actualité sur l’élevage porcin · origine et intérêt de la démarche la démarche est axée...
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N°1 – Septembre 2007
Actualité sur l’élevage porcinL e t t r e d ’ i n f o r m a t i o n de l ’ IF IP
Animation de groupes thématiques 1
Résultats d’études 3
Veille réglementaire 4
Actualité IFIP 6
Guide de bonnes pratiques d’hygiène en élevageLa réglementation relative à la sécurité des ali-
ments dans l’Union Européenne a connu au cours
des dernières années une réforme importante ;
un ensemble de textes, dit « paquet hygiène »,
défi nit le cadre applicable aux diff érents secteurs
d’activité de la chaîne alimentaire.
Dans le cadre de ces textes, la responsabilité des
agriculteurs peut désormais être mise en cause
si des cas de maladies humaines étaient mis en
relation avec une prévention insuffi sante au ni-
veau de l’exploitation agricole.
De ce fait, la production agricole (animale et végé-
tale) est pour la première fois réglementairement
impliquée dans des obligations concernant la
maîtrise des dangers, c’est à dire des facteurs sus-
ceptibles de porter atteinte à la santé de l’homme.
Les agriculteurs doivent donc mettre en œuvre un
système de prévention des dangers. Plutôt que de
laisser chaque agriculteur développer et défendre
son propre système de prévention, la réglemen-
tation encourage les diff érentes fi lières agricoles,
comme tous les secteurs de la chaîne alimentaire,
à élaborer un « Guide de Bonnes Pratiques d’Hy-
giène ». Ce guide servira de document de réfé-rence et sera d’application volontaire.Il doit proposer des moyens de maîtrise concrets et adaptés de dangers identifi és, dont le respect
est pris en compte dans les contrôles offi ciels.
En suivant ces mesures, l’éleveur s’exonère d’une
justifi cation individuelle de ses choix.
Dans ce contexte, les organisations profession-
nelles (FNP, Coop de France, Inaporc) ont fait le
choix de développer un guide pour les éleveurs
de porcs et en ont confi é à l’IFIP l’animation, la
coordination technique et la rédaction.
Les travaux ont été menés au sein de groupes de
travail représentant les diff érents acteurs du sec-
teur : organisations professionnelles, techniciens
et vétérinaires de groupements de producteurs,
organisations de vétérinaires, éleveurs…
Des concertations ont été établies avec les ani-
mateurs de projets apparentés de la fi lière (plan
de surveillance national des salmonelles…) ou
des autres productions (Institut de l’élevage, Ar-
valis…).
Les groupes de travail ont validé de manière consensuelle le contenu du guide. A l’automne,
diff érentes mises en forme vont être soumises au
comité de pilotage (qui rassemble les animateurs
des groupes de travail, des experts scientifi ques,
des représentants professionnels externes au
projet et des représentants de l’Etat).
Enfi n, le document sera soumis à l’AFSSA (pour
expertise) puis à la DGAL pour sa reconnais-sance offi cielle. Une fois offi ciellement validé, il
faudra assurer la prise en main du Guide de Bon-
nes Pratiques d’Hygiène par les éleveurs ce qui
sera important compte tenu de la nouveauté de
la démarche. Le groupe de travail sera mobilisé
pour proposer des modalités adaptées de diff u-
sion et d’appropriation du Guide.
Contact : anne.hemonic@ifi p.asso.fr
Etude pilote de mise en place d’un Système de Gestion de l’Environnement (SGE) en exploitation porcine (ISO14001)Les démarches de qualifi cation et de suivi des im-
pacts environnementaux se sont fortement déve-
loppées au sein des PME françaises ces dernières
années en réponse à une pression sociétale et
réglementaire. Ces démarches peuvent aboutir à
l’obtention d’une certifi cation ISO 14001.
La norme ISO 14001 est un outil de gestion re-
connu mondialement intégrant l’environnement
dans la gestion quotidienne des entreprises.
Origine et intérêt de la démarche
La démarche est axée sur le principe d’améliora-
tion continue et sur la maîtrise des impacts liés
aux activités. Elle permet d’améliorer progres-sivement les pratiques, de donner une image positive de la production avec une lisibilité au niveau européen et international. Encore peu développée en agriculture, encore
moins en production porcine, cette démarche
a donné lieu à des initiatives pilotes soutenues
par l’ADEME, des Agences de l’Eau et les pouvoirs
publics, à l’échelle individuelle (exploitation por-
cine certifi ée dans le Gers), ou collective (asso-
ciations ISONIS en Charente Maritime rassem-
blant 12 agriculteurs et Terr’Avenir en Picardie,
25 agriculteurs). Dans ce contexte, des éleveurs
porcins s’interrogent sur la pertinence de cette
démarche. Les organismes publics impliqués
dans la préservation de l’environnement souhai-
tent mieux appréhender la faisabilité et l’intérêtde développer ces démarches volontaires dans
un plus grand nombre d’élevages.
