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ABONNEMENT *rmée 107 centimes le Numéro Mercredi 8 Mai 1907 m ;j s mois. 18 fr. 0 > Trois mois.»»»* 4.50 ii nu sa ,la Pu ' '«iffllid'JI! sa Annonces i ligne. Réclames, tb è&i:asi sonnons Faits divers, juirnoo ailoj, cl in&b 0.2C 0.3C journai Politiçfiie, Littéraire, d'Intérêt local, d'Annonces Judiciaires èt d'Avis Divers 0.75 îflOI 92 90D PARAISSANT TOUS LES JOURS, LE DIMANCHE EXCEPTE Les Annonces sont reçues à P>aris, à l'Agence de la Presse, 20, rtle de la Victoire. -T^^otlice ,i,ireiplratlOn,lesl«r.no.n e sont pai iZce «t présentée i l'abonné «an, dérangement prlui. | [ BUREAUX : 4, PLACE DU MARCHE-NOIR, SAUMUR Lei abonnements et les insertions doivent 8tre payés d'avance. j »bn '■' ' > H. de Hontesquiou à M. Picquart « de Montesquiou vient d'adresser iéralPicquart la lettre suivante: ÎU 0 Le 5 mai 1907. A Monsieur le Ministre de la Guerre, Monsieur le Ministre, j'aDprends par les journaux que vous m'avez suspendu pour un an de mes fonctions d'officier de reserve, et que le fonseil des ministres, hier matin, a ra- tifié cette décision. Les motits invoques ont les suivants : « Cet officier a signe > des affiches injurieuses pour le rm-, mistre de la guerre et tait publier par >certains journaux une lettre ouverte; » au président du Conseil contenant des 1 »critV es à l'adresse du gôuverne- j ment. » . , . j'ai, eaeffet, et bien souvent, adressé des critiques au gouvernement. Je ne ia*ais pas que ma qualité d'officier de réserve m'obligeât à m'associer par mon silonce à la désorganisation du pays, j ! Reste l'âfflche signée de Y Action fran- cmse et dont j'ai revendiqué ma part de responsabilité, affiche que vous jugez^ injurieuse pour vous. j Monsieur le ministre, l'affiche en ques- tion renferme simplement l'histoire exac- te de votre vie publique, elle rappelle simplement vos états de service. Vous estimez que ces états de service, il est injurieux pour vous de les rappeler. Ceci n'est pas de ma faute, monsieur le mi- nistre. I Il n'y aurait de faute que dans le cas j'aurais dénaturé les faits, je vous aurais calomnié. Monsieur le ministre, vous n'avez qu'un moyen d'établir que je vous ai, en effet, calomnié, c'est de me poursuivre devant la juridiction dont je suis justiciable, la Cour d'assi- Wm preuve y est admise. Mais ne serait ce pas la raison pour laquelle vous préférez une mesure arbi-1 traire? 1 Mesure bien platonique, d'ailleurs,' puisqu'elle ne pourrait avoir d'effet à: mon égard que si, d'ici un an, nous' avions une guerre. Or je. pense bien que: Jans ce cas je retrouverais ma fonction,' les Français ayant commencé par faire; justice de ceux qui les auraient acculés; ù la guerre tout en désorganisant la dé- fense nationale. Puisque vous ne voulez pas de la m\assises, monsieur le ministre, je; Wm J u ger par le pays, par mes ca-j «atiesde la réserve notamment. Avec, Z,' es Patriotes je les convoque à une 1 grande réunion. 'nofel te ^ union ' P as P lus <J ue s «r affiche, il ne vous sera dit d'inju- « On se contentera d'y taire del'his-j LÉON DE MONTESQUIOU. Christ replacé dans une école ÉKSPW* du sous-prétet, leI m^SS- ^ soa conse " munici -! La«aint : Ph ilîppe | ti fela^êb S d o C0 a m - ité t ?7 ali8tes ont ' Après i. de Sa mt-Philippe. j convives ' ban quet a réuni 500 iS^ltS^1 préside^ Si. Henri vIS 8 a salufc eta in ï fto g » eois et LéonDaudetJ r u " ca in et ,I 0 4U ? ,e ra g»me i Nréque ,. 8 ^ conséquences, et a ^nari co„ t f ,rétal>li8sement de kf^UcaineSl aatta qué régime 7**> Il ï l SL h î»>»me8 d'Etat hù£ qu'il â montré comme le roi du tfà-] vail. i ! MM. Vaugeois et Daudet ont été trè8^ applaudis. j I Ûne adresse de respect et de fidélité des royalistes lyonnais a été acclamés' |t envoyée au duc d'Orléans. i La Location des Presbytères Une circulaire de M. Briand û'3 Paris. Le ministre de l'instruction pu- blique des beaux-arts et des cultes, vient d'adresser aux préfets la circulaire suivan- te au sujet de la location des presbytères communaux : « J'ai été saisi de réclamations de maires,' qui protestent contre les refus d'approba- tion dont auraient été l'objet les baux pas-!: sés par eux avec les curés ou desservants pour la location des presbytères commu- naux. » Ainsi que je vous l'ai indiqué par mal circulaire du 21 janvier dernier, la ques-j tion de savoir si le loyer stipulé pour uni f >resbytère désaffecté de plein droit, en ver-' u de la loi du 2 janvier 1!)07, est ou non] suffisant, ne saurait être tranchée par des; règles fixes, et sa solution dépend dans; Chaque espèce des circonstances de faits.' La comparaison du loyer avec la valeur lo-' cative servant de base à la contribution 1 ' mobilière n'est que l'un des éléments d'ap-ii préciation dont vous avez à tenir compte, et, notamment lorsque la location a été faite à bas prix, il convient d'examiner si la modicité du loyer ne se justifie pas par des, conditions particulières, inscrites dans le bail, qui sont de nature à augmenter les charges du preneur ou à diminuer les obli-j gâtions de la commune. » L'intention du législateur, en effet, lors- qu'il a prescrit votre intervention, par l'ar- ticle premier de la loi du 2 janvier 1907, a été essentiellement d'assurer l'exécution] de la loi du 9 décembre 1905 et d'éviter la passation de tout bail qui, par la vileté du, loyer fixé, affecterait manifestement le ca- ractère de subvention indirecte au culte.' Mais le droit d'approbation qui vous a été ainsi conféré doit être exercé avec le cons- tant souci de laisser aux municipalités la liberté d'action qui leur appartient, en principe, dans cette matière. j » Je me tiens d'ailleurs à votre disposi-, tion pour vous donner toutes autres indi- cations qui pourraient vous être utiles au cas vous vous trouveriez en présence! de difficultés de fait dont la solution vous paraîtrait particulièrement délicate. |i » Signé: ARISTIDE BRIAND. » LES ÉLECTIONS SÉNATORIALES EN ESPAGNE I Madrid. Voici les résultats connus des élections sénatoriales qui ont en lieu di- manche dans toute l'Espagne. Sont élns : 72 conservateurs, 14 libéraux, 4 démo* crates, 2 indépendants, 1 républicain, 3' carlistes, i régionaliste et 4 catholiques, < i m è Réorganisation des écoles de tir j Paris. Le ministre de la Guerre vient de soumettre à la signature du Président de République un décret réorganisant les écoles de tir de Châlons, du Ruchard et de lia Valbonne. Celle de Châlons a pour but d'initier les commaudants et les capitaines aux progrès réalisés dans l'armement et la science du tir en France et à l'étranger, au moyen de cours techniques, spécialement en ce qui concerne l'emploi des mitrailleuses. | I Les écoles d'application du Ruchard et de la Valbonne reçoivent lès lieutenants et les sous-officiers désignés pour se perfec- tionner dans la pratique de tir, et à cet effet, suivent des cours d'une durée de quatre à cinq semaines, dont la date est fixée par le ministre de la Guerre. 1 . 1<v ft EJV FtUSSIEJ i L'agitation agraire Saint-Pétersbourg.— Les. journaux signa-i lent la croissance de l'agitation agraire et du mouvement gréviste des travailleurs] agricoles delà région du Vô'iga. Bombe à Varsovie Varsovie.— Hier au soir, à Lnblin, un jeune homme a jeté une bombe contre un, officier de la police, sur. plâce du Ma/* thé; L'explosion a tiré un passant et blessé li un autre, ur\? u les t'ertOiros u'un grand iiombi'o de maisons. Le meurtrier s'est enfui. •AU MAROC U;: h'baveàu sidlini Tanger. U'aure? des informations par-; venues à ïàiïgèr, de Mogador et de Maza-' gaii, mais qui no sont pas confirmées jus- qu'ici .Uou!ey-!!;isiz, onclo du sultan,'au- rait été proclamé sultan lui ■même à Mar- rakech. Celte proclamation se rattacherait â la nomination de MI Ghni comme gon- vernour de Marrakech, nomination qui est mal vue de la population. ijOj) hommes de troupes régulières se sont embarqués le 2 mai pour Casablanca afin de rétablir l'or- dre dans les environs de la ville. A la Cour de Fez Tanger.—D'après des nouvelles parve- nues de Fez, à la suite de nombreuses dé- marches, le caïd Dris Ben Aich. qui avait reçu l'ordre de se rendre à Oudjda, ést au- torisé à rester à Fez. Il craignait que son absence n'amenât sa disgrâce. j Contre-ordre va être donné à Si Guebbas qui devait rentrer à la Cour. Il devra attendre à Tanger de nouvelles instructions et très probablement aller à Oudjda. I .7' Guatemala et Mexique Washington.— Des informations de Mexi- co et de Salana Cruz tendent à confirmer la nouvelle que des troupes importantes composées de Guatémaltèques ont attaqué le phare mexicain de San Benito. Deux Mexicains auraient été blessés. ! Le département d'Etat et la légation gua- témaltèque annoncent n'avoir aucune con- naissance cette attaque. 