albert masnata, - sjes

14
581 Albert Masnata, A travers l'Europe du 20 e siècle - une revue de livre * Par François Schaller, Lausanne Par son activité durant de longues années à la tête de l'Office suisse d'expansion commerciale (OSEC), à Lausanne, ainsi que par ses nombreux ouvrages et articles, l'auteur est bien connu des milieux économiques suisses. Ses publications antérieu- res sont consacrées aux échanges internationaux, particulièrement au commerce Ouest-Est, et à la planification collectiviste. Sa connaissance de la langue russe, ses multiples missions commerciales accomplies à l'étranger durant sa carrière, ses sé- jours dans les pays de l'Est ont très naturellement orienté ses recherches vers les- grands courants d'échanges économiques ainsi que vers le fonctionnement du sys- tème marxiste. Reprenant à son compte le projet du professeur Jean Lescure qui se livrait avant guerre à une étude sociale comparée des régimes de liberté et des régi- mes autoritaires, Albert Masnata a publié en 1977 un ouvrage intitulé « Planification collectiviste et économie de marché confrontées». Il fit paraître deux ans plus tard «Le Monde marxiste par lui-même», avec une préface du professeur André Piettre, de l'Institut. Aujourd'hui, dans ses «Souvenirs et réflexions d'un témoin», l'auteur rédige une autobiographie et la fait suivre des pensées que lui inspire l'évolution passablement mouvementée et cahoteuse de notre planète au long de ce XX e siècle. Né à Odessa le 16 mars 1900, de parents suisses d'origine italienne et française, l'auteur vivra en Russie, en Finlande et dans les Pays baltes jusqu'à la Révolution bolchevique. Son père, qui exerçait à l'Est une activité bancaire pour le compte d'établissements occi- dentaux, se verra confier successivement de nombreuses fonctions. Sa famille sera donc contrainte à des déplacements fréquents. La première partie de ce livre se lit comme un roman. Les Suisses qui furent les té- moins oculaires de la Révolution russe d'octobre 1917 ne sont plus très nombreux parmi nous. Cette année-là, précisément, Albert Masnata obtenait sa maturité clas- sique dans un collège impérial de Petrograd. Il était donc déjà parfaitement en état déjuger des événements historiques qui se déroulaient sous ses yeux. De retour en * Masnata Albert, A travers l'Europe du 20 e siècle. Après la Révolution d'octobre, d'autres chemine- ments. Souvenirs et réflexions d'un témoin. Saint Saphorin 1983. Editions Georgi. 216 p. Schweiz. Zeitschrift für Volkswirtschaft und Statistik, Heft 4/1983

Upload: others

Post on 20-Dec-2021

1 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

581

Albert Masnata, A travers l'Europe du 20e siècle - une revue de livre *

Par François Schaller, Lausanne

Par son activité durant de longues années à la tête de l'Office suisse d'expansion commerciale (OSEC), à Lausanne, ainsi que par ses nombreux ouvrages et articles, l'auteur est bien connu des milieux économiques suisses. Ses publications antérieu­res sont consacrées aux échanges internationaux, particulièrement au commerce Ouest-Est, et à la planification collectiviste. Sa connaissance de la langue russe, ses multiples missions commerciales accomplies à l'étranger durant sa carrière, ses sé­jours dans les pays de l'Est ont très naturellement orienté ses recherches vers les-grands courants d'échanges économiques ainsi que vers le fonctionnement du sys­tème marxiste. Reprenant à son compte le projet du professeur Jean Lescure qui se livrait avant guerre à une étude sociale comparée des régimes de liberté et des régi­mes autoritaires, Albert Masnata a publié en 1977 un ouvrage intitulé « Planification collectiviste et économie de marché confrontées». Il fit paraître deux ans plus tard «Le Monde marxiste par lui-même», avec une préface du professeur André Piettre, de l'Institut.

Aujourd'hui, dans ses «Souvenirs et réflexions d'un témoin», l'auteur rédige une autobiographie et la fait suivre des pensées que lui inspire l'évolution passablement mouvementée et cahoteuse de notre planète au long de ce XXe siècle. Né à Odessa le 16 mars 1900, de parents suisses d'origine italienne et française, l'auteur vivra en Russie, en Finlande et dans les Pays baltes jusqu'à la Révolution bolchevique. Son père, qui exerçait à l'Est une activité bancaire pour le compte d'établissements occi­dentaux, se verra confier successivement de nombreuses fonctions. Sa famille sera donc contrainte à des déplacements fréquents.

La première partie de ce livre se lit comme un roman. Les Suisses qui furent les té­moins oculaires de la Révolution russe d'octobre 1917 ne sont plus très nombreux parmi nous. Cette année-là, précisément, Albert Masnata obtenait sa maturité clas­sique dans un collège impérial de Petrograd. Il était donc déjà parfaitement en état déjuger des événements historiques qui se déroulaient sous ses yeux. De retour en

* Masnata Albert, A travers l'Europe du 20e siècle. Après la Révolution d'octobre, d'autres chemine­ments. Souvenirs et réflexions d'un témoin. Saint Saphorin 1983. Editions Georgi. 216 p.

Schweiz. Zeitschrift für Volkswirtschaft und Statistik, Heft 4/1983

582

Suisse après un voyage particulièrement mouvementé, il s'adonnera à des études de droit, de sciences économiques et de sciences politiques qu'il couronnera par un doctorat dans chacune de ces deux dernières disciplines. Un enseignement lui sera ensuite confié à l'Université de Lausanne. Il fonctionnera en qualité d'expert dans de nombreuses commissions fédérales ainsi que pour le compte de l'ONU, du GATT et de la CNUCED. Ses activités lui vaudront d'être chargé de mission en Afrique, en Amérique centrale et dans les pays de l'Est.

Dans la seconde partie de l'ouvrage, l'auteur nous livre ses réflexions sur le monde qui est le nôtre aujourd'hui. Nous retrouvons chez lui la même pensée qu'il développait, en 1939, dans son cours d'économie sociale que nous avons eu le privi­lège de suivre. Pour Albert Masnata, les problèmes économiques ne peuvent ni ne doivent être dissociés de leurs aspects politiques et sociaux. Le tout forme un tout. Voilà qui n'est pas de nature à simplifier la tâche de celui qui doit rendre compte de son œuvre. D'une part, l'auteur repousse sans ambiguïté la dialectique marxiste. Profondément chrétien, de religion réformée, il se veut spiritualiste et non matéria­liste. D'autre part, cet ancien député libéral au Parlement vaudois n'est pas davantage partisan sans réserves de nos structures économiques et sociales: «On ne peut pas non plus se faire le défenseur inconditionnel de notre monde occidental, tel qu'il existe.» Il se réclame donc, finalement, d'une économie concurrentielle sociale­ment ordonnée, ce qui est d'ailleurs le sous-titre de l'un de ses ouvrages. Réformé convaincu mais ouvert à tout courant de pensée, il paraît assez proche de la doctrine sociale de l'Eglise romaine et se réfère parfois à des textes tirés des Encycliques.

