accélérateurs de réussite - fnphp...4 / fnphp infos-juin 2017 l le dernier conseil spécialisé...

15
Qualité et Innovation: accélérateurs de réussite 73 e Congrès de la FNPHP 8 et 9 juin 2017 SNHF (Paris) RELATIONS ADHÉRENTS: Moderniser l’image et les services de la FNPHP P.19 numéro 1 JUIN 2017 La force d’un réseau, la fierté de réussir ensemble ! TRIBUNE: Ensemble, réinventons l’avenir de notre profession P.26 i nfos

Upload: others

Post on 18-Jul-2020

0 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: accélérateurs de réussite - FNPHP...4 / FNPHP infos-JUIN 2017 l Le dernier Conseil Spécialisé Horticole s’est tenu le 7 juin 2017, plus d’infos sur nl « Jardins, jardin »

Qualité & innovationaccélérateurs

de réussite

PARIS • 73ÈME CONGRÈS NATIONAL 8 & 9 JUIN 2017

Qualité et Innovation : accélérateurs de réussite

73e Congrès de la FNPHP 8 et 9 juin 2017 SNHF (Paris)

RELATIONS ADHÉRENTS : Moderniser l’image et les services de la FNPHP P.19

num

éro

1JU

IN 2

017

La force d’un réseau, la fierté de réussir ensemble !

TRIBUNE : Ensemble, réinventons l’avenir de notre profession P.26

infos

FNPHP_COUVDER2.indd 1 19/05/17 09:55

Page 2: accélérateurs de réussite - FNPHP...4 / FNPHP infos-JUIN 2017 l Le dernier Conseil Spécialisé Horticole s’est tenu le 7 juin 2017, plus d’infos sur nl « Jardins, jardin »

Directeur de la publication : François Félix - Directeur de la rédaction : Julien Legrix- Ont participé à ce numéro : Dominique Boutillon, Marie Levaux, Ollivier Ottenwaelder, Jacques Lecomte, Francis Coudène, Philippe Moinet, Antoine Pigot, Marc-Henri Doyon, Michel Leborgne ainsi que Véronique Brun, Delphine Vernier, Flore Varlet, Sophie Métais, Sandrine Cazaux, Natacha Purmanund et Thierry Roy - Conception, maquette : Yvon le Goff, [email protected] - Régie publicitaire : ADCR & Conseils, 7 chemin des prairies, 95300 Pontoise [email protected], 06 14 31 08 02 [email protected] 06 84 21 92 32 - Imprimerie : EUROPEAN CREATION, 836 route de Pacy-28260 La Chaussée d’Ivry.

Fédé

ratio

n

Nationale

Les producteurs des végétaux d'ornement

Une nouvelle revue en 2017, pour quoi faire ?A l’heure de la toute-puissance de la commu-

nication digitale, alors même que la FNPHP se

lance sur les médias sociaux et rafraichit son site

internet, réinvestir dans un support papier peut

étonner. Pour autant, c’est une nécessité.

S’il est évident que notre fédération doit

s’investir pleinement dans les nouvelles

technologies ouvertes et instantanées, il doit

rester un temps et un support pour une com-

munication beaucoup plus pérenne, qui valorise

pleinement les travaux de fond menés par les

équipes de collaborateurs et d’élus. C’est dans

ce contexte que notre nouvelle revue « FNPHP

Infos » trouve sa place.

Cette volonté d’équilibre entre le digital et le

papier souligne l’exigence de la FNPHP dans le

décryptage et la transmission des informations

essentielles à tous les producteurs.

C’est à nous, professionnels, que s’adresse cette

revue. Elle se nourrit des regards croisés sur nos

métiers, de la part des différentes organisations

de notre filière, de nos partenaires techniques ou

économiques, ainsi que de l’administration.

Ce premier numéro est forcément spécial

puisqu’il paraît à l’occasion du 73e congrès de la

FNPHP. Je vous invite à y découvrir un dossier

consacré à la Qualité et l’Innovation, le thème au

cœur de ce congrès, ainsi qu’un bilan annuel des

actions conduites par les pôles de compétence

de la FNPHP qui ne sera pas sans vous rappeler

nos traditionnels rapports d’activité.

Bonne lecture et rendez-vous dès le mois

d’octobre pour le numéro 2.

François FELIX, Président de la FNPHP

ÉDITO SOMMAIRE

6 Performance Par Thierry Roy et Delphine Vernier

8 MarchésPar Véronique Brun et Delphine Vernier

12 Environnement et protection des végétauxPar Flore Lepeltier

16 JuridiquePar Sophie Metais

18 Relations internationalesPar Julien Legrix

19 Relations adhérentsPar Julien Legrix

TRIBUNEEnsemble, réinventons l’avenir de notre professionPar Marie Levaux Ets du Cannebeth - 34 Présidente FNPHP LR

20 DOSSIER

26

ÉVÉNEMENTSLes professionnels se rassemblent

La vie des régions

Concours de reconnaissance des végétaux

Agenda

4 Qualité & innovationaccélérateurs

de réussite

PARIS • 73ÈME CONGRÈS NATIONAL 8 & 9 JUIN 2017

Thierry Roy Delphine Vernier Véronique Brun

Flore Lepeltier Julien Legrix

Redynamiser la filière horticole

6 -19 LES PÔLES

Sophie Metais

Klasmann-Deilmann: The future of growing

INNOVATIONCROISSANCEDURABILITE Dossier réalisé par Véronique Brun et Thierry Roy

Photo de couverture : Cyclamen Pipoca®, innovation MOREL 2017 - © Ulzega.

Page 3: accélérateurs de réussite - FNPHP...4 / FNPHP infos-JUIN 2017 l Le dernier Conseil Spécialisé Horticole s’est tenu le 7 juin 2017, plus d’infos sur nl « Jardins, jardin »

4 / FNPHP infos-JUIN 2017

l Le dernier Conseil Spécialisé Horticole s’est tenu le 7 juin 2017, plus d’infos sur www.franceagrimer.fr n

l « Jardins, jardin » aux Tuilleries (Paris) a rassemblé les professionnels de la filière et bien au-delà, du 1er au 4 juin 2017. n

l La FNPHP a participé à la journée « Nou-velle Directive Nitrates » du 9 mai 2017, organisée par l’APCA et la FNSEA à Paris. n

l La synthèse des interventions de la jour-née technique sur « Serres et énergie, re-tours d’expériences» organisée par Astred-hor le 26 janvier 2017 est disponible sur le site www.astredhor.fr n

l La SNHF a organisé son Congrès à Bordeaux les 17, 18 et 19 mai. n

ÉVÉNEMENTS

Les professionnels se rassemblent

Organisés par les établissements de for-mation en horticulture et paysage, en par-

tenariat avec les délégations régionales de l’UNEP et de la FNPHP, ils sont ouverts à tous les apprenants ainsi qu’aux profes-sionnels. Bretagne - MFR de Plabennec : 5 avril 2017Bourgogne - Franche-Comté - CFPPA Valdoie : 12 avril 2017Grand-Est - Lycée de Roville- aux-Chênes : 26 avril 2017Normandie - Institut Lemonnier (Caen) : 27 avril 2017Nouvelle Aquitaine - Lycée agricole d’Orthez : 11 mai 2017Occitanie - Lycée agricole Pierre Paul Ricquet (Castelnaudary) : 17 mai 2017Ile-de-France - Lycée de Saint-Germain-

en-Laye : 17 mai 2017 (à l’arboretum de Chèvreloup) (sous réserve de confirma-tion)Auvergne-Rhône-Alpes - Lycée horticole et paysager de Lyon Pressin : 18 mai 2017 (au Château et Parc de la Croix Laval à Marcy l’étoile (69) dans le cadre de la manifestation « Scènes de Jardin »)Pays de la Loire - CFPPA Angers le Fresne : 19 mai 2017Centre Val-de-Loire - CFA La Saussaye (Chartres) : 23 mai 2017Hauts-de-France - Lycée de Lomme (EPLEFPA des Flandres) : 23 mai 2017Provence-Alpes Côte-d’Azur - Corse Lieu et date à confirmer n

Concours de reconnaissance des végétaux

CONGRES FNPHP 2018 et portes ouvertes ASTREDHOR

SUD OUEST à Bordeaux, les 27 et 28 juin 2018

u DU 16 au 18 juin à LILLE Assemblée Générale de la FFP (Fédération Française du Paysage), sur le thème : « La capitale des Flandres réinvestit ses usines ».

u LES 20-21 et 22 juin à NantesSalon du Végétal

u LES 6 et 7 JUILLETFormation débutants « négociation centrales d’achat » organisée par la FNPHP en partenariat avec le cabinet ARKOSE CONSULTING. Ouvert aux dirigeants et aux salariés des équipes commerciales des adhérents FNPHP en priorité. Pour les participants confirmés, formation les 31 août et 1er septembre 2017.

u LE 14 septembre à TOULOUSEAquiflor u LES 12 et 13 septembre à PARISAssemblée générale d’HPF

AGENDA

GRAND OUESTCap Filière Région Centre - Val de Loire : Présentation des dossiers au Conseil Régional le 5 mai et le 2 juin.Le BHR a réuni une Assemblée Générale le 1er juin.

SUD OUESTParticipation de la FNPHP à une soirée d’échanges autour de « La Biodiversité : une alliée pour notre santé ? » organisée le 27 juin 2017 par l’Agence Régionale de Biodiversité en Aquitaine. Présence de la FNPHP à une journée d’échanges « Economie et Territoires » sur le SRDEII Nouvelle Aquitaine par le Conseil Régional, le 31 mai 2017. Portes ouvertes ASTREDHOR SUD OUEST FLEURS ET PLANTES à Villenave d’Ornon (33), le mercredi 28 juin 2017, avec Assemblée Générale FNPHP Nouvelle Aquitaine en fin d’après-midi. 13 juin 2017, 2èmes rencontres du paysage urbain à Bègles - 33.

LA VIE DES RÉGIONS

Fédé

ratio

n

Nationale

Les producteurs des végétaux d'ornement Une part significative des jeunes plants de la collection

bénéficie de ce label

> des résistances aux maladies et aux conditions extérieures

> des cycles de culture plus courts> des méthodes de production

économes en énergie> une floraison longue durée> des récoltes gourmandes> des légumes sains, ...

Tél. 02 41 54 57 00

vous souhaite un 73ème Congrès accélérateur de réussites !

Qualité & Innovation®

Retrouvez les variétés de Géraniums retenues par le label Rouge dans notre

gamme et lancez-vous dans cette démarche de qualité qui fait vendre !

[email protected] Rustica a élu ces sélections et les mettra à l’honneur au cours d’une grande opération médiatique au printemps 2018 !

Soyez vous aussi de la partie pour satisfaire vos consommateurs !Ecolo, naturellement !

et aussi, réduction de l’empreinte CO2 (emballages recyclables et consignés, optimisation du process logistique, ...)

Sélection, greffage, optimisation des formes produits, ... pour :

+Les labels ? Que du !

