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90" Année -N° 52 ABONNEMENTS Trois Mo«s. . 4 fr. Six Mois. ... 7 fr. Un An. . . . 12 fr. En dehors du département: 16 fr. ETRANGER 2E FRANCS INSERTIONS Annonces, la ligne. 1.80 Réclames 2 fr. Faits locanx 2.50 Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local d'Annonces Judiciaires Se d'Avis Divers FONDE EN 1841 - . PARAISSANT LE MERCREDI & LE SAMEDI RÉDACTION & ADMINISTRATION : 4- PLACE DU MARCHÉ-NOIR Télennoa» 1-95 C/C/ Nantes 154-28 Directeur : A. GIROUARD Pour la Publicité extra-régionale, s'adresser à la Publicité A. CHI MOT,3, r. d'Amboise (coin r.Richelieu) PARIS(2e) Tél.Richelieu 51-76 51-77 2lignesgroup. Samedi 30 Juin 1934 LE NUMÉRO 15 C Les Abonnements sont payables d'a- vance et l'acceptation de trois nu- méros engage pour une snaée, La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement pour lui. Les appels à l'Union A l'exemple de M. Doumergue, le président de la République, M. Albert Lebrun multiplie les ap- pels à l'union. Il a adressé, au banquet de la presse de l'Est une nouvelle et émouvante exhortation aux Fran- çais. Il a montré que l'union était faite, réciproquement, de sacri- fices et il nous semble bien qu'il nous ait donné à entendre qu'il appartenait à la presse de mon- trer, à cet égard, le bon exemple. La presse, a-t-il dit, ne doit pas seulement flétrir les abus et dé- noncer les scandales, il lui échoit de maintenir le moral des foules, et, dans cet ordre d'idées, il peut être bon qu'elle renonce momen- tanément à l'expression publique d'une pensée trop ardente s'allument les passions et se dé- veloppent les conflits. 11 n'est pas besoin d'avoir un flair extraordinaire pour saisir exactement le sens et la portée de ces paroles présidentielles. Certains chefs radicaux-socia- listes ne pourront sortir indemnes du scandale Stavisky que si la presse met fin à ses dénonciations et aux précisions qu'elle apporte aux enquêteurs, ce qui oblige ceux-ci à rouvrir les dossiers qu'ils avaientsoigneusemenlclas- sés et à réentendre les intéressés, quel que fut leur désir de les prendre sous leur protection. Les Journalistes se placent du point de vue de 1a Justice. Ils disent qu'il n'y aura pas d'a- paisement sans justice. Le chef de l'État songe surtout à l'ordre public. Il est certain que le maintien de l'ordre s'accommode souvent beaucoup mieux de la carence de la Justice que de l'administration scrupuleuse de sanctions et de châtiments mérités. Le malheur est que, dans cette affaire, il n'y a de sacrifices con- sentis que de la part des honnêtes gens. *• Les coupables n'en font aucun. Vous les voyez relever la tête et recommencer leurs intrigues pour satisfaire leu rs orgueilleuses ambitions,. Exemple : l'équipe Daladier que la Commission du 6 lévrier a eu le front d'innocenter. Le malheur, c'est aussi qu'en dépit de la trêve, on assiste à chaque instant à de nouvelles manifestations de continuité de la politique cartelliste et à toutes sortes de désordres d'essence révolutionnaire, qui visent à étouffer la voix des orateurs ap- partenant aux partis modérés et aux associations de combattants, comme à Toulouse et Lorient. On veut bien répondre avec empressement aux paroles d'u- nion de l'État, on veut bien con- sentir aux sacrifices indispensa- bles au maintien de la trêve, mais c'est à la condition que personne ne triche et qu'il n'y ait pas de groupes se réclamant à la fois de la trêve pour faire taire ceux qui pourraient en dire long et du Front commun extrémiste pour cogner dessus au besoin. Georges LAURENCE. Pour la Sarre Dono la date du plébiscitée qui décidera du sort de 'la Sarre est fixée, et c'est la Société des Nations qui a arrêté les condi- tions du vote, afin que, dans la mesure du possible, il soit libre, sincère et exempt de représailles. Le public a été très abondamment ren- seigné dans ces derniers temps sur la côte économique du problème sarrois. Cependant on peut rappeler que les quinze années d'autonomie de la Sarre ont été singulièrement profitables au Ter- ritoirte. Il a eu, outre une administration doujoe, équitable', libjérale, presque jfami-t liale, les avantages d'un, système douanier de,s plus favorable. Intérêts sarrois, intérêts français sont les mêmes. Si désintéressée est la position française, que si le plébiscite ne répondait pas à nos désirs, il n'en résulterait pour notre pays nulle humiliation. La France souhaite certes de voir sa frontière couverte et de conserver des relations avec un peu- ple dont elle a apprécié les qualités. Mais elle a tout fait pour que les Sarrois puis- sent exprimer librement leurs opinions et no soient pas, comme le furent les Rhé- nans, à notre confusion profonde, atroce- ment punis pour avoir cru à la protection française ou pris goût à la liberté. Puis- sent nos précautions obl(enir ce résultat ! La question de la Sarre est au surplus, comme l'a très bien marqué M. Barthou au cours de ses habiles négociations, affaire internationale autant que française. La Société des Nations, qui a eu l'honneur d'administrer la Sarre avec succès pen- dant quinze ans, a la charge lourde mais humaine, de diriger les opérations du plé- biscite et d'assurer la sécurité des habi- tants. La France, tout en restant au se- cond rang, puisque, candidate en vertu du Traité, elle place l'intérêt des Sarrois avant le sien, ne veut à aucun prix que les hon- tes de Pirmasens se reproduisent. Dans l'affaire de la Sarre, comme pour toutes les questions européennes, sa poli- tique reste guidée essentiellement par ce noble but : Protéger les petites nations «bntre la tyrannie des grandes. NOUVELLES EXPRESS La Chambre, par 385 voix contre 200 a* adopté l'ensemble du projet de "réforme fiscale. Le ministre anglais du Travail démis- sionne : son départ provoque un remanie- ment partiel de Cabinet. ^* L'homme le plus vieux du monde vient de mourir à l'hôpital de Stamboul dans sa 165 e année. Le Sénat a voté les premiers articles du projet de loi sur la défense du marché du blé. Le lieutenant de Maupeou de l'Ecole de Cavalerie a gagné hier soir à Londres la coupe de saut en hauteur, 2 m. 18. Les projets des grands travaux proposés par ML Marquet sont déposés sur le bureau de la Chambre. «tMniiiiiiinmiiiuiiinitffTiiiiniiTTr SITUATION GENERALE M. BaHlip^, ministre (français des Af- faires étrangères, a rencontré en Yougos- lavie d'aussi ardentes sympathies qu'en Roumanie. Ces visites, venant après celles de Var- sovie et de Prague et précédant celle de Londres, auront en Europe un grand re- tentissement) et créent de nouvelles pos- sibilités pour la politique de paix. Il est certain que l'éclat des réceptions faites au représentant de la France, main- teneur de l'intiégrajlité des traités, laisse loin derrière elles 'le faste de l'entrevue des deux dictateurs Hitler et Mussolini à Venise. M. Barthou, contrairement à ce qui a été dit, n'a nullement renoncé à se ren- dre aussi en Italie, mais des négociations sont en cours entre la France et le gouver- nement de Rome. Elles visent à aplanir complètement jles d'ific|ujltés qui existent entre les deux pays. Il faut laisser à ces négociations qui se développent très favo- rablement, le temps d'aboutir à de bons résultats. La visite que pourra faire alors au gou- vernement italien le représentant de la France n'en sera que plus fructueuse et plus profitable à la paix. Pour l'instant, il s'agit, après avoir jeté les bases da pactes régionaux ayant pour objet d'assurer la sécurité de l'Europe dans la limitation des armements, de se retourner vers l'Angleterre et de lui de- mander son adhésion à une politique beau- coup plus réalisable que la sienne. Le cabinet de Londres est attaché à la paix, il redoute la course aux armements, qui conduirait facilement à la guerre, mais jusqu'ici il s'est refusé à envisager les seules garanties de sécurité suscepti- bles de rendre possible la signature d'une convention de désarmement. M. Barthou va mettre l'Angleterre non pas en face du fait accompli, masi en pré- sence dj'un vaste plan d'organisation de la sécurité qui apaiserait bien des inquié- tudes et qui, d'ailleurs, reste entièrement dans le cadre de la politique que la Fran- ce n'a cessé préconiser ; ne retrouve-t- on pas dans le projet de M. Paul-Boncour, cette idée de pactes régionaux d'assistance mutuelle basé sur la définition de l'a- gresseur, que l'Angleterre a toujours mé- connue, en cas d'agression, à laisser jouer automatiquement le traité de Locarno, tandis qu'aux termes de ce traité, l'An- gleterre a le droit d'examiner la situation avant d'intervenir? Le moment vient l'Angleterre ne pourra pas se dérober à ses devoirs. Jusqu'alors, elle a joué un rôle d'inter- médiaire entre la France et l'Allemagne. Et personne n'a songé à faire retomber sur elle la responsabilité d'un échec de la Conférence du désarmement. Mais 0 est hors de doute que si, de- vant un plan logique et raisonnable, elle se refuse à donner son acception, laissant ainsi échapper la dernière chance qu'on aurait d'éviter la course aux armements, sont attitude serait jugée, en Europe, sans aménité. En tous les cas, il serait difficile d'ac- cuser la France de mauvaise volonté. NOËL MARTY. IIII1II1IIIIIIIIIIIIIIIIIIHI1III1I1IIHIEII POLITIQUE RÉALISTE De l'Alliance Démocratique : La politique extérieure de nos gouverne- ments a toujours trouvé au Parlement son approbation, même lorsqu'elle décevait de légitimes espérances. La politique de conciliation de M. Bri- and et do ses successeurs, estimée à sa juste valeur par nos anciens alliés, ne pouvait, produire ses fruits que si l'Alle- magne s'était montrée sincère et de bonne fol. Dupé par Stjresemann, M. Briajnd a cru jusqu'au bout à l'existence de deux Allemagnes, l'une pacifique et démocrati- que, avec laquelle une politique de rapro- chement et d'intérêt était tout a fait dé- sirable. L'hitlérisme s'est chargé de dé- montrer la vanité de ces calculs. Devant l'évidence de l'esprit de révision et de réarmement, qui anime le Reich, comment l'opinion française ne serait-elle pas transformée ? Comment, d'autre part, un souffle nou- veau n'aurait-il vivifié la languissante So- ciété des Nations, quand, il y a quelques semaines, le délégué de la France, politi- que expérimenté, clair et brillant esprit, a montré le fâcheux des complaisances réi- térées qui ont permis à l'Allemagne de braver les traités, la proibité internationale en l'Europe assoiffée de paix? Faisant suite à l'exposé courageux de ces vérités que nul n'osait affirmer, le voyage de M. Barthou dans les pays bal- kaniques a été triomphal. La Roumanie, en acclamant la France, après la Tchécoslovaquie, a acclamé la for- ce des traités qui sont la base même de la paix. A peine notre ministre était-il arrivé à Bucarest, que la Petite Entente procla- mait son union étroite avec la France. En môme temps, était mise en vigueur la décision de Zagreb, relative à la reconnais- sance de l'U. R. S. Sv, qui montrent, ac- tuellement, une bonne volonté qu'il ne convient pas de décourager, et l'on ratifi- ait le pacte d'entente balkanique, qui fait entrer la Grèce et la Turquie dans l'orbite des pays prêts à se solidariser pour le maintien de la paix. C'est de l'excellent travail. La politique française, telle que l'a défi- nie lumineusement M. Barthou, cadre exactement avec le programme de la Petite Entente. Il éclate aux yeux de toute l'Eu- rope que l'égalité des droits n'est possi- ble que dans la solidarité. On regrette bien que l'Angleterre ne l'ait pas encore com- pris. ' Cependant, on paraît déçu à Rome et à Berlin des résultats de l'entrevue de Ve- nise. M. Mussolini et M. Hitler ne sont point partisans des ententes régionales, que la S. D. N. recommande comme étant la condition même de la sécurité et de la paix. C'est pourquoi le' grand souci des puis- sances qui veulent éviter le retour au fléau est-il de garantir les frontières des Etats et leur indépendance contre toute violation des traités et des territoires. Sans doute, la presse de M. Hitler affir- me que l'entretien de Venise ne peut recè- les aucune pointe contre un autre Etat. Il n'aurait eu pour but que de guider le peuple allemand, le peuple italien et tou- te l'Europe vers un avenir meilleur. Mais, comme l'a déclaré à Bucarest M. Barthou, il y a contradiction dans l'attitu- de allemande, parce que les paroles du chancelier sont des paroles de paix, et que son activité est une activité à la guerre. C'est ainsi que, tandis que M. Hitler prononçait ses homélies à la paix, un de ses agents posait cyniquement en, Alsace la question de la réannexion de nos pro- vinces ! Jamais les pactes pour la sécurité ne furent plus indispensables ni plus ur- gents. Ce sont des idées claires qui doi- vent être clairement exprimées. M. Louis Barthou s'en charge fort bien. Il fait en- tendre la voix de la raison et du droit. Ses visites à Bucarest et à Belgrade ont eu le caractère d'une manifestation de so- lidarité parfaite entre la France et ses al- liés. Bientôt il sera à Londres. J'y apporterai, a-t-il dit, des inten- tions ; j'espère en rapporter des résultats. La France pacifique l'accompagne par- tout il parle pour elle et pour la paix du monde. La Réforme fiscale est en route La Chambre a enfin abordé le projet de réforme fiscale. Sa Commission des finan- cse, esclave de ses mauvais penchants et de ses habitudes brouillonnes, a montré une fois de plus sa détestable tendance à substituer aux textes généralement impro- visés dans l'intérêt d[une basse politique électorale. La bonne grâce et l'esprit conciliateur de M. Germain Martin ont rapproché, sans trop de dégâts, des points de vue assez différents. La Commission, orgueilleuse de ses pré- rogatives, aurait voulu savoir d'avance tout ce que contiendraient les décrets-lois par lesquels seront fixés les détails de la Réforme dont il s'agit seulement d'adop- ter les principes. Elle n'a accepté ces prin- cipes qu'après avoir levé un coin du voile pour apercevoir les détails qui no sont d'ailleurs pas tous arrêtés. Elle aurait bien voulu discuter les futurs décrets-lois avant même qu'ils aient été élaborés. L'habitude qu'à la Commission de con- voquer, d'interroger, de mettre à la tor- ture les ministres ne se perdra pas de si tôt, L'accord s'est pourtant établi. Mais combien instructif est le vote final sur l'ensemble, qui a clos les travaux de la Commission, i4 membres ont voté pour le projet et 4 contre. Les autres se sont ab- stenus. On connaît ainsi l'opinion de 18 mem- bres sur 44- On a le droit de penser que le rapporteur et le président, de la Com- mission ne seront pas encouragés à sou- tenir d'un cœur vaillant et d'une voix fer- me les conqlusions du rapport favorable au projet. C'est pourtant, ainsi que l'a écrit le - sé- nateur Néron, de l'adoption, par un vote massif, de ce projet que découlera le ré- tablissement rapide notre activité écq»

