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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 Avril 2011 : 96ème anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 96 ans de déni : ça suffit ! -------------------------------------------------------------- ----- VEILLE MEDIA Jeudi 22 septembre 2011 Retrouvez les news sur notre site : http://www.collectifvan.org Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 et Rubrique News (Revue de Presse) : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1 SOMMAIRE Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone, sur les thèmes concernant la Turquie, le génocide arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, le Darfour, le négationnisme, l'Union européenne, Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou de relire les informations et traductions mises en ligne dans notre rubrique http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1.

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES24 Avril 2011 : 96ème anniversaire du génocide arménien de 1915

perpétré par le gouvernement Jeune-Turc96 ans de déni : ça suffit !

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VEILLE MEDIA

Jeudi 22 septembre 2011

Retrouvez les news sur notre site :http://www.collectifvan.org

Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

et Rubrique News (Revue de Presse) :http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1

SOMMAIRE

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigi-lance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une re-vue de presse des informations parues dans la presse franco-phone, sur les thèmes concernant la Turquie, le génocide armé-nien, la Shoah, le génocide des Tutsi, le Darfour, le négationnisme, l'Union européenne, Chypre, etc... Nous vous suggérons égale-ment de prendre le temps de lire ou de relire les informations et traductions mises en ligne dans notre rubrique http://www.collec-tifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par ailleurs, certains ar-ticles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous rece-vrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture.

Nakhitchevan : il n’y a jamais eu d’Arméniens ici ! Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le chercheur écossais Steven

Sim a raconté ses expériences troublantes au Nakhitchevan, un territoire arménien historique, désormais occupé par l’Azerbaïdjan. « Vous voyez, les Arméniens mentent tout le temps – ils mentent à tout le monde. » Les officiels azéris ont aussi déclaré que : « Il n’y a jamais eu aucune église, nulle part, au Nakhitchevan. Aucun Arménien n’a jamais vécu là - alors pourquoi y aurait-il des églises ? » Steven Sim qui s’est rendu au Nakhit-chevan en 2005 est l’un des derniers à avoir vu le cimetière de Djoulfa avant sa destruction. Le Collectif VAN vous livre la traduction de l’éditorial du journaliste arméno-américain Harut Sassounian, paru dans The Califor-nia Courier le 22 septembre 2011.

Aznavour : « Il a nié le 'génocide' » Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La presse turque s’est réjouie des déclarations faites par Charles Aznavour le dimanche 4 septembre 2011 dans l’émission « Vivement Dimanche » de Michel Drucker. Défor-mant les propos du chanteur, les médias turcs annoncent à la Une : « Il a nié le 'génocide' ». Si Charles Aznavour n’a bien entendu pas nié le géno-cide arménien perpétré en Turquie en 1915, il a par contre, en suggérant d’utiliser un autre terme à la place de « génocide », tenu des propos qui ont une portée politique dans la mesure où il est également Ambassadeur d’Arménie en Suisse et Ambassadeur d’Arménie auprès de l'Unesco. Si certains ont pu penser que Charles Aznavour s’est exprimé « à chaud » dans une émission de télévision (pourtant enregistrée) sans réfléchir à la portée de ses idées fantaisistes, la lecture d’une interview donnée par l’ar-tiste dans le numéro juin-juillet 2011 de la revue Balthazar (Le magazine de l’homme), vient – hélas - les détromper. Aznavour y déclare : « Je ne sais pas pour quelle raison le gouvernement d'Ankara se bute à ce point sur ce sujet, mais je crois que cela vient d'une gêne de l'emploi du mot "génocide". Si on employait le mot "massacre", cela ne les aiderait-il pas à franchir le pas ? » La question désormais est donc de savoir si M. Aznavour annonce la nouvelle tendance de la diplomatie arménienne ou s’il s’éver-tue simplement à faire ce qu’il n’a jamais su faire : de la politique. Quoi-qu’il en soit, il reste un immense artiste, et c’est pour cela qu’on l’aime… Le Collectif VAN vous propose la traduction d’un article en turc paru le 7 septembre 2011 et vous invite à télécharger le pdf des extraits de l’inter-view de Charles Aznavour dans le numéro juin-juillet 2011 de la revue Bal-thazar.

Turquie: Le journaliste en ligne Baris Yarkadas relaxé Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous propose cette information publiée sur le site des Reporters Sans Frontières le 21 septembre 2010. "La 2ème chambre du tribunal correctionnel de Kadiköy, à Istanbul, a relaxé le journaliste en ligne Baris Yarkadas, poursuivi pour "offense à la personne" par Nur Birgen, présidente de la section d’exper-tise de la médecine légale."

Collectif VAN : l'éphéméride du 22 septembre 2011 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – La rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle recense la liste d’évé-nements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). "22 septembre 2010 -- Cérémonie d’Antoura (Liban) : discours prononcé le 22 septembre 2010 par Maurice Missak Kelechian, lors de l’émouvante cérémonie qu’il a ini-tiée au Collège St. Joseph d’Antoura . « Mon voyage d'amour a commencé en 2005 en voyant une simple photo dans le livre de Stanley Kerr "Les Lions de Marach", qui montrait un groupe avec Djemal Pacha et une note indiquant : "Djemal Pacha, Commandant de la Quatrième Armée turque avec Halide Edib, sur les marches du Collège Français à Antoura, Liban." … La cérémonie commémorative d'aujourd'hui nous rappellera aussi, à nous les Arméniens, qu’il faut respecter ces Turcs qui ont risqué leurs vies pour sauver des familles arméniennes pendant le génocide, et qui, aujourd'hui, risquent leurs vies en faisant ouvertement des excuses de la part de leur ancien et de leur nouveau gouvernement. Les fleurs que je placerai au-jourd’hui sur la tombe des orphelins seront déposées en mémoire à tous les orphelins d’Antoura Arméniens, Turcs et Kurdes… » Maurice Missak Ke-lechian, Arménien du Liban, il a entrepris, depuis 2005, un véritable travail de ‘fouilles historiques’ en révélant l’histoire méconnue de l’orphelinat d’Antoura, situé dans les murs du Collège Français St. Joseph d’Antoura au Liban. En 1915, l'orphelinat était dirigé par Djemal Pacha, l'un des respon-sables du génocide arménien, et par la première féministe de Turquie, Ha-lide Edip Adivar, qui étaient tous deux chargés de turquifier les orphelins arméniens. Les enfants ont été systématiquement privés de leur identité arménienne, on leur donnait des noms turcs, on les islamisait de force et ils étaient sauvagement battus si on les entendait parler arménien : tous ces faits répondent à la définition de l'ONU sur le Génocide. Missak Kele-chian rapporte également les souvenirs d’un rescapé qui avait témoigné de ses conditions de vie dans un livre : « La seule chose à laquelle pen-saient les orphelins était la nourriture. Poussés au désespoir, ils ramas-saient souvent les os de leurs amis morts, les réduisaient en poudre et les diluaient dans des soupes comme nourriture pour survivre. » Alors Antoura était-il un orphelinat ou un camp d’extermination pour enfants ?

Les tribulations d'un Turc dans le monde arabe Cet homme est l'un des dirigeants les plus influents au Proche-Orient. Mise discrète, éternel costume sombre, moustache soignée, le cheveu plat, la raie tirée au cordeau, rien de flamboyant chez Recep Tayyip Erdogan, le nouveau héros du monde arabe.

Tayyip Erdogan récolte les fruits du printemps arabe Il faut reconnaître que le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan est

un génie diplomatique de la région. Les résultats de sa tournée dans les pays du printemps arabe – en Egypte, en Tunisie et en Libye – ont surpas-sé les attentes les plus optimistes des Turcs. Il a si habilement choisi la pé-riode des visites, a parfaitement pris en compte les dispositions des popu-lations et a prononcé les discours si attendus qu’il est désormais le héros des masses révolutionnaires arabes.

Manifestation pour la liberté de la presse à Istanbul Cela fait deux cents jours que les journalistes Ahmet Sik et Nedim Sener sont détenus à la prison de Silivri, dans la grande banlieue d’Istanbul. Un bon millier de personnes, leurs amis et collègues, ont défilé dimanche 18 septembre sur l’avenue Istiklal, encadrées par la police antiémeute, pour réclamer leur remise en liberté et la fin des atteintes à la liberté de la presse en Turquie.

L'info vue par la TRT (4) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Ra-dio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide ar-ménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "La Syrie était l’un des chapitres à l’ordre du jour de l’entretien du Premier ministre Recep Tayyip Erdoğan et le président américain Barack Obama".

Turquie: le rendez-vous manqué de l'AKP avec les Kurdes Premier parti au pouvoir à prôner une ouverture vis-à-vis des Kurdes, l'AKP n'est pas parvenu à imposer la "question kurde" dans le débat public et à instaurer un dialogue national. Pire, ce gouvernement, comme bien des prédécesseurs avant lui, laisse la gestion du problème aux seuls policiers et militaires.

Dépêche de l'APA [ 22 sept 2011 14:13 ] - Agence de Presse d'Azerbaïdjan Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de presse azérie) daté du 22 septembre 2011. Les articles de ce site (écrits généralement dans un français rudimentaire) ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Le président de l’Académie nationale de l’Azerbaïdjan, Mahmoud Karimov a vivement cri-tique l’Arménie, pendant la 55e session de l’Agence Internationale de l’énergie atomique (AIEA) à Vienne".

Les gisements de gaz au large de Chypre aiguisent les appétits de Nicosie et d’Ankara Le début des travaux d’exploration, une « provocation » selon la Turquie, fait craindre une escalade militaire et diplomatique entre les deux pays.

L'info vue par la TRT (3) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Ra-dio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide ar-ménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Le pré-sident Abdullah Gül a achevé ses prises de contact en Allemagne".

Polémique au Festival de Cannes: Lars von Trier retire ses excuses pour ses propos nazis Lors du dernier Festival de Cannes, le réalisateur danois avait lancé en conférence de presse qu’il «comprenait» Hitler...

Dépêche de l'APA [ 21 sept 2011 19:38 ] - Agence de Presse d'Azerbaïdjan Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de presse azérie) daté du 21 septembre 2011. Les articles de ce site (écrits généralement dans un français rudimentaire) ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Le Président du Parlement azerbaïdjanais Ogtay Assadov a rencontré le chef de la Grade Assemblée nationale de la Turquie, Cemil Çiçek".

Abdullah Gül menace de claquer la porte de l’UE L'ami étranger de l'Europe", titre la Frankfurter Rundschau au lendemain de la visite du président turc en Allemagne. Le quotidien en profite pour faire un bilan de la santé des relations turco-européennes : les présidents Abdullah Gül et Christian Wulff ont beau sourire, les "fans de la Turquie sont rares en Europe", estime la “Rundschau”, pour qui "le discours sur une adhésion turque à l'UE reste hypocrite et marqué d'un double lan-gage".

L'info vue par la TRT (2) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Ra-dio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide ar-ménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Le pré-sident du Parti populaire européen, Joseph Daul, a fermement condamné l'attaque".

Un étudiant de police tué par le PKK dans l'est de la Turquie Des membres du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) ont attaqué mer-credi matin un centre de formation de police dans la province turque de Bitlis (à l'est), tuant un étudiant, a rapporté la chaîne de télévision CNN Turks.

La Turquie félicite l’Arménie à l’occasion de son anniversaire

Le président turc Abdullah Gul figure parmi les dizaines de dirigeants du monde qui ont félicité l’Arménie concernant son anniversaire d’indépen-dance, a déclaré le bureau du président Serge Sarkissian mercredi.

S.M. le Roi félicite le Président arménien Sa Majesté le Roi Mohammed VI a adressé un message de félicitations au président arménien, M. Serge Sarkissian, à l'occasion de la fête de l'Indé-pendance de son pays. Le Souverain exprime, dans ce message, Ses cha-leureuses félicitations et Ses voeux les meilleurs de santé et de bonheur à M. Sarkissian et de davantage de progrès et de prospérité au peuple armé-nien ami.

Contacts avec le PKK: Erdogan accusé de trahison Un scandale retentissant a éclaté en Turquie. Le gouvernement turc me-nait des négociations secrètes avec le parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) interdit, écrit mercredi 21 septembre le quotidien Kommersant. Cela a provoqué un choc dans le pays car le PKK fait partie de la liste des orga-nisations terroristes, et le gouvernement de Recep Tayyip Erdogan excluait catégoriquement toute possibilité de dialogue avec les terroristes.

L'info vue par la TRT (2) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Ra-dio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide ar-ménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "M. Er-doğan a affirmé la nécessité de débloquer pour remettre au plutôt les biens et valeurs gelés à la Libye".

La France et la Turquie, les nouveaux amis-rivaux des révolutions arabes «Une nouvelle tentative du Président Sarkozy de voler la vedette à la Tur-quie»: après s’être enorgueillie du triomphe de Tayyip Erdogan en Egypte et en Tunisie, la presse turque accuse Nicolas Sarkozy et David Cameroun d’avoir voulu doubler le premier ministre turc en Libye.

Israël face au bouleversement des cartes proche-orientales Il n'est pas souhaitable qu'Israël soit isolé au Proche-Orient. Même si l'Etat juif commet une erreur historique, y compris pour lui-même, en continuant de refuser aux Palestiniens la reconnaissance d'un Etat indépendant, les relations qu'il a nouées au cours des dernières décennies avec ses voisins étaient gage d'une relative stabilité régionale. Privé de celles-ci, Israël de-viendrait un partenaire plus imprévisible et dangereux.

La Turquie signe un accord sur le littoral continental avec le nord de Chypre La Turquie a signé un accord avec le nord de Chypre jeudi à New York sur

la démarcation du bord continental dans l'est de la Méditerranée en ré-ponse au lancement par le gouvernement chypriote grec de forages explo-ratoires.

L'info vue par la TRT (1) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Ra-dio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide ar-ménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Le Premier ministre Recep Tayyip Erdoğan a estimé que son entretien avec le pré-sident américain Barack Obama était affirmatif".

La Turquie s'affirme, sur fond d'incidents diplomatiques Les tensions entre la Turquie et ses voisins, la Syrie ou Chypre, se multi-plient sur fond d'ambitions régionales de ce pays à la dynamique écono-mique impressionnante.

Charles Aznavour - "D'une porte l'autre" Charles Aznavour, en vieux briscard du show business, connaît la musique. En septembre 2011, dans la foulée, il sort un album, publie un livre auto-biographique et revient sur la scène de l'Olympia où il n'a pas mis les pieds depuis plus de trente ans avant d'entamer une tournée nationale.

L’Uruguay au milieu d’une polémique autour du Haut-Karabagh Le 9 septembre dernier, les tensions se sont ravivées entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, lorsque les médias arméniens ont publié des propos attri-bués au ministre des Affaires étrangères uruguayen, Luis Almagro, selon lesquels celui-ci accueillerait avec ferveur la création d’un État du Haut-Ka-rabakh.

INFOS COLLECTIF VAN

Nakhitchevan : il n’y a jamais eu d’Arméniens ici !Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le chercheur écossais

Steven Sim a raconté ses expériences troublantes au Nakhitche-van, un territoire arménien historique, désormais occupé par l’Azerbaïdjan. « Vous voyez, les Arméniens mentent tout le temps – ils mentent à tout le monde. » Les officiels azéris ont aussi dé-claré que : « Il n’y a jamais eu aucune église, nulle part, au Na-khitchevan. Aucun Arménien n’a jamais vécu là - alors pourquoi y aurait-il des églises ? » Steven Sim qui s’est rendu au Nakhitche-van en 2005 est l’un des derniers à avoir vu le cimetière de Djoul-fa avant sa destruction. Le Collectif VAN vous livre la traduction de l’éditorial du journaliste arméno-américain Harut Sassounian, paru dans The California Courier le 22 septembre 2011.

Une visite au Nakhitchevan montre pourquoi les Armé-niens ne pourront plus jamais vivre sous la loi azérie

De : Harut Sassounian Éditeur de : The California Courier Editorial de Sassounian du 22 septembre 2011

L’historien écossais Steven Sim a raconté ses expériences troublantes au Nakhitchevan, un territoire arménien historique désormais occupé par l’Azerbaïdjan. Étant donné que l’on a très peu parlé dans les médias inter-nationaux du rapport révélateur de Sim paru en 2006, j’aimerais présenter quelques-uns des points forts de son rapport.

Sim a indiqué qu’il était entré par voie de terre au Nakhitchevan à partir de la Turquie et qu’il s’était rendu au village d’Abrakunis dans la vallée de Yernjak. Il a demandé où se trouvait la vieille église à un garçon de 12 ans et ce dernier lui a montré un terrain vide.

Sim s’est ensuite rendu à Bananiyar, que les Arméniens connaissent sous le nom d’Aparank, où, affirmait-il, « Jusque dans les 1970 au moins, on pouvait voir les ruines d’une grande église médiévale bâtie sur un tertre au milieu du village. Aujourd’hui, une mosquée se dresse sur l’emplace-ment de l’ancienne église. » À Norashen, il existait deux églises et un ci-metière arméniens au nord-ouest du village. Il n’a trouvé aucune trace ni des deux églises ni du cimetière.

Le troisième jour de son séjour au Nakhitchevan, alors qu’il se rendait en train à Djoulfa, Sim a pu apercevoir les restes du cimetière de Djougha. Il rapporte avoir vu « Un coteau jonché de blocs de pierre dispersés sur trois versants. Toutes les pierres tombales sans exception avaient été renver-sées. »

À Ordubad, Sim a été emmené au commissariat où son sac a été fouillé et il a été interrogé quant au but de sa visite. Puis, on l’a mis dans le pro-chain bus pour Nakhitchevan (ville). De là, il est allé à Shurut qui était « Une petite ville arménienne à la fin de l’époque médiévale, avec des églises, des écoles, des monastères, des scriptoria et une population de plusieurs dizaines de milliers d’habitants. »

Dans le village voisin de Krna, il n’a trouvé aucune trace de l’église armé-nienne locale. Ce fut le même cas pour le village de Gah. Il a demandé à un passant ce qu’il en était de l’église de Shurut et on lui a répondu qu’elle

avait été détruite.

À Shurut, Sim s’est retrouvé face à un groupe de villageois. Quand il leur a dit qu’il était venu voir une vieille église, ils lui ont répondu qu’il n’y avait jamais eu d’église dans le village. En quittant Shurut, le chauffeur de taxi a dit à Sim que les villageois avait appelé la police de Djoulfa et que des agents du maintien de l’ordre l’attendraient certainement sur le trajet.

Et effectivement, une voiture attendait Sim. « Un policier est monté à l’ar-rière du taxi et m’a demandé si j’avais une carte topographique et un livre d’ethnographie. » Lorsque Sim a répondu qu’il n’en avait pas, le policier a fouillé rapidement son sac. À Djoulfa, Sim a dû s’arrêter au quartier géné-ral de la police où son sac a de nouveau été fouillé. Après avoir attendu un bon moment dans le couloir, Sim a été emmené à l’hôtel Araz de la ville. Il a été escorté dans un jardin situé à l’arrière du bâtiment. Sim a finalement été autorisé à partir au bout de trois heures. Tout le contenu du sac de Sim « a été sorti et soigneusement examiné, et le sac lui-même a été inspecté au cas où il comporterait des compartiments secrets. Ceci a duré environ 15 minutes, sans qu’un seul mot ne soit prononcé. »

On a posé des questions à Sim sur son travail. Combien gagnait-il, qui l’avait payé pour venir au Nakhitchevan, et pourquoi voudrait-il dépenser son propre argent pour venir ici ? Les policiers ont soigneusement examiné les carnets de Sim et ils ont contrôlé toutes les photos contenues dans son appareil numérique. Une photo prise dans Nakhitchevan City les a particu-lièrement intéressés. « C’était celle d’un bloc de pierre, que j’avais vu dans les jardins faisant face au mausolée de Momina Hatun, entouré d’une grande série de pierres tombales en forme de bélier. Sur l’une d’elles, une croix sculptée dans la pierre s’élevait d’une base rectangulaire. »

Les officiels azéris lui ont affirmé que ce n’était pas une croix. Sim leur a dit qu’un livre arménien mentionnait l’église. Ils lui ont répondu avec co-lère : « C’est faux. C’est un mensonge. Vous voyez, les Arméniens mentent tout le temps – ils mentent à tout le monde. » Ils ont aussi déclaré que : « Il n’y a jamais eu aucune église, nulle part, au Nakhitchevan. Aucun Armé-nien n’a jamais vécu là - alors pourquoi y aurait-il des églises ? » Les Azé-ris ont dit à Sim : « Nous pensons que vous n’êtes pas venu animé de bonnes intentions envers la République d’Azerbaïdjan. »

Sim a déclaré que ses expériences désagréables au Nakhitchevan avaient « mis en lumière l’attitude de l’Azerbaïdjan en ce qui concerne les Armé-niens et tout ce qui est arménien. » Le rapport montre pourquoi il est im-possible pour les Arméniens de l’Artsakh (Karabagh) de vivre de nouveau sous le joug oppressif de la loi azérie. Si un visiteur écossais est aussi mal-traité, on imagine bien que les Azéris ont traité leurs citoyens arméniens de l’Artsakh, jusqu’à sa libération, d’une manière bien pire.

©Traduction de l’anglais C.Gardon pour le Collectif VAN – 22 septembre 2011 – 07:00 - www.collectifvan.org

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=57303

Lire le texte original dans la Rubrique en anglais

Aznavour : « Il a nié le 'génocide' »Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La presse turque s’est

réjouie des déclarations faites par Charles Aznavour le dimanche 4 septembre 2011 dans l’émission « Vivement Dimanche » de Mi-chel Drucker. Déformant les propos du chanteur, les médias turcs annoncent à la Une : « Il a nié le 'génocide' ». Si Charles Aznavour n’a bien entendu pas nié le génocide arménien perpétré en Tur-quie en 1915, il a par contre, en suggérant d’utiliser un autre terme à la place de « génocide », tenu des propos qui ont une por-tée politique dans la mesure où il est également Ambassadeur d’Arménie en Suisse et Ambassadeur d’Arménie auprès de l'Unes-co. Si certains ont pu penser que Charles Aznavour s’est exprimé « à chaud » dans une émission de télévision (pourtant enregis-trée) sans réfléchir à la portée de ses idées fantaisistes, la lecture d’une interview donnée par l’artiste dans le numéro juin-juillet 2011 de la revue Balthazar (Le magazine de l’homme), vient – hé-las - les détromper. Aznavour y déclare : « Je ne sais pas pour quelle raison le gouvernement d'Ankara se bute à ce point sur ce sujet, mais je crois que cela vient d'une gêne de l'emploi du mot "génocide". Si on employait le mot "massacre", cela ne les aide-rait-il pas à franchir le pas ? » La question désormais est donc de savoir si M. Aznavour annonce la nouvelle tendance de la diploma-tie arménienne ou s’il s’évertue simplement à faire ce qu’il n’a ja-mais su faire : de la politique. Quoiqu’il en soit, il reste un im-mense artiste, et c’est pour cela qu’on l’aime… Le Collectif VAN vous propose la traduction d’un article en turc paru le 7 sep-tembre 2011 et vous invite à télécharger le pdf des extraits de l’interview de Charles Aznavour dans le numéro juin-juillet 2011 de la revue Balthazar.

HABERCEM

Il a nié le 'génocide', les Arméniens l’ont excommunié

07.09.2011 - 17:05

Lorsque le chanteur d’origine arménienne, Charles Aznavour, a envoyé des messages à la Turquie en disant « le mot génocide me dérange », il est de-venu la cible d’attaques.

Le lobby arménien en France a réagi contre Charles Aznavour qui, lors d’une émission de télé à laquelle il avait participé ce dimanche, a dit « le mot génocide me dérange ».

On a pu observer que certains Arméniens ont critiqué le chanteur célèbre en envoyant des mails sur les sites des associations arméniennes, d’autres ont exprimé leur soutien à Aznavour.

Aznavour, lors de l’émission ''Vivement Dimanche'' sur la chaîne ''France 2'' avait exprimé les propos suivants, « le mot génocide me dérange, pour que la frontière turco-arménienne s’ouvre et que les Turcs demandent le dialogue, il faut trouver un autre mot''. Le célèbre chanteur avait dit ''Je rêve de visiter la Turquie. Car les Turcs sont très différents de ce qu’on dit, ils sont gentils. Il fait beau là-bas, la cuisine est bonne.''.

