Collection Brochures Agronomiques

2016

ALGERIE : stockage et conservation dela pomme de terre.

Brochure mise en page par Djamel BELAIDIngénieur Agronome

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INTRODUCTION

Comment réussir le stockage?En appliquant des règles scientifiques.

_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ La pomme de terre constitue un aliment de plus enplus important en Algérie. D'où l'idée de ce recueild'articles trouvés sur internet. Il arrive parfois que destextes mis en ligne sur internet disparaissent de la Toileau bout de quelques années. D'où notre idée de lesréunir. Notre ambition est de faire connaître lesdifférentes études disponibles mais également d'assurerleur pérennité en ligne.

Afin de respecter la propriété intellectuelle, toutemention de ces écrits doit impérativement faire figurerles références des auteurs de ces articles.

Ce recueil n'est pas achevé. Nous ne manquerons pasde le compléter.

Z O O M Au début des années 80, jeune ingénieur agronomeaffecté comme conseiller technique à un DomaineAgricole Socialiste à Kaïs, j'avais été confronté à laconservation d'une récolte de pomme de terre. Ils'agissait de semences. Stockée dans un local àtempérature ambiante depuis leur récolte, les tuberculeavaient développé des germes. Un des responsables del'exploitation avait pris l'initiative d'affecter deuxouvriers pour ôter ces germes des tubercules.Fièrement, il m'avait montré le chantier: les deuxouvriers assis sur des cageots un tas de pomme de terredevant eux. Cette scène m'a marqué. J'étais ignorant de la façonde conserver des pomme de terre l'été en l'absence decave ou de tout autre local frais. Je ne connaissais pasl'existence d'inhibiteurs de germination.

Les articles qui suivent font le point sur la question enFrance. Chacun remarquera que certains des produitscités sont intéressants de part leur disponibilité locale.Il s'agit de l’huile de menthe et de l’éthylène. Concernant l'éthylène, on pourra lire dans l'article:« Dans le procédé Restrain, l’éthylène est produit par

catalyse de l’éthanol présent dans le réservoir del’appareil ».Cela nous interpelle. N'y a t-il pas enAlgérie de chimiste sachant réaliser la catalyse del'éthanol? La maîtrise de cette réaction permettraitd'améliorer le stockage. Concernant les inhibiteurs, il y a matière à développerune start-up: produire de l'huile de menthe est unprocédé facile. Les doses à utiliser sont relativementfaibles. Sous réserve que le produit soit homologué parles autorités compétentes, il y aurait matière à proposerce produits aux producteurs et propriétaires dechambres froides. Mieux, il y aurait des possibilités d'exportation...

CONSEILS Ingénieurs, techniciens chimistes ou tout simplementinvestisseurs passionnés, il y a là un marché à saisir.Djamel BELAID 22.10.2014.

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TEMPERATURES

Stockage, quelles températures?L'optimum de température de conservation des tubercules dépend notamment de la variété et

du débouché envisagé.._ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

STOCKAGE DES POMMES DE TERRE:ADAPTER LES TEMPERATURES

La France Agricole n° 3049. 10 septembre 2004

L'optimum de température de conservation destubercules dépend notamment de la variété et dudébouché envisagé.

Le stockage à basse températureLe stockage des pommes de terre à bassetempérature (inférieure à 5 °C), largement utiliséaujourd'hui, surtout pour le marché du frais, permet delimiter les pertes de poids, de maîtriser la gale argentéeet la dartrose et de réduire ou supprimer l'inhibiteur degermination.

Mais il favorise aussi la formation de sucressolubles, en quantité minimale à maturité du tubercule.« La proportion de sucres peut être multipliée par 4 ou5, voire 10, en l'espace d'un mois », révèle Jean-MichelGravoueille, d'Arvalis. Or le fructose et le glucose(sucres réducteurs) conditionnent la couleur et lasaveur des pommes de terre.

Z O O M Présents en trop grande quantité, ils rendent lestubercules inaptes à la friture. A l'inverse, unetempérature trop élevée favorise le « sucrage » desénescence, qui apparaît en cas de stockage prolongé.

Pour respecter les valeurs seuils en sucresréducteurs (1), une bonne maîtrise de la températurede stockage s'impose. « Il faut trouver un compromisentre une valeur assez élevée (9-10 °C), permettantd'éviter le sucrage à froid et une valeur plus basse (6°C), limitant le sucrage de sénescence », explique Jean-Michel Gravoueille. L'optimum de température dépend de :

– la variété, du débouché– et, pour la pomme de terre de transformation,

de la durée de conservation (voir tableau). – La température sera d'autant plus basse que la

durée de stockage est longue.

