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QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - VENDREDI 18 - SAMEDI 19 MAI 2018 - N°4874 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com BOUIRA D ÉBUT DE R AMADHAN MEURTRIER SUR LES ROUTES ISSN 1112-3842 Page 3. NOUREDDINE BEDOUI, M INISTRE DE L ’I NTÉRIEUR ET DES COLLECTIVITÉS LOCALES L’offensive de la SDC pour récupérer son argent Page 4. Trois morts et neuf blessés enregistrés Page 2. De l’enjeu de la sauvegarde de l’antique Petra BÉJAÏA P ATRIMOINE IMMATÉRIEL Page 6. AÏN ZAOUÏA S UITE À L ÉCHEC DE LA DERNIÈRE MÉDIATION DE L ADMINISTRATION LE BLOCAGE DE L’APC SE CONFIRME Page 3. TZI-OUZOU L ES CRÉANCES ONT ATTEINT 1 591 MILLIONS DE DINARS LIGUE 1 MOBILIS (30 E ET DERNIÈRE JOURNÉE ) MCO - JSK, AUJOURD HUI À 16 H «Mises à jour des enseignes en arabe et en tamazight» Le match d’adieu de Youcef Bouzidi Page 24. AKBOU D IRECTION DES SERVICES AGRICOLES Saisie de onze quintaux de viande avariée Page 5.

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QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - VENDREDI 18 - SAMEDI 19 MAI 2018 - N°4874 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com

BOUIRA DÉBUT DE RAMADHANMEURTRIER SUR LES ROUTES

ISS

N 1

112-

3842

Page 3.

NOUREDDINE BEDOUI, MINISTRE DE L’INTÉRIEUR ET DES COLLECTIVITÉS LOCALES

L’offensive de la SDC pour récupérer son argent

Page 4.

Trois morts et neuf blessés enregistrés

Page 2.

De l’enjeu de la sauvegarde de l’antique PetraBÉJAÏA PATRIMOINE IMMATÉRIEL

Page 6.

AÏN ZAOUÏA SUITE À L’ÉCHEC DE LA DERNIÈRE MÉDIATION DE L’ADMINISTRATION

LE BLOCAGE DE L’APCSE CONFIRME

Page 3.

TZI-OUZOU LESCRÉANCES ONT ATTEINT1 591 MILLIONS DE DINARS

LIGUE 1 MOBILIS (30E ET DERNIÈREJOURNÉE) MCO - JSK, AUJOURD’HUI À 16H

«Mises à jour des enseignes en arabe et en tamazight»

Le match d’adieude Youcef Bouzidi

Page 24.

AKBOU DIRECTIONDES SERVICES AGRICOLES

Saisie de onze quintaux deviande avariée

Page 5.

Un match sans enjeu pour lesdeux équipes qui ont assuréleur maintien parmi l’élite.

Néanmoins, les Kabyles veulentgagner cette rencontre et terminerla saison par une victoire, en guisede cadeau d’adieu au coachBouzidi, qui dir igera là son toutdernier match avec les Canar is, luidont le contrat de trois mois avec laJSK ar r ive à terme et qui a décidéde ne pas poursuivre son aventureavec le club Kabyle. «Même si on aassuré notre maintien, on visera lavictoire pour terminer la saison surune bonne note», a déclaré le coachadjoint de la JSK, Mourad Karouf.Côté effectif, six cadres n’ont pasété convoqués pour cette ultimerencontre du championant par lestaff technique. Il s’agit deBelkalem, Djabout, Saâdou,Benaldjia, Boukhenchouche, etHammar. Bouzidi et ses adjoints nedevront pas avoir du mal à leurtrouver des remplaçants, en faisantappel, notamment, à des élémentsper formants de l’équipe réserve.

Lutte à trois

pour le maintien

Alors que le CS Constantine a offi-ciellement assuré son titre de cham-pion, cette 30e et dernière journéede Ligue 1 Mobilis sera marquéepar des duels à distance dans l'ob-jectif d' éviter d' accompagnerl'USM El-Harrach et l'USM Blidaen Ligue 2. Outre l'enjeu crucial dumaintien, cette ultime journée de lacompétition sera également caracté-r isée par le duel pour la place dedauphin, qualificative à la Liguedes champions, entre la JS Saoura(2e, 51 pts) et le NA Husseïn-Dey(3e, 49 pts). La JSS se déplacera àAlger pour y affronter le MCA (4e,44 pts), alors que le Nasr ia se ren-dra à Médéa pour défier l'OM (13e,

33 pts), condamné à l' empor terpour éviter la relégation. Lesjoueurs de l'entraîneur Sid-AhmedSlimani devront sor tir le grand jeupour mettre fin à la belle sér ie des" Sang et Or" , invaincus depuis 22matchs. La formation du " Titter i"n'est pas la seule menacée par larelégation, puisque le DRBTadjenanet (12e, 34 pts) et l'USBiskra (14e, 31 pts) vont égalementmener une lutte acharnée pour évi-ter le purgatoire. Le Difaâ n'aurabesoin que d'un seul point de sondéplacement à Alger face au CRBelouizdad pour éviter les calculs etassurer son maintien parmi l'élitesans attendre les r ésultats desautres concur rents. De son côté,l'US Biskra se doit impérativementde s' imposer à la maison face à

l'USM El-Harrach, déjà reléguée, etespérer des faux-pas de ses concur-rents directs. Dans le cas où les troiséquipes finiraient à égalité de points(34 chacune), c' est l'OlympiqueMédéa qui rétrogradera en Ligue 2en raison d'un nombre de pointsinsuffisant lors des confrontationsdirectes (2 unités seulement).

M. L.

Le programme

MC Oran - JS Kabylie USM Alger - USM BlidaO Médéa - NAH Dey CR Belouizdad - DRB TadjenanetES Sétif - USM Bel AbbèsUS Biskra - USM Harrach MC Alger - JS Saoura CS Constantine - Paradou AC(joué hier)

SP RTS

Alger Tizi-Ouzou Bouira Béjaïa

La Météo du Jour

Max: 18 Max : 19 Max : 17 Max : 13

Min : 13 Min : 14 Min : 11 Min : 10QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION VENDREDI 18 - SAMEDI 19 MAI 2018 N°4874

Le MCO recevra laJSK aujourd’hui

(16h) à huis clos,au stade Oucief

Omar d’AïnTémouchent,

pour le compte de la 30e et

dernière journéedu championnatLigue 1 Mobilis.

LE MATCH D’ADIEU DE BOUZIDI LIGUE 1 MOBILIS (30e et dernière journée)MCO - JSK, aujourd’hui à 16h

En bref

Ferhaniquittera laJSK pour un club turc

Selon une source sûre, l’ar r ièregauche de la JSK Houar i

Ferhani jouera dans le champion-nat de la Turquie la saison pro-chaine. Selon toujours la mêmesource, le joueur a reçu son invita-tion ainsi que tous les documentsnécessaires pour rejoindre laTurquie. Il ne lui resterait plusqu’à finaliser avec le club turcdont on ignore le nom pour lemoment. Le joueur devrait rallierla Turquie mardi ou mercredi prochain pour signer et officialisersa venue au championnat turc.Cependant, et selon toujours lamême source, il s’agit d’un clubqui joue les seconds rôles enTurquie. Toutefois, le joueur esttrès emballé de tenter cette expé-r ience en dehors du pays. C’est lemanager Djamel Amani qui seraitder r ière le dépar t de Ferhani enTurquie. Ainsi, le défenseur kabyledisputera son dernier matchaujourd’hui avec la JSK face auMCO avant de jouer à l’étranger,la saison prochaine.

Haddouche(ESS) confirmeles contactsavec la JSK Comme annoncé, l’attaquant

de l’ESS Zakar ia Haddouchea été contacté par les dir igeantsde la JSK. Voulant renforcer lecompar timent offensif de l’équi-pe, la JSK compte donc négocieravec l’attaquant Haddouche quiserait l’une des pr ior ités de laformation du Djurdjura. «J ’aiété contacté par des dir igeantsde la JSK depuis un mois main-tenant. En plus de la JSK, j’aides contacts avec d’autres clubs.J ’étudierai toutes les offres et jeprendrai mon temps avant deme prononcer», a déclaréHaddouche.

Rebei négociera cette semaine

Le défenseur de l’ES Sétif,Rebei, négociera avec la JSK

cette semaine. C’est ce qu’oncroit savoir d’une source fiable.Les dir igeants des Canar isavaient promis au manger dujoueur de l’appeler ce dimanche,soit au lendemain du derniermatch du championnat face auMCO. En fin de contrat avecl’ESS, Rebei avait été contactépar les responsables kabyles quivoudraient le voir intégrer laJSK pour le prochain exercice. M. L.

MOHAMED EL AMINE BELMOKHTAR, attaquant du DRBT

«Je veux jouer à la JSK»Dans cet entretien,l’attaquant

du DRBT,Mohamed El AmineBelmokhtar,confirme les

contacts qu’il a eus avec les respon-sables kabyles. Bien qu’il soit encoresous contrat avec le DRBT, il ne cachepas son désir de rejoindre cet été leclub le plus titré d’Algérie, en se disantprêt à racheter lui-même son contrat.

La Dépêche de Kabylie : On croitsavoir que les dirigeants kabyles vous ont contacté pour vous proposer de rejoindre la JSK, vous confirmez ?

Mohamed El Amine Belmokhtar : Tout à fait, lesdir igeants de la JSK m’ont contacté. Cependant,je leur ai expliqué que mon club joue encore sasurvie en Ligue et qu’on pourra discuter à nou-

veau une fois le maintien du DRBT assuré. Lematch face au CRB étant capital, je veux d’abordqu’on assure notre mission, avant de négocier.

Qui vous a contacté au juste ?J ’ai eu une discussion avec le manager généralKar im Doudane ainsi que le président Mellal.Tous les deux m’ont par lé, affichant l’intérêt dela JSK de me recruter cet été. Cependant, j’at-tends la fin du championnat pour voir un peuplus clair.

Mais vous êtes sous contrat avecle DRBT jusqu’ à 2019. Vos dirigeantsseront-ils prêts à vous libérer ?

Comme je vous l’ai dit, l’essentiel est que monclub assure son maintien. Pour le reste, on ver raplus tard. Cela dit, je ne suis pas inquiet de cecôté-là, tout sera plus clair après le match desamedi (ndlr, aujour d’hui) face au CRB,Inch’Allah.

Êtes-vous emballé par l’idée d’évoluer à la JSK ?

La JSK est un grand club et honnêtement, monsouhait est de défendre ses couleurs dès la saisonprochaine. Comme on dit, la JSK ne se refusepas, chaque joueur rêve de por ter son maillot.Guitoune m’a donné une très bonne impressionsur ce club où je désire évoluer la saison prochai-ne.

Certains parlent d’un accord entre votre président et celui de l’ESS…

Je veux appor ter une précision très impor tante àce propos, je n’ai r ien décidé. Mon souhait, c’estd’opter pour la JSK. Les choses seront plusclaires dans les heures à venir, inch’Allah.

Seriez-vous prêt à jouer à la JSK si le club vous demande de racheter vos papiers ?

Le plus impor tant c’est d’avoir mes papiers,quitte à racheter moi-même mon contrat poursigner à la JSK. Espérons que mon club actuel, leDRBT, réalisera son maintien et que, moi, jerejoindrai la JSK, car je suis persuadé que sij’opte pour ce club, ce choix sera l’idéal.

Entretien réalisé par Mustapha Larfi

Vendredi 18 - Samedi 19 mai 2018L’ÉVÉNEMENT2

BOUIRA Malgré la flambée des prix aux marchés de fruits et légumes

Malgré les assurances duministre du Commercegar antissant qu’il n’y

aurait aucune spéculation sur lesproduits de première nécessité,force a été de constater que cettepremière semaine r isque d’êtrepénalisante à plus d’un pr ix pourles bour ses moyennes. Leslégumes se négocient à des pr ixdépassant tout entendement aveccomme exemple la carotte à 90dinars, alors que quelques joursaupar avant elle était affichéeentre 35 et 40 DA, la courgette à160 DA, la tomate à 130 DA, lasalade à 120 DA pour ne citer que

ces légumes de saison. Pour lesproduits plus raffinés à l’exempledu har icot ver t, celui-ci est affichéà 250 DA le kilo, le poireau à 200DA, et même l’oignon sec nedaignait pas de descendre audessous de la bar re des 80 DA ! Dequoi faire fuir les pères de familleles plus téméraires qui passent

d’étals en étals à la recherche delégumes abordables. «Mêmes lesnavets et les concombres sontaffichés à 80 DA. Je ne sais pascomment m’y sor tir, sur tout qu’àla fin du mois de Ramadhan nousserons systématiquementconfrontés à la même flambée despr ix à la veille de l’Aid», se désole

Brahim, fonctionnaire de son état,rencontré au marché couver t de laville de Bouira. Au vu des pr ixmirobolants pr atiqués, d’autresont opté pour une approcheéconomique de r ationalisation,consistant à acheter de petitesquantités : «Je préfère acheter 500grammes de chaque légumes pourpasser cette pér iode, le temps queles pr ix se calment et que je puissede nouveau m’achalandercor rectement. Et je compteprendre mes dispositions au coursde la deuxième semaine deRamadhan en faisant mes courses

pour couvr ir la semaine d’avant etapr ès l’Aid pour éviter deretomber dans cette situation»,prévoit Hamid, un ar tisan peintrede Bouira. À travers les autresaires de négoce, supérettes etmarchands ambulants de la ville,là encore les tar ifs sont les mêmesque sur le marché. Hormis lespiments à 35 dinars, les petits poisà 50 dinars, l’ail à 40 dinars, lechou-fleur à 50 dinars de mêmeque le chou ver t et la pomme deter re, les autres légumes étaienthors de pr ix. Pour les fruits parcontre, aucune hausse sensible n’aété enregistrée étant donné que lespr ix affichés auparavant faisaientdéjà fuir les clients. L’ar r ivée descer ises pr imeurs n’a pas eu autantd’engouement souhaité par lesmarchands et en fin de journée,ces fruits sensibles étaient devenusnoirs et les 1 800 dinars le kilodemandés n’étaient pas vraimentfaits pour attirer les clients. Lapastèque à 80 dinars, le melon à140, les dernières oranges à 100dinars, les fraises à 200 dinarsétaient sans nul doute les seulsvitamines «accessibles» aux plusnantis. Les pommes locales senégociaient à 600 dinars, car cellesd’impor tation coûtent le double,les nectar ines et pêches à 450dinar s. Il faudr a sûrementattendre quelques jours pour quela mercur iale s’atténue et que lecitoyen lambda puisse de nouveaugar nir sa mar mite décemmentsans se ruiner.

Hafidh Bessaoudi

Les deux premiersjours du mois deRamadhan n’ontpas été cléments

au vu des prix desfruits et légumes

affichés au niveaudes différents

marchés deproximité.