120 Marins mutinés ! Lorient. — 120 marins du croiseur cui- ressé « Victor-Hugo », en partance pour assister avec le « Kléber et le « Chasse- loup-Laubat » aux fêtes américaines de Ja- mestown, se sont mis en bordée sous le prétexte qu'il régnait à bord une discipline de fer; ils ont déclaré ne vouloir ren-| trer que mardi. || i Les gendarmes maritimes eh oh't arrêté une dizaine. ' ÉLECTIONS MUNICIPALES Paris. Les électeurs des six quartiers, de Paris étaient appelés dimanche à élira, leurs représentants au conseil municipal ; dans cinq circonscriptions sur six, les can-; didats du bloc avaient été élus en 1904 à une grosse majorité et au premier tour de scrutin. Le premier tour de scrutin n'a 1 donné dimanche -anenn résultat et, dans trois arrondissements, le candidat socia- liste unifié arrive en tête. Ce sont MM. Bésombes (quartier Saint- Gervais), avec 1,388 voix ; Brunet (quartier des Epinettes) avec 3,991 voix ; et Camé- linat (quartier d'Amérique) avec 1,427 voix. M. Fleurot, républicain socialiste (quartier du Jardin des Plantes) obtient 1,174 voix; le D r Guibert, radical (quartier Necker) a 2,803 voix et M. Ceht, socialiste patriote (quartier de la Chapelle) réunit 1,816 voix* MINISTRES EN VOYAGE ! M. Iluau à Avignon ! Avignon. M. Ruau, ministre de l'agri-j culture, s'est rendu, dimanche, à Avignon, 1 il a assisté à la distribution des récom- penses du concours agricole. Le ministre a décerné un cèrtâin nombre de décora- tions. | i Le soir, un banquet de 200 couverts a été offert au ministre dans la magnifique salle du palais des Papes. , I Au dessert, en réponse aux toasts du mai- re, du préfet et de M. Guérin, sénateur, le ministre, après avoir remercié du bienveil- lant accueil dont il a été l'objet, a déclaré que le gouvernement cherchera l'améliora- ( tion de la situation économinue. mais il se montrera impitoyable confire" tons cënx qui cherchent à entraîner la classe ouvrière dans les détestables projets rêvés par l'a- narchie, qu'il s'élèvera contre les théories d'irresponsables et de fous dont les projets risqueraient compromettre l'existence même de la Bépublique. . j M. Ruau est rentré le soir même à Pa- ri»; . 1 M. Cailloux dans'la Sarthe ' | Le Mans. M. Caillaux, ministre des finances, s'est rendu dimanche, dans la .Sarthe, il a présidé le banquet du co- mité républicain du canton de Beaumont. Après le banquet, un discours a été pro- noncé, par M.Caillaux. - -i f a mu, La grève de l'Alimentation i Les cuisiniers Paris. Les ouvriers cuisiniers en grève se sont réunis lundi matin, à l'annexe de la Bourse du Travail, sous la présidence de M. Franchet. Des discours prononcés par les diffé- rents oratenrs.il ressort que la plupart desi restaurants touchés par la grève ont les Iplus grandes difficultés à assurer le bon 1 'fonctionnement de leurs services. | V A l'issue.de la réunion, il a été procédé îà la répartition des secours envoyés pari idiverses organisations ouvrières de pro- vince. < Les grévistes ont tenu dans la soirée une! seconde réunion. [ Le ministre des finances, après avoir i parlé de l'application de la loi de sépara- tion et des menées antimilitaristes, a lon- guement exposé l'économie du projet d'im- F ôt sur le revenu. Avec des exemples à appui de son argumentation, M. Caillaux a démontré que le nouveau projet aurait pour résultat] de répartir plus équitable-! ment les charges des contribuables, d'allé- ger les plus modestes et les moins favori- sés de la nation, notamment les petits cul- tivateurs et les petits patentés. La réunion s'est terminée aux cris répé- tés de : « Vive la Béptrblique ! » ) M. Chéron à Lectoure Lèctoure. Le sous-secrétaire d'Etat à; la guerre a présidé dimanche à Lectoure un banquet de qnatre cents convives qui lui était ollert par les républicains.,*, i: 1/ i Au dessert, M. Cheron a prononcé un grand discours dont nous détachons le pas- sage suivant : y> La liberté ne va pas sans quelques in- cidents, c'est la tâche du gouvernement que d'assurer l'ordre et de Faire respecter sa loi, mais sa fermeté doit s'exercer aussi bien contre la réaction que contre les vio-| lences qui en provoqueraient le retour ;| c'est par l'efficacité de la loi qu'on combat l'action directe ; comme on l'a dit heureu-i sèment, il faut que la révolution soit tou-: iours pour qu'elle ne soit jamais. » Mort de M. Ernest Du tilleul 1 Paris. M.Ernest Dutilleul, ancien dé- puté et qui fut ministre des finances en 1887, est mort dans la nuit des suites d'un accident dont il -avait été victime dimanche soir. L'ancien ministre des finances avait été prié à dîner chez des personnes amies, 22, rue de Tocqueville. Contrairement à son habitude, il avait pris l'ascenseur; il était déjà parvenu au troisième étage, lorsque le câble se rompant brusquement l'ascen- seur tomba avec fracas dans son puits. Accourue aussitôt, la concierge de l'im- meuble dégagea M. Dutilleul, qui, quoique fortement contusionné, put encore se faire conduire à son domicile, 41, rue Cambon. Des chirurgiens furent mandés à leur tour, mais enVaiiLM. Ernest Dutilleul,qui souffrait atrocement, ne tarda pas à rendre le dernier soupir; il était âgé de 82ans. Informations Le Président ; de la République a reçu,] dimanche à cinq heures de l'après-midi,' avec le cérémonial accoutumé,eh audience, de congé, le prince Fushimi. I On annonce que M. Clemenceau a écrit à 1 M. Beauquier, président de la commission parlementaire chargée l'examen du pro- jet sur le statut des fonctionnaires, pour lui demander de hâter ses travaux. Eh conséquence, M. Beàuquièr a convo- qué cette commission pour mercredi pro- chain. Nous croyons savoir qu'il est question dans lés milieux gouvernementaux d'ap- peler M. Merlou, actuellement ministre de France au Pérou, à un poste dans l'ad- ministration des finances. déro, sous la présidence de M. Simyan, lés» cours pratiques d'enseignement des secours ''■ préliminaires à donner aux blessés. Après un brillant discours de M. Gerald, député. 1 président de la société, la distribution des récompenses a eu lieu. La .Société des, secouristes, infirmiers vo-j lontaires a inauguré dimanche, au TrQCJL-J. ; -flUjBV WJ 8I6CQ j<{|.:;ft:ipet) ! M. Paul Deschanel a prononcé dimanche ; à Louvières un important discours sur la ! Mutualité et les retraites ouvrières. J I On annonce la prochaine arrivée à Con- trexeville de la princesse Milena de Monté- négro, mère de la reine d'Italie, i Grâce aux rayons X, on a pu éviter I'o-, pération du rein droit reconnue inutile et une cure à Contrexeville suffira. Eugène Chesnel bey, consul général de Turquie, secrétaire-particulier de l'ambas- sadeur, de Turquie à Paris, est décédé à la suite d'une congestion cérébrale. La mort de Chesnel bey estime perte sensible pour l'ambassade de Turquie il était très écouté. h La crise viticole i . ï-iiiitts'iiOi-/. hb bUîtnat AI vtq aènnqi? jUne manifestation monstre à Narbonné ! Narbonne. A onze hetirés du matin,' plusieurs milliers de délégués des princi- pates communes viticoles de l'Aude, de l'Hérault, du Gard,des Pyrénées-Orientales sont arrivés à Narbonne pour prendre part au meeting. | Les délégations précédées de pancartes', portent des inscriptions brèves mais éner- giques telles que : « Sus à la fraude», «Pas de reveh'ù's, rjâs d'impôts», «Gouverne-, ment, délivrez-nous de la misère ». Le! maire de Nâbohne a pris toutes les disposi- tions pour que le meilleur accueil soit fait aux manifestants. »•» j ,l! Le défilé de toutes les délégations n'a pas ! duré moins de deux heures. Plus de qua- tre-vingt mil'le personnes y ont pris part,' des villages entiers : femmes, hommes, enfants sont groupés derrière leurs ban-, nières. Le cortège est précédé de clairons: 1 et de tambours. ! Après avoir parcouru les différentes ar- tères de la ville, la foule s'est rendue auj cours Mirabeau ôù un meeting a eu lieu en; S lein vent. Une charette a servi de tri-', une. Les claîrbh's ont annoncé le com- mencement et la lin des discours, qui ne j sont eiil'enfdtis que partiellement par les assistants. : ; | Les orateurs ont insisté sur taInfsWre qui règne dans le Midi et déclaré qu'une action énergique 'est nécessaire. Toutes les forces de la terre doivent s%rr n \)b'tir ré- clamer justice et droit à la vie. De longs applaudissements ont salué les divers discours. Le meeting a pris fin à quatre heures. ; j I EN GUINEE Le comhiit de Itonssédoii Paris.— Au ministère des colonies,on est [ encore sans nouvelles du combat de Bous-: j sédou .(Guinée française), au cours duquel i deux Européens qui se trouvaient parmi, les rebelles auraient trouvé la mort, il II se, confirme ce peu d a n t qu'il n'y aurait qu'un Européen tué. Ce serait un natura- liste suisse, et, nbn un /pnic\er,al1puiand, Comme on l'avait dit tout d'abord. Les ré- sultats de l'enquête, ordonnée aussitôt par ,1e gouverneur général de l'Afrique Occi«j fcaJitttPil attendus. .-Qft &b 8£BIIfiliïoO .M! i «KSSffîSOBn»— 1 La révocation de M. Nègre j | Une lettre à M. Briand Paris. M. Nègre aurait, par Urte lettre datée de samedi, fait appel au ministre de! la révocation prononcée contre lui parle, préfet de la Seine. Il manifesterait l'inten- tion de se pourvoir devant le Conseil d'E- tat dans le cas son appel ne serait fias accueilli par le ministre. i Au ministère de l'Instruction publique Pans. On déclare au ministère.que M. Briand n'a pas reçu "lettre qui lui au- rait été adressée par M: •Nèfg.re (pbuv fairei appel de la mesure de révocation qui L'a j frappé. On déclare, an ministère, qtle cette lettre eût-elle été adressée à M.. Brijjnd,! celui-ci n'aurait pu que l'envoyer au pré-' fet de Seine; par l'intermédiaire de qui elle doit parvenir au ministre, de J'instruc-, tion publique. Ainsi le veut la hiérarchie 1 Les instituteurs ; Le Comité de la Fédération nationale SjJl-'O?&j, jlOSfsQ^jÛ t iO(n ïijûflyblâ.a jps^»

