Adie CréaJeunes

Bilan 2012

Contacts

Jennifer CARRERE-POEYADIE - Responsable Adie Conseil11, rue du Général Delestraint

33110 Lormont06 85 57 80 79 ou 05 56 31 60 36

jcarrere@adie.org

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SOMMAIRE

1. HISTORIQUE DU DISPOSITIF ET CHIFFRES CLÉS .......................................3

2. LES ACTIONS MISE EN PLACE EN 2012..................................................4

3. LES RÉSULTATS DE CRÉAJEUNES EN 2012............................................11

4. RESSOURCES HUMAINES ET ANIMATION DU PROJET................................24

5. DES PARTENAIRES FINANCIER INDISPENSABLES......................................26

6. LES OBJECTIFS POUR 2013.............................................................. 27

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1. Historique du dispositif et chiffres clés

Un dispositif national

CréaJeunes est un programme conçu et mis en place par l’Adie en 2007 en réponseaux enjeux du chômage des jeunes, notamment dans les quartiers difficiles. Il a étépensé pour répondre à deux constats : la forte volonté des jeunes de créer leurentreprise et leur manque d'expérience et de fonds propres (Sondage Adie/IFOP/CIFen 2005).

Un programme pilote a été lancé sur 6 sites en 2007 et 2008 : Saint Denis, Lyon,Toulouse, Marseille, Bordeaux et Lille/Roubaix. Les résultats positifs ont encouragé ledéploiement de la formation sur 7 autres sites en 2010 : Paris, Strasbourg,Amiens/Creil/Saint-Quentin, Nice, Martinique, Poitiers/Châtellerault, et Grenoble. En2011, les sites de Rennes, Angoulême, et Cayenne ont ouvert. En 2012, c’est à Pointe-A-Pitre, en Guadeloupe qu’un nouveau site a vu le jour aumois de Mai 2012.

Depuis son lancement en 2007, 3911 jeunes de 18 à 32 ans ont participé auprogramme Créajeunes, dont 1271 jeunes en 2012 sur les 17 sites.

10 mois après leur sortie du dispositif, 32% des jeunes ont crée leur entreprise etparmi eux, 38% ont obtenu un microcrédit de l’Adie. Parmi ceux qui n’ont pas crée,27% ont retrouvé un emploi salarié.

L’Adie continue son action et vise un public précaire : sur l’ensemble des jeunes quiont suivi le programme depuis son lancement, 68% étaient au chômage avantd’intégrer le programme, 48% sont des femmes, et près de 52% des jeunes ont unniveau bac ou inférieur.

*Chiffres au 31 Décembre 2012

Le site de Lormont et ses chiffres clés depuis son lancement

Depuis son lancement en 2008, 423 jeunes de 18 à 32 ans ont participé auprogramme Créajeunes, dont 125 jeunes en 2012.

Dix mois après leur sortie du dispositif, 40% des jeunes ont créé leur entreprise etparmi eux, 23% ont obtenu un microcrédit de l’Adie. Parmi ceux qui n’ont pas crée,37% ont retrouvé un emploi salarié.

Sur l’ensemble des jeunes qui ont suivi le programme depuis son lancement, 77%étaient au chômage avant d’intégrer le programme, 49% sont des femmes, et près de58% des jeunes ont un niveau bac ou inférieur.

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2. Les actions mise en place en 2012

Les actions partenariales

Depuis le lancement du programme CréaJeunes, les équipes travaillent en réseau avecl’ensemble des partenaires prescripteurs de l’Adie : les acteurs de l’emploi et del’insertion (Pôle emploi et les missions locales notamment), les réseaux de la créationd’entreprise, sans oublier les associations locales pour les jeunes, et l’ensemble destravailleurs sociaux.

Cette année encore, l’équipe Créajeunes a continué le maillage avec les partenaires enrencontrant l’ensemble des acteurs de l’insertion et de l’entrepreneuriat, et desprescripteurs.

CréaJeunes a également participé à de nombreuses manifestations : Les Assises de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat (le 02/02); Le Train pour l'emploi et l'égalité des chances organisé par le Pôle Emploi le

21/03 à Bordeaux ; Le Village de la Création, organisé le 23/03, au Grand Parc, par la Maison de

l’Emploi de Bordeaux; Jury Unis Cité : Jury de fin de mission de jeunes en Service Civique (le 11/05) ; Salon de l’entreprise : Intervention sur « Les jeunes et la création d’entreprise »

et présence sur les stands les 6 et 7 juin ; Jury Talents des cités (27/06) Forum emploi organisé au sein de la Maison d’arrêt de Gradignan le 12/09 ; Caravane des Entrepreneurs, aux allées de Tourny, organisée par le réseau

Forces, le 19/09 ; Jury Talence Innovation Sud Développement le 25/09 ainsi que la remise de ce

prix le 10/10, et participation à la journée sur l’entreprenariat des jeunes et desfemmes le 19/11 ;

