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la plante . Elle reste environ deux ans en chrysalide et se trouve jusqu evers 1 100 m d'altitude . Elle est verte et ne présente pas les dessins clas-siques en « X » des espèces de ce groupe .

Extérieurement, Cuc . prenanthis Bsd. est à peu près de la taille deCuc . scrophulariae Schiff ., qui vit sur les mêmes plantes, mais elle es tplus trapue et ses ailes sont relativement plus larges . Elle est caracté-risée par sa teinte beaucoup plus sombre et surtout par la côte et le straits du bord interne qui sont d'un brun-violet foncé, très différents d ece que l'on constate chez les autres espèces du groupe . Elle est donc bienreconnaissable .

Je remercie le Dr WARNECKE pour les renseignements qu'il m'a don-nés sur la répartition de l'espèce en Allemagne, ainsi que le Dr KASY, duMuséum de Vienne , qui m'a fourni la liste des localités d'où provien-nent les exemplaires figurant dans cet Etablissement .

Présenté à la Section Entomologique en sa séance du 12 septembre 1962 .

CLASSIFICATION ET NOMENCLATURE DES PARMELIALES .LES COLLEMATALES OU COLLEMATACEAE .

par M. CHOISY .

La première famille contenant ce groupe a été créée par S . GRAYet a été dénommée sous le titre de Collemeae, elle correspond à l'ensem-ble des Lichens à thalle plus ou moins gélatineux à l'état humide, e tenglobe l'ancien genre Collema qui correspond lui-même aux Collémacé sde NYLANDER (HARMAND, 1905 , p . 9) .

Le genre Collema a été en fait créé par HILL (1751) ; cette créationsuit donc immédiatement DILLENIUS (1741) qui distinguait déjà les genresUsnea, Coralloides (Tournefort) et Lichenoides .

Cependant, la nomenclature binominale nous oblige à donner comm epremier auteur G . H . WEBER (in WIGGERS, 1780) et non .WIGGERS commele dit ZAHLBRÜCKNER .

Le genre Collema peut donc se développer ainsi :Collema (Hill) G. H. Web . ; emend. S . GRAY (1821) exclud. generi s

Leptogium, Polychidium, Placynthium ; emend E . FRIES (1825) exclud .gen . Synalissa ; emend. NYLANDER (1854) exclud. gen . Pterygium .

Nous pouvons retrouver, dans STEUDEL (1824) les espèces suivantesqui sont présentées ici sous leur dénomination actuelle :

Collema crispum (Huds.) G. H. Web . var . crispum DEGEL. (1954 ,p . 280) ; C . cheileum (Ach.) Ach .

C . cristata (L .) G. H. Web. in Wigg . (1780) ; C. cristatum Ach . ; Degel,1 . 1 . c ., p . 308 ; G. Degelius, 1954 p . 308 .

C . fasciculare (L .) G. H. Web . ; (C . fascicularis G. H. Web. in Wigg .) ;G. Degel ., 1. c ., p . 451 ;

C. flaccidum (Ach.) Ach . ; G. Degel ., 1 . c ., p . 384 .C. fluviatile (Huds .) Steud. (1824, p . 127) ; G. Degel ., 1 . c ., p . 361 .C. formosurn Ach. (1814) ; pro maxima parte cf . C. tenax (Sw.) Ach.C. furvum (Ach.) D. C. & Lamarck (1805) ; cf . C. tunaeforme (Ach . )

Ach. emend . G. Degel ., 1 . c ., p . 330 .C . laciniatum Hoffm . ; (non Nyl . !) ; cf . C. cristatum .C. limosum (Ach.) Ath . ; Degel ., 1 . c ., p . 198 .

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C. lobatum Hoffm. (1796) ; cf . (?) C. tenax (Sw.) Ach. emend . Degel . ,1 . c . ; non C. lobatum Schleicher (sec . STEUD., 1. C ., p. 127) quid ? ; (cf . G .Degel ., 1. c ., p . 155 et 175) .

C. marginale Hoffm. (1796), non ejusd . 1794 ; cf . C. crispum (Huds . )G. H. Web. in Wigg ., 1780 ; G. Degel ., 1 . c ., p . 281 ; haud C. marginaleHoffm., 1794 ; cf . Leptogium marginellum (Sw .) S. Gray ! ; nec C. cris-tatum var. marginale (Huds.) Degel ., 1 . c ., p . 309 et 316 .

C. melaenum (Ach.) Ach . ; cf . C. cristatum (L .) G. H. Web. in Wigg.(1780) ; G. Degel ., 1. c ., pp . 309 et 319 .

C. microphyllum Ach. (non Lamarck) ; cf . C. fragrans (Sm.) Ach .,emend . Degel., 1 . c ., p . 298, et C. fragrans (E . B.) Ach. in Steudel, 1824,p . 127 .