Page 4: accélérateurs de réussite - FNPHP...4 / FNPHP infos-JUIN 2017 l Le dernier Conseil Spécialisé Horticole s’est tenu le 7 juin 2017, plus d’infos sur nl « Jardins, jardin »

PÔLE PERFORMANCE

Investissements et aides aux entreprises2 ans de P3A et 5 appels à candidatures plus tard !Calendrier chaotique, accès incertain, critères d’éli-gibilité inadaptés, processus de sélection obscure, articulation inefficace avec les dispositifs régionaux…

voilà en quelques mots résumés les Projets Agricoles et Agro-alimentaires d’Avenir (P3A) accessibles à notre secteur depuis janvier 2015 dans leur version « Modernisation des serres et des équipements dans les secteurs maraîcher et horticole ».Malgré les actions répétées de la FNPHP auprès du cabinet du Ministre de l’Agriculture et de FranceA-griMer, le P3A a continué sa route en laissant au bord du chemin bon nombre d’entreprises et de projets d‘investissement.Un calendrier chaotique avec une cadence pour le moins perturbante pour les entreprises : 3 appels à candidatures en 2015 (le 15 mars, le 15 mai et le 30 no-vembre) puis un seul début 2016 (le 26 février) et en-fin après déblocage d’une enveloppe, un autre clos le 15 mars 2017. Aucune visibilité à l’heure où l’on écrit ces lignes sur le maintien ou l’ouverture d’un prochain appel à candidatures.Un accès incertain avec près de 50 % de projets refu-sés lié à une sélection basée presque exclusivement sur l’innovation laissant de nombreux projets de mo-dernisation en marge du dispositif d’appui. Un processus de sélection opaque et des projets par-fois innovants retoqués sans argument valable.Enfin une articulation rendue inefficace auprès des rares Régions qui avaient pourtant prévu un cofinan-

cement de ce P3A. Les fluctuations de taux de sou-tien au niveau national ont rendu illisible et incom-patible la recherche de cofinancements européens pourtant budgétés par les Régions.Malgré tout, des entreprises ont pu profiter de ce dispositif pour un certain nombre de projets.*DAISPO : Décision d’Aide à l’Investissement Serres et pépinières Ornementales

Etudes et Observatoires : une oreille attentive pour une étude de compétitivitéNous l’évoquons régulièrement, l’implication de la FNPHP dans les différents observatoires ou études menés sur notre secteur reste essentielle afin que ceux-ci continuent d’exister et nous permettent ainsi de mesurer les évolutions qui s’exercent au sein de notre secteur. L’année 2016 aura vu la mise en place officielle du groupe de travail concernant l’étude de compétitivité que nous appelions de nos vœux depuis plusieurs années.L’observatoire des données structurelles sur des railsIl permet de décrire les structures de production par type de production, par zone géographique et par positionnement marché.

L’année 2016 a vu la parution des données sur 3 grands bassins : Grand-Ouest, Centre-Limousin et Seine-Manche. Ainsi qu’une synthèse France.En 2017, ce seront les grands bassins Grand-Est et Auvergne-Rhône Alpes qui seront édités.Un observatoire économique et financier qui évolue avec de nouveaux zoomsIl permet d’effectuer un suivi dans la durée de l’acti-vité et de la santé financière des entreprises.Le début d’année 2017 a vu la parution de l’analyse des résultats économiques relatifs aux exercices comptables clos entre janvier et décembre 2015.De manière générale, les pépinières ont continué à subir une conjoncture défavorable, les autres métiers s’étant un peu rétablis mais de manière hétérogène. Les effectifs salariés ont partout reculé et les frais de personnel sont donc en baisse.Les investissements progressent un peu en horti-culture mais la pépinière est encore en recul. On remarque très peu de capacité à s’autofinancer avec une trésorerie qui reste tendue. Une veille internationale via une étude préalable de compétitivitéAprès une sollicitation soutenue de la FNPHP auprès de FranceAgriMer, un premier comité de pilotage s’est réuni en décembre 2016 sur la mise en place d’une étude de compétitivité pour notre secteur.L’idée étant à terme d’évaluer nos facteurs de com-pétitivité et donc notre capacité à répondre effica-cement aux attentes consommateurs.L’étude doit être lancée dans le courant de l’année 2017 avec le choix préalable du prestataire.Un observatoire technico-économique qui se renouvelleCet observatoire lie les résultats économiques d’une entreprise à ses pratiques culturales et ce, pour un produit ou une gamme de produits donnés.Flux d’approvisionnement des collectivitésCette étude permet d’étudier l’utilisation du végétal au sein des collectivités et ainsi d’appréhender les différents flux d’approvisionnement et la place du végétal produit en France. n

Le Pôle Performance gère les dossiers liés aux : - Etudes et observatoires pour guider votre gestion économique et vos choix de marché. - Formations pour vous et vos salariés : plus de compétences pour le développement

de l’entreprise. - Aides à l’investissement pour donner des impulsions à la modernisation de vos équipements.

Au service de votre compétitivité

6 / FNPHP infos-JUIN 2017 FNPHP infos-JUIN 2017 / 7

Les différents dispositifs et leurs évolutions dans le tempsDepuis la circulaire Serres, le changement de la politique d’investissement dans notre secteur et donc les nouveaux dispositifs mis en place ont eu un impact négatif.A chaque modification, un palier a été franchi avec un nombre de dossiers déposés en baisse traduisant un sous-investissement chronique. Notons que la mise en place de la DAISPO* en 2014 était le résultat d’un travail entre le ministère de l’Agriculture, FranceA-grirMer et la FNPHP. Le résultat est éloquent, lorsque le dispositif est proposé en concer-tation avec la profession. Cela permet un réel regain d’attrait des entreprises.

Les chiffres relatifs à

l’horticulture ornementale

après 4 appels à candidatures

et 2 ans d’accès au P3A sont les

suivants :

46Dossiers déposés

25 Dossiers retenus

11 497 437 EMontants

Investissements

1 720 902 EMontants d’aides

à verser

Quel avenir pour l’investissement et son financement dans notre secteur ?Les entreprises de notre secteur ne nécessitent pas le même degré d’innovation ou d’investis-sements pour répondre aux spécificités de leur segment de marché.Les investissements d’avenir, tels qu’ils sont appliqués pour notre secteur conduiront à terme à l’accélération du vieillissement de l’outil de production horticole et pépinière tant que l’innovation constituera leur princi-pale clé d’entrée.En effet, ce dispositif ne présente plus l’effet levier que pouvaient proposer les précédentes aides nationales. La conséquence directe est un nombre décroissant de projets d’investisse-ments aidés.La FNPHP continue donc de défendre la nécessité absolue de maintenir un dispositif d’appui financier aux investissements adapté à notre secteur et ce, à un niveau national, avec comme principal mot d’ordre la modernisation des entreprises.En parallèle, les PCAE (Plans de Compétitivité et d’Adaptation des Exploitations) en Régions sont également un moyen de faire reconnaître notre secteur avec la difficulté de négociations hétérogènes selon les dynamiques syndicales territoriales.

FNPH

P

Age moyen des exploitants : 50 ans et demi.

Les petites entre-prises (CA<150 KE)

sont celles qui ont les indicateurs les plus dégradés mais sont les plus résilientes.

Les plus grandes (CA>400 KE) sont les plus dynamiques et les plus rentables mais qui

sont les plus fragiles face à un retournement

de conjoncture.

Bien que la présence de salariés permette

une augmentation de la valeur ajoutée dans les entreprises, en dessous

de 2 UTH (Unité de Travail Humain), l’excédent brut

d’exploitation ne cesse de diminuer

et d’augmenter au-delà de 2 UTH.

hZOOM

La FNPHP propose des sessions de formation en 2017, à destination des responsables commerciaux et dirigeants d’entreprises de production ou de sociétés commerciales, sur la négociation avec les centrales d’achat d’enseignes de jardineries, de bricolage ou de grandes surfaces alimentaires. La première session se tiendra les 6 et 7 juillet 2017 (débutants) et la seconde, les 31 août et 1er septembre 2017 (confirmés).Les deux jours de formation doivent donner les règles commerciales d’usage et leur cadre juridique afin que l’entreprise de production propose des produits et services qui correspondent aux attentes des circuits de grande distribution. Des places sont encore disponibles sur les 2 sessions.

e Contact : Delphine VERNIER : [email protected]

FORMATIONS CONTINUESNégociations centrales d’achat

Page 5: accélérateurs de réussite - FNPHP...4 / FNPHP infos-JUIN 2017 l Le dernier Conseil Spécialisé Horticole s’est tenu le 7 juin 2017, plus d’infos sur nl « Jardins, jardin »

L a FNPHP développe ainsi des actions pour soutenir les ventes de la production française horticole sur 3 des grands segments de mar-

ché : vente aux particuliers, vente aux jardineries et vente aux collectivités et entreprises du paysage, dans l’objectif de faire travailler ses adhérents avec leurs clients.

Pôle Paysage, des actions en faveur de la production localeLe pôle paysage rassemble les pépiniéristes qui sont unis par des objectifs communs, à savoir :• Etre reconnus au sein de la filière• Reprendre des parts de marchés sur le secteur de l’aménagement paysager public ou privé• Gérer au mieux le présent et l’avenir de leurs entre-prisesLes actions mises en œuvre depuis la création du

pôle auprès des acteurs de la commande publique ont contribué à une meilleure reconnaissance de la production française et ont permis de porter la voix des pépiniéristes et des horticulteurs dans les instances liées au paysage sur diverses thématiques telles que l’agriculture urbaine, le génie végétal, etc.Dans la continuité des actions engagées les années précédentes, le pôle maintient le dialogue et les

échanges avec les acteurs du paysage afin de mieux comprendre les évolutions et les attentes des don-neurs d’ordre, concepteurs et maîtres d’œuvre. La finalité est d’adapter les productions aux tendances et exigences nouvelles, ceci afin de limiter les taux d’invendus et dégager suffisamment de marge pour financer leurs investissements

Le caractère « local » des plantes destinées aux pay-sages urbains et péri-urbains fait l’objet d’interpréta-tions diverses, toutes justifiées, parfois idéologiques mais toutes très mal définies. L’engouement actuel pour « le local » amène une grande confusion entre plante indigène, plante endémique et plante locale.Les échanges initiés par le pôle paysage visent à clari-fier la notion de « plante locale » et définir les enjeux des différentes approches.Du point de vue sémantique, la notion de plante locale peut être entendue selon l’usage comme une plante issue du biotope, prenant en compte les in-teractions génétiques, de sol ou de climat intégrés dans les labels « Végétal local » et « Vraies messicoles » ou comme une plante produite localement.La bonne définition des besoins et de l’usage est in-dispensable pour justifier de l’utilisation de végétaux labellisés, notamment pour les espaces naturels ou

semi-naturels, voire pour les travaux de génie écolo-gique, ou de végétaux produits localement et issus de zones bioclimatiques favorables aux milieux de plantation pour les aménagements en zone urbaine ou péri-urbaine.

Le pôle marchés est organisé en 3 pôles distincts, en réponse à une problématique de marché particulière :- Le pôle vente directe - Le pôle distribution spécialisée - Le pôle paysage.

Des actions pour développer la production française horticole

8 / FNPHP infos-JUIN 2017 FNPHP infos-JUIN 2017 / 9

1

PÔLE MARCHÉSPÔLE MARCHÉS

DMil

lo P

Hoto

s/Vi

Deo

sVA

l’Ho

R -V

icto

iRes

Du

PAys

Age

La nouvelle réglementation des marchés publics introduit une boîte à outils dont l’objectif est de favoriser l’accès des PME à la commande publique et de renforcer le recours aux clauses sociales et environnementales, introduisant les notions de « coût de cycle de vie » et consacrant la pratique du « sourcing ». Les acheteurs publics sont mis au cœur des décisions avec une action de l’amont à l’aval de la commande publique.Les nouveautés qui facilitent l’approvisionnement local dans les marchés publics - Les marchés publics inférieurs à 25 000 €, sont dorénavant conclus sans publicité, ni mise en concur-rence préalable (3 devis non nécessaires), sous réserve de traçabilité et de connaissance du tissu concurrentiel et d’identification claire du besoin. Ils relèvent de la procédure négociée et sont qualifiés « d’achats sur facture ». - Le « sourcing » ou « sourçage » est la possibilité offerte aux acheteurs de se renseigner légalement, en amont de leur démarche d’achat, sur le secteur économique concerné et d’identifier les fournisseurs susceptibles de répondre à leurs besoins ainsi que les caractéristiques des biens susceptibles d’y répondre. L’objectif est de mesurer la concurrence sur le segment concerné, d’identifier les fournis-seurs innovants, de prendre connaissance des produits et prestations à disposition et d’analyser le marché.- L’allotissement est désormais la règle dans les marchés publics. L’acheteur devra justifier et motiver sa décision de ne pas allotir en recourant à seulement deux moyens, « l’impossibilité d’assurer lui-même les missions d’organisation, de pilotage et de coordination », d’une part, et la démonstration que « l’allotissement restreindrait la concurrence ou risquerait de rendre techniquement difficile ou financièrement plus coûteuse l’exécution des prestations »- La sous-traitance peut être limitée matériellement par l’acheteur public. Le maître d’ouvrage a la possibilité de déclarer une partie du marché comme « tâche essentielle » ne pouvant faire l’objet d’une sous-traitance.

