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Africa Dynamo, Artisans du changement est une série documentaire de 12 épisodes de 26 minutes destinée au web et à la télévision qui présente les différents visages d’une Afrique méconnue, celle de l’écologie. Du Maroc à l’Afrique du Sud, à travers le suivi de l’engagement quotidien de 12 personnalités dynamiques, cette série documentaire propose de brosser un portrait de l’Afrique du développement durable à travers la mise en oeuvre locale d’initiatives sociales et environnementales aussi géniales qu’inattendues...

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Page 1: "Africa Dynamo, Artisans du changement"

PRESENTE :

Page 2: "Africa Dynamo, Artisans du changement"

AFRICA DYNAMOARTISANS DU CHANGEMENT

SOMMAIRE :

PRESENTATION

SYNOPSIS

NOTE D’INTENTION DES AUTEURS

NOTE DE REALISATION

CONTENUS

THEMATIQUES

HOMEPAGE

APERÇUS

THEMES

L’EQUIPE

Page 3: "Africa Dynamo, Artisans du changement"

PRESENTATION

Africa Dynamo, Artisans du changement est une série documentaire de 12 épisodes de 26 minutes destinée au web et à la

télévision qui présente les différents visages d’une Afrique méconnue, celle de l’écologie. Du Maroc à l’Afrique du Sud, à

travers le suivi de l’engagement quotidien de 12 personnalités dynamiques, cette série documentaire propose de brosser

un portrait de l’Afrique du développement durable à travers la mise en œuvre locale d’initiatives sociales et environnemen-

tales aussi géniales qu’inattendues.

En Afrique, l’écologie telle que nous la pensons en Occident est une terre encore en friche. Il serait pourtant faux de penser que les

Africains n’ont aucune conscience écologique. Au contraire, celle-ci est bel et bien présente, mais sa manière d’être pensée et mise en

oeuvre est très dif férente de celle que nous connaissons. En effet, face aux changements engendrés par les apports d’une modernité

étrangère à la pensée et aux modes d’organisation traditionnelle qui ont encore cours au sein de la majorité des communautés, force est

de constater l’incurie récurrente des pouvoirs publics. C’est la raison pour laquelle la société civile africaine est à la source d’un

foisonnement d’initiatives menées le plus souvent par des hommes et des femmes anonymes qui s’engagent au sein d’actions

citoyennes visant à préserver leur environnement.

Sur la route, de Tanger au Cap, un camion adapté au terrain et alimenté aux énergies renouvelables parcourt le continent à la recherche

de ces artisans du changement. A l’occasion de 12 étapes d’un mois, Julien Fiorentino, Stanislas Duhau et l’équipe d’Africa Dynamo

réalisent chaque épisode du f ilm au sein même des communautés, avec les acteurs locaux d’un développement durable.

En parallèle du processus de fabrication des f ilms, un dispositif de dif fusion est mis en place ponctuellement qui permet de dif fuser les

contenus réalisés sur place avec les publics impliqués. Des débats sur les thématiques abordées par les films ont lieu à l’occasion

de projections en plein air. Au-delà des problématiques d’accès à la connaissance et de la convivialité de ce levier de sensibilisation,

ces actions permettent d’inscrire la démarche de réalisation sur le territoire tout en favorisant l’ouverture d’un espace de discussion et

d’échange.

Le projet Africa Dynamo est porté par une équipe qui a une solide expérience personnelle et professionnelle du continent africain,

du développement durable et de l’action culturelle cinématographique. Il propose une vision résolument nouvelle d’une Afrique vécue

et partagée aux côtés des Africains et des Africaines qui se battent pour le développement de leurs pays.

A l’heure où les Objectifs du Millénaire pour le Développement (O.M.D.) intègrent enfin la thématique environnementale, il apparaît

essentiel de faire connaître au monde les nombreuses initiatives mises en œuvre dans le plus grand silence par les acteurs

de la société civile africaine. Ainsi est né le f ilm Africa Dynamo, Artisans du changement.

Page 4: "Africa Dynamo, Artisans du changement"

SYNOPSIS

dynamo, n. f. :

1. On appelle dynamo à courant continu une machine qui transforme de l’énergie mécanique en énergie électrique ou vice versa lorsque l’énergie

électrique est sous forme de courant continu.

2. On appelle dynamo le mécanisme terrestre qui transforme l’énergie des courants turbulents circulant entre le noyau et le manteau en un champ

magnétique protégeant la Terre du vent solaire et, donc, nécessaire à la Vie sur Terre

Dynamo, Artisans du changement, c’est l’histoire des hommes et des femmes qui, dans de nombreux pays d’Afrique, se battent

chaque jour en faveur de la protection de l’environnement, du développement durable et de l’accès à la connaissance.

Malgré les dif f icultés quotidiennes, ces Africains et ces Africaines tentent de favoriser l’émergence d’une société civile par des actions

aussi étonnantes qu’ignorées qui ciblent le développement durable d’un continent où la préoccupation première des communautés est

le plus souvent de survivre au jour le jour.

Du Maroc à l’Afrique du Sud, à l’occasion de 12 étapes d’un mois dans 12 pays d’Afrique, le f ilm donne à voir l’impact des problémati-

ques environnementales contemporaines sur la vie quotidienne d’une f igure locale, personnage principal, ainsi que les solutions mises

en œuvre localement par lui-même et/ou les acteurs de la société civile pour y remédier.

Dynamo, Artisans du changement, c’est la découverte d’une Afrique méconnue : celle de la pollution automobile et de la désertif i-

cation bien sûr, mais également celle des initiatives citoyennes de protection de l’environnement, celle de la débrouille et de la récupé-

ration, celle de la créativité et de l’engagement…

Chaque étape, chaque réalité locale dessine les contours du portrait global d’une Afrique qui doit non seulement faire face aux chan-

gements climatiques structurels, mais également aux bouleversements engendrés par les apports de la modernité sur le continent le

moins développé du monde. Raréfaction des stocks de pêche aux abords des côtes ouest-africaines, progression du désert au Sahel,

dif fusion exponentielle des 2 roues, surexploitation des forêts équatoriales, saturation des agglomérations… Autant de problèmes aux-

quels les diverses composantes de la société civile africaine apportent des solutions concrètes à partager et à se réapproprier.

Dynamo, Artisans du changement propose de découvrir l’Afrique écologique à travers les yeux de ceux et celles qui la construi-

sent chaque jour. Ce faisant, il dresse un premier état des lieux réaliste et inédit des problématiques environnementales du continent

noir et consacre la réalisation du premier road movie documentaire participatif en Afrique.

Page 5: "Africa Dynamo, Artisans du changement"

NOTE D’INTENTION DES AUTEURS (1/2)

“Nous n’héritons pas de la terre de nos parents, nous l’empruntons à nos enfants.”

Antoine de Saint-Exupéry.

Un constat s’impose lorsque l’on s’attarde sur la perception

qu’ont les Européens du continent africain. Au-delà d’une

large méconnaissance des réalités quotidiennes, force est

de constater que l’Afrique continue d’être présentée sous

un jour essentiellement négatif. Certes, le continent est le

plus pauvre de la planète, les conf lits continuent de ravager

certaines régions et les pouvoirs politiques sont trop souvent

rongés par la corruption. Cependant, chaque jour, dans l’om-

bre, des gens oeuvrent au développement de leur région et à

la construction d’alternatives économiques, écologiques, so-

ciales viables. C’est cette histoire que nous voulons raconter.

Démythifier donc, comprendre ce à quoi la société civile et

les habitants des pays traversés aspirent. Faire connaître les

initiatives citoyennes africaines afin de renforcer leur légiti-

mité et permettre leur pérennisation. Grâce à son réseau de

partenaires locaux et internationaux, la série Africa Dynamo

peut être un vecteur essentiel de la circulation d’une infor-

mation qu’il ne faut plus négliger : les Africains veulent faire

vivre et développer l’Afrique, les jeunesses n’acceptent plus

d’être laissé sur le bas côté de la mondialisation comme tant

de «générations sacrifiées» (comme se nomme la génération

des trentenaires de nombreux pays francophones), les femmes

luttent pour défendre un meilleur statut dans la société… Per-

sonne ne souhaite embarquer sur une pirogue à l’aventure de

l’océan mais bien plutôt trouver les moyens de subsistance

de chacun et la bonne gouvernance de tous.

La multiplicité des contenus proposés et leur traitement réa-

liste, au plus proche de personnages sensibles qui dévoilent

leurs activités avec conviction et sans faux semblant, laisse

le spectateur libre de faire sa propre opinion sur un sujet que

les médias internationaux abordent le plus souvent à travers

le prisme du catastrophisme. Il s’agit d’un voyage cinémato-

graphique au cœur même des quartiers et des villages afri-

cains qui non seulement s’inscrit contre l’afro-pessimisme

persistant de l’opinion internationale, mais refuse également

de faire la part belle aux images caricaturales trop souvent

véhiculées, en particulier celle du jeune débrouillard qui

serait le pendant positif de l’autodidacte désoeuvré.

Ce film est une invitation au voyage, à la découverte de

l’autre et de sa culture. Une culture qui nous semble re-

lativement proche du fait des tours et détours de l’Histoire

partagée au fil des siècles, mais aussi des effets récents

de la mondialisation. Pourtant, les cultures africaines sont

multiples, complexes et profondément déconnectées de notre

système de valeur et de pensée. Il s’agit donc avant tout de

faire connaître la démarche et le travail des personnes qui

sont engagées dans les processus de développement dura-

ble malgré l’évanescence des soutiens à leurs initiatives.