L’animation d’un atelier de sensibilisation à la création d’entreprise au sein dela Mairie de Bassens (26/09) ;

Rencontres Inter-Entreprises, organisées par Hauts de GaronneDéveloppement le 11/10 à Saint-Loubès ;

Faîtes de la création de la CCI de Bordeaux (16/10) ainsi qu’à la remise du prixde l’Entrepreneur de Bordeaux ;

Présentation de l’Adie et Créajeunes en réunion d’équipe au sein de la Missionlocale des Graves (25/10) ;

Le Petit Déjeuner de la Mairie de Bordeaux permettant aux porteurs de projetde l’Adie de rencontrer les élus et parler de leurs difficultés (30/11) ;

Animation d’un Atelier « Faire ses états financiers » au sein de la Maison desassociations de Mérignac, organisé par le Pôle Emploi (06/12)

Présence de l’Adie à l’inauguration de Bordeaux Aquitaine Pionnières au seinde Darwin (14/12) ;

Sans compter la participation des équipes CréaJeunes aux réunions organiséespar ses partenaires (Matinées de la création d’Emploi Bordeaux, etc).

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Conventions partenariales

Depuis 2009, le CCAS (Centre Communal d’Action Sociale) deBlanquefort fait confiance à l’Adie pour l’animation du volet« accompagnement à la création d’entreprise » du chantierformation « Cuisine Nomade », en direction d’un public dedemandeurs d’emploi et de bénéficiaires de minima sociauxdésireux de créer une entreprise de restauration rapide. Chaqueannée 3 sessions de 7 stagiaires sont formées pendant 5 moisaux métiers de la cuisine et à la création d’entreprise.L’Adie se charge de mettre en œuvre les moyens pédagogiques et organisationnelsnécessaires pour dispenser la formation à la création d’entreprise. Ainsi les stagiairesbénéficient d’un accès à la formation et d’un accompagnement individuel par unbénévole de l’Adie. Par ailleurs, l’Adie s’engage à financer les créateurs entrant dans lescritères de l’Association et à assurer le suivi post-création.

Dans un souci de sécurisation des parcours des porteurs deprojet et de pérennisation des entreprises nouvellement créées,l'Adie Aquitaine et Coop’Alpha/Coop&Bat (coopérativesd'activités et d'emploi du réseau « Coopérer pourEntreprendre ») avaient renforcé leur partenariat sur le territoireAquitain le 13 décembre 2011, en signant une convention.

La convention a permis d’organiser des réunions d’information, spécialementdédiées aux porteurs de projet issus de Créajeunes. En 2012, l’Adie, dans un soucide sécurisation du parcours des porteurs de projet est devenu un prescripteurimportant de Coop’Alpha. La convention a également permis une rencontre deséquipes bénévoles et salariés de l’Adie et de Coop’Alpha (avril 2012), rencontrevisant une meilleure compréhension du métier de chacun.

La Fondation Bettencourt Schueller s’engage de façonsignificative aux côtés du Fonds Adie pour les 3 prochainesannées, afin de permettre à 240 jeunes du programme« Adie CréaJeunes » de bénéficier d’un parcours complet

de formation à la création d’entreprise, favorisant ainsi leur insertion par l’emploi.Très sensible aux efforts déployés par l’Adie envers les jeunes, la Fondation asouhaité soutenir les actions de l’association dans la durée, à travers un engagementfort et significatif. En 2012, première phase de mise en œuvre, ce soutien est allouéà 8 sites CréaJeunes, dont Bordeaux.

Autres partenariats

La Banque Postale a fournit 10 ordinateurs portables permettantaux porteurs de projet de Créajeunes de travailler sur leurbusiness plan en formation.

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La 2e édition des « Prix Coups de Cœur Fondation KPMG » a récompensé

19 porteurs de projets issus du programme Adie CréaJeunes

Cette année, les projets des lauréats se sont distingués par leur originalité et leur

variété, allant de la prestation de services d'aide ménagère au bureau d'étude en

développement durable en passant par un chauffeur pour particuliers, la création

d'une crèche éco-responsable, la vente en ligne d'articles de puériculture bio, la

commercialisation de bonbons hallal ou encore les voyages en Asie centrale.

Les lauréats se sont vus attribuer une dotation de 1500 euros afin de les soutenir

dans leur démarche de création d'entreprise. Pour Bordeaux, les lauréats étaient

Clément TOURNERIE et John CARDE pour leur projet de services à la personne.

Depuis cinq ans, la Fondation d'entreprise KPMG France s'engage pour renforcer les

actions d'éducation, de formation et d'entrepreneuriat des jeunes issus des

quartiers défavorisés avec le concours des collaborateurs de KPMG et a à ce titre

signé en juin 2010, un partenariat avec l'Adie en lien avec son programme Adie

CréaJeunes.

