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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES24 Avril 2010 : 95ème anniversaire du génocide arménien de 1915

perpétré par le gouvernement Jeune-Turc95 ans de déni : ça suffit !

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VEILLE MEDIA

Mardi 15 juin 2010

Retrouvez les news sur :http://www.collectifvan.org

SOMMAIRE

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigi-lance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une re-vue de presse des informations parues dans la presse franco-phone, sur les thèmes concernant la Turquie, le génocide armé-nien, la Shoah, le génocide des Tutsi, le Darfour, le négationnisme, l'Union européenne, Chypre, etc... Nous vous suggérons égale-ment de prendre le temps de lire ou de relire les informations et traductions mises en ligne dans notre rubrique http://www.collec-tifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par ailleurs, certains ar-ticles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la rece-voir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture.

Position antisémite, anti-AKP et anti-Erdoğan Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Orhan Kemal Cengiz signe régu-lièrement des éditoriaux dans la version anglaise du journal Zaman qui ap-partient au richissime et controversé prédicateur musulman turc, Fethullah Gulen. Avocat turc et célèbre défenseur des droits de l'homme en Turquie, Orhan Kemal Cengiz charge néanmoins souvent la mule, avec, notam-ment, des articles très virulents à l’encontre de la diaspora arménienne. En cela, il ne fait que suivre une tendance, malheureusement fréquente

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=44858

http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1.

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chez les démocrates turcs, et qui consiste à faire des descendants des vic-times du génocide arménien, le reflet dans le miroir des nationalistes turcs. Après l’affaire de la flotille de Gaza, c’est, on s’en doute, Israël qui est dans le champ de mire du journaliste. Cengiz appuie sa « démonstra-tion » sur une comparaison avec un test destiné à clarifier la distinction entre la critique légitime à l’égard d’Israël et l’antisémitisme. L’auteur en profite pour fustiger les médias qui déclarent « qu’Erdogan et son parti sont islamistes » [il est pourtant de notoriété publique que l’AKP tire ses racines de l’islamisme*]. Et il conclut que tout ceci « est extrêmement isla-mophobe. » Une argumentation et une comparaison qui laissent perplexe. Notons pour la petite histoire que Fethullah Gulen, propriétaire du journal Today’s Zaman, a critiqué la flottille de Gaza dans un entretien publié dans le Wall Street Journal du 4 juin.

Turquie : les élèves des écoles arméniennes à l'honneur Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – La ministre de l’Education de Turquie a personnellement remis des diplômes aux élèves des écoles ar-méniennes d'Istanbul. On ne sait pas si, à cette occasion, la ministre turque Nimet Cubukcu a dénoncé les thèses négationnistes, racistes et discriminatoires envers les Arméniens, diffusées à partir du site de son propre ministère. En effet, le portail internet du ministère de l’Education nationale de Turquie communique en turc autour des « allégations » de gé-nocide arménien. Le Collectif VAN vous propose la traduction de l'article en anglais publié sur le site du journal arménien Tert.am le 10 juin 2010.

Sommet de l'Union africaine : l'Ouganda trahit la CPI et se couche devant Béchir. Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – En une spectaculaire volte-face, l'Ouganda, qui venait de faire savoir qu'El-Béchir ne serait pas accepté sur son territoire lors du prochain sommet de l'Union africaine à Kampala, a fi-nalement déclaré que le chef de l'Etat soudanais serait bien son invité lors de cette rencontre. Une fois de plus l'organisation panafricaine, que cer-tains observateurs considèrent surtout comme un "syndicat d'intimida-teurs", a obtenu d'un ses membres qu'il renonce à faire appliquer les déci-sions de la Cour pénale internationale. Elle préfère jouer la carte de l'impu-nité au détriment de la justice, prenant partie pour le bourreau et piétinant ainsi les victimes... africaines. Le Collectif VAN vous invite à lire cet article publié sur le site du Collectif Urgence Darfour le 9 juin 2010.

Des parlementaires français en Arménie et au Karabakh Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre la tra-duction des extraits d'un article en anglais des journaux arméniens Artsa-khtert et Panarmenian parue sur le site de la Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocratie le 12 juin 2010. "Le 9 Juin, le président de la République du Haut-Karabakh (RHK) a reçu à Stépanaguerd un groupe de députés de l’Assemblée nationale française. La délégation était compo-





sée de : Arlette Grosskost, Pascale Crozon, Richard Mallie, René Rouquet, François Rochebloine et Michel Diefenbacher, et le secrétaire du Groupe d’Amitié France-Arménie de l’Assemblée, Jean-Pierre Delannoy."

Presse arménienne : Revue du 12 juin 2010 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous présente cette Revue de Presse du 10 juin 2010 parue sur le site de l'Ambassade de France en Arménie. "Hayots Achkhar, Azg, Hayastani Hanrapetoutioun, Aravot et 168 Jam rendent compte de la rencontre du Président Sarkissian avec la délégation de parlementaires français conduite par François Roche-bloine, président du groupe d’amitié France-Arménie qui vient d’effectuer une visite au HK."

Le « grand Moyen-Orient » devient progressivement une réalité Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous soumet la traduction d'un article en anglais du journal arménien PanArmenian.net parue sur le site de la Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la Dé-mocratie le 13 juin 2010. "La lutte pour la place d’un pouvoir régional entre la Turquie et l’Iran, tous deux frontaliers avec l’Arménie, a été certes mise en sourdine, et personne n’a oublié l’appui apporté par Erdogan au programme nucléaire de l’Iran. L’Arménie, dans ce contexte, doit établir des relations avec ses voisins, basées sur la croyance que "l’ennemi de mon ennemi est mon ami"".

Revue de la presse turque 15.06.2010 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous propose la revue de la presse turque du 15 juin publiée sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Cette revue de presse n'est pas commentée de notre part. Elle peut contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.

Turquie: de multiples raisons pour expliquer un rapprochement vers l'Orient Ouverture à l'Iran et aux Arabes, crise avec Israël, frustration dans les rap-ports avec l'Union européenne... La nouvelle orientation de la Turquie, qui donne le sentiment qu'elle se détourne de ses alliés occidentaux, a de multiples raisons.

Un timbre à l'effigie de Simon Wiesenthal Le célèbre traqueur de criminels nazis, Simon Wiesenthal, mort en 2005, est à l'honneur d'un timbre commémoratif à son effigie créé en commun par les Postes d'Autriche et d'Israël. Présenté officiellement lundi soir 14 juin, au Musée juif de Vienne, ce timbre est "un outil [à l'usage] de la qua-trième génération", celle qui est née après l'Holocauste, a souligné la pe-tite-fille de Simon Wiesenthal, Rachel Kreisberg.




http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=44899



Ahmet Davutoglu, stratège de l'émancipation turque Depuis l'assaut de Tsahal contre le Mavi Marmara, affrété par une ONG is-lamiste turque, le ministre des Affaires étrangères turc est aux avant-postes de la crise avec Israël. C'est lui qui est monté au créneau au Conseil de sécurité des Nations unies pour dénoncer «un meurtre commis par un État», un acte «de banditisme et de piraterie».

Soudan: l'ONU appelle au respect de l'accord de paix nord-sud Le Conseil de sécurité de l'ONU a réitéré lundi son appel au plein respect des clauses de l'accord de paix global (CPA) de 2005 entre le gouverne-ment du Soudan et l'ex-rébellion du Sud, où un référendum crucial sur l'in-dépendance est prévu début 2011.

L'info vue par la TRT (3) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Ra-dio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide ar-ménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Les conflits interethniques gagnant une proportion inquiétante, la Turquie est passée à l’action pour assurer la sécurité de ses citoyens au Kirghizistan".

Plus de pâtes turques dans les supermarchés israéliens Après l'assaut de l'armée israélienne, le 31 mai, contre la flottille d'aide in-ternationale à destination de la bande de Gaza, qui a fait neuf morts turcs, les relations entre les deux pays, alliés de longue date, se sont considéra-blement dégradées.

Accord entre la Turquie et la Corée du Sud sur le nucléaire civil La Corée du Sud et la Turquie ont conclu mardi un accord de coopération dans le domaine du nucléaire civil alors que des entreprises sud-coréennes ambitionnent de construire une centrale nucléaire en Turquie.

Kemal Kılıçdaroğlu s’inquiète des mutations de la politique étran-gère turque, l’AKP adresse des messages à l’Union Européenne Le 13 juin 2010, lors d’un meeting à Amasra sur la mer Noire, Kemal Kılıç-daroğlu a vivement critiqué les choix diplomatiques du gouvernement de l’AKP en déclarant que le parti au pouvoir avait déplacé l’axe des équi-libres de la politique étrangère turque.

Turquie: début du procès de militaires accusés d'avoir projeté des attentats Le procès de 33 personnes, pour la plupart des militaires, accusées d'avoir projeté des attentats contre des personnalités non-musulmanes de Turquie pour déstabiliser le gouvernement issu de la mouvance islamiste, a débuté mardi à Istanbul.










Osez l’autre Chypre Le site Diaspora Grecque appelle à réagir à cet article du Parisien qui fait la promotion de la partie Nord de Chypre. Chypre Nord est un Etat reconnu uniquement par la Turquie qui occupe militairement depuis 1974 cette par-tie de l'île. Ankara occupe donc de facto un territoire européen, depuis que Chypre a rejoint l'Union européenne. Cette situation a été condamnée par la communauté internationale dans son ensemble, y compris la France. Il est choquant de trouver ce type de promotion pour un Etat-voyou dans des médias français. Le site Diaspora Grecque propose d'envoyer des mails de protestation à [email protected].

Hayk Babukhanyan : la Turquie a déjà gagné la réputation d’un partenaire incertain La tension Turco-israélienne n’aura pas de conséquences sérieuses a dé-claré le Président de l’Union des Droits Constitutionnels Hayk Babukha-nyan lors d’une conférence de presse. Selon lui, la Turquie s’est trouvée dans cette situation par hasard et l’Iran ne permettra pas à la Turquie de mener l’unification Islamique.

L'info vue par la TRT (2) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Ra-dio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide ar-ménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Les deux sujets critiques de la politique étrangère turque de ces derniers temps, l’attaque israélienne contre les bateaux d’aide et le dossier nucléaire de l’Iran préservent leurs positions élevées dans l’ordre du jour".

Turquie : pas de diplomatie audacieuse sans démocratie Alors que la politique étrangère turque traverse une période critique, la question kurde maintient son statut de question-clé quant à la démocrati-sation de la vie politique interne au pays. Oral Calislar interroge la perti-nence d’une diplomatie globale qui, pour la Turquie, serait fondée sur une série de hiatus avec ses problèmes internes. Ou comment le statut de puissance émergente est-il également lié à une problématique démocra-tique.

"Un Gage pour un Mauvais Président" Dans cet article plein de colère retenue, l’auteur fait un inventaire détaillé des motivations qui peuvent avoir amené le Centre Woodrow Wilson à ce choix surréaliste. La volonté du Président Américain passionné de justice, plein de compassion pour le peuple arménien, est sacrifiée pour des rai-sons qui déshonorent non seulement l’institution, mais aussi Barak Obama qui décidément, ne fait que reculer.

Plus de 30 000 Arméniens en Azerbaïdjan








Selon les dernières données non-officielles publiées par le Haut Commissa-riat des Nations unies pour les réfugiés, il y aurait 30 000 Arméniens rési-dant en Azerbaïdjan.

Robert Gates "déçu" du vote de la Turquie contre les sanctions Le secrétaire américain à la Défense Robert Gates s'est dit vendredi "dé-çu" que la Turquie ait voté contre les sanctions contre l'Iran adoptées par le Conseil de sécurité, tout en reconnaissant le droit au désaccord entre al-liés.

Ahmadinejad: la proposition d'échange de combustible "toujours valable" La proposition iranienne, soutenue par la Turquie et le Brésil, d'un échange de combustible nucléaire avec les grandes puissances est "toujours va-lable", a déclaré le président Mahmoud Ahmadinejad cité mardi par la télé-vision d'Etat.

L'info vue par la TRT (1) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Ra-dio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide ar-ménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Se rendant dans ce pays accompagné d’une importante délégation, M. Gül a été reçu à l’aéroport par les gardes du palais vêtus de costumes ressemblant à celles des samouraïs".

Washington déçu par l’attitude d’Ankara concernant l’Iran Le secrétaire d’Etat américain à la défense Robert Gates a déclaré vendre-di 11 juin qu’il était « déçu » par l’opposition de la Turquie à une résolution du Conseil de sécurité de l’Onu votée le 9 juin imposant de nouvelles sanc-tions à l’Iran en raison de son programme nucléaire controversé. La Tur-quie et le Brésil sont les deux seuls membres, non permanents, du Conseil de sécurité à avoir voté contre la mesure soutenue par les Américains.

Flottille: Israël crée sa commission d'enquête, Turcs et Palesti-niens fâchés Le gouvernement israélien a entériné lundi la création d'une "commission publique indépendante", avec observateurs étrangers, pour enquêter sur l'interception sanglante d'une flottille en route pour Gaza, une décision qui n'a convaincu ni la Turquie ni les Palestiniens.

L'enquête française sur l'origine du génocide rwandais relancée Un juge français devait se rendre ce lundi en Norvège pour relancer l'en-quête sur l'événement déclencheur du génocide rwandais de 1994, l'atten-tat ayant coûté la vie au président Juvénal Habyarimana, apprend-on de source judiciaire.









La Turquie n'a "pas confiance" dans la commission d'enquête is-raélienne La Turquie n'a "pas confiance" dans la possibilité que la commission d'en-quête créée par Israël sur l'arraisonnement israélien de la flottille pour Gaza puisse s'avérer impartiale, a déclaré lundi le chef de la diplomatie d'Ankara, brandissant la menace de sanctions turques.

Sarkozy prévoit de se rendre en Turquie fin 2010 ou début 2011 Le président français Nicolas Sarkozy prévoit de se rendre en Turquie à la fin de l'année ou début 2011, a déclaré lundi l'ambassadeur français en Turquie, cité par l'agence de presse turque Anatolia. M. Sarkozy, qui s'est prononcé à plusieurs reprises contre l'entrée de la Turquie dans l'Union eu-ropéenne, "effectuera une visite en Turquie à la fin de cette année ou au début de l'année prochaine", a annoncé l'ambassadeur Bernard Emié, rap-porte Anatolia.

L'Islam républicain. Ankara, Téhéran, Dakar", de Jean-François Bayart : laïcités islamiques Nul doute que la question devenue sempiternelle de la compatibilité de l'islam avec la République resurgira en juillet à l'occasion du débat sur le projet de loi interdisant le port du voile intégral, quand bien même les pou-voirs législatif et exécutif se mobilisent en vérité depuis un an pour de bien maigres cohortes.

Revivre l’horreur d’Auschwitz, 70 ans après Le 14 juin 1940 partait le premier train pour le camp d’Auschwitz avec à son bord des prisonniers politiques polonais. 70 ans après le début de ce qui allait être l’enfer sur terre, des survivants refont le trajet long de 140 km séparant la ville polonaise de Tarnow de celle d’Oswiecim, emplace-ment du camp d’Auschwitz.

Un timbre austro-israélien pour honorer la mémoire de Simon Wiesenthal Le célèbre chasseur de nazis Simon Wiesenthal, décédé en 2005, a été ho-noré par un timbre commémoratif à son effigie créé en commun par les Postes d'Autriche et d'Israël et présenté officiellement lundi soir au Musée Juif de Vienne.

La Turquie va rapatrier ses ressortissants du Kirghizstan La Turquie va envoyer deux avions lundi pour rapatrier ses ressortissants du Kirghizstan en proie à de violents troubles ethniques, et enverra égale-ment une aide humanitaire, a annoncé le ministère turc des Affaires étran-gères.

Il y a 70 ans, partait le premier convoi pour Auschwitz











Le 14 juin 1940, un train s'acheminait lentement vers une ancienne ca-serne du sud de la Pologne occupée. A son bord, 728 prisonniers politiques polonais entassées par une chaleur étouffante dans des wagons aux fe-nêtres fermées. Venant de la prison de Tarnow, les prisonniers les plus âgés reconnaîtront une pancarte, sur le chemin, portant en lettres go-thiques le nom allemand de la ville d'Oswiecim : Auschwitz.

Provocations en mer Egée : la Grèce proteste auprès du ministère turc des Affaires étrangères L'ambassade de Grèce en Turquie a procédé mercredi à une démarche au-près du ministère turc des Affaires étrangères pour protester vigoureuse-ment contre un incident intervenu la veille au sud de l'île de Chios (Nord-Est de l'Egée), lorsqu'une formation d'avions turcs de combat ont volé à très basse altitude près d'une frégate de la Marine nationale grecque.

Réactions européennes après l’annonce de la commission d’en-quête sur Gaza Critiques à Ankara après l’annonce la création de la commission d’enquête sur l’assaut sanglant de la flottille pour Gaza. Dirigée par un juge en re-traite de la Cour Suprême israélienne, elle ne comprend en effet que deux observateurs étrangers sans réels pouvoirs.

Le club des Cinq réaffirme son autorité sur l'ordre nucléaire mondial Annoncé à grandes trompes médiatiques, le nouveau "monde multipolaire" est salué comme le nouveau paradigme des relations internationales. Cette "multipolarité" rééquilibrerait les rapports entre nations, parachevant le mouvement des indépendances au XXe siècle sur les décombres des vieux empires et de la fin de la guerre froide.

L'info vue par la TRT (5) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "L'exercice militaire Cooperative-2010, de lieu de commandement de bataillon avec couverture informatique, qui sera pratiqué pour la première fois entre la Turquie et les Etats-Unis, commence demain à Ankara".

150 Turcs rapatriés du Kirghizstan La Turquie a rapatrié mardi 150 de ses ressortissants du Kirghizstan en proie à de violents troubles ethniques, et prévoit l'envoi d'un autre avion pour de nouveaux rapatriements, a annoncé la presse turque.

Turquie: le chômage en baisse à 13,7%










Le chômage en Turquie a baissé à 13,7 % de la population active au cours du trimestre finissant en avril, contre 15,7 % pour la même période de l'an dernier, selon les données officielles publiées mardi.

Ankara accuse Washington de double langage, mais rappelle les liens d'amitié Le Collectif VAN relaye ici les articles du journal franco-turc Zaman (équivalent du Today's Zaman en langue anglaise, diffusé en Turquie). Attention : ces articles ne sont pas commentés de notre part. Il s'agit pour l'essentiel de traductions des versions turque et anglaise du Zaman, journal proche du parti au pouvoir (AKP). "Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a accusé mardi les Etats-Unis de pratiquer le double langage au Proche-Orient, mais il a rappelé que Washington reste un "ami de longue date"."

Soudan: Omar el-Béchir a nommé son nouveau gouvernement Le président Omar el-Béchir a publié lundi soir par décret la composition de son nouveau gouvernement, qui devra guider le plus grand pays d'Afrique vers le référendum d'indépendance du Sud-Soudan, prévu en janvier.

Début du procès de militaires turcs Le procès de 33 personnes, pour la plupart des militaires, accusées d'avoir projeté des attentats contre des personnalités non-musulmanes de Turquie pour déstabiliser le gouvernement issu de la mouvance islamiste, a débuté aujourd'hui à Istanbul.

L'info vue par la TRT (4) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Le ministre italien des Affaires étrangères, Franco Frattini qui a précisé que la Turquie était 'un partenaire important' du point de vue de l'Union européenne a déclaré : " nous ne pouvons pas nous permettre de perdre la Turquie ".

Kirghizstan : l'OTSC tiendrait un sommet d'urgence Le président russe Dmitri Medvedev a déclaré lundi que l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC), organisation politico-militaire regroupant la Russie, la Biélorussie, l'Arménie, le Kazakhastan, le Kirghizstan, l'Ouzbékistan et le Tadjikistan, pourrait tenir un sommet d'urgence pour discuter de la situation au Kirghizstan, pays frappé par des violences ethniques.

Turquie: de multiples raisons pour expliquer un rapprochement








vers l'Orient Ouverture à l'Iran et aux Arabes, crise avec Israël, frustration dans les rapports avec l'Union européenne... La nouvelle orientation de la Turquie, qui donne le sentiment qu'elle se détourne de ses alliés occidentaux, a de multiples raisons.

Un timbre à l'effigie de Simon Wiesenthal Le célèbre traqueur de criminels nazis, Simon Wiesenthal, mort en 2005, est à l'honneur d'un timbre commémoratif à son effigie créé en commun par les Postes d'Autriche et d'Israël. Présenté officiellement lundi soir 14 juin, au Musée juif de Vienne, ce timbre est "un outil [à l'usage] de la quatrième génération", celle qui est née après l'Holocauste, a souligné la petite-fille de Simon Wiesenthal, Rachel Kreisberg.

Ahmet Davutoglu, stratège de l'émancipation turque Depuis l'assaut de Tsahal contre le Mavi Marmara, affrété par une ONG islamiste turque, le ministre des Affaires étrangères turc est aux avant-postes de la crise avec Israël. C'est lui qui est monté au créneau au Conseil de sécurité des Nations unies pour dénoncer «un meurtre commis par un État», un acte «de banditisme et de piraterie».

Soudan: l'ONU appelle au respect de l'accord de paix nord-sud Le Conseil de sécurité de l'ONU a réitéré lundi son appel au plein respect des clauses de l'accord de paix global (CPA) de 2005 entre le gouvernement du Soudan et l'ex-rébellion du Sud, où un référendum crucial sur l'indépendance est prévu début 2011.

L'info vue par la TRT (3) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Les conflits interethniques gagnant une proportion inquiétante, la Turquie est passée à l’action pour assurer la sécurité de ses citoyens au Kirghizistan".

Plus de pâtes turques dans les supermarchés israéliens Après l'assaut de l'armée israélienne, le 31 mai, contre la flottille d'aide internationale à destination de la bande de Gaza, qui a fait neuf morts turcs, les relations entre les deux pays, alliés de longue date, se sont considérablement dégradées.

Accord entre la Turquie et la Corée du Sud sur le nucléaire civil La Corée du Sud et la Turquie ont conclu mardi un accord de coopération dans le domaine du nucléaire civil alors que des entreprises sud-coréennes ambitionnent de construire une centrale nucléaire en Turquie.








Kemal Kılıçdaroğlu s’inquiète des mutations de la politique étrangère turque, l’AKP adresse des messages à l’Union Européenne Le 13 juin 2010, lors d’un meeting à Amasra sur la mer Noire, Kemal Kılıçdaroğlu a vivement critiqué les choix diplomatiques du gouvernement de l’AKP en déclarant que le parti au pouvoir avait déplacé l’axe des équilibres de la politique étrangère turque.

Turquie: début du procès de militaires accusés d'avoir projeté des attentats Le procès de 33 personnes, pour la plupart des militaires, accusées d'avoir projeté des attentats contre des personnalités non-musulmanes de Turquie pour déstabiliser le gouvernement issu de la mouvance islamiste, a débuté mardi à Istanbul.

Osez l’autre Chypre Le site Diaspora Grecque appelle à réagir à cet article du Parisien qui fait la promotion de la partie Nord de Chypre. Chypre Nord est un Etat reconnu uniquement par la Turquie qui occupe militairement depuis 1974 cette partie de l'île. Ankara occupe donc de facto un territoire européen, depuis que Chypre a rejoint l'Union européenne. Cette situation a été condamnée par la communauté internationale dans son ensemble, y compris la France. Il est choquant de trouver ce type de promotion pour un Etat-voyou dans des médias français. Le site Diaspora Grecque propose d'envoyer des mails de protestation à [email protected].

Hayk Babukhanyan : la Turquie a déjà gagné la réputation d’un partenaire incertain La tension Turco-israélienne n’aura pas de conséquences sérieuses a déclaré le Président de l’Union des Droits Constitutionnels Hayk Babukhanyan lors d’une conférence de presse. Selon lui, la Turquie s’est trouvée dans cette situation par hasard et l’Iran ne permettra pas à la Turquie de mener l’unification Islamique.

INFOS COLLECTIF VAN

Position antisémite, anti-AKP et anti-ErdoğanInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Orhan Kemal Cengiz

signe régulièrement des éditoriaux dans la version anglaise du journal Zaman qui appartient au richissime et controversé prédi-cateur musulman turc, Fethullah Gulen. Avocat turc et célèbre défenseur des droits de l'homme en Turquie, Orhan Kemal Cengiz charge néanmoins souvent la mule, avec, notamment, des ar-ticles très virulents à l’encontre de la diaspora arménienne. En cela, il ne fait que suivre une tendance, malheureusement fré-










quente chez les démocrates turcs, et qui consiste à faire des des-cendants des victimes du génocide arménien, le reflet dans le mi-roir des nationalistes turcs. Après l’affaire de la flotille de Gaza, c’est, on s’en doute, Israël qui est dans le champ de mire du jour-naliste. Cengiz appuie sa « démonstration » sur une comparaison avec un test destiné à clarifier la distinction entre la critique légi-time à l’égard d’Israël et l’antisémitisme. L’auteur en profite pour fustiger les médias qui déclarent « qu’Erdogan et son parti sont islamistes » [il est pourtant de notoriété publique que l’AKP tire ses racines de l’islamisme*]. Et il conclut que tout ceci « est ex-trêmement islamophobe. » Une argumentation et une comparai-son qui laissent perplexe. Notons pour la petite histoire que Fe-thullah Gulen, propriétaire du journal Today’s Zaman, a critiqué la flottille de Gaza dans un entretien publié dans le Wall Street Jour-nal du 4 juin.

ORHAN KEMAL CENGİZ

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Un test pour la position antisémite, anti-AKP et anti-Erdoğan

Today’s Zaman

Vendredi 11 juin 2010

Je viens de lire un livre intéressant sur Israël : “Israël survivra-t-il ?” Il est écrit par Mitchell G. Bard et c’est une défense passionnée d’Israël et de tout ce que le pays a fait. Il tente de légitimer tout ce que fait Israël, et il est assez intéressant de comprendre la mentalité et la psychologie de personnes qui soutiennent sans conditions chaque action de l’Etat israé-lien.

Il y a un paragraphe intéressant sur l’antisémitisme dans ce livre, et j’ai-merais le partager avec vous. Le livre tente de clarifier la distinction entre la critique légitime d’Israël et l’antisémitisme. Lisons ensemble : “La distinction entre la critique légi-time, cependant, et l’antisémitisme est habituellement assez claire et peut être déterminée par ce que Natan Sharansky appelle le test des 3-D – commettre un de ces actes ‘D’ indique normalement l’antisémitisme. Le premier D est le test pour la diabolisation : Israël et ses dirigeants sont-ils diabolisés et leurs actions sont-elles gonflées hors proportion ? Mettre sur le même pied d’égalité Israël et l’Allemagne nazie est un exemple de dia-bolisation.

Le second D est celui du test du double standard – quand Israël est singu-larisé avec une condamnation aux Nations Unies pour ce qui est perçu comme des abus envers les droits de l’homme, alors que des nations qui violent les droits humains à grande échelle, telles que l’Iran, la Syrie et l’Arabie Saoudite, ne sont même pas mentionnées. Le troisième D est le test de délégitimation : remettre en question le droit d’existence d’Israël est toujours antisémite. Contrairement aux critiques sincères, cela n’inté-ressent pas les antisémites d’améliorer la société israélienne ; leur but est de délégitimer l’Etat à court terme et essayer de le détruire à long terme. Israël ne peut rien faire pour satisfaire ces critiques.”

Intéressant n’est-ce pas ? Je me demande si vous réussiriez le test. Si vous l’envisagez sous cet angle, la plupart des critiques sur Israël peuvent aisément être qualifiées d’antisémites. Je n’ai pas l’intention ici de discu-ter de la validité des éléments de ce test. Il ne fait aucun doute qu’il y a une part de vérité dans celui-ci et qu’il fournit matière à réfléchir. Je pense qu’il est aussi un bon test pour d’autres genres de critiques.

Comme on pouvait s’y attendre après l’incident de la flottille, il y a eu une grande couverture médiatique sur la Turquie, sur le parti politique au pou-voir, le Parti de la Justice et du Développement (AKP) et son leader, Recep Tayyip Erdoğan. Le chœur a commencé à chanter la vieille rengaine : “La Turquie islamiste en fait trop”, “Le clash des civilisations de la Turquie” et “Islamisme 2.0” sont quelques titres parmi les dizaines de milliers d’ar-ticles et de posts concernant exactement le même “thème”, qui sont ap-parus sur le web mondial depuis le déclenchement de la crise de la flot-tille. Avec les nouvelles sanctions contre l’Iran récemment adoptées par les Nations Unies, et la Turquie ayant voté contre ces sanctions, il est cer-tain que le chœur va repartir de plus belle. Ces articles ont été écrits par certains éditorialistes qui, j’en suis sûr, donneront leur aval à l’exactitude de ce test. Je recommande fortement d’appliquer ce test à ces articles et à d’autres, qui déclarent qu’Erdogan et son parti sont islamistes.

Je vais modifier le test comme suit : est-ce que l’AKP et son leader sont diabolisés et leur action gonflée hors proportion ? Il n’y a aucun doute à cela. Le test du double standard : si, par exemple, l’accord nucléaire Iran-Turquie-Brésil avait été conclu par deux pays européens, est-ce que votre réaction serait la même ? Est-ce que l’ONU imposerait des sanctions mal-gré l’accord ? Le troisième test D est le test de la délégitimation : la re-mise en question du droit de l’AKP à diriger le pays en prétendant constamment qu’il a un agenda caché et qu’un de ces jours il montrera son vrai visage. Je pense que l’AKP ne peut rien faire pour satisfaire ces critiques.

Certes, comme M. Bard l’a dit, il y a des critiques légitimes sur l’AKP pour différentes raisons, mais cette affirmation pourrie, préhistorique d’un

agenda caché du parti au pouvoir est extrêmement islamophobe, et nous en avons assez. Arrêtez de tirer en-dessous de la ceinture.

©Traduction de l’anglais C. Gardon pour le Collectif VAN – 11 juin 2010 – 07:48 - www.collectifvan.org

Lire aussi :

• Turquie/Gaza : l’ONG islamique donne le ton

• "Maudit" Turc ! (I) http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=35864

• "Maudit" Turc ! (II) http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=36832%3CBR%3E

* Synthèse sur l’AKP et Recep Tayyip Erdogan : Le Parti pour la justice et le développement ou AKP (Adalet ve Kalkınma Partisi) est un parti islamo-conservateur, au pouvoir en Turquie depuis 2002. Fondé le 14 août 2001, il est issu de la scis-sion du Refah Partisi, « Parti du bien-être », de Necmettin Erba-kan, qui a également donné naissance au Saadet Partisi, « Parti de la félicité ». Le Refah Partisi (RP - « Parti du bien-être », ou « Parti de la prospérité ») était un parti politique islamiste de Tur-quie fondé en 1983, qui a été dissout par la Cour constitution-nelle le 16 janvier 1998, ce qui a donné naissance au Parti pour la justice et le développement (AKP) et au Saadet Partisi (SP). Le Saadet Partisi ou SP (« Parti de la félicité ») est un parti politique de tendance islamique de Turquie dirigé par le Professeur Doc-teur Necmettin Erbakan. Il est, avec l'AKP, un des partis succes-seurs du parti dissous Refah (Parti de la prospérité). Quant à Re-cep Tayyip Erdoğan, s'il récuse les accusations d'islamisme et se déclare « démocrate conservateur » ou « démocrate musulman », rappelons qu'au milieu des années soixante-dix, il avait adhéré à l'organisation de jeunesse du Parti islamiste du Salut National MSP de Necmettin Erbakan. En 1983, Erdogan était redevenu ac-tif politiquement dans le Parti de la Prospérité (Refah Partisi) et il n’a rompu politiquement avec son chef Necmettin Erbakan qu’en 1999. Quatre années après (le 11 mars 2003), Recep Tayyip Erdo-gan devenait le Premier ministre de Turquie.

Sources : Wikipedia

http://www.todayszaman.com/tz-web/columnists-212723-a-test-for-anti-semitism-and-anti-akp-and-anti-erdogan-

http://www.todayszaman.com/tz-web/columnists-212723-a-test-for-anti-semitism-and-anti-akp-and-anti-erdogan-stance.html


http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=36832%3CBR%3E






stance.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=44858Lire l’article original dans la rubrique en anglais

Turquie : les élèves des écoles arméniennes à l'hon-neurInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - La ministre de l’Education de Turquie a personnellement remis des diplômes aux élèves des écoles arméniennes d'Istanbul. On ne sait pas si, à cette occasion, la ministre turque Nimet Cubukcu a dénoncé les thèses négationnistes, racistes et discriminatoires envers les Arméniens, diffusées à partir du site de son propre ministère. En effet, le portail internet du ministère de l’Education nationale de Turquie communique en turc autour des « allégations » de génocide arménien. Le Collectif VAN vous propose la traduction de l'article en anglais publié sur le site du journal arménien Tert.am le 10 juin 2010.

La ministre de l’Education de Turquie a personnellement remis des diplômes aux enfants arméniens

10:38 • 10.06.10

Mercredi Nimet Cubukcu, ministre de l’Education de Turquie, a participé à la cérémonie de remise des diplômes dans les écoles arméniennes d’Istanbul et elle a personnellement remis des diplômes à certains élèves arméniens.

Selon Hurriyet, quotidien local turc, le bal des promus de toutes les écoles arméniennes d’Istanbul a été organisé dans le collège Bezciyan à Kumkapi.

Il est intéressant de noter que c’est la première fois qu’un ministre turc de l’Education participe à la cérémonie de remise des diplômes dans les écoles des minorités.