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90" Année -N° 52 ABONNEMENTS

Trois Mo«s. . 4 fr. Six Mois. ... 7 fr. Un An. . . . 12 fr.

En dehors du département: 16 fr. ETRANGER 2E FRANCS

INSERTIONS

Annonces, la ligne. 1.80 Réclames — 2 fr. Faits locanx — 2.50

Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local d'Annonces Judiciaires Se d'Avis Divers

— FONDE EN 1841 -

. PARAISSANT LE MERCREDI & LE SAMEDI

RÉDACTION & ADMINISTRATION : 4- PLACE DU MARCHÉ-NOIR Télennoa» 1-95

C/C/ Nantes 154-28 Directeur : A. GIROUARD

Pour la Publicité extra-régionale, s'adresser à la Publicité A. CHI MOT,3, r. d'Amboise (coin r.Richelieu) PARIS(2e) Tél.Richelieu 51-76 51-77 2lignesgroup.

Samedi 30 Juin 1934

LE NUMÉRO

15 C Les Abonnements sont payables d'a-

vance et l'acceptation de trois nu-méros engage pour une snaée,

La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement pour lui.

Les appels à l'Union A l'exemple de M. Doumergue,

le président de la République, M. Albert Lebrun multiplie les ap-pels à l'union.

Il a adressé, au banquet de la presse de l'Est une nouvelle et émouvante exhortation aux Fran-çais.

Il a montré que l'union était faite, réciproquement, de sacri-fices et il nous semble bien qu'il nous ait donné à entendre qu'il appartenait à la presse de mon-trer, à cet égard, le bon exemple.

La presse, a-t-il dit, ne doit pas seulement flétrir les abus et dé-noncer les scandales, il lui échoit de maintenir le moral des foules, et, dans cet ordre d'idées, il peut être bon qu'elle renonce momen-tanément à l'expression publique d'une pensée trop ardente où s'allument les passions et se dé-veloppent les conflits.

11 n'est pas besoin d'avoir un flair extraordinaire pour saisir exactement le sens et la portée de ces paroles présidentielles.

Certains chefs radicaux-socia-listes ne pourront sortir indemnes du scandale Stavisky que si la presse met fin à ses dénonciations et aux précisions qu'elle apporte aux enquêteurs, ce qui oblige ceux-ci à rouvrir les dossiers qu'ils avaientsoigneusemenlclas-sés et à réentendre les intéressés, quel que fut leur désir de les prendre sous leur protection.

Les Journalistes se placent du point de vue de 1a Justice.

Ils disent qu'il n'y aura pas d'a-paisement sans justice.

Le chef de l'État songe surtout à l'ordre public.

Il est certain que le maintien de l'ordre s'accommode souvent beaucoup mieux de la carence de la Justice que de l'administration scrupuleuse de sanctions et de châtiments mérités.

Le malheur est que, dans cette affaire, il n'y a de sacrifices con-sentis que de la part des honnêtes gens. *•

Les coupables n'en font aucun. Vous les voyez relever la tête et

recommencer leurs intrigues pour satisfaire leu rs orgueilleuses ambitions,.

Exemple : l'équipe Daladier

que la Commission du 6 lévrier a eu le front d'innocenter.

Le malheur, c'est aussi qu'en dépit de la trêve, on assiste à chaque instant à de nouvelles manifestations de continuité de la politique cartelliste et à toutes sortes de désordres d'essence révolutionnaire, qui visent à étouffer la voix des orateurs ap-partenant aux partis modérés et aux associations de combattants, comme à Toulouse et Lorient.

On veut bien répondre avec empressement aux paroles d'u-nion de l'État, on veut bien con-sentir aux sacrifices indispensa-bles au maintien de la trêve, mais c'est à la condition que personne ne triche et qu'il n'y ait pas de groupes se réclamant à la fois de la trêve pour faire taire ceux qui pourraient en dire long et du Front commun extrémiste pour cogner dessus au besoin.

Georges LAURENCE.

Pour la Sarre Dono la date du plébiscitée qui décidera

du sort de 'la Sarre est fixée, et c'est la Société des Nations qui a arrêté les condi-tions du vote, afin que, dans la mesure du possible, il soit libre, sincère et exempt de représailles.

Le public a été très abondamment ren-seigné dans ces derniers temps sur la côte économique du problème sarrois.

Cependant on peut rappeler que les quinze années d'autonomie de la Sarre ont été singulièrement profitables au Ter-ritoirte. Il a eu, outre une administration doujoe, équitable', libjérale, presque jfami-t liale, les avantages d'un, système douanier de,s plus favorable.

Intérêts sarrois, intérêts français sont les mêmes. Si désintéressée est la position française, que si le plébiscite ne répondait pas à nos désirs, il n'en résulterait pour notre pays nulle humiliation. La France souhaite certes de voir sa frontière couverte et de conserver des relations avec un peu-ple dont elle a apprécié les qualités. Mais elle a tout fait pour que les Sarrois puis-sent exprimer librement leurs opinions et no soient pas, comme le furent les Rhé-nans, à notre confusion profonde, atroce-ment punis pour avoir cru à la protection française ou pris goût à la liberté. Puis-sent nos précautions obl(enir ce résultat !

La question de la Sarre est au surplus, comme l'a très bien marqué M. Barthou au cours de ses habiles négociations, affaire internationale autant que française. La Société des Nations, qui a eu l'honneur d'administrer la Sarre avec succès pen-dant quinze ans, a la charge lourde mais humaine, de diriger les opérations du plé-biscite et d'assurer la sécurité des habi-tants. La France, tout en restant au se-cond rang, puisque, candidate en vertu du Traité, elle place l'intérêt des Sarrois avant le sien, ne veut à aucun prix que les hon-tes de Pirmasens se reproduisent.

