agenda de la semaine - saintraphael-catho.com · fête de la st-joseph à cotignac samedi 17 mars...

2
Presbytère de Notre-Dame de la Victoire - Tél : 04 94 19 81 29 - [email protected] 6 ème Dimanche du Temps ordinaire Lecture du livre du Lévitique (Lv 13, 1-2.45-46) Le Seigneur dit à Moïse et à son frère Aaron : « Quand un homme aura sur la peau une tumeur, une inflammation ou une tache, qui soit une marque de lèpre, on l’amènera au prêtre Aaron ou à l’un des prêtres ses fils. Le lépreux atteint de cette plaie portera des vêtements déchirés et les cheveux en désordre, il se couvrira le haut du visage jusqu’aux lèvres, et il criera : Impur ! Impur ! Tant qu’il gardera cette plaie, il sera impur. C’est pourquoi il habitera à l’écart, sa demeure sera hors du camp. » N° 638 semaine du 12 février au 18 février 2012 Nous recommandons à votre prière nos frères défunts : à Notre-Dame de la Victoire : M. Jean BASBOIS Mme Catherine FAVARD et Mme Lucette GALOPIN à Notre-Dame de la Paix : Mme Georgette FELLER au Home Arménien : M. Jean-Baptiste SANCHIS Sauf indication contraire, les messes du dimanche et de la semaine sont aux heures indiquées sur les feuillets disponibles à l’église. Agenda de la semaine Dimanche 12 février - 6 e dimanche du Temps ordinaire. 17h30 vêpres. 18h30 Messe à Notre-Dame de la Victoire. Quête impérée pour la transmission de la foi. Lundi 13 février - Férie. Mardi 14 février - Saints Cyrille et Méthode (Fête) 9h00 Messe des Mères de famille à Sainte Bernadette. 14h15 Réunion du Service Évangélique des Malades salle Don Bosco. 15h30 Réunion du groupe biblique à Sainte-Bernadette. 17h30 Chapelet - 18h00 Messe à Sainte-Bernadette. Mercredi 15 février - Férie. 11h30 Messe à Sainte-Bernadette. 17h30 Chapelet - 18h00 Messe à Sainte-Bernadette. Pas de Messe à 18h00 à Notre-Dame de la Paix. Jeudi 16 février - Férie. 17h30 Chapelet - 18h00 Messe à Sainte- Bernadette. Pas de Messe à 18h00 au Sacré-Cœur de Boulouris. Vendredi 17 février - Férie. 15h00 Chapelet de la Miséricorde à Boulouris. 17h30 Chapelet - 18h00 Messe à Sainte-Bernadette. Pas de Messe à 18h00 à Notre-Dame de la Paix. Samedi 18 février - Férie.9h30-17h00 Récollection des 6° à l'aumônerie. 10h00-12h00 Réunion des Servants de Messe à Notre-Dame de la Paix. 17h30 Chapelet - 18h Messe solennelle en l'honneur de sainte Bernadette. 17h30-21h00 Réunion des collégiens à l'Aumônerie. Dimanche 19 février - 7 e dimanche du Temps ordinaire. 17h30 vêpres. 18h30 Messe à Notre-Dame de la Victoire. Carême 2012 (voir page 4) Fête de la St-Joseph à Cotignac Samedi 17 mars 2012 Mgr Rey consacrera notre diocèse à saint Joseph avec indulgence plénière accordée à tous les participants Un car de 53 places est organisé par la paroisse. Prix du transport 13 €. Prévoir un pique-nique. Inscription au presbytère. Ne seront retenues que les places payées à l'inscription. Aucun remboursement ne sera fait. Le livret d'itinéraire de préparation à la consécration « Allez à Joseph » est disponible au presbytère contre une offrande libre. Fête de la Saint-Joseph à Cotignac (voir page 4) Récupération L’aumônerie des collèges et lycées récupère du matériel de ski pour ses camps : skis, bâtons, chaussures uniquement. Vous pouvez déposer le matériel à l'aumônerie, 163, avenue du Commandant Charcot : contacter Don Hugues au 06 88 68 16 85. Prière de la semaine Marie, toi qui es apparue à Bernadette dans le creux du rocher, dans le froid et l’ombre de l’hiver, tu apportais la chaleur d’une présence, l’amitié d’un sourire, la lumière et la beauté de la grâce. Dans le creux de nos vies souvent obscures, dans le creux de ce monde où le Mal est puissant, apporte l’espérance, redonne la confiance. Toi qui as dit à Bernadette «Je suis l’Immaculée Conception» : viens en aide aux pécheurs que nous sommes. Donne-nous le courage de la conversion, l’humilité de la pénitence et la persévérance de la prière. Nous te confions tous ceux que nous portons dans notre coeur et, particulièrement, les malades et les désespérés, toi qui es «Notre-Dame du Bon Secours». Neuvaine à Notre Dame de Lourdes (fêtée le 11 février) : du 2 au 10 février Carême 2012 Tout au long du Carême, ce guide propose pour chaque jour une méditation à l'école d'un saint, un commentaire pour la vie concrète, une prière tirée de la Bible, une résolution pratique, des repères pour découvrir le temps du Carême. En plus d'un chemin de croix médité et d'un guide du sacrement de réconciliation. Textes choisis et méditations de Mgr Patrick Chauvet, vicaire général du diocèse de Paris, curé de Saint-François-Xavier En vente à votre librairie paroissiale au prix de 3,50 € 14-17 février : Exercices de la Neuvaine à Sainte-Bernadette 17h30 Chapelet - 18h00 Messe Samedi 18 février : Fête patronale de Sainte-Bernadette 17h30 Chapelet - 18h Messe solennelle en l'honneur de sainte Bernadette Exercices de la Neuvaine à Sainte-Bernadette (voir page 4) En raison de l'absence de Don Thomas du 13 au 17 février il n'y aura pas de Messe de 18h00 à N.-D. de la Paix les mercredi et vendredi et à Boulouris le jeudi.

