—f sm s petit avre - archives le havre...—f sm s-*cejournalneprutêtreorlé — wem ftlllmm...

4
—f SM S -* Ce Journal ne prut être orlé wem ftlllMM Administrateur •Déléciié-Gérant O. RAN DOL ET idmisistraiion. Impressions eiAmosgss, TEL. IQ.il 35, Rue Fontenelle, 35 AdreessTélégrapbique:UANEOLETHarfi Petit avre i ANNONCES AU HAVRE. ,T A PARIS Le PETITHAVREast déslgnb pour les AnnoncesJudicia/ros et lêgelet Btjreaü du Journal, 112, boul' de Stras oourf. L'AGENCE HAVAS, 8, place de la Bourse, est seule charge™ de recevoir les Aunotices pour le Journal. ORGANE RÉPUBLICAIN DEMOGRATIQUE Le plus fort Tirage des Journaux de la Hegion Saroetft 16mm 1^8 RÉDACTEUR EN CHEF f.-J. CASPAR - JORDAN Téiéptione s 14.SO Beorétalre Sênéral : TH. VALLÉS Sédacllon, 35, rue Fonieneile - Tél. 7.60 IE PEUPLE Nous parlions Vautre jour, a pro¬ pos de l'Fcole Normale supérieure, du noble exemple donné par Vélite ; nous tenons a ajouter aujourd'hui que le peuple a étê a la, hauteur de l' élite. Le président de la Chambre, dans son discours inaugural, Va rappelé en des termes Jrappanis qui sont comme une consecration. « La guerre qui, comme la mort, disait-il, met chaque homrne et chaque chose a sa vraie place, a mis au pre¬ mier plan le peuple. Oui, c'est le peu¬ ple de France qui, par ses verlus ma- gnanime.s, s'est tiré des suprêtnes pe¬ rils ! » Toute la Chambre s'est levée a ses paroles, nous a écrit notre corres- pondant particulier, et a éclaté en applaudissements pour s'associer a eet hommage solennel rendu au nenple. Cette manifestation aura un reten- tissement profond clans tout le pa,ys cl eert es rarement M.Paul De schanel, dont le talent s'est si souvent donné libre carrière, aura êté mieux inspiré qu'en ce jour. Ce qu'il a évoqué en si pen de mots c'est le peuple qui oppose a Vennemi la barrière de sa vaste poitrine, le peuple qui par la rude discipline Ubrement consentie a scellé I' union nationale, le peuple qui s'est acquis a jamais la reconnaissance du paps et restera l'objet de toute sa sol- licitude, Oui le peuple est au premier plan pour la première raison qu'il est en première ligne. Dans cette guerre aux effectijs fabuleux et le nombre doit ■finir par l' emporter , la victoire sera faile des milliers de sacrifices anony- mes de ceux qui ont été simplement a la place oil ils devaient être. C'est l'honneur des hommes du peuple qui jorment la masse Jormidable des ar- méés d' avoir accepté avec abnegation et résolution d'être, chacun a leur pla¬ ce, les pierres de la jorteresse natio¬ nale. C'est cette acceptation volontaire du sacrifice qui non seulement nous per¬ met cle résister a Vennemi el de le re- pousser , maïs permet a noire pays cle subir sans crise les circonstances inouies que nous traversons. Le peu¬ ple a a soufif rir de mille manières des repercussions de la guerre, mals tout entier au devoir qu'il s'est tracé, il supporte tout cl'un ceeur ferme. De lui-même, il s'est mis d l'abri de toute excitation el a l'unisson de la nation qui se consacre patiemment d l'ceuvre unique de la victoire. Beancoup plus que le « désarmement » des partis constilués, c'est cette attitude sponta- née du peuple qui nous a valu l'union qui J ait la force. Dans cette sainte coalition de Velite et da peuple que nous rencontrons étroitement mêlés pour la defense de la palrie, nous nous plaisons a voir non nas seulement le gage de nos prochains triomphes sur l'ennemi, piais aussi le gage d'une vie nationale meilleure poar tous. Los Duels Miens enFiandrs frangaiss Rfcit d'ttn Témoiti ocnlaire. Nos Canons coutinuent a faire leurs preuves. Le témoin ocnlaire anglais déclare, dans erne dépêche datée du 12, que la situation générale n'a pas change. Les 8 et 9 janvier, il y a en des duels d'ar- tilierie et de's combats de moniers, au cours desquels nons avons aflirmé a nouveau no¬ tre Slip trio: ité. Le 8 janvier, nos mortiers de tranchées ont détruit, prés de Neuve-Chapelle, une maison qne l'ennemi employait comme abri de tirailleur.i, et ils ont arrèté des ieatatives des sapeer» ennemis. Prés de Messines, nos canons ont arrosê avec un rés uitat excellent un detachement gnnemi de 300 hommes. De differents points de la ligne nons par- dennent des renseignements analogues sur Paction de notre artillerie. Le 9 janvier, le feu d'un certain nombre de nos canons fut concentre sur Ia régson Imméiüatement a l'Ooest de la B»ssée. Le résuitat fut particuiièrement important, et des prisonniers ncuis ont déclare qu'il y avait eu entte i30 et 230 morts et blessés cfaez l'ennemi. Tót dans i'après-midi, dimanche, nos troupes ont repris la poste d'observation et nn remb'ai de client in de fer qu'eiies avaient évacués le 1« janvier et qui se trouvaient au Snd-Est de Givenchy. Nous primes égale ment nn emplacement de mitrailleuses, mals sa position, trop ex¬ posés, ne permit pas de le conserver. La poste d observation demeure dans nos mains, ma'gré trois contre-attaqnes de nnit. Tont le long dn front, l'artiüerie alle¬ mande se montra plas active que ies der- ïiiers jours. Le 11 janvier, nos canons bombsrdèrent Nenve-Cliapelle avec un bon résuitat, ainsi qua ie triastgie pres de Cunchy. On constate un certain nombre de déser- tions, venant snrtout d'ASsaciens, dans les rings enuemis, et Ja différence dans la qaa- lité des rentorts est trés marquée. Néanmoins, les sen is signes d'aftsiblisse- naent que l'on puisse observer se trouvent pluiót dons la situation générale, dans Ia pression continue des Aiiiés, et dans ('échec depie-q-..atoules ies contis-aUaquésalie- mandes? LESCOMB ITS de l'Aisne C'êtait«pournouseffrayer» Londres, 18 janvier. Le Daily Chronicle, commentant i'effort fenïé par les Ailemands dans la région de boissons, écrit : « Les Allemands n'espéraient trés proba- blement pas percer les lignes de defense tranpaises, mais iis désiraient sans doute, par une manifestation d.e leur force et une pression extraordinaire da leur front sur le point ie pias rapprochó de Paris, effrayer i'opinion franpaise au moment de ia reunion du Parlement. « Rien n'indique qu'une grande bataille réelle soit prochaine sur l'Aisne. » La lutte pour 1'Eperon132 Le correspondant particulier du Her tld adresse a son journal l'intéressant réoit suivant sur la lutte acliarnée qui a eu lieu autour de 1'Eperon 132 désormais céiébre. Du Front de l'Aisne, jendi. — La rnde ba- taille qui se poursuit sar nn front large de 15 kilomètres contre !a « charoière» des po sitions ailemand^s Srissonnaisss est linie, mais n'est pas close. St devant des condi¬ tions ciimatériques défavorabies, les Fran¬ cais n'ont pas vouln s'engager a fond, ils ne lontnullementépuiséset n'attendent qu'une décrae de l'Aisne pour reprendre l'attaque. La vallée de l'Aisne, de Soissons a Celles, décrit nn are de cercie. Sur la rive droite, un plateau en éventail domine le fleuve. Ce plateau est crensé de trois profonds enton- noirs, i'un a Cnffies, la « cuve », comme il est désigné dans la région, l'antre a Crouy, débouché d'une vaüée oü oasse la ligne de chemin de fer ; !e troisièma k Chivres. De Cnffies è Crcuy, le plateau entre les deux co ves stleint les cotes 136 a l'Ouest et 132 a l'Est. Une route a lacets l'escalade de Iront, c'est !a route nationale de Béthane. Da Crouy, a l'Est et f.iisant face a la cote 132, monte la route de Maubenge qui tra¬ verse le plateau de Perrière. Enfin, dans la iroisième découpure du plateau, k Chivres, serpente la route de Vregny, qui rejoint celle de Maubenge, sur le pia;eau de Per- riere. La ganche des tronpes franpaises a abordé résolument la route de B4thune. Au cours des journées précédentes, e^e en avait con- quis, un è un, les lacets et avait atteint une ferme. Au sommet du plateau, k sa droite, se détachait ie sentier qui mène a i'éperon 132, tenu solidemeat par l'ennemi. Mirdi, une division allemande se raa sur ess troupes, qpi eureat k soutsair toote la joornée de furieux asstvots, tous repoussés a ia fin du jour, les Francais tenaient toujours les abords du sentiar de 1'Eperon. Le même jour, celles de leurs forces qui tenant Crouy s'óiancaient snr les premiers posfes de I'Epe- ron, abrupte sur la vallée. Elies traversaiènt la voie de chemin de fer et grimpaient, é l'abri des bois, exactement a l'Ouest de la coie 132. Mais cette région était fortement organisée par l'ennemi. Uae contre attaque vigoureuse faïsait recoler les Francais sur !e village, d'oü, tenus de trés prés par leurs adversaires, lis ne parent déboucher le ien- demain. M-sis ce jour-!é, mercredi, nne action na- ralièle s'exercait plus k l'Est. Les Francais, mabres du chapelet de villages qui s'earè- nout le long de la route «SeCrouy a Missy- sur-Aisne (ia route de ia vailee), essayaient d'escalader par le Moncel le r.ibord Est du plateau de ia Perrière. Vialemment canon¬ nés du bant du plateau, ils devaient s'abri- ter dans ie village. Le même fait se produi- sait &Chivres, oil les Francais se repiiaient devant le fea intense dirigé contra eux de Vregny. H er également, le combat reprenait con¬ tre i'épsron 132 par nne attaque aPemande sur ie chemin a l'Est de la rome de B -thune. Cette attaque échoua romp ètement : les Francais tuèrent ié au moins deux cents en¬ nemis, puis, s'élancant a Ia baïonnette, s'ena- parèrent de pinsienrs tranchées et envelop- pèrent sur leur droite des petits dstacbe- rnenis allemands, qu'ils capiurèrent jitdont l'pffectif total peut représenter deux compa¬ gnies. A midi, ils tenaient !e tiers dn sen- tier. Pendant toute cette matinée les Alle¬ mands échouaient devant Crouy, sobissant de grosses pertes et lai'sant des prisonniers. Mais, dans la nuit de mardi a mercredi, l'enneuii avait opéró un groupemsnt diffé¬ rent de ses torces II avait renforcé ses trou¬ pes a Vregny, et, appuyé pir una forte artil¬ lerie, il débouchait le lendemain dans la val¬ lée de Chivres, oü. sous le poids du nombre, ies Francais pliaient. Cenx-ci demandörent du rentort ; mais le pont provisoire de Mis- cy, eraporta par la crue de l'Aisne, ne pou- vait pas servir. Oa ie rétablit piusieurs fois ; on c-stima avec raison que sa solidité passa- gère devait être ntilisée pour permet tre Ie rep ïement des troupes dont ia situation était périllf-nsa du moment leurs communica¬ tions éiaient si peu assurees. Tontelois ce repliement découvrait la droite des Francais. Oa donna hati vemen t i'ordre de replier la ligne sur lout le front Crouy-Missy. L'artiüerie remolit admirable- ment son sole, et, grace è eile, ce mouve¬ ment rapide s'exécuta du mieux qu'il était possib e. Aujourd'hui, è la première henre, les Allemands ont occnpé les villages de ia rive droite de l'Aisne ; ma'gré leurs efforts, its n'ont pu passer le fleuve. L'artiüerie iran- Caise, qoi couronne les hauteurs do la rive gauch", balaie la plaine de Venizc', les AiUni nds n'ont ou prendre pied. L'avis de tous le^ officiers est que si Ia crue n'avait pas empêché les réserves qrn leur étaient destinées ce leur parveair, leurs troupes se seraient parfait- ment maintenues dans lears positions de Chivres et que cans quarante-huit heures ia soccès de Cuffies aurait été poussö jusqu'au sommei de I'épe¬ ron . Un échec est nn échec, mais celni-ci est glorieux pour les Francais qui guebent au ciel les premiers signes d'un temps plus fa¬ vorable a leur belle andace. Le Bombardement de Soissons Deux cent cinqnante réfugiés, venus de Crouy et de la region avoisinante, sont arri¬ vés hier ma io a Paris a la gare du Nord et out éte conduits par buit auto-cars roe de la Baoqoe et rue du Quatrv-Septembre, ils >rouveroüt un giteprovisoiret ABONNEMEJMTS ITuois Moisl Six Mois Fr. LA GUERR 16S« Üsi-'j-. COMMUNIQUÉS OFFICIEUS Paris, 1 5 janvier, 15 heures. De Ia mer a la Lys, combats d'artil- lerie quelquefois assaz vifs. Nous avons progressé prés de Lom- baertzide et prés de Becelaere. Au Nord d'Arras, une brillante atta¬ que des zouaves a enlevé a la baïon- nette les positions ennemies voisines de la route d'Arras a Lille. Dans la même région, a Target.te et Saint-Laurent, ainsi qu'au Nord d'An- déchy (région de Rcye), notre artillerie a pris l'avantage sur celle de l'ennemi, des batteries ont été réduites au si¬ lence. deux pièces ont été démolies, un dépot de munitions a explosé et des ouvrages en construction ont été détruits. A deux kilomètres au Nord-Est de Soissons, les Allemands ont attaqué Saint-Paul et y sont entrés.mais nous l'avons repris aussitot. Dans la région de Graonne et de Reims, violents combats d'artillerie, au cours desquels les batteries enne¬ mies ont été fréquemment réduites au silence. Dans la région de Perthes, dans l'Argonne et sur les Hauts de Meuse, rien d'important k signaler. Nous avons détruit les passerelles établies par les Allemands sur la Meuse a Saint-Mihiel et repoussé dans le bois d'Ailly une attaque dirigée contre les tranchées prises par nous ie 8 jan¬ vier. Dans les Vosges, au Sud de Séno- nes. nous avons, dans un vif combat d'infanterie, bousculé les Allemands, coupé laurs réseaux de fil de fer et comblé leurs tranchées. Sur le reste du front rien a signaler. La route (l'Arrss a Lille sort d'Arras entre Sainte-Cslherine et Saint- Nicolas, faubourgs du Nord d'Arras, et obliqee vers le Nord-Est. La Targetie se trouve éf 7 kilomètres au Nord d'Arras, sur la route d'Arras a Bétfiune. Ssinl-Laurent est un faubourg d'Arras, it l'Est de cette ville. Ssint.-Paul est une ferme qui se trouve è un kilometre du faubourg Saint-Waast de Soissons, dans la bouclé de l'Aisne. Le faubourg Saint-Waast est sur la rive droite de l'Aisne, dont nous avons nü abanrtonner une parlie ces jours (lenders, tan¬ dis que Soissons est sur la rive gauclte. Paris, 23 heures. Aucun incident notable n'est signalé, OfficialReport of the French Government Jan. 15— 3 p. m. From the sea fo the Lys artillery duels, violent on certains points. We progressed near Lombaertzyte and near Becelaere. North of Arras after a brilliant bayonet charge the zouaves have carried the ene¬ my's positions near the road from Arras to Liile. In the same region at Targetie and Us donnent sur ie hombardemeot quoii- dicn de Soissons ies détails suivants : ies Allemands dirigent spéciaiement lenr fir sur ies höpitaux, les ambulances et en particu¬ lier sifr tous les points les blessés sont recaeiilis. Roe do Coq-Lomöard, des fe na¬ mes exécufeient des travaux pour miliiatres (iinge reprité, nettoyage, etc.), le bombarde¬ ment est devenu si violent mr i'ateber qu'il a tal Iu l'évacuer. Les évacués supposent que les Allemands ont toujours des inaicatenrs spéciaux poor repérer aussi vite les maisons oü l'on travaille poar i'armée et oü l'on soi¬ gne les blessés. La cathédrale est trés éprouvée. Eu buit jours on a compté soixante-quinze obus de gros calibre sur ('edifice. On pent dire, d'une maoióre générale, que tous ies quarters de SoUsons ont bua'(COup souffert du botob»r- dement. Néanmoins, la population a fait preuve da plas grand courage. Mme Mache- rez est toujour» a son nosie a la mairie et n'entend p unt Ie déserter. Mile Sellier, infir- raièt e en chef de la Croix-lto -fe. donne ega- icment 1'exemple de !a vailiance frauq.iise et assure, malgré les difficuites, le foncuonne- ment de se» ambulances. Les évacués de Crouy gardent la plus en- tière cor fi.nce dans Tissue des opérattoas engjgées dans leur région. D autre part, des réiö'gtés de Comp ègue, venus a Paris il y a trois on quatre mois. demaudeat a être ra- patrtés dans lenrs foyers. LesCombats autourdö Soissons ct la PresseAaglaise Londres, IS janvier. D'après le correspondant da Morning Post dans le Nord de la Franc», ies deux points faibles du front aileraand sont B»rry-au Bac el Noyon. Le même correspond int, qui pré- voyait ia perte de i'éperon 132, coasidère qae ies perspectives d'noe avance franpaise flans ia région de Soissons sont favorabies. Le