Dans l'affaire de la Sarre, comme pour toutes les questions européennes, sa poli-tique reste guidée essentiellement par ce noble but : Protéger les petites nations «bntre la tyrannie des grandes.

NOUVELLES EXPRESS

La Chambre, par 385 voix contre 200 a* adopté l'ensemble du projet de "réforme fiscale.

Le ministre anglais du Travail démis-sionne : son départ provoque un remanie-ment partiel de Cabinet.

^* L'homme le plus vieux du monde vient

de mourir à l'hôpital de Stamboul dans sa 165e année.

Le Sénat a voté les premiers articles du projet de loi sur la défense du marché du blé.

Le lieutenant de Maupeou de l'Ecole de Cavalerie a gagné hier soir à Londres la coupe de saut en hauteur, 2 m. 18.

Les projets des grands travaux proposés par ML Marquet sont déposés sur le bureau de la Chambre.

«tMniiiiiiinmiiiuiiinitffTiiiiniiTTr

SITUATION GENERALE M. BaHlip^, ministre (français des Af-

faires étrangères, a rencontré en Yougos-lavie d'aussi ardentes sympathies qu'en Roumanie.

Ces visites, venant après celles de Var-sovie et de Prague et précédant celle de Londres, auront en Europe un grand re-tentissement) et créent de nouvelles pos-sibilités pour la politique de paix.

Il est certain que l'éclat des réceptions faites au représentant de la France, main-teneur de l'intiégrajlité des traités, laisse loin derrière elles 'le faste de l'entrevue des deux dictateurs Hitler et Mussolini à Venise.

M. Barthou, contrairement à ce qui a été dit, n'a nullement renoncé à se ren-dre aussi en Italie, mais des négociations sont en cours entre la France et le gouver-nement de Rome. Elles visent à aplanir complètement jles d'ific|ujltés qui existent entre les deux pays. Il faut laisser à ces négociations qui se développent très favo-rablement, le temps d'aboutir à de bons résultats.

La visite que pourra faire alors au gou-vernement italien le représentant de la France n'en sera que plus fructueuse et plus profitable à la paix.

Pour l'instant, il s'agit, après avoir jeté les bases da pactes régionaux ayant pour objet d'assurer la sécurité de l'Europe dans la limitation des armements, de se retourner vers l'Angleterre et de lui de-mander son adhésion à une politique beau-coup plus réalisable que la sienne.

Le cabinet de Londres est attaché à la paix, il redoute la course aux armements, qui conduirait facilement à la guerre, mais jusqu'ici il s'est refusé à envisager les seules garanties de sécurité suscepti-bles de rendre possible la signature d'une convention de désarmement.

M. Barthou va mettre l'Angleterre non pas en face du fait accompli, masi en pré-sence dj'un vaste plan d'organisation de la sécurité qui apaiserait bien des inquié-tudes et qui, d'ailleurs, reste entièrement dans le cadre de la politique que la Fran-ce n'a cessé dé préconiser ; ne retrouve-t-on pas dans le projet de M. Paul-Boncour, cette idée de pactes régionaux d'assistance mutuelle basé sur la définition de l'a-

gresseur, que l'Angleterre a toujours mé-connue, en cas d'agression, à laisser jouer automatiquement le traité de Locarno, tandis qu'aux termes de ce traité, l'An-gleterre a le droit d'examiner la situation avant d'intervenir?

Le moment vient où l'Angleterre ne pourra pas se dérober à ses devoirs.

Jusqu'alors, elle a joué un rôle d'inter-médiaire entre la France et l'Allemagne. Et personne n'a songé à faire retomber sur elle la responsabilité d'un échec de la Conférence du désarmement.

Mais 0 est hors de doute que si, de-vant un plan logique et raisonnable, elle se refuse à donner son acception, laissant ainsi échapper la dernière chance qu'on aurait d'éviter la course aux armements, sont attitude serait jugée, en Europe, sans aménité.

En tous les cas, il serait difficile d'ac-cuser la France de mauvaise volonté.

NOËL MARTY.

IIII1II1IIIIIIIIIIIIIIIIIIHI1III1I1IIHIEII

POLITIQUE RÉALISTE De l'Alliance Démocratique :

La politique extérieure de nos gouverne-ments a toujours trouvé au Parlement son approbation, même lorsqu'elle décevait de légitimes espérances.

La politique de conciliation de M. Bri-and et do ses successeurs, estimée à sa juste valeur par nos anciens alliés, ne pouvait, produire ses fruits que si l'Alle-magne s'était montrée sincère et de bonne fol. Dupé par Stjresemann, M. Briajnd a cru jusqu'au bout à l'existence de deux Allemagnes, l'une pacifique et démocrati-que, avec laquelle une politique de rapro-chement et d'intérêt était tout a fait dé-sirable. L'hitlérisme s'est chargé de dé-montrer la vanité de ces calculs.

Devant l'évidence de l'esprit de révision et de réarmement, qui anime le Reich, comment l'opinion française ne serait-elle pas transformée ?

Comment, d'autre part, un souffle nou-veau n'aurait-il vivifié la languissante So-ciété des Nations, quand, il y a quelques semaines, le délégué de la France, politi-que expérimenté, clair et brillant esprit, a montré le fâcheux des complaisances réi-térées qui ont permis à l'Allemagne de braver les traités, la proibité internationale en l'Europe assoiffée de paix?

Faisant suite à l'exposé courageux de ces vérités que nul n'osait affirmer, le voyage de M. Barthou dans les pays bal-kaniques a été triomphal.

La Roumanie, en acclamant la France, après la Tchécoslovaquie, a acclamé la for-ce des traités qui sont la base même de la paix. A peine notre ministre était-il arrivé à Bucarest, que la Petite Entente procla-mait son union étroite avec la France. En môme temps, était mise en vigueur la décision de Zagreb, relative à la reconnais-sance de l'U. R. S. Sv, qui montrent, ac-tuellement, une bonne volonté qu'il ne convient pas de décourager, et l'on ratifi-ait le pacte d'entente balkanique, qui fait entrer la Grèce et la Turquie dans l'orbite des pays prêts à se solidariser pour le maintien de la paix.

C'est là de l'excellent travail. La politique française, telle que l'a défi-

nie lumineusement M. Barthou, cadre exactement avec le programme de la Petite Entente. Il éclate aux yeux de toute l'Eu-rope que l'égalité des droits n'est possi-ble que dans la solidarité. On regrette bien que l'Angleterre ne l'ait pas encore com-pris. '

Cependant, on paraît déçu à Rome et à Berlin des résultats de l'entrevue de Ve-nise. M. Mussolini et M. Hitler ne sont

point partisans des ententes régionales, que la S. D. N. recommande comme étant la condition même de la sécurité et de la paix.

C'est pourquoi le' grand souci des puis-sances qui veulent éviter le retour au fléau est-il de garantir les frontières des Etats et leur indépendance contre toute violation des traités et des territoires.

Sans doute, la presse de M. Hitler affir-me que l'entretien de Venise ne peut recè-les aucune pointe contre un autre Etat.

Il n'aurait eu pour but que de guider le peuple allemand, le peuple italien et tou-te l'Europe vers un avenir meilleur.

Mais, comme l'a déclaré à Bucarest M. Barthou, il y a contradiction dans l'attitu-de allemande, parce que les paroles du chancelier sont des paroles de paix, et que son activité est une activité à la guerre.

C'est ainsi que, tandis que M. Hitler prononçait ses homélies à la paix, un de ses agents posait cyniquement en, Alsace la question de la réannexion de nos pro-vinces !

Jamais les pactes pour la sécurité ne furent plus indispensables ni plus ur-gents. Ce sont des idées claires qui doi-vent être clairement exprimées. M. Louis Barthou s'en charge fort bien. Il fait en-tendre la voix de la raison et du droit.

Ses visites à Bucarest et à Belgrade ont eu le caractère d'une manifestation de so-lidarité parfaite entre la France et ses al-liés. Bientôt il sera à Londres.

— J'y apporterai, a-t-il dit, des inten-tions ; j'espère en rapporter des résultats.

La France pacifique l'accompagne par-tout où il parle pour elle et pour la paix du monde.

La Réforme fiscale est en route

La Chambre a enfin abordé le projet de réforme fiscale. Sa Commission des finan-cse, esclave de ses mauvais penchants et de ses habitudes brouillonnes, a montré une fois de plus sa détestable tendance à substituer aux textes généralement impro-visés dans l'intérêt d[une basse politique électorale.

La bonne grâce et l'esprit conciliateur de M. Germain Martin ont rapproché, sans trop de dégâts, des points de vue assez différents.

La Commission, orgueilleuse de ses pré-rogatives, aurait voulu savoir d'avance tout ce que contiendraient les décrets-lois par lesquels seront fixés les détails de la Réforme dont il s'agit seulement d'adop-ter les principes. Elle n'a accepté ces prin-cipes qu'après avoir levé un coin du voile pour apercevoir les détails qui no sont d'ailleurs pas tous arrêtés. Elle aurait bien voulu discuter les futurs décrets-lois avant même qu'ils aient été élaborés.

L'habitude qu'à la Commission de con-voquer, d'interroger, de mettre à la tor-ture les ministres ne se perdra pas de si tôt,

L'accord s'est pourtant établi. Mais combien instructif est le vote final sur l'ensemble, qui a clos les travaux de la Commission, i4 membres ont voté pour le projet et 4 contre. Les autres se sont ab-stenus.

On connaît ainsi l'opinion de 18 mem-bres sur 44- On a le droit de penser que le rapporteur et le président, de la Com-mission ne seront pas encouragés à sou-tenir d'un cœur vaillant et d'une voix fer-me les conqlusions du rapport favorable au projet.

C'est pourtant, ainsi que l'a écrit le-sé-nateur Néron, de l'adoption, par un vote massif, de ce projet que découlera le ré-tablissement rapide dé notre activité écq»

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nomique, dont le réveil est attendu im-patiemment par le pays. Cette considéra-tion aurait pu réchauffer le zèle de la Commission des Finances de la Chambre et celui de l'Assemblée, qui n'a renoncé que partiellement et avec beaucoup de dif-ficultés à son droit d'amendement. M. Doumergue a dû, dès le premier jour, po-ser trois fois la question de confiance.