Lire aussi :

Enseignement : la ministre turque dans les écoles arménienneshttp://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=44631






http://www.tert.am/en/news/2010/06/10/schools/

Lire l’article original dans la rubrique en anglais

Des parlementaires français en Arménie et au Karabakh

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre la traduction des extraits d'un article en anglais des journaux arméniens Artsakhtert et Panarmenian parue sur le site de la Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocratie le 12 juin 2010.

12 juin 2010

***

Traduction Gérard Merdjanian - Commentaires du site de la Fédération Euro-Arménienne :

Le porte-parole du ministère azerbaïdjanais des Affaires étrangères, Elkhan Poloukhov, vient de confirmer que les sept parlementaires français ont été ajoutés aux cinq députés russes de la ‘liste noire’, ce qui porte à douze le nombre de personne non grata en Azerbaïdjan. Motif : s’être rendu au Ka-rabakh sans demander l’autorisation et sans passer par Bakou.

A voir la réaction des intéressés, il est peu probable qu’ils en perdent le sommeil.

Le geste de Bakou n’est pas nouveau en soi, puisqu’à chaque élection, le même scénario se reproduit. Depuis seize ans qu’ont lieu des élections à Stépanaguerd, les listes noires s’accumulent.

Question : Combien de temps faut-il pour une persona non grata de récu-pérer ses points et sortir des listes ?

***

Le 9 Juin, le président de la République du Haut-Karabakh (RHK) a reçu à Stépanaguerd un groupe de députés de l’Assemblée nationale française. La délégation était composée de : Arlette Grosskost, Pascale Crozon, Ri-



chard Mallie, René Rouquet, François Rochebloine et Michel Diefenbacher, et le secrétaire du Groupe d’Amitié France-Arménie de l’Assemblée, Jean-Pierre Delannoy.

Un large éventail de questions liées aux relations bilatérales, au règlement du conflit Azerbaïdjan-Karabakh et à la vie quotidienne de l’Artsakh ont été discutées pendant la réunion. Le chef de l’Etat a souligné que l’approfon-dissement de la coopération avec la France a été parmi les axes princi-paux de la politique étrangère de la RHK. Le président a placé à un haut niveau le rôle de la France dans le processus de règlement du conflit et pour la préservation la stabilité dans la région. La nécessité d’approfondir la coopération et l’importance de la diplomatie parlementaire, ont été réci-proquement actées. Le président de l’Assemblée nationale de la RHK, Achod Ghoulian ainsi que d’autres Hauts-responsables participaient à la réunion.

*

Le 11 Juin, c’était au tour du président Serge Sarkissian de rencontrer le groupe conduit par François Rochebloine. Lors de la réunion, le Président arménien a hautement apprécié la décision des parlementaires de visiter l’Artsakh, et a indiqué que la collaboration parlementaire était le meilleur moyen de développer les relations bilatérales et d’améliorer la compré-hension mutuelle.

Les parlementaires français ont, à leur tour, partagé leurs impressions sur leur visite en Artsakh, exprimant leurs intérêts sur les perspectives de dé-veloppement avec les deux Républiques, ainsi que sur la position de l’Ar-ménie concernant les deux processus, avec l’Azerbaïdjan et avec la Tur-quie. Ils ont également reconnus avoir reconsidéré leur opinion suite à leur visite en RHK.

Les députés français ont noté avec satisfaction la prévalence des normes démocratiques dans le pays, également démontrée par dernières élections législatives en Artsakh ; a indiqué le service de presse présidentiel.

*

François Rochebloine, déclaré "persona non grata" par l’Azerbaïdjan, s’est dit très fier de ce fait. Ajoutant " ce n’est pas une nouveauté pour moi, puisque l’année passée, une autre délégation s’est vue également cou-chée sur une ‘liste noire’".

*

Le parlementaire russe, Konstantin Zatulin, a commenté la décision de

l’Azerbaïdjan d’interdire l’entrée dans le pays pour un certain nombre d’hommes politiques russes, comme absurde.

"Je fais partie de la ‘liste noire’, mais je dois dire que je ne comptais pas vi-siter l’Azerbaïdjan. J’y suis allé une fois pour une réunion du Conseil inter-national des compatriotes russes. Je respecte ce pays, mais je ne vais pas lui demander si je peux ou pas me rendre en Arménie ou au Haut-Kara-bakh."

Le politicien a expliqué la réaction de Bakou comme étant la conséquence du dialogue turco-arménien.

"Je ne crois pas que le Haut-Karabakh retournera à nouveau sous la juridic-tion de l’Azerbaïdjan. Je l’’ai toujours visité lorsque j’ai été invité à obser-ver les élections. Aujourd’hui, je me demande si les citoyens des autres pays ont été également déclarés persona non grata en Azerbaïdjan, car il y avait de nombreux observateurs étrangers lors des élections du 23 mai.

Le Haut-Karabakh tient des élections depuis 16 ans déjà et le fait est que Bakou n’a pas la possibilité d’accuser cette république de violation des droits démocratiques. En outre, je tiens à mentionner qu’à la différence de l’Azerbaïdjan le pouvoir n’est pas héréditaire au Karabakh. Donc, aucune interdiction ne me fera changer de position sur la question," a-t-il conclu.

*

Extraits de Artsakhtert et de Panarmenian

http://eafjd.eu/spip.php?breve2514


Sommet de l'Union africaine : l'Ouganda trahit la CPI et se couche devant Béchir

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - En une spectaculaire volte-face, l'Ouganda, qui venait de faire savoir qu'El-Béchir ne serait pas accepté sur son territoire lors du prochain sommet de l'Union africaine à Kampala, a finalement déclaré que le chef de l'Etat soudanais serait bien son invité lors de cette rencontre. Une fois de plus l'organisation panafricaine, que certains observateurs




http://www.panarmenian.net/eng/politics/

http://www.artsakhtert.com/eng/index.php

considèrent surtout comme un "syndicat d'intimidateurs", a obtenu d'un ses membres qu'il renonce à faire appliquer les décisions de la Cour pénale internationale. Elle préfère jouer la carte de l'impunité au détriment de la justice, prenant partie pour le bourreau et piétinant ainsi les victimes... africaines. Le Collectif VAN vous invite à lire cet article publié sur le site du Collectif Urgence Darfour le 9 juin 2010.

Par Bernard SCHALSCHA

C'était trop beau. Le 4 juin le président ougandais Museveni annonçait qu'El-Béchir ne serait pas invité au XV° sommet de l'Union africaine (UA) qui doit se tenir en juillet à Kampala (Ouganda). Nous nous sommes dit, tout comme la plupart des organisations de défense des droits de l'homme, que c'était là un pas décisif vers la fin de l'impunité en Afrique. Il fallait voir dans cette décision, pensions-nous, une conséquence immédiate du fait que la première conférence de révision de la Cour pénale internationale (CPI), destinée à renforcer et élargir l'action de la justice internationale, se tenait depuis le 31 mai à Kampala justement, et que le procureur de la CPI, Luis Moreno-Ocampo s'était entretenu avec le président Museveni. En outre, l'Ouganda, en tant que signataire du Statut de Rome qui a fondé la CPI, avait déjà fait savoir par le passé qu'El-Béchir, inculpé par la CPI de crimes de guerre et contre l'humanité commis au Darfour, ne pouvait mettre les pieds sur son territoire sauf pour y être arrêté. Interviewé mardi 8 juin sur France Info, Jacky Mamou, président du Collectif Urgence Darfour, se félicitait donc du choix politique exprimé par le chef de l'Etat ougandais de privilégier la justice incarnée par la CPI plutôt que de céder à l'UA qui se retranche derrière une demande de moratoire afin de ne pas appliquer le mandat d'arrêt international contre le chef des massacreurs au Darfour.

A l'annonce de la déclaration de Museveni, le Soudan avait aussitôt tempêté, exigeant de l'Ouganda qu'il revienne sur sa position et lui présente des excuses publiques. Sans quoi Khartoum exigerait auprès de l'UA que le sommet n'ait pas lieu à Kampala mais dans un autre pays africain, c'est-à-dire dans un pays où El-Béchir serait accueilli sans risque. A peine avions-nous commencé à écrire pour exhorter Kampala à ne pas céder au chantage soudanais qu'un communiqué émanant du ministère des Affaires étrangères ougandais faisait savoir qu'Omar El-Béchir avait très normalement été invité à ce sommet depuis le mois de mars puisque, n'est-ce pas, il y a toute sa place puisque le Soudan fait partie de l'UA. A la trappe la prise de position du président ougandais !

Quelques optimistes invétérés penseront peut-être qu'il s'agit d'une ruse pour faire venir El-Béchir à Kampala et, hop !, l'arrêter dès qu'il sera en territoire ougandais. Détrompons-les : l'homme fort de Khartoum n'est pas

du genre à se laisser piéger. Il dispose surtout de puissants moyens de pression et de nombreux alliés, notamment au sein de la Ligue arabe et de l'Organisation de la conférence islamique, l'Ouganda étant membre de cette dernière. Il est peu probable qu'on apprenne précisément comment le régime soudanais a réussi à obtenir le retournement stratégique de son voisin ougandais. Mais, par exemple, il ne faut pas oublier que l'Ouganda est aux prises depuis de longues années avec l'Armée révolutionnaire du seigneur (Lord Revolutionnary Army, LRA). Ce mouvement à l'idéologie délirante et qui a assassiné des dizaines de milliers de civils dans des conditions atroces, possède des bases importantes au nord de la République démocratique du Congo et en République centrafricaine, d'où elle ne se prive pas d'attaquer respectivement le Sud-Soudan et le Darfour. Les bons connaisseurs de la région sont convaincus que le régime soudanais fournit de l'armement aux fous furieux sanguinaires de la LRA et les emploie quand ils peuvent lui être utiles. Il semble même que la LRA concentre désormais une partie de ses troupes au Soudan même, d'où elle lance à l'occasion des offensives en Ouganda. Officiellement, bien sûr, Khartoum combat la LRA... Mais aucun chef d'Etat de la région n'est dupe. Et le président Museveni l'est certainement encore moins.

Reste qu'il n'est pas certain qu'El-Béchir en personne aille représenter le Soudan au prochain sommet de l'UA. Le mandat d'arrêt international contre sa personne l'a rendu extrêmement prudent. Peut-être, à la dernière minute, préférera-t-il se faire représenter en juillet à Kampala par un de ses sbires. Quand bien même l'Ouganda a finalement capitulé, le président soudanais n'ignore pas que son isolement diplomatique va croissant. En témoignent, ces derniers temps, la maigre représentation diplomatique internationale à sa cérémonie d'investiture, ainsi que le refus par la France de sa participation au dernier sommet France-Afrique, laquelle interdiction n'a pas provoqué le moindre désistement par solidarité de la part de ses collègues africains. En dépit du couteau que l'Ouganda a planté dans le dos du procureur de la CPI, le mandat d'arrêt émis par la CPI fait lentement son effet. Bien trop lentement, certes, et c'est pourquoi nous nous devons d'agir pour faire accélérer son application.

http://www.urgencedarfour.info/index.php?module=Pagesetter&func=viewpub&tid=10002&pid=166


Presse arménienne : Revue du 12 juin 2010

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous





présente cette Revue de Presse du 10 juin 2010 parue sur le site de l'Ambassade de France en Arménie.

Revue de la presse arménienne du 12 juin

France-Arménie

Hayots Achkhar, Azg, Hayastani Hanrapetoutioun, Aravot et 168 Jam rendent compte de la rencontre du Président Sarkissian avec la délégation de parlementaires français conduite par François Rochebloine, président du groupe d’amitié France-Arménie qui vient d’effectuer une visite au HK. Le Président arménien a hautement apprécié la décision des parlemen-taires de visiter le HK et a indiqué que la collaboration parlementaire était le meilleur moyen de développer les relations bilatérales et d’améliorer la compréhension mutuelle.

Les parlementaires français ont, à leur tour, partagé leurs impressions sur leur visite au HK, exprimant leurs intérêts sur les perspectives de dévelop-pement avec les deux Républiques, ainsi que sur la position de l’Arménie concernant les processus, avec l’Azerbaïdjan et la Turquie. Ils ont égale-ment reconnu avoir reconsidéré leurs vues suite à leur visite au HK. Les députés français ont noté avec satisfaction la prévalence des normes dé-mocratiques, également démontrée par les dernières « élections législa-tives » au HK.

Lors d’un point de presse, François Rochebloine, a commenté le fait que lui et les membres de la délégation ont été déclaré « persona non grata » par l’Azerbaïdjan. Il s’en est dit « très fier », ajoutant que ce n’est pas une nouveauté pour lui, puisque l’année dernière, une autre délégation s’est vue également couchée sur une « liste noire ».

Affaires intérieures

Les quotidiens annoncent la visite du Rapporteur Spécial de l’ONU sur la situation des défenseurs des droits de l’homme, Marguerite Sekaggya, qui entreprendra sa première mission d’enquête en Arménie du 14 au 18 juin. Le but de la mission est d’évaluer personnellement, d’une façon objective et impartiale, la situation des défenseurs des droits de l’homme dans le pays et amorcer un processus de coopération constructif avec les autori-tés.

La mairie d’Erevan a refusé de satisfaire la demande d’un opposant, Kara-pet Roubinian de tenir un sit-in, le 18 juin sur la place de la Liberté pen-dant deux heures. Celui-ci s’est pourtant dit déterminé à le faire. Plusieurs opposants ont pu par ailleurs tenir un sit-in vendredi dernier sur la place de la Liberté en portant les photos d’un membre du CNA, David Kiramid-

jian, arrêté le 31 mai et placé en détention pour deux mois. / Haykakan Ja-manak

Selon 168 Jam, la police a suspendu l’enquête relative au meurtre du chef adjoint de la police, Guévorg Mherian, en février 2008, faute de preuves. Ceci dit, le dossier du meurtre n’est pas classé et en cas d’émergence de preuves, l’enquête sera réouverte. 168 Jam rappelle que suite au meurtre de son adjoint, le chef de la Police avait déclaré que l’élucidation de ce meurtre était une question d’honneur pour la Police.

Aravot et Jamanak relèvent que le parti Dachnak a proposé de mettre en place une commission parlementaire ad hoc pour étudier la légitimité de l’augmentation du prix du gaz. Les députés de la majorité ont pourtant qualifié cette proposition de « show politique » et ont dit avoir l’intention de boycotter l’étude de la proposition.

Azg et Hayastani Hanrapetoutioun indiquent que du 14 au 18 juin une se-maine de l’OTAN aura lieu en Arménie. Des visites des représentants de l’Alliance, ainsi qu’un pont télévisé Erevan- Koundouz- ISAF sont prévus.

Affaires régionales

Les agences de presse font état de la visite du Ministre arménien des AE Edouard Nalbandian en Géorgie, le 14 juin. Pendant cette visite le Ministre arménien a prévu d’avoir des réunions avec des autorités géorgiennes et les représentants de la communauté arménienne.

Par ailleurs, Hayots Achkhar et Azg relèvent que le Ministère géorgien de la culture a débloqué 50 000 laris soit 26 790 $ pour la préparation d’un paquet de documents relatifs aux travaux de reconstruction de l’Eglise Saint Gévorg de Mughni de Tbilissi.

168 Jam relève, citant des agences de presse turques, que la police de la région turque de Samsoun a arrêté et expulsé 43 ressortissants étrangers dont des ressortissants arméniens. Il s’agirait notamment de femmes ar-méniennes qui se seraient adonnées à la prostitution dans ce pays…

Azg, Jamanak et Hayastani Hanrapetoutioun relèvent que Vladimir Poutine, effectuant une visite à Paris, a discuté, entre autres, avec son homologue français du conflit du HK.

Rédaction : Merie Hakobian

http://www.ambafrance-am.org/IMG/pdf/20100612.pdf

http://www.ambafrance-am.org/IMG/pdf/20100612.pdf


Le « grand Moyen-Orient » devient progressivement une réalitéInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous

soumet la traduction d'un article en anglais du journal arménien PanArmenian.net parue sur le site de la Fédération Euro-Armé-nienne pour la Justice et la Démocratie le 13 juin 2010.

13 juin 2010

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Traduction Gérard Merdjanian – Commentaires du site de la Fédéra-tion Euro-Arménienne :

La Turquie, bien qu’affaiblie, est toujours soutenue par les Etats-Unis comme membre de l’OTAN et beaucoup moins comme une alliée sûre avec Israël. Elle a également, du moins officiellement, le soutien de l’Union européenne, dont les négociations d’adhésion avancent de plus en plus lentement pour ne pas dire font du ‘sur place’. Ce qui n’empêche pas les européens de faire risettes et de verser des millions en subventions di-verses et variées.

Les derniers coups d’éclats d’Ankara, notamment avec l’Iran, a mis mal à l’aise le monde arabe. Les dirigeants turcs, selon leur bonne habitude, semblent oublier l’histoire de leur pays et le passé tumultueux de l’empire ottoman envers les populations arabes et les territoires qui se sont indu-ment appropriés à leur dépend (le golfe d’Alexandrette par exemple).

Devenir une puissance régionale, reconnue en tant que telle par ses voi-sins, est le désir profond caressé par Ankara. Avec des relations à peine tiède avec la Grèce, un contentieux de taille avec Chypre, un autre tout aussi important avec l’Arménie, une poudrière en formation avec l’Irak lié au problème kurde, il est fort probable que ‘ce désir profond’ reste au ni-veau du rêve.

Faire partie du G20 donne des ailes à certains. Et ce n’est pas parce qu’on a des ailes que l’on va pour autant s’envoler.

***

*



La lutte pour la place d’un pouvoir régional entre la Turquie et l’Iran, tous deux frontaliers avec l’Arménie, a été certes mise en sourdine, et per-sonne n’a oublié l’appui apporté par Erdogan au programme nucléaire de l’Iran. L’Arménie, dans ce contexte, doit établir des relations avec ses voi-sins, basées sur la croyance que "l’ennemi de mon ennemi est mon ami". Et si ce principe échoue parfois, c’est qu’il fonctionne en général, et qu’il va fonctionner dans le cas de l’Arménie, d’autant plus que les relations ont été sereines, et qu’elles vont de surcroit s’améliorer après certains inci-dents. De même, les relations israélo-turques peuvent gentiment se trans-former en israélo-arméniennes. Mais pour cette dernière, il y a encore un long chemin à parcourir.

Les relations avec l’Iran sont bonnes en général et ont tendance à se dé-velopper, notamment dans le secteur de l’énergie. L’Iran a déjà construit deux petites centrales hydroélectriques sur la rivière Araxe, et le gazoduc Iran-Arménie, construit dans le cadre du programme de diversification des approvisionnements énergétiques de l’Arménie, fonctionne avec succès. La construction d’une raffinerie de pétrole dans le sud de l’Arménie (Megh-ri) est en phase d’études. L’étude de faisabilité a été réalisée par des spé-cialistes russes et arméniens. Les deux pays n’ont aucun passé difficile ou sanglant, et la communauté arménienne d’Iran, qui s’élève à environ 200.000 personnes, jouit de l’estime des habitants. Concernant le conflit du Karabakh, l’Iran est neutre, mais il est toujours prêt à offrir ses services comme médiateur. Cependant, l’Iran ne peut pas devenir membre du Groupe de Minsk de l’OSCE, et par conséquent, il ne peut pas jouer ce rôle. Pourtant, il faut admettre qu’avec le soutien de l’Iran, on aurait enregistré certains progrès sur cette question.

N’oublions pas que l’Iran a des relations assez difficiles avec l’Azerbaïdjan voisin, liées aux revendications de celui-ci sur les ‘provinces du sud’ de l’Azerbaïdjan, estimant qu’elles font partie de son territoire. Malgré les dé-clarations positives faites par les dirigeants azerbaïdjanais sur les "excel-lentes relations avec le pays ami islamique", tout n’est pas vraiment aussi rose. Les revendications territoriales de l’Azerbaïdjan, associées au statut controversé de la mer Caspienne pourraient sérieusement dégrader les re-lations entre ces deux pays. En outre, l’Azerbaïdjan répond avec une grande nervosité aux bonnes relations arméno-iraniennes, les considérant comme traîtres de la part d’un pays islamique.

L’Arménie a besoin des relations normales avec l’Iran, vu que celui-ci est l’une des deux voies terrestres reliant le pays au monde extérieur. La voie iranienne est plus longue mais plus sûre que celle de la Géorgie. Certes, l’amitié avec l’Iran est maintenant un peu problématique en raison du pro-gramme nucléaire. Toutefois, selon des diplomates américains d’Erevan, les États-Unis reconnaissent l’importance de l’Iran pour l’Arménie (sous

blocus turco-azéri) et considèrent donc les relations arméno-iraniennes avec une certaine bienveillance.

Il y a un autre aspect tout aussi important dans l’ambition de l’Iran de de-venir une puissance régionale : l’islamisme. La République islamique es-time qu’elle devrait être le défenseur de l’Islam dans la région, et que per-sonne ne peut la remplacer dans ce rôle. Soutenue par l’Arabie saoudite, la Turquie cherche aussi une position dominante dans la région et déplace ses pions basés sur la laïcité, rivalisant ainsi avec Téhéran.

Cependant, l’Iran ne peut tout simplement pas permettre une telle tour-nure des événements. Peu importe à quel point le gouvernement de Re-cep Tayyip Erdogan peut soutenir l’administration actuelle de l’ayatollah Khamenei et à quel point il peut essayer de convaincre Téhéran qu’il res-pecte les valeurs islamiques, Téhéran n’y croit tout simplement pas et ne veut pas admettre l’idée même que la Turquie puisse être représentative du monde musulman. L’histoire récente de ‘Free Gaza’, qui en principe, était destinée à gagner la sympathie du monde arabe et montrer que l’Is-lam pour Ankara est plus important que ses relations étroites avec Israël, a mis en lumière un certain nombre de problèmes que la Turquie a avec le monde arabe, et ce malgré le fait que M. Erdogan ait déclaré solennelle-ment : « Le Turc ne peut pas vivre sans l’Arabe". Néanmoins, si triste que cela puisse être pour Ankara, le Hamas a déjà refusé ses services, en sou-lignant qu’il préférait traiter uniquement avec l’Egypte.

A première vue, la Turquie entretient des relations normales avec tous ses voisins - de ‘fraternelles’ à ‘neutres’. Mais l’alliance turco-azerbaïdjanaise estime que l’Arménie, en particulier, doit quitter la zone de sécurité entou-rant la République du Haut-Karabakh et abandonner le processus de re-connaissance internationale du génocide arménien. La réalité est qu’il est encore trop tôt pour parler d’une normalisation des relations turco-armé-niennes, et il y a plusieurs raisons pour cela. Il y a de graves dissensions dans la politique intérieure de la Turquie.

La situation du Parti de la Justice et du Développement (AKP) s’est détério-rée après la démission scandaleuse d’un des principaux opposants, Deniz Baykal, de même que le nouveau chef du Parti Républicain du Peuple, Ke-mal Kilicdaroglu, qui est déterminé, même s’il ne gagnera les élections de l’année prochaine, à réduire au moins le nombre de députés de l’AKP. Le premier ministre Erdogan est clairement en perte de popularité, et à cet égard l’amélioration des relations avec l’Arménie serait fatale pour lui.

L’opposition turque, qui est déjà mécontente de la politique étrangère et intérieure de la Turquie, pourrait facilement détrôner le premier ministre non désiré. Parallèlement, l’Armée interviendrait difficilement cette fois-ci, puisque le premier ministre a pris soin d’amadouer la plupart des mili-

taires. Mais la Turquie est un pays assez imprévisible sur certaines ques-tions, et ce qui pourrait se passer après le référendum du 12 Septembre est difficile à prévoir.

*

Karine Ter-Sahakian – PanArmenian.net – Département Analyse



Revue de la presse turque 15.06.2010

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose la revue de la presse turque du 15 juin publiée sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Cette revue de presse n'est pas commentée de notre part. Elle peut contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.

Nous vous présentons la revue de la presse turque du mardi 15 juin 2010

Posted 15.06.2010 08:41:57 UTC Updated 15.06.2010 08:41:57 UTC

Dans son article titré "1000 soldats martyrs" le journal "Hürriyet" informe sur la visite du chef de l'Etat Abdullah Gül au musée de bataille à Séoul, capitale de la Corée du Sud où il réalise une visite officielle. Le quotidien précise également que le Président Abdullah Gül a déposé une gerbe de-vant le panneau où sont mentionnés les noms des soldats turcs tués lors de la guerre et tapé trois fois avec la mailloche sur le tambour appelé "junggo" se trouvant à l'entrée du musée.

Le journal "Haber Türk" annonce qu'Israël a mis en place une commission d'enquête sur le raid israélien contre le navire "Mavi Marmara" où 9 Turcs ont été tués.

"Coopère avec la Commission d'enquête indépendante fondée au sein de l'ONU, nomme un représentant" serait le message du Conseil des mi-nistres dont la réunion présidée par le Premier ministre Recep Tayyip Er-doğan a duré 7 heures.




L'information titrée "La commission d'Israël n'est pas satisfaisante" du journal "Sabah" rapporte que le porte-parole du gouvernement Cemil Çi-çek a indiqué que les mesures à prendre au cas où Israël refuse de nom-mer un membre à la Commission internationale proposée par l'ONU, avaient été évaluées lors de la réunion du Conseil des ministres.

"La Commission unilatérale d'Israël ne nous satisfera pas. Elle doit être im-partiale" a dit M. Çiçek selon le journal.

Sur le même sujet le quotidien "Vatan" relève que l'Union européenne qui affirmait auparavant qu'une "enquête internationale" était indispensable trouve suffisante l'enquête d'Israël.

Par ailleurs, le journal précise que les Etats-Unis ont également adopté une position en faveur de leur allié qu'est Israël et déclaré que la commis-sion était une démarche importante.

Le journal "Milliyet" titre "S'échapper de la mort" et fait savoir que des af-frontements ont éclaté entre deux peuples d'origine turque à Osh dont majoritairement les sympathisants du leader déchu du Kirghizistan, Kur-manbek Bakiyev. Le journal annonce que selon les chiffres officiels 124 personnes ont perdu la vie et selon des sources informelles plus de 800 personnes ont trouvé la mort.

L'article fait également état de près de 100 mille ouzbeks essayant de quitter le territoire kirghiz et de deux avions expédiés d'Ankara pour éva-cuer les Turcs dans les villes d'Osh et Jalalabad.

Une information dans le journal "Cumhuriyet" sur le championnat de la Coupe du monde, rapporte que la sélection italienne, triomphant du der-nier championnat mondial, a fait match nul avec le Paraguay sur un score de parité 1 partout, et que la Hollande s'est imposée devant le Danemark par 2-0.

Le journal précise également la victoire du Japon contre le Cameroun par 1-0.

http://www.trtfrench.com/trtinternational/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=f7f49269-5a4b-494b-9d76-1afad0b95ece





TURQUIE/UE

Kemal Kılıçdaroğlu s’inquiète des mutations de la politique étrangère turque, l’AKP adresse des messages à l’Union Européennedimanche 13 juin 2010

Le 13 juin 2010, lors d’un meeting à Amasra sur la mer Noire, Kemal Kılıç-daroğlu a vivement critiqué les choix diplomatiques du gouvernement de l’AKP en déclarant que le parti au pouvoir avait déplacé l’axe des équi-libres de la politique étrangère turque.

«Dans bien des milieux qui comptent, on commence à s’interroger sérieu-sement sur notre changement d’axe, c’est le résultat de la politique de l’AKP», a déclaré le leader du CHP avant de poursuivre : «Il y a une crise de confiance avec l’Ouest du fait de cette politique, l’AKP doit corriger le tir immédiatement, si ce n’est pas fait, les résultats seront encore pires dans un très proche avenir.» Selon lui, cette nouvelle diplomatie dévoile en réalité le vrai visage de l’AKP.

En s’exprimant de la sorte, le leader kémaliste a voulu se faire l’écho de l’inquiétude que ressent à l’heure actuelle une frange de l’opinion pu-blique turque, en particulier ses élites occidentalisées que le «Non» de leur pays, le 9 juin dernier, au Conseil de sécurité des Nations Unies, in-quiètent au plus haut point. Nombre de ces élites, et plus généralement les gens issus des milieux laïques, déclarent avoir peur du tour pris par la politique étrangère turque depuis quelques semaines, suite aux derniers développements du dossier nucléaire iranien et aux réactions du premier ministre à l’affaire de la flottille. Il y a dans cette opinion le sentiment qu’un tournant a été pris, et que celui-ci n’aurait pas que des enjeux diplo-matiques mais qu’il conforterait la dimension islamique, pour ne pas dire islamiste de l’AKP.

C’est également des bords de la mer Noire, lors d’un meeting à Rize, que Recep Tayyip Erdoğan (photo) a évoqué la diplomatie turque actuelle pour répondre à Kemal Kiliçdaroglu : «Ceux qui pensent que la politique étran-gère a changé d’axe sont incapables de comprendre le nouveau rôle que joue la Turquie et le caractère multidimensionnelle qu’a pris sa politique étrangère.»

Au lendemain du vote négatif formulé par la Turquie à l’égard du projet de sanctions contre l’Iran, la semaine dernière, le premier ministre turc avait déjà infirmé l’idée que la Turquie se détournait de l’Ouest en qualifiant même un tel point de vue de «sale propagande». Mais il s’en était pris

aussi à l’Union Européenne (UE) en estimant que la politique étrangère suivie par la Turquie était aussi un message adressé «à ceux qui au sein de l’Europe veulent créer des obstacles à l’adhésion turque.»

Il avait surenchéri en déclarant que l’UE était même actuellement soumise à un test quant à la sincérité de ses intentions à l’égard de la Turquie et qu’elle ne s’en rendait même pas compte. Dimanche, à Rize, Recep Tayyip Erdoğan, après sa réponse au leader kémaliste, a de nouveau adressé un message à l’UE, en lui reprochant de faire trainer l’intégration de la Tur-quie depuis 50 ans. «Il n’y a pas d’autres pays dans le cas de la Turquie. Nous avons mis en place un ministère spécial pour notre candidature, confié à Egemen Bağış, qui a rang de ministre d’Etat. Nous faisons tout ce que nous pouvons, mais ils continuent à nous maintenir en dehors.», a-t-il déclaré avant de conclure que si l’UE voulait démontrer qu’elle n’était pas un club chrétien, elle devrait admettre la Turquie en son sein.

Répondant à Nicolas Bourcier, à l’occasion d’une interview parue dans Le Monde, le 12 juin, Abdullah Gül a lui aussi évoqué la candidature de son pays à l’UE, mais en des termes plus nuancés. Estimant que «l’UE ne facili-tait pas les choses» et que la Turquie devait aussi faire le nécessaire pour intégrer l’acquis communautaire, le président de la République a surtout évoqué, pour sa part, la cécité stratégique qui serait celle des Européens, en estimant que si l’UE ouvrait enfin les yeux, elle intégrerait la Turquie rapidement. Il a regretté en particulier que Bruxelles ne se fasse pas assez entendre sur la scène internationale, ce que l’affaire de la flottille et le dossier nucléaire iranien auraient à nouveau montré, avant de laisser en-tendre que l’intégration de la Turquie rendrait l’Europe plus forte.

Les derniers développements de la politique internationale, qui ont vu la Turquie aux avant-postes, risquent sans doute d’accroître la pression sur les Européens afin qu’ils précisent leurs intentions, quant au devenir de la candidature turque. Le gouvernement turc est de plus en plus impatient et temps des réponses dilatoires semble être révolu. JM

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L'info vue par la TRT (4)

Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télé-vision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos néga-


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tionnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.

Franco Frattini a fait l'éloge de la Turquie

" Nous en pouvons pas nous permettre de perdre la Turquie "


Le ministre italien des Affaires étrangères, Franco Frattini qui a précisé que la Turquie était 'un partenaire important' du point de vue de l'Union européenne a déclaré : " nous ne pouvons pas nous permettre de perdre la Turquie ".

" L'Europe a fait une erreur en ne donnant pas de signal de rapprochement à la Turquie. Le fait que la Turquie se sente délaissée par l'Union européenne et qu'elle se tourne vers d'autre région, ne sera aucunement en faveur de l'UE " a ajouté Franco Frattini lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne au Luxembourg.

http://www.trtfrench.com/trtinternational/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=f55f97bb-81be-4fd4-8df8-ed08e9a00c8c

FRANCE/TURQUIE

Sarkozy prévoit de se rendre en Turquie fin 2010 ou début 2011

(presse) AFP | 14.06.10 | 23h06

Le président français Nicolas Sarkozy prévoit de se rendre en Turquie à la fin de l'année ou début 2011, a déclaré lundi l'ambassadeur français en Turquie, cité par l'agence de presse turque Anatolia. M. Sarkozy, qui s'est prononcé à plusieurs reprises contre l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne, "effectuera une visite en Turquie à la fin de cette année ou au début de l'année prochaine", a annoncé l'ambassadeur Bernard Emié, rapporte Anatolia.

Cette visite sera l'occasion pour les deux pays de discuter d'une "vision économique commune", a expliqué le diplomate, s'exprimant lors de la réunion à Istanbul d'une association d'hommes d'affaires franco-turque. M. Sarkozy considère que la Turquie n'appartient pas à l'Europe et estime, tout comme la chancelière allemande Angela Merkel, que le pays devrait obtenir un partenariat spécial avec l'UE plutôt que d'y adhérer. Ankara



accuse la France de ralentir la progression de ses négociations d'adhésion avec l'UE.

http://www.lemonde.fr/depeches/2010/06/14/sarkozy-prevoit-de-se-rendre-en-turquie-fin-2010-ou-debut-2011-presse_3214_236_42722180.html


USA/TURQUIE

Ankara accuse Washington de double langage, mais rappelle les liens d'amitié

Le Collectif VAN relaye ici les articles du journal franco-turc Zaman (équivalent du Today's Zaman en langue anglaise, diffusé en Turquie). Attention : ces articles ne sont pas commentés de notre part. Il s'agit pour l'essentiel de traductions des versions turque et anglaise du Zaman, journal proche du parti au pouvoir (AKP).

Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a accusé mardi les Etats-Unis de pratiquer le double langage au Proche-Orient, mais il a rappelé que Washington reste un "ami de longue date".

"Vous parlez de démocratie mais ensuite vous faites tout le contraire de la démocratie... Quand cela vous arrange, vous vous mettez du côté des ré-gimes totalitaires, et quand cela vous arrange, vous parlez de démocra-tie", a-t-il déclaré devant les députés de son parti, sans citer explicitement les Etats-Unis dans ce passage du discours.

"Se couper de l'Ouest ou de l'Est ne serait ni possible ni juste pour la Tur-quie. C'est un fait indéniable que l'Histoire a montré", a-t-il ajouté, alors que plusieurs pays occidentaux, dont les Etats-Unis, redoutent que la Tur-quie, pays membre de l'Otan, ne se tourne vers l'Est et les pays arabes.

"Le pays qui peut le mieux comprendre la mission et l'importance de la Turquie est notre ami de longue date, les Etats-Unis", a-t-il ajouté,préci-sant que "dans de nombreuses régions, la Turquie et les Etats-Unis ont des objectifs communs".

Les deux pays ont des divergences "occasionnelles", car ils "utilisent des méthodes différentes et ont des ordres de priorité différents" dans lesaf-





faires de la région, a-t-il ajouté.

15.06.2010 http://fr.zaman.com.tr/fr/newsDetail_getNewsById.action;.node1?newsId=4152


L'info vue par la TRT (5)

Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.

Exercice militaire conjoint Turquie - Etats-Unis

L’exercice militaire Cooperative-2010 commence demain à Ankara


L'exercice militaire Cooperative-2010, de lieu de commandement de ba-taillon avec couverture informatique, qui sera pratiqué pour la première fois entre la Turquie et les Etats-Unis, commence demain à Ankara.

L'objectif de l'exercice est de hausser le niveau de coopération et de for-mation entre les forces armées turques et américaines.

L'exercice aura lieu dans le centre de formation Lider du commandement de formation et de doctrine de simulation de guerre des forces armées ter-restres à Ankara.

28 membres des forces armées de chaque pays participeront à l'exercice qui sera réalisé pour la première fois.

L'exercice prendra fin le 25 juin. http://www.trtfrench.com/trtinternational/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=7c13281f-8dac-49dd-80b9-1376503f965d

http://www.trtfrench.com/trtinternational/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=7c13281f-8dac-49dd-80b9-1376503f965d




http://fr.zaman.com.tr/fr/newsDetail_getNewsById.action;.node1?newsId=4152

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"Un Gage pour un Mauvais Président"par Donald Wilson Bush

USA

mardi15 juin 2010, par Stéphane/armenews

Dans cet article plein de colère retenue, l’auteur fait un inventaire détaillé des motivations qui peuvent avoir amené le Centre Woodrow Wilson à ce choix surréaliste. La volonté du Président Américain passionné de justice, plein de compassion pour le peuple arménien, est sacrifiée pour des rai-sons qui déshonorent non seulement l’institution, mais aussi Barak Obama qui décidément, ne fait que reculer.

Gilbert Béguian

Un Gage pour un Mauvais Président

Lee Hamilton viole la charte de son institution en aidant la Maison Blanche pour apaiser les dirigeants turcs.

Par Donald Wilson Bush

En apparence, l’intention du Woodrow Wilson International Center (WWC, Le Centre International Woodrow Wilson) pour la recherche, d’honorer le ministre des affaires étrangères turc, Ahmet Davutoglu, le 17 juin, du prix de cette année pour service rendu au public du WWC, semble assez inno-cente. A mon avis, elle ne l’est pas - et ceux qui sont au fait de la situation seront d’accord avec moi.

En bonne place parmi ceux qui sont au courant figurent le président et le directeur exécutif de l’Institut Hellénique Américain qui ont écrit une lettre ouverte au directeur exécutif Lee H. Hamilton le 21 mai 2010 contestant la sagesse (et non le motif) du choix du WWC pour attribuer la distinction de cette année. Cependant, aujourd’hui, j’en conteste aussi le motif.

Comme descendant direct de l’arrière grand-père de Woodrow Wilson, et comme dépositaire du nom de famille (et du fier héritage du Président), j’ai pris soin d’honorer en silence pendant 47 ans l’espace sacré entre les privilèges de la famille et ma politique personnelle, me gardant de toute


opportunité dont j’aurais pu bénéficier personnellement qui aurait pu déshonorer ou desservir le cher héritage du Président Wilson. J’ai aussi veillé de près à ce que les nombreuses institutions portant son nom fassent de même.

C’est important d’un point de vue familial, parce que les institutions peuvent perdre le lien avec l’objectif et les idéaux qui animaient à l’origine les individus dont le nom est utilisé par ces institutions (ce qui se produit souvent du fait de l’inertie bureaucratique et par complaisance person-nelle).

Pour connaître les objectifs que devrait poursuivre le WWC, il faut s’en ré-férer à ce qui animait l’homme Woodrow Wilson, tel que cela ressort du catalogue des biographies autorisées et de l’impressionnante masse de documents présidentiels du Dr Arthur Link, soigneusement conservés par la Librairie du Congrès et publiés par Princeton University Press.

Et pour saisir ce qui au fond inspirait les rêves du président, on peut y ajouter les documents d’archives publiques de souvenirs, histoires de fa-mille, lettres, notes de journal, articles de presse, photographies, senti-ments personnels et correspondances avec des tiers. C’est ce que j’ai fait de l’héritage de Wilson pendant près de trente ans et que je continuerai à faire pour le restant de ma vie.

Pour une perspective personnelle telle que celle-là, il m’est facile d’attes-ter du fait qu’en toutes choses, Wilson était un poète autant qu’il était po-liticien. En conséquence, il était autant motivé par ses propres sources d’authenticité et de caractère écossais et irlandais qu’il l’était par son ins-tinct naturel dans ses raisonnements et ambitions.

C’est un point important à noter : il a trait directement avec la façon dont on doit interpréter l’attitude de Wilson vis à vis des états d’Asie Mineure supprimés, injustement attaqués et systématiquement massacrés par les Turcs ottomans. En bref, Woodrow Wilson était motivé au fond de lui-même par un sens profond de justice poétique et de projection dans l’hé-roïsme - né dans son cas, d’une forte prédisposition pour la compassion et le devoir chrétiens - qui inspirait la jeunesse de son temps, pour la défense du faible et de l’opprimé.

Bien qu’il n’y soit pas parvenu parfaitement (son indifférence à la détresse des Afro-américains est bien connue), il a défendu, et défendu AVEC FORCE, l’émancipation réussie des petits états eurasiens au lendemain de la Première Guerre Mondiale. A cela il s’est attaché avec conviction, de toute son âme, de tout son cœur. Et ce mélange unique de passion poé-tique de savant pour la justice et pour la Vérité- avec le génie politique d’un homme d’état pour prendre des actions décisives et éclairées en

temps de crise - est ce fait le mieux se souvenir de l’homme Woodrow Wil-son.

Il n’y a pas de doute, la définition claire des idéaux les plus élevés de Woo-drow Wilson en faveur des opprimés, telle qu’elle est décrite plus haut, fait aussi partie de l’héritage de Wilson pour lequel le WWC a été spécifique-ment créé, pour le protéger par la sélection de programmes, de projets, de chercheurs (et lauréats).

Cependant, avec le choix discutable d’Ahmet Davutoglu pour recevoir la plus haute distinction du WWC cette année, je dois à présent donner l’alarme et retracer les limites effacées qui protègent l’héritage historique du Président Wilson contre les ambitions sans scrupules de ceux qui repré-sentent la direction bureaucratique du WWC.

Permettez moi de rappeler que les statuts du WWC tels que reflétés par les termes de la déclaration de la mission du WWC. Je cite - la mission du WWC est de "commémorer les idéaux et les préoccupations de Woodrow Wilson par : l’établissement d’un lien entre le monde des idées et le monde de la politique ; et la promotion de la recherche, l’étude, la discus-sion et la collaboration au sein d’individus de toutes tendances concernés dans la politique et le savoir dans les affaires nationales et mondiales."

Avec toutes les retombées du choix, pour l’honorer, du ministre des af-faires étrangères turc Ahmet Davutoglu - une personnalité méprisée par beaucoup de groupes de personnes d’Eurasie et des milliers de militants à travers le monde, subissant la politique intérieure et étrangère de son gouvernement - la direction actuelle du WWC devrait au moins consulter les documents disponibles du Président Wilson pour voir leur erreur de ju-gement.

Si elle le faisait, elle verrait la preuve évidente de ce que le 28ème pré-sident avait en tête concernant sa volonté pour les peuples d’Eurasie et comment, s’il vivait de nos jours, il pourrait expliciter l’idée de promouvoir "la collaboration au sein d’individus de toutes tendances concernés" vis à vis de la politique étrangère US-Turquie.

Comme on peut les lire dans la Sentence Arbitrale sur la frontière turco-ar-ménienne datée du 22 novembre 1920, nous avons les propres déclara-tions de Wilson : "j’ai abordé cette difficile tache avec empressement pour servir au mieux les intérêts du peuple arménien et de ceux des habitants qui restent, quelles que soient leur race et leur religion, dans ce pays rava-gé, m’efforçant d’exercer en même temps la justice la plus stricte envers les populations, qu’elles soient turque, kurde, grecque ou arménienne, vi-vant dans les zones adjacentes."

Avec ce clair rappel de l’intention du Président Wilson, qu’est ce qui peut encore motiver Lee Hamilton et son équipe pour céder à la pression de la Maison Blanche dans cette situation d’apaisement de la diplomatie au mé-pris des souhaits personnels de Woodrow Wilson et en violation même de la mission et de l’objet du WWC ?

Ne serait-ce finalement qu’une façon pour M. Hamilton de tenir son rôle de "compère" dans un accord d’initiés entre le Département d’Etat du Pré-sident Obama et le WWC ? Ce qui semble plausible étant donné que, comme le précédent président de la Commission des Affaires Etrangères de la Chambre des Représentants, M. Hamilton a contribué aux carrières de plusieurs employés écrivant à présent la politique étrangère du pré-sident Obama - pour les nommer, le conseiller d’Obama en politique étran-gère et adjoint au conseiller de sécurité Denis McDonough, Directeur pour le Moyen-Orient Dan Shapiro, le rédacteur des discours de politique étran-gère de la campagne Obama devenu Adjoint a la Sécurité Nationale pour les Communications Stratégiques Ben Rhodes, entre autres. [Pour plus de détails sur ce point, voir la relation de la journaliste de politique étrangère Laura Rozen faite le 3 mai 2010 sur Politico.com]

Ou se peut-il qu’il ne s’agisse que de l’inébranlable patriotisme américain de M. Hamilton et volonté honnête de renforcer l’accès à long terme aux bases militaires turques ? Dans le passé, les dirigeants turcs ont fait des menaces non voilées de dégrader les relations US-Turquie si le Congrès US reconnaissait officiellement la vérité historique du rôle de la Turquie dans le Génocide Arménien ?

Ou peut-être est-ce simplement l’engagement sincère au libéralisme éco-nomique. Avec des enjeux en milliards de dollars en profits potentiels en oléoducs pour Wall Street - pour ne pas parler de son ami Dick Gephardt avec ses nombreuses multinationales partenaires du Groupe Gephardt du lobby turc basées à Atlanta et du District de Columbia - combien d’argent sera-t-il perdu si le Département d’Etat des USA ne parvenait pas à assu-rer la participation de la Turquie dans les affaires d’énergie chiffrées en milliers de dollars ? (Il n’y a qu’à faire une recherche sur Google avec "Na-bucco", "South Stream", "pipeline" pour voir tout le système).

Dans l’analyse finale, il est plus que probable qu’une combinaison com-plexe de ces facteurs ait influencé la décision de M. Hamilton pour suren-chérir dans la politique du Président des Etats-Unis dans cette affaire di-plomatique avec la Turquie. Tristement, même dans un bon jour, à Wa-shington DC, les agissements flagrants de personnes pour leur profit comme c’est le cas de M. Hamilton sont faits au détriment des institutions qu’elles devraient servir et des héritages historiques qu’elles sont sensées protéger.

Dans ce cas- même s’il ne s’agit simplement que d’aider son copain, le Président des Etats Unis, M. Hamilton a rempli de honte le lieu de l’une des institutions les plus aimées de notre nation financées sur des fonds publics en violant ses statuts au profit de ses ambitions personnelles et de son intérêt personnel.

Peut-être M. Hamilton devrait-il envisager d’abord de quitter son poste au WWC, et de ne servir qu’après les intérêts de son ami.

Donald Wilson Bush est un écrivain pragmatique conservateur, orateur, et défenseur mondial des causes démocratiques. C’est un descendant de Woodrow Wilson et un chercheur de l’œuvre du 28ème Président. M. Bush peut-être joint pour des commentaires à [email protected]

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=61878


TURQUIE/ISRAEL/GAZA

Hayk Babukhanyan : la Turquie a déjà gagné la réputation d’un partenaire incertainARMENIE

mardi15 juin 2010, par Stéphane/armenews

La tension Turco-israélienne n’aura pas de conséquences sérieuses a dé-claré le Président de l’Union des Droits Constitutionnels Hayk Babukha-nyan lors d’une conférence de presse. Selon lui, la Turquie s’est trouvée dans cette situation par hasard et l’Iran ne permettra pas à la Turquie de mener l’unification Islamique.

Bukhanyan considère que la Turquie n’a pas changé et naïf sont tous ceux qui pensent que ce pays a changé.

"Comment la Turquie peut exiger une excuse d’un autre pays, quand la Turquie elle-même a refusé de faire des excuses pour ses maux vieux de 95 ans ? Comment la Turquie peut-elle appeler un autre pays un agres-seur, quand elle a conquis une partie de Chypre ? La Turquie est guidée par des doubles standards et l’Europe et l’ONU acceptent les règles de ce jeu ” a dit Hayk Babukhanyan.

Le chef de l’Union des Droits Constitutionnels considère qu’en refusant de ratifier les protocoles arméno-turcs, la Turquie a déjà gagné la réputation d’un partenaire incertain.





Réactions européennes après l’annonce de la commission d’enquête sur Gaza

14/06 18:04 CET

Critiques à Ankara après l’annonce la création de la commission d’enquête sur l’assaut sanglant de la flottille pour Gaza.

Dirigée par un juge en retraite de la Cour Suprême israélienne, elle ne comprend en effet que deux observateurs étrangers sans réels pouvoirs.

Une perspective qui ne satisfait guère la Turquie. Pour son ministre des affaires étrangères, Ahmet Davutoglu : “on ne peut avoir confiance dans une enquête menée par un pays qui viole les lois internationales en s’attaquant à un convoi humanitaire dans les eaux internationales.”

Des réactions aussi au Luxembourg où les Ministres européens des affaires étrangères veulent en outre faire pression sur Israël afin de desserrer le blocus sur la Bande de Gaza.

Pour l’Espagne qui assure la présidence tournante des 27, “le but de cette commission d’enquête c’est d’avoir trois Israéliens, plus deux prestigieuses personnalités internationales. C’est une bonne chose. Et cela apporte de la crédibilité”, selon Miguel Angel Moratinos.

Les Européens s’entretiennent aussi avec Tony Blair, l’envoyé spécial du Quartette pour le Proche Orient. Ce dernier a rencontré trois fois le Premier Ministre israélien. Et il est plutôt optimiste : d’après lui Israël est prêt à desserrer l‘étau dans les prochains jours…

Copyright © 2010 euronews

http://fr.euronews.net/2010/06/14/reactions-europeennes-apres-l-annonce-de-la-commission-d-enquete-sur-gaza/


La Turquie n'a "pas confiance" dans la commission






d'enquête israélienneANKARA - La Turquie n'a "pas confiance" dans la possibilité que la commis-sion d'enquête créée par Israël sur l'arraisonnement israélien de la flottille pour Gaza puisse s'avérer impartiale, a déclaré lundi le chef de la diploma-tie d'Ankara, brandissant la menace de sanctions turques.

"Nous n'avons pas du tout confiance dans le fait qu'Israël, un pays qui a perpétré une telle attaque sur un convoi civil dans les eaux internatio-nales, mènera une enquête impartiale", a déclaré à la presse le ministre des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu.

"Toute enquête menée unilatéralement par Israël n'aura pour nous aucune valeur", a-t-il affirmé.

La Turquie insiste pour la création d'une commission d'enquête "sous le contrôle direct des Nations unies (...), une enquête impartiale avec la par-ticipation de la Turquie et d'Israël", concernant l'arraisonnement du 31 mai, a-t-il ajouté.

Pendant cette opération, neuf militants turcs dont un Turco-américain ont été tués lors d'affrontements avec les militaires israéliens sur le navire amiral de la flottille, le bateau turc Mavi Marmara.

"Si une commission internationale n'est pas mise en place et si les de-mandes justifiées de la Turquie continuent d'être ignorées, la Turquie aura le droit de revoir unilatéralement ses liens avec Israël et de mettre en place des sanctions", a déclaré M. Davutoglu.

La Turquie "attend patiemment que la communauté internationale prenne des mesures d'une manière objective", faute de quoi "nous pourrions prendre des mesures", a-t-il dit.

Dans la soirée, le ministère turc des Affaires étrangères a publié un com-muniqué dans lequel il "condamne fermement" le fait qu'Israël n'a pas ac-cepté la proposition du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon de créer une commission composée "d'un Turc, d'un Israélien et de trois experts in-ternationaux".

"Nous attendons de la communauté internationale et avant tout des Etats-Unis qu'elle soutienne cette proposition constructive et qu'elle agisse dès que possible", a déclaré le ministère.

Israël a annoncé dimanche la création d'une "commission publique indé-pendante" pour enquêter sur son arraisonnement par la marine israélienne de la flottille internationale pour Gaza.

Cette commission aura pour mission d'"enquêter sur les aspects relatifs à l'action entreprise par l'Etat d'Israël pour empêcher des navires d'atteindre les côtes de Gaza", selon le bureau du Premier ministre Benjamin Neta-nyahu.

Elle sera dirigée par un juge en retraite de la Cour Suprême israélienne, Yaakov Tirkel, 75 ans, et comprendra deux "observateurs" étrangers: Lord Trimble, ancien chef du Parti unioniste d'Ulster (protestant) et prix Nobel de la paix 1998, et Ken Watkin, un ex-avocat général de l'armée cana-dienne.

M. Davutoglu a minimisé le rôle éventuel de ces observateurs étrangers, estimant qu'"une participation internationale à une telle commission éta-blie en Israël ne lui donne pas un caractère international".

L'affaire de la flottille a mis au plus mal les relations entre Israël et la Tur-quie, deux pays jadis alliés de la région, qui ont notamment signé un ac-cord militaire en 1996.

Ankara a rappelé son ambassadeur à Tel Aviv et le régime islamo-conser-vateur en Turquie a assuré que les relations bilatérales ne seraient plus ja-mais les mêmes.

(©AFP / 14 juin 2010 21h50)

http://www.romandie.com/ats/news/100614195037.it5oq5za.asphttp://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44865

Flottille: Israël crée sa commission d'enquête, Turcs et Palestiniens fâchés

De Philippe AGRET (AFP) – Il y a 5 heures

JERUSALEM — Le gouvernement israélien a entériné lundi la création d'une "commission publique indépendante", avec observateurs étrangers, pour enquêter sur l'interception sanglante d'une flottille en route pour Gaza, une décision qui n'a convaincu ni la Turquie ni les Palestiniens.

Le cabinet Netanyahu a approuvé à l'unanimité la mise en place de cette commission qui a pour objet de vérifier la conformité au droit international


http://www.romandie.com/ats/news/100614195037.it5oq5za.asp

http://www.romandie.com/ats/news/100614195037.it5oq5za.asp

de l'arraisonnement controversé du 31 mai et du blocus maritime imposé à Gaza.

"Je suis convaincu que l'exposition des faits prouvera qu'Israël a agi de façon défensive conformément aux critères" du droit international, a déclaré le Premier ministre Benjamin Netanyahu.

La création de la commission répond à deux impératifs, a expliqué M. Netanyahu: "Préserver la liberté d'action de nos soldats et prouver que nos actions étaient justifiées" sur le plan légal.

Mais si Washington et Paris ont salué l'annonce israélienne -les Etats-Unis ont évoqué une "avancée importante"-, la Turquie, elle, a rétorqué: "Toute enquête menée unilatéralement par Israël n'aura pour nous aucune valeur".

"Nous n'avons pas du tout confiance dans le fait qu'Israël, un pays qui a perpétré une telle attaque sur un convoi civil dans les eaux internationales, mènera une enquête impartiale", a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu.

Neuf ressortissants turcs ont été tués lors de l'assaut des commandos de marine israéliens contre le ferry Mavi Marmara, navire amiral de la "Flottille de la liberté" qui tentait de "briser" le blocus de Gaza instauré par Israël en 2006.

Ankara insiste sur la création d'une commission d'enquête "sous le contrôle direct des Nations unies", avec participation de la Turquie et d'Israël.

"Si une commission internationale n'est pas mise en place et si les demandes justifiées de la Turquie continuent d'être ignorées, la Turquie aura le droit de revoir unilatéralement ses liens avec Israël et de mettre en place des sanctions", a averti le chef de la diplomatie turque.

Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a également jugé que le format de la commission israélienne ne "correspond pas" à celui proposé par le Conseil de sécurité de l'ONU.

Au lendemain du raid israélien, le Conseil de sécurité de l'ONU avait réclamé "une enquête impartiale, crédible et transparente conforme aux critères internationaux".

Le porte-parole du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a lui aussi émis des réserves en soulignant lundi que l'appel pour une enquête internationale restait "sur la table" et que le secrétaire général espérait

"une réponse israélienne positive".

A Gaza, le mouvement islamiste Hamas, qui contrôle le territoire depuis trois ans, a affirmé qu'"en refusant la formation d'une commission d'enquête internationale sur le massacre de la flottille, Israël se condamne lui-même".

Les autorités israéliennes ont catégoriquement rejeté le principe d'une mission internationale.

Mais, "étant donné les aspects internationaux uniques de l'incident", elles ont fait appel à deux observateurs étrangers "de stature internationale dans les domaines du droit militaire et des droits de l'Homme": Lord Trimble, un ancien Premier ministre protestant d'Irlande du Nord et prix Nobel de la paix 1998, et Ken Watkin, un ex-avocat général de l'armée canadienne.

Leur mandat sera toutefois limité: ils n'auront pas de droit de vote.

La commission est présidée par un juge en retraite de la Cour suprême israélienne, Yaakov Tirkel, 75 ans, conservateur et réputé indépendant d'esprit.

Persifleurs, la plupart des commentateurs sont persuadés que cet organisme est destiné à justifier a posteriori le "fiasco" israélien en haute mer.

Copyright © 2010 AFP. Tous droits réservés.

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hx8FtLuq_kZhDcK_F4XfFQ-hesgg


Plus de pâtes turques dans les supermarchés israéliens

14.06.2010

Après l'assaut de l'armée israélienne, le 31 mai, contre la flottille d'aide internationale à destination de la bande de Gaza, qui a fait neuf morts turcs, les relations entre les deux pays, alliés de longue date, se sont considérablement dégradées.




En Israël, "un certain nombre de chaînes de supermarchés ont décidé de boycotter les produits fabriqués en Turquie", note le quotidien israélien Ha’Aretz. Parmi les enseignes qui ont annoncé qu'elles allaient cesser de travailler avec des fournisseurs turcs, le journal cite l’exemple de Blue Square, propriétaire des magasins Mega, Mega in the City et Mega Bul et importateur de farine et de pâtes alimentaires turques.

Rami Levy, propriétaire de la chaîne du même nom, a décidé lui aussi de couper les ponts : "Pour des raisons idéologiques et de conscience, il serait inacceptable pour nous de ne rien faire quand le peuple turc se comporte de la sorte. C'est le minimum que nous puissions faire", estime-t-il.

Quant à la chaîne Super Sol, la première du pays, elle a fait savoir qu'elle allait reconsidérer ses relations avec ses fournisseurs turcs.

http://www.courrierinternational.com/breve/2010/06/14/plus-de-pates-turques-dans-les-supermarches-israeliens


TURQUIE

Turquie: début du procès de militaires accusés d'avoir projeté des attentatsle 15/06/2010 à 09h42

Le procès de 33 personnes, pour la plupart des militaires, accusées d'avoir projeté des attentats contre des personnalités non-musulmanes de Tur-quie pour déstabiliser le gouvernement issu de la mouvance islamiste, a débuté mardi à Istanbul.

Les suspects -un amiral d'active et un autre à la retraite, un vice-amiral, 29 officiers et sous-officiers de la marine et un civil- sont inculpés pour ap-partenance à un groupe armé clandestin, ultranationaliste et laïque, le ré-seau Ergenekon. Ils encourent de 7 ans et demi à 15 ans de prison.

Selon l'acte d'accusation, des documents saisis chez les prévenus in-diquent qu'ils avaient l'intention d'attaquer des représentants des petites minorités non musulmanes de Turquie, notamment les Arméniens, en per-pétrant des enlèvements, des incendies criminels et des attentats à la bombe.

Des explosifs avaient aussi été découverts en novembre 2008 dans un sous-marin exposé dans un musée qui devait être la cible d'un attentat au




moment d'une visite scolaire. Les suspects de cette affaire, le plan «Cage», voulaient donner l'impres-sion que la politique du Parti de la justice et du développement (AKP) était d'encourager l'extrémisme et la violence islamiste.

Au cours de la première audience, la cour devait décider d'une éventuelle fusion du dossier avec une autre enquête liée au réseau Ergenekon, concernant des projets d'attentats contre deux amiraux.

L'hebdomadaire bilingue turc-arménien Agos devait présenter une de-mande pour se constituer partie civile, estimant que le meurtre de son fondateur, le journaliste arménien de Turquie Hrant Dink, abattu par un jeune nationaliste en janvier 2007, faisait partie du plan «Cage».

Au total, quelque 290 personnes ont été inculpées dans le cadre des diffé-rentes enquêtes sur le réseau Ergenekon, accusé d'avoir voulu semer le chaos en Turquie avec des attentats pour favoriser un coup d'Etat mili-taire.

Les enquêtes, débutées en 2007, sont controversées, certains observa-teurs y voyant un moyen pour le gouvernement de faire taire l'opposition laïque, alors que d'autres voient en elle une avancée sans précédent de l'état de droit en Turquie.

http://www.lalsace.fr/fr/region/alsace/article/3318986/Tur-quie-debut-du-proces-de-militaires-accuses-d-avoir-projete-des-attentats.htmlhttp://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44890

Turquie : pas de diplomatie audacieuse sans démo-cratieMarillac - Oral Çalışlar

mardi 15 juin 2010 - 07:30

Alors que la politique étrangère turque traverse une période critique, la question kurde maintient son statut de question-clé quant à la démocrati-sation de la vie politique interne au pays. Oral Calislar interroge la perti-nence d’une diplomatie globale qui, pour la Turquie, serait fondée sur une série de hiatus avec ses problèmes internes. Ou comment le statut de puissance émergente est-il également lié à une problématique démocra-


http://www.lalsace.fr/fr/region/alsace/article/3318986/Turquie-debut-du-proces-de-militaires-accuses-d-avoir-projete-des-attentats.html



tique.

Le Premier ministre nous raconte, avec force sentiments, le meurtre bar-bare de Furkan par les commandos israéliens qui prirent le Mavi Marmara [navire de la flottille humanitaire envoyée à Gaza, NdT] de force. Et il sait trouver le mots. Je n’ai rien à dire.

Mais au moment même où nous entendons de telles paroles, nous savons tous, que des milliers d’enfants kurdes sont retenus dans les geôles du Sud-est du pays. L’amendement législatif qui permettrait de garantir leurs droits ne parvient pas à passer le cap du vote à l’Assemblée. Le PKK pour-suit ses attaques armées, les multiplie. Presque tous les jours, aux quatre coins du pays, nous connaissons les obsèques de soldats, qui plongent un peu plus le pays dans le chagrin. Au Sud-est, la pression sur les mouve-ments politiques kurdes ne cesse de croître. Les dirigeants du BDP [Parti pour la Paix et la Démocratie, pro-kurde, NdT] sont arrêtés, jugés. Et le Premier ministre de critiquer, à juste titre, la politique de double standard que l’Occident applique avec Israël et l’Iran. Il prodigue des avertisse-ments très fondés quant à la nécessité de régler la question iranienne par la voie du dialogue.

On peut aisément affirmer que la politique étrangère du gouvernement Er-dogan est une diplomatie à forte identité, adaptée aux réalités régionales de la Turquie. Certains milieux se fendent d’appréciations arbitraires du genre : « l’axe diplomatique de la Turquie a glissé, nous sommes devenus les esclaves de la politique arabe, les esclaves de l’islam politique. » On ne peut tenir ces dires que pour des « appréciations humoristiques ». La prin-cipale attente de ces milieux ? Que le gouvernement Erdogan rompe avec l’Occident, avec les Etats-Unis, qu’il se retrouve isolé, acculé et que sous pression occidentale soit formé un gouvernement CHP (gauche nationa-liste) – MHP (extrême droite).

Il est légitime de vouloir fonder un tel gouvernement. C’est une question de préférence politique. Mais une telle préférence semble vouée à un glis-sement progressif loin des réalités politiques : c’est l’idée que « quoi qu’ils fassent, critiquons les gens en place, débarrassons-nous de l’AKP [Parti au pouvoir, mouvement du Premier ministre Erdogan, NdT] » qui prend le dessus sur cette préférence. ***

En politique étrangère, le Premier ministre prend des risques. Il mène une politique de rupture avec les anciennes références, les vieilles habitudes. Pourtant, au lieu de faire preuve du même courage, de la même audace sur la question kurde, il ne parvient pas à briser les coques des vieilles structures conservatrices et traditionnelles de la politique intérieure turque. Il en reste l’esclave.

« L’ouverture kurde » était un premier pas important. Je n’ai pas perdu es-poir. Mais après tant de beaux discours, malgré des initiatives bien inten-tionnées, le point auquel nous sommes aujourd’hui parvenus ne nous au-torise pas à trop d’espoir. Le gouvernement AKP se retrouve peu à peu en-traîné dans une position d’où il ne peut considérer le mouvement identi-taire kurde que comme un ennemi. D’accord, le mot « ennemi » est un peu fort, parlons de « concurrent ». Cette concurrence, alors qu’elle réduit le domaine légal d’expression kurde, étend l’espace, l’audience du PKK. Alors qu’en politique étrangère est suivie une politique aux horizons larges, une politique se confrontant aux véritables menaces, sur la ques-tion kurde, ce sont frilosité et indifférence qui dominent encore. On ouvre encore la porte à des développements susceptibles d’entraver la paix ci-vile et la démocratisation.

Si le gouvernement AKP continue de fermer les yeux sur la réalité sociale d’un sujet aussi fondamental, il ne pourra jamais devenir un acteur in-fluent, un vecteur de paix sur la scène diplomatique. La question kurde est un certes un problème interne mais également une question de dimension régionale. Le bocage permanent sur la question kurde pourrait frapper de faiblesse la politique étrangère de la Turquie sur la scène internationale.

Des pays comme Israël pourraient profiter de cette situation. Tant que la Turquie restera en froid avec ses propres Kurdes, elle ne pourra pas avan-cer en direction des objectifs qu’elle s’est fixée dans l’arène mondiale.

Est-ce un hasard que cette coïncidence des nouvelles initiatives de la Tur-quie en direction de son proche voisinage avec la multiplication des ac-tions meurtrières du PKK ? Ou bien est-ce le PKK qui surfe sur la colère que provoque chez les Kurdes les pressions répétées sur l’identité et les politi-ciens kurdes, pour rebondir, dans ce contexte ? Quoi qu’il en soit, il ne sera pas facile d’être influente sur la scène internationale à une Turquie qui ne se serait pas réconciliée avec ses Kurdes, qui ne serait pas parve-nue à garantir la paix civile sur la base d’un accord inédit. Le gouverne-ment Erdogan se retrouve au point où il doit faire converger une politique étrangère audacieuse et risquée avec une série de politiques en faveur d’une solution à la question kurde. En partageant la douleur de Furkan, il est dans l’obligation de faire un pas en direction des enfants kurdes du Sud-est du pays. Sans démocratie, sans efforts tendant à la démocratie à l’intérieur, une politique étrangère affirmée est condamnée à rester ban-cale…

Source : Radikal, le 12-06-2010

- Traduction pour TE : Marillac

http://www.turquieeuropeenne.eu/article4317.htmlhttp://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44887

Ahmet Davutoglu, stratège de l'émancipation turque15/06/2010 | Mise à jour : 10:27

Le ministre des Affaires étrangères turc a raffermi les positions de son pays sur la scène moyen-orientale.

À Istanbul

Depuis l'assaut de Tsahal contre le Mavi Marmara, affrété par une ONG islamiste turque, le ministre des Affaires étrangères turc est aux avant-postes de la crise avec Israël. C'est lui qui est monté au créneau au Conseil de sécurité des Nations unies pour dénoncer «un meurtre commis par un État», un acte «de banditisme et de piraterie». C'est encore lui qui se trouvait sur le tarmac de l'aéroport à Ankara pour soutenir les blessés de la flottille, accueillis en héros en Turquie. Et son ministère a sponsorisé tacitement l'opération maritime vers Gaza afin d'en «faire une sorte de porte-voix» de la Turquie selon l'éditorialiste Mehmet Ali Birand.

