album souvenir japd 2010 au struthof

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Journée d’Appel Journée d’Appel Journée d’Appel Journée d’Appel de Préparation de Préparation de Préparation de Préparation à la Défense à la Défense à la Défense à la Défense Centre européen du résistant déporté Site de l’ancien camp de concentration de Natzweiler au Struthof Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG) S’engager S’engager S’engager S’engager Combattre Combattre Combattre Combattre Résister Résister Résister Résister 70 70 70 70 e anniversaire de l’Appel du 18 juin 1940 anniversaire de l’Appel du 18 juin 1940 anniversaire de l’Appel du 18 juin 1940 anniversaire de l’Appel du 18 juin 1940 du général de GAULLE du général de GAULLE du général de GAULLE du général de GAULLE 13 OCTOBRE 2010 13 OCTOBRE 2010 13 OCTOBRE 2010 13 OCTOBRE 2010 Site du Struthof Site du Struthof Site du Struthof Site du Struthof

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Voici un rendez-vous désormais habituel au Centre européen du résistant déporté, sur le site de l’ancien camp de Natzweiler, au Struthof. Mais cette nouvelle Journée d’appel de préparation à la défense reste pour tous un rendez-vous exceptionnel ! Cette journée unique pour les jeunes adultes que nous allons accueillir, sera l’occasion d’une rencontre inédite entre histoire, mémoire et citoyenneté. L’esprit de défense qui préside à l’ensemble des ateliers et activités de la JAPD sera cette année renforcé, conforté, d’un rappel opportun des propos du Général de Gaulle, prononcés le 18 juin 1940, sur les ondes de la BBC, depuis Londres. Nous en célébrons cette année le 70e anniversaire…

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Journée d’Appel Journée d’Appel Journée d’Appel Journée d’Appel de Préparation de Préparation de Préparation de Préparation à la Défenseà la Défenseà la Défenseà la Défense

Centre européen du résistant déporté Site de l’ancien camp de concentration de Natzweiler au Struthof Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG)

S’engager S’engager S’engager S’engager Combattre Combattre Combattre Combattre

Résister Résister Résister Résister

70707070eeee anniversaire de l’Appel du 18 juin 1940 anniversaire de l’Appel du 18 juin 1940 anniversaire de l’Appel du 18 juin 1940 anniversaire de l’Appel du 18 juin 1940 du général de GAULLEdu général de GAULLEdu général de GAULLEdu général de GAULLE

13 OCTOBRE 201013 OCTOBRE 201013 OCTOBRE 201013 OCTOBRE 2010 Site du StruthofSite du StruthofSite du StruthofSite du Struthof

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La journée du 13 octobre 2010

8h30 : Accueil, petit-déjeuner 9h00 : Formalités administratives 9h15 : Test de français 9h55 : Pause 10h00 : Module 1 : « être citoyen français et européen » 10h45 : Visite de l’exposition « Appel du 18 juin ». Questionnaire. 10h15 : Module 2 « comprendre la Défense » 12h00 : Déjeuner 13h15 : Cheminement vers le camp pour une visite guidée du site historique Lecture de l’appel du 18 juin. Cérémonie du Souvenir, en hommage aux Résistants gaullistes : lectures de biographies, lanternes du Souvenir. 15h15 : Module 3 : « prendre part à la Défense » 16h00 : Questionnaire d’évaluation 16h15 : Cérémonie de remise des certificats 16h45 : Départ du bus

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Biographies

Roger CULERON Charles DELESTRAINT Paul JOUFFRAUT Raymond Lucien KLEE Joêl LE TAC Ces cinq résistants ont payé au prix fort leur engagement aux côtés du général de Gaulle contre la barbarie nazie. Arrêtés et déportés aux KL-Natzweiler, ils subiront le sort commun de tous les déportés : famine, mauvais traitements, travaux forcés et maladie. Trois d’entre eux trouveront la mort au Struthof et à Dachau. Nous rendrons hommage à ces héros en lisant, au cours de la visite guidée, leur biogra-phie et en allumant trois lanternes du souvenir au pied de la croix de Lorraine, après lec-ture de l’Appel du 18 juin.