INFORMATIONS NOUVELLES PARLEMENTAIRES

Au cours de la discussion sur la réforme fiscale à la Chambre, un contre-projet so-cialiste substituant quatre taxes à tous im-pôts existants, a été repoussé par 392 voix contre 175.

Le nombre des impôts directs et taxes assimilés, perçus au profit de l'Etat, sera réduit soit p<w suppression pure et simple, ou par incorporation à d'autres impôts.

**» Au Sénat on a volé les crédits mili-taires par 276 voix contre ïx.

AU MINISTERE DE LA GUERRE

Le maréchal Pétain, ministre de la guer-re, a reçu une délégation de la Fédération nationale des sous-officiers, composée de MM. Thouet, président général ; Ruffray, vice-président général ; Kenaulrer, admi-nisli-ateur, qui est venu lui remettre les vœux du Congrès de la Fédération.

L'entretien a été très cordial et le maré-chal Pétain a assuré la Fédération de toute son affection et a promis d'étudier les vœux présentés avec la plus grande bienveillance.

—m LE RETOUR DE M. BARTHOU

a Je rapporte de mes voyages le senti-ment d'avoir parlé au nom de la France. Aucune nation ne jouit au dehors d'un tel prestige. Ah! si la France voulait s'élever au-dessus des querelles et des violences des partis, pour mesurer toute "l'étendue de son influence extérieure, elle jouerait dans la paix et pour la paix le rôle bienfaisant auquel tout la prépare. Je n'ai jamais mieux senti qu'au dehors dans des jour-nées inoubliables^ la nécessité, le prix et le devoir de l'union. »

C'est ainsi que s'est exprimé M. le minis-tre des Affaires étrangères, lois de sa ren-trée à Paris, jeudi malin.

§§§ ALPHONSE XIII EN AUTRICHE

Accompagné du duc de Miranda, l'ex-roi d'Espagne Alphonse XIH a quitté Fontai-nebleau jeudi matin en auto, à destination de l'Autriche.

§§§ SOUS LA COUPOLE

L'Académie Française a voté, jeudi après midi, le Grand Prix du Roman de 10.000 francs, à M. Henri de Montherlant "pour l'ensemble de son œuvre et le Prix du Ro-man de S.ooo francs à Mlle Paule Régnier^ pour son roman « L'Abbaye d'Evolayne ».

En outre, l'Académie a voté le prix Jean Reynaud, de 10.000 francs à M. Pierre-Paul Pion, pour son édition de « La correspon-dance de Rousseau ».

FEUILLETON de L'Echo Saumurois N° 20 - 30 Juin

LE DOL Par GEORGES DE LYS

(SUITE)

De son çôté, M. Vara,iges montrait un front soucieux. Le courrier lui avait appor-té une lettre recommandée, adressée direc-tement au Tholonet et que lui remit M. Lostal. Il n'avait donc pu la refuser. Une ride de contrariété lui vint ; il pressentait sa provenance que lui confirma la signa-ture. L'embarras où elle le jetait se dessi-na visiblement sur ses traits à mesure qu'il lisait les lignes suivantes :

« Monsieur, « Les courtoises et même cordiales rela-

tions que nous avons eues récemment à la mer me rendraient incompréhensible votre silence à la suite des lettres que je vous ai adressées antérieurement à celle-ci et dont l'une vous annonçait la mort de ma mère, si je ne pensais que, par suite de ves dé-placements, elles ont pu ne point vous parvenir.

« Récemment, de passage à Paris^ je me suis présenté à votre domicile et, là, j'ai ajppris que vous étiez en voyage, que votre courrier vous était réexpédié aux endroits

LES FETES DE PARIS

Demain ier juillet, à i4 heures, au stade Buffalo, se déroulera la uFêle du Cheval Français », sous la présidence de M. le Ma-réchal Pétain, ministre de la Guère; M. Queuille, ministre de l'Agriculture ; M. La-moureux, ministre du. Commerce ; M. L. Marin, ministre de la Santé publique et de l'Education Physique ; M. Piétri, ministre de la Marine,, président des Sociétés d'Equi-tation Militaire.

Participation des régiments de la 56 bri-gade de Cavalerie. Participation "et évolu-tions d'un escadron du 11e Cuirassiers.

Présentation : «Au temps des équipages» Les plus beaux attelages d'autrefois, d'au-

jourd'hui. Fantasia des spahis Marocains.

LES DRAMES MARITIMES

Au cours de la terrible collision qui s'est produite en rade de Lorient, c'est en défi-nitive, dix morts qu'on a à déplorer. On sait que le choc eut lieu entre la vedette Prospérité et le vapeur Marie-Ange.

Outre les six victimes décédées à l'hôpi-tal, on compte, en effet, quatre disparus, dont deux seulement ont été identifiés jeu-di soir. Ce sont MM. Le Garrec et Riblert.

§S)

UNI! EXCLUSION COMMUNISTE

Le comité central du parti comuniste, ré-pondant à l'injonction de la conférence national d'Ivry, a prononcé, mercredi soir, l'exclusion de M. Jacques Doriot, député, maire de Saint-Denis.

C'est pour avoir pratiqué « une entente loyale avec les socialistes dionysiens pour une action commune contre le fascisme », que M. Doriot a été expulsé de la HI" Inter-nationale.

CHAMBRE DE COMMERCE

DE SAUMUR

NOUVEAU RÉGIME DES, DÉBOjURiS; ET REMBOURSEMENTS

Au cours de la réunion tenue par l'offi-ce des transports des P. T. T. du Centre-Ouest, à Chateauroux, le 5 juin dernier, la Chambre dei Commerce de Saumur, a-vait attiré l'attention des représentants du Ministère des Travaux publics et des réseaux sur l'intérêt qu'il y aurait à éxo-nérer de la taxe des débours le montant des surtaxes locales acquittées par les ex-péditeurs pour les envois en port dû.

Satisfaction vient d'être donnée à cette demande.

M. le Ministre des Travaux publics a pris, en effet, le iê juin 1934, un arrêté reproduit au J.-O. du 21 juin, page 6i54, dont l'article premier est ainsi libellé :

ce Article premier. — L'article premier » de l'arrêté du 17 février 1934 est com-)> piété comme suit :

» III. — Dans le cas d'une expédition » en port dû originaire d'une gare où sont » perçues des surtaxes locales temporaires, » le déboursé représentant le montant de » la surtaxe acquittée par l'expéditeur » est exonéré du droit prévu à l'alinéa » premier. »

d'avance par vous désignés. Il est possi-ble, dans ces conditions, que mes envois se soient égarés.

(( Ayant appris également, que vous da-viez séjourner au Tholonet chezi les parents de notre ami Maxime Lostal, c'est chez eux que je. vous adresse cette lettre en ayant soin de la recommander.

ce J'en viens aux faits. « Lors de mon départ précipité, appelé

par dépêche auprès de ma mère mourante, j'ai remis, pour vous, au chauffeur qui me conduisait à la gare, un mot hâtivement griffonné. Après mon deuil, j'ai joint à la lettre de faire-part imprimée une autre ma-nuscrite dans laquelle je vous disais que j'aurais à me présenter à vous, en vue d'une démarche de haute importance. Ces envois me sont revenus de l'hôtel de Tres-triguel d'où vous étiez parti sans laisser d'adresse.

« Surpris de ce changement inopiné au dessein exprimé devant moi de passer la saison entière à la mer, j'ai renouvelé mon envoi à votre adresse parisienne. Nulle ré-ponse ne m'arrivant encore, je me suis ren, du à Paris en personne et, là, j'ai appris les détails relatés au début de ces lignes.

<( Maintenant, je vais droit au but. Le jour même où j'ai dû partir en toute hâte, mademoiselle votre fille et moi nous étions fiancés devant l'image de Notre-Dame-de-la-Qarté. J'ai donc l'honneur de vous de-mander sa main>

INIQUE LOULE ET RÉGIONALE A N.-D. DE NANT1LLY

ADORATION PERPETUELLE

Dimanche ; messes basses à C heures 3o, 8 heures et 11 heures i5 ; messe chanée à 10 heures; vêpres à 2 heures 3o; clôture de l'Adoration à 5 heures; sermon aux messes de 10 heures et n heures i5 et à la clôture.

Les sermons seront donnés par le R. P. Marie Joseph, capucin.

Programme exécuté par la Chorale

Grand'Messe 10 heures Messe, 3 voix mixtes; Kyrie, Sanctus, Agnus (Fauchey) ; Gloria (Franch) ; Credo (Dumont) ; Elévation (Panis Angelicus) (Pie) ; Verbe Eternel (Abbé Ghevrière) ; Sortie : Orgue.

Vêpres 2 heures Faux-Bourdons (Perruchot) ;

Clôture 5 heures Magnificat ; Sermon.

Salut O Salutaris ; Tantum Ergo (XVIe siècle) ; Verbe Eternel ; Sortie : Orgue.

tes, Noyant, route de Château-la-Vallière, distance 44 kilomètres).

Elle se continuera par la visite des rui-nes du château de Vaujours, ancienne de-meure de la duchesse de La Vallière (3 kil, sud de Château-la-Vallière), et se termine-ra par celle du château de Champchevrier, à Cléré, une des plus belles résidences sei-gneuriales de la Touraine.

Notre «Cadre Noir» à Londres A nouveau l'Ecole de Saumur fut a l'hon-

neur au Concours hippique de Londres, grâce aux exploits des brillants cavaliers français.

Ce sont, en effet, trois officiers de l'équi-pe internationale des concours hippiques, appartenant à l'école militaire de la cava-lerie : le commandant de Laissardière, le lieutenant Bizard et le lieutenant de Mau-

| péou, qui ont gagné, jeudi après-midi, au concours de l'Olympia de Londres, la cou-pe du Prince de Galles.

Nos vifs et sincères compliments à la valeureuse équipe qui s'est classée premiè-re dans cette épreuve difficile.

§§ib DISTRIBUTION DE PRIX

INSTITUTION SAINT-LOUIS

ASSOCIATION AMICALE DES ANCIENNES ÉLÈVES

Nous rappelons que la fête des anciens élèves de l'Institution Spint-Louis, aura lieu mercredi prochain 4 juillet :

En voici l'horaire ; A 8 h. 3o : Défilé des élèves avec arrêt

au monument aux morts et à N.-D. des Ar-dilliers.