La frénésie l’emporte sur la raison

Trois morts et 9 blessés enregistrés ACCIDENTS DE LA ROUTE Début de Ramadhan meurtrier

Les éléments de la Protection civile de la wilaya deBouira sont intervenus à maintes repr ises au

cours de la journée d’avant-hier, jeudi, pour évacuerblessés et mor ts à travers plusieurs axes routiers, oùdes accidents de la route meur tr iers sont à déplorer.Peu avant la rupture du jeûne, les pompiers d’El-Adjiba sont intervenus sur un tronçon de l’autorouteEst-Ouest menant vers la ville de Bouira, où un véhi-cule de marque Peugeot 208 s’était renversé sur lachaussée. Le conducteur est décédé sur le coup et sadépouille a été tr ansfér ée ver s l’hôpital deM’Chedallah. Peu de temps auparavant vers 17h30,les éléments de la Protection civile de Lakhdar ia etde Kadir ia sont intervenus au niveau de la localitéArkoub, toujours sur le tronçon de l’autoroute, où unsemi-remorque avait fait une embardée en défonçantles bar r ières de sécur ité et se retrouve de l’autre côtédu sens qu’il empruntait en fauchant quatre véhi-cules. Deux victimes sont à déplorer dans cette colli-sion, dont une d’entre elles a été évacuée vers l’hôpi-tal de Lakhdar ia et l’autre, vu la gravité de ses bles-sures, a été transférée vers l’hôpital de Rouiba. Peuaprès la rupture du f’tour aux alentours de 20h15,c’est au niveau de la localité de Guergour, toujourssur l’autoroute Est-Ouest, qu’un carambolage impli-

quant trois véhicules légers et un camion de gros ton-nage a eu lieu. Les éléments de l’unité de laProtection civile de Kadir ia, immédiatement aler tés,se sont attelés à désincarcérer les cinq victimes del’intér ieur des amas de fer. Une des victimes a rendul’âme sur le coup et son corps a été transféré vers lamorgue de l’hôpital de Lakhdar ia, alors que lesautres blessés ont été pr is en charge au niveau decette même structure sanitaire. À noter aussi quedurant la matinée d’avant-hier, jeudi, un autre acci-dent de la circulation a été aussi signalé sur la RN8,à hauteur de la commune de Dirah, à l’extrême sudde la wilaya de Bouira. Une personne a trouvé lamor t et trois autres ont été blessées dans cet accident.Des sources locales ont indiqué que le drame a eu lieusuite au renversement d'un véhicule de marqueToyota Corolla sur la route. Le chauffeur est décédésur le coup, alors que ses trois compagnons ont subides graves blessures. Les blessés ont été évacués versl'hôpital de Sour El-Ghozlane et le corps sans vie aété transpor té au service de la morgue du même éta-blissement. L'excès de vitesse pourrait être la causede cet accident, à la suite duquel les services de lagendarmer ie ont ouver t une enquête.

Hafidh. B / O. K.

Une dizaine de restaurantsouverts par le CRA

TIZI-OUZOU Maïdat Ramadhan

Le Croissant rouge algér ien, comité local de la commune de Tizi-Ouzou, est à pied d’œuvre pour la préparation du restaurant

«Maïdat Ramadhan» 2018. Comme à l’accoutumée, le restaurant estdomicilié à la cantine de l’OPGI, au centre-ville. L’ouver ture de cerestaurant a eu lieu avant-hier, jeudi, premier jour du Ramadhan.Contacté, le président du comité local, Samir Bouaziz, dira : «Pourcette année, nous avons prévu 250 repas sur place. Un repas completcomposé de chorba, plat de résistance, boisson et desser t». Inter rogésur la provenance de ces denrées, M. Bouaziz avance : «C’est grâceaux bienfaiteurs et qu’ils trouvent ici nos vifs remerciements. Lesrepas à empor ter sont suppr imés». Le comité local du CRA a reçu 20couffins de FCE, alors que la DAS a promis, apprend-on, douze couf-fins alimentaires, 12 bidons d’huile de 5 litres et 12 bidons d’olives de25 kg chacun. Selon le président du comité local, «plus d’une dizainede restaurants seront ouver ts au niveau du chef-lieu de Tizi-Ouzou». M A Tadjer

du jourPointPar S. Aït Hamouda

Le travail. Voilà un sujet à aborder aumois du Ramadhan. Dès l’apparition

du croissant, chacun essaie de remuer samatière grise pour trouver des astuces quilui permettraient de déjouer l’obligation dulabeur. C’est une deuxième nature, unréflexe conditionné que de ne pas aimerparticulièrement l’effort, surtout durant ce mois où nos papilles, nos envies, nosfaiblesses sont mises à rude épreuve. Donc,

il faut le moyen de dormir et encore dormirpuis de faire ses achats, là il, le carême,nous demande des efforts incalculablespour trouver ce que l’on cherche : salades,fruits, légumes et surtout sucreries. Les«zalabias» et «qalb el louz», quelle que soit la confiserie, elle a le chic de nousrendre les yeux plus gros que le ventre. Au bureau, c’est autre chose, c’est ledésert, il n’y a personne pour régler lemoindre petit problème. Si vous avezla chance de trouver un agent ou unesecrétaire, il usera du mot devenu comme,

à force de répétition, une antienneappartenant à ce mois sacré, «revenez après le Ramadhan !». Il n’y a pas d’autressolutions, à part prendre son mal enpatience et de se soumettre aux conditionsqu’imposent les inquisiteurs, lesbureaucrates, les sermonneurs et pour finir la mercuriale qui porte un coup ànotre porte-monnaie. Nous pouvons nousattendre aux miracles que ce ramadhan-cisera différent des autres. En quoi ? Etpourquoi ? Rien n’a changé au préalable,l’homme d’hier ne s’est pas métamorphosé

en ange. Réglons ces mésententes qui nousempoisonnent la vie durant ce mois. Quenous oubliions les mauvaises habitudes,induites par soi-disant le carême, pour quenous atteignions l’étape la plus lointainedans la hiérarchie spirituelle. Et que noussoyons purs, comme l’eau de source,limpide, cristalline et irréprochables entout. C’est seulement à cette conditionqu’on pourra dire que l’ultime trajet quimène au bonheur se trouve dans un mondecivilisé…S. A. H.

Le Ramadhan et le boulot�

NOUREDDINE BEDOUI, ministre de l’Intérieur et des collectivités locales

Vendredi 18 - Samedi 19 mai 2018 L’ÉVÉNEMENT 3

«Nous avons donné desinstr uctions auxautor ités locales

pour la mise à jour des enseignesdes sièges officiels desétablissements et institutions

administratives en Tamazight, auxcôtés de la langue arabe», a-t-ildéclaré. Le ministre a par ailleurstenu à préciser que ses services«ont utilisé les caractères arabes,tifinagh et latins dans sespublications en tamazight».L'or ientation du ministère pour laconsolidation de lacommunication en cette langue«s' inscr it dans le cadre de la miseen œuvre des instr uctions duprésident de la République», diraencore le ministre. Répondant àune question sur le choix descaractères latins pour son premiercommuniqué en Tamazightconcer nant le hadj 2018, M.Bedoui a expliqué : «Ce pasfr anchi en ter mes decommunication avec le citoyen encette langue était en soi unereconnaissance de la dimensionamazighe au sein de la sociétéalgér ienne. Cette opération a étésuivie par d'autres publicationsofficielles en Tamazight, a-t-ilsoutenu, où les caractères arabeset tifinagh ont été utilisés. M.Bedoui a rappelé l'amendementconstitutionnel de 2002 qui a

constitutionnalisé Tamazight,pr écisant que «la r éfor mepolitique profonde initiée par lechef de l'Etat en 2011, à travers degrands chantiers, constituait untournant décisif à travers lequel lalangue amazighe est devenuedeuxième langue nationaleofficielle de la République». «Lesr éfor mes du pr ésident de laRépublique Abdelaziz Bouteflikaont été couronnées parl'amendement constitutionnel de2016 qui est considéré comme sanspr écédent en matière derenforcement des liber téspubliques et de promotion del'action politique», a-t-il affirmé.Et d’ajouter : «Ces réformes ontsont un bouclier inviolable, pourfaire face à toute tentative depor ter atteinte à l' identiténationale et d' exploiter ladiversité culturelle de notre payspour nuire à sa stabilité». Leministre tiendr a également àsouligner : «L'Etat œuvre àvalor iser toutes les constantes del' identité nationale».

Samira Saïdj

Le ministre del'Intérieur,

des collectivitéslocales et de

l'aménagementdu territoire,Noureddine

Bedoui, a fait état, avant-hier,

d’instructionsdonnées aux

autorités localespour la mise à jour

des enseignesportant noms

des institutionsadministratives

dans les deuxlangues, arabe

et amazighe.

«Mises à jour des enseignesen arabe et en tamazight»

«Cer taines par ties utilisent la questionidentitaire pour déstabiliser l’union

du pays, ce qui ne sera jamais toléré». C’estavec cette phrase affirmative que le ministrede l’Intér ieur, Noureddine Bedoui, a répon-du, avant-hier, aux questions des députés isla-mistes qui lui reprochaient l’utilisation ducaractère latin par son dépar tement ministé-r iel dans la rédaction du premier communi-qué officiel por tant sur l’opération Hadj2018. Le député en question, à savoir SalahZouiten, a considéré que par ce choix, «leministère de l’Intér ieur a tr anché sur lecaractère d’écr iture de la langue amazighe».Le ministre a souligné, à ce propos, que «seulel’académie de la langue amazighe, en voie decréation, est habilitée à trancher sur cettequestion», affirmant que pour le premier

communiqué, «il ne faut pas se focaliser surl’aspect technique, mais sur la dimensionidentitaire consacrée à travers l’officialisationde cette langue par le pr ésident de laRépublique». Le ministre a rappelé l’intérêtque por te son dépar tement à l’égard de lapromotion de la langue amazighe en Algér ieétant une langue nationale et officielle.Revenant sur la question du choix du caractè-re, il a réaffirmé : «La question du choix descaractères adéquats pour l’écr iture de tama-zight ne peut être tranchée que par l’acadé-mie. Un projet de loi est en cours de prépara-tion et sera validé par le conseil des ministresprochainement.» En réponse à un député tou-jours de la même tendance, sur l’intérêt de latranscr iption de tamazight en tifinagh, uncaractère qu’il a considéré «méconnu» des

Algér iens, au détr iment du caractère arabe, leministère a indiqué que «tamazight est unelangue nationale et officielle, dont tous lesAlgér iens sont fiers». Ajoutant : «On comptela promouvoir pour démonter la dimensionamazighe de la société algér ienne.» Leministre de l’Intér ieur, Noureddine Bedoui,fera savoir que d’autres communiqués etdocuments vont suivre dans les langues natio-nales et officielles du pays, à savoir l’arabe etle tamazight, avec les trois caractères : le tifi-nagh, l’arabe et le latin, rappelant que la pré-servation des composantes de l’identité natio-nale consolide l’union du pays et sa cohésionsociale des paramètres qui, dans le passé, ontpermis à l’Algér ie d’éteindre le feu de la fitna.Toujours lors de son intervention devant lespar lementaires, Bedoui a fait savoir que des

instructions ont été données aux autor itéslocales pour que les enseignes des établisse-ments publics et les institutions soient écr itesen tamazight en plus de l’arabe. Pour rappel,des députés islamistes de Nahda et El-Adalan’ont pas caché leur colère contre le ministrede l’Intér ieur Nouredine Bedoui, dont les ser -vices ont utilisé les caractères latins pour larédaction d’un communiqué en tamazight surla campagne du Hadj 2018, au début del’année. Depuis, tamazight a été cible de plu-sieurs attaques de la par t des députés isla-mistes, dont l’une est présidente d’un par ti.Les propos de Bedoui sonnent comme uneréponse directe à ces individus, dont les inten-tions sont «malsaines» à l’avis de l’ensembledes observateurs et l’opinion publique.

Kamela Haddoum

«Seule l’académie est habilitée à trancher»

Une annonce puis silence radio ! Le projet de réali-sation d’une pénétrante autoroutière reliant Béjaïa

à l’autoroute Est-Ouest est-il compromis ? Le députéindépendant de Béjaïa, Brahim Bennadji, n’en douteguère. Selon lui, «la pénétrante ne sera jamais achevée»! Il en veut pour preuve les propos du ministre desTravaux publics, tenus devant les députés avant-hierjeudi: «Le même ministre qui s'est engagé publique-ment le 9 octobre 2017 pour la réception de la troisièmetranche Taker ietz- Amizour, pour le premier tr imestre2018, nous demande aujourd'hui d'attendre fin 2019»,fulmine Bennadji sur sa page Facebook. Invité le mêmejour au forum de Radio Soummam, le wali par intér imde Béjaïa, Toufik Mezhoud, s’est gardé de faire lamoindre annonce sur la date de réception de ce projetde tronçon, long de 26 kilomètres, soulignant que tousles moyens seront mobilisés pour achever les travauxdans de meilleurs délais. De son côté, la cellule de com-munication de la wilaya, citant le ministre des Travauxpublics et des transpor ts, Abdelghani Zaâlane, interve-nant jeudi dernier à l'APN, a assuré que «les travaux deréalisation de la pénétrante reliant la wilaya de Béjaïaà l'autoroute Est-Ouest se déroulent de manière ordi-naire, en prévision de sa livraison fin 2019». Selon la

même source, «les travaux de la pénétrante se déroulentde manière ordinaire en dépit d'un relief difficile,notamment les travaux de forage de tunnels monta-gneux. Le taux d'avancement des travaux a atteint70% , deux tronçons de la pénétrante ont été livrés en2017. Les travaux de réalisation du troisième tronçondu projet reliant entre Takr ietz, Amizour et El K’seur,sur une distance de 20 km, ont atteint 75% , en dépit deson passage par une région montagneuse difficile comp-tant des bassins versants. Le troisième tronçon por tesur la réalisation de 18 ouvrages d'ar t, tels des ponts etune trémie de 1,66 km, dont les travaux ont atteint50% », annonçant que les travaux de réalisation du qua-tr ième tronçon reliant Amizour au por t de Béjaïa, surune distance de 22 km, démarreront vers le début duquatr ième tr imestre 2018. «L’étude technique a étéachevée en vue de choisir les solutions les plus efficaceset les moins coûteuses», a-t-on informé, indiquant que«le ministre a rassuré que le budget n'a pas été réduit,mais réévalué dans le cadre de la loi de finances 2018,l'élevant ainsi de 60 milliards de dinars à 126 milliardsde dinars algér iens».

D. S.

Le député Benadji réplique à Zaâlane BÉJAÏA Pénétrante autoroutière

Transcription de Tamazight

Le blocage à l'APC de Ain Zaouia semble irrévocable, avec le rejet pourune deuxième fois consécutive en l'espace d'un mois, de la délibération

portant ouverture de crédits des subventions accordées par l'État. En effet, les8 élus du RCD, du PT et les indépendants, rassemblés autour d'une allianceconstituée pour créer un rapport de force politique à l'Assemblée composée de15 élus, ont refusé le vote de la péréquation nécessaire pour libérer les salairesdes fonctionnaires, ainsi que la subvention pour financer le couffin Ramadhan.Cette assemblée ordinaire, convoquée par le président de l'APC, Ali Amrani,élu maire à la faveur de la majorité relative de 4 sièges, acquise lors des der-nières élections municipales, a eu lieu en présence du chef de daïra de Draa El Mizan, du DRAG et du DAL de la wilaya de Tizi-Ouzou, délégué certaine-ment pour superviser les travaux et convaincre les élus de la nécessité dedébloquer les budgets nécessaires au bon fonctionnement de l'institution élue .En ce sens, il faut savoir que depuis son installation, l'Assemblée communalede Ain Zaouia connait une situation préoccupante, en raison de l'absence dedélibérations, notamment, le vote des subventions des projets sans lesquelsl'APC ne peut assurer le service public. Ni les arguments des élus, ni ceux duchef de daïra et des représentants de l'État, n'ont pu lever les divergences quisemblent profondes entre les élus. Au demeurant, ce blocage persistant, n'ar-range personne et plus particulièrement les administrés de la commune quirestent dans une interminable et irritable expectative d’une évolution positive,à moins que le wali n'intervienne pour prendre les choses en main.B. S.

