aire de valorisation de l’architecture et du patrimoine ... · de protec on du patrimoine appelé...

33
AVAP DE LANDERNEAU JUIN 2015 TRAME / LMA & OIKOS AIRE DE VALORISATION DE L’ARCHITECTURE ET DU PATRIMOINE Demande d’examen au cas par cas au Ɵtre du R122-17 du code de l’environnement

Upload: others

Post on 22-Jul-2020

6 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: AIRE DE VALORISATION DE L’ARCHITECTURE ET DU PATRIMOINE ... · de protec on du patrimoine appelé à se subs tuer aux Zones de Protec on du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager

AVAP DE LANDERNEAU

JUIN

2015TRAME / LMA & OIKOS

AIRE DE VALORISATIONDE L’ARCHITECTURE ET

DU PATRIMOINE

Demande d’examenau cas par cas au tredu R122-17 du codede l’environnement

Page 2: AIRE DE VALORISATION DE L’ARCHITECTURE ET DU PATRIMOINE ... · de protec on du patrimoine appelé à se subs tuer aux Zones de Protec on du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager

AVAP DE LANDERNEAU

JUIN

2015TRAME / LMA & OIKOS

PREAMBULE

L’ar cle 28 de la loi du 12 juillet 2010 dite « loi grenelle II » crée un nouveau type de périmètre de protec on du patrimoine appelé à se subs tuer aux Zones de Protec on du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager (ZPPAUP) dans un délai de cinq ans : les Aires de mise en Valeur de l’Architecture et du Patrimoine (AVAP).

La réforme est portée par une grande ambi on : adapter l’ou l patrimonial aux nouveaux enjeux environnementaux et urbains. Pour autant, le nouvel instrument ne comporte aucune rupture importante par rapport à l’ancien. La cohérence avec le Plan Local d’Urbanisme (PLU) est mise en avant dans ce nouveau disposi f. Ainsi, la créa on d’une AVAP devra jus fi er d’une compa bilité avec le Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD) contenu dans le PLU. En outre, elle devra être précédée d’un diagnos c avec « une par e rela ve au patrimoine architectural, urbain, paysager, historique et archéologique perme ant de déterminer l’intérêt, les caractéris ques et l’état de ce patrimoine », comportant « une analyse du territoire concerné, à diff érentes échelles », et une par e rela ve à l’environnement comportant notamment « une analyse des ssus bâ s et des espaces au regard de leur capacité esthé que et paysagère à recevoir des installa ons nécessaires à l’exploita on des énergies renouvelables (ENR), ainsi qu’une analyse de l’implanta on des construc ons, des modes construc fs existants et des matériaux u lisés, précisant au besoin l’époque de construc on des bâ ments, perme ant de déterminer des objec fs d’économie d’énergie ».

Le bâ doit ainsi pouvoir évoluer, être réhabilité, recyclé, rendu à des usages u les d’une point de vue social et économique. Le projet doit perme re d’améliorer la performance énergé que des construc ons nouvelles et anciennes et ne pas se montrer systéma quement hos le aux disposi fs de produc on d’énergie renouvelable.

DE LA ZPPAUPA l’AVAP

La réforme de la loiGrenelle II

Page 3: AIRE DE VALORISATION DE L’ARCHITECTURE ET DU PATRIMOINE ... · de protec on du patrimoine appelé à se subs tuer aux Zones de Protec on du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager

AVAP DE LANDERNEAU

JUIN

2015TRAME / LMA & OIKOS

SommaireI. – CARACTERISTIQUES NATURELLES DE LA COMMUNE, p.4I.1. Topographie et hydrographie, p.5I.2. La trame verte et bleue, p.6I.3. Un environnement riche et sensible : La hiérarchisa on des sensibilités écologiques, p.7 Les zones humides, p.8 Le risque d’inonda on, p.9I.4. Les espaces naturels de la commune, p.10I.4.1. Cadrage théorique, p.11I.4.2. Natura 2000, p.12I.4.3. Les ZNIEFF, p.13

II. – CARACTÈRE BIO-CLIMATIQUE DU BÂTI ANCIEN, p.14II.1. Connaissance du patrimoine bâ , p.15II.2. Limites du bâ ancien au regard de nos modes de vie et besoins de confort actuels, p.16II.3. Favoriser l’emploi d’énergies renouvelables, p.17II.4. Patrimoine bâ et exigences d’isola on, p.18

III - LA PRISE EN COMPTE DES VÉGÉTAUX FACTEUR DE DÉVELOPPEMENT DURABLE, p.19III.1. Les forêts et boisements : des réservoirs de biodiversité con gus à la ville, p.20III.2. Des corridors écologiques ruraux : les haies, chemins creux et con nuités plantées, p.21III.3. Des corridors écologiques urbains : Les arbres remarquables et essences singulières, p.22 Les murs et emprunts végétaux, p.23

IV - LES AIRES NATURELLES PRISES EN CHARGES PAR L’AVAP AYANT POUR OBJECTIF DE PRÉSERVER LES CORRIDORS ÉCOLOGIQUES, p.25IV.1. Périmètres de protec ons du patrimoine, p.26IV.2. Défi ni on des aires de protec ons, p.28

V - LES ENJEUX DE PROTECTION ÉCO PAYSAGÈRE, p.29V.1. Synthèse des enjeux de l’AVAP, p.30V.2. L’inscrip on éco-paysagère des grands projets urbains Le parc de la Pe te Palud, p.32 La voie de Lanrinou, p.33

Page 4: AIRE DE VALORISATION DE L’ARCHITECTURE ET DU PATRIMOINE ... · de protec on du patrimoine appelé à se subs tuer aux Zones de Protec on du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager

AVAP DE LANDERNEAU

JUIN

2015TRAME / LMA & OIKOS

I - CARACTERISTIQUES NATURELLES DE LA COMMUNE

Page 5: AIRE DE VALORISATION DE L’ARCHITECTURE ET DU PATRIMOINE ... · de protec on du patrimoine appelé à se subs tuer aux Zones de Protec on du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager

AVAP DE LANDERNEAU

JUIN

2015TRAME / LMA & OIKOS

La commune de Landerneau s’inscrit à l’embouchure du fl euve cô er de l’Elorn. L’urbanisa on du territoire a été fortement marquée par la topographie : elle débute historiquement au creux de la vallée, sur les rives de l’Elorn, avant de s’étendre aux larges coteaux au nord et au sud. Ces derniers, au dénivelé marqué, perme ent d’accéder aux plateaux agricoles qui occupent une large par e du territoire.

Ce relief marqué a encadré l’extension urbaine perme ant de préserver de larges par es du territoire communal. Aujourd’hui encore, la nature pénètre jusqu’au coeur de la ville le long des vallées et des vallons. Dans ce paysage riche et diversifi é, chaque vallée, plus ou moins encaissée, plus ou moins large, plus ou moins naturelle, possède une atmosphère qui lui est propre.

1 TOPOGRAPHIE ET HYDROGRAPHIE

Carte des vallées de la commune(Les sources de la commune sont représentées en bleu)

Vallon de la Fontaine Blanche

Vallon du moulin du Lec

Vallon de Kerlaran

Vallée de Trémaria

Page 6: AIRE DE VALORISATION DE L’ARCHITECTURE ET DU PATRIMOINE ... · de protec on du patrimoine appelé à se subs tuer aux Zones de Protec on du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager

AVAP DE LANDERNEAU

JUIN

2015TRAME / LMA & OIKOS

Trame bleue

Centre historique

Con nuité de la trame verte à créer

Ce e situa on territoriale explique la présence d’une trame verte et bleue riche , qui structure profondément le paysage et les vues lointaines.

• Trame verte :

Le territoire communal est riche d’une trame verte variée, aux formes plus ou moins diff uses : - masses fores ères sur les coteaux, - haies et alignements d’arbres,- arbres isolés et emprunts végétaux dans l’aire urbanisée, - jardins privés et publics (jardins des grandes propriétés, au niveau du quai de Cornouaille et au niveau de la rue du Commandant Charcot).

• Trame bleue :

La trame bleue est structurée par l’Elorn, corridor riche et fragile, modifi é par la créa on du chenal et l’u lisa on de sa plaine alluviale en décharge.La présence de nombreuses sources dans les vallons enrichie ce e trame bleue et l’élagie à l’échelle du grand territoire.

• Les éléments de transi on :

Le maillage de chemins creux, le caractère piétonnier du centre historique, cons tuent des éléments de transi on qui prolongent ce e trame verte et bleue en off rant un cadre environnemental de qualité.

2 LA TRAME VERTE ET BLEUE

Page 7: AIRE DE VALORISATION DE L’ARCHITECTURE ET DU PATRIMOINE ... · de protec on du patrimoine appelé à se subs tuer aux Zones de Protec on du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager

AVAP DE LANDERNEAU

JUIN

2015TRAME / LMA & OIKOS

Carte de la hiérarchisa on des sensibilités écologiques

Terre de rencontres de milieux complémentaires (la terre, la rivière et la mer), Landerneau s’inscrit dans un environnement riche et sensible et, de fait contraint.

Ce e représenta on met en lumière les espaces de fortes sensibilités écologiques qui pourront nécessiter une prise en compte a en ve tant en termes de planifi ca on que d’ou ls de mise en valeur du patrimoine paysager.

3 UN ENVIRONNEMENT RICHE ET SENSIBLE

3.1 LA HIÉRARCHISATION DES SENSIBILITÉS ÉCOLOGIQUES

Page 8: AIRE DE VALORISATION DE L’ARCHITECTURE ET DU PATRIMOINE ... · de protec on du patrimoine appelé à se subs tuer aux Zones de Protec on du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager

AVAP DE LANDERNEAU

JUIN

2015TRAME / LMA & OIKOS

Index géographique des zones humides

Le territoire communal comprend un grand nombre de zones humides de tailles et de composi ons variables.Quatre secteurs de l’AVAP englobent quelques uns de ces zones humides :

• Secteur AP4 Ecrin paysager naturel et/ou cul vé du Moulin du Leck

Bois humides et prairie humides à joncs (avec un plan d’eau)

• Secteur AP3 Elorn Ecrin PaysagerSecteur incluant une zone humide cons tuée de bois humides et d’un plan d’eau. Il recouvre une par e de la zone Natura 2000 de l’Elorn.

• Secteur AP4 Ecrin paysager par culierFrange d’une zone humide composée de planta ons monospécifi ques (peupliers et résineux).

• Secteur AP4 Ecrin paysager naturel et/ou cul vé des trois hameaux

Frange nord est du secteur est couvert par une zone humide cons tuée de bois humides et prairie humides à joncs.

Ces secteurs paysagers de l’AVAP veilleront à préserver ces zones humides et la biodiversité qu’elles accueillent.

3 UN ENVIRONNEMENT RICHE ET SENSIBLE

3.2 LES ZONES HUMIDES

Page 9: AIRE DE VALORISATION DE L’ARCHITECTURE ET DU PATRIMOINE ... · de protec on du patrimoine appelé à se subs tuer aux Zones de Protec on du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager

AVAP DE LANDERNEAU

JUIN

2015TRAME / LMA & OIKOS

Le Plan de Préven on des Risques d’Inonda on (PPRI), applicable depuis le 5 mars 2005, iden fi e quatre types de zones selon leur exposi on au risque :

◊ Zone rouge = zone la plus exposée : s’y applique une interdic on générale des construc ons neuves, et l’interdic on de créa on de logements dans le bâ existant pour ne pas augmenter la popula on exposée. Les extensions jouxtant les construc ons existantes sont limitées, ainsi que les opéra ons de reconstruc on.

◊ Zone bleue = risque moyen : il y est prévu un ensemble d’interdic ons, de réglementa ons à caractère administra f et technique, dont la mise en oeuvre a pour objet de prévenir le risque et de réduire ses conséquences. Les construc ons nouvelles, comme les transforma ons de construc ons existantes, n’y sont très généralement admises que sous réserve de prescrip ons, en rela on avec leur exposi on au risque d’inonda on. Lors des travaux de transforma on des construc ons existantes, leur vulnérabilité ne doit pas être aggravée, et si possible, réduite.

◊ Zone orange = centre urbain situé en zone inondable. Les disposi ons applicables sont les mêmes que pour la zone bleue.

◊ Zone blanche, cons tuée par les secteurs du bassin versant de l’Elorn, non aff ectés par les inonda ons, ne fait pas l’objet de prescrip ons par culières.