A 10 heures : Messe à la chapelle du Col-lège, célébrée par M. le chanoine Robert, supérieur de l'Institution Saint-Louis.

A 11 heures : Réunion générale. A midi : Déjeuner ; Toast par l'inten-

dant général François Boutin. A i4 h. 3o ; Séance à 'la salle des fêtes,

puis jeux sur la prairie. A 20 h. 3o : Bataille do confetti.

* * On peut se procurer des cartes d'entrée

sur la prairie : à la Conciergerie de l'Eta-blissement ou chez MM. Josse, rue d'Or-léans et Coutard, place Bilange.

Une seule cdrte suffit pour la famille.

ijïjij-

SOCIÉTÉ DES LETTRES, SCIENCES

& ARTS DU SAUMUROIS

La deuxième sortie d'été de la Société aura lieu demain dimanche iGr juillet.

Elle débutera par la visite du château de Marcilly, chez M. le baron de Champ-chevrier, à Marcilly-sur-Maulne (Indre-et-Loire) qui en fera lui-même les honneurs.

Rendez-vous devant le château à i4 h. 3o très précises. (Itinéraire Saumur, Vernan-

<( Ma famille est connue et vous me con-naissez moi-même. Sans être fortuné, je suis possesseur d'une aisance qui me per-met de tenir dignement mon rang et d'asr surer à ma femme un© existence facile et honorable. Sur votre désir, M8 Lebris, mon notaire à Vannes, vous donnera toutes les précisions désirables.

(( En regrettant les malentendus qui, jusqu'alors, ont retardé la démarche que j'eusse voulu faire de vive voix près de vous, je vous prie d'agréer, Monsieur, les sentiments de respect que je dois à l'hom-me dont j'aspire à devenir le gendre, de les transmettre également à Madame Va-ranges et de m© permettre de baiser les mains de celle à qui je serai heureux de confier mon nom et ma vie.

<( Locronan. » Cette fois, le père était mis au pied du

mur. l'I froissa les feu'tllet^ d'un geste ner-

veux, puis sa colère éclata en invectives. — Son nom !... Si ses ancêtres l'ont ho-

noré, lui l'a joliment galvaudé Et il ose l'offrir, presque comme un don sei-gneurial, à ma famille !... Toute simple Varanges qu'elle soit, elle est au moins née d'un honnête homme I

La nouvelle offensive de Renaud, loin de le faire revenir sur sa condamnation por-tée à la légère contre lui, semblait ancrer plus tenacement, dans l'esprit du juge, la conviction de son indignité.

La distribution solennelle des prix aux élèves du Collège de garçons et Ecole In-dustrielle et aux élèves du Collège de Jeu-nes filles et Ecole primaire supérieure au-ra lieu, au Théâtre, le 12 juillet prochain, sous la présidence de M. Jean Chaigneau, sous-préfet de Saumur.

La Grande Quinzaine Artistique Comme tous les ans la grande quin-

zaine artistique de Saumur aura lieu dans la Galerie d'Art du Palais des Marchands, du 16 au 3i juillet pro-chain.

Les Artistes Saumurois désireux d'y participer devront faire leur demande à M. le Directeur du Palais des Mar-chands d'Angers, avant le 5 juillet.

INTERVENTION DU

DÉPUTÉ DE SAUMUR

LES GRANDES FÊTES COMMERCIALES Le concours de la troupe

Sur la demande de M. le Président de l'Union Syndicale des Commerçants dé-taillants de Saumur, M. Robert de Grand-maison, député et membre de la commis-sion de l'armée, est intervenu auprès de M. le Ministre de la Guerre en. vue d'ob-tenir la participation de la troupe au grand défilé historique qui aura lieu le dimanche 8 juillet dans lés rues de notre ville.

M. de Grandmaison a reçu la lettre sui-\ante :

(( Monsieur le Député, ) ce Par lettre en date du 3i mai ig34, vous

avez bien voulu appeler mon attention sur la demande formulée par l'Union des Com-merçants détaillants de Saumur, en vue

! d'obtenir la participation de l'Ecole Mili-; taire et d'application de la Cavalerie et du ' Train aux fêtes organisées dans cette ville [ le 8 juillet prochain.

— Attends - dit,-il,. tu vas voir de quel bois je me chauffe, et tu l'auras voulu.

Brusquement, il libella sur une carte de visite, à lai suite de son nom :

Jérôme VARANGES <( adresse à M. de Locronan ses condoléan-(( ces pour son deuil et à le regret de lui « déclarer, quant au reste, qu'il a d'au-« très projets arrêtés. »

— Gomme cela, conclut-il le sire com-prendra qu'il n'a qu'à nous laisser en paix.

Sa réponse dûment cachetée, Varanges, ne tenant pas que la suscription tombât sous les regards indiscrets, sortit et alla en personne jusqu'à la boîte aux lettres du village. U y glissa l'enveloppe, puis poussa un soupir de soulagement.

— Cette fois, grommela-t-il, c'est irrévo-cable.

Toutefois, en revenant à pas lents, il re-prit la lettre et la relut attentivement. Sa sécheresse voulue, les précisions formulées, les termes nets n'étaient pas d'un coupa-ble troublé par le souvenir de son méfait. M. Varanges se demanda soudain s'il n'a-vait pas prêté une oreille trop complaisante à des soupçons- que l'enchaînement des faits réduisait à des présomptions bien va-gues... Ses tendances d'accusateur public l'auraient-elles induit en une erreur fâ-cheuse? N'importe !...

En tout état de cause, Maxime lui appa-raissait comme un gendre plus désirable que ce M. de Locronan pour qui il n'avait

«J'ai l'honneur de vous faire connaître que des instructions viennent d'être don-nées pour que cette participation soit as-surée dans les conditions réglementaires.

« Veuillez agréer, Monsieur le Député, les assurances de ma haute considération.»

Pour le'Maréchal de France, Ministre de la Guerre : le Directeur du Cabinet civil,

Signé : VALLETTE.

CONCOURS HIPPIQUE

DE SAUMUR

Le Dimanche 22 Juillet ig34

Sous quelques semaines le concours hip-pique de Saumur battera son plein et se déroulera avec un succès non moindre et une importance plus accentuée que les précédentes années.

Le Comité d'organisation n'a d'ailleurs rien ménagé pour cela et actuellement en-core il s'efforce de toutes manières de lui donner de l'ampleur.

U|n point a tout) particulièrement rete-nu son attention et il insiste même beau-coup pour que les saumurois y apportent une collaboration efficace et empressée.

Il s'agit, en l'espèce, de la présentation de voitures hippomobiles qui doit revêtir un éclat singulier, car c'est là une œuvre hippique utile et intéressante.

Le Comité fait donc instamment appel à tous les commerçants, industriels et agri-culteurs pour qu'ils se groupent étroite-ment dans cette présentation et même y

^fassent preuve d'une louable émulation. Ce ne sera pas une des moindre attrac-

tions que tous ces attelages divers venus de la maison de commerce, des halls de transport, de l'usine, de l'industrie sous toutes ses formes, voisinant avec ceux de la ferme, de la laiterie, des champs, des forêts, etc..

Le spectacle à lui seul serait un «clou» du concours, mais qui mieux est, de nom-breux prix, primes, coupes, diplômes, ré-compenseront les plus belles présentations.

Nous sommes certains que le désir du Comité sera exancé et que nous verrons le dimanche 22 juillet, à 9 heures 45, sur le Chardonnet, devant la grille d'honneur de l'Ecole, les plus splendides attelages que le jury aura peine à départager.

Commerçants, industriels, agriculteurs, faites-vous inscrire avant le i4 juillet chez M. Wolpert, 12, rue Bodin, Saumur.

m— SOUS-PRÉFECTURE DE SAUMUR

LES PERMIS DE CHASSE

Le Sous-Préfet de Saumur a l'honneur d'appeler tout particulièrement l'attention de MM. les Maires de son arrondissement sur la nécessité de faire parvienir les de-mandes de permis de chasse à la Sous-Pré-fecture un mois au moins avant l'ouvertu-re de la chasse. En effet, chaque année, un retard est apporté dans l'envoi de ces demandes qui arrivent en nonibre consi-dérable dans la dernière semaine. En rai-son du nombre élevé de permis à délivrer et du personnel très restreint pour les éta-blir, il y a doncf intérêt à ce que les dos-siers soient adressés à partir du ier juillet et avant le i5 août. Passé cette date, les in-téressés seront susceptibles de ne pas être en possession de leur permis pour le jour de l'ouverture.

jamais ressenti de sympathie bien vive. L'attitude rêveuse et un peu distante du Breton avait pris, à ses yeux le caractère d'une morgue un peu déplaisante, tandis que l'entrain de Maxime, la bonhomie de

J ses parents lui rendaient bien plus enviable une alliance avec leur famille qu'avec celle du gentilhomme. Armande semblait pren-dre son parti de la rupture. Le mieux était de laisser Maxime faire sa cour et prendre sa revanche.

Quand même un obscur remords obsé-dait le père. L'ancien magistrat souffrait d'être le complice possible d'une injustice. Le mutisme qu'il entendait garder sur cette affaire, laissait Renaud sous le coup d'une imputation infamante peut-être imméritée. Peut-être? Car, à part le ton de sa lettre, rien ne détruisait les présomptions élevées contre lui... En tous cas, il étati bien en retard pour revenir sur les événements et tâtonner à la recherche de la vérité, recher-che dont le plus grave défaut serait de re-noncer, au moins pour le moment, à des projets qui semblaient en bonne voie. Un accord tacite entre les deux familles favo-risait le mariage doublement désiré par chacune d'elles. Compromettrait-il la situ-ation, par un scrupule peut-être éxagéré et dont rien n'établissait la justesse? M. Va-ranges concluait qu'il n'avait plus qu'à persévérer dans la voie ouverte, en dépit du malaise qui lui tiraillait la conscience.

(A suivre);.

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WwviV Je ^ouA poeXîe... * cfue te PALAU 11 MARCHANDA

LIMPIDITÉ C'est par l'oxygène qu'elle dégage au

contact des matières organiques colo-rées, putrides, contaminées, que l'Eau de Javel agit"; elle les rend, alors, par oxydation^ incolores, inodores, asepti-ques, d'où son emploi pour blanchir, désodoriser, désinfecter.