Les Arméniens ont montré leur réaction contre le célèbre chanteur, ils ont accusé Aznavour « de trahir leur cause » et de « négationnisme ».

Aznavour avait également réagi contre le présentateur qui avait demandé aux spectateurs ''Y a-t-il des Turcs ici, on va demander des comptes''* il a montré son mécontentement en disant ''Les Turcs sont des personnes gen-tilles. S’ils sont ici, ils sont les bienvenus''.

Traduction du turc S.C. pour le Collectif VAN - 22 septembre 2011 - 07 :10 - www.collectifvan.org

*Nota CVAN 1: il ne s’agit pas du présentateur Michel Drucker, mais de l'humoriste Mathieu Madénian qui a effectivement plaisanté en deman-dant " Y a-t-il des Turcs dans la salle, qu'on fasse un sacrifice ?".

Nota CVAN 2 : Serge Sarkissian, le président de la République d’Arménie, sera en visite officielle les 28 et 29 septembre 2011 à Paris. Il devrait as-sister au concert caritatif que Charles Aznavour dédie à l’Association Azna-vour pour l’Arménie le mercredi 28 septembre, à l’Olympia : l’occasion

d’une déclaration commune des deux « politiciens » sur la nécessité de faire l’impasse sur l’appellation de « génocide » ?

• CHARLES AZNAVOUR • Variété et chanson françaises • le mercredi 28/09/2011 à 20h30 • L'OLYMPIA 28, BD DES CAPUCINES 75009 PARIS 09

TÉLÉCHARGER :  L'interview de Charles Aznavour

http://www.habercem.com/haberdetay.asp?Newsid=148212

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=57305

Lire le texte original dans la Rubrique en turc

Collectif VAN : l'éphéméride du 22 septembre 2011Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique "Ephémé-ride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle re-cense la liste d’événements survenus à une date donnée, à diffé-rentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’associa-tion suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN dans la Rubrique Actions VAN, en cliquant sur ces liens:

Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie) http://collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304

Ça s’est passé un 22 septembre (les événements sont classés du plus ancien au plus récent) :

22 septembre 1287 -- 6 juifs du village de Lahstein (Allemagne) sont massacrés à la suite de l'accusation de meurtre rituel portée contre les juifs d'Oberwesel.

Israelvivra.com

http://israelvivra.com/calendseptembre.htm#22

22 septembre 1499 --Les Turcs ravagent Vicence, en Italie.Wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/22_septembre

22 septembre 1795 -- La mort de Sayat-Nova (en arménien Սայաթ-Նովա, en persan نووا‌سایات , en géorgien საიათ-ნოვა) (14 juin 1712 à Tiflis – 22 septembre 1795 à Haghpat), ou le « roi des chansons », est le nom donné au poète arménien Harutyun Sayatyan, ou le nouveau Saâdi. Il fut le Rossignol énamouré qui chanta sa Rose avec une soif inextinguible. Chanteur et maître du kamânche, il joue, compose avec son instrument préféré, il écrit de la poésie, soit 68 odes en arménien, 65 odes en géorgien et 128 odes en dialecte turc de la Transcaucasie. Ce qui le caractérise, c'est sa « singularité universelle ». Selon Élisabeth Mouradian et Serge Venturini, traducteurs du poète en France, « trois siècles après son œuvre, celui qui écrivit en plusieurs langues demeure toujours un pont entre les peuples du Caucase, où il est toujours chanté et aimé de tous. » Il fut troubadour1, un troubadour célébré autant que honni à la cour d'Irakli II (ou Héraclius II de Géorgie). Irakli II aurait aidé à créer une alliance entre la Géorgie, l'Arménie et le Shirvan contre l'Empire perse. Banni de la cour par le roi en 1759, Sayat-Nova devint par sentence royale moine au monastère de Haghpat, parce qu'il serait, semble-t-il, tombé amoureux de sa sœur, la princesse Anna Batonachvili. Il est assassiné par l'armée d'Agha Mohammed Khan qui dévasta la ville de Tiflis et ses alentours, en 1795.Wikipediahttp://fr.wikipedia.org/wiki/Sayat-Nova

22 septembre 1908 -- Empire ottoman : le docteur Nazim était un idéologue et un organisateur. Chakir se place en relais de Nazim, à la fois organisateur et exécutant. Behaeddine Chakir, né en 1877, fut dès ses débuts un homme de terrain. Exilé à Erzindjan pour ses activités révolutionnaires, il s'enfuit en Egypte et rejoignit à Paris Ahmed Riza. Deux historiens turcs publient des lettres rédigées de 1906 à 1908 par Chakir. Ces lettres montrent l'évolution des relations entretenues par les Jeunes-Turcs avec les groupes politiques arméniens. La première est datée du 22 septembre 1906, c'est-à-dire plus d'un an avant le congrès des partis d'opposition de l'Empire ottoman qui se réunit à Paris et consacra l'alliance arméno-turque. Nazim et Chakir – dont la complicité ne s'est jamais

démentie – s'adressent « à nos frères Azerbaïdjanais au Caucase ». Ils leur conseillent de s'unir aux Arméniens pour combattre leur principal ennemi, la Russie; et ils ajoutent, en contrepoint: « Les Arméniens pourront ultérieurement être remis dans le droit chemin lorsque les musulmans seront majoritaires ». Ternon, Yves. Enquête sur la négation d'un génocide, Marseille, Parenthèses, 1989Imprescriptible.fr : Les architectes du génocide http://www.imprescriptible.fr/ternon/3_chapitre3

22 septembre 1908 -- L'Empire ottoman reconnaît la Bulgarie.Wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/22_septembre

22 septembre 1915 -- Empire ottoman : télégramme adressé par Talaat à la préfecture d'Alep le 22 septembre 1915. « Le droit des Arméniens de vivre et de travailler sur le territoire de la Turquie est totalement aboli ; le gouvernement, assumant toutes les responsabilités à ce sujet, a ordonné de n'en même pas laisser les enfants au berceau. On a vu dans quelques provinces l'exécution de cette ordonnance. Cela étant ainsi, pour des rai-sons que nous ignorons, on fait des exceptions pour certains individus, les-quels au lieu d'être envoyés dans le lieu de leur exil, sont laissés à Alep, et de ce fait on met le gouvernement devant une nouvelle difficulté. Sans ad-mettre leurs raisons, femmes ou enfants, quels qu'ils soient, même ceux qui sont incapables de se mouvoir, faites- les sortir de là et ne donnez pas prise à la population pour les défendre. La population met par ignorance ses intérêts matériels au-dessus des sentiments patriotiques, et n'est pas à même d'apprécier la grande politique que le gouvernement suit à ce pro-pos. Etant donné que les actes de suppression commis ailleurs indirecte-ment -rigueur, accélération de marche, les tracas de route, les misères -peuvent être assurés là directement, employez-vous y d'arrache-pied, sans perte de temps. Le ministère de la Guerre a informé tous les commande-ments d'armées que les chefs des stations militaires ne doivent pas s'im-miscer dans le déplacement des déportés. Informez les fonctionnaires qui se chargeront de cette affaire que, sans craindre les responsabilités, ils doivent travailler à atteindre le véritable but. Veuillez me communiquer toutes les semaines les résultats de votre activité en rapports chiffrés. » Ternon, Yves. Enquête sur la négation d'un génocide, Marseille, Paren-thèses, 1989

Imprescriptible.fr : Les documents Naïm-Andonianhttp://www.imprescriptible.fr/ternon/2_chapitre1

22 septembre 1915 : 200 soldats-ouvriers originaires d’Erzerum sont liquidés, à 3h de Cezire, sous les yeux de Halil [Kut], par des çete de l’O.S.*** (Simon, s.d. :91).Mass Violence - par Raymond Kévorkian

http://www.massviolence.org/IMG/pdf/Chronologie-de-l-extermination-des-Armeniens-de-l-Empire-ottoman-par-le-regime-jeune-turc-1915-1916.pdf

20 et 22 septembre 1915, Tekirdag (vilayet d’Edirne) : Les autorités procèdent à l’arrestation des notables, notamment des entrepreneurs arméniens de la ville, qui sont déportés vers la Syrie avec leurs familles.*** (Kévorkian, 2006 :684).Mass Violence - par Raymond Kévorkian http://www.massviolence.org/IMG/pdf/Chronologie-de-l-extermination-des-Armeniens-de-l-Empire-ottoman-par-le-regime-jeune-turc-1915-1916.pdf

22 septembre 1915 -- Empire ottoman : il y a peu de jours — nous sommes aujourd'hui au 3 octobre, — j'appris d'un témoin oculaire qu'il y eut un massacre le 19 septembre à Ourfa, et que les Arméniens furent ce jour-là fusillés, poignardés, attaqués à la baïonnette et écorchés vifs par la population en général. Mais qu'ensuite lorsque cette personne quitta la ville, au 22 septembre, le massacre était encore continué par les soldats, au moyen de baïonnettes et de sabres. Il paraît que les Arméniens étaient réunis en un certain endroit et qu'ils les en sortaient un à un pour les sa-brer et les massacrer avec de longs sabres poignards.

Imprescriptible.fr : Damas. - Rapport d'un résident étranger {Greg Young, agent consulaire} à Damas, daté du 20 septembre, mais contenant des informations allant jusqu'au 3 octobre 1916 : communiqué par le Comité Américain de Secours aux Arméniens et aux Syriens.

http://www.imprescriptible.fr/documents/livre-bleu/d70.htm

22 septembre 1915 -- Empire ottoman : récit d'une dame arménienne {Maritza Kedjedjian} décrivant son voyage de {Husseinig} à Ras-ul-Ain . « Le dimanche matin, j'allai voir le Consul américain à Alep et je lui de-mandai de me sauver, étant Américaine. Il me demanda mes papiers, je lui répondis qu'ils m'avaient été pris en route et je lui racontai toutes les conditions de mon voyage. Il me promit de m'aider. Je retournai chez lui le lendemain et je lui dis que mes parents étaient des citoyens américains, ainsi que mon mari, qui avait vécu dix-huit ans en Amérique ; j'ajoutai qu'il pouvait s'en assurer auprès du Consul américain à {Kharpout}, ou même en s'adressant au Gouvernement de Washington. Il m'envoya chercher au bout de cinq jours et me fit raconter mon histoire en langue turque. Il ins-crivit mon nom sur son registre et me plaça dans la maison de son Kavass. Il me délivra ensuite un passeport et m'envoya à Alexandrette, en compa-gnie de quelques sujets russes. Nous restâmes quinze jours à Alexan-drette, nous nous embarquâmes sur le croiseur américain « Chester », qui nous transporta à Alexandrie, où nous arrivâmes le 22 septembre 1915. »

Imprescriptible.fr : Mamouret-ul-Aziz. - Récit d'une dame arménienne {Maritza Kedjedjian} de C. {Husseinig} (une ville située a une demi-heure de {Kharpout}), décrivant son voyage de {Husseinig} à Ras-ul-Ain, écrit après son évasion de Turquie et daté d'Alexandrie 2 novembre 1915 ; publié par le journal arménien « Gotchnag » de New-York, du 8 janvier 1916.

http://www.imprescriptible.fr/documents/livre-bleu/d24.htm

22 septembre 1915 -- Empire ottoman : rapport du Consul américain Edward i. Nathan à AE. Mersine daté du 22 septembre 1915 ; Ce rapport commence par mentionner la crainte qui règne parmi les Autorités Ottomanes à {Mersine}, d'un débarquement que les alliés étaient sur le point d’y faire. Puis le rapport continue comme suit : Un des premiers résultats de cette crainte fut naturellement une hâte fébrile pour achever la déportation des Arméniens d'Adana. Le nombre des Arméniens expulsés de cette ville s'élève à présent à environ 25.000, et ceci en plus des milliers venus du nord qui traversent cette ville. La misère, les souffrances et les privations endurées par les déportés est indescriptible. Les morts sont innombrables. Des centaines d'enfants sont continuellement abandonnés par leurs parents qui ne peuvent supporter de les voir souffrir et n'ont pas la force de veiller sur eux. Beaucoup sont abandonnés sur le bord des routes et l'on cite des cas où ils ont été jetés par les fenêtres des wagons. Les mesquines cruautés de la police et des fonctionnaires augmentent encore la détresse de ces déportés.Imprescriptible.fr : AE. {Mersine} ville située sur la ligne du chemin de fer : série de rapports d'un résident étranger {Consul américain Edward i. Nathan} à AE. {Mersine} communiquée par un Comité Américain de Secours aux Arméniens et aux Syriens.

http://www.imprescriptible.fr/documents/livre-bleu/d47.htm

22 septembre 1921 -- Empire ottoman/Assemblée de la Société des Na-tions : dans le rapport à la deuxième Assemblée par la 5e Commission le 22 septembre 1921 (A. 113), on lit, entre autres, sur le travail de la Com-mission d’enquête : « De cette Commission, et désignés par le Conseil, font partie le Dr Kennedy, Miss Emma Cushman pour Constantinople, et Miss Jeppe pour Alep. Le dévouement inlassable de la Commission d’en-quête se heurta, au cours de son travail, à des difficultés inouïes que lui ai-dèrent à surmonter, dans la mesure du possible, les Hauts-Commissaires interalliés et particulièrement le Haut-Commissaire britannique, qui sur son rapport inscrit le nombre considérable de 2.300 enfants dans les insti-tutions et les maisons musulmanes où on les tenait cachés. D’après l’ex-posé du délégué grec, M. Dendramis, 300.000 femmes et enfants grecs ont été déportés et sont détenus. Le Patriarche arménien dispose de docu-ments qui prouvent que 50% des enfants qui se trouvent actuellement

dans les orphelinats turcs sont arméniens. D’après les preuves que four-nissent les autorités arméniennes, 6.000 de ces enfants sont dans le même cas ; des femmes sans nombre, jeunes pour la plupart, pliées aux besognes les plus viles, enlevées brusquement à leur foyer, sont tenues recluses dans les harems où il est quasi impossible de pénétrer. Des en-fants arrachés à la foi chrétienne se voient, à force de menaces et souvent de mauvais traitements, amenés à renier le peu qu’ils peuvent encore se rappeler du passé. Leurs actes de naissance sont truqués afin de rempla-cer leurs véritables noms par des noms turcs. Il en est est de même des femmes. Arriver jusqu’à eux est quasi impossible, le crime ayant là pour complice un peuple entier ». Mandelstam, André. La Société des Nations et les Puissances devant le problème arménien, Paris, Pédone, 1926 ; rééd. Imprimerie Hamaskaïne, 1970.

Imprescriptible.fr : La Question arménienne à la deuxième assemblée de la Société des Nations

http://www.imprescriptible.fr/mandelstam/c11

22 septembre 1922 -- Empire ottoman/Assemblée de la Société des Na-tions : la troisième Assemblée de la Société des Nations a, par contre, voté (22 septembre 1922) le vœu que, « dans les négociations de paix avec la Turquie, on ne perde pas de vue la nécessité de constituer le Foyer natio-nal pour les Arméniens ». Mandelstam, André. La Société des Nations et les Puissances devant le problème arménien, Paris, Pédone, 1926 ; rééd. Imprimerie Hamaskaïne, 1970.

Imprescriptible.fr : Constatations

http://www.imprescriptible.fr/mandelstam/c18/p1#nf431

22 septembre 1922 -- Empire ottoman/Assemblée de la Société des Na-tions : en présentant cette rédaction à la 14e séance plénière le 22 sep-tembre 1922, le rapporteur M. Motta expliqua que la sixième Commission avait « voulu souligner que la Société des Nations ne pouvait pas avoir l’air de se conduire en quelque sorte comme belligérante, lorsqu’elle trai-tait de la question de l’Arménie ». « La Société des Nations, dit M. Motta, ne se place pas à un point de vue, si je puis dire, strictement politique ; elle se place a va ni tout sur le terrain humanitaire. Elle estime que les massacres, les déportations, les atrocités, les spoliations doivent avoir une fin et que le meilleur moyen pour atteindre ce résultat est bien la constitu-tion d’un Foyer arménien indépendant ». La Société des Nations se place également au point de vue de l’article 22 du Pacte. Elle pense, en outre, « qu’il est de l’intérêt de la Turquie elle-même que cette douloureuse ques-tion de l’Arménie reçoive enfin une solution ». Mandelstam, André. La So-

ciété des Nations et les Puissances devant le problème arménien, Paris, Pédone, 1926 ; rééd. Imprimerie Hamaskaïne, 1970.

Imprescriptible.fr : La Question arménienne à la troisième assemblée de la Société des Nations

http://www.imprescriptible.fr/mandelstam/c16

22 septembre 1928 -- A Messena (État de New York, États-Unis), un en-fant de quatre ans disparaît l'avant-veille de Kippour. Le Ku Klux Klan af-firme que les juifs ont kidnappé l'enfant pour utiliser son sang lors des cé-rémonies de Kippour. Plusieurs habitants juifs, dont le rabbin de la ville, sont interrogés au commissariat de police. Le quartier juif est encerclé par des curieux qui regardent à l'intérieur des maisons juives à la recherche de l'enfant. Le soir de Kippour, les portes de la synagogue sont bloquées. Une émeute éclate, mais l'enfant est retrouvé sain et sauf le lendemain.

Israelvivra.com

http://israelvivra.com/calendseptembre.htm#22

22 septembre 1932 -- Empire ottoman : Agop Martayan Dilaçar (lin-guiste arménien de Turquie qui s'est spécialisé dans les langues turques et le premier secrétaire général et spécialiste en chef de l'Association de la langue turque.) a été invité le 22 septembre, 1932, en tant que linguiste au Premier Congrès de langue turque qui avait lieu au Palais de Dolmabah-çe et qui était supervisé par Mustafa Kemal Atatürk, fondateur et premier Président de la République de Turquie, ainsi que deux autres linguistes d'origine arménienne, İstepan Gurdikyan et Kevork Simkeşyan. Il a poursui-vi son travail et ses recherches sur le turc en tant que spécialiste en chef et Secrétaire général de la nouvellement crée Association de la langue turque à Ankara. Suite à la Loi sur les noms de famille en 1934, Atatürk lui a suggéré de prendre le nom de Dilaçar (signifiant littéralement ouvreur de langue), qu'il a été content d'accepter. Il a enseigné l'histoire de la langue à l'Université d'Ankara entre 1936 et 1951. Il était aussi le conseiller en chef de Türk Ansiklopedisi (Encyclopédie turque), entre 1942 et 1960. Il a occupé son poste et continué ses recherches en linguistique à l'Association de la langue turque jusqu'à son décès en 1979.

Wikipedia

http://fr.wikipedia.org/wiki/Agop_Dila%C3%A7ar

22 septembre 1933 -- La loi sur la restauration de la fonction publique est suivie de nombreux autres textes visant à exclure les Juifs de la socié-té : à partir de la fin du mois d'avril, les avocats non-aryens peuvent être

radiés du barreau ; les médecins juifs sont exclus du système d'assurance maladie par un décret du 22 avril 1933, puis les dentistes et aides den-taires, le 2 juin7 ; à l'initiative de Joseph Goebbels et via la création de la Chambre de la culture du Reich, le 22 septembre, les artistes juifs sont ex-clus du monde culturel et ne peuvent plus se produire que dans des mani-festations destinées à des publics juifs ; le 4 octobre, ordre est donné à la presse de congédier les rédacteurs en chef non-aryens.

Wikipedia

http://fr.wikipedia.org/wiki/Lois_de_Nuremberg

22 septembre 1939 -- En application de l'accord germano-soviétique, les Allemands remettent Brest-Litovsk (Pologne) aux autorités soviétiques. 30 000 juifs y vivent à l'époque, la communauté remontant au XIVe siècle. Les autorités soviétiques arrêtent et déportent immédiatement en Sibérie les notables de la communauté et liquident les institutions juives.

Les 3 000 juifs de Lancut (province de Rzeszow, Pologne) sont conduits hors de la ville vers la rivière San, la frontière soviétique, et obligés de tra-verser la rivière à la nage. De nombreux juifs périssent noyés, beaucoup d'autres sont tués par les nazis.

La communauté juive de Lancut remonte au milieu du XVIe siècle.

Israelvivra.com

http://israelvivra.com/calendseptembre.htm#22

22 septembre 1939 -- L’Office Central SS de Sécurité du Reich (SS-RSHA créé le 22 septembre 1939 par Heinrich Himmler), dirigé par Reinhard Heydrich, s’occupait de la répression, de la police et de l’assassinat des Juifs acheminés dans les centres d’extermination précisément par des transports du SS-RSHA. Mais le SS-RSHA se préoccupait aussi de la construction des bâtiments où se passait l’extermination des Juifs et inter-venait par exemple pour accélérer l’obtention par les entreprises indus-trielles travaillant à la construction des Crématoires de matériaux contin-gentés du fait de la guerre. Himmler s’intéressait encore à l’établissement dans la Zone d’intérêt d’Auschwitz (Interessengebiet des KL Auschwitz) d’entreprises agricoles où travaillaient les Kommandos extérieurs comme à Raïsko, Budy ou Harmeze.

Primo Levi : Si c'est un homme

http://elaboratio.com/shoah_theatre/primolevi/fiche_selection.html

22 septembre 1941 -- Les SS assassinent 1 200 juifs à Wiloczan (district de Vilna, R.S.S. de Lituanie).

Le jour de Rosh ha Shana, le Nouvel An juif, le ghetto de Pruzana (district de Brest-Litovsk, R.S.S. de Biélorussie) doit être agrandi par suite de l'arri-vée de 2 000 juifs des environs et de 2 000 juifs de Bialystok.

Le jour de Rosh ha Shana, Mgr Josef Tiso, président de la République slo-vaque, créée par les Allemands en 1938 après l'occupation de la Tchéco-slovaquie et tout à leur dévotion, ordonne aux juifs de porter l'étoile jaune.

Le jour du Nouvel An juif, 28 000 juifs de Vinnitza (R.S.S. d'Ukraine) et de ses environs, enfermés dans le ghetto de la ville, sont assassinés par les nazis. Parmi eux se trouvent 2 500 juifs de Litin (district de Podolie).

Les communautés de Vinnitza et de Litin existaient depuis le XVIe siècle.

Israelvivra.com

http://israelvivra.com/calendseptembre.htm#22

22 septembre 1942 -- Un autre convoi de 1 000 juifs, en majorité des vieillards de Tchécoslovaquie, quitte le ghetto de Theresienstadt en direc-tion de l'est. On pense que ces juifs ont été déportés à Minsk pour y être assassinés, mais on ne connaît aucun survivant.

Les SS et la police ukrainienne assassinent 2 000 juifs à Aleksandia (Volhy-nie).

225 juifs sont brûlés dans leurs maisons par les SS à Syrokomia (district de Lublin).

1 800 juifs sur les 7 000 internés dans le ghetto d'Opatov (province de Kielce, Pologne) sont sélectionnés et déportés dans les camps de la région de Lublin.

Des juifs vivaient à Opatov depuis le milieu du XVIIe siècle.

2 500 juifs de Jadovo (district de Varsovie), 2 800 juifs de Sokolov Podlaski (district de Varsovie) et 7 500 juifs de Wegrov (district de Varsovie), où res-tent 100 juifs, sont déportés au camp d'extermination de Treblinka.

A Sokolov Podlaski, 500 juifs réussissent à se cacher mais sont découverts par les nazis et fusillés. 700 juifs parviennent à se réfugier dans les bois, mais, pour la plupart, ils sont tués eux aussi par les nazis. Seul un petit nombre de juifs de cette ville parvient à se joindre aux partisans.

