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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 Avril 2011 : 96ème anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 96 ans de déni : ça suffit ! -------------------------------------------------------------- ----- VEILLE MEDIA Mercredi 12 octobre 2011 Retrouvez les news sur notre site : http://www.collectifvan.org Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 et Rubrique News (Revue de Presse) : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1 SOMMAIRE Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone, sur les thèmes concernant la Turquie, le génocide arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, le Darfour, le négationnisme, l'Union européenne, Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou de relire les informations et traductions mises en ligne dans notre rubrique http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1.

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES24 Avril 2011 : 96ème anniversaire du génocide arménien de 1915

perpétré par le gouvernement Jeune-Turc96 ans de déni : ça suffit !

-------------------------------------------------------------------

VEILLE MEDIA

Mercredi 12 octobre 2011

Retrouvez les news sur notre site :http://www.collectifvan.org

Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

et Rubrique News (Revue de Presse) :http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1

SOMMAIRE

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigi-lance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une re-vue de presse des informations parues dans la presse franco-phone, sur les thèmes concernant la Turquie, le génocide armé-nien, la Shoah, le génocide des Tutsi, le Darfour, le négationnisme, l'Union européenne, Chypre, etc... Nous vous suggérons égale-ment de prendre le temps de lire ou de relire les informations et traductions mises en ligne dans notre rubrique http://www.collec-tifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par ailleurs, certains ar-ticles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous rece-vrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture.

Darfour : trois casques bleus tués, six autres blessés dans une at-taque

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous invite à lire cette information publiée sur le site de l'ONU le 11 octobre 2011. "Une pa-trouille de l'Opération de l'Union africaine et des Nations Unies au Darfour (MINUAD) a été attaquée lundi par des assaillants armés dans la province du Nord-Darfour, faisant trois tués et six blessés parmi les casques bleus, a indiqué mardi la MINUAD dans un communiqué de presse".

Presse arménienne : Revue du 8 au 10 octobre 2011 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous livre cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade de France en Arménie le 10 octobre 2011. "La presse du week-end est entièrement consacrée à la deuxième journée de la visite d’Etat du Président de la République en Ar-ménie qui a commencé par une réunion en tête à tête avec le Président Sarkissian, suivie d’une conférence de presse conjointe. Avant de se pré-senter aux journalistes, le Président Serge Sarkissian a remis à Nicolas Sar-kozy l’Ordre de Gloire pour sa contribution au renforcement des relations amicales entre les deux pays, lui-même étant fait Grand Croix de la Légion d’Honneur".

France : sextuple discours sur le génocide arménien ? Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Mardi 11 octobre 2011, M. Pa-trick Devedjian, pour le groupe de l’Union pour un mouvement populaire, a pris la parole, lors des Questions au Gouvernement, pour demander au mi-nistre des affaires étrangères : "quand le Gouvernement mettra-t-il à l’ordre du jour du Sénat la discussion de la proposition de loi sur la pénali-sation du génocide d’État ?". Ce n'est pas Alain Juppé qui lui a répondu mais M. Henri de Raincourt, ministre chargé de la coopération: "En Armé-nie, le Président a effectivement déclaré que la France avait reconnu le gé-nocide arménien, que la Turquie s’honorerait, parce que c’était un grand pays, partenaire et ami de la France, à revisiter son histoire, qu’il ne s’agissait pas de fixer un délai en tant que tel parce que l’on faisait confiance aux autorités turques, mais que, si elles ne faisaient rien, on mo-difierait alors les textes." Il suffit de se reporter aux déclarations de Nico-las Sarkozy en Arménie (voir nos liens en fin d'article), pour vérifier que le Président de la République avait bien fixé un délai pour le vote de la loi an-ti-négationniste. Peu auparavant, M. Christian Vanneste, pour le groupe de l’Union pour un mouvement populaire, avait - quant à lui - posé une ques-tion relative à la protection des chrétiens d'Orient : "Pouvez-vous nous dire, monsieur le ministre, quels moyens notre pays met en œuvre pour protéger ces communautés ?". Le CVAN vous propose ces deux extraits du compte-rendu de la première séance du mardi 11 octobre 2011, en ligne sur le site de l'Assemblée Nationale.

Collectif VAN : l'éphéméride du 12 octobre 2011 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – La rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle recense la liste d’évé-

nements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). "12 octobre 2006 -- France : l'Assemblée nationale française adopte, en première lecture, avec cent six voix pour et dix-neuf contre, une proposition de loi qui punit sévè-rement la négation du génocide arménien. Ce vote suscite un tollé en Tur-quie. Le texte doit encore être examiné par le Sénat s'il veut entrer en vi-gueur . Cette proposition votée le 12 octobre 2006 par l'Assemblée natio-nale, tend en effet à réprimer la contestation de l'existence du Génocide arménien - un génocide qui fut perpétré en 1915 dans l'Empire ottoman par le Gouvernement jeune-turc raciste de l'époque. Ce nettoyage eth-nique par exterminations encadrées et par déportations légalisées - rava-gées d'exactions et de déshumanisations- fit un million et demi de vic-times dans les familles arméniennes".

Egypte : "Les Coptes ont de bonnes raisons d'être inquiets" "On entre dans une phase potentiellement conflictuelle et les événements de ce dimanche n'augurent rien de bon", affirme le politologue Jean-Noël Ferrié. "Il s'est passé quelque chose d'extrêmement grave. Beaucoup plus qu'un incident : 24 morts, 200 blessés. Les coptes ont été attaqués. Ces incidents existent en Egypte depuis des années mais augmentent depuis le renversement de Moubarak et s'amplifient. Il y a des règlements de compte : une partie de la société, islamiste, tente de marquer des points dans une situation où les pouvoirs publics ne sont pas établis."

L'info vue par la TRT (4) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Ra-dio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide ar-ménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Le chef de la diplomatie allemande, Guido Westerwelle, sera demain en Turquie. Se-lon le communiqué du ministère turc des Affaires étrangères, M. Wester-welle et son homologue turc, Ahmet Davutoğlu qui se rencontreront à Is-tanbul, discuteront des relations bilatérales ainsi que des sujets régionaux et internationaux."

La révolution du Nil face aux affrontements interreligieux Des heurts entre coptes et musulmans ont fait 24 morts et plus de 200 blessés après l’incendie d’une église à Assouan. Sur fond d’élections fin novembre, le premier ministre affirme que « la nation est en danger » et appelle à ne pas céder à la sédition.

M.Sarkozy rappelle la Turquie à un devoir de mémoire En visite en Arménie, le président français a envisagé de légiférer contre la négation du génocide arménien, à quelques mois de la présidentielle. Lors-

qu’un président français se rend en Arménie, ses mots sont pesés au tré-buchet et ils ne passent pas inaperçus. En octobre 2006, Jacques Chirac avait fait sensation en déclarant que la Turquie devait reconnaître le géno-cide arménien de 1915 pour pouvoir un jour rejoindre l’Union européenne. Nicolas Sarkozy, lui, n’a jamais cru en la vocation de la Turquie à devenir membre du club européen.

Egypte: L'armée responsable de la mort de Coptes? Les violences qui ont éclaté entre Coptes et forces de l'ordre ont fait au moins 25 morts, dimanche... Depuis le renversement d'Hosni Moubarak, l'Egypte n'avait plus connu de violences si meutrières. Au moins 25 per-sonnes ont été tuées dimanche soir au Caire, lors d'une intervention de l'armée contre des manifestants coptes. Le bilan initial de 24 morts et 272 blessés, selon le ministère égyptien de la Santé, a été alourdi dans les mé-dias publics à 25 morts, dont une grande majorité de Coptes.

L'info vue par la TRT (3) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Ra-dio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide ar-ménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Le ministre irakien des Affaires étrangères Hoshyar Zebari est attendu aujourd’hui en Turquie. Zebari rencontrera tout d’abord son homologue Ahmet Davutoğlu à Ankara."

Sberbank réfléchit au rachat de Denizbank, filiale de Dexia - DG Sberbank , première banque russe, réfléchit au rachat de la banque turque Denizbank, filiale de Dexia, mais n'a pas encore ouvert de discussions en ce sens, a déclaré mardi son directeur général German Gref.

Dépêche de l'APA [ 12 oct 2011 13:01 ] - Agence de Presse d'Azer-baïdjan Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de presse azérie) daté du 12 octobre 2011. Les articles de ce site (écrits généralement dans un français rudimentaire) ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "La délégation conduite par le ministre turc de la Défense, Ismet Yilmaz était attendue le 12 octobre dans la capitale azerbaïdjanaise."

Le procès des Khmers rouges sous le feu des critiques Le tribunal est miné par des affaires de corruption et de pressions poli-tiques. Le juge d'instruction allemand, Siegfried Blunk, vient de claquer la porte du tribunal de Phnom Penh chargé de juger les Khmers rouges après avoir été mis en cause par une organisation de défense des droits de l'homme.

Dexia : quatre prétendants pour Denizbank ? Quatre banques suivraient de près la filiale turque de Dexia, Denizbank, selon un quotidien turc cité par Bloomberg. La russe Sberbank serait sur les rangs, ainsi que deux autres établissements non-nommés qui n'ont pas encore pénétré le marché local.

Darfour : Trois casques bleus tués Une patrouille de la Mission conjointe des Nations unies et de l'Union afri-caine au Darfour (MINUAD) a été attaquée lundi par des hommes armés au Nord-Darfour. Trois casques bleus ont été tués, et six autres blessés.

L'info vue par la TRT (2) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Ra-dio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide ar-ménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Les Etats-Unis ont affirmé être reconnaissants à la participation de la Turquie au sys-tème anti-bouclier de l'OTAN qui sera utilisé pour la protection des parte-naires de l'Alliance."

TPIR/Gouvernement II - Deux réunions de la conspiration Le jugement rendu le 30 septembre par le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) dans le procès de quatre ex-ministres a invalidé la plupart des allégations portées contre ces anciens dignitaires. Seule a été retenue la présence des anciens ministres de la Fonction publique, Prosper Mugiraneza et du Commerce, Justin Mugenzi à deux réunions cruciales te-nues les 17 avril et 19 avril 1994. C'est ce fait qui a scellé leur sort: 30 ans de réclusion pour entente en vue de commettre le génocide ainsi qu'incita-tion directe et publique à commettre le génocide.

Le gouvernement turc condamne les déclarations de Nicolas Sar-kozy Le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a rejeté mardi la demande du président français Nicolas Sarkozy de reconnaître le génocide des Ar-méniens qui a eu lieu pendant la Première Guerre mondiale dans l’Empire Ottaman.

Rwanda/Gacaca - Procès inédit d'un citoyen burundais accusé de génocide Un tribunal gacaca de Kigali a ouvert le procès par contumace d'un homme d'affaires burundais accusé d'avoir joué un rôle dans le génocide des Tutsis de 1994 au Rwanda. Chose inédite dans l'histoire de ces juridic-tions traditionnelles, l'accusé qui réside actuellement à Bujumbura, dans son pays, était représenté par un avocat.

L'info vue par la TRT (1) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Ra-dio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide ar-ménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Le pré-sident de la République turque de Chypre du Nord, Derviş Eroğlu, et le lea-der de l'administration chypriote-grecque Dimitri Christofias se sont ren-contrés dans la zone tampon de Lefkoşa dans le cadre des négociations in-tensifiées."

Sarkozy et le cercle de paix caucasien Au cours d'une séquence diplomatique d'une rare intensité, Nicolas Sarko-zy s'est posé en Arménie, en Azerbaïdjan et en Géorgie en sautant par-dessus les haines ancestrales et la menace omniprésente de la guerre.

Egypte: le Patriarche russe appelle l'ONU à protéger les chrétiens Le Patriarche Cyrille de Moscou et de toutes les Russies a appelé mardi l'ONU, les autres organisations internationales et les pays capables d'in-fluer sur la politique des nouvelles autorités égyptiennes à protéger les chrétiens en Egypte et à rétablir la paix dans la région, a annoncé le Pa-triarcat de Moscou.

Ratko Mladic hospitalisé pour une pneumonie L'ancien chef militaire des Serbes de Bosnie Ratko Mladic, poursuivi pour génocide devant le tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY), a été hospitalisé pour une possible pneumonie et répond favorable-ment au traitement, a-t-on appris auprès de l'un de ses avocats.

La Turquie n’est plus européenne Les commentateurs bruxellois tirent les leçons des «printemps arabes» et des nouvelles postures diplomatiques d’Ankara. Affairée à consolider son influence internationale, la Turquie n’a guère d’intérêt, désormais, à user son énergie diplomatique pour convaincre les opposants irréductibles à son adhésion à l’Union européenne.

INFOS COLLECTIF VAN

France : sextuple discours sur le génocide arménien ?Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Mardi 11 octobre 2011, M. Patrick Devedjian, pour le groupe de l’Union pour un mouve-ment populaire, a pris la parole, lors des Questions au Gouverne-ment, pour demander au ministre des affaires étrangères : "quand

le Gouvernement mettra-t-il à l’ordre du jour du Sénat la discus-sion de la proposition de loi sur la pénalisation du génocide d’État ?". Ce n'est pas Alain Juppé qui lui a répondu mais M. Henri de Raincourt, ministre chargé de la coopération: "En Arménie, le Pré-sident a effectivement déclaré que la France avait reconnu le gé-nocide arménien, que la Turquie s’honorerait, parce que c’était un grand pays, partenaire et ami de la France, à revisiter son his-toire, qu’il ne s’agissait pas de fixer un délai en tant que tel parce que l’on faisait confiance aux autorités turques, mais que, si elles ne faisaient rien, on modifierait alors les textes." Il suffit de se re-porter aux déclarations de Nicolas Sarkozy en Arménie (voir nos liens en fin d'article), pour vérifier que le Président de la Répu-blique avait bien fixé un délai pour le vote de la loi anti-négation-niste. Peu auparavant, M. Christian Vanneste, pour le groupe de l’Union pour un mouvement populaire, avait - quant à lui - posé une question relative à la protection des chrétiens d'Orient : "Pou-vez-vous nous dire, monsieur le ministre, quels moyens notre pays met en œuvre pour protéger ces communautés ?". Le CVAN vous propose ces deux extraits du compte-rendu de la première séance du mardi 11 octobre 2011, en ligne sur le site de l'Assem-blée Nationale.

Assemblée nationale XIIIe législature

Session ordinaire de 2011-2012

Compte rendu intégral

Première séance du mardi 11 octobre 2011

Présidence de M. Bernard Accoyer

Questions au Gouvernement

Géorgie et Arménie

M. le président. La parole est à M. Patrick Devedjian, pour le groupe de l’Union pour un mouvement populaire

M. Patrick Devedjian. Monsieur le ministre des affaires étrangères, le Président de la République s’est rendu la semaine dernière dans le sud du Caucase dans le cadre de la politique de stabilisation que notre pays mène brillamment dans cette région.

En Géorgie, il a reçu un accueil triomphal et évidemment reconnaissant de

la part du peuple géorgien.

M. Jean-Yves Le Bouillonnec. Tu parles !

M. Patrick Devedjian. En Arménie, après sa visite au mémorial du géno-cide, le Président de la République a invité la Turquie à reconnaître le gé-nocide arménien,…

M. Guy Teissier. Très bien !

M. Patrick Devedjian. …ajoutant que, si la Turquie n’en faisait rien avant la fin de l’année, il demanderait que la proposition de loi sur la pénalisa-tion du génocide d’État (Exclamations sur les bancs du groupe SRC), ac-tuellement au Sénat, soit examinée.

Mme George Pau-Langevin et M. Henri Jibrayel. Qui l’a bloquée au Sénat ?

M. Patrick Devedjian. Ce matin, le Premier ministre turc, M. Erdogan, a répondu très brutalement, accusant le Président de la République de tenir un double, un triple, voire un quintuple langage, déclarant qu’il tenait des discours différents en France, en Arménie ou en Turquie. (Exclamations sur plusieurs bancs du groupe SRC.)

M. Jean Glavany. Il a raison !

M. Jean-Yves Le Bouillonnec. Qui bloque au Sénat ?

M. Patrick Devedjian. Moi, monsieur le ministre des affaires étrangères, je sais que la France et son gouvernement n’ont qu’un seul langage. Ma question est donc simple : quand le Gouvernement mettra-t-il à l’ordre du jour du Sénat la discussion de la proposition de loi sur la pénalisation du génocide d’État ? (Applaudissements sur divers bancs.)

M. le président. La parole est à M. Henri de Raincourt, ministre chargé de la coopération.

M. Henri de Raincourt, ministre chargé de la coopération. Ayant partici-pé au déplacement du Président de la République dans le Caucase du sud, comme vous-même, monsieur le député, je pense pouvoir rappeler les propos exacts tenus par le Président à l’occasion des trois étapes qu’il a effectuées, en Arménie, Azerbaïdjan et Géorgie.

Cette visite, vous avez raison, a eu un très grand retentissement dans le Caucase du sud, région souvent négligée sur le plan international alors même que, stratégiquement, c’est certainement un secteur essentiel pour

l’avenir, qui a été ravagé au cours des siècles par nombre de violences, d’invasions et de guerres.

En Géorgie, devant 100 000 personnes réunies sur la place de la liberté, le Président de la République n’a fait que rappeler quelle avait été l’action menée au mois d’août 2008 pour préserver l’intégrité territoriale de ce pays et les engagements pris à ce moment-là par les différents acteurs des événements, et que engagements devaient être respectés au niveau géographique bien sûr mais aussi au niveau politique.

En Arménie, le Président a effectivement déclaré que la France avait re-connu le génocide arménien, que la Turquie s’honorerait, parce que c’était un grand pays, partenaire et ami de la France, à revisiter son histoire, qu’il ne s’agissait pas de fixer un délai en tant que tel parce que l’on faisait confiance aux autorités turques, mais que, si elles ne faisaient rien, on mo-difierait alors les textes. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe UMP.)

M. Jean Glavany. Voilà un sextuple discours !

*******

Chrétiens d’Orient

M. le président. La parole est à M. Christian Vanneste, pour le groupe de l’Union pour un mouvement populaire.

M. Christian Vanneste. Ma question s’adresse à M. le ministre des af-faires étrangères et porte sur la situation des chrétiens au Moyen-Orient.

Depuis la fin de l’année dernière, un vent révolutionnaire souffle sur les pays arabes. Il présente des aspects positifs, puisqu’il annonce à la fois la liberté et la démocratie. Mais toute lumière projette des ombres…

Il y a, au Moyen-Orient, une large majorité musulmane ; il y a aussi de fortes minorités chrétiennes, implantées depuis l’aube du christianisme et qui ont illustré l’histoire de ses débuts par leur diversité aujourd’hui main-tenue.

Dans les tempêtes, ce sont toujours les plus fragiles qui subissent les élé-ments. On l’a vu après l’intervention américaine en Irak où les Assyriens et les Chaldéens ont dû quitter en grand nombre leur pays et ont connu de très nombreux attentats.

En Égypte, la forte minorité chrétienne de huit millions d’habitants, qui su-bit une discrimination, a la volonté de s’émanciper et se heurte, malheu-

reusement, à une répression très dure. Après qu’un attentat a coûté la vie à vingt et un Coptes à la nouvelle année, hier dix-sept Coptes ont été vic-times d’une répression disproportionnée.

