ais où va-t-?

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11500 cursus après le bac ESCRSainte Famille Janvier 2015 POST BAC, Mais où va-t-on ? Il y a, bien sûr, de quoi s’y perdre. 11 500 cursus après le baccalauréat: cela peut donner le tournis. Surtout quand on ne sait pas trop quoi faire. Cursus court (2 ans) ou long (5 ans et plus), profes- sionnalisant (en alternance). Entrée libre, sur concours, sur dossier. Gratuit (ou presque), payant. Loin, proche de la famille. 60 crédits validés par année réussie 2,5 millions d’étudiants en france POSTBAc: inscription par internet LES prepas Diversités et excellence UNIVERSITes 40 LicenceS avec spécialités 5 voies pour des etudes de commerce L’ambition ici est de faire un inventaire simplifié et non exhaustif, histoire de clarifier un peu notre système d’enseignement supérieur. Après le baccalauréat, les options sont donc multiples: université, IUT, écoles de commerce, écoles d’ingé- nieurs, écoles spécialisées, classes prépas… Hervé Hudry Sources: Publications de l’ONISEP, de L’Etudiant, Le Nouvel Observateur, Le Point, L’Express. Sites institutionnels: rectorats, Education Nationale, sites de l’ONISEP, de l’Etudiant.

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Page 1: ais où va-t-?

11500 cursus

après le bac

ESCR—Sainte Famille

Janvier 2015

POST BAC, Mais où va-t-on ?

Il y a, bien sûr, de quoi s’y perdre. 11 500 cursus

après le baccalauréat: cela peut donner le tournis.

Surtout quand on ne sait pas trop quoi faire.

Cursus court (2 ans) ou long (5 ans et plus), profes-

sionnalisant (en alternance). Entrée libre, sur

concours, sur dossier. Gratuit (ou presque), payant.

Loin, proche de la famille.

60 crédits validés

par année réussie

2,5 millions

d’étudiants en france

POSTBAc: inscription par internet

LES prepas Diversités et excellence

UNIVERSITes 40 LicenceS

avec spécialités

5 voies pour des etudes de commerce

L’ambition ici est de faire un inventaire simplifié et non

exhaustif, histoire de clarifier un peu notre système

d’enseignement supérieur.

Après le baccalauréat, les options sont donc multiples:

université, IUT, écoles de commerce, écoles d’ingé-

nieurs, écoles spécialisées, classes prépas…

Hervé Hudry

Sources: Publications de l’ONISEP, de L’Etudiant, Le Nouvel Observateur, Le Point, L’Express.

Sites institutionnels: rectorats, Education Nationale, sites de l’ONISEP, de l’Etudiant.

Page 2: ais où va-t-?

Les 3 000 licences et 8 000 masters ont

connu un choc de simplification pour

arriver, aujourd’hui à 40 licences. Certes,

il existe encore bien des subtilités avec

spécialisations et options pour les

distinguer.

Toutefois, cette foison ne

peut cacher l’avantage

incontournable de

l’université: la quasi

gratuité des coûts,

l’offre éparpillée sur le

territoire et les politiques

locales de certaines universi-

tés qui proposent des enseigne-

ments nouveaux grâce à des initiati-

ves qui ouvrent les étudiants au monde

professionnel.

Ajoutée à leurs qualités littéraires, une

ouverture sur le monde professionnel

donne aux étudiants de Lettres et Scien-

ces Humaines un atout évident.

Aussi, un travail de fourmis est nécessai-

re pour repérer la perle qui ouvrira des

portes réputées fermées. Les universités

ouvrent ainsi de plus en plus de licences

et de masters en s’ancrant dans l’ère du

temps et des besoins. Le développement

durable, l’accompagnement des person-

nes… recrutent.

De plus, pour faire face aux demandes

croissantes, des universités se diversi-

fient.

connaissent pas non plus la crise avec 97%

d’embauches pour les détenteurs d’un mas-

ter en Mathématiques ou en Physique.

Mais d’autres domaines sont plus difficiles.

