a ma maman

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Atelier d'écriture dans le cadre de "polar à drap" les 27 et 28 septembre 2008.

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« Polar à Drap », 27 et 28 septembre 2008

atelier d’écriture policière

à ma maman

nouvelle écrite collectivement par

Jean-Louis Couvert Justine et Maxence Dugast

Gabriel Mascarin Anne-Marie Pradeau

Timothée Rey Mireille Tschudi Audrey Vautherot

Lina Vlez Jean-Éric et Richard Will

ur le mur gauche, un évier puant renvoie par bouffées irrégulières toute la merde de la prison. Walid s’acharne à y verser des pastilles de javel.

Samedi 17 janvier, 15 H 15. La télé déverse une merde druckerienne et là, pas de javel pour nettoyer tout ça !

Samedi 17 janvier, 15 H 15. La télé déverse une merde druckerienne et là, pas de javel pour nettoyer tout ça !

L’autre, le codétenu, la crevette grise, Manu qu’y se nomme. Lui, la merde, il craint pas, il sent pas, il voit pas. Il se cure méthodiquement nez, oreille, dent, tout lui convient. Regard terne…

15 H 20. Walid arrache le lavabo et l’éclate sur la télé. La rage lui suinte en grosses gouttes grasses sur son torse. Machinalement, il caresse son tatouage, seul éclair d’amour ce samedi 17 janvier, 15 H 21. « À ma maman ». Sa mère, son seul horizon…

La Crevette, recroquevillée, terrorisée, se cache der-rière ses mains et observe Walid dans sa fureur.

« Sûr que c’est un caïd, çui-là, faut pas le faire chier. » Manu ramasse les morceaux, méthodiquement. Walid éclate de rire, saisit le crustacé par le col, le soulève de terre, le fixe au mur.

L’a besoin de parler, le caïd, le dialogue intérieur le ronge, y a des jours comme ce samedi 17 janvier à 15 H 31 où Walid, dans cet enfer de 6 m², a besoin de s’épancher. Les mots, mieux que cette saloperie de fiole distribuée tous les soirs. (1)

Quand il entame son récit, c’est toujours le même mas-

que qui fige son visage. Les mots sortent de sa bouche livide. Mécaniques, comme si cet épisode de sa vie n’était pas le sien.

Les plis de son front s’agitent, vagues vaporeuses per-dues dans un horizon lointain. Les yeux s’écarquillent, fré-missent. Il commence par quelques bégaiements chuintants puis se lance :

« À cette époque, j’étais marin pêcheur, mais on disait de moi que j’étais plus pécheur que marin… Mon navire, on l’avait surnommé le Bateau ivre. Alors, c’est vrai, ce satané rafiot ne tenait pas la houle, mais c’était pas une raison ! »

Le récit peut à tout moment capoter dans les eaux trou-bles d’un silence cinglant que même Manu n’oserait inter-rompre malgré sa nervosité maladive. Cependant, au-jourd’hui, aucun arrêt ne semble programmé, et Manu se sur-prend à espérer connaître enfin le dénouement qui a conduit son compagnon de cellule à tomber.

Walid raconte à la crevette médusée… Il parle de sa mère, malade, de ce trafic pour la Mafia russe accepté à contrecœur afin de lui payer la maison de retraite.

« De l’héroïne… J’allais la chercher avec le Bateau ivre, sur un cargo, en haute mer, et je la convoyais jusqu’à terre. Après, je la planquais dans mon entrepôt de Carras. (2)

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» Mais tout ça, c’était du gagne-petit, du bricolage, tout juste bon à faire bouillir la marmite, et encore y avait que quelques patates et un morceau de lard maigre.

» Non, j’avais besoin de quelque chose de plus consis-tant pour payer la maison de retraite de ma vieille maman. Je devais taper plus fort et plus haut… Sinon, je serai deve-nu un miséreux. Avant de devenir un misérable.