COMMUNE DE PENCRAN

COMMUNE DE LA ROCHE-MAURICE

COMMUNE

DE

PENCRAN

de

COMMUNE

DE

LANDERNEAU

COMM

UNE

LANDERNEAU

COMMUNE DE LANDERNEAU

KERGORNEC NEVEZ

FORESTIC

KEREDERN

KERHAMON

KERHAMON

FORESTIC

KERAUTRET

KERGOAT

MOULIN DE KERGOAT

KERGOAT IZELLA

TRAON-ELORN

MOULIN DU TOUROUS

TROMEUR

PENALLEN

CRIBINET

KERGOAT

KERGOAT HUELLA

BEAUREGARD

201

1642

221

1634

206

205

26

211

212

1663

937

935

881

882

221

902

883

192

934

1544

1543

885

1385

899

890

253

254

225

93

94

1700

1702

576

188

184

925

1533

1528

114

95

21

1499

1069

907

570

908

974

567

945

582

872

1149

584

1380

1378

193

181

180

143

563

999

1150

1628

593

559

1286

598

599

863

606

DP141

651

116

1070

1671

622

862

864

1483

607

613

638

618

635

628

627

626

621

980

984

1098

652

26

105

987

989

1260

1223

1706

1272

1265

125

724

191

195

28

90

30

1412

930

784

797

786

789

760

759

757

793

644

1688

648

710

27

1353

1697

1743

1746

1225

1245

1232

710

1657

1588

1230

680

1620

1259

1649

1619

1735

1736

1110

1733

1650

1622

1621

1133

91

949

937

947

951

896

878

1331

1525

1430

1334

1332

1754

1340

665

1729

1530

1422

958

1450

1579

1058

955

1315

1313

702

687

690

1016

1089

968

1014

1021

1024

1023

1075

1078

959

1029

1030

1035

1140

1055

715

892

712

711

707

1606

159

931

932

155

929

795

941

29

50

192117

a

a

a

a

a

a

c

a

a

d

a

a

a

c

a

a

a

a

a

a

b

a

a

a

a

a

a

a

a

a

a

b

b

départem ental

d'exploitatio n

CR dit de F orestic

Chemin

n° 712

n°57

n°8

n°5 2

d'exploita tio n

n °54

Chem in

d'exploitation

Che min

n°53

d'exploitation

Ch emin

Chemin

Ker autret

dit

de

Re un

-Hue l

Prés

Al lée

des

Petits

Chênes

départemental

des

Rue

Charles

Péguy

de

l'El orn

Rue

Tilleuls

Rue

Chemin

Dio

ssin

B aude

la ir e

I mpa

sse

Rue

Colbert

Rue

Rue

Sur couf

Rue

Vauban

Traon-Elorn

Trom

eur

du

Chemin

rural

n°27

à

Chin

d' exp l.

n° 55

de

Rue

Ru eAllée

de s

des

des

Rue

Boi s

Rue

de

l'Ouest

Rue

de

l'Est

Ro c

h es

Chemin

des

Bla

nche

s

n°29

Allée

Roches

Blanches

départ ement al

n°90

Ch em

in

CE n°8 9

d 'ex p

l oi tatio

n

275

R.N . Nø16

4

232

143

256

234

Ecossa is

34

32

176

30

145

38

des

265

224

Rue

Brest

133

241

258

239

LA GARENNE

45

46

(Riv iŠre

)

276

206

207

d'Auv

e rgn e

205

264

44

16

13

15

9

L' E

l orn

Rue Frédé ri c Le Guy ade r

AE

Par is

la

T

our

d e l ' E lo rn

All ‚e

Ro ite le ts

Perve

n ches

Hortensia

s

des

des

All ‚eAl l ‚e

All ‚e

des

Lavois ier

172

378

5959

La nrinou

199

195

de

191

197

193

190

KERANHOAT

Hopital

147

Pencran

139139

200

124124

202

185

186185

186

181

3737

7878

de

45

5050

181

45

210

4242

Rou te

Rur al

Chem in

1414

à S

a ve

n ay

d e Penc ran

230

2121

85

8484

20

16

137137

198198

112112

117117

132

131

130

129

173

128

127

122

119

121

120

119

126

124

123

125

105105

Lavallot

1818

Mar

c elin

173

131

132

130

129

All ‚e

de

Land

ern ea

u

153

128

127

121

120

232

122

Rue

20

de

125

126

159

172

Vieille Route

170

157157

171

18

Al lée de P

en ar Hoat

18

19

87

19

87

99

146

99

17

Bois

17

Belhommet

20

649

225

235

223

213

172

146

85

171

170

lavoir

649

Fer

PENANROS

Savenay

R ue

549

63

61

de

57

202

59

55

AE245245

246246

490

Pouliquen

Landerneau

240

94

98

de

559

Bros sol ett e

661

235

707

D' Orves

de

226

All‚e du Petit Paris

723

724

691691

565

220

219(Riv iŠ

re)

217

274274

231

566

568

713

195

228

199

198

157

1 56 490

195

488

R.J . M

e rmo z

488

198

192

199

Rue L.Bl ‚ri ot

188

fer

de

560

All‚e G

ounot

225

219

147

Ru e Guy Ro pa rs

188

192

258

258

7 017 01

259

259

270270

556

556

552

552

280280

1 56

157

160160

162

161

162

161

Geo

rges

Cl ‚m

ence

au

5555

Rue Jacques Cartier

282

168168

171

171

594594

282

672672

464464

292

292

75

219

221

70

71

3

64

82

83

85

191

6

196

164

177

161

87

88

165

166

152

153

89

154

100

92

146

107

114

117

109

Ruissea u

245

87

315

89

93

Rue Guynemer

303

157

Genet

s

162

103

Loti

Guy

n emer

104

99

164

des

151

150

356

All ‚e

143

146

148147

Rue

113

d e

fer

Chem in

169

d ' Est ie nn e

142

170

Be r

thel

ot

Rue Erne

s t Rena

n

5555

Rue

fo c

h

123

124

140

AI

89

des

Ja rd

i ns

All ée

353353

140

89

Joseph

Hopital

All‚ e

Hospice

Doc teur

87

P r‚ s

V erts

des

87

6968

166

167

166

167

7373

72

71

Rue Am ‚d ‚e

71

80

A. d

es M

ouet

tes

348

78

349

79

All ‚e

du

364364

480480

Rue Br izeux

20bis

20ter

24bis

286

L' Elorn

659

657

721699699

330

329

703

332332

362362

330

329

de

368368

370370

600600

375375

378

572

295

292

574

303

209

208

212

210

791

321

739

738

173

172

17 0

752

395

783

610

785

661

719

348

349

80

79

78

720

81

346

340

316

317

338

301

296

297

298300

574

573292

295

572

750

227

6 17

342

344343

303

307

647

302

4 91

230

229

630

631

231

220

668

685281

279

286

21 7

7 63

237

245

242

240

594

247712

540

251

253

255

206

211

209

197

201

202

B l‚r iot

K er h

a ut in

de'

P ierre

130

132

131

Rue

128

133

351

77

F arman

78

72

71

Pierre

112

97

84

301

96

Rue

Bart

118

rue

119

73

Sal en gr

o

320

27

65

35

17

145

G‚raniums

139

178

141 140

531

144

Rue

Geo

rge

s C

l ‚me

n cea

u

Le Goff ic

142

Lamartine

126

124

129

130

184

310

Ecole

Rue

des

Rue

Rue

Le Braz

56

Ru e Me ne z

Rue

54

59

63

44

64

625

Ecole

333333

321

336

Rue Y

ann d

'Argen

t

338

336

Rue de la Libert‚

340

316

227

Lou i s

317

6 174 91

229

378

379

Mi ll our

393393

383383

387

Pasteu

r

380380

381381

379

Andr‚

17 0

Chateaubriand

384384

387

395

397

398

397

398

386386

A. des F

ont aines

406406

400400

399399

476476

231

230

Rue

220

21 7

Rue173

172

Sangnier

Chemin

668

Caujan

540

774

des Pomm

i ers

A.

402402

607607

610

206

606606

608

727

776

AK

605605

608

Rue706

603603

680

197197

185

Ste

Anne

185

Rue F

ran‡

ois

768

188188

Rue Marc

Ecole

181181

186186

Place

des

Pompes126126

765

Rue St T

homas123

Ferry

Ecole

Jules

St

Thomas

Calvaire

141

140

Place

410410

411411

773

166166

All‚e des M yrtilles

Savenay

123

120

696

141

140

Rue a ux Fru it s

115

Rue Sangnier

155

158

81

Rue

D‚port‚s

296

346

2 9 7

298

la L

ib‚ration

300

647

301

302

342

344343

286

659

657

295

630

307

780

des

286

d' Auve

rgne

295

299299

608

AK242

245

237

622

Rue d e l a Pos te

622

319

631

Mairie

281

279

685Lafayette

247

251

255

253

300300

608

396

313

240

Rue d e

594

211

209

514

312312

311311

514

317317

609

396

313

484

Rue d e l' Est

Bouc he

ri es

Rue d

es

326

340340

344344

302

236

204

2 19

629

319

609

273

Rue

Rue du Pont

260

Quai de

Cornouaille

260

325325

326

331331

l'Eglise

R. deFontaine

G‚n‚ral

Place

de Gaulle206

341

3 72

Blanche

Ker brat

210

Imp. du

Cheval Blanc

216213

L‚on

227

Com

me r

c e

180

179

181

Desfoss‚s

183

374

176

185

228

Rue

duChan oine

189

233

187

399

355

120

T raver se

409

410

Rom ain

164

de

237

d u

466

250

497

123

Rue de

536

Rue

Brest

398

Ru e

487

349

242

474

279

524

461

276

A mir al

161

162

340

Rue B ‚ th erel

151 157

413

St.

Place

Julien

145

56

282

Champ de Bataille

523

Quai

368

Rue

A

lain

Dan

iel

de

507

Ecole

274

Henri

Rue

Noi

setie

rs

296

Ader

271

vict

or

294

295

Cl‚ men t

Rue

Chemin

de s

AD

Pivoines

des

Je a n

Rue

des

Rue

Bou lev ard

Ros es

Rue d

u Mu gu

et

Rog

er

Al l ‚e

Girofl ‚e

s

Rue des Jonquilles

BH

All ‚e des M im osas

Bou le va

rd

Rue d

es

ACAll‚e des Lilas

275

des

Rue

Rue

Paque re tt es

R. de s245

Br estRue R. Salengro

AD

253

J. K

enne

d y

A ll‚e

87

des Cam‚lias

78

83

20

Al l‚e81

P en g

a m

14

147

148160

Hugo

260

154

Rue

d es

Myo

soti s

159

Boul e

var d

Vic

t or

340

S aint-J ean 186

203

An‚m

ones

12

AH

15

Pr ‚sident

Fran‡o is

Violettes

9

Rue

236

Par is

478

341

190

172

168

180

177

176

AC

All‚e

239

du

240

des

6

244

de

246

des

237

216

228

Rue des Renoncules

219

206

Gla‹euls

205

des

215

l'Or atoire

A ll‚e

PrimevŠres

Ro narc'h

de

135

Hirondelles

68

524

Rue

Rue

250

225

534

340

All‚e

Fer

Pens‚es

Rue

Rue du

22

24

21

251

Cim

etiŠre

A ll‚e des Tu lipe s

11

12

256

5151

4646

4545

4141

R ue

4848

479479

4747

462462

Cam‚lias

103

637

101

95

190

193

188

185

306

308

211

197

53

52

51

46

213

272

216

219

381

98

117

264

145

330

290

119

14

363

43

67

Lebras

Rue

35

Rue P

. Doumer

68

67

R ue P

armen

tier

74

71

73

4242

619

619

618

618

Rue du Gaz

3838

3737

247

238

240

3636

32

3131

R . Doumer

22

R ue P

armen

tier

18

Rue

Gaz

28

R ue D

oumer

Lyc‚e

89

du

R. des Hara

s

31

1610

279

278

275

274

369

281

70

181

94

96

97

F ra n

‡oi

s

Pen

g am

440

656

585

Air

429

420

426

647

430

710

433

102

480

Bel

436

683

de

447

Ru e

448

92

Ecole

291291

AH

500500

l'Elorn

de

Rue du Pa rc

Lyc‚e

382382

380

Place

de l'Eglise

392392

393393

387387

386

R . Tr averse

Saint Houardon

379

Rue

la

705

406

413

410115

437

51 9

de

104101

97

130

Rue

Gou

r y

1 38

543

58

Rue

509

373

60

52

64

Rue d es Capu cin s

88

91

Ru e de s Eco le s

Rue

B el le

rit

288

287

Papi er

Rue

Mo uli n

32

Hug

o

28

Plou‚dern

Route de

26

d u

Rue

51

37

177

Rue Cl aude M

onet

64

82

286

Mon et

79

Rue Clau de

de s

(C. D

. nø

29)

60

5 7

Gau g

u in

88

R enoir

Li las

Mimosas

264

Eglantiers

164

166

d es

Vet

tes

122

294

131

130

90

de s

85

111

113

92

91

93

All‚e

All‚e

360

337

Mar

aich

ers

375

347

372

2 1

209

356

1 9

17

15

13

5

358

3

7

2

des

367

368 11

22bis

All‚e

79

All‚e

78

132

Amir al

96

94

65

101

Gambetta

63

22

24b is

24

99

67

60

69

71

93

72

Rue

55

124

74

54

92

91

76

405

120

89

111

407

51

Rue

50

Rue

82

81

84

83

Rue

85

46

309

Al. d es P

in so ns

des

Fauvettes

446

453

10

640

640

3

4

425

424

1

AK

434

639

641

R ue M

ontca

lm

426

432

431

433

435

436

437

Chateaubriand

726

602

Rue

622

422

439

419

438

438

440

148525

Thomas

St

R oll a

nd

92

96

526

94

91

98

89

Cornouaille

110

Rue Cour te

85

448

All‚e

85

449

771

81

104

Ruelle d'Armor

Bourhis

Henri

de

42

428

427

5

Lavoir

2

78

429

69

430

DP 1

Vie

ille

R

oute

de

S

t-Urb

ain

72

Ve rne

Rue

Ju le s

800

457

Rue

J. L

.