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Page 1: archives.ville-saumur.frarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/...ABONNEMENT *rmée — N 107 centimes le Numéro Mercredi 8 Mai 1907 m ;j s mois. 18 fr. 0 > Trois mois.»»»*

ABONNEMENT

*rmée — N° 107 centimes le Numéro Mercredi 8 Mai 1907 m

;js mois.

18 fr.

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Trois mois.»»»* 4.50

ii nu sa ,la Pu ' '«iffllid'JI!

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Réclames, — tb è&i:asi sonnons

Faits divers, —

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0.3C

journai Politiçfiie, Littéraire, d'Intérêt local, d'Annonces Judiciaires èt d'Avis Divers

0.75 îflOI 92 90D

PARAISSANT TOUS LES JOURS, LE DIMANCHE EXCEPTE Les Annonces sont reçues à P>aris, à l'Agence de la Presse, 20, rtle de la Victoire.

-T^^otlice ,i,ireiplratlOn,lesl«r.no.ne sont pai

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H. de Hontesquiou à M. Picquart « de Montesquiou vient d'adresser

iéralPicquart la lettre suivante: ÎU 0 Le 5 mai 1907.

A Monsieur le Ministre de la Guerre, Monsieur le Ministre,

j'aDprends par les journaux que vous m'avez suspendu pour un an de mes fonctions d'officier de reserve, et que le fonseil des ministres, hier matin, a ra-tifié cette décision. Les motits invoques ont les suivants : « Cet officier a signe

> des affiches injurieuses pour le rm-, mistre de la guerre et tait publier par >certains journaux une lettre ouverte; » au président du Conseil contenant des1

»critVes à l'adresse du gôuverne-j ment. » . , .

j'ai, eaeffet, et bien souvent, adressé des critiques au gouvernement. Je ne ia*ais pas que ma qualité d'officier de réserve m'obligeât à m'associer par mon silonce à la désorganisation du pays, j

! Reste l'âfflche signée de Y Action fran-cmse et dont j'ai revendiqué ma part de responsabilité, affiche que vous jugez^ injurieuse pour vous.

j Monsieur le ministre, l'affiche en ques-tion renferme simplement l'histoire exac-te de votre vie publique, elle rappelle simplement vos états de service. Vous estimez que ces états de service, il est injurieux pour vous de les rappeler. Ceci n'est pas de ma faute, monsieur le mi-nistre. I

Il n'y aurait de faute que dans le cas où j'aurais dénaturé les faits, où je vous aurais calomnié. Monsieur le ministre, vous n'avez qu'un moyen d'établir que je vous ai, en effet, calomnié, c'est de me poursuivre devant la juridiction dont je suis justiciable, la Cour d'assi-Wm preuve y est admise.

Mais ne serait ce pas la raison pour laquelle vous préférez une mesure arbi-1 traire?

1 Mesure bien platonique, d'ailleurs,' puisqu'elle ne pourrait avoir d'effet à: mon égard que si, d'ici un an, nous' avions une guerre. Or je. pense bien que: Jans ce cas je retrouverais ma fonction,' les Français ayant commencé par faire; justice de ceux qui les auraient acculés; ù la guerre tout en désorganisant la dé-fense nationale.

Puisque vous ne voulez pas de la m\assises, monsieur le ministre, je; Wm Juger par le pays, par mes ca-j

«atiesde la réserve notamment. Avec, Z,'

es Patriotes je les convoque à une1

grande réunion.

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LÉON DE MONTESQUIOU.

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qu'il â montré comme le roi du tfà-] vail. i

! MM. Vaugeois et Daudet ont été trè8^ applaudis. j

I Ûne adresse de respect et de fidélité des royalistes lyonnais a été acclamés' |t envoyée au duc d'Orléans. i

La Location des Presbytères Une circulaire de M. Briand

û'3 Paris. — Le ministre de l'instruction pu-

blique des beaux-arts et des cultes, vient d'adresser aux préfets la circulaire suivan-te au sujet de la location des presbytères communaux :

« J'ai été saisi de réclamations de maires,' qui protestent contre les refus d'approba-tion dont auraient été l'objet les baux pas-!: sés par eux avec les curés ou desservants pour la location des presbytères commu-naux.

» Ainsi que je vous l'ai indiqué par mal circulaire du 21 janvier dernier, la ques-j tion de savoir si le loyer stipulé pour uni

f>resbytère désaffecté de plein droit, en ver-' u de la loi du 2 janvier 1!)07, est ou non]

suffisant, ne saurait être tranchée par des; règles fixes, et sa solution dépend dans; Chaque espèce des circonstances de faits.' La comparaison du loyer avec la valeur lo-' cative servant de base à la contribution1' mobilière n'est que l'un des éléments d'ap-ii préciation dont vous avez à tenir compte, et, notamment lorsque la location a été faite à bas prix, il convient d'examiner si la modicité du loyer ne se justifie pas par des, conditions particulières, inscrites dans le bail, qui sont de nature à augmenter les charges du preneur ou à diminuer les obli-j gâtions de la commune.

» L'intention du législateur, en effet, lors-qu'il a prescrit votre intervention, par l'ar-ticle premier de la loi du 2 janvier 1907, a été essentiellement d'assurer l'exécution] de la loi du 9 décembre 1905 et d'éviter la passation de tout bail qui, par la vileté du, loyer fixé, affecterait manifestement le ca-ractère de subvention indirecte au culte.' Mais le droit d'approbation qui vous a été ainsi conféré doit être exercé avec le cons-tant souci de laisser aux municipalités la liberté d'action qui leur appartient, en principe, dans cette matière. j

» Je me tiens d'ailleurs à votre disposi-, tion pour vous donner toutes autres indi-cations qui pourraient vous être utiles au cas où vous vous trouveriez en présence! de difficultés de fait dont la solution vous paraîtrait particulièrement délicate. |i » Signé: ARISTIDE BRIAND. »

LES ÉLECTIONS SÉNATORIALES EN ESPAGNE

I Madrid. — Voici les résultats connus des élections sénatoriales qui ont en lieu di-manche dans toute l'Espagne. Sont élns :

72 conservateurs, 14 libéraux, 4 démo* crates, 2 indépendants, 1 républicain, 3' carlistes, i régionaliste et 4 catholiques,

< ♦ i m è

Réorganisation des écoles de tir

j Paris. — Le ministre de la Guerre vient de soumettre à la signature du Président de là République un décret réorganisant les écoles de tir de Châlons, du Ruchard et de lia Valbonne.

Celle de Châlons a pour but d'initier les commaudants et les capitaines aux progrès réalisés dans l'armement et la science du tir en France et à l'étranger, au moyen de cours techniques, spécialement en ce qui concerne l'emploi des mitrailleuses. |

I Les écoles d'application du Ruchard et de la Valbonne reçoivent lès lieutenants et les sous-officiers désignés pour se perfec-tionner dans la pratique de tir, et à cet effet, suivent des cours d'une durée de quatre à cinq semaines, dont la date est fixée par le ministre de la Guerre.

1 . 1<v ft

EJV FtUSSIEJ i

L'agitation agraire Saint-Pétersbourg.— Les. journaux signa-i

lent la croissance de l'agitation agraire et du mouvement gréviste des travailleurs] agricoles delà région du Vô'iga.

Bombe à Varsovie Varsovie.— Hier au soir, à Lnblin, un

jeune homme a jeté une bombe contre un, officier de la police, sur. là plâce du Ma/* thé; L'explosion a tiré un passant et blessé

li

un autre, ur\? • u les t'ertOiros u'un grand iiombi'o de maisons.

Le meurtrier s'est enfui.

•AU MAROC

U;: h'baveàu sidlini Tanger. — U'aure? des informations par-;

venues à ïàiïgèr, de Mogador et de Maza-' gaii, mais qui no sont pas confirmées jus-qu'ici .Uou!ey-!!;isiz, onclo du sultan,'au-rait été proclamé sultan lui ■même à Mar-rakech. Celte proclamation se rattacherait â la nomination de lî MI Ghni comme gon-vernour de Marrakech, nomination qui est mal vue de la population. ijOj) hommes de troupes régulières se sont embarqués le 2 mai pour Casablanca afin de rétablir l'or-dre dans les environs de la ville.

A la Cour de Fez ■ Tanger.—D'après des nouvelles parve-nues de Fez, à la suite de nombreuses dé-marches, le caïd Dris Ben Aich. qui avait reçu l'ordre de se rendre à Oudjda, ést au-torisé à rester à Fez.

Il craignait que son absence n'amenât sa disgrâce. j

Contre-ordre va être donné à Si Guebbas qui devait rentrer à la Cour.

Il devra attendre à Tanger de nouvelles instructions et très probablement aller à Oudjda. I

.7'

Guatemala et Mexique ■ Washington.— Des informations de Mexi-co et de Salana Cruz tendent à confirmer la nouvelle que des troupes importantes composées de Guatémaltèques ont attaqué le phare mexicain de San Benito. Deux Mexicains auraient été blessés.

! Le département d'Etat et la légation gua-témaltèque annoncent n'avoir aucune con-naissance dé cette attaque.