Evolution du Code des marchés publics, par Sylvain SALLES, Avocat associé – Spécialiste en droit public

Les actions de communication du PôleAfin d’inciter les acteurs du pay-sage à recourir à la production ter-ritoriale, le pôle reconduit chaque année les actions de communica-tion suivantes :• Participation collective dans les

instances ou rendez-vous annuels de ses partenaires : Assemblée générale de la FFP (Fédération Française du Paysage) en avril à Nice en 2016, Congrès Hortis (Les Responsables d’espaces nature en ville) à Albi et Congrès des Entreprises du Paysage à Beaune en octobre 2016 • Insertions dans les annuaires d’Hortis, de la FFP avec L’Année du Paysage, ou dans la revue mensuelle Espace public & Paysage (ex Horticulture & Paysage) ou Profession paysagiste.

Cultivons ensemble notre

proximitéDes producteurs à vos côtés

1

24

5

3

67

9

8

111012

13

14

15

16

1718

19

20

21 22

v o s e n t r e p r i s e s p a r t e n a i r e s

23

3

33

24

26

25

19

27

28

29

3

30

3231

35

3433

Présence de Michel Le Borgne et Philippe Sagnole dans le stand collectif lors du Congrès UNEP.

H

La « Plante locale », thème des échanges de la réunion annuelle palette végétale, organisée en janvier 2017

Page 6: accélérateurs de réussite - FNPHP...4 / FNPHP infos-JUIN 2017 l Le dernier Conseil Spécialisé Horticole s’est tenu le 7 juin 2017, plus d’infos sur nl « Jardins, jardin »

Les actions pour favoriser l’approvisionnement local dans les marchés publics : Le pôle a poursuivi son lobbying auprès des élus afin de les sensibiliser à l’achat local et responsable, tout en participant aux travaux de VAL’HOR sur la rédac-tion d’un Guide de l’approvisionnement local de vé-gétaux, en collaboration avec l’AMF (Association des Maires de France), dont la publication est prévue en fin d’année 2017.L’entrée en vigueur le 1er avril 2016 de la nouvelle ordonnance 2015-899 du 23 juillet 2015 relative aux marchés publics et son décret d’application 2016-360 du 23 mars 2016, transposant la réforme du droit des marchés publics européens au droit français, modifie en profondeur la commande publique et ouvre le champ à de nouvelles pratiques commerciales avec les collectivités. Afin que les membres du pôle puissent s’adapter à ce nouvel environnement législatif et réglementaire encadrant la passation et l’exécution des marchés publics, le pôle paysage a :• organisé une formation avec un avocat spécialiste des marchés publics.• mis à la disposition de ses membres un argumen-taire juridique afin de les aider à mettre en valeur et faire reconnaître leur savoir-faire et leurs productions locales auprès des collectivités.

Pôle Distribution spécialisée, vers une reconquête des marchés

Conformément aux objectifs fixés lors de sa création en 2014, à savoir développer et soutenir les marchés de vente de végétaux et agir sur la consommation finale, le pôle participe à l’élaboration de nouvelles campagnes de promotion du végétal (campagne radio, parole de fleurs, Mission : végétal, Semaine du jardinage pour les écoles...) dans le cadre interprofes-sionnel.Le pôle s’est réuni pour définir ses besoins concer-nant notamment les tendances, la logistique, l’ap-

proche produit/client et les alliances commerciales. Pour ces dernières, l’accompagnement de VAL’HOR a permis la création effective d’alliances commerciales. Ce type d’accompagnement est souhaité pour faire avancer les autres priorités définies par ce pôle.

Commercialisation des plants fruitiers en Union EuropéenneLes règles ont changé. Depuis le 1er janvier 2017, la ré-glementation européenne relative à la commerciali-sation des matériels de multiplication des plants frui-tiers et de ceux destinées à la production de fruits a évolué. La France a adopté et publié les dispositions nécessaires pour se conformer aux directives euro-péennes.Ainsi, tout matériel fruitier doit désormais être identifié avec la mention à une variété et doit correspondre à du matériel Conformité Agricole Communautaire (CAC) – c’est-à-dire la qualité stan-dard –, ou doit être certifié. Jusque-là, le matériel frui-tier pouvait circuler dans l’UE sans obligation d’iden-tification de la variété, en respectant les prescriptions de la réglementation sanitaire. La dénomination et la description de toutes les variétés commercialisées dans l’Union européenne seront ainsi enregistrées dans une base de données européennes.De plus, les schémas de certification s’harmonisent dorénavant au niveau de l’Union Européenne, avec une certification fruitière « certifié UE », délivrée sous l’autorité du CTIFL. Un système de « certifica-tion + », « Certifié Infel® », équivalent à la certification France d’avant 2017, est également en projet en lien avec le CEP et le CTIFL. La FNPHP s’inscrit dans des démarches de clarification et de soutien aux profes-sionnels pépiniéristes fruitiers pour la mise en œuvre de ces évolutions réglementaires.

Pôle Vente directe, vers une reconnaissance de ses entreprises Les producteurs détaillants réunis dans le pôle vente directe se sont fixés comme objectifs de : • Limiter l’érosion du nombre d’entreprises • Eclaircir juridiquement l’activité de producteur détaillant• Identifier les producteurs en vente directe au sein de la filière• S’adapter aux enjeux environnementaux, qualitatifs et aux labels• Professionnaliser le secteur

Le Guide de la vente directeC’est un outil au service des producteurs détaillants.Ce guide édité en février 2016, a été commercia-lisé auprès de 120 entreprises de production, orga-nismes de conseil et de formation initiale. Il répond pleinement à ses objectifs de vulgarisation des droits et obligations de la vente en circuits courts pour les horticulteurs et pépiniéristes. Le guide sert de bases écrites pour faciliter les prises de décision commerciales, juridiques et de communication vers les consommateurs. Le guide a été proposé à la vente de manière pré-férentielle à l’ensemble des adhérents de la FNPHP et d’HPF, sur les salons professionnels nationaux et régionaux, au travers de la presse professionnelle agricole et auprès des centres de gestion, chambres d’agriculture et structures horticoles. Une révision du guide est prévue en juin 2017 suite aux évolu-tions réglementaires (démarches qualité de filière, Passeport Phytosanitaire Européen) et à la négocia-tion sur les Etablissements recevant du Public. Les nouvelles fiches seront adressées gratuitement aux détenteurs actuels du Guide. Les tarifs 2016 restent

inchangés pour 2017. Une révision 2018 est d’ores et déjà programmée. A l’image du pôle paysage, les futures actions du pôle vente directe pourraient porter sur de la com-munication auprès des prescripteurs du marché grand public et de la vente agricole en circuits courts (journalistes (radio et presse spécialisées), chambres d’agriculture, réseaux de proximité…). Pour mener à bien ces actions, le pôle s’appuiera sur les services et compétences de la FNPHP et d’HPF. n

10 / FNPHP infos-JUIN 2017 FNPHP infos-JUIN 2017 / 11

PÔLE MARCHÉS

L’action de tous est indispensableLes actes d’achat de plantes pour le paysage se concentrent entre de moins en moins de mains, qu’il s’agisse des collectivités ou des entreprises du paysage qui se regroupent.Nous sommes les seuls pro de la production de plantes pour le paysage. Cette qualification valori-sante, les commercants-transporteurs-négociants veulent nous la « voler .»

Les grands challenges du paysage pour les saisons à venir ne sont pas nombreux mais déterminants :- Affirmer notre place et notre crédibilité professionnelle de produc-teurs dans les territoires.- Réconcilier toute la filière avec les plantes, la palette végétale et les bonnes pratiques de production, de livraison et de plantation.- Obtenir des donneurs d’ordres l’exigence d’une plus grande rigueur dans la création, la maîtrise d’œuvre et le suivi des approvisionnements du paysage.Plus encore qu’hier, l’action collective est nécessaire et les contributions de tous sont indispensables pour agir. n

Michel Le BorgnePépinière Drappier - 59, référent Pôle Paysage

PAROLE DE PRO

Fédé

ratio

n

Nationale

H

exce

lleN

ce V

égét

Ale

PéPi

NèR

es P

utHo

D

Page 7: accélérateurs de réussite - FNPHP...4 / FNPHP infos-JUIN 2017 l Le dernier Conseil Spécialisé Horticole s’est tenu le 7 juin 2017, plus d’infos sur nl « Jardins, jardin »

PÔLE ENVIRONNEMENT ET PROTECTION DES V ÉGÉTAUX

D es stratégies d’actions et des orientations politiques ont été établies pour chaque sous-groupe.

n Sous-groupe 1. L’intrant phytosanitaire chimique : homologation, usages mineurs, dérogation, vente de produits, application, « Plus d’impasses à l’avenir ! » n Sous-groupe 2. Les organismes nuisibles : classe-ment, gestion des nouveaux parasites, PPE pour l’éti-quetage et les échanges commerciaux dans la filière, FMSE, Xylella. « Une protection de notre filière vis-à-vis de nouveaux ravageurs, assurée à moindre frais »n Sous-groupe 3. Les alternatives au tout chimique : Protection Biologique Intégrée (biocontrôle), Agri-culture Biologique. « Trouvons des solutions durables et éprouvées sur le plan économique »n Sous-groupe 4. Les intrants des entreprises : prélè-vements en eau, fertilisation… « Eviter la réglementa-

tion sur les effluents et eaux de drainage »n Sous-groupe 5. Les déchets des entreprises : pots et plaques plastiques et autres supports « Minimiser nos rejets et notre image en la matière »La protection phytosanitaire reste une probléma-tique importante en horticulture et pépinière et est l’objet de nombreux débats politiques et techniques autour des outils et dispositifs utilisés actuellement.

2016 : une remise en cause de « l’arrêté phyto »Le 6 juillet 2016, le Conseil d’Etat a demandé aux ministères de l’Agriculture, de l’Environnement, de la Santé et de l’Economie d’abroger sous 6 mois l’arrêté du 12 septembre 2006, qui régit les règles de mise sur le marché et d’utilisation des produits phytosa-nitaires en France. Cette abrogation fait suite à une

requête déposée le 10 juillet 2015 par l’Association Nationale des Pommes et des Poires (ANPP). Pour éviter un vide juridique dans l’encadrement de l’utilisation des produits phytosanitaires, les Services du ministère chargé de l’Agriculture ont travaillé à marche forcée sur l’élaboration d’un nouvel arrêté. Avec l’ensemble des filières, dont la FNPHP, la FNSEA s’est mobilisée pour infléchir les premières proposi-tions, avec pour leitmotiv l’applicabilité et l’équiva-lence de charges avec les autres producteurs euro-péens. Le projet de texte, tenant compte également de demandes de la société civile, d’évolutions régle-mentaires, était loin d’être acceptable par tous dans les délais imposés.Au lieu d’une refonte globale du texte, il a été fina-

lement obtenu de conserver globalement les dis-positions de l’arrêté du 12 septembre 2006, moyen-nant 3 modifications : la définition des points d’eau, les délais de rentrée, les EPI plus faciles à utiliser. La FNPHP, via son Pôle Environnement et Protection des végétaux a, début 2017, répondu à la consultation publique relative à ce texte pour dénoncer, entre autres, l’inapplicabilité de l’allongement de certains délais de réentrée à 48h (produits CMR, cancérigène, mutagène et reprotoxique), a demandé des EPI plus ergonomiques et a soutenu la possibilité de pulvéri-ser à une vitesse de vent allant jusqu’à 4 sur l’échelle de Beaufort, en cas d’application avec du matériel réduisant la dérive de manière performante.Les ministres en charge de l’Environnement et de

Afin de solliciter efficacement nos adhérents dans le cadre des décisions à prendre, l’ensemble des actions concernant la protection de végétaux et l’environnement ont été priorisées autour de 5 sous-groupes de travail, lors d’une réunion du pôle le 13 septembre 2016.