Upload: dangdang

Post on 16-Sep-2018

213 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: Agenda de la semaine - saintraphael-catho.com · Fête de la St-Joseph à Cotignac Samedi 17 mars 2012 Mgr Rey consacrera notre diocèse à saint Joseph avec indulgence plénière

Presbytère de Notre-Dame de la Victoire - Tél : 04 94 19 81 29 - [email protected]

6ème Dimanche du Temps ordinaire

Lecture du livre du Lévitique (Lv 13, 1-2.45-46)

Le Seigneur dit à Moïse et à son frère Aaron : « Quand un homme aura sur la peau

une tumeur, une inflammation ou une tache, qui soit une

marque de lèpre, on l’amènera au prêtre Aaron ou à l’un des

prêtres ses fils. Le lépreux atteint de cette plaie portera

des vêtements déchirés et les cheveux en désordre,

il se couvrira le haut du visage jusqu’aux lèvres, et il criera : Impur ! Impur ! Tant

qu’il gardera cette plaie, il sera impur. C’est pourquoi il

habitera à l’écart, sa demeure sera hors du camp. »

638

sem

ain

e d

u 12

févr

ier a

u 18

févr

ier 2

012

« Guérir de la lèpre et retrouver la communion»

par Don Bruno, curé.

La lèpre est une maladie porteuse d’une symbolique très forte, et à ce titre il ne manquera pas, en ce dimanche, de méditations, de réflexions et d’appel à l’action pour lutter contre les maladies en tout genre et contre les lèpres sociales de nos sociétés sources d’exclusion et de mise au ban de la société. Si cette approche sociologique garde bien évidemment toute sa pertinence et sa légitimité, elle ne doit pas nous faire oublier que l’objectif

de la Révélation biblique n’est pas d’abord de proposer la construction d’un paradis terrestre mais de nous appeler

à l’Alliance avec Dieu en vivant en vérité et justice afin d’accueillir le salut du Christ. Ce qui empêche cette

alliance et qui est un obstacle à la vérité, c’est le péché.