Le Moyen-Orient compte vingt millions de chrétiens qui participent à l’équilibre de cette région du monde. Le mufti de Tripoli me disait ainsi qu’il faut que les chrétiens restent. La France est très attachée à ces com-munautés. Elle a aussi, ces derniers temps, participé à la libération du Moyen-Orient.

M. Christian Bataille. Pas assez !

M. Christian Vanneste. Pouvez-vous nous dire, monsieur le ministre, quels moyens notre pays met en œuvre pour protéger ces communautés ? (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

M. le président. La parole est à M. le ministre d’État, ministre des af-faires étrangères et européennes.

M. Alain Juppé, ministre d’État, ministre des affaires étrangères et euro-péennes. Monsieur le député, vous avez raison de rappeler que les chré-tiens sont présents en Orient depuis les premières années de l’ère chré-tienne, avant même la prédication du prophète Mahomet. Le Président de la République, lors de ses vœux aux autorités religieuses, le 7 janvier der-nier, déclarait : « nous ne pouvons pas accepter que cette diversité hu-maine, culturelle et religieuse, qui est la norme en France et en Europe dis-paraisse de cette partie du monde ».

Vous le savez, la France n’a cessé de condamner avec la plus grande fer-meté les violences dirigées contre les chrétiens dans la région, notamment en Irak ou en Égypte où, hier encore, nous avons condamné les incidents au Caire qui ont causé, vous l’avez rappelé, de nombreux morts et blessés. Nous ne nous sommes pas contentés de mots : nous avons accueilli, sur notre sol, les personnes menacées et celles qui ont été victimes d’actes de violence et de terrorisme. Ainsi, en Irak, avec un programme d’accueil, nous avons fait venir en France près de 1 300 chrétiens. Nous avons fait de même en organisant l’évacuation sanitaire de personnes blessées lors des attentats de Bagdad, le 31 octobre dernier.

Les printemps arabes peuvent et doivent constituer une opportunité histo-rique pour ces communautés du Moyen-Orient. Ils doivent leur permettre de prendre toute leur part à la construction de la démocratie. C’est ce que je suis allé dire hier soir à l’Odéon, en présence des opposants et de nom-breux intellectuels syriennes et syriens. Nous nous battons aussi au niveau européen et le Conseil des affaires étrangères du mois de février dernier a pris position à nouveau, très fer-

mement, contre l’intolérance et la discrimination religieuses.

Voilà la ligne qui est la nôtre et que nous continuerons à défendre. Je vous rappelle que M. Adrien Gouteyron a été chargé par le Premier ministre d’une mission en Orient, précisément pour faire le point de la situation des minorités chrétiennes et nous permettre de renforcer nos positions dans ce domaine. (Applaudissements sur les bancs du groupe.)

Lire aussi :

Erevan : allocution du Président Sarkozy http://www.collectifvan.org/ar-ticle.php?r=0&id=57829

Sarkozy fustige le négationnisme collectif de la Turquie http://www.collec-tifvan.org/article.php?r=0&id=57783

Sarkozy demande à la Turquie de reconnaître le génocide arménien http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=57780

En Arménie, Sarkozy fait la leçon aux Turcs http://www.collectifvan.org/ar-ticle.php?r=4&id=57814

Dans le Caucase, Sarkozy fâche Ankara http://www.collectifvan.org/article.-php?r=4&id=57806

Nicolas Sarkozy froisse la Turquie sur le génocide arménien http://www.col-lectifvan.org/article.php?r=4&id=57805

Tseraspanoutioun - Nicolas Sarkozy dit le génocide en Arménien http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=57804

Sarkozy invite Ankara à admettre le génocide arménien http://www.collec-tifvan.org/article.php?r=4&id=57794

Génocide arménien: Ankara fustige "l'opportunisme politique" de Sarkozy http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=57787

Sarkozy invite Ankara à reconnaître le génocide arménien http://www.col-lectifvan.org/article.php?r=4&id=57774

Le double discours de Sarkozy en Arménie http://www.collectifvan.org/ar-ticle.php?r=4&id=57762

Dès son arrivée Nicolas Sarkozy est allé se recueillir au mémorial du géno-cide arménien http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=57756

Nicolas Sarkozy invite la Turquie à "revisiter son histoire" http://www.col-lectifvan.org/article.php?r=4&id=57749

URL originale :

http://www.assemblee-nationale.fr/13/cri/2011-2012/20120010.asp

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=57891

Collectif VAN : l'éphéméride du 12 octobre 2011Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique "Ephémé-ride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle re-cense la liste d’événements survenus à une date donnée, à diffé-rentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’associa-tion suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN dans la Rubrique Actions VAN, en cliquant sur ces liens:

Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie) http://collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304

Ça s’est passé un 12 octobre (les événements sont classés du plus ancien au plus récent) :

12 octobre 1285 -- Les juifs de Munich (capital de la Bavière) sont accusés de meurtre rituel. Le vendredi soir, quand ils se trouvent tous ensemble à la synagogue, la foule attaque l’édifice.Les Juifs refusent le baptême et la populace incendie la synagogue dont tous les occupants périssent dans les flammes.Skynet : 12 octobre, ce jour-là, n’oubliez pashttp://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2010/10/12/ce-jour-la-n-oublions-pas.html

12 octobre 1813 -- Le traité russo-persan est signé à Fort Gyulistan (Artsakh). Il termina la guerre qui avait débuté en 1804. Selon l'accord, la Perse reconnaît les provinces de l'Artsakh, Gyandja, Shaki, Shoragual, Talish, Derbent, Ghoobay, Pambak, Zangezoor, Chirvan, Bakou, Loree et

Shamshadin comme appartenant à l'Empire russe. American University of Armenia : This day in Armenian historyhttp://www.aua.am/extens/armhistory/downloads/rptWhathappened_Eng.pdf

12 octobre 1912 -- Empire ottoman : en 1912, la Turquie se trouva en présence d'une formidable coalition ; ce voyant, et désireuses d'éviter la guerre, les Grandes Puissances déclarèrent, par des Notes du 8 octobre 1912, aux Etats balkaniques ainsi qu'à la Porte, qu'elles prendraient en mains la réalisation des réformes dans l'administration de la Turquie d'Eu-rope, en s'appuyant sur l'article 23 du traité de Berlin. Ces Notes peuvent être considérées comme la consécration internationale de la faillite du ré-gime jeune-turc.

D'ailleurs, cette intervention tardive ne put éviter la guerre. La Porte, sui-vant sa vieille tactique, répondit aux Puissances qu'elle venait « de prendre de son propre mouvement la résolution » d'introduire des ré-formes, en mettant en application le vieux projet de loi de 1880, élaboré par une Commission européenne et jamais appliqué. D'autre part, les Etats balkaniques refusèrent de confier l'action entreprise par eux aux seules Grandes Puissances. Ils leur répondirent en insistant sur la nécessité « de réformes plus radicales et plus définies » et adressèrent à la Sublime Porte une Note (12 octobre 1912) où ils l'invitèrent « à procéder immédiate-ment, de concert avec les Grandes Puissances et les Etats balkaniques, à l'élaboration et à l'introduction dans la Turquie d'Europe des réformes pré-vues par l'article 23 du traité de Berlin, en les basant sur le principe des nationalités ethniques et en en confiant l'application à un Conseil supé-rieur composé de Chrétiens et de Musulmans en nombre égal sous la sur-veillance des ambassadeurs des Grandes Puissances et des ministres des quatre Etats balkaniques à Constantinople ». La Porte n'ayant pas répondu à cette Note, les Etats balkaniques lui déclarèrent la guerre. La Turquie su-bit une défaite écrasante et, en conséquence, une nouvelle amputation : elle perdit toute la Macédoine et une partie de la Thrace.

Mandelstam, André. La Société des Nations et les Puissances devant le problème arménien, Paris, Pédone, 1926 ; rééd. Imprimerie Hamaskaïne, 1970.

Imprescriptible : L'intervention d'humanité pendant le régime jeune-turchttp://www.imprescriptible.fr/mandelstam/c1/p5

12 octobre 1915 -- Empire ottoman : télégramme adressé par Talaat à la préfecture d'Alep le 12 octobre 1915 et portant le numéro 537.

Nous apprenons que des gens du peuple et des fonctionnaires se marient avec les femmes arméniennes. Interdisant cela sévèrement, je recom-mande d'importance que les femmes de ce genre, séparées, soient en-voyées dans les déserts. (Apostille : au sous-directeur général des déportés. Le 3 octobre 1915 [16 octobre, n.s.]. Le préfet, Mustafa Abdulhalik.)

Ternon, Yves. Enquête sur la négation d'un génocide, Marseille, Parenthèses, 1989Imprescriptible : Les documents Naïm-Andonianhttp://www.imprescriptible.fr/ternon/2_chapitre1

12 octobre 1939 -- Selon une décision de Hitler, les nazis ordonnent qua dans tous les territoires polonais occupés par les Allemands, des conseils Juifs soient crées, destinés à servir de courroie de transmission entre les autorités et les Juifs.

- La Wehrmacht fusille un Juif à Chrzanov (district de Cracovie).

- Les juifs d’Autriche sont déportés en Pologne.

- A l’instigation d’Eichmann, première déportations de Juifs de Vienne et de Prague à Nisko (Pologne)Skynet : 12 octobre, ce jour-là, n’oubliez pashttp://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2010/10/12/ce-jour-la-n-oublions-pas.html

12 octobre 1940 -- Pologne : le ghetto de Varsovie est créé le 12 octobre 1940 (jour de la fête juive de Yom Kippour.

Wikipédia : Ghetto de Varsoviehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Ghetto_de_Varsovie

12 octobre 1941 -- Ukraine : 12 octobre, le jour du Yom Kippour, la Schupo, les SD et la police auxiliaire chassent les juifs de leurs maisons dans les rues et les arrêtent. Des forces allemandes de sécurité pénètrent dans la synagogue, interrompent le service religieux et incendient le bâtiment. Puis plus de 3.000 hommes, femmes, et enfants sont emmenés dans la forêt de Szeparowice . Là ils sont exécutés au bord des fosses creusées la veille.

BS Encyclopédie : Le ghetto de Kolomyjahttp://www.encyclopedie.bseditions.fr/article.php?pArticleId=95&pChapitreId=9086&pArticleLib=Les+premiers+massacres+[Le+ghetto+de+Kolomyja]

12 octobre 1941 -- A Stanislavov (R.S.S. d’Ukraine) les troupes allemandes rassemblent 10.000 Juifs environ dans le cimetière Juif de la ville à l’occasion des grandes fêtes religieuses.Après avoir dû creuser leurs propre tombes, ils sont fusillés par le S.S.

- Le meurtre en masse des Juifs de Dnieporpetrovsk (R.S.S. d’Ukraine) par les S.S dure deux jours.

- Le président du conseil Juif de la ville de Chortkov (R.S.S. d’Ukraine), Shmuel Kruh, esty fusillé pour avoir désobéi aux ordres donnés par les nazis.

- Plus de 10.000 Juifs sont exécutés dans un cimetière de Stanislawow, en Galicie.Skynet : 12 octobre, ce jour-là, n’oubliez pashttp://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2010/10/12/ce-jour-la-n-oublions-pas.html

12 octobre 1944 -- Départ d’un important convoi de déportés Juifs du camp de concentration de Risiera di San Sabba (Italie du nord) crée par les forces d’occupation nazis. sa destination est inconnue, mais il a sans doute été dirigé vers un camp d’extermination à l'Est.

- Un transport quitte le camp de concentration de Theresienstadt avec 1.500 Juifs déportés au camp d’extermination d’AuschwitzSkynet : 12 octobre, ce jour-là, n’oubliez pashttp://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2010/10/12/ce-jour-la-n-oublions-pas.html

12 octobre 2006 -- France : l'Assemblée nationale française adopte, en première lecture, avec cent six voix pour et dix-neuf contre, une proposition de loi qui punit sévèrement la négation du génocide arménien. Ce vote suscite un tollé en Turquie. Le texte doit encore être examiné par le Sénat s'il veut entrer en vigueur .Cette proposition votée le 12 octobre 2006 par l'Assemblée nationale, tend en effet à réprimer la contestation de l'existence du Génocide arménien -un génocide qui fut perpétré en 1915 dans l'Empire ottoman par le Gouvernement jeune-turc raciste de l'époque. Ce nettoyage ethnique par exterminations encadrées et par déportations légalisées -ravagées d'exactions et de déshumanisations- fit un million et demi de victimes dans les familles arméniennes.

Wikipédia : Reconnaissance politique du génocide arménien

http://fr.wikipedia.org/wiki/Reconnaissance_politique_du_g

%C3%A9nocide_arm%C3%A9nien

Imprescriptible : Analyse du CRDA http://www.imprescriptible.fr/dossiers/crda/citoyen

12 octobre 2007 -- USA : la Turquie rappelle son ambassadeur après le vote de la résolution sur le génocide. Suite à l’adoption, par la Commission des Affaires Etrangères du Sénat américain, de la Résolution H. Res. 106 reconnaissant le génocide arménien perpétré par la Turquie en 1915, Egemen Bagis, le conseiller en politique étrangère du Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a déclaré : "Je peux vous assurer que la Turquie sait aussi jouer aux durs." Si la Turquie voulait définitivement prouver aux yeux du monde entier (si tant est qu’il y ait encore d’honnêtes sceptiques), qu’elle a effectivement commis l’innommable en 1915, elle ne s’y prendrait pas autrement.Collectif VAN : « La Turquie sait aussi jouer aux durs »http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=12683

12 octobre 2009 -- Turquie : procès des assassins de Hrant Dink - Une mission d'observation judiciaire franco-belge était présente à l'Audience de la Cour d’assises spéciale d’Istanbul, le 12 octobre 2009, lors du procès des assassins présumés de Hrant Dink, journaliste turc d’origine arménienne, assassiné le 19 janvier 2007 en Turquie. Le bâtonnier de Paris, Christian Charrière-Bournazel, avait de nouveau mandaté Vincent Nioré, membre du Conseil de l’ordre, secrétaire de la commission Pénale, Alexandre Couyoumdjian, avocat au barreau de Paris, président de l’AFAJA (association française des avocats d’origine arménienne) et Monsieur Matthieu Brochier, 6e secrétaire de la Conférence en exercice. Le bâtonnier de Bruxelles, Yves Oschinsky, était également représenté.Collectif VAN - Procès Hrant Dink : 3e rapport de mission d’observation judiciairehttp://collectifvan.org/article.php?r=0&id=37098

Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=57886

Darfour : trois casques bleus tués, six autres blessés dans une attaqueInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous in-vite à lire cette information publiée sur le site de l'ONU le 11 oc-

tobre 2011.

ONU

11 octobre 2011 – Une patrouille de l'Opération de l'Union africaine et des Nations Unies au Darfour (MINUAD) a été attaquée lundi par des as-saillants armés dans la province du Nord-Darfour, faisant trois tués et six blessés parmi les casques bleus, a indiqué mardi la MINUAD dans un com-muniqué de presse.

L'attaque a eu lieu vers 20h15 heure locale dans le camp de déplacés in-ternes de Zam Zam à environ 10 kilomètres au sud d'El Fasher. Deux sol-dats et un conseiller de police de la MINUAD ont été tués et six autres casques bleus ont été blessés, dont trois grièvement. Un assaillant a été tué, précise le communiqué.

Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a vivement condamné cette attaque par des hommes armés non identifiés.

« Le Secrétaire général présente sa plus profonde sympathie aux familles des personnes décédées », a dit son porte-parole dans une déclaration. Il « appelle les autorités soudanaises à enquêter sur l’incident et à traduire les auteurs en justice le plus tôt possible. »

Le Représentant spécial conjoint et chef de la MINUAD, Ibrahim Gambari, a également vivement condamné l'attaque.

« Je condamne dans les termes les plus forts cette attaque contre nos casques bleus qui ont travaillé sans relâche pour apporter la sécurité aux personnes déplacées du camp de Zam Zam où de nombreux gens du Dar-four ont trouvé refuge », a dit M. Gambari.

« La patrouille de la MINUAD était une patrouille nocturne de routine com-posée de conseillers de police non armés escortés par des soldats armés. Leur mission était de protéger les civils. Pour cela, ils ont payé le sacrifice ultime », a-t-il ajouté.

Le Représentant spécial conjoint a appelé les autorités soudanaises à me-ner une enquête complète immédiatement et à trouver et traduire en jus-tice les auteurs de l'attaque dès que possible.

« Une attaque contre des casques bleus internationaux est un crime de guerre et nous nous assurerons que la justice sera rendue. Cet incident la-mentable ne dissuadera pas la MINUAD à poursuivre sa mission pour pro-téger la population du Darfour », a ajouté Ibrahim Gambari, qui a présenté ses condoléances aux familles, amis et collègues des victimes et a souhai-

té un prompt rétablissement aux blessés.

Depuis le début du déploiement de la MINUAD en 2007, 33 casques bleus ont été tués suite à une action hostile.

http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=26580&Cr=Darfour&Cr1=

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=57864

Presse arménienne : Revue du 8 au 10 octobre 2011Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade de France en Arménie le 10 octobre 2011.

Ambassade de France en Arménie

Revue de la presse arménienne du 8 au 10 octobre 2011

Visite du Président de la République en Arménie

La presse du week-end est entièrement consacrée à la deuxième journée de la visite d’Etat du Président de la République en Arménie qui a com-mencé par une réunion en tête à tête avec le Président Sarkissian, suivie d’une conférence de presse conjointe. Avant de se présenter aux journa-listes, le Président Serge Sarkissian a remis à Nicolas Sarkozy l’Ordre de Gloire pour sa contribution au renforcement des relations amicales entre les deux pays, lui-même étant fait Grand Croix de la Légion d’Honneur.

Lors de la conférence de presse, le chef de l’Etat français, qui avait déjà demandé à la Turquie, la veille, de « regarder son histoire en face et de re-connaître le génocide arménien », a franchi un pas supplémentaire en indi-quant que le cas échéant, la France irait plus loin et modifierait sa législa-tion sur la pénalisation du négationnisme du génocide arménien, en avan-çant comme délai « la fin de son mandat ». Il a affirmé avoir vécu, la veille, un moment d’émotion intense au musée du génocide arménien. Il a ajouté que « la Turquie, qui est un grand pays, s'honorerait à revisiter son histoire comme d'autres grands pays dans le monde l'ont fait, l'Allemagne, la France. On est toujours plus fort quand on regarde son histoire et le né-gationnisme n'est pas acceptable».

Plus tard dans la journée, prenant la parole sur la place de France, le Pré-sident français a rappelé que « la France a reconnu la sentence de mort décrétée contre tout un peuple, en l’appelant par son nom : un génocide. Le seul nom possible ». Il a tenu à prononcer le mot génocide en armé-nien, ce qui a déclenché des tonnerres d’applaudissements parmi la foule rassemblée sur la place de France.