Cas du débouché transformation Pour le débouché transformation (chips et frites),mieux vaut éviter de récolter trop tardivement et à unetempérature trop basse (inférieure à 12-15 °C), car leséchage de tubercules humides à la mise en tasentraîne :

– un abaissement rapide de leur température– et une élévation de la teneur en sucres.

Le stockage de longue durée doit être réservé auxlots issus de parcelles défanées à maturité. Ceux pourlesquels la teneur en sucres ou l'aptitude à la fritureavoisine le seuil maximal d'acceptabilité à la récolte,doivent être écartés. La température est abaisséeprogressivement (0,2-0,5 °C/jour maximum) jusqu'auniveau souhaité.

Cas du marché du frais Pour le marché du frais, la conduite de la températurede consigne est également primordiale pour respecterla qualité culinaire des tubercules. Arvalis conseille de

– les sécher et de les refroidir rapidement àenviron 12 °C, pour la cicatrisation desblessures,

– puis d'abaisser la valeur (0,5 à 0,6 °C/jour)jusqu'au seuil optimal.

CONSEILS Disposer d'un système automatisé par mélange d'airet d'un groupe froid est un plus pour maîtriser larégulation de la température.

(1) Au maximum 0,2-0,3 % du poids frais pour latransformation en chips (optimum 0,1 %), 0,4-0,6 % pour les frites surgelées, les flocons etpommes de terre stérilisées (optimum 0,25 %),0,4-0,6 % pour le frais destiné à la fabricationde frites ou de pommes rissolées, 0,8 % pourles autres modes d'utilisation.

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INHIBITEURS DE GERMINATION

Quel usage de l'hydrazide maléique?Un produit systémique à utiliser en végétation.

_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ LE CHOIX DES INHIBITEURS DEGERMINATION S’ETOFFE!

Michel MARTIN ARVALIS 2013.

Le chlorprophame (CIPC) est resté longtemps le seulproduit utilisable contre la germination des pommesde terre de consommation. Avec l’homologation en1992 :

– de l’hydrazide maléique applicable envégétation

– et, plus récemment, de l’huile de menthe en2010

– et de l’éthylène en 2011, le choix du producteurs’est élargi pour maîtriser ce paramètreimportant de la conservation.

Une gamme de 4 produits disponiblesLes producteurs de pommes de terre deconsommation disposent désormais d’une gamme dequatre produits pour adapter leurs stratégies detraitement antigerminatif en fonction du degré desophistication de leur bâtiment de stockage, du type devariétés et de débouchés, de la température de consigneet de la durée de conservation envisagée.

Combiner l’utilisation des différents produits permetde parvenir au résultat escompté en tirant le meilleurparti des spécificités de chaque molécule. Mais le coûtvarie selon le prix de chacun d’entre eux et des dosesappliquées .

Hydrazide maléique : un antigerminatifà multiples facettes L’hydrazide maléique (Fazor, Itcan, Himalaya...) doitêtre appliqué en végétation avant que les tubercules nesoient trop développés (calibre inférieur ou égal à 30/35mm) et au minimum 15 jours à 3 semaines avant la date

de défanage.

CONSEILS Ce produit systémique a ainsi le temps de migrer versles tubercules et d’y être présent en quantité suffisanteau moment de la récolte.

Un long blocage de la germination Il bloque en général la germination des tuberculespendant 2 à 3 mois, en fonction de la variété et de latempérature de conservation. Le producteur disposealors d’une plus grande souplesse pour raisonner la datede première intervention en vue de traitement(s)complémentaire(s) par thermonébulisation, en casd’allongement de la durée de stockage.

Les essais réalisés par ARVALIS - Institut du végétalavec les sociétés concernées par le produit ont parailleurs montré qu’en fin de conservation, il pouvaitlimiter le risque de germination interne, notammentpour les variétés destinées à la transformationindustrielle, stockées à 8 °C et plus.

Z O O M Il possède aussi des actions secondaires intéressantespour réduire la repousse physiologique (rejumelage) envégétation et les repousses de pomme de terre dans lescultures suivantes.

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INHIBITEURS DE GERMINATION

Comment utiliser l'huile de menthe etl'éthylène?