Times écrit sur ie même sujet : o Les A! iemands n'ont pas enfoncé la ligne des aiiiés. Les tronpes fran Raises, après s'être repliées, occapent presque ies mêmes po¬ sitions qu'U j a quatre jours, * Saint-Laurent and North of Andechy, onr artillery has taken advantage over tlie foe end silenced several batteries, two guns have been demolishe an ammunition store has exploded and works in course of cons¬ truction have been destroyed. Two kilometers North-Ëast of Soissons the germans after an attack have taken Saint-Paul, which has been retaken by us at once. In the region of Craonne and Reims vio¬ lent artillery duels during which (lie ger- mau batteries have been repeatedly silen¬ ced. In the region of Perthes, in the Argonrte, and on the Meuse heights, nothing impor¬ tant. We have destroyed the footbridges thrown by the enemy over the Meuse near Saint-Mihiel. and repelled an attack in the Aiily wood, which was made against the trenches taken by us on the 8 n. In the Vosges, south of Sénones, we have thrown back the germans after a violent infantry fight, cut their wire fences and fil¬ led up his trenches. Nothing to report on the rest of the front. Le Havre, la Seine-Infériaure, l'Eure,) . f'Oise et la Somme Autras Département» Dnion Postale SO On s abenne sgalement. SAHSFRAiS, dans tous Ies Bureaux de Posta de Fran.es & Fr. XX SG 2 O Fr. Utt AH Fr. S3 » AO LABATAILLE BIFLAME SUR MER Les Anglais ;nent mi kilomètre COMMUNIQUÉ BELGE 14 janvier 1915. Bombardement assez intense mais sans résultats sur tout Ie front, notamment aux environs de Nieuport et au Sud de Dix- mude ; l'artiüerie ennemie a tiré sur Fur- nes, aucun dommage. Nous cöntinuons nos travaux de sape dans la région Est de Nieu¬ port. COMMUNIQUÉ RUSSE Pe trograd, 15 janvier. Dans la nuit du nouvel au russe ainsi que dans la journée suivante le caime re- latif régna sur tous les fronts. Des tentatives insignifiantes faites par les Allemands pour attaquer les positions russés avancées dans la région de Lotzen n eurent aucun succès. L'ennemi a été forcé de se replier sur ses positions avec de forles pertes. Sur la rive droite de la Vistule inférieu¬ re, nous avons continué le 14 a faire pres¬ sion sur la cavalerie allemande que soute- naient des unites d'infanterie peu impor- tantes. L'ennemi, que nous avions repoussé de Serpetz, a occupé ies gués de la rivière Skrina, mais n'a pu s'y maintenir et a con¬ tinué a se replier vers le Nord, sous la poussée de nos troupes. Sur la rive gauche de la Vistule, les Al¬ lemands ont prononcé leurs attaques habi- luelles sur quelques secteurs de notre front, principalement sur Borziuow et Rawa. Les attaques n'ont eu de succès sur aucun point. (Communiqué de Vélat-m jor du Caucase) Pétrograd, 1 5 janvier. r Les combats continuent dans la région de Kara Ourgan. Nous avons fait des prison¬ niers. un grand nombre d'officiers et de soldats. Nous poursuivons toujours les Turcs au dela d'Olty. Nous chassons l'enne¬ mi au dela de Tchorokh. Les autres fronts sont inchangés. Travaux Parïemeiitaires Paris, 15 janvier. La conférence des président» des gran¬ de» Commissions ^ et* fles groupe» de la Chambre réunie sous la préstdence de M Deschane! a décidé de sièger tons les huit jours et d'in-crire, a I'ordre da jour da Parlement ies affaires urgentes tellet que la ratification des decrets da natnr iiisabon i iritsrdicüOfi de? relations commercial'' s aves ;es aostro-ailemands, fa réf rate du rè- gierneiu de ia Chambre sous la réserve que les articles contest's seraient renvoyés, de droit, a la Commission du règlernent. La. conférence se borna a enrrgistrer l'avis des délégüés des gronpes sur la question de la mobilisation d«s dépntés. La Commission des Mines s'est occupée de ia question dn charbon, des moyens d'in- tens fier la prod netton naltonaie, la main d'ceufre et ie transport. Ede a décidé de con- férer a MM. Sembat et Btenven o-Martin, se réaervant de soumettre a M. Milfi-rand fes questions l'intéressant spéeia lenient, notam¬ ment ie transport, la requisition du char- boa, ie renvoi darts les mines de certains dolégnés mineurs territoriaux mobilisés. La ganche démocratique radicale et radi- cale-socialiste a décidé de demander au Sértat (i'augmenter cette arsnée, en raison des circonstances, d'une unité par bureau, ie «toaabre des membres des Cotnmissions de l'aimee, da la marine et des Chémins de fer. La Défense du littoralbeige Amsterdam, 11 janvier. Le correspondant du Handelsblad k l'Ecluse dit que ia cp e de Zeebrugge est maintenant fortifi^e, des tranchées ont été creusées jus- qu'aux maisons de Knocke qui sont trans- fortnées en fortins et garnies de mitrail¬ leuses. Les canons p!a'^e»gans les dunes datent de 1877 et, emploiwj -Se ja pondre noire. Sur 'es point» strat»g*«H«!s seulernetit, des ca¬ nons de 15 et 35 cvasBiieires sont en batte¬ rij Saint-Omer, 13 janvier. Get après-midi, k deux heitres, les An¬ glais ont attaqué avec impétnosité une po¬ sition voisine de La Bassée, sur laqeelle les Allemands s'étaient fortement retranchés. Ao(è» avoir préparé le terrain avec leur ar¬ tillerie, ils se sont lancé» è i'asssnt et se sont emparés des tranchées ennemies. II s'agit d'un point stratégique important dont ('occupation marque un progrès de plus d'un kilomètre. Les Anglais ont perdu peu de monde an cours de cette action ; les pertes des Alle¬ mands, an contraire. sont élevées ; beaucoup ont été fails prisonniers. Une patrouille, coinposée de six hommes et d'un caporal, s'est rendue sans faire la moii dre résislance. « Depnis huit jours, a déclaré le caporal qui, ayant longternps travaillé a Lille, con- nait partaitement le tranpais, notts cher- chions ('occasion de nous rendre. Nous en avons assez. D'aiiieurs, dans les tranchées notts n 'avons plus beaucoup de monde et il ne faudra pas da biea grands .tlloris pour nons déleger. » Les prisonniers étaient exténués ; leurs nniformes étaient en loqnes ; leurs chaus- sures prenaient Feau de toutes parts. L'Arrestalion doCardinal Mercier Amsterdam, 13 janvier. Le correspondant du journal hollandais Tyd k Roosandaal dit que settle una agence aussi connue que Tagence Wolff pour ses fausses nouveües était capable de démentir nn fait aussi évident que l'arresiation do cardinal Mercier. La Coiifiance diminue Amsterdam, 18 janvier. M. Théodore Wolff écrit dans le Berliner Tageblait du -11janvier. « M. Btssermann a déclaré, dan» un ré¬ cent articie, que nons éïions dès aujourd'hui vainqueurs snr le front rasse. Nons n'en sommes pas encóre Ik. Cette immense ar- rnée va receioir d'iocessants renforls ; noos savons que nous fioiroas par être vain¬ queurs, mais nous ne savons pas quandnous le serous. » L'Aotivité du « Karlsruhe » Das quatre croisears allemands qui (ien- nent encore la mer, le Karlsruhe se signals par son sctivité, que mentionne cette dépê¬ che de Sao-Juan-d»-Porto-Rico : Le steamer ch rbomnier Farn, commandé nar un lieutenant du croisettr aliemand Karlsruhe, a fait esoale dans ce port. Les autorités oat da mandé des instructions k Washington. Le steamer Farn Jbattait précédemment pa¬ vilion anglais. Lfs Faits st leuGsetesdu « Brsuien» On a annoncé, d'après une dépêche de Pé¬ trograd, nu o le petit croisettr Bremen est arrivé a Wiihelmshafen gravement endora- msgé par 1'explosion d'une mine, D'oü venait ca peut croiseur ? A diverses reprises cn en avait parlé comme d'un des corsaires allemands donnant la chasse aux rtavires de commerce des alliés, et tont pa- rait indiqner qu'il revient du Chili et qu'il a voulu rejoindre les escadres allemandes dans les eaux métropolitaines. Les indica¬ tions suivant.es peuvent êire données sur ses actes. 11avait. servi dans l'Atlantique pendsnt une longue période avant la guerre actuelle, et lorsque celie-ci éclata dans la première semaioe d'aoüt, nne dépêche de Buenos- Ayres faisait conncitre qu'il était au large da la eöte brésilienne, snrieillé par le croi¬ seur anglais Glasgow. Le 30 aoüt, il avait poursnivi et gagné de vitesse le vapenr hollandais Gr.lria qui était k un jour da Monte-Vid o, et lui avait de- mandé des renseignements concernant le paquepot anglais Andes. Pius tard, ie Bre¬ men, si l'on en cro t les journaux Emitri- cains, appuyait le Dresden dans sa tentative de capture, dans le détroit de Magellan, da vapear anglais Ortega qui, par une manoeu¬ vre, irès hardia, leur échappa. Enfin, les dernières nonvelles venant de Valparaiso faisaient connaitre qu'il était sar la cö'e chilienne et que le petit, croiseur chi- liert Almir ante-Lynch l'escorta hors des eaux territoriale pour i'empêcher de conuneitre quelque atteinte a la nuutrafité. Si l'annonce de son arrivée a Wiiheimsha- len ,-e verifie, le petit croisuir Bremen a vraisemblabieroent tannine sa carrière com¬ me croisenr-corsaire. I! aura échappé au sort réservé aux croiseurs allemands chargés da ca röle, dont beaucoup déja out étó detruits. De tous, le Dresden et ie Karlsruhe, serateai ies seals k tenir la mer. Les Essals d'unouveau Zappaüo TTA,près1leHtardêS paiklani rr Une déneche do Irirlm arrives aA Geitève, 13 janvier. Un Zeppelin, nouvellement construit, a fait hier on vol d'essai d'une heure au des- sus da grand-duché de Bade. II est revenu ensuite a son hangar de Friedrichshafen. LesEmsses out Mentravaillé Pétrograd, 13 janvier. C'est aujourd'hui le dernier jour de l'an- née russe, et beaucoup d'écrivains militaire» profitent de cette occasion pour examiner les évenements qui se sont déronlés sur la front. La conclusion générale est que l'armêe russe a fait encore mieux que ce qa'on atten- dait d'el'e. Trainé par des chevaux, poussé par des hommes, le rouleau le farneux rouleau — passa et repassa sur !e sol jusqu'a ce que son ouvrage fut accompli. Si les Allemands n@sont pas encore suffï- samment. écrasés, ils out toot au moins senti lepoidsdes loards cyliodres campresseurs et ont eu un avant-goüt du sort que leur ré¬ serve Tavenir. Pour cantrarier leur grande mobilité, due k leurs voies ferrées stratégi- ques et k Ténorme quantité de transports automobiles qu'iis possèdent, is>sRusse's ont entraieé ies Allemands dans nnerégion éloi- gnée de leurs chemins de fer et desservie pat- de manvais cherains. Les Russes ont, a Fhenre actnelle, regagné tout !e terrain perdu sur ia Ravka da cöté de Varsovie. Un officier, qui revient de cette partie du front, m'a dit hier soir qu'il n'y a aucun doute a avoir sur Tafl'aibiissement progres- sif das Allemands. FRANCE ET SERBIÉ Nich, 14 janvier. Le roi de Serbia est ver.u cette semaine a Nich, oü it a repu la visde du général Tatit- chefi', qui lui a remis ies insignes de i'Ordre de Saint-André avec Giaives, envoyées par Tempereur de Russie. Les membres du corps diplomatique sont venus présenter au roi Pierre leurs félicita- tions. En s'enf reten an t avec le ministro de Fran¬ ce, le roi Pierre s'est exprimé en termes trés élogieux sur I'armée franpaise, et a affirmé sa pieine confiance dans le triomphe final. Faisant alius ou aux appreciations des journaux Iranpais snr le röle oersonae! qu'il joua lors do ia dernière offensive, le'roi Pierre a déclaré qa'on devait attribuer tont ie mérite de la victoire aux soldats serbes et aux canons francais. Uns No!e daiaParis auGouvernement Persan Téhéran, ii janvier. L'ambassacleur de T'rquie a remis une note annonpant que la Ports était prête a f-ire évacter Azerbaozaa, après soa éne na¬ tion definitive par fes Russes et l'arrivée du prince heiitier a T briz. Le depart dn prince héritier, de Téhé¬ ran, aura lien prochainement. II sera escor- té par 600 soldats persans et 230 co»aques, renforces de contingents de diverses tribus. Une dépêche de Bsrlin arrivée a Amster¬ dam indique le nombre des servivants des navires allemands coulés au cours du com¬ bat naval des Hes Falkland. Out été sauvés : du Scharnhorst, porsonne ; du Gaeisenau, 7 officiers et 17 sous-officiers et tnarins; du Numberg. 7 sous-officiers et ma- rins ; du Leipzig, 4 officiers, 15 so as-officier» et marins. Des navires de convüi Baden et Santa- Isabella, tous fes marins ont été sauvés. ITavïrescouléset navires captures Le Journal Ofjiciel a pub'ié line fitte da navires de commerce ennemis ou ayant des cargaisons ennemies captures par les fl rites alliées oil retenus dans ies ports des puis¬ sances elliées. Cette iiste comprend 128 na¬ vires qui se répartissent ainsi suivant fear pavilion : Allemands, 94 ; Norvégtens, 8; Autri- chiens, 6 ; Américains, 5 ; Anglais, 4 ; Turcs, 4 ; Italians, 2 ; Snédois, t; Espagnoi, 1 ; Da- nois, l ; Grec, 1 ; Hollandais, 1. Vindication du port de détention permei de se rendre compte de Timportance de cer- taines opérat:ons sur lesquelle», paree qo'el- les se sont passées loin de TEurope. oh n'a eu que des renseignements trop sommaires. Cette Iiste montre notamment les pertes éprouvées par ia navigation comtnerciale ai emande dans ies operations faites contra le Cameroon en septemhre, au cours des- q aalles Ja canonnièra franpiise Surprise s'empara de Cobobeach, et les forces öu gé¬ néral anglais Dobell soutenues par les croi¬ seurs aiiiés Cumberland et B>uix, prirent Ditila, port principal de Ia colonie alle¬ mande. Au Cameroon, i0 vapeurs ont été coulés : Ado (383 t.), Anna-W oermann (2,335 t.), Eigo (453 t .). Epe (324 t.). Ereko 454 t.). Hergosin- Elisabath (548 t.), Kuka (602 t.). Lome (2,583 t.). Ophelia (1,153 t.) et Oyo (326 t.). En outre, ent été captor»'» : Aline Woer- mann (3,133 t.), Arnfield (2 899 t . ), Erna- Woermaan (5,528 t.), Hans lVoermann (4 059 j.), Henriette- Woermann (2,4-26 t.), JeunetU- Woermann (2.929 t.), Max Broek (4.579 t.), Poul Woermann (2 238 t.), et Re.nala-Amsinch (3,824 t . ), soit un total de 9.1 fit tonnes pour les navires coulés et de 31,615 tonnes poar les navires capturés. Aux Hes Falkland. 2 minds ont, été couïés : Santa-lsabel (5,199 t.). II est un autre navire signaler, c'est ie va peur tonnes, qui a été détruit par des obus, non frac^ais ou anglais, mais allemands. II se tranvait, en effet, k Prpeete, lorsque les croiseurs allemands Scharnhorst el Gneiser.au sont venus itom barder ia vitte. Ces croiseurs ne se contentèrent pas de couler la pedu canonnière frangaise Zél-e, qui était désar- mée, iis cribièrent aussi de projectlies la na« vire allemand. chirbonrtiers alla- Baden (7,676 t.) el allemand Walkure, coolé de 3,81 Bourreau aufriohlon arrêfé enüaHs Rome, 14 janvier. On tólégraphie d'Ancöne que la police de cette ville a mis en état d'arrestation, hier, k sa d?scente du train, ie bourreau autri- chien I ttini. l'itini arrivait de Ragnse, il avait exé- cuté, la semaine dernière, sur I'ordre de» autorités autrichiennes, plnsieurs habitants de cette ville, de cationaiité italienne, con- damnés a mort par la Cour martiale, sous l'inculpalion de haute trahison. Iotini. dont l'arrestatioa a été opérée sur I'ordre du gouvernement itafien, sera pour- w;vi pour assassinate LsTreiïlilffleiit deTeire enItalia Rome, 18 janvier. Le Giornale d'ltalia évalue a 25.000 le nona bre des victimes da la région de Sora. Rome, 15 janvier. La reine douairière et la duchesse d'AosU ont visité les blessés k Thöpital SaHgecome et ont adressé a chacun des paroles de récom fort. Un habitant échappé de Marigliano a ra- conté au Messaggcro que, dans cette iocalité, ie nombre des ïnor's atteint 1,500. Les snrvi» vants ne sont guóre qae 200. Le feu achev? l'ceuvre de destruction. Selon le Giornale d'ltalia, l'ambassads étraogère a manifesté courtoisemeut le désii de provoquer hors d'ltalia un mouvement en faveur des sinistrés analogue a celui qui se manifesta iors du désastre de Messine. Mais le gouvernement italien, pressenti, a déclaré qu'il rte pouvait accepter en raison. de la gravité et de la délicatesse de la situa¬ tion internationale. Le Giornal *•d'ltalia tout ieaauverneinentde cette