Par ailleurs, lors de ladite conférence de presse, le Président Sarkozy a de-mandé à l’Arménie de poursuivre ses efforts pour normaliser ses relations avec la Turquie et trouver un accord de paix durable avec son voisin, l’Azerbaïdjan, indiquant qu’« il est inacceptable qu’en 2011 la frontière avec la Turquie soit encore fermée ».

Concernant le conflit du HK, le Président Sarkozy a estimé que « l'Arménie a le droit de ne plus vivre en état de guerre, comme elle a le droit de ne plus vivre enclavée. Cet isolement imposé entrave son développement et l'avenir de sa jeunesse de manière intolérable ». Il a affirmé qu’il transmet-trait un message de paix au Président Aliev lors de son déplacement à Ba-kou.

Le chef de l’Etat français a ensuite inauguré la maison de Charles Azna-vour, en présence de l’artiste, avant de se rendre sur la place de France où il a adressé un message au peuple arménien et inauguré, avec le Président Sarkissian, la statue de Jules Bastien-Lepage de Rodin. Les médias armé-niens se sont largement félicités de ce qu’Erevan se soit enrichi d’une sta-tue d’une valeur inestimable. Hayots Achkhar considère comme symbo-lique le fait que la France ait offert un don aussi remarquable à l’Arménie et non à la Géorgie qui se croit le centre culturel et politique du Sud Cau-case. « Par ce geste, la France a très clairement fait comprendre que les relations avec l’Arménie sont si profondément ancrées dans l’histoire qu’elles peuvent être incarnées seulement par l’échange de symboles na-tionaux ».

Selon Panarmenian.net, à l’occasion d’une visite à Etchmiadzine, le 8 oc-tobre, le Président Sarkissian a évoqué la visite du chef de l’Etat français, relevant que « les propos du Président de la France, pays du G8 et membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, ne sauraient être considérés comme des propos faits sous l’influence du moment ou pour plaire à quiconque ».

Panarmenian.net rapporte l’avis d’un politologue russe, Alexandre Krilov, selon lequel les autorités arméniennes ont toutes les raisons d’être satis-faites de la visite du Président Sarkozy, puisque ce n’est pas à tous les pays que la France offre un Rodin. Cela témoigne, d’après lui, de l’atten-tion particulière que porte la France à l’Arménie. Ce politologue estime en outre que l’Arménie a eu une occasion de montrer qu’elle possède un ni-

veau de démocratie plus élevé que les pays voisins, puisqu’une semaine avant la visite du chef de l’Etat français, l’opposition a commencé des ac-tions de protestation non-stop. « L’on sait très bien comment les rassem-blements de l’opposition sont opprimés en Azerbaïdjan et en Géorgie », a-t-il conclu.

Le quotidien Jamanak se concentre sur l’affirmation, par le Président fran-çais lors de la conférence de presse, qu’un groupe de spécialistes français viendrait prochainement en Arménie pour étudier les possibilités de construction d’une nouvelle centrale nucléaire en Arménie et aider cette dernière à trouver des sources énergétiques alternatives. Jamanak consi-dère ces déclarations comme « révolutionnaires », puisque l’éventuelle participation de la France dans des projets énergétiques d’une telle enver-gure est susceptible de « déclencher une révolution » en Arménie en ma-tière d’énergie, dont toutes les infrastructures appartiennent aux Russes. La diversification énergétique se traduirait par une «libération de l’emprise énergétique russe » et, par conséquent, par une « libération de l’influence politique russe ». Ce quotidien espère que les déclarations du Président français seront suivies d’actions concrètes, car « la France n’est pas un pays qui dispense des promesses à tort et à travers ».

La presse arménienne ne cache pas sa satisfaction face au fait que le Pré-sident Sarkozy ait effectué une visite d’Etat en Arménie et ait passé presque deux journées non complètes dans ce pays, tandis qu’en Azer-baïdjan et en Géorgie il n’a passé que quelques heures. La presse consi-dère ce fait comme une preuve du caractère exceptionnel des relations franco-arméniennes. D’après les commentateurs, même si les déclarations du Président français [sur le génocide] étaient destinées au premier chef à l’électorat d’origine arménienne, elles revêtent une importance politique dont l’Arménie ne peut que se réjouir.

De nombreux articles sont consacrés à l’entretien de Charles Aznavour au magazine « Nouvelles d’Arménie » dans lequel il a évoqué l’existence d’une mafia en Arménie. Les commentateurs se demandent si Aznavour, Ambassadeur d’Arménie en Suisse, n’a pas violé les règles de l’éthique di-plomatique et s’interrogent sur la réaction des autorités arméniennes, tout en rappelant qu’en 2008, lors des événements post-électoraux, des Am-bassadeurs d’Arménie à l’étranger et des fonctionnaires du MAE ont été rappelés et démis de leurs fonctions pour avoir appelé les autorités du pays à respecter les droits de l’Homme.

« Ami qui est toujours à nos côtés », « L’Arménie n’est pas seule face à ses difficultés », « Statue de Rodin : le symbole de l’amitié franco-arménienne »- Hayots Achkhar « L’Arménie n’est pas seule, a confirmé le Président français avant de partir pour Bakou »- Azg

« L’Arménie est dans le coeur des Français, a déclaré à Erevan le Président Sarkozy »- Aravot « Le moment de prendre le risque d’établir la paix est venu », « A Ankara l’on est furieux des propos de Sarkozy »- Haykakan Jama-nak « Visite de haut niveau », « Arménie-France : relations étroites qui prennent source dans l’histoire »- Golos Arménii « Un nouveau pilier pour l’amitié franco-arménienne »- Novoyé Vrémia « Sarkozy fait une révolution [énergétique] en Arménie »- Jama-nak « Aznavour a mis les autorités arméniennes dans l’embarras »- 168 Jam « Les forces politiques arméniennes, tout comme le MAE refusent de commenter les propos d’Aznavour »- Haykakan Jamanak

Affaires intérieures

RFE/RL relève que le Congrès national arménien, après une semaine de rassemblements et sit-in sur la place de la Liberté, est déterminé à pour-suivre les manifestations. Avant d’annoncer la poursuite des rassemble-ments, vendredi dernier, Ter-Petrossian a fait entendre que son parti était prêt à arrêter de demander la tenue d’élections anticipées en échange de concessions de la part du gouvernement. Il a donné un délai d’une se-maine aux autorités pour se mettre d’accord avec son parti et pour trouver « un compromis raisonnable ».

Rédaction : Merie Hakobian

http://www.ambafrance-am.org/IMG/pdf/20111010.pdf

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=57863

GENOCIDE ARMENIEN

France/Turquie

Le gouvernement turc condamne les déclarations de Nicolas SarkozyNAM

Le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a rejeté mardi la demande du président français Nicolas Sarkozy de reconnaître le génocide des Ar-

méniens qui a eu lieu pendant la Première Guerre mondiale dans l’Empire Ottaman.

Erdogan a accusé Sarkozy de jouer la carte “anti-turque“ pour assurer sa réélection en 2012.

En visite la semaine dernière en Arménie, Sarkozy a affirmé de nouveau que la France reconnaissait officiellement le génocide et a demandé à An-kara d’arrêter de nier le génocide de la population arménienne qui a eu lieu dans l’Empire Ottoman.

“Le génocide des Arméniens est une réalité historique qui a été reconnue par la France. Un déni collectif est encore plus grave qu’un déni indivi-duel“, a -t-il affirmé après avoir déposé des fleurs sur le mémorial à Ere-van.

Sarkozy a implicitement menacé la Turquie de promulguer une loi dans un délai assez bref pour que le déni du génocide arménien soit considéré comme un crime en France.

“Si la Turquie questionnait son histoire et si elle la regardait en face, avec ses ombres et ses lumières, la reconnaissance du génocide serait suffi-sante“, a-t-il déclaré. “Mais si la Turquie ne fait pas cela, il sera nécessaire pour nous d’aller plus loin“.

Le gouvernement turc a très rapidement dénoncé les déclarations du pré-sident Nicolas Sarkozy qui auraient un lien avec les élections présiden-tielles françaises en 2012.

Le ministre des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a déclaré que Sar-kozy cherche ainsi à gagner les voix des citoyens français d’origine armé-nienne.

Erdogan a condamné le leader français dans des termes encore plus vio-lents alors qu’il s’adressait au Parlement turc mardi. “Ce n’est pas un diri-geant politique. La politique, tout d’abord, exige d’être honnête“. Cette dé-claration a été publiée par l’AFP.

“Il ya 600.000 Arméniens dans votre pays mais aussi 500 000 Turcs. Vous avez des relations avec la Turquie“, a poursuivi M. Erdogan en s’adressant à Nicolas Sarkozy. “Un homme d’Etat doit réfléchir aux prochaines généra-tions et non pas aux prochaines élections“, a-t-il affirmé.

Le Parlement français a reconnu officiellement le massacre de quelque 1,5 million d’Arméniens de génocide par le biais d’une loi adoptée en 2001. Bien que les liens soient tendus entre Paris et Ankara, le Turquie reste l’un

des principaux partenaires commerciaux de la France en dehors de l’Union européenne.

S’exprimant lors d’une conférence à Erevan vendredi, M. Sarkozy a égale-ment décrit le refus de la Turquie d’ouvrir sa frontière avec l’Arménie comme “inacceptable“. Il a en même temps exhorté son homologue armé-nien Serge Sarkissian à “poursuivre le dialogue avec la Turquie“.

Sarkozy a suggéré, quelques jours avant le deuxième anniversaire de la si-gnature à Zurich des accords turco-arméniens, d’envisager la normalisa-tion des relations bilatérales. Erevan menace d’annuler formellement les accords.

Sarkissian a salué les appels de Sarkozy pour la reconnaissance du géno-cide dans un discours prononcé le week-end à Etchmiadzine, une ville si-tuée au sud d’Erevan.

mercredi 12 octobre 2011, Laetitia ©armenews.com

Reprinted with permission from RFE/RL Copyright(c)2007 Radio Free Europe / Radio Liberty, Inc.1201 Connecticut Ave, t N.W. Washington DC 200

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=73687

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=57873

M.Sarkozy rappelle la Turquie à un devoir de mé-moireLe Monde

Article publié le 08 Octobre 2011 Par Natalie Nougayrède

En visite en Arménie, le président français a envisagé de légiférer contre la négation du génocide arménien, à quelques mois de la présidentielle

Erevan Envoyée spéciale

Lorsqu’un président français se rend en Arménie, ses mots sont pesés au

trébuchet et ils ne passent pas inaperçus. En octobre 2006, Jacques Chirac avait fait sensation en déclarant que la Turquie devait reconnaître le géno-cide arménien de 1915 pour pouvoir un jour rejoindre l’Union européenne. Nicolas Sarkozy, lui, n’a jamais cru en la vocation de la Turquie à devenir membre du club européen.

Lors de sa visite en Arménie, jeudi 6 et vendredi 7octobre, première étape de sa tournée dans le Caucase, il a donc usé d’un autre levier : l’idée de pénaliser en France, par une loi, le négationnisme d’Etat s’agissant du gé-nocide dans lequel 1,5million d’Arméniens ont péri sous l’Empire ottoman.

Une proposition de loi en ce sens, déposée par les socialistes, avait été bloquée au Sénat en mai, après avoir été adoptée en 2006 par l’Assem-blée nationale. Des représentants de la communauté arménienne de France avaient reproché à M. Sarkozy de ne pas tenir une promesse de campagne électorale en 2007. A sept mois de la présidentielle, le vote ar-ménien en France est fortement courtisé.

Dans l’avion qui le transportait vers Erevan, le chef de l'Etat avait confirmé à ses invités, dont Patrick Devedjian, le président du conseil général des Hauts-de-Seine, qu’il voulait accomplir quelque chose d’«historique».

A la sortie du Musée du génocide, sur les hauteurs d’Erevan, ville dominée au loin par la silhouette mythique du mont Ararat, le président français s’est approché des micros. « La Turquie, qui est un grand pays, s’honore-rait à revisiter son histoire comme d’autres grands pays dans le monde l’ont fait, l’Allemagne, la France, a-t-il déclaré. Le négationnisme collectif est pire encore que le négationnisme individuel. Si la Turquie ne regarde pas son histoire en face, il faudra sans doute aller plus loin.»

«Plus loin» est un feu vert pour légiférer, un terrain sur lequel M. Sarkozy est en compétition avec le socialiste François Hollande, qui s’est déjà ex-primé en ce sens. En 2001, la France a reconnu, par une loi, le génocide arménien.

L’idée est d’aller plus loin pour réprimer la négation du crime. Un autre in-vité de M.Sarkozy dans ce voyage, Alexis Govciyan, président de l’Union générale arménienne de bienfaisance en Europe, confiait à la presse que le président français entendait donner «jusqu’à la fin de l’année» à la Tur-quie pour admettre le génocide.

En conférence de presse, vendredi matin, M. Sarkozy a parlé d’un«délai assez bref», qui «englobe la durée de mon mandat».

L’Elysée pense avoir pris quelques précautions pour éviter que

l’affaire ne provoque trop de remous avec les autorités turques. Claude Guéant, le ministre de l’intérieur, était en visite à Ankara jeudi, sans nul doute pour se livrer à un travail d’explication.

Dans un discours lors du dîner d’Etat offert par son homologue arménien, Serge Sarkissian, M.Sarkozy a salué en la Turquie «un grand pays allié», dont la France «veut être l’amie». « La Turquie doit reconnaître ce qui s’est passé. Il y aura davantage de respect pour la Turquie si elle fait ce choix », a-t-il dit, ajoutant que, «si hélas ce ne devait pas être le cas, la France prendra ses responsabilités».

Il a aussi souligné que l’Arménie avait « besoin que la Turquie ouvre ses frontières», une allusion aux effets du conflit du Haut-Karabakh, un territoire que se disputent depuis 1988 l’Arménie et l’Azerbaïdjan. Mal-gré un cessez-le feu en 1994, les accrochages armés sont persistants, le plus récent ayant provoqué deux morts, jeudi.

La France poursuit depuis de longues années,aux côtés de la Russie et des Etats-Unis, un effort de médiation. Le dossier du Haut- Karabakh est une pierre d’achoppement empêchant que les «protocoles» signés en octobre 2009 entre la Turquie et l’Arménie soient ratifiés.

Le Caucase peut paraître lointain mais s’y jouent pour l’Europe des enjeux importants : sécurité du continent, flux énergétiques, lutte contre les tra-fics. La France semble vouloir y rehausser son rôle, en incluant la région dans ses programmes de coopération.

M.Sarkozy a plaidé à Erevan pour que chacun fasse « le choix de la paix et de la réconciliation».

Un message que le chef de l’Etat devait aussi lancer vendredi à Bakou, en Azerbaïdjan, pays qu’il est le premier président français à visiter, au pas de course. Au-delà des calculs électoraux, l’étape arménienne était celle de l’émotion.

M.Sarkozy s’est dit «bouleversé » par le mémorial du génocide qui lui a «rappelé Yad Vashem [en Israël] et le Musée du génocide de Kigali [au Rwanda] ». L’Arménie est «dans le coeur de tous les Français »car «de la tragédie du génocide est née notre alliance».

http://www.lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/acheter.cgi?offre=ARCHIVES&type_item=ART_ARCH_30J&objet_id=1169910

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=57895

FRANCE/CAUCASE DU SUD

Sarkozy et le cercle de paix caucasien

L'Express

Par Christian Makarian, publié le 11/10/2011 à 15:58

Au cours d'une séquence diplomatique d'une rare intensité, Nicolas Sarkozy s'est posé en Arménie, en Azerbaïdjan et en Géorgie en sautant par-dessus les haines ancestrales et la menace omniprésente de la guerre.

Il est des régions du globe qui suscitent l'emphase - et les drames - plus que d'autres. Pouchkine l'avait parfaitement saisi: "Le Caucase est sous moi. Venu seul jusqu'en haut, je domine la neige au-dessus de l'abîme." Comme pour illustrer ces vers célèbres, Nicolas Sarkozy vient de survoler trois petits pays enclavés entre mer Noire et Caspienne, trois nations esseulées qui peuplent une des zones les plus stratégiques du voisinage européen. Au cours d'une séquence diplomatique d'une rare intensité, il s'est posé dans chacune des trois capitales en sautant par-dessus les haines ancestrales, les lignes de front, les blocus et la menace omniprésente de la guerre.

Au carrefour de trois empires qui n'entendent rien céder - Russie, Turquie et Iran -, le chef de l'Etat a pu mesurer combien il est plus facile de faire la guerre au-delà des mers, comme en Libye, que d'instaurer la paix entre des pays qui ne l'ont jamais connue. Dans cet étonnant couloir caucasien, barré de montagnes, marbré d'ethnies, lacéré par les clivages religieux et traversé par un oléoduc décisif, il existe une profonde "demande de France", que Nicolas Sarkozy aura le mérite d'avoir comprise bien mieux que tous ses prédécesseurs.

Dans le Caucase, il existe une profonde "demande de France"

En Arménie, pro-russe, reçu comme l'incarnation moderne d'une protection séculaire, il a su raviver une relation qui remonte aux Croisades. La manière dont le président français a exprimé ses convictions quant au génocide subi par les Arméniens en 1915 est très symptomatique de la "diplomatie de conviction" qui fait tant horreur aux adeptes du style cynique, si longtemps dominants. Tout en étant un partisan déclaré de la réconciliation turco-arménienne, qu'il a de nouveau appelée de tous ses voeux, Sarkozy a su parler le langage de la vérité : "Il ne peut pas y avoir de réconciliation durable sur la négation des souffrances."

A ceux qui regrettent que la France ait, une fois encore, irrité la Turquie au détriment de juteux contrats, il est facile de répondre. En deux points. Premièrement, le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a franchi un tel cran dans les rodomontades anti-françaises que le président français a choisi d'assumer les conséquences de sa prise de position, claire et nette, contre l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne - en échange de laquelle il propose un schéma d'association extrêmement avantageux. Deuxièmement, les prétentions d'Ankara à prendre artificiellement le leadership du printemps arabe - alors qu'Erdogan était initialement opposé à l'intervention de l'Otan en Libye ! - vont à l'encontre du nouveau rayonnement de la France en Méditerranée. Avec un certain humour, et le sens du tragique, Sarkozy a pris l'habitude de dire, au soir de ses étapes: "Avec qui allons-nous nous fâcher demain ?" Pas avec l'Azerbaïdjan, en tout cas, pays pro-turc auquel Paris offre un "partenariat stratégique" et qui a reçu, par la même occasion, la première visite d'un chef d'Etat français.

Mais c'est en Géorgie, pro-américaine, que le président français a été accueilli comme un sauveur refusant le "fait accompli" par les Russes, avec l'arrachement de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie. Le souvenir de son engagement éclair au côté du peuple géorgien, en août 2008, est resté visiblement très présent dans les mémoires. Et le silence de cette foule rassemblée et attentive ne peut être oublié lorsqu'un Sarkozy, empreint de gravité, se risque à demander aux Géorgiens, en dépit des bravades de leur président, d'envisager leur avenir dans la paix retrouvée avec la Russie.