455

591590

64

566

63

58

Pont ic

aux Lo

up s

185

183

Ru

e de la Fosse

La nderne au

Rue

47

49

du

30

29

Anges

177

de

176

466

148

Salude

n

468

195

193

194

305

304

196

22348

32

33

308

36

34

53

30

31

54

37

29

31

Rue

Quai

556

RiviŠr e

350

306

285

349

316315

284

347

348222

Rue des

174

320

Anges

Chemin de Fer

252

345

322

170

171

21

R ue Sa in t Ex up ‚ry

167

168

169

164

165

166

156

158

157

Saluden

132

159

268

des

Chanoine

160

130

131

Faure

269

270

163

Savenay

127

161

du

Gabriel

Botre

l

128

129

273

271

272

Rue

124

126

125

91

92

122

313

93314

6 10

Brignogan-

Plages

353

355

245

5

4

3

3

BI

7

4

Rue

de

la F

osse

aux

Lou

ps

44

20

27

267

266

265 24

260

262

25

28

259

258

66

26

19

55

324

65

BK

57

59

58

23

60

GOULHEO

Cho pin

264

Rue

257

261

263

Ru e

F r‚d

‚ ric

275

256

278

Rou

t e

255

230

249

250

274

329

276

277

DP.291

294

293

Ru isse au

330

292

291

302

St-Sa‰ns

301

290

Landerneau

299

Ru e C.

289

Georges B izet

300

288

221

199

198

222

51

52

Rue

118

117

116

123

AM119

121120

Th‚odore

354

211

210

326

114

113

115

325

209

229

213

212

214

207

112

111

96

98

97

352

217

216

215

218

100

99

110

de

Rue

103

104

102

101

38

37

36

219

190

244

109

53

54

50

Rue de Kermoualec

55

49

56

48

57

47

58

46

25

31

20

des

Rue A. de Boisan ger

37

All‚e

Kertang uy

65

de

des

158

127

des

125

39

302

332

1

263

267

Chemin

Rue Henri Dunant

Berna rd

280

297

43

45

295

23

328

Rue

47

56

50

Rue

54

369

12

157

Logi s

R ue

Clai r

du

114

172

286

P ar‚ 201

192

Ambr

oise

16

216

Rue

Cla ude

194

195

255

Rue

373

Cha rcot

Dunan t

344

50

49

45

513512

33

60

237

66

56

42

50

46

47

Bou le va rd de l a Gare

de

70

72

73

69

511

37

35

29

240

F onder ie

la

84

322

Br est

6566

222

Imp.

76

70

75

316

318

228

403

404

323

Roux

186

189

Ru is se au

80

14

G u‚brian t

83

1011

Gu‚rin

132

1

129

123

343

He nri

Briand

140

345

AY

139

145

6

3

143

B ernard

153

2

158

160

Rue du

e t

de

P

ar is

25

122

119

261

85

200

Quai

156

197

49

50

250

232

234

154156

116

111

182

108

177

118

97

96

Cdt Croix

Rue Ar istid e

533

532

535

Rue Edm ond Michelet

385

284

Palue

28

26

469

143

145

64

138

146

57

60

69

68

237

238

77

318

3 17

225

73

Rue

19

Rue

de la Pa

ix

9

8

52

7

6

331

39

35

86

423

426

425

Rue Edo ua rd La lo

Le Chena l

C alva i re

359

Chanoine

Rue du

Rue

Th‚

odor

e B

o trel

Ru e J ea n M

o ul i n

du

C.D. N

ø770

de

Q uimper

Brignog

an

Plage

s

369

34

27

23

Ecole

493

521

Calvaire

Stade Kerbrat

289

4 27

Rou te de

Petite

294293

304

308

307

l'Yser

9

Rue

de Dixm

ude

4

Rue

de Verdun

Rue de

de

366

220

445

333

291

297

303

295

300

301

74 76

10

65

LA PETITE

229

216

200

154

168

195

171

129

PALUD

Ruissea u

127

311312

91

17

19

15

10

13

12

Rue

43

V.C. Nø 6

Rue L a‰nnec

247

248

243

244

Claude

Calmette

98

92

180

Flemming

170

167

184

Place Flemming

Place

22

Ecole

26

17

A venue

du

Tour ous

Rue

MoliŠ re

30

19

53

48

Schu m

a n

Rue

Rue R

.

32

37

38

Rue

44

46

36

35

39

40

31

Rui ss ea u

10

25

26

28

27

AX

13

22

18

21

Ave nue d u T

our ous

73

Pel l et ie r

St .

T hon

an

AW

Route

KERGREIS IZELLA

Ancienne

de

68

AW

57

1

Lavoir

10

Thonan

11

12

13

8

15

14

607

Pascal

39

189

188

45

Botrel

191

292

40

186

187

193

192

108

318

319

185

31

30

29

27

26

28

32

25

de

241

266

265

24

106

105

107

242

46

Quimper

243

11

Communale

24

44

99

98

Nø6

41

40

26

25

226

3938

35

37

50

32

67

Chem in

d e

Ha la ge

203

21

22

AP20

340

341

LE CALVAIRE

10

Nø770

328

Vo ie

9

12

13

117

115

23

8

LE BROUSTIC

14

AO

53

50

51

15

48

Comm

una le

52

72

67

31

28

27

32

Her v‚

de

LE ROUDOUS

LA BASCULE

Fer

104

26Rue

AT

Chemin

LE BOIS NOIR

16

l' E lo rn

Ruisseau

AP

Brest

V.C. Nø1 1

68

AXSt Th

o nan

Route d

e

62

Brest

L'HERMITAGE

AR

15

15

36

Gu‚ bri a

n t

LE ROUDOUS

11

10

20

AP

19

17

62

70

65

60

59

75

57

64

56

63

32

31

10,50 m

8,30 m

7,50 m

8,60 m

11,80 m

6,65 m

5,90 m

5,90 m

5,60 m

6,80 m

5,60 m

5,60 m

5,60 m

LANDERNEAU

PLOUÉDERN

PENCRAN

LA ROCHE MAURICE

wowowowowowowowowo

wowowowowowowowowo

wowowowowowowowowo

wowowowowowowowowow_w_w_w_w_w_w_w_w_

wlwlwlwlwlwlwlwlwl

wowowowowowowowowo

wlwlwlwlwlwlwlwlwlwowowowowowowowowo

w_w_w_w_w_w_w_w_w_

wlwlwlwlwlwlwlwlwl

w_w_w_w_w_w_w_w_w_

wowowowowowowowowo

w_w_w_w_w_w_w_w_w_

w_w_w_w_w_w_w_w_w_

wowowowowowowowowo

wowowowowowowowowo

w_w_w_w_w_w_w_w_w_

w_w_w_w_w_w_w_w_w_

wowowowowowowowowo

w_w_w_w_w_w_w_w_w_

w_w_w_w_w_w_w_w_w_

élorn (fleuve), l'élorn (fleuve), l'élorn (fleuve), l'élorn (fleuve), l'élorn (fleuve), l'élorn (fleuve), l'élorn (fleuve), l'élorn (fleuve), l'élorn (fleuve), l'élorn (fleuve), l'élorn (fleuve), l'élorn (fleuve), l'élorn (fleuve), l'élorn (fleuve), l'élorn (fleuve), l'élorn (fleuve), l'élorn (fleuve), l'élorn (fleuve), l'élorn (fleuve), l'élorn (fleuve), l'élorn (fleuve), l'élorn (fleuve), l'élorn (fleuve), l'élorn (fleuve), l'élorn (fleuve), l'élorn (fleuve), l'élorn (fleuve), l'élorn (fleuve), l'élorn (fleuve), l'élorn (fleuve), l'élorn (fleuve), l'élorn (fleuve), l'élorn (fleuve), l'élorn (fleuve), l'élorn (fleuve), l'élorn (fleuve), l'élorn (fleuve), l'élorn (fleuve), l'élorn (fleuve), l'élorn (fleuve), l'élorn (fleuve), l'élorn (fleuve), l'élorn (fleuve), l'élorn (fleuve), l'élorn (fleuve), l'élorn (fleuve), l'élorn (fleuve), l'élorn (fleuve), l'élorn (fleuve), l'

bel-airbel-airbel-airbel-airbel-airbel-airbel-airbel-airbel-airbel-airbel-airbel-airbel-airbel-airbel-airbel-airbel-airbel-airbel-airbel-airbel-airbel-airbel-airbel-airbel-airbel-airbel-airbel-airbel-airbel-airbel-airbel-airbel-airbel-airbel-airbel-airbel-airbel-airbel-airbel-airbel-airbel-airbel-airbel-airbel-airbel-airbel-airbel-airbel-air

quinquis lec, lequinquis lec, lequinquis lec, lequinquis lec, lequinquis lec, lequinquis lec, lequinquis lec, lequinquis lec, lequinquis lec, lequinquis lec, lequinquis lec, lequinquis lec, lequinquis lec, lequinquis lec, lequinquis lec, lequinquis lec, lequinquis lec, lequinquis lec, lequinquis lec, lequinquis lec, lequinquis lec, lequinquis lec, lequinquis lec, lequinquis lec, lequinquis lec, lequinquis lec, lequinquis lec, lequinquis lec, lequinquis lec, lequinquis lec, lequinquis lec, lequinquis lec, lequinquis lec, lequinquis lec, lequinquis lec, lequinquis lec, lequinquis lec, lequinquis lec, lequinquis lec, lequinquis lec, lequinquis lec, lequinquis lec, lequinquis lec, lequinquis lec, lequinquis lec, lequinquis lec, lequinquis lec, lequinquis lec, lequinquis lec, le

moulin du lec, lemoulin du lec, lemoulin du lec, lemoulin du lec, lemoulin du lec, lemoulin du lec, lemoulin du lec, lemoulin du lec, lemoulin du lec, lemoulin du lec, lemoulin du lec, lemoulin du lec, lemoulin du lec, lemoulin du lec, lemoulin du lec, lemoulin du lec, lemoulin du lec, lemoulin du lec, lemoulin du lec, lemoulin du lec, lemoulin du lec, lemoulin du lec, lemoulin du lec, lemoulin du lec, lemoulin du lec, lemoulin du lec, lemoulin du lec, lemoulin du lec, lemoulin du lec, lemoulin du lec, lemoulin du lec, lemoulin du lec, lemoulin du lec, lemoulin du lec, lemoulin du lec, lemoulin du lec, lemoulin du lec, lemoulin du lec, lemoulin du lec, lemoulin du lec, lemoulin du lec, lemoulin du lec, lemoulin du lec, lemoulin du lec, lemoulin du lec, lemoulin du lec, lemoulin du lec, lemoulin du lec, lemoulin du lec, le

lec, lelec, lelec, lelec, lelec, lelec, lelec, lelec, lelec, lelec, lelec, lelec, lelec, lelec, lelec, lelec, lelec, lelec, lelec, lelec, lelec, lelec, lelec, lelec, lelec, lelec, lelec, lelec, lelec, lelec, lelec, lelec, lelec, lelec, lelec, lelec, lelec, lelec, lelec, lelec, lelec, lelec, lelec, lelec, lelec, lelec, lelec, lelec, lelec, le