Upload: others

Post on 27-Jan-2021

1 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

  • — f SM S -* Ce Journal ne prut être orlé —wem ftlllMM

    Administrateur•Déléciié-Gérant

    O. RAN DOL ETidmisistraiion.ImpressionseiAmosgss,TEL.IQ.il35, Rue Fontenelle, 35

    AdreessTélégrapbique: UANEOLETHarfi Petit avrei

    ANNONCESAU HAVRE. ,T

    A PARIS

    Le PETITHAVREast déslgnb pour les AnnoncesJudicia/ros et lêgelet

    Btjreaü du Journal, 112, boul' de Stras oourf.L'AGENCE HAVAS, 8, place de la Bourse, estseule charge™ de recevoir les Aunotices pourle Journal.

    ORGANE RÉPUBLICAIN DEMOGRATIQUELe plus fort Tirage des Journaux de la Hegion

    Saroetft16mm 1^8RÉDACTEUR EN CHEF

    f.-J. CASPAR - JORDANTéiéptione s 14.SO

    BeorétalreSênéral : TH. VALLÉS

    Sédacllon, 35, rue Fonieneile - Tél. 7.60

    IE PEUPLENous parlions Vautre jour, a pro¬pos de l'Fcole Normale supérieure, dunoble exemple donné par Vélite ; noustenons a ajouter aujourd'hui que lepeuple a étê a la, hauteur de l' élite.Le président de la Chambre, dans sondiscours inaugural, Va rappelé en destermes Jrappanis qui sont comme uneconsecration.« La guerre qui, comme la mort,disait-il, met chaque homrne et chaquechose a sa vraie place, a mis au pre¬mier plan le peuple. Oui, c'est le peu¬ple de France qui, par ses verlus ma-gnanime.s, s'est tiré des suprêtnes pe¬rils ! » Toute la Chambre s'est levée ases paroles, nous a écrit notre corres-pondant particulier, et a éclaté enapplaudissements pour s'associer a eethommage solennel rendu au nenple.Cette manifestation aura un reten-tissement profond clans tout le pa,yscl eert es rarement M.Paul De schanel,dont le talent s'est si souvent donnélibre carrière, aura êté mieux inspiréqu'en ce jour. Ce qu'il a évoqué en sipen de mots c'est le peuple qui opposea Vennemi la barrière de sa vastepoitrine, le peuple qui par la rudediscipline Ubrement consentie a scelléI' union nationale, le peuple qui s'estacquis a jamais la reconnaissance dupaps et restera l'objet de toute sa sol-licitude,Oui le peuple est au premier plan— pour la première raison qu'il est enpremière ligne. Dans cette guerre auxeffectijs fabuleux et oü le nombre doit■finir par l' emporter , la victoire serafaile des milliers de sacrifices anony-mes de ceux qui ont été simplement ala place oil ils devaient être. C'estl'honneur des hommes du peuple quijorment la masse Jormidable des ar-méés d' avoir accepté avec abnegationet résolution d'être, chacun a leur pla¬ce, les pierres de la jorteresse natio¬nale.C'est cette acceptation volontaire dusacrifice qui non seulement nous per¬met cle résister a Vennemi el de le re-pousser , maïs permet a noire pays clesubir sans crise les circonstancesinouies que nous traversons. Le peu¬ple a a soufif rir de mille manières desrepercussions de la guerre, mals toutentier au devoir qu'il s'est tracé, ilsupporte tout cl'un ceeur ferme. Delui-même, il s'est mis d l'abri de touteexcitation el a l'unisson de la nationqui se consacre patiemment d l'ceuvreunique de la victoire. Beancoup plusque le « désarmement » des partisconstilués, c'est cette attitude sponta-née du peuple qui nous a valu l'unionqui J ait la force.Dans cette sainte coalition de Veliteet da peuple que nous rencontronsétroitement mêlés pour la defense dela palrie, nous nous plaisons a voirnon nas seulement le gage de nosprochains triomphes sur l'ennemi,piais aussi le gage d'une vie nationalemeilleure poar tous.