» Y me fallait m’investir beaucoup plus dans le tra-fic… Y avait que de cette façon-là que je pourrais augmen-ter mes revenus…

» Mes amis de la Mafia italienne ! Oui ! Le gros re-vendeur italien, Mascarpone !

» Dès que j’ai eu cette idée, je lui ai téléphoné, j’ai pris rendez-vous pour le lendemain à Figuadecastella. Un petit village du Piémont, tout bien caché au fond d’une val-lée sombre.

» Une fois arrivé, j’ai attendu dans une chambre aux persiennes fermées. Cette pièce visiblement, elle aimait pas le soleil, elle préférait l’ombre, l’ombre des secrets, l’ombre des paroles chuchotées, les aveux honteux…

» La porte s’est ouverte et Mascarpone est entré, rond de ventre et rond de tête, tout son corps suait le rond, mêmes ses gestes faisaient des ronds autour de lui.

» Y m’a expliqué, après avoir écouté avec une grande attention :

» — D’accord… On en a jamais assez, de la marchan-dise ! Que veux-tu, mon ami, j’en ai bien, des passeurs, mais c’est pas des bêtes de travail, y bossent que pour sub-venir à leurs premiers besoins… Si tu trouves le moyen de faire entrer la marchandise, je te donne tous les contacts qu’il te faut…

» L’espoir était revenu, mon moral s’est regonflé. L’homme m’a tendu une main toute potelée, elle aussi m’a fait penser à un cercle. L’entrevue était terminée.

» D’autres moyens de faire entrer la marchandise… Fa-cile à dire. Mais lesquels ?

» Et la question m’a tourné et retourné dans la tête pen-dant le voyage de retour, et encore pendant les trois jours qui ont suivi, jusqu’à ma visite à la maison de retraite, là où ma mère finit sa vie.

» Ce jour-là, donc le mercredi, sur la porte d’entrée des « Roses Blanches », une pancarte m’a fait sursauter : “ VENDREDI – SORTIE AU MARCHÉ DE VINTIMIL-LE ”.

» Le marché de Vintimille ! Quoi de plus innocent que ces petits vieux ? L’idée s’est tout de suite construite : on pla-cerait la drogue dans les paniers des résidents des « Roses Blanches » et à Vintimille, des récipients seraient jetés dans les poubelles et récupérés aussitôt par un contact.

» Le cuisinier m’avait tout l’air d’un combinard. Je l’ai associé au business et le trafic s’est immédiatement mis en place

» Tout s’est bien passé pendant des mois. Jusqu’à ce matin-là… (3)

» J’étais heureux : j’avais entrepris des travaux dans

l’île que je m’étais offerte au large de la Bretagne avec l’argent du trafic. Les charpentiers s’en donnaient à cœur joie. J’entendais distinctement les coups de leurs marteaux qui cognaient allègrement. Une phrase m’a réveillé brutale-ment : « Gendarmerie de La Trinité, ouvrez ! ». Abasourdi, à moitié endormi, j’ai même pas pensé à m’enfuir.

» Pendant mon transfert à la Gendarmerie, je me suis dit, fataliste, que mon trafic avait été découvert et je miton-nais déjà ma défense : mon père qui nous avait abandonnés,

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ma vieille mère pauvre et malade, le coût des soins, de la maison de retraite…

» En même temps, je me disais qu’y fallait peut-être pas trop en rajouter : chuis pas la môme Cosette, sans bla-gue…

» Quand j’ai enfin compris que j’étais accusé du meurtre d’un vioque, pour lui chouraver son portefeuille, j’ai trouvé ça bouffon : un commerçant qui tue ses clients ou ses représentants, c’est scier la branche où il est assis. De peur d’attraper perpète, pour me disculper, j’ai été à deux doigts d’expliquer aux pandores mes vrais rapports avec la maison de retraite !