En effet, ces initiatives ne trouvent pas d’écho au sein de

l’espace public et du débat politique. A l’échelle interna-

tionale, les politiques de développement prennent peu en

compte les questions environnementales. Les programmes

de coopération restent prisonniers d’une vision «urgentiste»

de la situation et n’intègrent quasiment jamais la dimension

écologique. D’un point de vue continental, il apparaît fort

peu probable que les politiques publiques des Etats locaux

prennent en charge le développement de programmes

écologiques de protection de la nature ou d’éducation envi-

ronnementale. Non seulement, les pouvoirs publics n’arri-

vent pas à satisfaire les besoins essentiels des populations,

mais en plus les initiatives citoyennes que nous souhaitons

mettre en avant sont le plus souvent mises en œuvre par les

communautés elles-mêmes afin de pallier à l’incurie de leurs

gouvernements.

Page 6: "Africa Dynamo, Artisans du changement"

Les contenus de Africa Dynamo, Artisans du change-

ment sont divers et faciles d’accès. Le fil narratif est centré

sur une figure locale engagée dans le développement

durable de sa région, un personnage haut en couleur connu

de tous en raison de son action et qui œuvre au développe-

ment de son projet. Ce portrait permet de faire connaissance

avec l’Afrique du changement et tout en accompagnant le

déroulement d’une histoire en devenir.

En lien direct avec cette histoire principale, une structure arbo-

rescente permet un accès direct à plusieurs contenus satellites

qui donnent la possibilité d’enrichir le propos et de montrer, de

manière concrète, les solutions mises en œuvre. Les contenus

sont diversifiés afin de proposer aux spectateurs une im-

mersion à palier dans la société locale : clip, interview, court

métrage, reportage, portrait. Ici le spectateur est embarqué

dans les tourments mouvementés de la vie africaine : bienvenu

au marché central de Bobo où se négocie l’huile de jatropha,

entrez dans l’atelier d’Aramata qui modifie les groupes électro-

gènes à essence au profit des huiles végétales pures, attendez

à l’embarquement des pirogues du lac Tchad qui permettent de

passer la frontière, halte aux barrages périphériques des zones

d’exploitation de la forêt équatoriale camerounaise…

Attention, ces tranches de vie n’ont rien d’exotique ! Elles sont

au contraire les composantes complémentaires d’un problème

environnemental réel dont les effets ont un impact concret sur la

vie des personnages du film. En contrepoint du fil narratif cen-

tral, ces séquences permettent ainsi l’élargissement nécessaire

à l’appréciation des changements sociétaux que le film propose

de dévoiler. En effet, les sociétés africaines se construisent de

manière ambivalente : elles interrogent les conditions de possi-

bilité de leur développement par le biais d’un tiraillement entre

tradition et modernité. Ainsi l’approche des questions écologi-

ques est-elle, peut-être, le meilleur révélateur de l’impact des

évolutions contemporaines sur le dernier continent massivement

rural de la planète.

Africa Dynamo, Artisans du changement, c’est une série

documentaire contemporaine qui s’inscrit dans la tradition du

cinéma du Réel pour découvrir ce qu’est l’Afrique aujourd’hui.

Et mieux comprendre ce qu’elle pourrait être demain…

Africa Dynamo, un road movie africain,

un documentaire participatif

L’expérience Africa Dynamo associe à la réalisation de la

série documentaire un volet de diffusion sous la forme d’une

structure de cinéma en plein air capable d’opérer sur place

auprès des communautés. En effet, la capacité des connexions

internet ne permet pas à l’heure actuelle aux publics africains

d’avoir accès aux contenus numériques de type webdocumen-

taire dans de bonnes conditions.

Ainsi, Africa Dynamo utilise l’outil cinématographique comme

levier de sensibilisation auprès des populations afin de renforcer

l’accès à la culture et à la connaissance, mais surtout de faire

connaître les problématiques abordées localement. En outre, il fa-

cilite une meilleure intégration du projet et de l’équipe au sein des

communautés et permet une concrétisation effective du travail de

réalisation grâce à l’organisation de projections/débats à la fin de

chaque étape une fois que les contenus ont été produits.

Ce volet du projet Africa Dynamo bénéficie d’ores et déjà du

soutien technique et financier de plusieurs structures institu-

tionnelles : Conseil Régional d’Ile-de-France, Mairie de Paris,

Direction Jeunesse et Sports, Centre Culturel Français de N’Dja-

mena, Fondation Terra Symbiosis, Festival International du Film

d’Environnement, association L’Echangeur...

Le partenariat d’Africa Dynamo avec le Festival International du

Film d’Environnement (FIFE) et le Conseil Régional d’Ile-de-Fran-

ce, organisateur et financeur du FIFE, dans le cadre du dispositif

de diffusion en plein air accompagne la réalisation du documen-

taire : mise à disposition de films, relais institutionnel sur place,

communication... Dans ce contexte, on propose les films réalisés

à la compétition du FIFE lors de l’édition 2012 ou l’organisation

d’un volet «carte blanche» consacrée à Africa Dynamo.

NOTE D’INTENTION DES AUTEURS (2/2)

Page 7: "Africa Dynamo, Artisans du changement"

NOTE DE REALISATION (1/2)

Avant de mettre le feu à la brousse, ne regardez pas à terre,

levez la tête en direction de la cime des arbres.

Charte du Mandé, Confrérie des chasseurs, Mali, XIIIème siècle.

Dynamo, Artisans du changement propose une approche

multiforme de la question écologique en Afrique sous la forme

d’une série documentaire de 12 épisodes. Le séquençage

des épisodes recoupe les 12 pays parcourus à travers la mise

en scène de 12 personnages principaux qui interrogent 12

thématiques environnementales essentielles par le biais de la

mise en image de situations problématiques ponctuelles et/ou

permanentes intelligibles par tous.

Il y a donc une structure globale du film et une structure

“locale” propre à chaque étape, à chaque séquence du film.

L’architecture globale de la série est axée sur le fil évolutif du

récit. Un film en général, et ce film en particulier, c’est avant

tout un voyage, une recherche, une quête. Chaque nouvelle

étape est l’occasion de nouvelles rencontres, de nouvelles

cultures, de nouveaux climats… de nouvelles questions bien

sûr, mais également de nouvelles solutions. L’idée est de

proposer différents niveaux de lecture d’un même problème

à l’échelle locale afin de susciter le questionnement et d’offrir

une vision globale du sujet.

Dynamo, Artisans du changement, c’est un film qui cher-

che. Des explications, sur les autres, sur nous. Des solutions,

pour tous. Cette quête, retranscrite sous la forme de la linéarité

du voyage, c’est la métaphore du changement. C’est la capa-

cité à explorer – le territoire parcouru, à expérimenter – les

solutions que mettent en place les artisans du changement, à

proposer – la réalisation d’un film qui part à la recherche d’une

vision inaccessible au plus grand nombre.

Ce développement linéaire dans le temps et dans l’espace,

propre au voyage et à la forme d’exploration d’Africa Dynamo,

génère une dynamique que la construction du film intègre.

Chaque étape est l’occasion de découvrir quelque chose de

nouveau – personnages, lieux, thèmes – pour le film et pour la

question écologique en Afrique. Sur le site, c’est la homepage

(cf. mapping n°1) qui articule le développement séquencé du

film dans le temps et dans l’espace par le biais d’une carte

interactive qui donne accès aux 12 épisodes, en parallèle

d’un accès par thématique et par pays. Cette même carte est

reprise en ouverture d’épisode pour la version linéaire télévi-

suelle.

A l’inverse, une fois pénétré sur le territoire d’un “épisode

local” (cf. zoning n°2), la structuration des séquences devient

non linéaire et interactive. Chaque épisode s’articule autour

du fil narratif axé sur le personnage central et propose, en

relation directe avec l’immersion dans l’action de la personnel,

plusieurs contenus qui donnent à voir le contexte, la situation, la

thématique sous un autre angle, du fait de la différenciation des

formats, afin d’étayer le propos et proposer au public une vision

d’ensemble de la problématique.

Sur le site, les 5 contenus sont proposés au visionnage

sous forme de satellites de l’épisode central. Une lecture de la

séquence de l’étape dans son ensemble permet néanmoins

de les visionner de façon à être incorporés intégralement à

l’épisode central : c’est la version linéaire de 26’ destinée au

diffuseur TV et identique à la version linéaire consultable sur

site. Ainsi, on a le choix d’agrémenter la lecture du personnage

central en sélectionnant tel ou tel format par telle ou telle entrée,

ou de visionner une séquence intégrale de l’étape d’une durée

de 26’.

Un interlude permet de faire le lien entre les différentes étapes,

d’aborder les différentes phases du voyage. C’est une respira-

tion qui marque le passage à une autre aire climatique, à un

nouvel espace culturel, à un ensemble linguistique différent.

Elle est la séquence introductive et conclusive de chaque épi-

sode principal et préside à la rencontre avec notre personnage.

L’interlude reste donc directement connecté à l’épisode central

du fil narratif.

Enfin, le site propose, au sein de chaque étape, diverses

formes audiovisuelles courtes qui permettent d’approfondir

– «Bonus» – les thématiques abordées dans la région : fiches

pratiques par pays et par thèmes, carte GPS localisant les lieux

au fur et à mesure du voyage, enregistrements radios/diapo-

ramas, tutoriaux écologiques en voix off/diaporamas, comp-

tes-rendus filmés des projections/débats, images issues des

tournages…

Page 8: "Africa Dynamo, Artisans du changement"

NOTE DE REALISATION (2/2)

Le fil narratif du film est donc l’histoire individuelle d’un

artisan du changement, une personnalité locale dont l’action

est conditionnée par une problématique environnementale

concrète dont les contenus satellites s’efforcent de décrypter

les causes et les effets sur la vie quotidienne du personnage

d’une part, et sur la communauté entière d’autre part. Ce sont

eux qui nous accompagnent et font découvrir aux specta-

teurs la réalité de leur travail et les conditions de vie dans leur

région. L’action qu’ils mènent au quotidien est donnée à voir

à travers des séquences documentaires qui forment l’ossature

du film et font le lien avec les contenus satellites. On appelle

l’épisode central “Artisan du changement”. Il est traité sous

la forme classique d’un documentaire de format court.