C’est le cas de la faculté de Droit

où seuls 60% des diplômés

décrochent un emploi six

mois après leur sortie

de l’université. Il faut

alors, si le but est

l’employabilité, viser

le droit des marchés

publics, des marchés

financiers, ou encore le droit

de la santé, le droit fiscal.

tiaire avec spécialisation dans certains domaines. Ainsi, on a les DUT Gestion et Commerce (GACO, GEA, TC...), Industrie (QLIO...), In-formatique, Logistique et Transport, Mécanique, Social (Carrières Sociales...), Statisti-ques, Biologie et Agroali-mentaire, Chimie et Physique (Chimie, Mesures Physi-ques...), Droit (Carrières Juri-

diques...), Electricité et Ener-gie (GEII...), Environnement, Génie Civil, Information et Communication. Les BTS sont, eux, suivis en lycée. Un tiers des étudiants sont des bacheliers technolo-giques. Plus de la moitié d’entre eux poursuivent leurs études après.

P A G E 2

Grenoble 3 propose ainsi un master de

journalisme, avec un taux d’emploi à 6

mois de 90% dans les médias.

Le CDI est même au bout pour les trois

quarts après trois ans.

A Chambéry, une licence pro Valorisa-

tion des Espaces Montagnards

(accessible après un BTS Tourisme ou

une licence de Géographie) a ouvert.

Moins de six mois sans emploi pour

tous les diplômés et une spécialisation

dans les secteurs agricoles ou touristi-

ques de moyenne montagne.

L’IUT d’Annecy a créé une Licence Pro

Développeur Informatique Multi-

supports. Les diplômés sont tous em-

ployés comme développeur multimédia

moins de 6 mois après.

Les licences et masters scientifiques ne

P O S T B A C , M A I S O Ù V A - T - O N ?

BTS et DUT

L ’université : le master en point de mire

Les BTS et DUT, cycle de

deux ans après le baccalau-

réat, sont des diplômes per-

mettant une insertion immé-

diate dans le monde du tra-

vail grâce à une réactivité

face aux besoins des entre-

prises. 45 DUT et 132 BTS

proposent une offre très lar-

ge.

Les DUT sont suivis en IUT. La formation alterne cours magistraux, travaux dirigés, voire travaux pratiques sui-vant les spécialités. Le rythme (avec 35 à 40 heures de cours) est soutenu et exige rigueur et assiduité. Les DUT sont regroupés en grands domaines, entre sec-teur industriel et secteur ter-

90% des étudiants obtenant un master trouvent un emploi.

Source: Le Nouvel Observateur, Janvier 2014.

LMD

Licence en trois ans avec possi-

bilité d’intégrer en L3 une Li-

cence pro, avec alternance

entre cours et stages.

Master en deux ans après la

Licence, en Master pro après

une Licence pro.

Le Doctorat couronne les étu-

des universitaires avec deux

nouvelles années d’études.

Chaque année est validée par

l’obtention de 60 crédits obte-

nus grâce à la réussite aux exa-

mens.

Les BTS sont regroupés en

multiples domaines propo-

sant des formations en initial

ou en alternance avec plus

ou moins d’offres à travers la

France. L’organisation des

cours est proche de celle des

DUT.

On trouve ainsi des BTS dans

les domaines suivants: Arts

appliqués, Assurance et Ban-

que, Commerce et Vente,

Comptabilité et Gestion,

Information Commu-

nication, Hôtellerie

et Tourisme, San-

té, Social, Scien-

ces et Techniques.

55 % des détenteurs d’un BTS et

82 % des détenteurs d’un DUT

poursuivent en L3, écoles de Commerce ou

écoles d’ingénieurs.

Page 3: ais où va-t-?

concours SESAME).

Les élèves ayant un bon niveau dans

toutes les matières et prêts à fournir un

travail intense pendant deux ans peu-

vent tenter une CPGE.

Le choix doit être motivé par ses propres

critères.

Pour une répu-

tation de l’école, ESCP Paris ou HEC arri-

vent en tête, pour une formation inter-

nationale, EM Lyon ou l’ESSEC se distin-

guent. Pour une proximité avec les en-

treprises, les choix se dirigent vers l’ES-

SEC ou l’EDHEC.