120 Marins mutinés ! Lorient. — 120 marins du croiseur cui-ressé « Victor-Hugo », en partance pour assister avec le « Kléber et le « Chasse-loup-Laubat » aux fêtes américaines de Ja-mestown, se sont mis en bordée sous le prétexte qu'il régnait à bord une discipline de fer; ils ont déclaré ne vouloir ren-| trer que mardi. ||

i Les gendarmes maritimes eh oh't arrêté une dizaine. '

ÉLECTIONS MUNICIPALES Paris. — Les électeurs des six quartiers,

de Paris étaient appelés dimanche à élira, leurs représentants au conseil municipal ; dans cinq circonscriptions sur six, les can-; didats du bloc avaient été élus en 1904 à une grosse majorité et au premier tour de scrutin. Le premier tour de scrutin n'a1

donné dimanche -anenn résultat et, dans trois arrondissements, le candidat socia-liste unifié arrive en tête.

Ce sont MM. Bésombes (quartier Saint-Gervais), avec 1,388 voix ; Brunet (quartier des Epinettes) avec 3,991 voix ; et Camé-linat (quartier d'Amérique) avec 1,427 voix. M. Fleurot, républicain socialiste (quartier du Jardin des Plantes) obtient 1,174 voix; le Dr Guibert, radical (quartier Necker) a 2,803 voix et M. Ceht, socialiste patriote (quartier de la Chapelle) réunit 1,816 voix*

MINISTRES EN VOYAGE ! M. Iluau à Avignon !

Avignon. — M. Ruau, ministre de l'agri-j culture, s'est rendu, dimanche, à Avignon,1

où il a assisté à la distribution des récom-penses du concours agricole. Le ministre a décerné un cèrtâin nombre de décora-tions. |

i Le soir, un banquet de 200 couverts a été offert au ministre dans la magnifique salle du palais des Papes. , I

Au dessert, en réponse aux toasts du mai-re, du préfet et de M. Guérin, sénateur, le ministre, après avoir remercié du bienveil-lant accueil dont il a été l'objet, a déclaré que le gouvernement cherchera l'améliora- ( tion de la situation économinue. mais il se montrera impitoyable confire" tons cënx qui cherchent à entraîner la classe ouvrière dans les détestables projets rêvés par l'a-narchie, qu'il s'élèvera contre les théories d'irresponsables et de fous dont les projets risqueraient dé compromettre l'existence même de la Bépublique. . j

M. Ruau est rentré le soir même à Pa-ri»; . 1

M. Cailloux dans'la Sarthe ' | Le Mans. — M. Caillaux, ministre des finances, s'est rendu dimanche, dans la .Sarthe, où il a présidé le banquet du co-mité républicain du canton de Beaumont.

Après le banquet, un discours a été pro-noncé, par M.Caillaux. - — -i f a mu, La grève de l'Alimentation

i Les cuisiniers

Paris. — Les ouvriers cuisiniers en grève se sont réunis lundi matin, à l'annexe de la Bourse du Travail, sous la présidence de M. Franchet. •

Des discours prononcés par les diffé-rents oratenrs.il ressort que la plupart desi restaurants touchés par la grève ont les Iplus grandes difficultés à assurer le bon1

'fonctionnement de leurs services. | V A l'issue.de la réunion, il a été procédé îà la répartition des secours envoyés pari idiverses organisations ouvrières de pro-vince.

< Les grévistes ont tenu dans la soirée une! seconde réunion. [ Le ministre des finances, après avoir i parlé de l'application de la loi de sépara-tion et des menées antimilitaristes, a lon-guement exposé l'économie du projet d'im-

Fôt sur le revenu. Avec des exemples à appui de son argumentation, M. Caillaux

a démontré que le nouveau projet aurait pour résultat] de répartir plus équitable-! ment les charges des contribuables, d'allé-ger les plus modestes et les moins favori-sés de la nation, notamment les petits cul-tivateurs et les petits patentés.

La réunion s'est terminée aux cris répé-tés de : « Vive la Béptrblique ! » )

M. Chéron à Lectoure Lèctoure. — Le sous-secrétaire d'Etat à;

la guerre a présidé dimanche à Lectoure un banquet de qnatre cents convives qui lui était ollert par les républicains.,*, i: 1/

i Au dessert, M. Cheron a prononcé un grand discours dont nous détachons le pas-sage suivant :

y> La liberté ne va pas sans quelques in-cidents, c'est la tâche du gouvernement que d'assurer l'ordre et de Faire respecter sa loi, mais sa fermeté doit s'exercer aussi bien contre la réaction que contre les vio-| lences qui en provoqueraient le retour ;| c'est par l'efficacité de la loi qu'on combat l'action directe ; comme on l'a dit heureu-i sèment, il faut que la révolution soit tou-: iours pour qu'elle ne soit jamais. »

Mort de M. Ernest Du tilleul 1 Paris. — M.Ernest Dutilleul, ancien dé-puté et qui fut ministre des finances en 1887, est mort dans la nuit des suites d'un accident dont il -avait été victime dimanche soir.

L'ancien ministre des finances avait été prié à dîner chez des personnes amies, 22, rue de Tocqueville. Contrairement à son habitude, il avait pris l'ascenseur; il était déjà parvenu au troisième étage, lorsque le câble se rompant brusquement l'ascen-seur tomba avec fracas dans son puits.

Accourue aussitôt, la concierge de l'im-meuble dégagea M. Dutilleul, qui, quoique fortement contusionné, put encore se faire conduire à son domicile, 41, rue Cambon.

Des chirurgiens furent mandés à leur tour, mais enVaiiLM. Ernest Dutilleul,qui souffrait atrocement, ne tarda pas à rendre le dernier soupir; il était âgé de 82ans.

Informations Le Président ; de la République a reçu,]

dimanche à cinq heures de l'après-midi,' avec le cérémonial accoutumé,eh audience, de congé, le prince Fushimi. I

On annonce que M. Clemenceau a écrit à1

M. Beauquier, président de la commission parlementaire chargée dé l'examen du pro-jet sur le statut des fonctionnaires, pour lui demander de hâter ses travaux.

Eh conséquence, M. Beàuquièr a convo-qué cette commission pour mercredi pro-chain.

Nous croyons savoir qu'il est question dans lés milieux gouvernementaux d'ap-peler M. Merlou, actuellement ministre de France au Pérou, à un poste dans l'ad-ministration des finances.

déro, sous la présidence de M. Simyan, lés» cours pratiques d'enseignement des secours ''■ préliminaires à donner aux blessés. Après un brillant discours de M. Gerald, député.1

président de la société, la distribution des récompenses a eu lieu.

La .Société des, secouristes, infirmiers vo-j lontaires a inauguré dimanche, au TrQCJL-J.

; -flUjBV WJ 8I6CQ j<{|.:;ft:ipet)

! M. Paul Deschanel a prononcé dimanche ;

à Louvières un important discours sur la ! Mutualité et les retraites ouvrières. J

I On annonce la prochaine arrivée à Con-trexeville de la princesse Milena de Monté-négro, mère de la reine d'Italie, i Grâce aux rayons X, on a pu éviter I'o-, pération du rein droit reconnue inutile et une cure à Contrexeville suffira.

Eugène Chesnel bey, consul général de Turquie, secrétaire-particulier de l'ambas-sadeur, de Turquie à Paris, est décédé à la suite d'une congestion cérébrale. La mort de Chesnel bey estime perte sensible pour l'ambassade de Turquie où il était très écouté.

h La crise viticole i . ï-iiiitts'iiOi-/. hb bUîtnat AI vtq aènnqi? jUne manifestation monstre à Narbonné ! Narbonne. — A onze hetirés du matin,' plusieurs milliers de délégués des princi-pates communes viticoles de l'Aude, de l'Hérault, du Gard,des Pyrénées-Orientales sont arrivés à Narbonne pour prendre part au meeting.

| Les délégations précédées de pancartes', portent des inscriptions brèves mais éner-giques telles que : « Sus à la fraude», «Pas de reveh'ù's, rjâs d'impôts», «Gouverne-, ment, délivrez-nous de la misère ». Le! maire de Nâbohne a pris toutes les disposi-tions pour que le meilleur accueil soit fait aux manifestants. »•» j

,l! Le défilé de toutes les délégations n'a pas ! duré moins de deux heures. Plus de qua-tre-vingt mil'le personnes y ont pris part,' des villages entiers : femmes, hommes, enfants sont groupés derrière leurs ban-, nières. Le cortège est précédé de clairons:1

et de tambours. ! Après avoir parcouru les différentes ar-tères de la ville, la foule s'est rendue auj cours Mirabeau ôù un meeting a eu lieu en;

Slein vent. Une charette a servi de tri-', une. Les claîrbh's ont annoncé le com-

mencement et la lin des discours, qui ne j sont eiil'enfdtis que partiellement par les assistants. : ;

| Les orateurs ont insisté sur taInfsWre qui règne dans le Midi et déclaré qu'une action énergique 'est nécessaire. Toutes les forces de la terre doivent s%rrn\)b'tir ré-clamer justice et lé droit à la vie.

De longs applaudissements ont salué les divers discours.