Remise des prix KPMG, 15 juin 2012

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La campagne « jeunes », un temps fort de l’année

Pour la 2ème année consécutive, l’ensemble du réseau de l’Adie a organisé unecampagne nationale d’information dédiée aux jeunes du 8 au 12 octobre . Plusde 150 événements ont été organisés sur l’ensemble du territoire, permettant detoucher en direct 1700 jeunes en une semaine.

Cette opération a permis de faire connaître les services d’accompagnement et definancement de l’Adie, dont le programme CréaJeunes, au plus grand nombre dejeunes. Ces évènements ont été organisés en grande partie chez les partenaires del’Adie : Missions locales, antennes Pôle emploi, mais aussi Chambres consulaires,Maison de l’emploi, ou encore associations locales pour les jeunes.

Une édition réussie qui sera renouvelée en 2013.

La campagne « jeunes » sur le site de Lormont :

Du 8 au 12 octobre 2012, l’Adie estallée à la rencontre des jeunes de 18 à32 ans dans le cadre d’une grandecampagne d’information organiséedans toute la France.

Des ateliers d’information sur lesaspects pratiques de la créationd’entreprise se sont tenus sur Talence(8 octobre, au Dôme) et Cenon (12octobre, à la Maison des associations).

Ces réunions ont été suivies de rendez-vous individuels pour échanger autour desprojets de chacun.

Localement, l’inauguration de la Campagne Jeunes s’est déroulée au local d’unancien porteur de projet Créajeunes, Yassin SAIDANE, H&T Cash, avenue de laLibération à Lormont.

La soirée d’inauguration a été animée par unspectacle de danse et de jonglerie présentépar Pierre et Elise de la compagnie « TintinLa Riflette » (accompagnés sur CréajeunesPoitiers).

Un cocktail a ensuite été servi, préparé parCroque Léna (Sabrina FIARDA), uneancienne porteuse de projet Créajeunes.

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Un café créateur s’est déroulé au local Créajeunes de Lormont le 9 octobre avec laparticipation de Coop’Alpha et de la couveuse d’entreprise Anabase et de leursporteurs de projet.

Sur la semaine de manifestation et sur le courant du mois d’octobre, l’Adie et sespartenaires auront mobilisé 33 jeunes girondins porteurs de projet de moins de 32ans, auxquels se rajoutent 63 autres jeunes nous ayant contactés par téléphone, soit96 jeunes.

Le séminaire des équipes CréaJeunes : un temps fort en interne

Les 6 et 7 septembre 2012 s’est tenu un séminairenational regroupant les équipes salariéesCréaJeunes– 24 personnes au total.

Ce temps fort a permis à chacun de repartir avecdes pistes d’amélioration très concrètes à mettreen place sur son site, et tout facilitant à l’avenir leséchanges informels tout au long de l’année.

Ce séminaire a permis aux équipes des différents sites CréaJeunes d’échanger sur leurs pratiques, et de travailler en groupe autour de 4 axes :- Comment faire connaître le dispositif auprès des jeunes porteurs de projet les

plus précaires, et comment mieux les accompagner ?- Comment améliorer le taux de transformation en terme de création, et de

financement Adie ?- Comment mutualiser les outils, compétences, et expériences entre

l’ensemble des sites ?- Comment mieux travailler avec les bénévoles ?

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Les évènements Adie / Créajeunes en 2012

La Semaine du microcrédit de l’Adie s’est renouvelée en 2012 pour la 8èmeannée consécutive. Elle s’est tenue du 6 au 10 février.L’objectif de cette semaine d’animations est de faire connaître au grand publicl’action de l’Adie en faveur des créateurs d’entreprises qui n’ont pas accès aux prêtsbancaires traditionnels. Cet événement permet aussi de promouvoir l’engagement del’Association en faveur de « l'entrepreneuriat populaire », et notamment pour lesjeunes.

En seulement 5 jours, au niveau national, la Semaine du Microcrédit© a permis àplus de 60.000 personnes de s'informer sur le microcrédit via près de 300 forumsd’information, le site internet et le numéro Vert de l’association, et grâce à lamobilisation de nos partenaires prescripteurs (Pôle emploi, CCI, Missions locales,BGE, banques...). 7.000 d'entre elles ont fait part à l’Adie de leur volonté d’obtenir un microcrédit pourcréer leur propre activité.

En Gironde, les bénévoles et conseillers de l’Adie ont accueilli et renseigné, grâceaux 4 points d'information et à un rapprochement avec ses partenairesprescripteurs près de 180 personnes porteurs de projets.

Forum public au Quartier des Aubiers à Bordeaux (Terminus du Tram C), le 9 février.

Clôture du Forum public au quartier des Aubiers (Bordeaux), au siège d’Aquitanis, en

présence de partenaires et de créateurs qui sont venus témoigner, le 9 février.