Des études plus courtes (BTS ou

DUT) sont aussi accessibles: BTS NRC,

BTS MUC, BTS CGO, BTS Commerce In-

ternational, DUT TC, DUT GEA, DUT

GACO. Après le BTS, la moitié des étu-

diants entre dans la vie active, sinon,

comme pour l’après-DUT, les étudiants

De nombreuses voies sont possibles

pour accéder à un métier dans le com-

merce.

La prépa Eco, en deux ans, offre la

quasi-certitude d’intégrer une école de

commerce. La gratuité des études, des

classes d’une trentaine d’étudiants

sont des atouts certains. Après ces

deux années, les étudiants peuvent

aussi intégrer une L3 ou l’IEP.

Les 141 écoles de commerce postbac, pour des cursus de 3 à 5

ans, recrutent sur concours. Leur coût

(de 6 à 10 000 euros par an) peut re-

buter, mais est contrebalancé par des

études concrètes avec mises en situa-

tion et stages (y compris à l’étranger).

Différents classements (à manier avec

précautions) s’accordent pour placer

dans les premières places HEC, ESSEC,

ESCP, EM Lyon ou encore ESC Greno-

ble.

Ces écoles de commerce recrutent

après le baccalauréat pour des cursus

de 3 ou 5 ans ou après une CPGE de 2

ans. Toutes le font avec un concours

plus ou moins difficile. Certaines écoles

se sont regroupées pour proposer un

concours commun (comme le

peuvent poursuivre en Licence profes-

sionnelle ou dans une école de commer-

ce.

Le parcours universitaire est aussi possi-

ble: de nombreuses licences pro-

posent des études d’économie: Econo-

mie, Gestion, AES… Les parcours sont

diversifiés: spécialisation en 2ème et 3è-

me années selon les universités.

L’abstraction des cours oblige à

une poursuite d’étude: en Mas-

ter ou en école de commerce

(possible dès la L2)

Enfin, l’Institut d’Etudes Poli-

tiques (IEP) offre un parcours exigeant.

Après 5 années d’études, « Sciences Po »

délivre un master avec des spécialisations

en marketing, finance ou ressources hu-

maines. Un niveau élevé de culture gé-

nérale, des spécialisations progressives et

des échanges à l’étranger sont les points

positifs de cette voie très sélective.

Direction donc Grenoble ou Dijon, Lyon

est à capacité limitée et Genève sous

condition.

L’IFSI (Institut Français des Soins Infir-

miers) permet aussi, par concours, d’in-

tégrer un cursus pour devenir infirmier,

sage-femme… Le concours d’entrée est

ouvert à tous les bacheliers.

Les études dans le domaine de la santé

se diversifient même si « médecine »

reste une voie très prisée, au point

d’aller voir ailleurs.

En Suisse, l’UNIGE (Université de Genè-

ve), au-delà du recrutement avec men-

tion au baccalauréat, exige que l’un

des parents de l’étudiant étranger tra-

vaille en Suisse depuis au moins

cinq ans. La Belgique, la Rouma-

nie sont aussi des destinations

dorénavant moins surprenantes

qu’il y a encore dix ans. La diffi-

culté des études en France expli-

que cela.

Ainsi, si entrer en Première An-

née Commune d’Etudes de Santé

(PACES) n’est pas difficile (il

« suffit » d’obtenir le baccalau-

réat), la sélection se fait à l’issue

de cette année avec moins de

25% de passage en deuxième

année (dont la moitié redouble).

S’en suit un long parcours pas-

sionnant mais éreintant.

P A G E 3

Les études de santé

E S C R — S A I N T E F A M I L L E

Les études de commerce

5

voies pour étudier

dans le commerce.

Hec: haute s

etudes

commerc iale s

C’est à Paris (Jouy en Josas, pour être

précis) que l’on retrouve la « meilleure »

école de commerce selon certains clas-

sements. Accessible après une prépa,

HEC Paris assure, en trois ans, une for-

mation reconnue donnant accès aux

métiers de la finance, par exemple. De

nombreux masters internationaux exis-

tent grâce à de nombreux accords

avec des universités à travers le monde.

Deux autres « HEC » sont accessibles

après le baccalauréat.