Des stratégies d’actions et des orientations politiques

12 / FNPHP infos-JUIN 2017 FNPHP infos-JUIN 2017 / 13

Progrès techniques et syndicalismeLes contextes de production et d’utilisation des végétaux d’ornement sont particulièrement contrai-gnants et obligent les producteurs à gérer une forte pression d’organismes nuisibles. Concernant l’achat des végétaux d’ornement, plus que pour aucun autre produit agricole brut, le « zéro défaut » est

un critère essentiellement recherché. Aussi, il convient de noter qu’avec très peu d’aides directes et très peu de marges dégagées, les entreprises ne peuvent prendre aucun risque quant à la qualité sanitaire de leur production. C’est pourquoi la FNPHP a réorganisé son pôle Environnement et Protection des Végétaux, qui s’est fixé des objectifs ambitieux. Le progrès technique et le syndicalisme doivent concourir à :- La disparition des impasses techniques dans la filière,- Limiter les conséquences des nuisibles sur l’entreprise - Réduire l’impact de la production sur l’environnement n

Francis CoudeneEts Coudene, 95 - référent du Pôle Environnement et Protection des végétaux

PAROLE DE PRO

Fédé

ratio

n

Nationale

hZOOMLes néonicotinoïdes : quelles molécules sont visées par le projet de texte ?

5 molécules phytopharmaceutiques :

acétamipride, clothianidine, imidaclopride, thiaclopride,

thiamétoxame et 2 biocides : dinotefurane

et nitempyram

DR

H

Xylella fastidiosa : où en est-on ?La présence de la bactérie a été détectée pour la première fois en France, le 22 juillet 2015, sur des plants de Polygale à feuilles de myrte (Polygala myrtifolia) dans une zone commerciale de la commune de Propriano, en Corse du Sud. Au 2 mars 2017, on compte 20 foyers en PACA et 340 foyers en Corse.En Europe, la bactérie a été détectée dans 4 pays :- Italie (Pouilles) - France (PACA et Corse) - Allemagne (Saxe) - Espagne (Iles Baléares)La liste des végétaux « hôtes » de Xylella fastidiosa (végétaux sur lesquels la bactérie a été identifiée en Europe) est régulièrement mise à jour (plus de 30 espèces au 11/01/2017). Dès le début de la crise, la FNPHP faisait déjà appel à la précaution pour sa production et a mené une action forte auprès du ministère de l’Agriculture pour que les règles de lutte contre Xylella ne fassent pas plus de dégâts dans la profession que la bactérie elle-même. Cependant, l’administration s’est toujours refusée d’adapter les contraintes sanitaires à la dangerosité réelle de la sous-espèce découverte sur le territoire.

DR

Page 8: accélérateurs de réussite - FNPHP...4 / FNPHP infos-JUIN 2017 l Le dernier Conseil Spécialisé Horticole s’est tenu le 7 juin 2017, plus d’infos sur nl « Jardins, jardin »

l’Agriculture ont transmis aux Préfets fin mars 2017, une instruction explicitant les évolutions du projet modificatif de l’arrêté de 2006 relatif aux règles d’uti-lisation des produits phytosanitaires.Cette instruction souligne les deux modifications majeures par rapport à l’arrêté de 2006 :- D’une part, l’extension à tous les produits CMR (cancérigène, mutagène et reprotoxique) du « délai de réentrée » de 48 heures, avec une autorisation de rentrée anticipée en garantissant la protection des travailleurs (nouveaux EPI protecteurs et confor-tables ou tracteurs équipés) ;- D’autre part, l’introduction d’une évolution de la définition des « points d’eau » impliquant une zone non traitée d’une largeur minimale de 5 m.

Néonicotinoïdes : le débat continueCourant février 2017, la FNPHP s’est mobilisée sur le projet de décret mis en consultation publique euro-

péenne et française qui identifie 7 substances actives de la famille des néonicotinoïdes visant l’application de la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la bio-diversité, de la nature et des paysages.Au-delà de la distorsion de concurrence entre la France et les autres Etats Membres de l’Union Euro-péenne que ce texte apporterait, d’autres arguments ont été soulevés comme le non-respect du droit européen induit par ce projet de décret (la règlemen-tation des substances actives est régie à l’échelle eu-ropéenne, et non nationale) et surtout l’enjeu tech-nique essentiel que représente encore la famille des néonicotinoïdes pour notre filière (impasses tech-niques, risques de résistance, et impact négatif sur l’environnement faute d’alternance des solutions).

Impasses phytosanitairesla FNPHP est active face à une pression qui s’intensi-fie. Plusieurs producteurs du Pôle Environnement et Protection des Végétaux, provenant de différentes productions, se sont réunis pour examiner et com-pléter les résultats de l’enquête « impasses phyto-sanitaires » menée par la FNPHP à l’automne-hiver 2016. Cette enquête a permis dans un premier temps de rappeler à l’administration l’ampleur des difficul-tés rencontrées par la production. Dans un second temps, le travail de la FNPHP a permis d’identifier plusieurs problématiques prioritaires pour lesquelles des solutions étaient envisageables, soit en termes de dérogations 120 jours, soit en termes de demande d’extension d’homologation. Ces demandes profes-sionnelles seront ensuite transmises à ASTREDHOR pour le montage technique des dossiers.

Inspections phytosanitaires et Passeport Phytosanitaire Européen Des dispositifs évolutifs sont mis en place en ce qui concerne les Inspections phytosanitaires et Passeport Phytosanitaire Européen (PPE). Au niveau national, le dispositif des inspections phytosanitaires et du PPE a subi des modifications substantielles, notamment en lien avec la surveillance des végé-taux hôtes de Xylella fastidiosa, qui doivent, en règle générale, désormais circuler en UE accompagnés d’un PPE. La FNPHP a aiguillé certains horticulteurs concernés pour leur Déclaration Annuelle d’Activités.A l’échelle européenne, il est à attendre une évolu-tion en profondeur du dispositif des PPE, puisqu’à l’horizon 2019 ce seront l’ensemble des végétaux destinés à la plantation, hors semences, qui seront soumis à PPE. La FNPHP participe aux discussions, afin que le futur dispositif puisse rester applicable et cohérent sur le terrain. Les points d’actualité relatifs au FMSE (Fonds de Mutualisation Sanitaire et Environnemental), au biocontrôle, à l’Agriculture Biologique, à la fertilisation, et aux Plantes exotiques envahissantes et plantes allergènes feront l’objet d’un dossier spécifique dans une édition à venir de FNPHP Infos. n

PÔLE ENVIRONNEMENT ET PROTECTION DES VÉGÉTAUX

14 / FNPHP infos-JUIN 2017

Des dérogations 120 jours pour répondre à une urgence sanitaireDans des circonstances particulières justifiées, la FNPHP a pu procéder à des demandes de dérogation pour la mise sur le marché de produits phytopharmaceutiques en vue d’un usage limité et contrôlé, pour une durée n’excédant pas 120 jours et pour un danger sanitaire non maîtrisable par ailleurs. Ces demandes sont traitées par le Ministère de l’Agriculture et ont été étayées par la structure technique référente selon la de-mande (Astredhor, CTIFL…). A la mi-avril 2017, 5 demandes ont été portées par la FNPHP.

Appliquer le principe de précaution avec précautionLes mesures mises en place pour lutter contre la bactérie, vite surnommée « tueuse d’oliviers », l’ont été en application du principe de précaution et sous la pression, entre autres, des oléiculteurs des Alpes Maritimes et de Corse. Parallèlement, des techniques de détection très efficaces ont été

mises au point, permettant de trouver Xylella presque partout, surtout dans sa sous-espèce multiplex. L’impact sanitaire réel est quasi nul, alors que l’impact réglementaire sur les entreprises des zones délimitées (en PACA et surtout en Corse) est catastrophique conduisant les pépiniéristes Corses à bloquer le port de Bastia le 6 avril dernier pour se faire entendre. Il faut appliquer avec précaution le principe de précaution ! n

Ollivier OttenwaelderEARL Ottenwaelder Frères, 83

PAROLE DE PRO

Fédé

ratio

n

Nationale

H

Les éléments réglementés

par l’arrêté 2006 :La vitesse de vent

Les largeurs des ZNT (zones non traitées)

Le délai avant récolte de 3 jours minimum

Les délais de réentrée en

fonction des produits

hZOOM

N.P.K.

44 bis, rue GUTENBERG - F.42100 Saint-Etienne℡ : +33 477 590 771 - : +33 477 592 974

: [email protected]° TVA : FR 19433170057

Annuelles, Bisannuelles, Vivaces.Aromatiques, Potagères.

Graines, Mini-mottes.

www.anefa-emploi.orgLe bon réflexe !

Pour vos recrutements en agriculture

AssociationNationaleEmploi Formationen Agriculture

www.anefa.orgANEFA

Compte personnel avec avec tableau de bord, alertes mail, geolocalisation des offres...

Site optimisé pour tablettes et mobiles

Fonctions de partage sur les réseaux sociaux

Emploi et métiers en agriculture - ANEFA

@EmploiAgri

Nouveautés

Affiche 2016.indd 1 25/03/2016 09:35:31

Container Centralen remercie tous ses clients pour leur confiance depuis 40 ans ! Avec vous, nous

partageons plus de 3,5 millions de Rolls CC qui transportent vos produits à travers l’Europe. Célébrons

ensemble cet anniversaire ainsi que l’évolution de notre logo lors du Salon du Végétal en Juin à Nantes !

40 eanniversaire

Container Centralen

40 ans et toujours vert !

TRADE_FRANCE_186x130.indd 1 04-05-17 21:03

Page 9: accélérateurs de réussite - FNPHP...4 / FNPHP infos-JUIN 2017 l Le dernier Conseil Spécialisé Horticole s’est tenu le 7 juin 2017, plus d’infos sur nl « Jardins, jardin »

PÔLE JURIDIQUE

La pénibilité, un sujet toujours aussi pénible !Comme vous le savez, au 1er janvier 2015, un compte pénibilité a été ouvert à tous les salariés considérés comme ayant des conditions de travail particuliè-rement difficiles afin qu’ils puissent bénéficier d’un départ à la retraite anticipé en s’appuyant sur :• Quatre facteurs, applicables au 1er janvier 2015 : tra-vail de nuit, travail en équipes successives alternantes, travail répétitif, travail en milieu hyperbare.• Six facteurs, applicables au 1er janvier 2016 : manu-tentions manuelles, postures pénibles, vibrations mé-caniques, agents chimiques dangereux, températures extrêmes, bruit.Pour la FNPHP, ainsi que la FNSEA, s’il est clair que la pénibilité de certains métiers doit être prise en compte, à travers notamment l’amélioration des conditions de travail, elle reste opposée à la mise en place du compte pénibilité tel qu’il est envisagé actuellement même si elle prend note des aménage-ments qui ont été apportés au dispositif. En effet, le compte pénibilité prévu par la règlementation pré-sente toujours plusieurs difficultés majeures pour sa mise en œuvre dans l’agriculture :• Une complexité de mise en pratique, accrue par le grand nombre de saisonniers gérés en agriculture, alors que la taille des entreprises agricoles est très limitée et qu’elles ne disposent pas de services de gestion des ressources humaines ;

• Un risque de conflit inhérent à la subjectivité de l’appréciation des risques compte tenu de la grande polyvalence de certains salariés, la très forte variabi-lité des tâches effectuées selon les entreprises et la grande différence des conditions d’exercice de ces tâches selon les territoires ;• Un coût qui ne pourra être qu’exponentiel au fur et à mesure des années.C’est pourquoi, même si la fin de l’année 2016 a été marquée par l’issue de la période de mise en œuvre progressive du « système » de la pénibilité, la FNPHP considère toujours que l’employeur ne doit pas se prononcer sur l’exposition à la « pénibilité » de cha-cun de ses salariés avant qu’un dispositif en adéqua-tion avec nos professions soit mis en place.