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Accueil des jeunes par Monsieur Patrice Oliva, Directeur adjoint du Centre européen du résistant déporté (CERD)

Monsieur Laurent Vallade, de la Cellule extérieure et partenariat

du Bureau du service national de Strasbourg

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Les modules de connaissance et de sensibilisation aux thèmes de citoyenneté et de défense sont dispensés dans leur dimension nationale et européenne

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René Chevrolet, responsable de l’animation pédagogique et culturel du CERD, présente l’exposition « L’Appel du 18 juin »

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Les jeunes découvrent l’exposition en répondant au questionnaire

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Le repas pris en commun

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L’interview d’Alsace 20, Place du Général Delestraint

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Lecture de la biographie du Général Charles Delestraint

L’Histoire du Konzentrationslager Natzweiler

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« Je m’appelle Charles DELESTRAINT,Charles DELESTRAINT,Charles DELESTRAINT,Charles DELESTRAINT,

né le 12 mars 1879 à Biache-Saint-Vaast dans le Pas de Calais. Je suis fils de comp-table. Après des études secondaires à Lille, j’entre à l’Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr en 1897. En mars 1914, admis à l’Ecole de Guerre, je suis nommé capitaine et envoyé au front ; la France est en guerre avec l’Allemagne. C’est la Première Guerre mondiale. Je suis fait prisonnier le 30 août 1914 lors de l’attaque de Chesnoy-Auboncourt, et suis libéré à la fin de la guerre en 1918. Régulièrement promu de 1918 à 1936 jusqu'au grade de colonel, je commande la 3e Brigade de Chars à Metz et compte le colonel Charles de Gaulle parmi mes subordonnés. Nous partageons la même vision novatrice de l'utilisation des blindés dans la stratégie moderne. Le 23 décembre 1936, Je deviens général de brigade. Placé dans le cadre de réserve depuis mars 1939 pour cause de limite d'âge, je suis rappelé dans le cadre d'active le 1e sep-tembre 1939 au moment de la déclaration de guerre. Je commande les chars de combat de la VIIe armée, puis le Groupement Cuirassé. Je refuse la défaite et l'Armis-tice. En août 1942, le général de Gaulle me choisit pour organiser et commander l'Ar-mée Secrète qui doit regrouper différents mouvements de la Résistance en zone Sud. Je prends le pseudonyme de « Vidal » et travaille en coordination avec Jean Moulin pour élargir la structure à la zone Nord. Arrêté par la Gestapo à Paris le 9 juin 1943, je suis placé en détention à la maison d'arrêt de Fresnes en juillet 1943. Après une série d'interrogatoires où la torture est pratiquée, je suis déporté « Nacht und Nebel » au KL-NATZWEILER. »

Déporté au KL-DACHAU en septembre 1944, le général DELESTRAINT est assassiné, sur ordre, d'une balle dans la nuque le 19 avril 1945, quelques jours avant l'arrivée des Alliés. Son corps est incinéré au crématoire du camp.

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Lecture de la biographie de Roger Culeron

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« Je m’appelle Roger CULERON,Roger CULERON,Roger CULERON,Roger CULERON,

Je suis né le 5 septembre 1922 à Saint Romphaire, en Normandie. Résistant, je suis arrêté à la Rochelle alors que je tentais de rejoindre l’Angleterre. Je suis interné à la prison de Fresnes, puis au fort de Romainville. Le 25 novembre 1943, je suis déporté au KL-Natzweiler. Classé « Nuit et Brouillard », les nazis doivent me faire disparaître sans laisser de traces. Mais ça, je ne le sais pas encore. Commence pour moi un enfer qui va durer plus de 16 mois. Je suis affecté au kommando de la Kartoffelkeller. Pendant des journées sans fin, je travaille, seul, à l’approvisionnement d’une grosse bétonnière. Sable, gravier, ciment. Sable, gravier, ciment… Les lourdes pelletées m’épuisent. Et puis il y a la faim, les coups le froid, la mort qui rôde partout dans ce camp maudit. Je suis transféré dans les camps annexes de Kochem et Neckarelz. Changement d’horizon mais toujours un travail d’esclave. En juin 1944, je suis à nouveau transféré au Struthof. Puis c’est le KL de Gross-Rosen et pour finir Dachau. Dernière étape de mon voyage infernal au cœur de l’univers concentrationnaire nazi. Je suis libéré le 29 avril 1945. Sur les 61 déportés, partis avec moi le 25 novembre 1943, seuls 24 ont retrouvés la France et la liberté. »

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Lecture de la biographie de Paul Jouffrault

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« Je m’appelle Paul JOUFFRAULTPaul JOUFFRAULTPaul JOUFFRAULTPaul JOUFFRAULT

Je suis né le 20 mars 1885 à Montpont-sur-Iste en France.