Les choses se compliquent lorsqu'il s'agit de comprendre très précisément et con­crètement en quoi consiste cette économie concurrentielle socialement ordonnée. En effet, durant toute sa longue carrière, Albert Masnata s'est constamment opposé à toute forme de dogmatisme, à toute affirmation tranchée, à toute règle d'applica­tion générale, à tout ce qui pouvait passer pour une manifestation de manichéisme. En politique, il repousse «la célèbre distinction entre gauche et droite». Il est libéral, donc individualiste, mais partisan d'un «individualisme social». Le libéralisme tel qu'il le conçoit «n'est pas synonyme d'une politique bien définie en matière écono­mique». Quant aux pays en voie de développement, aucune théorie générale ne peut prétendre leur être appliquée à tous; les problèmes doivent être examinés pays par pays, cas par cas, et les solutions qui se révéleront opportunes peuvent varier à l'in­fini. De même chez nous, on ne peut songer à surmonter nos propres difficultés «par un remède unique valable partout et pour tous les hommes». Bref, les principes qui régissent une économie concurrentielle socialement ordonnée doivent, dans leur application, «différer et dépendre des circonstances locales».

Un tel pragmatisme est certes le signe d'une profonde sagesse ; il n'est pas absolu­ment original, d'ailleurs, et les arguments en sa faveur ne manquent pas. Toutefois, à notre époque plus que jamais, on ne peut songer réaliser de grandes choses ni amé­liorer notre société sans mobiliser au moins une partie de l'opinion. Or, celle-ci ne

583

s'affirme que sous l'impulsion donnée par quelques principes clairs, simples, faciles à saisir par chacun et... peut-être faux mais dont le rôle moteur est irremplaçable. Il est nécessaire, pour progresser, d'avoir à l'esprit l'image (ou la caricature) de l'ob­jectif à atteindre.

Le dernier livre d'Albert Masnata sera doublement apprécié des lecteurs : comme récit d'un témoin de la Révolution russe de 1917, et comme contribution d'une per­sonnalité qui s'est toujours refusée de porter un jugement sur les idées ou sur les institutions sans l'entourer de beaucoup de nuances.

585

LITERATUR/BIBLIOGRAPHIE

Pasinetti, Luigi L.

Structural change and economic growth - A theoretical essay on the dynamics of the wealth of nations. Cambridge 1981. University Press. XV, 281 p.

Mit aussergewöhnlichen Ausdrücken sollte man sparsam umgehen, sonst verflachen sie. Beim vorliegenden Buch darfeine Ausnahme gemacht werden : es handelt sich um einen Mei­lenstein in der Entwicklung der ökonomischen Theorie.

Pasinettis Werk steht ganz in der klassischen Tradition. Menschliche Arbeit ist fundamen­tal : «Man is the mover of the whole system, in a double role : by providing with his likings and preferences the criterion for deciding on the quantities and types of commodities to produce, and by inventing and operating the process of production» (S.23). Daraus folgt unmittelbar die besondere Werttheorie, die Pasinetti seinem System zugrunde legt: «The theory of value implied by the present theoretical scheme becomes a theory in terms of simple labour- a pure labour theory of value» (S. 132). Weiter sind Produktion und Verteilung als soziale Prozesse aufgefasst. Dies ist typisch klassisch, ricardianisch. Zudem setzt sich aber Pasinetti auch mit fundamentalen Aspekten des Beschäftigungsproblems auseinander. Sein Aufsatz könnte des­halb klassisch-keynesianisch genannt werden, d. h. postkeynesianisch (im Sinne einer Syn­these von Ricardo und Keynes). Theoriengeschichtlich können wir durchaus von einer Ent­wicklungslinie Smith-Ricardo-Keynes-Sraffa-Pasinetti sprechen.

Pasinetti stellt sich damit bewusst in Gegensatz zur gegenwärtig dominierenden neoklassi­schen Ökonomie. Diese stellt die Allokation von gegebenen Ressourcen in den Vordergrund. Das Marginalprinzip ist das vereinheitlichende Grundprinzip in den Wirtschaftswissenschaf­ten, und das ökonomische Problem wird wesentlich zu einem Maximierungsproblem unter Nebenbedingungen. «This type of schématisation will be discarded altogether in the follo­wing pages. Useful though it might have been in interpreting the problems of a society of mer­chants a good many centuries ago, it seems to me that it has become obsolete for the interpreta­tion of the economic systems which have emerged from the industrial revolution» (S.20).

Dem neoklassischen Marktmodell stellt Pasinetti ein Produktionsmodell gegenüber (S. 24). Das Schwergewicht der Analyse wird damit nicht auf die natürliche Ausstattung mit Ressourcen, sondern auf die Fähigkeit gelegt, Güter zu reproduzieren. In diesem Rahmen sol­len Struktur und Wachstum des materiellen Wohlstandes von Nationen analysiert werden.

Auch methodisch gesehen ist Pasinettis Ansatz interessant: «Marginal economic theorists have almost always considered efficient positions as the result of specific behaviour (maximis­ing behaviour) in a specific institutional set-up (that of an ideally competitive free market eco­nomic system). It is my purpose, instead, to develop first of all a theory which remains neutral with respect to the institutional organisation of society. My preoccupation will be that of sing­ling out, to resume Ricardos terminology, the < primary and natural) features of a pure produc­tion system.» Diese Behauptung ist sicher kontrovers. Haben nicht auch neoklassische Öko­nomen, im Zusammenhang mit der Grenzproduktivitätstheorie der Verteilung, von natürli­chen Verteilungsgesetzen gesprochen? Dennoch ist Pasinettis Absicht klar: er will sich mit grundlegenden Problemen befassen, die auf alle modernen Industriegesellschaften zutreffen.