Le blocage de l’APC se confirme

AÏN ZAOUÏA La médiationde l’administration échoue

TIZI-OUZOU Les créances ont atteint 1 591 millions de dinars

La SDC, dans un communi-qué, précisera que sur lasomme globale de 1 591

millions de dinars, 506 millionsde dinars sont détenus par lesménages et commer çants, soit

31.80 % de la totalité descréances. Le reste est détenu parles APC et d’autres administra-tions. Une situation financièrequalifiée «d’alarmante». La SDCétait «dans l’obligation deprendre les mesures nécessaireset réglementaires, notamment lacoupure des clients n’ayant pashonoré leur s créances», a-t-onindiqué. Un programme a ététr acé et des moyens mobiliséspour mener à bien cette mission.A cet effet, indique-t-on encore,150 agents ont été mobilisés et unparc auto r équisitionné. Enoutre, «un aménagement deshoraires de travail a été opéré,

faisant que les agences commer-ciales ouvrent tous les jours de lasemaine, du samedi au jeudi : de8h30 à 15h30 la journée et de21h00 à minuit». Le bilan decette opération, durant les pre-miers mois de l’année en cours,fut le «recouvrement de 13% dela somme globale des créances àtravers les quatre agences com-merciales les plus endettées»,souligne-t-on, à savoir l’agencecommerciale de DBK qui détient69 millions de dinars de créances,l’agence d’Azazga avec 57 mil-lions de dinars, l’agence de Tizi-Ouzou avec 49 millions de dinarset l’agence commerciale d’Aïn El

Hammam avec 44 millions dedinar s. La Direction deDistr ibution de Tizi-Ouzou infor -me ses clients, endettés, que desbureaux de conseils et d’or ienta-tion ont été installés au niveaudes agences commerciales. Cesder nier s, pr écise-t-on, restentouver ts, d’une manière excep-tionnelle, de 21h jusqu’à minuit,pendant le mois de Ramadhan,pour permettre aux clients de serapprocher des agences, de s’ac-quitter de leurs dus et éviter lesdésagr éments d’une coupuredans le cas ou ils n’honorent pasleurs créances.

Kamela Haddoum.

La société dedistribution de

Tizi-Ouzou a lancéune opération

dénommée Tahsil, dans

l’optique derecouvrer sescréances qui

s’élèvent à 1 591millions de dinarspour l’année 2017.13% de la somme

a été recouvrégrâce à cetteopération et

«plusieurs clientsqui n’ont pashonoré leursfactures sont

coupés».

Vendredi 18 - Samedi 19 mai 2018ACTUALITÉ4

L’offensive de la SDC pour récupérer son argent

En guise de solidaritéavec la Palestine

Béjaïa

En guise de solidar ité avec lepeuple palestinien dans sa lutte

pour son indépendance contre l’oc-cupation israélienne, le web radiodu RAJ «Voix de jeunes» a par ticipéà la journée internationale deMarathon radiophonique de 24heures, organisée par la «Radio FreePalestine» pour commémorer le70ème anniversaire de la «Nakba et de la résistance palestinienne1948», apprend-on de AbdelouhabFersaoui, président du RAJ. Il s’agitd’une émission internationale de 24 heures, diffusée le mardi 15 mai,réunissant des dizaines de radios etde producteurs sur les 5 continents,produite par Radio Free Palestineoù la web radio du RAJ a enregistréet a diffusé plusieurs émissions entreentretiens, repor tages et déclara-tions notamment avec des représen-tants des palestiniens en Algér ie, desmilitants et des représentants desorganisations de la société civile etpar tis politiques algér iens. Cettedate impor tante dans l’histoire de lalutte des palestiniens pour leur indé-pendance est commémorée dans uncontexte national, régional et inter -national par ticulier, marqué par laviolence farouche de Israël sur lespalestiniens civils et sans armes fai-sant des dizaines de mor ts tués parballes et des milliers de blessés, sousle regard direct du monde entier,notamment, les gouvernements de la région dont leur soutien habituelde forme est destiné uniquement àla consommation interne. Dans lesilence complice de l’opinion inter -nationale et les gouvernements dits«arabe et musulmans», les ÉtatsUnis d'Amér ique ont reconnu laville sainte «Al Qods» comme capi-tale d’Israël et ont transféré leurambassade à Jérusalem. En cettejournée symbolique, le RAJ tient àréitérer sa solidar ité et son soutienindéfectible au peuple palestiniendans sa lutte pour sa liber té et sonindépendance, et salue la détermina-tion et la résistance permanente despalestiniennes et palestiniens face àla répression sanglante d’Israël etface au silence complice de l’opinioninternationale. Par ailleurs, le RAJtient à remercier, en son nom et aunom de toute l’équipe de la radio,tous ceux et celles qui ont contr ibuéde prés ou de loin à réussir cettejournée radiophonique en hommageau combat des palestiniens et pales-tiniennes pour leur liber té et l’indé-pendance de la Palestine.A. Gana

Le RAJ participe àRadio FreePalestine

Deux requins makos capturés au large de Saket Selon le groupe phocéen d'étude

des requins (France) et l’asso-ciation de protection et de sauve-garde du littoral de Béjaïa, deuxrequins makos ou requins taupesbleus (Isur us oxyr inchus -Lamnidés) ont été capturés acci-dentellement et débarqués par leschalutiers pélagiques, la semainedernière, au large de Saket, sur lacôte-ouest de la wilaya de Bejaïa.«Le plus gros spécimen photogra-phié est une femelle adulte mature,dont la longueur est estimée à envi-ron 4 m, ce qui est très exception-nelle pour l'espèce. Le second spé-cimen, plus petit, est une jeunefemelle immature dont la taille estestimée à 1,50 m de long, ordre detaille le plus couramment observé

pour l'espèce en Méditer ranée»,souligne le communiqué duGroupe français et de l’associationde Béjaia. «L'espèce est classée enstatut IUCN en " danger cr itiqued' extinction" pour laMéditer r anée (2016) et " vulné-r able" au niveau inter national(2009). L'espèce est également ins-cr ite en Annexe II de la CMS ouConvention de Bonn protégeant lesespèces migr atr ices, Annexe IIIsoit espèce protégée par laConvention de Ber ne enMéditer r anée, annexe III de laconvention de Barcelone soit enstatut " exploitation contrôlée" »,souligne la même source. Sur lemême sujet, elle ajouter a :«l'Algér ie n'étant pas signataire de

ces trois der nières législations,celles-ci n'entrent pas en vigueurpour ces captures qui ont eu lieudans les eaux algér iennes, cesmêmes eaux qui ne bénéficient pasde r églementations spécifiquesconcernant la capture, le débar -quement ou la vente de cette espè-ce (RFMO) » .A noter que Bejaialittoral a pour mission de protégerle littoral de la wilaya et l’environ-nement et de veiller au respect dela loi littorale. Son action a pourobjectifs : d’initier, promouvoir etpar ticiper à des réflexions sur lesmodèles de développement et leursimpacts sur l’environnement ; desoutenir des actions de réhabilita-tion et de valor isation du littoral ;d’entreprendre des activités édu-

catives et de formation relatives àl’environnement et au développe-ment de l'écotour isme; de créer etd’animer un réseau d’informationet d’échange sur l’environnementet le développement durable.

Rachid Z

Profitez des offres promotionnelles prépayées de Mobilis PixX, l’offre gigantesque du Ramadhan

Àl’occasion du mois Sacré deRamadhan, Mobilis annon-

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LionTaureau

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Verseau

Poissons

BalanceBélier

Sagittaire

COMMERCE Hausse des prix des fruits et légumes

«Exception faite de latomate et de lacourgette, les pr ix des

fr uits et légumes n’ont pas

enregistré de hausses impor tantescette année», a-t-il assur é lor sd’une visité de travail, au premierjour du mois sacré du Ramadhan,

au marché de gros des fruits etlégumes de Boufar ik et de deuxmarchés de solidar ité. Objetsd’une for te demande, la tomate etla cour gette ont en effet étévendues respectivement à 110 DAet 140 DA le kg, au niveau dumarché de gros de Boufar ik, aumoment où les pr ix de la pommede ter re et des petits pois se sontstabilisés à 40 DA le kg, contre 35DA pour l'oignon et 50 DA pour lacarotte. Le ministre a annoncé unretour à la normale d’ici quelquesjours. En attendant, il a lancé unappel aux citoyens de faire preuve

d’une consommation rationnelle,en évitant d’acheter les produitsdont les pr ix enregistrent uneimpor tante hausse, a-t-ilrecommandé. Dans ce cadre, leministre du Commerce a saluél’initiative de la Chambre decommerce et d’industr ie de Blida,qui a procédé à l’ouver ture dedeux marchés de solidar ité, àl’occasion du Ramadhan, lepremier pour la vente de produisalimentaires au niveau du Clubéquestre, et le second, à la salleomnispor ts d’Ouled Aïch, pour lavente des fruits et légumes. Selonles explications fournies sur placeau ministre, ces deux marchésassurent différents produitsalimentaires de lar geconsommation «à des pr ixconcur rentiels», au gr andbonheur des citoyens. Outre leurobjectif visant à assurer unedisponibilité des produits à despr ix bas, du fait qu’ils sont fournisdirectement par le fabr icant, cesmarchés de solidar ité par ticipentà «la promotion du produit local,dont la qualité n’a r ien à envier àcelle de l’impor tation», a expliquéSaid Djellab. Inter rogé sur leniveau d’influence de l’Unioneuropéenne sur la liste desproduits interdits d’impor tation,le premier responsable du secteura affirmé que la relation entrel’Algér ie et l’UE est basée sur ledialogue per manent dansdifférents domaines, dont lestransactions commerciales.

L.O.CH

Le ministre du Commerce, Saïd Djellab,a reconnu, avant-hier, que certains

produits ont connu une «haussesensible» ces derniers jours. Il a

néanmoins promis une baisse des prix pour les trois prochains jours.

Saïd Djellab promet une baissedans les trois prochains jours

Vendredi 18 - Samedi 19 mai 2018 ACTUALITÉ 5

Algér ie Poste a annoncé jeudiune " grande opération de

régular isation" de son personnelen situation d'emploi temporairedevant toucher 2.075 tra-vailleurs, s' inscr ivant dans lecadre d'un processus " progres-sif" et en application de la réso-lution adoptée par le Conseild'administration. Cette opérationde régular isation consistera en la permanisation de 942 contrac-tuels recrutés dans le cadre dudispositif CTA (contrat de travailaidé), qui bénéficieront d'uncontrat à durée indéterminée(CDI), et en la reconversion de1.133 contrats DAIP (dispositifd'aide à l' inser tion professionnel-le) en des contrats CTA, a indi-qué l'entrepr ise dans un commu-niqué. Elle a précisé que " cettedémarche est soumise à descr itères de pr ior ité, en l'occur -rence l'ancienneté dans le dispo-sitif, la situation familiale, l'âgeainsi que les antécédents discipli-naires" . Algér ie Poste, qui a rap-pelé que cette opération de régu-lar isation a été précédée par plu-sieurs autres qui ont touché "pas mois de 2.500 contractuels" ,a également annoncé qu'une" opération similaire est prévueprochainement pour la régular i-sation du reste des employésrecrutés dans le cadre de ces dis-positifs" . L'entrepr ise a ajoutéque " la régular isation s' inscr itdans l'optique de valor isation etde consolidation des ressourceshumaines et en reconnaissancedes effor ts consentis par cettecatégor ie de travailleurs, lesquelsont donné main for te dans ladémarche d'évolution et demodernisation d'Algér ie Poste" .

2 075 travailleurs régularisés

ALGÉRIE POSTEEn situationd'emploi temporaire

Une quantité de onze quintaux de viandecongelée impropre à la consommation a

été saisie, dernièrement, par les services de lasubdivision vétér inaire d’Akbou, lors d’unesor tie de contrôle dans des boucher ies de larégion, a indiqué un responsable des dits ser -vices. Le non respect de la chaîne du froid est àl’or igine de l’altération de ce lot de viande, asouligné la même source. La rupture de lachaîne de froid, l’ensemble des opérationsmatér ielles et humaines (transpor t, manuten-tion, stockage) visant à maintenir des produitsalimentaires très pér issables à une températu-

re basse pour assurer le maintien de leur qua-lité, accélère la croissance microbienne dans cegenre d’aliments très sensibles, explique-t-on.En effet, les germes dangereux pathogènescommencent à se multiplier au-dessus de 2° detempérature. On apprend par ailleurs quecette sor tie sur le ter rain, effectuée en collabo-ration avec les agents de la DCP de Béjaïa,s’est soldée également par la saisie d'une quan-tité de viande hachée avar iée, préparée à lavente, ainsi que cinq kilogrammes d'abatsimpropres à la consommation. La marchandi-se saisie a été détruite par les services de la

subdivision vétér inaire d’Akbou, alors que lescommerçants l’ayant mise en vente ont été ver -balisés pour «commercialisation de produitsavar iés et mise en danger de la santé duconsommateur». La consommation de la vian-de, malgré la cher té de l’aliment, augmentefor tement durant le mois de jeûne. La pruden-ce est donc de mise et le consommateur doitêtre très vigilant quant à la qualité des mar-chandises qu’il s’apprête à acheter.

Boualem S.

Saisie de 11 quintaux de viande avariéeAkbou

«Algèbre et théor ie desn o m b r e s » ,

«Mathématiques appliquées auxautres disciplines», «Géométr ie»,«Recherche opér ationnelle»,«Histoire, philosophie et didac-tique des mathématiques»,«Modélisation, analyse numé-r ique et optimisation»,«Probabilités, mathématiquesfinancières et statistiques» sont lespr incipaux thèmes abordés lorsdu quatr ième Congrès des mathé-maticiens algér iens (CMA) tenu lasemaine dernière à la salle desconférences de la faculté des

sciences de l’université M’hamedBougara de Boumerdès. Ce ren-dez-vous scientifique, auquel ontpr is par t des enseignants issus dedifférentes univer sités du pays,constitue une occasion de discuteret d’échanger des idées en lien à lasituation des mathématiques enAlgér ie. C’est également uneoppor tunité pour les jeunes cher -cheurs de présenter leurs travaux.Dans son allocution, M. BentellisAbdelhakim, recteur de l’univer -sité de Boumerdès, souligne que«les mathématiques se trouvent auconfluent de plusieurs autres dis-

ciplines aussi bien théor iques quetechnologiques et par ticipent danscer tains pays dans le PNB enmoyenne à 10% , voire plus».Aussi, lors de cette manifestationscientifique consacrée au domainedes mathématiques, le professeurBenzaghou, de l’univer sitéd’Alger, a fait un balisage histo-r ique de l’Association des mathé-maticiens algér iens, fondée aprèsle recouvrement de l’indépendan-ce, avant de por ter une autredénomination et devenir la Sociétédes mathématiciens algér iens,dans le courant de l’année 2010.

De son côté, le président de laSociété algér ienne des mathéma-tiques, Pr Rachid Bebbouchi, (del’université M’hamed Bougara), aanimé la première conférence aucours de laquelle il présente tant lefonctionnement que les missionsde l’organisation scientifique dontil est président. De plus, tout enprécisant la distinction existantentre la mathématique (qui estune discipline génér ale) et lesmathématiques (qui regroupentnotamment les mathématiquesfondamentales, les mathéma-tiques appliquées ainsi que l’in-

formatique), l’intervenant a misen relief le rôle capital que joue lesmathématiques dans l’évolutiondes nations. Le professeurBebbouchi n’a pas manqué designaler l’absence de candidaturesalgér iennes à des rencontres inter -nationales traitant des mathéma-tiques. Néanmoins, selon leschiffres fournis lors du congrès, lacontr ibution des mathématiciensalgér iens dans les publicationsscientifiques ou autres travaux derecherche au sein de la Société desmathématiciens afr icains est del’ordre de 23 % . Djemaa T.