Après mes études, je décide de faire carrière dans l’armée française.

En 1940, je suis nommé colonel, je commande la 1e BS qui participe à la bataille de France des Alpes.

Promu général de brigade, je commande le territoire d’Oudja au Maroc jusqu’en 1942. Je suis mis à la retraite en septembre 1942 pour cause de limite d'âge.

De retour en France métropolitaine, en février 1943, j’entre en résistance au sein de l’état-major de l’Armée Secrète en tant que responsable de la zone sud.

Après l’arrestation du général Delestraint, je suis activement recherché par les nazis. Arrêté par la Gestapo le 4 août 1943, je suis placé en détention à la prison de Poi-tiers puis transféré à Fresne. Après une série d'interrogatoires, je suis déporté « Nacht und Nebel » au camp du STRUTHOF, le 10 mars 1944, un mois après mon fils Frédéric également déporté NN. »

Le général Paul JOUFFRAULT décède d’épuisement le 5 juin 1944 au KL-NATZWEILER.

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Sur le chemin longeant le « Ravin de la mort », lecture de la biographie de Lucien Klee

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« Je m’appelle RaymondRaymondRaymondRaymond Lucien KLEELucien KLEELucien KLEELucien KLEE

Né le 18 septembre 1907 à Haguenau en Alsace, je suis l’aîné de trois frères. Je fais des études de philosophie et finis deuxième à l’agrégation après Jean-Paul Sartre. Je deviens professeur à Obernai, Thionville, Bar-le-Duc puis à la faculté des lettres de Nancy. Ma passion des autres me fait interrompre ma carrière alors que je suis en poste à Versailles. Je pars à la découverte des musées de France et d’Autriche. Pro-fondément chrétien, je décide de vouer ma vie aux autres. En 1939, je commence une carrière militaire. Reçu major au concours d’officier interprète, je me suis affecté au Grand quartier général britannique. En 1940, je me rallie au général de Gaulle. Dix jours après son appel, j’entre dans la Résistance. Même ma femme n’en est pas informée. Nous nous marions le 28 sep-tembre 1940. Notre union donne naissance à deux enfants, Anne-Marie et Jean-Paul. Le 25 mai 1943, je suis arrêté pour propagande gaulliste et emprisonné à la prison de Fresnes. Ma femme vient avec nos enfants me rendre visite quelques fois. Le 7 octobre 1943, sans aucun jugement, je suis transféré au fort de Romainville, camp d’internement. Le 26 novembre de la même année, je suis déporté en enfer, au camp de concentra-tion de Natzweiler, où je subis les pires sévices. » Raymond Lucien KLEE décède le 18 avril 1944, victime de la faim, d’un séjour au cachot, et des coups.

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Le bloc cellulaire

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Lecture de la biographie de Joël Le Tac devant le bloc crématoire

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« Je m'appelle Joël LE TACJoël LE TACJoël LE TACJoël LE TAC,