Pasinetti gliedert sein Buch in zwei Teile. Im ersten entwickelt er ein multisektorales Wachs­tumsmodell, im zweiten beschäftigt er sich mit spezifischen Problemen der Dynamik eines ökonomischen Systems. Ausgangspunkt bildet im ersten Teil ein kurzfristiges Produktions­modell, das sukzessive erweitert wird. Zuerst erfolgt die Produktion von Gütern durch Arbeit

Schweiz. Zeitschrift für Volkswirtschaft und Statistik, Heft 4/1983

586

allein. Dann werden Kapitalgüter eingeführt und die notwendige Bedingung für Vollbeschäf­tigung festgehalten (S. 33). «The prices... express a theory of value... in terms of what we may call labour equivalents» (S.43). In den Kapiteln III und IV werden Bevölkerungswachstum und technischer Fortschritt analysiert. Im fünften Kapitel präsentiert Pasinetti ein allgemei­nes Multisektoren-Modell, das als Grundlage für die Ausführungen des zweiten Teils dient.

Im ersten Teil ist das Konzept der «vertikalen Integration» von besonderer Bedeutung: «In order to keep the analysis in as simple terms as possible, only final commodities will be considered. No intermediate stage, and thus no intermediate commodity, will be explicitly re­presented. All production processes will be considered as vertically integrated, in the sense that all their inputs are reduced to inputs of labour and to services from stocks of capital goods» (S. 29). Das Konzept der «vertikal integrierten Sektoren» eignet sich besonders gut, um dynamische Vorgänge zu analysieren (S. 114 ff.). Die Input-Output-Koeffizienten führen hier sozusagen im Zeitablauf ein Eigenleben, können aber für jeden Zeitpunkt berechnet wer­den: «... static input output analysis and dynamic vertically integrated analysis appear as mu­tually complementary and completing each other. Inter-industry relations, referring to any particular point of time, represent a cross-section of the vertically integrated magnitudes, whose movements through time express the structural dynamics of the economic system» (S. 117).

Die Analyse der strukturellen Dynamik eines Wirtschaftssystems wird im zweiten Teil an­gegangen, vor allem im Kapitel X. Hier werden die Entwicklung der relativen Preise und des Preisniveaus sowie der produzierten Mengen analysiert. Die Natur der Arbeitslosigkeit wird herausgearbeitet (S. 232-245).

Das zentrale Kapitel des Buches ist jedoch das Kapitel VII (The «natural» features of a growing economic system). Dieses beginnt mit der Definition und ökonomischen Begrün­dung der natürlichen Profitrate, die von Sektor zu Sektor verschieden ist: «Each natural rate of profit is given by the sum of two components: the rate of population growth... and the rate of increase of per capita demand for each consumption good...» (S. 130).

Aus den natürlichen Profitraten ergeben sich dann in einem nächsten Schritt die natürli­chen Preise: «...the price of each consumption good i... is the sum of three unweighted physi­cal quantities of labour: labour required directly in sector i, labour required to replace the worn-out productive capacity... and labour required to expand equilibrium productive capa­city...» (S. 132). Daraus ergibt sich als offensichtliche Schlussfolgerung: «Labour emerges from the very logic of the present analysis as the only ultimate factor of production. And it is interesting that, in a growing economic system, this does imply a rate of profit. Contrary to what traditional economics has maintained for a long time, it is not the <productivity of capi­tal)... that turns out to be the raison d'être of a rate of profit. It is the growth, and the increasing productivity of labour!» (S. 133). Die folgenden Abschnitte des Kapitels VII sind grundlegen­den Problemen der Einkommensverteilung gewidmet (S. 136-152). Kapitel VIII enthält Pasi­nettis Zinstheorie: «...in general, whatever the numéraire may be, the natural rate of interest possesses the remarkable property of always being equal to the rate of change of the wage rate» (S. 168). «... the natural rate of interest is that particular rate of interest which ensures no distortion from the labour principle of income distribution; that is to say from the principle that national income be distributed,... in proportion to labour contributed to the production process» (S. 170). Kapitel IX ist vor allem den Problemen der Kapitalakkumulation und des technischen Fortschritts gewidmet. Das hochinteressante abschliessende Kapitel XI handelt von den internationalen Wirtschaftsbeziehungen. Es sei nur eine der wichtigen Schlussfolge­rungen dieses Kapitels aufgeführt: «There is no sharing whatever that either country can take in the increases in productivity that take place in the other country, no matter how much inter­national trade is taking place between the two countries. In other words, the gains coming from productivity growth are not leaked abroad by international trade» (S.261).

587

Schlussfolgerungen dieser Art klingen für die meisten heutigen Ökonomen ungewohnt. Dies hängt damit zusammen, dass Pasinetti, wie eingangs angedeutet, ganz auf dem Boden des klassischen Ansatzes steht, der dem neoklassischen diametral entgegengesetzt ist. Analy­tisch gesehen denkt Pasinetti Ricardo radikal zu Ende. Sein Werk liefert uns die grundlegen­den Konzepte und logischen Relationen, die zum Verständnis der Funktionsweise moderner arbeitsteiliger Industriegesellschaften erforderlich sind. Die post-Keynesianischen Ökono­men, deren Anliegen seit jeher die Synthese von Ricardound Keynes war, werden in Pasinettis Buch eine solide analytische Grundlage finden, auf der ein der heutigen Zeit angemessenes Theoriengebäude der Ökonomie errichtet werden kann.

Pasinettis Buch ist durchgehend in einem glasklaren Stil geschrieben. Dies sollte es einer breiten Leserschaft ermöglichen, sich mit seinen Gedanken vertraut zu machen.

Heinrich Bortis, Freiburg i. Ue.

Baum, Herbert

Staatlich administrierte Preise als Mittel der Wirtschaftspolitik. Eine empirische Erfolgskontrolle für die Bundesrepublik Deutschland. (Schriften zur öffentlichen

Verwaltung und öffentlichen Wirtschaft, Band 46.) Baden-Baden 1980. Nomos Verlagsgesellschaft. 363 S., Geb. DM 78.-.

Das Wirtschaftsgeschehen in den realen Marktwirtschaften wird je nachdem zu einem er­heblichen Teil durch den Staat direkt oder indirekt bestimmt. Bezieht sich die staatliche Inter­vention auf die Preisbildung, so spricht man von staatlich administrierten Preisen. H.Baum setzt sich im vorliegenden Buch zum Ziel, eine empirisch gestützte Entscheidungsgrundlage für eine Neuorientierung in der Politik staatlich-administrierter Preise zu liefern. Das Schwer­gewicht liegt dabei auf der Erarbeitung einer Methode zur Erfolgskontrolle der staatlichen Preispolitik.