C. myriococcum Ach., sensu Sommerfeldtii (1826) ; cf. C. ceraniscumNyl . ; non C. myriococcum (Ach.) Ach . ; cf . infra .

C. nigrescens (Huds .) DC. (nomen, non planta !) ; Degel ., 1. c ., p . 425.C . papillif orme Schl. in Steud. (1824, p . 128), quid ? ; non C. papilli-

forme Hepp. (cf . G. Degel ., 1 . c ., p . 312) .C. papulosum Ach. ; cf . C. cristatum f . marginale subf. papulosum

(Ach.) Degel ., 1 . c ., p . 316 .C. placynthium Ach. ; cf . C. tenax (Sw.) Ach. emend. Degel., 1. c . ,

p . 150 saltem pro parte (ibid . pp. 152 et 168) .C. plicatile Ach . ; Collemodium plicatile *C. fluviatile (Huds.) Sti-

zenb. (1880-81) ; Leptogium plicatile (Ach.) Leight . ; cf . G . DEGEL., 1 . C . ,

pp . 166, 172, 335, 361, 362 , 364, 365, 380, 464, 465, 466, sub . species C . tenax,C . tunaeforme, C. fluviatile, C. multipartitum, et Leptogium.

C. prasinum Hoffm. ; C. auriculatum Hoffm., Deutsch. Flora, (1796 ,p . 98) ; G. Degel., 1. c ., p . 346 .

C. prasinum Ach. (non Hoffm .) ; cf . G. Degel ., 1 . c ., pp . 152 et 16 9(verisimiliter Collema crispum e prasinum (Ach.) Duby (1830, p . 609) sec .descript . ; C. pulposum y prasinum Schaer. (1850, p . 259) sed non C. pul-posum var . prasinum Ach. (1810) ; cf . Collema fragrans (Sm.) Ach .emend . Degel ., 1 . c ., p . 298 .

C. pulposum Ach. y C. cristatum (Ach., 1810) ; cf . C. tenax (Sw. )Ach. emend . Degel ., 1 . c ., p. 151 .

C. pustulatum Ach. (1814, p . 317) ; cf . C. cristatum (L.) G. H. Web .in Wigg . ; Degel ., 1 . c ., p . 308 .

C. submarginale (Wulf . in Jacquin, 1789) Ach . (1810, p . 653) ; (? )C. tenax (Sw.) Ach . ; Degel., 1 . c., p . 150 .

C. tenax supra !C. thysanoeum Ach . ; cf . Degel ., 1 . c ., p . 461 ; serait synonyme de

C. furvum var . verrucif orme Ach . (1810, p . 650) .C. tunaeforme (Ach.) Ach., emend. Degel ., 1 . c ., p . 330 .C. turgidum Ach., sensu Hepp ; cf . C. tenax (Sw.) Ach . ; Degel., 1. c . ,

p . 153 ; — non Synechoblastus turgidus (Ach.) Mull. Arg. (1862) nec Syn.turgidus (Ach.) Kbrb . (1855) ; — cf . C. polycarpon var . corcyrense (Arn . )et C. multipartitum Sm . ; G. Degel ., 1 . c ., p . 225 et p . 376 .

C. azureum (Ach.) Ach. = Leptogium azureum Mont . (Lepi. trernel-loides var . azureum (Sw. ap. Ach.) Nyl. (1858) ; Zahlbr ., Catal. III, p . 158 .(Euleptog.) .

C. burgesii (L .) Ach. ; Leptogium burgesii Mont. ap. Webb. (1840) .

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C. bullatum (Sw . ap . Ach.) Ach. ; Leptogium (sect . Euleptogium )bullatum Mont . (1841) ; Zahlbr ., 1 . c ., p . 128 .

C . byssinum (Hoffm.) Hoffm . ; probabil. (sec . Degel . 1 . s . c ., p . 463 )Leptogium byssinum Zwackh ap. Nyl . (1856) ; Zahlbr ., 1 . c ., p . 162 (sect .Homodium) at L. subtile (Schrad .) Torss . (1843) ; Zahlbr ., d°, p . 170 .

C . chloromelum (Sw.) Ach. ; Leptogium (Euleptogium) chloromelumNyl . (1857) ; Zahlbr ., 1 . c ., p . 131 .

C . ciliatum Hoffm . (1796) ; Lept . lichenoides (L .) Zahlbr., Catal . III ,p . 136 .

C . corniculatum Hoffm . (1796) sec . Zahlbr ., 1 . c ., p . 185 : Obryzumcorniculatum (Hoffm.) Wallr . (1825) ; Fw. (1850) ; Leptogium cornicula-tum Minks (1873) ad fungos pertinet sec. Zahlbr . ; — sec. G. Degel . ,1 . s . c ., p. 463 : Leptogium palmatum (Huds.) Montagne ap . Durieu (1846-49) ; Zahlbr ., 1 . c ., p . 147 . (cf . L. corniculatum f . palmatum Stein ap. Cohn ,1879, p . 367) . Etiam in. STEUDEL (1824, p. 128 : C. palmatum Ach. Ç C .corniculatum (Hoffm.) Ach.