    LosDuelsMiensenFiandrsfrangaiss

    Rfcit d'ttn Témoiti ocnlaire.Nos Canons coutinuent a faire

    leurs preuves.Le témoin ocnlaire anglais déclare, danserne dépêche datée du 12, que la situationgénérale n'a pas change.Les 8 et 9 janvier, il y a en des duels d'ar-tilierie et de's combats de moniers, au coursdesquels nons avons aflirmé a nouveau no¬tre Slip trio: ité.Le 8 janvier, nos mortiers de tranchéesont détruit, prés de Neuve-Chapelle, unemaison qne l'ennemi employait comme abride tirailleur.i, et ils ont arrèté des ieatativesdes sapeer» ennemis.Prés de Messines, nos canons ont arrosêavec un rés uitat excellent un detachementgnnemi de 300 hommes.De differents points de la ligne nons par-dennent des renseignements analogues surPaction de notre artillerie.Le 9 janvier, le feu d'un certain nombrede nos canons fut concentre sur Ia régsonImméiüatement a l'Ooest de la B»ssée. Lerésuitat fut particuiièrement important, etdes prisonniers ncuis ont déclare qu'il yavait eu entte i30 et 230 morts et blesséscfaez l'ennemi.Tót dans i'après-midi, dimanche, nostroupes ont repris la poste d'observation etnn remb'ai de client in de fer qu'eiies avaientévacués le 1« janvier et qui se trouvaient auSnd-Est de Givenchy.Nous primes égale ment nn emplacementde mitrailleuses, mals sa position, trop ex¬posés, ne permit pas de le conserver.La poste d observation demeure dans nosmains, ma'gré trois contre-attaqnes de nnit.Tont le long dn front, l'artiüerie alle¬mande se montra plas active que ies der-ïiiers jours.Le 11 janvier, nos canons bombsrdèrentNenve-Cliapelle avec un bon résuitat, ainsiqua ie triastgie pres de Cunchy.On constate un certain nombre de déser-tions, venant snrtout d'ASsaciens, dans lesrings enuemis, et Ja différence dans la qaa-lité des rentorts est trés marquée.Néanmoins, les sen is signes d'aftsiblisse-naent que l'on puisse observer se trouventpluiót dons la situation générale, dans Iapression continue des Aiiiés, et dans ('échecde pie-q-..atoules ies contis-aUaquésalie-mandes?

    LESCOMBITSde l'AisneC'êtait«pournouseffrayer»

    Londres, 18 janvier.Le Daily Chronicle, commentant i'effortfenïé par les Ailemands dans la région deboissons, écrit :« Les Allemands n'espéraient trés proba-blement pas percer les lignes de defensetranpaises, mais iis désiraient sans doute,par une manifestation d.e leur force et unepression extraordinaire da leur front sur lepoint ie pias rapprochó de Paris, effrayeri'opinion franpaise au moment de ia reuniondu Parlement.« Rien n'indique qu'une grande batailleréelle soit prochaine sur l'Aisne. »

    La lutte pour 1'Eperon132Le correspondant particulier du Her tld adresse ason journal l'intéressant réoit suivant sur la lutteacliarnée qui a eu lieu autour de 1'Eperon 132désormais céiébre.Du Front de l'Aisne, jendi. — La rnde ba-taille qui se poursuit sar nn front large de15 kilomètres contre !a « charoière» des positions ailemand^s Srissonnaisss est linie,mais n'est pas close. St devant des condi¬tions ciimatériques défavorabies, les Fran¬cais n'ont pas vouln s'engager a fond, ils nelontnullementépuiséset n'attendent qu'unedécrae de l'Aisne pour reprendre l'attaque.La vallée de l'Aisne, de Soissons a Celles,décrit nn are de cercie. Sur la rive droite,un plateau en éventail domine le fleuve. Ceplateau est crensé de trois profonds enton-noirs, i'un a Cnffies, la « cuve », comme ilest désigné dans la région, l'antre a Crouy,débouché d'une vaüée oü oasse la ligne dechemin de fer ; !e troisièma k Chivres.De Cnffies è Crcuy, le plateau entre lesdeux co ves stleint les cotes 136 a l'Ouest et132 a l'Est. Une route a lacets l'escalade deIront, c'est !a route nationale de Béthane.Da Crouy, a l'Est et f.iisant face a la cote132, monte la route de Maubenge qui tra¬verse le plateau de Perrière. Enfin, dans lairoisième découpure du plateau, k Chivres,serpente la route de Vregny, qui rejointcelle de Maubenge, sur le pia;eau de Per-riere.La ganche des tronpes franpaises a abordérésolument la route de B4thune. Au coursdes journées précédentes, e^e en avait con-quis, un è un, les lacets et avait atteint uneferme. Au sommet du plateau, k sa droite,se détachait ie sentier qui mène a i'éperon132, tenu solidemeat par l'ennemi.Mirdi, une division allemande se raa suress troupes, qpi eureat k soutsair toote lajoornée de furieux asstvots, tous repoussés aia fin du jour, les Francais tenaient toujoursles abords du sentiar de 1'Eperon. Le mêmejour, celles de leurs forces qui tenant Crouys'óiancaient snr les premiers posfes de I'Epe-ron, abrupte sur la vallée. Elies traversaièntla voie de chemin de fer et grimpaient, él'abri des bois, exactement a l'Ouest de lacoie 132. Mais cette région était fortementorganisée par l'ennemi. Uae contre attaquevigoureuse faïsait recoler les Francais sur!e village, d'oü, tenus de trés prés par leursadversaires, lis ne parent déboucher le ien-demain.M-sis ce jour-!é, mercredi, nne action na-ralièle s'exercait plus k l'Est. Les Francais,mabres du chapelet de villages qui s'earè-nout le long de la route «SeCrouy a Missy-sur-Aisne (ia route de ia vailee), essayaientd'escalader par le Moncel le r.ibord Est duplateau de ia Perrière. Vialemment canon¬nés du bant du plateau, ils devaient s'abri-ter dans ie village. Le même fait se produi-sait &Chivres, oil les Francais se repiiaientdevant le fea intense dirigé contra eux deVregny.H er également, le combat reprenait con¬tre i'épsron 132 par nne attaque aPemandesur ie chemin a l'Est de la rome de B -thune.Cette attaque échoua romp ètement : lesFrancais tuèrent ié au moins deux cents en¬nemis, puis, s'élancant a Ia baïonnette, s'ena-parèrent de pinsienrs tranchées et envelop-pèrent sur leur droite des petits dstacbe-rnenis allemands, qu'ils capiurèrent jitdontl'pffectif total peut représenter deux compa¬gnies. A midi, ils tenaient !e tiers dn sen-tier. Pendant toute cette matinée les Alle¬mands échouaient devant Crouy, sobissantde grosses pertes et lai'sant des prisonniers.Mais, dans la nuit de mardi a mercredi,l'enneuii avait opéró un groupemsnt diffé¬rent de ses torces II avait renforcé ses trou¬pes a Vregny, et, appuyé pir una forte artil¬lerie, il débouchait le lendemain dans la val¬lée de Chivres, oü. sous le poids du nombre,ies Francais pliaient. Cenx-ci demandörentdu rentort ; mais le pont provisoire de Mis-cy, eraporta par la crue de l'Aisne, ne pou-vait pas servir. Oa ie rétablit piusieurs fois ;on c-stima avec raison que sa solidité passa-gère devait être ntilisée pour permet tre Ierep ïement des troupes dont ia situation étaitpérillf-nsa du moment oü leurs communica¬tions éiaient si peu assurees.Tontelois ce repliement découvrait ladroite des Francais. Oa donna hati vemen ti'ordre de replier la ligne sur lout le frontCrouy-Missy. L'artiüerie remolit admirable-ment son sole, et, grace è eile, ce mouve¬ment rapide s'exécuta du mieux qu'il étaitpossib e.Aujourd'hui, è la première henre, lesAllemands ont occnpé les villages de ia rivedroite de l'Aisne ; ma'gré leurs efforts, itsn'ont pu passer le fleuve. L'artiüerie iran-Caise, qoi couronne les hauteurs do la rivegauch", balaie la plaine de Venizc', oü lesAiUni nds n'ont ou prendre pied.L'avis de tous le^ officiers est que si Iacrue n'avait pas empêché les réserves qrnleur étaient destinées ce leur parveair, leurstroupes se seraient parfait- ment maintenuesdans lears positions de Chivres et que cansquarante-huit heures ia soccès de Cuffiesaurait été poussö jusqu'au sommei de I'épe¬ron .Un échec est nn échec, mais celni-ci estglorieux pour les Francais qui guebent auciel les premiers signes d'un temps plus fa¬vorable a leur belle andace.

    Le Bombardementde Soissons

    Deux cent cinqnante réfugiés, venus deCrouy et de la region avoisinante, sont arri¬vés hier ma io a Paris a la gare du Nord etout éte conduits par buit auto-cars roe de laBaoqoe et rue du Quatrv-Septembre, oü ils>rouveroütun giteprovisoiret

    ABONNEMEJMTS ITuois Moisl Six Mois

    Fr.

    LA GUERR16S«

    Üsi-'j-.

    COMMUNIQUÉSOFFICIEUSParis, 1 5 janvier, 1 5 heures.

    De Ia mer a la Lys, combats d'artil-lerie quelquefois assaz vifs.Nous avons progressé prés de Lom-baertzide et prés de Becelaere.Au Nord d'Arras, une brillante atta¬que des zouaves a enlevé a la baïon-nette les positions ennemies voisinesde la route d'Arras a Lille.Dans la même région, a Target.te etSaint-Laurent, ainsi qu'au Nord d'An-déchy (région de Rcye), notre artilleriea pris l'avantage sur celle de l'ennemi,des batteries ont été réduites au si¬lence. deux pièces ont été démolies,un dépot de munitions a explosé etdes ouvrages en construction ont étédétruits.A deux kilomètres au Nord-Est deSoissons, les Allemands ont attaquéSaint-Paul et y sont entrés.mais nousl'avons repris aussitot.Dans la région de Graonne et deReims, violents combats d'artillerie,au cours desquels les batteries enne¬mies ont été fréquemment réduites ausilence.Dans la région de Perthes, dansl'Argonne et sur les Hauts de Meuse,rien d'important k signaler.Nous avons détruit les passerellesétablies par les Allemands sur la Meusea Saint-Mihiel et repoussé dans lebois d'Ailly une attaque dirigée contreles tranchées prises par nous ie 8 jan¬vier.Dans les Vosges, au Sud de Séno-nes. nous avons, dans un vif combatd'infanterie, bousculé les Allemands,coupé laurs réseaux de fil de fer etcomblé leurs tranchées.Sur le reste du front rien a signaler.

    La route (l'Arrss a Lille sort d'Arras entreSainte-Cslherine et Saint- Nicolas, faubourgs duNord d'Arras, et obliqee vers le Nord-Est.La Targetie se trouve éf 7 kilomètres au Nordd'Arras, sur la route d'Arras a Bétfiune.Ssinl-Laurent est un faubourg d'Arras, it l'Estde cette ville.Ssint.-Paul est une ferme qui se trouve è unkilometre du faubourg Saint-Waast de Soissons,dans la bouclé de l'Aisne. Le faubourg Saint-Waastest sur la rive droite de l'Aisne, dont nous avonsnü abanrtonner une parlie ces jours (lenders, tan¬dis que Soissons est sur la rive gauclte.

    Paris, 23 heures.

    Aucun incident notable n'est signalé,

    OfficialReport of theFrench Government

    Jan. 15— 3 p. m.