La complémentaire santé, une généralisation enfin éclaircie ?La modification du cadre juridique des garanties complémentaires santé et prévoyance (contrat res-ponsable, panier de soin minimum, contribution employeur à 50 %) a imposé un toilettage juridique de l’accord national applicable en agriculture. Le nouveau régime collectif de prévoyance et de santé concerne tous les salariés ayant un contrat de travail de plus de trois mois. Cependant, restait à régler le problème de la complémentaire santé, pour laquelle les employeurs ont l’obligation de participer finan-cièrement pour tous leurs salariés quel que soit leur contrat de travail. Par l’avenant numéro 5 du 28 sep-tembre 2016, les partenaires sociaux ont mis en place le dispositif du versement santé pour les salariés dont la durée du contrat de travail est inférieure à 3 mois.Dès lors, pour tous les employeurs agricoles dépen-dant de l’accord national, leurs salariés agricoles :• sont couverts pour la santé par le régime collectif dès le 1er jour de leur embauche lorsqu’ils sont en CDI ou en CDD de plus de 3 mois,• bénéficient du versement santé, dès lors qu’ils rem-plissent les conditions fixées dans l’accord, s’ils sont en CDD de moins de 3 mois.La question de la date d’affiliation des salariés, no-tamment ceux en contrat court, a soulevé et soulève,

encore, de nombreuses interrogations et difficultés de gestion quant à l’application du versement santé. La FNPHP multiplie encore les échanges sur cette question afin d’éclairer au mieux ses adhérents qui se retrouvent avec des informations contradictoires fournies par la MSA ou les assureurs…La Décision Unilatérale de l’Employeur (DUE) est sans doute, aujourd’hui, pour la FNPHP, la solution la plus opportune afin de mettre en place les obligations lé-gales sans surcharge administrative trop importante. Ce dispositif permet, alors, au salarié, en contrat court, de :• Continuer à être couvert par son assurance person-nelle sans être affilié à l’assurance de l’entreprise donc sans changer d’assurance à chaque nouveau contrat ;• S’en faire financer une partie par l’employeur au travers du versement santé à condition d’en faire la demande expresse et de justifier de son adhésion à une couverture personnelle responsable.

La Déclaration Sociale Nominative, une simplification bien complexe…Pour mémoire, la déclaration sociale nominative (DSN) a pour vocation de simplifier les déclarations sociales issues de la paie en remplaçant la plupart des déclarations périodiques par une seule. La DSN sera généralisée de manière obligatoire d’ici le 1er juillet 2017. La DSN remplace aujourd’hui :• L’attestation de salaire pour les indemnités journa-lières hors AT/MP : maladie, maternité, paternité ;• La déclaration de radiation d’un assuré auprès de la MSA et des organismes gérant les contrats groupes complémentaires ou supplémentaires tels que la mutuelle ou la prévoyance ;• Les enquêtes et déclarations de mouvement de main d’œuvre ;• L’attestation pour pôle emploi.A terme, la déclaration sociale nominative se substi-tuera également à la déclaration trimestrielle des sa-laires, à la déclaration unifiée de cotisations sociales (DUCS) et au bordereau de versement mensuel. Les données issues de la paie sont extraites automa-tiquement du logiciel de paie. De plus, en cas de fin de contrat de travail, d’arrêt de travail ou de reprise suite à un arrêt de travail, l’information devra être transmise au plus tard dans un délai de 5 jours. Ce système paraît sur le papier, en conséquence, bien plus simple, plus efficient, plus réactif !Or, aujourd’hui, avec la DSN, le système de l’appel chiffré va disparaître pour être remplacé par l’appel déclaratif, applicable aujourd’hui aux entreprises du régime général, où toutes les cotisations sont calcu-lées par l’entreprise elle-même. Les caisses de la MSA ne calculeront plus les cotisations sociales, le calcul incombera aux employeurs et son exactitude relè-vera de la responsabilité des employeurs : les trop-versés devront être réclamés par l’employeur et les insuffisances de versement entraineront des péna-lités… Une couche administrative supplémentaire

donc et qui s’accompagne forcément d’aléas quant aux paramétrages des bases de données utilisées par nos professionnels : un casse-tête en conclusion !

Les conventions collectives, une fin annoncée ?Dans le cadre de la restructuration des branches pro-fessionnelles, imposée par la Loi de 2014 sur la forma-tion professionnelle, et par la Loi travail du 8 août 2016 notamment, le resserrement du nombre de conven-tions collectives a été officiellement annoncé. Il ne s’agira pas de tirer un trait sur le passé et sur l’existant mais de composer avec ce qui existe, pour construire un nouvel état conventionnel. Le socle national sera une convention collective à part entière. Les annexes locales devront, pour justi-fier leur existence, prévoir des dispositions plus favo-rables que le socle national. Ainsi, le socle fera des renvois aux accords nationaux agricoles existants : durée du travail, conditions de travail…Depuis le 1er janvier 2017, le ministre du Travail est en droit de fusionner d’office les conventions collec-tives n’ayant pas une fréquence de négociation suf-fisante, ayant un champ local ou couvrant moins de 5000 salariés. Toutefois, les contacts pris laissent bon espoir que le ministère laissera à la branche agricole le temps de négocier, dès lors qu’elle fait preuve de sa bonne foi à engager et conduire des négociations. La négociation relative au socle national devrait durer au moins un an jusqu’à fin 2017/2018. C’est seulement ensuite que les négociations relatives aux annexes locales pourront être ouvertes (2019). Tout ceci avec en toile de fond une élection prési-dentielle qui pourrait tout faire basculer… La patience est donc aujourd’hui de mise avant toute projection sur l’avenir ! n

L’actualité relative au pôle juridique de la FNPHP est toujours aussi riche ! Non pas, en raison de la richesse de l’actualité à proprement parler mais surtout en raison de la complexité de cer-taines dispositions que le Gouvernement ne sait pas ou ne souhaite pas expliciter... La FNPHP tente, ainsi, de démêler au quotidien, le vrai du faux afin de fournir à ses adhérents l’informa-tion la plus juste et la plus pertinente. En voici, quelques illustrations :

La difficile mise en œuvre des « nouveautés sociales »

16 / FNPHP infos-JUIN 2017 FNPHP infos-JUIN 2017 / 17

Un climat d’incertitudeL’actualité sociale, de ses dernières années, est essentiellement marquée par des effets d’annonce qui ne peuvent que nous inquiéter ! Les négociations sont souvent longues à aboutir et il n’est pas rare d’assister à des retours en arrière sur les propositions émises à notre bénéfice ou non, d’ailleurs… Le manque de fermeté de nos politiques ne peut être contesté ! Tout ceci contribue à un climat d’incertitude et de flou, que nous, chefs d’en-

treprises de petites et moyennes structures, devons supporter et inté-grer au quotidien… La période électorale actuelle ne va certaine-ment pas favoriser les choses... C’est pourquoi, aujourd’hui l’appartenance à un syndicat, tel que la FNPHP, a tout son sens ! Il vient défendre l’intérêt de nos producteurs dans les discussions en amont, et vient nous soutenir par le biais de l’information diffusée et le contact direct que la FNPHP tente d’établir avec ses adhérents. n

Philippe MOINETMoinet & Fils - 79 et Secrétaire général adjoint de la FNPHP

PAROLE DE PRO

Fédé

ratio

n

Nationale

Prévenir la pénibilité avec des outils appropriés.

Page 10: accélérateurs de réussite - FNPHP...4 / FNPHP infos-JUIN 2017 l Le dernier Conseil Spécialisé Horticole s’est tenu le 7 juin 2017, plus d’infos sur nl « Jardins, jardin »

L e Pôle Relation Adhérents va déployer cinq actions prioritaires à partir de 2017, pour ré-pondre aux nouvelles attentes des produc-

teurs. Il s’agira de proposer :l Une offre de services personnalisés pour que

chaque adhérent ait accès à un travail dédié à son entreprise, effectué par l’équipe de la Fédération et, qui prenne en compte ses spécificités.

l Une offre de formation étoffée, à destination des exploitants comme des salariés, afin de concourir à l’objectif de montée en compétences de tous les acteurs de la production.

l Des liens avec les organisations de la filière pro-posant le même type de services, afin d’inventer les collaborations qui permettent de proposer la gamme la plus large et la plus efficace possible.

l Une connexion plus forte entre les adhérents et les partenaires fournisseurs de la filière afin de faire bé-néficier les entreprises de la FNPHP d’offres grou-pées ou adaptées aux spécificités de nos métiers.

l Des liens renforcés entre la FNPHP et ses adhérents avec le lancement d’une nouvelle revue, ainsi que les liens avec et entre adhérents, par l’utilisation des nouveaux réseaux sociaux.

Renouveler la communicationLe premier outil développé pour concrétiser cette nouvelle relation à l’adhérent est entre vos mains ! La revue « FNPHP Infos » représente la fondation de cette stratégie de communication, qui passe égale-ment par une présence nouvelle sur les médias so-ciaux et par la modernisation de notre site internet.L’ensemble de ces démarches est complémentaire et répond à la nécessité de communiquer rapidement de manière interactive, tout en gardant une vision à plus long terme, dans laquelle la FNPHP porte la voix de ses ressortissants au-delà de son réseau.« FNPHP Infos » tient un rôle central en affichant une certaine permanence des messages de la Fédération. Ses articles auront un poids et une portée qui réson-neront de manière forte au sein de la production et auprès de nos partenaires institutionnels.De leur côté, les réseaux sociaux permettront des échanges directs et instantanés en phase avec notre

époque. Ils ont aussi l’avantage d’élargir notre audience, ce qui n’est pas négli-geable en termes de lobbying.Enfin, le site inter-net fait figure de trait d’union entre la revue et les médias sociaux.

Il reprendra les informations issues des travaux de fond de la FNPHP ainsi que les contenus intéressants de Facebook et Twitter. n

PÔLE RELATIONS INTERNATIONALES

18 / FNPHP infos-JUIN 2017 FNPHP infos-JUIN 2017 / 19

PÔLE RELATIONS ADHÉRENTS

Nos métiers évoluentUne ambition : développer cinq axes structurant la relation entre la FNPHP et les entreprises

François Félix Président de la FNPHP

« Nos métiers évoluent sans cesse

et il est indispen-sable que la FNPHP progresse avec les professionnels pour

être en phase avec leurs

préoccupations. Ces derniers mois,

j’ai participé à bon nombre d’Assemblées

Générales de nos syndicats en région. Il ressort clairement des échanges avec

les producteurs que la notion de service rendu à

l’adhérent, devient centrale dans la relation entre la

Fédération et ses mandants. C’est dans ce contexte

que le Conseil d’Administration de décembre 2016 a

approuvé la création d’un nouveau pôle de compétence au cœur de l’organisa-tion de la FNPHP :

le Pôle Relation Adhérents »

D ans un contexte de défiance envers les insti-tutions communautaires et, alors même que les conséquences de la sortie du Royaume

Uni de l’Union européenne sur le secteur horticole ne sont pas encore connues ou ressenties, les enjeux pour notre filière sont importants.

