Presbytère Notre-Dame de la Victoire - Tél : 04 94 19 81 29 - pndv@saintraphael-catho.com

4ème Dimanche de Carême Évangile selon

Saint Jean 3, 14-21

En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème : « De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éter-nelle. Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. Celui qui croit en lui échappe au Ju-gement, celui qui ne croit pas est déjà jugé, du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et le Jugement, le voi-ci : la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré les ténèbres à la lu-mière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Celui qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dénoncées ; mais celui qui fait la vérité vient à la lumière, pour qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu. »

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Sauf indication contraire, les messes du dimanche et de la semaine sont aux heures indiquées sur les feuillets disponibles à l’église.

Agenda de la semaineNous recommandons à votre prière nos frères défunts :

Notre-Dame de la Victoire : Alice MARCE Chrysanthème DEVOS, Joseph GIRON

Notre-Dame de la Paix : Eveline CRUZEL, Marguerite IZARDSainte-Bernadette : Marie-Thérèse MOREAU

Boulouris : Simone LEFEVRE

Dimanche 15 mars - 4ème Dimanche de Carême.17h30 Vêpres et Salut du Saint-Sacrement à la Basilique. 18h30 Messe grégorienne à la Basilique. 2ème scrutin des catéchumènes baptisés à Pâques.Lundi 16 mars - Férie. Mardi 17 mars - Férie.10h00 Réunion du CPFR à l’aumônerie des jeunes - Thème : La prière de demande.10h-11h30 Visite guidée de la Basilique.14h15 Réunion du Service Évangélique des Malades.15h00 Réunion du groupe biblique à Sainte-Bernadette.Mercredi 18 mars- Férie19h30 Rencontre pour les personnes vivant une nouvelle union après un divorce ou une séparation à la paroisse Saint-Roch.19h30 Groupe biblique œcuménique à l’aumônerie des jeunes.20h30 Répétition de la chorale salle Don Bosco.Jeudi 19 mars - Saint Joseph, époux de la Vierge Marie (sol.). 18h30 Messe solennelle en l’honneur de St Joseph à la Basilique.Vendredi 20 mars - Férie. 15h00 Chemin de croix à la Basilique, Notre-Dame de la Paix, Sainte-Bernadette. 17h30 Chemin de croix à Agay.19h15 Soupe de Carême.20h00 Conférence de Carême : «Libres d’obéir ? » par le Père Pierre Aguila (Saint-Roch-Fréjus) à la salle Don Bosco.21h00 Complies à la Basilique.Samedi 21 mars - Férie.Pèlerinage à Cotignac (voir ci-contre).Dimanche 22 mars - 5ème Dimanche de Carême.17h30 Vêpres et Salut du Saint-Sacrement à la Basilique. 18h30 Messe grégorienne à la Basilique. 3ème scrutin des catéchumènes baptisés à Pâques.

La joie du salutLe terme approche. Le terme de notre gestation de

Carême approche : c’est la couleur rose qui nous l’indique. L’homme nouveau va bientôt naître en nous. L’Eglise, pour nous encourager dans les douleurs de l’enfantement (notre conversion !), nous propose d’adoucir un peu le violet de nos pénitences de Carême avec la lumière brillante de la résurrection qui pointe à l’horizon.

L’Eglise nous propose de rentrer dans la joie de Pâques. Quelle est cette joie ? C’est la joie du Salut. Pas une autre. Pas

une joie frelatée à la manière de celles que nous offre notre monde consumériste, mais celle, toute simple dans ses

attraits et si profonde dans sa réalité, de notre Salut. Etre libéré de ses péchés et renaître à la vie de

Dieu : voilà notre joie !

Les lectures d’aujourd’hui ne sont pas spécialement joyeuses. Elles nous

parlent des infidélités du peuple élu et de l’élévation de Jésus sur la Croix,

comme le serpent de bronze élevé par Moïse dans le désert. Mais elles nous

parlent aussi de la grande miséricorde du Père manifestée en Jésus-Christ. C’est là la seule

source de notre joie : « Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en

lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. » Pour goûter à la joie pascale, il nous faut accepter de descendre

dans nos cavernes intérieures avec le Christ afin d’y laisser pénétrer la miséricorde qui illumine et purifie. Il faut laisser la puissance de la Croix nous rejoindre dans nos infidélités.