Pour répondre à ces questions, une étude pilote a été conduite à partir de 2005 par l’IFIP, avec l’appui et la contribution de l’Agence de l’Eau Seine-Normandie dans deux élevages du pays
Animation de groupes thématiquesEdito
Après le succès de la lettre «Infos Viandes» lancée il y a quelques mois,
et les attentes formulées pour un «concentré» d’actualités
touchant l’élevage et son environnement, nous
vous proposons une lettre spéciale qui a vocation à toucher producteurs, techniciens
et toute personne sensible à la R/D porcine.
Construit autour de 3 rubriques : l’animation de groupes thématiques,
les résumés d’études et une veille,ce premier numéro s’est fait
rapidement car nous souhaitions être prêts pour le Space et ainsi
recueillir le maximum de retours afin de l’amender et
ainsi mieux satisfaire les attentes.
C’est aussi pour l’IFIP, l’occasion d’informer notre environnement et
notre milieu sur nos actions et études en cours et d’être encore plus
à l’écoute pour contribuer à résoudre les difficultés qui se présentent
et se présenteront.
Par avance, nous vous remercions de l’accueil que vous réserverez
à ce premier numéro en espérant que vous saurez nous apporter
vos idées pour mieux échanger.
Philippe LecouveyDirecteur Général de l’IFIP
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de Caux. Un SGE a été élaboré et mis en place dans ces
deux élevages porcins.
Mise en oeuvre et coût
L’objectif était de quantifi er l’investissement nécessaire
à la mise en place de cette démarche en élevage por-
cin, d’en cerner les avantages et inconvénients et d’ap-
précier les conditions d’une extrapolation possible à un
plus grand nombre d’exploitations porcines en France.
L’expérience a permis d’évaluer à 120 jours le temps né-
cessaire à la mise en place d’un SGE dans un élevage
candidat. Un échelonnement sur deux années semble
réaliste. Compte tenu du temps de main d’œuvre requis
pour la pérennisation de la démarche, les élevages nais-
seurs-engraisseurs de plus de 250 truies semblent la
« cible » appropriée.
Les coûts annuels de mise en place de l’ISO14001
(coûts de main œuvre, dépenses liées à l’analyse envi-
ronnementale, à l’accompagnement, à la formation aux
audits internes et à la réalisation des audits de certifi ca-
tion et de suivi) varient de 0,006 à 0,025 € /kg carcasse,
soit un surcoût estimé à environ 0,5 à 2% du coût de production moyen en élevage naisseur-engraisseur.
Bilan et perspectives
Des indicateurs précisant les avantages et inconvénients
attendus de la méthode ont été défi nis et renseignés
dans les deux élevages concernés avant le lancement
de la démarche.
Un bilan sera réalisé prochainement après deux années
de fonctionnement de la certifi cation.
Cette expérience a permis de défi nir une méthodolo-gie de mise en place de la démarche adaptée aux éle-vages porcins ; elle est mise à disposition des élevages
intéressés.
Reconnues au plan international, les normes ISO 14001
sont susceptibles d’accompagner une démarche de
progrès voulue par des éleveurs, de faciliter le dialogue
avec l’Administration et la société ou d’anticiper des
exigences commerciales dans les échanges internatio-
naux.
Contact : sandrine.espagnol@ifi p.asso.fr
Rédaction d’un guide de synthèse sur les « Meilleures Techniques Disponibles » pour la protection de l’environnement Que sont les « MTD » ?
Les Meilleures Techniques Disponibles, ou MTD, sont
défi nies dans le cadre de la directive européenne
1996/91 appelée « directive IPPC » (directive relative à la
prévention et à la réduction intégrée de la Pollution).
Par « meilleures », on entend les techniques les plus
effi caces pour atteindre un niveau élevé de protection
de l’environnement.
Les « techniques » concernent aussi bien les techniques
employées que la manière dont l’installation est conçue,
construite, entretenue, exploitée et mise à l’arrêt.
Les techniques « disponibles » sont celles pouvant
être appliquées à l’échelle du secteur concerné, dans
des conditions économiquement et techniquement
viables.
A quel cadre réglementaire s’appliquent-elles ?
La directive européenne IPPC concerne, entre autres,
les élevages de porcs de plus de 2 000 places de porcs de plus de 30 kg ou 750 places de truies, et corres-
pond en termes d’exigences à celles faites aux élevages
soumis à autorisation selon le régime des ICPE.
La directive 2001/81 fi xe des plafonds d’émission par
Etat membre pour 4 polluants atmosphériques dont
l’ammoniac. La défi nition des MTD porte en premier
lieu sur les émissions d’ammoniac. Certains pays com-
me les Pays-Bas et le Danemark doivent réduire de plus
de 40 % leurs émissions d’ammoniac, la France est dans
une situation plus « confortable » avec un abattement requis de 4 % de ses émissions en 2010 par rapport au niveau de 1990. L’eff ort national porte essentiellement
sur le secteur agricole, 97 % de l’ammoniac produit en France étant d’origine agricole. Seulement 10 % de cet ammoniac proviennent de la production porcine.