Ausgangspunkt seiner Untersuchung bildet das System der staatlichen Preisregulierung und -interventionen in der Bundesrepublik Deutschland. Hierzu gehören die Märkte mit den staatlich regulierten Preisen einerseits (Landwirtschaft, Verkehrswesen, Energieversorgung usw.) sowie die im Rahmen der Missbrauchsverfahren überwachten oder kontrollierten marktbeherrschenden Unternehmen andrerseits. Schliesslich werden auch die dem staatli­chen Einfluss unterliegenden Preise, Entgelte und Gebühren sowie die Preispolitik der staatli­chen Unternehmen (Bundesbahn und -post) in die Betrachtung mit einbezogen, um das Inter­ventionspotential des Staates auf diesem Gebiet aufzuzeigen. Während der Umfang der staat­lich administrierten Preise in der Bundesrepublik bereits bekannt ist, bestehen über den Um­fang und die Preisindexwirksamkeit der staatlichen Preisinterventionsmöglichkeiten im Rah­men der Missbrauchsaufsicht keine konkreten Vorstellungen (S. 57). Baum zeigt nun, welcher Weg beschritten werden könnte, um die Grössenordnung des hiefür bestehenden Interven­tionspotentials zu bestimmen. Weil die Missbrauchsaufsicht je nach ihrer rigorosen Anwen­dung und je nach vorhandener Marktkonzentration mehr oder weniger umfangreich und auf­wendig wäre, setzt sich der Autor in einem speziellen Abschnitt mit der zugrundeliegenden Problematik auseinander.

Im dritten Kapitel zeigt Baum die Schwachstellen des Missbrauchskonzepts auf: Schwierigkeit der Aufdeckung von Marktbeherrschung, Kontrollprobleme (Ermittlung

des Als-ob-Preises) und Durchsetzungsprobleme. Gemäss dem Autor weist die Missbrauchs­kontrolle zahlreiche subjektive Wertungselemente auf. Die Wettbewerbsaufsicht sollte des­halb auf eine administrative Preisreglementierung verzichten und sich stattdessen auf eine ex ante-Beeinflussung der Marktstruktur und des -Verhaltens beschränken. Eine ex-post-Kon-

588

trolle bleibt zwar auch dann unerlässlich, hätte jedoch einen anderen Stellenwert. Die ord­nungspolitischen Risiken der Missbrauchskontrolle lassen sich nicht restlos beseitigen. Das Gewicht von Werturteilen im Missbrauchsverfahren kann allerdings verringert und die Ten­denz zu einer zunehmenden staatlichen Preisreglementierung abgeschwächt werden. Die Al­ternativen zur derzeitigen Regelung - präventive Kontrolle der marktbeherrschenden Unter­nehmen oder eine Ausweitung der staatlichen Kapitalbeteiligung an solchen privaten Unter­nehmen - erweisen sich aus ordnungspolitischen Gründen als nicht vertretbar und in ihren Wirkungen schädlich.

Auch die Preisbildung in den wettbewerblichen Ausnahmebereichen - hier dargestellt am Beispiel des Güterverkehrssektors - sollte von direkten staatlichen Interventionen befreit werden. Es dürfte bereits ausreichen, wenn Margenpreise eingeführt werden oder zu einem Referenzpreissystem übergegangen wird. Eine solche Liberalisierung würde den Wettbewerb beleben und die bisherigen institutionell bedingten Anreize zu Preisabsprachen schwächen.

Die Erfolgskontrolle der staatlich administrierten Preise, deren Anteil an dem Verbrauchs­preisindex in der Bundesrepublik zwischen 30 und 40 % liegt, zeigt, dass ihr Stabilisierungspo­tential gering ist. Die durch die Indexbindung der staatlich administrierten Preise entstehen­den allokativen Nachteile können die Vorteile überwiegen. Daher sollten Anpassungen der Preise an die Kostenentwicklung «nur im Wege von Einzelfallgenehmigungen, die beantragt und begründet werden müssten, vorgenommen werden» (S.278).

Die Anpassungen der staatlich administrierten Preise, die aus bestimmten Gründen nicht in ein marktwirtschaftliches Allokationssystem überführt werden können, sollten demnach gemäss der entsprechenden Kostenentwicklung laufend erfolgen. Es sei nicht vertretbar, «Defizite einfach eintreten zu lassen und dann nachträglich nach möglichen Rechtfertigungs­gründen zu suchen» (S. 278). Dies hätte den Vorteil, dass sich die preisbedingten Defizite und die damit verbundenen Reallokationswirkungen in Grenzen halten. Das Management öffent­licher Unternehmen sollte jedenfalls nicht durch starre gesetzliche Vorschriften eingeengt werden.

Weil gemäss Baum die wesentlichen Ziele im Güterverkehrsbereich vor allem wegen der langen Administrationstradition im untersuchten Zeitraum 1950-1975 nicht erreicht wurden, fordert der Autor eine Entpolitisierung der Verkehrstarife sowie eine Heranführung von Refe­renztarifen, die einer marktwirtschaftlichen Preisbildung entsprächen. Dies soll auch für die übrigen Bereiche staatlich administrierter Preise gelten. J. Dobrovolny, Zürich

Betschard, Alfred

Demokratische Wirtschaftsplanung. Bern/Frankfurt am Main/New York 1983. Peter Lang. V, 334 S. (Diss. St. Gallen.)

Die hierzu besprechende Dissertation von Betschard besteht aus vier Teilen. Im ersten Teil («Planung und Markt», 19 S.) wird die Motivation für das Buch und seine grundlegende Ar­gumentationsrichtung gegeben. Die spätkapitalistische westliche Industriegesellschaft weist drei fundamentale Probleme auf: die durch das Privateigentum an Produktionsmitteln verur­sachte Spaltung der Gesellschaft in zwei antagonistische Klassen, Schwächen des Marktme­chanismus und eine auf Einzelprobleme reagierende und daher systemlose oder gar wider­sprüchliche Wirtschaftspolitik. Durch Planung könnten im Prinzip das zweite und das dritte Problem gemildert oder beseitigt werden. Theoretische Erkenntnis und praktische Erfahrun­gen legen es nahe, den Markt als Allokationsverfahren möglichst beizubehalten, jedoch durch die Planung zu ergänzen.

589

Im zweiten Teil berichtet Betschard über die Erfahrungen mit Kombinationen von Markt und Plan in Frankreich, Grossbritannien, Jugoslawien, Ungarn und weiteren Ländern sowie über die Investitionslenkungsdebatte der siebziger Jahre in der Bundesrepublik Deutschland (149 S.). Der Zweck der Darstellung besteht darin, gewissermassen induktiv herauszufinden, welche Vor- und Nachteile mit den einzelnen Planungssystemen verbunden sind.