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22 septembre 1942 -- Le ghetto de Czestochowa : Les déportations ont lieu entre le 22 septembre et le 8 octobre 1942. Préalablement, dans la rue Garibaldi, quelques maisons sont transformées en entrepôts devant servir au stockage des biens récupérés lors et après la déportation. Toutes les entrées des caves sont peintes en blanc afin que les Allemands puissent trouver rapidement les Juifs cachés. La première « Aktion » est or-ganisée pour le « Yom Kippour », les 21 et 22 septembre 1942. La nuit les SS, les auxiliaires ukrainiens de Trawniki cernent le ghetto et installent des projecteurs dans les rues. Puis les Juifs sont sortis de leurs appartements et menés sans ménagement sur la place de l'usine Metallurgia, où à lieu une sélection : environ 7.000 juifs sont conduits sur le quai de chargement de la gare Zawodzie, entassés dans des wagons à bestiaux et dirigés sur Treblinka et ses chambres à gaz. 200 Juifs sont exécutés sur place, et 350 choisis pour le travail. Rue Kawia est creusée une fosse commune où sont enterrés les Juifs massacrés.

Encyclopedie BS http://www.encyclopedie.bseditions.fr/article.php?pArticleId=68&pChapitreId=8088&pArticleLib=Les+%AB%A0Aktionen%A0%BB+%5BLe+ghetto+de+Czestochowa%5D

22 septembre 2006 -- France : les groupes socialistes et libéraux demande à supprimer le paragraphe sur la reconnaissance du génocide arménien comme préalable à l’adhésion de la Turquie. Suites aux pressions de la Turquie, les groupes socialistes et libéraux – pourtant deux des principaux promoteurs du paragraphe en question lors du vote du 4 septembre en Commission des Affaires Etrangères – ont fait volte-face en déposant un amendement visant à le supprimer. Ces amendements de suppression sont très loin de faire l’unanimité au sein même de leurs propres groupes. La FEA dénonce les pressions turques sur le Parlement européenhttp://collectifvan.org/article.php?r=0&&id=4141

22 septembre 2008 -- Arménie : la Turquie risque l’effondrement de son système politique laïc, comme celui de l’Union Soviétique, si elle cède à la pression internationale et reconnaît le génocide arménien de 1915-22, a déclaré au Guardian le responsable du Mémorial du Génocide en Arménie. Hayk Demoyan a dit qu’Ankara ne pouvait pas reconnaître le massacre systématique de 1.5 million d’Arméniens par les troupes ottomanes pendant la Première Guerre mondiale, parce que cela mènerait à une réécriture totale de l’histoire et cela saperait la base de l’État turc. Par des

remarques qui jettent le doute sur les tentatives visant à établir un rapprochement turco-arménien, il a dit que parmi ceux qui sont impliqués se trouve Mustafa Kemal Atatürk, le fondateur de la Turquie moderne et un personnage que les Tucs apprennent à vénérer. Des documents historiques prouvent qu’Atatürk a commis des "crimes de guerre" contre les Arméniens et d’autres groupes dans sa volonté de créer un Etat turc ethniquement homogène, a insisté Demoyan. "La peur de réécrire l’histoire est la peur principale de la Turquie moderne" a dit Demoyan, directeur de l’Institut Musée Arménien du Génocide à Erevan, la capitale arménienne.Collectifvan.org http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=21831

22 septembre 2010 -- Cérémonie d’Antoura (Liban) : discours prononcé le 22 septembre 2010 par Maurice Missak Kelechian, lors de l’émouvante cérémonie qu’il a initiée au Collège St. Joseph d’Antoura . « … La cérémonie commémorative d'aujourd'hui nous rappellera aussi, à nous les Arméniens, qu’il faut respecter ces Turcs qui ont risqué leurs vies pour sauver des familles arméniennes pendant le génocide, et qui, aujourd'hui, risquent leurs vies en faisant ouvertement des excuses de la part de leur ancien et de leur nouveau gouvernement. Les fleurs que je placerai aujourd’hui sur la tombe des orphelins seront déposées en mémoire à tous les orphelins d’Antoura Arméniens, Turcs et Kurdes. … » Plus de 95 ans après le génocide des Arméniens de l’Empire ottoman, des descendants de rescapés continuent leur quête inlassable du fil rompu de leur l’histoire. Ce faisant, ils deviennent à leur tour des passeurs, des transmetteurs de mémoire pour laisser aux générations suivantes la connaissance du passé. Maurice Missak Kelechian est de ces hommes-là. Arménien du Liban, il a entrepris, depuis 2005, un véritable travail de ‘fouilles historiques’ en révélant l’histoire méconnue de l’orphelinat d’Antoura, situé dans les murs du Collège Français St. Joseph d’Antoura au Liban. En 1915, l'orphelinat était dirigé par Djemal Pacha, l'un des responsables du génocide arménien, et par la première féministe de Turquie, Halide Edip Adivar, qui étaient tous deux chargés de turquifier les orphelins arméniens. Les enfants ont été systématiquement privés de leur identité arménienne, on leur donnait des noms turcs, on les islamisait de force et ils étaient sauvagement battus si on les entendait parler arménien : tous ces faits répondent à la définition de l'ONU sur le Génocide. Missak Kelechian rapporte également les souvenirs d’un rescapé qui avait témoigné de ses conditions de vie dans un livre : « La seule chose à laquelle pensaient les orphelins était la nourriture. Poussés au désespoir, ils ramassaient souvent les os de leurs amis morts, les réduisaient en poudre et les diluaient dans des soupes comme nourriture pour survivre. » Alors Antoura était-il un orphelinat ou un camp d’extermination pour enfants ? La cérémonie commémorative d'aujourd'hui rendra le monde conscient de l'impact de la douleur irréversible et de la souffrance infligée par des êtres humains à

d'autres êtres humains. Il dira aussi au monde qu’il est impossible au peuple arménien de guérir et de continuer à vivre la tête haute, alors que les pertes colossales qu’il a subies sont niées catégoriquement par le gouvernement turc.

Collectifvan.org http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=48625

Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=57333

Turquie: Le journaliste en ligne Baris Yarkadas relaxéInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous

soumet cette information publiée sur le site des Reporters Sans Frontières le 21 septembre 2010.

Reporters Sans Frontières

Turquie

Publié le mercredi 21 septembre 2011.

La 2ème chambre du tribunal correctionnel de Kadiköy, à Istanbul, a relaxé le journaliste en ligne Baris Yarkadas, poursuivi pour "offense à la per-sonne" par Nur Birgen, présidente de la section d’expertise de la médecine légale.

Le tribunal a décidé que les éléments constitutifs du délit n’étaient pas réunis. Baris Yarkadas, directeur de la publication du journal en ligne ger-cekgundem.com (“Agenda Réel”), risquait deux ans et demi de prison.

Nur Birgen a une semaine pour faire appel de cette décision.

Baris Yarkadas avait déjà été relaxé, dans une autre affaire, le 9 juin 2010, par la 7ème chambre du même tribunal, des charges d’“insulte au pré-sident Abdullah Gül”. Il était reproché au journaliste d’avoir autorisé la pu-blication d’un message critiquant le président, envoyé par un internaute.

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Un journaliste en ligne acquitté mais toujours poursuivi dans une autre affaire

9 Juin 2010

Le 9 juin 2010, la 7e chambre du tribunal correctionnel de Kadiköy d’Istan-bul a acquitté Baris Yarkadas, directeur de la publication du journal en ligne gercekgundem.com.

Il encourait une peine de 5 ans et 4 mois de prison en vertu de l’article 299 alinéa 2 du code pénal, pour n’avoir pas retiré de ce site le message d’un internaute. Il était accusé d’ "insulte envers le président de la Répu-blique" par le procureur de la République de Kadiköy, Dursun Yilmaz.

Le juge Tahsin Dogan a déclaré que Baris Yarkadas ne pouvait être tenu pour responsable du message envoyé par l’internaute Türkeli27 et que ce message était considéré comme relevant de la liberté d’expression.

Baris Yarkadas comparaîtra, le 21 juin prochain, devant la 2e chambre du tribunal correctionnel de Kadiköy pour une autre affaire. Il est poursuivi pour "offense à la personne" par Nur Birgen, présidente de la section d’ex-pertise de la médecine légale, pour son reportage "Pourquoi a-t-on aboli la peine de mort ?", publié le 22 juillet 2009 sur le site gercekgundem.com.

Le reportage traitait des expériences de la médecine légale et de son sys-tème de nomination. La crédibilité de Nur Birgen était mise en cause suite aux révélations sur plusieurs abus commis dans le cadre de ses fonctions, notamment des violations des droits de l’homme. Celle-ci a été récompen-sée et nommée à la Direction de la médecine légale malgré le fait qu’elle a été démise de ses fonctions en 1996 pour voir utilisé la torture.

Lire aussi:

Un journaliste en ligne poursuivi injustement pour "insulte"

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=40974URL Originale :

http://fr.rsf.org/turquie-le-journaliste-en-ligne-baris-21-09-2011,36590.html

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=57307

HAUT KARABAKH

Uruguay L’Uruguay au milieu d’une polémique autour du Haut-KarabaghAffaires stratégiques

21 septembre

Le 9 septembre dernier, les tensions se sont ravivées entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, lorsque les médias arméniens ont publié des propos attri-bués au ministre des Affaires étrangères uruguayen, Luis Almagro, selon lesquels celui-ci accueillerait avec ferveur la création d’un État du Haut-Karabakh. L’Azerbaïdjan accuse l’Arménie d’avoir inventé ces propos, et soutien qu’un message officiel en provenance directe de Montevideo a as-suré Bakou de son « total respect de l’intégrité territoriale du pays ». Si le Haut-Karabakh s’est autoproclamé « République d’Artsakh » il y a vingt ans, au niveau international, seules l’Abkhazie, l’Ossétie du Sud et la Transnistrie reconnaissent sa pleine souveraineté.

Bien qu’il ne soit pas considéré comme un État à proprement parler, le Haut-Karabakh agit comme tel. Depuis 1991, il dispose de son propre gou-vernement, s’est doté d’une Constitution et a tenu toutes sortes d’élec-tions, au grand dam de l’Azerbaïdjan.

L’origine des tensions vient de la décision de Staline d’intégrer en 1921 le Haut-Karabakh à l’Azerbaïdjan voisin, alors que cette région était majori-tairement peuplée d’arméniens. Au vu de la persistance des conflits, l’Or-ganisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) a instigué la création d’un groupe chargé de coordonner les négociations entre l’Azerbaïdjan, le Haut-Karabakh et l’Arménie : le Groupe de Minsk (GDM). La France, les États-Unis et la Russie en assurent la co-présidence, mais les sommets organisés pour faire évoluer la situation n’ont jamais eu de retombées notables ; aucune des parties ne semble prête à faire les com-promis nécessaires. Pour preuve, le dernier sommet, qui s’est tenu le 24 juin dernier à Kazan, en Russie, s’est soldé par un échec au bout de seule-ment trois heures de réunion.

Les relations entre l’Uruguay et l’Azerbaïdjan, déjà très faibles (ce dernier n’a pas d’ambassade en Uruguay, et les deux pays n’entretiennent pas de relations commerciales), se sont toutefois encore vues dégradées par l’af-front qu’a constitué la tenue de ces propos, même si le gouvernement s’évertue à les nier.

Sources : Eurasianet, Ministère des Affaires étrangères, L’Express.fr

http://www.affaires-strategiques.info/spip.php?article5583

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=57311

Turquie/Azerbaidjan

Dépêche de l'APA [ 21 sept 2011 19:38 ] - Agence de Presse d'AzerbaïdjanLe Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de

presse azérie) daté du 21 septembre 2011. Les articles de ce site (écrits généralement dans un français rudimentaire) ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos néga-tionnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.

APA

Cemil Çiçek : Le conflit de Haut-Karabagh est une douleur pour l’Azerbaïdjan et la Turquie à la fois

[ 21 sept 2011 19:38 ]

Le Président du Parlement azerbaïdjanais Ogtay Assadov a rencontré le chef de la Grade Assemblée nationale de la Turquie, Cemil Çiçek

Bakou – APA. Le Président du Parlement azerbaïdjanais Ogtay Assadov a entamé une visite officielle en Turquie.

La délégation azerbaïdjanaise a visité à Ankara, la tombe d’Atatürk, fonda-teur de la Turquie moderne. Ogtay Assadov a déposé la gerbe au mauso-lée.

La délégation azerbaïdjanaise a fréquenté ensuite, la Grade Assemblée na-tionale de la Turquie (TBMM). Les délégués turcs et azerbaïdjanais se sont réunis par suite à la rencontre en tête à tête entre Ogtay Assadov et Cemil Çiçek.

Cemil Çiçek a informé sur les relations bilatérales et la nécessité d’élargis-sement des liens entre 2 pays.

Ogtay Assadov a souligné à son tour, les liens histories de deux pays et l’importance de la parole de Heydar Aliyev, selon laquelle, l’Azerbaïdjan et la Turquie sont « une nation, deux Etats ». Il a souligné la nécessité de soutien de la Turquie pour le règlement du conflit de Haut-Karabagh entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie.

Cemil Çiçek a souligné que le conflit de Haut-Karabagh est une douleur pour l’Azerbaïdjan et la Turquie à la fois.

La délégation azerbaïdjanaise a fréquenté ensuite, le Musée de Culture anatolienne.

La visite est en cours.

http://fr.apa.az/news.php?id=14305

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=57327

AZERBAIDJAN/ARMENIE

Dépêche de l'APA [ 22 sept 2011 14:13 ] - Agence de Presse d'Azerbaïdjan

Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de presse azérie) daté du 22 septembre 2011. Les articles de ce site (écrits généralement dans un français rudimentaire) ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos néga-tionnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.

APA

Dans la session de l’AIEA, l’Azerbaïdjan a demandé la fermeture du centrale nucléaire de Metsamor

[ 22 sept 2011 14:13 ]

Mahmoud Karimov : Nous exigeons le transfert des données sur le fonc-tionnement de la station aux Etats régionaux

Bakou. Kamala Guliyeva – APA. Le président de l’Académie nationale de l’Azerbaïdjan, Mahmoud Karimov a vivement critique l’Arménie, pendant la

55e session de l’Agence Internationale de l’énergie atomique (AIEA) à Vienne.

Dans son entretien à l’APA, il a déclaré d’avoir informé sur la menace ré-gionale provoquée par la centrale : « La centrale nucléaire de Metsamor est dangereuse et se trouve en mauvais état. L’Union Européenne a égale-ment souligné la nécessité de fermer la station. Malgré les contrôles an-nuels par les organisations internationales, les résultats de l’inspection sont gardés comme un secret. L’Azerbaïdjan n’a pas été informé sur ce su-jet. Les pays de la région – la Turquie, l’Azerbaïdjan et la Géorgie ont de-mandé d’envoyer leurs spécialistes aux inspections dans la station. Mais les résultats des inspections sont secrets pour ces 3 pays. J’ai demandé la formation d’une ambiance transparente dans le fonctionnement de la sta-tion et le transfert des données aux Etats régionaux » a-t-il indiqué.

Les délégués arméniens ont accusé M. Karimov d’avoir profiter de la ses-sion de l’AIEA pour les intérêts d’Azerbaïdjan et de ne pas avoir du profes-sionnalisme : « J’ai souligné dans mon discours, d’utiliser la tribune de l’AIEA jusqu’au transfert des données sur le fonctionnement de la station aux Etats régionaux » a-t-il conclu.

La centrale nucléaire de Metsamor a été construite pendant les années 1970, à environ 30 km de la capitale arménienne, Erevan (lancement du premier bloc date au décembre 1976, deuxième – 5 janvier 1980). La cen-trale est équipée de deux réacteurs de la production soviétique. Cette cen-trale est considérée comme l’une des plus dangereuses au monde, non seulement car elle est techniquement obsolète, mais aussi car elle se trouve dans une région à haut risque sismique.

http://fr.apa.az/news.php?id=14311

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=57331

20EME ANNIVERSAIRE DE L’INDEPENDANCE DE L’ARMENIE

TurquieLa Turquie félicite l’Arménie à l’occasion de son an-niversaireNAM

Le président turc Abdullah Gul figure parmi les dizaines de dirigeants du monde qui ont félicité l’Arménie concernant son anniversaire d’indépen-

dance, a déclaré le bureau du président Serge Sarkissian mercredi.

Le bureau n’a pas diffusé cette lettre qui a été envoyée par M. Gül.

Sur le site officiel de M. Gul, aucun mot n’a été publié à ce sujet.

Le président turc a envoyé un message similaire à son homologue armé-nien en septembre l’année dernière. Il aurait exprimé un souhait concer-nant les protocoles de normalisation turco-arménien signé en octobre 2009 qui servirait « de base » pour les relations futures entre les deux Etats voisins.

Les protocoles s’engagent à établir des relations diplomatiques et à ouvrir les frontières, que la Turquie a fermées en 1993 en signe de solidarité avec l’Azerbaïdjan.

Le gouvernement turc a depuis fait la ratification des protocoles « concer-nant la résolution du conflit du Nagorno-Karabakh, une condition rejetée par l’Arménie. Sarkisian a averti le mois dernier qu’Erevan va formelle-ment annuler ces protocoles. »

Les accords turco-arméniens ont été signés à Zurich un peu plus d’un an après la visite historique de Gül à Erevan. Il a été invité par M. Sarkissian pour assister au premier match entre les équipes nationales de football des deux pays. Les deux dirigeants ont regardé le second match dans la ville turque de Bursa en 2009.

jeudi 22 septembre 2011, [email protected]

Reprinted with permission from RFE/RL Copyright(c)2007 Radio Free Europe / Radio Liberty, Inc.1201 Connecticut Ave, t N.W. Washington DC 200 http://www.armenews.com/article.php3?id_article=73219

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=57322

MarocS.M. le Roi félicite le Président arménienLe Matin

Publié le : 21.09.2011 | 18h16

Sa Majesté le Roi Mohammed VI a adressé un message de félicitations au président arménien, M. Serge Sarkissian, à l'occasion de la fête de l'Indé-pendance de son pays.

Le Souverain exprime, dans ce message, Ses chaleureuses félicitations et Ses voeux les meilleurs de santé et de bonheur à M. Sarkissian et de da-vantage de progrès et de prospérité au peuple arménien ami.

S.M. le Roi fait part de Sa satisfaction des liens d'amitié, de coopération et de respect mutuel unissant les deux pays, réitérant Sa ferme détermina-tion de continuer à oeuvrer de concert avec le chef de l'Etat arménien pour renforcer les relations bilatérales et de les hisser au niveau des at-tentes des deux peuples, au service des intérêts communs.

http://www.lematin.ma/journal/A-l-occasion-de-la-fete-de-l-independance-de-son-pays_S-M--le-Roi-felicite-le-President-armenien/156621.html

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=57321

UE/TURQUIE

Abdullah Gül menace de claquer la porte de l’UEPresseurop

21 septembre 2011

L'ami étranger de l'Europe", titre la Frankfurter Rundschau au lendemain de la visite du président turc en Allemagne. Le quotidien en profite pour faire un bilan de la santé des relations turco-européennes : les présidents Abdullah Gül et Christian Wulff ont beau sourire, les "fans de la Turquie sont rares en Europe", estime la “Rundschau”, pour qui "le discours sur une adhésion turque à l'UE reste hypocrite et marqué d'un double lan-gage". Officiellement Bruxelles souhaite voire Ankara devenir un membre à part entière, mais dans les faits l'Allemagne, la France et l'Autriche gardent "les deux pieds sur le frein". Ainsi, les deux tiers des 35 chapitres sur lesquels portent les négociations attendent toujours d'être ouverts. Malgré un attentat à la bombe qui avait frappé le même jour Ankara (3 morts), à Berlin, Gül s'est permis de rappeler à Wulff que le principe de pacta sunt servanda – il faut respecter les accords – s'applique également à la Turquie. Si les tractations avec l’UE devaient péricliter, note le quoti-dien dans son éditorial, le "nouveau tigre du Bosphore", seizième puis-

sance économique mondiale, pourrait bien, par frustration, lâcher de lui-même le dossier européen.

Pour La Repubblica, à Berlin Ankara "a déjà dit adieu à l’Europe" : "jamais comme aujourd’hui, l’Europe et l’Asie ne semblent aussi éloignées", écrit le quotidien romain, car "la Turquie, lassée d’attendre à la porte de l’Eu-rope, a affirmé hier pour la première fois, par la voix de son chef d'Etat, l’islamiste modéré Abdullah Gül qu'elle se plierait au fait de ne pas être un membre de l’Union européenne 'si les habitants d’un seul de ses pays ne veulent pas de nous et considèrent la Turquie comme un poids’”.

http://www.presseurop.eu/fr/content/news-brief-cover/971981-abdullah-guel-menace-de-claquer-la-porte-de-l-ue

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=57326

FRANCE

Charles Aznavour - "D'une porte l'autre"Froggy's Delight

D'une porte l'autre Charles Aznavour (Editions Don Quichotte) août 2011

Charles Aznavour, en vieux briscard du show business, connaît la musique. En septembre 2011, dans la foulée, il sort un album, publie un livre auto-biographique et revient sur la scène de l'Olympia où il n'a pas mis les pieds depuis plus de trente ans avant d'entamer une tournée nationale.

Un beau coffret-cadeau pour les fans du chanteur français le plus connu dans le monde qui est le dernier des grands noms de la chanson française des années 60.

Mais à 87 ans, qu'est-ce qui le fait courir, et chanter, lui qui a sillonné le monde, connu tous les succès, reçu moults honneurs et n'a plus rien à prouver ?

La réponse est peut-être dans ce livre autobiographique écrit de sa plume, "D'une porte l'autre", placé sous le signe de la métaphore de la porte, qui ressortit davantage à la conversation à bâtons rompus pour celui qui a toujours été avare de confidences notamment aux médias.

En premier lieu, et il ne s'agit sans doute pas d'une boutade, il a la ferme intention de devenir centenaire, et même de vivre jusqu'à 120 ans, et vili-

pende vertement en perdant presque son sang froid scriptural ceux, les "courageux internautes, envieux et vicelards", "ces vipères, ces malades, vieux sataniques et jeunes défaitistes", les "crétins malfaisants en manque d'humour" qui ont faussement annoncé sa mort.

Il parle ainsi de son âge et de son physique sans fausse coquetterie et livre son secret : "le seul moyen de ne pas vivre ses vieux jours comme une ruine, c'est de s'occuper de soi" et pour ce faire, il a acquis de saines pratiques de vie qui lui ont fait renoncé à certains excès. Et surtout pas de chirurgie esthétique pour avoir "une face de canard laqué" même s'il avoue qu'il s'est fait raboter le nez et et "planté un peu d'herbe fraîche sur le haut du front".

Ensuite, son goût et son plaisir de l'écriture. En effet, il clame son amour des mots, les textes lui important plus que la musique car ils lui donnent "le sentiment d'être utile, de construire quelque chose, d'élaborer une oeuvre qui en vaut la peine". Il insiste sur son perfectionnisme ("ma chan-son je veux la construire comme une Ferrari") et l'exigence envers soi-même. Son livre est d'ailleurs truffé de quatrains, stances et poèmes.

Justement côté chanson, en faiseur aguerri, il se montre sévère envers les auteurs et les chanteurs qui ne portent pas haut leur exigence et désen-chanté sur l'état de la chanson française en indiquant que la création est morte à quelques exceptions près, qu'il ne cite pas, du fait des publicités, du minutage systématique, du manque d'imagination des producteurs et de leur terreur de ne pas faire l'audience souhaitée.

Au passage, il indique qu'il trouve excellente en tant qu'émission de varié-té les Star Academy ou autre Nouvelle Star et prône les vertus de l'opé-rette avec "la saveur des années Mariano".

Par ailleurs, il aime la performance qui met l'artiste en danger : " ...au ciné ou à la télé on joue à crédit. Sur scène, il faut payer comptant". Self made man accompli, il n'a pas renoncé à poursuivre l'oeuvre entreprise en 70 ans de carrière : "Mon avenir à moi, il y a belle lurette qu'il a disparu à l'horizon. Ne me reste que le survivre. Continuer, tenir, le voilà, le projet."

A l'hiver de sa vie, il jette un oeil en arrière pour apprécier le chemin par-couru qui a mené, comme il l'écrit, de l'ombre à la lumière, le petit garçon ambitieux et fier, qui a quitté l'école après le certificat d'études, en haut de l'affiche ("C'est ma très forte curiosité qui a fait de moi ce que je suis devenu, sans compter ma formidable force de travail").