Les outils disponibles
La France a mis en œuvre des outils pour répondre aux
exigences de l’Europe en matière de réduction des émissions d’ammoniac : déclaration des émissions
d’ammoniac pour les ICPE soumises à autorisation,
programme de réduction des émissions de polluants
atmosphériques, bilan de fonctionnement,…
Pour chacun de ces outils, les MTD représentent des
clés majeures pour atteindre les objectifs fi xés par la
directive IPPC, notamment la réduction des pertes
d’azote par volatilisation.
Au niveau européen, l’éligibilité des techniques au rang
de MTD est réalisée par un groupe d’experts.
La dernière liste européenne datant de 2003 est dispo-
nible en français sur le site http://aida.ineris.fr/bref/ pour
les élevages de porcs et de volailles. Ce document
de près de 500 pages reste d’une approche diffi cile.
C’est pourquoi, début 2007, le Ministère de l’Ecologie,
du Développement et de l’Aménagement Durables
a mandaté l’IFIP pour rédiger un guide de synthèse des MTD disponibles en France et applicables aux élevages français. Ce guide organisé sous forme de
fi ches rassemble l’essentiel des informations disponi-
bles sur chacune des MTD en intégrant les études et les
résultats obtenus, entre autres par l’IFIP. Une première
version du document sera prochainement disponible
sur le site du Ministère de l’Environnement.
Parmi les MTD reconnues au niveau français et ap-
plicables en élevages porcins, citons l’alimentation multi-phase, la couverture des fosses et l’utilisation
de matériels spécifi ques d’épandage.
Une réunion du groupe d’experts responsables de l’éli-
gibilité européenne des techniques au rang de MTD
devrait se tenir courant 2008. On peut espérer l’élargis-
sement de la liste des MTD à des techniques comme la litière ou le compostage du lisier sur paille.
Contact : nadine.guingand@ifi p.asso.fr
L’objectif était de quantifi er l’investissement
nécessaire à la mise en place de cette démarche
en élevage porcin, d’en cerner les avantages
et inconvénients.
Les MTD représentent des clés majeures
pour atteindre les objectifs fi xés par la directive IPPC, notamment la réduction
des pertes d’azote par volatilisation.
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Il faut augmenter la ration allouée à la truie hyperprolifi que en fi n de gestation
L’augmentation de la taille de la portée s’est accompa-
gnée d’une diminution du poids de naissance et d’un
nombre plus important de porcelets chétifs. Or la survie
de ces derniers est fortement compromise par l’accu-
mulation des diffi cultés rencontrées pendant les pre-
miers jours, voire les premières heures de vie. La prise
en compte de cette problématique dans les program-
mes de sélection devrait porter ses fruits dans les éle-
vages de production à plus ou moins court terme. Mais
la conduite alimentaire peut aussi contribuer à une amélioration de la survie des porcelets en maternité. L’IFIP a mis en place un programme expérimental à la
station de Romillé (35) afi n d’étudier les modalités de
conduite alimentaire permettant d’améliorer la survie
des nouveaux nés.
Un essai réalisé sur quatre bandes de truies pendant
trois cycles s’est intéressé au plan d’alimentation pen-
dant la gestation et aux caractéristiques de l’aliment.
La quantité d’aliment allouée pendant la gestation doit
être modulée afi n de reconstituer des réserves mobili-
sées en excès au cours de la lactation précédente, en
tenant compte des conditions de logement.
Il s’agit également de prendre en compte le fait que le développement de la portée est très faible pendant les deux premiers tiers de la gestation mais augmente ensuite de façon importante.
Ainsi, si une ration constante de 2,8 kg/j permettait en
général auparavant de couvrir les besoins nutritionnels
d’une truie et sa portée de 10-12 porcelets, il n’en est plus
de même pour les truies hyperprolifi ques dont les por-
tées atteignent 14-16 porcelets et plus.
L’essai réalisé à Romillé montre que, pour un apport glo-
bal identique, augmenter d’environ 800 g par jour la ration pendant les deux dernières semaines de ges-tation permet une plus grande facilité de mise bas et une meilleure vitalité néo-natale des porcelets. Ceux-
ci sont plus nombreux à téter le colostrum dans l’heure
qui suit la naissance. En revanche, le poids de naissance
n’est pas modifi é et les truies suralimentées ont tendan-
ce à consommer un peu moins d’aliment en maternité.
En définitive, cette technique apparaît désormais indispensable chez la truie hyperprolifique.
Les améliorations observées présentent l’intérêt de lais-
ser un peu de temps pour intervenir auprès des porce-
lets les plus chétifs dans les heures suivant la naissance.
Toutefois, elles ne sont pas suffi santes pour assurer leur
survie jusqu’au sevrage et d’autres mesures doivent
être mises en place.
Contact : nathalie.quiniou@ifi p.asso.fr
Méthanisation à la ferme :les clés de la rentabilitéDans un contexte de prise de conscience des enjeux
liés au changement climatique et à l’épuisement des
ressources en énergies fossiles, le secteur agricole ma-
nifeste un intérêt croissant pour les énergies renouve-lables, notamment pour la méthanisation.