mescoatmescoatmescoatmescoatmescoatmescoatmescoatmescoatmescoatmescoatmescoatmescoatmescoatmescoatmescoatmescoatmescoatmescoatmescoatmescoatmescoatmescoatmescoatmescoatmescoatmescoatmescoatmescoatmescoatmescoatmescoatmescoatmescoatmescoatmescoatmescoatmescoatmescoatmescoatmescoatmescoatmescoatmescoatmescoatmescoatmescoatmescoatmescoatmescoat

trémariatrémariatrémariatrémariatrémariatrémariatrémariatrémariatrémariatrémariatrémariatrémariatrémariatrémariatrémariatrémariatrémariatrémariatrémariatrémariatrémariatrémariatrémariatrémariatrémariatrémariatrémariatrémariatrémariatrémariatrémariatrémariatrémariatrémariatrémariatrémariatrémariatrémariatrémariatrémariatrémariatrémariatrémariatrémariatrémariatrémariatrémariatrémariatrémaria

bois noir, lebois noir, lebois noir, lebois noir, lebois noir, lebois noir, lebois noir, lebois noir, lebois noir, lebois noir, lebois noir, lebois noir, lebois noir, lebois noir, lebois noir, lebois noir, lebois noir, lebois noir, lebois noir, lebois noir, lebois noir, lebois noir, lebois noir, lebois noir, lebois noir, lebois noir, lebois noir, lebois noir, lebois noir, lebois noir, lebois noir, lebois noir, lebois noir, lebois noir, lebois noir, lebois noir, lebois noir, lebois noir, lebois noir, lebois noir, lebois noir, lebois noir, lebois noir, lebois noir, lebois noir, lebois noir, lebois noir, lebois noir, lebois noir, le

landerneaulanderneaulanderneaulanderneaulanderneaulanderneaulanderneaulanderneaulanderneaulanderneaulanderneaulanderneaulanderneaulanderneaulanderneaulanderneaulanderneaulanderneaulanderneaulanderneaulanderneaulanderneaulanderneaulanderneaulanderneaulanderneaulanderneaulanderneaulanderneaulanderneaulanderneaulanderneaulanderneaulanderneaulanderneaulanderneaulanderneaulanderneaulanderneaulanderneaulanderneaulanderneaulanderneaulanderneaulanderneaulanderneaulanderneaulanderneaulanderneau

penn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar roz

lavallotlavallotlavallotlavallotlavallotlavallotlavallotlavallotlavallotlavallotlavallotlavallotlavallotlavallotlavallotlavallotlavallotlavallotlavallotlavallotlavallotlavallotlavallotlavallotlavallotlavallotlavallotlavallotlavallotlavallotlavallotlavallotlavallotlavallotlavallotlavallotlavallotlavallotlavallotlavallotlavallotlavallotlavallotlavallotlavallotlavallotlavallotlavallotlavallot

calvaire, lecalvaire, lecalvaire, lecalvaire, lecalvaire, lecalvaire, lecalvaire, lecalvaire, lecalvaire, lecalvaire, lecalvaire, lecalvaire, lecalvaire, lecalvaire, lecalvaire, lecalvaire, lecalvaire, lecalvaire, lecalvaire, lecalvaire, lecalvaire, lecalvaire, lecalvaire, lecalvaire, lecalvaire, lecalvaire, lecalvaire, lecalvaire, lecalvaire, lecalvaire, lecalvaire, lecalvaire, lecalvaire, lecalvaire, lecalvaire, lecalvaire, lecalvaire, lecalvaire, lecalvaire, lecalvaire, lecalvaire, lecalvaire, lecalvaire, lecalvaire, lecalvaire, lecalvaire, lecalvaire, lecalvaire, lecalvaire, le

kerhamonkerhamonkerhamonkerhamonkerhamonkerhamonkerhamonkerhamonkerhamonkerhamonkerhamonkerhamonkerhamonkerhamonkerhamonkerhamonkerhamonkerhamonkerhamonkerhamonkerhamonkerhamonkerhamonkerhamonkerhamonkerhamonkerhamonkerhamonkerhamonkerhamonkerhamonkerhamonkerhamonkerhamonkerhamonkerhamonkerhamonkerhamonkerhamonkerhamonkerhamonkerhamonkerhamonkerhamonkerhamonkerhamonkerhamonkerhamonkerhamon

coat guéguencoat guéguencoat guéguencoat guéguencoat guéguencoat guéguencoat guéguencoat guéguencoat guéguencoat guéguencoat guéguencoat guéguencoat guéguencoat guéguencoat guéguencoat guéguencoat guéguencoat guéguencoat guéguencoat guéguencoat guéguencoat guéguencoat guéguencoat guéguencoat guéguencoat guéguencoat guéguencoat guéguencoat guéguencoat guéguencoat guéguencoat guéguencoat guéguencoat guéguencoat guéguencoat guéguencoat guéguencoat guéguencoat guéguencoat guéguencoat guéguencoat guéguencoat guéguencoat guéguencoat guéguencoat guéguencoat guéguencoat guéguencoat guéguen

hellezhellezhellezhellezhellezhellezhellezhellezhellezhellezhellezhellezhellezhellezhellezhellezhellezhellezhellezhellezhellezhellezhellezhellezhellezhellezhellezhellezhellezhellezhellezhellezhellezhellezhellezhellezhellezhellezhellezhellezhellezhellezhellezhellezhellezhellezhellezhellezhellezhellez bihanhellez bihanhellez bihanhellez bihanhellez bihanhellez bihanhellez bihanhellez bihanhellez bihanhellez bihanhellez bihanhellez bihanhellez bihanhellez bihanhellez bihanhellez bihanhellez bihanhellez bihanhellez bihanhellez bihanhellez bihanhellez bihanhellez bihanhellez bihanhellez bihanhellez bihanhellez bihanhellez bihanhellez bihanhellez bihanhellez bihanhellez bihanhellez bihanhellez bihanhellez bihanhellez bihanhellez bihanhellez bihanhellez bihanhellez bihanhellez bihanhellez bihanhellez bihanhellez bihanhellez bihanhellez bihanhellez bihanhellez bihanhellez bihan

ty ménezty ménezty ménezty ménezty ménezty ménezty ménezty ménezty ménezty ménezty ménezty ménezty ménezty ménezty ménezty ménezty ménezty ménezty ménezty ménezty ménezty ménezty ménezty ménezty ménezty ménezty ménezty ménezty ménezty ménezty ménezty ménezty ménezty ménezty ménezty ménezty ménezty ménezty ménezty ménezty ménezty ménezty ménezty ménezty ménezty ménezty ménezty ménezty ménez

hellez brazhellez brazhellez brazhellez brazhellez brazhellez brazhellez brazhellez brazhellez brazhellez brazhellez brazhellez brazhellez brazhellez brazhellez brazhellez brazhellez brazhellez brazhellez brazhellez brazhellez brazhellez brazhellez brazhellez brazhellez brazhellez brazhellez brazhellez brazhellez brazhellez brazhellez brazhellez brazhellez brazhellez brazhellez brazhellez brazhellez brazhellez brazhellez brazhellez brazhellez brazhellez brazhellez brazhellez brazhellez brazhellez brazhellez brazhellez brazhellez braz

keranhoatkeranhoatkeranhoatkeranhoatkeranhoatkeranhoatkeranhoatkeranhoatkeranhoatkeranhoatkeranhoatkeranhoatkeranhoatkeranhoatkeranhoatkeranhoatkeranhoatkeranhoatkeranhoatkeranhoatkeranhoatkeranhoatkeranhoatkeranhoatkeranhoatkeranhoatkeranhoatkeranhoatkeranhoatkeranhoatkeranhoatkeranhoatkeranhoatkeranhoatkeranhoatkeranhoatkeranhoatkeranhoatkeranhoatkeranhoatkeranhoatkeranhoatkeranhoatkeranhoatkeranhoatkeranhoatkeranhoatkeranhoatkeranhoatkeranhoat izellakeranhoat izellakeranhoat izellakeranhoat izellakeranhoat izellakeranhoat izellakeranhoat izellakeranhoat izellakeranhoat izellakeranhoat izellakeranhoat izellakeranhoat izellakeranhoat izellakeranhoat izellakeranhoat izellakeranhoat izellakeranhoat izellakeranhoat izellakeranhoat izellakeranhoat izellakeranhoat izellakeranhoat izellakeranhoat izellakeranhoat izellakeranhoat izellakeranhoat izellakeranhoat izellakeranhoat izellakeranhoat izellakeranhoat izellakeranhoat izellakeranhoat izellakeranhoat izellakeranhoat izellakeranhoat izellakeranhoat izellakeranhoat izellakeranhoat izellakeranhoat izellakeranhoat izellakeranhoat izellakeranhoat izellakeranhoat izellakeranhoat izellakeranhoat izellakeranhoat izellakeranhoat izellakeranhoat izellakeranhoat izella kermalguenkermalguenkermalguenkermalguenkermalguenkermalguenkermalguenkermalguenkermalguenkermalguenkermalguenkermalguenkermalguenkermalguenkermalguenkermalguenkermalguenkermalguenkermalguenkermalguenkermalguenkermalguenkermalguenkermalguenkermalguenkermalguenkermalguenkermalguenkermalguenkermalguenkermalguenkermalguenkermalguenkermalguenkermalguenkermalguenkermalguenkermalguenkermalguenkermalguenkermalguenkermalguenkermalguenkermalguenkermalguenkermalguenkermalguenkermalguenkermalguenkeranhoat huellakeranhoat huellakeranhoat huellakeranhoat huellakeranhoat huellakeranhoat huellakeranhoat huellakeranhoat huellakeranhoat huellakeranhoat huellakeranhoat huellakeranhoat huellakeranhoat huellakeranhoat huellakeranhoat huellakeranhoat huellakeranhoat huellakeranhoat huellakeranhoat huellakeranhoat huellakeranhoat huellakeranhoat huellakeranhoat huellakeranhoat huellakeranhoat huellakeranhoat huellakeranhoat huellakeranhoat huellakeranhoat huellakeranhoat huellakeranhoat huellakeranhoat huellakeranhoat huellakeranhoat huellakeranhoat huellakeranhoat huellakeranhoat huellakeranhoat huellakeranhoat huellakeranhoat huellakeranhoat huellakeranhoat huellakeranhoat huellakeranhoat huellakeranhoat huellakeranhoat huellakeranhoat huellakeranhoat huellakeranhoat huella

keroullékeroullékeroullékeroullékeroullékeroullékeroullékeroullékeroullékeroullékeroullékeroullékeroullékeroullékeroullékeroullékeroullékeroullékeroullékeroullékeroullékeroullékeroullékeroullékeroullékeroullékeroullékeroullékeroullékeroullékeroullékeroullékeroullékeroullékeroullékeroullékeroullékeroullékeroullékeroullékeroullékeroullékeroullékeroullékeroullékeroullékeroullékeroullékeroullé

rosquelenrosquelenrosquelenrosquelenrosquelenrosquelenrosquelenrosquelenrosquelenrosquelenrosquelenrosquelenrosquelenrosquelenrosquelenrosquelenrosquelenrosquelenrosquelenrosquelenrosquelenrosquelenrosquelenrosquelenrosquelenrosquelenrosquelenrosquelenrosquelenrosquelenrosquelenrosquelenrosquelenrosquelenrosquelenrosquelenrosquelenrosquelenrosquelenrosquelenrosquelenrosquelenrosquelenrosquelenrosquelenrosquelenrosquelenrosquelenrosquelen

kerloïskerloïskerloïskerloïskerloïskerloïskerloïskerloïskerloïskerloïskerloïskerloïskerloïskerloïskerloïskerloïskerloïskerloïskerloïskerloïskerloïskerloïskerloïskerloïskerloïskerloïskerloïskerloïskerloïskerloïskerloïskerloïskerloïskerloïskerloïskerloïskerloïskerloïskerloïskerloïskerloïskerloïskerloïskerloïskerloïskerloïskerloïskerloïskerloïs

beauregardbeauregardbeauregardbeauregardbeauregardbeauregardbeauregardbeauregardbeauregardbeauregardbeauregardbeauregardbeauregardbeauregardbeauregardbeauregardbeauregardbeauregardbeauregardbeauregardbeauregardbeauregardbeauregardbeauregardbeauregardbeauregardbeauregardbeauregardbeauregardbeauregardbeauregardbeauregardbeauregardbeauregardbeauregardbeauregardbeauregardbeauregardbeauregardbeauregardbeauregardbeauregardbeauregardbeauregardbeauregardbeauregardbeauregardbeauregardbeauregard