Le rôle et la problématique des mathématiciens en débatBOUMEDÈS Université M’hamed Bougara

du jourVendredi 18 - Samedi 19 mai 2018ACTUALITÉ6

TAOURGA Gaz naturel, infrastructures socioculturelles, aménagement des routes�

Un glissement de ter rain, a,en effet, mis à nue unenécropole datant de la

civilisation numide et un sarco-phage romain avec une salle et descér amiques r appelant les r itesmor tuaires. L’aménagementd’une chambre dans une grotte etla découver te d’un moulin à olivespr imitif suggèrent que des pansentiers de la r iche histoire de cettepar tie de l’Algér ie profondedemeurent des secrets de valeur àpercer. Le lieu des découver tessuscitées prête en effet à penserqu’un vér itable trésor, pour nepas dire toute une ville antique, secache sous cet amoncellement deter re. C’est après le découpage

administratif de 1985 que la loca-lité de Taourga, qui dépendait dela wilaya de Tizi-Ouzou, a été rat-tachée à la wilaya de Boumerdès.Sa population, une major ité dejeunes de moins de 35 ans, estestimée actuellement à environ 10000 âmes répar ties sur le ter r itoi-re du chef-lieu communal et desneuf villages qui lui sont rattachés: Ighil, El-Djemaâ, Aïn-Tingr ine,Bouhbachou, Laghdaïr, Béni-Attar, Bouhciène, EL-Kodiat etMazer. Il est à souligner, ici,qu’aucun moyens de transpor t nerelie ces villages au chef-lieu com-munal. Parce que le chômage les asucés jusqu’à l’os, de nombreuxjeunes de l’antique Tigist ontpréféré quitter cette région mon-tagneuse qui les a vus naître pouraller sous des cieux autrementplus cléments, à l’instar duCanada, de l’Italie, de la France etde l’Espagne. Ceux qui, pour uneraison ou pour une autre, ontpréféré rester dans ce pan de la

wilaya de Boumerdès à la fois isoléet pauvre remplissent à longueurde journée les cafés maures trèsr épandus dans la r égion. For theureusement pour ces laissés-pour-compte, la commune de l’ex-Horace Vernet (nom donné par lescolonialistes français à cette char -mante ville) compte un stade com-munal de football qui leur permetde se défouler un tant soit peu. Lespouvoirs publics avaient promisde doter ce stade communal degazon synthétique, mais ces pro-messes demeurent, à ce jour, sté-r iles.

On se chauffe toujours au gaz butane

En matière de raccordement aur éseau de gaz naturel, lesIwarguiwen continuent, à l’ère dela haute technologie, à user debonbonnes de gaz, par fois de bois

pour se r échauffer et cuisiner,notamment quand la neigerecouvre de son manteau blanc larégion et bloque les routes. Celadit, une source proche de l’APCde Taourga nous a déclaré, toutrécemment, qu’un nombre nonnégligeable de foyers de la localitéseront dotés, dans un avenir trèsproche, de cette énergie. Notonsqu’en hiver, les citoyens de la com-mune de Taourga, se plaignentégalement des coupures fr é-quentes d’électr icité. Cet état defait, pour le moins inadmissible denos jours, contraint les citoyens dela localité à user de bougiescomme au bon vieux temps.Quant à l’eau potable, même sielle venait à connaître des cou-pures prolongées, les citoyens dela commune de Taourga ne s’enplaindraient pas. Et pour cause,l’antique Tigist dispose de nom-breuses sources naturelles d’eaud’une rare limpidité qui n’a r ien àenvier à l’eau minérale que l’on

retrouve dans des magasins.Concernant le secteur de l’éduca-tion, la municipalité de Taourgaavait bénéficié il y a de celaquelques années d’un projet delycée. Jusqu’à ce jour, hélas, iln’est pas sor ti de ter re. C’est l’undes deux collèges du chef-lieucommunal qui fait actuellementoffice de lycée. Par ler de la com-mune de Taourga sans citer lemythique Ighil Tamravatt (le colde la Religieuse), c’est faire preu-ve d’une méconnaissance cer tainede cette région qui fut une plaquetournante de tous les envahisseursqui ont saigné le pays jusqu’à l’os.A la fin des années 1960 début desannées 1970, d’impor tantsmoyens ont été mis en œuvre parl’Etat pour l’ouver ture d’uneroute au niveau du col de laReligieuse situé sur le versant-estdu chef-lieu de la commune deTaourga, à la frontière Est de lawilaya de Boumerdès. A l’époque,la commune de l’antique Tigistrelevait de la commune de l’ex-Rebeval dans le dépar tement de laGrande Kabylie. Déjà, lors destr avaux d’ouver ture de laditeroute, beaucoup de gens par laientd’une découver te impor tante àIghil Tamravatt. Mais, disait-on,faute de moyens financier s,l’Algér ie qui venait de recouvrerson indépendance ne pouvait sepermettre des dépenses colossalessupplémentaires. Pr ès de cinqdécennies après, des langues com-mencent à se délier pour repar lerdu fameux trésor que cacherait lecol de la Religieuse. Pour laisservivre le mythe, nul besoin deremuer les entr ailles de la«Religieuse». Les mythes nour r is-sent l’imaginaire et consolidentl’identité.

À quand le bout du tunnel ?

La commune de Taourga mér iteun sor t meilleur que celui qui luiest réservé depuis des décennies.Durant la longue nuit du ter ror is-me destructeur qu’a vécue le pays,Taour ga, à l’exception dequelques tentatives déjouées grâceà la vigilance des forces combinéesde sécur ité et des citoyens, n’a pasconnue d’actes ter ror istes sur sonter r itoire. Et pour cause, à l'op-posé des localités limitrophes,aucun enfant de la commune del'antique Tigist, pour tant isolée,n'a rejoint le maquis. A présentque la tempête est passée et que lepays a retrouvé la stabilité tantrecherchée, les citoyens r écla-ment, à juste raison, des enve-loppes financières conséquentesnécessaires pour le développementde leur ter re nour r icière qui les avus naître. Un citoyen de Taourgarésumera l’état de sa localité, pardes propos on ne peut plus révéla-teurs de l’abandon volontaire ouinvolontaire dont elle a été victimedepuis longtemps de la par t despouvoirs publics : «Taourga a tou-jours été «ar rosée» de promessessans lendemains. Les Iwarguiwensont convaincus qu’ils continue-ront à être oubliés par les respon-sables». Hocine Amrouni

Située à équidistance entreles villes antiques

de Rusuccurus(Dellys) et Iomnium

(Tigzirt), Taourga(l’antique Tigist),

qui, en 1989, a fait l’inattendue

découverte de soncordon ombilicalavec l’antiquité,

mérite une attention toute

particulière despouvoirs publics,

notamment duministère de laCulture, au vu

des vestiges inestimables que recèlent

ses entrailles.

Quand tout vient à manquer

Le château de l’antique Petra,un patr imoine immatér iel

exhumé sur le site de Mlakou, surla r ive droite de la Soummam, estinscr it le 22 févr ier 2017 sur l’in-ventaire supplémentaire des biensculturels de la wilaya de Bgayet.Les exper ts s’accordent sur l’en-jeu du classement en tant quepatr imoine national, de ce bienimmatér iel qui n’a pas livré tousses secrets, ni r évélé tous sesmystères. Une démarche quidevrait s’accompagner par l’é-bauche d’un plan de sauvegardedu site, actuellement voué à ladégradation et exposé aux dépré-dations et au pillage. Le site sesitue à une dizaine de kilomètres àl’ouest du chef lieu communal deSeddouk. Il est implanté sur unéperon dominant une grande par -tie de la vallée de la Soummam,dans un domaine agr icole decéréaliculture du village Akhenak.Le site antique de Petra a fait l’ob-jet de recherches et de localisa-tions par une équipe d’archéo-logues de l’institut d’archéologie

de l’univer sité Alger 2. Depuisl’année 2008, plusieurs visites ontété organisées dans la région, sansrésultat. Mais les premiers son-dages de la bretelle de l’autoroute,qui relie la ville de Bgayet à l’au-toroute est-ouest, ont mis au jourdes traces de ruines. Une aler te aété déclenchée par l’associationlocale «Talwith» et les citoyens dela r égion. Dans l’urgence, uneéquipe d’archéologues de l’institutd’Alger s’est dépêchée sur leslieux pour évaluer le type der uines dégagées. En un tempsrecord, l’équipe d’archéologues apr ésenté au Ministère de laCulture un projet de fouille dusite. Les services concernés ontoffer t toutes les facilités, aprèsvalidation du projet de fouille parl’institution. Au mois de mai 2014,l’équipe du projet avait organiséla première campagne de fouilledans le but d’effectuer quelquessondages et évaluer le type detrouvailles, ainsi que la délimita-tion du site. Concernant l’histoiredes propr iétaires de ce château, il

existe plusieurs versions, parmilesquelles celle d’AmmienMarcellin. Selon cette dernière, lafamille Nubel est formée de sixfr ères et d’une fille : Fir mus,Masuca, Dius, Mascesel, Gildon,Sammac et Kyr ia. Après le décèsde leur père Nubel en 371, la tra-dition veut que l’hér itier du trônesoit l’enfant ainé et légitime. Lemalentendu sur la question de lagestion et l’hér itage paternel écla-te entre Firmus et Sammac. Cedernier est soutenu par Rome,dont il est un des alliés. Ce qui n’é-tait pas du goût de Firmus, quiétait le plus proche de son frère,par contre Sammac ser ait unenfant illégitime car issu d’unconcubinat. Quant à la causedirecte de la r évolte, la mêmesource l’explique par les querellesfamiliales et l’assassinat deSammac par Firmus. Cela avaitsuscité la réaction immédiate deRome, qui a dépêché une cam-pagne militaire conduite par legénér al Théodose. De Lyon(Lugdunum), il débarque à J ijel

(Igilgili) avec une armée impor-tante. Il a pr is en main les troupesafr icaines de l’armée romaine etinstalla son camp à Tiklat(Tubusuptu). Firmus essaya denégocier avec Théodose mais sansr ésultats. Ce qui l’a poussé àdéclarer la guer re contre lesromains. La première bataille a eulieu entre les deux adver sairesdans la haute vallée de laSoummam. L’armée de Firmusétait dir igée par deux des frèresNubel, en l’occur rence Dius etMascesel. L’écr ivain de Théodosedécr it que l’armée de ces derniersétait formée de combattants malorganisés, légèrement équipés etTheodose n’avait eu aucune peineà les vaincre et à les disperser.Cette guer re a été poursuivie dansd’autres localités de la Maur itanieCésar ienne. Elle dura trois ans etse ter mina par le suicide deFirmus, la destruction du châteaude Petra et la libération de loca-lités pr ises par Firmus : Alger(Icosium) et Cherchel (Caesarea).

N. Maouche

De l’enjeu de la sauvegarde de l’antique PetraBÉJAÏA Patrimoine immatériel

H

Une visite sur les lieux permetà tout visiteur de constaterdes vestiges émer geant à

peine de la ter re, ainsi que d’autresfragments de poter ies. Des jar res enter re cuite sont dispersés à même lesol, usés par l’érosion du temps etdes conditions climatiques. " Si r ienn’est fait dans l’urgence, c’est toutun pan de l’histoire qui disparaî-tra" , a aver ti Fahem Bahi, un desjeunes citoyens de la localité.

Thachachith est un site archéolo-gique romain remontant à 200 ans.Situé dans la par tie haute de laCr ête rouge, il s’étend sur unesuper ficie de 45 hectares. Les pre-mières découver tes ont été effec-tuées il y’a déjà plusieurs annéessans que cela attire l’attention desresponsables du secteur et des auto-r ités locales, qui ont promis,d’ailleur s, de classifier ce mer -veilleux site histor ique. Le site estsitué également dans un ter r ainpr ivé, " ce qui rend très difficile larestauration des vestiges actuelle-ment en ruine. De grosses pier resutilisées par les romains pour laconstruction d’un monument res-tent un témoin de cette pér iode his-tor ique" qu’a connu ce lieu chargéd'histoire, a expliqué à l’APS ledirecteur par intér im de la culturede la wilaya, Miloud Khider. Selonles témoignages de r iver ains, lesous-sol de ce site renfermerait des

pans entiers d'une civilisation, maisaussi de trésors cachés. Des trésors,à l' image de reliques retrouvées surplace et qui proviendraient d’uneépoque estimée entre le 1er et IIIesiècle avant Jésus-Chr ist, selon lesarchéologues de la direction de laculture de Bouira.

À la merci des pilleurs et des bergersLaissé à l’abandon depuis delongues années, le site Thachachithest livré aux mains des pilleurs etdes bergers de cette région monta-gneuse et agr icole. Des ber ger sviennent faire paître leur s trou-peaux ici car le site est complète-ment abandonné. " Les différentsvestiges sont ruinés et ils sont restéssous les herbes. Cer tains bergers etautres individus viennent pourpiller le site et toutes Ces pièces his-tor iques" , a confié Fahem à l’APS.

Outre le pillage, le site est aussimenacé par l’avancée du béton.D’ailleurs, cer tains habitants de cevillage ont déjà construit leurs mai-sons sur le pér imètre de ce site, a-t-on constaté sur place. Si cer tainspropr iétaires avaient fait par t deleur volonté de céder leurs ter rainspour la restauration et la préserva-tion du site, d’autres ont refusé. " Lesite est complètement détruit. Il n'ya eu aucune étude ou action pour sarestauration. Dans ce cas, je doisretravailler ma ter re et construirema petite maison ici du momentqu’il est abandonné" , a expliquéIlyes, un des propr iétaires d'unlopin de ter re, méconnaissant appa-remment la valeur histor ique dusite. D’autres propr iétaires nedemandent que des indemnisationssi les autor ités locales de la wilayaveulent restaurer ce site, situé àquelques encablures de la stationclimatique de Tikjda. Une étudeavait été lancé il y’a quelquesannées par les autor ités localesaprès une demande locale, mais elleest à l’ar rêt actuellement pour desraisons inconnues. Sur cette ques-tion, le directeur par intér im de laculture de la wilaya de Bouira aexpliqué que la nature pr ivée de lapropr iété du site a rendu difficile larestaur ation des vestiges histo-r iques de Thachachith. Les citoyensde la Crête rouge ainsi que les asso-ciations locales ont interpellé le walide Bouira, Mustapha Limani, lorsd’une rencontre tenue en févr ierder nier avec la société civile àBechloul (Est de Bouira) pour larestauration et la pr ise en charge dusite archéologique de Thachachith,mais aucune suite n’a été donnéedepuis cette date. Les associationslocales, à l' instar de " Les amis deSalah Saâdaoui" demandent,notamment, demandent l’interven-tion des autor ités de la wilaya pourla restauration et la sauvegarde decet impor tant site histor ique et tou-r istique, pour tant classé et enregis-tr é comme patr imoine nationaldepuis 2009.

Vendredi 18 - Samedi 19 mai 2018 KABYLIE 7La

Kabyl

ie

un jou

r

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MÂATKAS AGHBALOUBOUDJELLIL

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Enfin de l’assainissement à Laâzib

Un début de Ramadhan morose

550 couffinsalimentairesdistribués

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Riche de plus de200 ans d’histoire,

le vieux sitearchéologique deThachachith, situé

sur l’une descollines dominant

le village de laCrête rouge

relevant de lacommune

d’El-Adjiba (Est de Bouira), est

toujours àl’abandon et

continue de subirde sérieusesdégradationscausées par

les aléasclimatiques,

malgré lapromesse des

autorités localespour sa

classification.

H O R A I R E Sde l’Iftar etde l’Imsak

Tizi-Ouzou 19:51 03:43

Béjaïa 19:47 03:39Bouira 19:51 03:44

Bouira

Thachachith, un site historiquemenacé de disparition

Tizi-Ouzou

Le marché de proximité de Tizi-Ouzou, implanté au niveau de

l’ancienne gare routière, est ouvertdepuis avant-hier. Ce marché per-mettra de mettre en contact direct leconsommateur avec le producteur, en offrant des prix plus attractifs. La qualité du produit, sa disponibi-lité et le prix abordable sont, selon ledirecteur du commerce Kada Adjabi,les trois concepts qui devraientcaractériser les trois autres marchésde proximités qui seront ouverts res-pectivement à Azazga, Draâ BenKhedda et Draâ El-Mizan. Une dou-zaine de producteurs et distributeurss’y sont déjà installés. L’on peuttrouver des étals de produits laitierset autres marchands de fruits etlégumes. Selon le directeur du com-merce, quelque 52 stands sont pré-vus dans ce marché de proximité.Pour ce qui est de la flambé des prixdes fruits et légumes, le même res-ponsable précisera que la hausse aété enregistrée à la veille du moissacré. Il rassurera en outre en pro-mettant que la mercuriale connaîtraune baisse à partir du premier jourde Ramadhan. Selon lui, l’Etat aveillé à la disponibilité des produitsen quantité suffisante et a des prixraisonnables. Nadia Rahab

La sûreté de wilaya de Tizi-Ouzou est à sa 5ème initiative

pour l’«Iftar» collectif à l’occasiondu mois de Ramadhan. C’estchaque samedi que cela sera orga-nisé durant tout le mois sacré. Uneopération de repas chauds aux usa-gers de la route, au niveau de latente dressée pour la circonstanceà proximité du siège de l’unité demaintien de l’ordre à Boukhalfa,indique un communiqué de lasûreté de wilaya. «Cette initiatives’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des directives de mon-sieur le général major, directeurgénéral de la Sûreté nationale, portant sur la nécessité de renforcerl’action de prévention routière etdes valeurs de solidarité entre lesmembres de la Sûreté Nationale etles différentes franges de la société,particulièrement durant le moissacré de Ramadhan. M.A.T

Le marché deproximité ouvert

5ème édition de l’Iftar collectif

Vendredi 18 - Samedi 19 mai 2018BÉJAÏA8

BOUDJELLIL Le hameau attendait depuis l'Indépendance du pays

Enfin de l'assainissementà Laâziv !