A l'heure du débat sur l'identité nationale, la diversité culturelle et l'inté-gration des minorités, il revient sur l'histoire de sa famille et de ses pa-rents, arméniens apatrides et exilés, et énonce clairement : "être fier

d'être français ne m'empêche pas d'arborer avec panache mes racines". Il considère que "la plupart des Arméniens ont été des citoyens exemplaires, sans scandale ni remous, droits dans leurs sandales" et milite activement pour la reconnaissance du génocide arménien perpétué en Turquie.

D'une écriture fluide et sans détours, il évoque longuement le temps qui passe, la mort, Dieu ("J'ai d'excellents rapports avec lui sans être pour au-tant abonné au bénitier. Nos relations ont lieu dans l'intimité, selon un ri-tuel de plus simples simples : je ne fais rien pour l'offenser et lui me laisse mener ma vie à sa guise") et, s'il reste très discret sur sa vie privée, il re-vient sur sa domiciliation en Suisse en s'insurgeant contre les ragots ("Non seulement je n'ai jamais omis de payer mes impôts, mais je travaille avec la Sacem, mes éditions sont en France et mes musiciens français").

Enfin, un scoop : cet homme des villes né à Paris est devenu un homme de la terre qui se passionne pour sa petite plantation d'oliviers dans les Al-pilles dont il commercialise une huile de qualité. Elle est pas belle la vie ?

MM

http://www.froggydelight.com/article-10800-D_une_porte_l_autre

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=57312

USA/TURQUIE

L'info vue par la TRT (1)Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télé-vision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas

commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos néga-tionnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.

TRT

"ENTRETIEN AFFIRMATIF" ESTIME M. ERDOĞAN

Estimant de "folie" les initiatives du Secteur chypriote grec en Méditerra-née orientale, M. Erdoğan a mentionné les mesures à prendre

Posted 21.09.2011 11:47:20 UTC Updated 21.09.2011 11:47:20 UTC

Le Premier ministre Recep Tayyip Erdoğan a estimé que son entretien

avec le président américain Barack Obama était affirmatif.

Faisant des explications sur les sujets évoqués pendant l'entretien, M. Er-doğan a répondu aux questions des journalistes.

"Au sujet d'Israël il n'est pas en mesure de nous demander "d'arrêter" car il sait bien que nous avons raison" a dit M. Erdoğan, martelant que M. Oba-ma avait confirmé la justesse de la Turquie au sujet de l'attaque contre le navire "Mavi Marmara".

"Nous allons toujours être aux côtés de la Palestine afin qu'elle soit recon-nue comme Etat. J'espère que les Etats-Unis apporteront le soutien néces-saire" a dit le chef du gouvernement turc.

Les véhicules aériens inhabités exigés par la Turquie dans la lutte anti-ter-reur, ont également été discutés pendant la rencontre.

Le Premier ministre turc a affirmé qu'une liste de demandes avait été re-mise à la délégation américaine concernant la lutte contre l'organisation terroriste PKK.

Estimant de "folie" les initiatives du Secteur chypriote grec en Méditerra-née orientale, M. Erdoğan a mentionné les mesures à prendre.

Précisant que la Turquie signerait ce soir ou demain l'accord de pétrole avec la République Turque de Chypre du Nord, Recep Tayyip Erdoğan a fait savoir que le navire turc d'études serait immédiatement dépêché dans les lieux.

Notant qu'il avait rompu tous les liens avec l'administration syrienne M. Er-doğan a fait savoir que la situation actuelle n'avait jamais été souhaitée.

"Malheureusement l'administration syrienne nous a poussé à prendre une décision pareille" a-t-il ajouté.

http://www.trtfrench.com/trtworld/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=c5b9c157-e371-4784-8774-aed94ee66e02

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=57314

FRANCE/TURQUIE

La France et la Turquie, les nouveaux amis-rivaux des révolutions arabesSlate.fr

La Turquie veut croire que son modèle politique s'imposera dans le monde arabe.

Mercredi 21 septembre 2011

«Une nouvelle tentative du Président Sarkozy de voler la vedette à la Tur-quie»: après s’être enorgueillie du triomphe de Tayyip Erdogan en Egypte et en Tunisie, la presse turque accuse Nicolas Sarkozy et David Cameroun d’avoir voulu doubler le premier ministre turc en Libye. C’est lui qui aurait dû être le premier leader à se rendre à Tripoli depuis la chute de Kadhafi, rappelle le quotidien pro-gouvernemental Zaman. Depuis qu’ils ont rega-gné une certaine influence régionale, de nombreux Turcs aiment à poser la France en rivale de leur pays.

Une rivalité personnifiée par les relations tendues entre Tayyip Erdogan et Nicolas Sarkozy, et qui expliquerait pourquoi, selon la presse populiste turque, ce dernier craint que la Turquie intègre l’Union européenne. «Les deux hommes ont la même ambition de grandeur, analyse Sinan Ulgen, responsable de l’Institut turc de recherches Edam, ce qui peut jouer un rôle. Mais plutôt que de rivalité, je parlerai de concurrence. On l’a vu dès l’affaire géorgienne lorsque la visite de Sarkozy à Tbilissi a précédé celle d’Erdogan de deux jours, puis dans la médiation entre Syrie et Israël, et encore à l’Otan lors de l’intervention en Libye».

A Tripoli, Sarkozy parti, c’était au tour d’Erdogan d’arriver vendredi der-nier. La tournée du Premier ministre turc dans les pays du printemps arabe est triomphale pour deux raisons. D’abord, le succès du «modèle turc» alliant parlementarisme, affirmation de l’identité musulmane sunnite et ultralibéralisme économique intéresse de nombreux Arabes, issus ou membres de la mouvance islamiste. «Prêtez-nous Erdogan pour un mois!» s’est exclamé un éditorialiste du quotidien libéral égyptien Al-Wafd.

Seconde raison : Tayyip Erdogan est perçu comme le seul leader musul-man à «tenir tête» à Israël. Son coup d’éclat, à Davos en janvier 2009, a fait de lui le «héros» de la rue arabe. Dans la perspective de ce voyage, et malgré les tentatives de rapprochement israélo-turques de ces derniers mois, Ankara a réactivé début septembre le bras de fer contre Tel Aviv et annoncé une série de mesures de rétorsion envers le gouvernement israé-

lien, celui-ci refusant de présenter des excuses pour les neuf Turcs tués lors de l’arraisonnement par les commandos israéliens du bateau humani-taire qui tentait de forcer le blocus de Gaza, fin mai 2010.

Durant cette tournée, le Premier ministre n’a cessé de marteler critiques hostiles à Israël, qualifié d’«enfant gâté», et déclarations pro-palesti-niennes. «La reconnaissance de l’Etat de Palestine n’est pas une option mais une obligation. Avec la permission de Dieu, nous aurons l’occasion de voir la Palestine d’ici la fin du mois sous un autre statut», a-t-il déclaré. Une position qui fait écho à celle des instances tunisiennes de transition qui ont adopté en juillet un pacte républicain interdisant toute normalisa-tion avec l’Etat hébreu. Tayyip Erdogan s’est «impliqué avec succès dans le problème central du monde arabe et musulman, qui est le cas palesti-nien» s’est d’ailleurs félicité Essam el Eriane, le responsable des Frères musulmans égyptiens, nettement plus critique sur d’autres points.

L’offensive anti-israélienne de Tayyip Erdogan fait consensus, parce qu’elle permet aussi de reléguer certaines dissensions au second plan. Ainsi, lorsque Tayyip Erdogan recommande «à l’Egypte d’avoir une consti-tution laïque» et de changer de «perception» à propos de la laïcité, l’an-cienne garde des Frères musulmans, opposée aux plus jeunes, monte au créneau.

Très attachés à ce que la Constitution égyptienne mentionne, comme elle le fait actuellement dans l’un de ses premiers articles, la charia, les ca-ciques de la confrérie renvoient vertement le premier ministre turc. «Nous apprécions la Turquie et nous considérons Erdogan comme un dirigeant de grande importance mais nous ne pensons pas que lui ou son pays doivent diriger seuls la région ou dessiner son futur», a déclaré Essam el Eriane, celui-là même qui applaudissait Tayyip Erdogan pour sa dénonciation d’Is-raël.

Ces réserves révèlent la méfiance arabe à l’égard d’un retour d’une «puis-sance néo-ottomane» dans la région. «Les Arabes se souviennent qu’ils ont été dominés par l’empire ottoman, explique Barah Mikaïl, chercheur au Fride (Madrid) et ils sont assez fiers que les Ottomans aient échoué à im-primer leur marque culturelle et linguistique. “Nous avons résisté”, disent-ils souvent». D’ailleurs, la nouvelle politique étrangère turque de «profon-deur stratégique» ne rechigne pas à s’inscrire dans cette continuité histo-rique.

Invoquer la cause palestinienne permet également aux dirigeants turcs de reprendre la main et de faire oublier leurs petits accommodements avec les tyrans. Confronté aux Printemps arabes, le bilan de la nouvelle poli-tique étrangère turque du «soft power» est en effet mitigé. En Syrie et en Libye, les Turcs ont beaucoup tardé à condamner les régimes en place.

Car on oublie trop souvent, écrit Soli Ozel, professeur turc de relations in-ternationales, le «paradoxe» sur lequel se fonde toute la «stratégie turque» (Tne AKP foreign policy in context, in What does Turkey Think?, ecfr.eu).

Perçue comme un agent de changement, la Turquie a construit sa nou-velle politique étrangère sur le «statu quo» des pouvoirs arabes existants. Elle est donc apparue soutenir les dictateurs et bien peu prendre en compte les aspirations démocratiques et à la «dignité» des peuples arabes.

En outre, malgré le «handicap» de son passé ottoman, la Turquie peut faire valoir que, du Maghreb à l’Egypte, elle n’a pas celui de la tradition co-loniale française, et minimiser ainsi le succès incontestablement remporté par Nicolas Sarkozy en Libye.

Ariane Bonzon

http://www.slate.fr/story/43981/france-turquie-amis-rivaux-revolutions-arabes

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=57318

ALLEMAGNE/TURQUIE

L'info vue par la TRT (3)Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télé-

vision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos néga-tionnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.

TRT

LE PRÉSIDENT ABDULLAH GÜL A ACHEVÉ SA VISITE EN ALLE-MAGNE

"Il est question d’un volume de commerce s’élevant à 5 milliards de dol-lars " a-t-il indiqué

Posted 22.09.2011 07:27:01 UTC Updated 22.09.2011 07:27:01 UTC

Le président Abdullah Gül a achevé ses prises de contact en Allemagne.

Le dernier jour de sa visite officielle dans ce pays, M. Gül s’est rendu dans la ville de Stuttgart.

M. Gül a été accompagné par le vice-premier ministre Bekir Bozdağ, le mi-nistre de l’Energie et des Ressources naturelles Taner Yıldız, du ministre des Finances Mehmet Şimşek et du ministre de la Science, de l’Industrie et de la Technologie Nihat Ergün.

Au cours de son entretien avec le Premier ministre de l'Etat de Baden-Württemberg, Winfried Kretschmann, le président Gül a exprimé sa satis-faction du respect envers les Turcs.

« Les relations économiques entre la Turquie et l’Allemagne ont atteint une dimension très importante. Il est question d’un volume de commerce s’élevant à 5 milliards de dollars » a-t-il indiqué en mettant l’accent sur le niveau des relations économiques turco-allemandes et au volume de com-merce.

M. Abdullah Gül a évalué ses prises de contact avec les membres de la presse turque.

Il a souligné en particulier les difficultés des procédures de visa pour les hommes d’affaires turques, notant que la partie allemande était consciente de ce problème.

M. Gül a indiqué que les hommes d’affaires turcs auraient de plus grandes contributions pour l’Allemagne en cas où les procédures de visa ne se-raient plus un problème.

Cette question a été évoquée durant l’entretien du président Gül avec le ministre allemand des Affaires étrangères.

Rappelant qu’il était exigé la maîtrise de la langue en particulier pour les regroupements familiaux en cas de mariage, M. Gül a affirmé avoir expri-mé clairement l’opposition et la désapprobation de la Turquie dans ce do-maine.

Le président Abdullah Gül a rencontré les représentants de la communau-té turque et allemande pendant la réception offerte par le Maire et le Consul général.

http://www.trtfrench.com/trtworld/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=e1b69f27-7536-4bfd-bba2-83561f08637f

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=57330

TURQUIE

Manifestation pour la liberté de la presse à IstanbulLe Monde (France) mardi 20 septembre 2011

Guillaume Perrier, Istanbul Correspondance

Deux journalistes turcs emprisonnés depuis six mois seront jugés en no-vembre

Cela fait deux cents jours que les journalistes Ahmet Sik et Nedim Sener sont détenus à la prison de Silivri, dans la grande banlieue d’Istanbul. Un bon millier de personnes, leurs amis et collègues, ont défilé dimanche 18 septembre sur l’avenue Istiklal, encadrées par la police antiémeute, pour réclamer leur remise en liberté et la fin des atteintes à la liberté de la presse en Turquie.

Plus de six mois de détention provisoire se sont écoulés depuis la specta-culaire arrestation, en mars, de ces deux journalistes d’investigation, connus pour leurs positions critiques contre le gouvernement turc dirigé par les islamo-conservateurs de l’AKP (Parti de la justice et du développe-ment). Accusés d’avoir pris part à une tentative de complot contre le pou-voir, ils risquent jusqu’à quinze ans de prison. Leur procès doit commencer le 22 novembre. « Chaque jour qu’Ahmet Sik et Nedim Sener passent der-rière les barreaux est un scandale pour l’image de la démocratie turque », estime l’association Reporters sans frontières (RSF).

Selon l’acte d’accusation, les deux journalistes sont accusés d’appartenir au réseau Ergenekon, une nébuleuse militaro-nationaliste dont les membres présumés sont jugés depuis 2007.

Douze autres personnes, parmi lesquels neuf journalistes et écrivains, dont la plupart travaillaient pour le site odatv.com, sont soupçonnées de faire partie de la même organisation. Des dizaines d’autres, notamment des militaires, ont été arrêtées et placées en détention dans le cadre de cette affaire dont la logique s’est, depuis, égarée dans le dédale de la jus-tice turque.

Mais dans le cas de ces deux journalistes, l’accusation a du mal à convaincre. Ahmet Sik avait été l’un des premiers à publier en Turquie une enquête sur le réseau Ergenekon et à dénoncer ses agissements. « Aujour-d’hui, il est lui-même accusé d’en faire partie, c’est grotesque », selon

Yonca, sa femme. L’acte d’accusation, lourd de 134 pages de procédure, semble pourtant « incroyablement vide », selon un membre du comité de soutien.

Même si le gouvernement s’en défend, selon leurs proches, les deux jour-nalistes ont été réduits au silence pour avoir enquêté sur des sujets trop sensibles. Notamment sur la prise de contrôle de la police par la confrérie religieuse de l’imam Fethullah Gülen.

« Terrorisme »

Le cas de ces journalistes emprisonnés est devenu emblématique de « l’attitude paranoïaque de la justice vis-à-vis des médias dans ce pays et [de] la pratique de l’incarcération préventive », note RSF. Sur ce point, le gouvernement a reconnu un dysfonctionnement. Le vice-premier ministre, Bülent Arinç, a déclaré que « la détention provisoire devrait être utilisée en dernier recours » et a suggéré un amendement au code pénal turc.

Selon M. Arinç, plus de 60 journalistes se trouvent actuellement emprison-nés en Turquie et « 95 % d’entre eux » le sont dans des affaires de « terro-risme ». Beaucoup travaillaient pour des médias kurdes et sont accusés de collusion ou de sympathie avec l’organisation séparatiste du Parti des tra-vailleurs du Kurdistan (PKK).

La Turquie détient le triste record du nombre de journalistes incarcérés, « devant la Chine et l’Iran », selon l’Institut international de la Presse, basé à Vienne. Une situation plus que préoccupante si l’on y ajoute les milliers de sites Internet censurés, « les 4 000 procès ouverts contre des journalistes et les saisies de livres », rappelle Kumru Baser, un proche de MM. Sik et Sener. http://www.lemonde.fr/teaser/?url_zop=http%3a%2f%2fabonnes.le-monde.fr%2feurope%2farticle%2f2011%2f09%2f19%2fmanifestation-pour-la-liberte-de-la-presse-a-istanbul_1574255_3214.html

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=57335

Contacts avec le PKK: Erdogan accusé de trahisonRIA Novosti

14:06 21/09/2011

Kommersant

Un scandale retentissant a éclaté en Turquie. Le gouvernement turc me-nait des négociations secrètes avec le parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) interdit, écrit mercredi 21 septembre le quotidien Kommersant. Cela a provoqué un choc dans le pays car le PKK fait partie de la liste des orga-nisations terroristes, et le gouvernement de Recep Tayyip Erdogan ex-cluait catégoriquement toute possibilité de dialogue avec les terroristes.

L’agence d’information kurde DIHA a été la première à révéler la tenue de négociations entre les représentants du service de renseignement national turc MIT et la direction du parti des travailleurs du Kurdistan. Il s’est avéré que début 2010 à Oslo s’est tenue une rencontre secrète entre le repré-sentant du gouvernement auprès du MIT (actuellement chef du renseigne-ment turc) Hakan Fidan et l’un des dirigeants du PKK Sabri Ok, le chef de l’Union des communautés kurdes Mustafa Karasu et d’autres représen-tants du PKK. Par ailleurs, à en juger par l'enregistrement de la conversa-tion diffusé sur le site de l'agence de presse kurde DIHA, il s’agissait de la cinquième rencontre de ce genre.

Le parti des travailleurs du Kurdistan a été fondé en 1978 afin de se battre pour les droits des Kurdes et la création d’une autonomie kurde au sein de la Turquie. En 1984, il a lancé la lutte armée contre les autorités turques qui a emporté la vie de près de 40.000 personnes. En 1999, les services spéciaux turcs ont capturé au Kenya le chef du PKK Abdullah Öcalan. Plus tard il a été condamné à la peine capitale, mais sous la pression de la communauté internationale la sentence a été commuée en emprisonne-ment à vie. L’activité du PKK est interdite en Turquie. De plus, l’organisa-tion est portée sur la liste des organisations terroristes dressée par les Etats-Unis et l’Union européenne.

L’annonce des négociations entre les autorités turques et le PKK a provo-qué un choc en Turquie, car le gouvernement a toujours rejeté la possibili-té de négocier avec les terroristes. Le chef du parti populaire républicain de l’opposition, Kemal Kiliçdaroglu, a accusé le gouvernement de Recep Tayyip Erdogan et le parti Justice et Développement qu’il dirige d’avoir du-pé la nation.

Bien que l’enregistrement ait montré le parti au pouvoir sous un mauvais jour, le gouvernement turc n’a pas nié l’existence des négociations. "Ces négociations étaient destinées à mettre fin au terrorisme, a déclaré Abdul-lah Gül, président turc et l’un des leaders du parti Justice et Développe-ment. Dans le cadre de la nouvelle stratégie, toutes les méthodes seront utilisées afin de mettre un terme aux attentats. Le renseignement fait éga-lement tout son possible." Le premier ministre a été plus ferme en dénon-çant la myopie de l’opposition. "Le représentant du gouvernement au sein du renseignement est habilité à communiquer avec qui bon lui semble, fût-ce avec des terroristes, a-t-il déclaré. Car il doit débusquer les crimi-

nels et les suivre à la trace. Et ceux qui émettent des critiques n'ont qu’à apprendre les rudiments de la politique."

De toute évidence, l’idée du dialogue avec le PKK est désormais définitive-ment enterrée. Récemment, le ministre turc de l’Intérieur Naim Sahin a déclaré qu’Ankara était prêt "à tout moment à lancer une opération mili-taire à grande échelle contre les séparatistes du PKK dans le nord de l'Irak", qui est devenu la base arrière du mouvement. Selon les experts, la préparation à l’opération est en cours. Des manœuvres militaires ont com-mencé dans les provinces turques de Sirnak et Hakkari (à la frontière ira-kienne), et le nombre des points de reconnaissance dans la zone fronta-lière pour les hélicoptères de combats a considérablement augmenté.

http://www.fr.rian.ru/gros_titres/20110921/191153601.html

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=57320

Turquie: le rendez-vous manqué de l'AKP avec les KurdesL'Express

Par Matthieu Chaumet, publié le 22/09/2011 à 13:17

Premier parti au pouvoir à prôner une ouverture vis-à-vis des Kurdes, l'AKP n'est pas parvenu à imposer la "question kurde" dans le débat public et à instaurer un dialogue national. Pire, ce gouvernement, comme bien des prédécesseurs avant lui, laisse la gestion du problème aux seuls policiers et militaires.

"Il n'y a plus de problème kurde". Lapidaire et tranchant comme à son ha-bitude, le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan fermait en mai 2011 le livre qu'il avait ouvert le 12 août 2005. Lors d'un discours tenu à Diyarba-kir, la "capitale du Kurdistan turc", il était pourtant le premier dirigeant en exercice à reconnaître qu'il existait en Turquie un "problème kurde".

L'AKP, fêtera bientôt ses neuf ans aux commandes du pays. Le parti a été reconduit au pouvoir pour quatre années supplémentaires, après sa vic-toire incontestable -49,9% des suffrages- aux législatives du 12 juin. Et si en 2002 et particulièrement en 2007 Recep Tayyip Erdogan et l'AKP

avaient su séduire l'électorat kurde, aujourd'hui le torchon brûle.

La spirale de la violence, à nouveau

Depuis le scrutin de juin c'est l'escalade militaire. Le PKK (Parti des Tra-vailleurs du Kurdistan), qui avait annoncé en février la fin d'une trêve uni-latérale de six mois, a repris le harcèlement des forces de sécurité turques, multipliant les embuscades meurtrières. La guerre débutée en 1984 -qui a causé 45 000 morts- reprend de plus belle. Chaque jour ou presque a son lot de morts. Le gouvernement turc est poussé au durcisse-ment de sa position par une opinion publique dont le désir de vengeance croît à mesure que les obsèques de soldats font la "Une" des médias.

Les représailles ne se sont pas fait attendre. A la mi-août, malgré la trêve que constitue traditionnellement le ramadan, le Premier ministre a fait bombarder les positions du PKK en Irak, causant la mort, selon l'Etat-major turc, d'une centaine de rebelles. Et le 13 septembre, le ministre de l'inté-rieur Naim Sahin menaçait de s'enfoncer plus avant dans la voie militaire. "Une opération au sol, à l'instar d'une opération aérienne, pourrait être menée à tout moment", une première depuis la dernière incursion dans le nord de l'Irak en 2008.

Refus de prêter serment

Du côté des militants de la cause kurde, autonomistes et partisans du PKK, les dernières élections ont laissé un arrière goût amer. Leur porte-drapeau politique, le BDP (Parti pour la Paix et la Démocratie), qui milite pour le droit à l'enseignement en langue kurde, est parvenu à faire élire 35 dépu-tés à la Grande Assemblée Nationale de Turquie.

Mais ces parlementaires fraîchement élus ont refusé -et refusent toujours- de prêter serment et de siéger à Ankara. Ils protestent contre le maintien en détention de plusieurs d'entre-eux accusés de "collusion avec une orga-nisation terroriste". Emprisonnés, ils avaient pourtant été autorisés à se porter candidat aux élections, sans pour autant pouvoir faire campagne.

Une campagne électorale dans un climat tendu

La campagne électorale a été électrique, avec son florilège d'invectives, de diatribes nationalistes, d'arrestations, et de violences de part et d'autre. Côté kurde, le BDP a lancé une vaste campagne de désobéissance civile appelant à boycotter tout ce qui de près ou de loin était lié à l'Etat.

Du côté des autorités, plus de 3000 personnes ont été arrêtées au cours des trois mois précédant les élections, au motif de complicité avec le PKK. Le même argument a été invoqué, quand le Haut Conseil Electoral a invali-

dé la candidature de sept candidats du BDP, provoquant des manifesta-tions violentes. Sur médiation d'Abdullah Gül, le Président de la Répu-blique, certains d'entre eux ont toutefois été réautorisés à concourir.

Autre moment d'extrême tension, l'attaque à la grenade du convoi du Pre-mier ministre, le 4 mai, lors d'un déplacement organisé dans le cadre de la campagne électorale. Un policier y a trouvé la mort.