On dira encore que, vu l'état du monde, le Caucase n'est guère une priorité de notre politique étrangère. Peut-être, mais c'est là où la France est attendue que se joue aussi son avenir. Chez celui auquel les diplomates ont tant reproché d'avoir été "brouillon", voilà une vraie ligne de force, qui, mine de rien, contribue à la lente émergence d'une vision.

http://www.lexpress.fr/actualite/monde/asie/sarkozy-et-le-cercle-de-paix-caucasien_1039365.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=57870

USA/TURQUIE

L'info vue par la TRT (2)

Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT

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TRT

LES ETATS-UNIS SONT RECONNAISSANTS À LA TURQUIE

Et ce, pour sa participation au système anti-bouclier

Posted 12.10.2011 07:20:12 UTC Updated 12.10.2011 07:20:12 UTC

Les Etats-Unis ont affirmé être reconnaissants à la participation de la Turquie au système anti-bouclier de l'OTAN qui sera utilisé pour la protection des partenaires de l'Alliance.

En réponse à une question concernant le sujet, Victoria Nuland, la porte-parole du Département d'Etat américaine, s'est exprimé en ces termes:

"C'est un système de l'OTAN auquel la Turquie a offert sa participation. C'est la raison pour laquelle nous sommes reconnaissants à la Turquie pour le rôle qu'elle joue au sein de l'OTAN. Le renseignement qui sera fourni grâce à ce système sera utilisé pour la protection des alliés de l'OTAN".

http://www.trtfrench.com/trtworld/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=c635ae1c-a7cd-4460-ba9c-71c8b851e230

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=57879

UE/TURQUIE

La Turquie n’est plus européenne

Le Temps

mercredi5 octobre 2011

Par Richard Werly, Bruxelles

Les commentateurs bruxellois tirent les leçons des «printemps arabes» et des nouvelles postures diplomatiques d’Ankara. Affairée à consolider son influence internationale, la Turquie n’a guère d’intérêt, désormais, à user son énergie diplomatique pour convaincre les opposants irréductibles à

son adhésion à l’Union européenne.

C’est Ferdinando Riccardi qui le dit. L’éditorialiste en chef de l’influente agence «Europe», commentateur privilégié depuis des décennies de la vie politique communautaire, estime que la raison est enfin en train de l’emporter: la Turquie, écrivait-il le 23 septembre dernier, est ni plus ni moins «en train de renoncer en pratique à l’adhésion à l’UE». Une adhésion dont l’intéressé, contrairement à son mentor Jacques Delors, affirme avec satisfaction «qu’elle était depuis le départ un objectif erroné et irréalisable».

Opinion isolée? Sûrement pas. A Bruxelles où le Service européen d’action extérieure, le SEAE, s’apprête à envoyer en Turquie un nouvel ambassadeur européen de nationalité française bien connu à Genève, Jean-Maurice Ripert, le destin communautaire de la Turquie semble déjà appartenir au passé. Le dernier effort en date de la présidence tournante hongroise, qui dirigea en avril 2011 le 49e Conseil d’association UE-Turquie et proposa alors d’ouvrir des discussions sur les questions de concurrence, s’est avéré avant tout protocolaire. Douze chapitres seulement sur les 35 requis pour adhérer font l’objet de négociations, et le fait que Chypre présidera l’UE dans la seconde moitié de 2012 risque de transformer en duel l’actuel bras de fer diplomatique.

Ankara, rappelons-le, a ces dernières semaines exprimé son opposition viscérale aux forages chypriotes visant le gaz naturel dans la zone maritime disputée proche de la partie de l’île occupée par l’armée turque. Des navires de guerre turcs ont aussitôt appareillé, et l’ombre d’Israël dans cette affaire (l’Etat hébreu participe aux forages chypriotes) n’a fait qu’envenimer la situation. Difficile d’imaginer pire scénario pour un pays partenaire de l’Union et officiellement toujours désireux de l’intégrer.

L’actuel gouvernement turc, surtout, estime avoir de moins en moins besoin de l’Union européenne. Cette dernière s’est avérée un partenaire difficile, mais utile, pour la modernisation de l’appareil d’Etat, de la justice, de la police, et pour la libéralisation du secteur privé. La pression de l’UE a aussi servi le premier ministre Recep Tayyip Erdogan dans son affrontement avec les militaires, qu’il a finalement réussi à marginaliser ou, du moins, à affaiblir. Pour le reste, l’économie parle d’elle-même: face au marasme européen incarné par le naufrage de la Grèce voisine, la Turquie a affiché 9% de croissance en 2010, et devrait atteindre 6,5% cette année, avec un risque évident de surchauffe. Point fort: l’augmentation de la consommation privée y est stable selon l’OCDE, aux environs de 6% par an depuis 2009, preuve que la population a confiance dans l’avenir.

Le G20 de Cannes, début novembre, devrait permettre à Recep Erdogan

de répéter ces chiffres alors que la débâcle hellénique montre, a contrario, tous les méfaits d’une intégration européenne mal gérée. Même si les dépenses publiques grecques ont, à l’évidence, été alourdies au-delà du raisonnable par le poids des dépenses militaires dans le budget d’Athènes, conséquence de l’animosité entre ces deux pays alliés, pourtant tous deux membres de l’OTAN.

Les spécialistes font en plus remarquer que le temps joue pour Ankara. La décision de l’Allemagne – l’un des principaux opposants à l’intégration de la Turquie dans l’UE – de renoncer au nucléaire va entraîner un grand chamboulement énergétique et rendre plus crucial encore la traversée du territoire turc, et l’utilisation du port de Ceyhan, point d’arrivée de l’actuel oléoduc en provenance de Bakou et du futur «tuyau» Nabucco que les Européens rêvent de construire dans le Caucase du Sud pour contourner la Russie.

La Turquie, sourient les experts, n’a en somme plus besoin d’être européenne. Sa capacité à intégrer le club très privilégié des BRIC (à côté du Brésil, de la Russie, de l’Inde et de la Chine) est bien plus flatteuse pour son orgueil national auquel l’actuel premier ministre Recep Erdogan attache la plus grande importance. «Nous devenons de plus en plus forts au fur et à mesure que le temps passe. Ce n’est manifestement pas le cas des Européens», a d’ailleurs répondu le chef du gouvernement au magazine américain «Time». Après avoir souligné, dans la précédente réponse, qu’il avait dans la même journée parlé à Barack Obama et au président iranien Mahmoud Ahmadinejad. Bruxelles, bien qu’officiellement en charge du dialogue avec l’Iran sur le nucléaire, ne peut pas en dire autant.

Le Temps © 2011 Le Temp

http://www.letemps.ch/Page/SysConfig/WebPortal/letemps/jsp/paywall/error/usersession.jsp;jsessionid=663F0D99DABFE66717E3357EDC3F6331

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=57867

ALLEMAGNE/TURQUIE

L'info vue par la TRT (4)

Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévi-sion & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas com-mentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négation-

nistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.

TRT

GUIDO WESTERWELLE VIENT EN TURQUIE

Ankara:"cette visite contribuera au développement des relations bilatérales"

Posted 12.10.2011 09:40:10 UTC Updated 12.10.2011 09:40:10 UTC

Le chef de la diplomatie allemande, Guido Westerwelle, sera demain en Turquie.

Selon le communiqué du ministère turc des Affaires étrangères, M. Wes-terwelle et son homologue turc, Ahmet Davutoğlu qui se rencontreront à Istanbul, discuteront des relations bilatérales ainsi que des sujets régio-naux et internationaux.

Précisant que cette visite était un indicateur d'intensification des consulta-tions entre les deux pays dans le cadre des développements actuels, le communiqué s'est terminé en ces termes:

"Nous pensons que la visite du ministre des Affaires étrangères de l'Alle-magne, pays ami et allié, contribuera encore plus au développement des relations bilatérales à plusieurs dimensions et déjà fortes."

http://www.trtfrench.com/trtworld/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=68511339-a4f0-4cb2-ab63-0ff50a523e06

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=57894

TURQUIE/AZERBAIDJAN

Dépêche de l'APA [ 12 oct 2011 13:01 ] - Agence de Presse d'Azerbaïdjan

Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de presse azérie) daté du 12 octobre 2011. Les articles de ce site (écrits généralement dans un français rudimentaire) ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos néga-tionnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à

prendre sous toute réserve.

APA

Le ministre turc de la Défense attendu cet après midi en Azerbaïd-jan

[ 12 oct 2011 13:01 ]

La visite se tient sur l’invitation du ministre de la Défense, Safar Abiyev

Bakou. Rachad Suleymanov – APA. La délégation conduite par le ministre turc de la Défense, Ismet Yilmaz était attendue le 12 octobre dans la capi-tale azerbaïdjanaise.

La visite se tient sur l’invitation du ministre azerbaïdjanais de la Défense, Safar Abiyev, rapporte l’APA, citant des sources militaires de la Turquie. La visite durera jusqu’au 15 octobre.

Dans le cadre de la visite, la délégation rencontrera le ministre de la Dé-fense, Safar Abiyev, de l’industrie de la Défense, Yaver Jamalov, le Premier ministre Artur Rasizade, le président Ilham Aliyev et le ministre de la culture et du sport, Abufaz Garayev.

La délégation turque rencontrera à la fois, le chef du Service frontière d’Etat, Elchine Guliyev et le chef de la Gendarmerie, Zakir Hassanov.

La coopération militaro technique et les projets de l’Azerbaïdjan dans l’in-dustrie militaire de la Turquie figurent au menu de la visite.

Ismet Yilmaz vient en Azerbaïdjan pour la première fois, en tant que mi-nistre de la Défense.

http://fr.apa.az/news.php?id=14528

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=57883

TURQUIE/IRAK

L'info vue par la TRT (3)

Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télé-vision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas

commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos néga-tionnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.

TRT

VISITE DE HOSHYAR ZABARI EN TURQUIE

Le ministre irakien des Affaires étrangères Hoshyar Zebari est at-tendu aujourd’hui à Ankara

Posted 12.10.2011 07:32:48 UTC Updated 12.10.2011 07:32:48 UTC

Le ministre irakien des Affaires étrangères Hoshyar Zebari est attendu au-jourd’hui en Turquie.

Zebari rencontrera tout d’abord son homologue Ahmet Davutoğlu à Anka-ra.

Les relations bilatérales, le mécanisme du Conseil de coopération straté-gique de haut niveau constitué en 2008, seront au menu des entretiens qui donneront lieu à des échanges de vue sur les développements régio-naux et internationaux.

A la veille de la visite du chef de la diplomatie irakienne à Ankara, une réunion a eu lieu avant-hier sous la coprésidence des sous-secrétaires d’Etat des Affaires étrangères des deux pays.

La situation actuelle de la coopération menée dans le cadre du partenariat stratégique et les activités supplémentaires à entamer durant la prochaine période ont été discutées au cours de cette réunion.

http://www.trtfrench.com/trtworld/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=20aa3fb8-1621-40f1-ac5f-5cc7cae8644e

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=57885

TURQUIE/RUSSIE

Dexia : quatre prétendants pour Denizbank ?

Boursier.com

Aujourd'hui à 08h59

(Boursier.com) -- Quatre banques suivraient de près la filiale turque de Dexia, Denizbank, selon un quotidien turc cité par Bloomberg. La russe Sberbank serait sur les rangs, ainsi que deux autres établissements non-nommés qui n'ont pas encore pénétré le marché local. La 4ème serait ING ou HSBC, car le journal croit savoir qu'elle dispose déjà de 300 à 500 agences dans le pays, ce qui est le cas de ces deux groupes.

Le sort de la filiale est cependant loin d'être scellé.

A.B. - ©2011 www.boursier.co

http://www.boursier.com/actions/actualites/news/dexia-quatre-pretendants-pour-denizbank-453870.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=57882

Sberbank réfléchit au rachat de Denizbank, filiale de Dexia - DGReuters mardi 11 octobre 2011 13h23

MOSCOU, 11 octobre (Reuters) - Sberbank , première banque russe, réflé-chit au rachat de la banque turque Denizbank, filiale de Dexia, mais n'a pas encore ouvert de discussions en ce sens, a déclaré mardi son direc-teur général German Gref.

"Nous avons reçu des informations, nous étudions la banque (Denizbank), mais nous ne sommes pas en négociations", a-t-il dit à des journalistes.

La Belgique, la France et le Luxembourg ont donné le coup d'envoi du dé-mantèlement de la banque franco-belge Dexia , premier groupe bancaire européen de grande taille à succomber à la crise de la dette en zone euro. (voir ) (Katya Golubkova, Nicolas Delame pour le service français, édité par Jean Décotte)

© Thomson Reuters 2011 Tous droits réservés.

http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRWEA735620111011

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=57884

TURQUIE/CHYPRE

L'info vue par la TRT (1)Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévi-sion & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas com-mentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négation-nistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.

TRT

RENCONTRE DES LEADERS CHYPRIOTES

Les négociations intensifiées amorcées le 25 juillet pour trouver une solution à la question chypriote, continuent dans un proces-sus d'échanges

Posted 11.10.2011 14:27:42 UTC Updated 11.10.2011 14:27:42 UTC

Le président de la République turque de Chypre du Nord, Derviş Eroğlu, et le leader de l'administration chypriote-grecque Dimitri Christofias se sont rencontrés dans la zone tampon de Lefkoşa dans le cadre des négocia-tions intensifiées.

Les négociations intensifiées amorcées le 25 juillet pour trouver une solu-tion à la question chypriote, continuent dans un processus d'échanges.

Le conseiller spécial du secrétaire général de l'ONU, Alexander Downer, prend part aux tractations.

Les dirigeants se retrouveront à trois reprises d'ici leur entretien tripartite avec Ban Ki-Moon les 30 et 31 octobre à New York.

http://www.trtfrench.com/trtworld/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=89af463d-2d6c-443e-8ec3-4e98430f3733

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=57871

CHRETIENS D’EGYPTE

Egypte: le Patriarche russe appelle l'ONU à protéger les chrétiens

RIA Novosti

18:50 11/10/2011 MOSCOU, 11 octobre - RIA Novosti

Le Patriarche Cyrille de Moscou et de toutes les Russies a appelé mardi l'ONU, les autres organisations internationales et les pays capables d'influer sur la politique des nouvelles autorités égyptiennes à protéger les chrétiens en Egypte et à rétablir la paix dans la région, a annoncé le Patriarcat de Moscou.

"Nous élevons notre voix en faveur de nos frères chrétiens en Egypte, nous appelons la communauté internationale à ne pas rester impassible face à l'arbitraire. L'Organisation des nations unies, les autres organisations internationales, les puissances mondiales capables d'influer sur la politique des nouvelles autorités égyptiennes doivent protester contre les persécutions de chrétiens, elles doivent tout faire pour rétablir la paix interconfessionnelles et la sécurité dans la région", a indiqué le chef de l'Eglise orthodoxe russe dans un message diffusé par le Patriarcat.

"Nous appelons les autorités égyptiennes à mettre fin aux violences contre la communauté copte ancienne, aux meurtres des chrétiens, à la profanation des églises et lieux saints (…) La communauté chrétienne historique de l'Egypte doit avoir droit à pratiquer sa foi librement, à préserver les anciennes églises et à en construire de nouvelles", a ajouté le Patriarche Cyrille.

Des heurts opposant des milliers de manifestants coptes (chrétiens égyptiens) aux soldats et policiers devant le siège de la télévision publique au Caire ont fait dimanche entre 25 et 36 morts, selon différentes sources, ainsi que 327 blessés. Les coptes protestaient contre le pillage et l'incendie d'une église chrétienne dans le gouvernorat d'Assouan, dans le sud du pays. Les manifestants réclamaient le limogeage du gouverneur d'Assouan qui avait refusé de reconstruire l'église sous prétexte que ce dernier avait été construit sans autorisation.

Les coptes sont une des plus grandes communautés chrétiennes du Proche-Orient. Ils représentent près de 10% des 80 millions d'habitants de l'Egypte.

http://fr.ria.ru/world/20111011/191445125.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=57868

Egypte: L'armée responsable de la mort de Coptes?20 Minutes

Créé le 11/10/2011 à 04h54 -- Mis à jour le 11/10/2011 à 18h03

AFRIQUE - Les violences qui ont éclaté entre Coptes et forces de l'ordre ont fait au moins 25 morts, dimanche...

Depuis le renversement d'Hosni Moubarak, l'Egypte n'avait plus connu de violences si meutrières. Au moins 25 personnes ont été tuées dimanche soir au Caire, lors d'une intervention de l'armée contre des manifestants coptes. Le bilan initial de 24 morts et 272 blessés, selon le ministère égyp-tien de la Santé, a été alourdi dans les médias publics à 25 morts, dont une grande majorité de Coptes.

Soupçons contre l'armée

Les Coptes, qui représentent environ 10% des 80 millions d'Egyptiens, s'étaient réunis près du siège de la télévision publique pour protester contre la démolition partielle d'une église, la semaine dernière, dans la province d'Assouan. Une destruction dont ils tenaient les musulmans radi-caux responsables. Car, depuis la chute de Moubarak, des mouvements salafistes ou d'islamistes radicaux ont refait surface, conduisant à des vio-lences confessionnelles. Notamment contre les Coptes, qui dénoncent des discriminations et le manque de protection des autorités.

Et leur inquiétude s'est amplifiée depuis dimanche, lorsque des véhicules blindés de transport de troupes ont été précipités sur les manifestants. Une violence dénoncée par les Etats-Unis et l'Europe qui a renforcé les doutes envers l'armée, soupçonnée par certains de vouloir conserver le pouvoir. L'armée, qui réfute ses accusations, s'est engagée à prendre des mesures pour garantir la sécurité. Le Conseil suprême des forces armées (CSFA) au pouvoir a également demandé une enquête au gouvernement.

Lucie Soullier

Exécution

Un Egyptien condamné pour le meurtre de six chrétiens coptes et un mu-sulman a été exécuté lundi à Alexandrie. Le condamné avait ouvert le feu depuis une voiture sur une foule rassemblée pour le Noël copte, dans la nuit du 6 au 7 janvier 2010, dans la ville de Nagaa Hamady. La fusillade avait aussi fait

http://www.20minutes.fr/monde/egypte/803516-egypte-armee-responsable-mort-coptes

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=57887

La révolution du Nil face aux affrontements interreli-gieuxL'Humanité

le 11 Octobre 2011

Des heurts entre coptes et musulmans ont fait 24 morts et plus de 200 blessés après l’incendie d’une église à Assouan. Sur fond d’élections fin novembre, le premier ministre affirme que « la nation est en danger » et appelle à ne pas céder à la sédition.

Alors que les élections législatives doivent se tenir dans un mois et demi, le 28 novembre, les affrontements qui ont eu lieu, dimanche soir au Caire, et qui ont fait 24 morts et au moins 200 blessés, font craindre une montée de la tension dans le pays. Une tension d’autant plus dangereuse qu’il s’agit d’affrontements interreligieux.