Des produits utilisables en agriculture biologique._ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

Huile de menthe et éthylène : utilisablesen agriculture biologique

L’huile de menthe et l’éthylène sont deux moléculesd’origine naturelle, tout récemment homologuées enFrance (spécialités commerciales BioxM et Restrain).Inscrites sur la liste des produits utilisables enAgriculture Biologique, elles apportent une avancéesignificative par rapport au stockage à bassetempérature, seule méthode possible jusqu’alors.

Z O O M Ces deux produits ne laissent pas de résidus sur lestubercules et n’ont pas de Limite Maximale de Résidus(LMR).

L’huile de menthe doit être appliquée par thermo-nébulisation dans un bâtiment équipée d’uneventilation optimale pour assurer sa bonne répartition.Elle détruit le germe en formation à condition de bienrespecter la dose homologuée : 90 ml/t pour la premièreapplication puis 30 ml/t pour les applications derenouvellement.

CONSEILS Le bâtiment doit rester au repos, fermé pendant aumoins 48 h, le temps que le produit agisse, car il estparticulièrement volatile.

– La première application se réalise assez tôt, auplus tard au stade point blanc, de façon àdétruire au mieux le méristème à l’origine dugerme.

– L’opération doit être renouvelée lorsque lagermination reprend, au plus tard à nouveau austade point blanc, c’est-à-dire après quelquessemaines selon la variété et la température destockage.

Utilisation de l'éthylène

Le mode d’action de l’éthylène, hormone végétale,est tout autre. Ce produit :

– ne détruit pas les germes– mais freine considérablement leur apparition – puis leur vitesse d’élongation.

Son efficacité antigerminative s’améliore encore si lapression germinative est faible (température deconsigne basse et variété à repos végétatif long). Danstous les cas, si les germes apparaissent, ils restent petits,trapus et faiblement adhérents. Ils s’éliminent aisément à la moindre manipulationdes tubercules. Ils repoussent cependant très vitelorsque les pommes de terre sont déstockées ce quioblige à être rigoureux dans le délai de mise en marché.L’éthylène agit sous forme gazeuse. Après une phaselente de montée en concentration, pour éviter un stresstrop important des tubercules, l’ambiance du bâtimentdoit conserver une concentration minimale de 10ppm pendant toute la durée du stockage. Cela n’exclue pas l’aération régulière du bâtimentpour éviter une élévation néfaste de la teneur enCO2. Dans le procédé Restrain, l’éthylène est produitpar catalyse de l’éthanol présent dans le réservoir del’appareil.

Z O O M La cuisson vapeur n’est pas altérée par l’utilisation enstockage de l’un ou de l’autre de ces produits.

CONSEILS Mais l’éthylène oblige à une mise en marché rapidedes tubercules car il tend à accroître le sucrage: cettetechnique est donc déconseillée pour les débouchés deproduits frits industriels.

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STRATEGIES DE TRAITEMENT

Quelle stratégie de traitement?Une nouveauté, la thermonébulisation.

_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ CIPC: application possible parpulvérisation UBV L’application du CIPC par thermonébulisation s’estbeaucoup développée durant les quinze dernièresannées, notamment pour réduire le risque de brûluressur les tubercules destinés au lavage : l’application dansle bâtiment de stockage s’effectue en effet après unséchage complet et une bonne cicatrisation destubercules.

Le fractionnement possible des traitements permetégalement de maintenir un faible niveau de résidus. Ladose varie à chaque application selon la « pressiongerminative » attendue.

Z O O M Celle-ci dépend surtout de la température de consigneet de la variété stockée (durée du repos végétatif etvitesse d’incubation).

CONSEILS La quantité totale de matière active applicable parcampagne ne peut réglementairement pas dépasser 36 gpar tonne de tubercules stockés.

L’arrivée de la pulvérisation à basvolume Le poudrage des tubercules peut être aujourd’huiremplacé par une pulvérisation liquide à ultra basvolume grâce aux nouvelles spécialités récemmenthomologuées (Gro Stop Ready, Neostop Starter,Antigerme Brabant Basic...).

Cette technique assure un dosage plus précis duproduit à condition de disposer d’un équipementcapable de travailler à volume réduit (Delvano,PieperDoes...).

Les mêmes précautions qu’au poudrage doivent êtreprises : application sur tubercules secs, non blessés etnon terreux. Comme une dose importante peut êtreappliquée à la mise en tas (jusqu’à 18 g de matièreactive par tonne), le délai réglementaire de 54 à 60jours doit être respecté avant la mise en marché destubercules pour éviter tout dépassement de la LMR

fixée à 10 ppm.