Auf der Basis dieser Kenntnisse, theoretischer Überlegungen und normativer Prämissen wird im dritten Teil ein aus der Sicht des Verfassers optimales Planungssystem entwickelt (140 S.). Damit wird klar, dass das Buch politisch und normativ orientiert ist.

Zunächst ist festzustellen, was der optimale Inhalt der volkswirtschaftlichen Planung sein soll. Nach Betschard ist eine Planung besonders wichtig in den Bereichen Finanz-, Konjunk­tur-, Geld- und Kredit-, Wachstums-, Struktur- und Verteilungspolitik, jeweils in einem recht weiten Sinn verstanden. Planung bedeutet dabei Festlegung (realistischer) Ziele und Angabe der Mittel, die zur Annäherung an diese Ziele geeignet erscheinen. Der Unterschied zur her­kömmlichen Wirtschaftspolitik besteht in der Koordination der gesamten Staatsaktivität und im Versuch, die Zukunft systematisch zu gestalten, anstatt nur auf jeweils drängende Einzel­probleme zu reagieren. Daneben werden bisher nicht gebräuchliche Eingriffsbereiche und In­strumente diskutiert, insbesondere die Einkommenspolitik, die im Zentrum des Steuerungs­systems steht.

Im weiteren werden einige grundsätzliche Einwendungen gegen die gesamtwirtschaftliche Planung abgehandelt, nämlich das Prognose- und Theorieproblem, das Demokratie- und Bu-reaukratieproblem und das Implementationsproblem. Betschard weist die Ansicht zurück, dass diese Probleme eine gesamtwirtschaftliche Planung unmöglich und/oder unerwünscht machen. Zur Beseitigung der Demokratie-, Bürokratie- und Implementationsprobleme ent­wickelt er eine nach seiner Ansicht optimale Organisationsstruktur für die Planung. Die Pro­bleme der Prognose und Theorie glaubt er, durch Abstriche am Zielehrgeiz der Planung in ge­nügendem Masse mildern zu können.

Eine kurze Betrachtung über «Planung zwischen Anspruch und Wirklichkeit» (8 S.) be-schliesst das Buch, das darüber hinaus über ein sehr umfangreiches Literaturverzeichnis ver­fügt.

Das Buch ist nicht uninteressant und fällt gegenüber der einschlägigen Literatur auch nicht ab; dies sind allerdings äusserst relative Komplimente. Zu kritisieren sind insbesondere fol­gende Punkte: - die Kapitalismuskritik im ersten Teil ist höchst anfechtbar (2-Klassen-Modell, Theorie des

Marktversagens, völlig veraltete Wiedergabe der liberalen Position); - die Beschreibung diverser Planungssysteme im zweiten Teil ist äusserst unübersichtlich (ei­

nige graphische Darstellungen und dergleichen hätten hier Wunder gewirkt), teilweise ver­altet und teilweise falsch. Die Schlussfolgerungen sind normativ, was nicht immer genü­gend kenntlich gemacht wird;

- im dritten Teil ist vor allem frappierend, wie Betschard mit der ökonomischen Theorie bzw. mit ökonomischen Theorien umspringt. Wenn alles so einfach wäre, fragt man sich, wieso viele fundamentale Fragen schon so lange erfolglos diskutiert werden. Nun denn, Bet­schard hat die Lösung und kann daher auch leichthin Einwände bagatellisieren und aus dem hohlen Bauch Optima zaubern;

- die Arbeit ist sprachlich schlecht redigiert. Henner Kleinewefers, Belfaux

590

Feucht, Martin

Theorie des Konkurrenzsozialismus. (Schriften zum Vergleich von Wirtschaftsordnungen, Heft 32.) Stuttgart, New York 1983. Gustav Fischer Verlag. IV, 222 S. DM 48.-.

Die zentrale These des hier zu besprechenden Buches lautet, dass der Konkurrenzsozialis­mus à la Lange gegenüber der Marktwirtschaft Effizienzmängel aufweist und dass er nicht mehr an sozialistischen Postulaten erfüllen kann, sofern der gleiche Effizienzstandard ange­strebt wird.

Der Autor stellt zu Beginn fest, dass das Problem der Knappheit auch und gerade sozialisti­sche Länder charakterisiert und dass daher die Norm der Effizienz auch als Massstab zur Be­urteilung sozialistischer Systeme angelegt werden muss. Dass Effizienz ein zielbezogenes und daher sehr relatives Mass ist, erfährt der Leser allerdings nicht; ebensowenig Gedanken ver­schwendet der Autor auf eine Mitteilung der Mess-, Bewertungs- und Aggregationsverfahren, die zu einem operationalen Ausdruck der ökonomischen Effizienz in seinem Sinne führen würden. Unter diesen Umständen sind die meisten Schlussfolgerungen des Buches, und zwar gerade diejenigen, die dem Autor besonders wichtig sind, auf Sand gebaut und werden sicher­lich keinen Sozialisten in seinen bisherigen Überzeugungen wankend machen.

Im weiteren zeichnet der Autor die Diskussion um die Frage der Wirtschaftsrechnung im Sozialismus und den Beitrag von Langes Modell des Konkurrenzsozialismus zu dieser De­batte nach. Das wesentliche Ergebnis dieser Diskussion war, dass eine sozialistische Wirt­schaftsrechnung unter stationären Bedingungen, nicht aber unter evolutorischen Bedingun­gen, für möglich erachtet wird. Langes Modell ist der stationären Tradition verhaftet und dürfte daher in einer evolutorischen Umgebung auf Schwierigkeiten stossen.

Im zweiten Teil werden auf der Basis der ökonomischen Verhaltenstheorie hypothetische Prognosen ausgearbeitet, wie sich die Entscheidungsträger unter den Bedingungen eines Konkurrenzsozialismus à la Lange verhalten dürften. Das ist ein interessanter Forschungsan­satz, der seit der Entwicklung der theory of property rights, die jedoch von Feucht überhaupt nicht erwähnt wird, mit Erfolg in ordnungstheoretischen Zusammenhängen verwendet wor­den ist. Die Untersuchungen ergeben, dass insbesondere unter evolutorischen Bedingungen von den Entscheidungsträgern im Konkurrenzsozialismus andere Verhaltensweisen zu er­warten sind, als Lange mit seinem Modell zu erreichen suchte. Gegenüber einer Marktwirt­schaft wird der Konkurrenzsozialismus mehr Friktionen aller Art und ein geringeres Fort­schrittstempo aufweisen.