Dans  la culture biblique,  la  lèpre apparaît comme le symbole de cette maladie de l’âme  qu’est  le  péché. Contrairement à ce qu’une lecture rapide pourrait laisser

supposer, les prescriptions du Lévitique à son sujet constituent une régulation et un

progrès face aux pratiques sauvages d’exclusion que la peur engendrait face à ce mal mystérieux. En

encadrant la malade religieusement, « on l’amènera aux prêtres », en lui faisant reconnaître lui même son mal,

« il criera impur, impur , et en statuant sur sa mise à l’écart et non son rejet, « sa demeure sera hors du camp », l’arbitraire

et l’émotion incontrôlée n’ont plus de préséances. De plus, en marquant comme temporaire cette mise à l’écart, « tant qu’il gardera cette plaie », c’est la possibilité permanente d’un retour dans le camp qui est légalisée.

Appliqué au péché dont la lèpre était perçue comme le signe, ce progrès marque une évolution dans la théologie de la Rédemption. Le péché est un mal qui touche son auteur comme il touche la société dans laquelle il vit, il met à l’écart de Dieu et des hommes. Lutter contre le péché nécessite qu’il soit reconnu comme tel et que le pécheur puisse s’appuyer sur des structures religieuses et sociales qui ne lui ferment pas la porte à la réintégration dans la pleine communion.

On perçoit alors toute la force de l’action thérapeutique du Christ à  l’égard de  la  lèpre. Croire au Christ, se laisser toucher par lui, c’est s’assurer cette communion avec Dieu pour laquelle nous avons été créée et que le péché le plus terrible ne peut plus détruire définitivement pour autant que nous nous mettions à genoux aux pieds du Christ.

Nous recommandons à votre prière nos frères défunts :à Notre-Dame de la Victoire : M. Jean BASBOIS

Mme Catherine FAVARD et Mme Lucette GALOPINà Notre-Dame de la Paix : Mme Georgette FELLERau Home Arménien : M. Jean-Baptiste SANCHIS

Sauf indication contraire, les messes du dimanche et de la semaine sont aux heures indiquées sur les feuillets disponibles à l’église.

Agenda de la semaineDimanche 12 février - 6e dimanche du Temps ordinaire. 17h30 vêpres. 18h30 Messe à Notre-Dame de la Victoire. Quête impérée pour la transmission de la foi.

Lundi 13 février - Férie.

Mardi 14 février - Saints Cyrille et Méthode (Fête) 9h00 Messe des Mères de famille à Sainte Bernadette. 14h15 Réunion du Service Évangélique des Malades salle Don Bosco. 15h30 Réunion du groupe biblique à Sainte-Bernadette. 17h30 Chapelet - 18h00 Messe à Sainte-Bernadette.

Mercredi 15 février - Férie. 11h30 Messe à Sainte-Bernadette. 17h30 Chapelet - 18h00 Messe à Sainte-Bernadette. Pas de Messe à 18h00 à Notre-Dame de la Paix.

Jeudi 16 février - Férie. 17h30 Chapelet - 18h00 Messe à Sainte-Bernadette. Pas de Messe à 18h00 au Sacré-Cœur de Boulouris.

Vendredi 17 février - Férie. 15h00 Chapelet de la Miséricorde à Boulouris. 17h30 Chapelet - 18h00 Messe à Sainte-Bernadette. Pas de Messe à 18h00 à Notre-Dame de la Paix.

Samedi 18 février - Férie.9h30-17h00 Récollection des 6° à l'aumônerie. 10h00-12h00 Réunion des Servants de Messe à Notre-Dame de la Paix. 17h30 Chapelet - 18h Messe solennelle en l'honneur de sainte Bernadette. 17h30-21h00 Réunion des collégiens à l'Aumônerie.

Dimanche 19 février - 7e dimanche du Temps ordinaire. 17h30 vêpres. 18h30 Messe à Notre-Dame de la Victoire.