Ainsi seulement, nous pourrons goûter la joie authentique des relèvements, des résurrections intérieures. La confession pascale qui approche, les chemins de Croix, la participation aux conférences de Carême : autant de moyens mis à notre disposition pour parcourir ce chemin de libération jusqu’à Pâques. Et pour les retardataires, il est encore temps de se mettre en route…

Don Ludovic LEVELChemin de croix 2015

(voir page 4)

Conférences de Carême 2015Vendredi 20 mars

Conférence de Carême : « Libres d’obéir ? » par le Père Pierre Aguila (Saint-Roch-Fréjus)

15h00 au presbytère de la Cathédrale de Fréjus 20h00 salle Don Bosco (Saint-Raphaël)

Vendredi du partage avec les chrétiens d’Erbil (Irak)

18h30 : Messe paroissiale 19h15 : Soupe de Carême (Salle Don Bosco)20h00 : Conférence du Père Pierre Aguila (Saint-Roch)21h00 : Complies à la Basilique

Solennité de saint Joseph Pèlerinage à Cotignac

Samedi 21 mars 2015Un car est organisé par la paroisse, accompagné

par Don Stéphane.

Prix du trajet : 15 €. Gratuit pour les moins de 10 ans. Inscriptions au presbytère de la Victoire

7h30 Départ devant la Basilique 10h30 Messe solennelle à saint Joseph 14h30 Procession au Sanctuaire N.D de Grâces 18h30 Retour devant la Basilique

Prévoir un pique-nique

Carême 2015 : Chemin de croix Tous les vendredis à 15h00

Basilique Notre-Dame de la Victoire Notre-Dame de la Paix et Sainte-Bernadette

Tous les vendredis à 17h30Église Notre-Dame du Sacré-Cœur d’Agay

Conférences de Carême(voir page 4)

Vendredi du partage avec les chrétiens d’Irak

(voir page 4)

Rencontre autour d’un repas partagépour les personnes vivant une nouvelle union

après un divorce ou une séparation.

Mercredi 18 mars à 19h30 Saint-Roch 72, rue Noël Garnier Fréjus-Plage

Nouveau parcours présenté par le Père Louis-Marie Guitton, fruit de l’expérience de ces dernières années au niveau du

diocèse dans cet accompagnement délicat.

Confessions non-stop à la BasiliqueMardi 31 mars de 8h00 à 20h00

Grand chemin de croix de Fréjus à Saint-Raphaël

Vendredi 3 avril à 15h00

Prière de la SemaineSaint Joseph,

tu as été donné pour père au Fils de Dieu ; tu as reçu pour épouse virginale la Mère de Dieu.

Toi le protecteur de l’Eglise qui est la sainte famille des enfants de Dieu, nous nous adressons à toi avec confiance.

Dans le silence, l’humilité et la foi, tu as prié, travaillé et aimé, ne cherchant rien que d’obéir

saintement à la volonté de Dieu.Nous nous recommandons à ta prière

et à ta paternelle vigilance.Garde nos familles sous la protection du Père éternel.

Veille sur nos vies afin qu’en toute chose, nous servions fidèlement le Seigneur Jésus

et rendions grâce à Dieu par nos actes de charité et la disponibilité de notre cœur.

Échos de l'Église universelleVie des ParoissesConférence de carême

« Jésus, l’argent et la pauvreté »Certains thèmes sont plus accrocheurs que d’autres… Il y avait

foule vendredi soir, salle don Bosco, environ 90 personnes, pour réfléchir sur la relation du Christ et l’argent. C’est Don Stéphane qui donnait la conférence : en parcourant l’Evangile, l’amour ex-cessif de l’argent est perçu comme maléfique, voire une figure démoniaque. L’argent achète tout jusqu’à la trahison. Jésus se place dans une merveilleuse liberté par rapport à cette réalité bien terrestre, lui qui a vécu d’un simple nécessaire durant toute sa vie cachée de Nazareth et de l’aide de femmes aisées durant son ministère public. Il attire aussi un certain nombre de fortunés à la conversion, sans prétendre que son enseignement « éteigne la pauvreté ». C’est l’attitude même de Jésus qui fonde la « pauvreté » du disciple, au sens du vœu religieux : celui qui prie, depuis l’Ancien Testament, reçoit du reste du peuple, le nécessaire pour vivre. La relation de l’Eglise à l’argent est une

problématique de tous les temps, avec ses grandeurs et ses échecs. Le regard du Pape François renouvelle son attitude « A chacun une terre, un toit, un travail », dans une grande fidélité à l’enseignement de la doctrine

sociale : c’est la personne humaine qui doit être au centre de l’économie, avec en prolongement la dimen-sion chrétienne de l’écologie qui refuse « la culture du déchet ».