In einem letzten Teil geht es Feucht um eine Wertung der Konkurrenzsozialismusidee. Sein zentraler Massstab ist, wie erwähnt, die «ökonomisch-technische Effizienz», was auch immer das sein mag. Andere Massstäbe bzw. Ziele werden zwar genannt, der Effizienz aber immer nachgeordnet; und letztlich wird die Diskussion dieser anderen Ziele damit abgeschnitten, dass darüber eine «objektive» Debatte nicht möglich sei. So bringt dieser letzte Teil gegenüber dem ersten und zweiten Teil nicht viel Neues.

Das Buch von Feucht hinterlässt einen zwiespältigen Eindruck. Die hypothetischen Ver­haltensprognosen des zweiten Teils sind im Prinzip der richtige Ansatz zum Problem. Sie könnten jedoch bei Rezeption der theory of property rights bedeutend tiefer schürfen. Die dogmenhistorischen Ausführungen des Buches bringen nichts Neues, sind aber zuweilen von beträchtlicher Arroganz gekennzeichnet. Die Bewertung schliesslich vermag methodisch überhaupt nicht zu überzeugen. Hier stand das Urteil von Anfang an fest; d. h. der Prozess ist eine Farce. Dass das Buch nicht sehr folgerichtig geschrieben ist und zahllose Wiederholun­gen enthält, sei nur am Rande erwähnt, ebenso wie zahlreiche grammatische und orthographi­sche Fehler. Henner Kleinewefers, Belfaux

591

Siebert, Horst

Economics of the Environment. Lexington/Aldershot 1981. Lexington Books/Gower. XII, 230 p. £ 33.50 (gebunden).

Bei dieser Arbeit handelt es sich um eine erweiterte und aktualisierte Fassung der bei J. C. B. Mohr (Tübingen) 1978 erschienenen «Ökonomischen Theorie der Umwelt». Wie in je­ner Arbeit geht Siebert auch hier davon aus, dass die Umwelt eine knappe Ressource darstellt, um die verschiedene Verwendungszwecke konkurrieren : die Umwelt stellt ein öffentliches Gut mit Konsumeigenschaften dar, sie bietet eine Fülle natürlicher Rohstoffe für die Produk­tion und sie absorbiert Schadstoffe wie z. B. Luft- und Gewässerverschmutzung. Siebert be-fasst sich mit der Beziehung zwischen Umwelt als öffentlichem Gut mit bestimmter Qualität und den vielfältigen Umweltbeeinträchtigungen im Zuge der Herstellung und des Konsums von Gütern und Diensten.

In Teil I wird der Grundgedanke des damit angesprochenen Allokationsproblems erläu­tert (allzu intensive Umweltnutzung und übermässige Verschlechterung ihrer Qualität auf Grund fehlender Knappheitspreise) und ausgeführt, wie es grundsätzlich überwunden wer­den könnte (Abbau der Diskrepanz zwischen privaten und gesellschaftlichen Grenzkosten; eine die Internalisierung externer Effekte fördernde Ausgestaltung des marktwirtschaftlichen Systems). In Teil II, der gegenüber der deutschen Fassung erheblich ausgeweitet wurde, wird anhand der herkömmlichen Produktionstheorie die Austauschbeziehung zwischen der Her­stellung privater Güter und der Umweltqualität abgeleitet. Danach wird die optimale Um­weltqualität definiert und erörtert, wie der Preismechanismus beschaffen sein müsste, damit dieses Optimum erreicht wird. Doch steht dem das klassische Problem öffentlicher Güter ent­gegen. Siebert diskutiert daher die vorwiegend im politischen Raum angesiedelten Vorschläge (eingeschlossen die sogenannten anreizkompatiblen Mechanismen zur Aufdeckung der «wahren» individuellen Präferenzen), um dieses Optimum zu erlangen. Ihnen werden ab­schliessend Überlegungen aus der Theorie der Verfügungsrechte gegenübergestellt. Anhand des Coase-Theorems wird deutlich gemacht, dass der Marktmechanismus bei korrekter Fest­legung der Verfügungsrechte zu einer Lösung des Allokationsproblems führt; der Staat muss nur insofern tätig werden, dass er die genauen Verfügungsrechte an der Umwelt festlegt und deren Zuteilung vornimmt. Siebert zieht allerdings in Zweifel, ob solche Rechte in praxi hin­reichend definiert werden können; vor allem weist er zu Recht daraufhin, dass sich bei der Frage, ob sie überhaupt definiert werden sollen, für die Gesellschaft schwerwiegende morali­sche Probleme stellen.

Der ebenfalls erweiterte III. Teil enthält die Diskussion der umweltpolitischen Instru­mente des Staates. Erörtert werden die Vor- und Nachteile von Emissionssteuern, Verschmut­zungszertifikaten, Ge- und Verboten und von Kostenaufteilungsregeln. Dabei scheiden Ge-und Verbote wegen ihrer Starrheit im Hinblick auf die angestrebte Internalisierung externer Effekte vergleichsweise schlecht ab. In Teil IV werden die bisherigen Betrachtungen um die räumliche Dimension erweitert (Einfluss räumlich unterschiedlicher Umweltausstattung auf die terms of trade zwischen Regionen), doch wird die in der deutschen Fassung enthaltene Diskussion über Umweltpolitik und Entwicklungsländer bedauerlicherweise nicht mehr auf­gegriffen. Im abschliessenden V.Teil werden Fragen der intertemporalen (und damit: der in-tergenerationellen) Allokation und des wirtschaftlichen Wachstums erörtert.

Insgesamt handelt es sich um eine sehr klare Darstellung einer Vielzahl von Aspekten, die bei der ökonomischen Betrachtung der Umweltproblematik von grosser Bedeutung sind. Zu vielen von ihnen hat Siebert bereits an anderer Stelle wichtige Beiträge geleistet (u. a. zu regio­nalwirtschaftlichen Problemen des Wirtschaftswachstums, zur Aussenhandelstheorie), doch geht die vorliegende Arbeit über eine blosse Synopsis weit hinaus. Sie kann daher- aber auch, weil längere formale Nachweise in gesonderten Anhängen zusammengestellt sind - als kurs­begleitendes Lehrbuch sehr empfohlen werden. Werner W. Pommerehne, Zürich

592

Billeter-Frey, Ernst P. und Vlach, Vladimir

Grundlagen der statistischen Methodenlehre. (Uni-Taschenbücher, 1163.) Stuttgart 1982. Gustav Fischer Verlag. IX, 429 S. DM 29.80.