HEC Genève, à l’UNIGE, dispense des

bachelors dans la gestion et le mana-

gement.

HEC Lausanne délivre deux Baccalau-réats universitaires ès Sciences : l’un en management et l’autre en économie politique. A la suite de ces bachelors, l’accès à tous les masters est possible.

Page 4: ais où va-t-?

Il existe deux genres de prépas à ne

pas confondre: la CPGE et la prépa

intégrée.

La première est la plus connue des

deux: deux années de Classes Prépara-

toires aux Grandes Ecoles à l’issue des-

quelles un concours permet de rentrer

(ou non) dans certaines grandes éco-

les.

La seconde est un cursus de cinq ans,

accessible sur concours. A l’issue d’un

concours au bout de deux ans, l’étu-

diant, en fonction de son classement,

choisit l’une des écoles appartenant au

réseau intégré.

Le taux de remplissage des CPGE est

de 88%.

Les prépas intégrées recrutent le nom-

bre d’étudiants « nécessaires » à remplir

les écoles du réseau en troisième an-

née. Ainsi, intégrer une prépa intégrée

garantit cinq années d’études, mais

selon un cursus choisi à bac +1.

Ce sont 400 écoles qui accueillent près

de 40 000 étudiants chaque année.

Il existe deux moyens d’obtenir le diplô-

me d’ingénieur en 5 ans: une CPGE de

2 ans, puis 3 ans en école (60% des

étudiants) ou alors rejoindre l’école dès

P A G E 4

après le baccalauréat en commençant

par une prépa intégrée (28% des étu-

diants).

Mathématiques, Physique, Chimie, Bio-

logie, Informatique sont rois. Toutefois,

les enseignements non scientifiques

peuvent représenter jusqu'à 20% du

temps enseigné.

Les écoles avec pré-

pas intégrées les plus

connues: INSA, ENI,

Fésic, Polytech) re-

crutent essentiellement des bacheliers S.

Ces écoles sont réputées moins stres-

santes que le cursus CPGE puis Ecole. Le

recrutement se fait sur concours.

Les CPGE scientifiques offrent un haut

taux d’intégration en écoles d’ingé-

nieurs (85%). Toutefois, le rythme de

travail très soutenu et l’incertitude de

connaître son école à l’avance sont des

handicaps.

P O S T B A C , M A I S O Ù V A - T - O N ?

Les écoles d ’ ingénieurs et les

prépas scientifiques

MPSI: Maths, Physique et Sciences de l’Ingénieur.

PCSI: Physique, Chimie et Sciences de l’Ingénieur.

PTSI: Physique, Technologie et Sciences de l’Ingénieur.

BCPST: Biologie, Chimie, Physique, Sciences de la Terre (la prépa « véto »)

39%

C’est le taux de réussite en BCPST

Source: L’Etudiant.fr, Moyenne calculée entre 2009 et 2013.

Les classes

prépas et les

prépas

intégrées

Métiers des images

et du son

Sous cette dénomination se cachent des domaines divers et variés:

art graphique (2D et 3D), infographies, arts du spectacle, cinéma,

journalisme…

Le BTS « Métiers de l’Audiovisuel » permet une première entrée dans

ce milieu (à Grenoble et Clermont Ferrand, pour les plus proches).

BTS Design, BTS en Arts Appliqués complètent, en partie, les possibili-

tés.

Les écoles spécialisées ne manquent pas non plus: 3iS, à Paris et Bor-

deaux, proposent des formations dans le cinéma, le journalisme, le

spectacle.

L’ESMI à Bordeaux aussi, propose des formations dans l’audiovisuel,

Des s ites de référence

Page 5: ais où va-t-?

LES prépas

technologiques

Les classes prépas ne sont pas réservées aux bache-liers généraux. La prépa économique et commercia-le option technologique (ECT) est réservée aux ba-cheliers STMG. Elle prépare, en 2 ans, aux concours d'entrée des grandes écoles de commerce et de management. Avec un programme spécial et des horaires renforcés en culture générale, maths et langues vivantes, elle offre à ces bacheliers des conditions d'insertion équivalentes aux autres. Ces classes sont parfois associées à des licences d'économie et gestion ou d'AES. De plus, pour les diplômés de BTS ou DUT qui dési-rent repartir vers un cursus long, une classe prépa ATS (Adaptation Technicien Supérieur) permet à la fois de préparer les concours d'entrée et de valider une L3.

tant.