TRAITEMENTS : différentes stratégies à coûtsvariablesTraitement antigerminatif Dose matière activeEstimation de coûtHydrazide maléique 3 000 g/ha env. 2,30€/tCIPC poudre 15 g/t env. 2€/tCIPC liquide 15 g/t env. 2€/tCIPC thermo 36 g/t env. 5€/tEthylène 10 ml/m 3 env. 5€/tHuile de menthe 250 g/t env. 15€/tCIPC UBV puis thermo 5 g/t puis 24 g/t env. 4,50 €/tHydrazide maléique puis CIPC thermo 2 400 g/ha puis24 g/t env. 5,50€/tHydrazide maléique puis huile de menthe 2 400 g/hapuis 150 g/t env. 11€/t

Tableau 1 : Coût estimatif de différentes stratégiesantigerminatives.

Photo: Huile de menthe et éthylène : deux modesd’action très différents (nécrose des germes ou blocagede leur élongation). © M. Martin, ARVALIS-Institut duvégétal

QUANTITÉ APPLIQUÉE : pas plus de 36 g de CIPCpar tonne de tubercules par campagne ApplicationConsigne Dose Conditions d’application 1er traitement 8 à 9 °C 12 ppm7 à 8 °C 10-125 à 6 °C 8-102 à 3 semaines après la rentrée des tubercules, après séchage etcicatrisation 2è traitement (6 à 8 semaines après la 1re intervention)8 à 9 °C 8-10 ppm7 à 8 °C 6-8 5 à 6 °C 4-63è traitement (6 à 8 semaines après la 2è intervention)8 à 9 °C 8-10 ppm7 à 8 °C 6-85 à 6 °C 4-6

Tableau 2 : Doses de CIPC communément appliquéespar thermonébulisation pour une durée de conservationde 6 à 7 mois selon la température de consigne destubercules.

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STRAT2GIE DE TRAITEMENT

Quelle stratégie de traitement?Les modalités d'emploi des produits.

_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ Des bâtiments de stockage exclusifs pourla pomme de terre L’emploi du chlorprophame (CIPC) conduit à unepollution très ubiquiste des bâtiments de stockage qu’ilest pratiquement impossible d’éliminer après la périodede conservation même par un nettoyage rigoureux. Ilest donc impératif de ne pas stocker dans ces bâtiments,même de façon temporaire, d’autres produits agricolesque des pommes de terre de consommation. La LimiteMaximale de Résidus (LMR) de ces produits est trèsproche du seuil de détection analytique (1). Lathermonébulisation est sans nul doute la méthode quientraîne une distribution du produit sur l’ensemble desparois intérieures du bâtiment du fait de la créationd’un brouillard de particules insufflées dans la massedes tubercules stockés par mise en marche de laventilation.

Z O O M Le poudrage et la pulvérisation liquide sur les pommesde terre lors de leur mise en stockage limitel’application indirecte de produit sur les infrastructuresdu bâtiment. Cependant, elles peuvent être malgré tout polluées parles molécules de chlorprophame, soit par uneredistribution du produit sous forme vapeur dansl’ambiance du bâtiment durant la conservation soit, plusdirectement, par la mise en suspension de poussièrescontaminées lors des opérations de manutention destubercules à la mise en tas et, surtout, au déstockage.(1) LMR sur pomme de terre : 10 mg/kg ; LMR surcéréales : 0,02 mg/kg ; LMR sur oignons pois,féveroles : 0,05 mg/kg ; LMR sur colza 0,1 mg/kg

L'essentiel- Avec les produits, le producteur de pommes de terreest désormais mieux équipé pour lutter contre lagermination.

CONSEILS L’éthylène oblige à une mise en marché rapide destubercules.

-C’est le nombre d’inhibiteurs de germinationdésormais disponibles pour les pommes de terre deconsommation.

Sources : Michel Martin-m.martin@arvalisinstitutduvegetal.fr ARVALIS –Institut du végétal Septembre 2013 – N°403PERSPECTIVES AGRICOLES 24-26

Matériel de traitement des pommes de terre. Sarl LaurentTernynck.fr

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NOIRCISSEMENT INTERNE

Comment réduire le noircissementinterne?