né le 16 février 1918 à Paris. En 1939, alors que je poursuis des études de droit à Pa-ris, je suis mobilisé, le 16 septembre. En 1940, devant l'armistice annoncée, je décide de rejoindre la Grande Bretagne pour m'engager dans les Forces Françaises Libres. Le 29 septembre 1940, je suis affecté à la 1ere compagnie d'infanterie de l'Air formée par le vice-amiral Muselier, commandant provisoire des Forces Aérienne de la France Libre. Je suis parmi les cinq soldats français de l'équipe parachutée le 15 mars 1941 près de Vannes pour l'Opération Savanna, organisée par le Deuxième Bureau du commandant et par le Special Operations Executive. Après cette opération, je reste en France participant à plusieurs opérations de résistance. Le 5 février 1942, ma vie bascule. Trahi, je suis arrêté par la police militaire allemande, ainsi que mes parents, mon frère et ma belle-soeur. Nous sommes détenus à la prison d'Angers dans un premier temps, puis transférés à Fresnes jusqu'en juillet 1943. Interrogatoires et tor-tures sont notre lot quotidien. Le 9 juillet 1943, avec mon frère, nous sommes en-voyés au camp de NATZWEILER-STRUTHOF. Je l'apprendrais plus tard, mais nous faisons partis du premier convoi de déportés NN. A mon arrivée dans le camp, je ne suis plus Joël Le Tac mais le matricule 4 353. Le processus de déshumanisation est en marche, et nous ne sommes plus que des Stück (morceaux). En septembre 1944, je suis transféré à DACHAU, puis à NEUENGAMME et finalement à GROSS-ROSEN en Silésie. En janvier 1945, je fais partie d'un wagon du « convoi de la mort » en direc-tion de DORA. Je suis le seul survivant de ce wagon de plus de 100 personnes. Je suis libéré le 15 avril 1945 par les Anglais au camp de concentration de BERGEN-BELSEN. Je retrouve mon nom et mon pays, ainsi que les miens. Nous avons beau-coup souffert de la guerre, tant physiquement que moralement. Il faut nous recons-truire, retrouver notre identité. En 1953, je deviens journaliste pigiste pour Paris-presse et Paris Match. Mon besoin de m'investir pour mon pays ne m'a jamais quitté. En 1958, je suis élu député de PARIS dans le 18° arrondissement, à Montmartre. Poste que j’occupe jusqu'en 1981. De 1981 à 1983, j'occupe le poste de président de l'Institut national de l'audiovisuel. » Monsieur Joël Le Tac est décédé le 8 octobre 2005 à Maisons-Laffitte dans les Yveli-nes. Il est l’un des 1 059 Compagnons de la Libération.

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Face au four crématoire

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Devant la fosse aux cendres

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Le groupe se dirige vers la Croix de Lorraine en mémoire des « Résistants français exécutés ou disparus dans les prisons nazies »

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Lecture de l’Appel du 18 Juin 1940