La prépa ECT est réservée aux

bons bacheliers STMG. Les notes

d’Economie, Droit, Management

et Gestion sont particulièrement

regardées lors de l’examen du

dossier. Cette nouvelle prépa est

proposée dans 40 lycées en Fran-

ce.

Les prépas ENS recrutent majori-

tairement (70%) des bacheliers ES.

Le cursus est suivi à l’école

(Rennes pour D1 et Cachan pour

D2) et à l’université. La poursuite

d’études se concentre sur une L3

ou des écoles de commerce, es-

sentiellement.

Intégrer une prépa

économique, c’est se

donner d’importan-

tes chances d’inté-

grer une école de

commerce en bac +3.

Les ECS et les ECE

sont les plus répan-

dues.

Si les mathématiques,

en ECS, sont impor-

tantes (près du tiers de l’horaire), le

profil de l’étudiant doit être équili-

bré avec des résultats dans les ma-

tières littéraires, linguistiques et en

Histoire.

Pour les ECE, là encore les mathé-

matiques dominent, mais sont

moins prépondérantes (même si

certains concours maintiennent un

fort coefficient à la matière). C’est

donc un profil scolaire en Termina-

le bien équilibré qui est privilégié.

Si le programme d’Economie est le

prolongement de celui de Termi-

nale, il nécessite un investissement

personnel beaucoup plus impor-

et cinquième années.

Sciences Po Paris recrute

sur son propre concours

aussi. Les autres IEP, re-

groupés sous la dénomi-

nation Sciences Po provin-

ce complètent l’offre.

Un travail conséquent, une passion

pour l’Histoire, l’actualité, un intérêt

prononcé pour l’actualité, des qualités

dans l’expression et l’argumentation

sont primordiaux pour accéder et réus-

A Grenoble, le diplôme de Sciences Po

est organisé en deux cycles de trois

puis deux ans. Il est accessible par

concours aux bacheliers de l’année et

de l’année précédente.

Après une première année généraliste

(Histoire, Economie, Droit, Sciences

Politiques, Relations Internationales), le

cursus se spécialise autour de quatre

domaines (Economique et Financier,

Politique et Economie Sociale, Politi-

que, Service public). Ceci permet de

choisir l’orientation pour les quatrième

sir cette filière.

Une bifurcation vers une école de jour-

nalisme est possible, préparer une

agrégation ou poursuivre vers une

thèse aussi.

P A G E 5

LES I .E .P. ( institut DES études politiques) - Sces PO

soutenus exigés !

D’autres prépas littéraires exis-

tent: « Lettres et Sciences So-

ciales » est très exigeante aus-

si, cette khâgne BL concerne

surtout les bacheliers S et ES.

Les prépas Chartes, Saint Cyr,

Lettres Ulm, Lettres Lyon, Art

et Design complètent l’offre.

Hypokhâgne, la prépa Lettres Supé-

rieures. Réputée pour les bacheliers

L, elle s’adresse aussi aux ES et S. La

condition est simple: une moyenne

générale d’au moins 12/20 depuis la

Première avec un ensemble équili-

bré.

Des qualités d’expression et de syn-

thèse sont, bien évidemment, requi-

ses aux amoureux de la littérature et

des sciences humaines à qui est des-

tinée cette classe d’excellence. Efforts

E S C R — S A I N T E F A M I L L E

Cpge : Les prépas littéraires

Cpge : Les prépas économiques (ou prépas hec)

Le concours Sciences Po Grenoble

Une épreuve écrite sur un ouvrage d’histoire contem-

poraine avec deux questions sur l’ouvrage et une dis-

sertation d’ouverture sur l’actualité liée à la thémati-

que de l’ouvrage (4h) suivie d’une épreuve de langue

étrangère d’une heure.

Page 6: ais où va-t-?

P A G E 6 P O S T B A C , M A I S O Ù V A - T - O N ?

et de bien réfléchir à son projet.