    From the sea fo the Lys artillery duels,violent on certains points. We progressednear Lombaertzyte and near Becelaere.North of Arras after a brilliant bayonetcharge the zouaves have carried the ene¬my's positions near the road from Arras toLiile. In the same region at Targetie and

    Us donnent sur ie hombardemeot quoii-dicn de Soissons ies détails suivants : iesAllemands dirigent spéciaiement lenr fir suries höpitaux, les ambulances et en particu¬lier sifr tous les points oü les blessés sontrecaeiilis. Roe do Coq-Lomöard, oü des fe na¬mes exécufeient des travaux pour miliiatres(iinge reprité, nettoyage, etc.), le bombarde¬ment est devenu si violent mr i'ateber qu'ila tal Iu l'évacuer. Les évacués supposent queles Allemands ont toujours des inaicatenrsspéciaux poor repérer aussi vite les maisonsoü l'on travaille poar i'armée et oü l'on soi¬gne les blessés.La cathédrale est trés éprouvée. Eu buitjours on a compté soixante-quinze obus degros calibre sur ('edifice. On pent dire, d'unemaoióre générale, que tous ies quarters deSoUsons ont bua'(COup souffert du botob»r-dement. Néanmoins, la population a faitpreuve da plas grand courage. Mme Mache-rez est toujour» a son nosie a la mairie etn'entend p unt Ie déserter. Mile Sellier, infir-raièt e en chef de la Croix-lto -fe. donne ega-icment 1'exemple de !a vailiance frauq.iise etassure, malgré les difficuites, le foncuonne-ment de se» ambulances.Les évacués de Crouy gardent la plus en-tière cor fi.nce dans Tissue des opérattoasengjgées dans leur région. D autre part, desréiö'gtés de Comp ègue, venus a Paris il y atrois on quatre mois. demaudeat a être ra-patrtés dans lenrs foyers.

    LesCombatsautourdö Soissonsct laPresseAaglaise

    Londres, IS janvier.D'après le correspondant da Morning Postdans le Nord de la Franc», ies deux pointsfaibles du front aileraand sont B»rry-au Bacel Noyon. Le même correspond int, qui pré-voyait ia perte de i'éperon 132, coasidèreqae ies perspectives d'noe avance franpaiseflans ia région de Soissons sont favorabies.

    Le Times écrit sur ie même sujet :o Les A! iemands n'ont pas enfoncé la lignedes aiiiés. Les tronpes fran Raises, après s'êtrerepliées, occapent presque ies mêmes po¬sitions qu'U j a quatre jours, *

    Saint-Laurent and North of Andechy, onrartillery has taken advantage over tlie foeend silenced several batteries, two gunshave been demolishe an ammunition storehas exploded and works in course of cons¬truction have been destroyed.Two kilometers North-Ëast of Soissonsthe germans after an attack have takenSaint-Paul, which has been retaken by usat once.In the region of Craonne and Reims vio¬lent artillery duels during which (lie ger-mau batteries have been repeatedly silen¬ced.In the region of Perthes, in the Argonrte,and on the Meuse heights, nothing impor¬tant. We have destroyed the footbridgesthrown by the enemy over the Meuse nearSaint-Mihiel. and repelled an attack in theAiily wood, which was made against thetrenches taken by us on the 8 n.In the Vosges, south of Sénones, we havethrown back the germans after a violentinfantry fight, cut their wire fences and fil¬led up his trenches. Nothing to report onthe rest of the front.

    Le Havre, la Seine-Infériaure, l'Eure,) .f'Oise et la SommeAutras Département»Dnion Postale SOOn s abenne sgalement. SAHSFRAiS,dans tous Ies Bureaux de Posta de Fran.es

    & Fr.X X SG2 O Fr.

    Utt AH

    x © Fr.S3 »AO

    LABATAILLEBIFLAME SUR MERLes Anglais ;nent

    mi kilomètre

    COMMUNIQUÉBELGE14 janvier 1915.

    Bombardement assez intense mais sansrésultats sur tout Ie front, notamment auxenvirons de Nieuport et au Sud de Dix-mude ; l'artiüerie ennemie a tiré sur Fur-nes, aucun dommage. Nous cöntinuons nostravaux de sape dans la région Est de Nieu¬port.

    — —

    COMMUNIQUÉRUSSEPe trograd, 15 janvier.

    Dans la nuit du nouvel au russe ainsique dans la journée suivante le caime re-latif régna sur tous les fronts.Des tentatives insignifiantes faites parles Allemands pour attaquer les positionsrussés avancées dans la région de Lotzenn eurent aucun succès.L'ennemi a été forcé de se replier sur sespositions avec de forles pertes.Sur la rive droite de la Vistule inférieu¬re, nous avons continué le 14 a faire pres¬sion sur la cavalerie allemande que soute-naient des unites d'infanterie peu impor-tantes.L'ennemi, que nous avions repoussé deSerpetz, a occupé ies gués de la rivièreSkrina, mais n'a pu s'y maintenir et a con¬tinué a se replier vers le Nord, sous lapoussée de nos troupes.Sur la rive gauche de la Vistule, les Al¬lemands ont prononcé leurs attaques habi-luelles sur quelques secteurs de notre front,principalement sur Borziuow et Rawa. Lesattaques n'ont eu de succès sur aucunpoint.

    (Communiqué de Vélat-m jor du Caucase)

    Pétrograd, 1 5 janvier.

    r Les combats continuent dans la région deKara Ourgan. Nous avons fait des prison¬niers. un grand nombre d'officiers et desoldats. Nous poursuivons toujours lesTurcs au dela d'Olty. Nous chassons l'enne¬mi au dela de Tchorokh. Les autres frontssont inchangés.

    Travaux ParïemeiitairesParis, 15 janvier.

    La conférence des président» des gran¬de» Commissions ^ et* fles groupe» dela Chambre réunie sous la préstdencede M Deschane! a décidé de sièger tonsles huit jours et d'in-crire, a I'ordre da jourda Parlement ies affaires urgentes tellet quela ratification des decrets da natnr iiisaboni iritsrdicüOfi de? relations commercial'' saves ;es aostro-ailemands, fa réf rate du rè-gierneiu de ia Chambre sous la réserve queles articles contest's seraient renvoyés, dedroit, a la Commission du règlernent.La. conférence se borna a enrrgistrer l'avisdes délégüés des gronpes sur la question dela mobilisation d«s dépntés.La Commission des Mines s'est occupéede ia question dn charbon, des moyens d'in-tens fier la prod netton naltonaie, la maind'ceufre et ie transport. Ede a décidé de con-férer a MM. Sembat et Btenven o-Martin, seréaervant de soumettre a M. Milfi-rand fesquestions l'intéressant spéeia lenient, notam¬ment ie transport, la requisition du char-boa, ie renvoi darts les mines de certainsdolégnés mineurs territoriaux mobilisés.La ganche démocratique radicale et radi-cale-socialiste a décidé de demander auSértat (i'augmenter cette arsnée, en raisondes circonstances, d'une unité par bureau,ie «toaabre des membres des Cotnmissionsde l'aimee, da la marine et des Chémins defer.

    LaDéfensedu littoralbeigeAmsterdam, 11 janvier.

    Le correspondant du Handelsblad k l'Eclusedit que ia cp e de Zeebrugge est maintenantfortifi^e, des tranchées ont été creusées jus-qu'aux maisons de Knocke qui sont trans-fortnées en fortins et garnies de mitrail¬leuses.Les canons p!a'^e»gans les dunes datentde 1877 et, emploiwj -Se ja pondre noire. Sur'es point» strat»g*«H«!s seulernetit, des ca¬nons de 15 et 35 cvasBiieires sont en batte¬rij

    Saint-Omer, 13 janvier.Get après-midi, k deux heitres, les An¬glais ont attaqué avec impétnosité une po¬sition voisine de La Bassée, sur laqeelle lesAllemands s'étaient fortement retranchés.Ao(è» avoir préparé le terrain avec leur ar¬tillerie, ils se sont lancé» è i'asssnt et sesont emparés des tranchées ennemies. IIs'agit d'un point stratégique important dont('occupation marque un progrès de plus d'unkilomètre.Les Anglais ont perdu peu de monde ancours de cette action ; les pertes des Alle¬mands, an contraire. sont élevées ; beaucoupont été fails prisonniers.Une patrouille, coinposée de six hommeset d'un caporal, s'est rendue sans faire lamoii dre résislance.« Depnis huit jours, a déclaré le caporalqui, ayant longternps travaillé a Lille, con-nait partaitement le tranpais, notts cher-chions ('occasion de nous rendre. Nous enavons assez. D'aiiieurs, dans les tranchéesnotts n 'avons plus beaucoup de monde et ilne faudra pas da biea grands .tlloris pournons déleger. »Les prisonniers étaient exténués ; leursnniformes étaient en loqnes ; leurs chaus-sures prenaient Feau de toutes parts.

    L'ArrestaliondoCardinalMercierAmsterdam, 13 janvier.

    Le correspondant du journal hollandaisTyd k Roosandaal dit que settle una agenceaussi connue que Tagence Wolff pour sesfausses nouveües était capable de démentirnn fait aussi évident que l'arresiation docardinal Mercier.

    La Coiifiance diminueAmsterdam, 18 janvier.

    M. Théodore Wolff écrit dans le BerlinerTageblait du -11janvier.« M. Btssermann a déclaré, dan» un ré¬cent articie, que nons éïions dès aujourd'huivainqueurs snr le front rasse. Nons n'ensommes pas encóre Ik. Cette immense ar-rnée va receioir d'iocessants renforls ; noossavons que nous fioiroas par être vain¬queurs, mais nous ne savons pas quandnousle serous. »

    L'Aotivité du « Karlsruhe »Das quatre croisears allemands qui (ien-nent encore la mer, le Karlsruhe se signalspar son sctivité, que mentionne cette dépê¬che de Sao-Juan-d»-Porto-Rico :Le steamer ch rbomnier Farn, commandénar un lieutenant du croisettr aliemandKarlsruhe, a fait esoale dans ce port.Les autorités oat da mandé des instructionsk Washington.Le steamer Farn Jbattait précédemment pa¬vilion anglais.

    Lfs Faits st leuGsetesdu « Brsuien»On a annoncé, d'après une dépêche de Pé¬trograd, nu o le petit croisettr Bremen estarrivé a Wiihelmshafen gravement endora-msgé par 1'explosion d'une mine,D'oü venait ca peut croiseur ? A diversesreprises cn en avait parlé comme d'un descorsaires allemands donnant la chasse auxrtavires de commerce des alliés, et tont pa-rait indiqner qu'il revient du Chili et qu'il avoulu rejoindre les escadres allemandesdans les eaux métropolitaines. Les indica¬tions suivant.es peuvent êire données sur sesactes. 11avait. servi dans l'Atlantique pendsntune longue période avant la guerre actuelle,et lorsque celie-ci éclata dans la premièresemaioe d'aoüt, nne dépêche de Buenos-Ayres faisait conncitre qu'il était au largeda la eöte brésilienne, snrieillé par le croi¬seur anglais Glasgow.Le 30 aoüt, il avait poursnivi et gagné devitesse le vapenr hollandais Gr.lria qui étaitk un jour da Monte-Vid o, et lui avait de-mandé des renseignements concernant lepaquepot anglais Andes. Pius tard, ie Bre¬men, si l'on en cro t les journaux Emitri-cains, appuyait le Dresden dans sa tentativede capture, dans le détroit de Magellan, davapear anglais Ortega qui, par une manoeu¬vre, irès hardia, leur échappa.Enfin, les dernières nonvelles venant deValparaiso faisaient connaitre qu'il était sarla cö'e chilienne et que le petit, croiseur chi-liert Almir ante-Lynch l'escorta hors des eauxterritoriale pour i'empêcher de conuneitrequelque atteinte a la nuutrafité.Si l'annonce de son arrivée a Wiiheimsha-len ,-e verifie, le petit croisuir Bremen avraisemblabieroent tannine sa carrière com¬me croisenr-corsaire. I! aura échappé au sortréservé aux croiseurs allemands chargés daca röle, dont beaucoup déja out étó detruits.De tous, le Dresden et ie Karlsruhe, serateaiies seals k tenir la mer.

    LesEssalsd'unnouveauZappaüoTTA,près1leHtardêSpaiklanirr Une déneche do Irirlm arrives a AGeitève, 13 janvier.

    Un Zeppelin, nouvellement construit, afait hier on vol d'essai d'une heure au des-sus da grand-duché de Bade. II est revenuensuite a son hangar de Friedrichshafen.

    LesEmssesoutMentravailléPétrograd, 13 janvier.

    C'est aujourd'hui le dernier jour de l'an-née russe, et beaucoup d'écrivains militaire»profitent de cette occasion pour examinerles évenements qui se sont déronlés sur lafront.La conclusion générale est que l'armêerusse a fait encore mieux que ce qa'on atten-dait d'el'e. Trainé par des chevaux, poussépar des hommes, le rouleau — le farneuxrouleau — passa et repassa sur !e sol jusqu'ace que son ouvrage fut accompli.Si les Allemands n@sont pas encore suffï-samment. écrasés, ils out toot au moins sentilepoidsdes loards cyliodres campresseurset ont eu un avant-goüt du sort que leur ré¬serve Tavenir. Pour cantrarier leur grandemobilité, due k leurs voies ferrées stratégi-ques et k Ténorme quantité de transportsautomobiles qu'iis possèdent, is>sRusse's ontentraieé ies Allemands dans nnerégion éloi-gnée de leurs chemins de fer et desserviepat- de manvais cherains.Les Russes ont, a Fhenre actnelle, regagnétout !e terrain perdu sur ia Ravka da cötéde Varsovie.Un officier, qui revient de cette partie dufront, m'a dit hier soir qu'il n'y a aucundoute a avoir sur Tafl'aibiissement progres-sif das Allemands.