Cette fi lière ne s’est pas développée en France en raison
de tarifs d’achat de l’électricité insuffi sants pour attein-
dre l’équilibre économique. Une révision de ces tarifs est
intervenue en juillet 2006, les portant à 110 à 140 €/MWh
él contre 46 à 78 €/MWh él. antérieurement. La politique
tarifaire française incite à l’utilisation de la chaleur pro-
duite : un bonus est accordé selon le pourcentage de
l’énergie primaire valorisé. Il est important d’optimiser la production de gaz en ajoutant au lisier de porcs,
un ou plusieurs substrats hautement fermentescibles.
3ème levier d’action, la dimension du projet : lorsque la
puissance installée s’accroît, les économies d’échelle
réduisent les coûts unitaires d’investissement.
Origine et objectifs du projet
Afi n de hiérarchiser les paramètres clés de la rentabilité
d’un projet de méthanisation, l’IFIP, en association avec
plusieurs partenaires (Institut de l’élevage, ITAVI, CRAB,
AILE, SOLAGRO, TRAME, CEMAGREF Rennes, APESA,
ADEME, INRA Narbonne), dans le cadre d’un projet fi -
nancé par le CAS DAR, élabore un calculateur de l’in-térêt technico-économique de la méthanisation à la ferme et collecte les références disponibles sur la tech-
nique, intégrant les premières unités de méthanisation
françaises.
INAPORC a constitué un groupe de travail sur le thè-me de l’énergie et interrogé l’IFIP sur les choix techni-
ques de méthanisation les plus pertinents en élevage
porcin.
Résultats
Des scénarios technico-économiques ont été élaborés
à partir de calculateurs déjà existants (en France et en Al-
lemagne) : les Temps de Retour sur Investissement de diff érentes installations de biogaz adaptées à plusieurs tailles d’élevage (100, 200 et 500 truies NE), avec ou sans valorisation de la chaleur, et utilisant diff érents intrants
(lisier de porc seul/associé à du maïs ensilage/associé à
des déchets organiques) ont été établis.
Les principaux résultats (cf fi ches « énergie » AG Inaporc ;
article Techniporc) montrent que l’emploi en quantité
suffi sante de déchets organiques ayant un bon pouvoir
méthanogène constitue une condition indispensable à
la rentabilité des unités de méthanisation.
Perspectives de développement
La concurrence sur les produits organiques à des fi ns de
valorisation énergétique réduit les opportunités d’ap-
provisionnement. Les scénarios testés montrent que
l’utilisation d’une culture énergétique de type ensilage
de maïs, n’est économiquement pas rentable, d’autant
moins que la taille d’élevage est modeste.
La méthanisation ne devrait pas induire de pression supplémentaire sur le prix des aliments du bétail. La rentabilité d’une installation de biogaz est améliorée
lorsqu’on atteint 75 % de valorisation de l’énergie pri-
maire (utilisation de l’énergie thermique).
Les possibilités sur le site de l’exploitation restent limi-
tées (chauff age de la maison, du digesteur, des salles
de post-sevrage, d’engraissement). Des activités spé-
cifi ques seront recherchées sur l’exploitation (séchage
de digestats ou de refus de séparation de phases, de
bois,…) ou auprès de tiers (serres, collectivités,…).
Dans ces conditions, la hausse des tarifs d’achat de
l’électricité, en vigueur depuis juillet 2006, n’apparaît
pas suffi sante dans les situations d’élevage porcin pour
assurer aux projets de méthanisation des temps de re-
tour sur investissement acceptables.
Dans les conditions tarifaires actuelles, l’essor d’un mo-
dèle « à l’allemande » basé sur l’utilisation de cultures
énergétiques n’est pas envisageable. D’autres motiva-
tions pourraient entrer en jeu comme la contribution de la méthanisation à la réduction des émissions de gaz à eff et de serre.
Contact : pascal.levasseur@ifi p.asso.fr
L’IFIP a mis en place un programme expérimental à la station de Romillé afi n d’étudier les modalités de conduite alimentaire permettant d’améliorer la survie des nouveaux nés.
L’emploi en quantité suffi sante de déchets organiques ayant un bon pouvoir méthanogène constitue une condition indispensable à la rentabilité des unités de méthanisation.
Résultats d’études et travaux en cours
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Veille réglementaire
Alimentation animaleArrêté du 23 avril 2007 (NOR : AGRG0752250A, JORF
n°101 du 29/04/200-texte n°38) : principes d’attribution
et de maintien de tous les agréments et autorisations
délivrés aux établissements du secteur de l’alimenta-
tion animale :
- L’agrément au sens des règlements (CE) n°882/2004 et
n°183/2005 (modifi é par le règlement (CE) n°141/2007
du 14 février 2007).
- L’autorisation et les conditions d’utilisation des pro-duits d’origine animale et phosphates du règlement
(CE) n°999/2001.
- L’autorisation d’importer des additifs, pré-mélanges, aliments composés et matières premières spécifi -ques en provenance de pays tiers du règlement (CE)
n°183/2005.
Les agréments antérieurs restent valables jusqu’à mise à
jour des dossiers avant le 1er janvier 2008.