Au-delà de cette trame narrative, Dynamo, Artisans du

changement propose un procédé visuel original qui associe

6 contenus satellites types :

“Bonne arrivée”, le prologue de chaque étape. Cet inter-

lude sert de séquence introductive et conclusive à l’épisode

et offre une respiration dont la forme redondante participe de

l’identité visuelle du film.

“1 Afrique ? 1 000 Afrique !” est une courte présentation

allégorique, type clip sans musique, de chaque pays par le

biais de ses peuples, de ses langues et de son climat.

“Court métrage”, c’est une fiction de sensibilisation

environnementale qui propose une mise en image simple

et intelligible par les petits et les grands d’un acte simple et

quotidien dans la lignée des productions de sensibilisation

et d’éducation à l’image qui foisonnent en Afrique depuis

quelques années.

“Petit génie” est le portrait d’une personne qui montre

l’imagination et l’ingéniosité dont font preuve certaines figures

de la société civile (artiste, mécanicien, informaticien, entre-

preneur…) capables de se réapproprier les technologies les

plus modernes, notamment par le biais de la récupération et du

recyclage, afin de les détourner pour le bénéfice du plus grand

nombre.

“Regards croisés”, c’est la contraposition de l’interview d’un

décideur local (élu, intellectuel, journaliste…) et d’un décideur

étranger (diplomate, humanitaire, onusien…) sur la thématique

écologique retenue dans la région en question.

“Cadeau empoisonné ?” : c’est un reportage sur un sujet

environnemental contextualisé en lien avec le thème de l’étape.

Dans la série, le reportage est une séquence qui permet de pro-

blématiser de manière didactique la question environnementale.

On utilise le terme de «cadeau empoisonné» souvent usité en

Afrique car, sans angélisme aucun face au rôle actif que jouent

parfois les populations africaines dans la pollution et la dégra-

dation de leur propre environnement, force est de reconnaître

que de nombreux problèmes écologiques continentaux sont le

fruit d’une modernité souvent étrangère aux traditions locales. Il

convient donc d’interroger les causes et les effets de chacun des

phénomènes pour comprendre leur impact positif ou négatif sur

les gens et leur espace de vie en fonction des situations locales.

Au final, la lecture de la thématique et la compréhension des

points de vue se trouvent facilitées grâce à cette construction

qui associe des formats distincts dont la forme rend possible un

traitement différencié des contours d’un même problème. A cha-

que étape, le visionnage de l’intégralité des contenus permet

d’avoir une vue d’ensemble des problèmes locaux d’une région,

tandis qu’au niveau global, il permet de brosser un tableau

pertinent de la situation à l’échelle du continent. Jean Rouch di-

sait, à propos de sa démarche artistique qui associe cinéma et

anthropologie : «La vérité ne se révèle pas ici au premier regard

mais exige, pour être découverte, une certaine traversée des

apparences.»

Africa Dynamo propose donc un voyage interactif à travers

l’Afrique écologique du XXI ème :

- 12 épisodes TV de 26’ livrés chaque mois.

- 12 épisodes mis à jour sur le site de manière mensuelle.

- Tous les contenus sont tournés en HDV 16/9.

CONTENU FORMAT DUREE

Artisan du changement Documentaire 10'

Bonne arrivée ! Interlude / Respiration 1'

1 Afrique ? 1 000 Afrique ! Clip 1'

Court-métrage Fiction de sensibilisation 3'

Petit génie Portrait 4'

Regards croisées Interview 3'

Cadeau empoisonné ? Reportage 4'

Page 9: "Africa Dynamo, Artisans du changement"

CONTENUS

“BONNE ARRIvéE”, 1’Cet interlude est une courte séquence sonore et visuelle, une

respiration qui introduit et conclut chaque épisode. L’interlude

propose un voyage en mots et en musique sur les routes

africaines, de Tanger et Sidi Ifni, de Saint-Louis à Bamako, de

Brazzaville à Benguela. Des images de routes, de paysages,

une anecdote, un avertissement, un salut.

Les interludes ont avant tout pour objet de rendre sensible le

changement d’aire culturelle, les visages bougent, les langues

changent, le climat diffère. Le film parcourt en effet 4 grands

espaces climatiques et 4 grands ensembles culturels.

Si la mise en image de cette progression donne à rêver, elle

a pour objet de plonger dans une nouvelle réalité à chaque

étape. Montrer la diversité africaine plutôt que sa soi-disant

équivalence.

FIL NARRATIF/EPISODE CENTRAL, 10’Portrait d’une «figure» locale engagée dans une action de développement durable.

Les actions citoyennes sont souvent portées par des «figures locales», des personnes connues et respectées de tous pour leur action. Attention !

Ces personnages sont très éloignés de la figure occidentale du «militant». Parfois, ce peut être un simple pêcheur qui a su fédérer ses confrères,

une cultivatrice engagée au sein d’une coopérative, ou bien un philanthrope privilégié.

Certains ne sont jamais allés à l’école, ils surprennent par leur réactivité, leur intelligence et leur enthousiasme. D’autres au contraire bénéficient

d’une solide instruction et d’expériences en Occident, ce qui rend leur propos captivant car ils sont à même de réconcilier les points de vue des

uns et des autres. Faute le plus souvent d’avoir pu bénéficier d’une éducation poussée, il est difficile de s’extraire de sa condition et rare sont

ceux qui le font d’une autre manière que les politiques ou les footballeurs, bénéficiant ainsi d’une aura particulière au sein de leur communauté.

D’un point de vue narratif, c’est cette histoire qui est le cœur du film. Elle est sensible et témoigne d’une humanité qui transcende les frontières.

Le fait de se connaître et de travailler ensemble permet de bénéficier de la confiance des personnes suivies, ce qui donne la possibilité à ces

personnalités, à ces «gueules» comme on dit au cinéma, d’apparaître dans toute leur spontanéité et leur engagement. Du point de vue de la

réalisation, ces rencontres sont un précieux sésame sur le terrain, elles offrent un cadre narratif propice au développement du récit du film, mais

aussi à la continuité et au sens du propos documentaire.

“1 AFRIQUE? 1 000 AFRIQUE!”, 1’ A chaque étape, mais aussi sur la route, une séquence de

type clip sans musique est réalisée. Une succession de plans,

larges puis serrés, de personnes puis de visages apparaissent.

Des gens de langues, cultures, ethnies diverses se présentent

en langue locale et française : «Bonjour, nom, prénom, ville,

pays, profession». Cette séquence est une succession de

rencontres éphémères - hommes, femmes, jeunes, vieux

- ébauche de l’infinie mosaïque de la diversité africaine. «Je

m’appelle Aissata Koné, je viens de Bamako au Mali, je suis

informaticienne.»

“COURT MéTRAGE”, 3’ Réalisé de manière à être universellement compris, sans parole, le

court métrage est pensé comme un outil de sensibilisation à usage

de tous les publics. Le principe d’éducation à l’image par le biais de

films de sensibilisation est une pratique récente en Afrique, mais elle

prouve son efficacité en terme de lutte contre les pratiques néfastes

(excision, VIH…). Le film donne à voir de manière pédagogique

un acte simple et quotidien praticable par tous afin de favoriser les

changements de comportement ici… et là-bas.

“PETIT GéNIE”, 4’ Cette séquence est le portait court d’un artisan du changement.

A la différence de l’épisode central qui cible le personnage et son

action dans un environnement global, ce portrait vise une pratique

mise en œuvre localement pour répondre à un besoin propre. La

conjonction de la débrouille et de l’artisanat a permis l’émergence

de figures que l’on qualifie de «petit génie». Nombreux sont les

mécaniciens, ingénieurs, artistes, anonymes à avoir développé

d’inénarrables savoirs et pratiques. Ces trésors d’ingéniosité sont

une réponse aux problèmes quotidiens et méritent d’être partagés.

“REGARDS CROISéS”, 3’ C’est la contraposition de deux opinions à l’occasion d’une interview avec 2 personnalités locales

importantes. Un décideur local (élu, intellectuel, journaliste…) et un décideur étranger (diplomate, onusien,

humanitaire…) s’expriment sur la thématique retenue dans la région en question. Développement durable,

alternatives sociales et écologiques, émergence de la société civile et bonne gouvernance sont à l’ordre

du jour afin de prendre la mesure du chemin parcouru sur le terrain. Par exemple, au Congo, d’un côté, le

Directeur local de Greenpeace Congo, et de l’autre le Responsable Environnement du PNUD.

“CADEAU EMPOISONNé ?”, 4’ Traité à la manière d’un reportage, le sujet porte sur un événement ou une situation en lien direct avec

la thématique écologique retenue. Il permet d’expliciter de manière didactique un problème identifié

comme essentiel pour la région et les habitants. Cette forme permet d’aborder les causes et effets

théoriques et pratiques du problème vécu par les populations, incarnées par le personnage central.

Ainsi, le fonctionnement communautaire de gestion des déchets dans les quartiers kinois, la révolution

vélo au Burkina ou l’assèchement du lac Tchad.