Avec ce professeur de relations internationales, qui a longtemps œuvré en coulisses, préférant de 2003 à 2009 un poste de conseiller auprès du premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, la diplomatie turque, totalement alignée sur l'axe occidental jusqu'à la fin de la guerre froide, s'est émancipée.

Dernièrement, Ahmet Davutoglu a orchestré le rapprochement avec le Brésil afin de peser davantage sur la scène internationale. Il envoie ses troupes dans toute l'Afrique en multipliant les ouvertures d'ambassades. Très engagé dans le rapprochement entre Bosniaques et Serbes, c'est lui qui porte la candidature d'adhésion à l'Otan de la Bosnie et a convaincu les membres de l'Alliance atlantique de la soutenir.

À Istanbul, il a réuni les ministres des Affaires étrangères afghan et pakistanais pour les inciter à coopérer sur la sécurité en Afghanistan, un autre de ses dossiers prioritaires. La courtoisie de cet expert en relations internationales, respecté de ses ambassadeurs, est vantée par tous ses interlocuteurs.

Tandem avec Erdogan


http://www.turquieeuropeenne.eu/article4317.html

Mais ce ministre hyperactif consacre la plus grande partie de son énergie au Moyen-Orient. Ses proches collaborateurs en sont des fins connaisseurs. Âgé de 50 ans, ce fils de commerçant pieux qui joue volontiers sur la fibre musulmane régionale «assume sans complexe l'héritage ottoman de la Turquie depuis 1453. Il tisse la toile du néo-impérialisme turc», note un diplomate européen. Il avait déjà théorisé ce come-back turc dans la région, à la fin des années 1990 dans La Profondeur stratégique, un traité de 600 pages qui décortique les intérêts de la Turquie à pacifier un espace régional pour assurer sa sécurité et sa prospérité économique. D'où ses efforts de médiation entre Israël et la Syrie en 2008 ou son obsession de négocier avec le régime iranien sur le nucléaire. Avec Téhéran, en mai, Davutoglu a bataillé 18 heures pour arracher un accord sur un échange d'uranium. «Il faut comprendre que les Turcs ont une peur bleue d'un voisin doté d'un arsenal nucléaire, ajoute ce diplomate. Mais dans cette affaire, Davutoglu c'est tout de même la grenouille qui veut se faire plus grosse que le bœuf.» Au risque d'être instrumentalisé par les Iraniens.

L'indépendance turque a fait grincer des dents dans les chancelleries occidentales. Sans jamais se départir de son sourire narquois, Ahmet Davutoglu, formé au lycée allemand d'Istanbul, aussi à l'aise à La Mecque que dans un colloque à Washington, rétorque à ceux qui jugent incompatible sa politique avec une adhésion à l'Union européenne, que la Turquie peut être à la fois européenne et orientale car elle est les deux à la fois. Un principe qu'il avait mis en pratique avec ses étudiants. Il leur faisait lire à la fois Machiavel et Ibn Khaldun, grand penseur musulman du Moyen Âge.

L'hermétisme dont il entoure sa vie privée entretient les interrogations sur les convictions qui guident son action. Profondément croyant, marié à une obstétricienne de renom strictement voilée, il ne rate jamais la prière à la mosquée le vendredi. On lui a reproché d'avoir invité le leader du Hamas, à Ankara, en 2006. «Il a de très bonnes relations avec ce mouvement et il s'en sert pour les convaincre de la nécessité de trouver une solution avec Israël, confirme un connaisseur. Ce musulman conservateur est écouté, il est perçu comme un sage.» C'est également cette aura qui lui permet, souvent, de modérer les ardeurs d'Erdogan. Le premier ministre l'honore de l'appellation hodja, qui signifie «maître».

Mais les deux hommes fonctionnent en tandem. Erdogan, qui n'a d'yeux que pour la sensibilité de son opinion publique, se charge de prendre la défense du Soudanais Omar el-Béchir car un «musulman ne peut commettre un génocide». Il qualifie régulièrement Ahmadinejad d'«ami» et s'est fait, la semaine dernière, le chantre du Hamas. Sa furie contre Israël a fait basculer la Turquie dans un camp. S'agit-il d'un dérapage isolé du

premier ministre turc ou d'une idéologie désormais assumée au grand jour ? La question reste ouverte pour les observateurs qui, pour ajuster le baromètre turc, guettent les prochaines déclarations d'Ahmet Davutoglu.http://www.lefigaro.fr/international/2010/06/14/01003-20100614ARTFIG00732-ahmet-davutoglu-stratege-de-l-emancipation-turque.php


Début du procès de militaires turcs

AFP 15/06/2010 | Mise à jour : 09:52

Le procès de 33 personnes, pour la plupart des militaires, accusées d'avoir projeté des attentats contre des personnalités non-musulmanes de Turquie pour déstabiliser le gouvernement issu de la mouvance islamiste, a débuté aujourd'hui à Istanbul.

Les suspects --un amiral d'active et un autre à la retraite, un vice-amiral, 29 officiers et sous-officiers de la marine et un civil-- sont inculpés pour appartenance à un groupe armé clandestin, ultranationaliste et laïque, le réseau Ergenekon. Ils encourent de 7 ans et demi à 15 ans de prison.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/06/15/97001-20100615FILWWW00358-debut-du-proces-de-militaires-turcs.php


Turquie: le chômage en baisse à 13,7%

AFP 15/06/2010 | Mise à jour : 10:22

Le chômage en Turquie a baissé à 13,7 % de la population active au cours du trimestre finissant en avril, contre 15,7 % pour la même période de l'an dernier, selon les données officielles publiées mardi.

Le nombre des chômeurs a baissé de 338.000, à 3,44 millions sur un an, a précisé l'Institut national de la statistique, à partir d'une étude portant sur






http://www.lefigaro.fr/international/2010/06/14/01003-20100614ARTFIG00732-ahmet-davutoglu-stratege-de-l-emancipation-turque.php



97.000 personnes.

Le chômage des jeunes a baissé à 24,6 %, contre 27,5 % sur la même période que pour l'ensemble de la population.

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2010/06/15/97002-20100615FILWWW00369-turquie-le-chomage-en-baisse-a-137.php


TURQUIE/ISRAEL/IRAN

L'info vue par la TRT (2)Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévi-sion & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas com-mentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négation-nistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.

Déclarations du ministre des Affaires étrangères

M. Davutoğlu réitère la détermination de la Turquie qui veut assurer une enquête internationale concernant l’attaque israélienne


Les deux sujets critiques de la politique étrangère turque de ces derniers temps, l’attaque israélienne contre les bateaux d’aide et le dossier nu-cléaire de l’Iran préservent leurs positions élevées dans l’ordre du jour.

Le ministre des Affaires étrangères Ahmet Davutoğlu a mis en évidence la détermination de la Turquie pour qu’une enquête indépendante et impar-tiale soit effectuée par une commission internationale concernant l’at-taque israélienne.

Lors de la conférence de presse conjointe avec le ministre des Affaires étrangères sénégalais Madicke Niang, le ministre des Affaires étrangères Davutoğlu a souligné que l’attaque d’Israël ne pouvait pas être enquêtée par une commission qui sera établie par ce même pays.





« Une attaque perpétrée dans les eaux internationales devrait être enquê-tée par une commission internationale » a affirmé M. Davutoğlu.

« Nous voulons absolument que la commission qui sera établie soit inter-nationale. Nous insistons qu’elle soit établie sous l’égide des Nations unies. Nous sommes déterminé en cela. Une enquête unilatérale effectuée par Israël n’aura aucun valeur » a-t-il ajouté.

« Si les demandes totalement justifiées de la Turquie sont négligées, elle a le droit de revoir les relations unilatéralement. Nous attendons avec pa-tience. S’ils pensent que l’affaire sera oubliée en la retardant, ils se trompent. Aucun pays n’est privilégié dans la Méditerranée orientale. Nous attendons que la communauté internationale se mobilise » a indiqué M. Davutoğlu précisant que d’importantes décisions pourraient être prises si les développements attendus n’auraient pas lieu.

M. Davutoğlu a également indiqué que la Turquie poursuivra ses efforts di-plomatiques même après l’adoption des sanctions contre l’Iran par le Conseil de sécurité des Nations unies.

Lors des entretiens téléphoniques qu’il a effectués avec le ministre alle-mand des Affaires étrangères Westerwelle et le conseiller principal pour les relations étrangères du président français Sarkozy, Levitte, les interlo-cuteurs occidentaux ont demandé à M. Davutoğlu que la Turquie pour-suive ses efforts.

« Dans tous les cas, porte de la diplomatie devrait rester ouverte » a préci-sé M. Davutoğlu.

http://www.trtfrench.com/trtinternational/fr/newsDe-tail.aspx?HaberKodu=92a6214d-b1f2-4c85-be56-abf28731a35ehttp://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44881

TURQUIE/CHYPRE

Osez l’autre ChypreLe site Diaspora Grecque appelle à réagir à cet article du Parisien qui fait la promotion de la partie Nord de Chypre. Chypre Nord est un Etat reconnu uniquement par la Turquie qui occupe militaire-ment depuis 1974 cette partie de l'île. Ankara occupe donc de fac-


http://www.trtfrench.com/trtinternational/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=92a6214d-b1f2-4c85-be56-abf28731a35e



to un territoire européen, depuis que Chypre a rejoint l'Union eu-ropéenne. Cette situation a été condamnée par la communauté in-ternationale dans son ensemble, y compris la France. Il est cho-quant de trouver ce type de promotion pour un Etat-voyou dans des médias français. Le site Diaspora Grecque propose d'envoyer des mails de protestation à [email protected].

BÉRANGÈRE LEPETIT | 13.06.2010, 07h00

Amoureux de la Méditerranée et des routes bordées d’oliviers et d’oran-gers, cette île vous tend les bras ! Pas étonnant qu’Aphrodite, déesse de l’amour, soit née sur ces côtes ensoleillées plus de trois cent quarante jours par an. Moins étendue que la partie grecque du sud et délaissée à tort par les touristes européens, la Chypre du Nord* mérite vraiment un séjour de l’autre côté de cette ligne verte qui scinde l’île en deux depuis 1974.

Pour apprécier le nord chypriote, mieux vaut prévoir une semaine, mais l’escapade peut aussi se coupler avec une visite de la partie grecque, ou alors constituer une étape de quelques jours lors d’un voyage en Turquie.

« L’avantage de la Chypre du Nord, c’est l’offre hôtelière bon marché et la possibilité de découvrir des secteurs encore sauvages », assure Paul Salih Gelegen, responsable d’Odéons Tours, tour-opérateur installé depuis peu en RTCN. A tel point que le nord de l’île lorgne notamment sur l’écotou-risme pour attirer les amoureux de la nature.

Des sites sous-marins réputés

Dans cet environnement préservé, laissez-vous d’abord tenter par le litto-ral et les kilomètres de plages publiques, comme la bien nommée « plage du sable d’or » et son eau turquoise dans la région de Famagouste, à l’est. Pour les plongeurs confirmés ou débutants, l’île dispose aussi de sites sous-marins réputés qu’il est possible d’explorer accompagné par un mo-niteur local.

Après le coucher de soleil, certains opteront, entre mai et août, pour l’ob-servation des tortues de mer, qui pondent leurs oeufs sur les plages. Quant aux amateurs de sites historiques, ils sillonneront un territoire de 3 300 km 2 , où se mêlent influences vénitiennes, ottomanes et chrétiennes.

Comme l’abbaye de Bellapais, splendide exemple d’art gothique à proxi-mité du port romantique de Kyrenia. Ou encore à Famagouste, l’étonnante cathédrale du XIII e siècle transformée en mosquée et la tour d’Othello, qui donna son nom à l’oeuvre de Shakespeare. Seul regret : les sites

mailto:[email protected]

manquent souvent d’explications en français ou en anglais qui les met-traient davantage en valeur. Si vous avez encore le temps, allez prendre un verre dans l’authentique village de Dipkarpaz pour choisir votre camp. De part et d’autre de la rue principale s’affrontent dans une ambiance bon enfant deux cafés, l’un tenu par un Chypriote grec et l’autre par un Turc !

* L’île de Chypre est coupée en deux depuis une invasion militaire turque en 1974. La partie sud, de culture grecque, est indépendante et fait partie de l’Union européenne. La partie nord, de culture turque, constitue une ré-publique qui n’est reconnue que par la Turquie.

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Balade dans la vieille ville de Nicosie

Dans la partie chypriote turque, la capitale de l’île répond au doux nom de « Lefkosa ». Nicosie est désormais la seule ville au monde à être divisée en deux, par la fameuse « ligne verte », depuis 1974. Rassurez-vous, cette frontière fait office de pâle mur de Berlin qu’on peut franchir muni d’une pièce d’identité.A proximité du no man’s land qui la borde, les restaurants Berlin Wall Kebab ou Check Point Charlie vous donnent le ton de l’am-biance décontractée qui règne ici. Il serait dommage de ne pas prévoir au moins une demi-journée pour musarder dans les ruelles de la vieille ville, entourée de ses 5 km de murailles vénitiennes.

Côté turc, on prend le temps de vivre et de céder à la tentation des ter-rasses ombragées sur les innombrables placettes, où vous pourrez dégus-ter salades méditerranéennes, feuilles de vigne farcies et brochettes d’agneau. Parmi les points d’intérêt de la vieille ville, on peut citer le couvent des derviches tourneurs, qui accueillit jusqu’en 1930 la confrérie de cette branche du soufisme, ou la belle cathédrale Sainte-Sophie, trans-formée en mosquée. Un tour s’impose dans le bazar, marché couvert construit en 1932 lors de l’occupation des Britanniques.

On y trouve pour des prix très modiques d’innombrables épices et spéciali-tés locales. Ne ratez pas le caravansérail Büyük Han, du XVI e siècle, an-cienne halte pour les marchands de passage devenue une prison… puis un lieu agréable bordé de restaurants. Enfin, arpentez les ruelles blanches aux volets multicolores et goûtez à la tranquillité.

Pratique

S’y rendre. L’escale à Istanbul est obligatoire à partir de l’Europe. La com-pagnie low-cost Pegasus Airlines (www.flypgs.com) propose plusieurs vols par jour Paris-Lefkosa (Nicosie) à partir de 240 euros l’aller-retour. Des liai-sons existent depuis peu depuis Marseille et seront mises en place à partir

du 23 juin au départ de Saint-Etienne.

Se renseigner. Aucun guide touristique ne traite spécifiquement de la Chypre du Nord. Le tour-opérateur Odéon Tours, basé dans le Val-d’Oise, propose à partir de 500 euros (vols et hébergement compris) des séjours en demi-pension de 8 jours-7 nuits pour groupes ou individuels. Tél. 01.39.89.00.71 (www.odeon-tours.com ou [email protected]).

http://www.leparisien.fr/laparisienne/voyages/osez-l-autre-chypre-13-06-2010-962332.phphttp://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44883

TURQUIE/GRECE

Provocations en mer Egée : la Grèce proteste auprès du ministère turc des Affaires étrangèresjuin 2010 à 11:44:46 UTC note 5/5

L'ambassade de Grèce en Turquie a procédé mercredi à une démarche auprès du ministère turc des Affaires étrangères pour protester vigoureusement contre un incident intervenu la veille au sud de l'île de Chios (Nord-Est de l'Egée), lorsqu'une formation d'avions turcs de combat ont volé à très basse altitude près d'une frégate de la Marine nationale grecque.

Selon des sources diplomatiques, la partie turque aurait déclaré ne pas être au courant des faits !

i-GR/ANA-MPA

http://www.info-grece.com/news/politique/201006/provocations-en-mer-egee-grece-proteste-aupres-de-turquie,5345F1.html


TURQUIE/ORIENT

Turquie: de multiples raisons pour expliquer un rapprochement vers l'Orient






http://www.leparisien.fr/laparisienne/voyages/osez-l-autre-chypre-13-06-2010-962332.php

http://www.leparisien.fr/laparisienne/voyages/osez-l-autre-chypre-13-06-2010-962332.php

AFP | 15.06.10 | 10h26

Ouverture à l'Iran et aux Arabes, crise avec Israël, frustration dans les rap-ports avec l'Union européenne... La nouvelle orientation de la Turquie, qui donne le sentiment qu'elle se détourne de ses alliés occidentaux, a de multiples raisons.

"Il y a plusieurs raisons, historique, idéologique et économique", note Seyfi Tashan, de l'Université de Bilkent (Ankara). "Après la chute de l'Union so-viétique, les pays voisins, du Caucase, de l'Asie centrale, des Balkans, se sont ouverts à la Turquie, qui a commencé à faire d'eux des partenaires commerciaux", même si le commerce avec l'Union européenne représente encore 60% des échanges, explique-t-il. "Et ces dernières années, il y a eu un rapprochement avec les pays arabes, en partie pour des raisons idéolo-giques, et aussi pour profiter des opportunités d'une région" très riche, dit-il.

Il ajoute la "fatigue" ressentie par les Turcs face à la lenteur des negocia-tions d'adhésion avec l'Union européenne, commencées en 2005. "La Tur-quie n'a pas abandonné (l'espoir d'adhérer à l'UE), mais elle développe un nouveau rôle régional, pour elle-même", explique-t-il. Membre de l'Otan, alliée d'Israël avec lequel elle avait signé un accord militaire en 1996, la Turquie a maintenant "décidé qu'il est plus important pour elle de se mettre du côté des Arabes", affirme pour sa part par téléphone d'Israël Alon Liel, président du Conseil des affaires Israël-Turquie.

Les relations bilatérales, qui s'étaient déjà nettement dégradées depuis plus d'un an, ont atteint leur plus bas niveau après le 31 mai, lorsque des commandos israéliens ont attaqué une flottille d'aide humanitaire à Gaza, tuant neuf Turcs. Le président turc Abdullah Gül, qui a affirmé qu'elles ne seraient "plus jamais les mêmes", a rappelé son ambassadeur à Tel Aviv. Le Premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, dont le parti issu de la mou-vance islamiste est au pouvoir depuis 2002, a dénoncé dans ce raid un "massacre sanglant", et a pris la défense du Hamas, le mouvement isla-miste radical palestinien.

"C'est la Turquie, pas Israël, qui a décidé cette détérioration", et "pour des raisons idéologiques et religieuses", assure M. Liel. "Economiquement, les échanges commerciaux sont certes importants, mais dans une certaine mesure, ils sont négligeables pour la Turquie", ajoute-t-il. Pour expliquer l'évolution diplomatique turque, l'éditorialiste Cem Oguz avance, lui, des changements dans les "besoins vitaux de sécurité".

Dans les années 1990, Israël et la Turquie avaient l'objectif commun de "contenir la Syrie et l'Iran", notamment parce que, côté turc, ces pays sou-tenaient les rebelles kurdes de Turquie. Or tant Damas que Téhéran aident

aujourd'hui Ankara à lutter contre ces rebelles, relève-t-il dans le journal Hürriyet Daily News. Autrefois en état de quasi-belligérance avec des pays tels que la Syrie ou la Grèce, le régime turc développe une politique du "zéro problème" avec ses voisins, notamment arabes.

L'alliance stratégique avec Israël a ainsi perdu de sa pertinence, note un diplomate européen à Ankara. Et en poursuivant une diplomatie de paix aux frontières, M. Erdogan prive du même coup l'armée turque, avec la-quelle il est en conflit larvé, de la position centrale qu'elle occupait ces dernières années, jusque dans la vie politique.

http://www.lemonde.fr/depeches/2010/06/15/turquie-de-multiples-raisons-pour-expliquer-un-rapprochement-vers-l-orient_3214_236_42724339.html


TURQUIE/COREE DU SUD

Accord entre la Turquie et la Corée du Sud sur le nucléaire civil

AFP | 15.06.10 | 09h47

La Corée du Sud et la Turquie ont conclu mardi un accord de coopération dans le domaine du nucléaire civil alors que des entreprises sud-coréennes ambitionnent de construire une centrale nucléaire en Turquie. Le président Lee Myung-Bak et son homologue turc Abdullah Gul ont convenu d'accroître "une coopération substantielle dans différents domaines", tels que le commerce, l'investissement, l'énergie, la construction et l'industrie de défense, a indiqué la présidence sud-coréenne.

Les deux présidents ont également assisté à la signature par leurs ministres de l'Energie respectifs d'un protocole d'accord sur une coopération dans le nucléaire. Les compagnies nationales de production d'électricité turque et sud-coréenne avaient déjà signé en mars à Istanbul un accord préliminaire visant à la construction d'une centrale nucléaire à Sinop (nord de la Turquie). L'accord préliminaire avait été signé par les représentants de la compagnie turque EUAS et de Korea Electric Power Corp (KEPCO), qui a remporté en décembre au sein d'un consortium international un contrat pour la construction de quatre centrales nucléaires aux Emirats Arabes Unis à l'horizon 2020.

La Turquie reste toutefois ouverte aux propositions d'autres compagnies pour la construction de la centrale de Sinop, si elles sont plus




avantageuses, avait affirmé le ministre de l'Energie Taner Yildiz. KEPCO et la société publique turque Electricity Generation ont entamé les études techniques pour la construction de la centrale à Sinop. Le président Gul, en Corée du Sud durant trois jours, effectue la première visite d'un président turc dans le pays depuis 28 ans. Il se rendra mercredi à Busan (sud), au mémorial des soldats turcs, dont 15.000 ont pris part à la Guerre de Corée (1950-53) contre les forces du Nord.

http://www.lemonde.fr/depeches/2010/06/15/accord-entre-la-turquie-et-la-coree-du-sud-sur-le-nucleaire-civil_3244_108_42724060.html



Visite du président Gül en Corée du Sud

M. Gül a été accompagné par les vétérans de la Guerre de Corée


Cette année c’est la 60ème anniversaire de la Guerre de Corée.

Dans ce cadre le président Abdullah Gül effectue une visite en Corée du sud.

Se rendant dans ce pays accompagné d’une importante délégation, M. Gül a été reçu à l’aéroport par les gardes du palais vêtus de costumes ressem-blant à celles des samouraïs.

Les coréens, amis des turcs, ont démontré un intérêt tout autre au pré-sident Abdullah Gül ainsi qu’aux vétérans qui revenaient en Corée du Sud après un intervalle de 60 ans.

Le président Gül et les vétérans ont été accueilli à leur arrivée à l’hôtel avec des drapeaux turc et sud coréen.

Les vétérans qui ont eu la chance, grâce au président Gül, de revoir les




terres sur lesquelles ils avaient jadis combattu, étaient pris d’enthou-siasme.

Les vétérans ont estimé que la Corée d’il y a 60 ans et celle d’aujourd’hui ne peut être comparé.

Lors de la visite du président en Corée, en marge des relations politique, culturelle et économique entre les deux pays, les sujets sur le secteur de l’énergie seront également au premier plan.

La visite de M. Gül en Corée, constitue une première au niveau présiden-tiel depuis un intervalle de 28 ans.

Le président Gül a, en premier, visité le Musée de la guerre et du peuple national.

Le président Abdullah Gül s’entretiendra avec le président de la compa-gnie Hyundai et rencontrera demain le chef d’Etat de la Corée du Sud, Lee Myung-bak, lors d’un entretien en tête à tête. Les relations entre les deux pays et les moyens de coopérations seront traitées dans toutes leurs dimensions lors de ces entretiens qui permet-tront à un échange de vue sur les sujets régionaux et internationaux.

Par ailleurs, des accords de renforcement de la coopération entre les deux pays seront signé lors de la visite du président Gül qui se rendra à la ville de Busan et visitera les Installations d’énergie nucléaire.

Au premier plan des contacts en Corée du Sud, il y aura les entretiens concernant la Centrale de l’énergie nucléaire qui devrait être construite à Sinop, dans le Nord de la Turquie.

http://www.trtfrench.com/trtinternational/fr/newsDe-tail.aspx?HaberKodu=024c21c8-87f8-4931-becd-1083f1b5a065http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44874

TURQUIE/KIRGHIZSTAN

La Turquie va rapatrier ses ressortissants du KirghizstanANKARA - La Turquie va envoyer deux avions lundi pour rapatrier ses res-sortissants du Kirghizstan en proie à de violents troubles ethniques, et en-verra également une aide humanitaire, a annoncé le ministère turc des


http://www.trtfrench.com/trtinternational/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=024c21c8-87f8-4931-becd-1083f1b5a065



Affaires étrangères.

"Les autorités kirghizes ont pris certaines mesures pour assurer la sécurité de nos citoyens mais nous allons envoyer deux avions aujourd'hui (lundi) pour l'évacuation de nos ressortissants à Jalalabad et Och", a déclaré à la presse le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu.

L'ambassade de Turquie à Bichkek restera ouverte, a ajouté le ministre.

Par ailleurs, une délégation composée de diplomates ainsi que de respon-sables de sécurité et économiques se rendra lundi ou mardi dans cette ré-publique d'Asie centrale pour voir comment aider à stabiliser la situation, a indiqué M. Davutoglu.

"Nous prendrons des mesures au vu de ce qui ressortira des discussions de la délégation au Kirghizstan", a-t-il ajouté.

Le ministère des Affaires étrangères a également annoncé que le Crois-sant rouge turc allait envoyer mardi un avion avec 15 tonnes de vivres, médicaments et appareils médicaux à Och, dans le sud de cette ancienne république soviétique.

Des violences entre Kirghiz et la minorité ouzbèke dans le sud du pays ont fait au moins 124 morts, plus de 1.700 blessés et des dizaines de milliers de réfugiés.

(©AFP / 14 juin 2010 18h32)

http://www.romandie.com/ats/news/100614163224.d5fong12.asp



Kirghizistan : La Turquie rapatrie ses citoyens

Deux avions turcs ont été dépêchés auprès d’une délégation turque


http://www.romandie.com/ats/news/100614163224.d5fong12.asp


Les conflits interethniques gagnant une proportion inquiétante, la Turquie est passée à l’action pour assurer la sécurité de ses citoyens au Kirghizis-tan.

Deux avions ont été dépêchés qui devraient atterrir aujourd’hui pour le ra-patriement des citoyens turcs dans les villes de Djalab-Abad et d’Och.

Suite à l’escalade de la tension ethnique, le ministère des Affaires étran-gères a adopté certaines démarches.

Auprès des démarches en vue du rétablissement de la stabilité dans le pays frère de la Turquie, au Kirghizistan, des mesures ont été adoptées pour la sécurité des citoyens turcs.

Dans le cadre du plan d’action élaboré, une cellule de crise a été consti-tuée au sein du ministère des Affaires étrangères.

La Turquie maintient un contact permanent avec les responsables kir-ghizes sur les inquiétudes sur le sort des citoyens turcs.

Entre autre, les deux avions destinés à évacuer les citoyens turcs, une dé-légation composée de responsables des milieux diplomatiques et écono-miques est également attendue demain au Kirghizistan.

L’évacuation des employés de l’Ambassade de Turquie à Bichkek n’est pas envisagée. L’Ambassade fonctionne 24 heures sur 24.

Le ministre des Affaires étrangères Ahmet Davutoğlu a assuré en disant : “Le drapeau turc continuera de flotter au Kirghizistan. Nous effectuerons toutes les responsabilités et démarches qui nous incombent afin que les kirghiz, Ouzbeks, et Turcs d’Ahiska puissent continuer à vivre de nouveau ensemble”.

http://www.trtfrench.com/trtinternational/fr/newsDe-tail.aspx?HaberKodu=c4177be1-09c5-420d-bedd-ab541f0d261bhttp://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44885


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150 Turcs rapatriés du KirghizstanAFP 15/06/2010 | Mise à jour : 11:19

La Turquie a rapatrié mardi 150 de ses ressortissants du Kirghizstan en proie à de violents troubles ethniques, et prévoit l'envoi d'un autre avion pour de nouveaux rapatriements, a annoncé la presse turque.

Un avion des Turkish Airlines transportant 151 personnes, pour la plupart des femmes et des enfants qui ont embarqué de la ville d'Och, où ont eu lieu la plupart des violences, est arrivé à Istanbul mardi, selon l'agence turque Anatolie. Ankara prévoit d'envoyer un autre avion pour évacuer ses ressortissants de la ville de Jalalabad, selon la télévision CNN-Türk.

Le Croissant rouge turc a annoncé lundi l'envoi d'un avion avec 15 tonnes de vivres, médicaments et appareils médicaux à Och, une ville située dans le sud de cette ancienne république soviétique. Des violences entre Kirghiz et la minorité ouzbèke dans le sud du pays ont fait au moins 170 morts, près de 1.800 blessés et des dizaines de milliers de réfugiés.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/06/15/97001-20100615FILWWW00395-150-turcs-rapatries-du-kirghizs-tan.phphttp://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44902

AZERBAIDJAN

Plus de 30 000 Arméniens en Azerbaïdjanpar Laure Canosa le 15 juin 2010

Selon les dernières données non-officielles publiées par le Haut Commissa-riat des Nations unies pour les réfugiés, il y aurait 30 000 Arméniens rési-dant en Azerbaïdjan.

Arun Sala-Ngarm, représentant du HCR en Azerbaïdjan a donné ce chiffre alors qu’il répondait aux questions des journalistes. Ce total n’englobe évi-demment pas l’Artsakh [1], région arménienne anciennement occupée par l’Azerbaïdjan et libéré de la puissance coloniale à l’issue d’une guerre de libération (1991-1994).


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/06/15/97001-20100615FILWWW00395-150-turcs-rapatries-du-kirghizstan.php



Quand on lui a demandé combien d’Arméniens demandeurs d’asile pas-saient par l’Azerbaïdjan pour gagner d’autres pays, le représentant a dé-claré : « J’ignore combien souhaitent vraiment quitter l’Azerbaïdjan ».

Il a aussi rajouté que le Haut Commissariat a garanti le statut de réfugié à 2600 citoyens étrangers résidant en Azerbaïdjan.

« Ce sont pour la plupart des réfugiés de Tchétchènie, d’Afghanistan, d’Iran et d’Irak. Ils ont tous obtenu un statut de réfugié et vivent aujour-d’hui en Azerbaïdjan ». A-t-il conclu.

http://france-armenie.net/spip.php?article1500


NUCLEAIRE MONDIAL

Le club des Cinq réaffirme son autorité sur l'ordre nucléaire mondial

15.06.10 | 14h23 • Mis à jour le 15.06.10 | 14h24

Natalie Nougayrède (Service International)

Annoncé à grandes trompes médiatiques, le nouveau "monde multipo-laire" est salué comme le nouveau paradigme des relations internatio-nales. Cette "multipolarité" rééquilibrerait les rapports entre nations, par-achevant le mouvement des indépendances au XXe siècle sur les dé-combres des vieux empires et de la fin de la guerre froide. Elle s'organise-rait autour de nouveaux axes de solidarité, en particulier Sud-Sud, péri-mant les anciens rapports de subordination Nord-Sud.

Mais dans le domaine nucléaire militaire, la réalité est bien différente. Avec les crises de prolifération en Iran et en Corée du Nord, la diffusion de l'arme suprême est vécue comme un cauchemar. En deux temps, un club fermé vient de réaffirmer sa prééminence. C'est celui des cinq puissances nucléaires reconnues au titre du traité de non-prolifération (TNP) de 1968, qui sont toutes dotées du droit de veto au Conseil de sécurité de l'ONU : Etats-Unis, Royaume-Uni, France, Russie, Chine.

Premier temps : la conférence d'examen du TNP, en mai à New York, grand rendez-vous diplomatique qui se tient tous les cinq ans. Les Cinq ont, chacun à leur manière, mais sans états d'âme, rappelé leurs préroga-


http://france-armenie.net/spip.php?article1500

tives et leur attachement à cet attribut absolu de puissance hérité du XXe siècle qu'est l'atome militaire.

Les Etats-Unis de Barack Obama, tout en brandissant le slogan d'un "monde libre d'armes nucléaires", se sont opposés, tout comme les quatre autres "grands", à l'établissement d'un quelconque calendrier vers l'élimi-nation des stocks d'armes dans le monde. Par contrecoup, les pays non alignés ont bloqué tout renfort de mesures de non-prolifération (sur-veillance du nucléaire civil) dans le monde. C'est pour empêcher un échec de la conférence, face à ces pressions de pays du Sud, en premier lieu l'Egypte, que la délégation américaine a au final accepté pour la première fois un texte mettant en cause Israël et sa détention de la bombe, alors que l'Iran échappait à toute critique.

La Chine a adopté la même ligne de refus d'engagements précis vers le désarmement nucléaire. Elle assure que son arsenal est le plus petit des Cinq, et affiche une doctrine de "no first use". A New York, elle a bataillé ferme contre l'idée d'un traité interdisant la production de matière fissile pour armes nucléaires. Pékin, sous des paroles rassurantes, prend soin de ne diminuer en rien sa capacité d'accroître le nombre de ses ogives.

La Russie s'inquiète de cette montée militaire de la Chine. Elle se montre très soucieuse de préserver un statut nucléaire qui lui permet un dialogue stratégique unique avec les Etats-Unis, les deux pays détenant ensemble plus de 90 % des têtes nucléaires dans le monde. A New York, la Russie s'est assuré que rien ne viendrait mettre en cause ses armes nucléaires tactiques, qui se comptent par milliers face à l'Europe.