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La Décision du 12 février 2007 (NOR : AGRD0700539S,
JOUE n° 80 du 04/04/2007-texte n°20) relative aux bonnes
pratiques de fabrication et de distribution en gros des
aliments médicamenteux concerne les industriels de
l’alimentation animale. Le délai d’application est d’un an.
En annexe : les dispositions générales relatives à l’organi-
sation, à la conception des établissements, à la conduite
des fabrications, au personnel et à la documentation.
Génétique Décret n°2006-1662 du 21 décembre 2006 (NOR :
AGRX0600221D, JORF n°297 du 23 décembre 2006 - texte
n°57), nouveau cadre du dispositif d’amélioration généti-
que (application de la loi d’orientation agricole) : principaux
acteurs (instances consultatives, INRA, instituts techniques,
etc.) et champs d’application (IA, systèmes d’informations
nationaux, ressources zoogénétiques, etc.).
Des arrêtés préciseront leur rôle ou fonctionnement.
■
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Anomalies congénitales chez le porcLes anomalies congénitales peuvent représenter un réel
problème tant sur le plan du bien-être animal qu’au vu
des pertes économiques qu’elles engendrent : au niveau
mondial, 3 % des porcs seraient porteurs d’une anomalie
soit un coût annuel estimé à 200 millions d’euros.
Il existe une composante génétique dans l’apparition
de certains de ces défauts d’où la perspective de pra-
tiquer une sélection assistée par marqueurs pour ré-duire leur fréquence.
Depuis un peu plus d’un an, les Organisations de Sélec-
tion Porcine regroupées au sein de BIOPORC ont donc
mis en place, en collaboration avec l’IFIP et l’INRA, une
banque de données phénotypiques et moléculaire.
L’objectif est de recueillir de l’ADN d’au moins 100 fa-
milles (père-mère-frères/sœurs sains et atteints) par
anomalie pour tenter d’élucider le déterminisme géné-
tique complexe en jeu.
Les anomalies les plus fréquemment rencontrées sont
les hernies ombilicales ou scrotales/inguinales, la cryptorchidie et l’intersexualité.
Pour permettre une description précise et homogène
de ces anomalies, des fi ches techniques ont été créées
et diff usées à l’ensemble des éleveurs impliqués (consul-
tables sur le site de l’IFIP). A ce jour, toutes anomalies
confondues, près de 150 familles ont été collectées.
Le facteur limitant la recherche est aujourd’hui le recueil
de matériel biologique en élevage puisque, même si le
coût des génotypages a très nettement diminué, le nom-
bre de marqueurs disponibles a fortement augmenté.
C’est pourquoi un projet européen a récemment été
déposé pour conjuguer les eff orts de plusieurs pays (Belgique, Finlande, France, Italie, Norvège, Allema-
gne) : les OSP françaises et l’IFIP fi gurent aux côtés de
l’INRA pour prendre part à ce projet.
Contact : marie-jose.mercat@ifi p.asso.fr
Le parc de bâtiments, frein à la compétitivité des élevages porcins françaisEn 2006, l’IFIP a réalisé un état des lieux du parc de
bâtiments porcins en France au moyen d’une vaste
enquête postale et de diagnostics en élevages.
Le besoin d’investissement nécessaire à sa modernisa-
tion et mise aux normes a été chiff ré.
Les bâtiments d’élevage porcin en France sont assez
âgés, entre 15 ans pour les post-sevrages et plus de
20 ans pour les quarantaines.
Quel que soit le stade physiologique, plus de la moitié des places ont plus de 15 ans. Les places de plus de
25 ans sont aussi fréquentes.
Le parc vieillit, mais il est entretenu. En général, la pre-
mière rénovation lourde intervient lorsque le bâtiment
a plus de 15 ans et permet de prolonger sa durée de vie
d’une dizaine d’années. Mais des adaptations restent né-
cessaires face à l’amélioration des performances et aux
obligations réglementaires.
En 2006, 20 % des gestantes confi rmées sont condui-tes en groupe (obligation de 100 % en 2013). En post-
sevrage, près du tiers des élevages manquent de places
avec un défi cit important qui correspond au gain de pro-
ductivité des truies. Il en est de même en engraissement
pour 17 % des élevages.
Au vu de l’état des bâtiments et des aménagements né-
cessaires, la modernisation et mise aux normes nécessite-
raient entre 2,6 et 2,9 milliards d’euros d’investissements.
Si possible (au vu des contraintes environnementales,
administratives et sociétales), l’investissement devrait
reprendre maintenant, ce que permettrait la situation
fi nancière des éleveurs fi n 2006.
Sinon, la production porcine française se fera avec un
outil de plus en plus usé, frein à sa compétitivité face à des concurrents qui se développent.
Contact : christine.roguet@ifi p.asso.fr
Hernie gauche au scrotum
L’objectif est de recueillir de l’ADN d’au moins 100 familles (père-mère-frères/sœurs sains et atteints) par anomalie pour tenter d’élucider les déterminismes génétiques complexes en jeu.
En 2006, l’IFIP a réalisé un état des lieux du parc de bâtiments porcins en France fi nancé par l’Offi ce de l’Elevage.