Le meeting a pris fin à quatre heures. ; j

I

EN GUINEE Le comhiit de Itonssédoii

■ Paris.— Au ministère des colonies,on est [ encore sans nouvelles du combat de Bous-:

j sédou .(Guinée française), au cours duquel i deux Européens qui se trouvaient parmi, les rebelles auraient trouvé la mort,

il II se, confirme ce peu d a n t qu'il n'y aurait qu'un Européen tué. Ce serait un natura-liste suisse, et, nbn un /pnic\er,al1puiand, Comme on l'avait dit tout d'abord. Les ré-sultats de l'enquête, ordonnée aussitôt par ,1e gouverneur général de l'Afrique Occi«j

fcaJitttPil attendus. .-Qft &b 8£BIIfiliïoO .M! i — «KSSffîSOBn»— 1

La révocation de M. Nègre j | Une lettre à M. Briand

Paris. — M. Nègre aurait, par Urte lettre datée de samedi, fait appel au ministre de! la révocation prononcée contre lui parle, préfet de la Seine. Il manifesterait l'inten-tion de se pourvoir devant le Conseil d'E-tat dans le cas où son appel ne serait fias accueilli par le ministre. i

Au ministère de l'Instruction publique Pans. — On déclare au ministère.que

M. Briand n'a pas reçu là "lettre qui lui au-rait été adressée par M: •Nèfg.re (pbuv fairei appel de la mesure de révocation qui L'a j frappé. On déclare, an ministère, qtle cette lettre eût-elle été adressée à M.. Brijjnd,! celui-ci n'aurait pu que l'envoyer au pré-' fet de là Seine; par l'intermédiaire de qui elle doit parvenir au ministre, de J'instruc-, tion publique. Ainsi le veut la hiérarchie 1

Les instituteurs ; Le Comité de la Fédération nationale SjJl-'O?&j, jlOSfsQ^jÛ tiO(n ïijûflyblâ.a jps^»

Page 2: archives.ville-saumur.frarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/...ABONNEMENT *rmée — N 107 centimes le Numéro Mercredi 8 Mai 1907 m ;j s mois. 18 fr. 0 > Trois mois.»»»*

des syndicats d'instituteurs et d'institu-trices adresse un appel aux Amicales, pour la défense de M. Nègre, frappé par

' « ordre du gouvernement, par un acte arbitraire et illégal du préfet de la Sei-ne ». [' ^—j

I Les fêtes de Jeanne d'Arc Orléans.—C'est au milieu d'une affinence

considérable de personnes venues de tous les environs, et en particulier d Orléans,

Sue se sont déroulées dimanche les fêtes e Jea.nne d'Arc, dans la jolie commune de

Chécy ' Toutes les rues de la coquette ville étaient

^A°deux heures, les cloches du beffroi ont sonné à toute volée et les autorités .muni-cipales se sont rendues à 1 église, ou a été, prononcé le panégyrique de Jeanne d'Arc

■ par l'abbé Vernedal, vicaire de la paroisse '.Saint-Paul d'Orléans. '

i Le cortège religieux s'est rendu ensuite en grande pompe au pont où Jeanne tut reçue par Guy de Cailly, alors seigneur de Chécy et, après avoir fait le tour du pays, , est rentré à l'église pour le Te Deum d'ac-1

tions de grâces.

NÉCROLOGIE |. | Paris. — Un télégramme de Boussac an-nonce la mort de M. Jean Judet, député de la Creuse, décédé subitement à Lavautran-iche, lundi matin, à deux heures. !

• Né à Soumans le 20 juillet 1846, M. Jean Judet avait été élu député le 11 mai 1902, et réélu le 20 mai 1906. Il était maire de Lavaufranche depuis 1877, et conseiller

' général du canton de Boussac. J

Tirages Financiers ! Ville de Paris 1875

' Le numéro 28.;>26 est remboursé par la somme de 100.000 francs.

Le numéro 101.341 est remboursé par la somme de 50.000 francs. i

i Les numéros suivants sont remboursés par la somme de 10.000 trancs :

, 135.145 3.606 187.691 . ! Les quatre numéros suivants sont rem-

boursés par la somme de 5.000 francs : J lîf.139 447.351 209.328 401.190 1

Les 25 numéros suivants gagnent chacun 1 000 t'ruucs ' î 450060 50320 476725 51553 234526 457687 . 67587 307346 283285 281737 148561 215774 i 22480 297373 161905 283872 183790 255032 160358 354646 338326 498703 86658 453099 377976.

Foncières 1879 I Les numéros 1,319,267 et 363,045 sont remboursés chacun par la somme de( 100,000 francs. i t j.

Le numéro 1,274,755 est remboursé par. la somme de 25,000 francs. |.

Les numéros 1,773,858 et 594,697 sont 1

1remboursés chacun par lasomme de 10,000 francs. . . ,

Les cinq numéros suivants gagnent cha-cun une somme de 5,000 francs :

197,497 - 1,209,010 - 871,008 - 994,178 - 1,738.130.

I 90 autres numéros gagnent chacun une somme de 1,000 francs.

. Foncières 1885 Le M 627,401 est remboursé par 100,000

fl'ÛMCS* Le n<> 516,711 est remboursé par 25,000

francs. , I > Les 6 numéros suivants gagnent chacun i5,000 francs :

669,671 — 897,127 — 422,652 — 600,878 — 621,621 - 771,469. , , i

45 autres numéros suivants gagnent cha-l cun 1,000 francs. J

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Concours de Primes Culturales Nous rappelons que des primes cultu-

rales sont attribuées cette année au canton de Vihiers.

Il est rappelé, en outre à MM. les instituteurs qu'un concours est ouvert entre tous les instituteurs communaux titulaires et adjoints et les directeurs d'écoles libres des cantons visités par la Commission et qui présenteront un mé-moire original au jury des primes cultu-rales de 1907, soit sur l'exploitation agricole (ferme, métairie ou domaine) de leur caDton respectif qui sera désigné pour preodre part au concours des primes culturales, soit sur toute autre question agricole intéressant la culture ou l'élevage de la région.

Les mémoires devront être adressés au Secrétariat général de la Société In-dustrielle et Agricole, 7, rue Saint-Biaise, à Angers, avant le 15 juin 1907 (délai de rigueur).

Des primes eu argent (200 fr.), des médailles de vermeil, d'argent et de bronze seront attribuées entre les lauréats de ce concours.

Le président de la Société Industrielle et Agricole d'Angers et de Maine-et-Loire,

BORDEAUX-MONTRIEUX. Nous engageons vivement MM. les

Instituteurs du canton de Vihiers à prendre part à ce concours.

Chambre de Commerce de Sauniur Communications

Lettre du maire d'Âncenis informant que le Bureau de Bienfaisance serait disposé à favori-er, par un certain nom-bre d'apprentissages payés, l'établisse-ment à Aocenis de diverses industries, tel'es que : Piqûres de chaussons, Mar-queterie, Tabletterie, Brosserie, Ouvra-ges en perles, Montage de fleurs arti-ficielles, Tissaga, etc.

Lettre du ministère du commerce ré-pondant à une délibération de la Cham-bre relative à l'arrêt du rapide de l'Etat à Saumur. Question mise à l'étude. Adjudication de vin blanc mousseux

pour le service de la Cave Centrale des Hôpitaux et Hospices civils de Paris. Lesamedi 1"juin 1907,à deuxheures

et demie, il sera procédé publiquement, au chef-lieu de l'Administration de l'As-sistance publique, à PARIS, 3, Avenue Victoria, par le Directeur de l'Adminis-tration, à l'adjudication de la fourniture de 15,000 demi-bouteilles de vin blanc

mousseux, nécessaire au service de la Cave Centrale des Hôpitaux et Hospices civils de Paris, pendant le deuxième se-mestre 1907.

Pour tous renseignements utiles, les intéressés pourront s'adresser au Secré-tariat de la Chambre de Commerce, il, rue du Temple.

Le Président, Achille GIRARD.

Vélodrome de la Loire à Saumur

Grandes Courses Vêlocipédiqaes Organisées par le Véloce Club de Saint-

Hilaire Saint-Florent, le Dimanche 2 juin 4907, avec le coneours de la Fanfare de Saint Hilaire Saint-Flo-rent.

Programme A 1 h. 1/2: Défilé obligatoire pour

tous les coureurs. A 2 heures : Première course —Cham-

pionnat du Club. — Distance : 2,000 mètres (6 tours). — Séries: 1,000 mè-tres. — 1" prix, 30 fr. et le diplôme de champion pour l'année 1907; 2e prix, 15 fr.: 3e prix, 10 fr.; 4e prix, 5 fr.

A 2 h. 1/2 : Deuxième course. — In-terrégionale. (Bicyclettes) Réservée aux coureurs des départements suivants : Maine-et-Loire, Indre-et-Loire, Orne, Sarthe, Mayenne, Calvados, Ille-et-Vi-laine, Loire-Inférieure, Vendée, Deux-Sèvres, Indre, Vienne, Charente, Cha-rente-Inférieure. — Distance: 2,000 mètres. Séries de 1,000 mètres. — 1er

prix,60 fr.; 2e prix,40 fr.; 3e prix,20 fr.; 4e prix, 10 fr.

A 3 heures: Troisième c jurse. Inter-nationale. (Bicyclettes) Grand Prix de St-Hilaire-St Florent.— Distance: 2,000 mètres. Séries de 1,000 mètres. — 1" prix, 200 fr.; 2e prix, 100 fr.; 3e prix, 50 fr.; 4e prix, 30 fr.Lafiaale se courra en trois manches.

A 4 heures: Quatrième course. Course de tandems (Internationale). — Distance : 5,000 mètres. Séries: 1,000 mètres, s'il y a lieu —161 prix, 60 fr.; 2e prix,40fr.; 3e prix, 30 fr. — Primes de passage au poteau : 10 fr. au 2"kilomètre, 10 fr. au 3' kilomètre; 10 fr. au 4ekilomètre.

A 4 heures 1/2: Cinquième course. Consolation. (Bicyclettes). Course par éliminations, réservée aux coureurs n'ayant pas gagné plus de 30 fr. — 1er

prix, 30 fr.; 2e prix, 20 fr.; 3e prix, 15 fr.; 4* prix, 10 fr.; 5e prix, 5 fr.

A 5 heures : Sixième course. Course poursuite. Club. Tirage au sort des équi-pes. L'équipe qui rattrapera l'autre est déclarée victorieuse. Temps maximum : 10 minutes. Equipe première, 30 fr.; équipe deuxième, 20 fr.

A 5 h. 1/2: Septième course. Moto-cyc'ettes. — Distance : 10,000 mètres.— 1" prix, 50 fr.; 2e prix, 30 fr.; 3e prix, 20 fr.

A l'issue des courses, grand banquet par souscription. — Se taire inscrire à l'hôtel de Londres ou chez M. Rémy, se-crétaire général. Prix du banquet : 4 fr.

La distribution des prix aura lieu dans la salle du banquet.

Echo artl»ll«ae Nous apprenons avec plaisir, que M.