kergoatkergoatkergoatkergoatkergoatkergoatkergoatkergoatkergoatkergoatkergoatkergoatkergoatkergoatkergoatkergoatkergoatkergoatkergoatkergoatkergoatkergoatkergoatkergoatkergoatkergoatkergoatkergoatkergoatkergoatkergoatkergoatkergoatkergoatkergoatkergoatkergoatkergoatkergoatkergoatkergoatkergoatkergoatkergoatkergoatkergoatkergoatkergoatkergoat

kerautretkerautretkerautretkerautretkerautretkerautretkerautretkerautretkerautretkerautretkerautretkerautretkerautretkerautretkerautretkerautretkerautretkerautretkerautretkerautretkerautretkerautretkerautretkerautretkerautretkerautretkerautretkerautretkerautretkerautretkerautretkerautretkerautretkerautretkerautretkerautretkerautretkerautretkerautretkerautretkerautretkerautretkerautretkerautretkerautretkerautretkerautretkerautretkerautret

kergornec névezkergornec névezkergornec névezkergornec névezkergornec névezkergornec névezkergornec névezkergornec névezkergornec névezkergornec névezkergornec névezkergornec névezkergornec névezkergornec névezkergornec névezkergornec névezkergornec névezkergornec névezkergornec névezkergornec névezkergornec névezkergornec névezkergornec névezkergornec névezkergornec névezkergornec névezkergornec névezkergornec névezkergornec névezkergornec névezkergornec névezkergornec névezkergornec névezkergornec névezkergornec névezkergornec névezkergornec névezkergornec névezkergornec névezkergornec névezkergornec névezkergornec névezkergornec névezkergornec névezkergornec névezkergornec névezkergornec névezkergornec névezkergornec névez

foresticforesticforesticforesticforesticforesticforesticforesticforesticforesticforesticforesticforesticforesticforesticforesticforesticforesticforesticforesticforesticforesticforesticforesticforesticforesticforesticforesticforesticforesticforesticforesticforesticforesticforesticforesticforesticforesticforesticforesticforesticforesticforesticforesticforesticforesticforesticforesticforestic

kérédernkérédernkérédernkérédernkérédernkérédernkérédernkérédernkérédernkérédernkérédernkérédernkérédernkérédernkérédernkérédernkérédernkérédernkérédernkérédernkérédernkérédernkérédernkérédernkérédernkérédernkérédernkérédernkérédernkérédernkérédernkérédernkérédernkérédernkérédernkérédernkérédernkérédernkérédernkérédernkérédernkérédernkérédernkérédernkérédernkérédernkérédernkérédernkérédern

penn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar rozpenn ar roz

penallenpenallenpenallenpenallenpenallenpenallenpenallenpenallenpenallenpenallenpenallenpenallenpenallenpenallenpenallenpenallenpenallenpenallenpenallenpenallenpenallenpenallenpenallenpenallenpenallenpenallenpenallenpenallenpenallenpenallenpenallenpenallenpenallenpenallenpenallenpenallenpenallenpenallenpenallenpenallenpenallenpenallenpenallenpenallenpenallenpenallenpenallenpenallenpenallen

stangolc'hstangolc'hstangolc'hstangolc'hstangolc'hstangolc'hstangolc'hstangolc'hstangolc'hstangolc'hstangolc'hstangolc'hstangolc'hstangolc'hstangolc'hstangolc'hstangolc'hstangolc'hstangolc'hstangolc'hstangolc'hstangolc'hstangolc'hstangolc'hstangolc'hstangolc'hstangolc'hstangolc'hstangolc'hstangolc'hstangolc'hstangolc'hstangolc'hstangolc'hstangolc'hstangolc'hstangolc'hstangolc'hstangolc'hstangolc'hstangolc'hstangolc'hstangolc'hstangolc'hstangolc'hstangolc'hstangolc'hstangolc'hstangolc'h

ty coloty coloty coloty coloty coloty coloty coloty coloty coloty coloty coloty coloty coloty coloty coloty coloty coloty coloty coloty coloty coloty coloty coloty coloty coloty coloty coloty coloty coloty coloty coloty coloty coloty coloty coloty coloty coloty coloty coloty coloty coloty coloty coloty coloty coloty coloty coloty coloty colo

kermarékermarékermarékermarékermarékermarékermarékermarékermarékermarékermarékermarékermarékermarékermarékermarékermarékermarékermarékermarékermarékermarékermarékermarékermarékermarékermarékermarékermarékermarékermarékermarékermarékermarékermarékermarékermarékermarékermarékermarékermarékermarékermarékermarékermarékermarékermarékermarékermaré

kerraoul izellakerraoul izellakerraoul izellakerraoul izellakerraoul izellakerraoul izellakerraoul izellakerraoul izellakerraoul izellakerraoul izellakerraoul izellakerraoul izellakerraoul izellakerraoul izellakerraoul izellakerraoul izellakerraoul izellakerraoul izellakerraoul izellakerraoul izellakerraoul izellakerraoul izellakerraoul izellakerraoul izellakerraoul izellakerraoul izellakerraoul izellakerraoul izellakerraoul izellakerraoul izellakerraoul izellakerraoul izellakerraoul izellakerraoul izellakerraoul izellakerraoul izellakerraoul izellakerraoul izellakerraoul izellakerraoul izellakerraoul izellakerraoul izellakerraoul izellakerraoul izellakerraoul izellakerraoul izellakerraoul izellakerraoul izellakerraoul izella

château de kerraoulchâteau de kerraoulchâteau de kerraoulchâteau de kerraoulchâteau de kerraoulchâteau de kerraoulchâteau de kerraoulchâteau de kerraoulchâteau de kerraoulchâteau de kerraoulchâteau de kerraoulchâteau de kerraoulchâteau de kerraoulchâteau de kerraoulchâteau de kerraoulchâteau de kerraoulchâteau de kerraoulchâteau de kerraoulchâteau de kerraoulchâteau de kerraoulchâteau de kerraoulchâteau de kerraoulchâteau de kerraoulchâteau de kerraoulchâteau de kerraoulchâteau de kerraoulchâteau de kerraoulchâteau de kerraoulchâteau de kerraoulchâteau de kerraoulchâteau de kerraoulchâteau de kerraoulchâteau de kerraoulchâteau de kerraoulchâteau de kerraoulchâteau de kerraoulchâteau de kerraoulchâteau de kerraoulchâteau de kerraoulchâteau de kerraoulchâteau de kerraoulchâteau de kerraoulchâteau de kerraoulchâteau de kerraoulchâteau de kerraoulchâteau de kerraoulchâteau de kerraoulchâteau de kerraoulchâteau de kerraoulCote centennale au profil (m NGF IGN69)

5,90 m

ÇáêÉÅíáçåǨé~êíÉãÉåí~äÉÇÉ=äÛ°èìáéÉãÉåícáåáëí êÉ

mê¨ÑÉÅíìêÉ==Çì==cáåáëí êÉ

ã~ íêÉ=ÇDçìîê~ÖÉ

ëÉêîáÅÉ=áåëíêìÅíÉìê mmo=éêÉëÅêáí=äÉ=MT=ѨîêáÉê=OMMM^êêÆí¨=éê¨ÑÉÅíçê~ä=ÇÉë=ãÉëìêÉëé~ê=~åíáÅáé~íáçå=Éå=Ç~íÉ=Çì=MQ=~îêáä=OMMO

qê~áíÉãÉåí=ÇÉë=Ççåå¨Éë=Éí=Å~êíçÖê~éÜáÉ=WÄìêÉ~ì=ÇD¨íìÇÉë=^ifa^abÉí=aabLpmb^g=J=~îêáä=OMMQ

åçîÉãÄêÉ=OMMQ=

Echelle : 1 / 5.000

0 100 200 m

`Wym~ê|açã~áåÉyoáëèìÉë|å~íybäçêåymmof|i~åÇ|~ééêçÄ~íáçåyi~åÇJoÉÖäÉãÉåíJRMMMJ~ééêçìîÉKtlo

Limite de communeBD-Carto ©IGN

Planche 2

Planche 1Planche 1

PLOUNEVENTERPLOUEDERN

LA ROCHE-MAURICE

PLANDERNEAU

PENCRAN

U

Zone rouge

Zone orange

Zone bleue

ãáåáëí êÉ=ÇÉ=äÛ°èìáéÉãÉåíIÇÉë=qê~åëéçêíëI

ÇÉ=äD^ã¨å~ÖÉãÉåí=Çì=qÉêêáíçáêÉIÇì=qçìêáëãÉ=Éí=ÇÉ=ä~=jÉê

O=J=`~êíçÖê~éÜáÉ=ÇÉë=òçåÉë=Çì=ê ÖäÉãÉåí

mä~å=ÇÉ=mê¨îÉåíáçå=ÇÉë=oáëèìÉëå~íìêÉäë=éê¨îáëáÄäÉë=fåçåÇ~íáçå==EmmofF

Communes de Landerneau, Pencran, Plouédern, Plounéventer et La Roche Maurice

_~ëëáå=ÇÉ=ä~=êáîá êÉ=°äçêå

w=o

w=l

Zone blanche

w=_

åøNLO

açÅìãÉåí=~ééêçìî¨=é~ê=~êêÆí¨=éê¨ÑÉÅíçê~äåø==OMMRJMMNVÇì==MS=g^kK=OMMR

Pour le Préfet,Le Chef du Service

Interministériel de Défense

et de la Protection Civiles

signéMarguerite KERVELLA

Le territoire communal de Landerneau est concerné par deux risques d’inonda on : - par débordement de l’Elorn : risque majeur nécessitant une veille par culière, encadré par un PPRI ;- par submersion marine : si le risque est recensé à l’échelle départementale, il n’existe pas à ce jour de Plan de Pré-ven on des Risques - Submersion Marine à l’échelle communale.

Carte du PPRI de LanderneauSource : Direc on Départementale des Territoires et de la Mer

3 UN ENVIRONNEMENT RICHE ET SENSIBLE

Page 10: AIRE DE VALORISATION DE L’ARCHITECTURE ET DU PATRIMOINE ... · de protec on du patrimoine appelé à se subs tuer aux Zones de Protec on du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager

AVAP DE LANDERNEAU

JUIN

2015TRAME / LMA & OIKOS

La richesse du cadre naturel de Landerneau est à l’origine d’un certain nombre de protec ons et espaces naturels protégés.

La commune de Landerneau est intégrée au Parc Naturel Régional d’Armorique.

Deux Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunis que et Floris que (ZNIEFF) s’étendent en par e sur le territoire de la commune : - L’estuaire de l’Elorn : ZNIEFF de type 1 d’intérêt faunis que et fl oris que. Au tre de l’habitat (Vasières et bancs de sable sans végéta ons ; Marais salés, prés salés (schorres), steppes salées et fourrés sur gypse ; Prairies améliorées ; Cultures) et d’espèces à statut règlementé : 7 oiseaux (Aythya ferina ; Aythya fuligula ; Phalacrocorax carbo ; Ardea cinerea Linnaeus ; Tadorna tadorna ; Calidris alpina ; Fulica atra Linnaeus) et 2 espèces végétales (Limonium vulgare Mill. ; Salicornia obscura P.W.Ball & Tu n).- La forêt de Landerneau : ZNIEFF de type 2 d’intérêt fl oris que. Ce e forêt abrite quatre espèces végétales à statut réglementé (Ilex aquifolium ; Ruscus aculeatus ; Vaccinium myr llus ; Taxus baccata).

La commune comprend également une Zone de protec on spéciale (ZPS) des oiseaux, ancienne Zone d’Importance pour la Conserva on des Oiseaux (ZICO).

Par ailleurs, l’Elorn, dans son intégralité sur le territoire landernéen, est classée en zone Natura 2000. au tre de la direc ve Habitat. Ce e zone s’étend au-delà du territoire communal, ce qui suppose une responsabilité forte de la commune pour la préserva on en amont des caractéris ques naturelles et paysagères du cours d’eau.

4 LES ESPACES NATURELS SENSIBLES DE LA COMMUNE

Carte des espaces naturels sensibles

Page 11: AIRE DE VALORISATION DE L’ARCHITECTURE ET DU PATRIMOINE ... · de protec on du patrimoine appelé à se subs tuer aux Zones de Protec on du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager

AVAP DE LANDERNEAU

JUIN

2015TRAME / LMA & OIKOS

4.1 CADRAGE THÉORIQUE

L 2000

Natura 2000 est un réseau de sites naturels ou semi-naturels de l’Union européenne ayant une grande valeur patrimoniale1, par la faune et la fl ore excep onnelles qu’ils con ennent2,3.La cons tu on du réseau Natura 2000 a pour objec f de maintenir la diversité biologique des milieux, tout en tenant compte des exigences économiques, sociales, culturelles et régionales dans une logique de développement durable, et sachant que la conserva on d’aires protégées et de la biodiversité présente également un intérêt économique à long terme 4.