Carême 2012(voir page 4)

Fête de la St-Joseph à CotignacSamedi 17 mars 2012

Mgr Rey consacrera notre diocèse à saint Joseph avec indulgence plénière

accordée à tous les participants

Un car de 53 places est organisé par la paroisse. Prix du transport 13 €. Prévoir un pique-nique.

Inscription au presbytère. Ne seront retenues que les places payées à l'inscription. Aucun remboursement ne sera fait.

Le livret d'itinéraire de préparation à la consécration « Allez à Joseph » est disponible au presbytère

contre une offrande libre.

Fête de la Saint-Joseph à Cotignac

(voir page 4)

RécupérationL’aumônerie des collèges et lycées récupère du matériel

de ski pour ses camps : skis, bâtons, chaussures uniquement.

Vous pouvez déposer le matériel à l'aumônerie, 163, avenue du Commandant Charcot :

contacter Don Hugues au 06 88 68 16 85.

Prière de la semaineMarie, toi qui es apparue à Bernadette

dans le creux du rocher,dans le froid et l’ombre de l’hiver,

tu apportais la chaleur d’une présence,l’amitié d’un sourire,

la lumière et la beauté de la grâce.Dans le creux de nos vies souvent obscures,

dans le creux de ce monde où le Mal est puissant,apporte l’espérance, redonne la confiance.

Toi qui as dit à Bernadette«Je suis l’Immaculée Conception» :

viens en aide aux pécheurs que nous sommes.Donne-nous le courage de la conversion,

l’humilité de la pénitence et la persévérance de la prière.

Nous te confions tous ceuxque nous portons dans notre coeur

et, particulièrement, les malades et les désespérés,toi qui es «Notre-Dame du Bon Secours».

Neuvaine à Notre Dame de Lourdes (fêtée le 11 février) : du 2 au 10 février

Carême 2012Tout au long du Carême, ce guide propose pour chaque jour une

méditation à l'école d'un saint, un commentaire pour la vie concrète, une prière tirée de la Bible, une résolution pratique, des repères pour découvrir

le temps du Carême. En plus d'un chemin de croix médité et d'un guide du

sacrement de réconciliation.

Textes choisis et méditations de Mgr Patrick Chauvet, vicaire général du diocèse de Paris,

curé de Saint-François-Xavier

En vente à votre librairie paroissiale au prix de 3,50 €

14-17 février : Exercices de la Neuvaine à Sainte-Bernadette

17h30 Chapelet - 18h00 MesseSamedi 18 février : Fête patronale de

Sainte-Bernadette17h30 Chapelet - 18h Messe solennelle

en l'honneur de sainte Bernadette

Exercices de la Neuvaine à Sainte-Bernadette

(voir page 4)

En raison de l'absence de Don Thomas du 13 au 17 février

il n'y aura pas de Messe de 18h00 à N.-D. de la Paix les mercredi et vendredi et à Boulouris le jeudi.

Page 2: Agenda de la semaine - saintraphael-catho.com · Fête de la St-Joseph à Cotignac Samedi 17 mars 2012 Mgr Rey consacrera notre diocèse à saint Joseph avec indulgence plénière

Vie des Paroisses Échos de l'Église universelle

La souffrance semble aujourd'hui un sujet tabou. On la cache. On en a honte. On ne veut pas indisposer l'autre par notre propre souffrance et on souffre en silence, seul. La dissimulation de sa propre souffrance est considérée comme une preuve d'amour. Mais pourquoi donc ? Bien sûr que la souffrance rend difficile la relation : il est plus facile de l'ignorer. Mais peut-on aimer sans être en la vérité sur soi et sur l'autre ? Le véritable amour se vit aussi dans l'épreuve de la maladie et dans son accompagnement. L'amour n'est pas un long fleuve tranquille mais un phare

brillant dans la mer, qu'elle soit calme ou en furie.

Sachons nous libérer de cette pudeur de la maladie. Pas de

déballage émotionnel, pas de jérémiades, mais le

constat vrai et simple des faits : « oui, j'ai mal, je suis faible, j'ai besoin d'aide et j'ai besoin de compassion. »Sachons aussi reconnaître le

besoin de compassion de l'autre. Tout d'abord de notre prochain dans la famille.