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Café créateurs Créajeunes

Le 12 juillet, Créajeunes a organisé un Café créateur dansses locaux pour inviter tous les anciens porteurs de projetà venir donner de leurs nouvelles.Le café s’est organisé autour de la question étrange :« Qu’est ce qu’un chef d’entreprise parfait ? »

Le Colloque Inversé du 7 décembre 2012

Pour clôturer le mois de l’ESS de novembre, l’Adie a invité les (micro-)entrepreneurs àprendre la parole, en organisant un Colloque inversé à Bordeaux, en association avec laRégion Aquitaine, la Communauté Urbaine de Bordeaux, et l’Université de Bordeaux.

L’objectif était de faire en sorte que des créateurs d’entreprise puissent partager leurexpérience devant des décideurs locaux publics et privés afin de faire émerger des idéesnouvelles, concrètes et réalistes en faveur de l’initiative économique.

Il s’agissait pour l’Adie, de sensibiliser unemultitude d’acteurs gravitant autour de lacréation et du développement d’entreprise(politiques, leaders d’opinion, banquiers, chefsd’entreprises,…) aux difficultés rencontrées parles personnes en situation d’exclusion bancaire,souhaitant créer leur propre activité et n’ayantdonc pas accès au crédit. Il s’agissait égalementde sensibiliser le public aux enjeux dumicrocrédit dans le contexte actuel de crise etde chômage élevé.

(Les 6 porteurs de projet qui sont venus témoigner aux côtés du Directeur régional de l’Adie, Jean-Marc EWALD)

Lors de cet événement, Créajeunes était bien représenté car parmi les six créateurs d’entreprise sollicités par l’Adie, Julia BOURLON, Kevin VIDEAU et Eric Tshitambwe-Kasadi, trois anciens porteurs de projet issus du parcours Créajeunes, étaient présents.

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3. Les résultats de CréaJeunes en 2012

Les chiffres nationaux en 2012

1271 jeunes ont suivi la formation CréaJeunes en 2012, répartis sur les sitessuivants :

Amiens/Creil/Saint-Quentin 68 jeunes Angoulême 27 jeunesBordeaux 125 jeunesCayenne 56 jeunesFort-de-France 51 jeunesGrenoble 73 jeunesLille 91 jeunesLyon 115 jeunesMarseille 82 jeunesNice 80 jeunesParis 113 jeunesPointe-À-Pitre 24 jeunesPoitiers/Châtellerault 70 jeunesRennes 38 jeunesSaint Denis 123 jeunesStrasbourg 43 jeunesToulouse 92 jeunesTotal 1 271 jeunes

Focus sur le profil des porteurs de projet accompagnés en 2012

Le dispositif est ouvert à tous les jeunes de 18 à 32 ans ayant un projet decréation d’entreprise, dont le plan de financement anticipé est de maximum 30 000euros et ce quelque soit leur niveau de formation.

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Les jeunes qui ont suivi la formation CréaJeunes ont des points communs : ils sontmajoritairement sans emploi, ont peu de revenus – et pas de capitaux propres. Maisla diversité de leur formation, de leurs expériences, et du secteur d’activité etde leurs projets de création est un énorme atout pour le programme, car ellepermet des échanges très riches entre les jeunes au sein des promotions.

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Les chiffres sur le site de Lormont

Profils des jeunes porteurs de projet de création accompagnés en 2012 :

En 2012, 125 jeunes porteurs de projet ont été accompagnés par le dispositifCréaJeunes de Lormont : 79 ont suivi la formation à la création d’entreprise et 46ont bénéficié d’un accompagnement individuel.

Age et sexe des porteurs de projet accompagnés :

La répartition selon le sexe est, en 2012, parfaitement égalitaire, puisque 63 femmeset 62 hommes ont été accompagnés.

A l’image des années précédentes, lesjeunes âgés de 18 à 25 sontmajoritairement représentés (42%),représentativité qui tend cependant àdiminuer au profit de la part des jeunesâgés de plus de 30 ans (26% en 2012 vs15% en 2011).

Les origines géographiques :

Basé à Lormont, le dispositif CréaJeunes accueille principalement des porteurs deprojet issus de Bordeaux et de son agglomération, et donc de zones urbaines (94%).

La répartition des porteurs de projet par ville :

La majorité des jeunes accompagnés en 2012 réside à Bordeaux (35%). Viennentensuite les communes de Lormont (10%) et Talence (6,5%). Pour la première fois,des jeunes habitant des communes du Bassin d’Arcachon (Arcachon, Andernos LesBains et Gujan - Mestras) ont intégré le dispositif CréaJeunes témoignant d’unbesoin émergent sur cette zone géographique.

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Depuis la création du dispositif CréaJeunes en 2007, une priorité particulière a étéaccordée aux jeunes créateurs issus des zones politiques de la ville. En 2012, 39%des jeunes accompagnés habitaient un de ces quartiers prioritaires (ZUS ou CUCS –non ZUS), soit 48 personnes.