Les habitants de cette petitebour gade, estimés àquelques 150 âmes, ont tant

souffer t de cette situation délétèreet " insolite" . Eux qui ont étécontraints à leur corps défendantd'aménager des r igoles qui finis-sent dans les ravins parcourantleur localité afin de pouvoir sedébar r asser des eaux usées.Malgré les multiples réclamationsauprès des différents exécutifs quise sont succédé à la tête de l'APC,les habitants n'ont r ien vu venir.Et ce n'est que cette année queleur doléance a été pr ise en chargepar la mair ie (chargé d'affairescommunales), laquelle a inscr itune opération pour l' implantation

d'un réseau de l'assainissement auprofit de ce hameau. Le projet esten phase de consultation, a-t-on

appr is auprès de l'APC. Le nou-veau et l'unique réseau de l’assai-nissement s' étaler a sur 1 300

mètres, d' Ighil Hagoune jusqu'àIâaroumène. «Vous ne pouvez pasimaginer notre joie de voir enfinnotre hameau bénéficier d’un pro-jet de réalisation d'un réseau del'assainissement qui nous tenaitvraiment à cœur depuis des décen-nies. Nous avons été contraints

d'évacuer les eaux des ménagesvers les ravins, cela a malheureu-sement pollué notre r égion.J ' espère que l' implantation del'assainissement va contr ibuer àdépolluer la bourgade de Laâziv»,dira un habitant de ce hameau.Dans le même sillage, le quar tierIguer Zougaghen, situé au chef-lieu communal de Boudjellil, estconcerné lui aussi par une opéra-tion inscr ite dont l' intitulé a trait àl'extension du réseau de l'assainis-sement sur une distance linéairede 600 mètres. Par ailleurs, labourgade d' Iâarkav, située à 6kms du chef-lieu, ver ra sous peula réalisation d'un projet qui serappor te au renforcement de sonr éseau d' adduction en eaupotable, sur une distance de 2 200mètres linéaires. Le réseau seraalimenté, dit-on, à par tir du réser -voir du village voisin de Tala Lbir.«Nous souffrons d'une pénur ied'eau potable sur le réseau de dis-tr ibution, sur tout pendant l'été.Ce projet qui j'espère sera réalisésous peu, nous délivrera de cettesituation peu reluisante», souhaiteun habitant d' Iâarkav.

Syphax Y.

Laâziv est unhameau situé à

7 kms du chef-lieucommunal de

Boudjellil. Il a cependant la

particularité de nepas avoir bénéficié

d'un réseau del'assainissement.

Melbou

Louziâa dans les villages

Fidèles à la tradition léguée parleurs ancêtres, les habitants de

Boulezazene et d’autres villagesrelevant de la municipalité deMelbou, ont or ganisé vendredidernier une Louziâa (un sacr ificer ituel). Cette initiative a été lancéepar les jeunes de l’associationTidukla n’Tafath de Melbou, pour

renouer avec cette tr adition etaussi pour accueillir le mois deRamadhan. Ainsi, plusieur sbovins ont été sacr ifiés par les vil-lageois. Les familles ayant par ti-cipé à cette Louziâa ont cotisé unesomme de 2000 DA chacune. 400par ts de viande ont donc été dis-tr ibuées, dont 25 par ts pour les

nécessiteux. «Le plus impor tantest d’avoir réuni les villageois pen-dant deux jours. Une occasion quia per mis de faire revivre desmoments de convivialité et de par -tage entre les habitants de cettelocalité», dira le président de ladi-te association. Un couscous a aussiété offer t aux villageois, avant deprocéder à la distr ibution despar ts, une opér ation qui s’estdéroulée au stade de Boulezazene.En marge de la Louziâa, une col-lecte d’argent a été organisée pourvenir en aide à Salim Benbouya,un enfant du village atteint d’unhandicap causé par un accident. Àtr aver s cette opér ation, lesmembres de l’association vou-draient faire renaître l’espr it deTiwizi et d’entraide qui a caracté-r isé la société algér ienne. Il estaussi pr évu l’or ganisationd’autres volontar iats pour amélio-rer les conditions de vie des villa-geois. Saïd M.

Oued Ghir

Du tartan pour le stade communalLe stade communal d’Oued Ghir, réalisé dans les

années 90, sera bientôt doté d’une pelouse en tar -tan 5e génération, a indiqué une source municipale.C’est une enveloppe financière conséquente, del’ordre de 97 millions de dinars, qui a été allouée àcette opération, dans le cadre du programme secto-r iel. En plus de la pose d’une pelouse synthétique 5egénération, ce même stade bénéficiera d’une pisted’athlétisme et d’une tr ibune. «C’est une bonne nou-velle pour nos concitoyens. Les services de la DJS etde la daïra ont confirmé l’inscr iption de ce projet,promis par l’ex-wali au mois de mars dernier. Ils’agit donc de l’aménagement du stade communald’Oued Ghir en tar tan 5e génération, et de la réali-sation d’une piste d'athlétisme avec tr ibune pour uneenveloppe financière globale de 97 000 000,00 DA», aindiqué un élu municipal. Un cahier des charges est

en cour s d’élabor ation, selon la même source.L’appel d’offres pour l’attr ibution de ce projet à uneentrepr ise spécialisée dans ce genre de travaux seralancé dans les semaines prochaines. L’objectif, c’estde doter ce stade en tuf d’une pelouse en tar tan,avant l’entame de la prochaine saison. L’anciennecommune de La Réunion compte actuellement deuxclubs spor tifs de football, à savoir l’AS Oued Ghir etle CR Mellala, qui évoluent dans des divisions infé-r ieures. Par ailleurs, l’aménagement d’une pisted’athlétisme au niveau du stade est à même d’encou-rager la pratique de cette discipline spor tive. A souli-gner que la commune compte de talentueux athlètesqui évoluent sous les couleurs de clubs profession-nels, telle Tatar Zahra, spécialiste en lancer de mar-teau, sacrée championne d’Algér ie en 2007.

B. S.

Aït Smaïl

Un mouvement associatif dynamique

L' association sociale pour handicapés et malades chroniques«Tiɣri», de la commune d'Aït Smaïl, ne cesse de marquer des

points au sein du mouvement associatif local. En effet, son dynamismeremarquable depuis le début de l'année aura été d'un appor t capital,aussi bien pour les handicapés et malades de la contrée, que pour les jeunes chômeurs. En effet, depuis qu'elle a commencé à donnernaissance à des projets sociaux prometteurs, elle a généré pas moinsde vingt postes d'emploi, au grand bonheur de la jeunesse locale.D'ailleurs, la classe spécialisée pour enfants en difficulté mentale a,pour elle seule, généré dix postes lors des exercices des deux annéesprécédentes, alors que pour ce mois de juin, on prévoit, d’ores et déjà,quatre postes supplémentaires. De plus, apprend-on, l’association aembauché trois jeunes en tant qu’auxiliaires de vie scolaire (AVS). Il est, aussi, attendu que trois autres postes soient occupés au coursde l'exercice scolaire prochain 2018/2019. À signaler que le nombre de postes dont a bénéficié ladite association de la direction de l'Actionsociale et de solidar ité (DAS) de Béjaïa, s'élève à quatorze (14), entreAVS et personnel de la classe spécialisée, soit la moitié du total créé.«En attendant de trouver une solution par rappor t aux auxiliairesde vie pour personnes âgées, l'association Ashmc Tiɣri prépare un projet à présenter au ministère de la Solidar ité dans le cadre de l'aideà domicile au profit des personnes âgées et personnes handicapées,pour des soutiens psychologiques, un accompagnement social... Ceci est prévu avant le 30 juin prochain», dira le président de l'association, M. Smaïl Abdoune.M. K.

Vendredi 18 - Samedi 19 mai 2018 TIZI-OUZOU 9

FRIKAT Alimentation en eau potable

Des efforts, mais...

«ÀFr ikat, le problèmed'eau potable nedate pas d’aujour -

d’hui. Même si l'eau transféréedu bar rage Koudiet Acerdoune(Bouir a) ar r ive jusqu' auxOuadhias, notre municipalitén' en a pas bénéficié commed’autres», infor me le maire

Mohamed Moussaoui. Et dedonner de plus amples explica-tions: «Nous avons trouvé untr avail concer nant une étudelancée par nos prédécesseurs etnous l'avons finalisée. En pr inci-pe, c'est en bonne voie». Il infor -mera les élus que lors de la visitedu ministre de l'Hydraulique et

des Ressources hydr iques dansla région de Boghni, le problèmelui avait été soulevé. «Il a été ànotre écoute. Il nous a or ientésau wali et à la direction de l'hy-draulique. Nous avons eu despromesses que l' enveloppefinancière de l'étude sera pr iseen charge. En tout cas, c'est unesituation que nous suivons auquotidien», souligner a-t-il.«Nous ferons en sor te qu'unecagnotte financière soit dégagéepour ce projet qui urge dansnotre commune», assure leP/APC. Le problème d'eau sepose avec acuité dans tous les vil-lages de la commune si bien queles citoyens ont refusé que l'ADEleur installe des compteur s.«Est-ce qu' ils (citoyens) vontpayer de l'air?», ironisera un

élu. Pour le maire, les urgencesseront pr ises en char ge parl'ADE et les autor ités locales,selon leurs moyens. «Nous sui-vrons la situation comme ilconvient. D’ailleur s, un pro-gramme de distr ibution sera misen œuvre avant l'été. Il faudrasavoir rationaliser le peu d'eauqui nous ar r ive», préconise l’édi-le communal. Cer tes, cer tainsouvrages hydrauliques ont étéréalisés ces dernières années, telsles réservoirs, mais les conduitespr incipales et celles de distr ibu-tion nécessitent une réfection defond en comble, étant vétustes ettruffées d’avar ies. A noter quecer tains villages sont alimentéspar le captage des sources.

Amar Ouramdane

Malgré la forte pluviométrie enregistrée ces derniers mois, la pénurie d'eau dans certains

villages, pour ne pas dire dans toute la commune de Frikat, subsiste

toujours, au désarroi des habitants qui n’attendent qu’une prise en

charge effective de ce problème.

Maâtkas

Un début de Ramadhan morose

Pour le premier jour du mois deRamadhan, la localité de Maâtkas s’ap-

parente cur ieusement à un car refour dunéant. C’est une sor te d'un " non-événe-ment" , si ce n'est la hausse des pr ix des pro-duits alimentaires et la fermeture des cafés,restaurants et autres pizzer ias pendant lejour, qui rappellent effectivement le moissacré. L’on ne vit plus ces ambiances d’antanoù de r iches programmes d’activités cultu-relles se concoctaient par le monde associa-tif, voire par les autor ités locales à travers

toute la région. Autrefois, en plus de la sallede cinéma Nedjma qui ne désemplissaitguère de par ses impor tantes affiches théâ-trales et cinématographique, la maison dejeunes ar rêtait aussi des programmes spéci-fiques au mois de Ramadhan.Seuls les cafésmaures demeurent comme seule alternativepour les veillées ramadhanesques où l’ons’amuse avec d’interminables par ties dedominos, pendant que cer tains autress’adonnent à un autre jeu, celui du loto tra-ditionnel dans des locaux spécialement amé-

nagés. D’autres préfèrent prolonger leurjournée de piété par les pr ières de Tarawih.Pour cer tain, le climat économique et socialn’incite pas à l’allégresse, dans ce sens queles ménages pensent plutôt à la façon de gar -nir leur table tout au long du mois. L’on res-sent une cer taine tension chez la populationquant à cette exponentielle cher té de la vie,les pénur ies d’eau, les délestages de l’énergieélectr ique et tutti quanti.

Amayas Idir

MIZRANA Lwaâda Tabburt N Mhand OuhandAït Saïd au rendez-vousLa localité de Mayach Aït

Saïd, dans la commune deMizrana, a organisé le week-endder nier Lwaâda Tabbur t NMhand Ouhand, une pratiqueancestrale tenue chaque pr in-temps. Depuis des siècles, lespopulations de ce grand villagechoisissent une journée du moisde mai pour aller en masse dansce lieu situé à quelques centainesde mètres sur les hauteurs duvillage, pour un grand banquetspécial, fait de couscous auxfèves. Ce met est choisi spéciale-ment pour l’occasion, afin demarquer l’abondance de ce pro-duit agr icole (fèves) qui ar r ive à

maturation justement au pr in-temps. Ainsi, chaque famille aappor té un grand plat sur place,pour une dégustation collective.Pour garnir et enr ichir les mets,les villageois les font accompa-gner de lait caillé et d’autresproduits du ter roir. Durant unebonne journée, la place Tabbur tN Mhand Ouhand a vécu aurythme d’une fête empreinte decommunion et de fr ater nité.Tous les villageois, femmes etenfants vieux et jeunes, y ontcontr ibué avec des plats soigneu-sement concoctés pour l’occa-sion. Comme le veut la traditionqui met en avant l’impor tance

de l’échange, les villageois sedevaient de manger des platsautres que les leurs. A ce jour, àAït Mayach Aït Saïd, cetteoffrande est organisée, chaqueannée, dans la plus grande joiedes habitants, heureux de se réu-nir autour d’un délicieux cous-cous, mais sur tout conscients dela vitalité du rassemblement vil-lageois, tant il for tifie les liens. Asouligner que la localité, quiplonge ses r acines dans dessiècles lointains, a vécu desdrames sans commune mesure.En effet, au 19e siècle, Aït Saïd asubi une vér itable tragédie, suiteà une expédition turque, condui-

te par Yahia Agha déterminé àsanctionner les populations enraison de leur refus de payer ladime au régime ottoman. Cetterégion du massif du Mizrana,r iche en chênes lièges, a toujoursété convoitée par les colonisa-teurs pour son bois. Mais lespopulations locales ont toujourscombattu pour préserver leursbiens. L’expédition turque a étéracontée dans un livre écr it parl’écr ivain Lounès Ghezali, titréLe rocher de l’hécatombe.

Akli N.

Aïn El Hammam

Jamais les superettes, ces nouveauxmagasins d’alimentation générale,

n’avaient eu autant de succès que cesderniers jours. Avant le carême,comme à ses débuts, la frénésie desachats s’empare des habitants d’AïnEl Hammam. L’on voit les clients slalo-mer dans les allées du magasin à larecherche d’ar ticles inscr its sur leurlongue liste d’achats, préparée avecsoin. On se bouscule entre les différentsrayons des produits alimentaires où leschalands semblent prêts à tout achetersans distinction de la qualité ou dupr ix. «On prend aussi ce fromage»,disait une dame à son mar i. Dans leurchar iot, étaient entassés pêle-mêle, desbouteilles de limonade, des paquets de flan, des olives, des épices et autres.Personne n’oublie les inévitablesfeuilles de br ick. Dans cer tains foyers,on ne peut pas concevoir un ftour sanschorba au fr ik et boureks. Les yaour tset autres crèmes desser ts prennent également une place de choix chez lesconsommateurs qui en achètent pardizaines. Les étagères qu’on ne cessede réapprovisionner se vident à vued’œil. «C’est à croire que les gens sontdotés d’un solide appétit durant cemois, plus qu’en temps normal», com-mente un client. Les char iots entasséshabituellement devant l’entrée, ne suf-fisent plus à satisfaire la demande. Onsor t alors les paniers gardés en réserve.On les remplit vite et on prend le restedans les bras. Une caissière qui n’a pasle temps de souffler, confie que le rushdure depuis une semaine. «La ruée acommencé par les détergents et autresproduits et objets utilisés pour le net-toyage. En ville, on a déjà commencé à déguster la zelabia deux jours avantle début du Ramadhan. Histoire de semettre dans l’ambiance. Rien ne rebuteles jeûneurs. Ni les pêches à 200 dinarsni les dattes à 600 dinars. Après quinzeheures, c’est au tour des boulangersd’être sur la sellette pour satisfaire lademande en br ioches, pain et autreskelbellouz. On pense tout de même quel’intensité de cette frénésie ira en bais-sant, une fois la première décade deRamadhan passée», pense-t-on.A.O.T.