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«««« Les chefs, qui depuis de nombreuses années, sont à la tête des armées françaises, ont formé Les chefs, qui depuis de nombreuses années, sont à la tête des armées françaises, ont formé Les chefs, qui depuis de nombreuses années, sont à la tête des armées françaises, ont formé Les chefs, qui depuis de nombreuses années, sont à la tête des armées françaises, ont formé un gouvernement. Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s’est mis en rapport un gouvernement. Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s’est mis en rapport un gouvernement. Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s’est mis en rapport un gouvernement. Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s’est mis en rapport avec l’ennemi pour cesser le combat.avec l’ennemi pour cesser le combat.avec l’ennemi pour cesser le combat.avec l’ennemi pour cesser le combat. Certes, nous avons été, nous sommes, submergés par la force mécanique, terrestre et aérienne, Certes, nous avons été, nous sommes, submergés par la force mécanique, terrestre et aérienne, Certes, nous avons été, nous sommes, submergés par la force mécanique, terrestre et aérienne, Certes, nous avons été, nous sommes, submergés par la force mécanique, terrestre et aérienne, de l’ennemi.de l’ennemi.de l’ennemi.de l’ennemi. Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des allemands qui nous Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des allemands qui nous Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des allemands qui nous Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des allemands qui nous font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des allemands qui ont surpris nos chefs au font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des allemands qui ont surpris nos chefs au font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des allemands qui ont surpris nos chefs au font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des allemands qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd’hui.point de les amener là où ils en sont aujourd’hui.point de les amener là où ils en sont aujourd’hui.point de les amener là où ils en sont aujourd’hui. Mais le dernier mot estMais le dernier mot estMais le dernier mot estMais le dernier mot est----il dit ? L’espérance doitil dit ? L’espérance doitil dit ? L’espérance doitil dit ? L’espérance doit----elle disparaître? La défaite estelle disparaître? La défaite estelle disparaître? La défaite estelle disparaître? La défaite est----elle définitive? elle définitive? elle définitive? elle définitive? Non!Non!Non!Non! CroyezCroyezCroyezCroyez----moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n’est perdu pour moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n’est perdu pour moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n’est perdu pour moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n’est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire.la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire.la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire.la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire. Car la France n’est pas seule! Elle n’est pas seule! Elle n’est pas seule! Elle a un vaste Empire Car la France n’est pas seule! Elle n’est pas seule! Elle n’est pas seule! Elle a un vaste Empire Car la France n’est pas seule! Elle n’est pas seule! Elle n’est pas seule! Elle a un vaste Empire Car la France n’est pas seule! Elle n’est pas seule! Elle n’est pas seule! Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l’Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. derrière elle. Elle peut faire bloc avec l’Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. derrière elle. Elle peut faire bloc avec l’Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. derrière elle. Elle peut faire bloc avec l’Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut, comme l’Angleterre, utiliser sans limite l’immense industrie des ÉtatsElle peut, comme l’Angleterre, utiliser sans limite l’immense industrie des ÉtatsElle peut, comme l’Angleterre, utiliser sans limite l’immense industrie des ÉtatsElle peut, comme l’Angleterre, utiliser sans limite l’immense industrie des États----unis.unis.unis.unis. Cette guerre n’est pas limitée au territoire malheureux de notre pays. Cette guerre n’est pas tran-Cette guerre n’est pas limitée au territoire malheureux de notre pays. Cette guerre n’est pas tran-Cette guerre n’est pas limitée au territoire malheureux de notre pays. Cette guerre n’est pas tran-Cette guerre n’est pas limitée au territoire malheureux de notre pays. Cette guerre n’est pas tran-chée par la bataille de France. Cette guerre est mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, tou-chée par la bataille de France. Cette guerre est mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, tou-chée par la bataille de France. Cette guerre est mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, tou-chée par la bataille de France. Cette guerre est mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, tou-tes les souffrances, n’empêchent pas qu’il y a, dans l’univers, tous les moyens nécessaires pour tes les souffrances, n’empêchent pas qu’il y a, dans l’univers, tous les moyens nécessaires pour tes les souffrances, n’empêchent pas qu’il y a, dans l’univers, tous les moyens nécessaires pour tes les souffrances, n’empêchent pas qu’il y a, dans l’univers, tous les moyens nécessaires pour écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd’hui par la force mécanique, nous pourrons vain-écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd’hui par la force mécanique, nous pourrons vain-écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd’hui par la force mécanique, nous pourrons vain-écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd’hui par la force mécanique, nous pourrons vain-cre dans l’avenir par une force cre dans l’avenir par une force cre dans l’avenir par une force cre dans l’avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du monde est là.mécanique supérieure. Le destin du monde est là.mécanique supérieure. Le destin du monde est là.mécanique supérieure. Le destin du monde est là. Moi, Général de Gaulle, actuellement à Londres, j’invite les officiers et les soldats français qui se Moi, Général de Gaulle, actuellement à Londres, j’invite les officiers et les soldats français qui se Moi, Général de Gaulle, actuellement à Londres, j’invite les officiers et les soldats français qui se Moi, Général de Gaulle, actuellement à Londres, j’invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique ou qui trouvent en territoire britannique ou qui trouvent en territoire britannique ou qui trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s’y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j’invite les ingénieurs et les ou-viendraient à s’y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j’invite les ingénieurs et les ou-viendraient à s’y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j’invite les ingénieurs et les ou-viendraient à s’y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j’invite les ingénieurs et les ou-vriers spécialistes des industries d’armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui vriers spécialistes des industries d’armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui vriers spécialistes des industries d’armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui vriers spécialistes des industries d’armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s’y trouver, à se mettre en rapport avec moi.viendraient à s’y trouver, à se mettre en rapport avec moi.viendraient à s’y trouver, à se mettre en rapport avec moi.viendraient à s’y trouver, à se mettre en rapport avec moi. Quoi qu’il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas.Quoi qu’il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas.Quoi qu’il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas.Quoi qu’il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas. Demain comme aujourd’hui, je parlerai à la Radio de Londres.Demain comme aujourd’hui, je parlerai à la Radio de Londres.Demain comme aujourd’hui, je parlerai à la Radio de Londres.Demain comme aujourd’hui, je parlerai à la Radio de Londres. »»»»

Discours du Général de Gaulle prononcé à la radio de Londres le 18 juin 1940. Cet appel n’a pas été enregistré.

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Allumage des Lanternes du Souvenir

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Remise des diplômesRemise des diplômesRemise des diplômesRemise des diplômes

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Magazine Armées d’aujourd’hui, N°355, novembre 2010

Revue de presse

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Journal Les dernières Nouvelles d’Alsace, 15.11.2010

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Reportages TV

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Sur internet

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