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Réglementation zootechnique
l’Arrêté du 28 décembre 2006 (NOR : AGRP060 2655A,
JORF n°303 du 31 décembre 2006 - texte n°121) relatif aux
organismes de sélection des animaux d’élevage, et le dé-
cret n°2007-716 du 4 mai 2007 (NOR : AGRP0700788D,
JORF n° 106 du 6 mai 2007 - texte n° 13) relatif à l’amélio-
ration génétique des animaux d’élevage, précisent que
seuls les agréments des Organisations de Sélection Porcine pour la tenue de livre généalogique (races pu-
res) ou registre zootechnique (hybrides) sont mainte-
nus (suppression des agréments pour la sélection et la
multiplication). La liste des types génétiques concernés
ainsi que des éléments administratifs et comptables,
font partie du dossier de demande d’agrément, lequel
devient à durée déterminée et renouvelable.
Participation obligatoire au test des produits terminaux.
Un nouvel agrément doit être sollicité avant le 31 dé-cembre 2007 par chaque OSP. Les agréments actuels
peuvent être conservés jusqu’au 30 juin 2008.
L’Arrêté du 26 juillet 2007 (NOR : AGRP0761512A,
JORF n° 182 du 8 août 2007 - texte n°22) fi xe la liste des
races porcines reconnues et précise les ressources zoo-
génétiques présentant un intérêt pour la conservation
du patrimoine génétique du cheptel et l’aménagement
du territoire.
Insémination artifi cielle
Le Décret n°2007-818 du 11 mai 2007 (NOR : AGRG
0753189D, JORF n° 110 du 12 mai 2007 – texte n°61) défi nit
le champ d’application des agréments sanitaires des activités de reproduction (stations de quarantaine,
centres de collecte de sperme et stockage de semence,
équipes de transplantation embryonnaire, vétérinaire
responsable) ; précisions ultérieures par arrêtés préfec-
toraux. Les agréments antérieurs demeurent valables,
avec éventuelle mise en conformité avant le 1er juillet 2008. Evocation d’une base de données nationale
d’information sur les verrats.
L’Arrêté du 19 juillet 2007 (NOR : AGRP0756195A,
JORF n° 175 du 31 juillet 2007–texte n°2) relatif à l’admis-sion des verrats à la monte publique artifi cielle, sup-
prime l’agrément zootechnique des verrats délivré
par le Préfet. Il suffi t dorénavant que l’OSP transmette
annuellement à l’IFIP la liste de ses verrats présents
en centre de collecte de sperme et que chaque CIA
transmette la liste des verrats admis à la monte publi-
que artifi cielle, en quarantaine ou réformés.
Les exigences zootechniques sont maintenues, s’ajoute
la prise en compte du mode de reproduction utilisé
pour la taille minimale de portée d’origine du verrat.
L’Arrêté du 31 juillet 2007 (NOR : AGRP0761907A,
JORF n°184 du 10 août 2007 – texte n°20) relatif à la pra-tique de l’insémination dans le cadre de la monte pu-blique : tenue par les centres de collecte de sperme d’un
fi chier de collecte, d’un registre des verrats et de matière
(semences), et identifi cation des doses. Traçabilité de
l’IA intra troupeau (inventaire des doses reçues, origine,
gestion interne reportée dans le registre d’élevage). At-
tribution automatique d’un numéro zootechnique d’en-
registrement à l’éleveur pour l’IA intra troupeau lors de la
délivrance du numéro d’exploitation par l’EDE.
ElevageL’arrêté du 28 décembre 2006 (NOR : AGRG
0602660A, JORF n°302 du 30/12/2006-texte n°114) mo-
difi ant l’arrêté du 24 novembre 2005 relatif à l’identi-fi cation du cheptel porcin a annoncé la parution de la
liste du matériel autorisé pour l’identifi cation.
La note de service DGAL/SDSPA/N2007-8005 du 4 jan-vier 2007 comporte cette liste (boucles et tatouages).
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L’arrêté du 24 avril 2007, (NOR : SANP0751491A,
JORF n°106 du 6 mai 2007) relatif à la surveillance
sanitaire et aux soins régulièrement confi és au vé-
térinaire défi nit les conditions de réalisation et
d’actualisation du bilan sanitaire d’élevage (iden-
tifi cation des aff ections à lutte prioritaire) du proto-cole de soins (mesures sanitaires et traitements mé-
dicamenteux ou non, pour les aff ections prioritaires).
Il rappelle aussi la nécessité d’enregistrement des soins
dans le registre d’élevage.
L’arrêté du 13 avril 2007 (NOR : AGRG0752697A,
JORF n°102 du 2 mai 2007) relatif à des mesures de gestion des cas de trichinellose chez les porcins dé-
fi nit les mesures prises par les arrêtés portant déclara-
tion d’infection (APDI) pris en cas de test positif dans
les élevages, et les arrêté préfectoraux de mise sous
surveillance (APMS) pris dans le cas d’élevage suspect
: enquêtes épidémiologiques, tests obligatoires à l’abat-
tage, contrôles de la circulation des porcins.