Que s’est-il passé exactement ? Difficile de le savoir. Les heurts ont eu lieu alors que des milliers de Coptes avaient entamé une marche pacifique du quartier de Chobra vers Maspero, où se trouve la télévision publique dans le centre du Caire. Des centaines d’entre eux avaient déjà manifesté mardi pour protester contre l’incendie d’une église, dans le gouvernorat d’As-souan, et réclamer le limogeage du gouverneur. Rien n’ayant été fait, en tout cas officiellement, les Coptes de la capitale se sont mobilisés. Cer-tains brandissaient des croix, scandant « À bas le maréchal », allusion à Hussein Tantaoui qui dirige le pays depuis la démission forcée de Hosni Moubarak, en février. Tout a alors dégénéré.

La télévision d’État a indiqué que les protestataires avaient lancé des pierres sur les forces de l’ordre et, citant des témoins, que les manifes-tants coptes étaient armés. Les polices anti-émeute et militaire ont selon

elle tiré des coups de feu en l’air et des grenades lacrymogènes pour les disperser. La chaîne publique a cité des soldats blessés assurant ne pas disposer de balles réelles.

Couvre-feu dans la capitale

Mais, selon les agences de presse, des blessures par balles étaient visibles sur certaines des dépouilles. Sur Twitter, beaucoup parlent de l’interven-tion de « voyous » venus perturber le rassemblement. Nombreux sont aus-si ceux qui accusent les médias officiels de tenir un discours antichrétien. « Mon collègue est mort à mes côtés. Ils nous ont tirés dessus (...). Chré-tiens, fils de chiens », a dit l’un des membres des forces de l’ordre blessé, filmé par la télévision publique. Ce qui tend à montrer qu’une seule étin-celle suffit pour rallumer la guerre interconfessionnelle. Au moins 40 per-sonnes ont été arrêtées.

Un couvre-feu a été décrété dans le centre de la capitale de 2 heures à 7 heures pour tenter de rétablir le calme et la sécurité a été renforcée au-tour du Parlement, du siège du Conseil des ministres et du Musée archéo-logique du Caire. De tous côtés on essaie d’éteindre l’incendie et l’on met en garde contre les conséquences de tels actes. « Il s’agit d’un complot contre la patrie et la révolution », a affirmé l’écrivain Alaa Al Aswany sur Twitter. Le grand imam de la prestigieuse institution musulmane sunnite d’Al-Azhar, Ahmed Al Tayeb, a appelé le patriarche de l’Église copte, Che-nouda III.

Le premier ministre Essam Charaf a affirmé que « la nation est en dan-ger », dans une allocution retransmise par la télévision publique. « Ces événements nous ont ramenés en arrière (...) au lieu d’aller de l’avant pour construire un État moderne sur des bases démocratiques saines » ». Sur sa page officielle Facebook, il a appelé chrétiens et musulmans « à la retenue » et à ne pas céder aux « appels à la sédition ». Pour lui, « ce qui se passe, ce ne sont pas des affrontements entre musulmans et chrétiens, ce sont des tentatives de provoquer le chaos et la dissension, ce qui n’est pas convenable pour les enfants de la patrie qui étaient et resteront une seule main contre les forces du vandalisme (...) et de l’extrémisme ». Seul signe encourageant : dimanche, en fin de soirée, les musulmans ont mar-ché vers l’hôpital en criant « Musulman, chrétien, une seule main », met-tant fin aux violences qui se poursuivaient près de l’établissement de san-té.

P. B.

http://www.humanite.fr/monde/la-revolution-du-nil-face-aux-affrontements-interreligieux-481281

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=57889

Egypte : "Les Coptes ont de bonnes raisons d'être in-quiets"Nouvel Obs

Publié le 10-10-11 à 15:59 Modifié le 11-10-11 à 07:52 par Céline Lussato

"On entre dans une phase potentiellement conflictuelle et les événements de ce dimanche n'augurent rien de bon", affirme le politologue Jean-Noël Ferrié.

Que se passe-t-il au Caire ?

- Il s'est passé quelque chose d'extrêmement grave. Beaucoup plus qu'un incident : 24 morts, 200 blessés. Les coptes ont été attaqués. Ces inci-dents existent en Egypte depuis des années mais augmentent depuis le renversement de Moubarak et s'amplifient. Il y a des règlements de compte : une partie de la société, islamiste, tente de marquer des points dans une situation où les pouvoirs publics ne sont pas établis.

Là c'est la police qui a tiré sur les manifestants…

- Les forces de l'ordre ont commis une erreur énorme pour plusieurs rai-sons. Premièrement, cet incident va être interprété internationalement, notamment eu égard aux soutiens que les Coptes ont à l'étranger et no-tamment aux Etats-Unis. Deuxièmement, cela va contribuer à alimenter le caractère non démocratique du régime, mais cela c'est normal : ce sont des militaires qui ont pris le pouvoir. Mais cela montre à quel point les choses n'ont pas changé.

Et troisièmement, il va falloir être attentif à la réaction des Coptes face à cette situation.

Les forces de sécurité peuvent avoir des réactions aussi promptes et vio-lentes qu'auparavant mais n'ont pas le même contrôle qu'auparavant. On est dans une situation de risque où les émeutes peuvent survenir dans des proportions bien plus graves que ce qu'on a vu là.

Dans quelles circonstances ces émeutes ont-elles éclaté ? L'agence Mena cite l'arrestation "d'instigateurs du chaos" présents dans la manifestation qui avait lieu. Qu'en pensez-vous ?

- C'est très difficile de savoir s'il y a eu un groupe de personnes à l'instiga-tion des incidents. Le problème fondamental c'est d'abord la réaction des forces de l'ordre, ensuite le fait que cela se reproduise et enfin que, dans la société, dans les pouvoirs publics, des gens réagissent pour régler le problème. Chercher s'il y avait des personnes à l'instigation des manifes-tants, c'est secondaire. Ce qui est gênant, c'est qu'on a une situation de l'Egypte, construite depuis des années, qui se trouve renforcée par la si-tuation actuelle.

Comment expliquer l'accroissement des tensions confessionnelles ?

- On est dans une situation de compétition électorale, où les Frères musul-mans ne vont probablement pas prendre le pouvoir mais avoir une forte majorité au Parlement, où les cartes vont être redistribuées. Et quand les cartes sont en position de redistribution, il y a forcément des tensions identitaires.

Plus la date des élections approche et plus ces accrochages risquent donc de se reproduire?

- C'est possible et ce n'est pas ce genre de drames qui vont ramener le calme. Il y a trois moments de tension à venir : tout d'abord l'élection lé-gislative qui commence fin novembre. On a ensuite la Constituante or la Constitution est un enjeu car on va rediscuter de la place de l'islam, no-tamment de l'article 2 qui établit que la Charia [la loi islamique: ndlr] est la source principale de la législation. Et il va y avoir débat également sur la place des Coptes dans les discussions constitutionnelles. Et enfin, on entre dans la phase présidentielle.

Donc, il est clair que, dans les mois qui viennent, on entre dans une phase potentiellement conflictuelle et les événements de ce dimanche n'au-gurent rien de bon.

De fait, les Coptes ont de bonnes raisons d'être inquiets.

Ces événements peuvent-ils servir de prétexte à un report des élections ?

- Non, je ne pense pas parce qu'une partie des gens qui soutiennent l'ar-mée, dont les Frères musulmans, souhaitent qu'il y ait des élections et y ont intérêt. Et, deuxièmement, je ne pense pas que l'armée veuille assu-mer directement le pouvoir. Donc, sauf s'il y a des incidents d'une extrême gravité, je n'imagine pas l'armée être dans un scenario à la chilienne avec un commandement militaire, cela me paraît totalement improbable.

Interview de Jean-Noël Ferrié, docteur en Science politique, auteur notam-

ment de "L’Egypte entre démocratie et islamisme. Le système Moubarak à l’heure de la succession", Paris, Autrement-CERI, 2008 par Céline Lussato – Le Nouvel Observateur

(le lundi 10 octobre 2011)

http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20111010.OBS2137/egypte-les-coptes-ont-de-bonnes-raisons-d-etre-inquiets.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=57888

PAYS BAS /TPIY

Ratko Mladic hospitalisé pour une pneumonie

Nouvel Obs

selon son avocat

Publié le 11-10-11 à 13:50 Modifié à 13:43

LA HAYE (AP) — L'ancien chef militaire des Serbes de Bosnie Ratko Mladic, poursuivi pour génocide devant le tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY), a été hospitalisé pour une possible pneumonie et ré-pond favorablement au traitement, a-t-on appris auprès de l'un de ses avocats.

"Nous avons eu un contact avec le médecin de la prison qui a dit que Mla-dic s'était vu diagnostiquer une pneumonie et avait été hospitalisé, qu'ils ont commencé à le traiter par antibiotiques, qu'il a bien pris et il se sent relativement mieux", a expliqué Milos Saljic.

Une porte-parole du tribunal de La Haye a seulement confirmé que Ratko Mladic, qui est âgé de 69 ans, "reçoit actuellement un traitement médical". "Mladic a été transféré au tribunal avec une série de problèmes médicaux pré-existants pour lesquels il reçoit un traitement", a-t-elle noté.

Ratko Mladic a été arrêté en Serbie en mai dernier et extradé vers à La Haye, 16 ans après sa première inculpation par le TPIY, qui l'accuse d'avoir orchestré certaines des pires atrocités perpétrées lors de la guerre de Bos-nie (1992-1995), dont le massacre de Srebrenica et le siège de Sarajevo. AP

sb/v0289

http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20111011.FAP6444/ratko-mladic-hospitalise-pour-une-pneumonie-selon-son-avocat.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=57862

GENOCIDE CAMBODGIEN

Le procès des Khmers rouges sous le feu des cri-tiques

Le Figaro

Par Florence Compain Publié le 11/10/2011 à 22:50

Le tribunal est miné par des affaires de corruption et de pressions poli-tiques.

Le juge d'instruction allemand, Siegfried Blunk, vient de claquer la porte du tribunal de Phnom Penh chargé de juger les Khmers rouges après avoir été mis en cause par une organisation de défense des droits de l'homme. Human Rights Watch qui craint le classement de deux dossiers controver-sés concernant cinq cadres khmers rouges, accuse Siegfried Blunk et son homologue You Bunleng, d'avoir cédé aux pressions du gouvernement cambodgien et conclu à la va-vite leurs enquêtes. Cette cinquième démis-sion au sein du tribunal mis en place en 2006 par le Cambodge et l'ONU, ne peut qu'affaiblir une juridiction, mise à mal par des pratiques de pots-de-vin et de plus en plus critiquée comme une sinistre farce.

Acceptée avec réticence par le premier ministre cambodgien Hun Sen, lui-même un officier khmer rouge avant de se retourner contre le régime de Pol Pot, la cour hybride est bancale. Qu'il s'agisse des procureurs, des avo-cats ou des juges d'instruction, chaque équipe est censée fonctionner en binôme. Mais en juin 2009, le procureur canadien est parti précipitamment après avoir rendu public son désaccord avec sa collègue Chea Leang quant à la possibilité d'ouvrir de nouvelles enquêtes. En septembre 2010, le juge d'instruction français Marcel Lemonde s'en est allé car son homo-logue a refusé de signer la convocation à comparaître comme témoins de six hauts responsables du parti au pouvoir, dont deux ministres clés.

Chamailleries et lenteur

Outre les différences d'approche dues au fossé culturel entre Cambod-giens et étrangers, la question des pressions politiques n'est pas anodine. En novembre 2010, l'avocat britannique Richard Rogers jetait l'éponge face aux manœuvres d'obstruction. «L'ingérence politique est la plus

grande menace qui pèse sur l'indépendance du tribunal», explique-t-il alors. Brad Adams, directeur pour l'Asie de Human Rights Watch décrit un Hun Sen à la manœuvre qui « s'obstine à maintenir le contrôle sur le pro-cessus judiciaire» et critique la volonté des étrangers d'étendre les pour-suites. Son porte-parole, Khieu Kanharith, propose même aux magistrats internationaux de faire leurs valises, s'ils ne sont pas contents de la tour-nure des événements. Comprendre: de leur rôle de figuration.

Hun Sen a décidé que les cadres intermédiaires du régime dont beaucoup ont été intégrés dans l'armée et l'administration ne seraient pas jugés car cela déclencherait, dit-il, une guerre civile.

Les conflits incessants entre Phnom Penh et la communauté internationale affectent forcément l'enjeu essentiel du procès. Et beaucoup doutent au-jourd'hui de pouvoir reconstituer le puzzle du génocide khmer rouge qui a fait 2 millions de morts entre 1975 et 1979. Ce procès que l'on rêvait exemplaire s'est avéré difficile à suivre et à déchiffrer. Dans le premier procès, Duch, le tortionnaire qui a supervisé personnellement la mise à mort de 15.000 détenus et codifié lui-même les méthodes d'interrogatoire, s'est présenté au tribunal complètement repenti jusqu'au dernier jour où il a plaidé l'acquittement, brouillant le sens de neuf mois de dépositions. Et c'est la démence sénile qui plane sur le deuxième procès de quatre hauts dignitaires khmers rouges. Il s'est ouvert fin juin, mais est déjà bloqué par des débats sur l'état de santé des prévenus. Il n'est pas certain que Nuon Chea, ex-numéro deux du régime, l'ancien président Khieu Samphan, l'ex-ministre des Affaires étrangères Ieng Sary et son épouse Ieng Thirith qui fut la ministre des Affaires sociales, puissent tenir le coup jusqu'aux au-diences sur le fond, censées commencer en 2012.

Après cinq ans, 150 millions de dollars dépensés et un seul jugement pro-noncé, les Cambodgiens retiennent surtout de ce procès les chamailleries, la lenteur des travaux et la corruption.

Par Florence Compain

http://www.lefigaro.fr/international/2011/10/11/01003-20111011ARTFIG00789-le-proces-des-khmers-rouges-sous-le-feu-des-critiques.php

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=57881

GENOCIDE DES TUTSI

Nota CVAN : Nous ne commentons pas les informations de la presse francophone que nous relayons sur notre site. Lorsqu'ils traitent du génocide des Tutsi, certains journalistes utilisent le

terme simplificateur de "génocide rwandais". Or, l'expression "génocide rwandais" réhabilite le négationnisme et son double génocide (celui des Tutsi par les Hutu et des Hutu par les Tutsi). C'est aussi la thèse des autres négationnistes qui justifient le crime des Jeunes-Turcs contre le peuple arménien par des crimes d'Arméniens contre des Turcs. Le négationnisme se combat par la rigueur des mots d'histoire. Au lecteur d'avoir cet avertissement en mémoire, pour mieux analyser les articles de notre Revue de Presse. En revanche, nous remercions les journalistes qui mettent en pratique la rigueur nécessaire à ces thématiques sensibles.

Nous relayons aussi les articles concernant les crimes de guerre décrits récemment comme un "génocide" perpétré au Congo par les forces armées rwandaises entre 1993 et 2003, selon la version préliminaire d'un rapport de l'ONU. Mais nous attirons l'attention de nos lecteurs sur le fait que, même lorsqu'ils sont publiés dans les plus grands titres de la presse française et internationale, certains articles émanent essentiellement - et faut-il s'en étonner - des cercles négationnistes proches des milieux du Hutu Power, responsables du génocide des Tutsi au Rwanda en 1994. Est-ce une manière pour eux de transformer leurs victimes en bourreaux ? Sans vouloir prendre partie sur des faits qui méritent encore d'être étudiés, il importe de rester vigilants car nous connaissons ce processus avec les propagandes turques et azéries, également très puissantes au sein d'organismes internationaux tels que l'ONU.

Rwanda/Gacaca - Procès inédit d'un citoyen burundais accusé de génocide

Agence Hirondelle

10.10.11

Kigali, 10 octobre 2011 (FH)- Un tribunal gacaca de Kigali a ouvert le pro-cès par contumace d'un homme d'affaires burundais accusé d'avoir joué un rôle dans le génocide des Tutsis de 1994 au Rwanda.

Chose inédite dans l'histoire de ces juridictions traditionnelles, l'accusé qui réside actuellement à Bujumbura, dans son pays, était représenté par un avocat.

L'homme d'affaires, Japhet Bizimana alias Kimararungu, est accusé de

pillage et destruction de biens, distribution d'armes à feu et meurtres de plusieurs Tutsis tués à Remera, un quartier de la capitale rwandaise, où il vivant en tant que réfugié en 1994.

D'entrée de jeu, Me Jean Claude Twayigize, du barreau de Kigali, a affirmé que son client avait été déjà acquitté pour ces deux derniers chefs d'accu-sation (distribution d'armes et meurtres). Des survivants ont cependant affirmé n'être pas au courant d'un procès qui l'aurait acquitté, allant jus-qu'à dire que les documents prouvant l'acquittement étaient des faux.

Ils ont également protesté contre l'intervention de l'avocat et fustigé l'ab-sence de l'accusé lui-même. « Nous ne pouvons pas accepter à moins d'être nous-mêmes représentés par un avocat», a réagi l'un d'entre eux, s'adressant aux membres du jury.

Dans une lettre adressée, début de septembre, aux présidents rwandais et burundais, avec copie au Service national des juridictions gacaca (SNJG), Japhet Bizimana avait fait un recours en révision contre un jugement par contumace rendu en janvier, qui le condamnait à payer de lourdes sommes d'argent pour des biens pillés. Dans sa lettre aux deux chefs d'Etat, l'homme d'affaires demandait également à pouvoir bénéficier des services d'un avocat.

En réponse à cette requête, le SNJG, dans sa lettre du 16 septembre, avait désigné une juridiction gacaca de Kigali pour connaître de l'affaire et auto-risé l'assistance d'un défenseur professionnel.

« Etes-vous de la famille de l'accusé ? Etiez-vous avec lui au moment des faits qui lui sont reprochés ? »', a demande un juge à Me Twayigize, qui a répondu par la négative.

Face à cette situation inédite, les membres du jury ont préféré reporter l'affaire sine die. « Nous nous sommes retrouvés devant un casse-tête. Les victimes ont raison de boycotter le procès, car nous-mêmes c'est la pre-mière fois que nous nous trouvons confrontés un avocat en lieu et place d'un accusé de génocide », a confié à l'agence Hirondelle un juge qui a re-quis l'anonymat.

SRE/ER/GF

© Agence Hirondelle

http://fr.hirondellenews.com/content/view/16816/325/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=57874

TPIR/Gouvernement II - Deux réunions de la conspiration

Agence Hirondelle

11.10.11

Arusha, 11 octobre 2011 (FH) - Le jugement rendu le 30 septembre par le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) dans le procès de quatre ex-ministres a invalidé la plupart des allégations portées contre ces anciens dignitaires. Seule a été retenue la présence des anciens ministres de la Fonction publique, Prosper Mugiraneza et du Commerce, Justin Mugenzi à deux réunions cruciales tenues les 17 avril et 19 avril 1994. C'est ce fait qui a scellé leur sort: 30 ans de réclusion pour entente en vue de commettre le génocide ainsi qu'incitation directe et publique à commettre le génocide.

C'est le 17 avril 1994 que le gouvernement intérimaire décide, en conseil des ministres, de limoger le préfet tutsi de Butare (sud), Jean-Baptiste Habyalimana, qui s'était opposé aux massacres. Deux jours plus tard, il est remplacé par Sylvain Nsabimana lors d'une cérémonie dirigée par le président intérimaire Théodore Sindikubwabo, lui aussi fils de Butare.