L (ZPS) - Z ’ (ZICO)

La direc ve Oiseaux de 1979 demandait aux États membres de l’Union européenne de me re en place des ZPS ou zones de protec on spéciale sur les territoires les plus appropriés en nombre et en superfi cie afi n d’assurer un bon état de conserva on des espèces d’oiseaux menacées, vulnérables ou rares. Ces ZPS sont directement issues des anciennes ZICO (« zone importante pour la conserva on des oiseaux », réseau interna onal de sites naturels importants pour la reproduc on, la migra on ou l’habitat des oiseaux) mises en place par BirdLife Interna onal. Ce sont des zones jugées par culièrement importantes pour la conserva on des oiseaux au sein de l’Union, que ce soit pour leur reproduc on, leur alimenta on ou simplement leur migra on. Descendant en droite ligne des ZICO déjà en place, leur désigna on est donc assez simple, et reste au niveau na onal sans nécessiter un dialogue avec la Commission européenne.

L ZNIEFF

ZNIEFF est le sigle qui désigne en France une zone naturelle d’intérêt écologique, faunis que et fl oris que. Pour informa on, l’équivalent belge des ZNIEFF est le Site de Grand Intérêt Biologique (SGIB).L’inventaire des ZNIEFF est un programme d’inventaire naturaliste et scien fi que lancé en 1982 par le ministère Bouchardeau chargé de l’environnement et confi rmé par la loi du 12 juillet 1983 dite Loi Bouchardeau.Il correspond au recensement d’espaces naturels terrestres remarquables dans les vingt-deux régions métropolitaines ainsi que les départements d’outre-mer. La désigna on d’une ZNIEFF repose surtout sur la présence d’espèces ou d’associa ons d’espèces à fort intérêt patrimonial. La présence d’au moins une popula on d’une espèce déterminante permet de défi nir une ZNIEFF.

4 LES ESPACES NATURELS SENSIBLES DE LA COMMUNE

Page 12: AIRE DE VALORISATION DE L’ARCHITECTURE ET DU PATRIMOINE ... · de protec on du patrimoine appelé à se subs tuer aux Zones de Protec on du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager

AVAP DE LANDERNEAU

JUIN

2015TRAME / LMA & OIKOS

4.2 LA ZONE NATURA 2000

La rivière Elorn a été désignée, par arrêté ministériel du 4 mai 2007 , en Zone Spéciale de Conserva on par arrêté au tre de la Direc ve 92/43 /CEE. L’opérateur est le Syndicat de Bassin versant Elorn – rivière de Daoulas. Le site Natura 2000 totalise environ 2 300 ha et concerne 21 communes.

Ce site Natura 2000 bénéfi cie d’une diversité importante d’espèces et d’habitats en par culier li oraux et aqua ques. Il représente un maillon essen el pour le fonc onnement de l’écosystème à l’échelle de la Bretagne en reliant le li oral à l’intérieur des terres. L’Elorn, cours d’eau caractérisé par les groupements à renoncules est remarquable par l’importance des eff ec fs de saumons atlan ques reproducteurs, exploitant un très grand nombre de frayères en amont de Landerneau. Le secteur estuarien présente un con nuum d’habitats d’intérêt communautaire (vasières, prés salés atlan ques, prés à Spar na alternifl ora) de l’embouchure à Landerneau , à l’entrée de la rade de Brest.Les principaux milieux de l’estuaire (limite = pont habité) sont les suivants : spar naie, prés salés atlan ques à puccinellie, fourrés halophiles. Dans le cadre du secteur d’étude, seuls les habitats « prés salés » et « végéta ons des estuaires à hauts de plage de sable » sont suscep bles d’être concernés. Ils cons tuent des enjeux modérés ou faibles, ce qui signifi e que ces habitats sont largement répandus dans le site et en Europe et sont peu vulnérables. Ils devront donc être préservés (pour le fonc onnement global du site), mais ne feront pas l’objet de contraintes majeures de ges on. Remarque : le DOCOB (document d’objec fs) est à la fois un document de diagnos c et un document d’orienta on pour la ges on du site Natura 2000 . Il précise que les prés salés sont parfois jugés dégradés sur un critère d’espèces invasives comme la Spar ne à fl eurs alternes. Ce e espèce menace à moyen ou long terme la pérennité de l’habitat à l’échelle de la parcelle mais aussi du paysage. Aujourd’hui, les prés salés de l’estuaire de l’Elorn sont colonisés à 90 % par ce e espèce très compé ve. La Spar ne indigène (Spa na mari ma) semble avoir totalement disparue aujourd’hui).

4 LES ESPACES NATURELS SENSIBLES DE LA COMMUNE

Le Trichomanès remarquable se localise dans des affl eurements et des chaos rocheux non

calcaires (Page, 1997 ; Prelli, 1992), dans des ravines étroites profondément encaissées, sous couverts boisés (fi gure 13). La fougère y occupe le dessous des surplombs légèrement ruisselants, les parois humides des excavations, des fi ssures ou les rochers proches de cours d’eau, de petite cascade. Dans ces habitats, abrités des courants d’air, l’atmosphère semble constamment saturée d’humidité (Prelli et al., 1992). La plante peut également coloniser l’entrée de grottes suintantes situées dans les falaises des côtes maritimes (fi gure 14). Trichomanes speciosum Willd. se développe dans des sites peu éclairés où règnent des luminosités faibles et diff uses (Annezo et al ., 1996).

Page 13: AIRE DE VALORISATION DE L’ARCHITECTURE ET DU PATRIMOINE ... · de protec on du patrimoine appelé à se subs tuer aux Zones de Protec on du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager

AVAP DE LANDERNEAU

JUIN

2015TRAME / LMA & OIKOS

4.3 LES ZNIEFF

La ZNIEFF « estuaire de l’Elorn » de type 1 s’étend sur 81 hectares, seule une pe te par e est située sur le territoire communal de Landerneau (amont de l’estuaire entre la limite communale et la RD 712 ). La ZNIEFF est caractérisée comme suit (DIREN Bretagne) : vaste spar naie et beaux schorres encadrés par des coteaux largement boisés. Milieux principaux : spar naie, prés salés atlan ques à puccinellie, fourrés halophiles. Espèces remarquables : Flore : prés salés comportant 27 espèces de plantes à fl eurs et spar naie à Spar na alternifl ora (Spar ne à fl eurs alternes) très rependue. Présence d’une des 37 espèces végétales de très haut intérêt patrimonial en Bretagne (Conservatoire Botanique de Brest). Faune : deuxième site ornithologique de la rade de Brest après la baie de Daoulas. Reproduc on du Tadorn de Belon (Tadorna tadorna). Zones d’hivernage importante pour las ana dés (Colverts, Sarcelles d’hiver, Siffl eurs, Fuligules milouins, Milouinans et Morillons) et les limicoles (Huitriers-pie, Vanneaux, Pluviers, Tounepierres, Chevaliers). Zone importante pour le saumon atlan que (Salmo salar).

4 LES ESPACES NATURELS SENSIBLES DE LA COMMUNE

Page 14: AIRE DE VALORISATION DE L’ARCHITECTURE ET DU PATRIMOINE ... · de protec on du patrimoine appelé à se subs tuer aux Zones de Protec on du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager

AVAP DE LANDERNEAU

JUIN

2015TRAME / LMA & OIKOS

II - CARACTÈRE BIO-CLIMATIQUE DU BÂTI ANCIEN

Page 15: AIRE DE VALORISATION DE L’ARCHITECTURE ET DU PATRIMOINE ... · de protec on du patrimoine appelé à se subs tuer aux Zones de Protec on du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager

AVAP DE LANDERNEAU

JUIN

2015TRAME / LMA & OIKOS

INTRODUCTION

Le patrimoine bâ cons tue la trame et le support matériel de notre espace géographique, historique, socialet culturel.De façon générale, le patrimoine est menacé par les nouvelles règles et la normalisa on, or les construc onsanciennes sont par essence non normalisables. Il se révèle donc indispensable de bien les connaitre.

CONNAISSANCE DU PATRIMOINE BATI

1 - C

Le bâ rural ancien est issu de son environnement immédiat ; il bénéfi cie d’une concep on bioclima que. Il vit avec et par son environnement. Il se caractérise par son implanta on en fonc on du site, de son relief, de sa géologie, son orienta on par rapport au soleil, aux vents, à la pluie.

Ce bâ ancien est, par nécessité, basé sur l’économie des moyens ; il est fruit de la solidarité sociale, d’un développement local autosuffi sant.

Il est construit avec les matériaux disponibles à proximité et peu transformés qui sont issus du sous-sol ou des végétaux. Il est également basé sur une économie de ges on de l’espace qui se manifeste par le mode de groupement d’habitat qui joue un rôle important dans le confort thermique (mitoyenneté, écran solaire, protec on au vent …).

2 - C

- Des murs épais et des sols lourds - iner e thermique et « respira on » : L’ensemble des parois ver cales et horizontales jouent un rôle de stockage et de régula on thermique en saison froide, mais off rent aussi un excellent confort d’été.

- Les espaces tampon - combles, mitoyens, caves : Ces espaces protègent les lieux de vie du contact direct avec l’extérieur, en a énuant considérablement les varia ons de température et d’humidité.

- Le second oeuvre - apport de lumière, voire de chaleur, protec on, ven la on… : Le système construc f ancien n’off rait pas pour des raisons de protec on et de confort de très grandes surfaces de baies. Mais les fenêtres, presque toujours en hauteur, perme aient à la lumière de pénétrer profondément. Les volets et contrevents contribuent fortement au dosage du confort thermique d’hiver et d’été.

- Un comportement thermique d’été très favorable : En été, une iner e très forte permet de res tuer pendant la journée la fraîcheur nocturne à l’intérieur des logements.

1 CONNAISSANCE DU PATRIMOINE BÂTI

Page 16: AIRE DE VALORISATION DE L’ARCHITECTURE ET DU PATRIMOINE ... · de protec on du patrimoine appelé à se subs tuer aux Zones de Protec on du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager

AVAP DE LANDERNEAU

JUIN

2015TRAME / LMA & OIKOS

1 - L ,

- Doubler un mur, isoler une toiture, installer des doubles vitrages ... impliquent des transforma ons en chaîne qui peuvent conduire à une dénatura on profonde de ce qui fait le caractère des espaces, des mises en oeuvre et des matériaux tradi onnels.

- L’isola on thermique par l’extérieur est fortement déconseillée : l’isola on thermique par l’extérieur est de façon générale la meilleure solu on à la condi on qu’elle ne soit pas une barrière au passage de la vapeur d’eau, mais ne peut être envisagée qu’excep onnellement sur le bâ ancien pour des raisons historiques et architecturales.

2 - T , -

: , , ’

- Privilégier la chaleur des parois à celle de l’air et la perfec onner - renforcer le revêtement interne : le meilleur rendement thermique est obtenu en renforçant l’isola on thermique du revêtement interne tout en privilégiant une faible épaisseur pour ne pas nuire à l’iner e du mur (enduit de chanvre et chaux, fi bres de bois, torchis allégé…)- Renforcer les performances thermiques des fenêtres : lorsque la menuiserie ancienne est en bon état ou peut être restaurée les vitrages d’origine peuvent être remplacés par des doubles vitrages minces qui conservent les pe ts bois de la fenêtre.

- Préserver les occulta ons tels que volets et contrevents : voire les réinstaller en compa bilité avec l’architecture du bâ (pas de coff res de volets roulants…).

- Renforcer les performances thermiques des combles : maintenir l’aéra on de la charpente. Dans le cas fréquent du comble devenu habitable l’isolant est placé en « rampant » avec une épaisseur de plus 25 cm pour garan r une bonne isola on.

- Maintenir une ven la on adaptée : l’extrac on ponctuelle dans chaque pièce humide dénommée « ven la on mécanique répar e » cons tue la solu on la plus adaptée.

- Supprimer les sources d’humidité : la suppression de l’humidité implique la suppression de tous les enduits étanches et la res tu on d’enduits respirants.> Un drainage extérieur périphérique, voire intérieur, s’impose souvent ; en milieu urbain l’imperméabilisa on de sols extérieurs (tro oirs…) ne le permet pas ; la ven la on des caves et sous-sols n’en est que plus nécessaire.> Un bon système de couverture s’impose pour éviter les infi ltra ons et implique notamment un bon entre en des gou ères lorsqu’il y en a.