Maesschalk, dont l'Harmonie Saumu-roise nous procura plusieurs fois l'occa-sion d'applaudir la belle voix de baryton, vient d'être engagé pour deux ans au théâtre de Genève, pour créer notamment le rôle des Armaillis.

Assemblée du Pont-Fouchard

L'assemblée annuelle du Pont-Fou-chard, commune de Bagoeux, aura lieu dimanche prochain 12 mai.

A 2 heures : Jeux divers, Bains russes; Courses en sacs, Jeu du baquet, Mât de Cocagne.

Tous les jeunes gens sont admis à prendre part à ces jeux, on peut se faire inscrire dès maintenant à la mairie.

Le soir, feu d'artifice et retraite aux flambeaux.

' Les marchands étalagistes trouveront aide et protection.

Police des voiture* . Le cocher Branchereau a contrevenu à

un arrêté municipal réglementant la police des voitures en conduisant un véhicule dépourvu du numéro d'ordre.

D'où procès-verbal conlre ce cocher délinquant.

Perte» et trouvaille*

Remettre au Commissariat, contre ré-compense, un mouchoir blanc orné de dentelles, brodé du nom de Madeleine, perdu de la place St Pierre à la rue du Portail-Louis.

Etat-Civil de Saumur NAISSANCE

Le 4 mai. — Jeanne-Pierrette Gabil-lard, rue Dacier, 20.

DÉCÈS Le 6 mai. — Aurélie-Marie Evrard,

épouse Pierre Lecoq, journalière, 61 ans, à l'Hôpital.

Une fête & Fontevruull

Vendredi dernier, 3 mai, la petite ville deFontevrault était en fête, et s'apprêtait à recevoir dignement le premier pasteur du diocèse.

La vieille église avait revêtu pour la circonstance ses plus belles parures ; son magnifique autel resplendissait de lumières et de fleurs doréas qui rehaus-saient encore sa splendeur.

Un trône très élégant avait été élevé dans le chœur pour Monseigneur. Dans la nef, à toutes les voûtes, pendaient des banderolles, et sur les murs, ainsi qu'à la porte de l'église des écussons aux ar-mes de Sa Grandeur.

; Toutes ces décorations, d'un goût ex-

quis, étaieot charmantes et dues à \% bileté et au zèle vraiment apostolique dj très aimable et très distingué vicaire M l'abbé Panneau.

A 8 heures, la voiture de Sa Grandeur est annoncée ; aussitôt la cloche de U

glise se met à sonner à toute volée et pendant plus d'une heure fait enten ire an joyeux carillon.

Monseigneur est reçu avec le cérémo. niai accoutumé par le clergé de la pa. roisse, assisté du clergé des paroisses voisines de Candes, Moûtsoreau, Tur-quant et Parnay.

Sous le porche de l'église, M. Ju|es Palustre de Montifaut, ancien trésorier de la Fabrique, présente à Sa Grandeur l'ancien Conseil de Fabriquent lui adresse le très beau et très énergique discours que nous sommes heureux de reproduire in extenso.

Monseigneur, Daignez permettre à l'ancien Conseilde

Fabrique de la paroisse de Fonte'raolt J de venir offrir à Votre Grandeur le tribut

de ses respectueux hommages et l'es, pression de sa plus entière et filiale son-mission.

Il tient tout d'abord à protester éner-I giquement, en présence du premier Pas-' teur du diocèse, contre la guerre achar-

née qu'on livre en ce moment à l'Eglise et à son Auguste Chef, le Grand et saint Pape Pie X, et en particulier contre h loi inique et spoliatrice de la Séparation.

Fidèle aux enseignements infaillibles | du Vicaire de Jésus-Christ, il aura jours pour la direction à suivre les yen I tournés vers Rome, d'où viendra la In-1 mière, assuré d'avance de la vérilé cette maxime chrétienne: « Parole Pape, consigne de Dieu. »

Comme Votre Grandeur en a maoife! le désir au récent Congrès de Saumar, tout l'ancien Conseil de Fabrique, aaqael s'adjoindront plusieurs autres nomme! pratiquants et profondément chrétiens, constituera un Comité paroissial qui se» relié au Comité cantonal de Saumur.

Nous osons espérer que ces Comiléi,! sous le haut patronage de Votre Grain deur, seront bénis de Dieu et porteront | d'heureux résultats.

Enfin, Monseigneur, à une aussi triste que celle que nous traver-sons, où pour nos cœurs de catboliqn" et de Français tout n'est que mioesa tour de nous, nous tenons à hautement contre l'areligion gouvei mentale et l'athéisme officiel. On net pins que Dieu protège la France, oo il même poussé la folie de l'impiété jas-B qu'à prétendre avoir éteint à jamais I lumières du ciel.

Devant ces actes criminels et sectaires! qui appellent des châtiments, nousdef manderons à Dieu de continuer à I et à protéger, malgré son apostasie ni' tionale, la Fille ainée de l'Eglise, et m faisons profession devant Votre Gran-deur, de croire toujours tout ce m l'Eglise enseigne et enseignera, et de nous soumettre toujours entièrement61

sans réserve aux décisions du Sonver»

57 FKUILLRTON PK L'Echo Saumurois

Professeur d'Histoire Par JEANNE LEROY

XXll M. Guillaume de Floque profilait de cette

matinée du dimanche où il savait n'être pas dérangé pour mettre au point un très gros travail sur le mouvement des trains, direction de Liège et Cologne, et leur raccord avec les lignes de l'Est. Il attendait le jeune ingénieur qui lui servait de secrétaire, et s'impatientait déjà de son retard, dans le désir qu'il avait de terminer le jour même, quand le timbre de la porte d'entrée résonna.

— C'est vous, monsieur Bouvery, dit-il sans lever le nez de dessus ses papiers ; arrivez donc, je TOUS attendais plus tôt.

Mais au mutisme du visiteur que le valet de chambre avait introduit, il se retonrna.

— Monsieur Guérout I

— Pardonnez-moi, monsieur, je TOUS

dérange, dit Roger, prêt à battre en re-traite.

L'oncle Will n'eut pas le courage de le détromper complètement.

— N'importe I fit-il, je suis enchanté de vous voir... Ah I permettez..., une seconde...

Cette fois le jeune ingénieur faisait son entrée dans le cabinet de travail ; et, pendant cinq minutes, Roger entendit des explications qui furent pour lui du pur galimatias.

— Vous vous doutez probablement du motif qui m'amène, dit le professeur quand il se trouva face à face M. Guil-laume, dans son petit salon.

L'oncle Will chercha un moment. De-puis deux heures, son esprit était si bien à Tergier, à Aulnoye, à Hirson et s tous les grands embranchements du réseau, qu'il lui fallut un effort de volonté pour le ramener rue Royale.

— Ah oui I... Violette...? dit-il quand il enl enfin trouvé. Mon frère m'a bien parlé de quelque chose, mais très vague-

ment. J'étais préoccupé, il avait fort peu de temps ; nous avons remis l'explica-tion complète à aujourd'hui, après le déjeuner de famille.

— Si vous voulez me permettre de vous donner des détails supplémentaires.

— Volontiers. L'attitude de l'oncle Will n'était pas

encourageante, en dépit du « volontiers » commandé par la politesse. Lui aussi avait été mal impressionné par la de-mande de M. Guérout. Non qu'il n'eût pour lui beaucoup d'estime et de sym-pathie, mais cette mutation brusque de précepteur en époux le choquait au premier abord. Si l'on avait rencontré Roger dans le monde, ou siÉla découverte de ses sentiments pour la jeune fille avait été l'œuvre du hasard, peut-être son ju-gement aurait-il été autre. Mais, dans le cas actuel, il n'aurait pas osé répondre que, tout au fond du cœur, il n'accusait point Roger d'avoir abusé de l'influence qu'il avait sur son élève. Ses préventions, comme celles de son frère, restaient

imprécises; il en était même vaguement honteux comme d'une faiblesse; mais pas moins elles le dominaient.

—■ Enfin, dit-il sans vouloir se pro-noncer catégoriquement, pourquoi êtes-vous venu me trouver, moi qui n'ai aucune autorité sur Violette? Quel rôle voulez-vous que je joue dans l'affaire? .

— Le rôle que TOUS dictera Totre de^ Toir ou Totre sympathie pour votre nièce, aucun même si vous le jugez bon, Mon-sieur. Mais je savais que l'on vous par-lerait de moi, et comme je liens à votre estime, j'ai voulu plaider auprès de vous ce que je considère comme des circons-tances atténuantes. Enfin, bien que n'es-pérant absolument rien, je n'ai TOUIU

négliger aucune des chances qui peuTent s'offrir à moi. Je me savais vaincu d'a-vance, mais je n'ai pas voulu déserter la lutte.

— C'est d'un brave, dit M. de Floque avec on peu plus de chaleur.

— Le prix de la victoire méritait tou-tes les Taillances, murmura le pauTra

Roger sur un ton qui n'avait rien preux.

Et tranquillement, avec cet accent sincérité, cette absence totale du j qui imposait la sympathie, il raconta différentes phases parlesquellesétaiip* son amour pour Violette, les périp* de ces derniers jours, desquel gagea du mieux qu'il put la res lité de la jeune fille ; et il eut la lation de voir, ainsi qu'il en anM pour M. de Floque, le visage de M Will se détendre à mesure q'tt'il;^

! — Songez, conclut-il en matièrem cuses.c'est mon bonheur que je PJg et, pardonnez-moi cette fatuité, p«" un peu celui de Mlle de Floque. a quelque affection pour moi, je i^-de l'aimer assez pour la rendre be dans la mesure du possible. • •

(A tak1-

CHOCOLAT MIRAULT

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Page 3: archives.ville-saumur.frarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/...ABONNEMENT *rmée — N 107 centimes le Numéro Mercredi 8 Mai 1907 m ;j s mois. 18 fr. 0 > Trois mois.»»»*

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c'est Dieu qui,

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s de sou Vicaire, nous

PlâT oQgie à suivre pour armer

iodiq°en au salut éternel. SÙre

!ur répondit très aimable-

:;S^-iunpéDétredâDsle' i ! chant in Te Deum. 8"S Ineor a célébré ensuite lasa.nte

M°Tle ^aire général Baudriller Plies enfants des diverses pa-}ID,6rr onr «^ rendre compte s'ils S'iamment instruits des vérités

.,, 'desa

paroisse à Monseigneur, et,

' l aréponse do Sa Grandeur a corn-5 la cérémonie de .a Confirmauon Idnréjnsqu'àH heures.

fZ charmante, comme le sont toutes Xreligieuses, et donl les habitants

de Fontevraalt garderont le meilleur

iris à N. les Cyclistes » l'occasion de l'ouverture deMa

Saison, M. BRUNEAU rappelle a MM. rc |,tes qu'il s'est assure Agence

Ri des marques Trefle-à-Onatre (G- Richard) ; J. C. (J-EtoV- F. N (Fabrique Nationale Méritai Liège) et qu'il continne la note de ses Machines routières « La sam » à 175 francs.