Par des mesures préventives (I)._ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

REDUIRE LES RISQUES DE NOIRCISSEMENTINTERNE*

Jean-Michel Gravoueille. 2012 ARVALIS-Institut duvégétal

(D. BELAID 22.11.2014. Ces derniers jours la pressenationale évoque les variations du prix des pommes deterre. A cette occasion, il a été signalé les pertes quepeut occasionner le stockage en chambre froide. Noussouhaiterions apporter une contribution technique audébat en rappelant les résultats de travaux étrangersen matière de stockage et de lutte contre lenoircissement interne. Notamment à travers les travauxde Jean-Michel Gravoueille*. Il a apparaît que lesuccès du stockage se prépare dès la phase de culture(choix variétal, fertilisation potassique) et de récolte(absence de choc). Quant au stockage proprement dit,certains facteurs sont déterminants: pression sur lestub-ercules, humidité du local).

Z O O M Lorsqu’ils sont riches en matière sèchecomme cette année, les tubercules de pomme de terresont plus sensibles au développement du noircissementinterne.

Différentes mesures préventives limitent les risquesd’apparition de ce désordre physiologique:

– le maintien des réserves potassiques du sol à unniveau élevé,

– la réduction de la déshydratation des tuberculesau cours du stockage,

– des manipulations douces à une températuresuffisamment élevée…

La récolte 2012 de pommes de terre deconsommation semble globalement de bonne qualité.Cependant, ce cru s’affiche en tendance riche enmatière sèche, avec une teneur moyenne proche decelle observée en 2009, et une turgescence destubercules limitée par la faible pluviosité de la fin ducycle dans certaines zones. Ces facteurs sont favorablesau développement du noircissement interne, enparticulier sur les variétés destinées à l’industrie,généralement plus sensibles. Si une grande vigilance

s’impose à la récolte et à la mise en stockage,l’attention doit être maintenue jusqu’à l’utilisationfinale pour limiter le développement de ce désordrephysiologique.

Un choc de faible intensité suffit Le noircissement interne se développe lorsque lestubercules sensibles :

– ont reçu un choc– ou lorsqu’ils sont soumis à une pression

prolongée.

Les chocs peuvent intervenir tout au long de lachaîne de récolte et de conditionnement lors des chuteset des projections sur des matériaux durs.

L’importance des lésions produites est en relationdirecte avec les hauteurs de chute et le poids destubercules.

CONSEILS C’est pourquoi, il est recommandé demanipuler les tubercules le moins souvent possible etavec précaution (chutes inférieures à 30 cm).

Contrairement aux autres typesd’endommagements (éclatement, écrasement, fissuresinternes) qui résultent d’une rupture massive des paroiscellulaires, le noircissement interne peut se développerà la suite de chocs d’énergie parfois très faibles maissuffisants pour provoquer des lésions membranaires.

Cette réaction peut même s’observer aprèsconservation uniquement suite à des pressions sur lestubercules situés à la base d’un tas vrac, voire encaisses palettes si les pommes de terre sont trèsdéshydratées. Une hauteur de tas de 4 mètres est unmaximum conseillé. De même, des déshydratationslocalisées au niveau des zones de contact entre lestubercules (« facettes ») peuvent induire l’apparition desymptômes de noircissement interne après ledéstockage lors du réchauffement des pommes de terre.

CONSEILS Ces problèmes sont principalement liés àune mauvaise maîtrise de la ventilation.

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NOIRCISSEMENT INTERNE

Comment réduire le noircissementinterne?

Par des mesures préventives (II)._ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

Les taches apparaissent généralement un à quelquesjours, voire quelques semaines, après que ce soientproduites les lésions. C’est pourquoi des lots depommes de terre expédiés apparemment indemnespeuvent parvenir au destinataire plus ou moins atteints.

Contrôler la teneur en matière sèche La sensibilité des tubercules au noircissement estsurtout liée à

– la variété,– mais également à leur teneur en matière sèche.

Plus celle-ci est élevée, plus ils sont sensibles. Lenoircissement interne affecte d’ailleurs principalementles pommes de terre destinées à la transformation dontla teneur en matière sèche dépasse 21-22 %.Toutefois, cette relation n’est pas parfaite. D’autresfacteurs comme :-la taille et la localisation des cellules-ou la distribution de la matière sèche dans lestubercules peuvent interférer. -Les tubercules à cellules de grande taille sont plussensibles que ceux à petites cellules. -Les variétés à tendance piriforme peuvent se montrerplus sensibles sur la zone pointue du talon : l’énergielors d’un choc est moins bien répartie.

Le potassium renforce la résistance Autre critère important dans la sensibilité destubercules au noircissement : leur teneur en potassium.Lorsqu’elle augmente, leur sensibilité diminue. Elledevient très faible au-delà de 2,5 g/100 g de matièresèche. L’effet bénéfique du potassium peut s’expliquerpar le fait que les doses élevées occasionnent unediminution des teneurs en tyrosine et en matière sèche.Il est aussi possible que le potassium ait un effet directsur les propriétés mécaniques des parois cellulaires.