Page 10: "Africa Dynamo, Artisans du changement"

THEMATIQUES

Le choix des thématiques répond donc à un besoin de vision globale qui permette d’appréhender des problématiques

complexes du fait de leur interconnexion ainsi que, et c’est bien là l’essentiel, leur impact sur la vie et l’action des

personnes et des communautés. TERRE

ENERGIES RESSOURCES

SOCIÉTÉS

EAU

NATUREMER

1 12

2 2

3

1

PAYS THEME GLOBAL SUJET

MAROC Mer Les damnés de la pêche

MAURITANIE Energie Mon téléphone est solaire

SENEGAL Eau Eaux troubles à Saint-Louis

MALI Société NTIC, Sauce Sahel…

BURKINA Energie Je carbure au Jatropha !

NIGER Terre Le désert en ligne de mire

TCHAD Eau Le lac fantôme

CAMEROUN Ressources Touche pas à mon arbre !

CONGO Société Les transports de l’an 2000

ANGOLA Ressources Les diamants sont éternels...

NAMIBIE Nature L’avenir nous appartient !

AFRIQUE DU SUD Société Du vert dans l'arc-en-ciel ?

ECOLOGIE

VIVABLE VIABLE

DURABLE

EQUITABLE

ECONOMIESOCIAL

Page 11: "Africa Dynamo, Artisans du changement"

THéMATIQUES (2/2)

LES DAMNéS DE LA PêCHE

EAU

MER

TERRE

NATURE

ENERGIE

RESSOURCES

SOCIéTé

MAROC

MAURITANIEMON TéLéPHONE EST SOLAIRE

EAUx TROUBLES à SAINT-LOUIS

NTIC SAUCE AFRICAINE

JE CARBURE AU JATROPHA !

LE DéSERT EN LIGNE DE MIRE

LE LAC FANTOME

TOUCHE PAS à MON ARBRE !

LES TRANSPORTS DE L’AN 2000

LES DIAMANTS SONT éTERNELS

L’AvENIR NOUS APPARTIENT...

DU vERT DANS L’ARC-EN-CIEL ?

SENEGAL

MALI

BURkINA FASO

NIGER

TCHAD

CAMEROUN

CONGO

ANGOLA

NAMIBIE

AFRIQUE DU SUD

Page 12: "Africa Dynamo, Artisans du changement"

HOMEPAGE : APERÇu DE LA NAvIGATION

Page 13: "Africa Dynamo, Artisans du changement"

APERÇU : EPISODE MALIEN : NTIC, SAUCE SAHEL (1/4)

ARTISAN DU CHANGEMENT, 10’Une femme élégante nous accueille dans la cour d’une concession malienne typique de Bamako, avec sa cour intérieure

en U et l’intense activité de femmes. «Entrez, entrez, bonne arrivée !» Kadidia est la directrice de l’association malienne

du Cinéma Numérique Ambulant. Les nouvelles technologies numériques, «c’est les Blancs qui les ont amenées, mais on a

appris à s’en servir. La question, c’est l’accès et l’usage que nous pouvons en faire pour développer le pays. Ici, il n’y a plus

de cinéma, beaucoup de gens ne savent pas lire. Comment faire circuler l’information ? Nous, on dif fuse des f ilms dans les

villes et villages de tout le Mali, courts de sensibilisation en 1ère partie, long métrage africain en 2ème partie. On joint l’utile

à l’agréable.» Images de projections dans la nuit, visages des spectateurs de face, éclairés par la lumière de l’écran.

Le lendemain, au bureau du CNA, 3 membres de l’association, des jeunes, en train de monter un court métrage de sensibili-

sation sur un Mac. «On a tourné 3 semaines en brousse avec la population sur des questions d’environnement. Là, on f inalise

le montage avant d’aller le projeter au village et faire un débat avec les habitants», explique Kadidia.

Les techniciens prennent soin des matériels audiovisuels. L’un d’eux, Ali, explique les ambiguïtés de l’explosion du marché

du téléphone ou du cybercafé face aux dif f icultés d’approvisionnement de produits techniques, qu’il estime nécessaire au

développement du pays. Il ouvre un vidéoprojecteur et explique : «Les composants, le moteur, çà va, je change tout çà. Mais

si la lampe saute, on est mort. 300 euros, même chez vous ! 4 à 6 mois de salaire d’ici…»

Kadi est accueillie avec joie par les habitants et va présenter ses hommages au chef coutumier. Puis, c’est le cinéma. Buster

Keaton d’abord, puis des sujets plus sérieux, la fermeture de l’usine de thé de Farako, l’assèchement du Finkolo, qui irrigue

les champs de thé de Farako. Un débat est lancé, c’est Kadidia qui l’anime avec enthousiasme. Parfois, elle s’approche et

explique

«Le cinéma, le téléphone, internet, çà change la vie des gens. Je le vois dans des villages comme çà, où c’est la brousse.

Si on ne dit pas aux jeunes maintenant, comment feront-ils pour changer demain ? Et il faut aussi les mettre en garde. Il y a

des dangers aussi.» Derrière le projecteur, les plus petits se perdent en supputation sur l’origine de la lumière. La soirée se

termine, la seule source - temporaire - d’électricité du village prend la route, et c’est le noir sous les étoiles.

«Le problème, c’est que tout çà est fragile. Parfois, le projecteur ou l’ordinateur lâche en plein f ilm. On n’a pas vraiment l’oc-

casion d’avoir du matériel de qualité. Ici, c’est plutôt la poubelle de l’Europe. C’est comme pour vos voitures, «au revoir la

France» on les appelle ici. Alors bon, on récupère des vieilleries, on se dit c’est mieux que rien, mais après, il y a toujours un

problème… Tu as déjà vu le cimetière d’ordinateurs derrière la colline ? Ah vraiment… Il faudrait changer çà !»

BONNE ARRIvéE, 1’Saint-Louis, Sénégal. La silhouette de la ville historique

disparaît dans le f leuve à l’horizon. 1ères images de brousse,

de femmes dans les champs, d’hommes en pirogues le long

du f leuve. La végétation est d’abord luxuriante. Puis la route

s’éloigne du f leuve Sénégal. Images de brousse, sèche

d’abord, puis aride. On pénètre au Sahel. Les champs se font

rares. Quelques manguiers, un acacia. A l’horizon, la chaleur

écrase le bitume. A la frontière, on signifie le passage du Mali

au Sénégal.

A Kayes, il faut traverser le pont, coupé depuis des mois. Un

seul bac à véhicules pour la 2ème ville du pays. Une anecdote

recueillie auprès d’une femme qui patiente : «Ils parlent d’inter-

net, mais ici, on peut toujours pas traverser le f leuve, dé!»

De nouveau les paysages sahéliens et l’aridité. Panneau d’ar-

rivée à Bamako. Images de la métropole africaine, rythme

effréné des Jakarta, des Sotrama, des vendeurs ambulants…

enfin l’arrivée dans une concession bamakoise typique.

Page 14: "Africa Dynamo, Artisans du changement"

APERÇU : EPISODE MALIEN (2/4)

“COURT MéTRAGE”, 3’ «Cybercafé, cyberlove»: un jeune malien patiente à l’entrée

d’un cybercafé bondé. Le matériel est f lambant neuf. Il paie

50 francs, se connecte, ouvre sa messagerie, écris avec

précaution. A 60 km de Bamako, le petite ville de Kou-

likoro, c’est la saison des récoltes. Aissata, une jeune étu-

diante, rentre des champs, se lave, s’habille, sort en ville.

Elle entre dans un cybercafé déglingué, péniblement, réus-

sit à se connecter et découvre le message de son amou-

reux, qu’elle a rencontré quand elle étudiait, à Bamako. Lui

travaille au Grand marché de Bamako. Internet, c’est elle

qui lui a montré : les clips, les photos, les mails…Ils seront

séparés encore un mois durant. En attendant, sms, tchat et

mails rythment leur histoire…

“PETIT GéNIE”, 4’ Plan serré sur le visage d’un très grand jeune homme

de la fragile classe moyenne bamakoise : «Je m’appelle

Madou, j’ai 20 ans, je suis informaticien, entrez, je travaille

ici.» Dans une pièce étroite, des dizaines d’ordinateur

dépecés, des câbles, des modems, des outils. «J’ai appris

ici, dans ma chambre. Avec tous les restes que vous

nous envoyez, on essaie de faire des choses pour nous.»

Il explique comment le vieux modem accroché au mur et

débordant de f ils a permis de mettre le quartier à l’heure

du wif i : «pour ceux qui ont un ordi…» Pour vivre, Madou

gère les systèmes informatiques d’une coopération euro-

péenne. La nuit, il récupère, bricole, répare et invente. On

le f ilme en action, qui nous livre les clés du marché des

NTIC à Bamako.

“REGARDS CROISéS”, 3’ Rencontre avec le réalisateur Abderrahmane Sissako,

ancien ministre de la culture au Mali et Manuela Varrasso,

responsable du programme de renforcement à l’accessibi-

lité des NTIC du PNUD (Programme de Développement des

Nations Unies). On parle de l’appropriation de ces nou-

veaux moyens par les populations. Le potentiel est énorme

sur le continent, mais le décalage est encore grand sur le

terrain. Les procédés de sensibilisation par l’image sont de

plus en plus utilisés comme outils de développement. Pen-

dant que Sissako parraine un projet de réouverture de salle

de cinéma à Bamako, le PNUD tente de favoriser l’accès à

la connaissance par le biais des nouvelles technologies. En

espérant que la f loraison de cybercafés suscite la curiosité

des jeunes générations…

“CADEAU EMPOISONNé”, 4’ Bienvenu à Dialakorodji, quartier informel de la périphérie de Bamako. Le «cimetière», c’est une grande poubelle à ciel

ouvert. Plusieurs type de déchets, mais surtout des ordinateurs. Le travail est organisé. Des jeunes récupèrent les pièces

informatiques, d’autres dépècent les composants, plus loin, des enfants enf lamment les carcasses pour récupérer les pièces

de métal. Les feux, la fumée âcre, les émanations nocives et la f in de vie d’ordinateurs consumés en dehors de toutes nor-

mes ou cadre légal.