La protection des végétaux : un enjeu au cœur de la politique européenneUn pôle est, aujourd’hui, tout particulièrement concerné par les évolutions de la règlementation eu-ropéenne, il s’agit du pôle « environnement et protec-tion des végétaux ». Parmi les sujets abordés au sein des pages dédiées à ce pôle, dans cette parution, on peut citer le dispositif de Passeport Phytosanitaire Européen (PPE), le dossier « fertilisation » ou encore le Fonds de Mutualisation Sanitaire et Environnemental dont le cadre réglementaire est communautaire.Au-delà de ces trois exemples, et toujours sur le thème de la maîtrise de la qualité sanitaire des végé-taux, les négociations actuellement en cours concer-nant le « Règlement Santé des Végétaux » n’abordent pas encore les spécificités de l’Horticulture. Ce règle-ment, entré en vigueur à la fin de l’année 2016, fixe des règles strictes pour une meilleure protection contre les organismes nuisibles aux végétaux qui en-treront en application dans les années à venir.« C’est incontestable, les producteurs français assu-ment parfaitement bien leurs responsabilités en ma-tière de gestion sanitaire. L’enjeu actuel ne concerne pas uniquement le renforcement des règles que l’on se fixe au niveau européen, mais bien leur applica-tion réelle et de façon homogène par l’ensemble des Etats membres » nous explique Antoine PIGOT,

Pigot Earl et Administrateur FNPHP. Le pôle relations internationales est aussi en veille sur les cas de Xylella détectés en Europe. Ainsi, en plus de l’Italie et de la France, ce sont désormais l’Allemagne et l’Espagne qui sont concernés par la bactérie. Du côté des règles restreignant la circulation des végétaux au niveau des zones délimitées afin de lut-ter contre la propagation de la maladie, la confusion règne. Les mêmes règles s’appliquent à des souches de bactérie différentes au sein de l’UE et l’accès aux dérogations permettant de sortir des zones délimi-tées des végétaux figurant sur les listes de restriction est toujours impossible.

Le marché, la TVA et la PAC : des thèmes privilégiés des discussions communautaires Une autre thématique importante dans les échanges qu’entretient la FNPHP avec les représentants du sec-teur horticole à travers l’UE, concerne les marchés. Ainsi, les accords d’échanges commerciaux, le finan-cement d’actions de promotion par l’UE, les restric-tions liées aux plantes exotiques envahissantes ou encore l’évolution de la réglementation relative à la protection des innovations variétales, font partie des sujets de veille voire d’actions menées par la FNPHP.Enfin, du point de vue de la performance des entre-prises, la FNPHP continue d’inscrire l’accès à la PAC dans les priorités du pôle tout comme la défense de la possibilité qu’ont les Etats membres de l’UE à fixer un taux réduit de TVA pour les produits ornemen-taux. Afin de consolider au maximum ce point crucial pour la compétitivité de nos structures, la FNPHP a associé VAL’HOR et la FNSEA à cette action de dé-fense d’une fiscalité moindre. n

Avec des impacts sur l’ensemble des autres pôles de la FNPHP, les relations inter-nationales, et en particulier le sui-vi des dossiers traités en lien avec le Copa-Co-geca au niveau de la Commis-sion européenne, nécessitent une vigilance accrue et coordonnée.

Vigilance accrue et coordonnée

Antoine PIGOTPigot Earl

Administrateur FNPHP

« C’est incontestable,

les producteurs français assument

parfaitement bien leurs

responsabilités en matière de gestion sanitaire. L’enjeu

actuel ne concerne pas uniquement le renforcement

des règles que l’on se fixe au niveau européen, mais

bien leur application réelle

et de façon homogène par l’ensemble des

Etats membres . »

euRo

PeAN

uNi

oN 2

013

- eP

lou

ise W

eiss

bui

lDiN

g: A

RcHi

tect

uRe s

tuDi

o

Menthe

Persil

mars à juin

avril à octobre

soleil

Thym

Basilic

Produit en France

Ciboulette

Utilisations*

Exemples de recettes savoureuses

Sauces ∙ Bouquets garnis ∙ Marinades ∙ Infusions ∙ Tisanes ∙ Grillades ∙ Plats mijotés ∙ Poissons au four ∙ Potages ∙ Décoctions ∙ Décorations*selon les variétés

Le bouquet garni idéal est composé de 3 branches de persil, 1 branche de thym, 1 feuille de laurier-sauce, 1 branche de romarin et 1 jeune carotte, le tout bien ficelé. Il parfume la plupart des plats mijotés ; délicieux !

La vinaigrette à la crème convient à toutes les crudités : 4 cuillères à soupe de crème fraîche, 1/2 de vinaigre, échalotes hachées, sel, poivre, et beaucoup de ciboulette finement coupée. Régalez-vous !

Conseils de cultureReplantez en utilisant un terreau riche en humus. Arrosez abondamment après la plantation. Installez dans un endroit bien ensoleillé et arrosez souvent. Cueillez à la demande.

Scannez ce QR-code et suivez notre Vidéo-conseils

sur la terrasse

sur le rebord de la fenêtre

au jardin

Plantez-les

Crédits photos ©Mauryflor et ©Fotolia.comCrédits photos ©Fotolia.comCrédits photos ©Mauryflor et ©Fotolia.com

décors standards, produits différents disponibles sur stock3 3

Les Illustrésarrivent chez CEP AGRICULTURE

Vous souhaitez personnaliser vos produits : confiez-nous votre projet !

Adapté à l’intérieur et à l’extérieur

Qualité photo

PéPi

NièR

es l

ePAg

e

Page 11: accélérateurs de réussite - FNPHP...4 / FNPHP infos-JUIN 2017 l Le dernier Conseil Spécialisé Horticole s’est tenu le 7 juin 2017, plus d’infos sur nl « Jardins, jardin »

Benoît GANEM Président de VAL’HOR

« Renforcer les signes de recon-

naissance de l’ori-gine, de la qualité et de l’écorespon-sabilité, permet-tant de soutenir les producteurs français dont le nombre baisse

chaque année, est l’une des priorités

de l’Interprofession en 2017,

en partenariat avec l’association Excellence Végétale.»

20 / FNPHP infos-JUIN 2017 FNPHP infos-JUIN 2017 / 21

C’ est pourquoi dans le monde agricole, les producteurs font souvent le choix de mutualiser ces moyens pour proposer des

innovations d’envergure, au travers notamment des Instituts Techniques, tels qu’ASTREDHOR pour l’Hor-ticulture.Longtemps la seule dimension technique aura été motrice d’innovation. Aujourd’hui, un nouvel axe plus commercial, tourné vers le marché apparait comme prioritaire dans la recherche et l’expérimentation.Sur ce terrain, ASTREDHOR est en pointe avec l’Unité Mixte Technologique STRATège qui a pour objectif de redynamiser la filière horticole en favo-risant l’adaptation des produits végétaux aux nou-velles opportunités de croissance.L’objectif est clairement de remettre la production française en phase avec la demande, et la straté-gie consiste à trouver des réponses adaptées pour chaque segment de marché.L’attractivité des produits passe par leur identifica-

tion et leur différenciation par le client.Les labels constituent un élément clé de cette re-connaissance. Ils permettent d’identifier une qualité supérieure, une production éco responsable ou une origine.Aujourd’hui, la vitrine de ces démarches est Excel-lence Végétale.Cependant, le creuset des travaux de labélisation se trouve au sein de l’Interprofession VAL’HOR, avec les actions conjointes menées en amont par la FNPHP, ASTREDHOR et le concours d’autres Organisations Professionnelles.In fine, il devient évident que Qualité Innovation sont deux composantes indissociables de la stratégie de la filière.Pour être efficace, la démarche doit aussi être ap-puyée par une communication facilitant la reconnais-sance des produits. Le succès de « Mission : Végétal » prouve que faire la promotion du végétal sur des supports jamais explorés jusqu’à présent, fonctionne.

Quant à Végéstock et Floriscope (détaillés ci-après) leur récent déploiement va concourir à la création de canaux privilégiés entre producteurs et utilisateurs de végétaux.L’ambition est immense et de nombreux défis doivent encore être relevés en termes d’organisation de l’offre, de logistique, etc… afin de replacer la pro-duction française dans la dynamique du succès.C’est un objectif de la FNPHP. Et il ne pourra être atteint qu’avec la Qualité et l’Innovation au cœur des projets de la filière !

Focus sur les labels et outils au service des entreprises et de la filière

Des labels et outils sont mis à la disposition des entreprises de la filière du végétal d’orne-ment par l’interprofession VAL’HOR, pour améliorer leur compétitivité et répondre à

la demande de leurs clients en quête d’origine, d’éco-responsabilité et de qualité. - Des labels pour segmenter le marché et ainsi pro-poser des produits qui répondent à une demande de plusieurs types de clients.- Des outils pour mettre en œuvre la stratégie de l’entreprise et son positionnement sur un marché qu’elle a identifié et choisi.

Fleurs de France, la garantie d’origine

Lancé en 2015, « Fleurs de France » certifie aux consommateurs l’ori-gine française des bulbes, fleurs, plantes, arbustes ou arbres qu’ils achètent.Le droit d’utilisation du logo est

accordé aux entreprises immatriculées en France, qui produisent des végétaux à partir de jeunes plantes, de boutures... Pour les végétaux de pépinière, plus de 50 % de la durée totale de production doit être réa-lisée dans une ou plusieurs entreprises bénéficiaires de la marque.Depuis le 1er janvier 2017, « Fleurs de France » se ren-force et est désormais réservé aux végétaux pro-duits par des horticulteurs ou pépiniéristes français engagés dans une démarche éco-responsable ou de qualité reconnue (certification environnementale Plante Bleue, MPS, Label Rouge, Agriculture biolo-gique, Charte Qualité Fleurs). Le label garantit ainsi une production de qualité et respectueuse de l’envi-ronnement.Pour faire connaître la signature auprès des consom-mateurs, des outils de communication sont mis à la disposition des entreprises engagées :• Le logo « Fleurs de France » créé pour aider les consommateurs à repérer rapidement les végétaux d’origine française.• Des feuillets pour expliquer la démarche et sensibi-liser tous les publics.• Un site Internet : www.labelfleursdefrance.fr qui permet aux professionnels de s’engager dans la dé-marche et aux consommateurs d’identifier les points de vente où trouver des végétaux « Fleurs de France ».

Plante Bleue, la certification horticole française environnementale et sociale

Créée en février 2011, Plante Bleue est la certification nationale de référence des horticulteurs et pépiniéristes français engagés dans une démarche de pro-

duction respectueuse de l’environnement. Les pro-ducteurs certifiés Plante Bleue respectent un cahier des charges précis visant à limiter les impacts envi-ronnementaux de leur activité : moins d’eau, moins de pesticides, moins d’engrais, moins d’énergie, plus de recyclage et plus d’engagement social et sociétal.

Donner une définition précise et unique de l’innovation, qui couvrirait la diversité de l’Horticulture, est une gageure, tant les métiers de la production, les produits et les marchés cibles sont variés.Par ailleurs, cette innovation peut revêtir deux formes : individuelle ou collective.La première, qui permet à l’entreprise de se différencier de ses concurrents, doit continuer d’être encouragée par les organisations professionnelles et les pouvoirs publics. Elle requiert toutefois des moyens individuels importants.

Redynamiser la filière horticole

Il devient évident que Qualité Innovation sont deux composantes indissociables de la stratégie de la filière.

Chiffres clés Fleurs de France

785 engagés Fleurs de

France en 2017.

80% des producteurs

labellisés Fleurs de France sont

déjà engagés dans une démarche de certification

environnementale ou de qualité. Les producteurs qui ne sont pas encore certifiés auront jusqu’à la date d’échéance de leur engagement dans Fleurs de France pour

choisir une certification reconnue.