CONSEILS Maintenir les réserves potassiques du sol à un niveauélevé constitue donc un outil de prévention.

Des tubercules bien hydratés

Si le manque de turgescence des tuberculesprédispose au noircissement interne, c’est parcequ’une mauvaise alimentation en eau ou une fortetranspiration en cours de végétation augmentent lasensibilité des tubercules. Les cellules à faibleturgescence se déforment de façon plus importantepour une force donnée.

Z O O M Elles atteignent ainsi plus facilement lepoint de déformation critique à partir duquel lesmembranes cellulaires sont endommagées par les grainsd’amidon.

CONSEILS Une irrigation régulière mais sans excès peut limiter cerisque.

Un apport d’eau dans les jours précédant ou suivantsle défanage peut par exemple s’avérer bénéfique dansles situations où une pluviosité faible est associée à defortes températures en fin de cycle après le dernier tourd’eau. Par ailleurs, une irrigation est parfois nécessairepour faciliter l’arrachage et limiter le risqued’endommagement des tubercules lié à la présence demottes dures ou d’une quantité insuffisante de terre surles chaînes de tamisage.

Manipuler à température suffisammentélevée Les basses températures du tubercule à la récolte maissurtout à la reprise de stockage sont également unecause extrêmement importante de sensibilisation aunoircissement interne (figure 2). Dans un essai, le tauxde tubercules touchés a par exemple décuplé à la suited’impacts subis à 3 °C contre 21 °C. Si les tuberculesprésentent une grande sensibilité, il est conseillé de lesmanipuler à une température d’au moins 12 °C.Réchauffer les pommes de terre industrielles est parexemple indispensable avant le déstockage si latransformation n’est pas réalisée dans les heures quisuivent cette opération.

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NOIRCISSENT INTERNE

Comment réduire le noircissementinterne?

Par des mesures préventives (III)._ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

Des taches sous épidermiques de couleur gris-bleuté Le noircissement interne se caractérise par des tachessous-épidermiques de couleur gris bleuté (tachescendrées) d’un diamètre de 0,5 cm et plus. Ellespeuvent évoluer en profondeur dans la chair destubercules et devenir noires dans les cas les plus graves.

Noircissement interne Arvalis.Cette coloration indésirable provient de la formationde pigments par oxydation enzymatique du principalcomposé phénolique de la pomme de terre, la tyrosine,suite à une lésion des membranes cellulaires.

Z O O M Ce type d’endommagement étant interne, quasimentaucun tri manuel n’est possible. Les symptômesapparaissent principalement du côté du talon.

L'essentiel de l'articleUn test en étuve peut être réalisé à la récolte pour

évaluer le risque de développement du noircissementinterne sur les lots destinés à la conservation.

Le noircissement interne peut se développer à la suitede chocs d’énergie parfois très faibles mais suffisantspour provoquer des lésions membranaires.

Les symptômes de noircissement interne sontprincipalement localisés sur le talon des tubercules.

La sensibilité des tubercules au noircissement estsurtout liée à la variété, mais également à leur teneur enmatière sèche.

CONSEILS La pulvérisation d’eau sur les tubercules, lors duchargement pour transport, peut retarder l’apparition desymptômes sur des lots très sensibles (variétés « chips»).

Sources :

Jean-Michel Gravoueille ARVALIS-Institut du végétaljm.gravoueille@arvalisinstitutduvegetal.frPERSPECTIVES AGRICOLES - N°395 -DÉCEMBRE 2012

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DESHYDRATATION

Comment limiter la déshydratation destubercules?

Récolter à la «fraîche» et humidifier le local de stockage._ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

ENCADRE : Limiter la déshydratationdes tubercules

Les pommes de terre peuvent fortement se déshydraterlors du stockage si certaines précautions ne sont pasprises à la récolte puis durant la conservation.

Première condition pour limiter les pertes en eau destubercules : ne pas les blesser lors de l’arrachage et leslaisser « se cicatriser » les premiers jours après larécolte.

Z O O M En début de campagne, les périodes les plus fraîchesde la journée doivent d’ailleurs être privilégiées pourrécolter : si les pommes de terre sont trop chaudes aumoment d’entrer dans le bâtiment de stockage, où l’airest beaucoup plus frais, les pertes d’humidité sontimportantes.