Triste constat donc au vu des espoirs suscités par l'arrivée aux affaires de l'AKP.

2002: le temps de l'espoir et de la confiance

L'AKP, arrivé au pouvoir en novembre 2002 a dans un premier temps su porter les attentes de divers composantes de la société turque désireuses d'une société plus démocratique. Qu'elles se définissent comme islamistes ou comme Kurdes. L'AKP a su représenter la population anatolienne et ru-rale, conservatrice et religieuse, sunnite, délaissée par l'Etat. A cette classe marginalisée s'opposait l'establishment urbain, occidentalisé, kéma-liste, véritable détenteur du pouvoir en Turquie.

L'AKP a d'abord donné des gages aux réformateurs. La condamnation à mort du chef du PKK Abdullah Ocalan commuée en prison à vie. L'abolition de la peine de mort et la suppression des tribunaux spéciaux et la fin l'état d'exception au Kurdistan. Sur le plan culturel également: les partis poli-tiques kurdes ont été autorisés à faire campagne en langue kurde, langue introduite à la télévision publique, avant la création, en 2009, d'une chaîne d'Etat uniquement en Kurde, chose inimaginable 10 ans plus tôt.

Mais malgré ces avancées, le compte n'y est pas pour de nombreux Kurdes. En effet la répression, exercée par l'armée qui constituait jusqu'en 2010 un véritable Etat dans l'Etat, se poursuivait au Kurdistan.

Un premier avertissement en mars 2009

Lors des élections municipales de mars 2009, l'AKP est sorti vainqueur, mais a perdu du terrain par rapport aux scrutins précédents. Le parti pro-kurde de l'époque, le DTP (Parti de la Société Démocratique) a obtenu 5% des voix à l'échelle nationale, et jusqu'à 80% dans certaines provinces.

Comme une piqûre de rappel, ce creux électoral a poussé l'AKP à faire montre de plus de volontarisme sur la "question kurde". Le gouvernement a annoncé la préparation d'un plan "d'ouverture démocratique". C'était chose faite en novembre 2009, quand le Premier ministre a présenté en grande pompe au parlement le fruit de "quatre mois de travail" et "quatre ans de préparation". Mais le résultat n'était pas à la hauteur des attentes,

malgré l'annonce de l'autorisation de la langue kurde à l'école. A peine si le mot "kurde" était prononcé dans l'enceinte parlementaire.

La rupture

De la déception donc, de la colère un mois plus tard, en décembre, quand la Cour Constitutionnelle a dissous le DTP pour liens avec le PKK. En sep-tembre 2010, le fossé s'est creusé davantage quand les Kurdes, à l'appel du BDP, ont boycotté en masse le référendum constitutionnel. Un mois plus tard s'ouvrait le procès KCK (Union des communautés du Kurdistan) où 151 élus et responsables politiques kurdes étaient accusés de "saboter l'unité et l'intégrité de l'Etat".

Par stratégie ou par dépit, le Premier ministre s'est peu à peu tourné vers l'électorat nationaliste, qu'il a dragué tout au long de la campagne électo-rale pour les législatives de juin 2011.

Pour autant, jusqu'en juin, la paix semblait envisageable. Un appel du pied d'Abdullah Ocalan, quelques signes d'ouverture au sein même de l'AKP et des négociations secrètes avec le PKK le laissaient espérer. Le travail par-lementaire à venir sur la nouvelle constitution -dont un des objectifs est de garantir davantage les libertés individuelles et les droits des minorités eth-niques et religieuses- laissaient espérer une ouverture de la part du Pre-mier ministre. Mais rien n'est venu de sa part.

Un tournant autoritaire

C'est un nouveau cycle de violences qui s'est ouvert. L'AKP a échoué à ra-mener la paix. Parti majoritaire devenu hégémonique, parvenu à placer l'armée sous la tutelle des civils, l'AKP et son chef, Recep Tayyip Erdogan concentrent aujourd'hui tous les pouvoirs ou presque.

La manière toujours plus autoritaire par laquelle Recep Tayyip Erdogan di-rige la Turquie interroge, au moment où il se place en modèle pour les ré-volutions arabes. Aujourd'hui, celui qui est arrivé aux commandes de l'Etat en tant qu'opposant détient tous les leviers du pouvoir. Alors qu'il veut mettre en place un régime présidentiel dont il brigue le mandat, va-t-il s'orienter vers le modèle russe?

http://www.lexpress.fr/actualite/monde/turquie-le-rendez-vous-manque-de-l-akp-avec-les-kurdes_1032910.html

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=57332

Un étudiant de police tué par le PKK dans l'est de la TurquieQuotidien du Peuple

(TV)

Mise à jour 21.09.2011 17h22

Des membres du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) ont attaqué mer-credi matin un centre de formation de police dans la province turque de Bitlis (à l'est), tuant un étudiant, a rapporté la chaîne de télévision CNN Turks.

L'attaque a été lancée depuis une zone montagneuse vers 09h10 (06h10 GMT), zone située à 12 km au centre-ville de Bitlis, selon CNN Turks, ajou-tant que les blessés ont été hospitalisés.

Tard mardi, dans la province de Siirt (au sud-est), une roquette lancée par des membres du PKK contre une école de police est tombée sur un véhi-cule se rendant à un mariage, faisant quatre morts, dont deux femmes parmi les victimes, et deux blessés.

Toujours mardi, trois personnes ont été tuées et 34 autres blessées dans une explosion probablement planifiée par le PKK dans la capitale Ankara, selon un communiqué publié par l'Office du gouverneur d'Ankara.

Les rebelles du PKK ont intensifié récemment leurs attaques sur les objec-tifs turcs, provoquant la riposte de l'armée turque.

Le PKK, considéré comme un groupe terroriste par la Turquie, les Etats-Unis et l'Union européenne, a pris les armes en 1984 pour créer un Etat kurde dans le sud-est de la Turquie. Quelque 40 000 personnes ont été tuées dans les violences relatives au PKK au cours des 20 dernières an-nées.

Source: xinhua

http://french.peopledaily.com.cn/International/7601599.html

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=57323

L'info vue par la TRT (2)

Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télé-vision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas

commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos néga-tionnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.

TRT

ATTAQUE TERRORISTE À ANKARA

Les autorités européennes l'ont condamnée

Posted 21.09.2011 13:28:43 UTC Updated 21.09.2011 13:28:43 UTC

Le président du Parti populaire européen, Joseph Daul, a fermement condamné l'attaque.

Ayant publié un communiqué, M. Daul a appelé les proches des victimes à la patience tout en soulignant que la violence ne serait jamais le vain-queur.

"J'espère que les autorités turques vont capturer les auteurs dans les plus brefs délais et les transférer devant la justice" a continué M. Daul qui a précisé que l'Europe devrait coopérer avec la Turquie dans sa lutte contre le terrorisme. p> Quant au secrétaire général de l'OTAN, Anders Fogh Ras-mussen, il a condamné l'attaque terroriste et a ajouté que ces types d'ac-tions ne pouvaient jamais être légitimes.

Le président de l'Assemblée des parlementaires du Conseil de l'Europe, Mevlüt Çavuşoğlu a pour sa part blâmé l'attaque à Ankara.

"Je veux répéter que nous sommes plus que jamais déterminés à lutter contre le terrorisme" a-t-il insisté.

http://www.trtfrench.com/trtworld/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=6f775977-e9d6-4021-80a7-d95641a52227

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=57325

TURQUIE/CHYPRE/ISRAEL

La Turquie signe un accord sur le littoral continental avec le nord de Chypre

Quotidien du Peuple

Mise à jour 22.09.2011 13h20

La Turquie a signé un accord avec le nord de Chypre jeudi à New York sur la démarcation du bord continental dans l'est de la Méditerranée en ré-ponse au lancement par le gouvernement chypriote grec de forages explo-ratoires.

L'accord signé par le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan et le lea-der du nord de la Chypre Dervis Eroglu permettra à la Turquie de lancer ses propres forages exploratoires pour des hydrocarbures, a rapporté la chaîne turque NTV.

Noble, compagnie américaine d'énergie, a entamé des forages explora-toires lundi au nom de la partie grecque de Chypre, provoquant la colère d'Ankara.

Plus tôt dans la journée, les médias turcs avaient rapporté que M. Erdo-gan, qui se trouve à New York pour participer à la réunion annuelle de l'As-semblée générale de l'ONU, a écarté toute action militaire pour le moment en réponse à l'initiative chypriote grecque. La partie grecque de Chypre est accusée par Ankara de " faire échouer toutes les tentatives visant à réunifier l'île chypriote".

L'île de Chypre est divisée le long des lignes ethniques depuis 1974, date à laquelle la Turquie est intervenue militairement et a occupé le nord de l'île en réponse à un coup d'Etat mené par un groupe d'officiers grecs.

Les Chypriotes grecs représentent l'île sur la scène internationale et sont membres de l'UE, alors que le nord, ou République (autoproclamée) turque de Chypre Nord, n'est reconnu que par la Turquie.

Le problème de l'exploration des hydrocarbures dans l'est de la Méditerra-née est très épineux, car aucun accord n'a été atteint par les parties concernées.

Source: xinhua http://french.peopledaily.com.cn/International/7602167.html

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=57315

Les gisements de gaz au large de Chypre aiguisent les appétits de Nicosie et d’AnkaraLe Monde (France) mercredi 21 septembre 2011

Guillaume Perrier, Istanbul Correspondance

Le début des travaux d’exploration, une « provocation » selon la Turquie, fait craindre une escalade militaire et diplomatique entre les deux pays

L’île de Chypre sera-t-elle le théâtre d’une prochaine guerre du gaz ? La découverte de vastes réserves d’hydrocarbures dans les eaux de la Médi-terranée orientale aiguise les appétits. Les tensions sont montées d’un cran lundi 19 septembre, après l’annonce du début de travaux d’explora-tion au large des côtes de Chypre. La compagnie américaine Noble Energy a procédé à ses premiers forages dans la nuit de dimanche à lundi, sur la plateforme Aphrodite, a annoncé mardi le directeur des affaires énergé-tiques chypriotes, Solon Kassinis.

Ce passage à l’acte, qualifié de « provocation » par le ministre turc de l’énergie, Taner Yildiz, fait planer le risque d’une dangereuse escalade di-plomatique et militaire dans cette région et compromet sérieusement les difficiles négociations menées à Chypre en vue d’une réunification de l’île, après un demi-siècle de conflit. « Nous voulons que les Chypriotes grecs stoppent immédiatement ces travaux », a précisé M. Yildiz.

En réaction, la Turquie va mettre sa menace à exécution et conduire ses propres recherches, au large des côtes nord-ouest de l’île et de la partie qu’elle occupe militairement depuis l’invasion de 1974. « Nous allons nous aussi franchir ce pas avec la République turque de Chypre-Nord [RTCN]. Peut-être dès cette semaine, il est possible que nous commencions les tra-vaux exploratoires dans cette zone économique exclusive », a confirmé, lundi, le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan.

Ankara a mobilisé la compagnie pétrolière turque TPAO pour conduire ces recherches dans les eaux chypriotes. Un navire norvégien a également été envoyé en reconnaissance autour de l’île grecque de Kastellorizo. « Des plateformes pétrolières pourraient suivre, même si nous ne souhaitons pas en arriver là », a précisé M. Yildiz. Les navires de prospection pourraient être escortés par la marine turque, selon M. Erdogan. Ankara avait annon-cé, début septembre, son intention de renforcer sa présence militaire en Méditerranée et notamment dans les zones contestées autour de l’île de Chypre.

Le chef du gouvernement turc a réitéré son opposition déterminée aux

frontières maritimes telles qu’elles ont été tracées par Chypre. Nicosie a signé en décembre 2010 un accord frontalier avec Israël, les deux pays délimitant leurs zones économiques exclusives pour l’exploitation des gi-sements d’hydrocarbures. Mais la Turquie estime que ces accords violent les droits des Chypriotes turcs.

« Nous avons des approches différentes sur les zones économiques exclu-sives… Nous surveillerons cette région avec des avions, des frégates et des vedettes lance-torpilles », a prévenu M. Erdogan. Dimanche, les avions de chasse F 16 turcs ont déjà survolé la zone où se situe la plate-forme Aphrodite.

Le gouvernement chypriote se montre déterminé à poursuivre ses travaux d’exploration sur le « Bloc 12 », duquel pourraient être extraits 283 mil-liards de mètres cubes de gaz naturel, selon les simulations réalisées par les géologues. « Je ne pense pas que la Turquie envoie des navires de guerre dans la zone d’exploration pour commettre un acte qui serait contraire à la charte des Nations unies et qui compromettrait son objectif d’accession à l’Union européenne [UE] », a soutenu la ministre chypriote des affaires étrangères, Erato Kozakou-Marcoullis, dans une interview au quotidien turc Milliyet, samedi dernier.

Pourparlers avec l’UE

Le président de la République, Dimitris Christofias, rendu impopulaire par la crise économique que traverse Chypre, se montre sourd aux menaces d’Ankara. « Nous continuerons à exercer nos droits souverains, y compris l’exploitation de nos ressources naturelles, toujours dans le cadre de la loi internationale », a-t-il déclaré dimanche. Pour lui, la manne pétrolière et gazière bénéficiera à tous les Chypriotes sitôt qu’un accord sera trouvé sur une réunification de l’île. De nouveaux appels d’offres vont être lancés pour une dizaine d’autres champs d’hydrocarbures.

Mais cette escalade vient sérieusement compromettre les chances d’un accord politique à Chypre, alors que les deux leaders locaux doivent se re-trouver en octobre à New York pour un sommet de la dernière chance avec Ban Ki-Moon. Elle pourrait également ternir les pourparlers d’Ankara avec l’UE, qui, au second semestre 2012, sera présidée par Chypre. « En cas d’échec des négociations à Chypre, nous pourrions alors geler nos re-lations avec l’UE », a laissé entendre le vice-premier ministre Besir Atalay. http://www.lemonde.fr/teaser/?url_zop=http%3a%2f%2fabonnes.le-monde.fr%2feurope%2farticle%2f2011%2f09%2f20%2fles-gisements-de-gaz-au-large-de-chypre-aiguisent-les-appetits-de-nicosie-et-d-ankara_1574774_3214.html

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=57329

La Turquie s'affirme, sur fond d'incidents diploma-tiquesLes Echos

22/09 | 07:00 | Yves Bourdillon

Les tensions entre la Turquie et ses voisins, la Syrie ou Chypre, se multi-plient sur fond d'ambitions régionales de ce pays à la dynamique écono-mique impressionnante.

La Turquie se sent pousser des ailes. Forte de la deuxième plus forte crois-sance de la planète, presque 9 % au premier semestre, et d'un statut d'exemplarité dans le monde musulman depuis le « printemps arabe », elle entend visiblement s'imposer comme leader de l'Est méditerranéen au prix de sérieuses tensions bilatérales.

Dernier épisode en date, le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a affirmé hier que son pays « n'envisage pas encore » d'options militaires contre les explorations gazières offshore de Chypre, entamées dimanche dernier par la compagnie américaine Noble Energy. La Turquie n'exclut donc pas totalement à terme des opérations militaires contre la marine de Chypre, pourtant membre de cette Union européenne à laquelle elle pré-tend vouloir adhérer. Ankara refuse à Nicosie le droit d'exploiter les res-sources offshore d'une île divisée depuis trente-sept ans entre un régime grec-chypriote (reconnu par la communauté internationale) et une répu-blique turco-chypriote reconnue seulement par Ankara.

L'initiative chypriote a d'autant plus horripilé Ankara que Nicosie s'est as-socié avec Israël pour localiser des gisements de gaz sous-marins. Jamais les relations entre la Turquie et Israël n'ont été aussi mauvaises qu'actuel-lement, incitant d'ailleurs Barack Obama à rencontrer hier, à New York, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, le chef du gouvernement turc, pour lui demander de « réparer » les relations avec Tel-Aviv.

En crise ouverte avec Israël

La Turquie a pourtant longtemps été le seul allié musulman de l'Etat juif, avec qui il entretenait même une collaboration militaire, mais les relations se sont nettement détériorées depuis l'arrivée au pouvoir de Recep Erdo-gan, en 2003. Elles sont désormais en crise ouverte en raison du refus d'Israël de présenter ses excuses pour la mort de neuf Turcs lors d'un raid israélien contre une flottille internationale qui tentait de briser le blocus

autour de Gaza en mai 2010. Ankara a récemment expulsé l'ambassadeur d'Israël.

Ces incidents tous azimuts semblent en contradiction avec la ligne diplo-matique turque officiellement résumée par « zéro problème avec les voi-sins ». Les tensions avec Chypre et Israël sont également de nature à fra-giliser les relations d'Ankara avec l'Europe et les Etats-Unis. En revanche, les Occidentaux approuveront certainement la manière dont Ankara hausse le ton avec la Syrie. Dans cet Orient compliqué où les inimitiés et les alliances sont à tiroirs, Recep Erdogan a annoncé hier, à l'issue de son entretien avec Barack Obama, qu'il avait rompu tout dialogue avec Da-mas, en représailles à la répression sanglante menée depuis six mois contre la population.

Lors d'une tournée triomphale la semaine dernière en Tunisie et en Syrie, Erdogan avait souligné qu'islam et démocratie ne sont pas contradictoires, comme le montre son pays, et avait dénoncé le régime de Bachar al-As-sad. Recep Erdogan affirmait hier envisager de prendre des sanctions éco-nomiques contre Damas, en concertation avec Washington, à qui il a de-mandé de l'aide pour lutter contre les rebelles séparatistes kurdes du PKK. L'armée turque envisage même des raids dans le nord de l'Irak, où sont retranchés des milliers de combattants du PKK. Un dossier de plus qui sent la poudre.

YVES BOURDILLON, Les Echos

http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0201650488729-la-turquie-s-affirme-sur-fond-d-incidents-diplomatiques-222737.php

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=57313

Erdogan dénonce la "folie" des forages israéliens et chypriotesLes Echos

21/09 | 15:45

Le forage de gisements d'hydrocarbures en mer Méditerranée par Israël et Chypre a été qualifié de "folie" mercredi par le Premier ministre turc, Re-cep Tayyip Erdogan.

Le contentieux concernant les gisements de gaz et de pétrole en Méditer-ranée orientale a pris de l'ampleur ces dernières semaines, parallèlement

à la dégradation des relations entre la Turquie et Israël.

Le gouvernement de Benjamin Netanyahu refuse de présenter ses excuses à Ankara pour l'assaut en 2010 d'une flottille pour Gaza, dans lequel neuf Turcs ont été tués. Israéliens et Chypriotes explorent les fonds marins à la recherche d'hydro-carbures et Israël revendique un important gisement découvert en 2009.

La Turquie conteste les revendications territoriales de Nicosie et d'Israël et affirme que Chypre ne peut exploiter les ressources au large de l'île tant que le conflit entre les parties grecophone et turcophone n'est pas résolu.

"L'administration chypriote grecque et Israël mènent une exploration pé-trolière folle en Méditerranée", a déclaré Erdogan à New York, cité par l'agence de presse anatolienne.

"En réalité, l'activité de forage de l'administration chypriote grecque n'est autre qu'un sabotage des négociations entre les Chypriotes turcs et Chy-priotes grecs", a-t-il ajouté. La Turquie a prévenu qu'elle poursuivrait ses propres travaux explora-toires avec le gouvernement chypriote turc, sous escorte militaire si be-soin, si la Chypre continuait les siens. Ankara affirme que toute richesse naturelle découverte dans la région appartient aux deux communautés chypriotes.

Chypre est représenté à l'Union européenne par le gouvernement chy-priote grec.

Reuters

http://www.lesechos.fr/investisseurs/actualites-boursieres/reuters_00381334-erdogan-denonce-la-folie-des-forages-israeliens-et-chypriotes-222426.php

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=57317

TURQUIE/SYRIE

L'info vue par la TRT (4)Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télé-

vision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos néga-tionnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à

prendre sous toute réserve.

TRT

SYRIE : LA TURQUIE FERME L’ESPACE AÉRIEN AUX AVIONS ACHE-MINANT DES ARMES

Cette première sanction vise à enrayer la violence contre les civils.

Posted 22.09.2011 11:04:39 UTC Updated 22.09.2011 11:04:39 UTC

La Syrie était l’un des chapitres à l’ordre du jour de l’entretien du Premier ministre Recep Tayyip Erdoğan et le président américain Barack Obama.

Le Premier ministre Erdoğan a donné les signaux de l’adoption prochaine-ment de sanction envers l’administration syrienne.

Dans ce cadre, la première sanction consiste à entraver de l’envoi d'armes à la Syrie.

Obama a exhorté à adopter des sanctions à l’encontre de la Syrie lors de son allocution à l’Assemblée générale des Nations Unies. « Il est venu le temps de sanctionner le régime syrien » a déclaré Obama.

Obama et Erdoğan ont pris en main cette question au cours de leur ren-contre.

M. Erdoğan a déclaré que des préparatifs étaient en cours pour l’adoption de sanctions et que les pas nécessaires allaient être entamés.

La première sanction vise à enrayer la violence contre les civils.

Les avions acheminant des matériels militaires à destination de la Syrie ne vont plus avoir le droit d’utiliser l’espace aérien turc, a-t-il été indiqué.

Le transport aérien des armes à la Syrie via la Turquie est interdit dès à présent.

http://www.trtfrench.com/trtworld/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=7b7e21d2-f40f-4d68-8f74-2ed1bf3ffe9d

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=57334

TURQUIE/LES PAYS DU PRINTEMPS ARABE

Tayyip Erdogan récolte les fruits du printemps arabe18:12 19/09/2011

Par Andreï Fediachine, RIA Novosti

Il faut reconnaître que le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan est un génie diplomatique de la région. Les résultats de sa tournée dans les pays du printemps arabe – en Egypte, en Tunisie et en Libye – ont surpas-sé les attentes les plus optimistes des Turcs. Il a si habilement choisi la pé-riode des visites, a parfaitement pris en compte les dispositions des popu-lations et a prononcé les discours si attendus qu’il est désormais le héros des masses révolutionnaires arabes. L’accueil le plus chaleureux lui a été réservé au Caire. Mais pas seulement.

Le premier ministre turc, qui ne se distingue pas par son soutien militaire actif des bombardements de l’OTAN en Libye (la Turquie a seulement en-voyé un navire pour évacuer les habitants de Misrata), a été chaleureuse-ment accueilli même à Tripoli, où le 16 septembre il s’est entretenu avec les nouveaux dirigeants libyens. Le business des Turcs en Libye s’élève à environ 15 milliards de dollars, principalement dans le secteur du bâti-ment, et ils veulent le préserver.

La Turquie a le vent en poupe dans le monde arabo-musulman

Le premier ministre turc a rempli toutes les tâches fixées avec brio. Il a augmenté l’importance internationale de la Turquie, l’a propulsée (un pays loin d’être arabe) dans les premiers rangs des leaders islamiques régio-naux d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient. Il a renforcé sa propre popula-rité dans le monde arabe et dans son pays. Il a montré qu’il fallait prendre en compte la Turquie en tant que puissance régionale, et que dans le monde islamique il existait une alternative au vecteur radical du dévelop-pement sous la forme du modèle turc de démocratie islamique.

Mais il serait exagéré de supposer que seul l’enthousiasme de la foule ré-volutionnaire arabe transformera la Turquie en un véritable leader dans le monde musulman, de l’Asie centrale à l’extrémité ouest du Maghreb. Seulement les "peuples" regardent Erdogan comme le prototype du pre-mier ministre d’un Etat doté d'un régime à la laïcité islamique sophisti-quée, et la Turquie comme un modèle de synthèse de l’islam et de la dé-mocratie qui a conduit à une économie forte, à une vie riche et prospère.

Les autorités des pays arabes perçoivent Erdogan d’un autre œil, avec prudence et même une certaine méfiance. Les derniers bouleversements

révolutionnaires ont privé l’Egypte d’un gouvernement solide et l’ont affai-blie, mais son armée et l’élite politique n’ont aucune envie de céder leur leadership politique traditionnel dans le monde arabe. L’Arabie saoudite ou l’Iran ne le tolérerait certainement pas non plus. Et l’enthousiasme de la foule est un phénomène temporaire et éphémère, notamment dans les pays arabes.