Arrêté du 6 juillet 2007 (NOR : AGRP0756242A, JORF
n°180 du 7 août 2007) : mise en place et fi nancement
d’un programme d’aides à l’assistance technique en élevage. Les conseils techniques ponctuels aux thèmes
variés sont accordés sous la forme de services subven-
tionnés aux éleveurs par des organisations de produc-
teurs ou autres structures collectives.
EnvironnementLa loi 2006-1772 du 30 décembre 2006 (NOR: DEVX
0400302L, JORF n° 303 du 31 décembre 2006-texte n° 3) sur
l’eau et les milieux aquatiques (d’après directive cadre
européenne du 22 décembre 2000) :
- Rénovation de l’organisation institutionnelle : agen-
ces de l’eau et nouvel Offi ce national de l’eau et des
milieux aquatiques.
- Création de redevances pollutions (notamment pour
les pollutions diff uses sur les produits phytosanitaires
en remplacement de la taxe générale sur les activités
polluantes).
AbattageL’Arrêté du 15 janvier 2007 (NOR : AGRP0602424A,
JORF n° 15 du 18 janvier 2007-texte n°32) donne la nou-
velle liste des abattoirs inscrits au plan d’équipement en
abattoirs privés.
La décision 2007/510/CE de la Commission du
17 juillet 2007 (C(2007) 3419, JOUE n°165 du 19 juillet
2007) autorise deux nouvelles méthodes de classe-ment des carcasses de porcs en France : les appareils
«Autofom» et «UltraFom 300».
Démarches volontaires de qualitéDécret 2007-30 du 5 janvier 2007 (NOR : AGRP
0602566D, du JORF n°6 du 7 janvier 2007) et arrêtés du
8 février 2007 (parus au J.O n° 36 du 11 février 2007) :
réorganisation du dispositif français de valorisation des produits agricoles ou alimentaires : procédures de
demande, contrôle et sanction relatifs au signes d’iden-
tifi cation de la qualité et de l’origine, aux mentions valo-
risantes, et enfi n aux CCP. Précision du fonctionnement
et de la composition de l’INAO.
Liste actualisée des CCP (enregistrées au premier janvier
2007) disponible dans l’arrêté du 30 avril 2007 (NOR :
AGRP0753310A, JORF n° 113 du 16 mai 2007-texte n°183).
Le règlement (CE) N° 834/2007 du 28 juin 2007
(JOUE du 20 juillet 2007) relatif à la production biologi-
que se substituera le premier janvier 2009 à l’actuel rè-
glement de 1991. Il rend le label biologique européen
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Veille réglementaire de l’IFIP
Contact :pauline.girard@ifi p.asso.fr
L’IFIP a conçu cette lettre pour que les informations
puissent être valorisées dans d’autres supports de
communication, notamment destinés aux
producteurs de porcs. La reproduction totale ou partielle des brèves
est donc encouragée en respectant simplement
la mention «Source : Lettre d’information IFIP».
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Catalogue des éditions 2007 : si vous ne l’avez pas encore reçu, n’hésitez pas à nous le réclamer
(catalogue également disponible sur www.ifi p.asso.fr).
Contact IFIP-Editions (infos prix, commande, envoi brochures) :
Brigitte Laval, brigitte.laval@ifi p.asso.fr,
par tél au 01 40 04 53 72 ou par fax au 01 40 04 53 77.
Catalogue des formations
IFIP 2008 disponible sur simple demande
à partir d’octobre prochain.
Lettre d’information des pôles Techniques d’élevage, Génétique et Economie :
IFIP - La Motte au Vicomte, B.P. 35104 - 35651 Le Rheu Cedex - Tél. : + 33 (0)2 99 60 98 20 - Fax : + 33 (0)2 99 60 93 55
éditée par IFIP, 149, rue de Bercy - 75595 Paris Cedex 12
Tél. : + 33 (0)1 40 04 53 55 - Fax : + 33 (0)1 40 04 53 77 - www.ifip.asso.fr - [email protected]
Reproduction autorisée sous réserve de mention de source IFIP
obligatoire sur les étiquettes, auquel pourront s’ajouter
les labels nationaux. Les règles d’attribution du label
ont été durcies : au moins 95 % en masse d’ingrédients
biologiques dans les produits. Cependant, ils pourront
désormais contenir jusqu’à 0,9 % d’OGM.
L’arrêté du 5 février 2007 (NOR : AGRF0700342A,
JORF n°38 du 14 février 2007-texte n°39) qui modifi e l’ar-
rêté du 30 avril 2002 : modifi cations au référentiel na-tional de l’agriculture raisonnée.
Délai de trois mois pour se mettre en conformité.
Les échéances proches - Respect des nouvelles modalités d’identifi cation de
l’arrêté du 24 novembre 2005 (NOR : AGRG0502608A,
JORF n° 277 du 29 novembre 2005-texte n°30) : présence
en abattoir d’animaux identifi és sans marque complète
(code FR) tolérée jusqu’au 28/08/2007.
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- A partir de 2007 prise en compte du volet bien-être
par la conditionnalité des aides PAC.