Camp-ski des jeunes de l’aumônerie

Les jeunes des aumôneries de Saint-Raphaël et de Fayence sont partis du 1er au 7 mars en camp de ski à Molines-en-Queyras. Pour la quatrième année consécutive, cette petite station du Queyras a vu débarquer une

joyeuse troupe composée de 27 jeunes de l’aumônerie de Saint-Raphaël et de 10 jeunes de l’aumônerie de Fayence, accompagnés de 5 animateurs et de leurs aumôniers respectifs Don Ludovic et Don Antoine. Quelques couples de pa-rents sont également venus prêter main forte durant notre séjour pour les conduites et les cours de ski. Nous avons eu toutes les météo possibles en altitude mais principalement trois belles journées ensoleillées, qui nous ont permis de profiter des paysages magnifiques de ce massif et de parfaire notre bronzage. Au programme : ski, enseigne-ments, temps de prière (messe quotidienne, complies, soirée adoration/confessions…), veillées festives et services. Ce camp a été marqué par un excellent état d’esprit de nos jeunes, en particulier dans les services, et par une bonne humeur permanente. Beau-coup de joie et de bons sou-venirs à ramener à la maison, et nous l’espérons aussi, quelques bonnes habitudes... Un immense merci à toute l’équipe d’animation pour son dévouement de tous les ins-tants au service de nos jeunes !

Prochain rendez-vous pour les lycéens du 1er au 5 mai pour le voyage dans le Piémont et pour tous, la deuxième quin-zaine de juillet pour le camp d’été (destination encore à définir).

Don Ludovic +

fêté le 19 marsBienheureux Marcel Callo (1921-1945)Marcel Callo naît en 1921 à Rennes : il est

le second d’une famille de neuf enfants. Il se révèle malicieux, taquin, très affectueux et sait reconnaître ses torts. Déjà se manifeste son talent de meneur de jeu. À 12 ans, il entre en apprentissage et prend à cœur son rôle d’aîné après le départ de son frère au séminaire. Il adhère à la croisade eucharistique, mouvement dont le but est d’apprendre aux enfants et adolescents à faire de leur vie une prière ininterrompue, en plaçant l’Eucharistie au cœur de toute initiative, dans un but apostolique, selon la devise des croisés : « Prie, communie, sacrifie -toi, sois apôtre ».

Puis il entre chez les scouts où il prend plaisir à observer la loi et à participer aux activités. Par ailleurs, ses débuts dans l’imprimerie où il travaille comme typographe s’avèrent difficiles, l’ambiance y est pesante. Son dynamisme se heurte à des préoccupations beaucoup plus malsaines des ouvriers plus âgés qui se targuent d’initier les plus jeunes. Sur les conseils de sa mère, Marcel se tourne vers la Vierge, secours des adolescents ; cela lui vaut le surnom de « Jésus-Christ ». Malgré tous ces obstacles, le jeune homme devient rapidement un ouvrier compétent et honnête, apprécié de son contremaître et des jeunes apprentis qu’il protège.

Il quitte le scoutisme, un peu à contrecœur, pour entrer à la JOC (Jeunesse Ouvrière Chrétienne) où il tient à privilégier la vie spirituelle comme source de toute action, dans un monde ouvrier très déchristianisé. Devenu président de la section, il se dépense sans mesure pour assumer les responsabilités pratiques et surtout morales que cela implique.

En 1943, Marcel perd sa sœur dans un bombardement et se voit réquisitionné pour le STO (Service du Travail Obligatoire) : malgré son déchirement (il vient de se fiancer), il accepte de partir, d’une part pour éviter des représailles sur sa famille, d’autre part dans une perspective missionnaire : là-bas également l’apostolat est urgent.

Envoyé à Zella-Melhis, il travaille dans une usine de revolvers et loge dans un camp de 3000 ouvriers environ. Il surmonte une période de détresse et de découragement et organise peu à peu clandestinement la vie chrétienne du groupe. Ses activités le trahissent et il est arrêté le 19 avril 1944 parce que «trop catholique». Transféré à la prison de Gotha avec les principaux dirigeants jocistes de Thuringe (ils seront 12), il est finalement envoyé successivement aux camps de concentration de Flossenburg (où fut pendu Dietrich Bonhoeffer) et de Mauthausen où il partage les effroyables souffrances de tous les déportés et pâtit avec eux de l’affolement des nazis devant l’avance alliée. Il travailla surtout à Gusen II, le pire des kommandos.