» Histoire de me défendre, j’ai accepté un avocat commis d’office. Avec mon métier de marin pêcheur dans une profession en crise, avec une vieille mère qui me coûtait les yeux de la tête, je pouvais pas sortir mes millions et m’offrir un ténor du barreau, car ces messieurs se seraient penchés sur l’origine de ma fortune. Je vous dis pas le mic-mac : trafic de stup’ en plus du meurtre… J’aurais été bon pour la peine capitale si elle avait pas été supprimée.

» Le commis d’office avait bien sûr eu accès au dos-sier d’accusation… Y m’a appris, à mon grand étonnement, que j’avais été dénoncé par les vieux croûtons de la maison de retraite. « Y a plus de moralité, j’ai pensé, mais pourquoi me coller sur le paletot un meurtre que j’ai pas commis ? »

» Mon procès n’a été qu’une formalité : avec les accu-sations des faux témoins, mon affaire a été vite faite. J’en ai pris pour dix piges, avec deux ans de sursis… (4)

» Voilà… tu sais tout. » Walid s’interrompt, se lève. Tapant fébrilement du

poing dans sa paume, il se met à faire les cent pas dans les 6 m² de la cellule. Shoots rageurs dans les débris du lavabo, piétinement du verre brisé de l’écran de télé. Il passe et re-

passe devant Manu. La crevette l’observe, les yeux écarquil-lés.

Subito, Walid se plante devant son compagnon de cel-lule.

« Qu’est-ce qu’y a ? Pourquoi tu me regardes comme ça ?

— Ben… Ce qu’y t’ont fait, ces salauds… Je trouve ça dégueulasse ! T’as pas la haine, toi ? »

Walid le dévisage. « Pas la haine ? Qu’est-ce que tu crois ? Déjà, je vou-

drais bien savoir qui c’est, l’enfant de salaud qu’a manigancé tout ça, aux « Roses Blanches » !

Manu scrute ses ongles. Sans relever la tête, il mur-mure :

« Ben moi, j’ai appris quelque chose. — Parle plus fort, j’entends rien ! » Manu s’enhardit. « L’autre soir... Pendant la promenade. J’discutais avec

Momo le Sécateur. Y vient de tomber pour braquage… — Et alors ? Accouche ! — D’après lui, y paraît que le trafic, ça continue, aux

« Roses Blanches ». — QUOI ? Qu’est-ce que tu me racontes, là ? C’est qui

qu’a repris l’affaire ? — Ah ça, chais pas. Y m’a pas dit. » Walid s’assied sur son lit. Les larmes aux yeux, il

contemple longuement, sur la tablette métallique en face de lui, le portrait de sa vieille maman. Tout cet amour dans un monde de brutes. Puis il se renverse, bras derrière la nuque, lève les yeux vers le plafond et ne dit mot pendant plusieurs minutes.

Manu se ronge à présent les ongles, l’un après l’autre, méthodiquement.

« Dis donc, Manu… » La voix de Walid s’est faite son-geuse.

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« Oui ? — Tu dois pas sortir bientôt ?

— Y m’ont mis en régime de semi-liberté à partir de la semaine prochaine. Dehors le jour… et la nuit en zon-zon ! Enfin, c’est mieux que rien. Pourquoi tu me deman-des ça ?

— J’ai une idée. Si tu allais voir un peu là-bas ? Aux « Roses Blanches » ? Allez, frangin, fais ça pour moi ! Tu vas jeter un œil, tu furètes un peu par-ci, par-là… Et quand tu rentres, tu me racontes. D’accord ? »

Manu se précipite, donne une accolade à Walid. Sa voix est étranglée par l’émotion :

« Bien sûr, mon pote. Bien sûr que j’irai ! » (5)

* * *

Après sa sortie de la prison de Grasse, aux environs de neuf heures du matin, Manu prend le bus pour se rendre à la maison de retraite, à Drap, à l’adresse que lui a indi-quée Walid.

Arrivé aux « Roses Blanches » à midi, il voit dans un panneau vitré du hall d’entrée une annonce pour un poste de commis cuisinier. Le jeune homme s’approche de l’hôtesse d’accueil et lui dit :

« Bonjour madame. J’ai vu l’annonce, à l’entrée. Ça tombe bien, je cherchais justement un poste dans cette branche. La place est encore libre ?