DOSSIER / QUALITÉ ET INNOVATION

Rose

RAie

s Fél

ix

H

ets D

u cA

NNeb

etH

Les engagements du producteur :l Utilisation de la marque uniquement sur des

végétaux éligibles provenant d’un bénéficiaire de la marque.

l Respect de la charte graphique « Fleurs de France ».

l Afficher les produits « Fleurs de France » sur les factures afin d’assurer la traçabilité.

excé

leNc

e Vég

étAl

e

Page 12: accélérateurs de réussite - FNPHP...4 / FNPHP infos-JUIN 2017 l Le dernier Conseil Spécialisé Horticole s’est tenu le 7 juin 2017, plus d’infos sur nl « Jardins, jardin »

Un critère de différenciation La certification Plante Bleue constitue un atout sup-plémentaire pour être référencé auprès des cen-trales d’achat et des donneurs d’ordre : à gamme égale, la certification est devenue un critère de choix. Plante Bleue témoigne d’un engagement dans une démarche volontaire de qualité environnemen-tale. C’est une réponse pertinente aux attentes des citoyens, des collectivités et des professionnels en matière d’éco-responsabilité.

La certification Plante Bleue est une démarche pro-gressive, conçue en 3 niveaux, qui s’inscrit dans le cadre national de la certification environnementale des exploitations agricoles portées par le ministère de l’Agriculture : Un outil d’enregistrement en ligne des indicateurs, issu de l’outil utilisé dans le cadre de la certification MPS, est en cours de finalisation et sera proposé sous forme de licence d’utilisation aux entreprises non en-gagées dans la certification MPS souhaitant obtenir le niveau Plante Bleue « Haute Valeur Environnemen-tale ».En juin 2017, les premières entreprises certifiées Plante Bleue « Haute Valeur Environnementale » exposeront au Salon du Végétal. La liste des entreprises certifiées est disponible sur www.plantebleue.frUn contrôle indépendant par un organisme certifica-teur est réalisé à partir du niveau 2 de la certification. La gestion des entreprises certifiées a été confiée à Excellence Végétale, qui assure la collecte du droit d’usage de marque et conduit des actions de promo-tion des entreprises certifiées (édition de l’annuaire des entreprises Plante Bleue, outils de communica-tion Fleurs de France, présence sur des Salons profes-sionnels et grand public…).

« Label Rouge », la garantie de végétaux de qualité supérieure Depuis plus de cinquante ans, le Label Rouge est le signe de qualité

officiel national garantissant une qualité supérieure ; il désigne des produits qui, par leurs conditions de

production ont un niveau de qualité supérieur par rapport aux autres produits similaires commerciali-sés. Sa notoriété et son image auprès des consom-mateurs sont exceptionnelles : 97 % des Français le connaissent et 90 % lui font confiance. Très utilisé dans le secteur alimentaire, il s’ouvre petit à petit aux végétaux.Le Label Rouge est attribué par l’Etat via l’Institut National de l’Origine et de la Qualité (INAO) sur la base d’un cahier des charges homologué par un arrê-té ministériel qui définit précisément les caractéris-tiques du produit, les exigences de production tout au long de sa production et les critères de labellisa-tion. Le contrôle du respect de ces exigences et de la traçabilité des produits est assuré par un organisme certificateur indépendant, sur la base d’un plan de contrôle validé par l’INAO. La qualité supérieure est également vérifiée régulièrement par des tests réa-lisés auprès de panels de consommateurs et/ou de jurys d’experts. Les premiers Labels Rouges ont été décernés aux Gazons et aux tubercules de Dahlias. Plus récem-ment, les Sapins de Noël coupés, les Rosiers de jardin et les Géraniums ont obtenu leur signe de qualité et les premiers végétaux labellisés arrivent en maga-sin. Pour tous ces signes homologués, à l’exception des Gazons (géré par Progazon), c’est l’association

22 / FNPHP infos-JUIN 2017 FNPHP-JUIN 2017 / 23

DOSSIER / QUALITÉ ET INNOVATION

Excellence Végétale qui a été reconnue par l’INAO comme Organisme de Défense et de Gestion (ODG).D’autres projets de Labels Rouges sont en prépara-tion sur les arbres fruitiers, les plantes acidophiles, les plants potagers et les petits fruits.

Végétal local et Vraies messicoles, deux signes de qualité pour les végétaux sauvages d’origine locale

Créés en 2014 par la Fédération des Conserva-toires botaniques natio-naux, l’Afac-Agroforeste-

ries et Plante & cité.Le signe de qualité Végétal local garantit pour les plantes, les arbres et les arbustes sauvages bénéfi-ciaires :• leur provenance locale, avec une traçabilité com-plète ;• la prise en compte de la diversité génétique ;• une conservation de la ressource dans le milieu naturel.Il repose sur un référentiel technique qui assure la traçabilité des végétaux sauvages depuis leur prélè-vement durable en milieu naturel jusqu’à leur com-mercialisation. Les végétaux labellisés garantissent un patrimoine génétique local diversifié sur la base de 11 régions écologiques définies sur le territoire métro-politain. C’est le matériel végétal (graines, boutures, plants…) qui est labellisé, pour une région d’origine donnée. Les entreprises qui sont en mesure de four-nir ces végétaux ont obtenu le droit d’exploiter le label auprès du comité de marque, pour une liste d’espèces donnée, et pour des régions d’origine spé-cifiques.Le label Vraies messicoles vise des plantes annuelles, le plus souvent dépendantes des cultures de cé-réales et des pratiques liées à ces cultures. Ce signe de qualité garantit la présence, dans les mélanges de semences bénéficiaires, de 100 % d’espèces com-pagnes des cultures, d’origine locale et non horti-coles. Depuis la création des labels, 25 collecteurs, pépiniéristes et semenciers ont rejoint la démarche. La liste des espèces labellisées est consultable en ligne, par région d’origine et par fournisseur. www.fcbn.fr/vegetal-local-vraies-messicoles

Prescriptions techniques sur l’achat de végétaux sauvages d’origine localeGuide de recommandationsDans le cadre de l’animation du label Végétal local, un guide a été rédigé pour répondre aux attentes de la maitrise d’ouvrage et la maitrise d’œuvre associée, concernant l’intégration des critères du label dans les cahiers des charges techniques de leurs marchés de fourniture et travaux. Ce guide présente des pro-positions rédactionnelles pour appuyer l’écriture de CCTP exigeant des végétaux (semences, plants, boutures...) dont les caractéristiques génétiques et

de traçabilité correspondent à celles garanties par le label Végétal local, notamment pour les aména-gements de génie écologique ou en milieu naturel.

Végéstock : Convaincre toujours plus et s’implanter durablement dans le paysage professionnelFort du dynamisme impulsé en 2016 grâce à l’ou-verture à tous les horticulteurs et pépiniéristes de l’hexagone, la FNPHP continue d’œuvrer à l’améliora-tion de son outil de mise en commun de disponibles Végéstock (www.vegestock.com).

Un bilan 2016 encourageant et des attentes précises pour 2017Sur le chemin de notre ambition qui est de devenir l’outil de référence incontournable pour les produc-teurs, au niveau national, de mise en commun des végétaux disponibles, l’année 2016 marque une étape importante.Avec 54 entreprises adhérentes (3 fois plus qu’en 2015) provenant de 7 Régions différentes (Auvergne-Rhône Alpes, Bretagne, Centre-Val de Loire, Hauts de France, Ile de France, Nouvelle Aquitaine, Pays de la Loire), près de 7 000 visiteurs (deux fois plus) l’intérêt grandissant de cette application web se confirme.Les retours des entreprises adhérentes et des utilisa-

Trouver son mouton à 5 pattesGrâce à Végéstock, nous avons augmenté significati-vement notre chiffre d’affaires avec plusieurs clients. Ceux-ci apprécient de pouvoir trouver rapidement les plantes qui leur manquent. Il est d’ailleurs inté-ressant de remarquer que plusieurs de ces clients ne sont pas très loin de chez nous (- de 100 kms) et avaient plutôt le réflexe de chercher en Hollande ou en Italie en priorité.Végéstock nous a également

permis de gagner quelques nouveaux clients qui ne nous connaissaient pas. En cherchant des « moutons à 5 pattes » qu’ils ont trouvés sur le site, ils ont pu découvrir notre entreprise. n

Marc-Henri Doyon Pépinières Végétal 85

PAROLE DE PRO

Fédé

ratio

n

Nationale

Un diagnostic de l’exploitation, dont le fichier est disponible sur le site www.plantebleue.fr

Une certification de bonnes pratiques de production, basée sur un référentiel technique. Ce niveau, reconnu par l’arrêté interministériel du 16 février 2012, donne accès à la reconnaissance Plante Bleue « Certifié »

Une certification de résultats, fondée sur un référentiel comportant plusieurs indicateurs à calculer. Ce niveau, reconnu par arrêté interministériel du 22 février 2016, donne accès à la mention Plante Bleue « Haute Valeur Environ-nementale ». Parmi tous les indicateurs, les indicateurs d’usages quantitatifs sont issus de la certification environnementale internationale MPS-ABC

NIVEAU 1

NIVEAU 2

NIVEAU 3

exel

leNc

e Vég

étAl

e

L’association « Excellence Végétale » comprend des producteurs, des distribu-teurs et des membres de

droit ou partenaires parmi lesquels des asso-ciations de consommateurs. Son rôle consiste à promouvoir les végétaux d’ornement et d’agrément, valoriser et garantir leurs qualités spécifiques et mettre en valeur le savoir-faire de l’ensemble de la filière. Créée en 2009, l’associa-tion est gérée par un conseil d’administration de 12 membres et compte à ce jour 200 adhérents, certifiés Plante Bleue ou impliqués dans une démarche de signe de qualité. L’association est ouverte à tous les professionnels.

Qu’est-ce que Végéstock ?C’est un outil web qui centralise une partie de l’offre française en végétaux et facilite les échanges B to B grâce à la mise en ligne des stocks disponibles des producteurs adhérents sur une même plate-forme web.Pour le professionnel utilisateur de végétaux, la recherche est simplifiée et il a un accès direct à la production.Il est informé des entreprises qui cultivent les plantes recherchées. Il connait les quantités disponibles, et peut passer une demande de devis en ligne auprès des producteurs grâce à Végéstock. www.vegestock.com

H

H

Page 13: accélérateurs de réussite - FNPHP...4 / FNPHP infos-JUIN 2017 l Le dernier Conseil Spécialisé Horticole s’est tenu le 7 juin 2017, plus d’infos sur nl « Jardins, jardin »

24 / FNPHP infos-JUIN 2017

DOSSIER / QUALITÉ ET INNOVATION

teurs ont montré une utilisation du type « click and call ». L’utilisateur consulte et appelle le fournisseur ciblé via Végéstock directement par téléphone. La demande de devis ne transite pas obligatoirement par la plateforme web mais constitue une possibi-lité pour l’utilisateur qui souhaite mener toute la démarche en ligne.Une réflexion va être menée pour mesurer au mieux le volume de business passé via l’outil Végéstock et ainsi tracer les demandes de devis faites en direct après consultation.