« La chambre a conclu que le limogeage d'Habyalimana, approuvé par Mugenzi et Mugiraneza, visait à annihiler la résistance réelle et symbolique qu'Habyalimana opposait au génocide à Butare. Bien que des tueries aient eu lieu à Butare avant cette décision, elles semblaient limitées à la partie proche de la préfecture de Gikongoro », écrit la chambre dans le résumé en anglais de son jugement. «Sous la direction d'Habyalimana, Butare, un lieu connu pour sa tolérance inter-ethnique, était restée généralement calme », poursuivent les juges, rejoignant de nombreux experts. Pour la chambre, la destitution du préfet Habyalimana et l'investiture d'un autre, le surlendemain, doivent être lus ensemble.

« Plusieurs ministres du gouvernement intérimaire qui avaient approuvé le limogeage d'Habyalimana, notamment Mugenzi et Mugiraneza, ont participé » à l'investiture de Nsabimana. « Mugenzi et le Premier ministre Jean Kambanda se sont adressés aux personnes présentes », poursuit le texte mais sans aborder le contenu de leurs interventions. Le résumé s'attarde sur les propos légendaires du président Sindikubwabo. « Fort d'un gouvernement intérimaire apparemment unifié derrière lui, Sindikubwabo a prononcé un discours incendiaire. Il a accusé les gens de Butare d'indifférence face à la guerre, même si cette dernière n'avait pas

encore atteint la préfecture. Il a demandé à son auditoire de travailler, un terme utilisé comme un ordre de tuer pendant le génocide », a expliqué la chambre.

« La présence de Mugenzi et Mugiraneza à la cérémonie d'investiture a apporté un encouragement moral significatif et substantiel à Sindikubwabo pendant qu'il incitait aux massacres de Tutsi », concluent les juges à l'unanimité.

Les deux autres, Casimir Bizimungu, alors ministre de la Santé, et Jérôme Bicamumpaka, chef de la diplomatie, n'étaient pas présents à ces deux réunions. « La chambre n'a pas trouvé que Bizimungu et Bicamumpaka puissent être tenus responsables pour ces événements. Ils n'ont joué aucun rôle dans la révocation d'Habyalimana ni dans la cérémonie qui a suivi pour son remplacement », indique le texte. Après sa disgrâce, le préfet tutsi fut jeté en prison et tué par la suite.

Très attendu, le jugement est tombé 12 ans après l'arrestation des quatre hommes.

Ouvert sur le fond en novembre 2003, le procès avait été clôturé le 5 décembre 2008, au terme des réquisitions du procureur et des plaidoiries de la défense.

Le verdict, plusieurs fois reporté, était initialement attendu en 2010. Face au retard de la procédure, Mugiraneza, avait déjà demandé en vain, à quatre reprises, l'annulation de l'acte d'accusation. Ses requêtes n'avaient pas laissé indifférent le juge Emile Francis qui a estimé, dans une opinion dissidente, que les condamnés auraient dû bénéficier d'une réduction de peine de 5 ans de prison pour violation de leur droit à être jugé dans un délai raisonnable.

Après la lecture du jugement, Mugenzi et Mugiraneza été reconduits sous bonne escorte au centre de détention du TPIR alors que la chambre venait d'ordonner la remise en liberté immédiate des heureux acquittés, logés depuis, dans une maison sécurisée à Arusha.

ER/GF

© Agence Hirondelle

http://fr.hirondellenews.com/content/view/16814/602/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=57875

DARFOUR/SOUDAN/CANADA

Darfour : Trois casques bleus tués

France-Soir

Publié le 11 octobre 2011 à 18h06 Mis à jour le 11 octobre 2011 à 18h17

Une patrouille de la Mission conjointe des Nations unies et de l'Union afri-caine au Darfour (MINUAD) a été attaquée lundi par des hommes armés au Nord-Darfour. Trois casques bleus ont été tués, et six autres blessés.

Les circonstances de l'assaut contre cette patrouille de la MINUAD restent encore floues. Lundi soir, vers 20h15 heure locale, dans le camp de dépla-cés internes de Zam Zam, à envion 10 kilomètres au sud d'El Fasher, des assaillants armés, et toujours non identifiés, ont attaqué la patrouille. Trois casques bleus ont été tués, et six autres blessés, dont trois grièvement.

Par le biais d'un communiqué de la MINUAD, on apprend également qu'un des assaillants a péri dans l'attaque. Le Chef de cette mission, Ibrahim Gambari, « condamne dans les termes les plus fermes cette attaque contre nos soldats chargés du maintien de la paix qui ont travaillé sans re-lâche pour apporter la sécurité aux personnes déplacées dans le camp de Zam Zam où tant d’habitants du Darfour ont trouvé refuge ». Il rappelle également que l’attaque de Casques bleus constitue des crimes de guerre.

Depuis 2007, année de la mise en place de cette mission, 33 casques bleus ont été tués lors d'actions de ce type.

Par Actu France-Soir

http://www.francesoir.fr/actualite/international/darfour-trois-casques-bleus-tues-146263.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=57878

RUBRIQUE EN ANGLAIS

URGENT APPEAL - THE OBSERVATORY

New informationAZE 001 / 0808 / OBS 139.8

Death in detention / ImpunityAzerbaijanOctober 12, 2011

The Observatory for the Protection of Human Rights Defenders, a joint programme of the World Organisation Against Torture (OMCT) and of the International Federation for Human Rights (FIDH), has received new information and requests your urgent intervention in the following situation in Azerbaijan.

New information:  The Observatory has been informed by reliable sources about the outcome of the proceedings that followed the death in detention of Mr. Novruzali Mammadov, an advocate of the rights of the Talish minority living in the south of Azerbaijan, Head of the Talysh Cultural Center, Editor-in-chief of the Tolishi-Sedo (Voice of the Talysh) newspaper, and Department Head of the Linguistics Institute at the Academy of Sciences on August 17, 2009.  According to the information received, on October 6, 2011, the Supreme Court dismissed the civil complaint for damages for violation of the right to life filed by Ms. Mariame Mammadov, widow of Mr. Novruzali Mammadov, thus upholding the decision of the Court of Appeal. This decision is final. The Observatory considers that the circumstances of the death of Mr. Novruzali Mammadov in detention remain suspicious and that the authorities of Azerbaijan have failed to investigate thoroughly and impartially into Mr. Novruzali Mammadov's death, to identify all those responsible, bring them before a civil competent and impartial tribunal and apply to them the penal sanctions provided by the law. The Observatory fears that the right of Mr. Mammadov's family to a fair trial has not been effectively guaranteed due to Mr. Mammadov's human rights activities. The Observatory urges the authorities of Azerbaijan to reopen the investigation regarding the circumstances of the death of Mr. Novruzali Mammadov in order to identify all those responsible, bring them before a civil competent and impartial tribunal and apply to them the penal sanctions provided by the law. Background Information: On February 2, 2007, Mr. Novruzali Mammadov was called to the Ministry of Internal Affairs, where he was kept for several days without explanations, underwent beatings and was interrogated because he took part in a scientific conference in Iran in 2004. After a short release, he was detained at the Investigation Isolation Centre of the Ministry of Internal

Affairs, where he allegedly underwent physical and psychological pressure for 15 days with the aim to force him to confess the acts of “espionage” for Iran.  On February 17, 2007, he was accused of high treason for espionage under Article 274 of the Criminal Code and was arrested. On June 24, 2008, the Grave Crime Court sentenced him to ten years in prison, arguing that Mr. Mammadov had collected “information necessary for the establishment of an administrative autonomy in the territories of Azerbaijan compactly populated by Talysh people”, and had spread a negative image of Azerbaijan abroad through appeals submitted to international organisations relating to “violations of the human rights of the Talysh people”. On December 26, 2008, the Baku Appeal Court confirmed the sentence of Mr. Novruzali Mammadov to ten years in prison for “high treason” and “inciting national, racial, and religious hatred”. On January 14, 2009, Mr. Novruzali Mammedov was transferred from the Pre-Trial Detention Centre No 1 of Bailov to the Strict Regime Colony No 15. He was then immediately placed in a punishment cell for 15 days for “breach of order”, being deprived of bed and warm clothes. On May 27, 2009, the cassation complaint of Mr. Mammadov against the December 26, 2008 decision of the Baku Appeal Chamber was rejected by the Supreme Court. Mr. Mammadov's lawyer appealed this ruling to the European Court on Human Rights (ECtHR).  On June 22, 2009, Mr. Novruzali Mammadov's wife and his son Mr. Emil Mammadov visited him in high security colony No 15. They reported that his health had seriously deteriorated and that he was suffering from, among others, a cataract, a prostate tumour, and thyroid problems. On July 28, Mr. Mammadov was transferred from the Strict Regime Colony No15 to the Neurology Department of the Justice Ministry's Penitentiary Services Central Hospital. Yet, his health continued to deteriorate. Sanitary conditions would have been very bad and Mr. Mammadov would not have been given any treatment or pain relief by hospital staff. Mr. Mammadov complained to representatives of the Ombudsman of Azerbaijan about his conditions and the lack of medical treatment. In early August, Ms. Veronika Kotek, Council of Europe's Special Representative in Azerbaijan, visited Mr. Novruzali Mammadov in the hospital. She had a conversation with the hospital administration and physicians, who said that Mr. Mammadov’s health condition was of medium severity, and the hospital’s administration rejected Ms. Kotek’s

proposal to invite European doctors to examine Mr. Mammadov.  The health of Mr. Mammadov, aged 70, had seriously deteriorated in detention centre No. 15, particularly because of the ill-treatments he suffered when he was placed in solitary confinement. On July 28, 2009, he was transferred to the neurological department of the prison’s central hospital, run by the Ministry of Justice, where he received no care, despite repeated appeals to transfer Mr. Mammadov to a facility providing adequate medical treatment. On August 17, 2009, Mr. Novruzali Mammadov died in detention. Following his death, his wife and son filed a criminal complaint against the Ministry of Finance, the Prison Service of the Ministry of Justice, the medical director for the Department of Justice, the administration of the colony prison No. 15, and the central prison hospital of the Ministry of Justice for “endangering the lives of others”.  However, on September 29, 2009, the Prosecutor for the Nizami District of Baku refused to open a criminal investigation. Mr. Mammadov’s family then challenged the decision. The Court of the Nizami District, then in the second instance the Court of Appeal in Baku, on November 17, 2009, rejected the appeal.  A civil complaint was also filed by the widow and the son of Mr. Novruzali Mammadov  against the same institutions following their refusal to compensate the family of Mr. Mammadov. On October 15, 2009, a review of this complaint was opened in the Nashimi District Court but, on January 27, 2010, the Nasimi District Court decided to stop the civil lawsuit filed for violation of the right to life. The hearing before the Nasimi District Court had been postponed until the result of the examination, which came out on January 26, 2010, stating that the medical treatment given to Mr. Mammadov while in detention was appropriate. The plaintiffs’ lawyer appealed against this decision.  On April 29, 2011, the Baku Appeals Court upheld the decision of Nasimi District Court of January 27, 2010. Ms. Mariame Mammadov appealed this decision before the Supreme Court.  Action requested: Please write to the authorities in Azerbaijan, urging them to: i.      Guarantee in all circumstances the physical and psychological integrity of all human rights defenders in Azerbaijan and their families; ii.     Order a thorough and impartial investigation into Mr. Novruzali

Mammadov's death in detention in order to identify all those responsible, bring them before a civil competent and impartial tribunal and apply to them the penal sanctions provided by the law; iii.    Guarantee that adequate reparation is provided to Mr. Novruzali Mammadov's relatives; iv.    Put an end to the harassment against all human rights defenders in Azerbaijan;  v.      Conform with the provisions of the UN Declaration on Human Rights Defenders, adopted by the General Assembly of the United Nations on December 9, 1998, especially its Article 1, which states that “everyone has the right, individually and in association with others, to promote and to strive for the protection and realisation of human rights and fundamental freedoms at the national and international levels”, as well as its Article 12.2, which provides that the State shall “take all necessary measures to ensure the protection by the competent authorities of everyone, individually and in association with others, against any violence, threats, retaliation, de facto or de jure adverse discrimination, pressure or any other arbitrary action as a consequence of his or her legitimate exercise of his or her rights”;  vi.     Ensure in all circumstances respect for human rights and fundamental freedoms in accordance with international human rights standards and international instruments ratified by Azerbaijan. Addresses: ·  Mr. Ilham Aliyev, President of the Republic of Azerbaijan, Office of the President of the Republic of Azerbaijan, 19 Istiqlaliyyat St., Baku AZ1066, Azerbaijan, Fax: +994 12 492 06 25, +994 412 92 28 68, E-mail: [email protected], [email protected], [email protected]·  Prosecutor’s Office, 7 Nigar Rafibeyli St., Baku, Azerbaijan, Fax: +994 12 492 06 82, +994 12 492 26 63, E-mail: [email protected]·  Mr. Ramil Usubov, Minister of Home Affairs of the Azerbaijani Republic, Fax: + 994 12 492 45 90·  Mr. Fikrat F. Mammadov, Minister of Justice in Azerbaijan, Prospekt Stroitelej, 1 Baku, Azerbaijan, e-mail: [email protected], [email protected];  Tel (99412) 430 09 77, Fax + 99412 430 09 81·  Permanent Mission of Azerbaijan to the United Nations in Geneva, Route des Fayards 237, CH-1290 Versoix, Switzerland, E-mail: [email protected]  Fax: +4122 901 18 44·  Azerbaijani Embassy in Brussels, Avenue Moliere, 464, 1050 Brussels, Belgium, Tel: +32 2 345 26 60, Fax: +32 2 345 91 85 

Please also write to the diplomatic missions or embassies of Azerbaijan in your respective country as well as to the EU diplomatic missions or embassies in Azerbaijan. ***Paris-Geneva, October 12, 2011 Kindly inform us of any action undertaken quoting the code of this appeal in your reply. The Observatory, a FIDH and OMCT venture, is dedicated to the protection of Human Rights Defenders and aims to offer them concrete support in their time of need.  To contact the Observatory, call the emergency line:

Email: [email protected]   Tel and fax FIDH + 33 (0) 1 43 55 25 18 / +33 1 43 55 18 80 Tel and fax OMCT + 41 (0) 22 809 49 39 / + 41 22 809 49 29

Turkish government, opposition join in Sarkozy slamming

Tuesday, October 11, 2011

ANKARA – Hürriyet Daily NewsThe prime minister says French leader Sarkozy’s threat to criminalize ‘genocide’ denial is an ‘election investment’ as an opposition leader labels it ‘ill-mannered’

Turkey’s ruling and opposition parties have united in harsh reaction to French President Nicolas Sarkozy’s threat to revive a bill criminalizing any denial of Armenian genocide claims.

Speaking during his party’s parliamentary group meeting yesterday, Prime Minister Recep Tayyip Erdoğan dismissed Sarkozy’s recent threats to crimi-nalize any denial of Armenian genocide claims unless Ankara itself recog-nized the killings as such as an “election investment” for presidential polls next year.

“You should give advice first to yourself and behave yourself,” Erdoğan said in reference to France’s colonial past.

“If you fail to think big and choose to make petty calculations out of eco-nomic concern, you should know that Turkey is not an easy bite to swal-low,” Erdoğan said, slamming Sarkozy’s comments, which were made in Yerevan last week.

Devlet Bahçeli, head of the opposition Nationalist Movement Party (MHP), also denounced the French president, calling his attitude “rude and ill-mannered.” However, he added that the tensions also stemmed from the Erdoğan government’s “contradictory political dialogue” with France.

Sarkozy made the controversial remarks on the eve of his interior minis-ter’s visit to Ankara during which the two countries signed a rare anti-ter-ror cooperation accord.

Despite the bilateral chill, French Foreign Minister Alain Juppe is scheduled to visit Turkey on Oct. 26.

In further comments on foreign affairs yesterday, Erdoğan slammed the in-ternational community for having “spoiled” Israel and voiced pessimism that the creation of a Palestinian state could become possible through talks.

“How will such a spoiled country opt for the negotiating table? Each time they sit at the table they ask for more and their demands have no limits,” he said.

Meanwhile, Volkan Bozkır, head of Parliament’s Foreign Affairs Commis-sion, said yesterday that he was disappointed by Sarkozy’s recent call for Ankara to recognize the World War I-era killing of Armenians as genocide.

Also a deputy of the ruling Justice and Development Party (AKP), Bozkır said he found it hard to understand Sarkozy’s recent remarks coming at a time when the two countries have common interests and fruitful relations.

Sarkozy’s remarks could hurt Turkish-French relations, said Bozkır in Milan where he arrived to attend an international conference.

Tuesday, October 11, 2011

http://www.hurriyetdailynews.com/n.php?n=turkish-gov8217t-opposition-join-in-sarkozy-slamming-2011-10-11

Turkish court sentences seven PKK returnees to up to 10 years in prison11 October 2011, Tuesday / TODAY'S ZAMAN, İSTANBUL

In October 2009, supporters of the now-defunct Democratic Society Party welcomed a group of PKK members arriving in Turkey with excitement, chanting slogans in favor of the PKK and its jailed leader Abdullah Öcalan. Seven suspects who were among the 34 members of the outlawed Kurdistan Workers' Party (PKK) who returned to Turkey from the Kandil Mountains and Makhmour refugee camp in northern Iraq and surrendered to Turkish security forces in 2009, have been sentenced to up to 10 years in jail on charges of being a member of and disseminating propaganda for a terrorist organization.  

The ruling came during a hearing of the trial against seven suspects, three of who are currently under arrest, at the Diyarbakır 5th High Criminal Court. During the hearing, the prosecutor involved in the case reiterated his claims that the group had come to Turkey in October 2010 on orders from Abdullah Öcalan, the jailed leader of the PKK, and cannot benefit from Article 221 of the Turkish Penal Code (TCK), called the “active repen-tance” law.

The article stipulates the release of terrorist organization members who turn themselves in without any punishment as long as they have not been involved in any armed clashes with security forces or any other terrorist attacks against Turkey. The prosecutor demanded 20-year sentences for eight people who came from the Kandil Mountains for “being a member of a terrorist organization” and “disseminating propaganda on behalf of a ter-ror organization.”

After a short break, the court announced its decision and sentenced Mustafa Ayhan, Hüseyin İpek and Nurettin Turgut -- the three suspects cur-rently under arrest -- to 10 years, 10 months in prison each, while it handed down seven year, one-month prison terms for Haci Surgun, Kamil Ökten, Melekşah Soydan and Fatma İzer each, who were earlier released pending trial. The suspects were all convicted of “being a member of a ter-rorist organization,” “committing a crime on behalf of a terrorist organiza-tion” and “disseminating propaganda on behalf of a terror organization.”

Suspect Ayhan wanted to deliver his defense in Kurdish, but the court said he was speaking “in a language that is not understood by the court.” Then he switched to Turkish saying: “We left the camp and our guns and re-

turned to Turkey of our own will. All of these efforts are for achieving peace.”