Le gros avantage de l'Jîjau de Javel est d'être toujours prêle à l'usage ; elle doit être d'une grande limpidité et ne présenter aucun dépôt, dangereux pour le linge en particulier.

La meilleure garantie de qualité ré-side dans le choix d'une Eau de Javel, fabriquée par une puissante organisa-tion industrielle, de marque connue et réputée.

(Extrait des recettes de JAVEL la CROIX).

CARNET DE « I/ECHO_»

MARIAGE

Nous apprenons le très prochain mariage de Mlle Jacqueline Chocheprat avec le Lieu-tenant Jean Gonze de Saint-Martin, croix de guerre des T. O. E., du 5e cuirassiers à Fontainebleau, fille de Mme et du Lieute-nant-Colonel Goiîze de Saint-Martin, cheva-lier de la Légion d'honneur.

La charmante et distinguée fiancée est la petite-fille de Mine l'amirale Chocheprat et la belh>fille du colonel de Gaullier des Bordes, commandant en second l'Ecole de Cavalerie et du Train, officier de la Légion d'honneur, croix de guerre.

La bénédiction nuptiale sera donnée aux futurs époux le mardi 10 juillet, à n heu-res, en l'église Notre-Dame de la Visita-tion.

En cette heureuse circonstance, nous a-dressons au^ jeunes ïiancés nos compli-ments et nos vœux tout en félicitant les familles de l'événement qui les réjouit et en particulier le brillant et distingué offi-cier en second de notre Ecole.

AMICALE DES SOUS-OFFICIERS DE RÉSERVE

Prix de Tir

On peut admirer dans la vitrine de M. Tessier, angle des rues Beaurepaire et Or-léans, l'exposition des prix des concours de tir de l'Ecole de Perfectionnement des SousjOfficiers de Réserve. Des lots ont été offerts par l'Amicale, d'autres par des com-merçants de la ville.

Le Comité serait reconnaissant aux com-merçants, à qui il a été fait appel, de bien vouloir, en cas d'oubli, faire parvenir leur lot à M. Leclercq, 26, rue St-Nico'las. Merci à l'avance.

Ces lotis seront distribués le 8 juillet pro-chain, après la remise du drapeau à l'Ami-cale.

Vin d'lionneurt, Banquet

Les membres n'ayant pas encore retiré leur carte de banquet, sont priés de le faire au plus tôt, soit chez : M. Leclercq, M. Massé, chef armurier où Hôtel de Londres.

Il est rappelé que la carte de banquet donne droit à l'entrée à la sauterie pour la famille et les amis.

FÊTE DES JARDINS du Chardonnet

Tout est fin prêt, depuis les chars jus-qu'aux costumes sans oublier tous les ac-cessoires du magnifique cortège qui par-courra après-midi les quartiers St-Pierre et St-Nicolas. Le concours de ballons ne man-quera pas d'attrait : il est d'ailleurs par-faitement organisé et le vent lui-même semble de la partie : d'ailleurs le geai a quelque peu plafonné dans 6'atmôsphère et il résulte de ses constatations que des records de distance seront très certaine-ment battais.

Jeunesse, il y aura, dimanche soir h iS heures, quelques secondes d'émotion, quand les petits ballons emporteront votre chance ; ne manquez pas au rendez-vous et amenez toute votre famille pour passer de bons et agréables moments.

Mais dès ce soir samedi, allez tous re-pérer le coin du Chardonnet : vous ne fe-rez pas un déplacement inutile, on s'y amusera comme prélude et inauguration des trois journées traditionnelles de la Fête des Jardins.

Etat civil de Saumur du 27 au 3o juin 1934

NAISSANCES Germaine Chaudronnier, hôpital. Yves Reneanie, rue Loucheur, 29. Antoinette Le Gouais, 23, rue Fardeau. Annie Olive, 69, Grande-Rue.

DECES Pierre Jardin, époux Ghatin, 63 ans, jar-

dinier, hôpital. Joséphine Rabouin, 83 ans, célibataire,,

sans profession, hôpital. François Girard, époux Billaud, 47 ans,

manœuvre, hôpital.

MiiiiiiiiiiiiiinimnTnmniniiiniiin

Ligue féminine d'action catholique Française Mouvement des « Jeunes »

Les ce Jeunes » de la; F. A. G. F. sont heureuses d'annoncer que leur Journée Diocésaine aura lieu demain dimanche ier

juillet, à la communauté de Sainte-Anne à St-Silaire-St-iPîorent, sous la présidence de Mgr Gostes.

Voici le programme de la journée : 9 h. 3o : Messe ; allocution par Mgr Cos-

tes ; chant du Credo « Verbe Eternel » par les Jeunes.

10 h. 3o : Réunion générale ; rapport sur le mouvement des « Jeunes » dans le dio-cèse ; Mlle Blanchard, conseillère diocésai-ne ; (( La Charité », foyer d'apostolat ; Mlle Correry, du secrétariat central de Paris ; Chœur parlé sur la « Charité ».

12 heures : Déjeuner ; on trouvera du pain, de la boisson sur place.

13 heures : Visite de la cave Amiot. 14 heures : Séance récréative. 16 heures : Départ en car pour vue gé-

nérale de Saumur sur les Moulins. 17 heures : Salut solennel aux Ardil-

liers ; Relation sur le miracle des Ulmes, par M. l'abbé Brangeon, sous-directeur des œuvres.

Une visite facultative de la ville sera or-ganisée pour les <( Jeunes » désireuses de connaître les curiosités saumuroises.

PATRONAGE DE N.-D. DE LA VISITATION

Mercredi soir, à 20 h. 3o, dans la nou-velle salle de théâtre du patronage, a eu lieu le tirage de la grande tombola, orga-nisée au profit de la caisse de l'association d'éducation populaire de la Visitation.

Voici la 'liste des numéros gagnants ;

Principaux lots 3349 : dix mètres tissus. — 1686 : un ca-

rillon. — 101 : pot et série de casseroles. — 435 : un appareil photo. — 722 : une statuette. — 1555 : une lessiveuse. — 34g4: un service de table 74 pièces. — i85g : une bicyclette. — 681 : une barrique de vin.

Lofs divers 429 3o48 223 1277 1022 i23g 1271 3oC3

iC58 I5I6 go5 1779 206 7^7 no3 36g 1223 43g 1 CSG 32 703 606 62g 633

3478 1778 324a 744 I56I 22g 3o4g IO3I

I4O6 323 i3o8 3434 209 200 529 i545 1.59 1808 22 g43 12C i6g3 5 if>75

i332 g84 5i8 1717 328g i323 121g 67 368 71g 35i2 5g5 789 3291 1698 33gi 6gi i4i4 211 68g 33o6 i4i6 827 3897 i53 25i8 3goo g35 3ooi 3i85 g4o i565 435 280 g2Ô 170 33go 1186 1181 ig55 3g6 3375 3346 1709 475 i8o4 1127 3236

3i57 35i5 3238 645 1417 711 701 i456 i555 1866 11 35 586 36n i563 1726 1275 1674 1708 1888 59g i53 3oo6

Les possesseurs de ces billets sont invi-tés à retirer leurs lots à l'école libre, rue Paul-Bert, avant le i3 juillet prochain.

llllllllllllllllllllllMIHIIIIIIIIIIIIIIIIIi

SOCIÉTÉ NAUTIQUE DÉ SAUMUR S. A. G. g43g

Nos rameurs aux régates de Chatellerault de Dimanclie dernier

Notre sympathique membre administra-teur Auguste Fontaine, délégué aux réga-tes de Chatellerault accompagnant les ra-mours, nous rapporte avec une vive satis-faction la bonne tenue de nos équipes dans les diverses épreuves.

Première course : 4 rameurs déhutants, l'équipe Bonneau, Dreux, Robé, Dubois, barreur Boux, se classe deuxième du lot, sur les équipes de Tours, Orléans, Limo-ges.

Deuxième course : 2 rameurs seniors, Leroy et Bochereau prennent la première place, sur les équipes de Limoges, Orléans, Chatellerault. Barreur Bouchet.

Cinquième course : 4 rameurs seniors, l'équipe mixte Leroy-BoChereau de la S.N. S. et Gireaudr-nu-Boisdron de la S. N. de Vienne, se classent deuxième derrière Li-moges premier.

Sixième course : deux rameurs débutants Challenge Gibbs-Taupin, Bonneau et Dreux Daniel enlèvent do justesse la première place sur Chatellerault et Limoges.

Nous félicitons bien vivement nos ra-meurs pour leur belle performance en cet-te journée. Nos vaillants équipiers ont dé-fendu les couleurs de leur vieux club avec une réelle énergie.

Au total quatre course, deux premiers prix, deux seconds.

Pour les dames, les matches furent éga-lement très disputés et consacrent la va-leur des gagnantes.

Voici les résultats techniques : Simple hommes. — Demi-finales : Gui-

don bat Rabouan par 6-1 6-3 ; Rouchier bat Gouby par 6-2 6-2.

Finale : Guidon bat Rouchier par 6-2 6-1.

Double hommes. — Demi-finales : Fal-loux-Guidon battent Utard-de Luze par 6-1 6-1 ; Gouby-Rouchier battent Go'blet-de la Roche par 8-6 6-4.

Finale : Falloux-Guidon battent Gouby-Rouchier par 4-6 6-2 6-2.

Simple dames. — Finale : Mme Cottay bat Mme Jalenques par 6-2 6-1.

Double mixte. —• Finale : Mme Jalen-ques-Falloux 'battent Mlle Paté-Rouchier par 6-2 6-2.

LA JEANNE-D'ARC DE SAUMUR

BRILLANTS SUCCÈS AU CONCOURS DE CHINON

RESULTATS, DE TENNIS

Voici les derniers renseignements sur les parties de tennis qui se disputèrent au Stade Millocheau, sur les courts de Pri-merose, en vue de l'attribution des Coupes Murât, réservées aux joueurs non classés.

Nous avons en son temps, fait paraître les résultats des premiers noms ; nous ar-rivons donc aux demi-finales.

Celles-ci s'avéraient difficiles, mais moins néfastes pour les jeunes en ce qui concerne le simple. En effet, et malgré nos pronos-tics, Rouchier qui avait en demi-finale pris le meilleur sur Gouby et rencontrait Gui-don vainqueur de Rabouan, ne pouvait supporter les attaques du représentant des moins jeunes "et Guidon dans une forme superbe battait l'espoir du club par 6-2 6-1.