La France, qui a érigé depuis de Gaulle la dissuasion en symbole de son in-dépendance nationale, a insisté sur la nécessité de ne pas "délégitimer" l'arme atomique dans un monde lourd d'incertitudes stratégiques. Enfin, le Royaume-Uni, qui avait semblé prêt à "flirter" comme M. Obama avec l'idée d'abolir l'arme nucléaire, s'est repositionné à New York sur une ligne plus classique, celle de la pertinence de la dissuasion. Ce choix de la nou-velle équipe gouvernementale, menée par David Cameron, a soulagé les Français, qui craignaient d'être les seuls en Europe à vouloir sauvegarder le dogme.

Deuxième temps : la réaction des cinq "grands" nucléaires à l'irruption, sur le dossier iranien, du duo formé par le Brésil et la Turquie. Le 17 mai, ces pays annonçaient un accord à Téhéran sur l'évacuation vers la Turquie de 1 200 kilogrammes d'uranium enrichi. Cette initiative a fait l'effet d'un coup de tonnerre dans une négociation diplomatique jusque-là bien ver-rouillée par les Cinq (et l'Allemagne). Les deux "émergents" ont, dès le lendemain, essuyé une réponse cinglante des Cinq, avec le dépôt à l'ONU d'une nouvelle résolution de sanctions contre Téhéran. La créativité dont

la Turquie et le Brésil pensaient faire preuve pour sortir le dossier nu-cléaire iranien de l'impasse s'est soldée par une forme d'humiliation.

Les "grands" ont fait circuler un texte publié en mai dans le journal iranien Kayhan, signé par un proche conseiller du "Guide suprême" Ali Khamenei, décrivant à quel point l'Iran avait berné ses interlocuteurs turc et brésilien. L'Iran, tout en continuant son enrichissement d'uranium à 20 %, pouvait d'après ce texte récupérer à tout moment les 1 200 kilogrammes déposés en Turquie, et préserver ainsi toutes ses capacités dans la course à l'atome militaire.

L'entrée en jeu de la Turquie et du Brésil a été jugée précipitée et naïve par les cinq grands. D'autant plus qu'elle n'avait pas fait réellement l'objet, au préalable, d'une préparation concertée avec les grandes capitales sai-sies du dossier depuis 2003. La Turquie et le Brésil ont manifesté leur amertume en votant contre la résolution de sanctions à l'ONU. Si la nou-velle émergence diplomatique de ces deux pays, et leur rôle dans la gou-vernance mondiale, n'est pas contestée, en revanche, les Cinq ont imposé au Brésil et à la Turquie une dure leçon de réalisme. En réaffirmant qu'on n'entrait pas par effraction dans leur club.

http://www.lemonde.fr/idees/article/2010/06/15/le-club-des-cinq-reaffirme-son-autorite-sur-l-ordre-nucleaire-mondial_1373158_3232.html


NUCLEAIRE IRANIEN

Washington déçu par l’attitude d’Ankara concernant l’IranDIPLOMATIE

mardi15 juin 2010, par Gari/armenews

Le secrétaire d’Etat américain à la défense Robert Gates a déclaré vendre-di 11 juin qu’il était « déçu » par l’opposition de la Turquie à une résolution du Conseil de sécurité de l’Onu votée le 9 juin imposant de nouvelles sanc-tions à l’Iran en raison de son programme nucléaire controversé. La Tur-quie et le Brésil sont les deux seuls membres, non permanents, du Conseil de sécurité à avoir voté contre la mesure soutenue par les Américains.

Les deux pays avaient conclu un accord très controversé fin mai avec le président iranien Mahmoud Ahmadinejad concernant l’enrichissement d’une partie de l’uranium iranien par un pays tiers par l’entremise de la




Turquie.

Cet accord, visant à éviter de nouvelles sanctions à l’Iran, avait été jugé peu convaincant et avait braqué la Russie et la Chine, pourtant opposées aux sanctions,furieuses de ne pas avoir été consultées. "Je vais être sincère, j’ai été déçu par le vote de la Turquie concernant les sanctions iraniennes" a déclaré M. Gates aux journalistes à l’issue d’une réunion de deux jours des ministres de la défense de l’OTAN.

« Cela dit, la Turquie est un allié, depuis des décennies, des États-Unis et un membre loyal de l’OTAN (et) elle continue de jouer un rôle essentiel dans l’alliance." Il a rappelé que les États-Unis et la Turquie ont des liens étroits dans le domaine militaire, attestés par la présence de bases mili-taires américaines sur le territoire turc. "Des alliés ne s’accordent pas tou-jours sur tout », a fait remarquer M. Gates, en précisant que « les estima-tions divergent quant à l’évaluation du temps nécessaire à l’Iran pour pro-duire l’arme nucléaire", qu’il a inscrit dans une fourchette de un à trois ans.



Ahmadinejad: la proposition d'échange de combustible "toujours valable"

(AFP) – Il y a 31 minutes

TEHERAN — La proposition iranienne, soutenue par la Turquie et le Brésil, d'un échange de combustible nucléaire avec les grandes puissances est "toujours valable", a déclaré le président Mahmoud Ahmadinejad cité mar-di par la télévision d'Etat.

"La déclaration de Téhéran est toujours valable", a déclaré M. Ahmadine-jad lors d'une rencontre avec le président du Parlement turc, Mehmet Ali Shahin, en visite à Téhéran. Elle constitue "un nouveau modèle pour gérer les affaires du monde sur la base de la justice et de la logique".

L'Iran a proposé le 17 mai aux grandes puissances, dans le cadre d'un ac-cord avec le Brésil et la Turquie, d'échanger en territoire turc 1.200 kg de son uranium faiblement enrichi (3,5%) contre 120 kg de combustible enri-chi à 20% destiné au réacteur de recherche médicale de Téhéran.



Cette offre est proche de celle faite en septembre par le groupe de Vienne (Etats-Unis, Russie et France), rejetée par Téhéran, pour créer un climat de confiance autour du programme nucléaire iranien dont les grandes puissances craignent qu'il n'ait des visées militaires.

Mais parallèlement à sa proposition d'échange, l'Iran avait dit qu'il comp-tait poursuivre l'enrichissement de son uranium à 20%. Téhéran affirme vouloir utiliser l'uranium enrichi comme combustible pour un réacteur de recherche médicale mais l'Occident craint qu'il ne serve en définitive à fa-briquer une arme atomique.

Les grandes puissances ont accueilli froidement la proposition irano-turco-brésilienne, jugeant qu'elle venait trop tard et que l'Iran cherchait surtout à gagner du temps.

Cette initiative de Téhéran n'a pas empêché le Conseil de sécurité de l'ONU de voter le 9 juin une nouvelle résolution assortie de sanctions condamnant la politique nucléaire iranienne.

Les membres du groupe de Vienne y ont néanmoins répondu en deman-dant à l'Iran de clarifier certains points.

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Ramin Mehmanpa-rast, a déclaré que l'Iran allait protester contre le vote de la résolution 1929 en envoyant des lettres séparées aux 15 pays membres du Conseil de sécurité.

"Le ministre des Affaires étrangères va envoyer des lettres à tous les membres du Conseil de sécurité pour protester contre l'approche illogique qui a abouti à l'adopotion de la résolution et expliquer de manière dé-taillée la position de notre pays", a-t-il dit lors de son point de presse heb-domadaire.

"Nous considérons cette résolution est illogique (...) et nous ne permettons à personne de limiter nos droits", a-t-il ajouté, affirmant que "les pressions politiques allaient renforcer la détermination de l'Iran".

Copyright © 2010 AFP.

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hQuNA9lpOZqI4GVwXxgHp9V-TWwA





Robert Gates "déçu" du vote de la Turquie contre les sanctions

Le secrétaire américain à la Défense Robert Gates s'est dit vendredi "déçu" que la Turquie ait voté contre les sanctions contre l'Iran adoptées par le Conseil de sécurité, tout en reconnaissant le droit au désaccord entre alliés.

"Pour être honnête, j'ai été déçu du vote de la Turquie", a-t-il déclaré à la presse à l'issue d'une réunion avec ses 27 collègues de l'Otan, dont le Turc.

"Cela étant dit, la Turquie est un allié des Etats-Unis depuis des décennies ainsi qu'un membre de l'Otan et elle continue de jouer un rôle important dans l'alliance", a-t-il souligné, en rappelant les relations entre militaires des deux pays et l'existence de bases américaines sur le sol turc.

"Des alliés ne sont pas toujours d'accord sur tout. Mais nous allons dépasser ça. Je vous assure", a-t-il ajouté.

Candidat à l'entrée dans l'UE, mais freinée dans ses négociations d'adhésion par les réticences de pays comme la France et l'Allemagne, la Turquie a voté mercredi contre la résolution de l'ONU infligeant de nouvelles sanctions à l'Iran pour son programme nucléaire controversé.

M. Gates s'était inquiété le jour même lors de son passage à Londres du fait que la Turquie se tourne vers l'Orient, mettant en cause les Européens.

"S'il y a quoi que ce soit de vrai dans la notion que la Turquie penche vers l'est, c'est largement selon moi parce qu'elle y a été poussée, poussée par certains en Europe qui refusent de donner à la Turquie le genre de lien organique avec l'Occident qu'elle recherche", avait-il dit.

Le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a expliqué mercredi soir que son pays, qui est membre non permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, voulait laisser ouverte la voie diplomatique, la Turquie, le Brésil et l'Iran ayant signé à la mi-mai un accord sur un échange de combustible nucléaire iranien qu'il estime toujours valable.

Egalement interrogé sur l'avancement du programme nucléaire de l'Iran, M. Gates a estimé vendredi à Bruxelles que ce pays pourrait être en mesure d'avoir assez d'uranium enrichi pour se doter d'une bombe atomique "d'ici un à trois ans", sur la base des renseignements disponibles.

Les USA pour une "présence internationale" dans l'enquête

Les Etats-Unis estiment qu'une "présence internationale" dans la commission chargée d'enquêter sur le raid meurtrier israélien contre une flottille pour Gaza, renforcerait la crédibilité des investigations, a indiqué dimanche l'ambassadeur des Etats-Unis à l'ONU.

"Nous pensons qu'une présence internationale renforcerait l'enquête et conforterait certainement sa crédibilité aux yeux de la communauté internationale", a déclaré Susan Rice à la chaîne de télévision Fox.

"Nous ne mettons pas la pression pour qu'Israël prenne part à quoi que ce soit auquel le pays refuse de participer", a néanmoins précisé l'ambassadeur des Etats-Unis qui était interrogé sur la question de savoir si son pays allait pousser Israël à prendre part à une commission de l'ONU.

"La seule enquête dont nous sommes certains qu'elle va commencer rapidement est celle qu'Israël est en train de mettre sur pied", a dit Susan Rice.

"Nous espérons fortement, et nous pensons que c'est ce que nous sommes en droit d'attendre, que ce sera une procédure qui sera considérée à la fin comme crédible et impartiale", a poursuivi Mme Rice.

Deux semaines après les faits, Israël, sous pression internationale, n'a toujours pas annoncé officiellement la mise en place d'une commission d'enquête sur l'opération des commandos de marine qui a fait 9 morts, de nationalité turque, et des dizaines de blessés.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a toutefois déclaré dimanche aux ministres de son parti, le Likoud (droite) qu'il s'attendait à un prochain accord avec l'administration Barack Obama sur la composition et les pouvoirs d'une commission d'enquête --israélienne mais avec une présence internationale--, selon une source gouvernementale israélienne. (AFP, 11-13 juin 2010)

http://www.info-turk.be/382.htm#Robert


LAICITES ISLAMIQUES

L'Islam républicain. Ankara, Téhéran, Dakar", de


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Jean-François Bayart : laïcités islamiques

Critique LEMONDE | 14.06.10 | 16h41 • Mis à jour le 14.06.10 | 16h41

Nul doute que la question devenue sempiternelle de la compatibilité de l'islam avec la République resurgira en juillet à l'occasion du débat sur le projet de loi interdisant le port du voile intégral, quand bien même les pouvoirs législatif et exécutif se mobilisent en vérité depuis un an pour de bien maigres cohortes.

Manifestement agacé par la teneur du débat que le sujet a suscité, ainsi que celui sur l'identité nationale, Jean-François Bayart a décidé de faire parler la poudre de l'expert en politique comparée. L'ancien directeur du CERI-Sciences Po n'y va pas par quatre chemins, mais par trois, vers Ankara, Téhéran et Dakar, pour démontrer que, pour peu que l'on veuille bien se déprendre de quelques confortables certitudes, l'islam républicain n'a rien d'un oxymore, voire d'une provocation.

Première tâche : revenir sur des simplismes. Comme le rappelle Jean-François Bayart, la République ne signifie pas la démocratie en toutes occasions et elle n'est pas l'amie naturelle des femmes, argument suprême avancé dans le débat sur le voile intégral. La France, qui se prétend modèle en la matière, a tardé, jusqu'en 1946 et son quatrième avatar républicain, pour accorder à ces dernières le suffrage universel. Deuxième travail préconisé par le comparatiste : déconstruire un islam trop souvent réifié, en France comme ailleurs. "L'islam n'existe pas, affirme Jean-François Bayart, il n'est que des musulmans (...) dont les pratiques sociales sont plurielles et contradictoires."

Le parcours proposé au lecteur, qui épouse l'itinéraire scientifique du chercheur, est savant et stimulant. L'étape turque est notamment visitée dans ses moindres recoins. Ce parcours livre, du moins Jean-François Bayart l'espère-t-il, cette certitude : l'islam républicain existe, la supposée confusion-acquisition de l'Etat et de la religion n'est vérifiée ni à Ankara, ni à Dakar, ni à Téhéran, où les événements, depuis la réélection controversée de Mahmoud Ahmadinejad, témoignent de la fausseté du sobriquet de "régime de mollahs" dont certains continuent d'affubler la République islamique.

"Matrice gallicane"

Mais ce voyage pédagogique trouve sa véritable destination ou plutôt ses véritables cibles (la Place Beauvau et "les fondamentalistes de la laïcité française"), dans les ultimes pages du livre, les plus corrosives. Et Jean-François Bayart de décocher ses flèches. Ethno-confessionnelles, les

Républiques turques, iraniennes ou sénégalaises ? Pas moins que la française, "issue de la matrice gallicane" et dont "la catholicité que prouve la consommation de porc et d'alcool" a été rappelée par l'épisode de la rencontre entre le militant UMP d'origine maghrébine et le ministre de l'intérieur, Brice Hortefeux, qui a valu à ce dernier une condamnation pour racisme. Exemplaire, cette République qui a "transformé sa pragmatique de l'esprit laïque (...) en nouvelle religion d'Etat", "dont le bras armé" est "le recours intempestif à la loi, à toujours plus de lois prohibitives, et donc à toujours plus de répression" ?

Jean-François Bayart lui oppose la sagesse des républicains "opportunistes" de la jeune IIIe République qui surent donner "du temps au temps (...) en attendant que les campagnes se convertissent au nouveau régime sous la houlette des "hussards noirs" au prix d'un énorme investissement public". Le parfait contraire du traitement réservé aux territoires de la République à reconquérir aujourd'hui. L'ISLAM RÉPUBLICAIN. ANKARA, TÉHÉRAN, DAKAR de Jean-François Bayart. Albin Michel, 432 p., 24 €.

Gilles Paris Article paru dans l'édition du 15.06.10

http://www.lemonde.fr/livres/article/2010/06/14/l-islam-republicain-ankara-teheran-dakar-de-jean-francois-bayart_1372442_3260.html


SHOAH

Il y a 70 ans, partait le premier convoi pour Ausch-witzLEMONDE.FR | 14.06.10 | 16h17 • Mis à jour le 14.06.10 | 16h32

Le 14 juin 1940, un train s'acheminait lentement vers une ancienne ca-serne du sud de la Pologne occupée. A son bord, 728 prisonniers politiques polonais entassées par une chaleur étouffante dans des wagons aux fe-nêtres fermées. Venant de la prison de Tarnow, les prisonniers les plus âgés reconnaîtront une pancarte, sur le chemin, portant en lettres go-thiques le nom allemand de la ville d'Oswiecim : Auschwitz.

Leur convoi fut le premier d'une longue série de trains pour Auschwitz où furent exterminées 1,1 million de personnes, dont un million de juifs. Soixante-dix ans après, lundi 14 juin, à l'initiative de l'Association des fa-




milles d'Auschwitz, un train a symboliquement parcouru ces quelque 140 kilomètres.

Avant le départ, un petit monument portant les 728 noms et un triangle rouge – couleur des prisonniers politiques –, marqué de la lettre P pour Po-lonais, a été dévoilé sur le quai de la gare de Tarnow. Un hommage doit être rendu à "toutes les victimes des camps allemands nazis", à l'arrivée dans le camp d'Auschwitz, initialement créé pour détruire la résistance po-lonaise et les élites du pays, étendu ensuite par l'Allemagne nazie en camp de la mort pour les juifs d'Europe et devenu symbole de l'Holo-causte.

"AUCUN DE NOUS NE SAVAIT CE QU'ÉTAIT UN CAMP DE CONCENTRATION"

Kazimierz Zajac, 86 ans, a refait le voyage. "On nous a dit qu'on nous em-menait dans un camp de concentration mais aucun de nous ne savait en-core ce qu'était un camp de concentration", a-t-il raconté dans le train. Sur son bras est resté tatoué le numéro 261, et il a précieusement gardé le tri-angle rouge cousu à l'époque sur son uniforme de prisonnier.

Les numéros d'immatriculation de ces Polonais allaient de 31 à 758, car 30 détenus de droit commun allemand étaient déjà enfermés à Auschwitz. Ils deviendront les "kapos" – surveillants – du camp. A leur arrivée, les prison-niers, dont un petit nombre étaient juifs, furent battus et placés en rangs. "'Les juifs ne vivront pas plus d'un mois, les prêtres trois mois et pour les autres, la seule sortie possible sera la cheminée du four crématoire', nous a dit le SS Friesch", a raconté M. Zajac, resté dans le camp jusqu'au 19 dé-cembre 1944.

Comme en 1940, le convoi a marqué l'arrêt en gare de Cracovie. Là, les prisonniers, dont beaucoup avaient tenté de rejoindre l'armée polonaise en France via la Slovaquie et la Hongrie, avaient appris l'entrée ce même jour des troupes allemandes dans Paris. "C'est comme si le sol s'était déro-bé sous nos pieds. Nous avions eu pour but la France, l'armée polonaise, et voilà que Paris était occupé et que la France se rendait", a raconté Kazi-mierz Albin, qui avait 17 ans à l'époque.

"TOUTE DÉSOBÉISSANCE SERA PUNIE DE LA PEINE DE MORT"

A leur arrivée au camp, a raconté M. Albin, on leur a dit qu'ils étaient "dans un camp allemand de concentration en tant qu'ennemis du peuple allemand. Toute désobéissance et tentative d'évasion est punie de la peine de mort". Dès le lendemain et pendant une période de quarantaine, ils seront frappés, torturés, soumis à des exercices physiques insoute-nables, et seront ensuite employés à l'extension du camp.

Au moins 227 d'entre eux sont morts à Auschwitz et 300 ont survécu à la guerre. D'autres convois ont suivi et, jusqu'au printemps 1942, Auschwitz fut occupé en majorité par des prisonniers polonais non juifs. Kazimierz Al-bin, qui a réussi à s'évader en février 1943, sera témoin en 1942 de l'arri-vée massive de juifs de toute l'Europe et de la création d'Auschwitz-II, ou Birkenau, lieu d'extermination des juifs : hommes, femmes, enfants, vieillards.

En septembre 1940 arrivera un prisonnier particulier, le résistant polonais Witold Pilecki, qui s'est fait interner volontairement afin de constituer un réseau de résistants à l'intérieur du camp, et a informé le monde de ce qui s'y passait pendant deux ans et demi.

DES CONVOIS DE "FAMILLES SUR TROIS GÉNÉRATIONS"

M. Albin se souvient encore de ces convois de "familles sur trois généra-tions" et des détails de l'extermination dans les chambres à gaz entendus dans les conversations des kapos avinés. Un million de juifs ont trouvé la mort à Auschwitz-Birkenau, ainsi qu'entre 70 000 et 75 000 Polonais non juifs, 21 000 Tziganes, 15 000 prisonniers de guerre soviétiques et 10 000 à 15 000 autres prisonniers, dont des résistants, selon les données du mu-sée du camp.

Le Monde.fr, avec AFP

http://www.lemonde.fr/europe/article/2010/06/14/il-y-a-70-ans-partait-le-premier-convoi-pour-auschwitz_1372633_3214.htmlhttp://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44850

Un timbre austro-israélien pour honorer la mémoire de Simon Wiesenthal

14/06/2010 23:36 VIENNE, 14 juin 2010 (AFP)

Le célèbre chasseur de nazis Simon Wiesenthal, décédé en 2005, a été honoré par un timbre commémoratif à son effigie créé en commun par les Postes d'Autriche et d'Israël et présenté officiellement lundi soir au Musée Juif de Vienne.


http://www.lemonde.fr/europe/article/2010/06/14/il-y-a-70-ans-partait-le-premier-convoi-pour-auschwitz_1372633_3214.html



Ce timbre est "un outil de la quatrième génération", celle qui est née après l'Holocauste, a souligné la petite-fille de M. Wiesenthal, Rachel Kreisberg, lors de la présentation officielle du timbre, mis en vente le même jour.

L'ambassadeur d'Israël auprès de l'Autriche, Aviv Shir-On, a souligné que cette coproduction austro-israélienne était un "symbole" des relations amicales entre les deux pays, qui ont ainsi pu être approfondies et renforcées.

L'idée de ce timbre spécial honorant Simon Wiesenthal, lui-même grand collectionneur de timbres, avait été lancée par le président de la communauté juive de Vienne Ariel Muzicant, qui a rappelé qu'il y a six ans un autre Juif célèbre, Theodor Herzl, l'un des fondateurs du sionisme et précurseur de l'Etat d'Israël, avait été honoré de la même façon.

Simon Wiesenthal, né le 31 décembre 1908 à Buczacz, alors en Autriche-Hongrie, aujourd'hui en Ukraine, est mort à Vienne en 2005 et est inhumé à Herzliya, en Israël.

Rescapé des camps d'extermination nazis pendant la seconde guerre mondiale, il a ensuite consacré sa vie à la traque des criminels de guerre nazis et aux recherches sur l'Holocauste. Il a créé en novembre 1977 le Centre Simon Wiesenthal, consacré au souvenir de la Shoah et à la lutte contre l'antisémitisme, le racisme et l'intolérance.

http://www.la-croix.com/afp.static/pages/100614213605.vw82xjyl.htm


Revivre l’horreur d’Auschwitz, 70 ans après

Par Sarah Drai - Lundi 14 juin 2010 à 20:08

Le 14 juin 1940 partait le premier train pour le camp d’Auschwitz avec à son bord des prisonniers politiques polonais.

70 ans après le début de ce qui allait être l’enfer sur terre, des survivants refont le trajet long de 140 km séparant la ville polonaise de Tarnow de celle d’Oswiecim, emplacement du camp d’Auschwitz.




À l’heure où le devoir de mémoire est une question de plus en plus sen-sible, cette commémoration a toute son importance.

En 1940, les 728 hommes de la prison de Tarnow furent les premiers à vivre le scénario cauchemardesque qu’allaient connaître après eux des millions d’innocents.

Entassés dans des wagons à bestiaux sous une chaleur insoutenable, ils partirent pour une destination inconnue.

Soixante-dix ans après, à l'initiative de l'Association des familles d'Ausch-witz, un train s’achemine de nouveau de Tarnow vers Auschwitz.

Kazimierz Zajac, 86 ans est un de ceux qui refont le trajet. Il se rappelle : « On nous a dit qu'on nous emmenait dans un camp de concentration mais aucun de nous ne savait encore ce qu'était un camp de concentration ».

Il porte tatoué sur le bras le numéro 261. Il a aussi gardé précieusement ce même numéro en tissu et le triangle rouge cousus à l'époque sur son uniforme de prisonnier. Les prisonniers politiques déportés le 14 juin 1940 furent tatoués de 31 à 758 car trente détenus de droit commun allemands étaient déjà là. Ces derniers servirent de kapos. Les premières semaines, ils furent installés dans des bâtiments du Mono-pole du tabac, non loin de la caserne. Parmi eux, un petit nombre de Juifs.

Le camp d'Auschwitz fut initialement créé pour détruire la résistance polo-naise et les élites du pays. Il fut cependant vite reconverti par l'Allemagne nazie en camp de la mort pour les Juifs d'Europe.

Ainsi, dès les printemps 1942 les Juifs seront déportés en masse vers Au-schwitz. Plus d’un million de d’hommes, de femmes, d’enfants et de vieillards, victimes de la barbarie nazie, périront alors

Kazimierz Albin, qui a réussi à s'évader en février 1943, sera témoin en 1942 de l'arrivée massive de Juifs de toute l'Europe et de la création d'Au-schwitz-II, ou Birkenau.

70 ans après, il se souvient encore avec effroi des convois de "familles sur trois générations" et des détails de l'extermination dans les chambres à gaz entendus dans les conversations des kapos avinés.

La commémoration du premier convoi en partance pour Auschwitz se dé-roule une semaine après la septième conférence sur l’enseignement de la Shoah, se tenant à Yad Vashem à Jérusalem.

Près de deux cents délégués originaires de quarante pays dans le monde ont assisté à cette conférence. Les participants à ce congrès, travaillant pour la plupart dans l’éducation, se sont interrogés au sujet des nouveaux défis que devaient affronter les éducateurs enseignant la Shoah.

Le ministre de l’Education Guideon Saar, l’ancien grand rabbin d’Israël, Rav Israël Méir Lau, l’ancien président polonais Aleksander Kwasniewski et l’ancien président de Croatie, Stjepan Mesic étaient tant de personnalités présentes lors de cette conférence.

François Zimeray, ambassadeur pour les droits de l’homme au ministère français des Affaires étrangères et Alain Finkielkraut figuraient aussi parmi les participants.

Le philosophe français a d’ailleurs dénoncé dimanche le danger que repré-sente à ses yeux « un mouvement islamo-gauchiste qui est ostensible-ment indifférent à la mémoire de la Shoah ». Selon lui, « la situation au Proche-Orient risque d'amplifier ce mouvement de rage contre la mémoire de la Shoah qui existe dans le pays ».

« Je crois que le moment où Auschwitz sera boycotté comme un produit is-raélien peut arriver », a-t-il ajouté, faisant ainsi allusion au mouvement in-ternational pro-palestinien appelant au boycottage économique et culturel d'Israël.

François Zimmeray a pour sa part déploré que la « conception déformée de la Shoah par une partie du public en France amène à une négation d'Auschwitz ». « Quand j'entends en France des gens comparer Gaza à un camp de concentration, c'est du révisionnisme contre lequel nous devons lutter », a-t-il ajouté.

6 millions de personnes furent exterminées par l’Allemagne nazie durant la Shoah.

G.I.N avec Agences

http://www.guysen.com/article_Revivre-l-horreur-d-Auschwitz-70-ans-apres_13012.html





Un timbre à l'effigie de Simon Wiesenthal

LEMONDE.FR avec AFP | 15.06.10 | 09h58 • Mis à jour le 15.06.10 | 10h17

Le célèbre traqueur de criminels nazis, Simon Wiesenthal, mort en 2005, est à l'honneur d'un timbre commémoratif à son effigie créé en commun par les Postes d'Autriche et d'Israël. Présenté officiellement lundi soir 14 juin, au Musée juif de Vienne, ce timbre est "un outil [à l'usage] de la quatrième génération", celle qui est née après l'Holocauste, a souligné la petite-fille de Simon Wiesenthal, Rachel Kreisberg.

L'ambassadeur d'Israël en Autriche, Aviv Shir-On, a souligné que cette coproduction austro-israélienne était un "symbole" des relations amicales entre les deux pays. L'idée de ce timbre honorant Simon Wiesenthal, lui-même grand collectionneur de timbres, avait été lancée par le président de la communauté juive de Vienne, Ariel Muzicant, qui a rappelé qu'il y a six ans, un autre juif célèbre, Theodor Herzl, l'un des fondateurs du sionisme et précurseur de l'Etat d'Israël, avait été honoré de la même façon.

Simon Wiesenthal, né le 31 décembre 1908 à Buczacs, ville qui appartenait alors à l'Empire austro-hongrois, aujourd'hui ukrainienne, est mort à Vienne en 2005 et est inhumé en Israël. Rescapé des camps d'extermination nazis pendant la seconde guerre mondiale, il a ensuite consacré sa vie à la traque des criminels de guerre nazis et aux recherches sur l'Holocauste. Il a créé en novembre 1977 le Centre Simon-Wiesenthal, consacré au souvenir de la Shoah et à la lutte contre l'antisémitisme, le racisme et l'intolérance.

http://www.lemonde.fr/europe/article/2010/06/15/un-timbre-a-l-effigie-de-simon-wiesenthal_1372808_3214.html


SOUDAN/ONU

Soudan: l'ONU appelle au respect de l'accord de paix nord-sud

NEW YORK (Nations unies) - Le Conseil de sécurité de l'ONU a réitéré lundi son appel au plein respect des clauses de l'accord de paix global (CPA) de




2005 entre le gouvernement du Soudan et l'ex-rébellion du Sud, où un ré-férendum crucial sur l'indépendance est prévu début 2011.

Le Conseil "souligne l'importance d'une mise en oeuvre complète des clauses du CPA, notamment s'agissant des préparatifs et de la tenue du référendum (...), ainsi que de progrès dans les questions concernant l'après-référendum", a déclaré à la presse l'ambassadeur du Mexique Claude Heller, qui préside le Conseil en juin.

Le Conseil a également "noté la nécessité pour l'ONU de planifier l'avenir de sa présence au Soudan" après la mise en oeuvre du CPA.

Le Conseil exprime par ailleurs "sa grave préoccupation au sujet du regain de violence au Darfour et du nombre élevé de victimes civiles et appelle toutes les parties à respecter le cessez-le-feu", a dit M. Heller.

"Il exhorte tous les groupes rebelles à se joindre au processus de paix et appelle toutes les parties à s'engager de manière constructive dans les né-gociations (de paix) de Doha", a-t-il ajouté.

L'ambassadeur rendait compte à la presse des délibérations du Conseil, qui venait d'entendre des rapports des représentants spéciaux de l'ONU au Soudan Haïlé Menkerios, et au Darfour, Ibrahim Gambari, du médiateur de l'ONU et de l'Union africaine (UA) Djibril Bassolé, et du chef du groupe de haut niveau de l'UA pour le Soudan, Thabo Mbeki.

Les parlementaires soudanais ont rejeté lundi la liste des candidats devant siéger à la commission responsable d'organiser ce référendum sur la sé-cession du Sud-Soudan prévu en janvier, contraignant la présidence à faire de nouvelles propositions.

La présidence -le président Omar el-Béchir, le vice-président Salva Kiir (chef des ex-rebelles sudistes) et le second vice-président Ali Osmane Taha- devront donc proposer une nouvelle liste de candidats à la commis-sion référendaire.

Selon plusieurs observateurs internationaux, la commission doit être nom-mée au plus vite afin que le référendum de janvier ne soit pas reporté ce qui pourrait, selon eux, accroître les tensions au Sud-Soudan.

Ce référendum est l'un des points clés du CPA de 2005 ayant mis fin à 21 ans de guerre civile entre le Nord et le Sud du Soudan, un conflit à l'ori-gine de deux millions de morts.

Un autre référendum doit avoir lieu simultanément dans la région contes-tée d'Abyei où les citoyens décideront de se rattacher au Nord ou au Sud

du Soudan. Une autre commission doit encadrer ce référendum. La com-position de la commission d'Abyei n'a pas encore été dévoilée.

(©AFP / 14 juin 2010 23h38)

http://www.romandie.com/infos/news2/100614213826.2eav445t.asp


GENOCIDE DES TUTSI

Nota CVAN : Nous ne commentons pas les informations de la presse francophone que nous relayons sur notre site. Lorsqu'ils traitent du génocide des Tutsi, certains journalistes utilisent le terme simplificateur de "génocide rwandais". Or, l'expression "génocide rwandais" réhabilite le négationnisme et son double génocide (celui des Tutsi par les Hutu et des Hutu par les Tutsi). C'est aussi la thèse des autres négationnistes qui justifient le crime des Jeunes-Turcs contre le peuple arménien par des crimes d'Arméniens contre des Turcs. Le négationnisme se combat par la rigueur des mots d'histoire. Au lecteur d'avoir cet avertissement en mémoire, pour mieux analyser les articles de notre Revue de Presse. En revanche, nous remercions les journalistes qui mettent en pratique la rigueur nécessaire à ces thématiques sensibles.

L'enquête française sur l'origine du génocide rwandais relancéePar Reuters, publié le 14/06/2010 à 16:04

Un juge français devait se rendre ce lundi en Norvège pour relancer l'en-quête sur l'événement déclencheur du génocide rwandais de 1994, l'atten-tat ayant coûté la vie au président Juvénal Habyarimana, apprend-on de source judiciaire.

Le juge d'instruction Marc Trévidic doit interroger sur commission roga-toire deux témoins clés de l'affaire, des réfugiés rwandais qui avaient ali-menté dans un premier temps la thèse accusant le parti de Paul Kagamé, actuel président du pays, avant de se rétracter.

L'enjeu est judiciaire et diplomatique, puisque les relations diplomatiques franco-rwandaises avaient été rompues en 2006, une première version de




l'enquête française ayant abouti, suite aux premiers témoignages, à des mandats d'arrêt internationaux contre neuf dignitaires de Kigali.

Ces relations ont été rétablies fin 2009.

L'enjeu est aussi historique, puisque les auteurs de l'attentat sont considé-rés comme responsables indirects du génocide qui a vu périr 800.000 Tut-sis et Hutus modérés.