Est-il souhaitable qu'il faille faire appel à du personnel salarié pour que nos parents aient

une aide pour se nourrir, s'habiller, se laver, se promener ? Et que penser de ces personnes qui, certes

pour des raisons légitimes, confient leur enfant ou leur

frère handicapé (s'il a survécu au diagnostic prénatal...) à une institution ? N'y a-t-il pas là une crise de la famille et de notre charité filiale, si le travail et le loisir priment sur le soin direct de nos parents, qui nous ont donné leur vie ?

Cette compassion se vit d'abord dans la famille. Elle dépasse également ce cadre et s'étend aux amis. Restons fidèles à nos amis, même s'ils sombrent dans la maladie et la souffrance, et même si la relation est rendue plus difficile.La compassion se vit aussi dans le monde professionnel de la santé. Prodiguer des soins, c'est d'abord compatir, rejoindre l'autre dans sa souffrance. Ce week-end des malades et de la santé est aussi l'occasion pour le personnel soignant, si généreux, de revenir aux sources de sa profession : l'amour des plus faibles et et des souffrants.

La compassion pour les faibles et les souffrants peut même aller plus loin et déterminer toute la vie. C'est le cas des religieux de congrégations hospitalières, qui renoncent aux biens légitimes du monde pour se donner totalement au soin des faibles et des souffrants dans la pauvreté, l'obéissance et la chasteté. La « journée des malades » est l'occasion de rendre grâce pour tous ces hommes et ces femmes qui, depuis des siècles, ont donné leur vie pour l'accueil, le soin et l'accompagnement des personnes malades, infirmes, âgées, handicapées. Merci à toutes ces Jeanne Jugan, Mère Thérésa. Et merci à nos chères Sœurs de la Merci !

3. La lecture des Évangiles fait clairement apparaître que Jésus a toujours manifesté une attention particulière aux malades. Il n’a pas seulement envoyé ses disciples soigner leurs blessures (cf. Mt 10,8 ; Lc 9,2 ; 10,9), mais il a aussi institué pour eux un sacrement spécifique : l’Onction des malades. La lettre de Jacques atteste la présence de ce geste sacramentel dès la première communauté chrétienne (cf. 5, 14-16) : dans l’Onction des malades, accompagnée de la prière des Anciens, l’Église tout entière confie les malades au Seigneur souffrant et glorifié pour qu’Il allège leurs peines et les sauve ; plus encore, elle les exhorte à s’unir spirituellement à la passion et à la mort du Christ, afin de contribuer ainsi au bien du Peuple de Dieu.

Ce sacrement nous amène à contempler le double mystère du Mont des Oliviers, où Jésus s’est trouvé dramatiquement confronté à la voie que lui indiquait le Père, celle de la Passion, de l’acte suprême d’amour, et l’a accueillie. Dans cette heure d’épreuve, Il est le médiateur, « en portant en lui-même, assumant en lui la souffrance et la passion du monde, la transformant en cri vers Dieu, la portant devant les yeux et entre les mains de Dieu, et la portant ainsi réellement au moment de la Rédemption » (Lectio Divina, Rencontre avec le clergé de Rome, 18 février 2010). Mais « le Jardin des Oliviers est aussi le lieu d’où Il est monté vers le Père ; c’est donc le lieu de la Rédemption… Ce double mystère du Mont des Oliviers est aussi sans cesse « actif » dans l’huile sacramentelle de l’Église… signe de la bonté de Dieu qui nous rejoint » (Homélie, Messe Chrismale, 1er

avril 2010). Dans l’Onction des malades, la matière sacramentelle de l’huile nous est offerte, pourrait-on dire, « comme un remède de Dieu… qui à ce moment nous assure de sa bonté, nous offre force et consolation, mais qui, en même temps, au-delà du temps de la maladie, nous renvoie à la guérison définitive, à la résurrection (cf Jc 5,14) » (ibid).