Centre ville. Un quartier entier du Grand marché est désormais consacré à l’informatique, téléphonie, audiovisuel. Moussa,

un commerçant, qui négocie des pièces récupérées au cimetière : «Des centaines de gens vivent comme intermédiaire dans

cette chaîne de récupération. On travaille avec les restes, sachant que la majorité de la population achète des produits de

très mauvaise qualité, mais ils ne peuvent faire autrement, et nous non plus, pour le moment. Alors, c’est dur de changer les

comportements. Car si les enfants ont faim, l’école, ils quittent, et travaillent...».

“1 AFRIQUE? 1 000 AFRIQUE!”, 1’ Kadidia, apparaît en tenue traditionnelle. Sa voix en off, accent

malien : «Ici, c’est la Mali. Le bambara est la langue qui unit

tous les Maliens. Bamako, c’est le pays des bambaras, mais

aujourd’hui c’est une grande ville, les gens viennent de partout.

Mon nom est Sidibé, je suis Peule, les éleveurs nomades, mais

on vit en ville depuis longtemps.» Plans de maisons bambaras,

plans de la ville moderne, plans de personnes immobiles ha-

billées de manière différente selon leur origine, leur métier... «Je

m’appelle Toumani Diabaté, je joue la chora, nous sommes une

famille de griots, je viens de Bamako au Mali.» «Je m’appelle

Amadou Coulibaly, je suis Sénoufo, de Sikasso, je viens d’arri-

ver à Bamako, apprenti, je répare les ordinateurs»…

Page 15: "Africa Dynamo, Artisans du changement"

APERÇU : EPISODE MALIEN (3/4) : APERÇu DE LA NAvIGATION

Page 16: "Africa Dynamo, Artisans du changement"

APERÇU : EPISODE MALIEN (4/4)

vERSION LINéAIRE :Une version linéaire de 26’ qui reprend l’intégralité des conte-

nus est proposée à la diffusion.

Séquençage proposé pour l’épisode malien :

→ “Bonne arrivée”, la route de Saint-Louis à Bamako. Arrivée à

Bamako.

→ “1 Afrique, 1 000 Afrique”, voix off de Kadidia qui se présente,

puis d’autres personnes se présentent.

→ Rencontre avec Kadidia au bureau du CNA qui explique son

projet

→ Itw de Sissako sur la démocratisation des NTIC : “cela dépasse

largement le cinéma ! Regardez l’explosion de la téléphonie et

d’internet !”

→ Court métrage “Cyberlove”

→ Itw du responsable du PNUD sur l’accès des populations aux

NTIC et l’impact des nouvelles technologies sur leurs réalités

quotidiennes et leur environnement

→ Retour au bureau où les techniciens du CNA montent leur f ilm.

“C’est Madou qui a installé notre système. Nous on apprend à se

servir des programmes, et on fait des f ilms qu’on montre après !”

→ Portrait de Madou, le petit génie, ingénieur informatique à la

sauce sahel.

→ On retrouve Kadida au village pour la projection. Elle insiste sur

la fragilité de sa structure et parle du cimetière d’ordinateurs.

→ Reportage : le cimetière de Dialakorodji, cadeau empoisonné ?

→ Interlude suivant (“Bonne arrivée !”).

ACCESSIBILITE :

En sélectionnant l’épisode du Mali depuis la Homepage, l’écran lance l’interlude « Bonne Arrivée » 1’ qui sert de

passage de relais entre les dif férents chapitres et dresse un aperçu visuel de l’ère géographique sélectionnée.

Le spectateur a le choix de passer ce prologue dont l’issue permet d’entrer dans le séquençage interactif du pays.

CARTE INTERACTIVE DES CONTENUS :

- A l’entrée sur la carte, les dif férents contenus s’aff ichent progressivement dans un ordre prédéfini. A l’intérieur de

chaque case s’affiche un extrait vidéo sélectionné (5/10 sec.) relayé par l’apparition du contenu suivant.

- Le parcours du spectateur entre chaque contenu est signif ié à l’écran par l’affichage progressif des tracés re-

liant les dif férentes cases réparties autour de l’épisode central « Artisan du changement ».

- L’ensemble des extraits enchainés forme une narration cohérente et permet de proposer un résumé de l’épi-

sode global. Il donne ainsi un aperçu des contenus tout en suggérant au spectateur un ordre de lecture.

- Le spectateur peut cependant construire librement la narration qu’il désire en choisissant l’ordre de vision-

nage des contenus.

LIENS INTERACTIFS DES CONTENUS :

- A mesure qu’il est visionné, chaque contenu propose l’accès direct à des supports satellites aux moyens de liens

interactifs incrustés dans la vidéo. Exemples de liens : Contenus satellites / Bonus / Site internet - blog externes /

Radios numériques locales / Galeries photos...

- A la f in d’un épisode, le spectateur se voit proposer le choix de continuer le visionnage vers 2 contenus

satellites connexes, ou de revenir à la carte du pays et choisir les contenus librement.

VERSION LINEAIRE :

- L’épisode peut aussi être visionné en intégralité suivant une version linéaire prédéfinie, en cliquant sur le

lien dédié dans la cellule texte du pays ou sur le logo de thème.

A tout moment, le spectateur peut revenir à la Homepage ou accéder à un autre pays/thème abordé au moyen du

menu déroulant situé en haut de l’écran.

Page 17: "Africa Dynamo, Artisans du changement"

APERÇU : EPISODE BURkINABE - JE CARBURE AU JATROPHA ! (1/3)

BONNE ARRIvéE, 1’De Bamako à Bobo. Sortie de Bamako. Images de

route. En direction de Sikasso, la végétation est

plus fournie. Passage de la frontière. Les douaniers

burkinabés sont très sérieux, ni bakchich, ni passe-

droit, et le lever de drapeau. Par contre, ils mettent en

garde les voyageurs des bus ou taxi collectifs : «d’ici

jusqu’à Bobo, attention, il y a parfois les coupeurs

de route ! Des anciens de la Côte d’Ivoire. Ils vont en

brousse, braconnent le bois et sont armés… Mais çà

va aller, «ala ka sira dia», bonne route !» La route est

de meilleure qualité, on arrive à Bobo, direction Diou-

lasso-Ba, une maison en banco dans le vieux quartier

de la ville.

ARTISAN DU CHANGEMENT, 10’On rencontre Emile à Dioulasso-Ba, dans sa famille. Salutations de rigueur auprès des anciens, les Koro. Emile nous raconte

son parcours. Ingénieur agronome de l’université de Ouagadougou, un des rares exploitants agricoles à avoir fait des études,

il découvre au début des années 90 les principes de l’agroécologie dans son pays. Il se rend à Gorom Gorom, terrain d’une

expérience pilote lancée par Pierre Rabhi quelques années plus tôt. Il y travaille aujourd’hui. «Mais pourquoi ne venez-vous

pas voir ?»

An ka ta! On y va! Direction le nord du pays, en bordure de ce désert qui gagne chaque jour du terrain. Arrivée à Gorom,

surprise. La nature est luxuriante, ce qui contraste avec le climat sec des paysages sahéliens qu’on a traversé. Emile expli-

que le principe de l’agroécologie et les activités du centre. Fertilisation (engrais vert, humus, compostage), rétention d’eau,

banques de semences, jatropha, sauvegarde du patrimoine biologique… «Le sol est un organisme vivant, avec un métabo-

lisme, pas un substrat destiné à recevoir des substances chimiques synthétisées. Notre application porte ses fruits car elle

répond aux besoins des paysans les plus démunis, dans les régions arides et sèches telles que le Sahel, mais elle est peu

appliquée et les campagnes se vident.»

En f in de journée, Emile nous invite dans un petit maquis de Gorom. On rencontre un jeune homme qu’il connaît. Celui-ci

n’attend que le moment de quitter le village. Il veut laisser le vélo au village et acheter une moto après la récolte. Il veut le

courant pour voir la télé. Emile plaisante : «à Ouaga aussi, ils roulent en vélo… Mais le problème est là, les jeunes partent,

pour autant la ville n’apporte pas toujours les réponses d’autosuff isance énergétique et alimentaire attendues par les mi-

grants qui s’installent dans des quartiers informels sans eau, ni électricité… Il faudrait donner aux gens les moyens de leurs

besoins alimentaires et énergétiques (jatropha, solaire, dynamo…), personne n’est heureux de quitter sa terre de force.»

Page 18: "Africa Dynamo, Artisans du changement"

APERÇU : EPISODE BURkINABE (2/3)

“1 AFRIQUE? 1 000 AFRIQUE!”, 1’ Bonne arrivée ! Des gens qui saluent, souhaitent

bienvenu. Voix off, accent burkinabé : «ici c’est

Bobo-Dioulasso, so, en dioula, c’est la maison, et

comme ici il y beaucoup de bobos et de dioulas,

on dit Bobo-Dioulasso, la maison des bobos et des

dioulas!» Succession de visages, face caméra, qui se

présentent, en français, en dioula, en moré; en bobo

: «Je m’appelle Moussa, j’ai 12 ans, je vais à l’école,

ici à Bobo.» «Je m’appelle Wend, je viens de Ouaga,

je suis mossi [mossis, ethnie majoritaire à Ouaga, la

capitale, mais pas à Bobo, la 2ème ville] mais je vis

ici car ma femme est bobolaise ! Ici, pas de problème,

mon ami, chrétien, musulman, bobo, dioula, mossi : on

est ensemble !»