D’autant plus que les Arabes ont une aversion génétique envers les héri-tiers de l’Empire ottoman. Ainsi, il est prématuré de parler de la Turquie en tant que superpuissance régionale. Et l’accueil très chaleureux réservé par la foule à Erdogan s’explique par le fait qu’il est très différent des diri-geants arabes actuels. C’est ainsi qu’on reçoit ce que l’on voudrait avoir chez soi.

La démocratie à la turque comme modèle

Les hommes politiques locaux devraient se pencher sur les raisons de la popularité d’Erdogan au sein de l'opinion publique. D’autant plus qu’Erdo-gan, avec son islam modéré et le libéralisme conservateur, qui bloquent l’émergence du radicalisme à la surface, a des choses à apprendre.

Le modèle de démocratie turque et la laïcité islamique souple du pouvoir ont vraiment quelque chose de particulier. La démocratie islamisée turque rappelle quelque peu la "démocratie souveraine" russe.

Le mélange unique d'islamisme et de démocratie et la puissance écono-mique croissante pourraient tout à fait convenir à l’Egypte, à la Libye et à la Tunisie. Mais dans aucun de ces Etats on ne voit pour l’instant les forces capables de combler le vide qui s’est créé après le renversement des dic-tateurs. Cela demande du temps.

Bien sûr, Erdogan ne peut pas ne pas profiter des possibilités offertes par le printemps arabe et récupérer l’influence perdue par l’Egypte, la Syrie, l’Irak et la Libye, affaiblis par des bouleversements internes. Mais il ne faut pas craindre une augmentation trop forte de cette influence, qui concerne-ra plutôt le domaine économique. Ainsi, au Caire il a été annoncé que la Turquie multipliait par 3 ses investissements dans l’économie égyptienne, de 1,5 à 5 milliards de dollars.

Personne ne laissera à Erdogan le champ libre pour tirer profit des révolu-tions arabes, car sa biographie politique n’est pas irréprochable. Avant que Recep Tayyip Erdogan ne crée son parti Justice et Développement et ne devienne premier ministre en 2003, il était membre du parti islamique de la Prospérité. Ce parti a été interdit en 1997, et Erdogan a même passé 4 mois en prison pour diffusion de thèses nationalistes.

Les accueils enthousiastes montrent plutôt à quel point les Etats-Unis et l’Occident ont perdu leurs ancienne influence dans la région. Notamment en Egypte.

En 2009, le Caire accueillait aussi chaleureusement le président américain Barack Obama récemment élu. On se souvient également de son célèbre discours à l’Université du Caire. Beaucoup de promesses ont été faites: celles de changer de politique, tenir compte des intérêts des Arabes, des Palestiniens, obliger Israël à stopper les constructions de colonies juives dans les territoires occupés, parvenir à un accord de paix avec les Palesti-niens, contribuer à la création d’un Etat palestinien indépendant. Rien de tout cela n’a été fait. Les Arabes sont fatigués des promesses non tenues du lauréat du prix Nobel.

Il faut dire qu’Erdogan s’est également attiré la sympathie des populations arabes par ses dernières mesures anti-israéliennes: la rupture de fait des relations diplomatiques avec Israël (Ankara a renvoyé l’ambassadeur is-raélien et a abaissé le statut de la mission diplomatique au rand du second secrétaire), l’interdiction des exercices de l’armée de l’air israélienne en Turquie (actuellement, Israël les effectue en Bulgarie) et le gel des rela-tions militaires.

Et en Tunisie, le premier ministre turc a même menacé d’envoyer près des côtes israéliennes des navires militaires turcs si Tel-Aviv continuait à agir à sa guise dans la Méditerranée et à attaquer les flottilles de la paix à desti-nation de la bande de Gaza.

Cela paraît absurde pour un membre de l’OTAN, mais c'est très bien perçu dans le monde arabe.

Changement de cap vers l’Orient arabe

Montrer à l’Europe ce qu’elle perd en refusant de laisser Ankara adhérer à l’Union européenne est loin d’être le dernier aspect du voyage arabe d’Er-dogan en termes d’importance.

La Turquie a soumis sa demande d’adhésion en 1987, mais a été reconnue comme candidat seulement en 1999 au sommet d’Helsinki. Depuis, les né-gociations sont suspendues.

Personne n’a jamais déclaré officiellement qu’Ankara n’avait pas sa place en Europe. Officieusement, l’Allemagne et la France ne veulent pas voir encore 80 millions d'individus de confession majoritairement musulmane au sein de l’Union européenne. Et certaines conditions préalables à l’adhé-sion de la Turquie sont inacceptables pour Ankara. Par exemple, la France exige la reconnaissance du génocide des Arméniens au début du siècle

dernier, ce qui est irréel.

Garder la Turquie au sein de l’OTAN sans la laisser adhérer à l’UE? Cela ressemble un peu à: "Votre place est dans le couloir." Evidemment, Erdo-gan n'apprécie pas. Et il se tourne clairement vers l’Orient arabe et musul-man. Comme il l’avait promis.

L’opinion de l’auteur ne coïncide pas forcément avec la position de la ré-daction

http://www.fr.rian.ru/discussion/20110919/191124393.html

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=57336

Les tribulations d'un Turc dans le monde arabe

Chronique "International" | LEMONDE | 22.09.11 | 13h32 • Mis à jour le 22.09.11 | 13h32

par Alain Frachon (Chronique "International")

Cet homme est l'un des dirigeants les plus influents au Proche-Orient. Mise discrète, éternel costume sombre, moustache soignée, le cheveu plat, la raie tirée au cordeau, rien de flamboyant chez Recep Tayyip Erdogan, le nouveau héros du monde arabe.

Au Caire, à Tunis puis à Tripoli, la semaine passée, le premier ministre turc a été fêté comme le protecteur du "printemps arabe" - acclamé par la rue comme par les élites. Islamiste caché multipliant les attaques au vitriol contre Israël, pour les uns ; fidèle de l'OTAN, toujours décidé à inscrire son pays dans l'aventure de l'intégration européenne, pour les autres : Erdo-gan reste un mystère, maestro de l'ambiguïté, immense talent politique.

A chaque étape de son périple, il a tenu le même discours : le chef du parti islamo-conservateur AKP chante la démocratie, les libertés, les droits de l'homme. Il salue la grande révolte arabe, dénonce les tyrans encore en place : "Le peuple syrien ne croit plus dans Bachar Al-Assad, moi non plus", lance-t-il - enterrant politiquement l'homme de Damas, qui réprime dans le sang une rébellion aujourd'hui vieille de six mois.

Mais alors que Recep Tayyip Erdogan entonne en terre arabe un hymne à la démocratie, il malmène chez lui la liberté de la presse et l'indépendance de la justice. Deux journalistes, embastillés à Silivri, dans la banlieue d'Is-tanbul, viennent d'apprendre qu'ils seront jugés en novembre pour at-

teinte à la sûreté de l'Etat.

Ahmet Sik et Nedim Sener risquent quinze ans de prison. Ils sont empri-sonnés depuis plus de six mois avec un confrère, Dogan Yurdakul, vieux et courageux défenseur des droits de l'homme. Ils sont soupçonnés d'appar-tenir au réseau clandestin Ergenekon, une organisation nationaliste proche de certains milieux militaires, qui comploterait pour renverser le gouvernement AKP.

La thèse respire la manipulation, le procès politique pur et simple. Avec d'autres, Sik et Sener ont mené des enquêtes qui embarrassent le gouver-nement : corruption, affaires, pénétration de la police par des militants is-lamistes. Ils gênent. Comme des dizaines d'autres journalistes eux aussi emprisonnés, à l'heure où le pouvoir mène une campagne d'intimidation contre tous ceux qui osent le critiquer.

Dérive autoritaire d'un Erdogan saisi par l'ivresse du succès ? A 57 ans, l'ancien maire d'Istanbul accomplit son troisième mandat d'affilée à la tête d'un gouvernement qui préside à la plus forte expansion économique que le pays ait jamais connue.

La vérité est complexe. En matière de démocratisation, le bilan de l'AKP est solide. Devenu islamo-conservateur, cet ancien parti islamiste a fait progresser les libertés en Turquie. C'est l'une des clés de la séduction que le "modèle turc" exerce dans le monde arabe : sous la houlette d'un parti islamo-conservateur, un grand pays musulman pratique la démocratie - enfin, presque. Les sceptiques mettent en avant les atteintes aux libertés. Ils relèvent le cours nouveau d'un discours erdoganien à la tonalité "anti-occidentale". En dépit des apparences, l'homme serait resté fidèle à ses origines militantes ? Islamiste un jour, islamiste toujours ?

Pas très convaincant. Car, de l'Egypte à la Libye, M. Erdogan a surpris tout le monde. Il s'est fait le chantre de la laïcité de l'Etat. A la grande chaîne de télévision populaire égyptienne Dream, il conseille : "N'ayez pas peur de la laïcité de l'Etat, l'Etat turc est un Etat laïc et un Etat de libertés et c'est ce que je souhaite à l'Egypte". Les "Frères", qui croyaient accueillir un cousin, se sont sentis trahis. Ils veulent des institutions publiques fon-dées sur la charia, le droit coranique ; ils se sont retrouvés face à un mu-sulman partisan de la séparation de la mosquée et de l'Etat.

Une partie du succès de M. Erdogan tient dans ce cocktail : le chef de l'AKP ne renie pas Mustafa Kemal Atatürk (1881-1938), père de la Turquie contemporaine, pour qui la laïcité de l'Etat était l'une des portes de la mo-dernité ; le premier ministre se réapproprie cet héritage, celui des élites, mais il colle aussi au pays profond, où l'islam conservateur est la culture dominante, notamment dans une nouvelle génération d'entrepreneurs à

l'esprit conquérant.

Réaliste ou opportuniste ? "Il entend faire de la Turquie l'Etat prépondé-rant" au Proche-Orient, explique Sinan Fulgen, ancien diplomate turc, au-jourd'hui expert auprès de la Fondation Carnegie. Erdogan a hésité avant de soutenir la révolte libyenne, dénonçant l'éventualité d'une intervention de l'OTAN dans un pays où la présence de 26 000 Turcs témoignait de la densité des échanges bilatéraux. Puis il a suivi la France et la Grande-Bre-tagne, tout en les critiquant ! Pas très élégant.

La diplomatie Erdogan, poursuit M. Fulgen, c'est une volonté de leadership sur le Proche-Orient qui s'appuie sur une économie dynamique. Du Caire à Tripoli, le premier ministre a voyagé avec deux cents hommes d'affaires. Pour la première moitié de 2011, l'économie turque a crû de plus de 10 %.

Est-ce pour plaire au monde arabe ? Depuis trois ans déjà, Erdogan a durci son discours. Il s'est fait le porte-parole de la cause palestinienne, jusqu'à saluer les combattants du très islamiste et très dictatorial Hamas ; il vient de suspendre les liens diplomatico-politiques (pas économiques) avec Is-raël, vieil allié régional de la Turquie.

Mais au même moment, et sur un point-clé, il accorde une immense satis-faction à Israël. La Turquie accueille le radar du dispositif antimissile que l'OTAN déploie face à l'Iran pour contrecarrer le programme nucléaire mili-taire de la République islamique. Tant pis pour les bonnes relations déve-loppées avec l'Iran ces dernières années, Ankara donne la préférence à l'OTAN. Jugement du ministre israélien de la défense, Ehoud Barak, cou-rant septembre : "La Turquie n'est pas en train de devenir un ennemi d'Is-raël."

Multiples et complexes sont les voies du sultan.

[email protected]

Article paru dans l'édition du 23.09.11

http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/09/22/les-tribulations-d-un-turc-dans-le-monde-arabe_1576006_3232.html

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L'info vue par la TRT (2)

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TRT

M. ERDOĞAN À LA RÉUNION SUR LA LIBYE EN MARGE DE L’ASSEM-BLÉE GÉNÉRALE DE L’ONU

M. Erdoğan a affirmé la nécessité de débloquer pour remettre au plutôt les biens et valeurs gelés à la Libye

Posted 21.09.2011 12:46:28 UTC Updated 21.09.2011 12:46:28 UTC

A New York pour prendre part à la 66ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies, le Premier ministre Recep Tayyip Erdoğan a assisté à la réunion de haut niveau se tenant en marge du Conseil de sécurité de l’ONU.

Lors de son allocution au cours de la réunion en question, M. Erdoğan a affirmé la nécessité de débloquer pour remettre au plutôt les biens et va-leurs gelés à la Libye.

Le Premier ministre Erdoğan a soutenu que la communauté internationale se devait de soutenir la Libye pour que cette dernière puisse retrouver son auto confiance au cours de la période de reconstruction du pays passant un processus de changement et de transition.

http://www.trtfrench.com/trtworld/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=85f7fb66-336f-47cd-8a3e-141e7bbc5dad

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=57319

ISRAEL/PROCHE-ORIENT

Israël face au bouleversement des cartes proche-orientalesAnalyse | LEMONDE | 21.09.11 | 13h28 • Mis à jour le 21.09.11 | 16h19

par Laurent Zecchini

Correspondant à Jérusalem - Il n'est pas souhaitable qu'Israël soit isolé au Proche-Orient. Même si l'Etat juif commet une erreur historique, y compris pour lui-même, en continuant de refuser aux Palestiniens la reconnais-sance d'un Etat indépendant, les relations qu'il a nouées au cours des der-nières décennies avec ses voisins étaient gage d'une relative stabilité ré-gionale. Privé de celles-ci, Israël deviendrait un partenaire plus imprévi-sible et dangereux.

Aux Nations unies, le soutien indéfectible de Washington ne lui fera pas défaut. Mais Israël est un ami qui coûte cher à Barack Obama, prêt à re-nier son engagement en faveur des "aspirations légitimes des Palesti-niens", au risque d'effacer ce qui lui restait de confiance dans l'opinion arabe et musulmane. C'est aussi un allié encombrant : Washington aurait bien fait l'économie des tensions entre l'Etat juif et les deux autres puis-sances régionales proches de l'Amérique, l'Egypte et la Turquie.

Les Israéliens ont l'habitude de balayer d'un revers de main le constat de l'isolement croissant de leur pays sur la scène internationale en rappelant qu'il en a toujours été ainsi depuis 1947. C'est vrai et faux : en dix jours, les ambassadeurs d'Israël à Ankara, au Caire et à Amman ont été obligés de quitter précipitamment leur pays de résidence en raison de la dégrada-tion des relations bilatérales.

Si l'alerte semble passée en Jordanie, le contentieux n'est pas réglé avec l'Egypte, et il s'envenime avec la Turquie. Avec ses voisins arabes, Israël a conclu des traités de paix (respectivement en 1994 et 1979) qui faisaient illusion : il s'agissait d'une paix froide, conclue entre les gouvernements et non entre les peuples. Les manifestations populaires, à Amman et au Caire, prouvent que les slogans du "printemps arabe" n'épargnent plus Is-raël.

Alors que le Conseil suprême des forces armées égyptiennes évite de jeter de l'huile sur le feu, pareille prudence n'est pas de mise en Turquie, où le premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, flirte avec la diplomatie de la ca-nonnière. La Turquie s'est dit prête à envoyer ses navires de guerre escor-ter d'éventuels "bateaux humanitaires" vers Gaza, et ses navires d'explo-ration de gaz au large de Chypre, si Nicosie confirme son intention d'ex-ploiter - avec la coopération d'Israël - les ressources énergétiques de sa zone économique.

La tension israélo-turque semble s'être focalisée sur le refus d'Israël de présenter des excuses pour la mort, en mai 2010, de neuf passagers turcs du ferry Mavi-Marmara, fleuron de la première "flottille pour Gaza". En réa-lité, le contentieux bilatéral est plus ancien. Le gouvernement de Benya-min Nétanyahou n'a jamais admis qu'un allié stratégique de Washington,

qui plus est membre important de l'OTAN, se tourne vers la Syrie de Ba-char Al-Assad.

C'est donc dans l'arrivée au pouvoir, en 2002, de l'AKP, le parti islamo-conservateur de M. Erdogan, qu'il faut chercher les racines de l'éloigne-ment progressif entre la Turquie et Israël, lequel se nourrit du nationa-lisme ombrageux qui prévaut à Ankara comme à Jérusalem. M. Nétanya-hou n'a pas tenu compte des conseils de l'establishment militaire israélien, qui était partisan d'excuses à la Turquie.

M. Nétanyahou n'a pas voulu s'aliéner le soutien de son ultranationaliste ministre des affaires étrangères, Avigdor Lieberman. Ce souci de politique intérieure pourrait avoir des effets néfastes. Car la Turquie, tout en lâ-chant son ex-allié syrien, s'efforce de nouer un nouveau partenariat avec une Egypte en ébullition.

Eu égard aux quatre siècles de domination de l'Empire ottoman dans cette partie du monde, il paraît douteux qu'une nouvelle hégémonie turque soit accueillie avec enthousiasme. Il n'empêche : en se faisant, au Caire, le hé-raut de la cause des Palestiniens au moment où Israël tente d'empêcher la reconnaissance de leur Etat, M. Erdogan souffle sur les braises d'une hosti-lité anti-israélienne latente.

Les militaires égyptiens sont soucieux de préserver la coexistence avec l'Etat juif. Mais des voix sur les bords du Nil demandent une "révision" du traité de paix et la fin des livraisons de gaz égyptien à Israël. Les diri-geants israéliens n'ont pas attendu le voyage de M. Erdogan pour rééva-luer leurs alliances. Israël renforce sa coopération, notamment militaire, avec la Grèce, et économique avec Chypre.

Conscient malgré tout de son isolement, l'Etat juif se cherche de nouveaux partenaires, quitte à regarder plus loin, vers la Roumanie, la Bulgarie, la République tchèque et la Pologne. La détérioration des relations d'Israël avec la Turquie et l'Egypte inquiète les Etats-Unis. Cette tension régionale sur fond de "printemps arabe" intervient à "un moment mal choisi", a sou-ligné la secrétaire d'Etat, Hillary Clinton. Mais les déclarations martiales sont parfois un écran de fumée : la Turquie a accepté d'accueillir sur son sol un radar de l'OTAN ayant vocation à détecter les missiles iraniens diri-gés contre l'Europe et Israël. Vu l'état de leurs relations bilatérales, c'est une manière de "garder la porte ouverte" entre les deux pays, comme le suggérait Mme Clinton.

[email protected]

Article paru dans l'édition du 22.09.11

http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/09/21/israel-face-au-bouleversement-des-cartes-proche-orientales_1575371_3232.html

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=57316

ANTISEMITISME

Polémique au Festival de Cannes: Lars von Trier re-tire ses excuses pour ses propos nazis20 minutes

Créé le 21/09/2011 à 15h26 -- Mis à jour le 21/09/2011 à 15h26

CULTURE - Lors du dernier Festival de Cannes, le réalisateur danois avait lancé en conférence de presse qu’il «comprenait» Hitler...

Il retire ses excuses. Dans une interview accordée ce mois-ci, le réalisa-teur danois Lars von Trier explique qu’il a été contraint de retirer ses pro-pos affirmant qu’il «comprenait Hitler». La réaction du Festival de Cannes, qui avait officiellement condamné les propos du cinéaste l’y avait poussé. Ce qui n’avait pas empêché le Festival de le déclarer «Persona Non Gra-ta». En rentrant au Danemark, Lars von Trier avait répété ses excuses.

Mais au magazine GQ, il explique ce mois-ci que ses excuses n’étaient pas sincères. «Je ne crois pas qu’il y ait des choses qu’il faut dire et d’autres non. Je crois que tout peut être dit. Dire que je suis désolé signifierait que je suis désolé d’être la personne que je suis, que je suis désolé de ma mo-rale, et cela me détruirait en tant que personne».

Et il poursuit: «C’est faux. Je ne suis pas désolé. Je ne suis pas désolé de ce que j’ai dit. Je suis désolé que ce ne soit pas sorti plus clairement. Je ne suis pas désolé d’avoir fait une plaisanterie. Mais je suis désolé de ne pas avoir exprimé plus clairement que c’était une plaisanterie.»

C.P.

http://www.20minutes.fr/article/791826/polemique-festival-cannes-lars-von-trier-retire-excuses-propos-nazis

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RUBRIQUE EN ANGLAIS

Visit to Nakhichevan Shows Why Armenians Can

Never Again Live Under Azeri Rule   By Harut Sassounian Publisher, The California Courier   Scottish researcher Steven Sim reported about his troubling experiences in Nakhichevan, a historic Armenian territory now occupied by Azerbaijan. Since Sim's 2006 revealing report has not been adequately publicized in the international media, I would like to present here some of its highlights.   Sim stated that he entered Nakhichevan by land from Turkey and traveled to the village of Abrakunis at Yernjak valley. When he asked a 12-year-old about an ancient church there, the boy pointed to an empty piece of land.   Sim next visited Bananiyar, known to Armenians as Aparank, where he reported that “at least until the 1970s there were some ruins of a large medieval church located on high ground in the middle of the village. Now a mosque is built on the former church grounds.” At Norashen, two Armenian churches and a graveyard had existed at the north-western edge of this village. He found no trace of either churches or the graveyard.   On his 3rd day in Nakhichivan, while traveling by train to Julfa, Sim observed the remains of the Jugha graveyard. He reported seeing “a hillside covered by stone slabs, spread out over three ridges. All of the gravestones had been toppled, without any exceptions.”   In Ordubad, Sim was taken to the police station where his bag was searched, as he was interrogated about the purpose of his visit. He was then placed on the next bus back to Nakhichevan city. From there he went to Shurut which used to be “a small Armenian town during the late medieval period, with churches, schools, monasteries, scriptoria and several tens of thousands of inhabitants.”   At the neighboring Krna village, there were no traces of the local Armenian Church. The same was true about the village of Gah. When he asked a passerby about the church in Shurut, he was told that it had been destroyed.   In Shurut, Sim was confronted by a group of villagers. When he said that he had come to see the old church, they told him that there was never a church in their village. As he left Shurut, the taxi driver told Sim that the

villagers had phoned the police in Julfa and that law enforcement officials would probably be waiting for him somewhere along the road.   A car was indeed waiting for Sim. “A policeman got into the back of the taxi and asked me if I had a topographic map, and an ethnographic book.” When Sim answered that he did not, the policeman made a cursory search of his bag. In Julfa, Sim stopped at the police headquarters, where his bag was searched again. After waiting in a corridor for a while, Sim was taken to the town’s Araz Hotel. He was escorted to a garden in the back of the building. Sim was finally allowed to leave after 3 hours. Everything in Sim’s “bag was taken out and carefully looked at, and the bag itself was examined for any secret compartments. This lasted for about 15 minutes, without a word being spoken.”   Sim was asked about his job. How much did he earn, who paid him to come to Nakhichevan, and why would he spend his own money to come here? The officers examined carefully Sim’s notebook and checked through all of his photographs stored in his digital camera. They showed most interest in a photograph he had taken in Nakhichevan city. “It was of a stone slab that I had seen in the gardens opposite the Momina Hatun mausoleum, surrounded by a large collection of ram-shaped gravestones. On this stone was carved a cross rising from a rectangular base.”   The Azeri officials told him that it was not a cross. Sim told them that he had read about the church in an Armenian book. They angrily responded: “It is wrong. It is lying to you. You see, Armenians are always lying -- they are lying to everyone.” They also stated that “there never were any Armenian churches anywhere in Nakhichevan. There were no Armenians ever living here -- so how could there have been churches here?” The Azeris told Sim: “We think that you are not here with good intentions towards the Azerbaijan republic.”   Sim stated that his unpleasant experiences in Nakhichevan shed “some light onto the attitudes that Azerbaijan holds about Armenians and anything Armenian.” The report shows why it is impossible for Armenians of Artsakh (Karabagh) to live ever again under oppressive Azeri rule. If a Scottish visitor is treated so poorly, imagine how much worse Azeris treated their Armenian subjects in Artsakh until its liberation.

Turkey Predicts Alliance With Egypt as Regional AnchorsBy ANTHONY SHADIDPublished: September 18, 2011

ANKARA, Turkey — A newly assertive Turkey offered on Sunday a vision of a starkly realigned Middle East, where the country’s former allies in Syria and Israel fall into deeper isolation, and a burgeoning alliance with Egypt underpins a new order in a region roiled by revolt and revolution.