Alors que les pépiniéristes représentent la majorité des entreprises adhérentes, les horticulteurs adhé-rents à Végéstock en 2016 souhaitent des adapta-tions métiers de l’outil afin qu’il réponde au mieux à leurs attentes.Un groupe de travail spécifique « horticulture » va être mis en place afin d’adapter cet outil aux spécificités horticoles et ainsi attirer de nouvelles entreprises.Les adaptations porteront par exemple sur la fré-quence des mises à jour nécessaire en horticulture, sur l’adaptation des critères « contenants » et « tailles » qui sont différents de ceux utilisés en pépinières. Enfin des évolutions plus techniques du site Végés-tock vont être étudiées. La recherche multicritère avec l’origine géographique par exemple (région et/ou département), un classement plus intuitif des producteurs (métiers, participation à une alliance…), carte de France des adhérents, indication des labels de l’entreprise.Des perspectives intéressantes pour améliorer l’ex-périence utilisateur en lien avec la nouvelle applica-tion web de la filière : Floriscope lancée le 30 mars 2017, créée par Plante & Cité avec l’appui de Val’hor (Cf. encadré de présentation de Floriscope)La FNPHP qui est un des partenaires techniques de Floriscope, a rencontré Plante & Cité afin d’étudier les passerelles possibles entre les 2 applications et ainsi initier un travail collaboratif.Des liens vont être créés entre les 2 applications Végéstock et Floriscope afin de permettre une expé-rience utilisateur complète dans la logique de rap-procher l’offre et la demande de végétaux.1 - Connaître les caractéristiques d’une plante, 2 - la choisir, 3 - identifier les producteurs, 4 - connaître les disponibles, et 5 - faire une demande de devis.Il sera alors possible via les fiches descriptives de Flo-riscope d’aller directement sur Végéstock pour une demande de devis chez un producteur.Parallèlement, la consultation d’une plante sur Vé-géstock permettra d’aller consulter ses caractéris-tiques précises via un lien vers la fiche descriptive de Floriscope.Ces deux outils seront alors complémentaires afin de faciliter l’utilisation du végétal et l’accès à son offre.Afin de présenter et d’échanger sur l’ensemble de ces sujets, Végéstock donne rdv à ses producteurs adhérents le 21 juin 2017 à 10h30 dans le cadre du Salon du Végétal - Salle Canopée 2 dans le Hall XXL.n Producteurs de plantes d’ornement, vous souhai-tez que votre stock soit présent sur Végéstock, vous pouvez adhérer : Rendez-vous sur www.vegestock.com/adherer,22.html ou appelez Thierry Roy au 02 41 54 25 48n Vous souhaitez utiliser Végéstock : Rdv sur www.vegestock.com, application gratuite, ouverte aux professionnels du végétal et du paysage nDossier réalisé par Véronique Brun et Thierry Roy

Un lancement officiel le 30 mars 2017, salué par la FNPHP et son outil VEGESTOCK

L’application web Floriscope, créée par Plante & Cité avec l’appui de Val’hor, permet gratuitement de connaître, choisir et trouver des végétaux pour les jardins et les espaces verts parmi les 160 000 noms de plantes du plus grand référentiel français. Floriscope apporte aussi une aide précieuse au moment de comparer et de choisir. En effet, l’application propose une sélection de critères pour le choix et l’entretien des végétaux tels que, la vitesse de croissance, la période de floraison, la hauteur maximale ou encore des critères plus descriptifs afin de faciliter le choix en fonction de l’utilisation souhaitée comme la ramification, le profil racinaire, la période de fructification...Professionnels, si vous souhaitez être visibles gratuitement depuis Floriscope, contacter Plante & Cité sur : [email protected] - www.floriscope.io

MISSION : VEGETAL Un excellent démarrage !

Avec plus d’un million de téléspectateurs à chaque émission sur M6 et plus de 40 000 fans sur Face-book, Mission : Végétal, le nouveau format court M6 parrainé par VAL’HOR fait un excellent démar-rage. Ce nouveau programme, frais et dynamique, a été lancé en mai 2016 avec comme objectif de donner envie de végétal à la prochaine génération d’acheteurs (25-49 ans). 65 épisodes inédits, riches et variés, ont déjà été diffusés et reflètent la diversité des végétaux et

le savoir-faire des professionnels, à l’intérieur de la maison, sur le balcon, la terrasse ou dans le jardin. Que le professionnel soit producteur, fleuriste, conseiller en jardinerie, entrepreneur du paysage ou paysagiste concepteur, il relève avec Gautier tous les défis. Un espace professionnel est accessible sur le site : www.missionvegetal.fr/espace-professionnel/ comprenant les documents de présentation de l’émis-sion et les vidéos des épisodes inédits diffusés à relayer largement ! N’hésitez pas à demander votre code d’accès à l’adresse suivante : [email protected] Mission : Végétal vous donne rendez-vous avec des nouveautés toutes les semaines : • le samedi vers 13h sur M6, 20h sur W9 et 20h35 sur TEVA, • le dimanche vers 13h et 19h35 sur M6, 19h30 sur W9 et 12h15 sur TEVA • le lundi sur www.missionvegetal.fr et tous les jours sur les réseaux sociaux !

Vous pouvez également participer à l’émission et lancer des défis sur : www.missionvegetal.fr

H

DEMANDEZ VOTRE E-BADGEGrAtuit

2 0 - 2 1 - 2 2JuiN 2017NANTESF R A N C E l P A R C E X P O

100% pRO

500

EXPOSANTS& mArquES

+ de

PRODUC-TION

FLEURIS-TERIE

sAlON-Du-VEgETAl.cOMsur

Le prochain dossier sera consacré aux questions phytosanitaires et envronnementales.

Michel SuzanneEARL Suzanne, Avenay

SOL DE QUALITÉ POUR UNE EXCELLENTE CULTURE

[email protected]

Agent France

Marco Vijverberg06 124 551 16

“Grâce à ce support nous pouvons cultiver un plus grand assortiment de plantes. Ça pousse plus vite sur ce sol. Nous faisons d’énormes économies de main d’œuvre. De plus le recyclage est un avantage extraordinaire. Grâce au système sub-irrigation nous économisons beaucoup d’eau et d’engrais.”

Edition 2017 en vente à la FNPHPCommandez le dès à présent auprès de [email protected]

Guidede la vente directe

horticole

TOUTE DIFFUSION / REPRODUCTION EST PASSIBLE DE POURSUITES

A destination

des pépiniéristes et horticulteurs détaillants

Fédé

ratio

n Natio

nale

Les producteurs des végétaux d'ornement

Page 14: accélérateurs de réussite - FNPHP...4 / FNPHP infos-JUIN 2017 l Le dernier Conseil Spécialisé Horticole s’est tenu le 7 juin 2017, plus d’infos sur nl « Jardins, jardin »

26/ FNPHP infos-JUIN 2017

TRIBUNE

C ontre toute attente ce printemps 2017 démar-rerait-il sous de bons au-

gures ?Défiant toute analyse, malgré une année électorale complexe... qu’on nous annonçait déplorable.Alors que la profession horticole souffre, enchaînant les mauvaises années, les mauvaises conjonc-tures, Alors que nombre d’entreprises sont exsangues et dont certaines succombent,Alors que le gel s’est invité cet hiver en France !

Ce printemps 2017 nous prend à contrepied et nous redonne-rait des raisons d’y croire...Mais ne nous méprenons pas, nous ne pouvons pas nous contenter d’être à la merci du ciel !La filière est depuis déjà plusieurs années dans une crise structurelle :Les consommations de végétaux d’orne-ment sont en baisse constante (phéno-mène européen).Dans un contexte de coûts de production qui ne cessent d’augmenter, de règlemen-tation de plus en plus lourdes, d’une Eu-rope peu égalitaire.Pourtant, on n’a jamais autant parlé du végétal et de ses bienfaits tant dans les espaces privés que publics.Cependant nous avons le sentiment que la demande n’est pas ou plus en phase avec l’offre.Face à la mutation sociétale qui s’inscrit dans de nouveaux modes de consomma-tion, de réflexion, de vie, un nouvel ordre économique est en train d’émerger, nourri de nouveaux en-jeux environnementaux (0 phyto dans les collectivités, besoin de vert pour le citoyen...)Nous ne pouvons plus produire et attendre le client (comme avant). Pour aborder l’avenir, nous allons devoir déceler les besoins émergeants des nouvelles générations.

Nous devons être fiers de nos métier- passionLes entreprises d’horticulture et de pépinière, aujourd’hui, représentent des unités économiques employeurs de main d’œuvre, réunissant des savoirs faire et un véritable Capital

Botanique vivant (qui contribue à la beauté et à la diversité de nos paysages).Nous continuons de cultiver l’innovation, les créations varié-tales, nous sommes les artisans du cadre de vie si cher à nos concitoyens, nous proposons l’achat local (labels régionaux et Fleurs de France), nos métiers se nourrissent au quotidien du travail des femmes et des hommes passionnés…

Alors pour envisager un avenir plus serein... Il est l’heure d’inventer le nouvel avenir de l’horticulture !D’une part, nous aurons besoin de travailler en interne, au sein de nos entreprises :Reconsidérer nos stratégies. Repenser nos produits, leurs usages.Développer des concepts innovants.Se doter d’outils de gestion pertinents.D’autre part, nous devrons retravailler notre projet de filière,

au sein de la grande famille du végétal, que nous devrons partager avec les acteurs institutionnels (en termes de Formation – spécifique à notre métier –, d’aides pu-bliques à l’investissement, d’accompagne-ment et de bienveillance).Ensemble, nous devons mettre « le pain sur la planche »:Travailler la prospective pour aborder les marchés de demainTravailler les tendances pour offrir des vitrines renouvelées.Travailler la diversité végétale, intégrée dans la biodiversité. Notre gamme végé-tale marque la typicité de nos territoires.Travailler les labels pour éclairer le consommateur.Faire jaillir l’innovation, ferment de notre avenir !

Favoriser l’installation et la transmission : c’est l’enjeu majeur de l’avenir de notre filière. Penser la promotion : Promouvoir le végétal, c’est promouvoir tous nos métiers !

En route pour notre mission végétale !

Par Marie Levaux Ets du Cannebeth - 34 Présidente FNPHP LR

Ensemble, réinventons l’avenir de notre profession

Cette tribune est la vôtre !Soumettez-nous vos messages

et expériences à partager

«Face à la mutation sociétale qui s’inscrit

dans de nouveaux modes de consomma-tion, de réflexion, de vie, un nouvel ordre économique est en

train d’émerger, nourri de nouveaux enjeux

environnementaux.»

TERREAUX PINDSTRUP depuis 1905

FLOWER POWER! WWW.SUBSTRATS.COM

[email protected]

PINDSTRUP FRANCE:

Cyrille Gauthier : 06 82 87 26 56 Michael Revenskjold : 06 07 08 91 08 Site Floriloire : 02 41 54 17 65

Toujours au de la production...

Dans plus de 100 pays au monde

www.biobestgroup.com

Sphaerophoria system

Nouveau prédateur contre les pucerons

Racines en bonne santé , plantes vigoureuses.

ASPERELLO

ASPERELLO FAIT LA DIFFÉRENCE

Page 15: accélérateurs de réussite - FNPHP...4 / FNPHP infos-JUIN 2017 l Le dernier Conseil Spécialisé Horticole s’est tenu le 7 juin 2017, plus d’infos sur nl « Jardins, jardin »

Les serristes les plus exigeants choisissent l’assurance d’un spécialiste.Avec l’assurance HORTISECUR®, vous profitez de l’expertise de votre conseiller Gartenbau-Versicherung pour analyser et prévenir les risques de votre entreprise. HORTISECUR® vous offre ainsi une couverture innovante et haut de gamme, personnalisée selon vos besoins. Et à chaque moment, depuis vos projets d’investissement jusqu’au règlement de vos dommages, vous êtes sûr d’avoir à vos côtés un professionnel des serres qui connaît votre métier. Pour en savoir plus, contactez-nous au 03 88 60 29 95. www.hortisecur.fr

QUI MIEUX QU’UN SPÉCIALISTE EN HORTICULTUREPEUT VOUS AIDER À ANALYSER VOS RISQUES POUR UNE ASSURANCE SUR MESURE ?

Scannez iciet demandez une étude personnalisée

AP_GV_Horticulture_210x297mm_04-2016_cs5.indd 1 26.04.16 10:52