Durant le stockage, il faut ensuite veiller à maintenirun taux d’humidité de l’air suffisant. Pour cela, lesystème de ventilation peut être automatisé pourrechercher les heures les plus humides de la journée.

Un groupe froid peut également être utilisé de manièreà maximiser l’humidité de l’air, ou bien un système debrumisation peut être installé. Cependant, il ne faut pasque celui-ci favorise la condensation à la surface destubercules car l’humidité doit se limiter à la formegazeuse.

Les gouttelettes du brumisateur doivent être les plus

fines possible afin de maximiser la surface d’échangeavec l’air ambiant et accélérer leur vaporisation.

Z O O M À titre d’exemple, la brumisation d’un litre d’eau sousforme de gouttelettes de 10 micromètres fournit unesurface d’échange équivalente à un terrain de football.

CONSEILS Si nécessaire, une destruction précoce des fanespermet de contrôler voire stopper l’accumulation dematière sèche dans les tubercules.

Des solutions pour limiter les pertes de poids austockage ... - YouTube

https://www.youtube.com/watch?v=oiA2R1n5xew

17 avr. 2014 - Ajouté par ArvalisTVComment limiter les pertes de poids au stockage liées à l'évaporation de l'humidité des pommes de terre .

Sources :

Jean-Michel Gravoueille ARVALIS-Institut du végétaljm.gravoueille@arvalisinstitutduvegetal.frPERSPECTIVES AGRICOLES - N°395 -DÉCEMBRE 2012

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ANTIGERMINATIFS

Quels produits homologués?En France, arrivée de produits naturels.

_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ Pomme de terre : Les antigerminatifs semettent au naturelRéussir Grandes Cultures. 19/08/10 Christian Gloria

Deux molécules sont utilisées comme antigerminatifssur pommes de terre en France : l'hydrazyde maléiqueet le CIPC. Deux produits d'origine naturelle arrivent :l'éthylène et l'huile de menthe verte.

Ils devraient être prochainement homologués enFrance : l'huile de menthe verte est une huile essentielleet l'éthylène est un gaz. Par leur action freinant lagermination ou détruisant les germes présents, ces deuxproduits déjà utilisés dans certains pays voisinsdevraient être commercialisés comme antigerminatifsde la pomme de terre, avec une ouverture possible enproductions biologiques.Pour l'heure, les antigerminatifs se résument à deuxmolécules en France. L'hydrazide maléique est uninhibiteur de la germination à appliquer en cours devégétation. « Plus de 20 % des surfaces en pommes deterre de consommation reçoivent ce produit. Avecl'hydrazide maléique, on freine le démarrage de lagermination de six à huit semaines par rapport à un nontraitement, précise Michel Martin, Arvalis. Il permet desupprimer la première application de CIPC au stockage.»

Thermonébulisation homogèneLe CIPC (chlorprophame) est l'autre antigerminatifdisponible en France. Il peut être appliqué par poudrageà la mise en tas mais c'est la thermonébulisation qui estlargement utilisée en cours de conservation chez lesproducteurs. « La thermonébulisation assure une

meilleure homogénéité du traitement sur les tuberculesque le poudrage, à condition que le bâtiment destockage soit bien ventilé, explique l'ingénieurd'Arvalis.

Z O O M Il y a moins de risques de brûlure del'épiderme, ce qui a son importance pour les pommesde terre lavées avant commercialisation. »

Alternatives au CIPCLa dose de produit reçue par tubercule semble mieuxcontrôlée qu'avec les poudres, d'où une meilleuremaîtrise des résidus. Les produits à base de CIPC sontclassés Xn (nocifs) sur le plan toxicologique et laphrase de risque R40 (effet cancérogène suspecté,preuves insuffisantes) a amené certains cahiers descharges à l'exclure. « Dans ce cas, cela oblige àcommercialiser les pommes de terre avant février oumars car après, le producteur n'a plus de moyen decontrôler la germination sans altérer la qualité gustativedes tubercules avec une conservation prolongée à bassetempérature », signale Michel Martin.L'éthylène et l'huile de menthe verte seront deuxsolutions alternatives à l'utilisation du CIPC. Avecquelques bémols quant à leurs mises en pratique. « Cesproduits ont l'avantage de laisser très peu de résidus.Selon les cas, ils nécessitent des équipements spéciauxpour leurs applications. L'éthylène présente sans doutela rémanence la plus faible. Après déstockage destubercules, la germination peut démarrer rapidement. Ilfaut donc bien gérer le circuit de commercialisation destubercules, souligne Michel Martin. Par ailleurs,l'utlisation de l'éthylène entraîne un léger sucrage destubercules. Quant à l'huile de menthe verte, nousn'avons pas détecté de problème particulier. Le prixdéfinitif du produit n'est pas connu, il semble que sonemploi sera plus onéreux qu'un programme dethermonébulisation de CIPC. »

CONSEILS Dans tous les cas, le bon contrôle de latempérature et de l'humidité du stockage permetd'optimiser au mieux la maîtrise de la germination avecou sans inhibiteur.