    FRANCE ET SERBIÉNich, 14 janvier.

    Le roi de Serbia est ver.u cette semaine aNich, oü it a repu la visde du général Tatit-chefi', qui lui a remis ies insignes de i'Ordrede Saint-André avec Giaives, envoyées parTempereur de Russie.Les membres du corps diplomatique sontvenus présenter au roi Pierre leurs félicita-tions.En s'enf reten an t avec le ministro de Fran¬ce, le roi Pierre s'est exprimé en termes trésélogieux sur I'armée franpaise, et a affirmésa pieine confiance dans le triomphe final.Faisant alius ou aux appreciations desjournaux Iranpais snr le röle oersonae! qu'iljoua lors do ia dernière offensive, le'roiPierre a déclaré qa'on devait attribuer tontie mérite de la victoire aux soldats serbes etaux canons francais.

    UnsNo!edaiaParisauGouvernementPersanTéhéran, ii janvier.

    L'ambassacleur de T'rquie a remis unenote annonpant que la Ports était prête af-ire évacter Azerbaozaa, après soa éne na¬tion definitive par fes Russes et l'arrivée duprince heiitier a T briz.Le depart dn prince héritier, de Téhé¬ran, aura lien prochainement. II sera escor-té par 600 soldats persans et 230 co»aques,renforces de contingents de diverses tribus.

    Une dépêche de Bsrlin arrivée a Amster¬dam indique le nombre des servivants desnavires allemands coulés au cours du com¬bat naval des Hes Falkland.Out été sauvés : du Scharnhorst, porsonne ;du Gaeisenau, 7 officiers et 17 sous-officiers ettnarins; du Numberg. 7 sous-officiers et ma-rins ; du Leipzig, 4 officiers, 15 so as-officier»et marins.Des navires de convüi Baden et Santa-Isabella, tous fes marins ont été sauvés.

    ITavïrescouléset navirescapturesLe Journal Ofjiciel a pub'ié line fitte danavires de commerce ennemis ou ayant descargaisons ennemies captures par les fl ritesalliées oil retenus dans ies ports des puis¬sances elliées. Cette iiste comprend 128 na¬vires qui se répartissent ainsi suivant fearpavilion :Allemands, 94 ; Norvégtens, 8 ; Autri-chiens, 6 ; Américains, 5 ; Anglais, 4 ; Turcs,4 ; Italians, 2 ; Snédois, t ; Espagnoi, 1 ; Da-nois, l ; Grec, 1 ; Hollandais, 1.Vindication du port de détention permeide se rendre compte de Timportance de cer-taines opérat:ons sur lesquelle», paree qo'el-les se sont passées loin de TEurope. oh n'aeu que des renseignements trop sommaires.Cette Iiste montre notamment les perteséprouvées par ia navigation comtnercialeai emande dans ies operations faites contrale Cameroon en septemhre, au cours des-q aalles Ja canonnièra franpiise Surprises'empara de Cobobeach, et les forces öu gé¬néral anglais Dobell soutenues par les croi¬seurs aiiiés Cumberland et B>uix, prirentDitila, port principal de Ia colonie alle¬mande.Au Cameroon, i0 vapeurs ont été coulés :Ado (383 t.), Anna-W oermann (2,335 t.), Eigo(453 t . ) . Epe (324 t.). Ereko 454 t.). Hergosin-Elisabath (548 t.), Kuka (602 t.). Lome (2,583t.). Ophelia (1,153 t.) et Oyo (326 t.).En outre, ent été captor»'» : Aline Woer-mann (3,133 t.), Arnfield (2 899 t . ), Erna-Woermaan (5,528 t.), Hans lVoermann (4 059j.), Henriette- Woermann (2,4-26 t.), JeunetU-Woermann (2.929 t.), Max Broek (4.579 t.),Poul Woermann (2 238 t.), et Re.nala-Amsinch(3,824 t . ), soit un total de 9.1 fit tonnes pourles navires coulés et de 31,615 tonnes poarles navires capturés.Aux Hes Falkland. 2minds ont, été couïés :Santa-lsabel (5,199 t.).II est un autre naviresignaler, c'est ie va peurtonnes, qui a été détruit par des obus, nonfrac^ais ou anglais, mais allemands. II setranvait, en effet, k Prpeete, lorsque lescroiseurs allemands Scharnhorst el Gneiser.ausont venus itom barder ia vitte. Ces croiseursne se contentèrent pas de couler la peducanonnière frangaise Zél-e, qui était désar-mée, iis cribièrent aussi de projectlies la na«vire allemand.

    chirbonrtiers alla-Baden (7,676 t.) el

    allemandWalkure,

    cooléde 3,81

    BourreauaufriohlonarrêféenüaHsRome, 14 janvier.

    On tólégraphie d'Ancöne que la police decette ville a mis en état d'arrestation, hier,k sa d?scente du train, ie bourreau autri-chien I ttini.l'itini arrivait de Ragnse, oü il avait exé-cuté, la semaine dernière, sur I'ordre de»autorités autrichiennes, plnsieurs habitantsde cette ville, de cationaiité italienne, con-damnés a mort par la Cour martiale, sousl'inculpalion de haute trahison.Iotini. dont l'arrestatioa a été opérée surI'ordre du gouvernement itafien, sera pour-w;vi pour assassinate

    LsTreiïlilffleiitdeTeireenItaliaRome, 18 janvier.

    Le Giornale d'ltalia évalue a 25.000 le nonabre des victimes da la région de Sora.

    Rome, 15janvier.La reine douairière et la duchesse d'AosUont visité les blessés k Thöpital SaHgecomeet ont adressé a chacun des paroles de récomfort.Un habitant échappé de Marigliano a ra-conté au Messaggcro que, dans cette iocalité,ie nombre des ïnor's atteint 1,500. Les snrvi»vants ne sont guóre qae 200. Le feu achev?l'ceuvre de destruction.Selon le Giornale d'ltalia, l'ambassadsétraogère a manifesté courtoisemeut le désiide provoquer hors d'ltalia un mouvementen faveur des sinistrés analogue a celui quise manifesta iors du désastre de Messine.Mais le gouvernement italien, pressenti, adéclaré qu'il rte pouvait accepter en raison.de la gravité et de la délicatesse de la situa¬tion internationale. Le Giornal *•d'ltalia toutie aauverneinentde cette

  • 2 Y& r*wv*rG —• dtenacal 16 Janvier 4916aswaiBHE8ffg»aBeasaesasegeggwag

    dyGsumntrasseDe quelle manière forcnt traités, en AHe-mague, après ia declaration de guerre, less lijeis francos et russ.es qui se trouvaient. &crue époque, en villégiature ou pour affai¬res, sur ié territ' ire german que, on s'enso«vient. Ec l'indignation sonlevée par lesprocédés employés a leur égaid, goufle en¬core ies coeurs.Le gouvernement imperial russe, désireuxde mcttre le choses an point précis, et dedeterminer, de fapon exacte, Ia part de la vé-rité et c»üe de IVxagération dans les récitsqui turent f fits, a eetle époque, des traiie-naents grossiers ou mhumaios que ses sujetsdurent subir, vieni de proceder a une en¬quête minutisuse dont il pubiie les résul-tais.Cetle enqrê'e — ce sont les tormes roêmesde la note officieite que nous citons — a per¬mis de constater malhenreusament toute unesérie de faits se irouvant en contradiction fla¬grante avec l'i•pinion etablie sur le grapte alle-mand cornmemr une dts nations lesplus civüi-sées de l'Eurcpe.Et l'éaumeration commence : c'est d'abordIe scuDdaie de la foule berlinoise invectivant,insultant bissement, ignommieusement lepersonnel de l'ambassade et ies represen-tants da la Russie dans I'Empire.L: foule, dit le rnpoort, attaqaa les voitures quiquiitüieBt l'bótel de l'amba.-ssdedans lesqneliesse trouvaient les membres de l'am assade impé¬riale a B riia et des diverges léga1ions impérialesauprès des antres Cours allemaudes. Presquetouies ces personnes essuyèrent des coups plusou moins violents sur le dos, Ia Duqne ou lesépsules, partis de ia foule : ainsi, le minislre plè-Dipotentiaire a Carlsruhe, comte B'evern de laGsrdie et sa f»mme ; Mme Lermontoff,épouse duministre de Russie a Slutlgard (sur le dos de la¬quelle un monsieur 3 é.a barbeblancbe et portantdes lunettes d'or, brisa soa parapluie); les comtes-ses Lulkeet Todleben.heBes-'-ofiursdenotre minis¬lre resilient a Darmstadt;la princesse Belosselsky-Belose'sky. les secrétaires de legation DmitroffetKoutépoffet beaucoup d'aulres. Pkisieurs de cespersonnes comme, par exemple, Mme Berens,femme de l'attaché naval, le secrétaire de l'am¬bassade IoQ'ff et autres recurent de légères con¬tusions a Is figure occasionnées par des caillouxque lanpait la foule.Le di»crede Peg ise russe Lopatka eut son cba-peau de feutre entièrement enfoncé d'nn coup decanne, Ie chapeau seul Ie préservant d'une bles¬sure plus grave. C'est psr pur hasard que cesviolences n'eurent pas de suites plus graves ;loutpfois. le chambellan Khrapovitsky.ancien se¬crétaire de l'ambassadede Russie a Berlin, regutun coup a la lêle qui occssionna une forle hémor-ragie et exigea un pansem nt dans le train et dessoins medicaux a Copenhague.L" plupart des dames regurent, en outre, descrachats en pleine figure, comme par example laprincesse B-iosselsky, Mme Raevsky. les com-lesses Todleb-m,Lutkeet Brevern. etc. Les en-fants n'êvitérent les coups que grüce a la présen-ce d'esprit de leurs parents qui les placerent aufonddes automobiles.Ne nons arrêtons pas anx grossièretés quedurent subir le baroa Schilling, consul ge¬néral 4 Breslan, et le conseiller d'Etat Zei-dier, consul 4 Berlin.Elles vaudraient cependant qu'on les ra-conte, mats il y a mieux — ou pis. C'estl'histoire de ce qu'eut 4 sonffrir le comrais-saire général russe 4 l'Exposition interna¬tionale de la presse a Leipzig, le sénateurBsliegarde :Prévoyant la possibilitê d'une rupture des rap¬ports diplomstiques a href délai, le sénateur Bel¬legarde déclara. le i" aoü', a la réunion des com-missaires de l'Expositioa, qu'U avail rintantionde clore Ia section russe ; mais, cé iaat aux ins-lances du Comitéde rExposition. il consentit aremetire Is clóture a une date ultérieure a condi¬tion qu'il ffitgnts des nóues avaieot été tués oub'essés, notre regiment s'était retire dansle bois de la Sapimère pour prendre un peade repos et combler ses vides. Le 8 au ma-iin, notre colonel reput du genéral G...I'ordre suivant ; « Reprenez un batail on,nous sommes fortement attaqués dans lebois de. . . »Moins d'nne henre après, le régiment en¬tier, sac au dos, fusil a la bretelle, partaitpour l'endroit indiqué, situé 4 cinq kilomè-tff s de la. L'actioa était chaude. Une bri¬gade allemande composéa de deux régi-monis bavarois et d'un batsiilon de chas-eurs, soutenue par des mitrailleuses cher-chait a encercler un régiment d'infanteriefranpaise.Sur I'ordre du général de faire charger nnbataillon, le druxième, ayant 4 sa tête lemajor Longo, s'éianpa 4 la bsïonnefte.Au fur et. a mesnre que cela élait néces¬saire, Peppino envoyait des compagnies derenfort et, biemör, grace a cette tactiqne,grace a la section de mitrailleuse comman-dee par le lieutenant Crstiui. tué au coursde Paction, l'ennemi fut repoussé hors dubois, le terrain perdu fut reconquis et lespositions fortement établies.Nons avons perdu dans ce troisième cora-bu 140 hommes ; mais ce n'est rien en com-parabon des Abemands, leurs cadavres joa-chaient le sol.