2 LIMITES DU BATI ANCIEN AU REGARD DE NOS MODES DE VIE ET BESOINS DE CONFORT ACTUELS

Page 17: AIRE DE VALORISATION DE L’ARCHITECTURE ET DU PATRIMOINE ... · de protec on du patrimoine appelé à se subs tuer aux Zones de Protec on du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager

AVAP DE LANDERNEAU

JUIN

2015TRAME / LMA & OIKOS

1 – L’ Le captage de ce e énergie réclame des condi ons d’exposi on spécifi ques : orienta on préféren elle au Sud et inclinaison op male allant de 30° à 60°.

- Le solaire thermique : Les chauff e-eau solaires simples ou combinés pour chauff er l’eau et la maison sont des systèmes dont la durée de vie fait encore débat. Ce système doit être installé près des lieux d’u lisa on et sur toiture pour bénéfi cier du meilleur ensoleillement.L’inclinaison op male est de 45° voire 60°. Ces capteurs avec leurs matériaux très réfl échissants ont un fort impact visuel. Le solaire thermique demande beaucoup de surface ; 10 m2 perme ent de chauff er 5 m2. Une tendance actuelle est d’en réaliser la couverture de grands bâ ments agricoles.

- Le solaire photovoltaïque : Le solaire photovoltaïque ne peut dans les condi ons actuelles que cons tuer une source énergé que d’appoint mais semble cependant promis à un bel avenir. Le problème de l’intégra on des panneaux est moins délicat que dans le cas des panneaux thermiques ; en eff et, malgré leur brillance, leur couleur et leur texture lisse proches de l’ardoise, avec des cadres métalliques sombres il y a la possibilité d’en faire des éléments de couverture et non des structures rapportées.Cependant ces nouvelles possibilités d’u lisa on comme matériau de construc on, très intéressantes dans le bâ contemporain, ne peuvent être considérées que de façon très marginale dans le bâ ancien.

2 - L : la géothermie u lise la diff érence de température du sol et celle de l’intérieur du bâ . Deux confi gura ons existent :

> les capteurs horizontaux : La surface nécessaire est à 1,5 à 2 fois la surface à chauff er ; installa on sur un sol peu pentu, perméable, sans réseau d’eau.> les capteurs ver caux : Ils sont délicates à poser et il est nécessaire de faire appel à une entreprise de forage qualifi ée.Les PAC géothermiques connaissent un fort développement et s’intègrent facilement dans le bâ ancien mais seulement dans la mesure où la réfec on de la structure des sols de l’habita on est envisagée.

3 - L : Le bois est une source d’énergie non seulement renouvelable mais neutre par rapport à l’eff et de serre.

4 - L’ : A l’échelle individuelle, le matériel actuel, à condi on d’être judicieusement implanté, ne semble pas pénalisant dans l’environnement rural. Les nuisances sonores peuvent cependant gêner le voisinage.

3 - A - Agir sur l’environnement :> en choisissant judicieusement l’implanta on d’une extension, espace tampon…> en veillant à la répar on judicieuse des nouvelles planta ons : haies contre le vent, treilles, arbres assurant un meilleur confort d’été par leur ombrage…- Adopter un comportement responsable et économe : Ges on économe de l’électricité, ges on du confort thermique, ges on des eaux (en prévoyant la récupéra on des eaux de pluie, en envisageant un double réseau d’alimenta on en eau potable, eau de pluie), ges on des déchets (par le tri et le stockage des déchets, en u lisant des matériaux recyclables ou recyclés…).

3 FAVORISER L’EMPLOI D’ÉNERGIES RENOUVELABLES

Page 18: AIRE DE VALORISATION DE L’ARCHITECTURE ET DU PATRIMOINE ... · de protec on du patrimoine appelé à se subs tuer aux Zones de Protec on du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager

AVAP DE LANDERNEAU

JUIN

2015TRAME / LMA & OIKOS

Pour le moment en l’année 2014, nous devons nous appuyer sur la RT Existant qui ne date que de 2007 !Toute la RT 2012 actuellement étant dédié au neuf RT 2007 : Règlementa on thermique par éléments arrêté du 3 mai 2007 : Ce texte concerne principalement l’isola on des parois opaques (murs, planchers, toitures), vitrées (fenêtres) et l’améliora on ou le remplacement du système de chauff age. Il est rela f aux caractéris ques thermiques et à la performance énergé que des bâ ments existants et fi xe des exigences et des seuils de résistance thermique pour la rénova on des parois.

« Les travaux d’isola on des murs par l’extérieur ne doivent pas entraîner de modifi ca ons de l’aspect de la construc on en contradic on avec les protec ons prévues pour les secteurs sauvegardés, les zones de protec on du patrimoine architectural, urbain et paysager, les abords des monuments historiques, les sites inscrits et classés, les sites inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’humanité de l’UNESCO ou tout autre préserva on édictées par les collec vitésterritoriales, ainsi que pour les immeubles bénéfi ciant du label patrimoine du XXème siècle et les immeubles désignés par l’alinéa 7 de l’ar cle L123-1 du code de l’urbanisme. »

4 PATRIMOINE BÂTI ET EXIGENCES D’ISOLATION

- Le principe de base consiste donc en secteur protégé à isoler au maximum les construc ons par l’intérieur ou bien u lliser des méthodes non destructrices type :

- Isola on par enduits extérieurs à base de granulats isolants

- Les combles doivent être isolés

- La menuiserie ancienne conservée peut faire l’objet de répara ons (jets d’eau, pièces d’appui).

- La menuiserie ancienne conservée peut faire l’objet de double vitrage.

- Dans tous les cas il est nécessaire de ven ler, car plus on isole plus la condensa on est importante.

Source : Site du Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie

Page 19: AIRE DE VALORISATION DE L’ARCHITECTURE ET DU PATRIMOINE ... · de protec on du patrimoine appelé à se subs tuer aux Zones de Protec on du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager

AVAP DE LANDERNEAU

JUIN

2015TRAME / LMA & OIKOS

III - LA PRISE EN COMPTE DES SOLS ET DES VÉGÉTAUX, FACTEUR DE DÉVELOPPEMENT DURABLE

Page 20: AIRE DE VALORISATION DE L’ARCHITECTURE ET DU PATRIMOINE ... · de protec on du patrimoine appelé à se subs tuer aux Zones de Protec on du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager

AVAP DE LANDERNEAU

JUIN

2015TRAME / LMA & OIKOS

Les espaces boisés autour de la ville se retrouvent accompagnant les vallées (Kermalvezan, Penquelen, Kergoat), ou coiff ant les coteaux (le bois de Pencran au Sud de la commune). Associés au maillage de haies bocagères et chemins creux, ils cons tuent un réservoir de biodiversité qui co oie l’urbanisa on, off re des espaces de détente et de loisirs essen els. Préserver les con nuités écologiques, maintenir et renforcer les modes de déplacement doux dans ces espaces permet de renforcer leur iden té et d’y maintenir la lecture des vallons et vallée.Riches d’une pale e végétale diversifi ée, ces boisements qui habitent les vallons ou racontent l’histoire de grandes propriétés, comme le bois de Pencran, font par e du patrimoine paysager de la commune.Le bois de Penguelen off re des promenades pédestres qui perme ent de relier le Nord-Ouest de la commune au centre ville. La D770 crée une rupture dans ces con nuités, au niveau du croisement avec la route Saint Thonan. Des con nuités mériteraient d’être retrouvées.

Le bois de Penguelen La ville cadrée par le bois de Pen-cran

1 LES FORETS ET BOISEMENTS : RÉSERVOIRS DE BIODIVERSITÉ CONTIGUS À LA VILLE

Page 21: AIRE DE VALORISATION DE L’ARCHITECTURE ET DU PATRIMOINE ... · de protec on du patrimoine appelé à se subs tuer aux Zones de Protec on du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager

AVAP DE LANDERNEAU

JUIN

2015TRAME / LMA & OIKOS

Les chemins creux, cadrés par des talus généralement plantés d’arbres formant des haies, servaient tradi onnellement de voies de circula on dans les paysages de bocage. Ils relient les parcelles agricoles aux villages, hameaux et fermes.

Ces chemins creux sont cons tués de pierres grossièrement appareillées ou de mo es de terre empilées par les paysans au cours du temps. Ils jouent un rôle agronomique essen el dans un territoire de type bocager (conserva on de l’eau et de la ma ère organique), et supportent une strate buissonnante et arborée importante. Il jouent de plus un rôle essen el dans la biodiversité locale et par cipent au maillage de corridors écologiques perme ant la protec on et le déplacement de nombreuses espèces.

Pare-vents effi caces, ces chemins off rent des sen ers ombragés protecteurs. Ces veines paysagères à l’iden té très forte imprègnent encore aujourd’hui le paysage de la commune de Landerneau. Il paraît essen el, pour des raisons autant patrimoniales qu’écologiques, de les préserver et de les renforcer.

Ici, le chemin a été comblé par des gravas, probablement pour empecher les randonneurs d’y pénetrer... Une dégrada on malheureuse et anormale de ce patrimoine de sen ers et de chelins qui disparaissent au profi t d’une priva sa on abusive du territoire.

La ferme de Kerzioc’h, encore accompagnée du chemin creux qui la reliait à la ville...

Chemins creux.

2 CORRIDORS ÉCOLOGIQUES RURAUX : LES HAIES ET CONTINUITÉS PLANTÉES

Page 22: AIRE DE VALORISATION DE L’ARCHITECTURE ET DU PATRIMOINE ... · de protec on du patrimoine appelé à se subs tuer aux Zones de Protec on du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager

AVAP DE LANDERNEAU

JUIN

2015TRAME / LMA & OIKOS

Les arbres d’alignements et sujets isolés remarquables composent et dialoguent avec la ville et ses rues, ssant des fi ls de nature dans le ssu urbain. Outre leur rôle d’améliora on de la qualité de vie urbaine, ces présences végétales cons tuent de véritables corridors biologiques perme ant à la faune urbaine de se déplacer à l’intérieur de la commune.

Jardins de propriétés et jardins d’entreprises accueillent parfois des essences exo ques qui trouvent dans ce climat tempéré océanique des condi ons favorables à leur développement.

En plantant des séquoias et des cèdres du Liban, en les soignant et en les regardant grandir, je me suis, en quelque sorte, donné un compte à rebours. Je ne les accompagnerai pas au-dessus d’une certaine taille. Mais je sais par d’autres jardins ce qu’ils seront dans quelques siècles. Et pour moi, ces images concrétisent une période où je ne serais plus.

Hubert Reeves. L’espace prend la forme de mon regard

“Il n’est pas rare, et cela est encore vrai de nos jours, qu’un arbre remarquable ait été planté ou préservé en remplacement d’un arbre antérieur; ce n’est donc pas seulement l’arbre ancien qu’il faut considérer mais le site où il se trouve

Histoire de France racontée par les arbres, Robert Bourdu

3 CORRIDORS ÉCOLOGIQUES URBAINS : LES ARBRES REMARQUABLES ET ESSENCES SINGULIÈRES

Page 23: AIRE DE VALORISATION DE L’ARCHITECTURE ET DU PATRIMOINE ... · de protec on du patrimoine appelé à se subs tuer aux Zones de Protec on du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager

AVAP DE LANDERNEAU

JUIN

2015TRAME / LMA & OIKOS

3 CORRIDORS ÉCOLOGIQUES URBAINS : MURS ET EMPRUNTS VÉGÉTAUX

Les murs et murets en pierre cons tuent un véritable écosystème à protéger.Ils font souvent par e du paysage des rues et ruelles de la ville, et génèrent bien des surprises au promeneur qui saura les regarder d’un autre oeil ; en eff et, ils se révèlent parfois tels des jardins ver caux, pi oresques et poé ques...Ainsi les arases des murs, les moindres fentes, off rent-elles un support opportun pour toute une végéta on spécifi que et diversifi ée, cons tuée essen ellement de plantes lapidaires se suffi sant d’un complexe pauvre et sec : nombril de vénus, faux-capillaire, polypodium, valériane...A celles-ci se mêlent des graines « échappées » des jardins, qui trouvent refuge dans l’inters ce d’un joint, ou encore entre mur et sol comme le montre la photo ci-dessous. Autant de singulières rencontres entre pierre et macadam.

Au pied des murs, on rencontre parfois une bande de planta on étroite (rosiers grimpants, iris, roses trémières, érigeron ...), entre espace privé et espace publlic. Ce e zone de transi on apporte une réelle plus-value dans la qualité des ambiances ; aussi est-il important d’éviter à tout prix leur imperméabilisa on. Ce e végéta on atypique contribue à l’atmosphère colorée, verdoyante et pi oresque de ces venelles, et enrichit la biodiversité locale.