The portrait was described by Foreign Minister Ahmet Davutoglu of Turkey in an hourlong interview before he was to leave for the United Nations, where a contentious debate was expected this week over a Palestinian bid for recognition as a state. Viewed by many as the architect of a foreign policy that has made Turkey one of the most relevant players in the Mus-lim world, Mr. Davutoglu pointed to that issue and others to describe a re-gion in the midst of a transformation. Turkey, he said, was “right at the center of everything.”

He declared that Israel was solely responsible for the near collapse in rela-tions with Turkey, once an ally, and he accused Syria’s president of lying to him after Turkish officials offered the government there a “last chance” to salvage power by halting its brutal crackdown on dissent.

Strikingly, he predicted a partnership between Turkey and Egypt, two of the region’s militarily strongest and most populous and influential coun-tries, which he said could create a new axis of power at a time when Amer-ican influence in the Middle East seems to be diminishing.

“This is what we want,” Mr. Davutoglu said.

“This will not be an axis against any other country — not Israel, not Iran, not any other country, but this will be an axis of democracy, real democ-racy,” he added. “That will be an axis of democracy of the two biggest na-tions in our region, from the north to the south, from the Black Sea down to the Nile Valley in Sudan.”

His comments came after a tour last week by Turkish leaders — Prime Min-ister Recep Tayyip Erdogan and Mr. Davutoglu among them — of Tunisia, Egypt and Libya, the three Arab countries that have undergone revolutions this year. His criticism of old allies and embrace of new ones underscored the confidence of Turkey these days, as it tries to position itself on the win-ning side in a region unrecognizable from a year ago.

Unlike an anxious Israel, a skeptical Iran and a United States whose re-gional policy has been criticized as seeming muddled and even contradic-tory at times, Turkey has recovered from early missteps to offer itself as a model for democratic transition and economic growth at a time when the Middle East and northern Africa have been seized by radical change. The remarkably warm reception of Turkey in the Arab world — a region Turks once viewed with disdain — is a development almost as seismic as the Arab revolts and revolutions themselves.

Mr. Davutoglu credited a “psychological affinity” between Turkey and much of the Arab world, which was ruled by the Ottoman Empire for four centuries from Istanbul.

The foreign minister, 52, remains more scholar than politician, though he has a diplomat’s knack for bridging divides. Cerebral and soft-spoken, he offered a speech this summer to Libyan rebels in Benghazi — in Arabic. Soon after the revolution in Tunisia, he hailed the people there as the “sons of Ibn Khaldoun,” one of the Arab world’s greatest philosophers, born in Tunis in the 14th century. “We’re not here to teach you,” he said. “You know what to do. Ibn Khaldoun’s grandsons deserve the best political system.”

That sense of cultural affinity has facilitated Turkey’s entry into the region, as has the successful model of Mr. Davutoglu’s Justice and Development Party, whose deeply pious leaders have won three consecutive elections, presided over a booming economy and inaugurated reform that has made Turkey a more liberal, modern and confident place. Mr. Erdogan’s defense of Palestinian rights and criticism of Israel — relations between Turkey and Israel collapsed after Israeli troops killed nine people on board a Turkish flotilla trying to break the blockade of Gaza in 2010 — has bolstered his popularity.

Last week, Mr. Erdogan was afforded a rapturous welcome in Egypt, where thoroughfares were adorned with his billboard-size portraits. (“Lend us Er-dogan for a month!” wrote a columnist in Al Wafd, an Egyptian newspa-per.)

Mr. Davutolglu, who accompanied him there, said Egypt would become the focus of Turkish efforts, as an older American-backed order, buttressed by Israel, Saudi Arabia and, to a lesser extent, prerevolutionary Egypt, begins to crumble. On the vote over a Palestinian state, the United States, in par-ticular, finds itself almost completely isolated.

He also predicted that Turkey’s $1.5 billion investment in Egypt would grow to $5 billion within two years and that total trade would increase to $5 billion, from $3.5 billion now, by the end of 2012, then $10 billion by

2015. As if to underscore the importance Turkey saw in economic coopera-tion, 280 businessmen accompanied the Turkish delegation, and Mr. Davu-toglu said they signed about $1 billion in contracts in a single day.

“For democracy, we need a strong economy,” he said.

Other countries — Iran, Saudi Arabia and Israel — would undoubtedly look upon an Egyptian-Turkish axis with alarm. Just a year ago, Egypt’s own president, Hosni Mubarak, viewed Turkey, and Mr. Erdogan in particular, with skepticism and suspicion. But in the view of Mr. Davutoglu, such an al-liance was a force for stability.

“For the regional balance of power, we want to have a strong, very strong Egypt,” said Mr. Davutoglu, who has visited the Egyptian capital five times since Mr. Mubarak was overthrown in February. “Some people may think Egypt and Turkey are competing. No. This is our strategic decision. We want a strong Egypt now.”

The phrase “zero problems” is a famous dictum written by Mr. Davutoglu, who served as Mr. Erdogan’s chief foreign policy adviser before becoming foreign minister. By it, he meant that Turkey would strive to end conflicts with its neighbors. Successes have been few. Problems remain with Arme-nia, and Turkey was unable to resolve the conflict in Cyprus, still divided into Greek and Turkish zones. Turkey’s agreement to host a radar installa-tion as part of a NATO missile defense system has rankled neighboring Iran.

Most spectacularly, its relations with Israel collapsed after the Israeli gov-ernment refused a series of Turkish demands that followed the attack on the boat: an apology, compensation for the victims and a lifting of Israel’s blockade on the Gaza Strip.

“Nobody can blame Turkey or any other country in the region for its isola-tion,” he said of Israel. “It was Israel and the government’s decision to iso-late themselves. And they will be isolated even more if they continue this policy of rejecting any proposal.”

Caught by surprise by the Arab revolts — as pretty much everyone was — Turkey staggered. At least $15 billion in investments were lost in the civil war in Libya, and Turkish diplomats initially opposed NATO’s intervention. For years, Turkey cultivated ties with Syria’s president, Bashar al-Assad, seeing Syria as its fulcrum for integrating the region’s economies. Mr. Er-dogan and Mr. Assad counted themselves as friends.

Syria’s failure to — as Mr. Davutoglu put it — heed Turkey’s advice has wrecked relations, and Turkey is now hosting Syrian opposition confer-ences and groups.

Last month, in meetings that lasted more than six hours, Mr. Davutoglu said Mr. Assad agreed on a Turkish road map — announcing a specific date for parliamentary elections by year’s end, repealing a constitutional provi-sion that enshrined power in the ruling Baath Party, drafting a constitution by the newly elected Parliament and then holding another election once the constitution decided between a presidential or a parliamentary sys-tem. Despite face-to-face assurances, Mr. Assad did not follow through.

“For us, that was the last chance,” Mr. Davutoglu said.

Asked if he felt betrayed, he replied, “Yes, of course.”

Mr. Davutoglu accused Mr. Assad of “not fulfilling promises and not telling the truth.”

“This is the illusion of autocratic regimes,” he said. “They think that in a few days they will control the situation. Not today, but tomorrow, next week, next month. They don’t see. And this is a vicious circle.”

http://www.nytimes.com/2011/09/19/world/middleeast/turkey-predicts-partnership-with-egypt-as-regional-anchors.html

RUBRIQUE EN TURC

'Soykırım'ı reddetti Ermeniler aforoz etti 07.09.2011 - 17:05

Ermeni asıllı şarkıcı Charles Aznavour, Türkiye'ye iyi mesajlar gönderip bir de ''Soykırım kelimesi beni rahatsız ediyor'' diye konuşunca tepkilerin odağı haline geldi.

Fransa'daki Ermeni lobisi, pazar günü katıldığı bir televizyon programında, ''Soykırım kelimesi beni rahatsız ediyor'' diyen ünlü şarkıcı Charles Aznavour'a tepki gösteriyor.

Bazı Ermenilerin, Fransa'daki derneklerinin internet sitelerine mesajlar göndererek, ünlü şarkıcıyı eleştirdiği, bazılarının da Aznavour'a destek verdiği görüldü.

Aznavour, ''France 2'' televizyon kanalında ''Vivement Dimanche'' isimli programda, ''Soykırım kelimesi beni rahatsız ediyor, Türk-Ermeni sınırının

açılması ve Türklerin diyalog istemesi için başka bir kelime bulmak gerekir'' ifadesini kullanmıştı. Ünlü şarkıcı, ''Türkiye'yi ziyaret etmenin rüyasını görüyorum. Çünkü Türkler söylendiğinden çok farklı, iyi insanlar. Orada hava güzel, yemekler güzel'' diye konuşmuştu.

Ünlü şarkıcıya tepki gösteren Ermeniler, Aznavour'u, ''inkarcılıkla'' ve ''davalarına ihanetle'' suçladı.

Aznavour, televizyon programında izleyicilere dönüp, ''Burada Türk var mı, hesap soralım'' diyen sunucuya da tepki göstermiş, ''Türkler iyi insanlardır. Eğer buradaysalar onlar da hoş gelmişlerdir'' diyerek rahatsızlığını dilme getirmişti.

http://www.habercem.com/haberdetay.asp?Newsid=148212

RASSEMBLEMENTSEXPOSITIONS-CONCERTS-SPECTACLES-PARUTIONS

Agenda - "Un certain mois d'avril à Adana" sélectionné pour le Prix FeminaAgenda - "Un certain mois d'avril à Adana" sélectionné pour le

Prix Femina - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le jury du Femina a publié le 15 septembre 2011 sa sélection de 15 ro-mans français et 12 étrangers en lice pour ses prix qui seront at-tribués le 7 novembre au Crillon. Parmi les romans français, celui de Daniel Arsand "Un certain mois d'avril à Adana" (Flammarion). "Avril 1909. Nous sommes en Turquie, à Adana, au sud du pays. Adana, ses champs de coton, la plaine de Cilicie, le fleuve Saros, la mer Méditerranée à trente kilomètres de là. Qui aurait pu pré-voir que des massacres ravageraient cette terre ? Quelle folie sai-sit les étudiants turcs, ces fanatiques du parti Union et Progrès ? Aucune union en vérité, aucun progrès. Vahan Papazian, fuyant Constantinople, retrouve sa famille et vit dans la crainte du quoti-dien, de cette atmosphère qui progressivement, de soupçons en preuves irréfutables, tourne au cauchemar. L'horreur s'installe, le génocide arménien est à l'œuvre." [Nota CVAN : les massacres de Cilicie, en 1909, annoncent le génocide qui sera perpétré en 1915 à l'encontre des Arméniens de l'Empire ottoman].

Rentrée littéraire

Un certain mois d'avril à Adana Daniel Arsand

Parution le 31 août - 384 pages - 20 € Flammarion

Résumé :

Avril 1909. Nous sommes en Turquie, à Adana, au sud du pays. Adana, ses champs de coton, la plaine de Cilicie, le fleuve Saros, la mer Méditerranée à trente kilomètres de là. Qui aurait pu prévoir que des massacres ravage-raient cette terre ? Quelle folie saisit les étudiants turcs, ces fanatiques du parti Union et Progrès ? Aucune union en vérité, aucun progrès. Vahan Pa-pazian, fuyant Constantinople, retrouve sa famille et vit dans la crainte du quotidien, de cette atmosphère qui progressivement, de soupçons en preuves irréfutables, tourne au cauchemar. L'horreur s'installe, le génocide arménien est à l'œuvre. Face à cela, au milieu des autres personnages forts du roman, Vahan incarne la figure du messager, de l'ami, celui qui se-rait le plus à même de réconcilier les deux civilisations.

Un roman splendide qui questionne l'intolérance et sa fureur.

Biographie :

Daniel Arsand est né le 9 juillet 1950 en Avignon; il passe son enfance à Roanne.

En 1979, Daniel Arsand crée une maison d'édition: les Editions de la Sphère. Celle-ci a la vie courte, mais assez longue tout de même pour ré-imprimer Consuelo de George Sand et publier la première traduction fran-çaise d'un roman de John Mc Gahern, L'Obscur.

Venu plutôt tard à l'écriture avec un recueil de nouvelles, Nocturnes (H.B. Editions, 1996), après avoir fait longtemps office de « passeur » au service de la littérature de langue anglaise - il est l'introducteur en France de l'oeuvre de William Trevor, il s'est imposé auprès d'un large public dès son premier roman, La Province des ténèbres (Phébus, 1998), couronné par le prix Femina du Premier Roman.

Sa manière, poétiquement ouverte à tous les assauts de la sensation, éprise de brièveté et volontiers cruelle, en avait étonné plus d'un. La cri-tique, rendant compte de son livre, en avait appelé pêle-mêle à Gracq, à Tournier, à Yourcenar - rien de moins. On songe aussi aux écrivains d'outre-Rhin, comme si quelque chose d'étranger restait enfoui ici: et da-bord à Kleist, dont Arsand partage la violence mal contenue, et telle sombre ardeur comme emprisonnée dans la glace.

On attend toujours les écrivains au tournant de leur deuxième roman. La Province des ténèbres donnait sur un monde dont la femme était quasi ex-

clue. En silence nous convie à ouvrir la porte d'en face: celle d'une fémini-té qui entend bien rendre compte à elle seule de la totalité du sensible. Daniel Arsand n'a pas fini de nous surprendre.

Un certain mois d'avril à Adana

Extrait :

"Vahan avait acheté à Constantinople un cahier aux feuilles réglées, d'un papier vaguement bleuté, d'excellente qualité, fabriqué en Allemagne, pour y résumer les discours, les diatribes et les discussions dont n'étaient pas avares ses camarades. Dans la matinée de ce mardi il l'ouvrit pour la première fois depuis son achat et inscrivit au crayon sur la page de garde un nom : Gladys Heather, qu'il entoura par les prénoms des enfants qu'il pourrait avoir avec elle – Endza, Noubar, Simon. Et qu'il n'aurait jamais. Il ne la reverrait plus, il en avait l'intuition. Ces prénoms filaient un espoir, un rêve. Puis il dressa la liste des personnes parmi lesquelles pouvait se trouver son assassin. Les treize gars du groupe lui apparurent aussitôt : sil-houettes et faces d'hommes qu'un bref éclat de mémoire illuminait. Il n'avait plus d'amis, il n'y avait pas d'agneaux en ce monde. Les visages se surimposaient. Que tracer de plus que des noms ? Il écrivit ensuite ceux-ci : Verginé Papazian, Atom Papazian, Arsinée, Haygouhie, auxquels il ajouta des mots sans suite, d'une consolante absurdité : roc, manger, cendres, pipe, crin, corne, rivière, huile, peuplier, carpe, héron. Il enverrait cet après-midi un télégramme à Gladys Heather. Il irait de par les rues et s'ex-poserait à la vue de tous. Il verrait certainement l'autre, celui qui est muet et qui frappe. Il y aurait combat. Je serais vainqueur, je le dois, se dit-il, je le dois à Atom et Verginé. On ne touchera pas à un cheveu des Papazian."

Parution le 31 août - 384 pages - 20 €

La presse en parle…

« Un opéra littéraire de haute volée [...] Un romancier raffiné et senti, ca-pable de faire revivre avecd un rare talent un monde sur le point de connaître le feu et le sang. » Livres Hebdo, AL. F.

« Un livre d’une sombre splendeur, violent et poétique, qui se présente comme l’une des très belles réussites de la rentrée littéraire. » L’Humanité, Jean-Claude Lebrun

« Une écriture flamboyante et sensuelle. Inoubliable. » La Vie, Yves Viollier

Ecouter sur France-Info :

A livre ouvert Les libraires, ambassadeurs des livres de qualité, commentent avec passion l’actualité littéraire.

Le second coup de coeur de la libraire Géraldine Pétri de Nancy : " J'ai été bouleversée. Un magnifique roman, les prémices du génocide arménien qui a commencé en 1915. On a massacré à peu près 3000 personnes à Adana. Excellent. J'ai pleuré". Nota CVAN : est-ce l'auteur qui s'est trompé ou la libraire, toujours est-il que les massacres d'Adana ont fait 30 000 vic-times et non 3000.

Les coups de coeur de nos libraires

http://www.france-info.com/chroniques-a-livre-ouvert-2011-09-17-les-coups-de-coeur-de-nos-libraires-562637-81-127.html

Télécharger le podcast :

http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/11591-17.09.2011-ITEMA_20309335-0.mp3

Source originale :

http://www.rentreelitteraire-flammarion.com/rentree-litteraire-daniel-arsand-2.html

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=57289

Agenda - Genève fête les 20 ans de l'ArménieAgenda - Genève fête les 20 ans de l'Arménie - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org

Centre Arménien de Genève

A ne pas manquer!

3 jours de festivités et de célébration à l’occasion du 20e anniversaire de l’indépendance de la République d’Arménie

22 – 24 septembre 2011

Conférence, représentation théâtrale, contes, concert, danses, chants, soi-rée dansante, …

Télécharger le pdf :

http://centre-armenien-geneve.ch/getuploadimg.aspx?tf=pdf&idimg=969&idn=916

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=57214

Agenda - 20ème anniversaire de la République d'Arménie: Rentrée du Ciné-Club Rouben MamoulianAgenda - 20ème anniversaire de la République d'Arménie: Rentrée du Ciné-Club Rouben Mamoulian - Agenda Collectif VAN - www.col-lectifvan.org

Ciné-Club Rouben Mamoulian

Jeudi 22 septembre à 19h 45 Précises Pour la première fois en France deux films exceptionnels :

500 jours (1989-1990) de Révolution et de Tragédie Documentaire historique. Réalisation : J.-Claude Lacroix, Arto Pehlivanian, Krikor Hamel, Boghos Mi-nassian (1990) Durée 50mn.

Référendum en Arménie 21 Septembre 1991 Document d’archives. Reportage filmé TV d’Arménie et Télévision française. Réalisation : Arto Pehlivanian.

Débat en présence de Monsieur Henri Cuny Ancien Ambassadeur de France en Arménie ; Taline Papazian, historienne, Docteur en science politique ; Krikor Hamel, réalisateur et producteur. J-Claude Delacroix, journaliste, producteur du film « 500 jours (1989-1990) de Révolution et de Tragédie»

Centre Culturel UCFAF-JAF

6,cité Wauxall 75010 PARIS (petite rue au début du Bouleverd Ma-genta) Métro République

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=57157

Agenda - André Manoukian à Saint-MaurAgenda - André Manoukian à Saint-Maur - www.collectifvan.org -

Saint-Maur-des-Fossées (94) - Vendredi 23 septembre 2011 à 20h30 - Concert d'André Manoukian - Compositions originales et folk songs arméniennes adaptées par André Manoukian. Des mé-lodies simples et attachantes teintées de spleen oriental - Théâtre de Saint-Maur.

Diasporamag

Théâtre de Saint-Maur 20 rue de la liberté

94100 Saint-Maur-des-Fossées

Réservation : 01 48 89 99 10

Tarifs Plein 26 € Abonnés 21 € Jeune 8 €

Pour se rendre au Théâtre

En transports en commun Prendre le RER A, sortie Parc de Saint-Maur puis 8 min à pied : prendre à gauche l’Avenue Foch. Après le Rond-Point du 8 mai 45, tourner à droite dans la rue de la Réunion, puis à gauche dans la rue Miss Cavell, prendre l’allée, passer à droite de l’entrée du parking en direction de l’entrée du public à gauche sur l’esplanade.

En voiture prendre l’A4, sortie n°4 Joinville, Saint-Maur, et toujours tout droit, après Joinville, Bd Maurice Bertheaux, rue de la Varenne (à gauche après le lycée Berthelot), Bd Rabelais, avenue Foch et après le carrefour du 8 mai 45 à

droite rue de la réunion et à gauche en suivant les panneaux. Allée du par-king gratuit et couvert au niveau du 47 avenue Miss Cavell.

http://www.diasporamag.com/agenda/iledefrance/andre-manoukian-a-saint-maur.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=56782

Agenda - Journées du patrimoine à Issy : « La Lumière d’Arménie »Agenda - Journées du patrimoine à Issy : « La Lumière d’Arménie » - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Dans le cadre des Journées européennes du patrimoine et des activités du Nouveau Centre Culturel d’Issy se tiennent une exposition photo « La Lumière d’Arménie » par le photographe Jean-Michel Berts, et un Concert de musique sacrée. Les deux événements culturels se déroulent dans la salle de l'Eglise Evangélique Arménienne, 28 avenue Bourgain / 55 avenue Victor Cresson à Issy-les-Moulineaux (92130).

Dans le cadre des Journées européennes du patrimoine et des activités du Nouveau Centre Culturel d’Issy l’Eglise Evangélique Arménienne vous invite à une

Exposition Photos : « La Lumière d’Arménie »

par le photographe Jean-Michel Berts

du samedi 17 septembre au samedi 24 septembre 2011

Exposition ouverte tous les jours de 18h à 20h

au 55 avenue Victor Cresson Issy-les-Moulineaux

Eglise Evangélique Arménienne 28 avenue Bourgain / 55 avenue Victor Cresson – Issy-les-Moulineaux

Contacts : [email protected], www.eeaissy.com – Tel : 01 47 36 02 50

et à un Concert de musique sacrée le dimanche 18 septembre 2011 à 16h

Eglise Evangélique Arménienne 28 avenue Bourgain / 55 avenue Victor Cresson – Issy-les-Moulineaux

Contacts : [email protected], www.eeaissy.com – Tel : 01 47 36 02 50

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=57120

Agenda - Valence fête le 20eme anniversaire de l'indépendance de l'ArménieAgenda - Genève fête les 20 ans de l'Arménie - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Evénement à Valence dans le 26 : Le 25/09/2011

Id2sorties

20eme anniversaire de l'indépendance de l'Arménie

Spectacle des groupes de danses de l'école Travitan et de la Croix Bleue, avec l'orchestre Sheram et Levon Chatikayan. Aprés une prise de parole et des animations culturelles, un vin d'honneur sera servi.

Dimanche 25 septembre 2011 : à 15h.

Localisation : Salle de la musique et de la danse Avenue Georges Clemenceau

26000 Valence

Tarifs : Tarifs : Gratuit

http://www.id2sorties.com/sorties/1234382_-eme-anniversaire-de-l-independance-de-l-armenie.aspx

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=57215

Agenda - Raffy Sarkissian : Portes ouvertes des ateliers d'artistes du 15ème

Agenda - Raffy Sarkissian : Portes ouvertes des ateliers d'artistes du 15ème - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Exposition des oeuvres de Raffy Sarkissian. Samedi 24 et dimanche 25 septembre 2011 de 14h à 19h

Mairie de Paris dans le cadre des Journées Portes Ouvertes des Artistes du 15ème Atelier : 145 rue St-Charles, Paris 75015 Code d'entrée : #3689 Fond de cour, 1er étage à droite Tél. 01-45-75-55-61

TÉLÉCHARGER :  Invitation

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=56366

Agenda - Concert classique consacré au 20e anniversaire de l'indépendance de la République d'ArménieAgenda - Concert classique consacré au 20e anniversaire de l'in-dépendance de la République d'Arménie - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org

Bozar.be

Concert classique Lundi 26.09.2011 20:00 Palais des Beaux-Arts / Salle Henry Le Bœuf

L'ambassade de la République d'Arménie en Royaume de Belgique, la re-présentation de la République d'Arménie en Union européenne, la mission de la République d'Arménie à l'OTAN organisent le 26 septembre 2011 un concert de l'Orchestre d'Etat des jeunes d'Arménie consacré au 20e anni-versaire de l'indépendance de la République d'Arménie.

Chef d'orchestre - Sergey Smbatyan

Avec la participation du violoniste Sergey Khachatryan, lauréat du Premier prix du Concours Musical International Reine Elisabeth 2005, et le violo-niste Karen Aroutiounian, professeur au conservatoire royal de Liège.