- Arrêtés du 7 février 2005 (NOR : DEVP0540077A et NOR :
DEVP0540078A, JORF n°125 et 126 du 31 mai et 1er juin
2005) : les règles techniques des élevages soumis à autorisation et à déclaration sont obligatoires pour
toute installation avant le 31/12/2008.
- Décret 2006-435 (NOR : DEVX0600042D, JORF n° 89 du
14 avril 2006) : le premier contrôle des installations classées mises en service avant le 30 juin 2008 doit
être eff ectué avant le 31 décembre 2008.
- Arrêté du 29 juin 2006 (NOR : DEVP0650359A, JORF
n°150 du 30 juin 2006) : les installations classées doivent
avoir été mises en conformité avec la réglementation IPPC de 96 au plus tard le 30 octobre 2007.
Pour cela, les bilans de fonctionnement de toutes les
installations existantes doivent donc avoir été fournis
par les exploitants avant le 30 juin 2007.
Actualité IFIPFormations du second semestre 2007
• Conduite des élevages de sélection et de multiplication - 02 à 04 octobre 2007
• Démarche d’audit d’un élevage de porc08 à11 octobre 2007
• Diagnostic environnemental en élevage porcin : initiation - 16 & 17 octobre 2007
• Gestion des risques de prix et de revenu en production porcine - 16 octobre 2007
• Truies en groupe : mise aux normes des bâtiments 18 & 19 octobre 2007
• Analyse technico-économique des résultats d’élevage - 23 & 24 octobre 2007
• La conduite des machines à soupe06 & 08 novembre 2007
• Optimiser le nettoyage-désinfection en élevage08 novembre 2007
• La fi lière porcine française face à la concurrence internationale - 20 & 21 novembre 2007
• La ventilation centralisée : fonctionnement et diagnostic - 22 & 23 novembre 2007
• Accompagnement d’un projet FAF27 & 28 novembre 2007
• Transformer du porc à la ferme : technique et rentabilité - 27 & 29 novembre 2007
• Qualité de l’air en élevage porcin
04 & 05 décembre 2007
• L’euthanasie des porcs en élevage et à l’abattoir 11 décembre 2007
• Bonnes pratiques d’utilisation des pompes doseuses
13 décembre 2007
• Matières premières des marchés à la formulation
12 &13 décembre 2007
Contact : francoise.dufour@ifi p.asso.fr - 01 40 04 53 66
Vient de paraître
Les résultats 2006 des bases de données de l’IFIP :
une synthèse, publiée dans la revue TechniPorc N°3 Mai-
Juin 2007, met en lumière les raisons de la relativement
bonne année 2006 dans les diff érentes orientations, qui
aura permis d’assainir les trésoreries pour mieux résister
à la conjoncture moins souriante de 2007.
Cet article accompagne la sortie des références 2006
des élevages de porc français publiées dans la brochure
Porc Performances (15 €) et sur le site internet de l’IFIP
(www.ifi p.asso.fr ; à télécharger gratuitement).
Etude Perspectives de la production porcine en
l’Allemagne : à partir de diff érentes sources et sur la
base d’une enquête dans le pays auprès d’experts, la
rentabilité des élevages de porc en Allemagne au niveau
national et dans ses principales régions de production a
été analysée. Il ressort un certain retard technique des
élevages en Allemagne par rapport à la France avec un
coût de production allemand supérieur au coût français
de l’ordre de 5-6%. Les élevages allemands bénéfi ciant
de prix plus avantageux, ils dégagent cependant de
meilleures marges et supportent des contraintes moins
fortes quant à l’installation, ce qui explique le dyna-
misme actuel de la production, exponentielle depuis
plusieurs années.
Rapport d’étude disponible sur simple demande (45 €).
Etude La production porcine en Espagne : à partir
de données de diff érentes sources et de l’interview de
diff érents experts, il ressort que le coût de revient des
élevages de porcs espagnols s’aligne sur le coût fran-
çais. Les performances techniques toujours en retrait
ainsi que la part du coût alimentaire rehaussée contri-
buent fortement à ce relèvement des coûts.
Par ailleurs, la production stagne.
Rapport d’étude disponible sur simple demande (45 €).
Dossier technique Les diff érents modes de re-
nouvellement des truies (13 fi ches pratiques).
Les fi ches présentent chacune un mode de gestion de
l’auto-renouvellement : fonctionnement technique,
avantages et inconvénients.
Une fi che est dédiée à l’analyse de l’intérêt économi-
que relatif de chaque scénario, au regard de l’achat de
reproducteurs considéré comme référence.
Co-édition IFIP - Chambres d’agriculture de Bretagne et
des Pays de la Loire (10 €).
Cette lettre d’information «Actualité sur l’élevage porcin» de l’IFIP
vous a intéresséet vous souhaitez la recevoir gratuitement
chaque trimestre :Inscrivez vous grâce à ce coupon réponse
à faxer au 01 40 04 53 77, par mail à ifi p@ifi p.asso.fr
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La prochaine lettre vous sera envoyée en décembre 2007.
Merci par avance de bien vouloir informer vos collègues
également susceptibles d’être informés par ce biais
des derniers travaux de l’IFIP relatifs à la production porcine.