Murs en pierre et végéta on

La végéta on joue un rôle essen el dans l’accompagnement des murs en pierre. La préserva on de ce e végéta on qui accompagne et habille le paysage de ces murs est tout aussi essen el que la préserva on des murs eux-mêmes.

Très présent, l’érigéron rend souvent plus « aimable » la fron ère entre macadam et mur.

Une graine échappée des jardins avec ce cotonéaster horizontalis qui coiff e un mur en pierre. Mais a en on au système racinaire plus puissant que nos plantes lapidaires

bien-aimées, car il pourrait y faire quelques dégâts. Acceptons-le donc, mais sous surveillance.

Étonnant, mais bienvenu, un fraisier

trouve sa place entre deux pierres...

Page 24: AIRE DE VALORISATION DE L’ARCHITECTURE ET DU PATRIMOINE ... · de protec on du patrimoine appelé à se subs tuer aux Zones de Protec on du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager

AVAP DE LANDERNEAU

JUIN

2015TRAME / LMA & OIKOS

Linaire cymbalaire

Linaire cymbalaire des murs et campanuleValériane rose et valériane blancheValériane rose et clocher

Mur coiff é de Valérianes

3 CORRIDORS ÉCOLOGIQUES URBAINS : MURS ET EMPRUNTS VÉGÉTAUX

Page 25: AIRE DE VALORISATION DE L’ARCHITECTURE ET DU PATRIMOINE ... · de protec on du patrimoine appelé à se subs tuer aux Zones de Protec on du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager

AVAP DE LANDERNEAU

JUIN

2015TRAME / LMA & OIKOS

IV - LES AIRES NATURELLES PRISES EN CHARGES PAR L’AVAP AYANT POUR OBJECTIF DE PRÉSERVER LES CORRIDORS ÉCOLOGIQUES

Page 26: AIRE DE VALORISATION DE L’ARCHITECTURE ET DU PATRIMOINE ... · de protec on du patrimoine appelé à se subs tuer aux Zones de Protec on du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager

AVAP DE LANDERNEAU

JUIN

2015TRAME / LMA & OIKOS

AP1 - L’AIRE DU CENTRE VILLE

AP2 - L’AIRE DES FRANGES URBAINES

AP3 - L’AIRE DE L’ELORNS AP3 L ES AP3 E

AP4 - L’AIRE DE L’ÉCRIN PAYSAGERS AP4 E

/ S AP4 E

1 LES PÉRIMÈTRES DE PROTECTION DU PATRIMOINE

Page 27: AIRE DE VALORISATION DE L’ARCHITECTURE ET DU PATRIMOINE ... · de protec on du patrimoine appelé à se subs tuer aux Zones de Protec on du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager

AVAP DE LANDERNEAU

JUIN

2015TRAME / LMA & OIKOS

LES AIRES URBAINES

AP1 - L’AIRE DU CENTRE VILLE Ce e aire englobe l’ensemble des espaces urbanisés anciens à protéger. Elle rassemble l’essen el des construc ons protégées ainsi que les espaces communs ou publics autour desquels celles-ci s’organisent. Les prescrip ons portent sur les possibilités d’évolu on de ce e aire historique. Elles défi nissent ainsi les condi ons dans lesquelles de nouvelles construc ons peuvent être réalisées sur la trame cadastrale non colorée de la carte AVAP. Les règles urbaines et architecturales pour les nouvelles construc ons défi nissent leur mode d’implanta on et leur volume en fonc on de la réalité du ssu urbain déjà cons tué, en exigeant une référence à la volumétrie, à la composi on architecturale et aux matériaux qui font l’homogénéité de la ville, sans pour autant faire de pas che.

AP2 - L’AIRE DES FRANGES URBAINESCe e aire concerne les secteurs périphériques et d’entrée de ville de proximité, qui sont par nature des espaces de projet et de redéveloppement de la ville. L’objec f est de perme re ce développement tout en préservant une harmonie générale.

LES AIRES PAYSAGERES ET RURALES

AP3 - L’AIRE DE L’ELORNL’Elorn cons tue un axe majeur à l’origine de la créa on de la cité. Tout aménagement ou toute construc on nouvelle sera basé sur la mise en valeur du paysage.L’aire de l’ELorn se subdivise en deux grandes zones :- l’aire du lit majeur de l’Elorn- l’aire d’accompagnement de l’Elorn

AP4 - L’AIRE DE L’ÉCRIN PAYSAGERCe e aire concerne la première ceinture écrin autour des éléments remarquables repérés sur le territoire, église, manoir ... Elle se subdivise en diff érentes aires d’écrin paysager. Certaines seront inconstruc bles tandis que d’autres seront construc bles (à l’exclusion d’extensions aux construc ons existantes et de construc ons à usage agricole).

2 DÉFINITION DES AIRES DE PROTECTIONS

AIRES NATURELLES PRISES EN CHARGE PAR L’AVAP AYANT POUR OBJECTIF DE PRÉSERVER LES CORRIDORS ÉCOLOGIQUES

AAAALLL’LLL

Page 28: AIRE DE VALORISATION DE L’ARCHITECTURE ET DU PATRIMOINE ... · de protec on du patrimoine appelé à se subs tuer aux Zones de Protec on du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager

AVAP DE LANDERNEAU

JUIN

2015TRAME / LMA & OIKOS

AP3 - L’AIRE DE L’ELORNS AP3 L ES AP3 E

L’Elorn cons tue un axe majeur à l’origine de la créa on de la cité. Tout aménagement ou toute construc on nouvelle sera basé sur la mise en valeur du paysage.

AP4 - L’AIRE DE L’ÉCRIN PAYSAGER

S AP4 E /

Ce e aire concerne la première ceinture écrin autour des manoirs de Kernevez, Kersioch et Kerlezérien.L’objec f est la protec on de ces éléments architecturaux et paysagers remarquables, témoins d’une économie tradi onnelle.

S AP4 E L’objec f est la « sanctuarisa on » de ce e aire.Toute nouvelle construc on sera interdite à l’exclusion de construc ons à usage agricole ou des extensions aux construc ons existantes.

2 DÉFINITION DES AIRES DE PROTECTIONS

Page 29: AIRE DE VALORISATION DE L’ARCHITECTURE ET DU PATRIMOINE ... · de protec on du patrimoine appelé à se subs tuer aux Zones de Protec on du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager

AVAP DE LANDERNEAU

JUIN

2015TRAME / LMA & OIKOS

V - LES ENJEUX DE PROTECTION ÉCO PAYSAGÈRE

Page 30: AIRE DE VALORISATION DE L’ARCHITECTURE ET DU PATRIMOINE ... · de protec on du patrimoine appelé à se subs tuer aux Zones de Protec on du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager

AVAP DE LANDERNEAU

JUIN

2015TRAME / LMA & OIKOS

SYNTHÈSE DES GRANDS ENJEUX ÉCO PAYSAGERS

• L’ElornLe fl euve présente un double visage sur le territoire communal : son visage de fl euve cô er en aval du pont de Rohan et son visage de ruisseau verdoyant en amont. La créa on du chenal, l’u lisa on de la plaine alluvionnaire comme décharge ont causé de nombreux bouleversements.Me re en valeur les paysages naturels de l’Elorn.

• Le relief et les vuesDe nombreux points de vue me ent en valeur le relief accentué des vallons et off rent des perspec ves singulières sur la ville et ses clochers.Me re en valeur des points de vue depuis le grand paysage et valoriser les vues internes pour renouveler le lien entre la ville et l’Elorn.

• Les cheminsL’ensemble de ces vallées et vallons off re un maillage de circula ons piétonnes au cœur d’une atmosphère baignée de verdure. Réaffi rmer la trame des vallons, préserver l’écrin paysager rural.

• La végéta on (boisements, haies et arbres)Ce e végéta on de formes variées et d’espèces diversifi ées, cons tuent un réservoir de biodiversité qui côtoie l’urbanisa on et off re des espaces de détente et de loisirs essen els. Préserver les con nuités écologiques, maintenir et renforcer les modes de déplacement doux dans ces espaces permet de renforcer leur iden té et d’y maintenir la lecture des vallons et vallée.La trame verte et bleue du territoire landernéen

1 SYNTHESE DES ENJEUX DE L’AVAP

Page 31: AIRE DE VALORISATION DE L’ARCHITECTURE ET DU PATRIMOINE ... · de protec on du patrimoine appelé à se subs tuer aux Zones de Protec on du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager

AVAP DE LANDERNEAU

JUIN

2015TRAME / LMA & OIKOS

Trame bleue

Centre historique

Con nuité de la trame verte à créer

ENJEUX DE PRÉSERVATON ET DE VALORISATION DE LA TRAME VERTE ET BLEUE

- Renforcer le caractère piétonnier et les con nuités écologiques de la vallée Trémaria en l’ouvrant vers de nouveaux poten els de con nuités douces et de corridors écologiques et en renforcant les liens avec le futur parc. Le schéma directeur instauré par le parc ouvre les portes d’une requalifi ca on des abords de l’Elorn qu’il est intéressant de prolonger à l’ensemble du fi l conducteur cons tué par la trame bleue de la vallée de l’Elorn.

- Respecter et renforcer le maillage de chemins creux qui trame le paysage de la commune.

- Réserver et valoriser les jardins des grandes propriétés, au niveau du quai de Cornouaille et au niveau de la rue du Commandant Charcot, qui par cipent au maillage de ce e trame verte.

- Renforcer le caractère piétonnier du centre historique (voie partagée...).

1 SYNTHESE DES ENJEUX DE L’AVAP

Page 32: AIRE DE VALORISATION DE L’ARCHITECTURE ET DU PATRIMOINE ... · de protec on du patrimoine appelé à se subs tuer aux Zones de Protec on du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager

AVAP DE LANDERNEAU

JUIN

2015TRAME / LMA & OIKOS

Le futur aménagement

Le projet de l’Agence URBICUS propose la créa on d’un parc urbain sur les rives de l’Elorn, ainsi que de mails plantés qui perme ront une meilleure lisibilité de cet espace.

Le schéma directeur instauré par le parc ouvre les portes d’une requalifi ca on des abords de l’Elorn qu’il est intéressant de prolonger à l’ensemble du fi l conducteur cons tué par la trame bleue de la vallée de l’Elorn et off re la possibilité de créer de nouveaux cheminements doux et corridors écologiques à relier notamment avec ceux de la vallée Trémaria.

Il perme ra par ailleurs de renouveler l’image du cœur de ville et de restaurer les liens avec le reste de la ville.

Source : Agence URBICUS

2 L’INSCRIPTION ÉCO PAYSAGÈRE DES PROJETS URBAINS

Page 33: AIRE DE VALORISATION DE L’ARCHITECTURE ET DU PATRIMOINE ... · de protec on du patrimoine appelé à se subs tuer aux Zones de Protec on du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager

AVAP DE LANDERNEAU

JUIN

2015TRAME / LMA & OIKOS

LA VOIE DE LANRINOU La voie de Lanrinou, est un projet rou er de dévia on sud de la ville, présenté en 1993.Le projet a été soumis à enquête publique en 1999.

Son tracé traverse le chemin reliant les hameaux de Kerlezerien et Kerzioc’h, remarquables par leur qualité patrimoniale et environnementale. Il a donc été par culièrement étudié dans le cadre de l’élabora on de la ZPPAUP.

Le cahier des prescrip ons réglementaires de la ZPPAUP s pule :« Kerzioc’h, Kerlezerien :• protec on du talus reliant les deux hameaux,• protec on des murs existants,• respect du parcellaire.Une a en on par culière sera apportée au traitement de toute traversée du secteur : éviter les remblais et déblais perturbant le passage de Kerzioc’h à Kerlezerien. Le sens de la protec on ent à l’intérêt et à la qualité du cheminement répertorié. Il serait nécessaire de ‘cicatriser’ le paysage par la recons tu on de talus, bandes boisées et autres éléments structurant l’espace et lui donnant son caractère propre. »

La Commission Départementale des Sites a donné un avis favorable au projet de voie le 31 août 1999 au vu du rapport de l’inspecteur régional des sites du 17 juin 1999 et de l’avis de l’ABF annexé. L’ABF ne fait aucune observa on sur le projet au regard de la ZPPAUP.

L’AVAP s’inscrit dans la con nuité de la ZPPAUP dans la prise en compte de ce projet.Réalisa on : Trame

2 L’INSCRIPTION ÉCO PAYSAGÈRE DES PROJETS URBAINS