C’est la frénésiedes achats !

Après avoir fonctionné quelquesjours, à la joie des usagers qui

s’y sont habitués, le distr ibuteur auto-matique de billets de l’agence postaled’Aïn El Hammam est à nouveau enpanne. Les clients ar r ivaient et repar -taient peu de temps après avoir essayéde manipuler le cadran du DAB. Unusager qui tentait de retirer des fondsde ce nouvel appareil, installé depuisune semaine, n’a pas pu cacher sa colère contre les responsables del’agence, avant de s’en aller en mar-monnant. D’autres se sont rabattussur les guichets intér ieurs, tout enayant signalé l’anomalie aux agents. Il semblerait que le DAB ne serait pasalimenté en consommables dont laposte est à cour t. Un préposé au gui-chet informe qu’«il n y a r ien degrave». Cette panne, selon lui, ne serait que temporaire. La machinereprendra la distr ibution de billetsdans peu de temps, assure-t-il. Notonsque la Banque algér ienne de dévelop-pement, située sur le même boulevard,possède également un DAB, moins sol-licité tout de même que celui d’Algér ie-poste. A.O.T.

Le DAB encoreinopérant

Vendredi 18 - Samedi 19 mai 2018BOUIRA10

Chez les boucher s deM’Chedallah, la viande deveau, pour tant la plus

«accessible» des viandes rouges,affiche un pr ix qui donne le tour -nis aux ménages, 1 150 DA/kg !Une hausse ver tigineuse de ce pro-duit très demandé durant le moisde carême. Il va sans dire qu’ob-ser ver le jeûne requier t laconsommation de beaucoup deprotéines à la rupture, sachantque celles-ci sont notamment pré-sentes dans la viande. Et commeles pr ix de cette denrée alimentai-re ont pr is la courbe ascendante,les ménages se retrouvent commepr is au dépourvu, ne sachant plusquoi mettre dans la " sacro-sainte"chor ba et autres plats confec-tionnés avec de la viande rouge.«Avec 1 150 DA/kg la viande deveau, il n'y a vraiment pas de quoipavoiser. Je me demande si cetteflambée n'est pas le résultat del' interdiction de l' impor tation decer taines viandes congelées? Entout cas, ça commence mal pour leRamadhan de cette année. Je nesais plus quoi mettre à la place de

la viande dans les différents plats,comme la Chorba, la Dolma etautres», déclare, dépitée, unemère de famille habitant la ville deM'Chedallah. Pour sa par t, laviande de l'agneau se trouve com-plètement hors de la por tée despetites et moyennes bourses, carelle caracole à 1350 DA/kg. «Jen'ose même pas la regarder», iro-nise un citoyen accosté devant uneboucher ie. Au marché hebdoma-daire de M'Chedallah, qui se tient

tous les mardis, les étals des bou-chers étaient pr is d'assaut par descitoyens la semaine dernière, maisbeaucoup d' entre eux se sontcontentés d'acheter des «miettes»,vu les pr ix jugés exorbitants de laviande bovine et ovine. L'on s'ag-glutinait pour s'enquér ir des pr ixet «siffler», par la suite, commepour dire que «c'est cher». Lepoulet n’est pas en reste, puisqu' ila également connu une haussepalpable de son pr ix. 340 DA/kg

pour le poulet emballé, sor ti desabattoir s agréées par l'État. Pourcelui abattu clandestinement, lestar ifs sont moins dissuasifs, maisl'hygiène est sujette à des réserves.Enfin, la sardine, même si ellemoins demandée que les autresviandes durant ce mois sacré, aconnu une petite baisse, même sielle reste toujours inabordable,avec des tar ifs oscillant entre 350et 400 DA/kg.

Y. Samir

La viande rougerisque d’être

moins présentesur les tables du

f'tour de cemois de carême,puisque son prix

a sensiblementaugmenté cesderniers jours.

M'Chedallah

La viande rouge inaccessible

VALLÉE DUSAHEL Faute

d’opérations

de désherbage

De l’avis de toutes les per -sonnes âgées de la région, il

y a plus de 40 ans que l’on n’apas vu un pr intemps aussi ver -doyant que celui de cette année.Une année marquée par le specta-culaire retour des belles saisonsde jadis, avec une pluviométr iequi a battu tout les records etrevivifié la nature. Dans la valléedu Sahel, l'herbe a atteint deshauteurs incroyables, en dépas-sant les trois mètres par endroits.Elle forme un r ideau épaisinfranchissable, notamment auniveau des multiples pistesouver tes lors du passage deconduites de transpor t d'AEP etde gaz naturel et de lignes élec-tr iques. Des ouvrages qui traver -sent de par t en par t toutes lesgrandes forêts de la région. C'estsur ces sur faces, habituellementdénudées, que l'herbe a enregis-tré une prodigieuse poussée.Seulement, ces hautes herbes sontdes bombes à retardement, étantun facteur favor isant le déclen-chement d’incendies après leurdessèchement. A l' inverse desbuissons et autres sous-bois deces forêts qui résistent aux cha-leurs des journées caniculaires,les herbes qui poussent sur lespistes et autres sentiers sont hau-tement inflammables. Et lamoindre étincelle déclencheraitun incendie catastrophique, d'au-tant plus que d’autres facteurs de r isque sont omniprésents, telsles tessons de bouteilles en ver re,éparpillés par tout à travers lessur faces forestières et sur lesabords de routes. Cer tainesespèces du tissu végétal sont àrésine inflammable, notammentcelles qui ont poussé sur les sur -faces brûlées des années précé-dentes, où l’on constate une spec-taculaire régénération d’herbes,ayant formé un tapis ver t uni sur des centaines d’hectares.L' inquiétude des citoyens, qui enfont un sujet d'actualité, est dueau fait qu'aucune des tradition-nelles opérations de nettoyage ou de désherbage n’a été menéejusque-là dans la région du Sahel,sachant que les effectifs forestiersse réduisent, chaque année,comme une peau de chagr in. Anoter que les pare-feux ne serontd’aucune utilité en cas de déclen-chement d’incendie, puisqu’ilssont eux-mêmes bien fournis enherbes. Aussi, de nombreusespistes, ouver tes dans le program-me de lutte anti-incendie, sontimpraticables, après les for teschutes de pluie enregistrées. Un plan de lutte contre les incen-dies et des mesures préventivesdoivent être pr ises dès à présent,afin de parer à tout r isque. Pour rappel, la direction de laProtection civile de Bouira alancé la semaine dernière, en collaboration avec la conserva-tion des forêts, une caravaned’information et de sensibilisa-tion sur les feux de forêts. Ellesillonnera la région jusqu’au 23 du mois en cours. Oulaid Soualah

Le risque d’incendiesomniprésent

Aghbalou

Dans le cadre des opérations desolidar ité avec les démunis à

l’occasion du Ramadhan, les ser -vices de la commune d’Aghbalou,à 60 km au Nord-est de la wilayade Bouira, ont distr ibué la semai-ne écoulée pas moins de 550 couf-fins alimentaires. L’opération enquestion, qui a débuté dimanchedernier, s’est poursuivie tout aulong de la semaine passée. Selonles mêmes services, cette année, lesservices de wilaya ont contr ibuéavec 450 couffins alimentaires,tandis que la commune a dégagéune enveloppe financière de prèsde 40 millions de centimes sur le

budget communal (BC), pourfinancer l’achat de 100 couffins. Aen croire la même source, avant depasser commande pour l’acquisi-tion des produits alimentaires,deux inspecteurs de la directiondu commerce (DCP) ont pu vér i-fier des échantillons de ces pro-duits, pour s’assurer de leurbonne qualité. Une fois les denréesalimentaires acheminées vers lesiège de l’APC, une équipe de lamunicipalité a travaillé pendantplusieurs jours pour constituer lescouffins, dont la valeur est estiméeà près de 5 000 DA. Mais avant,les listes des bénéficiaires ont été

passées une dernière fois en revuepar les services sociaux de sor te àne léser aucune famille. Selon lesmêmes ser vices, l’opér ation dedistr ibution s’est déroulée dans debonnes conditions. Elle a étémenée de nuit «pour préserver ladignité des familles bénéficiaires».Il faut signaler que cette année, lesser vices sociaux de l’APCd’Aghbalou ont recensé plus de850 familles nécessiteuses. Cenombre dépasse lar gement lenombre des couffins constitués etrenseigne sur la paupér isation depans entiers de la société, en butteau chômage et à la cher té de la vie.

Pour combler ce déficit et assurerun colis alimentaire à chaquefamille nécessiteuse, les servicesde l’APC comptent sur de nou-veaux dons de pr ivés. A ce sujet,un généreux bienfaiteur de Bouiraa promis entre 50 et 100 couffinsalimentaires à Aghbalou et àtoutes les communes de la wilaya.L’on apprend aussi que d’autresdons d’operateur s économiquespublics et pr ivés sont égalementattendus.

D. M.

550 couffins alimentaires distribués

SAHARIDJ Aide à l'habitat rural

Jamais l'aide à l'habitat rural n'a suscitéautant de déception et de mécontentement

chez les demandeurs de cette formule que cetteannée, en raison de la diminution drastique desquotas octroyés pour la wilaya de Bouira.Alors que la demande explose, les aides, enparallèle, sont distillées au compte-gouttes, cequi met dans l'expectative les postulants. Dansla commune de Sahar idj, située dans la daïrade M'Chedallah, la désillusion est palpablechez les habitants, notamment les mal-logésd'entre eux qui attendent depuis longtempsque leur situation s'améliore. En louant chezde tierces personnes ou en habitant chez lesparents dans l'exiguïté et la promiscuité, cespersonnes vivent dans de mauvaises condi-tions. Pour eux, bénéficier de l’aide au Fonal

leur permettrait de posséder un chez-soi. Lamunicipalité de Sahar idj a bénéficié dernière-ment de 95 unités dans le cadre de l'aide à l'ha-bitat rural. Un quota jugé " insuffisant" àl'APC comme par les citoyens. Les deman-deurs, notamment les nouveaux inscr its sur laliste des postulants au Fonal, sont désappointéset dépités car ils devraient attendre que l'Etatlâche du lest pour renforcer cette aide en quo-tas supplémentaires. Ceci d’autant que lecours de l'or noir commence à remonter pro-gressivement. «Franchement, avec 95 aidesseulement pour l'habitat rural et pour toute lacommune de Sahar idj, il n'y a pas de quoipavoiser. C'est car rément insuffisant. Il y abeaucoup de familles qui vont devoir attendreencore, peut-être même durant des années

pour pouvoir bénéficier d'un toit décent. Enplus, il y a ce problème des matér iaux deconstruction qui renchér issent au fil des ans, cequi complique davantage les choses aux habi-tants. L'enveloppe financière allouée pourchaque unité à construire est de 700 000 DA.Cette somme est dér isoire car, comme je l’ai ditprécédemment, il y a les pr ix des matér iaux deconstruction qui augmentent, les pr ix du mètrecar ré de ter rain à construire, et la main-d’œuvre qui est aussi chère. Résultat descourses: l'aide devient insuffisante et en plusrare», tempête l'un des demandeurs du Fonal.Ces derniers dépassent les 300 personnes dontles demandes croupissent encore au fond dester roir s de l'APC.

Y. S.

Un quota trop insuffisant

Ce concours est une initiativede l’ar tiste Ayred, en l’oc-cur rence Sahli Omar, en

par tenar iat avec Sid AhmedBellabes, commissaire du festivalinternational de la bande dessinéede Béjaïa (Bougie en Bulles). Ilsorganisent, pour la première foisen Algér ie, un concour s demusique et chant Manga qui setiendra les 21, 22 et 23 juillet 2018à la maison de culture de la villede Béjaïa. L’ar tiste Ayred, fidèle àson concept de vulgar isation denotre langue amazighe, il a eul’ingénieuse idée de faire de ceconcours un outil et une rencontrepour son apprentissage. Il nousappor te avec sa plume, une belleadaptation musicale d’une célèbre

chanson Manga, celle du«Château dans le ciel», «KIMIWO NO SETE», du compositeurJoe Hisaishi. Ayred a réussi à cise-ler les paroles de cette chanson en

tamazight, tout en lui gardant sonâme japonaise. Un vér itable défi.Concernant les modalités de par ti-cipation au concours, Sid Ahmedet Ayred affirment qu’il n’aura

pas de limites d’âge. La compéti-tion sera compar timentée en troisvolets : instrumental pour inter -préter un génér ique manga avecdes instruments sans voix - Chant

libre pour interpréter une chan-son de génér ique manga avec desmusiciens ou sans musiciens maisavec une musique enregistrée - etenfin le volet du chant ciblé entamazight répar ti en deux sous-volets. Il y aura une chanson tro-phée d’adaptation en tamazightde la chanson or iginale en japo-nais «Kimi Wo Nosette» du manga«Castel in the sky», musique deJ oe Hisaishi. Les paroles sontécr ites par l’ar tiste Ayred. Lesparoles sont disponibles sur sachaine youtube AYRED ANA-ZUR. Et enfin le second volet,chanson libre en tamazight. Lespar ticipants adaptent en tama-zight une chanson de génér iquemanga de leur choix. A noter quece genre d’initiative pour ra don-ner un vér itable sursaut à la pro-duction audiovisuelle enTamazight et faire sor tir la languede sa dépendance aux dessinsanimés dans d’autres langues quisont un facteur dangereux pour latr ansmission de Tamazight auxjeunes générations.

Akli. N

Vendredi 18 - Samedi 19 mai 2018 CULTURE 11

MANGA Ce sera une première en Algérie

Concours de chant pour les fans, en juillet

Izlan n imwal mangavoice est un bon

petit voyage dansle monde de notre

enfance, où onadorait fredonner

et chanter leschansons desgénériques de

nos dessinsanimés préférés.