— Oui, il nous reste toujours cette place en tant qu’assistant cuisinier. Avez-vous apporté un CV ?

— Tenez. — Merci. Venez, que je vous présente notre chef.

Suivez-moi. » L’hôtesse guide Manu jusqu’aux cuisines. Elle lance : « Monsieur Lucullus, je vous présente Manu. Il est in-

téressé par le poste de commis.

— Salut Manu ! Enchanté... Avant de commencer, pourrais-tu me montrer de quoi tu es capable ?

— Oui, sans problème. » L’hôtesse laisse les deux hommes à leurs occupations.

Comme Manu effectue la démonstration de ce qu’il sait faire, monsieur Lucullus l’interrompt plusieurs fois pour lui indi-quer le meilleur geste possible.

C’est à un de ces moments-là, pendant que le cuisinier lui tourne le dos, que Manu empoigne un fil à fromage qui traînait sur un plan de travail et menace le type en lui serrant la gorge.

« Maintenant, parle-moi de cette histoire de trafic de drogue. Raconte-moi ce qu’il s’est passé ou je te bute, sale con ! » (6)

Le cuisinier se met à table d’une voix sourde, entrecou-

pée… « Ça marchait bien, notre petit business : deux kilos de

came chaque semaine dans le sac du pique-nique. Et les vio-ques qui se doutaient de rien, à se goinfrer bien tranquilles dans le Parco dei Fiori à Vintimille.

» Mais c’était sans compter avec Hubert, le vieux de la chambre 21 bis. Le Limier, qu’on le surnomme ici. Flic à la retraite, toujours à l’affût, à dénoncer les petits larcins des au-tres : monsieur Rinaldi a mangé la compote de madame Mi-chon, et patati, et patata.

» Ça l’empêchait pas de voler lui-même, remarque, et de se remplir les poches de paquets de sel, au réfectoire, quand les femmes de service avaient le dos tourné. Le régime sans sel, il a jamais pu s’y faire.

» Alors, ce mercredi-là, Hubert, il s’est faufilé en douce dans le car pour chercher la boîte à sel, ni vu ni connu. Et quand il est tombé sur notre réserve de poudre, le flair du li-mier s’est réveillé. Ce vieux, c’est Scotland Yard à lui tout seul. Avec lui, c’en était fini de notre tranquillité. (7)

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» Après ça, Hubert, incapable de tenir sa langue, s’est empressé de répandre l’info auprès de tous les pensionnai-res capables de l’entendre.

» Bon, d’accord, ça faisait pas beaucoup, tout au plus cinq ou six personnes sur les cinquante qui habitent ici. En fait, y en avait qu’une qu’avait compris, une mégère, la Ra-tapignata. Les autres s’étaient endormis avant la fin de l’histoire.

» Donc ils étaient deux : la Ratapignata et le Limier, deux féroces, prêts à tout.

» Un jour où je mijotais un flan de poulpes spécial dentiers mal ajustés (une recette de ma grand-mère), je sen-tis une arme sur ma tempe.

» — Lucullus, si t’as bossé pour Walid, tu peux bos-ser pour nous… C’est simple, tu vas le suivre, et tu nous di-ras où et quand il se procure la drogue… Ensuite, tu te tien-dras prêt, c’est tout ce qu’on te demande. »

» Bon. J’exécute pour pas être exécuté. (8) » Mais le Limier et la Ratapignata, ils guettaient

l’occase pour faire tomber Walid. Z’étaient furieux qu’il ait joué avec leur dignité. Du coup, y z’attendaient le bon mo-ment pour le piéger…

» Quand le père François a claqué d’une crise cardia-que pile le jour où Walid était là, y z’ont trouvé l’occasion trop belle pour la laisser passer.

» Walid est arrivé comme d’hab’ l’après-midi, avec une galette pour sa mère, tranquille, sans se douter de rien.