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ETHYLENE

Comment utiliser l'éthylène?Le procédé Restrain pour le stockage pommes de terre et oignons.

_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ Paul Coleman, Directeur technique de Greenvale AP,souligne : « Le fait qu'ils soient assez légers pour êtresoulevés et déplacés, donc faciles à transporter, rend lesystème très souple. Nous traitons 60 000 tonnes depommes de terre entreposées et nous faisons tourner lematériel Restrain dès que nous vidons les entrepôts dedépart et que nous déplaçons la marchandise vers ceuxà long terme ».

Les RestrainGenerators sebranchent à uneprise monophaséeavec un capteurrelié à un câble de20m de long.

Z O O M Ilstransformentl'alcool enéthylène (+ un peud'eau) ce quisignifie qu'il n'est

pas nécessaire de s'équiper de systèmes onéreux dedétection d'explosif qui sont requis lorsqu'on utilise desbombonnes de gaz éthylène.

La suppression du germe s'est révélée très fiable (…)L'industrie de préemballage prend en compte le CO2contrairement à l'industrie de transformation qui utilisecouramment le CO2 dans les entrepôts à pommes deterre. De nombreux entrepôts présentent un niveau deCO2 faible en raison des fuites d'air à l'intérieur dubâtiment alors que certains types de constructionsnécessitent un apport d'air frais pulsé, en particulier siles chambres froides sont neuves ou construites enbriques ou parpaings.

Ensemble, le CO2 et l'éthylène accroissent larespiration des pommes de terre. Paul Colemandéclare : « Il est important que les cultivateurs gardentun niveau de CO2 bas quand ils utilisent de l'éthylènecar des niveaux de respiration élevés ne sont passouhaitables. Je recommande également auxagriculteurs de brasser constamment l'air dans l'entrepôtpendant les 3 premières semaines d'introductiond'éthylène. On évite ainsi la formation de poches deCO2 au milieu des caisses ou des zones inutilisées de

l'entrepôt ».

Cette technique évite tout résidu laissé parl'utilisation d'autres produits chimiques pour lasuppression des germes.

Anti-germe sur les oignons en entrepôtL'éthylène est aussi sur le point de faire ses preuves enmatière d'anti-germe sur les oignons en entrepôt. Cettetechnique est utilisée par des sociétés d'emballagesd'oignons qui fournissent la plupart des principauxdétaillants. « Je ne suis pas très au fait de son emploidans les entrepôts d'oignons mais les échos sont trèspositifs et je sais que le nombre des réserves à oignonsutilisant Restrain est en constante augmentation chaqueannée. Certains conditionneurs se servent d'hydrazinemaléique, l'unique anti-germe existant pour les oignonsqui doit être appliqué sur la culture en cours decroissance. Cependant, d'autres utilisent l'éthylène encombinaison avec de l'hydrazine maléique ou stockenten atmosphère contrôlée pour prolonger la période deconservation et ainsi réduire le besoin d'importation desoignons de l'hémisphère sud.

Les plus gros producteurs d'oignons précisent quel'éthylène offre une souplesse de mise en ouvre quin'était pas envisageable auparavant. Il est impossible desavoir avec certitude quels oignons sont de meilleurequalité pour la conservation à long terme après qu'ilsaient été récoltés et traités en entrepôts. Pour cetteraison, l'hydrazine maléique était appliquéesystématiquement sur la plupart les récoltes même sicelles-ci devaient être retirées rapidement de l'entrepôtpour être vendues sans que l'application d'HM ait éténécessaire. Le système éthylène Restrain permet auxagriculteurs de ne pas avoir à se poser la question del'anti-germe avant que les oignons aient été mis à l'abri,traités et qu'on ait choisi les récoltes pour le stockage àlong terme.

CONSEILS Le Restrain Generator s'installesimplement dans l'entrepôt adéquat, qu'il s'agisse devrac ou de caisses, et il est mis en marche.

Contact :http://fr.restrain.eu.com/lthylne-idal-pour-le-stockage-des-pommes-de-terre-et-des-oignons-.php

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