Ce sacrement mérite aujourd’hui une plus grande considération, aussi bien dans la réflexion théologique que dans l’action pastorale auprès des malades. Puisque l’Onction des Malades valorise le contenu des prières liturgiques adaptées aux diverses situations humaines liées à la maladie, et pas seulement à la fin de la vie, elle ne doit pas être considérée comme un « sacrement mineur » par rapport aux autres. L’attention - et le soin pastoral - des malades, si elle est, d’une part, le signe de la tendresse de Dieu pour celui qui souffre, constitue également, d’autre part, un bien spirituel pour les prêtres et la communauté chrétienne tout entière, prenant conscience que ce qui est fait au plus petit est fait à Jésus lui-même (cf Mt 25,40).

4. À propos des « sacrements de guérison », saint Augustin affirme : « Dieu guérit toutes tes maladies. N’aie donc pas peur : toutes tes maladies seront guéries… Tu dois seulement Lui permettre de te soigner et tu ne dois pas repousser ses mains » (Exposé sur le Psaume 102, 5 : PL 36, 1319-1320). Il s’agit d’instruments précieux de la grâce de Dieu qui aident le malade à se conformer toujours plus pleinement au mystère de la mort et de la résurrection du Christ. En soulignant l’importance de ces deux sacrements, je voudrais insister aussi sur l’importance de l’Eucharistie. Reçue dans un temps de maladie, elle contribue de manière singulière à une telle transformation, en associant la personne qui se nourrit du Corps et du Sang de Jésus à l’offrande qu’Il a faite de Lui-même au Père pour le salut de tous. La communauté ecclésiale tout entière, et les communautés paroissiales en particulier, doivent s’efforcer

de garantir l’accès fréquent à la communion sacramentelle à ceux qui, pour raison de santé ou d’âge, ne peuvent se rendre dans un lieu de culte. Ces frères et sœurs ont ainsi la possibilité de renforcer leur relation avec le Christ crucifié et ressuscité, en participant à la mission même de l’Église, à travers leur vie offerte par amour pour le Christ. Dans cette perspective, il importe que les prêtres qui prêtent leur service dans les hôpitaux, dans les maisons de soins et chez les personnes malades, s’estiment de vrais « ministres des malades », signe et instrument de la compassion du Christ qui entend rejoindre toute personne marquée par la souffrance (Message pour la XVIIIe Journée Mondiale du Malade, 22 novembre 2009).

La conformation au Mystère Pascal du Christ, qui se réalise également par la pratique de la Communion spirituelle, prend une signification toute particulière lorsque l’Eucharistie est administrée et reçue comme viatique. À un tel moment de la vie, la parole du Seigneur est encore plus parlante : « Qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle et je le ressusciterai au dernier jour » (Jn 6,54). De fait, l’Eucharistie, surtout en tant que viatique, est – selon la définition de saint Ignace d’Antioche – « remède d’immortalité, antidote contre la mort » (Lettre aux Éphésiens, 20 : PG 5, 661), sacrement du passage de la mort à la vie, de ce monde au Père qui les attend tous dans la Jérusalem céleste.

5. Le thème de ce message pour la XXe Journée Mondiale du Malade, « Relève-toi, va ; ta foi t’a sauvé ! » oriente aussi vers la prochaine « Année de la Foi » qui commencera le 11 octobre 2012, et constituera

une occasion propice et précieuse pour redécouvrir la force et la beauté de la foi, pour en approfondir les contenus et pour en témoigner dans la vie de tous les jours (cf. Lettre Apostolique Porta fidei, 11 octobre 2011). Je désire encourager les malades et les souffrants à trouver toujours un ancrage sûr dans la foi, en l’alimentant dans l’écoute de la Parole de Dieu, la prière personnelle et les Sacrements, et j’invite en même temps les pasteurs à être toujours plus disponibles pour les célébrer à l’intention des malades. À l’exemple du Bon Pasteur et comme guides du troupeau

qui leur est confié, que les prêtres soient pleins de joie, attentifs aux plus faibles, aux simples, aux pécheurs, manifestant l’infinie miséricorde de Dieu par les paroles rassurantes de l’espérance (cf. saint Augustin, Lettre 95, 1 : PL 33, 351-352).