On peut aussi partir étudier à l’étran-

ger. Le plus souvent, le jeune étudiant

possède la nationalité du pays d’ac-

cueil. Il faut alors se renseigner sur la

valeur du baccalauréat français dans

ce pays. Les règles pouvant changer

selon l’Université voire la faculté. C’est

Les destinations ne manquent pas:

Australie, Canada, Etats-Unis, Royaume

-Uni sont les plus prisées en ce mo-

ment.

Prendre une année sabbatique en se

perfectionnant en langue, sac au dos

ou sédentaire avec un job permet à

certains élèves de gagner en maturité

l’exemple de l’Université McGill de

Montréal qui ne recrute qu’à bac+2.

Quant aux programmes d’échanges

ERASMUS +, ils ne sont possibles qu’en

deuxième voire troisième année. Il

s’agit donc bien d’un échange.

en 2013, 42% des jeunes engagés possédaient un bac+2, 18% avaient une Licence ou un Master. Le service civique reste donc , peut-être, une option à garder en réserve.

Offrir son temps à la collectivité, faire une pause après le baccalauréat, enri-chir son CV (tout en gagnant un petit peu d’argent) : le Service Civique est une expérience enrichissante et géné-reuse. C’est donner et recevoir. Il est possible d'exercer une mission dans neuf domaines d'acti-vité : culture et loisirs, développement international et action humani-taire, éducation pour tous, envi-ronnement, in-tervention d'ur-gence en cas de crise, mémoire et ci-toyenneté, santé, solidarité et sport. Il est devenu un contrat de travail pour les plus diplômés ne trouvant pas d’emploi à la fin de leurs études :

partir à l ’ étranger

Le service civique

Facultés de Droit, de Psychologie et

des Sciences de l’Education, de Traduc-

tion et d’Interprétariat (avec masters

de traduction ou d’interprétation de

conférence), faculté de Lettres, de

Théologie complètent

l’offre.

La faculté de Médecine peut être une

alternative aux études en France, à

condition d’avoir un parent travaillant

en Suisse depuis au moins cinq ans

(conditions au 1er janvier 2015).

L’Université de Lausanne (UNIL) pro-

pose une offre tout aussi riche, avec

aussi l’EPFL.

L’Ecole Polytechnique Fédérale de

Lausanne recrute les bacheliers fran-

çais à 16/20 (bac S uniquement), à

14/20 pour les bacheliers suisses

(conditions au 1er janvier 2015).

Pour les différentes écoles, les condi-

tions d’inscription varient, tout comme

les coûts. Il faut alors bien se rensei-

gner de la reconnaissance du diplôme

sur le marché du travail ou des pour-

suites d’études possibles.

L’Université de Genève (UNIGE) pro-

pose dix facultés avec une offre diversi-

fiée de bachelors (trois ans) et de mas-

ters (deux ans).

La faculté de Sciences propose des

bachelors et masters

en Mathé-

matiques,

Chimie, Physique,

entre autres. Faculté aussi des Sciences

Economiques et Sociales avec un mas-

ter en Gestion d’Entreprise (HEC) ou

en Journalisme et Communication.

Étudier en suisse

Pour intégrer l’UNIGE ou

l’UNIL, il faut un baccalauréat

général et au moins la mention

« Assez Bien ».

35 000 jeunes occupent un

Service Civique en

2014.

Décrochage

universitaire

Un tiers des étudiants décroche lors

de leurs deux premières années. 10 %

d’entre eux arrêtent définitivement, le

reste rebondit dans d’autres filières.

Les causes sont multiples. D’abord, les

bacheliers technologiques et profes-

sionnels sont plus nombreux à décro-

cher en Licence. Certaines filières

(AES, Psycho, STAPS) concentrent bon

nombre des décrochages.

Les étudiants issus de milieux défavori-

sés décrochent plus rapidement, tout

comme ceux qui doivent avoir un

emploi à côté pour financer leurs étu-

des.

Enfin, les garçons décrochent davan-

tage que les filles. Moins ambitieuses

dans leur choix, elles parviennent,

cependant, au bout.