L'avion du président Habyarimana avait été abattu par des missiles sol-air à son atterrissage à Kigali. Onze autres personnes avaient été tuées, dont quatre membres d'équipage français.

Le premier témoin que doit interroger le juge français est Joshua Ruzibiza, qui avait affirmé en 2003 à la justice française avoir fait partie du com-mando de tireurs envoyé selon lui par le FPR (Front patriotique rwandais), le parti de Paul Kagamé. Il s'est rétracté en 2008 sur une radio rwandaise.

Le second témoin est Emmanuel Ruzigana, qui avait aussi dit avoir partici-pé à l'opération pour le FPR, avant de revenir sur ses aveux dans une lettre en 2006 à Jean-Louis Bruguière, précédent juge d'instruction de l'af-faire.

Une seule personne est mise en examen dans le dossier. Arrêtée en Alle-magne le 9 novembre 2008 puis extradée vers la France, Rose Kabuye, ac-tuelle chef du protocole du président rwandais, a été mise en examen pour "complicité d'assassinats en relation avec une entreprise terroriste" et laissée en liberté sous contrôle judiciaire.

Paul Kagamé et l'actuel régime rwandais nient toute implication dans l'at-tentat. Ils affirment que Paris, qui avait soutenu le régime dont sont issus les génocidaires hutus, cherche à faire diversion.

Les relations se sont réchauffées entre Paris et Kigali. En déplacement au Rwanda en février dernier, le président Nicolas Sarkozy a reconnu des "er-reurs" de la France.

http://www.lexpress.fr/actualites/2/l-enquete-francaise-sur-l-origine-du-genocide-rwandais-relancee_899285.html


KIRGHIZSTAN/OTSC

Kirghizstan : l'OTSC tiendrait un sommet d'urgence




(Medvedev) 2010-06-15 11:54:29 cri

Le président russe Dmitri Medvedev a déclaré lundi que l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC), organisation politico-militaire regrou-pant la Russie, la Biélorussie, l'Arménie, le Kazakhastan, le Kirghizstan, l'Ouzbékistan et le Tadjikistan, pourrait tenir un sommet d'urgence pour discuter de la situation au Kirghizstan, pays frappé par des violences eth-niques.

"Si la situation empire, je n'exclus pas l'hypothèse d'une nouvelle réunion des secrétaires à la sécurité de l'OTSC, ou même un sommet des chefs d'États membres de l'OTSC", a-t-il dit.

"Actuellement la situation au Kirghizstan est intolérable (..) elle est extrê-mement dangereux pour la région, c'est pourquoi tout doit être fait pour empêcher ce type d'actions, dans le respect de la loi, mais avec fermeté", a déclaré M. Medvedev à l'occasion de sa rencontre avec le secrétaire gé-néral de l'OTSC Nikolaï Bordiouja et avec le secrétaire du conseil de sécuri-té russe Nikolaï Patrouchev.

M. Medvedev a déclaré avoir dit la même chose à la dirigeante kirghize par intérim Roza Otounbaïeva au cours d'un entretien téléphonique ce di-manche. Selon lui, les secrétaires à la sécurité de l'OTSC ont prévu des mesures en réponse aux troubles récents dans ce pays d'Asie centrale, et il appartient aux chefs d'État de l'OTSC de prendre des décisions.

M. Bordiouja a déclaré que l'OTSC proposait d'offrir une aide importante au personnel de maintien de l'ordre kirghize. "Ils ont suffisamment de forces pour l'instant, mais manquent d' équipements, d'hélicoptères, de transports terrestres, de logistique et même de lubrifiant", a-t-il dit.

"Nous proposons une série de mesure allant jusqu'à une assistance sous forme d'activités communes pour identifier les organisateurs des émeutes et les traîner en justice. Nous contribuerons aussi à l'information", a-t-il ajouté.

Les secrétaires à la sécurité de l'OTSC se sont réunis lundi pour des consultations d'urgence, et n'ont exclu aucun moyen en vue de normaliser la situation au Kirghizstan. Ils ont également convenu de développer des propositions concrètes visant à réduire les tensions ethniques, qui seront transmises aux présidents de l' OTSC.

Ces mesures pourraient inclure l'utilisation de toute la gamme des forces de l'OTSC pour stabiliser la situation kirghize si nécessaire.

Le Kirghizstan a été frappé par une vague de violences ces derniers jours. Les troubles actuels font suite aux violences de mai au cours desquelles les partisans de l'ex-président Kourmanbek Bakiev ont affronté ceux du gouvernement provisoire dans les villes d'Osh et de Jalalabad dans le sud du pays.

Un bataillon de soldats russes a été envoyé au Kirghizstan pour protéger les installations russes de la base militaire de Kant.

La frontière entre l'Ouzbékistan et le Kirghizstan a été fermée suite à cette agitation qui a fait au moins 124 morts.

Toutefois, les chiffres officiels du côté ouzbek indiquent que quelque 45.000 réfugiés du Kirghizstan sont entrés en Ouzbékistan voisin. Les au-torités ouzbèkes ont appelé à une aide internationale.

http://french.cri.cn/781/2010/06/15/442s221144.htm


RUBRIQUE EN ANGALIS

A test for anti-Semitism and anti-AKP and anti-Erdoğan stance

I have just read an interesting book on Israel: “Will Israel Survive?” It was written by Mitchell G. Bard and is a passionate defense of Israel and everything it has done. It tries to legitimize everything Israel does, and it’s quite interesting to understand the mentality and psychology of some people who unconditionally support every action of the Israeli state.There is an interesting paragraph about anti-Semitism in the book, and I would like share it with you.

The book tries to clarify the distinction between legitimate criticism of Is-rael and anti-Semitism. Let us read it together: “The distinction between legitimate criticism, however, and anti-Semitism is usually quite clear and can be determined by what Natan Sharansky calls the 3-D test -- commit-ting any one ‘D’ is usually indicative of anti-Semitism. The first D is the test for demonizing: Are Israel and its leaders being demonized and are their actions blown out of proportion? Equating Israel with Nazi Germany is one example of demonization. The second D is the double standard test --


http://french.cri.cn/781/2010/06/15/442s221144.htm

as when Israel is singled out for condemnation at the United Nations for perceived human rights abuses while nations that violate human rights on a massive scale, such as Iran, Syria and Saudi Arabia, are not even men-tioned. The third D is the test of delegitimization: Questioning Israel’s right to exist is always anti-Semitic. Unlike genuine critics, anti-Semites are not interested in improving Israeli society; their goal is to delegitimize the state in the short run and to destroy it in the long run. There is nothing Is-rael can do to satisfy these critics.”

Interesting, is it not? I wonder if you could pass the test. If you look at it from this angle, most criticism of Israel can easily be qualified as anti-Semitic. It is not my intention to discuss whether all elements in this test are valid or not. There is no doubt that there is some truth in it and that it provides food for thought. I think it also presents a good test for other kinds of criticism.

As we expected after the flotilla incident, there was much media coverage of Turkey, leading political party the Justice and Development Party (AKP) and its leader, Recep Tayyip Erdoğan. The chorus has started to sing the old song: “Islamist Turkey overreaches,” “Turkey’s clash of civilizations” and “Islamism 2.0” are just a few titles out of tens of thousands of articles and posts with exactly the same “theme” that have appeared on the worldwide web since the outbreak of the flotilla crisis. With the UN’s newly endorsed sanctions on Iran and Turkey voting against sanctions, sure, the chorus will be singing louder. These articles were written by some colum-nists who, I am quite sure, will endorse the accuracy of the test. I strongly recommend applying this test to these articles and others that declared Erdoğan and his ruling party Islamist.

I modify the test like this: Is the AKP and its leader being demonized and are their actions blown out of proportion? There is no doubt about that. The double standard test: If, for example, the Iran-Turkey-Brazil nuke deal was achieved by two European countries, would your reaction be the same? Would the UN impose the sanctions in spite of the deal? The third D is the test of delegitimization: questioning the AKP’s right to rule the coun-try by constantly alleging that they have a hidden agenda and that one day they will show their real face. I think there is nothing the AKP can do to satisfy these critics.

Like Mr. Bard said there is, of course, legitimate criticism of the AKP on many different grounds, but this rotten, prehistoric claim about the hidden agenda of the ruling party is extremely Islamophobic, and we have had enough of it. Stop hitting below the belt.

11 June 2010, Friday ORHANhttp://www.todayszaman.com/tz-web/columnists-212723-a-test-for-anti-


semitism-and-anti-akp-and-anti-erdogan-stance.html

Turkish Education Minister Personally Hands Certificates to Armenian ChildrenTurkey's Education Minister Nimet Chabukchu participated in the graduation ceremony at the Armenian schools in Istanbul Wednesday and personally handed the graduation certificates to some Armenian pupils.

According to local Turkish daily Hurriyet the graduation party of all Armenian schools in Istanbul was organized in the Bezciyan college in Kumkapi.

Interestingly, this is the first time that a Turkish education minister participates in the graduation ceremony in minority schools.


Turkish Citizen Sentenced for Sending Threatening E-Mails to Agos EditorialA Turkish citizen sending threatening e-mails to the editorial of an Istan-bul-based bilingual weekly Agos has been sentenced to 3 years' and 3 month's imprisonment, according to Turkish daily Taraf.

Yasin Yildiz, 23, pleaded guilty as he testified to the police. He said he started sending those letters when he read news articles on Armenian cause that made him nervous.

Earlier in 2009 the Turkish court had sentenced another Turkish citizen on similar charges. Mehmed Karai, who started sending threatening letters to the Agos editorial after the assassination of the then Chief Editor Hrant Dink, was sentenced to 3.3 years of imprisonment.

Tert.am

http://tert.am/en/news/2010/06/12/agos/

http://tert.am/en/news/2010/06/12/agos/



First Conference on ‘Tobacco or Health’ in ArmeniaYEREVAN—To mark the World No Tobacco Day, the Yerevan State Medical University and the American University of Armenia convened the first “To-bacco or Health” Conference in Armenia on May 31.

The Conference brought together medical and public health students, fac-ulty, clinicians, public health professionals from Armenia and Diaspora as well as international experts to discuss the mounting evidence on health hazards of smoking and health professional’s responsibility in countering the smoking epidemic in Armenia. This event was organized within the framework of the Yerevan State Medical University 90th anniversary cele-bration.

The leaders of two universities Dr. Gohar Kyalyan and Dr. Haroutune Ar-menian made opening remarks, and the Chair of the Parliamentary Com-mittee on Health Dr. Ara Babloyan and the Advisor to the Minister of Health Mr. Suren Krmoyan welcomed the participants of the Conference.

Dr. Kyalyan emphasized the vital role that health professionals play in de-livering the truth about smoking addiction to the society as a whole as the number one preventable cause of death: “It is high time to start respect-ing ourselves and to be proud of being healthy…”

Dr. Armenian highlighted: “Twentieth century medicine had its major em-phasis on prevention of diseases; 21st century medicine will be the cen-tury where we build health”. He called the participants, medical students, physicians and other health professionals to quit smoking now: “You are our nation’s health leaders, therefore you cannot smoke”.

The conference covered public health and policy aspects of tobacco use, benefits of smoke-free hospitals, emphasized the evidence that tobacco is a major risk factor for many deadly diseases and the need for smoking cessation interventions in Armenia. World known experts in tobacco con-trol Dr. Frances Stillman, Co-Director of the Johns Hopkins Global Tobacco Control, and Dr. Gregory Connolly, Chair of the Division of Public Health Practice at the Harvard School of Public Health (video address) shared their experience with the conference participants and suggested ways to make smoking history in Armenia.

The Organizing Committee of the 1st “Tobacco or Health” Conference de-veloped a conference resolution on future strategies of smoking preven-tion and control by health professionals emphasizing smoke-free hospitals, integration of tobacco control education in the medical curriculum, and en-dorsement of smoking cessation guidelines.

http://asbarez.com/81999/first-conference-on-%E2%80%98tobacco-or-health%E2%80%99-in-armenia/

Sahag-Mesrob Armenian Christian School Participates in ACSI Speech MeetAn annual event that students look forward to every year at Sahag-Mesrob Armenian Christian School is the ACSI (Association of Christian Schools In-ternational) Speech Meet. This year’s Speech Meet was held on Friday, May 21, at Pasadena Christian School in Pasadena, California. A total of ten Southern California Christian schools were in attendance at this year’s event with more than 250 student participants ranging from first to sixth grade.

Students who are chosen to participate in this event demonstrate out-standing public speaking skills and have a natural poise in front of a large audience. Each student at the Speech Meet must recite from memory. Categories include Poetry, Fable and Folklore, Bible Memorization, Dra-matic Bible Prose, Patriotic Oration, and Original Speech. Ribbons are pre-sented at the end of the meet to each of the participants. A blue ribbon is awarded to the best prepared and poised speakers.

Since Sahag-Mesrob began participating in the ACSI Speech Meet over twenty years ago its students have received the highest praises from the event’s judges. This year was not an exception. Blue ribbons were awarded to 33 our of 38 total Sahag-Mesrob participants. Students, teach-ers, and parents alike were pleased with the school’s results and a party was held the following week to recognize the students’ achievements.

Sahag-Mesrob hopes to continue preparing its students in public speaking and will continue to participate in the annual ACSI Speech Meet. Every April Sahag-Mesrob’s middle school also participates in the ACSI Junior High School Speech. Ultimately, by participating in such events, our school aims to showcase the talents of its finest and brightest students.

http://asbarez.com/82007/sahag-mesrob-armenian-christian-school-participates-in-acsi-speech-meet/





Activism Grows Through Volunteering, Internships, and Hands On Network-Disney PartnershipGLENDALE—With the summer months upon us, the Armenian National Committee-Western Region will be welcoming its 11th class of students and community activists into its Internship-Externship Program. It also continues to welcome volunteers to its offices to assist with projects and activities ranging from civic engagement efforts to educational programs. Earlier this year, it partnered with HandsOn Network’s and Disney’s joint “Give a Day, Get a Disney Day” program.

Since June, 2006, the ANC-WR’s Internship-Externship Program (IEP) has graduated over 40 participants. The program has included high school, college, and graduate students as well as post-graduate student activists. Many of the program’s participants started as volunteers.

“Volunteering was a lot of fun and a great way for me to get to know the organization better and really opened my eyes to the broad range of is-sues that the ANC tackles,” notes Carina Khanjian, a sophomore at the University of California, Los Angeles (UCLA). Khanjian was part of the IEP’s Class of Spring 2008 while a student at Rose and Alex Pilibos Armenian School in Little Armenia, Hollywood.

“We are covering things in my political science classes that I had learned about through my internship. Some of my classmates did not get that ex-posure or experience before taking their courses,” adds Khanjian.

Another Hollywood resident, Astkhik Hakopyan, has volunteered with the ANC-WR office over the past year. The graduating senior at John Marshall High School and soon to be freshman at the University of California, Santa Barbara first learned about the organization from ANC Hollywood activists tabling at the annual, first Republic, Armenian Independence Day festival in Little Armenia in May 2009.

“Volunteering with the ANC provided me with the opportunity to meet new, motivated people from different fields and backgrounds. I have also gotten to know students just like me in the community, who felt the need to give back,” says Hakopyan. Her volunteer hours helped her fulfill her school’s community service hour requirements.

Since volunteering with the ANC-WR, Hakopyan has gone on to volunteer with her local ANC in Hollywood joining past interns like Khanjian and re-cent Class of Spring 2010 IEP graduate Tereza Yerimyan and Class of Sum-mer 2009 graduate Srbui Karapetian, who are also both students at UCLA. Like Khanjian, Yerimyan, and Karapetian, she hopes to continue to volun-teer with the ANC as a student at UCSB.

Raffi Kassabian, a practicing attorney in Los Angeles, is a volunteer activist with the regional office currently leading the organization’s State and Re-gional Affairs educational efforts. He is also a member of the Armenian National Committee-Professional Network’s executive committee.

Kassabian first got involved in the ANC as a volunteer and intern through the ANCA Leo Sarkisian Internship program in Washington, DC while a col-lege student. This past December, he helped connect the ANC-WR with the HandsOn Network for the Disney community service initiative.

Between January and March of 2010 over a dozen individuals volunteered with the ANC-WR through the Disney program. Volunteers ranged from young students to parents and professionals and included both Armenians and non-Armenians. Volunteers helped with ANC-WR voter outreach and education efforts as well as 2010 US Census awareness initiatives.

“The ANC has always been a place where young members of our commu-nity can come to learn more about important issues facing the Armenian American community and make a positive difference on these issues,” notes Kassabian.

The western region office, located in Glendale, California continues to reach out to and welcomes new volunteers. Individuals interested in vol-unteering or any of the ANC’s various internships should contact program director and volunteer coordinator, Haig Hovsepian at (818) 500-1918.

The Armenian National Committee-Western Region is the largest Armenian American grassroots community organization in the Western United States. Working in coordination with a network of offices, chapters, and supporters throughout the Western United States and affiliated organiza-tions around the country, the ANC-WR works to promote understanding re-garding issues of concern to the Armenian American community.

http://asbarez.com/81949/activism-grows-through-volunteering-internships-and-hands-on-network-disney-partnership/

Pasadena Youth Organize Weekend Retreat at AYF CampBY BERJ PARSEGHIAN

A small but close-knit group of 40 made their way to AYF camp the week-end of May 21-23 for an annual retreat featuring educationals and fun ac-tivities. Organized by the Pasadena ‘Nigol Touman’ chapter of the AYF, the



weekend was full of awesome games, delicious sandwiches, and informa-tive educationals. With the youngest attendee being 6 years old, the old-est 47 and the majority under 16, the weekend was vibrant with energy and enthusiasm.

“It was a really enjoyable experience for me to get together with the youth in Pasadena and spend a weekend with them up at Camp,” said Serouj Aprahamian, Executive Director of the AYF and the guest Director for the Fun Camp. “I was extremely impressed by the level of camaraderie and thoughtfulness each participant displayed. It showed me what a bright future Pasadena has.”

Aprahamian was in charge of the camps overall administration. His atten-tion to detail and ability to spark competition amongst the attendees led to a fierce battle between cabins for the most neat, creative, and diligent of cabins. Further, attendees competed in dodge ball, capture the flag, butt volleyball, and a quiz bowl.

Kevork Kebabjian, Pasadena AYF’s Chairperson, had nothing but praises for all the participants and organizers. “I want to commend the chapter execu-tive as well as the badanegan relations committee for their excellent orga-nizational work,” he said. “This weekend’s success is owed to a team ef-fort; from our drivers, to our cooks, theorganizing committees, our director, our local gomideh, badanegan va-reech, members, and attendees, all had a role in making this year’s fun camp as successful as it was.”

The chapter plans to continue organizing the weekend retreat as long as possible, and hopes to expand its activities, Kebabjian said. “All interested individuals from the Pasadena area should feel free to contact the Pasadena AYF regarding next year’s camp. The chapter would love to hear from the community at large,” he exclaimed.

The chapter can be reached at [email protected]

With chapters throughout the United States and affiliated organizations around the world, the Armenian Youth Federation is the largest and most influential Armenian American youth organization. Inspired by the past and motivated by the needs of the future, the AYF actively strives to advance the social, political, educational andcultural awareness of all Armenian youth.

http://asbarez.com/82010/pasadena-youth-organize-weekend-retreat-at-ayf-camp/




UN Slaps Iran With New Sanctions; US, Russia and France Dismiss Brazil-Turkey-Brokered DealUNITED NATIONS (Combined SOurces)–The U.N. Security Council on Wednesday approved new sanctions against Iran over its suspect nuclear program that target Iran’s powerful Revolutionary Guard, ballistic missiles and nuclear-related investments.

The resolution imposing a fourth round of sanctions against Iran was ap-proved by a vote of 12-2 with Lebanon abstaining and Brazil and Turkey voting “no.”

Turkey and Brazil, both non-permanent council members, brokered a fuel-swap agreement with Iran which they hoped would address concerns Tehran may be enriching uranium for nuclear weapons and avoid new sanctions.

Hours before the voting at the Security Council, the U.S., Russia and France said the swap proposal negotiated by Brazil and Turkey – unlike the original plan drawn up eight months ago – would leave Iran with enough material to make a nuclear weapon. They also noted that Iran intends to continue a new program of enriching uranium to a higher level.

Though the reply by the three nations was confidential, Glyn Davies, the chief U.S. representative to the IAEA, appeared to outline their problems with the deal in comments to a 35-nation meeting of the IAEA board. Be-yond that, he said Iran appeared “determined to defy and to obfuscate” in-ternational attempts to probe its suspected nuclear program.

“The fundamental issue remains: Is Iran willing to meet its international nonproliferation obligations, build international confidence and enable the IAEA to provide assurances as to the peaceful nature of its nuclear pro-gram?” he said in comments to the closed session made available to re-porters. “The [IAEA] director general told us that Iran is preventing the IAEA from doing so,” the Associated Press quoted him as saying.

U.S. Secretary of State Hillary Rodham Clinton, meanwhile, called the sanctions the latest round of sanctions the toughest ever, but the mea-sures are still far short of crippling economic punishments or an embargo on oil shipments, Iran’s prime money earner.

The new resolution bans Iran from pursuing “any activity related to ballis-tic missiles capable of delivering nuclear weapons,” bars Iranian invest-ment in activities such as uranium mining, and prohibits Iran from buying several categories of heavy weapons including attack helicopters and mis-siles.

It imposes new sanctions on 40 Iranian companies and organizations – 15 linked to Iran’s powerful Revolutionary Guard, 22 involved in nuclear or ballistic missile activities and three linked to the Islamic Republic of Iran Shipping Lines. That more than doubles the 35 entities now subject to an asset freeze.

The resolution also adds one individual to the previous list of 40 Iranians subject to an asset freeze – Javad Rahiqi who heads the Atomic Energy Or-ganization of Iran’s Esfahan Nuclear Technology Center. Under its provi-sions, all 41 individuals are now also subject to a travel ban.

The resolution also calls on all countries to cooperate in cargo inspections – which must receive the consent of the ship’s flag state – if there are “reasonable grounds” to believe the cargo could contribute to Iranian nu-clear program.

On the financial side, it calls on – but does not require – countries to block financial transactions, including insurance and reinsurance, and to ban the licensing of Iranian banks if they have information that provides “reason-able grounds” to believe these activities could contribute to Iranian nu-clear activities.

The Security Council imposed limited sanctions in December 2006 and has been ratcheting them up in hopes of pressuring Iran to suspend enrich-ment and start negotiations on its nuclear program. The first two resolu-tions were adopted unanimously and the third by a vote of 14-0 with In-donesia abstaining.

Iran has repeatedly defied the demand and has stepped up its activities, enriching uranium to 20 percent and announcing plans to build new nu-clear facilities. Tehran insists its program is purely peaceful, aimed at pro-ducing nuclear energy.

Iranian President Mahmoud Ahmadinejad threatened to suspend nuclear negotiations in response to Clinton’s remarks and a new set of sanctions.

Turkish Prime Minister Recep Tayyip Erdogan criticized the West’s position again Wednesday, saying the international community should show a fair stance and react not only to Iran but also to other regional countries that already have nuclear weapons.

“All countries in the world must know that crimes they commit and rules they violate will not be unreciprocated. A fair stance must be displayed against these states,” Erdogan said at the Millennium Development Goals Regional Conference organized in Istanbul. The prime minister reiterated

that Turkey does not want nuclear weapons in its region and called the Turkey-Brazil-brokered swap deal “a diplomatic victory.”

In an interview with Agence France-Presse, Russian Prime Minister Vladimir Putin said his country is working closely with other states to ease concern over Iran’s nuclear program but views sanctions like those ex-pected to be approved by the U.N. as ineffective.

Speaking late Monday in the Russian Black Sea resort town of Sochi, Putin asserted that past experience had demonstrated that imposing sanctions was no substitute for resolving core problems with the behavior of individ-ual states.

“International practice knows perfectly well how these sanctions work. And what? Do you know of a single case where they were effective?” the Rus-sian premier asked.

http://asbarez.com/81813/un-slaps-iran-with-new-sanctions-us-russia-and-france-dismiss-brazil-turkey-brokered-deal/

U.S. Jewish Groups ‘No Longer Opposed’ To Armenian Genocide RecognitionWASHINGTON (RFE/RL)–Turkey can no longer count on the backing of the powerful Jewish lobby in the United States in its efforts to block a congres-sional resolution recognizing the Armenian genocide, according to a Wash-ington-based journalist.

Eli Lake, a national security correspondent for “The Washington Times,” believes that Ankara’s furious reaction to the deadly Israeli raid on a Gaza-bound international aid flotilla will help Armenian-American advocacy groups trying to push such a resolution through the U.S. Congress.

On June 8, the Washington Times published a revealing article by Lake on the issue titled, “American Jewish community ends support of Turkish in-terests on Hill.”

“In 2008, the major Jewish organizations decided they would no longer qui-etly push Congress to block a resolution commemorating the Armenian genocide,” Lake told RFE/RL’s Armenian service on Monday. “This was a reflection in some way of deteriorating ties between Israel and Turkey.”



“One of the prizes of the Turks in their relationship with Israel was support from the American Jewish community in Washington. After the flotilla inci-dent, I would say that that support for now has dried up,” he said.

Last March, a key committee of the U.S. House of Representatives nar-rowly endorsed a draft resolution describing the 1915 mass killings and deportations of Armenians in the Ottoman Empire as genocide and urging President Barack Obama to do the same. Opposition from the White House prevented further progress of the bill.

The leading Armenian advocacy groups in Washington are expected to again try to bring it to the House floor for a vote ahead of the November mid-term elections in the United States.

“I would say that they will certainly not be an obstacle to the bill,” Lake said, referring to the more influential Jewish-American groups. “It’s possi-ble that some groups may end up supporting it because there is a kinship, of course, between what happened to the Armenian people in 1915 and what happened to the Jewish people in the Holocaust in 1939-1945.”

Still, the journalist cautioned that this alone would not guarantee the reso-lution’s passage. “You still have plenty of other interests that are looking to make sure that such a resolution would never be passed by the House and that is mainly in the U.S. defense establishment, that still considers Turkey a major NATO ally,” he said. “You probably would end up having an executive branch that would say that this complicates our relationship with an important ally in the Mediterranean.”

Lake argued that despite its growing unease over Turkish policy towards the Arab-Israeli conflict and Iran, the United States still has “very deep ties” with Turkey. Washington could reconsider them only if Ankara “ori-ents itself towards Iran,” he said.

http://asbarez.com/82021/u-s-jewish-groups-%E2%80%98no-longer-opposed%E2%80%99-to-armenian-genocide-recognition/

Congressman Xavier Becerra Joins with Community Activists to Rally Support For Armenian American IssuesLOS ANGELES—Representatives of the Armenian National Committee of America – Hollywood (ANCA Hollywood) and Armenian National Committee of America – Western Region (ANCA-WR) discussed Congressional affirma-



tion of the Armenian Genocide and a broad range of community concerns during a meeting with Congressman Xavier Becerra (D-CA) at his Echo Park district office earlier last week.

“Rep. Becerra’s efforts to engage the Armenian American community are commendable,” stated Paul Seradarian, ANCA Hollywood Board Vice-Chair and 31st Congressional District constituent. “We look forward to working with the Congressman on a variety of issues of concern to our community, including efforts to bring an end to the cycle of genocide and expand US- Armenia relations,” he added.

Meeting attendees discussed Armenian American foreign aid priorities in 2011, which include no less than $70 million in direct economic assistance to Armenia, no less than $10 million in development aid to Nagorno Karabagh, the enhancing Section 907 of the Freedom Support Act and maintaining military aid parity between Armenia and Azerbaijan, among others.

Attendees also expressed grave concern of the nomination of Deputy As-sistant Secretary of State Matthew Byrza for the post of U.S. Ambassador to Azerbaijan and asked the Congressman to advocate for close Senate scrutiny of the nomination. Following the Obama Administration’s nomina-tion of Bryza, the Armenian National Committee of America (ANCA) has launched a nationwide campaign calling upon U.S. Senators to carefully scrutinize his diplomatic record on issues impacting U.S. interests and American values in the Caucasus, Southeastern Europe, and the surround-ing region. In August, 2009, ANCA Chairman Ken Hachikian called specific attention to Bryza’s public statements regarding a number of issues, in-cluding the application of the flawed and one-sided Madrid Principles as the basis for the resolution of the Nagorno Karabagh issue.

Becerra was first elected to the U.S. House of Representatives in 1992. The Congressman serves as Vice Chair of the House Democratic Caucus and is a senior member of the powerful Committee on Ways and Means. He was the first Latino to serve on the Ways and Means Committee. Rep. Becerra currently serves on the Health, Oversight, and Social Security sub-committees. He is also a member of the House Committee on Budget, which oversees the federal budget process.

Located entirely in the City of Los Angeles, California’s 31st Congressional District is home to a significant number of Armenian Americans. The dis-trict includes all or parts of the neighborhoods of Atwater Village, Eagle Rock, Echo Park, Garvanza, Glassell Park, Highland Park, Hollywood, Jeffer-son Park, Koreatown, Lincoln Heights, Mid City, Montecito Heights, Mon-terey Hills, Mount Washington, New Chinatown, Pico Union, Silverlake, South Los Angeles, Vernon and Westlake.

The Armenian National Committee – Western Region is the largest and most influential Armenian American grassroots advocacy organization in the Western United States. Working in coordination with a network of of-fices, chapters, and supporters throughout the Western United States and affiliated organizations around the country, the ANC-WR advances the con-cerns of the Armenian American community on a broad range of issues.

http://asbarez.com/81959/congressman-xavier-becerra-joins-with-community-activists-to-rally-support-for-armenian-american-issues/

Chilling Account of Anti-Armenian Lobbying by Jewish American GroupsWASHINGTON—On June 8, the Washington Times published a revealing ar-ticle about the deterioration of Jewish-Turkish relation and the role Jewish American organizations played in supporting Turkish interests, killing Ar-menian genocide legislation, and undermining Armenia’s economic liveli-hood in the U.S. Congress.

The article by Eli Lake, titled “American Jewish community ends support of Turkish interests on Hill,” begins with a chilling account of how the Arme-nian Genocide Resolution was killed in 2000:

* In October 2000, the government of Turkey had a problem.

House Speaker J. Dennis Hastert had promised to bring a resolution com-memorating the Armenian genocide to the floor for a vote, a move that Ankara said would be a slap in the face to a NATO ally.

* The Turks called up Keith Weissman, a senior researcher from the Ameri-can Israel Public Affairs Committee, and asked him to intervene.Mr. Weissman said in an interview this week that AIPAC lit up the phones and managed at the last minute — with the help of the State Department — to persuade President Clinton himself to write a letter to Mr. Hastert saying a vote on the resolution would cause strategic damage to U.S. in-terests.

* The last-minute push worked. Mr. Hastert removed the resolution from the floor, and the full Congress has yet to take up the matter to this day.




According to Barry Jacobs, the American Jewish Committee’s former direc-tor of strategic studies in the office of government and international af-fairs, “The major Jewish organizations decided in 2008 that the question of the Armenian genocide resolution was so sensitive we would no longer take public and private positions to oppose it.”

The article also notes how “In Congress, the Jewish organizations lobbied for an oil pipeline from the Azerbaijani capital of Baku to the Turkish Mediterranean port of Ceyhan, a pipeline that bypasses Turkey’s rival Ar-menia entirely.”

The author notes that the support for Turkey by Jewish-American organiza-tions is in decline. He quotes Morris Amitay, the former executive director of AIPAC who has also represented Turkey, as saying: “If someone asked me now if I would try to protect Turkey in Congress, my response would be, ‘You’ve got to be kidding.’”

http://asbarez.com/81982/chilling-account-of-anti-armenian-lobbying-by-jewish-american-groups/

U.S. not to punish Turkey through Armenian Genocide recognitionJune 12, 2010 - 16:59 AMT 11:59 GMT

PanARMENIAN.Net - The U.S. is not going to punish Turkey for the inci-dent with Freedom Flotilla through the Armenian Genocide recognition. “I don’t think we should be mixing up issues that don’t have anything to do with each other. We have a wide-ranging relationship with Turkey. We’ll be taking each issue appropriately, one at a time,” U.S. Assistant Secretary of State for European and Eurasian affairs Philip Gordon said in an interview to BBC.

He went on saying: “The overall relationship is inevitably affected by the way the countries see each other. That’s why we’re careful about that. We want to preserve a favorable image of Turkey in the United States.”

“Turkey and the United States have never been without their differences, and we have some important differences now, but we also have a lot in common that we’re working together on,” concluded Gordon.



On June 11, Spokesman for the U.S. Department of State Philip Crowley said the U.S. is open to and discussing with Israel potential ways in which the international community can participate in the flotilla investigation.

PanARMENIAN.Net learned from its sources in Washington that currently the Armenian and Jewish lobbies are negotiating on advancement of the Armenian Genocide Resolution (H. Res. 252.) The Jewish lobby had been frustrating the resolution adoption due to friendly relations with Turkey. However, those congressmen, who had been supporting Turkey, today are revising their stance.

It is also noteworthy that the Israeli-Turkish friendship group has almost frozen its activity in Israeli Knesset.

http://www.panarmenian.net/eng/world/news/49961/US_not_to_punish_Turkey_through_Armenian_Genocide_recognition

French MP Honored To Be Persona Non Grata in AzerbaijanToday the foreign ministry spokesperson of Azerbaijan Elkhan Polukhov an-nounced that his country will add seven members of the French Parliament in blacklist for traveling to disputed Nagorno Karabakh Republic from Ar-menia. One of those parliamentarians Francois Rochebloine said he is "honored" to be persona-non-grata in Azerbaijan.