Die vorliegende «Methodenlehre» ist auf die Wirtschaftswissenschaften ausgerichtet und soll einerseits dem Praktiker, andererseits auch dem Studenten die grundlegende statistische Denkweise nahebringen. Die Autoren verzichten auf eingehende mathematische Herleitun­gen und setzen keine statistische Grundausbildung voraus. Das Werk ist in drei Teile geglie­dert: statistische Elemente, statistische Verfahren, statistische Testverfahren. Teil 1 bringt im ersten Kapitel eine gründliche, anschauliche Einführung in die Wahrscheinlichkeitsrech­nung. Hervorzuheben ist insbesondere der Abschnitt über Informationstheorie. Der Begriff der Fisherschen Information wird bei der Besprechung der Masszahlen später wieder verwen­det. Das zweite Kapitel gibt einen Überblick über verschiedene Masszahlen der Lage, der Streuung und der Verbundenheit sowie Indexzahlen. Bedauerlicherweise tritt der Unter­schied zwischen Grundgesamtheit und Stichprobe bzw. zwischen theoretischen und empiri­schen Masszahlen nicht deutlich hervor, was dazu führt, dass zwei unterschiedliche Definitio­nen für die Varianz gegeben werden. Auch die Fülle der aufgezählten Lagemasszahlen dürfte den Leser eher verwirren. Die Regression wird nur am Rande gestreift. Das dritte Kapitel ist diskreten und stetigen Verteilungen gewidmet. Teil 2 umfasst die Kapitel vier und fünf über Stichprobenverfahren und Versuchsplanung. Die Beschreibung der Stichprobenpläne ist aus­führlich und umfasst auch neuere Verfahren aus der Qualitätskontrolle, und der Leser wird auf die jeweiligen Vor- und Nachteile aufmerksam gemacht. Die Autoren weisen daraufhin, dass die Versuchsplanung in den Wirtschaftswissenschaften noch wenig verbreitet ist und hoffen, deren Anwendung zu stimulieren. Teil 3 beginnt im sechsten Kapitel mit einer Be­trachtung über Wesen und Bedeutung der statistischen Testverfahren. Mit Hilfe der Entschei­dungstheorie und Risikotheorie wird dem Leser der philosophische Hintergrund des Testens erläutert. Über das Berechnen von Vertrauensgrenzen findet er anschliessend einen natürli­chen Zugang zur Testtheorie, wobei die Fehler 1. und 2. Art sowie die Operationscharakteri­stik (Prüfplankurve) ausführlich behandelt werden. Das siebente und letzte Kapitel beginnt mit einem sorgfältigen Vergleich parametrischer und nichtparametrischer Testverfahren. Die Autoren mahnen zur Vorsicht gegenüber (zu) oft verwendeten parametrischen Tests, welche häufig von Voraussetzungen ausgehen, welche das Zahlenmaterial nicht erfüllen kann. Die nichtparametrischen Tests decken die üblichen Problemstellungen ab bezüglich Vergleich von Verteilungsfunktionen, Lage, Streuung, Korrelation und Trend sowie Vierfeldertafeln. Alle Verfahren werden mit ausführlichen und vollständig durchgerechneten Beispielen be­legt, was übrigens für das gesamte Werk gilt. Ein wenig zu kurz gekommen sind graphische Darstellungen aller Art als Auswertungshilfe für den Statistiker bei der Datenanalyse. Übungsaufgaben sind keine vorhanden. Aus diesem Grund und wegen den oben erwähnten Mängeln eignet sich die «Methodenlehre» wenig zum Selbststudium. Für den Praktiker hin­gegen darf sie als wertvolles Hilfsmittel bei der Bewältigung statistischer Probleme bezeichnet werden. Rudolf Maibach, Bern

Messung der Antwortvariabilität auf Grund von Erhebungsmodellen mit Wiederholungszählungen

Von Heinrich Strecker, Rolf Wiegert, Jean Peeters, Knut Kafka. (Angewandte Statistik und Ökonometrie, H.25.) Vandenhoeck & Ruprecht. Göttingen 1983. 112 S. DM 36.-.

Die praktische Statistik bearbeitet Daten, die vorwiegend durch Erhebungen gewonnen werden. Erhebungen sind deshalb die Grundlage jeder statistischen Verarbeitung. Grund-

593

sätzlich können diese Daten durch Voll-Erhebung (z. B. Volkszählungen, Betriebszählungen) oder aber durch Teil-Erhebungen (Stichproben) ermittelt werden, wobei die Teil-Erhebungen zeitliche und kostenmässige Vorteile aufweisen. Diese Vorteile müssen aber mit gewissen Nachteilen erkauft werden, wie beispielsweise Stichprobenfehler.

Die theoretische Statistik stellt Verfahren bereit, die es ermöglichen, Stichprobenfehler zu erfassen und zu berücksichtigen. Neuerdings treten aber andere Fehlerarten immer stärker in den Vordergrund des Interesses, die durch die Erhebungsquelle und nicht durch das statisti­sche Verfahren verursacht sind ; es handelt sich hier um die Antwortfehler bei Erhebungen. Es gilt deshalb zu untersuchen, welches die Auswirkungen dieser Antwortfehler auf die Erhe­bungsergebnisse sind und wie diese Auswirkungen erfasst werden können. Das vorliegende Buch handelt von diesen Problemen, die z. T. statistisches Neuland betreffen.

Das Buch gliedert sich in 2 Kapitel, von welchen das erste theoretisch ausgerichtet ist und von Erhebungsmodellen und Wiederholungszählungen handelt, das zweite stellt eine prakti­sche Anwendung der dargelegten Theorie auf die Landwirtschafts- und Gartenzählung in Belgien des Jahres 1979 vor.

Kernstück der Theorie sind Wiederholungszählungen, die über das Ausmass der Antwort­fehler und der dadurch verursachten Antwortvariabilität Auskunft geben sollen. Es werden 3 Modelle mit Wiederholungszählungen abgeleitet. Beim ersten Modell wird die Wiederho­lungszählung zeitlich nach der Haupterhebung durchgeführt, und es wird nach den Merk­malswerten zur Zeit der Haupterhebung gefragt (echte Wiederholungszählung). Beim zweiten Modell liegt der Stichtag der Wiederholungszählung zeitlich ebenfalls nach jenem der Haupt­erhebung, doch wird hier nach den Merkmalswerten zur Zeit der Wiederholungszählung ge­fragt (Wiederholungszählung ex post). Dieses Modell gliedert sich in 2 Varianten, indem ei­nerseits nach zeitlich konstanten Merkmalswerten (z. B. Geschlecht) und andrerseits nach zeitabhängigen Merkmalswerten (z. B. Tierbestand) unterschieden wird. Beim dritten Modell wird der Stichtag der Wiederholungszählung aus praktischen Gründen zeitlich vor den Stich­tag der Haupterhebung angesetzt (Wiederholungszählung ex ante).