80 000 étudiants

décrochent

chaque année.

Page 7: ais où va-t-?

Toute la procédure APB passe par un site unique: admis-

sion-posbac.fr

Une procédure stricte est à respecter scrupuleusement:

création du dossier personnel, formulation des vœux.

Ainsi, comme le montre le tableau ci-contre, TOUS les

vœux doivent être formulés avant le 20 mars.

Si certains vœux, au-delà du 20 mars, ne sont plus souhai-

tés, il suffit de ne pas les classer.

Les réponses aux propositions.

A partir de début juin, une proposition est faite.

Tous les vœux moins bien classés sont supprimés. Les can-

didats ont alors quelques jours pour répondre.

Si la proposition faite est acceptée définitivement (exemple

le vœu 1 est accordé): la réponse est un « oui définitif ». La

procédure est alors terminée. Pas l’inscription, cependant.

Pour une réponse partiellement acceptable, obtenir le vœu

3 par exemple, il faut alors répondre un « oui, mais ». Cela

signifie que le candidat accepte provisoirement la proposi-

tion dans l’attente, lors de la phase suivante, d’une meil-

leure proposition (c’est-à-dire être accepté en vœu 1 ou en

vœu 2).

Il est aussi possible de remettre sa démission d’APB. Cela

n’a lieu que lorsqu’une inscription dans des filières sur

concours ou à l’étranger est définitivement acquise.

L’inscription à des cursus à capacité limitée ou sectori-

sée (certaines double-licence, la PACES de Lyon…) se

fait sur dossier. Enfin, les recrutements sur concours

sont conditionnés par la réussite du dit-concours, mê-

me si pour certaines formations le passage via APB doit

aussi se faire.

Les inscriptions en enseignement supérieur sont faites grâce au

portail internet « Admission Postbac » (APB) pour la quasi-

totalité des formations proposées en France.

La plupart des inscriptions en formation en alternance ne passe

pas par le portail APB, les conditions d’accès sont l’examen du

dossier et d’avoir trouvé un employeur.

P A G E 7 E S C R — S A I N T E F A M I L L E

L ’ inscription dans l ’enseignement supérieur

La PROcédure admission postbac

La répartition par f il ière en 2012—2013

Page 8: ais où va-t-?

Cet emplacement convient à un petit paragraphe décri-

vant votre organisation. Vous pouvez évoquer son but, sa

mission, sa date de fondation, et résumer son histoire.

Ajoutez éventuellement une courte liste des produits, ser-

vices ou programmes proposés, ainsi que la zone géogra-

phique couverte (par exemple, la région parisienne ou les

marchés européens), sans oublier un profil des clients ou

membres.

Indiquez la personne à contacter pour obtenir de plus

amples renseignements sur votre organisation.

Adresse activité principale Adresse ligne 2 Adresse ligne 3 Adresse ligne 4

doivent se faire, auprès du CROUS,

entre janvier et avril de l’année de

Terminale.

Selon l’INSEE, 20% des étudiants

ont un job parallèlement à leurs

études. Au-delà de quinze heures

hebdomadaires (et quel que soit

l’emploi), celui-ci a un impact néga-

tif sur les études. Ainsi, le taux de

réussite des étudiants dans cette

situation est de 40% inférieur au

taux moyen. Il concerne, tout de

même, 20 % des étudiants ayant

un emploi.

Les bourses du CROUS

Il existe diverses bourses: celles sur

critères sociaux (BCS), l’aide aux jeunes

en situation d’autonomie avérée, l’aide

au mérite, les aides spécifiques (pour

les futurs enseignants, par exemple),

les aides d’urgence (FNAU).

Il est possible aussi de recevoir des

allocations en fonction de son cursus

et de profiter de prêts bancaires à

conditions particulières.

Toutes les informations sont disponi-

bles en contactant le CROUS.

Les demandes d’aide,

de loge-

ment

Financer ses études

Téléphone : 00 00 00 00 00 Télécopie : 00 00 00 00 00 Messagerie : [email protected]

Votre slogan professionnel

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Organi sation

40% c’est la baisse du taux de

réussite d’un étudiant occupant un

emploi de plus de quinze heures par

semaine.