Accroding to Day.Az, "this information was confirmed, and members of the French parliament Arlette Groskost, Pascal Crozon, Richard Mallie, Rine Ruke, Francois Roshbluan, Michel Diefenbaker and Jean-Pierre Delannoy are included in the list of persons whose visit to Azerbaijan is not desir-able. These people have been declared persona non-grata in Azerbaijan," Polukhov added.

On the other hand, Rochebloine, who is on a trip to Armenia, said this is not news for him. He said Azerbaijan blacklisted him last year.

Rochebloine said that he was glad to visit Nagorno Karabakh by the invita-tion of the republic's president Mr. Bako Sahakyan. He was so impressed by the recent parliamentary elections in Nagorno Karabakh that said he wished for some of the neighboring countries to hold elections like those in Nagorno Karabakh.




http://www.panarmenian.net/

Speaking of the work that Azerbaijan does in the process of the Nagorno Karabakh negotiation, the French MP said he would rate it zero on a 20 point rating system. Rochebloine also added that Azerbaijan also need to take steps similar that of Armenia to positively contribute to the peace process between the two countries. Otherwise currently, Azerbaijan only works against its own people, the French PM added in a press conference speaking in front of Armenian journalists in Yerevan.

Azerbaijan has not recognized the parliamentary elections in Nagorno Karabakh. Armenia has supported it and said if those elections were not held the field commanders now would have ruled Nagorno Karabakh in-stead of civil and elected officials.

Written by Armen HareyanHULIQ.com

Submitted by Armen Hareyan on 2010-06-12

http://www.huliq.com/1/489-french-mp-honored-be-persona-non-grata-azerbaijan

THE GENERATIONS OF THE CONVERTED ARMENIANS IN EUROPERuben Melkonyan

While studying the issue of the forcedly Islamized Armenians and their generations new and interesting details about their geographic spread are emerging. Particularly, the issue of generations of the Islamized Armenians living in Europe at present is interesting and peculiar at the same time. It is known that there is scanty information about the current condition of the converted Armenians and if over the recent period some data about the Islamized Armenians in Turkey emerged, there is too little material about those living in Europe. Just recently some foreign and Armenian au-thors have started referring to that issue and presented some information which is mainly of descriptive character.

Firstly, let us turn to the issue of moving of the converted Armenians to Europe and state that in 1950s in Europe and particularly in Germany the necessity in cheap labour emerged and that is why the agreements on for-eign labour use with a number of countries were concluded. Such an agreement was concluded between Germany and Turkey in 1961 which was followed by the emigration of thousands of Turkish citizens to Ger-many and later on to other European countries. As a result of that process



http://www.huliq.com/user/admin

the Turkish community, which numbers several million members, has been formed in Europe. According to some data among those emigrants there were Armenians, both Christian and converted or crypto-Armenians. The converted Armenians and their generations have been emigrating and set-tling in Germany, Belgium, Holland, Sweden, and France for decades, and today there are communities or community-like structures of converted Armenians in those countries.

After moving to a new environment some processes and phenomena, which are connected with the reclaiming their identity, started taking place among the converted Armenians and their generations. The recon-version, i.e. the re-adoption of Christianity, is the most widespread phe-nomena among the converted Armenians living in Europe. And today among the converted Armenians in Europe there are many of those who returned to their roots. According to some sources, the reconversion, the process of searching of their roots developed in different ways and today it continues. Particularly, first of all, Christianity was re-adopted by crypto-Armenians who used every occasion for that purpose. In one of the recent issues of “Hooys” biweekly Tamar Gevonian brings a story according to which a group of people who looked like Muslims and who arrived to Ger-many from Turkey just at the customs office revealed their identity and presented to the officials not their Muslim names mentioned in their pass-ports but their Armenian names. This notable example illustrates the de-sire to return to their true identity, which had been hidden for decades. As the same source mentions today those Armenians have their own commu-nity and church in Germany.

According to different sources Armenians in Europe who reconverted to Christianity are more zealous in the matters of religion. This also has its psychological side, i.e. to prove to their milieu that they are loyal to the Ar-meniancy. Among the Armenians who reclaimed their identity some psy-chological and spiritual problems are also observed. Some of them even visited psychologists: according to their diagnoses the traumatic memories about the Genocide, the atmosphere of the fear and threat, in which they had lived for decades, and the fact that they constantly concealed their true identity had a significant and even decisive influence on their state of mind.

Today in different cities of Germany there are groups of Armenians who reconverted to Christianity a part of which has integrated with the local Ar-menian communities and the other part facing the estrangement of the old community continues its isolated mode of life and stays out of commu-nity live.

Kemal Yalcin, the Turkish writer living in Germany, brings many facts about the converted Armenians in Europe and in his letter to us he men-

tions: “I know many people in Germany who adopt Christianity and are christened at a mature age.” The Head of the German Dioceses of the Ar-menian Apostolic Church archbishop Garegin Bekchian also touches upon this issue and brings some interesting facts.

According to Hamo Moskofian there is restaurant “Ani” in German Wies-baden where Armenians gather. In this city the Armenians who recon-verted to Christianity live too. One of them, Nureddin Gurden, who changed his name to Simon, states that he descends from the kin of the well-known fedayi Hrayr Djokhq.

An interesting article about the reconverted Armenians in Belgium was presented by David Zeneian. According to him, today Kurdishized and Kur-dish-speaking Armenians who arrived from Shrnak and Silop, reclaiming their identity, form the core of the local Armenian community (the adher-ents of the Armenian Apostolic Church) and are zealous Christians. Their children study Armenian due to which their parents also begin learning their mother tongue. One of the founders and the leader of the Kurdishized and Kurdish-speaking Armenians community in Brussels Mesrop Afshar, speaking about the situation in their motherland, mentions: “The fear and the feeling of depression constantly accompanied us. There were many harassments but our parents reminded us all the time that despite the loss of the language we were Armenians”.

Afshar tells some detail about his mode of live which makes it clear that they were crypto-Armenians and they secretly preserved their Christian traditions; they secretly christened their children with the help of the As-syrian priest, performed Christian nuptials and funerals. In Shrnak, as well as in other places, crypto-Armenians had two surnames – one for home and the other for the milieu. Serop Afshar tells about that: “Among our people we were Armenians. While baptizing we gave our children Arme-nian names – Sargis, Nubar, David, Gevorg and Saro, but for the rest of the environment we were like other townsmen. We had Kurdish surnames – Euz, Yalik, Odemish, Bircin”.

It is worth noting that the serious role in saving and reclamation of that group played the Patriarch of Istanbul Shork Galustian by whose efforts at the middle of the 60s those splinters of the Armeniancy began leaving Shrnak and Silop for Istanbul and then (in 1980s) for Belgium, France, Hol-land.

As it was mentioned above there are also groups of reconverted Armeni-ans in Sweden. One of such Armenians is Suleiman Faruk, born in Adana. Revealing his true identity he reconverted to Christianity and changed his name to Haik Aramian. He was one of those thousands of assimilated Ar-menians who lived under the cover of Turk or a Kurd. Since childhood he

had doubts about his identity. He was seeking for his roots and in 1983 he was baptized in the Armenian Church in Damascus, and in two years (in 1985) he moved and settled in Sweden. While speaking about his identity he said: “Inwardly I always felt that I am different. I could remain a Kurd but I decided to do in a different way”. Settling in Stockholm Haik Aramian married an Armenian from Diyarbekir and called his children Masis and Ani. Children learned and speak Armenian. The most notable is that re-turning to his roots Haik Aramian tries to implant in his children the sense of Armeniancy and with that purpose he brought them to Armenia and Art-sakh for several times. “I missed a lot and I want my children to grow up knowing who they are. I want my son to be proud of his Armenian de-scent”, - he said.

Today Aramian is the active member of the Armenian community in Swe-den. It should be mentioned that part of Haik’s family stayed in Adana, i.e. there is some concern that they may be persecuted there but this did not keep him away from reclaiming his identity. Even more, several years ago his brother left for Sweden and returned to his roots changing his name to Aram.

Let us mention that those Armenians living in Europe have problems in re-vealing their identity because their relatives living in Turkey may become a target for persecutions, that’s why sometimes they do not speak openly. There are families, which being concerned about their relatives living in Turkey, do not speak too openly about their identity and live double mode of life. One of such families is the Merdjanian family which moved to Hol-land from Diyarbekir. Settling in Amsterdam in 1970s they reconverted to Christianity but they have relatives in Diyarbekir. Turkish researcher Urug Ungor mentions: “Today when they visit their relatives in Diyarbekir during the flights from Europe to Turkey you can be the witness of transformation from one religion to the other. Women cover their heads just in the plane and instead of Armenian they use Muslim names and in Diyarbekir they behave like Muslims”.

Summarizing, it should be mentioned that the study of the reconverted Ar-menians living in Europe is important not only from the point of view of the researches but it is also topical and of practical significance.

http://www.noravank.am/en/?page=analitics&nid=2501

Mevlüt Çavuşoğlu: Israel must be held accountableParliamentary Assembly of the Council of Europe (PACE) President Mevlüt



Çavuşoğlu has warned Israel that Europe’s largest intergovernmental organization will investigate the Israeli raid on civilian aid ships carrying humanitarian goods to Gaza in open waters, which resulted in the deaths of nine activists.

In an exclusive interview with Sunday’s Zaman in the Turkish capital, Çavuşoğlu said Israel, an observer member at the Council of Europe, had violated important human rights principles embraced by the organization.

He predicted that there would be consequences in the assembly's summer session, due at the end of June. “The Council of Europe and its Parliamen-tary Assembly value the rule of law, human rights and democracy. Israel was committed to these values [as seen] by signing up to be an observing member. But, with this raid in open waters, it violated a number of values espoused by this body,” he remarked.

Çavuşoğlu, who was elected chairman of PACE in January, ran his cam-paign on raising the stature of the Council of Europe in order to make the institution more relevant in the international arena and vowed to work against the encroachment of competing bodies, specifically the European Union. He also unveiled initiatives to engage non-members through a project called Partnership for Democracy. Talks with Kazakhstan are in progress, and he is eyeing other Turkic republics in Central Asia as well as some Middle Eastern and North African countries.

“This crisis with Israel will hamper our efforts in our Partnership for Democ-racy project and curtail efforts at dialogue in the Subcommittee on the Middle East,” Çavuşoğlu underlined. The PACE subcommittee was estab-lished in 2005 as a tripartite parliamentary forum allowing deputies from the Knesset, the Palestinian Legislative Council and the Parliamentary As-sembly to sit together on equal footing with a right to speak and make pro-posals for the agenda. “In the midst of all goodwill efforts in the Council of Europe to increase dialogue in the Middle East, this attack came as a shock to us. We had to respond. Both the term president, the Former Yu-goslav Republic of Macedonia, and I issued statements condemning this attack in international waters,” Çavuşoğlu added.

The PACE president emphasized that the Council of Europe's purpose in having dialogue with non-members is to effect a positive improvement with respect to democracy in these countries or to help those countries wishing to take steps for improving democracy, human rights and free-doms. “We are trying to explain what these values of the Council of Europe mean. Of course, the countries concerned should have a positive attitude towards it. It does not make sense if we are the only party willing to coop-erate,” he noted.

Israel in hot water in upcoming session

PACE is planning to take up the Israeli raid in an upcoming session to be held between June 21 and 25. The Political Affairs Committee has already placed a call for an emergency meeting to be held during the summer ses-sion. The issue was discussed at the Presidential Committee meeting in Venice on the sidelines of the 83rd plenary session of the Venice Commis-sion on June 4. It was also brought up in the Presidential Committee meet-ing during the European Conference of Speakers of Parliament meeting held in Limassol, Cyprus, last week.

Next the issue will be referred to the bureau of the assembly, which is made up of the president, 20 vice presidents and the chairpersons of the political groups as well as the chairpersons of the general PACE commit-tee. If it is approved by the bureau, the emergency meeting request will be submitted to the General Assembly on the first day of the summer session, which will be on June 21. In all likelihood, the emergency meeting will be held the following Thursday. “My impression is that we will have an emer-gency meeting on the Israeli raid and that a rapporteur will be appointed to write a report on the incident,” Çavuşoğlu said.

The president of PACE stressed that the assault on civilians in international waters turned the issue into a global problem and must be dealt with ac-cordingly. “This is not a problem between Israel and Turkey. There were cit-izens in the aid flotilla from over 30 countries and ships flying the flags of many countries. It also happened in open waters, and civilians got killed. This was an act of piracy and violated international law,” he explained.

Israel maintains observer status in PACE and is required to meet the condi-tions set out in the resolution adopted by the Committee of Ministers in 1993. It says, “Any state willing to accept the principles of democracy, the rule of law and of the enjoyment by all persons within its jurisdiction of hu-man rights and fundamental freedoms, and wishing to co-operate with the Council of Europe may be granted by the Committee of Ministers, after consulting the Parliamentary Assembly, observer status with the Organiza-tion.” Çavuşoğlu believes Israel violated these values by attacking civilian aid ships carrying aid to suffering Gazans.

As an observing member, the Israeli delegation may sit in the assembly but does not have the right to vote. Delegates can only speak with the au-thorization of the president of the assembly. But PACE cannot put Israel un-der a monitoring program as it is not a full member and cannot refer it to the European Court of Human Rights (ECtHR) for review. But it can autho-rize a comprehensive report to be submitted to the assembly.

Depending on the wording of the resolution to be adopted in the General Assembly, PACE can also limit high-level visits to Israel similar to the ones imposed on Belarus after it failed to abolish the death penalty and carried out two executions in March. “As the president of the assembly, I cannot pay an official visit to Belarus now,” Çavuşoğlu said.

The PACE president believes that the Council of Europe will vigorously in-vestigate what happened to the aid flotilla and carefully monitor Israeli ac-tivities in that regard. He dismisses claims that he is biased on the issue because he is a Turkish deputy from Antalya province. “I do the same with other incidents. I still carry photographs of the 10 people who got killed during the 2008 national elections in Armenia in my bag. These were given to me by the families of the deceased, and we are still looking into what happened and who killed these people. Unfortunately, we still do not know what happened after two years,” he noted.

Çavuşoğlu also recalled that the Council of Europe asked Turkey, his native country, to investigate the deaths of non-Muslims including prominent Turkish-Armenian journalist Hrant Dink. “We do this for all countries repre-sented in the Council of Europe. Israel is no exception,” he underlined.

13 June 2010, SundayABDULLAH BOZKURT

http://www.todayszaman.com/tz-web/news-212950-mevlut-cavusoglu-israel-must-be-held-accountable.html

Solidarity with the Victims of All Genocides,c/o The Temple of Peace, Cardiff

[email protected]

Tel: 077189892732 The link between Genocide Denial and present Human Rights abuses in Turkeyinvestigated in the UK Parliament

Last week a Conference took place in the Portculis House annexe of the Houses of Parkiament in which the academic researcher, author and orga-

http://fr.mc239.mail.yahoo.com/mc/[email protected]



nizer of the 24th April Genocide Conference in Ankara, Said Cetinoglu de-livered a speech which showed continuity in the genocidal policies of Tur-key. He had already published a book "The Malta Documents" in which he showed that those court-marshalled after the First World War for their re-sponsibility for the mass killings of Armenians in 1915, were released from British custody and went on to become prominent figures in the new Turk-ish Republic .He concentrated this time on a tax, the Wealth Tak or Capital Tax,during the second world war, aimed at terrorrising the remainming mi-norities, and resulting in deportations and death. The legitimacy of Turkey's borders ques-tioned Eilian Williams then went on to analyze the status of "Turkish" Armenia in the light of the events of the past week in the Mediterranian. He con-demned the hypocricy of the Turkish government's policies on Palestine and Gaza, when it has been responsible for the 19 year old blockade of the Armenian republic as well as the " Legal Occupation" of Western Ar-menia. He said : "The legitimacy of Turkey's present borders, (as is the legiti-macy of the borders of several other countries) , is questionable .But amongst all these other cases, the question mark hanging over Turkey's borders is quite unique. This "legitimacy" seems dependent on the sucess of the 1915 Genocide of its Armenian and Syriac population, and for the United Nations and other International bodies to continue to ig-nore this fact is a serious handicap to their moral authority. The UN and these other bodies have a thus a responsibility to the Islamized Armeni-ans of Turkey (those whose grandparents were forcibly converted during the genocide) to ensure their welfare. The Lausanne Treaty, signed by Britain and some of her allies, has condemned four generations of "Crypto-Armenians" to the human suffering of Cultural Genocide At least Palestinians are able to live openly without the need to deny their identity. Whatever are the rights and wrongs of the Arab-Israeli issue, it is unreasonable to consider Palestine as an occupied land while denying that the same reality applies to Western, (or Turkish) Armenia It has been revealed that the Turkish government keep information on Crypto-Armenians as being of possible danger to the state.The neuralgic attittude of Turkey towards its minorities cannot be better illustrated than here. Those whose only crime is that their grandparents were not massa-cred in the genocide, are suspected as being of possible threat to the Turkish State. This speaks volumes about Turkey's guilt and fear of even-tual Justice"

A major exhibition was announced on Cultural Genocide in West-ern Armenia to be held in Cardiff, Wales from 24th to 30-th September The writer Desmond Fernandes then explored the continuing Human Rights abuses in Turkey, in particular against its Kurdish population( speech to be forwarded) The meeting was hosted by Nia Griffith MP Here is the speech by Sait CetinogluThe Mechanisms of Terrorizing Minorities: The Work Battalions and the Capital Tax-Varlik Vergisi- in Turkey during the WWII.

Sait CetinogluHistorian, Free University- Ankara-Turkey.

What is the Capital (or Wealth)Tax-Varlik Vergisi? The Capital Tax known as Varlik Vergisi, constitutes a black page in the

history of modern Turkey. It was implemented by the Turkish Govern-ment under the pretext to control the prices of the goods and suppose to prevent the accumulation of capital, without taking care of the increase of the black market and the illegal profits. Then, in order to respond to the reaction of the people and suppose to tax the excessive profits and with this “innocent” reason implemented a heavy taxing of the non-Mus-lim minorities with the purpose to exterminate their economic and cul-tural existence, loot their properties and living means and in parallel to Turkify the economy of the Country. This tax is a continuation of the tra-dition of the Committee Union and Progress (CUP) and has the structure of an ethnic cleansing whip. The law of Capital Tax-Varlik Vergisi is en-tirely political and represents a pre-capitalist implementation of a social transformation.

The Government of that time, with a very devious way succeeded to

divert the critics against her towards the non-Muslim citizens and through this law achieved to destroy the minorities economically and culturally in order to promote the ethnic homogenization. There was also the reason that ethnic homogenization was achieved in the other parts of the coun-try and only in Istanbul that Greeks, Armenians and Jews were not “di-luted” yet.

By implementing the Law with an extremely unequal way between

Muslims and non-Muslims the minorities were “targeted” to a such de-gree that when the President Ismet Inonu himself paid the tax was get upset, while Fevzi Cakmak (The Chief of the Armed Forces) asked himself “Am I a Giavour-infidel?” not being able to hide his rage and anger. Ac-cording to the narration by Faik Okte, one of the architects conceiv-

ing and applying the Capital Tax, shows that for whoom the Tax was designed. Fevzi Cakmak during the collection of the Tax said: “One of my aides came to my office and expressed his disapproval to the fact that he is obliged to pay tax together with the minority people who are black marketers and merchants”.

Ferit Melen, one of the ex prime ministers, who has been an undis-

putable factor of the non-ordinary periods, said that “through Varlik Ver-gisi all the anti-minority goals were aimed to be realized simultane-ously“. Varlik Vergisi, as a tradition of the Union and Progress, has been one of the most serious practices after the anti-Jewish pogroms of Thrace in 1934, the campaign “citizen speak Turkish” and the mobilization to work battalions during 1941-42 of the minorities. These political practices were aimed to show the minorities that they don’t have a place to live in this land. Those they didn’t understand this act the 6-7 September was applied, with a much more strength in order to “understand” it clearly. The only choice minorities had was to leave the country by abandoning their properties. Those Jews wanted to immigrate to the new established State of Israel, in getting permit of leave had to abandon all their proper-ties. The Greek citizens which were “etablis” according to Lausanne Treaty, when they were deported in 1964 had to abandon all their mov-able and real estate properties. The Greek citizens whose staying in Tur-key were under the guarantee of the Lausanne Treaty, when they were deported couldn’t receive anything from their properties with them. They were thanking God for passing the border alive.

We can read the terrible writings of Fazil Ahmet Aykac, in the semi offi-

cial state journal Ulus in the context of that times atmosphere: “We should know that this Tax more than a punishment to those have not un-derstood their limits, it was a colossal warning for those who dare to for-get”. The events of the night of 6 - 7/9/1955 can be understood as an ex-pression of this mentality. Akcaz notices that the Capital Tax it is the point of the path stared in 1915.

Sergati was not able to afford the exile conditions in Askale and tried to

commit suicide and in the letter left to her wife expresses clearly the con-ditions of the minorities in Turkey: “I don’t know if we will return to our homes, all the time death above of us, please take care of our children and go to a free country, here they will nothing more than slaves”.

The signs of Capital Tax-Varlik Vergisi even today are deep. After so many years the victims don’t want to speak about this tax. Still they haven’t escaped of the fear of it. Because of this no research work can describe the level of barbaric act of this Tax. Not any statistics and analy-sis can reflect the pain of the victims totally. As a result of my research I arrived to the conclusion that any analysis is insufficient. This work is

more concentrated on the political aspects of the Tax rather than the sta-tistical analysis.

Capital Tax is the final point of 1915 genocide. As the 1915 genocide, it was implemented with the help of the opportunities presented by the war time conditions.The other important factor that we need to point out is the fact that the 1915 genocide remained unpunished. If Malta had been be a Nurenberg in 1920, there could be neither Jewish Holocaust nor the Capi-tal Tax . Unfortunately, the facts that the state which implemented the Capital Tax was rewarded and remained unpunished due to real politics encouraged and promoted the pogrom of 6/7 September. The UK archival documents which have been recently found out indicate that UK consulate officials provoked 6/7 September events.Discrimination and ethnic cleansing policies against non-Turkish subjects in the Ottoman Empire and its successor, the Republic of Turkey were im-plemented with the encouragement of the West for the sake of real poli-tics. For this reason, the West and the United Kingdom which was the hegemonic power of the period owe an apology because of these policies against Armenians, Greeks and other people. The West should not forget that it welcomed these people who were expelled from their territories as cheap and insecure labor force, and it created cap-ital accumulation by exploiting these people who were forced to leave their destinies. The West and UK have not paid this debt yet.The pains and miseries of these people expelled from their historic territo-ries were forgotten for a long time but they have been opened for discus-sions since 1965. The genocide which was made forgotten in Turkey would be started to be discussed beginning with 1980’s. In these discussions, I want to emphasize that the contribution of Belge International Publication, in which I took part as an editor despite the law suits that have been claimed and continue, has been very important. “What happened in 1915: Denial and Confrontation” conference which we organized in Ankara under the leadership of Ankara Freedom to Thought Initiative and with the support of socialist circles showed how difficult and dangerous discussing this topic is. Despite the fact that we faced with tremendous obstacles, we as the socialists of Turkey discussed thisques-tion for two days with oppressed, socialists and poor people of Turkey and scholars from Turkey and abroad.

What else can Georgia say? By Igor MuradyanEven though the social and political groups in Georgia are divided, on the Armenian issue they are united in their views, attitudes and hatred. In an-swer to this, the Armenian government taught politically and humanly de-fected people coming from Javakheti and leaders of pseudo-nationalistic parties of Armenia to observe a civilized approach to the Armenian issue of Georgia. In the result of the policy of Armenia, or the lack of policy rather, more exactly manipulations in Javakheti, a number of traditional public organizations are disorganized, explicit attempts were made at their replacement by criminal groups. Nevertheless, despite these attempts, the public and political forces have not only survived but also gained new out-look, new adepts, and importantly, set to definite steps to organize resis-tance to discrimination against the rights of Armenians in Georgia.

It is not a secret that Georgia as a partner is not needed by anyone. Not only have the leaders of this country expired in terms of their functions and roles but have also projected their state on the state of Georgia and the entire elite. The Americans and Europeans are not rushing to push change of government in Georgia since it is not necessary as in this coun-try the entire elite is absolutely identical both intellectually and ideologi-cally, and everything will eventually repeat. M. Sahakashvili is rushing around the world trying to find out if the intentions of the West regarding him and his country have changed. His visits to Washington and Paris were mere mockery and comedy. Both in Washington and Paris his “main” inter-locutors were Armenians. In addition, the meetings with Armenians are be-coming more and more unpleasant for the “lighthouse” of democracy.

In every stage the Armenian organizations demonstrate that in protection of the rights of the Armenian population they can do without the govern-ment of Armenia. This is quite realistic, and it is only needed to coordinate efforts. For a long time now, the Armenian experts have been preparing high-paid and professional analyses on Georgia for western organizations. And this phenomenon needs to be explained. Therefore, this happens this way as long as the Armenian experts understand that. At any rate, the Georgian experts do not interest anyone, and nobody is going to be lim-ited to their evaluations or the evaluations of engaged British and Ameri-can experts (who had made a nest in Moscow). But even in this sphere the interest in Georgia is decreasing. At present the “Georgian corridor” has stopped being sovereign, and its safe functioning is ensured by Russia, while Georgia has got stuck between two existential rivals the USA-Turkey and Russia, are becoming “third-rank non-sovereign corridor” (“third rank transit-service non-sovereign tube corridor” – starter for a real Georgian toast).In his address to the Institute of Political Studies of Paris M. Sahakashvili

http://times.am/2010/06/15/what-else-can-georgia-say/

proposed a rather enthusiastic Armenian youth organization to dumb cer-tain papers into the basket. This complaint of garbage is going to be part of the linguistic and logical style of the Georgian president. This situation is going to accompany him all through the world, wherever destiny takes him, at present or in future.

The Armenians of Georgia will not be indifferent either, who practically had ignored the recent local elections held by the prescriptions of Shevard-nadzeh and Abashidzeh. The Armenians preferred recommendations from their policy makers many years ago – not to participate in the elections. This practice will become more horrific for Georgia than for the opposition rallies, the most important problem it is facing is to prove that not the en-tire elite of Georgia is suffering from chronic racist phobias and chauvin-ism. As to Sahakashvili, it is time to throw the stranglehold and pull it tighter. But it should be done in a way as to make it clear to other pre-tenders to this hateful post what is expecting them.

/Lragir/


RASSEMBLEMENTS-EXPOSITIONS-CONCERTS-SPECTACLES

Agenda - 18 juin: Concert de l'ensemble Kotchnak au centre MandapaParis - Vendredi 18 juin à 20h30 - Centre Mandapa - Chants de tra-dition populaire, kamantcha, târ, qanoun, percussions

Concert d'hommage à Roger Filipuzzi co-fondateur du Centre Mandapa Ensemble KOTCHNAK Anouch Donabedian-Krikorian, Virginia Kerovpyan, Vahan Kerovpyan, Aram Kerovpyan Rouben Haroutunian

PAF : 15 €, réd. 11 € et 7,50 € (sauf exceptions) tél : 01 45 89 01 60 Rés.: [email protected]

Cnetre Mandapa 6 rue Wurtz 75013 Paris


Métro : Corvisart (ligne 6) la station Glacière sera fermée du 3 mai au 5 août

Bus : 21 (Daviel), 62 (Vergniaud), 57 et 67 (Bobillot-Tolbiac) Station Vélib’ @13048 (20 rue Wurtz) http://www.diasporamag.com/agenda/iledefrance/0454b29d980898e01.htmlhttp://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=44898

Agenda - Expositions/Sculptures et Peintures de Christelle&Michel BerberianOpen Galérie

Expositions

Christelle&Michel Berberian

Sculptures et Peintures

du 29 avril au 20 juin 2010

du jeudi au dimanche

de 15h à 19h

5 rue, Bourg Riant 30210 Vers-Pont du Gard

Accueil sur place du 28 avril au 18 septembre du jeudi au samedi inclus de 15 H à 19 H et en dehors de ces heures, sur simple appel au 09 61 28 48 66


Agenda - Michel Legrand en concert à Marseille



http://www.diasporamag.com/agenda/iledefrance/0454b29d980898e01.html

http://www.diasporamag.com/agenda/iledefrance/0454b29d980898e01.html

Samedi 26 juin 2010 à 17h00 – Auditorium du Pharo

Michel Legrand en concert à Marseille

Pour fêter ses 100 ans, l’Union Générale Arménienne de Bienfaisance de Marseille organise un concert exceptionnel de Michel Legrand avec, en ou-verture, le Chœur arménien Sahak-Mesrop.

Ce concert unique, ouvert à tous, réunira de nombreuses personnalités re-présentant les républiques française et arménienne ainsi que les respon-sables européens de l’Ugab.

A la fin du concert de Michel Legrand, Alain Terzian, Président de l’Acadé-mie des César, Président de l’Union des Producteurs de Films Français et Président d’Honneur de la soirée de Gala « 100 ans de l’UGAB » , remettra solenellement au nom de la communauté franco-arménienne, un « Toros d’Honneur » à l’un des plus grands compositeurs de sa génération.

Samedi 26 Juin à 17 h 00, Auditorium du Pharo – 58, Boulevard Charles Livon – 13007 Marseille

Réservations - Billets : Auchan, Virgin Mégastore, Cultura – 0892 390 100 – www.tickenet.fr http://www.tickenet.fr/ Fnac, Carrefour, Géant, Magasins U – 0892 683 622 – www.fnac.com http://www.fnac.com/promo/prehomes/prehome_ipad.asp?NID=0&RNID=0

Relations Presse : Richard Findykian - 06 09 20 73 86 - [email protected] http://fr.mc239.mail.yahoo.com/mc/[email protected]

Une interview de Michel Legrand paraîtra dans La Provence le 14 Juin 2010.Elle sera diffusée sur Radio Dialogue ( 89.6 à Marseille - 101.9 Aix-en-Provence et Etang de Berre ) et sur la web-tv franco-arménienne : Ara-rat Tv ( www.ararat-tv.com http://www.ararat-tv.com/ )


Agenda - 3 juillet: Festival des cultures juives à Cra-covieSamedi 3 juillet de 12h à 15 h

Juifs de Pologne : à la recherche de ses racines


http://www.ararat-tv.com/

http://www.ararat-tv.com/





http://www.fnac.com/promo/prehomes/prehome_ipad.asp?NID=0&RNID=0

http://www.fnac.com/

http://www.tickenet.fr/

http://www.tickenet.fr/

Le Mémorial de la Shoah, le Centrum Badań nad Historią i Kulturą Mniejs-zości Narodowych et l’Institut Français vous invitent à une rencontre avec Frédéric Brun, romancier, auteur de Une prière pour Nacha (Editions Stock, 2010), Esther Hoffenberg, réalisatrice du film Les deux vies d’Eva (Paris, 2004), Françoise Milewski, auteure de Un livre du souvenir (Editions La Dé-couverte, 2009) et Krzysztof Szwajca, psychiatre et psychothérapeute du Collegium Medicum à l’Université Jagellon de Cracovie.

Rencontre animée par Jean-Yves Potel du Mémorial de la Shoah, auteur de La fin de l'innocence, la Pologne face à son passé juif (Editions Autrement, 2009, en polonais chez Znak, en 2010).

A 13h 15 env. projection du film d’Esther Hoffenberg Les Deux vies d’Eva (coproduction Les Films du poisson, ARTE France, Lapsus, Paris, 2004, 85')

Ce film raconte le destin singulier d'un couple de réfugiés polonais en France. Elle est de nationalité allemande, élevée dans une famille d'indus-triels de Sosnowiec. Lui est juif, rescapé du ghetto de Varsovie et du camp de Po-niatowa. Leur fille, Esther Hoffenberg, a cherché a reconstituer l'histoire occultée de sa mère pour réunir les deux vies d'Eva. Ce film a reçu de nombreux prix, dont celui du Festival du réel à Paris (2005).

Jewish Community Center, ul. Miodowa 24, wstęp wolny

http://www.memorial-cdjc.org/a_actus/getDetailsAction.do;jsessionid=03B2F7283A151C5-FA99AD78C98C56C2B?actuId=563http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=44588

Agenda - Abdullah frères. Photographes- Paris - jusqu'au 4 juillet 2010 au musée Nissim de Camondo- Le Constantinople des Camondo, les années 1860-1890. Photogra-phies d’Abdullah frères (actifs entre 1858 et 1899)

D’origine arménienne, les frères Abdullah, photographes attitrés des sul-tans Abdulaziz et Abdüllhamid II, se sont rendus célèbres dans tout l’Em-pire ottoman et jusqu’en Europe où leur participation aux Expositions uni-


http://www.memorial-cdjc.org/a_actus/getDetailsAction.do;jsessionid=03B2F7283A151C5FA99AD78C98C56C2B?actuId=563



verselles de 1867 et 1878 a été très remarquée. Situé à Péra, leur studio était le passage obligé des touristes à la recherche de vues sur Constanti-nople.

Mais c’est avec le portrait en studio que les frères Abdullah ont acquis leur renommée. Ils ont notamment réalisé un portrait d’Abdulazziz qui leur a décerné en 1863 le titre de photographes officiels du sultan. Sous leur ob-jectif, se sont alors succédés les membres de la famille impériale et les di-gnitaires ottomans, les monarques et les princes européens en visite ainsi que des figures éminentes des différentes communautés de Constanti-nople, comme les Camondo.

Cet accrochage présente une vingtaine de vues de Constantinople prove-nant du fonds de la bibliothèque des Arts Décoratifs ainsi que plusieurs portraits de la famille Camondo conservés dans les archives du musée.