George Frideric Handel / Sergey Aslamazyan Passacaglia

Antonio Vivaldi Concerto No.2 in G minor, “Summer”, op.8 RV 315 I. Allegro non molto II. Adagio e piano - Presto e forte III. Presto Soloist Sergey Khachaturyan

Antonio Vivaldi Violin Concerto for Violin, Strings and Cembalo in A mi-nor (arr. Angelo Ephrikian) I. Allegro II. Grave e sempre piano III. Allegro Soloist Karen Aroutiounian

Johann Sebastian Bach Concerto for 2 Violins, Strings and Continuo in D Minor, BWV 1043 I. Vivace II. Largo ma non tanto III. Allegro 14:00 Soloists Sergey Khachaturyan, Karen Aroutiounian

Intermission

Eduard Mirzoyan Symphony for Timpani and String Orchestra (I,IV Mov.) I. Andante patetico - Allegro moderato IV. Allegro vivo - Maestoso ma in tempo e molto espressivo

Georges Bizet / Rodion Shchedrin Carmen Suite Conductor Sergey Smbatyan

---------------------------- Dates Lundi 26.09.2011 - 20:00

Lieu Palais des Beaux-Arts / Salle Henry Le Bœuf

Accès Rue Ravenstein

Prix € 35,00: catégorie II € 12,00: catégorie III

http://www.bozar.be/activity.php?id=11410

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=57154

Agenda - Du 1er au 30 Septembre: Exposition de Cristelle et Michel BerberianAgenda - Du 1er au 30 Septembre: Exposition de Cristelle et Michel Berberian - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org

ATTENTION, DERNIERS JOURS !

EXPOSITION CRISTELLE ET MICHEL BERBERIAN DU 1ER AU 30 SEPTEMBRE 2011

Les Jeudi, Vendredi, Samedi, de 15 h à 19h

OpenGalerie 5 rue Bourg Riant 30210 Vers-Pont du Gard

http://www.opengalerie.com

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=57173

Agenda - 20 ans de l'Arménie : Aznavour en concert à l'OlympiaAgenda - 20 ans de l'Arménie : Aznavour en concert à l'Olympia -

www.collectifvan.org - Aznavour en concert caritatif pour les 20 ans de l'Arménie fin septembre : en concert jusqu'au 6 octobre 2011 à l'Olympia, le chanteur de 87 ans Charles Aznavour honore-ra lors d'une séance spéciale le mercredi 28 septembre les 20 ans de la création de la République d'Arménie, synonyme d'indépen-dance pour ce pays caucasien.

Concert Live

Entouré d'invités prestigieux, le vétéran artiste franco-arménien, de son vrai nom Chahnourh Varinag Aznavourian, donnera un concert de gala et caritatif au profit de l'association "Aznavour pour l'Arménie". Des billets pour cette soirée spéciale de Charles Aznavour à l'Olympia sont toujours en vente, uniquement en carré Or et catégorie 1.

Choisissez votre emplacement dans la salle : Concert Live : Place et billets http://concertlive.fnacspectacles.com/processreservation/disponibilite.do;jsessionid=065B412F930802D19BF694D50707EA2C

http://www.concertlive.fr/breves/10547/aznavour-en-concert-caritatif-pour-les-20-ans-de-l-armenie-fin-septembre

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=56944

Agenda - Les 20 ans de l’indépendance de l’Arménie à l'honneurAgenda - Les 20 ans de l’indépendance de l’Arménie à l'honneur - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Pour célébrer les 20 ans d’indépendance de l’Arménie, deux expositions d'art sont or-ganisées par la Ville. La première est présentée à l'Espace Boullée du 15 septembre au 9 octobre et la seconde à la Médiathèque des Chartreux du 20 septembre au 2 octobre. Un belle manière d'aller à la rencontre de l'Arménie.

Issy-les-Moulineaux

À l’Espace Boullée, des oeuvres du peintre contemporain Hovhannès Ha-routiounian sont exposées. Inspiré par les traditions de son pays, l’artiste a écrit de véritables symphonies visuelles qui honorent la femme et transcrit un paysage en un poème.

Du jeudi 15 septembre au dimanche 9 octobre à l'Espace Boullée (Hôtel de Ville - 62, rue du Général Leclerc)

À la Médiathèque des Chartreux, les Éditions 12 bis nous font découvrir en avant-première les planches de la bande dessinée d’Alban Guillemois et Yvon Bertorello consacrée au Prince David Sassoun, héros populaire armé-nien.

Du mardi 20 septembre au dimanche 2 octobre à la Médiathèque des Chartreux (2, rue du Clos-Munier)

http://www.issy.com/index.php/fr/international/actualites/les_20_ans_de_l_independance_de_l_armenie_a_l_honneur

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=57156

Agenda - Grenoble commémore le 20ème anniversaire de l’Indépendance de l’ArménieAgenda - Grenoble commémore le 20ème anniversaire de l’Indé-pendance de l’Arménie - Agenda Collectif VAN - www.collectif-van.org

MCAGD

septembre 2nd, 2011

Le 21 septembre prochain nous commémorerons le 20ème anniversaire de l’Indépendance de l’Arménie.

Plusieurs manifestations vont jalonner ce trimestre :

- une grande exposition « Arménie, terre du Caucase », visible au Palais du Parlement à Grenoble du 16 septembre au 9 octobre de 14 heures à 19 heures (sauf les dimanches) – Inauguration le 20 septembre à 19 heures (en collaboration avec le Conseil général de l’Isère)

- La Ville de Grenoble vous invite à une réception donnée le mercredi 21 septembre 2011 à 19 heures 30 dans les salons de l’Hôtel de ville (presta-tion de la troupe de danse Karoun de la MCAGD)

- Le samedi 8 octobre à 20 heures, un grand dîner de gala conclura ces festivités. Ce dîner se tiendra dans les salons de l’Hôtel Président (11 Rue Général Mangin) en présence de son excellence Viguen Tchitetchian Am-bassadeur d’Arménie en France, de Michel Destot, Député Maire de Gre-noble et d’André Vallini, Député et Président du Conseil général de l’Isère. Renseignements à la MCAGD (04.76.48.59.38 du mercredi au samedi de 14 h à 18 h 30).

A l’occasion de ce 20ème anniversaire, le Conseil général de

l’Isère vous proposera également quelques événements :

- Expo photo « avoir 20 ans en Arménie » du 3 au 7 octobre au Conseil général – Hôtel du Département

- Conférence de Raymond Kévorkian « 20 ans après, l’Arménie et son environnement géopolitique » – Mercredi 28 septembre à 20 h au Palais du Parlement à Grenoble

- Rencontre – débat sur le chantier de Coopération et de rénovation de l’église de Goris – Samedi 9 octobre à 18 h au Palais du Parlement à Gre-noble.

- Théâtre et danse : la compagnie des étoiles plein les poches présente-ra son spectacle « vous êtes restés » sur le thème de l’exil : vendredi 7 oc-tobre à 20 heures au Palais du Parlement à Grenoble.

http://mcagd.com/?p=1207

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=57177

Agenda - « Arménie-Arménies » traverse la France avec l'Orient-ExpressAgenda - « Arménie-Arménies » traverse la France avec l'Orient-

Express - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Du 17 au 21 octobre 2011, le Centre national du Livre invitera des écrivains arméniens, d'Arménie et du monde entier, à rencontrer le public français. Cette manifestation permettra de découvrir une civilisa-tion encore trop méconnue. Inédite et itinérante, elle se déroulera de Marseille à Paris, en faisant escale à Avignon, Valence et Lyon. Avec la participation de la SNCF, « Arménie-Arménies » traversera ainsi la France à bord de l'Orient-Express. En chemin seront au rendez-vous la littérature, la peinture, la musique, le cinéma, avec des lectures, des conférences, des débats et un colloque histo-rique. En cet automne 2011 où la République d'Arménie célèbrera le vingtième anniversaire de son indépendance retrouvée, cinq écrivains présents à la Bibliothèque s'exprimeront sur le thème suivant : « Écrire aujourd'hui : rencontres et métissages ».

Bibliothèque de la Part-Dieu, mercredi 19 octobre, 15 heures

Débat

« Arménie-Arménies » – Terre, diaspora et littératures

Du 17 au 21 octobre, le Centre national du Livre invitera des écrivains ar-méniens, d’Arménie et du monde entier, à rencontrer le public français. Cette manifestation permettra de découvrir une civilisation encore trop méconnue.

Inédite et itinérante, elle se déroulera de Marseille à Paris, en faisant es-cale à Avignon, Valence et Lyon. Avec la participation de la SNCF, « Armé-nie-Arménies » traversera ainsi la France à bord de l’Orient-Express. En chemin seront au rendez-vous la littérature, la peinture, la musique, le ci-néma, avec des lectures, des conférences, des débats et un colloque histo-rique.

A Lyon, le 19 octobre, les écrivains arméniens seront reçus par la Biblio-thèque municipale de La Part-Dieu à 15 heures, et par la Villa Gillet à 19 heures.

En cet automne 2011 où la République d’Arménie célèbrera le vingtième anniversaire de son indépendance retrouvée, les cinq écrivains présents à la Bibliothèque s’exprimeront sur le thème suivant : « Écrire aujourd’hui : rencontres et métissages » :

Karen Antashyan

Né en 1983 à Vanadzor (région de Lori), il vit et travaille actuellement à Erevan. Poète emblématique de la nouvelle génération d’écrivains armé-niens, il a créé et dirige la revue littéraire Granish Literary Foundation / www.granish.org

Antashat, un recueil de poèmes, a été publié à Erevan en 2009. Certains des poèmes de ce recueil sont en cours de traduction par Vahé Godel.

Daniel Arsand

Né à Avignon en 1950, il vit à Paris. Éditeur de littérature étrangère (Phé-bus), il est l'auteur de plusieurs romans dont La Province des ténèbres et Lily, Un certain mois d'avril à Adana (Flammarion, 2011).

Gohar Marcossian

Née en Arménie en 1972, dans une famille d'artistes, elle a fait ses études en langue russe. Elle vit aujourd'hui à Tallinn, en Estonie. Depuis plusieurs années, elle se consacre essentiellement à l'écriture. Son premier roman,

Pénélope prend un bain, a été sélectionné pour le Russian Booker Prize.

Chouchanik Thamrazian

Née en 1978 à Erevan où elle vit. Poète et traductrice, elle a fait de nom-breuses traductions d’auteurs français en arménien, dont Yves Bonnefoy (sujet de sa thèse de doctorat soutenue à l’Université de Montpellier en 2006), Alain Robbe-Grillet, Jean Echenoz. Elle dirige aujourd’hui le départe-ment des études littéraires de l’Université linguistique de Bruslov et en-seigne la littérature française et la traduction littéraire à Erevan. Très ac-tive dans les échanges culturels arméno-français, elle publie de nombreux articles dans la presse sur la littérature et le cinéma, en Arménie comme en France.

Kartcrerkir, poèmes et nouvelles, Naïri (Erevan), 2010 ; Notes, in Actual Art, 2010 ;

Tchkakhardvor, poèmes et nouvelles, Naïri, 2005 ; Voskévandak (Cage d’or), récits et poèmes en prose, Naïri, 2001.

Table ronde sous la conduite d’Alexis Lacroix, journaliste (au Figa-ro, à Marianne), critique littéraire (auprès de Michel Field, au Magazine lit-téraire), chroniqueur sur RCJ, et essayiste (Le Socialisme des Imbéciles ; Querelles françaises, entretiens avec Blandine Kriegel). Il collabore réguliè-rement aux émissions « Tout arrive », « Jeux d'épreuves » sur France culture et au « 6-7 » de cette chaîne. Il a créé avec Bernard-Henri Lévy les Séminaires de La Règle du Jeu ( www.laregledujeu.org).

www.centrenationaldulivre.fr

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=57077

Agenda - Erevan : Sevak Association enseigne le françaisAgenda - Erevan : Sevak Association enseigne le français - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Du 30 septembre au 22 oc-tobre 2011, SEVAK Association organise un cours de langue fran-çaise à Erévan. Ce cours sera donné par une professeur spéciali-sée en «français langue étrangère», selon des méthodes mo-dernes, avec un objectif de communication (orale et écrite). Ils s’adressent à un large public (âgé de 16 ans au moins), de niveau

moyen et avancé (pas de débutants). Chaque classe sera limitée à 16 étudiants au maximum.

SEVAK Association

17.10.2011 Cours français à Erevan

Lieu: Université pédagogique d’Erevan

Prise de contact: Le 30 septembre à 18 h

Durée du cours: 3 semaines, du 30 septembre au 21 octobre 2011

Horaire hebdomadaire: Du lundi au vendredi, 18h – 21h (4 leçons de 40 minutes + pause de 20 min.) = 20 leçons par semaine, 60 leçons en tout.

Niveau: Moyen-avancé (pas de débutants).

Objectifs: Le cours sera axé sur la communication orale et écrite.

Participants: Pas plus de 16 par cours. Agés de 16 ans au moins.

Matériel: Les manuels seront fournis par SEVAK (en prêt pour la durée du cours); chaque participant doit se procurer un dictionnaire français-armé-nien.

Prix: 35'000 Dram

Pour vous inscrire, veuillez envoyer une demande http://www.sevak-asso-ciation.org/view-lang-fra-page-52.html

http://www.sevak-association.org/view-lang-fra-news-38.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=56427

Agenda - Parution d'un album de Roberto Alagna et Alain AltinogluAgenda - Parution d'un album de Roberto Alagna et Alain Altino-

glu - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org

Roberto Alagna - Alain Altinoglu Lalo : Fiesque (Intégrale)

Paru le 12 septembre 2011 chez Classics Jazz France

Fidèle à son désir de ressusciter des oeuvres oubliées ou méconnues du répertoire lyrique français, Roberto Alagna participait en 2006 dans le cadre du Festival de Montpellier aux représentations de Fiesque, d'Edouard Lalo (Namouna, et l'extraordinaire Roi d'Ys, synthèse suprême avec Gwen-doline de l'opéra romantique allemand et de la philosophie française de l'époque en terme de légèreté, transparence, et raffinement orchestral). Ce premier opéra de Lalo (1868) est une révélation, et la création mont-pelliéraine est désormais sauvegardée par ce coffret exceptionnel.

Compositeur : Edouard Lalo Artiste principal : Roberto Alagna

Vendu avec livret numérique en PDF

http://www.qobuz.com/album/roberto-alagna-orchestre-national-de-mont-pellier-languedoc-roussillon-choeur-de-la-radio-lettone-alain-altinoglu-sig-vards-klava-jocelyne-dienst-fiesque/0002894764600

Agenda - Paris & Pau : Colloque sur les Tsiganes d’EuropeAgenda - Paris & Pau : Colloque sur les Tsiganes d’Europe - Agen-da Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le colloque « Tsiganes, Nomades : un malentendu européen » se tiendra à Paris et à Pau en octobre et novembre 2011. Au-delà de la politique de démantè-lement des « camps » et d’expulsion des « Roms » lancée par l’Etat français en juillet 2010, les mesures de ségrégation contre les « Tsiganes » se multiplient dans l’ensemble de l’Europe, diffé-remment à l’Ouest et à l’Est, mais partout elles tendent à expul-ser un corps étranger. Le projet de ce colloque est de réfléchir à la fois sur la situation politique présente, sur cette construction poli-tique et culturelle, sur la réalité de l’histoire vécue par ces popu-lations et communautés, et sur la manière dont ces groupes se construisent au plan social et symbolique.

Selon les dates, le colloque aura lieu dans différents établissements (voir lieux et programmes dans le document à télécharger en pdf) :

Mémorial de la Shoah | 6 octobre 2011

Université Paris 8 | 7 octobre 2011

Institut Hongrois | 8 octobre 2011

Petit Palais | 9 octobre 2011

Ce colloque scientifique sera composé de deux volets :

A Paris, du 6 au 9 octobre 2011, « Tsiganes », « Nomades » : un malentendu européen. Entrée libre et ouverte au public. Attention, inscrip-tion obligatoire pour la journée du 6 octobre (Mémorial de la Shoah : 01 53 01 17 42).

A Pau, les 24 et 25 novembre 2011, « Tsiganes », « Nomades » : le cas français.

Il sera accompagné d'un cycle de films au cinéma Trois Luxembourg, du 5 au 11 octobre 2011.

Au-delà de la politique de démantèlement des « camps » et d’expulsion des « Roms » lancée par l’Etat français en juillet 2010, les mesures de sé-grégation contre les « Tsiganes » se multiplient dans l’ensemble de l’Eu-rope, différemment à l’Ouest et à l’Est, mais partout elles tendent à expul-ser un corps étranger. Il existe à présent à l’échelle européenne une « question Rom » que les revendications identitaires transnationales, por-teuses d’équivoques, rendent peut-être plus redoutable encore. Cette pro-duction politique d’indésirables au sein des Etats-nations n’est pas une ex-ception. Mais elle se nourrit ici d’une construction d’altérité spécifique, mélange de mépris culturel, de peur sociale et de haine raciale qui renvoie à l’image que l’Europe a d’elle-même, de son histoire, de sa vocation et de son destin.

Que signifie cette hantise d’un supposé peuple nomade dont les membres deviennent autant d’« étrangers de l’intérieur » parmi les nations, que celles-ci devraient assimiler ou éliminer ? Comment cette représentation d’un Autre européen a-t-elle pu et peut-elle encore se construire et parfois de manière interactive ? Quelle en est la fonction à l’heure de l’Union euro-péenne et de la mondialisation ? Que dit-elle du collectif qui continue de produire et recycler cette image et les catégories ou mythes qui lui sont associées (race, tribus, peuple, nation, minorités)?

Le projet de ce colloque est de réfléchir à la fois sur la situation politique présente, sur cette construction politique et culturelle, sur la réalité de

l’histoire vécue par ces populations et communautés, et sur la manière dont ces groupes se construisent au plan social et symbolique. Il concerne donc plusieurs champs disciplinaires à la fois, que le colloque devra tenter de couvrir : histoire, sciences sociales et politiques, philosophie, anthropo-logie, littérature, linguistique. Au-delà des questions de représentation, sera posée pour finir celle d'une littérature "tsigane". On reviendra d'abord à l'histoire écrite et à écrire : au non-évènement du génocide, à la coupure qu'il n'a pas été, à la mémoire qu'il n'a pas produite.

http://www.tsiganes-nomades-un-malentendu-europeen.com/index.php?option=com_content&view=article&id=2&Itemid=2

Détail de l’argumentaire

et résumé des interventions :

www.tsiganes-nomades-un-malentendu-europeen.com

TÉLÉCHARGER :  Programmes du colloque

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=57108

Agenda - Le tigre en flammes : le génocide arménien et la réponse de l’Amérique et de l’OccidentAgenda - Le tigre en flammes : le génocide arménien et la réponse de l’Amérique et de l’Occident - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org

bibliosurf.com

Phebus, 06/10/2011 - 608 p - ISBN 9782752906694

Le livre "Le tigre en flammes : le génocide arménien et la réponse de l’Amérique et de l’Occident" de Peter Balakiam

Présentation de l'éditeur

Si l’on évoque souvent l’horreur du génocide arménien, la plupart d’entre

nous ignorent la réalité de ce qui s’est vraiment passé en Turquie dans les années 1894-1896, puis en 1915-1916. Peter Balakian établit un compte rendu aussi exhaustif que possible des faits commis ou « couverts » à l’époque par les autorités turques. Son grand mérite est aussi de resituer le génocide dans une perspective stratégique globale et d’analyser les calculs et les intérêts des grandes puissances engagées dans le premier conflit mondial. Pétrole, colonialisme, rivalités européennes, démembrement de la Turquie au moyen de la cause arménienne sans se soucier des victimes... Le Tigre en flammes nous tend un miroir, aussi fascinant qu’inquiétant, nous montrant les dessous des cartes et la relation même que notre civilisation entretient avec la realpolitik, la notion de vie humaine et les massacres de masse.

http://www.bibliosurf.com/Le-tigre-en-flammes-le-genocide

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=57089

SITES GENOCIDE & NEGATIONNISME

Visitez nos liens

http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7

QUELQUES INFORMATIONS SUR LE SITE DU COLLECTIF VAN

Rubrique Info Collectif VAN

Retrouvez toutes les traductions de la presse anglophone ou turcophone dans notre rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

Le Collectif VAN met en ligne régulièrement des traductions de la presse anglophone et turcophone. Oeuvres de militants, de sympathisants du Collectif VAN et de prestataires, ou émanant de sites externes (tel celui de la FEAJD), ces traductions visent à mettre à la disposition du plus grand nombre, les informations essentielles à la bonne compréhension de l'actualité.

Vous retrouverez également dans la Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

- nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines organisations externes.

- le sommaire bi-quotidien de notre Revue de Presse du jour.

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Actions VAN Tous les articles présentant les actions organisées et réalisées par le Collectif VAN sont mis en ligne dans la rubrique Actions VAN. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=3&page=1

Agenda Les annonces parlant des événements culturels à venir (réunions publiques, manifestations, conférences, concerts, projections de films, expositions, parution d'ouvrages, etc.), sont mises en ligne dans la rubrique Agenda. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=5&page=1

Photothèque De nombreux photos-reportages sont disponibles en ligne dans la rubrique Photothèque

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MEDIAS

N’oubliez pas qu’en tant que téléspectateurs vous pouvez témoigner de votre satisfaction (et de votre mécontentement lorsque c’est le cas) auprès des media qui traitent l’information.Quelques adresses et tél.:

TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedexTel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40Internet : www.tf1.fr

France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74Internet : www.france2.frEmail : [email protected]

France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02Internet : www.france3.frEmail : [email protected]@france3.fr

Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34Internet : www.cplus.fr

France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00Internet : http://www.france5.fr/Email : http://www.france5.fr/contact/Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur :http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm

Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedexTel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00Internet : www.arte-tv.com

Email : [email protected]

M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedexTel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10Internet : www.m6.fr

I-Télévision - 6 allée de la Deuxième DB 75015 ParisTel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01Internet : www.itelevision.fr

LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedexTel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50Internet : www.lci.frQuelques émissions radiosoù les auditeurs peuvent intervenir

Europe 1 www.europe1.frSemaine de 18h55 à 20h00Michel FieldChaque jour, du lundi au vendredi, de 18h55 à 20h00, Michel Field “accouche” en direct les auditeurs, sur un thème d’actualité. Sans se contenter du pour et du contre, il les fait dialoguer à plusieurs sur un même sujet. Ils se forgent ainsi eux-mêmes leur opinion comme lors d’un travail journalistique : croiser des sources puis se rendre compte que la vérité est souvent de l’ordre du compromis entre des idées tranchées. C’est aussi une façon de prendre chaque jour le pouls de l’opinion publique sur des sujets lourds et graves mais aussi légers et futiles comme en distille, chaque jour, l’actualité. Pour discuter avec Michel Field, il suffit d’appeler le 01 42 32 14 14 ou d’envoyer un courrier électronique sur www.Europe1.fr.Semaine de 10h30 à 12h00Jean-Marc MorandiniCoup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la Télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.

RTL www.rtl.frSemaine de 13h00 à 14h00Pierre-Marie Christin Les auditeurs ont la paroleRendez-vous phare de l’information, le 12h30 accueille un nouveau

présentateur. C’est en effet Pierre-Marie Christin qui succède à Christophe Hondelatte et Jérôme Godefroy aux commandes du journal de la mi-journée. Pierre-Marie Christin présente ensuite, de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après14H, vous pouvez laisser vos message sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. Chaque vendredi, cette heure d’expression prend une coloration week-end. Les loisirs sont à l’honneur avec la participation des journalistes spécialisés de la rédaction, ou d’intervenants extérieurs. Et, à la veille du week-end, Louis Bodin dialogue avec les auditeurs sur les phénomènes météo de la semaine écoulée ou des deux jours de repos à venir.

France Inter www.radiofrance.frSemaine de 19h20 à 20h00Le téléphone sonneSi vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne...- le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".- le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms)Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralitéLe répondeur « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 soit sur notre mail : [email protected] et nous donnerons suite !

RMC www.rmcinfo.frBOURDIN & Co Le 1er show radio d'infoDu lundi au vendredi de 6h à 10h.Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min).

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L'association des auditeurs de France Culture

L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières.

L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :

- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;

- la préservation de son identité et de sa spécificité ;

- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;

- son ouverture aux différents aspects de la culture ;

- son rayonnement et développement de son influence ;

- sa pérennité.

L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique.

Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected]

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Collectif VAN[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme]

Boîte vocale : 09 50 72 33 46 [email protected] - www.collectifvan.org

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