En double,- la tâche de Guidon-Falloux fut moins facile puisqu'il fallut trois sets, Gouby-Rouchier gagnant le premier par 6-4 mais; concédant les deux autres.

Le 17 juin, notre vaillante société locale, la Jeanne d'Arc, se déplaçait en vue du concours régional de gymnastique organi-sé à Ghinon par l'Union de Touraine, con-cours qui facilité par un temps splendide, devait ajouter un nouveau fleuron à la couronne de notre belle société.

Pupilles : Premier prix de leur catégorie. Adultes : Troisième prix de leur catégo-

rie. La clique, sous la direction de son chef,

M. Pouzet,, se classa également première de sa catégorie, enlevant les prix suivants :

Prix d'honneur, prix d'excellence, pre-mier prix et prix de direction.

Nous ne saurions trop féliciter nos at-hlètes et nos cliquards de leur tenue et des prix remportés.

_ » * * Mardi dernier, dans la salle du Fort, rue

Basse-Saint-Pierre, s'est déroulée une réu-nion tout intime pour têler les résultats si brillants obtenus par les athlètes de la Jeanne d'Arc aux championnats d'Anjou.

tous les représentants de notre club lo-cal étaient présents : M. Lebée, dirigeant de la section d'athlétisme prit le premier la parole, retraçant de quelle façon spien-dide, les couleurs de la Jeanne d'Arc avaient été représentées.

Il eut un mot aimable pour tous les par-ticipants à ce championnat, et il félicita Boubaud, notre recordman du i.5oo mè-tres, ainsi que l'équipe juniors détentrice du challenge depuis deux ans.

M. Mayaud, président d'honneur de no-tre grand club saumurois,. se montra heu-reux de tant de succès. Il laissa entrevoir que les succès n'étaient certainement pas terminés et dit tout son espoir pu'il pla-çait en l'équipe junior pour pu'elle rem-J porte à nouveau l'an prochain le challen-ge, ce qui lui en donnerait définitivement la garde.

Enfin, le distingué président leva son verre aux performances de ce jour et l'on trinqua aux succès futurs.

Etaient également présents à cette réu-nion : M. l'abbé Leroy, ainsi que M. Viot, l'entraîneur des athlètes « bleu et blanc».

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HIPPISME LES COURSES DE DOUÉ-LA-FONTA1NE

C'est demain dimanche ier juillet qu'au-ront lieu dans le bel hippodrome d'Echuil-ly les courses réputées de Doué-la-Fonlai-ne. Tout permet d'espérer que la réunion de cette année sera plus brillante encore que les précédentes.

Plus de cent Chevaux sont engagés, ce qui permet de prévoir un très grand suc-cès pour cette réunion sportive.

Rien n'a été ménagé pour donner satis-faction à tous.

Les doubles pistes, plat et obstacles ont été préparées avec le plus grand soin (de nouveaux obstacles ont été aménagés). Au pesage, dans les tribunes spacieuses, mê-me à la pelouse, tous les spectateurs sont à l'ombre. Un vaste pari-mutuel donnera toute satisfaction aux nombreux joueurs.

UNE ARRESTATION"

En vertu d'un mandat d'arrêt, les gen-darmes de Saumur ont procédé à l'arres-

î talion de Henri Beaudier, 33 ans, représen-tant de commerce à Mégère (Haute-Savoie). Beaudier était recherché par le Parquet de Bonneville. H a été arrêté aux abords de l'Hôtel des Postes où il venait prendre son courrier.

4 Sous bonne escorte l'inculpé a été aus-sitôt dirigé sur Lyon.

LA BOULE DE FORT A FONTE VRAU)LT

La Société « Les Tilleuls » aura demain le grand Concours fédéral de boules : de-puis longtemps déjà elle s'y prépare fié-vreusement et elle a pu réunir un lot im-portant de prix de toutes sortes et d'une réelle valeur. Aussi les joueurs ne manque-ront pas d'aller tenter leurs chances tout en passant d'agréables moments et avec la perspective de remporter de beaux prix.

Les dévoués dirigeants des « Tilleuls » n'ont rien ménagé pour que leurs visiteurs emportent de celte journée le meilleur souvenir.

.* iTîTiTi 111111111 a 11 ii 1111111 il n i il 1111111 î Chambre de Commerce de Saumur Communiqué sommaire des questions Imi-

tées par la Chambre de Commerce de Saumur en sa séance du 22 juin ig34.

I. — ASSEMBLÉE DES PRÉSIDENTS des CHAMBRES de COMMERCE de FRANCE

La Chambre de Commerce donne' suite aux deux intéressantes communications suivantes de l'assemblée :

a) Projet de loi portant réforme fiscale. b) Conférence interprofessionnelle du

blé. Elle met la deuxième question à l'étude

et, sur la première, adresse à M. Doumer-gue, Président du Conseil des Ministres, le vœu suivant : La Chambre de Commerce de Saumur,

Considérant les mesures déjà prises par ie Gouvernement de M. Gaston Doumer-gue et qui ont eu pour but de rétablir l'é-quilibre budgétaire, en comprimant les dépenses de l'Etat.

Considérant que le projet de réforme fis-cale, malgré les objections que l'on peut formuler sur certains points, se présente comme un ensemble logique, cohérent et susceptible d'efficacité ;

Considérant que cette réforme fait partie de tout un programme qui, par la réduc-tion des prix de revient et l'abaissement du coût de la vie, doit faliciter la reprise des affaires ;

Considérant qu'un allégement des char-gep (d'impôts jne pfcut qulêtije favoral^e-ment accueilli par les industriels et les commerçants, tout en étant de nature à ramener la confiance parmi les épargnants;

Donne son adhésion au projet de loi por-tant réforme fiscale et demande qu'R soit voté le plus rapidement possible.

II. — OFFICE DES TRANSPORTS DU CENTRE - OUEST

Réunion du Mardi 5 Juin ig34 à Châteauroux

M. le Président rend compte des travaux de l'Office auxquels il a pris part en com-pagnie de deux de ses collègues.

L'Office traita d'intéressants problèmes dés transports, de P. T.T. et de roules.

HT. — OFFICE DES TRANSPORTS DE L'OUEST

a) Réunion du 11 Juin ig34 ù La Roche-sur-Yon

La Chambre de Commerce entend le compte-rendu dos séances de Travail qui eurent lieu les 11 et 12 Jiun à la Roche-sur-Yon et aux Sfibles-d'Olonnes ;

L'importante question qui retint l'at-tention générale fut celle de la coordination du rail et de la route et. notre Compagnie émet à son sujet le vœu suivant :

Qu'il soit remédié au plus tôt à la situa-tion actuelle préjudiciable à l'économie du pays ;

Que les Pouvoirs Publics se préoccupent d'assurer l'équilibre entre tous les modes de transports ;

Qu'à cet effet, le régime des chemins de fer soit modifié et que les Compagnies soient libérées de règlements et servitu-des qui ne se justifient plus aujourd'hui.

Que les services publics automobiles — voyageurs et marchandises — soient sou-mis à un régime contractuel, comportant une autorisation expresse préalable à l'Ad~

Page 4: (coin Les appels à l'Union - archives.ville-saumur.frarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/fonds/echo... · Annonces, la ligne. 1.80 Réclames — 2 fr. Faits locanx

ministration, avec, un cahier des charges précisant, leurs obligations, notamment au point, de vue de la sécurité, de la régu-larité, de la publicité des tarifs, des ga-ranties diverses et des charges fiscales.

Qu'enfin la création de tous nouveaux services publics, automobiles ou autres soit autorisée à la condition que ces services acceptent de se conformer aux prescriptions ci-dessus..

Les délégués de la Chambre de Commer-ce prirent part à la première réunion de l'Office d'Energie Electrique de l'Ouest dont l'ordre du jour était ainsi composé :

i° — Consommations :

Réforme de l'index économique ; Importance de la formation du person-

nel et des cadres de l'industrie électrique sur le développement de l'électrification rurale ;

Garanties de consommation et tarifs dé-gressifs.

2° — Abaissement du prix de vente de l'Energie Electrique,

considéré aux points de vue : De la construction ; De l'électrification générale du pays ; De la tarification ; Des frais accessoires.

b) Billets d'aller et retour L'Office de l'Ouest est informé de certai-

nes modifications apportées au tarif spé-cial V. 2.102 (billets d'aller et retour) ré-partissant, sur une plus longue période, l'échelonnement des départs, à l'occasion des fêtes annuelles de Pâques, Pentecôte, i4 Juillet, Assomption, Noël et Jour de l'An,

Ces nouvelles dispositions seront favora-blement accueillies des usagers.

IV. — 5° REGION ECONOMIQUE

La prochaine réunion du Comité régio-nal aura lieu à Saumur le Lundi 9 Juillet prochain.

La Chambre de Commerce s'est déjà pré-occupée de faire insérer à l'ordre du jour de la prochaine séance une demande in-téressant les relations Paris, Tours, Sau-mur, Nantes, et tendant à l'avance, au dé-part de Paris, de l'express ig5 qui passe à Saumur à 2 heures 3i, modification qui aurait l'avantage de faciliter les correspon-dances de ce train à Saint-Pierre-des-Corps et de rapprocher sa marche de celle de l'ex-press i35 qui rendait de très grands ser-vices à nos usagers régionaux.

y.' — CRISE DE L'INDUSTRIE LAITIÈRE

Un vœu est émis visant l'interdiction formelle de la vente à la consommation du lait écrémé.

VI. — PROJET DE LOI (N° 3.112 tendant à la création d'un impôt

de 1% sur la vente de toutes marchandi-ses effectué par le propriétaire d'une marque de fabrique ou de commerce.)

La Chambre de Commerce s'oppose à l'adoption de ce projet de loi et conclut à son rejet.

1. — Par principe comme impôt nouveau jnadmissibie dans la crise actuelle.

!.. — Par nécessité, car aucun impôt ne doit survenir pour hausser, même d'une façon infime, le coût de la vie qui doit non pas se stabiliser mais diminuer.

VII. — EXPERTS» EN DOUANE

A la demande de M. le Ministre du Com-merce, notre Compagnie désigne, ses ex-perts en douane pour ig35.