Defense lawyer Fethi Gümüş also said the suspects were in the Makhmour camp, which is under the protection of UN and have been accused of par-ticipating in a terrorist group. “So, a case should also be filed against the UN,” he argued.

The suspects were among the 34 people who had returned to Turkey from the Kandil Mountains and Makhmour refugee camp on Oct. 19, 2009 as a result of the positive atmosphere created by the Kurdish initiative launched by the Turkish government in 2009, which is a democratization plan aimed at expanding the rights of Turkey's Kurds.

http://www.todayszaman.com/news-259519-turkish-court-sentences-seven-pkk-returnees-to-up-to-10-years-in-prison.html

Turkey says full EU membership remains only goalWednesday, October 12, 2011Istanbul - Reuters

European Union candidate Turkey's only goal in talks with the bloc is full membership and no other options are acceptable, Turkish EU Minister Ege-men Bagis told a news conference on Wednesday after the release of the latest EU progress report.

 The Commission urged the European Union to continue talks with Turkey but said no progress was achieved in the last year, adding that it was con-cerned about tensions between Ankara and EU-member Cyprus.

Wednesday, October 12, 2011

http://www.hurriyetdailynews.com/n.php?n=turkey-says-full-eu-member-ship-remains-only-goal-2011-10-12

Turkey welcomes prisoner swap deal between Hamas, Israel12 October 2011, Wednesday / TODAYSZAMAN.COM,

Turkish Foreign Minister Ahmet Davutoğlu Turkey on Wednesday welcomed a landmark Israeli-Hamas deal to free a captured Israeli soldier in exchange for Palestinian prisoners, saying the country is ready to contribute to the process.  

“Turkey sees this as a positive development for reunification of people with their families and easing tension in the region. Our contact with the Pales-tinian side will continue,” Turkish Foreign Minister Ahmet Davutoğlu told reporters on Wednesday. Noting that Turkey was informed about the deal by Hamas ahead of the agreement, Davutoğlu said Turkey expressed sup-port for the deal.

“Turkey is ready to contribute to every phase of this process,” he added. The agreement would bring home Sgt. Gilad Shalit, who was kidnapped on June 25, 2006 by Hamas in a cross-border raid near the Kerem Shalom crossing in Israel.

Davutoğlu recalled that Turkish Prime Minister Recep Tayyip Erdoğan had also taken the initiative for the release of Shalit. Claims emerged in July that an Israeli-Turkish businessman gave Turkish Prime Minister Erdoğan a letter from Noam Shalit, the father of the soldier, asking him to convince Hamas to accept a German mediator's swap deal proposal. Erdoğan then reportedly pledged to handle the matter personally.

When asked about his comment with regards to a recent statement by Iraqi Prime Minister Nuri al-Maliki, who said on Monday that sending Iraqi troops to the north of Iraq was the best option to push out members of the Kurdistan Workers' Party (PKK) and its Iranian wing, the Party for a Free Life in Kurdistan (PJAK), Davutoğlu said, “This is what Turkey already wants.”

“This is a positive statement. This is what we already demand. I hope they do what is necessary. Turkey would not have to carry out cross border op-erations [in northern Iraq] if Iraq protects its own soil,” he added.

Recently, Turkey's Parliament passed a bill extending permission, as it has done several times since 2007, for the Turkish military to mount cross-bor-der operations against members of the PKK in northern Iraq during the coming year. Turkish air and artillery operations against suspected PKK members in the Kandil Mountains have intensified since August. The strikes were ordered after a break of more than a year in retaliation for an increase in PKK attacks on security forces inside Turkey.

The PKK uses its bases in northern Iraq to launch attacks on Turkey. PJAK is also involved in clashes with Iranian forces.

Commenting on another controversial issue in Turkey, the alleged capture and release of senior PKK leader Murat Karayılan by Iran, Davutoğlu said official statements by parties involved in the issue should be credited. Not-ing that there is “intense cooperation between Iran and Turkey” against terrorism, the minister said this cooperation is still under way. A Turkish daily reported on Tuesday that Iranian security forces captured Karayılan in August but later released him after negotiations with the terrorist organi-zation. 

http://www.todayszaman.com/news-259625-turkey-welcomes-prisoner-swap-deal-between-hamas-israel.html

France Recognized ‘Tseghaspanutiun,’ Says Sarkozy

October 11th, 2011 |  

Sarkozy greets the crowd at France Square

YEREVAN—Saying the terrible events at the turn of the last century rein-forced the friendship between Armenians and French, France’s President Nicolas Sarkozy said “France has recognized the crime against a whole na-tion,” calling it “Tseghaspanutiun” (The Armenian word for Genocide).

“Turkey should look its history into the face,” added Sarkozy during the opening ceremony of the Charles Aznavour Museum, which was attended by the world renowned singer and President Serzh Sarkisian.

The comments came a day after Sarkozy urged Turkey to face history and recognize the Genocide, adding that proper and additional measures would be required if Turkey failed to do so.

Sarkisian and Sarkozy unveil the Rodin sculpture

Sarkozy’s comments were swiftly criticized by the Turkish foreign ministry, which in a statement said Turkey was astounded and deeply regrest the statements by the French President.

“Such an inconsistent and imprudent handling of this serious matter that has human and moral dimensions is unfortunate. Political declarations based on one-sided information and reflecting accusatory judgments re-garding historical events are very far from the fair approach that this issue requires and demonstrate a failure to even comprehend Turkey’s approach on the matter,” added the foreign ministry, which claimed that “this

painful part of our long history with the Armenians can be freely debated in Turkey, unlike in some countries that are party to this issue or others that are not.”

“What is expected from France is to make a positive contribution to this process and to adopt a responsible approach and discourse that would show care to avoid both damaging the multi-dimensional relationship be-tween Turkey and France and offending the Turkish community in France,” said the statement.

Turkish Prime Minister Recept Tayyip Erdogan was more crass in his criti-cism saying that Sarkozy was using the “Turkey card” to secure his re-elec-tion and warned that serious damage come to France-Turkey relations.

Erdogan condemned Sarkozy as he addressed the Turkish parliament on Tuesday. “This is not political leadership. Politics, first of all, requires hon-esty,” reported Agence France-Presse.

“There are 600,000 Armenians in your country but also 500,000 Turks. You have relations with Turkey,” Erdogan continued, addressing Sarkozy. “Bear-ing the title of statesman requires thinking about next generations, not next elections,” he said.

At the ceremony in Yerevan Sarkozy also addressed the unilateral blockade of Armenia by Turkey.

“Despite the lasting blockade, the artificial isolation and the sufferings, the 20-year-old Republic of Armenia has managed to withstand all challenges thanks to the virtues of its people, their diligence and the desire to suc-ceed, features which admire Armenia’s friends, particularly France, con-vincing everyone that Armenia will be able to withstand the future chal-lenges, as well,” he said.

“No country will understand what Nagorno Karabakh means to Armenia better than France. Seventeen years after the war, which caused so many deaths and sufferings, the time has come to resolve the conflict and find the way to reconciliation. I’ll also deliver this message to President Aliyev in Baku. The history of France and Germany shows that even the biggest pain can be softened and the deepest hatred can be overcome, and even during the most difficult moments of their history peoples can find the strength for reconciliation,” Nicolas Sarkozy said, adding that the friend-ship between Germany and France is the cornerstone of Europe today.

“You, Armenians and Azerbaijanis, should choose this path. The time has come for you to make a risky choice for peace, as there is no bigger dan-

ger than the preservation of status-quo which gives birth to illusions, pro-vokes revenge and moves off all the prospects for peace,” he said.

“There exists one format to bolster the efforts of the international commu-nity for the settlement of the Karabakh issue – the Minsk Group. Each of three Co-Chair states enjoys the confidence of two sides and is involved in the process of definition of conditions for conflict settlement. But the Ar-menians and Azerbaijanis themselves should find this path themselves. We can help, but we can never establish peace instead of you,” Sarkozy stated.

Following the museum opening ceremony, Sarkozy was on hand at Yere-van’s France Square for the unveiling of sculpture by renowned artist Au-guste Rodin of painter Jules Bastien-Lepage. The sculpture is a gift of the French Republic to the Republic of Armenia.

http://asbarez.com/98504/france-recognized-%e2%80%98tseghaspanutiun%e2%80%99-says-sarkozy/

RASSEMBLEMENTSEXPOSITIONS-CONCERTS-SPECTACLES-PARUTION

Agenda - 13 octobre : André Manoukian dans "So in Love"Agenda - 13 octobre : André Manoukian dans "So in Love" - Agen-

da Collectif VAN - www.collectifvan.org -

Jeudi 13 octobre à 20h45

Avec les chanteuses Anaïs, Malia et China Moses

Avec l’album So in Love, André Manoukian use de son talent de rassem-bleur des perles des univers pop et jazz de l’hexagone, pour revisiter à sa façon les standards du jazz et les plus belles chansons d’amour écrites par les plus grands « lovers ». Une soirée de charme qui réunit cinq musiciens sur scène et quelques invités issus de la nouvelle génération.

Nous comptons sur votre présence !

Tarifs de 10€ à 33.50€

Renseignements et Réservations : 01 49 66 68 90

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=57578

Agenda - 14 octobre: Concert exceptionnel - L'Arménie, 20 ansAgenda - 14 octobre: Concert exceptionnel - L'Arménie, 20 ans - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org

Diasporamag

Paris - Vendredi 14 octobre 2011 à 20h30 - Concert exceptionnel - L'Arménie, 20 ans après l'indépendance - Hommage à Arno Babadjanyan - Mourad Amirkhanian, baryton-basse, Maria Melashvili, violon, Armen Avetissian, piano - Cathédrale Sainte Croix de Paris

Cathédrale Sainte Croix de Paris 13, r ue du Perche 75003 Paris Métro : Filles du Calvaire

Tarif unique : 15 euros Réservation : 06 13 15 82 65

http://www.diasporamag.com/agenda/iledefrance/concert-exceptionnel---larmenie-20-ans.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=57872

Agenda - 14 Octobre : Vernissage de Hamlet MinassianAgenda - 14 Octobre : Vernissage de Hamlet Minassian - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Dans le cadre du 20° anni-versaire de l'Indépendance de la Republique d'Arménie et du 175° de la Fondation du Collège Samuel -Moorat

Son Exc. M. L'Ambassadeur de l'Arménie en France

et le Directeur du Collège Samuel-Moorat

Vous invitent au Vernissage d'un des grands classiques de la peinture de l'époque Soviétique

HAMLET MINASSIAN (1923 - 1994 )

Dans le Salon D'Honneur du Centre Culturel Arménien Sam.MOORAT

Le 14 Octobre 2011 à 19:30

Tel 06.37.01.15.96 -01.45.34.68.28

26,RUE TROYON 92310 SEVRES

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=57550

Agenda - 21 octobre: Rencontre-débat avec Claire Mouradian et Anouche KunthAgenda - 21 octobre: Rencontre-débat avec Claire Mouradian et Anouche Kunth - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org

Rencontre-débat avec Claire Mouradian et Anouche Kunth, auteurs de l'ouvrage Les Arméniens en France

"Un livre de qualité, à découvrir sans tarder, pour mieux connaître la diaspora arménienne en France, mais plus largement pour repenser, avec un autre regard, plus ouvert, la présence étrangère en France."

Marie-Carmen Smyrnelis Ingénieur de recherche EHESS Paris, Revues.org

Le vendredi 21 octobre, à 19h

à l'Atelier de l'ARAM (Association pour la Recherche et l'Archivage de la Mémoire)

8 bis, place Pélabon - 13013 Marseille

Le samedi 10 décembre

à la Maison de la Culture Arménienne de Décines à l'occasion du salon du livre arménien

15, rue du 24 avril 1915 - 69150 Décines

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=57817

Agenda - CNL : « Arménie-Arménies » – 16 au 23 octobre 2011Agenda - CNL : « Arménie-Arménies » – 16 au 23 octobre 2011 -

Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Marseille, Avignon, Valence, Lyon, Paris : rencontre avec 20 auteurs d'Arménie et de diaspora à bord de l’Orient-Express. Le Centre National du Livre (CNL) propose une manifestation exceptionnelle « Arménie-Armé-nies », du 16 au 23 octobre 2011. Lectures | conférences | débats | expositions | concerts | projections. Toutes les manifestations sont d’accès libre et gratuit dans la limite des places disponibles (sauf pour les séances au Mk2 Hautefeuille aux tarifs habituels). Réser-vations : [email protected] en précisant l’événement auquel vous souhaitez assister.

Centre National du Livre

Editos

Ce sont les vingt ans de son indépendance retrouvée que fête, cet au-tomne, la république d’Arménie. Ce sont les mille ans de dialogue entre la culture arménienne et la culture française que j’ai voulu, à cette occasion, célébrer avec le CNL. Car les tragédies et les exils du xxe siècle ont fait que ce lien est devenu fusionnel. Cette semaine dédiée à toutes les Armé-nies nous invite à rouvrir leur grand livre, un programme présentant lec-tures, spectacles, débats, mais aussi concerts, expositions et projections. Et c’est pour nous la meilleure façon de parler de notre avenir commun. Frédéric Mitterrand Ministre de la Culture et de la Communication

Qu’en est-il, aujourd’hui, de l’Arménie et des Arméniens, de leur persévé-rance à travers les siècles, de leur dispersion à travers les continents ? Qu’en est-il, aujourd’hui, de l’arménité qui renvoie à un peuple, à une

langue, à une foi, à une terre, à des migrations, à une littérature et à des arts ? Comment se sont faites les différentes reconstructions après l’abîme de 1915 ? Qu’en est-il, à l’heure de la globalisation, d’une identité diaspo-rique ? Avec cette nouvelle manifestation consacrée à l’ici et aux ailleurs, le CNL entend montrer que le livre demeure la meilleure clé pour com-prendre un monde en mutation. Jean-François Colosimo Président du Centre national du livre

Depuis vingt ans, l’Arménie a rétabli son indépendance au coeur du Cau-case, l’un des grands carrefours géopolitiques de la planète. Depuis cent ans, les Arméniens ont établi en France l’une des plus grandes communau-tés au sein de leur diaspora. C’est cette double histoire, cette double géo-graphie, mais aussi cette double actualité que raconteront les écrivains ar-méniens, venus des quatre coins du monde, au cours de la traversée qui les mènera de Marseille à Paris, en passant par Avignon, Valence et Lyon. Il était naturel que L’Express s’associe à cet événement. Car, plus que ja-mais, il est de la mission des journalistes d’être des passeurs de culture. Christian Makarian Directeur de la rédaction délégué de L’Express

Remerciements Villes de Marseille, Avignon, Valence, Lyon et Paris. Théâtre national de Marseille La Criée, cipM, Centre culturel arménien du Prado (Marseille), Pa-lais des Papes (Avignon), Maison des sociétés (Valence), Bibliothèque de La Part-Dieu, Villa Gillet (Lyon), La Bellevilloise, Croix Bleue des Arméniens de France, Maison des journalistes et Galerie Matignon (Paris). Galaade Éditions, Salon du livre et de la presse jeunesse, La Scène du Balcon, Les Correspondances de Manosque et Espaceculture_Marseille.

Avec 20 auteurs arméniens venus d’Arménie et du monde entier.

Programme

MARSEILLE

Dimanche 16 octobre

18 h Centre culturel arménien du Prado 339 avenue du Prado, 8e Hommage à Grigoris Balakian (1873-1934) L’exil et la mémoire Conférence de Peter Balakian présentée par Alexis Lacroix

Lundi 17 octobre Théâtre national de Marseille La Criée 30 quai de Rive neuve, 7e

14 h | 15 h 30 Petite salle Avec le centre international de poésie de Marseille (cipM). La voix, le corps, la terre : variations autour de la poésie contemporaine

Avec Ana Arzoumanian, Karen Antashyan, Hovhannes Grigoryan, Violet Grigoryan, Chouchanik Thamrazian. Modérateur : Jean Kéhayan

15 h 30 | 17 h Petite salle Survivre à l’Histoire Avec Daniel Arsand, Gohar Marcossian, Vahram Martirosyan. Modérateur : Alexis Lacroix

20 h Grande Salle Soirée arménienne * Lecture musicale Par Daniel Mesguich et Arevik Martirossian, accompagnés de Levon Minas-sian (doudouk), Gaguik Mouradian (kamantcha), Serge Arribas (clavier), Michèle Lubiz, Jacques Vincenzini (doudouk) et Anouchka Minassian (qanoun). Textes arméniens anciens. Projection de photos d’Antoine Agoudjian.

AVIGNON

Mardi 18 octobre

12 h Rocher des Doms Hommage à Jean Alten - Althounian (1712-1774)

14 h | 15 h Palais des Papes, Chambre du Trésorier Écrire l’arménité : de l’Union soviétique à l’indépendance Avec Henrik Edoyan, Vahagn Grigorian, Varujan Vosganian. Modérateur : Alexis Lacroix

VALENCE

18 h Square Charles-Aznavour Hommage à Toros, sculpteur Visite de l’exposition en présence de l’artiste.

19 h | 20 h 30 Maison des sociétés 4 rue Saint-Jean L’Exil et la Parole Avec Ana Arzoumanian, Peter Balakian, Violet Grigoryan.

Modérateur : Alexis Lacroix

LYON

Mercredi 19 octobre

15 h | 17 h Bibliothèque de La Part-Dieu 30 boulevard Marius Vivier Merle, 3e Écrire aujourd’hui : rencontres et métissages Avec Daniel Arsand, Karen Antashyan, Gohar Marcossian, Chouchanik Thamrazian. Modérateur : Alexis Lacroix

19 h | 21 h Villa Gillet 25 rue Chazière, 4e La légende, le conte, le mythe et le roman Avec Viken Berberian, Denis Donikian, Vahram Martirosyan. Modérateur : Alexis Lacroix

PARIS

Jeudi 20 octobre

15 h La Bellevilloise 19-21 rue Boyer, 20e Avec le Salon du livre et de la presse jeunesse et la Croix Bleue des Armé-niens de France. Rencontre-lecture suivie d’un goûter arménien avec Nathalie Baravian. Présentée par Catherine Pont-Humbert.

17 h CNL | 53 rue de Verneuil, 7e Mémoire et histoire, témoignage et roman * Avec Peter Balakian, Marc Nichanian et Krikor Beledian. Modérateur : Alexis Lacroix

19 h 30 La Bellevilloise 19-21 rue Boyer, 20e Soirée arménienne *

19 h 30 Accueil par le Future Hat Trio (Jazz) Avec Macha Gharibian (piano, voix), Tosha Vukmirovic (clarinette, kaval, saxophone), Kevin Seddiki (guitare, zarb, bendir), Youen Cadiou (contre-basse).

20 h 30 | 21 h 30 Lecture musicale Par Daniel Mesguich et Arevik Martirossian, accompagnés de Levon Minas-sian (doudouk), Gaguik Mouradian (kamantcha), Serge Arribas (clavier), Michèle Lubiz, Jacques Vincenzini (doudouk) et Anouchka Minassian (qa-

noun). Textes arméniens anciens. Projection de photos d’Antoine Agoudjian.