“COURT MéTRAGE”, 3’ Révolution vélo à Ouaga : devant les lieux de travail, d’im-

menses «parkings» à vélo. On se croit en Chine. Plan f ixe

au feu rouge d’une grande avenue de la capitale burkina-

bé, le matin de bonne heure : des vélos, des vélos, encore

des vélos. Succession de travelling montrant des Burkina-

bés de tout âge circulant en vélo. La caméra accompagne

l’un d’eux jusqu’à chez lui. Devant sa maison, un homme

démarre une vieille carcasse «au revoir la France». Une jeu-

ne f ille de la maison sort, prend un vélo pour la fac. Plans

alternés entre le trajet de la f ille qui f ile sans encombre et

la voiture qui peine, fume, klaxonne, bouchonne, tombe en

rade… c’est la bougie, classique ! Mise en parallèle des

parcours des 2 personnages.

“PETIT GéNIE”, 4’ Périphérie de Bobo, en secteur 25. Aramata est méca-

nicienne de formation. Sa spécialité : les groupes élec-

trogènes. Avant, elle les réparait pour les familles riches

des quartiers populaires et les coopératives villageoises.

Aujourd’hui, elle les modif ie. Séquence technicisée, type

tutorial presque, de la modif ication d’un moteur station-

naire af in de permettre l’agro-carburation au jatropha,

Puis séquence courte métaphore de la transformation du

jatropha (récolte, tri, pressage), une partie devient savon,

l’autre huile, Aramata s’en procure, elle le verse dans le

moteur et active la dynamo d’un coup sec. Et çà tourne !

“REGARDS CROISé”, 3’ 2 figures de l’écologie au Burkina Faso, et plus. Pierre Rabhi, initiateur de l’agroécologie, fonda-

teur du centre de Gorom Gorom dans le nord du pays, une des expériences pilotes de l’agroé-

cologie dans le monde, lancée sous la présidence de Thomas Sankara. Ram Ouedraogo, figure

atypique de la scène politique burkinabée, candidat écologiste depuis 1990 et Président du

Rassemblement des écologistes du Burkina Faso. On aborde la question des alternatives énergé-

tiques, de l’impact social sur un pays parfois au bord de la crise alimentaire. Pierre Rabhi situe la

question énergétique dans un cadre global, celle de l’économie qui régit la terre, et qui interagit

avec les besoins des populations sur le dernier continent massivement rural. Ram est enthousias-

te, il dit son espoir en la société civile de son pays : «vous savez, Thomas Sankara avait imposé à

la fonction publique, et à lui-même, le transport en R5, comme tout le monde. Pour la facture, mais

pas seulement. Aujourd’hui, on fait çà avec le vélo. Même des ministres débarquent en vélo au

travail !»

“CADEAU EMPOISONNé ?”, 4’ Sujet sur le jatropha curcas en tant qu’huile végétale pure (H.V.P.) comme solution énergéti-

que. Non seulement, le jatropha n’empiète pas sur les cultures vivrières mais en plus sa culture

lutte contre la désertif ication en empêchant l’érosion des sols On rencontre des producteurs,

des utilisateurs. Dans un village du nord, à la lisière du désert, une seule source de courant :

le générateur. Le jatropha cultivé depuis longtemps y est utilisé comme carburant. Le résultat

est probant et permet une relative autosuff isance pour la communauté (pressoirs, batteries, TV

collective parfois...) dans une région où l’essence est très chère. Rencontre avec des profes-

sionnels locaux et étrangers développant cette alternative qui expliquent son potentiel, mais

n’omettent pas les risques liés à une surexploitation qui mettrait alors en péril la diversité de

zones affectées par la désertif ication et rendrait caduc tous les effets positifs de l’usage tradi-

tionnel de la plante à l’échelle locale.

Page 19: "Africa Dynamo, Artisans du changement"

APERÇU : L’EPISODE BURkINABE (3/3) : APERÇu DE LA NAvIGATION

Page 20: "Africa Dynamo, Artisans du changement"

APERÇU : EPISODE MAROCAIN : LES DAMNES DE LA PECHE (1/3)

BONNE ARRIvéE, 1’Tarifa, le port, au large, les côtes marocaines. A Tarifa,

puis à Tanger, plans qui marquent le passage de la

frontière, et de la mer. Contrôles, visas, embarque-

ment sur le ferry… Un douanier marocain plaisante en

français, il souhaite une bonne route. Plans de la terre

qui approche. Débarquement à Tanger et succession

de plans de route à travers le Maroc depuis la 1ère

rue du port de Tanger à la route du Souss, au sud

d’Agadir, 1ère étape. Panneau de Sidi Ifni. Petite ville

marocaine côtière du sud désertique. Images de la

rue ifnaouie. Maison élégante de style espagnol.

ARTISAN DU CHANGEMENT, 10’Aissa Derhem, jovial, derrière son bureau. Aissa est l’intellectuel d’une des plus importantes familles du Sud Maroc, les

Ba’amran. Mathématicien, ingénieur, philanthrope, il travaille à Sidi Ifni au développement durable de sa région. «De nom-

breux chercheurs du Sud travaillent en Occident, j’ai pensé qu’il était plus intéressant de rentrer au pays après avoir acquis

des savoirs af in de mettre en pratique des alternatives viables.» C’est lui qui nous fait découvrir Sidi Ifni.

Sur des plans suggestifs de la ville, du port, de la lisière désertique de l’arrière pays, Aïssa explique la problématique de

Ifni : «le port concentre 90% de l’activité économique.» Sur la côte désertique qui va du sud d’Agadir à Nouadhibou en Mau-

ritanie, on parle d’or bleu. Outre les locaux, les hommes viennent pêcher de tout le Maroc dans cette contrée dif f icile comme

saisonniers, vivent sur place 2 ou 3 mois dans des conditions extrêmes et repartent dans leur famille. Mais depuis plusieurs

années, les chalutiers industriels empiètent toujours plus sur les zones de pêche et contribuent à la raréfaction des stocks,

fragilisant l’équilibre socioéconomique et écologique : «ils ne respectent même pas le cycle de reproduction des poissons !»

Au port, c’est le grand marché. Requins, poulpes, dorades, anchois, murènes tachetées par centaines… Les camions maro-

cains respectent la chaîne du froid, chargent la quasi-totalité de la pêche du jour et prennent la route pour l’Espagne. Cette

situation crée du chômage, et la région s’est révoltée à plusieurs reprises entre 2005 et 2008.

Pour parer à cette paupérisation, Aissa développe divers projets écologiques de préservation du patrimoine. Au Pérou, il

découvre une technique de f ilets anti-brouillard qui permet de récupérer l’eau condensée. Par l’intermédiaire de sa fonda-

tion, du nom de son respecté père Si H’med Derhem, il développe ce projet. «Un brouillard perpétuel règne sur la région

2 mois par an en été. Çà devrait nous servir !» Irrigation au goutte à goutte, réinsertion des espèces menacées, alphabéti-

sation, préservation du patrimoine environnemental et culturel… Aissa est à l’initiative d’un développement concerté de la

région, et il met ses ressources à disposition pour le bien de la communauté, une démarche rare, mais parfois entreprise par

les philanthropes de la nouvelle Afrique.

Page 21: "Africa Dynamo, Artisans du changement"

APERÇU : EPISODE MAROCAIN (2/3)

“1 AFRIQUE? 1 000 AFRIQUE!”, 1’ Aissa Derhem, f ilmé de face dos à un mur. Voix off,

accent marocain : «Ici, c’est le Souss, peuplé de Ber-

bères, Sahraouis, Arabes… La limite avant le désert,

avant Tan Tan, Dakhla. Pourtant, ici, c’était l’Espagne il

y a 41 ans !» Succession de plans f ixes de personnes,

de visages, de passeports de nationalité dif férentes,

entrecoupé d’images de travelling du paseo de Ifni

à l’heure de la promenade. «Je m’appelle Hamed. Je

viens à Sidi Ifni 2 fois par an pour pêcher, quand il y

a du travail. Je viens d’Agadir, Maroc.» «Je m’appelle

Fatima, j’ai 21 ans. Je travaille comme conservatrice

adjointe de la bibliothèque sacrée d’Aglou au sud

du Maroc, on tente de préserver le patrimoine de la

région»…

“COURT MéTRAGE”, 3’ La barque et le chalutier : là où le désert f init dans la mer,

un campement misérable de pêcheurs. Des saisonniers. Au

matin, un raïss (pêcheur), part en mer sur une embarcation

traditionnelle à moteur diesel. La mer est agitée, le pêcheur

se bat avec ses f ilets, les f lots bousculent la barque. Au

large, l’incessant ballet des chalutiers, certains s’appro-

chent parfois dangereusement des côtes, et donc des bar-

ques de pêcheurs. De retour au port, la vente du poisson,

qui rapporte peu. Il faut rembourser l’essence, partager

la pêche… Le raïss rentre à la baraque. Les poissons sont

grillés, l’argent envoyé à la ville, à la famille. De moins en

moins. Au large, à 35 heures de barque, les îles Canaries,

eldorado rêvé des pêcheurs marocains…

“PETIT GéNIE”, 4’ Samir, technicien pour Aissa Derhem : à la base, Samir

était imprimeur. Un jour, il a voulu utiliser la force centri-

fuge de l’imprimerie pour ses besoins personnels et s’est

mit à fabriquer des instruments utilisant l’énergie mécani-

que. Depuis, il aide Aissa dans la conception d’outils tech-

niques écologiques. Ainsi des f ilets à brouillard péruviens

qu’il convient d’adapter au Souss, un f ilet de pêche ultra

résistant ou un système d’irrigation au goutte à goutte.