Les jeunes issus des quartiers prioritaires de la ville de Bordeaux :

44 jeunes, soit 35% de la totalité des jeunes accompagnés en 2012 habitentBordeaux. Parmi eux, 41% sont issus d’une zone politique de la ville, majoritairementdes quartiers Saint-Jean, Saint Michel et Bastide. Cela s’explique en partie par laproximité de ces quartiers avec Lormont, grâce au réseau de transports en commun.

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Les jeunes issus des quartiers prioritaires de la Communauté Urbaine de Bordeaux :

Parmi les 81 jeunes issus des différentes communes de la CUB, 37% habitent unezone prioritaire de la ville. La majorité d’entre eux (40%) est issue d’un quartier deLormont, ville d’implantation de l’Adie. Malgré l’éloignement géographique, le nombrede jeunes issus du quartier Thouars de Talence est relativement important (17%) cequi s’explique en partie par les liens partenariaux développés depuis plusieursannées par la ville de Talence et l’Adie.

Situation professionnelle des porteurs de projet à l’entrée du dispositif :

72% des porteurs de projet étaient demandeurs d’emploi lors de leur intégration surle dispositif CréaJeunes, soit 90 des 125 jeunes accompagnés. Ce chiffre,légèrement en baisse par rapport à 2011 (78%) s’explique par une augmentation dela part des travailleurs indépendants : 6% (vs 2% en 2011) des porteurs de projetintégrés en 2012 étaient déjà immatriculés, tous sous le régime de l’auto-entrepreneur, au moment de leur prise de contact avec l’Adie. Bien que Créajeunes soit conçu comme un dispositif d’accompagnement amont, ces15 / 30

jeunes qui se sont souvent enregistrés dans l’urgence, via Internet, n’ont absolumentpas travaillé en amont leur projet et ne parviennent pas à tirer de revenus de leuractivité.

Nature des revenus :

Près d’un quart des porteurs de projet accompagnés en 2012 (24%) déclare nepercevoir aucun revenu. Ils vivent le plus souvent chez leurs parents ou dépendentfinancièrement de leur conjoint. 31% des jeunes accompagnés bénéficient de l’AREet 26% du RSA. Enfin 15% des jeunes bénéficient d’un salaire.

Niveaux de formation :

La grande majorité des porteurs de projet accompagnés en 2012 possède un niveaude formation égal ou inférieur au Baccalauréat (69%) : ainsi, 28% des jeunespossèdent une formation technique de type CAP/BEP, plus d’un tiers possède lebaccalauréat et 7% n’a suivi aucune formation diplômante. 16 / 30

Enfin, la part des jeunes détenant un niveau de formation supérieur à Bac+2(Licence, Master et Doctorat) a diminué entre 2011 et 2012, passant de 20 à 12%. Lasélection des porteurs de projet à l’entrée du dispositif tend en effet de plus en plusvers les jeunes possédant un niveau de qualification faible ou inexistant.

Nos partenaires prescripteurs :

Plus d’un tiers des jeunes accompagnés en 2012 a été orienté vers le dispositifCréaJeunes par leur conseiller Pôle Emploi (18%) et/ou Mission Locale (16%). Lesmissions locales des Graves, des Hauts de Garonne et de Bordeaux représentent eneffet nos meilleurs partenaires prescripteurs.

La communication dans les médias et sur Internet est également une source decontact en progression (9% en 2012 vs 6% en 2011), en raison notamment de laprésence de CréaJeunes sur les réseaux sociaux (Facebook, Viadeo, etc.).

Les jeunes accompagnés font aujourd’hui partie des meilleurs prescripteurs duprogramme, 17% des jeunes accompagnés ayant été mis en contact avec l’Adie parle biais d’anciens porteurs de projet (contre 9% en 2011).

Enfin, les évènements nationaux et locaux organisés par l’Adie (Semaine duMicrocrédit, Campagne Jeunes, etc.) ou par les par ses partenaires (Salon del’Entreprise, Faites de la création, Forums emploi, etc.) restent une porte d’entréeimportante pour les jeunes créateurs (20% des jeunes accompagnés en 2012).

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Les secteurs d’activité :

Les secteurs des services (30%) et du commerce (27%), sont, à l’image des annéesprécédentes, les plus plébiscités par les jeunes accompagnés. Les activités desoutien et de conseil aux entreprises (notamment en terme de communication) sontlégèrement plus représentées que les services aux particuliers.

De même, le commerce hors magasin (22%) est surreprésenté par rapport aucommerce en magasin (5%). Ces chiffres s’expliquent assez aisément compte tenudu profil et des faibles ressources financières du public accompagné, qui auratendance à se tourner vers des activités nécessitant peu de moyens et/ou dequalifications au démarrage.

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Le taux de transformation ou taux de création :

Nous calculons le taux de transformation (c’est-à-dire le nombre de porteursde projet accompagnés ayant créé leur activité indépendante) en observant leursituation professionnelle 10 mois après leur entrée en formation / accompagnement.