DATE PRODUCTEUR SPECTACLE LIEU HEURE

Samedi 19 maiDIRECTION DE LA

CULTURETHEATRE REGIONAL

KATEB YACINE

SPECTACLE DE MUSIQUE

ANDALOUSE « MES ORIGINES » DE

LAMIA AIT AMARA TRTO 22H00

Dimanche 20 mai ASSOCIATION AZAR N BOUAIDEL

TAQSIT S USEFRU TRTO 22H00

Lundi 21 mai ASSOCIATION CULTURELLE « IBTUREN » GER TAYRI D LMUT TRTO 22H00

Mardi 22 mai OMAR HACHEMI SPECTACLE DE MAGIE

TRTO 22H00

Mercredi 23 mai ASSOCIATION CULTURELLE

« AIT ABBAS» AKBOU TAWSER TRTO 22H00

Jeudi 24 mai TRTO LA GAZELLE AUX

CORNES D’OR TRTO 22H00

Vendredi 25 mai TNA SLIMANE LOUK TRTO 22H00

Samedi 26 mai THEATRE REGIONAL KATEB YACINE

SPECTACLE DE MUSIQUE

ANDALOUSE DE LEILA BORSALI

TRTO 22H00

Dimanche 27 mai ASSOCIATION

CULTURELLE « TIGDIT» AIT OUMALOU

JUGURTHA TRTO 22H00

Lundi 28 mai HRIROUCHE SPECTACLEHUMOURISTIQUE TRTO

10H00 22H00

Mardi 29 mai KAMEL ABDAT SPECTACLEHUMOURISTIQUE TRTO 22H00

Mercredi 30 mai TRTO MASSINISSA TRTO 22H00

Jeudi 31 mai COOPERATIVE AFKAR WA FOUNOUN MATHALAN TRTO 22H00

Vendredi 01 juin BRAHIM ET KIMOS ANIMATION POUR ENFANT TRTO 22H00

Date Horaires Programme20/05/2018 22h30 Dead man down/ Niels Arden Oplev

21/05/2018 22h30 Les voyages de gulliver/Bob Letterman

22/05/2018 22h30 Hassan Terro/Lakhdar Hamina

23/05/2018 22h30 10 000 ans avant J.C/Roland Emmerich

24/05/2018 22h30 L’exorciste/William Friedkim

25/05/2018 22h30 Ciné –club / Projection du film « la prison … Lambèse à l’ombre des Aurès » en présence du réalisateur Yahia MOUZAHEM

26/05/2018 22h30 La mort dans la peau/Paul Greengrass

27/05/2018 22h30 Les Portes du Silence /Amar Laskri

28/05/2018 22h30 Le dernier trappeur/Nicolas Vanier

29/05/2018 22h30 Jack Reacher /Christopher MC Quarrier

30/05/2018 22h30 Le Train Sifflera Trois Fois /Fred Zinnemann

31/05/2018 22h30 Ciné –club/Projection du Film « Iminigh » en présence duréalisateur Mbarek Menad

01/06/2018 22h30 Zabana/Said Ould Khelifa

02/06/2018 22h30 Les 300 / Zack snyder

03/06/2018 22h30 Dead man down/ Niels Arden Oplev

04/06/2018 22h30 Les voyages de gulliver/Bob Letterman

05/06/2018 22h30 Hassen Terro/Lakhdar Hamina

06/06/2018 22h30 Ciné –club/Projection du film « Jusqu'à la fin des temps » enprésence de la réalisatrice Yasmine CHOUIKH

07/06/2018 22h30 10 000 ans avant J.C/Roland Emmerich

08/06/2018 22h30 L’exorciste/William Friedkim

09/06/2018 22h30 La mort dans La Peau/Paul Greengrass

10/06/2018 22h30 Les Portes du Silence /Amar Laskri

11/06/2018 22h30 Le Dernier Trappeur/Nicolas Vanier

12/06/2018 22h30 Le Train Sifflera Trois Fois /Fred Zinnemann

13/06/2018 22h30 Les 300 / Zack snyder

TIZI-OUZOU Programme Ramadhan

Théatre regional Kateb Yacine et Cinémathèque

Vendredi 01 juin BRAHIM ET KIMOSANIMATION POUR

ENFANTTRTO 22H00

Samedi 02 juinMASSI LEWHAMA SPECTACLE

HUMOURISTIQUETRTO 22H00

Dimanche 03 juin SLIMANE BEN AISSA BABOUR GHRAQ TRTO22H00

Lundi 04 juin SLIMANE BEN AISSABABOUR GHRAQ

TRTO 22H00

Mardi 05 juin TROUPE FARTOUNA TATA BATATA TRTO 22H00

Mercredi 06 juinASSOCIATION

CULTURELLE« THALA »

CHAF OU N ACHAFTRTO 22H00

Jeudi 07 juinTRTO

CELEBRATION DE

LA JOURNEE DE

L’ARTISTETRTO 22H00

Vendredi 08 juin KHALED PAR HASARD

SPECTACLE

HUMOURISTIQUE TRTO 22H00

Samedi 09 juinTHEATRE REGIONAL « EL

EULMA »

BAYNA EL DJANA

WA EL DJOUNOUN TRTO 22H00

Dimanche 10 juinASSOCIATION

CULTURELLE « IRATHEN »AFERKUS TRTO 22H00

Lundi 11juin SOIREE APC 27EME

JOURANIMATION

TRTO 22H00

Mardi 12 juin

ASSOCIATION

CULTURELLE « ITRAN »

IGLIL D

UMARKANTI TRTO 22H00

Coin cuisine

Le vieux Ali répondit à sonfils: - Je vais téléphonerau père de Tarek et lui

demander s’il est au courant queson fils a l’intention de répudierson épouse. Et je suis cer tainqu’il me répondra qu’il n’estpas au courant de cette affaire. Ilme demander a de couper lacommunication pour qu’il puis-se en par ler avec son fils. Et dansun moment, il me r appelleraqu’il n’est pas du tout questionde r épudiation et qu’il s’agitjuste d’une mise en scènes entreson fils et le mien pour m’obligerà accepter un mar iage qui ne meplait pas du tout. Et d’ailleurs, jevais activer le haut-par leur demon téléphone pour que vouspuissiez tous entendre ce qu’il vame dire.Le vieux père avait fini par trou-ver dans son réper toire le numé-

ro qu’il cherchait et il sour itavant d’appuyer sur deuxpetites touches : une pour appe-ler et l’autre pour activer lehaut-par leur. La sonner ie com-mença à retentir à l’autre boutdu fil et Djamel lança à son père:- Père s’il te plait, demande-lui sidans leurs usages, il est conce-vable qu’un homme répudie unefemme enceinte.Le vieux Ali inter rompit la son-ner ie, posa sur son fils un regardempreint d’une tr ès gr andeinquiétude puis se tourna versson épouse.-Nacér a est enceinte ? Tu lesavais, toi ?- Oui, depuis plusieurs semaines,répondit la vieille mère. On nevoulait pas te le dire pour ne past’affecter plus que tu ne l’esmaintenant.Puis, il se tourna vers sa fille.

- Ton beau-père est au courant ?- Même Tarek ne le sais pas ; iln’avait pas l’air de s’en préoccu-per alors je ne lui ai r ien dit.Vous êtes les premier s à lesavoir.Djamel sentit au fond de lui-même une sor te d’un infimeespoir. En apprenant queNacéra est enceinte, il est trèspossible que le père de Tarekoblige celui-ci à aller «récupé-rer» sa femme et son enfant.Le vieux père retéléphona et lasonner ie retentit de nouveau.Djamel se leva, s’approcha deson père et lui chuchota :- Père, s’il te plait, le haut-par -leur, le haut-par leur. Pour quenous entendions ce qu’il te dira.- Ah ! Oui.Dès que le vieux Ali eut activé lehaut-par leur, une voix for te etaigue crépita dans l’écouteur.

- Ah ! Bonsoir, mon frère Ali,comment ça va ?- Cela aurait pu aller mieux siton fils n’a pas fait ce qu’il a fait.Tu sais ce qu’il a fait n’est-cepas?- Bien sûr que je sais ce qu’il afait. Il ne s’entend pas avec tafille et cela dure depuis presquele début de leur mar iage. J ’aitout fait pour l’en dissuadermais Tarek est têtu.- Ah bon ! Tarek est têtu ? C’estnouveau ? Parce que tu m’astoujours dit que c’est un filsobéissant.- Euh… Oui, c’est vr ai.Maintenant, il a changé et…- Une question : sais-tu que lafemme qu’il veut répudier estenceinte ?

NNS (à suivre)

Histoires et légendes de chez nous(49ème partie)

Sagesse et éducation ancestrales

Les demi-frères

Vendredi 18 - Samedi 19 mai 2018 DESTINS DE VIES 13

Le refus du patriarche (113ème partie)

Les deux frères finirent par desser -rer leur étreinte et celui qui avait

réalisé l’incroyable exploit de venir àbout des ogres dit:- Vite, allons-nous-en d’ici avantqu’ils ne se réveillent.- Hein ? Qu’est-ce que tu dis ? s’écr ial’aîné tout en assourdissant sa voix.Ils ne sont pas mor ts ?- Je les ai juste endormis avec despoils qui m’ont été donnés par deslions après que j’ai sauvé un de leurspetits que des hyènes avaient faillidévorer.- Oh ! Tu as fait la même rencontreque moi. Ce couteau si efficace, cesont eux qui te l’ont donné ?- Oui. Mais ne restons pas là monfrère, fuyons.- Oui, tu as raison, nous allons fuir.Mais pas avant d’avoir tué cesmonstres. Donne-moi ce couteau.- Non, allons-nous-en s’il te plait. J ’ai

tué celui qui t’a dévoré en lui ouvrantle ventre et je pense que cela suffitamplement.-Non ! Lui non plus n’est pas mor t.Regarde-le ; il respire encore.- Mais il est en train de se vider de sonsang. Il finira par mour ir.- Mais tu ne t’es pas dit que les autresogres, quand ils découvr iront la mor tde leur fr ère, par tiront à notrerecherche ?- Mais nous serons si loin qu’ils nepourront jamais nous retrouver.- Tu te trompes, petit frère. Les ogresont d’extraordinaires pouvoirs. S’ilsse mettent à notre recherche, ils nousretrouveront tôt ou tar d et nousferons gouter aux pires souffrances.Sans compter que notre père et tamère r isquent de subir le même sor tque nous s’ils nous trouvent avec eux.Allez, donne-moi ce couteau et laisse-moi faire.

Le cadet hésita encore un moment etfinit par abdiquer. Il remit alors lecouteau à son aîné et celui-ci s’appro-cha des ogres et commença à les ache-ver. Quand le der nier ogre futimmolé, les deux frères entrepr irentde s’en aller, mais voilà qu’une voixmystér ieuse se fit entendre :- Ne vous en allez pas, sor tez-moi delà. Dieu saura vous récompenser.L’ainé s’ar rêta :- Tu entends, mon frère ?- Non, je n’entends r ien.- Il y a quelqu’un dans le ventre d’unde ces ogres.- Et alors ?- Et alors ? Mais il faut le sauver.Nous n’allons pas l’abandonner.- Ce n’est pas notre problème ; allons-nous-en. C’est peut-être un piège.

NNS (à suivre)

Djamel, 32 ans, ingénieuragronome, revenait d’Oran où il participait à un Salon

professionnel. À Chlef, l’undes pneus de sa voiture

éclate et il n’a pas de rouede secours. Alors qu’il se

demandait ce qu’il y avait lieu de faire pour

poursuivre sa route vers Alger où il habite,

quelqu’un d’inattendu sepropose de l’aider :

une jeune et très belleautomobiliste. Celle-ci lui

offre un pneu avec unejante neuve et lui apprend

que son père vend despneus et des pièces

détachées automobiles. Ellelui offre une roue neuve

complète et en contrepartie,elle compte sur lui pour lui

communiquer régulièrementl’état de son usure pour lesbesoins d’une étude qu’elle

mène sur les produits queson père commercialise.

Par la suite, Djameldécouvre que Djamila estune voisine de sa sœur et

que c’est son beau-frère quilui tient sa comptabilité.Comme il est loin d’être

ignorant dans le domainedes affaires, et à la faveur

d’autres rencontre, Djamilalui demande de l’aider à

gérer ses affaires encontrepartie d’untrès gros salaire.

Résumé

Saadia élève son fils et celui de sacoépouse nés au même moment.

Comme sa coépouse est décédée lorsl’accouchement et qu’elle-même avait

perdu connaissance en mettant aumonde son fils, elle ne sait pas lequel

des deux bébés est le fruit de sesentrailles. Pour le savoir, elle consulteune sorcière. Une fois que Saadia sait

lequel est son fils, elle instaure ladiscrimination entre les deux enfants.

Son fils est choyé alors que l’autre estméprisé. Celui-ci, las de l’injustice qu’ilsubit tous les jours sous le toit de son

père, décide de s’en aller. Sa générositélui fait acquérir de grands pouvoirs quifont de lui un roi dans un pays lointain.

Résumé

(Un conte de Kabylie)

Vendredi 18 - Samedi 19 mai 2018SPORT22

Une consécration ample-ment mér itée pour lesdignes successeur s des

Ver t et Noir qui confirment ainsileur statut de l' une desmeilleures écoles de football de lawilaya. Chez les minimes, surtoutes les rencontres disputées en

championnat durant cet exerci-ce, les protégés de Lachi ont rem-por té 16 victoires pour trois nuls.Les coéquipier s de YanisBellahsene ont inscr it 62 buts envingt rencontres. Un bilan trèsflatteur dont les chiffres se pas-sent de tout commentaire. Il y alieu de préciser que cette catégo-

r ie a rempor té trois coupe dewilaya successives (2013,2014,2015). Les cadets, dr ivéspar Younes Ouakli, ont à leurtour bouclé le parcours à la pre-mière marche avec 51 points,devançant le dauphin, CSPTazmalt, de huit longueurs. Lesstatistiques par lent d' ellesmêmes avec une attaque quicrache le feu avec 75 buts ins-cr its. Plusieur s talents ontémergé du lot à l' instar de BillalMesroua, Aissa Hamdouni,Moussa Oulghadi et biend'autres. De leur côté, les juniorsencadrés par l' inséparable duoHamlat-Louala ont écrasé toutsur leur passage pour terminerchampions avec en pr ime lerecord de n'avoir concédé aucu-ne défaite. Sur le plan comp-table, les coéquipiers de l'excel-lent Takfar inas Boulila ontramassé un total de 80 pointsavec une attaque foudroyante

qui a inscr it 138 buts et uneher métique défense qui n' aconcédé que 18 buts. Le bonheurdes U19 ne s’ar r ête pas làpuisque l’un des leurs, en l'oc-cur rence Kheiredine Raad a étésélectionné en équipe nationalede sa catégor ie. Une distinctionlargement mér itée pour un purproduit du RCS qui a impres-sionné le staff national après sesbelles prestations, ponctuées parde jolis buts lors des rencontresde sélection. Avec des moyensdér isoires (absence de subven-tions et autre matér iel pédago-gique) et un ter rain qui a l'air detout sauf d'une sur face de jeux,les jeunes Louveteaux du RCSeddouk ont prouvé que la relè-ve est assurée chez cette presti-gieuse école de formation quicontinue d’alimenter les effectifsdes autres clubs de la région quiévoluent en division supér ieure.

Zahir Ait Hamouda

RC SEDDOUK Sacrés champions de leurs catégories respectives

Les jeunes, l’autrefierté des Vert et Noir

LWF BOUIRA Finales des play-offs

Fin des play-offs de la Ligue de football de Bouira. C’estle FC Thamellaht qui a réussi à composter son billet

pour le palier supér ieur, offrant ainsi une accession histo-r ique à ses fans, quatre ans seulement après la création duclub. Ainsi, cette jeune équipe de la daïra de M’Chedallahrejoint l’autre équipe de la même daïr a, la J SM’Chedallah, ainsi que le MC Bouira et l’ES Bir Ghbalouen division Régionale 2. Une montée réalisée lors de la der -nière journée des play-offs, disputée mardi dernier, qui avu le FC Thamellaht atomiser l’outsider, le NMLakhdar ia, sur le score fleuve de (7 à 0), au moment où leHC Aïn Bessem a damé le pion à la formation du RCHaïzer sur le score de 4 à 3, dans une rencontre très plai-sante et disputée. Il faut dire que le RCH avait car rémentraté le coche, puisque l’équipe, dr ivée par HamadacheBoualem, devait impérativement rempor ter cette ultimerencontre pour composter son ticket pour la Régionale 2.De son coté, le HC Aïn Bessem, dr ivé par Khelifa

Abdeslem, devait lui aussi gagner, mais son accessiondépendait du goal-average d’avec son concurrent direct, leFCT. Ainsi, l’équipe de Thamellath, dr ivée par IdderChér if, termine à la première place avec cinq points, exaequo avec le HC Aïn Bessem, et accède en Régionale 2grâce à un goal-average favorable (+ 7 pour le FCT et + 1pour le HCAB). Cette accession histor ique et bien mér itéedes «Imellahènes» vient ponctuer une saison de travailbien assidu, malgré la panoplie de problèmes, notammentcelui du stade. En effet, l’équipe a évolué en SDF cette sai-son. Elle recevait tantôt au stade d’El Adjiba, tantôt à celuid’El Hchimia. Le staff dir igeant, à sa tête son jeune prési-dent Allem Redouane, souhaite que cette accession fasseréagir les autor ités pour entamer enfin les travaux de posedu tar tan synthétique au niveau du stade communald’Ahnif. A noter, par ailleurs, que les U17 du FCT ontatteint la finale des play-offs dans leur catégor ie, qu’ilsont, toutefois, perdue face à la JS Bouaklane. M’hena A.