    Des HérosAprès les Garibaldi dont Ie nom sent esttoute une ép tpèe, il est un homme, tontparticuiièrement vénéré 4 la légion italienne:c'est le commandant major Longo. Aprèsquelques annees p ssées a la légion étrangère, ce vaillsn' olficier prit part comme vo¬lontaire, en 1912.4 ('expedition de G'èoe. Cefut lui qni se chargea de Pmsiruct on dessous-.'ifficiers et officiers Giribaldien» Quand,lors de la première affaire. Paopino Garibal¬di le chargea d'en lever la première tranchéeallemande il répondit simplement : « Mercide l'honneur, coionel. » Et, a la têie d-j seshommes, il s" jet te dans la mêlée oü i! futlégèrement b éssé, ce qui ne l'em pêché pasd'être encore atijourd'bui a un poste decomniandement.Comme notre confrère quitte I'höpital,cinq blessés y srriven'. Partni eux le lieu¬tenant Oggerö. Dans une tranchée allsm -sdetins mitrailleuse était installèa causanit desravages tarribles. A tont prix il faut ia pren¬dre. Le jeune lieutenant s'élanoe, santé dansIa traneliée, ti^e toutes les balles de son re¬volver. Des boches sont encore, debout qnidefendent i'engin. Ogsrero n'a plus que sonsabre, il va succomber, mais soiidain, 4tarre, ilaperpnit nne hache. II s'en empare.II manie cette arme improvi éa avec unetelle dex'ërité, nn tel acharnement, qnequatre Allemands gisent bientöt 4 terre etles autres, «ffrayés, sesauvent.L'héroïqne officier s'eiup .re alors du tro-phee convoité et rentre dans les rangs avecune blessure 4 la tête. « Ce qui, dit-il, estsans imDortance. »-«>■LaDèrnissiondeM.Berclitold

    Yienne, IS janvier.L'opinion est généralement surpri-e de ladémis ion de M. Berchlold. Les iournauxfont ressortir ies circon stances difficiles duposte qne u'avait pas recherché M. Berch-loid. Aussi, a-t-il profité ae l'accalmie ac-tuells, pour demander 4 être relevé de sesfonctions.Les iournaux expriment la convicüonqu'il n y aura ancun changement dans lapolitique extérieure. Us font un grand éiogede la personnaüté du nouveau ministre qui,possédant narfaitement la situation des Bal¬kans, possède anssi nne voionté ferme, oneintelligence remarquable et one grande pro-JLtóftïteiir,4eya|5,

    AIravirsjesKarpatbssLes Voies menant a Budapest et

    a VieuneSi les Rosses, msitres des Karpathes, déci-dent de s'avancer sur Bodipest et sur Vien-ne, quelles seront les voies de transport etde communications disponibles 4 travers cesmontagnes ?Lareponse 4 cette question, foute d'actualité, se trouve d>ns un article de la Nature,que nous reproduisons ci-dessous.Anrès avoir expliqué commfnt4 ['extérieurdes Karpathes, la ironée de l'Oder ou du Ge-senke mèae droit 4 Vienna par Ia Morava,cette revue fait remarquer qae ia penetra¬tion ferrée de Gaiicie en Hongrie, est bienplas tortneuse et complexe," car elle nes'opère pas par moins de huit passages mon-tagneux.Ponr se reconnaitre dans celta multiplici-té, qu'on ne trouve clairement expliquéedans aucune géographie, une sommaire des-criptiou dis Karpaihes e^t indispensable.Les Karpathes, défintss d habitude commeun rempart en demi-cerele, trés délormé,entourant la Hongrie au Nord, 4 l'Est, auSu-d-Est sur 1.4S0 kdomètres d'étendue,n'ont Ia simplicity d'nne chaine noique quedans leur partie centrale, ies Beskides orien-tales ; leurs deux portions occidentale etsnd orientate sont d'une extréme complexité. En particulier, le triangle de Transylva-nie qui fait coin dans la Roumanie, est uninextricable compose de haivs plateaux, demsssils isolés, de chaine continue (a l'Est d«-puis la Bukovine), et de mnraille abrupte(au Snd, Aipesde Tcansylvanie, 2.5i4 mètresau Négrï) sectionné par plusieurs défilésd'érosion (Ie défilé de ia Tour-Ronge laissepasser !a rivière Oilu a 3ö2 mètres) ; nousn'avons pas a nous en occuper aujonrd'hui.Commenpant aux confios de la Bukovine,de Ia Gaiicie et de la Hongrie, au nord dnchainon hongrois du Pietrosz (2,305 m.),les Karpathes centrales ont été surnom-méf-s les Kirpathes boisées, 4 cause deleurs immenses forêts, que l'on a deja fortéclaircies ; une première subdivision Czer-mhora (montagne noire) possède plusieorscimes de 2,000 a 2,058 inètrcs (Kowerla)et le Pop-Ivan (1,914 m.), célèbre pour soupanorama ; nul autre sommet n'atteint cettehauteur dans les deux sections snivantes,mortts de Maramaros et Beskides orienialesqui sa tei-minent dans le pays de Zips 4 larivière Popper.Toutefois, comme ies sommets s'y main-tiennent de 1,800 4 1.000 m. et las cols de900 a 500 m.,il est abso uraent inexact dedire, ainsi qne l'a fait un récent article, qu'iiexiste la une trouée des Karpathes.Entre la Popper, ie Dujanec (ou Donaeilz),la Waag et son -fff ient l'Arva, un losangede forme ass?z régulière est occupé par laHaute Tatra, qui êntoure rectangulairementles trois torrents des denx Dunajec et de laBiaika . ce sont les plas h iutes et les plusbelles montagnes de toutes les Karpathes.Enorme bastion, dont dis-sopt pointes dé-passent 2,500 mètres. elles cnlminent auxpies de Gerisdorf, 2 663 m., Lomnitz, 2.634m., Roth Sam, 2,630 m., et Eisthaler, 2,629ra., en re les premières eaux soorcières dela Biaika et de la Popper. Q loique déponr-vues de glaciers, ses sommités eomptentpsrmi ies plus pittoresuues de l'Europe, parla raideur de leurs esca'rpements, l'élégancede leurs cimes aiguës, Ia majesté de leursforêts, la sauvagerie de leurs cent quatorzepetiis lacs profondément encaissés dans leschaos de pierre ; ils sont si verts on si bleusqu on les a nommés les yeux de Ia mer(Morcke Oka).Les deux plus vasies sont au Nord ; Iegrand lac Poionais (I 669 m. et 35 hectares)qui estle plus grand profoud (78 m.), et legrand lac des Poissons (1 393 m, et 33 hec¬tares). La lac Felka (1.641 m.), un des plussauvages, n'a que 5 m. de profondeur. Lesplus beaux, pour leur cadre de forêts et demontagn 's a la fois s'appellent le Popper(1513 m). et le Csorba 4 1.350m. seulementaccessible par nn chemia de fer 4 crémail-lière. Le plus élevé est le Wahlenberg, 42.154 mètres.A l'Oaest de la haute Tatra les Beskidesoccidentals mentent 4 1.723 mètre3 au Ra-bia-Gora H descendent 4 551 mètres an colde Jablonks ; pnis entre le Waag et la Morava, les erètes s'incurvent jusqu'an Danubeen s'aba08ant progresswement de 1,071 mè¬tres de J.anornik. a 900 mètres aux Karpa¬thes Blanches et 748metres aux P tites Kar¬pathes, dont Is deruière marche a mis Pres-Pourg sur la Porta U garcia du Danube.Mais au Nord de ce tleuve entre la Vaag etla Tisza (Theiss) moyenne, de nombreuxgro i pes sont épars a Vangle Nord-Ouest deia Hongrie ; petite Tegra aux monts de Lip-tau (2 045 mètres au Gyomber) séparés de iagrande Tatra par le seuil singulier dcCeorba(898 mètres voir ci-après) ; Fatras (1.711 m.au Krivan Fatra) coupées en denx par laWaag au défilé de Szmescno ; l'enminière,hongrois —Matras (1,010 mètres) 4 la lisièrede la plaine, e!c.Tdras, Fatras, Matras sont les trois montsqui figurent sur le blasoa des armées catio-nales de !a Hongrie.Sanf le « Cbemin des Magyars « au col deWreczke, aucun des passages des Karpathesn'a servi j »dis de grande route ethnographi-que et commerciale. Mafs actneüeraent, huitbgnes de chemins de fer les franchissent etentrent trag quement dans l'histoire euro-peenne.

    Les Allemands indésirablesen AllemagWiS

    On sail que récemment les femmes, lesvieillards et les enfants retenos en Francedans les camps de concentration et nppartc-nant aux nationalites allemande et autii-chienne furent évacués vers leur pays d'origine par la Suisse.En Autriche, i s rrgagnèrent leur familie.Male, 4 l'arrivee 4 la frontière allemande,surgit un herr commandant.— Vous venez de France, lenr dit-il, etvons avez In 14-bas les joarnaux de Francs.Tant pis pour vous ! Ici, vons répaadriez.defausses nouvelles franchises !Et la pui part des évacués arrivés en Alle-magne out eté parqués dans nn camp deconcentration jusqu'a la fin de !a guerre.

    AvanceRapidcdtsAngio-IadiensenMésopeiamiePorl-Saïd,13janvier.

    Le corps expéditionnaire. anglo indien,qni, après «'être emoaré de Bassorah a ponétré en Mésopotamié. a occupe la riche elnopulense region de Korna au confluent duTiere et de l'Euphrate.Tand-s qn'une partie du corps expédition-naire demenre concentrée a Korn ', qui a ététransformée en vne de servir de hue d'opé-rations.en un vaste camp retranchó, pourvud'une puissanta artillerie, une importantecoloane s'avance rapidement dans la direc¬tion de Bagdad, la long de ia rive gauche duTigre.Cette marche s'eftectue dans les meilleuresconditions, les populations accueillant lesanglo-indiens comme des libératenrs.Les quelques détachements de troupesOtlomanes qai ont tenté, en divers pointsde birrer la route 4 la marche du corps ex-péditioonaire, ont eté bousculés, ea sabis-.Mftkieforte»pertee.

    Séance du 15 Janvier fQis

    Présideae© de BJC. MOBGAXB,

    Les Secours de Chömage ; participation dela Chambre de CommerceQUESTIONS Dl VERSES

    Lè Conseil municipal s'est rénni hi«r soir,4 six heares, sous la prcsidence de M. Mor-gard, maire. assistó de MM.Jenneqniu, Ba-doureau et Valentin, adjomis Etaient au«sipresents : MM.Bricka, Gnpois, Basset, Grenier-Lemarchand, fiegouen-D- meaux, Schoux,Masquelier, Auger, Brot, Meyer, Déiiot, Dero,de Grandmaison, Beurrier, Coulon, Durand-Viel.L'Adminisiration fait tout d'abord 4 l'As-sembiée un certain nombre de communi¬cations dont ies principals sont ie3 sui¬vantes ;Communications

    Remerciements. — M.Morgand, maire, faitconmitre que I'Administration a reqn de M.Badoureau, adjoint, une leitre dans laquelleii exprima ses remerciements pour Ies mar¬ques de sympathie qui lm ont été donnéespar I'Administration et le Conseil municipala i'occasion de la mort de son fils, tué a i'en-nemi.Une lettre semblable a été égalementadrsssée 4 I'Administration par Mme Plante-tenet, veuve du sapear-pompier, mort, luiaussi, a l'ennemi.Déoès de M. Brunet, chef du bureau de ian-chitecture. — M. le Maire fait part du décèsde M.Emile Brunet, chef da bureau de l'ar-chitecture. H etait 4 la tê e de ce bureau de¬puis Ie ler janvier 1912.C'était nn fonction-naire rempli de dévouement et de compé-tence. II avait été mobiiisé au mois d'octobredernier et reavoyé pen après dans ses foyers,déja gravement atteint du mal qui devaitl'em porter.Au nom de I'Administration, M. Morgand,maire, tient 4 rendre nn dernier hommage 4ce chef estimé, préraaturément dispara, etprie le Conseil d'adresser a sa veuve, ainsiqu'a sa familie, i'expression d8 sa profondesympathie.D'un sentiment nnanime, l'assemblée ap-pronve la motion qui est faite.