Au 31 décembre 2012, nous nous intéressons donc aux 115 jeunes ayant étéaccompagnés entre mars 2011 et février 2012.

Situation professionnelle des porteurs de projets accompagnés entre mars2011 et février 2012 à l’entrée du dispositif CréaJeunes :

Situation professionnelle des porteurs de projets accompagnés entre mars2011 et février 2012 10 mois après avoir intégré le dispositif CréaJeunes :

48% des porteurs de projet accompagnés entre mars 2011 et février 2012 ont crééleur entreprise et sont aujourd’hui encore travailleurs indépendants. De nombreux jeunes restent salariés ou retournent, à l’issue de l’accompagnement,vers un emploi salarié (22%) soit parce qu’ils ont abandonné leur projet, soit parcequ’il leur faut acquérir une expérience professionnelle plus solide et se constituer unapport financier nécessaire à la concrétisation de leur projet de création.

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Age et sexe des porteurs de projet ayant créé leur entreprise :

Sur la période mars 2011 – février 2012, le pourcentage de jeunes femmesaccompagnées (47%) était légèrement inférieur à celui des hommes (53%).

A l’image des années précédentes, le taux de transformation est supérieur chez leshommes (60% vs 40% chez les femmes). L’écart s’est cependant réduit de troispoints par rapport à la période 2010 – 2011.

C’est sur la tranche d’âge 26 – 29 ans que le taux de transformation est le plusimportant : 68% des 32 porteurs de projet accompagnés sont aujourd’hui travailleursindépendants. 41% des jeunes âgés de 18 à 25 ans et 37% des jeunes âgés de plusde 30 ans ont également créé leur entreprise à l’issue de leur accompagnement.

Niveau de formation des créateurs d’entreprise :

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La comparaison entre le taux de transformation et le niveau de formation des jeunesaccompagnés nous montre que la réussite d’un projet de création ne dépend pas duniveau de qualification / de formation du porteur de projet.

Ainsi, c’est chez les jeunes possédant un niveau égal au baccalauréat que le taux detransformation est le plus important (54%). Près de la moitié des jeunes possédantune formation supérieure au baccalauréat (Bac+2, Licence, Master et Doctorat)concrétise également leur projet (48%). Enfin, 41% des jeunes possédant un BEP ouun CAP ont également créé leur activité indépendante.

Origines géographiques des créateurs d’entreprise :

Sur les 115 porteurs de projet accompagnés entre mars 2011 et février 2012, 46étaient issus d’une zone politique de la ville, soit 40%. Dix mois après leur intégration sur le dispositif CréaJeunes, 39% (soit 18 personnes)ont créé leur entreprise et sont encore aujourd’hui travailleurs indépendants.

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Sources de financement des entreprises crées :

La majorité des créateurs a financé le lancement de leur activité sans faire appel àdes financements extérieurs, souvent avec l’aide de leur entourage familial ouamical. Cette tendance est cependant à la baisse. En 2011, 60 % des projets étaientfinancés de cette manière. La part des jeunes ayant accès à un prêt bancaire a augmenté (27% vs 20% en2011) témoignant de la confiance du secteur bancaire en l’accompagnementdispensé. La part de micro-crédit au sein des porteurs de projet Créajeunes a égalementaugmenté passant de 20 à 33% entre 2011 et 2012.

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Portrait de deux porteurs de projets ayant créé en 2012

Carré Services : un état d'esprit.

Cette entreprise de services à la personne aouvert ses portes en mai 2012 à l'initiative deJohn, 28 ans et Clément, 31 ans. Jeunesentrepreneurs aux parcours professionnelscomplémentaires, CréaJeunes les a soutenu dansleur projet de création d'entreprise.

En 2011, John et Clément se rencontrent sur leur lieu de travail à Saint Médard enJalles (Gironde). Ils partagent des valeurs et des ambitions qui les rassemblent :devenir leur propre patron. L'idée d'ouvrir leur entreprise de services à la personnedans laquelle ils associeraient leurs compétences germe dans leur esprit. Le parcours professionnel de John dans le génie civil et les travaux publics luiapporte le savoir-faire pour répondre aux demandes de réparation et travaux de lamaison. Quant à Clément, ses expériences de commercial et technicieninformatique/multimédia lui permettent d'être en mesure d'installer et de réparer toustypes d'appareils du quotidien.

Les deux jeunes hommes ne doutent pas de leur capacité à exercer dans le secteurdu service à la personne, qu'ils vont d’ailleurs mettre à l'essai auprès de leurentourage. Ainsi John et Clément quittent leurs emplois respectifs en fin d'année2011, et commencent à structurer leur idée de création d'entreprise. C'est à quatrequ'ils réalisent l'ébauche de ce que sera « Carré Services » : Jonh, Clément, et leurscompagnes respectives, qui occuperont des places de salariés dans la future sociétéet réaliseront les prestations d'aide ménagère.