Für das Beispiel wird das dritte Modell gewählt. Stichtag der Haupterhebung war der 15. Mai 1979, jener der Wiederholungszählung ex ante der 4. Mai 1979. Zu Kontrollzwecken wurde zwischen dem 11. und 20. Juni 1979 eine Kontrollerhebung angesetzt. Die Wiederho­lungszählung wurde als eine Zweiphasen-Stichprobe geplant, wobei in der ersten Phase nach Gemeinden, in der zweiten Phase nach landwirtschaftlichen Betrieben erhoben wurde. Die Berechnungen werden im 2. Kapitel ausführlich dargelegt. Zwei Anhänge über die Charakte­risierung von Datenfehlern und über Fragebogen und Kontrollblatt ergänzen die Ausführun­gen. Eine Zusammenfassung und ein Literaturverzeichnis schliessen das Buch ab.

Die Autoren stellen die Problematik klar dar. Das Beispiel vermittelt dem Leser Einzelhei­ten des Vorgehens. Die anregende Arbeit ist jedem praktisch tätigen Statistiker sehr zu emp­fehlen. E. Billeter, Fribourg

Das persönlich verfugbare Einkommen der Haushalte nach Kantonen: 1970, 1978 und 1980

Von G. Fischer, R. Resegatti, J. Baumeler. (Nationales Forschungsprogramm «Regionalprobleme in der Schweiz», Arbeitsberichte, Nr. 29.) Bern 1982. Programmleitung

NFP «Regionalprobleme». II, 86 S.

Im Bereich der regionalen, materiellen Einkommensunterschiede wurde in den letzten Jah­ren in der Schweiz ein bedeutender Fortschritt erzielt: Auf der Seite der Einkommensvertei­lung der Nationalen Buchhaltung konnte von der Schätzung nomineller kantonaler Volksein-

594

kommen zu deren Berechnung übergegangen werden. Diese weist eine solche Genauigkeit auf, dass sie die amtliche Statistik aufgenommen hat. Die Kalkulation kantonaler persönlich verfügbarer Einkommen ist eine willkommene Weiterführung der Bemessung regionaler Dis­paritäten.

Kantonale Volkseinkommen pro Einwohner stellen einen nominellen, globalen Indikator zur Beurteilung des durchschnittlichen Wohlstandes einer kantonalen Volkswirtschaft dar. Sie bilden den Ausgangspunkt für die Bemessung kantonaler persönlich verfügbarer Einkom­men. Pro Kopf geben diese Werte Auskunft, wieviel des gesamten Einkommens der Bevölke­rung im Mittel für Konsum- und Sparzwecke zur Verfügung steht. Die Differenz zwischen pri­märem Einkommen und persönlich verfügbarem Einkommen ergibt sich aus dem Prozess der sogenannten sekundären Umverteilung. Das disponible Einkommen entsteht wie folgt: zu den Arbeitnehmereinkommen werden die Geschäftseinkommen der Selbständigen sowie die Vermögens- und Mietzinseinnahmen der Haushalte addiert (gleich primäres Einkommen). Das disponible Einkommen resultiert, indem die primären Einkommen mit den Saldi der Transfers zwischen Privaten und Staat, Privaten und Sozialversicherungen sowie den laufen­den Übertragungen mit dem Ausland zusammengezählt werden.

Wie bei den kantonalen Volkseinkommen gingen G. Fischer, R. Resegatti und J. Baumeler wiederum von der kombinierten direkten und indirekten Komponentenmethode aus. Sie hat­ten bei ihrer Arbeit für die Jahre 1970, 1978 und 1980 einen grossen Aufwand zu leisten. So fehlen bereits auf nationaler Ebene Grundlagen zur Bemessung einzelner Komponenten. Im kantonalen Bereich multiplizieren sich diese Probleme. Meist konnten die Autoren die ge­suchten Schlüssel zur Regionalisierung ermitteln. Für einzelne Teilkomponenten mussten sie jedoch Annahmen treffen, um die Verteilung an die Kantone vornehmen zu können. Dabei handelte es sich meist um Glieder geringeren Anteils am disponiblen Einkommen.

Der Arbeitsbericht weist grosse Disparitäten zwischen den einzelnen Gebieten aus. Die beiden Agglomerationskantone Basel-Stadt und Genève liegen um über 20% über dem schweizerischen pro-Kopf-Wert von 1980 (17506 Fr.). Auf der anderen Seite der Einkom­mensskala finden sich Appenzell Innerrhoden, Ticino und Fribourg mit relativen Werten, die rund 20% unter dem Durchschnitt liegen. Diese Unterschiede haben sich von 1970 bis 1980 vergrössert. Der sekundäre Umverteilungsprozess führt in allen Kantonen zu einem negativen Gesamtsaldo: den Haushalten wird mehr Einkommen entzogen als wieder zugeführt. Unter anderem wegen den unterschiedlichen Altersstrukturen gehen aus diesem Prozess eigentliche Gewinner (Basel-Stadt und Appenzell Innerrhoden) und Verlierer hervor (Genève, Basel-Landschaft). Insgesamt wirken sie sich jedoch disparitätenverringernd aus: den privaten Haushalten ärmerer Kantone wird weniger entzogen als denjenigen reicherer Kantone. Als regionalpolitisch negativ zu beurteilen ist die festgestellte Tendenz, dass in allen Einkommens­aggregaten (Volkseinkommen, primäres Einkommen, disponibles Einkommen) von 1970 bis 1980 die Disparitäten zwischen den Kantonen absolut und pro Kopf zugenommen haben.

Die Arbeit von Fischer, Resegatti und Baumeler ist positiv zu würdigen. Sie bereichert die Analysemöglichkeiten kantonaler materieller Disparitäten. Das gute Bild wird durch die Tat­sache etwas getrübt, dass zur Regionalisierung einzelner Komponenten des disponiblen Ein­kommens Annahmen getroffen werden mussten, da benötigte Verteilungsschlüssel in den be­nutzten öffentlichen und privaten Statistiken fehlten. Dadurch mag eine gewisse Ungenauig-keit entstanden sein. Den Autoren ist zugute zu halten, dass sie diese Probleme klar darlegen. Sehr begrüssenswert ist auch ihre Absicht, die kantonalen persönlich verfügbaren Einkom­men weiter zu desaggregieren und eigentliche regionale Werte auszuweisen.

Stephan Hill, Bern