    **#

    SecöüfsdeGimap- ParticipationdaiaGiiainiire(leCommerceM. le Maire donne communication da lalettre soivante qn'ila repue la veillede M. leprésident de la Chambre de Commerce :« Monsieur le Maire, — J'ai l'honnenr davous accuser recaption de votre lettre dn 17décembre, par laquelle vous avez bien voulnm'entretenir des conséqnences financièresrésultant pour la Ville du Havre dn fait dela mobilisation.» La Chambre de Commerce du Havre n'apas êté moins touchée qua moi des pff risque la Villa du Havre a dü faire pour soula¬ger les grands misères de i'heure présente,et, en particulier, ponr lirniter la crise dnchömage, anssi, a-t-eüe cru davoir faire unefl'urt pour venir en aide aux finances mnni-cipales, bien qa'en réalité ce soit sortir deses attributions.» Ella a done décidé.dans sa séanced'hier,de contribner pour 100.000 fr. 4 la dépenseimposée 4 la ville dans les tristes circonstan-ces que nous traversons ; je a'ai pas besoiad'ajouter qu'il lui serait impossible de faireplus et que cette contribution devra dones'adresser aux dépenses d'assistanca uéjjifaites comma 4 celles que la Ville pourraitencore avoir 4 supporter.» Jenedoute pas que le gouvernementautoiisera I'ireputation da cette contributionsur nos budgets de la Ch mbre et des si-gnsux qui sont les seuls pouvant être misen jeu. Le versement en sera fait alors endeux termes, le premier anssitö; que nonsaurons repu l'autorisation nécessaire, le se¬cond, six mois apiès.» J'ose espérer Monsieur le maire, quevons et vos coiiègues apprécierez cette deci¬sion ani témuigne des sentiments do solida-rité qüe notre Compagnie se tail un devoird'ensretenir avec I'Administration muni¬cipale.» Yeuillez agréer, etc. . . »Das marqnss nnanimes de satisfaction etde gratitude accueilient la lecture de cettelettre.« Dans les circonstances qne nons traver¬sons. dit M. le Maire, le témoignage quinous est donné par la Chambre de Commer¬ce nous est inöniment précieux, car il estune nouvelle prenve d^s sentiments de soii-daritó qni unisspnt cette Compagnie 4 laMnnicipalité h-ivraise. Nos deux Assembiésstravdillent pour un but commua qui estl'intérêt genéral et la prospéritê dn Havre,anssi rjne décisiou comme cel'e que vientde prendre la Chambre de Commerce nepem que rendre plus étroite encore et plustfficace leur collaboration.» Nous ce saur ons trop lui en être recon-naissants, et ie Conseil municipal tout en-tier voudra certainement nous autoriser 4lui transmettre ses remerciments pourl'aide qu'eile veut bien nous prêier. »Los paroles de M. Morgand, naaire, repoi-vent ja ehaleureuse adhésion de toute l'as-sembl»'fi.M.Meyer demande d'associer M. Bricka,conseiller municipal, 4 ces r.emereieraems,car en sa qnalilé de membre de la Chambrede commerce, et de vice-président de c^tieCompagnie, son intervention n'a pa qu'êirede3 plus utiles.M.Morgand, maire: Nous exprimerons bienvoloutiers le témoignage de ros remercie-raeuis 4 notre collègue M. Bricka.La doub e motion présentée par M. Mor¬gand, maire, est done votée 4 1'uaanimité.

    ***Ifeafs de produits fabr qués a l'usine 4 bri-ques. — M. Queval, représexstant de com¬merce, charge de la venie des produits fabr;-qués 4 l'usine ö'nirinéraUon, a présenté lemémoiro des sommes qui lui sont dues :531 fr. 75 pour le 4e trimestre 1914.Ce mémoire est approuvé par le Conseil.Acquisition de terrains. — L'Administrationsoumet 4 l'a, probation da Conseil deux mé¬moires de M. E'oy. courtier en biens, s'éle-vant respectivement 4 31 fr. et 1.650 Ir pourcommission de 1 0/0 sur deux acquisitionsfares par la ville en 1914.Le Conseil autorise le paiement de ces mé¬moires.Atelier de couture, vote de crédit. — Troiscredits s'élevant ensemble 4 20.000 francs

    i#3jjsjtügEjda couture,1\

    Les dépenses, en 1914, étant évalnées ?20,400 trancs, il y a une insuliisance de 406francs.M. Jannequin, adjoint, propose d8 voter urstsupplément de pareiüe somme.Sur ces 20,000 fr., i! a été reconvré envi¬ron 13,000 ir. et il reste approximativement1,000 fr. de marchandises 4 livrer.L'Administration demande également areConseil de vo-dnir bien voter uu nouveaucrédit de 12,000 fr. pour assurer Ie servicede Fatelier pendant les deux premiers moisenviron de i'aunée 1915. et qui sera couvertjusqu'a due concurrence du produit de laconfection d'ohjots.Ces propositions sont votées.Charbons. — Fourniture aux services mu-nicipaux. — Le 18 décembre, le Conseil avaitapprouvé nn certain nombre de marches defournitnres coocernent le service de l'Eeo-nomat. Quelques tournitares.pour lesqueilesies ofl'res faites n'avaient pas été suffisam-merit avantageuses, ont été reservées. It eaa été ainsi pour les charbons.Les marchands de charbons dn Havre,pour la plupart, n'avaient pas consenli 4passer nn marché. Seuls, MM.Acher, Prouxet C«avaient propo é de livrer pendant lemois de janvier 300 tonnes de Newcastle,avec environ 75 a 80 0/0 de fines, au pnx da50 fr. la tonne, 4 condition que la Ville eaprenne livraison a leur chantier.Ces conditions avaient para iaacceptableset le Conseil avait decide qne de nouveanxrenseignrments seraient pris et des eflortjtentés ponr arriver 4 un meillenr résultat.Le Service de l'Economat a obtenu de laMaison Worms et C«qu'elle s'engage 4 livreranx riiv«rs services mnnicipaux, dn 1« j n-vier 1915an 31 du même mois, environ 20Utonnes de Newcastle au prix de 61 fr. 75, oc¬troi acquitté.Les livraisons se teront anx endroits ha-bituels et dans les conditions que I'Adminis¬tration fait connsitre 4 l'assemblée.Le Conseil ratifie le marché ainsi passéavec la maison Worms.En suite d'nn échunge d'observations entreMM.Brot, Meyer, de Grandm aisou et M. Mor¬gand, m ure, la question de I'achat dir.-ct dncharbon par la ville est renvoyea l'examendes deux Commissions des finances et d'in-térêt général.

    ***

    L'Ordredu JourCongrès de ('Association Frangaisepour l'Avancement des Sciences. —Fixation de la Subvention.Dans sa séance du 30 janvier de l'annéedernière, le Conseil avait vote, sur les fondsfibres de l'exercice, nn cri dit de 15 000 fr.comme subvention au Congrès pour l'Avan¬cement des sciences.Le décompte des dépenses eflfrctuées patle Comité se r-sume comrne snit :Administration, installation et réception,3.443 fr 60 ; Savants étrangers, 1 528 fr.;Conferences, 425 fr. 85 ; Volume, 2.068 fr.,Impression. 1 850 fr. 95 ; Exposition prehis-toriqae, 1.337 tr. 90 ; Exposition mariiime efmétéorolovique, 1 796 fr. 95. Soit au total12451 fr. 25— chiffre auquel serait fixée lasubvention.La Ville a en 4 régler en outre diverses au«tres dépenses, not imment celles résultanlde l'orgaoisalion d'un vin d'bouneur.L'imputation totale 3ur le crédit inscrit 4l'article 121 dn budget supplementaire dvl'exercice 19i4 élait ainsi de 14 149 Ir. 04. Ifexiste, comparativeiuent an credit de 15 00(francs, un boni de 850 fr. 96.Le Conseil approuvé ce décompte.Transfert du Chantier du Service des Eaux.—Ce chantier a été transfêré, conform^ment iun vote du Conseil municipal, dans 1'ancieBterrain Denenfville ; les travaux, tant 4 l'en-treorise qu'en régie, se sont éievés 415 699 fr. 81. Ce décompte, laissant un bonide 300 fr.. est proposé a ['approbation duConseil, qui émet un avis favorable.Situation scolaire 1914-1915. — L'Adminis¬iration depose sur le Bureau du Conseil lsrapport annne! sur ia situation scolaire dei'aunée 1914-1915.Ce rappori, qui a été soumis 4 la Commis¬sion de ('instruction pnbliqoe, sera inséi'éaaprocés-verbal officiel de la séance.

    Veuvesde fonctionnaires de l'Enseignementtués a l'ennemi. Question des indemnités. —M. Sacliet, prolessenr a l'ecola primaire su¬périeure de gar?ons, est décédé ie 1« no-vembre dernier des suites des blessuresqu'i! a revues a l'ennemi. Mme Sachet, quihabits Bourges, a droit 4 la ruoitié du traite-ment d« sou mari pendant la dnrée des hos-tilitós . Ce traitement lui est payé par l'Etat.Mais. d'antre part, le ministre da l'Instroc-tion pubiique a exprimé !e désir, qu'en pa-reil 'cas, ies communes vonlussent bienmaiotenir anx veuves, pendant la dnrée dela guerre, la moitiéau moins des indemnitésde résidence et de logement.Les Commissions de l'lnstruction pub'iqn»et des Finances, dit M. de Graudmaison,rapporteur, ont estimé qu'il ne convenaitpas, quand 4 présent, de prendre de décisioade principe 4 ce sujet, mais elles ont émisi'avis qu'il soit statué par le Conseil snr cha-que cas individuellement.Mme Sachet ne sohicitant aucune parti®de l'indemnité de résidence, mais six moisd'indemtiité de logement, les Commissionscompétenies oot décédé ce proposer de luiaccorder satisfaction.Ce;t- proposition des Commissions est vo¬tée 4 l'unanimité.

    ** *

    Questionset PropositionsL'ordre du jour étant épuisé, M. Morgandmaire, dit qne, suivant la régie étabiie de¬puis i'état de gnerre, il proposera la paroleaux conseillers qni anront 4 formuler desquesiions ou propositions, en dehors mêmeöes séances de session ordinaire.M. Déliot demande la parole. II avait l'in-tention de poser une qnestion, relativement4 la réouvertnre des Cinemas. II attendracependant, pnisque, entre autres locaux,urates les écoles occupées par les troupesn'ont pas encore été rendaes par l'autoritémilitaire.M Meyer : Mais n'a-t-on pas rendu qnel¬ques éeoles?M. Morgand, maire ; Oui, trois écoles nousoat été rendues, celles de la place Marais

  • L!5^aS3^E^5C5?53iaSE!yESLe Petft Havre — Samerfï 10 janvier 1915 8

    de la rue Gustave Flaubert, et I'EcoIe pri¬maire supérieure de jeunes filles, rue Jo.n-viüe.Une qnatnème école sca reudue inces-samment, sans doute, et j'e-père alors éta-b iir une mutation dans ia distribution ands clubs locaux. dont tantde représentants se baltent scturlleaient sur lefront après s'êire distingués dans les luites paci-flques des terrains de sports, peuvenl a bon droiprétendre avoir contribué pour une part m desfemais réeile a cette régénerescence de nos jeunesgens.En Tabsence des anciens, les plus jeunes sui-vent leur exemple et la rencontre de deraain serapour beauconp ri'entre eux la première grandeépreuve a Iaquelle ils prendrom part. L'intérêtd'ailleurs n'en sera pas aiminué, car les équipesque nous verrons aux prises sont composees Uejoueurs déja brillants qui ne peuvent manquer defourn'r une fort belle parlie.Les deux clubs annoncent les teams suivants :HavreSports. —But : L. Biilsrd; arrières ; C.Bailleul,L. Pottier leap.) ; demis : M.Deiamare,H. Goignet,B. Maridor; avsnts : J. Delarue, A.Cadot, E. Jeannel. vi Godlrin,Y. Mével.—Réser¬ves : M.Thouret E Haubert.HavreA. C —But . R. Frémont; arrières : J.Carré cap.), W Hirmann ; demis: A. L(maire,P. Davion, L. Steinhauser; avants : M. Bailiehn-che, J Corlay.G.Lang, A. Renier, H. Amaud, P.Lenoble. —Réserves H. Hawes, M.Maugcr.

    HavreAthlet'CClub.—La'sjoueurs d'équipe se¬conde se rendant a Fécamp sont priés dse trou-ver demain mstin, a 7 b. 15 trés précises, a lagare do départ, munis de leur laissez passer.

    me... qu'est-ce que

  • lafi F^fit —- Samëdi 16 .fanvïet»\ ft1ft

    BAG -A. VAPEÜREntre QUILLEBEUF et PORT-JÉROME

    Alois de JunviorPreai er ilftpart de Qntliabeaf . 7 neorei An asatta.Sêrcier dêoart de Qulfiabeuf a 5 tienrfcj da »oir.['rattler He Pert-Jêroma a 7 li. 30 du matin ; dïïftie;départ de Port-JSrême a 5 h. 30 da »oir.A ('exception dee arrétt ci-deiteas tndiiuit

    16 Arr. He 7 h 30 a 9 1 30 23 Pas H'artói17 Arr.de 8';, 20 10 20 44. ditoIOArr.de 9 h. —A II h - 25. dlta19, irr.de 9 30 11 30 j 26 dito2ft Arr. de 10 u5 a 12 05 ! «6 dtto2 ,arr. de 10 U. 40 a 12 h.40 i 27, dito21, Pas d'arrêt 128, ditooendant les tisnres d'arrêt, le servies da voTijeoriest assure par one baraue.

    M' VenaeMORI, sa mère ; M et/-?- LEBLON ; M. et #»• Samuel MOR/ ; M. Mau¬rice MOR! ; M. et fS" Etienne FRÉRET : M. AnfryFRERET, reirsilé des Douanes ; M. MariusFRÉRET ; M. Hon»ré FRÉRET, maire de Ber-ville-sur-Mer af M*' FRÉRET et leurs Enfants;M. et M" Gustace FRÉRET ; M. BASLEY pimtede ia Seine et ses Fiilss : M et M