Les deux jeunes hommes se rendent au Pôle-emploi qui les oriente vers Créajeunes,pour les aider dans leur démarche de création d'entreprise. En janvier 2012, les deuxcréateurs intègrent la promotion 28 et pour eux « Créajeunes a été le tremplinidéal. ». La formation leur a permis de structurer les idées qu'ils avaient de leurprojet et de rédiger un business plan abouti de leur future société.

John nous confie : « Une création d'entreprise est un véritable parcours ducombattant, cela nous semblait être une montagne à franchir ! Nous noussommes rassurés tout au long de la formation en franchissant étape par étapetoutes les difficultés, conseillés et accompagnés par les intervenants de laformation et par nos tuteurs. »

Un mois et demi après leur sortie de CréaJeunes, John et Clément immatriculent leursociété le 2 mai 2012.Proposant une large palette de prestations : travaux ménagers (ménage, repassage,etc), travaux d'entretien extérieur, garde d'enfant, soutien scolaire, assistanceinformatique et multimédia, etc., John et Clément réalisent pour leurs clients desservices irréprochables... des services « Carrés » !!

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4. Ressources Humaines et animation du projet

L’équipe pédagogique se compose de deux salariées et d’unevingtaine de bénévoles. L’équipe est regroupée dans un localde formation dédié à Créajeunes, situé, depuis début juin 2012,7 rue Jean Moulin à Lormont, non loin de l’antenne de l’Adie.

Les salariées

Une Responsable Adie Conseil en charge de la mise en œuvre du projet (JenniferCarrère) et une Conseillère Accompagnement, chargée également de lacommunication, depuis fin septembre 2008 (Léa Marconnet).

Les Conseillers Adie sont sollicités pour présenter à mi-parcours de formation, lespossibilités de financement (prêt et micro-assurance Adie) des projets des créateurs. Ilsparticipent également à certains comités intermédiaires et au comité de fin de parcours.

Les bénévoles

Environ 25 bénévoles très actifs permettent de faire vivre le dispositif Créajeunes.Majoritairement ce sont des jeunes retraités, anciennement cadres dirigeants,consultants, formateurs ou chefs d’entreprise. Une minorité est encore en activité (experten franchise,…) ou en recherche d’emploi.

Leurs missions sont multiples :o L’animation de modules collectifs de formation en fonction de leurs

compétences, des bénévoles ont animé ou co-animé les modules duparcours, sur les thématiques « développement personnel » ou techniques(organisation générale, commercial, financier, juridique…).

o Le tutorat individuel des porteurs de projet.o La mise en réseau : les bénévoles disposent d’un large réseau

professionnel et social, qu’ils peuvent le cas échéant mettre à dispositiondes porteurs de projet.

Les bénévoles contribuent également à l’amélioration constante du parcours deformation, en participant notamment à des groupes de travail sur le contenu desmodules, sur l’animation des modules (pédagogie) mais aussi sur le suivi des porteurs deprojet pendant et après la formation.

Les actions à destination des bénévoles de l’Adie en 2012 :- Tout au long de l’année, un plan de formation des bénévoles a été mis en

place par la Responsable Adie Conseil pour permettre aux bénévoles deperfectionner leur accompagnement.

Une Convention spéciale a été signée avec la Direction régionale de la jeunesse, dessports et de la cohésion sociale, pour une formation de 3 jours à destination desbénévoles sur le thème de l’environnement de la TPE.

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- Fin septembre 2012, une journée de recrutement nous a permis de rencontrerun peu moins d’une trentaine de bénévoles potentiels grâce aux retombéesmédiatiques de la campagne, dont 17 qui font encore partie de l’Adie.

Une partie de l’équipe bénévole et salariée del’Adie venue partager un repas convivial pour lesfêtes de fin d’année 2012 après la réunionmensuelle.

Les participants aux comités

Plusieurs partenaires participent systématiquement aux comités de fin de parcours. Nous pouvons régulièrement compter sur : - les chargés de mission de la CCIB, - les chargés de mission de la MIE, - les chargés de mission de Coop’Alpha, - des experts comptables (KPMG, Philippe WAGNER, JPA, Oury Savy), - des banquiers (Crédit Agricole, CIC, BNP), - un assureur (AREAS) et IN EXTENSO.

Ils se retrouvent sur le comité avec des salariés de l’Adie (Responsable Adie Conseil,Conseillers Adie).

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5. Des partenaires financiers indispensables

De nombreux partenaires publics et privés soutiennent le programme CréaJeunes,tant au niveau national que régional, permettant ainsi à l’Adie d’aider les jeunesporteurs de projet à concrétiser leur idée.