Il s’agit du premier volet de la présentation du fonds de photographies d’Abdullah frères qui sera suivi, à compter du 7 juillet prochain, d’un se-cond accrochage ayant pour thème l’architecture et la décoration inté-rieure des mosquées ainsi que le palais de Topkapi.

Musée Nissim de Camondo 63, rue de Monceau 75008 Paris

Tél. : 01 53 89 06 50 ou 06 40 (boîte vocale)

Métro : Villiers, Monceau Bus : 30, 94, 84 Parkings : Place P. Goubaux, Malesherbes, Avenue de Villiers

Seul le rez-de-chaussée est accessible aux personnes à mobilité réduite, l’accès aux étages se faisant sans ascenseur.

Voir également Jeudi 17 juin 2010, de 18h30 à 20h - Conférence - Catherine Pinguet - Les frères Abdullah, photographes officiels du Sultan - Musée des Arts décoratifs

http://www.diasporamag.com/agenda/iledefrance/0454b29d751173d10.htmlhttp://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=43660


http://www.diasporamag.com/agenda/iledefrance/0454b29d751173d10.html

http://www.diasporamag.com/agenda/iledefrance/0454b29d751173d10.html

Agenda - Voyage d'étude en Arménie et au KarabaghFonds Arménien de France

Voyage d'étude en Arménie et au Karabagh

Été 2010 - Réservez vos dates au départ de

Paris : du 2 au 12 juillet

Marseille : du 3 au 12 juillet

Découvrez ou redécouvrez l’Arménie et le Karabagh en pleine évolution. Dans ces paysages que vous connaissez souvent en photos, le prochain voyage d’étude du Fonds Arménien de France vous permettra de connaître en profondeur ces villes et ces villages que vous aidez par vos dons.

A côté des divertissements traditionnels et des excursions touristiques, vous visiterez les chantiers en cours ou terminés, les écoles, les équipe-ments de santé et toutes les réalisations que vous avez permis de déve-lopper. Des familles d’agriculteurs, des maires ou des préfets de région vous expliqueront à qui et à quoi sert votre solidarité.

On aime mieux ce que l’on connaît mieux. Voici le programme détaillé de ce voyage qui pour la première fois aura comme point de départ Paris et Marseille.

Départ de Paris

Le vendredi 2 juillet - Retour à Paris le lundi 12 juillet 2010

11h : Rendez-vous à l’aéroport de Roissy CDG 2C, comptoir Armavia. Vol direct. Décollage Airbus à 13h15. Arrivée à Erévan à 21h, heure locale. Transfert à l’hôtel Europe.

Départ de Marseille

Le samedi 3 juillet - Retour à Paris le lundi 12 juillet 2010

7h40 : Rendez-vous à l’aéroport de Marseille Marignane. Vol direct. Décol-lage Airbus à 9h40. Arrivée à Erévan à 17h, heure locale. Transfert à l’hôtel Europe.

Programme : départ de Paris

Samedi 03/07/10

9h30 - 10h : Petit déjeuner.

10h30 - 12h : Visite de la Cathédrale d’Etchmiadzin.

13h : Déjeuner.

14h30 - 16h : Visites du monument et du musée du génocide arménien.

Dîner et soirée libres à Erévan.

Programme commun

Dimanche 04/07/10

8h - 8h30 : Petit déjeuner.

8h30 : Départ pour la région du Tavush. Visite du monastère d’Haghartzin. Rencontre avec le préfet de région.

13h30 : Déjeuner. Visite du grand canal d’irrigation et du chantier de construction du centre communautaire du village d’Aknaghbyur, rencontre avec les agriculteurs du village de Ditavan.

Dîner et nuit au bord du Lac Sévan à l’hôtel «Dzapatar ».

Lundi 05/07/10


8h30 : Départ pour le Karabagh.

13h : Déjeuner.

Visite du chantier de construction du centre hospitalier de cardiologie de Goris.

Dîner et nuit à l’hôtel « Armenia » de Stépanakert. Rencontre avec Michel Tancrez, représentant du Fonds Arménien au Karabagh.

Mardi 06/07/10


8h30 : Départ pour la région de Martouni. Visite de l’école et de la maison de la culture de Chartar.

Le projet d’école maternelle de Ghuzé Chartar. Le réseau d’adduction d’eau de Sos.

13h : Déjeuner.

Visite de l’usine d’alcools de Garmir Shouga et du gymnase de Shékher. Retour à Stépanakert.

19h30 : Rencontre avec le Premier ministre du Karabagh. Dîner et soirée libres à Stépanakert.

Mercredi 07/07/10


8h30 : Départ pour la région de Shahoumian. Visite de l’école de Drmbon. Le lac de Sarsang. Découverte du monastère de Dadivank.

13h : Déjeuner.

Retour à Stépanakert. Dîner et soirée libres à Stépanakert.

Jeudi 08/07/10


9h - 10h : Découverte du centre d’activités pour les enfants de Stépana-kert ; visite de l’usine « Artsakh Fruits »; achats de souvenirs. Départ pour Erévan. Visite de Shoushi et du site de la future école d’apprentissage.

13h30 : Déjeuner. Visite du monastère de Noravank.

Dîner et soirée libres à Erévan.

Vendredi 09/07/10


9h30 : Rencontre avec le directeur exécutif du Fonds Arménien « Hayastan ».

11h00 : Visite des bureaux d’« Orange-Arménie » et de l’école profession-nelle franco-arménienne de Erévan

13h30 : Déjeuner. Après-midi, dîner et soirée libres à Erévan.

Samedi 10/07/10


9h30 : Départ pour le monastère de Tégher. Visite de la forteresse médié-vale d’Amberd.

13h : Déjeuner.

Dîner et soirée libre à Erévan.

Dimanche 11/07/10

9h30 - 10h : Petit déjeuner.

Visite de l’Institut des manuscrits anciens « Madénataran » et achats de souvenirs au marché du « Vernissage » (artisanat local). Après-midi libre (visite d’Etchmiadzin et du musée du génocide arménien pour le groupe départ de Marseille).

Soirée et dîner d’adieu à Erévan.

Lundi 12/07/10

8h45 : Départ

10h50 : Arrivée à l’aéroport

Roissy CDG 2C, heure locale.

Tarifs

Départ de Paris : Prix par personne en chambre double : 1 390 Euro *

Départ de Marseille : Prix par personne en chambre double : 1 320 Euro *

Supplément chambre individuelle : Départ de Paris : 260 Euro - Départ de Marseille : 234 Euro

Renseignements et réservations au 01 48 83 51 06 ou par mail in-fos@fondsarménien.org

Télécharger le programme http://www.fondsarmenien.org/voyage-2010

http://www.fondsarmenien.org/voyage-2010


Crédits photographies : Fonds Armenien

http://www.fondsarmenien.org/voyage-2010http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=44037

Agenda - Exposition du 4 mai au 5 septembre: Les Juifs à Berlin 1933 -1941À l’occasion de la parution de l’ouvrage Les Juifs à Berlin, 1933-1941, pho-tographiés par Abraham Pisarek (Biro éditeur – Mémorial de la Shoah, 2010), le Mémorial de la Shoah présente une exposition d’une soixantaine de photographies d’Abraham Pisarek, ainsi que des documents d’archives retraçant la vie juive à Berlin entre 1933 et 1941.

Né en Pologne dans une famille juive religieuse, Abraham Pisarek émigre à Berlin en 1919. Il travaille comme photographe de presse jusqu’à l’arrivée au pouvoir des nazis en 1933.

À partir de cette date, son activité professionnelle est limitée au traite-ment des sujets juifs, pour les seuls journaux juifs autorisés, jusqu’à leur disparition et l’interdiction faite aux Juifs en 1941 de posséder un appareil photo.

Marié à une aryenne, Abraham Pisarek sera affecté aux travaux forcés à Berlin en 1941 mais ne sera pas déporté et survivra à la guerre. Les très nombreux reportages photographiques réalisés par Abraham Pisarek livrent un extraordinaire et émouvant témoignage de la vie berlinoise sous le III e Reich.

Cette exposition a été conçue par le Mémorial de la Shoah, avec le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.

http://www.memorial-cdjc.org/a_actus/getDetailsAction.do;jsessionid=03B2F7283A151C5-FA99AD78C98C56C2B?actuId=556http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=44585

Agenda - Conteur de la mémoire arménienne ?







Quoi de plus naturel en somme, lorsqu'on est un journaliste fran-çais d'origine arménienne, que de devenir un "Conteur de mé-moires"... Le site du Collectif VAN ne relaie d'ordinaire jamais les entreprises purement commerciales mais la démarche de Philippe Traversian, biographe et journaliste professionnel, rejoint un peu celle de tous ceux qui veulent garder vivante la mémoire armé-nienne...

Journaliste depuis trente ans, Philippe Traversian, 52 ans, s'est toujours in-téressé aux autres, à leurs passions, à leur talent, à leurs compétences, à leurs ambitions et objectifs dans leur vie professionnelle et privée. Aujour-d’hui, il accompagne ceux qui veulent laisser une trace à leurs descen-dants, par des interviews rewritées et mises en forme.

Ses origines arméniennes ont fortement marqué son enfance : "La famille est une valeur fondamentale dans notre culture et j’ai hérité de ces ra-cines très profondes, le goût et le besoin de transmettre. J’écrirai, d’ailleurs, ma biographie dans quelques années, car mes enfants me la ré-clament. J’aime raconter, témoigner, apprendre, rencontrer, j’apprécie le contact, la découverte des autres et quel plus beau métier pour cela que celui de journaliste. Le goût pour l’information ne m’a pas quitté, mais l’envie d’aller vers les autres, de leur donner la parole et de les aider à transcrire le fil de leur vie, occupe désormais tout mon esprit."

Découvrez son site et ses prestations. Et n'oubliez pas de demander un devis !

Philippe Traversian est à votre service sur toute la région parisienne, ainsi que sur Clermont-Ferrand et Vichy.

http://www.conteur-de-memoires.fr/


Vient de paraître :

Les mémoires d'Onnig Avédissian intitulées "Du ga-min d'Istanbul au fédaï d'Ourmia".Retrouvé en 2001, le manuscrit d’un militant révolutionnaire arménien fait revivre la Turquie du temps des pogroms et du génocide. Première publica-tion des jeunes éditions Thaddée. Depuis la mort d’Onnig Avédissian, en


http://www.conteur-de-memoires.fr/

1933, à l’âge de 51 ans, le manuscrit de ses mémoires se trouvait chez un de ses fils qui, sans l’avoir lu, le conservait en secret. On le croyait perdu. Il réapparut tardivement un jour de 2001. Le petit-fils d’Onnig, Jean-Jacques Avédissian – journaliste économique –, entreprit donc sa traduc-tion, plongeant dans le passé de la famille, qui se confond avec les années les plus brillantes et les plus sombres des Arméniens de Turquie.

Onnig Avédissian

Du gamin d’Istanbul

au fédaï d’Ourmia

THADDÉE

TRADUIT DE L’ARMÉNIEN

PAR JEAN-JACQUES AVÉDISSIAN

TIRAGE : 1 500 EX.

PRIX : 24,90 EUROS ; 310 P.

ISBN : 978-2-919131-00-6

SORTIE : 20 AVRIL

Les mémoires et l’almanach font l’objet d’excellentes et utiles annotations, enrichies par une chronologie précise.

Editions Thaddée, 66, rue d’Alésia,

75014 Paris.

www.editionsthaddee.com

mél : [email protected] http://www.editionsthaddee.com/

Plus d'infos :



http://www.editionsthaddee.com/

Agenda - Génocide arménien : trois témoignages ex-ceptionnels chez Parenthèses95 ans après le génocide arménien, les Éditions Parenthèses publient dans leur collection diasporales, les traductions de trois témoignages exceptionnels : "Journal de déportation" de Yervant Odian, récit traduit de l’arménien par Léon Ketcheyan, préface de Krikor Beledian; "Jours de cendres à Istanbul" de Berdjouhi, récit traduit de l’arménien par Armen Barseghian ; "Les noces noires de Gulizar" de Arménouhie Kévonian, Traduit de l’arménien par Jacques Mouradian, préface de Chavarche Nartouni, présentations historiques de Anahide Ter Minassian et Kéram Kévonian.

Cette maison d'édition marseillaise, dirigée par Varoujan Arzoumanian, édite chaque année des titres de très grande qualité, tant rédactionnelle que graphique.


Yervant Odian

Journal de déportation

Récit traduit de l’arménien par Léon Ketcheyan Préface de Krikor Beledian 16,5 x 23 cm, 448 pages, présentations, cartes, biographies, index.

Éditions Parenthèses / collection diasporales

ISBN 978-2-86364-196-5 / 24 €

Berdjouhi

Jours de cendres à Istanbul

récit traduit de l’arménien par Armen Barseghian, 16,5 × 23 cm, 224 p., 2009 (1re édition : 2004).

ISBN 2-86364-122-0 / 18 €

Arménouhie Kévonian

Les noces noires de Gulizar

Traduit de l’arménien par Jacques Mouradian, préface de Chavarche Nar-touni,

présentations historiques de Anahide Ter Minassian et Kéram Kévonian, photographies, carte, 16,5 × 23 cm, 192 p., 2005 (nlle édition 2009).

ISBN 2-86364-138-7 / 19 €


Agenda - "Les Kurdes, la Turquie et les Forces Internationales"Le livre de l'écrivain Ahmet DERE "Les Kurdes, la Turquie et les Forces Internationales" vient de paraître, au prix de 15€. Toute information sur les commandes et les modalités de paiement auprès de : [email protected] http://fr.mc239.mail.yahoo.com/mc/[email protected] . Livre expédié par colis postal, sous quelques jours.

Sommaire -- Préface -- Préambule

Première Partie -- LES KURDES

- Les Kurdes en Turquie - Les Kurdes en Irak * Le problème de Kirkouk - Les Kurdes en Iran - Les Kurdes en Syrie - Le Mouvement de la Liberté créé au Nord du Kurdistan - Le nouvel an kurde Newroz

Seconde Partie -- LA TURQUIE ET LA RÉALITÉ DE LA QUESTION KURDE

- Le nationalisme et le fondamentalisme se développent en Turquie - L'itinéraire politique de la Turquie vers l'UE et les Kurdes - Les gouvernements d’AKP face à la réalité kurde * La Présidence d’Abdullah Gül - Les élections municipales du 29 mars 2009

Troisième Partie





-- LES KURDES EN EUROPE

- La question kurde, l’Europe et la Turquie - La naissance de la diaspora kurde en Europe * Les Kurdes au sein de la capitale européenne * Les relations des Kurdes avec les institutions politiques belges - Criminalisation des hommes politiques Kurdes en Europe par l’État turc

Quatrième Partie -- UNE SOLUTION DEVENUE INDISPENSABLE

- Un résumé concernant l’approche européenne de la question kurde - Les responsabilités directes des Européens vis-à-vis de la question kurde * Le Conseil de l’Europe et la Turquie - Le silence européen face aux aspirations des Kurdes - La nécessité du dialogue pour la paix - Le rôle du Parlement Européen face à la question kurde - Les conférences internationales au Parlement Européen * Points communs de toutes les résolutions finales * Au niveau des droits de l'homme et l’adhésion * L’aspect central de la question kurde * Des mesures pour établir la confiance - Le procès d’Abdullah Öcalan et l’Europe

Cinquième Partie -- LA VOLONTÉ DES KURDES EN FAVEUR DE LA PAIX

- Feuille de Route du KADEK - Déclaration du KKK et de nouveau un cessez-le-feu - Malgré toutes les approches négatives les cessez-le-feu ont continué * La position de l'État turc - Les Kurdes sont toujours victimes d’une sale guerre * Le système des protecteurs de village - La Turquie a voulu envahir le Kurdistan Irakien - Règlement pacifique de la question kurde en Turquie - Déclaration du KCK et du Kongra-Gel - Vers une solution démocratique à la question kurde - La possibilité de trouver une solution démocratique - Une nouvelle ère dans la recherche de solution à la question kurde - La conjoncture internationale force la Turquie - La Turquie est devenue le tombeau des partis politiques * Première opération contre le BDP

Sixième Partie -- LE PROCESSUS DES NÉGOCIATIONS ENTRE L’UE ET LA TURQUIE

- Le premier pas de la Turquie vers l’Europe - Les difficultés du processus - L’aventure européenne de la Turquie * La question de Chypre - Les Rapports de la Commission européenne * Les rapports de la Commission européenne de 2007 et de 2008 - L’UE souhaite-t-elle la résolution de la question kurde ? * Hypocrisie dans l’approche de l’Union européenne - L’Approche des Kurdes face à l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne * La question kurde sur la table des négociations *La tâche du BDP dans le processus des négociations - Le vrai visage de la Turquie et les responsabilités de l’UE - De 2007 à 2009 le processus des négociations

Septième Partie -- LA POLITIQUE ALLEMANDE ET FRANCAISE FACE À LA RÉALITÉ KURDE

- La France et les Kurdes

- Remerciement

-- CHRONOLOGIE

-- Index des noms d’organisations

Vous pouvez voir plus d'informations sur le Blog : LE QUATRIEME LIVRE D'AHMET DERE http://farasinfr.blogspot.com/

Plus d'informations sur le livre:

"Les Kurdes, la Turquie et les Forces Internationales" http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=42602


Agenda - "Arméniens, portrait d'un peuple" : le siteLe photographe Hratch Arbach vous invite à découvrir son nouveau site www.armenianportrait.com dédié à son projet qui consiste à photographier la diaspora arménienne dispersée dans le monde entier.

Ce site fait suite à son exposition intitulée ARMENIENS, PORTRAIT D’UN PEUPLE ayant eu lieu à Paris en 2007.

http://www.armenianportrait.com/




http://farasinfr.blogspot.com/



[email protected]


Agenda - Publication en arménien de " Mémé d'Arménie " de Farid BoudjellalA l'occasion du 95e anniversaire du génocide arménien de 1915 SIGEST annonce la publication en arménien de :

" Mémé d'Arménie ", de Farid Boudjellal

*********************************** 1959. Un évènement inattendu va changer le cours de la vie de Petit Polio. L'arrivée inopinée de Mémé d'Arménie, une grand-mère chrétienne porteuse d'un douloureux secret. Blessures pour blessures, peur pour peur, ils vont tenter d'effacer les cicatrices d'un génocide... Mais le pourront-ils ? Une chose est sûre, chrétien, musulman, Mahmoud se mélange les racines ! ************************************

Parution prévue : 15 avril 2010. Vous pouvez souscrire dès maintenant: Editions SIGEST http://editions.sigest.net/page00010112.html#I0002afcb

Editions SIGEST 29 rue Etienne Dolet 94140 Alfortville Editions SIGEST http://editions.sigest.net/


Agenda - Parution: La cuisine arménienne illustrée - Les recettes de SerpouhieDanièle Agopian Broché


http://editions.sigest.net/

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http://editions.sigest.net/page00010112.html#I0002afcb

http://editions.sigest.net/page00010112.html#I0002afcb



Paru le: 01/12/2009 Editeur : Danièle Agopian ISBN : 978-2-7466-1584-7 EAN : 9782746615847 Nb. de pages : 200 pages Poids : 515 g Dimensions : 16,5cm x 22cm x 1,6cm

Prix Decitre : 25,18€ Prix éditeur : 26,50€ Expédié sous 8 à 14 jours

La cuisine évolue sans cesse au fil du temps : ses saveurs, ses modes de préparation... Pourtant, elle reste plus que jamais un vecteur de nos vraies valeurs : la tradition, l'Histoire, la découverte, et surtout le plaisir partagé.

La cuisine arménienne offre un raffinement, avec des ingrédients parfois délaissés. Sa préparation se conçoit comme un art, une toile cousue de gestes précis et minutieux pour un résultat qui ravit les plus gourmands. C'est une cuisine de fête, de réunions en famille ou entre amis, de repas typiques de Pâques accompagnés de mille couleurs.

Les noms des plats sont des poèmes, et leurs goûts des voyages. Serpou-hie Agopian, 82 ans, cuisinière avertie, continue aujourd'hui de régaler les papilles de ses convives, famille ou amis, de toutes ces recettes tradition-nelles, transmises de génération en génération, mais peu connues du grand public.

Danièle, sa fille, s'est lancée dans une aventure laborieuse et passion-nante : transmettre par l'image ce savoir-faire - encore oral, et qui fait par-tie de l'identité arménienne -, en permettant à ceux et celles qui ont vécu cette arménité, de mieux la connaître et de la reproduire ; à ceux et celles qui ne savent pas cuisiner d'apprendre ; à ceux et celles qui aimeraient connaître l'art culinaire arménien, de l'apprivoiser.

Ce recueil propose 35 recettes illustrées, toutes réalisées par Serpouhie. Les nombreuses photos - une douzaine par recette - détaillent pas à pas la réalisation de chaque plat, toujours commenté de conseils et d'astuces simples. L'hospitalité du peuple arménien se retrouve dans sa cuisine. Alors, bon voyage en Arménie... !

http://www.decitre.fr/livres/La-cuisine-armenienne-illustree.aspx/9782746615847




Agenda - Parution du livre: "1895 Massacres d’Arméniens"1895 Massacres d’Arméniens

Alphonse Cillière, Consul de France à Trébizonde

Alphonse Cillière, Gérard Dédeyan, Claire Mouradian, Yves Ternon

Le récit terrible des violences qui se sont déroulées à Trébizonde en octobre 1895 à travers le puissant témoignage d’Alphonse Cillière.

Parution le 18 mars 2010

Contenu

Les massacres de masse d’Arméniens, en 1894-1896, (200 à 300 000 victimes) sous le règne du sultan rouge Abdul Hamid II, sont la première étape d’un processus génocidaire qui culmine en 1915.

Le Montpelliérain Alphonse Cillière, alors Consul de France à Trébizonde, y est le témoin des violences qui s’y déroulent en octobre 1895. Dans son récit du drame, ce grand connaisseur de l’Empire ottoman et ami du turcophile Pierre Loti, apporte un témoignage de premier ordre. Prenant parti pour les victimes, il décrit aussi l’attitude des hauts fonctionnaires turcs : l’un d’entre eux finit par sacrifier ses administrés à sa carrière ; l’autre compromet définitivement celle-ci par ses prises de position humanitaires.

Collection : Témoignage pour l’histoire 15 x 24 cm - 288 p - Prix 19,50 €

Biographies

Gérard DÉDEYAN est Professeur à l’Université de Montpellier III, historien de l’Arménie médiévale. Il prépare avec son collègue Carol Iancu la publication des Actes du Congrès international « Du génocide des Arméniens à la Shoah ».

Claire MOURADIAN, Directrice de recherche au Centre national de la


Recherche scientifique, est historienne de l’Arménie contemporaine. Elle a publié la correspondance diplomatique (1894-1896) du Vice-Consul de France à Diarbékir, Gustave Meyrier.

Yves TERNON, Chirurgien, Docteur en Histoire, HDR, est spécialiste des crimes nazis, de la Shoah et du génocide des Arméniens, ainsi que de l’étude comparative des génocides. Il vient de publier Guerres et génocides au xxe siècle.


Agenda - Vient de paraître le "Journal de déporta-tion" de Yervant OdianUn écrivain au coeur de l'histoire. Le témoignage de référence sur le génocide arménien enfin disponible en traduction.


Yervant Odian Journal de déportation

Récit traduit de l'arménien par Léon Ketcheyan Préface de Krikor Beledian 16,5 x 23 cm, 448 pages, présentations, cartes, biographies, index. Editions Parenthèses / collection diasporales

ISBN 978-2-86364-196-5 / 24 €

Dans toutes les librairies à partir du 25 février 2010.

---------------------- Editions Parenthèses 72, cours Julien — 13006 Marseille — France téléphone : [33] 0 495 081 820 télécopie : [33] 0 495 081 824 courriel : [email protected]

collection diasporales / littérature étrangère

Yervant Odian Journal de déportation


Septembre 1915, Istanbul. Un soir, on frappe à la porte : « Yervant Odian est-il là ? ». Dès lors, l’implacable organisation génocidaire turque va l’en-traîner sur les routes et dans les sinistres camps du désert syrien. Au sein des colonnes de déportés, il rejoint le destin de ses compatriotes armé-niens, bien que se considérant presque comme un « privilégié », en raison de son statut d’écrivain reconnu.

Immergé dans un quotidien de tortures, glacé d’horreur devant les situa-tions d’humiliation, les impitoyables persécutions que subissent les dépor-tés et, pour finir, les exécutions et l’extermination, un rare instinct de sur-vie préserve Yervant Odian. L’écrivain satirique et journaliste, survivant à ces « années maudites », ce cauchemar, revient à Istanbul en 1918 au terme d’un long voyage en enfer et retrouve sa table de rédacteur. Aussi-tôt, il s’attache à consigner ses souvenirs témoignant ainsi au nom de tous ces anonymes disparus, et il sera l’un des rares écrivains arméniens à s’y consacrer au lendemain du génocide. De ce travail de mémoire résulte un récit à la fois distancié, précis et dépouillé, pour surtout « être fidèle à la réalité, n’altérer en rien les faits, n’en exagérer aucun ». Une forme de « poétique de la simplicité ».

Yervant Odian (1869-1925), écrivain satirique arménien, est arrêté en août 1915 après la rafle des intellectuels marquant le début du génocide armé-nien ; il est déporté dans le désert syrien. Il survit par miracle, revient à Is-tanbul plus de trois ans plus tard et reprend ses activités de journaliste et d’écrivain pour le quotidien Jamanak dans lequel il publiera ses souvenirs de déportation. Son oeuvre protéi-forme, sa plume acérée et sa satire féroce lui confèrent une place singu-lière dans la littérature arménienne.

Contact presse : Marion Brun [email protected]

diffusion : Harmonia Mundi Belgique : La Caravelle Suisse : OLF Canada : Dimedia


Agenda - QUAI N°5 revisite les classiques…


Embarquement immédiat !

Si un train peut en cacher un autre, un compositeur peut aussi en cacher un autre !

QUAI N°5 relève le défi de mêler Bach à la musique brésilienne ou Mozart au style yiddish.

Quai n°5, chez Decca Sortie le 1er février 2010

C'est jubilatoire ! A découvrir sur leur site : http://www.quain5.com/

Et sur YouTube :

http://www.youtube.com/watch?v=lWPyTV-lnQE

http://www.youtube.com/watch?v=dMB8iZWJHg4

Plus d'informations sur Jean-Marc Phillips Varjabédian http://lontano-productions.com/2009/03/jean-marc-phillips-varjabedian-violon/

Agenda - Parution du livre de Sévane GaribianVient de paraître en France, Suisse et Belgique, le livre de Sévane Garibian, Docteure en Droit, publié par les éditions LGDJ-Schul-thess-Bruylant : "Le crime contre l’humanité au regard des prin-cipes fondateurs de l’Etat moderne - Naissance et consécration d’un concept" (version abrégée de sa thèse de doctorat).

Le crime contre l’humanité au regard des principes fondateurs de l’Etat moderne

Naissance et consécration d’un concept

Collection Genevoise

Schulthess Éditions Romandes

Sévane Garibian

http://lontano-productions.com/2009/03/jean-marc-phillips-varjabedian-violon/



http://www.youtube.com/watch?v=lWPyTV-lnQE

http://www.quain5.com/

Le concept de crime contre l’humanité est à la fois simple – il renvoie à des actions qui révoltent la conscience – et complexe – sa signification est empreinte d’inconstance. De nombreux travaux scientifiques témoignent de cette ambivalence, au travers de l’étude de la notion de crime contre l’humanité et de son régime juridique. Des travaux dont l’apport majeur est de répondre au « comment ».

Sévane Garibian propose quant à elle de répondre au « pourquoi », et de reconstruire l’histoire du concept à partir des sources primaires et de l’abondante doctrine préexistante en adoptant un nouvel angle de vue. Cette approche inédite exige de rendre visibles les facteurs juridiques commandant l’évolution du concept.

Pour ce faire, l’auteure s’appuie aussi sur les écrits dédiés plus générale-ment aux questions classiques et incontournables soulevées par l’interna-tionalisation du droit pénal et l’émergence d’un ordre pénal international, indissociable de celle du concept, et d’une actualité sans cesse renouve-lée.

Auteur: Sévane Garibian, Docteure en Droit

Coopération:

Bruylant, Bruxelles

L.G.D.J., Paris

Agenda - Eté et automne 2010: Le Trio Oshakan en tournée en FranceLe Trio Oshakan en tournée en France été et automne 2010

Oser l'émerveillement après Radio France 2006, le Festival de Tou-lon 2007, le Festival de Musique sacrée de Monaco 2008 et pour 2010 invité aux Rencontres de Musiques Anciennes du Thoronet et au Festival Baroque de Pontoise.

En tournée en France été et automne 2010

Oser l'émerveillement après Radio France 2006, le Festival de Toulon 2007, le Festival de Musique sacrée de Monaco 2008 et pour 2010 invité aux Rencontres de Musiques Anciennes du Thoronet et au Festival Baroque de Pontoise

Le Trio Oshakan

à la manière des miniaturistes, vous invite à un voyage musical entre Orient et Occident dans les jardins de Paradis d'Arménie du X e s., à Komitas puisant dans la poésie mystique et lyrique du moine et savant Grégoire de Narek, X e s chantant la grandeur de Dieu et le néant de l'homme...

de Grégoire d'Agtamar, XVI e s. décrivant avec tristesse l'instant ou son âme, comparée à un jardin, quittera ce monde...

de Naghash Hovnatan et Sayat Nova, trouvères arméniens du XVII et XVIII s. louant la beauté, l'amour et les plaisirs paradisiaque du jardin d'Eden...

de Komitas enfin, avec ses mélodies aux inflexions délcates et mrécises, grisant l'ame par la douceur, ses rythmes souples et vivant, dont l'oeuvre à contribué au renouveaude la musique arménienne nourrissant le sentiment national arménien dont elle est une des expressions les plus authentique et identitaire.

Contact: Roger Piranian

Tel: 06 85 90 24 09

Courriel: [email protected] SITES GENOCIDE ARMENIEN

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Le Collectif VAN met en ligne régulièrement des traductions de la presse anglophone et turcophone. Oeuvres de militants, de sympathisants du Collectif VAN et de prestataires, ou émanant de sites externes (tel celui de la FEAJD), ces traductions visent à mettre à la disposition du plus grand nombre, les informations essentielles à la bonne compréhension de

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- la Revue de la presse turque en français (ni traduite ni commentée de notre part).

- la Revue de la presse arménienne préparée par l'Ambassade de France en Arménie.

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Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur :http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm

Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedexTel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00Internet : www.arte-tv.comEmail : [email protected]

M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedexTel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10Internet : www.m6.frI-Télévision - 6 allée de la Deuxième DB 75015 ParisTel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01Internet : www.itelevision.fr

LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedexTel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50Internet : www.lci.frQuelques émissions radiosoù les auditeurs peuvent intervenir

Europe 1 www.europe1.frSemaine de 18h55 à 20h00Michel FieldChaque jour, du lundi au vendredi, de 18h55 à 20h00, Michel Field “accouche” en direct les auditeurs, sur un thème d’actualité. Sans se contenter du pour et du contre, il les fait dialoguer à plusieurs sur un même sujet. Ils se forgent ainsi eux-mêmes leur opinion comme lors d’un travail journalistique : croiser des sources puis se rendre compte que la vérité est souvent de l’ordre du compromis entre des idées tranchées. C’est aussi une façon de prendre chaque jour le pouls de l’opinion publique sur des sujets lourds et graves mais aussi légers et futiles comme en distille, chaque jour, l’actualité. Pour discuter avec Michel Field, il suffit d’appeler le 01 42 32 14 14 ou d’envoyer un courrier électronique sur www.Europe1.fr.Semaine de 10h30 à 12h00Jean-Marc MorandiniCoup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la Télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.

RTL www.rtl.frSemaine de 13h00 à 14h00Pierre-Marie Christin Les auditeurs ont la paroleRendez-vous phare de l’information, le 12h30 accueille un nouveau présentateur. C’est en effet Pierre-Marie Christin qui succède à Christophe Hondelatte et Jérôme Godefroy aux commandes du journal de la mi-journée. Pierre-Marie Christin présente ensuite, de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après14H, vous pouvez laisser vos message sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. Chaque vendredi, cette heure d’expression prend une coloration week-end. Les loisirs sont à l’honneur avec la participation des journalistes spécialisés de la rédaction, ou d’intervenants extérieurs. Et, à la veille du week-end, Louis Bodin dialogue avec les auditeurs sur les phénomènes météo de la semaine écoulée ou des deux jours de repos à venir.

France Inter www.radiofrance.frSemaine de 19h20 à 20h00Le téléphone sonne

http://www.lci.fr/

http://www.m6.fr/

Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne...- le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".- le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms)Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralitéLe répondeur « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 soit sur notre mail : [email protected] et nous donnerons suite !

RMC www.rmcinfo.frBOURDIN & Co Le 1er show radio d'infoDu lundi au vendredi de 6h à 10h.Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min).

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L'association des auditeurs de France Culture

L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières.

L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :

- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;

- la préservation de son identité et de sa spécificité ;

- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;

- son ouverture aux différents aspects de la culture ;

- son rayonnement et développement de son influence ;

- sa pérennité.

L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique.

Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected]

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Collectif VANVigilance Arménienne contre le Négationnisme

Boîte vocale : 09 50 72 33 46

[email protected] - www.collectifvan.org

Collectif VAN - BP 2008392133 Issy-les-Moulineaux Cedex

Les Infos Collectif VAN sur :http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=0

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