VIII. — Remplacement par une taxe unique des divers droits perçus par la douane.

La Chambre de Commerce de Saumur, considérant la substitution de la taxe aux multiples droits accessoires comme une me-sure logique de simplification, supprimant les complications aussi bien pour le service des douanes que pour les particuliers, a-dresse aux Pouvoirs Publics le vœu sui-vant :

Que les divers droits accessoires perçus par la douane soient remplacés par une taxe unique, établie proportionnellement au nombre et au poids des colis, d'un taux Jiel que son produit ne dépasse en aucun cas le montant des droits auxquels elle se-rait subsituée.

IX. — CHAMBRE DE COMMERCE FRANCO SARROISE

La Chambre de Commerce Franco-Sar-roise reconnue officiellement et dont le Siège est à Sarrebruck, 21, Konigm-Lui-Senstrasse, nous informe qu'elle se tient à la disposition de notre Compagnie et de ses ressortissants, met ces derniers en gar-de contre certains groupements privés qui se constituent actuellement en Sarre.

Chambre de Commerce te Saumur Marché du 25 Juin I95i

CÉRÉALES Blé roux (nouveau) 100 kil. incoté

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Paris-Quai d'Orsay dép. 8 h. 25 — (au lieu de 9 h. 5o) — Nantes arr. i3 h. 16 (au lieu de i5 h. 17 — St-Nazaire arr. i4 h. 22

(au lieu de 16 h. 29) — La Baule-Escoublac arr. i4 h. 5g (au lieu de 17 h. 07) — Le Croisie arr. i5 h. 22 (au lieu de 17 h. 3o).

Accélération du train rapide 178. (Lundis et lendemains de fêtes du 16 juil-

let au ier octobre entre Le Croisie et St-Na-zaire, régulier entre St-Nazaire et Paris).

Le Croisie dép. 5 h. 22 (au lieu de 5 h. o3) — La Baule-Escoûblac dép. 5 h. 44 (au lieu de 5 h. 25) — St-Nazaire dép. 6 h. 22

(au lieu de 6 h. 02) ■— Nantes dép. 7 h. 23 (au lieu de 7 h. 06) — Angers dép. 8 h. 21 (au lieu de 8 h. 11) Paris-Quai d'Orsay arr. 12 h. 3o (au lieu de 12 h. 33).

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7 30 7 45 8 02 8 07 8 13 8 33 8 57 9 10 9 45

10 15 11 25 12 33 14 35

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6 20 7 48!

10 0) 10 29 10 53 11 01 11 11 11 19 11 25 11 34 11 50 11 57

11 38 11 48 11 5) 12 04 12 10 12 25 12 48 15 00 15 36 16 14 17 09

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799 RAP.

705(1) RAP.

17 00 17 15 17 22 17 27 17 34 17 50 18 15

9 15' 14 45 10 28! .. .. .. .16 41 12 20 17 39

13 17 13 18

13 39 13 55 14 02

14 44 15 40 17 14 18 59

18 37 18 38

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12 55 15 08 16 33 2J Oi 20 31 20 58 21 0, 21 15 21 24 21 31 21 39 21 53 22 »

783 EXPR.

20 50 22 19 23 26 0 50

2 01 2 05

18 58 19 14 19 20

19 58 20 35

21 03 22 Ùi 22 15 22 28 22 5i

2 30 2 51

781 EXPR

21 50 23 16

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2 31 2 36

3 13 3 24

4 14 5 40 7 44 9 52

BORDEAUX - SAUMUR - PARIS (Montparnasse)

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Bordeaux.. Saintes Niort Parthenay. Airvault... fhoaars a.

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784 704 f 2) 506 | RXp.'

5 21 5 50 6 01 6 07 6 11

7 42 8 28

9 02 9 09 9 23

6 14 6 20 6 40 6 51

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6 » 7 07 7 34 8 11 8 45 9 30 9 43 9 49 9 53

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728 540

10 32 11 01 11 12 U 18 11 22 11 28 11 33

11 26 11 32 11 42 11 51 11 58 12 08 12 17 12 25 12 50 14 03 16 52 18 35 20

798 RAP.

8 25 10 26 11 55 12 45

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13 22 13 29 13 47

14 05 14 07

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17 11 18 26

13 38 15 15 15 50 16 25 16 45 17 12 17 24 17 32 17 36 18 00 18 10 17 00 17 41 17 47 18 00 18 10 18 17 18 27 18 37 18 52 19 29 19 55

788 2728

9 38 14 50 16 58 17 55 18 16 18 44 19 19 21 19 31 19 37 19 41 19 53 20 03

19 42 19 48

770 EXPR.

20 44 22 >

22 57 23 25 23 43

0 04 0 08

1 24

3 49 5 20

780 EXPR.

19 » 21 30 23 04

0 11

0 50 1 00

2 59 4 16 5 16 6 V\

LIGNE D'ORLÉANS PARIS - TOUR3 - SAUMUR - ANGERS — NANTES

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41 197

23 54 5 18 5 44 6 06

é 22 6 27

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10 27 11 29

3307 OMN.

23 54 6 26 7 01 7 30 7 29 7 49 7 57 8 07 8 13 8 2> 8 2% 9 02

181 RAP.

8.25 10 50

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12 16 13 16 14 27 15 22

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7 03 11 14 11 39 12 »

12 16 12 18

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3319 OMN.

8 40 13 05 13 43 14 13 14 23 14 34 14 44 14 55 15 01 15 08 15 16 15 51

l'-187 RAP.

12 00 15 04

16 04 16 05

16 36 17 46 19 00 19 55

3325 15-191 RAP.

16 26 17 03 17 35 17 44 17 54 18 06 18 16 18 22 18 30 18 40 19 16

17 25 19 41

20 40 20 41

21 10 22 05 23 19

3331 OMN.

17 25 20 09 20 47 21 18 21 28 21 39 21 47 21 58 22 04 22 11 22 19 22 51

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1 53 2 18 2 39

2 55 2 59

3 20 3 43 5 19 6 50 8 04

NANTES ANGERS - SAUMUR — TOURS - PARIS

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3308 OMN.

5 25 5 59 6 07 6 14 6 20 6 30 6 34 6 45 6 57 7 30 8 06

12 30

178 EXPR.

6 22 7 23 8 21

8 50 8 51

9 44 12 30

3316

10 30 11 05 U 14 11 21 11 27 11 37 11 45 11 56 12 08 12 41 13 17 17 55

3320 OMN.

14 12 14 47 14 57 15 13 15 20 15 30 15 40 15 52 16 08 16 46 17 24 21 14

182 EXPR.

9 23 10 32 12 » 13 12

13 47 13 49

14 54 17 55

188 EXPR,

13 05 15 09 16 29 16 48

17 06 17 08

17 24 17 44 18 08 21 14

3334 OMN,

16 45 19 51 20 24 20 32 20 39 20 45 20 55 21 10 21 21 21 44 22 17 22 50

5 20

192 RAP.

16 27 17 33 18 50 19 46

20 14 20 15

21 09 23 45

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20 10 21 16 22 54

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23 32 0 58 1 21

1 41 1 44

2 01 2 23 2 49 7 10

SAUMUR PORT-BOULET - CHINON

STATIONS

Saumur Orl. Port-Boulet Avoine Chinon

1803

6 34 7 07 7 23 7 37

1809

11 28 11 37 11 50

1807

15 40 16 35 16 58 17 14

STATIONS

Chinon Avoine Port-Boulet Saumur Orl.

1802 4836(;|4836(4

7 02 7 18 7 30 8 49

13 13 33 14 13 14 34

15 20 15 45 17 35 17 54

1810 20 35 20 48 21 18 21 39

ANGERS — DOUÉ — MONTREUIL — POITIERS

STATIONS

SAUMUR BOURGUEIL

STATIONSi

Saumur Orl. Port-Boulet Bourgueil..

6 341 11 45 7 501 12 15 7 53| 12 22

17 08 17 55 18 04

STATIONS

Bourgueil. Port-Boulet; Saumur Orl

6 42 7 30 7 49

11 45 12 » 12 16

17 00 17 35 17 54

21 00 21 18 21 39

Angers St-L. Martigné... Doué-la-F"«, lesVerchers. leVaudelnay Montreuil a.

Montreuil d Loudun .... Moncontcur Poitiers ..

185b

6 14 7 38 7 59 8 06 8 12 8 22

8 40 9 38

10 05 11 26

1857

H 30 12 44 13 U3 13 10 13 18 13 28

13 51 14 32 14 56 16 07

1863

16 54 18 08 18 28 18 34 18 40 18 52 OMN. 19 08 19 52 20 19 21 42

1865 EXPR

20 37 21 39 21 54

22 09

STATIONS

Poitiers Moncontour Loudun Montreuil a.

Montreuil d,. leVaudelnay lesVerchers, Doué-la-F1"». Martigné... Angers St-L.

1854 M.V.

6 22 6 36 6 45 6 55 7 13 8 36

1852

6 39 8 01 8 39 9 16

EXPR. 9 28 9 38

9 49 10 06 U 0?

1856

10 52 12 15 12 57 13 29

13 52 14 03 14 11 14 19 14 35 15 4g

1868

16 34 18 » 18 38 19 07

19 22 19 33 19 41 19 46 20 01 21 02

La Direction du Journal décline toutes responsabilités 'pour les erreurs matérieiles qui pourraient s'être glissées dans cet horaire,

A moins d'indication contraire, tes ntures indiquées sont toujours les heures de départ.

(j) Les samedis, sauf le 14 juillet (2) Les lundis, sauf le 21 mai.

(5) Sa«f le jeudi. (4) Jeudis seulement.

SAUMUR A LA FLÈCHE

Saumur dép. Vivy Longué Les Hayes. Brion Jum1" Chartrené.. Baugé ...... Clefs La Flèche...

9 . 9 12 9 26 9 33 9 39 9 46 9 59

10 16 10 33

14 39 14 50 15 01 1E 08 15 13 15 18 15 28 15 43 1555

LA FLÈOHE A SAUMUR

La Flèche d Clefs Baugé Chartrené... Brion-Jum1" Les Hâves... Longue Vivy Saumur arr.

6 24 6 38 6 53 7 00 7 06 7 10 7 18 7 29 7 40

17 48 18 03 18 24 18 31 18 40 18 44 18 56 19 07 19 17

Yu par nous^ Maire de Saumur, pour légalisation de la signature du gérant,

Hôtel-de- Ville de Saumurx U Lu MAIRS,

Certifié par l'imprimeur touttigné^