Toûiours en Magasin, assortiment jraplet de tous les modèles des mar-ges ci-dessus.

Rue d'Orléans, en face le CAFE DU

COMMERCE.

BIBLIOGRAPHIE

On lira avec un grand réconfort d'âme les pages tengeresses, révélatrice» que Martial d'Estoc, le Moteur dès 1894, de la campagne antimaçon-nique, consacre dans les Propos de Lucius qui vient Jepilre au « Courrier Littéraire de la Presse » 18, rue Uazarine, à Paris, au Césarisme d'aventure r, sous le masque républicain, a confisqué toutes

libertés à son profit et s'est partagé les dépouilles it ïx France. Les Propos de Lucius comprenant une Wure :Lo ^B, prix, Ofr. 50 et l'ouvrage : Leur àmi<r cr/m< prix, 3 fr. 50 — envoi franco contre mandat, — est la note vraie desaspirations, comme Wropoi it Labienus marquèrent les derniers pi de l'Empire, Ce livre juvénalesque vient à son tiare caractériser une situation qui se résout par-tout et en tous, par la spoliation, la proscription, k haini, la négation de tout droit, de toute liberté. En opposant i son emphase charlatanesque le prin-cipe vital de la charte républicaine: Liberté, Ega-i, Fraternité, l'auteur annonce que la moitié du bénéfice de la vente sera versée au denier du culte de l'Eglise de France.

Aux « Annales » Voulez-vous savoir ce que l'on pense à

" ir des Français et des Françai-Celte consultation vient d'être

- -je par les Annales et vous en tarez le résultat dans le numéro de «ta semaine. Sir Charles Dilke (Angle-N), MM. Novicow (Russie), B'ascn l anez(Espagoe),Edgar Millau i (Suisse) to-.., interrogés par noire confière, se sont librement prononcés... Et leurré-

50 M fort in^ructive. Lire, dans le numéro, des souvenirs littéraires

J]mel et la Comédie Française par oies uiretie ; les Communiantes, p%r 5 aAzer°y '' Urt de ckanter les

'««les Chansons, par Mme Amel ; le ™mdes Fleurs, par Maurice Mœter-«; la Vu Féminine, d'Yvonne Sar-EiSm\dans supplément théâtral g lea.ent jo.Dtau r.tw.lro, une hèîr-'^ftyediede ulon de M.Fôraody : m récent les Jeunes Gens ItS 23ceoiimes Ab nnements -,

^Ï3?" "ai< à'm ,fMls

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-S j2JB ,Jean R!Che^in Wotw ^ Dascham n

Come™atiori) ; G»s-hTSS'ttTm,e de ^mmmm (la ]ton dc ^Z'JT 16 S,iccès

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I Travers la Pressï1 i La rentrée des Chambres De la Lanterne, éditorial : A la veille de la rentrée parlementaire,

il nous semble nécessaire de dire ici, en toute franchise et en pleine indépendan-ce, comme nous avons coutume de le faire en pareille circonstance, ce que le pays ré-publicain attend de la majorité et du gou-vernement, i

La Chambre doit tout d'abord écouter les revendications et les griefs de ceux des ré-publicains qui croient avoir à demander des comptes au gouvernement. Il serait dangereux, pour le parti républicain tout entier, d'esquiver ou de mutiler un débat nécessaire. Si des fautes ont été commises de part et d'autre, si des excès de violence chez les uns, d'arbitraire chez les autres, ont paru compromettre un instant l'avenir même de la politique républicaine au Par-lement et dans le pays, il faut qu'on le dise.' Mais nous demandons à tous les républi-cains d'apporter dans ces explications la mesure, la bonne foi et la tolérance réci-proques sans lesquelles on ne ferait rien que de détestable et de vain.

Les syndicats de fonctionnaires Du Siècle, M. Cornély : Quelle a été la cause de l'échec de la grè-

ve des garçons limonadiers? La résistance de leur grande société 1' « Etoile ».Et pour-quoi 1' oc Etoile » a-t-elle résisté? Parce qu'elle possède un capital considérable qui

j lui rend des services dont elle ne veut pas ■ se priver, pour le plaisir de faire la grève.

Vous pouvez être certains qu'un syndicat groupé autour d'un coffre-fort,qui contient de quoi subvenir aux besoins de ses mem-bres, n'agira pas avec le sans-gêne et la lé-gèreté d une société qui, n'ayant pas le sou, n'a rien à perdre.

Le remède à la situation actuelle n'est

Eas dans la compression : il est dans la li-erté : pour assagir les syndicats, le meil-

leur moyen n'est pas de leur enlever les avantages que leur confère la loi de 1884 : le meilleur moyen est de développer ces avantages et d'amener ces syndicats jus-qu'à la personnalité civile.

L'Humanité, M. Paul Lafargue : ! Les radicaux sont trop absorbés par la curée du pouvoir et par le partage de ses dépouilles pour s'apercevoir que le parti radical, qui approuve et qui soutient le mi-nistère Clemenceau-Briand-Viviani, est en train de préparer une crise plus profonde et plus générale que le houlangisme. Il faudra que, de nouveau, la classe ouvrière et le parti socialiste sauvent la République bourgeoise, s'ils ne profitent de l occasion pour établir la République sociale : ils le feront sans hésitation, bien qu'ils sachent que ce sont les républicains bourgeois qui ont commis et qui commettent le plus de crimes et le plus d'injustices contre les ou-vriers et les socialistes,parce que c'est sous la République que, sans intermédiaire dy-nastique, se déroule la lutte de classes, ia lutte du travail et du capital.

De Y Autorité, M. Jules Delahaye : Aujourd'hui, c'est sur les militants de la

Bourse du Travail que le nouveau prési-dent du conseil fait cogner fort et juste, sous prétexte qu'ils font de la politique.

Travailleurs, mes amis, ils sont tous les mêmes.

Croyez-en sur parole le bourgeois Har-duin, qui connaît mieux que personne tous ces bourgeois peints en rouge : « La jus-tice sociale dont on vous parle n'existe pas, même et surtout parmi les vôtres, mais il y a des poires, beaucoup de poi-res. » I

Du Soleil, éditorial : Les syndiqués et confédérés l'emportent,

et déjà s'étaient sur les murailles des a Ri-ches où ils célèbrent leur victoire. |

Ils n'ont pas eu besoin de décréter la ré-volte et le pillage ; c'est au nom même des doctrines préconisées par les propagandis-tes du socialisme, c'est au nom des leçons reçues et des exemples donnés qu'ils ont sommé les pouvoirs publics de mettre leurs actes d'accord avec leurs déclarations. Ils avaient des complices dans la place, et Clemenceau, en voulant faire sauter la ci-tadelle, l'a rendue et a capitulé.

La situation se trouve dégagée des équi-voques, et bientôt les forces révolutionnai-res réorganisées méthodiquement, ce sera la marche en avant pour ta conquête du pays et la dépossession des occupants. w

Encore des délégués !

Le Figaro. — M. Gaston Cal mette : M. vlviani, ministre du travail, vient

d'avoir une idée de réforme sociale : il va créer une nouvelle catégorie de fonc-tionnaires. Évidemment, nous en man-quions ! j

Les inspecteurs du travail ne pouvaient-Us suffire eux-mêmes à cette besogne ? OU est l'utilité de ces nouvelles mouches du coche qui encombreront les usinesde leurs tracasseries et s'efforceront de susciter par-tout des incidents ?

Pour ce métier, iis toucheront des a frais de tournée » qui seront» payés parla caisse de l'établissement ». C'est un comble t Les patrons auront à souffrir les impor-tunités et les vexations de ces délégués, et ils devront en outre les payer ! M. Viviani estime sans doute que les industriels n'ont pas assez de charges. En vérité, on ne peut contester à M. le ministre du travail un mérite, dont ses amis socialistes devront lui savoir gré : il s'emploie de son mieux à achever la ruine de notre industrie, et il y arrivera si on lui laisse encore quelques mois.

Caisse d'Épargne de Saumur SÉANCES DES 2, 4 ET 5 MAI 1907 Sous la présidence de MM. Brard,

Çouteleau et Moreau. Versements de 98 déposants, 16 nou-

veaux : 36.230 fr. 42 Remboursements : 18.955 fr. 86

id. d'intérêts : 0.000 La Caisse paie le jour même de la demande

les Remboursements jusqu'à 150 fr. La Caisse paie 3 fr. pour cent.

Revue Scientifique Le sérum antidysentérique

i La redoutable dysenterie, si fréquen-te dans les pays exotiques, et qui se ter-minait le plus souvent par une mort douloureuse,semble être définitivement vaincue par la sérothérapie. \

! C-eston immunisant des chevauxavec dos bacillesdysentériques que MM.Vail-lacil etDopler obtiennent leur sérum, i

1 Depuis un an, avec ce sérum, 243 cas de dysenterie bacillaire ont été traités, par eux et d'autres praticiens, dan-, di-vers centres épidémiques. Ces malades, ont été divisés en deux groupes : l'un do ,200 ca3, comprenant des adultes ut des enfants ; le second, composé de 43 malades appartenant à des asiles d'alié-nés.

| Dans le premier de ces groupes, 90 ca.-i furent très graves; 25 d'entre eux étaient considérés comme voués à une mort certaine. Cependant, seulement 10 décès furent enregistrés, et on a compté parmi ceux-ci 6 malades qui étaient presque mourants au moment où on îeura fait des injections de sérum.