Souffrant terriblement de l’estomac, il meurt d’épuisement le 19 mars 1945, assisté par un camarade bouleversé devant son attitude, le colonel Tibodo, qui témoigne : “ J’ai connu Marcel Callo pendant quelques heures seulement, celles qui ont précédé sa mort en mars 1945, un mois et demi avant la libération. Je ne l’ai connu qu’aux dernières heures

de sa vie : il est mort en quelque sorte dans mes bras. Cependant cela m’a suffi pour constater que ce garçon était de beaucoup au-dessus de la nature humaine ordinaire. (...) Si j’ai gardé son souvenir, alors que j’ai passé par plusieurs camps et que j’ai connu de nombreux prisonniers, c’est que Marcel Callo avait un regard vraiment surnaturel. Le témoignage que j’ai donné est au-dessous de la réalité : le

regard était plutôt un regard d’espoir, l’espoir d’une vie nouvelle. Si moi, parpaillot, qui ai vu des milliers de prisonniers mourir, j’ai été frappé par le regard de Marcel Callo, c’est qu’il y avait en lui quelque chose d’extraordinaire. Ce me fut une révélation : son regard exprimait une conviction profonde qu’il partait vers le bonheur. C’était un acte de foi et d’espérance vers une vie meilleure. Je n’ai jamais vu chez un moribond un regard comme le sien. ”

Le mardi 12 juin 1945, un service funèbre fut célébré pour le repos de

l’âme du jeune martyr Marcel Callo en la basilique Notre-Dame de Bonne-Nouvelle de Rennes. Par la suite, le Père Jégo, aumônier du lycée St-Martin de Rennes et ami de la famille, entreprit d’écrire un livre sur la vie du jeune Marcel Callo, ouvrage qui parut à la fin de l’année 1946. Très vite, ce livre connu un grand succès et il fut traduit en de nombreuses langues, dont en allemand par un certain Père Gérardi qui sera, avec sa secrétaire, Rosemarie Scholze (devenue Mme Pabel), le grand promoteur de la cause de béatification de Marcel Callo. C’est lui qui insistera auprès de l’évêque de Rennes, mais aussi du Pape Pie XII, pour que s’ouvre le procès informatif diocésain, première étape du procès de béatification. Ce sera finalement le Cardinal Paul Gouyon qui s’attellera à cette tâche, rédigeant lui-même un ouvrage sur le jeune Rennais : « Marcel Callo, témoin d’une génération ». Finalement, il faudra attendre le dimanche 4 octobre 1987 pour que le Pape Jean-Paul II, à l’occasion du synode mondial des évêques sur la vocation et la mission des laïcs dans l’Eglise et dans le monde, béatifie le jeune Marcel Callo, en même temps que deux jeunes italiennes, Antonia Mesina et Pierina Morosini, martyres elles aussi.

Le rayonnement posthume de ce jeune breton ayant rejoint le Christ à 24 ans est immense, notamment chez les catholiques allemands qui l’associent d’emblée à Edith Stein ou Maximilien Kolbe. Le bienheureux Marcel Callo est désormais fêté dans son diocèse de Rennes le 19 avril, date où il fut arrêté à Zella-Melhis ; le 19 mars, date de sa mort, étant la fête de Saint Joseph. De nombreuses églises ou paroisses sont placées sous l’invocation de Marcel Callo : Tremblay-en-France, Rennes, Nantes, Caen, Lille, Flers-de-l’Orne, Douai, Savigny-sur-Orge, La Haye-du-Puits, Montferrier-sur-Lez, ainsi qu’en Autriche dans le diocèse de Linz (cf. http://www.paroisse-bx-marcel-callo.com).

Action de carême : aider les chrétiens d’Erbil (Irak)

UN GRAND MERCI AUX PAROISSIENS!Votre générosité (16.600 € ont été collectés pour l’instant) permet déjà

à l’Oeuvre d’Orient de reloger 3 familles et de fournir à 3 prêtres, l’équipement nécessaire pour leur ministère.

MERCI aux paroissiens qui ont déjà fait un geste, MERCI à ceux qui vont pouvoir le faire.