Le FC Thamelaht en Régionale 2

FOOT FÉMININPlay-offs (seniors)

Dans le cadre de la troisième et dernièrejournée des play-offs du football féminin

(seniors), les représentantes de l’AS ÉvasionBéjaïa ont réussi à empocher les trois points duduel face à leurs homologues du MC Saïda, ens'imposant par un score fleuve de sept buts àzéro (7 - 0). La partie a été marquée par unedomination sans partage des coéquipièresd'Amel Ouamrane, qui se devaient de l'emportersur un score large et attendre le résultat del'autre confrontation, entre l'ESF Amizour etl'USF Oran. Les jeunes de l'ASEB sont parve-nues, dès l'entame de la partie, à prendre le jeu à leur compte et dominer copieusement leursvis-à-vis, avec à la clé deux buts de Yahiaouiet deux autres de Kadri, sans compter les nom-breux ratages, notamment d’Ouamrane, dus àl'excès de précipitation. En seconde mi-temps,les Bougiotes, plus en confiance, vont dérouler,parvenant à inscrire trois autres buts par lesLydia Yahiaoui et Kadri, avant que HaddadAldjia ne clôture le festival de buts. Finalementet malheureusement, cette large victoire n'a passuffi, puisque au même moment, leurs voisinesde l'ESF Amizour sont parvenues à l'emporterdans les derniers instants du match, dans l'autreempoignade entre concurrents directs, face àl'USF Oran centre, sur un but de Fouzia, la capi-taine amizourienne, qui a permis à son équiped'arracher de justesse le billet donnant droit àl'accession. Que fut pénible ce moment pour lesBougiotes qui tenaient à ce fameux ticket, avantqu'il n'échappe de leurs mains dans les ultimesinstants. Qu’à cela ne tienne, les joueuses del'Evasion ont réalisé un parcours sans faute,avec zéro défaite. Il faut dire aussi qu'au vu de leurs performances, les Yahiaoui, Haddad,Ouamrane et consorts méritaient amplement la montée. Zahir Ait Hamouda

L'ESF Amizour accède, l’ASE Béjaïaavec les honneurs

AÏT YAHIA MOUSSA Finale du tournoide football des vétérans

Le stade communal Mechi Amar d’Aït Yahia Moussa a été lethéâtre de la chaude empoignade qui a mis aux pr ises les deux

équipes des villages Iaâllalen et Ivouhrane, pour le compte de la fina-le du tournoi de football des vétérans, organisé par le club de la JSAït Yahia Moussa. Cette finale, jouée mardi dernier en fin de journée,a été suivie par un large public qui a garni les alentours du stade,pour assister aux belles prouesses des anciens joueurs des deux vil-lages, tels les Naïli, Aberkane, Chaïbet, Moussi, Kebbal…, du côtéd’Iaâllalen, et les Amrioui, Hassani, Khettar… du côté d’Ivouhrane.C’était une belle finale où il y avait du suspense jusqu’au bout,puisque les 22 acteurs se sont séparés, à l’issue du temps réglemen-taire, sur le score de par ité d’un but par tout. Il a donc fallu recour irà la sér ie fatidique des tir s au but pour les dépar tager. La chance afinalement sour i aux vétérans d’Iaâllalen, dr ivés par Khider, Madjiddit Laânka et Chaïbet Rabah dit Toni, au grand bonheur de leurssuppor ters, venus en force au stade Mechi Amar. Les organisateurs,à leur tête le président de la JSAYM Ali Chebouti, a remis le trophéeet des médailles aux vainqueurs mais aussi aux vaincus, le tout dansune bonne ambiance et un fair-play total. Ce tournoi, qui a regroupéles vétérans des différents villages de la commune, avec un invité, levillage de Betrouna, a été une réussite totale sur tous les plans. Lesamoureux de la balle ronde ont suivi avec beaucoup d’attention lesprouesses et les gestes techniques des anciens. Une initiative à repro-duire chaque année en vue d’en faire une tradition dans cette localitéd’Aït Yahia Moussa qui compte trois clubs : la JS Aït Yahia Moussa,l’US Tafoughalt et Amazigh Club Iaâllalen. Massi Boufatis

Iaâllalen remporte le trophée

Alors que le clubcher à toute une

région a atteintl’objectif tracé en

terminant à lapremière marchedu podium après

avoir dominé lechampionnat de la division

Honneur Béjaïa,les jeunes

catégories du RC Seddouk se

sont illustrés defort belle manière

cette saison enterminant

champions deleurs groupes

respectifs.

JUDO (JUNIORS) Sacrée championne d’Afrique 2018

Originaire du village Aït Mesbah,dans la localité de Béni Douala, au

Sud de Tizi-Ouzou, où elle a fait toutes

ses classes au sein du club localASAM, la judoka Karima Kechout aclôturé la saison 2017/2018 avec brio.En effet, elle décroché le titre de cham-pionne d’Afrique de judo chez lesjuniors. Une consécration qui n’a paséchappé au premier magistrat de lacommune de Béni Douala qui a orga-nisé une cérémonie en sa faveur, dansla salle de délibération, en présence detous les lauréats du judo de l’associa-tion d’Ath Mesbah. A travers la céré-monie, les responsables ont réaffirméleur soutien total au club, véritableréservoir de talents des différentes caté-gories. «Je pratique le judo par amour,c’est un sport que me fait rêver. Enplus, grâce à ce type de sport, la femmepourrait se forger sur le plan physiqueet mental», laisse entendre la cham-pionne. Aujourd’hui, son nom est gravé

dans le palmarès du judo national.Mais pour y arriver, Kechout Karima, à l’instar de beaucoup d’autres cham-pions, a trimé dur, très dur même,sachant que le manque de moyens n’é-tait pas pour l’aider. Pour de meilleuresprestations à l’avenir, les dirigeants duclub ont lancé un appel en direction desautorités locales, pour venir en aide àcette jeune équipe en vue de permettreaux judokas d’exercer leur sport decombat dans de bonnes conditions. Un appel qui n’est manifestement pas tombé dans l’oreille d’un sourd,puisque l’édile communal de BéniDouala a promis d’accompagner cesathlètes durant toutes leurs compéti-tions «en leur assurant les moyens donton dispose», a affirme Fekhar Amar,maire de Béni Douala.S Mechouek

Karima Kechout honorée à Ath Douala

Ils refusent de croire que leuréquipe fétiche a échoué unenouvelle fois pour r éaliser

son retour par mi l’élite tantattendu voilà maintenant quatrelongues saisons. Le der niermatch de la saison contre leWAT a suscité tant d’espoir schez les amoureux de la JSMBpour qui une petite victoireaurait suffi pour concrétiser sonobjectif assigné à l’intersaison.Hélas, tous les effor ts d’une sai-son marquée par des hauts etdes bas se sont évaporés en l’es-pace de 90’ de jeu, après le nulconcédé au représentant de laville des Zianides sur ses ter res.Maintenant que les dés sontpipés et que la J SMB ser aappelée encore à refaire sesclasses en Ligue 2, un grandnombre de suppor ters n’ont pasattendu longtemps pour tirer lasonnette d’alarme lors d’un ras-semblement organisé au cercledu club en fin d’après-midi demercredi der nier. L’objectifétait de donner la parole à tousles amoureux des Ver t et Rougede la Soummam pour esquisserdes solutions à même de per -mettre à leur club d’éviter leser reurs du passé ayant conduit àce fiasco. Comme premièreaction, un imposant sit-in a eulieu le lendemain même, soitdans l’après-midi d’avant-hier,jeudi, devant le siège de la DJS,

afin d’exiger un changementradical au niveau des structuresde gestion de leur club fétiche.Les protestataires ont saisi l’oc-casion pour exiger, aussi, unepurge dans l’effectif et le main-tien des éléments, commeBelmessaoud, Bensayeh etautres Mecrèche qui, à leur syeux, n’avaient jamais tr ichécontrairement à d’autres cadresde l’équipe dont le rendementlors des derniers matchs de lasaison donnait forcément àréfléchir à tout le monde, y com-pr is au coach Mounir Zeghdoudqui aurait confié à ses prochesque cer tains éléments l’auraienttrahi, lui qui connaissait leursqualités.

Les raisons d’un fiasco

Bien entendu, d’autres raisonsont conduit également à cetéchec de la JSMB, comme l’in-

stabilité au niveau de l’équipedir igeante, les querelles et sur -tout les mouvements de protes-tations répétitifs de la major itédes joueurs pour réclamer leurdû. Un état de fait ayant forcé-ment déteint sur l’espr it dugroupe. Ou encore, la per te depoints face à cer tains concur-rents directs, pour ne citer quele MOB et le CABBA qui ontpr is le dessus sur la JSMB enaller et retour. C’est que, mêmel’entr aîneur en chef MounirZeghdoud, qui était par tie pre-nante dans le recrutement effec-tué à l’intersaison par la direc-tion de Tiab, n’avait finalementaucune empr ise sur ses joueursqui étaient constammentobsédés par l’argent. Et cettefameuse déclaration du joueurMohamed Benchaira, qui a pro-voqué l’ire de tous les suppor-ters, résume tout : «Pas d’ar -gent, pas d’accession !», avait-il

lancé au lendemain de ladébâcle d’El Eulma (4 - 1).

Le siège du club saccagé

Par ailleurs, un groupe d’ultras,visiblement excédés après cetultime r atage de leur équipefavor ite, n’ont pas trouvé mieuxque de saccager, dans la journéede mercredi dernier, le siège duclub sis au stade de l’UMA.Suite à quoi, la direction du clubn’est pas restée les bras croisés,puisqu’elle a por té plaintecontre X et la police scientifique,qui a été dépêchée sur les lieux,n’a fait que constater les dégâtsoccasionnés à tout le mobilier etles documents qui s’y trou-vaient. Une enquête a été ouver -te aussitôt à l’effet de connaitreles auteurs de cet acte cr iminel.

B. Ouari

Vendredi 18 - Samedi 19 mai 2018 SPORT 23

JSM BÉJAÏA Après le ratage de l’accession en Ligue 1 Mobilis

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Les supporters montent au créneau

Lesinconditionnels

de la JSM Béjaïan’en reviennenttoujours pas etsemblent fous

furieux contre lesauteurs de ceténième échec

qu’ils imputent àla direction, aux

joueurs et au stafftechnique.

Équipe nationale (U21)

26 joueurs convoqués pour un stage à Sidi Moussa

FIFA

Infantino félicitele CS Constantine

Le directeur des équipes nationales(DEN) à la Fédération algér ienne de

football (FAF), Boualem Charef a convo-qué vingt-six (26) joueurs de la sélectionmasculine des moins de 21 ans (U-21)pour prendre par t à un regroupement auCentre technique de Sidi Moussa (CTN)à Alger, du 22 au 31 mai courant, en pré-vision des prochaines échéances, a indiquéla FAF sur son site officiel. Ce stage seraponctué par une double confrontationamicale face à la sélection olympiqued'Egypte les 3 et 6 juin prochain. Cettedouble confrontation amicale rentre dansle cadre de la préparation de la sélectionU21 pour les Jeux méditer ranéens 2018 à Tar ragone (Espagne) et les éliminatoiresdes Jeux olympiques 2020 de Tokyo(Japon).

Liste des joueursconvoquésSifour Abdelmoumen (USMA), Azzi ImadEddine (MCA), Bechou Youcef (CRB),Ben Hammouda Billel (USMA),Bouguer ra Aymen (PAC), Belarbi KamelMohand (USMH), Boumechra MohamedRedha (USMA), Boutagga Ahmed(USMB), Mahios Aymen (CAB), DouarYoucef (PAC), Fr iefer Boumediene(MCO), Guetal Oussama (USMB),Haddad Mourad (CAB), Guenaoui Mouad(PAC), Haies Bendrouya Rayan (RCK),Merouani Mohamed (ASO), KhoudjaAymen (CSC), Lakdja Issad (NAHD),Maouali Hamza (PAC), Ouadji Laid(NAHD), Aggar Ismail (MOB), FarhiIbrahim (USB), Khacef Naoufel (NAHD),Tahr i Abdeldjalil (PAC), Yaiche Ilyes(USMA), Merr ili Islam (ASO).

Le président de la Fédérationinternationale de football (FIFA),

Gianni Infantino, a félicité le CSConstantine pour son titre de championd’Algér ie de Ligue 1 Mobilis 2017-2018, a indiqué la Fédération algér ienne defootball (FAF) jeudi. " Le CS Constantinea été sacré champion d'Algér ie 2017/2018et je tiens à adresser mes chaleureusesfélicitations à ce club pour le deuxièmetitre de champion de son histoire, lepremier depuis 1997 !" , a écr it le patronde l' instance dans un message defélicitations adressé à travers le présidentde la FAF. " Ce titre témoigne de lapersévérance de tous. Mes félicitationss’adressent naturellement à tous lesar tisans de ce succès: les joueurs,I’entraîneur, I'ensemble deI'encadrement technique et médical, les dir igeants, ainsi que tous lessuppor ters du club" , souligne Infantinodans son message. " Au nom de toute la communauté du football, je tiens àremercier le CS Constantine et votrefédération de nous aider à véhiculer lemessage positif du football" , a-t-il conclu.Le CS Constantine a été sacré championd'Algér ie pour la seconde fois de sonhistoire samedi dernier grâce à son succèsen déplacement contre la lanterne rougel'USM Blida (2 - 1) lors de la 29e etavant-dernière journée.

FIFA Classement mondial du mois de mai

Les Ver ts sont passés de la 57e place enjanvier 2018 à la 64e position en cinq

mois, un repli qui s'explique par les résultatsen dents de scie des hommes de RabahMadjer. L'Algér ie a perdu deux places etoccupe la 64eposition au classement du moisde mai de la Fédération internationale defootball (FIFA) publié jeudi par l' instancemondiale, toujours dominé par les cham-pions du monde en titre, l'Allemagne devantle Brésil et la Belgique. La défaite essuyéeface à l'Arabie saoudite (2-0) en match ami-cal disputée le 9 mai à Cadix (Espagne)explique ce nouveau recule de la sélectionalgér ienne, le second de suite après celui dumois d'avr il dernier. A noter que les Ver tssont passés de la 57e place en janvier 2018 à

la 64e position en cinq mois, un repli quis'explique par les résultats en dents de sciedes hommes de Rabah Madjer qui restentsur deux défaites consécutives. Le Cap-Ver t,prochain adversaire de l'Algér ie le 1er juinprochain en match amical, reste scotché à la58e position tout comme le Por tugal (4e) quiaccueillera l'Algér ie le 7 du même mois àLisbonne. Au niveau afr icain, l'Algér ie, avec499 points, est logée à la 11e place loin der -r ière le tr io de tête constitué de la Tunisie(14e), du Sénégal (28e) et de la RD Congo(38e). La Gambie, adversaire des Ver ts enqualifications de la Coupe d'Afr ique desnations CAN-2019 en septembre prochain,est à la 175e place. Les changements au seindu classement mondial sont par ticulière-

ment rares. Dans le Top 50, r ien n’a bougéou presque : l’Allemagne, le Brésil et laBelgique composent toujours le tr io de têtetandis que leurs poursuivants immédiats sesuivent dans le même ordre que le mois der -nier. Les 47 premières places demeurentcomplètement identiques à l’édition d’avr ilet il faut descendre bien plus bas pour obser -ver des évolutions notables. Le Koweït(160e, +16) effectue ainsi un bond appré-ciable à la faveur de son succès 2-0 face à laPalestine. Seules trois autres équipes àsavoir la Grenade (163e, +8), le Bénin (84e,+6) et le Botswana (142e, +6) - enregistrentune progression de plus de cinq rangs. Leprochain classement mondial sera publié le7 juin 2018.

Les Verts reculent à la 64e place