La mortalité due à la dysenterie a donc été considérablement abaissée.

L'action du sérum antidysentérique se fait d'ailleurs immédiatement sentir. Dès les premières injections,onconslate un soulagement rapide. En quelques heures, les douleurs abdominales sont apaisées. Les évacuations intestinales cessent rapidement. L'état général se modifie et s'améliore. La guérison en lin survient au bout d'un certain nombre d'injections.

Parmi les malades des asiles d'alié-nés, où la dysenterie est particulière-ment grave, la méthode a donné des ré-sultats satisfaisants. Mais l'enseigne-ment qui se dégage de toutes les obser-vations faites, c'est que le traitement est d'autant plus efficace qu'il a été appli-qué plus près du début, de ta maladie et qu'il taut administrer des doses élevées et répétées de sérum dans les cas avan-cés, afin d'obtenir la guérison là où les autres méthodes avaienl échoué.

j Tramway sans rails Les localités allemandes avoisinant'

directement Bâle ont l'intention de cons-truire à bref délai un tramway électri-que sans voie spéciale reliant la cité du Rhin suisse à Huningue. Une assem-blée tenue dans cette localité a voté la construction en principe. La disposition intérieure des voitures ne différera pas de celle des tramways ordinaires. |

La force sera également fournie par un fil aérien. Une disposition ingénieuse à l'avant des voitures permettra à cel-les-ci de se déplacer de coté jusqu'à trois mètres cinquante, sans cependant que le contact cesse avec la conduite électri-que. Lors d'un croisement, l'un des véhi-j cules se garera, et le courant sera inter-, rompu jusqu'à ce que le second ait pas- j sé. Il en serait de même lorsqu'une voi-, ture voudrait en dépasser une autre. |

En hiver, les roues motrices seront munies d'appareils empêchant le « dé rapage » ou le « patinage ».

Bulletin Commercial Du 6 Mai 1907

FARINES FLEURS (le» 1001) COURANT... 30 30 30 20 PROCHAIN.. 30 50 30 M iDBRNiBns. 30 15 30 15

COURANT... 23 50 23 40 PROCHAIN.. 23 75 23 70 4 DKRNIBAI. 22 95 22 90

AVOINES (les 100k.nets) SEIQLES OesiOOKfl. tan» COUIANT... 20.. 19 95 COURANT. . .

PROCHAIN.. 20 15 20 20 PROCHAIN ..

4DBRNISRS. 18.. 17 95 4 DBRNIHRS.

18 75 18 75 18 75 18 75 17 75 17 40

HUILES de COLZA (1001 m compris) HUILES tf 10 COURANT... 59 .• 59 50 PROCHAIN.. 59 25 59 50 4DIRN1IH8. 59 59 ..

couiiA... 76 50 76 75 PROCHAIN... 76 50 76 25 4DBRNIHRB. 76 75 76 25

SUCRES BLANCS (le» 100U ALCOOLS mwti COURANT... 26 50 26 62 I-ROOHAIN .. 26 75 26 75 i DBRN1BRS.

COURANT... 36 1 37 .. PROCHAIN.. 35 50 37 5» 4 0BRN11I9. 35 50 35

Marché de La Villetto

IspèeN

BŒUFS VACHES..... TAUREAUX* VEAUX MOUTONS... JlUHCià....»

907

2435 996 351

1725 m

du» laud.knulhMl. 2399 988 350

1607

i 7U 1 68 1 34 2 30 û

1 SUH 38 I 1 20 1 06 à i f| 1 04|0 9$ ' i f

BOURSE DE PARSS Du 6 Mai 1907

RENTES à. ACTIONS Précédente Dernier1" (Cours Offloi«l) Clôture. court

COMPTAIT»

3 0/0 COMPTANT. . . .

TERME

3 0/0 AMORTISSABLE

TERME

BANQUE DE FRANCE .

BANQUE DE PARIS El DES PAYI-BAB

BANQUE TRANSATLANTIQUE COMPTOIR NATIONAL D'EBCOUPTB. .

CRÉDIT FONCIER DE FRANCE

CRÉDIT INDUSTRIEL

CRÉDIT LYONNAIS

SOCIETE GÉNÉRALE

EST

PARIS-LYON-MEDITERRANEE

MIDI

NORD ... ;

ORLEANS

OUEST

TRANSATLANTIQUE (C* générale).. MESSAGERIES MARITIMES

METROPOLITAIN DE PARIS

OMNIBUS DE PARIS

PANAMA (Société civile amorti sic m. i — (3» aérie)

SUEZ (Canal de) AUTRICHE 4 0/0 OR

SGVPTE unifiée M'iOBE EXTERIEUR

IONQROIS 4 0/0 or.. TA LIE 5 0/0

/SUIE CONSOLIDE 4 O/O - 4 0/0 1901 - 8 0/0 OR 1891... — 3 O/O OR 1896 ..

3 1/3 O/O OR 1894

4 0/0

4 0/0 1867-1869 — — 1880 — — 1889 — — 1890 2« et S"« — - - 4-— - 1893 — - 1894 — - 1901

OTTOMANES CONSOLIDER!

— PRIORITÉ 4 0/6 1890." — DOUANES 4 0/0 1902...

EàNOUK OTTOMANK

COMETEDB<I CUUB1ITS F£U*(JM3%

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BTLLB DE PARIS 1865 4 0/0 - 1869 3 0/0 - 1871 3 0/0 • 1875 4 0/0 - 1876 4 0/0 » 1892 2 1/2 0/0... - 1894-96 2 1/2 0/0 - Î898 S 0/0

1899 2 0/0 1904 2 1/2 1905 2 0/0

CRÉDIT foncier comm. 8.600/0187!) I — FONCIÈRES 3 0/0 1879 ! — COMMUNALES 8 0/0 1880. .

— FONCIÈRES 3 0/0 1883 — — 2 60 0/0 1885.. — COMMUNALES 3 0/0 1891... — — 2.60 0/0 1893 — FONCIÈRES 2.80 O/O 1895.. — COMMUNALES 2.60 0/0 1899 — FONCIÈRES 3 0/0 1903

BST S O/O — 3 O/O NOUVELLES...., — 2 1/80/0 r

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— 3 0/0 NOUVELLES — a 1/2 o/o : MORD OBLIGATIONS 8 0/0

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MALADIES D'ESTOMAC & NERVEUSES chez l'Homme et CIICK la Femme mm m imici

HERNIES Le Docteur Gértrd , le spécialiste bien

connu de Paris, 76, rue de Maubeuge, l'auteur de laMÉTHODE ORTHOSPLANGHNIQ UE, la seule qui assure la cure radicale de la HERNIE sans opération, et la guérison en quelquesjours et sans médicaments internes, des maladies de matrice, des maladies de l'estomac et des nerfs, même les plus anoiennes et les plus rebelles à tout traitement et régime, donnera ses consulta-tions à : SAUMUR, dimanche 12 mai, hôtel de Londres BAUGÉ, lundi 13 mai, hôtel du Lion-d'Or

NOTA. — Le Docteur revient tous les deux mois environ. — Notice franco.

BULLETIN FINANCIER

6 mai 1907. Un très bon début avec une finale un

pen faible, c'est la note caractéristique de la journée. Lapolitique s'en est mêlée. Les uns escomptentlachute du mioislère et achètent, d'autres se demiodent quels j seront les nouveaux membres et vendent. Ballottée entre ces deux courants égale-ment raisonnables, la rente perd quelques centimes à 95.20.

Les fonds étrangers ont été cslmes. Le Turc et l'Extérieur dans les cours d'hier. L'obligation Maroc 5 0/0 est en vive reprise à 524. Le projet d'emprunt du gouvernement marocain auprès des Banques allemandes dont il était ques-tion depuis quelque temps à été aban-donné

Les fonds Russes ont eu toute cette

semaine une excellente allure. Le vote des crédits militaires par la Douma a fait une excellente impression; il donne à penser qu'il ne sera pas impossible pour le Gouvernement de rallier une majorité dans cette assemblée. Le Russe nouveau est aux environs de 88.90. Le Japooais 4 0/0 a regagné une fraction à 90 et le 5 0/0 également à 100.80.

La Banque Ottomane retourne vive-ment à 702 A peine la Porte vient-elle de conclure une petite opération d'em-prunt que le bruil s'accrédite de l'éven-tualité d'une prochaine grosse opération de ce genre.

Nos établissements de crédit très fer-mes relaiivement.

Nos actions de chemins de fer ont une allure sensiblement meilleure. Les excel-lents résultats obtenus par les Compa-gnies au cours de l'exercice 1906 et qui se sont traduits par des augmentations de dividende (NoM et Lyon) ou par les remboursements importaots(Est-Orléans) étaient certes de unture à inciter anx achats. L'Omnibus reste à 968. La Thomson toujours faible aux environs de 700. N'ayant pas été démenti, le bruit d'augmentation du capital nécessitée par la fusion avec la Thomson-Méditerraoée s'accrédite de plus en plus.

Après un début très ferme le Rio re-cule à 2423 sur de* réalisations, dit-on. La Rau lmiues à 162, Goldfields 104 50, le IMatine a fléchi à 560. Les prévisions d - bénélices do l'Arnoya ont été prudem-ment établies par les ingénieurs sur la base du prix de 100 p >nr l'étain-métal. Celui-ci cote actuellement 188 à 190, ce qui augmente beaucoup l'intérêt que présente l'avenir de l'Arnoya.

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J'ai l'honneur d'informer ma clientèle que j'ai reçu pour la Saison d'Été un Choix très varié de Chapeaux de paille de la plus haute nouveauté sortant des meilleures maisons.

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