Malgré un réel investissement f inancier de la part du cher-

cheur, Samir continue de travailler avec des matériaux de

base ou de récupération et invente chaque jour, dans son

atelier, au gré des besoins et des envies.

“REGARDS CROISé”, 3’ On rencontre Ahmed Boufain, élu à la commune de Sidi Ifni. Ancien chef des associations de

pêcheurs, il est arrêté suite aux manifestations de 2005. C’est un personnage charismatique et

intelligent, très apprécié de la population. Il explique les démarches entreprises par la municipalité

pour pallier à la raréfaction des stocks. A ses côtés, le consul espagnol de Sidi Ifni. A Ifni, le pro-

tectorat espagnol a duré jusqu’en 1969. Les liens sont proches puisque les Ifnaouis bénéficiaient

alors de passeports espagnols. Aujourd’hui, face à la pénurie de la pêche et à la multiplication

des candidats à l’immigration pour l’Espagne, les deux hommes ont vocation à s’entendre autour

d’actions de co-développement.

“CADEAU EMPOISONNé ?”, 4’ Une crevette grise pas très verte. Les crevettes de mer du Nord sont les plus consommées en

Europe. Pourtant, chaque semaine, ce sont 9 millions de crevettes grises qui font l’aller/retour

Maroc-Pays-Bas. 82% des crevettes consommées en Europe sont épluchées au Maroc. Au quo-

tidien, 4 000 éplucheuses. Chaque jour, des dizaines de camions réfrigérés font la route, les

mêmes qui vident la pêche quotidienne au port de Sidi. Sur place, cette industrie est encoura-

gée par les autorités car elle permet de pallier à l’appauvrissement des zones de pêche. Mais

sur place, elle provoque de profonds déséquilibres sociaux et environnementaux. Et l’élévation

des coûts au Maroc tend à délocaliser de nouveau… Agrémenté d’animations (split screen,

compositing), le reportage explique le dilemme auquel se trouvent aujourd’hui confrontées les

populations des zones de pêches menacées des pays du Sud.

Page 22: "Africa Dynamo, Artisans du changement"

APERÇU : EPISODE MAROCAIN (2/3) : APERÇu DE LA NAvIGATION

Page 23: "Africa Dynamo, Artisans du changement"

MAROC LA MER MAURITANIE L’ENERGIE SENEGAL L’EAU

LES DAMNES DE LA PECHE

Avec 3500 km de lit toral, la pêche est une ressource

essentielle au Maroc pour son activité comme son

autosuff isance alimentaire. Mais, face à la concurrence

des chalutiers internationaux et la raréfaction des stocks,

assurer la durabilité des ressources maritimes et des en-

treprises qui les exploitent est une lutte qui s’annonce

compliquée…

ARTISAN DU CHANGEMENT : Aissa Derhem, ingénieur mathématicien

CADEAU EMPOISONNE ? :Une crevette grise pas très verte

REGARDS CROISES : Etat des lieux et avenir de la pêche au Sud Maroc

COURT METRAGE : La barque et le chalutier

PETIT GENIE : Système de pêche artisanal

MON TELEPHONE EST SOLAIRE

L’utilisation des énergies renouvelables présente des

solutions intéressantes pour répondre aux besoins des

populations, en particulier pour les localités isolées et

les communautés nomades.

En Mauritanie, où le potentiel de l’énergie solaire est

énorme, le développement de programmes d’équipe-

ment photovoltaïque de régions suff ira-t-il à assurer

l’autonomie énergétique des populations locales?

ARTISAN DU CHANGEMENT : Bakhan, noble, philanthrope et engagé

CADEAU EMPOISONNE ? :Les besoins de l’Electrif ication Rurale Décentralisée

REGARDS CROISES : Le photovoltaïque, solution pour les communautés isolées ?

COURT METRAGE : Mon téléphone est solaire !

PETIT GENIE : Fabrication d’un four solaire artisanal

EAUX TROUBLES A SAINT-LOUIS

L’eau est un problème central à Saint-Louis : classée au

patrimoine mondial, la ville lutte pour sa survie face à

la montée des eaux mais doit aussi faire face à de réels

problèmes d’approvisionnement en eau des populations.

Répétition générale à l’échelle locale des grandes mi-

grations humaines à venir, certains habitants n’hésitent

plus à quitter leur maison pour tenter une nouvelle vie

ailleurs…

ARTISAN DU CHANGEMENT : Chérif Elvalide Seye, journaliste et vice Precident CICODEV

CADEAU EMPOISONNE ? :La disparition de St-Louis

REGARDS CROISES : Les futurs défis d’alimentation en eau des populations ?

COURT METRAGE : Les pirogues de l’aventure

PETIT GENIE : El Hadji Keita, artiste plasticien (à base de matériaux de

récupération)

THEMES : APERÇU DES EPISODES (1/4)

Page 24: "Africa Dynamo, Artisans du changement"

THEMES : APERÇU DES EPISODES (2/4)

MALI LA SOCIETE BURKINA L’ENERGIE NIGER LA TERRE

NTIC, SAUCE SAHEL…

Le continent africain a rapidement franchi le pas des

nouvelles technologies de communications. Ici plus

qu’ailleurs, la jeunesse sert souvent de passerelle entre

ces technologies et les anciens, et même loin d’être

généralisées, la téléphonie, l’informatique, le numéri-

que s’y sont rapidement implantés. L’impact sur la vie

et l’activité des communautés est désormais généralisé,

même en brousse !

ARTISAN DU CHANGEMENT : Kadidia, directrice du Cinéma Numérique Ambulant

CADEAU EMPOISONNE ? :Le cimetière d’ordinateurs de Dialakorodji

REGARDS CROISES : Conditions d’accès et impact des NTIC sur la société

malienne?

COURT METRAGE : Cybercafé, cyberlove ?

PETIT GENIE : Madou l’informaticien

JE CARBURE AU JATROPHA !

Le jatropha curcas est une plante subsaharienne

résistante à des périodes de sécheresse prolongée et

particulièrement adaptée au climat sahélien. Face aux

besoins énergétiques croissants des communautés, il

permet une approche de développement rural intégré

et offre des solutions viables en matière de promotion

des femmes et de réduction de la pauvreté mais surtout

d’approvisionnement en énergie des ménages.

ARTISAN DU CHANGEMENT : Emile, ingénieur agronome

CADEAU EMPOISONNE ? :Le jatropha curcas, une solution d’autonomie énergétique

REGARDS CROISES : L’agroécologie, réponse écologique adaptée aux probléma-

tiques locales ?

COURT METRAGE : Révolution vélo à Ouaga

PETIT GENIE : Agrocarburation : transformation d’un moteur pour

l’usage de jatropha

LE DESERT EN LIGNE DE MIRE

La désertif ication, lent processus de dégradation des

sols causés par les activités humaines et les variations

climatiques, représente une catastrophe naturelle à

long terme et une entrave majeure au développement

durable. Loin d’être une fatalité, la lutte contre l’avancée

du désert est quotidienne pour conserver des espaces

fertiles indispensables à la vie humaine, parfois source

de conf lit entre cultivateurs sédentaires et nomades…

ARTISAN DU CHANGEMENT : Mahamane Maïga, Responsable des Tréteaux du Niger,

théâtre forum

CADEAU EMPOISONNE ? :Avancée du désert et lutte contre la désertification au Sahel

REGARDS CROISES : Les Mécanismes de Développement Propre (MDP), une

approche internationale concertée ?

COURT METRAGE : Le conf lit nomades/cultivateurs

PETIT GENIE : Système de cultures dans le sable

Page 25: "Africa Dynamo, Artisans du changement"

THEMES : APERÇU DES EPISODES (3/4)

TCHAD L’EAU CAMEROUN RESSOURCES CONGO LA SOCIETE

LE LAC FANTOME

De 25 000 Km2 de superficie dans les années 1960 à

moins de 2 500 km aujourd’hui, l’exploitation des hom-

mes et les conditions climatiques entraînent lentement le

lac Tchad vers sa disparition. Les habitats se déplacent,

l’activité se réorganise sur ces terres sorties de l’eau,

mais les hommes cherchent aussi à mieux protéger le

lac, qui reste leur principale source de revenus et de

subsistance.

ARTISAN DU CHANGEMENT : Le pasteur Thomas Baka, sur l’île nouvelle de Fiti

CADEAU EMPOISONNE ? :La disparition du Lac Tchad et son impact sur l’activité locale

REGARDS CROISES : Des solutions pour sauver le lac Tchad ?

COURT METRAGE : L’eau, c’est la vie !

PETIT GENIE : Système de récupération des eaux et d’irrigation des sols

TOUCHE PAS A MON ARBRE !

Les grandes forêts équatoriales du bassin du Congo,

2ème forêt mondiale en termes de superficie après

l’Amazonie, recouvre près de 40 % du Cameroun et

représente 10% de l’activité nationale. Longtemps ex-

ploitée sans mesure, la communauté a pris conscience

des dangers que représente sa disparition rapide et

tentent de préserver ce patrimoine, source de richesse

et de biodiversité.

ARTISAN DU CHANGEMENT : Didier Djoumessi, Programme d’Appui au Retour des

Immigrés

CADEAU EMPOISONNE ? :Patrimoine forestier et programmes de protection

REGARDS CROISES : Le commerce international du bois (12% exportations) est-il

une fatalité ?

COURT METRAGE : Touche pas à mon arbre !