22 h Concert Deleyaman (post-Rock) Avec Aret Madilian (guitare, basse, chant, clavier), Béatrice Valantin (chant, clavier), Mia Bjorlingsson (batterie), Gérard Madilian (doudouk), Ara Duzian (guitare), Nils Valdes (vidéo-projection).

Vendredi 21 octobre

9 h CNL | 53 rue de Verneuil, 7e Colloque historique Arménie, quel avenir pour une identité en diaspora ? * Animé par Nelly Kaprièlian 9 h30 | 11 h De la destruction à la reconstruction Avec Claire Mouradian, Marc Nichanian, Krikor Beledian et Raymond Kévor-kian.

11 h | 13 h Le rôle d’une diaspora, du national à l’international Avec Gaïdz Minassian, Michel Marian et Ara Toranian.

17 h 30 Maison des journalistes 35 rue Cauchy, 15e Inauguration de l’exposition « Hrant Dink, hommage à un journaliste assassiné » * Avec Galaade Éditions

19 h Mairie du 2e 8 rue de la Banque Soirée poésie Avec Vahé Godel, Karen Antashyan et Violet Grigoryan. Animée par Gérard Malkassian Avec La Scène du Balcon

20 h | 22 h Maison de la Radio Studio 105 116 av. du Président- Kennedy, 16e Concert Voix intemporelles * Chansons traditionnelles Komitas (1869-1935) et Philippe Gouttenoire En-semble Musicatreize Direction : Roland Hayrabedian Instrumental : Araïk Bartikian et 16 chanteurs.

Chants liturgiques arméniens dédiés à la Résurrection Ensemble AKN Direction : Aram Kerovpyan Soliste : Virginia Kerovpyan Chanteurs : Jirair Jolakian, Roupen Tachan, Vahan Kerovpyan, Maral Kerov-

pyan, Shushan Kerovpyan, Daniel Bonnardot, Aret Derderyan.

Samedi 22 octobre

11 h Mk2 Hautefeuille 7 rue Hautefeuille, 6e Les Chevaux de feu de Sergueï Paradjanov, 1965 Ararat d’Atom Egoyan, 2002

Dimanche 23 octobre

11 h Mk2 Hautefeuille 7 rue Hautefeuille, 6e Le Voyage en Arménie de Robert Guédiguian, 2006 Sayat Nova – couleur de la grenade de Sergueï Paradjanov, 1969

Du 22 septembre au 22 octobre

Galerie Matignon 18 avenue Matignon, 8e Exposition « Les feux brûlants » Mémoire des Arméniens Photographies d’Antoine Agoudjian.

Toutes les manifestations sont d’accès libre et gratuit dans la limite des places disponibles (sauf pour les séances au Mk2 Hautefeuille aux tarifs habituels). * Réservations : [email protected], en précisant l’événement auquel vous souhaitez assister.

Lire aussi: Le Centre national du livre célèbre les 20 ans de l’Arménie

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=57676

TÉLÉCHARGER :  « Arménie-Arménies » – 16 au 23 octobre 2011

URL originale :

www.centrenationaldulivre.fr/?Programme

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=57674

Agenda - Erevan : Sevak Association enseigne le françaisAgenda - Erevan : Sevak Association enseigne le français - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Du 30 septembre au 22 oc-tobre 2011, SEVAK Association organise un cours de langue fran-çaise à Erévan. Ce cours sera donné par une professeur spéciali-sée en «français langue étrangère», selon des méthodes mo-dernes, avec un objectif de communication (orale et écrite). Ils s’adressent à un large public (âgé de 16 ans au moins), de niveau moyen et avancé (pas de débutants). Chaque classe sera limitée à 16 étudiants au maximum.

SEVAK Association

17.10.2011 Cours français à Erevan

Lieu: Université pédagogique d’Erevan

Prise de contact: Le 30 septembre à 18 h

Durée du cours: 3 semaines, du 30 septembre au 21 octobre 2011

Horaire hebdomadaire: Du lundi au vendredi, 18h – 21h (4 leçons de 40 minutes + pause de 20 min.) = 20 leçons par semaine, 60 leçons en tout.

Niveau: Moyen-avancé (pas de débutants).

Objectifs: Le cours sera axé sur la communication orale et écrite.

Participants: Pas plus de 16 par cours. Agés de 16 ans au moins.

Matériel: Les manuels seront fournis par SEVAK (en prêt pour la durée du cours); chaque participant doit se procurer un dictionnaire français-armé-nien.

Prix: 35'000 Dram

Pour vous inscrire, veuillez envoyer une demande http://www.sevak-asso-ciation.org/view-lang-fra-page-52.html

http://www.sevak-association.org/view-lang-fra-news-38.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=56427

Agenda - Parution de l'ouvrage: Artsakh; Jardin des traditions et des arts arméniensAgenda - Parution de l'ouvrage: Artsakh; Jardin des traditions et des arts arméniens - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org

Représentation du Haut-Karabagh en France

BULLETIN DE SOUSCRIPTION

ARTSAKH : Jardin des traditions et des arts arméniens

L’Artsakh figure parmi les plus anciennes civilisations du monde.

Une riche culture, profondément marquée par le christianisme, est née dans cette province de l’Arménie historique et un patrimoine exceptionnel s’est développé malgré une histoire tourmentée et diverses dominations.

Cet ouvrage est édité à l’initiative de l’association de soutien au Haut-Karabagh, à l’occasion du 20ème anniversaire de la déclaration d’indépendance de la République d’Artsakh. Le livre propose au lecteur de partir à la découverte de l’histoire du Karabagh, de ses richesses archéologiques, de son architecture sacrée représentée par d’innombrables églises, monastères et chapelles, de ses « khatchkars » (croix sur pierre) d’un grand raffinement, de l’art des enluminures aux couleurs et au style très particuliers et enfin de l’art des tapis.

De très nombreuses photos et cartes illustrent les textes, bilingues français et anglais.

Les auteurs : Les auteurs*, des universitaires renommés, spécialistes mondiaux de l’histoire et de la civilisation du Karabagh, ont contribué à la rédaction de ce livre avec un objectif affiché de le rendre accessible à tout lecteur.

*Professeur François Djindjian (Université de Nantes), les docteurs Claude Mutafian (Université Paris I Panthéon-Sorbonne), George Bournoutian (Iona College, USA), Patrick Donabedian (Université d’Aix en Provence) et Dickran Kouymjian, Professeur émérite (Université d'Etat de Californie, Fresno, USA).

…………………………………………………………………………………….............

Souscription jusqu'au 1er novembre 2011

Voir le bon de souscription ici

http://www.haut-karabagh.com/content_files/BONDESOUSCRIPTION.pdf

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=57876

Agenda - "Les persécutions des médecins arméniens pendant la Première Guerre en Turquie"Agenda - "Les persécutions des médecins arméniens pendant la

Première Guerre en Turquie" - Agenda Collectif VAN - www.collec-tifvan.org - Avec la nouvelle édition du livre de l'Union des Méde-cins Arméniens, intitulé /"Les persécutions des médecins armé-niens pendant la Première Guerre en Turquie/", l'Institut Tchoba-nian poursuit son travail de témoin actif de l'histoire.

Editions SIGEST

Ce livre n'est pas un livre de plaisance et il n'essaye aucunement de plaire. Le but de l'Union des Médecins Arméniens est autre et il correspond à celui de l'Institut. La préface d'Yves Ternon est impeccable de clarté. Par sa contextualisation, elle met à l'aise aussi bien le chercheur que le com-battant face à ce livre engagé dépourvu de toute diplomatie en raison de l'ampleur de la tâche. /Nikos Lygeros/

Lire la suite ici http://www.lygeros.org/lygeros/7905-fr.html

Vous pouvez le commander directement chez l'éditeur http://editions.sigest.net/page00010133.html

ou sur Amazon.fr, Fnac.com ou encore dans votre librairie habituelle

Cordialement, Editions SIGEST

http://editions.sigest.net/

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=57601

Agenda - Parution d'un album de Roberto Alagna et Alain AltinogluAgenda - Parution d'un album de Roberto Alagna et Alain Altino-

glu - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org

Roberto Alagna - Alain Altinoglu Lalo : Fiesque (Intégrale)

Paru le 12 septembre 2011 chez Classics Jazz France

Fidèle à son désir de ressusciter des oeuvres oubliées ou méconnues du répertoire lyrique français, Roberto Alagna participait en 2006 dans le cadre du Festival de Montpellier aux représentations de Fiesque, d'Edouard Lalo (Namouna, et l'extraordinaire Roi d'Ys, synthèse suprême avec Gwen-doline de l'opéra romantique allemand et de la philosophie française de l'époque en terme de légèreté, transparence, et raffinement orchestral). Ce premier opéra de Lalo (1868) est une révélation, et la création mont-pelliéraine est désormais sauvegardée par ce coffret exceptionnel.

Compositeur : Edouard Lalo Artiste principal : Roberto Alagna

Vendu avec livret numérique en PDF

http://www.qobuz.com/album/roberto-alagna-orchestre-national-de-mont-pellier-languedoc-roussillon-choeur-de-la-radio-lettone-alain-altinoglu-sig-vards-klava-jocelyne-dienst-fiesque/0002894764600

Agenda - Paris & Pau : Colloque sur les Tsiganes d’EuropeAgenda - Paris & Pau : Colloque sur les Tsiganes d’Europe - Agen-da Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le colloque « Tsiganes, Nomades : un malentendu européen » se tiendra à Paris et à Pau en octobre et novembre 2011. Au-delà de la politique de démantè-lement des « camps » et d’expulsion des « Roms » lancée par l’Etat français en juillet 2010, les mesures de ségrégation contre

les « Tsiganes » se multiplient dans l’ensemble de l’Europe, diffé-remment à l’Ouest et à l’Est, mais partout elles tendent à expul-ser un corps étranger. Le projet de ce colloque est de réfléchir à la fois sur la situation politique présente, sur cette construction poli-tique et culturelle, sur la réalité de l’histoire vécue par ces popu-lations et communautés, et sur la manière dont ces groupes se construisent au plan social et symbolique.

Selon les dates, le colloque aura lieu dans différents établissements (voir lieux et programmes dans le document à télécharger en pdf) :

Mémorial de la Shoah | 6 octobre 2011

Université Paris 8 | 7 octobre 2011

Institut Hongrois | 8 octobre 2011

Petit Palais | 9 octobre 2011

Ce colloque scientifique sera composé de deux volets :

A Paris, du 6 au 9 octobre 2011, « Tsiganes », « Nomades » : un malentendu européen. Entrée libre et ouverte au public. Attention, inscrip-tion obligatoire pour la journée du 6 octobre (Mémorial de la Shoah : 01 53 01 17 42).

A Pau, les 24 et 25 novembre 2011, « Tsiganes », « Nomades » : le cas français.

Il sera accompagné d'un cycle de films au cinéma Trois Luxembourg, du 5 au 11 octobre 2011.

Au-delà de la politique de démantèlement des « camps » et d’expulsion des « Roms » lancée par l’Etat français en juillet 2010, les mesures de sé-grégation contre les « Tsiganes » se multiplient dans l’ensemble de l’Eu-rope, différemment à l’Ouest et à l’Est, mais partout elles tendent à expul-ser un corps étranger. Il existe à présent à l’échelle européenne une « question Rom » que les revendications identitaires transnationales, por-teuses d’équivoques, rendent peut-être plus redoutable encore. Cette pro-duction politique d’indésirables au sein des Etats-nations n’est pas une ex-ception. Mais elle se nourrit ici d’une construction d’altérité spécifique, mélange de mépris culturel, de peur sociale et de haine raciale qui renvoie à l’image que l’Europe a d’elle-même, de son histoire, de sa vocation et de son destin.

Que signifie cette hantise d’un supposé peuple nomade dont les membres deviennent autant d’« étrangers de l’intérieur » parmi les nations, que celles-ci devraient assimiler ou éliminer ? Comment cette représentation d’un Autre européen a-t-elle pu et peut-elle encore se construire et parfois de manière interactive ? Quelle en est la fonction à l’heure de l’Union euro-péenne et de la mondialisation ? Que dit-elle du collectif qui continue de produire et recycler cette image et les catégories ou mythes qui lui sont associées (race, tribus, peuple, nation, minorités)?

Le projet de ce colloque est de réfléchir à la fois sur la situation politique présente, sur cette construction politique et culturelle, sur la réalité de l’histoire vécue par ces populations et communautés, et sur la manière dont ces groupes se construisent au plan social et symbolique. Il concerne donc plusieurs champs disciplinaires à la fois, que le colloque devra tenter de couvrir : histoire, sciences sociales et politiques, philosophie, anthropo-logie, littérature, linguistique. Au-delà des questions de représentation, sera posée pour finir celle d'une littérature "tsigane". On reviendra d'abord à l'histoire écrite et à écrire : au non-évènement du génocide, à la coupure qu'il n'a pas été, à la mémoire qu'il n'a pas produite.

http://www.tsiganes-nomades-un-malentendu-europeen.com/index.php?option=com_content&view=article&id=2&Itemid=2

Détail de l’argumentaire

et résumé des interventions :

www.tsiganes-nomades-un-malentendu-europeen.com

TÉLÉCHARGER :  Programmes du colloque

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=57108

Agenda - 12 novembre : colloque FRG-EJRAgenda - 12 novembre : colloque FRG-EJR - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - L’association France Rwanda Génocide, En-quêtes, Justice et Réparations (FRG-EJR)organise un colloque « Nouveaux apports sur l’implication de la France dans le génocide des Tutsi ».

Ibuka-France

Samedi 12 novembre 2011 de 13 h à 22 h,

Espace Jean Dame 17, Rue Léopold Bellan Paris 75002 Métro : Châtelet Les Halles, Sentier

L’association France Rwanda Génocide, Enquêtes, Justice et Réparations (FRG-EJR) a déjà organisé un colloque le 13 février 2010 à Genève « Hom-mage à la Résistance au Génocide des Tutsi du Rwanda. Enquête, Justice et Réparations pour les Basesero » et à Toulouse-Saint-Jean les 13 et 14 mai 2010 sur le thème « 16 ans après le génocide des Tutsi, comment contribuer ensemble à la Reconnaissance, la Justice, la Reconstruction ? »

http://www.ibuka-france.org/spip.php?article297

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=57639

Agenda - Le tigre en flammes : le génocide arménien et la réponse de l’Amérique et de l’OccidentAgenda - Le tigre en flammes : le génocide arménien et la réponse de l’Amérique et de l’Occident - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org

bibliosurf.com

Phebus, 06/10/2011 - 608 p - ISBN 9782752906694

Le livre "Le tigre en flammes : le génocide arménien et la réponse de l’Amérique et de l’Occident" de Peter Balakiam

Présentation de l'éditeur

Si l’on évoque souvent l’horreur du génocide arménien, la plupart d’entre nous ignorent la réalité de ce qui s’est vraiment passé en Turquie dans les années 1894-1896, puis en 1915-1916. Peter Balakian établit un compte rendu aussi exhaustif que possible des faits commis ou « couverts » à l’époque par les autorités turques. Son grand mérite est aussi de resituer le génocide dans une perspective stratégique globale et d’analyser les calculs et les intérêts des grandes puissances engagées dans le premier

conflit mondial. Pétrole, colonialisme, rivalités européennes, démembrement de la Turquie au moyen de la cause arménienne sans se soucier des victimes... Le Tigre en flammes nous tend un miroir, aussi fascinant qu’inquiétant, nous montrant les dessous des cartes et la relation même que notre civilisation entretient avec la realpolitik, la notion de vie humaine et les massacres de masse.

http://www.bibliosurf.com/Le-tigre-en-flammes-le-genocide

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=57089

SITES GENOCIDE & NEGATIONNISME

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MEDIAS

N’oubliez pas qu’en tant que téléspectateurs vous pouvez témoigner de votre satisfaction (et de votre mécontentement lorsque c’est le cas) auprès des media qui traitent l’information.Quelques adresses et tél.:

TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedexTel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40Internet : www.tf1.fr

France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74Internet : www.france2.frEmail : [email protected]

France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02Internet : www.france3.frEmail : [email protected]@france3.fr

Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34Internet : www.cplus.fr

France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00Internet : http://www.france5.fr/Email : http://www.france5.fr/contact/Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur :http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm

Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedexTel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00Internet : www.arte-tv.comEmail : [email protected]

M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedexTel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10Internet : www.m6.fr

I-Télévision - 6 allée de la Deuxième DB 75015 ParisTel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01Internet : www.itelevision.fr

LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedexTel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50Internet : www.lci.frQuelques émissions radiosoù les auditeurs peuvent intervenir

Europe 1 www.europe1.frSemaine de 18h55 à 20h00Michel FieldChaque jour, du lundi au vendredi, de 18h55 à 20h00, Michel Field “accouche” en direct les auditeurs, sur un thème d’actualité. Sans se contenter du pour et du contre, il les fait dialoguer à plusieurs sur un même sujet. Ils se forgent ainsi eux-mêmes leur opinion comme lors d’un travail journalistique : croiser des sources puis se rendre compte que la vérité est souvent de l’ordre du compromis entre des idées tranchées. C’est aussi une façon de prendre chaque jour le pouls de l’opinion publique sur des sujets lourds et graves mais aussi légers et futiles comme en distille, chaque jour, l’actualité. Pour discuter avec Michel Field, il suffit d’appeler le 01 42 32 14 14 ou d’envoyer un courrier électronique sur www.Europe1.fr.Semaine de 10h30 à 12h00Jean-Marc MorandiniCoup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la Télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.

RTL www.rtl.frSemaine de 13h00 à 14h00Pierre-Marie Christin Les auditeurs ont la paroleRendez-vous phare de l’information, le 12h30 accueille un nouveau présentateur. C’est en effet Pierre-Marie Christin qui succède à Christophe Hondelatte et Jérôme Godefroy aux commandes du journal de la mi-journée. Pierre-Marie Christin présente ensuite, de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après14H, vous pouvez laisser vos message sur le

répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. Chaque vendredi, cette heure d’expression prend une coloration week-end. Les loisirs sont à l’honneur avec la participation des journalistes spécialisés de la rédaction, ou d’intervenants extérieurs. Et, à la veille du week-end, Louis Bodin dialogue avec les auditeurs sur les phénomènes météo de la semaine écoulée ou des deux jours de repos à venir.

France Inter www.radiofrance.frSemaine de 19h20 à 20h00Le téléphone sonneSi vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne...- le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".- le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms)Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralitéLe répondeur « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 soit sur notre mail : [email protected] et nous donnerons suite !

RMC www.rmcinfo.frBOURDIN & Co Le 1er show radio d'infoDu lundi au vendredi de 6h à 10h.Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min).

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L'association des auditeurs de France Culture

L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de

nos frontières.

L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :

- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;

- la préservation de son identité et de sa spécificité ;

- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;

- son ouverture aux différents aspects de la culture ;

- son rayonnement et développement de son influence ;

- sa pérennité.

L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique.

Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected]

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Collectif VAN[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme]

Boîte vocale : 09 50 72 33 46 [email protected] - www.collectifvan.org

Collectif VAN - BP 2008392133 Issy-les-Moulineaux Cedex

Les Infos Collectif VAN sur :http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=0