» Et pendant qu’y prenait le thé avec sa maman, le Limier en a profité pour piquer le portefeuille du père Fran-çois et le jeter sur le siège de la voiture de Walid, puis il a appelé les flics pour tout mettre sur le dos du marin pê-cheur. »

Et voilà pourquoi Walid s’est retrouvé en cabane… » (9)

* * *

Manu se précipite vers son pote dès son retour dans la cellule :

« Walid, mon frère… j’ai une bonne nouvelle ! J’ai lavé ton honneur !...

» J’ai fini par le trouver, le cuisinier. Et je l’ai bien écouté, cet enfoiré ! Il était complice de ceux qui t’avaient fait condamner. Quand il a fini de tout me raconter, j’ai serré le fil à fromage que j’y avais collé sur la gorge. Je l’ai étran-glé, tellement fort que ça a fini par entailler la chair… Le sang pissait, c’était pas beau à voir…

» Et après, j’ai foncé dans la chambre de sa complice, le cuistot me l’avait balancée. C’était cette vieille peau qui contrôlait tout le trafic depuis ton départ, la Ratapignata qu’elle s’appelait. Le fil à fromage, je l’avais gardé à la main. J’ai pas attendu : la mémé, j’y ai charcuté la gorge. Pareil que le cuistot. Voilà, je t’ai vengé ! »

À peine a-t-il prononcé cette phrase qu’on entend une clé jouer dans la serrure. Deux matons pénètrent dans la cel-lule. L’un d’eux jette à l’ex-marin pêcheur : « Le directeur veut te voir. »

En route, encadré par les gardiens, Walid se pose un tas de questions. C’est rare que le directeur fasse venir quelqu’un dans son bureau.

Un des mastards frappe à la porte, ouvre quand une voix fait : « Entrez ». Le directeur se lève de son fauteuil, avance de quelques pas vers les nouveaux arrivants. Il a l’air grave. Ses yeux évitent de croiser ceux du détenu.

« Walid Rossi ? » L’ex-marin pêcheur acquiesce, la bouche soudain sè-

che. « Je suis désolé de devoir vous apprendre une très mau-

vaise nouvelle. Votre mère. À la maison de retraite « les Ro-ses Blanches ». Elle vient d’être retrouvée morte. Égorgée. » (10)

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version alternative du début À l’intérieur d’une cellule se trouvent deux hommes.

L’un s’appelle Walid Rossi, c’est un grand gaillard pas trop gros, ni trop maigre, avec des cheveux courts et un tatouage sur l’épaule gauche, où est marqué : « À ma maman ». En dessous sont disposés des chiffres que les policiers ont essayé de comprendre, ils pensaient que c’était son numéro de télé-phone… Mais normalement, ça aurait dû commencer par 04. Or ce n’est pas le cas : il y a inscrit « 4356791023 » autour d’un cœur.

L’autre s’appelle Manu. Lui, il est sec, nerveux. À plusieurs indices, on voit que Walid « a le dessus »

sur Manu. Ce dernier se protège le visage quand Walid s’approche trop près. Et puis, il ne parle jamais le premier. Déjà qu’il ose à peine le regarder... Manu, lui, quand il était petit, a étranglé son père. Et puis, sa mère le frappait. En-suite, Manu a continué sa vie de délinquant malheureux. Il a mis le feu à sa maison dix ans après l’avoir quittée…

Pour revenir à Walid, il a besoin de raconter son his-toire… (11)

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par ordre d’apparition : 1) Mireille Tschudi

2) Jean-Éric Will

3) Richard Will

4) Jean-Louis Couvert

5) Timothée Rey

6) Gabriel Mascarin

7) Audrey Vautherot

8) Anne-Marie Pradeau

9) Lina Vlez

10) Maxence Dugast.

11) Justine Dugast

Un grand merci à Jean-Paul Ceccaldi, auteur de polar pré-sent à l’atelier, pour ses mille conseils éclairés… et sa bonne humeur !

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