PETIT GENIE : Objets usuels improbables à base de sac plastique

LES TRANSPORTS DE L’AN 2000

Brazzaville / Kinshasa : 2 mégalopoles se côtoient,

séparées par le seul cours du f leuve Congo, si long à

franchir quand il n’y a pas de pont reliant les 2 capitales

! Les grandes villes africaines sont confrontées à des

problèmes de transport à grande échelle dont l’impact

est énorme sur l’environnement, l’économie et la vie

de leurs habitants. Les 2 villes majeures sont pourtant

confrontées aux mêmes problématiques de développe-

ment…

ARTISAN DU CHANGEMENT : Odette Lemba, association des femmes chefs d’entreprises

CADEAU EMPOISONNE ? :Problématiques des transports quotidiens dans la Mégalo-

pole africaine

REGARDS CROISES : Futur des liaisons Kinshasa/Brazzaville et leur impact

sur l’activité ?

COURT METRAGE : La musique de la rue

PETIT GENIE : La voiture «100% made in Brazza»

Page 26: "Africa Dynamo, Artisans du changement"

THEMES : APERÇU DES EPISODES (4/4)

ANGOLA LES RESSOURCES NAMIBIE LA NATURE AFRIQUE DU SUD LA SOCIETE

LES DIAMANTS SONT ETERNELS…

Si le sous-sol angolais renferme 35 des 45 minerais les

plus recherchés du monde, l’exploitation minière reste

encore essentiellement concentrée sur le diamant, dont

l’extraction est une des principales sources de pollution

du pays. Mais les associations font de plus en plus pres-

sion sur le gouvernement pour diversif ier les ressources

et encourager un usage rationnel des matières premières

à même de mieux bénéficier aux populations locales

ARTISAN DU CHANGEMENT : Paulo Alex, responsable ONG de protection de l’envi-

ronnement

CADEAU EMPOISONNE ? :L’exploitation minière, légale et illégale, profite peu aux

populations

REGARDS CROISES : Quels moyens de lutte contre les méfaits de l’exploita-

tion minière ?

COURT METRAGE : La route du diamant, de la mine au magasin

PETIT GENIE : Black diamand, Buraka Som Sistema

L’AVENIR NOUS APPARTIENT !

La Namibie est partagée entre des paysages de forêts

luxuriantes et de déserts arides. Ce contraste est peut

être ce qui a fait prendre conscience aux habitants de

l’importance de la protection de leur environnement.

Inscrit dans la constitution, le système des Conservancy

donne aux communautés locales des droits sur l`usage

des ressources naturelles mais aussi des devoirs

d`exploitation durable. Ce modèle d’autogestion verte

renforce l’équilibre social des populations et s’étend

progressivement à l’ensemble du pays…

ARTISAN DU CHANGEMENT : Nangolo, chasseur, responsable de «conservancy»

CADEAU EMPOISONNE ? :Fonctionnement et organisation d’une «conservancy»

REGARDS CROISES : Le programme de Revenu minimum garanti d’Otjivero, une

solution de développement durable ?

COURT METRAGE : Micro-projet : je suis un homme d’affaire !

PETIT GENIE : Réserves d’eau artisanales en milieu désertique

DU VERT DANS L’ARC-EN-CIEL ?

A l’échelle du continent, l’Afrique du Sud est certaine-

ment le pays africain qui possède le plus de leviers po-

litiques et économiques et sociaux pour agir en faveur

de la protection de l’écologie. Partagé entre un marché

économique intégré proche des normes occidentales et

une culture profondément africaine, il est l’exemple de

ce que pourrait être un développement durable concer-

té entre tradition et modernité à l’échelle du continent.

ARTISAN DU CHANGEMENT : Thlabathi, étudiante ingénieur de l’environnement

CADEAU EMPOISONNE ? :Normes de recyclage et de protection de la biodiversité, que

fait la 1ère industrie africaine ?

REGARDS CROISES : Quelle sensibilisation des populations à la protection de

l’environnement ?

COURT METRAGE : La fatalité du sac plastique

PETIT GENIE : Je m’engage pour la planète !

Page 27: "Africa Dynamo, Artisans du changement"

AFRICA DYNAMO, ARTISANS DU CHANGEMENT, C’EST :

JUlIEN FIORENTINO 30 ANS : RéAlISATEURTitulaire d’une Maîtrise d’histoire et d’un Master de gestion de projets culturels. Il lance en 2005 un festival de cinéma itinérant qui projette dans les villes et campagnes de toute l’Europe. En 2008, il coordonne la structure malienne du Cinéma Numérique Ambulant, réalise et produit plusieurs films sur les actions de sensibilisation par l’image en Afrique de l’Ouest.

De retour en France, il réalise Avenue de la liberté, un premier film documentaire (52’ et 80’) sur les problématiques de réinsertion par la culture à la prison de Fresnes. En Afrique, il découvre la méconnaissance des élites et des populations locales pour l’enjeu majeur du XXIème siècle.

Conscient de l’impact de l’outil cinématographique auprès des communautés africaines après l’expérience du CNA Mali, il découvre le web-documentaire de retour en France et, convaincu que cette forme est la plus adaptée au traitement du sujet, décide de réaliser Africa Dynamo.

STANISlAS DUHAU 31 ANS : REAlISATEURPassionné de cinéma documentaire pour les fenêtres qu’il ouvre sur le réel et sa vision de l’autre, il s’inscrit très tôt dans une démarche autodidacte qui l’amène à réaliser ses pro-pres productions.

Diplômé de l’Ecole Supérieure d’Etudes Cinématographiques, il réalise plusieurs films documentaires (Les Errants, Buno triste clown, Summer Eclipse 09) tout en continuant de travailler sur des productions de divers formats (captation, court-métrage, clip, fiction…).

Licencié en Lettres Modernes à la Sorbonne, il travaille en 2006 au sein du RECFLEA, Réseau des Centres de Français Langues Etrangères d’Afrique de l’Ouest regroupant Togo, Bénin, Ghana et Nigéria. Il participe alors aux ateliers audiovisuels de Madjé AYITÉ, jeune réalisateur togolais, et à la réalisation du film Vanessa et sosie.

Ce travail au contact des réalités et problématiques locales lui insuff le l’envie de s’investir d’avantage par son travail auprès des communautés africaines, au travers de projets comme Africa Dynamo.

SOYOUz GRApHIC AGENCE DESIGN WEB - CONCEpTION GRApHIQUE Studio spécialisé dans la conception de sites flash et interfaces web, il concoit des plateformes internet dynamiques pour différents types de clients (Microsoft, Malherbe, Cifacom). Il travaille en collaboration avec l’agence Carburant à l’élaboration de campagnes virales, entre autres pour Sega et X-Box, ou la création graphique sur divers supports, édition, web et print (La Martinière, Dorotea).

Soyouz participe également à la conception de décors de courts-métrages (Minuit 14, Regarde moi... comme je suis) et à l’identité visuelle de structures ou de collections documentaires (Le Serpent, Collection animée Myasaki, Takamura Productions), ce qui l’amène à participer à Africa Dynamo.

lES FIlMS SAUvAGES SOCIETE DE pRODUCTION

Depuis 2002, Les Films Sauvages produit des courts-métrages et des documentaires diffusés en festivals et sur les chaînes françaises et étrangères avec pour seule ligne éditoriale la curiosité et le désir d’explorer les possibles du cinéma.

La société a reçu le prix Producteur de court-métrage (Procirep) à Clermont-Ferrand en 2005. Côté long-métrages, elle est associée à la production de premiers films : ‘Frères’ avec Agat Films en 2004, ‘Insurrection/Résurrection’ avec Lardux Film en 2004, et ‘L’Absence’ avec Saraghina en 2010.

Actuellement, tout en poursuivant son activité principale de production de documentaires et de courts-métrages, elle développe deux projets de long métrage, « IL NOUS RESTE LA NUIT » de Naël Marandin et « DAKAR, EN ATTENDANT LA PLUIE » de Marc Picavez & Massaër Dieng ainsi que le webdocumentaire « AFRICA DYNAMO » de Julien Fiorentino & Stanislas Duhau

Page 28: "Africa Dynamo, Artisans du changement"

AFRICA DYNAMO, ARTISANS DU CHANGEMENT, C’EST :

1 série documentaire de 12 épisodes de 26’ diffusée sur web et tV

12 pays d’afrique, du Maroc à l’afrique du sud

1 société de production porteuse du projet : les films sauvages

www.filmsauvages.com

producteur : Jean-christophe soulageon

directrice de production : anne-catherine Witt

Auteurs-réAlisAteurs : Julien fiorentino et stanislas duhau

cAdreur-monteur : aurelia Braud

ingénieur son : dana farzanehpour

conception gr Aphique : soyouz Graphic

développement web : Gilles freluche

progr Ammeur : William Mançon

2 AssociAtions pArtenAires techniques sur le volet diffusion :

l’echangeur et 1 chemin 2 Traverses

pArtenAires institutionnels sur le volet diffusion :

conseil régional ile-de-france, drdJs, Mairie de paris, centre culturel français de N’djamena,

festival international du film d’environnement, fondation Terra symbiosis, ecolo-info.com

des pArtenAires terr Ain, structures locAles dAns chAcun des 12 pAys :

fondation sidi H’med au Maroc, Maison des cinéastes en Mauritanie, centre culturel régional

et africadoc au sénégal, association yeta et cinéma Numérique ambulant au Mali, cinomade

au Burkina, les Tréteaux du Niger, le centre culturel français au Tchad, les rencontres du f ilm

documentaire au cameroun, le cinéma des 7 quartiers à Brazzaville, o’ pensador en angola, le

festival documentaire de Maputo, Namibia Nature foundation, red flag à cape Town.

contacts :

Anne-CAtherine Witt - Les fiLms sAuvAges

33 rue de clichy 75009 paris

Mail : annecatherine.witt@f ilmsauvages.com

Tel.: +33 (0)1 42 29 55 04