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Les partenaires du programme au niveau national

6. Les objectifs pour 2013

Les objectifs et perspectives au niveau national

Au niveau national, l’objectif en 2013 est d’accompagner au moins autant de jeunesdans le parcours qu’en 2012. Cet objectif se fera grâce la mobilisation des équipesde chaque site sur les aspects de développement suivants :

- la mise en place d’actions partenariales régulières ; - l’animation du réseau des anciens stagiaires CréaJeunes, devenus

ambassadeurs du programme ; - des actions de communication locales

Par ailleurs, un nouveau site CréaJeunes ouvrira ses portes en Nouvelle-Calédonie,à Nouméa, dans le courant de l’année.

Au niveau national, la campagne « jeunes », qui sera renouvelée, en octobre 2013,sera un temps fort de l’action de l’Adie vers les jeunes, et donc de mise en avant duprogramme CréaJeunes.

La coopération des équipes devra être facilitée par une animation nationale destinéeà améliorer les échanges entre les salariés, et faciliter le travail en commun sur desthèmes choisis en amont.

Les objectifs et perspectives sur le site de Lormont

Sur le site de Lormont, deux expérimentations sont prévues pour début 2013 :

- Epargner pour s’insérer

Ce projet est le fruit d’un partenariat entre l’Adie et la Fondation Levi Strauss.Pour le moment, ce n’est qu’une expérimentation sur 2013 qui pourra êtrereconduite selon les résultats obtenus.

LeviStraussFoundation

Les jeunes accompagnés par l’Adie ont en grande majorité un budget restreint et unesituation financière précaire. Nombre d’entre eux ne sait pas comment gérer unbudget et beaucoup sont très éloignés du monde de la banque.

Une gestion prudente du peu d’argent dont ces jeunes disposent est doncindispensable pour leur permettre de stabiliser leur situation personnelle et depouvoir ainsi avancer dans leur projet professionnel. Pour ceux qui sont amenés àcréer leur entreprise, savoir gérer un budget est doublement important, puisqu’ilsauront à le faire pour leur entreprise.

Afin d’inciter les jeunes à se mettre dans une démarche d’épargne,la fondation leuraccordera une prime d’un montant équivalent au montant total épargné.

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- La Micro-assurance

En 2013, l’Adie souhaite ouvrir la micro-assurance aux porteurs de projet passant parCréajeunes, sans avoir forcément bénéficié d’un micro-crédit à l’Adie (initialement,condition nécessaire pour toute demande de micro-assurance).

A côté de ces 2 expérimentations, les objectifs de Créajeunes Lormont pour 2013restent classiques :

- 8 promotions, plus des accompagnements individuels, pour environ 120porteurs de projet,

- Des actions de communication spécifiques pour nous rapprocher du publicinitial et du public spécifique des anciens détenus,

- Des rencontres à thèmes et/ou conviviales entre les différentes promotions,pour des porteurs de projet ou des créateurs déjà en activité (mise en placed’une offre de formation continue pour les porteurs de projet),

- Un suivi post-formation encore plus accentué,

- De nouveaux partenaires prescripteurs, participants aux comités etmécènes…

Implication de la Fondation Entreprise et Solidarité surl’année 2013 sur des modules de formation, comités defin de parcours, mise en réseau, etc…).

En 2013, L'Adie va signer une Convention avec la Chambre des Métierset de l'Artisanat de la Gironde consistant pour l'Adie à animer desséquences pédagogiques de sensibilisation à la création d’entrepriseselon un programme défini en commun auprès des jeunes apprentis (16– 25 ans) du CFA de la Chambre des Métiers.

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Annexes

Créajeunes apporte une réponse adaptée aux attentes de jeunes qui veulententreprendre grâce à un parcours qui colle aux réalités de la création.

Un accompagnement intensif avant la création et au démarrage d’une durée de 8 à 10semaines : - Des modules de formations collectives à hauteur de 2 à 3 jours par semaine, pourapporter des éléments de méthodologie de montage de projet :

• des modules commerciaux pour apprendre à réaliser une étude de marché,prospecter des clients, négocier, et développer son réseau.

• des modules de développement personnel pour gagner en confiance, seprésenter en donnant envie, et expliquer son projet de façon claire.

• des modules financiers pour comprendre les bases de la comptabilité,construire son prévisionnel, et évaluer son besoin de financement.

La pédagogie est concrète et interactive pour répondre au mieux aux besoins desjeunes.

- En parallèle, un suivi individuel réalisé par un tuteur, pour aider les porteurs de projet àidentifier les aspects du projet sur lesquels ils doivent travailler de façon plusapprofondie.

Un suivi du jeune jusqu’à création

Les porteurs de projet continuent à être accompagnés par leur tuteur après la fin duparcours collectif. Il peut reprendre avec eux les recommandations du jury oucontinuer à valider des aspects techniques du projet.L’équipe Créajeunes fait des points téléphoniques, 4, 6 10 et 22 mois après l’entréedans le parcours. L’objectif est d’assurer un suivi des besoins de chaque jeune sur lelancement et le développement de son activité.

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