À tous ceux qui travaillent dans le monde de la santé, comme aussi aux familles qui voient dans leurs proches le visage souffrant du Seigneur Jésus, je renouvelle mes remerciements et ceux de l’Église parce que par leur compétence professionnelle et dans le silence, souvent sans même mentionner le nom du Christ, ils Le manifestent concrètement (cf. Homélie, Messe Chrismale, 21 avril 2011).

Vers Marie, Mère de miséricorde et Santé des malades, nous élevons notre regard confiant et notre prière. Puisse sa maternelle compassion, vécue à côté de son Fils mourant sur la Croix, accompagner et soutenir la foi et l’espérance de chaque personne malade et souffrante sur son chemin de guérison des blessures du corps et de l’esprit.

Je vous assure tous de mon souvenir dans la prière et j’adresse à chacun de vous une particulière Bénédiction apostolique.

Ce week-end des malades et de la santé est l'occasion de présenter les différents engagements des chrétiens dans le domaine de la santé et de l'accompagnement des personnes en souffrance.

Caterina Comensoli vit le jour à Bienno, près de Brescia, en Italie, le 18 janvier 1847. Pendant la première partie de sa vie, Caterina sembla ne connaître que déceptions et échecs. Entrée à quinze ans comme postulante dans un couvent, elle dut en sortir, au bout de six mois, à cause de sa santé déficiente. Puis, dans sa vingtième année, elle connut une crise de la foi. Entrée en 1870 au service d’une comtesse, à San Gervasio d’Adda, elle s’engagea dans un apostolat eucharistique après des jeunes de l’église du village. En 1874, dans cette même paroisse, elle fonda la garde d’honneur du Saint-Sacrement.Dans les tours et détours d’une vie religieuse jusque là contrariée, et dans ses premières réalisations apostoliques, on

devine ce qui a toujours été au cœur de sa spiritualité : l’adoration eucharistique. Fin 1880 ou début 1881, elle peut se rendre au Vatican et présenter à Léon XIII le projet de fondation d’un institut dédié à

l’adoration. En juin 1881, elle rencontra à San Gervasio, un prêtre, don Francesco Spinelli (qui sera béatifié, lui aussi). Don Spinelli avait eu la même intuition que Caterina Comensoli. Un institut de sœurs adoratrices du Saint-Sacrement put voir le jour le 15 décembre 1882 à Bergame et deux ans plus tard, jour pour jour, Caterina et cinq autres sœurs prenaient l’habit religieux. Caterina devint sœur Marie

Geltrude du Saint Sacrement.À partir de 1888, une grave crise financière menaça la vie de l’institut et aboutit à sa mise en faillite. Tandis que don Spinelli fondait, dans le diocèse voisin de Crémone, l’institut des sœurs adoratrices de Rivolta d’Adda, Caterina Comensoli

obtenait de l’évêque de Lodi l’érection canonique, le 30 juin 1890, de l’institut des sœurs Sacramentines de Bergame.Dévouées à l’adoration perpétuelle du Saint-Sacrement et à l’éducation et l’instruction chrétiennes, les Sacramentines de Bergame restaient fidèles à l’intuition première de leur fondatrice. Le 11 avril 1900, le pape Léon XIII approuvait solennellement les constitutions de l’institut. Le 18 février 1903, la fondatrice s’éteignait.Malgré les vicissitudes que connut sa fondation, l’idéal religieux de la bienheureuse Geltrude Comensoli s’avéra juste, puisque, aujourd’hui les Sacramentines de Bergame sont plus d’un millier, réparties en 131 maisons (108 en Italie et les autres au Brésil, en Équateur, au Kenya et au Malawi).

(Extrait du dictionnaire des saints et bienheureux du XXe siècle

Éditions de Paris)

Bienheureuse Caterina Comensoli Fête le 18 février

Suite du message de Benoît XVI pour la 20ème Journée mondiale du Malade (11 février) (2)