C . cretaceum (Sm .) Ach . ; Leptogium cretaceum Nyl. (1855) ; Zahlbr . ,1 c ., p . 163 (sect. Homodium) .

C . cyanescens (Pers .) Rabenh. ; C. tremelloides var . cyanescens Hepp ;Leptogium cyanescensKôrb . (1855) ; G. Degel ., 1 . s . c ., p . 4673 ; L . caesiumWainio (1890) ; Zahlbr ., 1 . c ., p . 129, (sect . Euleptogium) .

C. dermatinum Ach. (1810) ; C. (Blennothallia) auriculatum var . der-matinum (Ach.) Zahlbr ., Catal . III, p . 65 ; sec . G. Degel ., 1 . s . c ., p . 463Leptogium species . Cf. Degel., p . 311 : « C. granosum y dermatinum(Ach.) Schaer . » nomen illeg ., et pp . 353-354 : n° 5, critique de SCHAERER,

et n° 9 de KREMPELHUBER . Sec. syn . in Zahlbr. Catal., sub C. auriculatumvar . dermatinum Zahlbr ., C . dermatinum pourrait être Leptogium der-matinum (Ach.) Leight. ?

C . hydrocharum (Wahlenb. ap. Ach.) Ach. ; Leptogium hydrocharumZahlbr . Catal. III, p . 115 (sect . Collemodium), sed sec. G . DÉGEL., 1 . c . ,p . 464 : Leptogium plicatile (Ach.) Leight . (cf . Zahlbr ., 1 . c., p . 119 .

C . lacerum (Sw . ap. Ach.) DC. = Leptogium (Euleptogium) lichenoi-des Zahlbr . ; Catal . III, p . 136 .

C . minutissimum Floerke ; L. (Homodium) minutissimum FriesZahlbr ., 1 . c ., p . 165 .

C . plicatile Bernh., Ach. (Steud., p . 128) ; Leptogium plicatile (Ach . )Leight . ; Zahlbr ., (1. c ., p . 119) in sect Collemodium .

C. pulvinatum Hoffm. (1796), non Grognot ; L . (Euleptogium) liche-noides (L .) Zahlbr ., var . pulvinatum (Hoffm.) Zahlbr., 1 . c ., p . 142 .

C . rivulare (Ach.) Ach . ; Leptogium (Collemodium) rivulare (Ach . )Mont . , ap . Gaudichaud (1844-46) Zahlbr ., 1 . c ., p . 122.

C . myochroum (Ehrht .) Rabenh . ; C . saturninum (Dicks.) DC. ; C .tomentosum Hoffm . ; cf . Leptogium (Mallotium) saturninum Nyl .Zahlbr., 1 . c ., p . 178 .

C . schraderi (Bernh.) Ach . ; L. (Homodium) schraderi Nyl . ; Zahlbr . ,1 . C ., p . 168 .

C . scotinum (Ach.) Ach. ; Lept. (Euleptogium) scotinum FriesZahlbr. , 1 . c ., p . 152 ; cum C . sinuatum (Huds .) Hoffm . ; Leptogium sinua-tum Mass . ; L. scotinum var . sinuatum Torss . ; Zahlbr., 1 . c ., p . 153 .

C . subtile (Schrad.) Hoffm. ; Lept. (Homodium) subtile Torss .Zahlbr ., 1. c ., p . 170 .

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C. tenuissimum (Dicks.) Hoffm . ; L. (Homodium) tenuissimum Fries ;Zahlbr ., 1 . c ., p . 171 .

C . byrsinum (Ach.) Ach . ; C . byssinum Steud . (1824, p. 126) lapsuscalami ; Physma byrsinum Mull. Arg . ; Zahlbr., 1 . c ., p . 25 .

C. argillosum Hoffm . = Lempholemma sp ., sec. Degel., 1 . c ., p . 463 ;= C . myriococcum Ach., sec. Steudel (1824, p. 128) ; Lempholemma Th. Fr .

C . chalazanum Ach . ; Lempholemma chalazanum B. de Lesdain(1910) ; Zahlbr ., 1. c. p . 14 .

C . confertum (Ach.) Leight . ; C . turgidum var . confertum Ach . ;Collemodium confertum Nyl. ap. Hue (1885-86) ; Lempholemma confer-tum Zahlbr ., 1 . c ., p . 15 (Cf. G. Degel ., 1 . s . c., p . 463, note) .

C . elveloideum Ach . ; Lempholemma elveloideum Zahlbr ., 1. c .,p . 21, (sect . Arnoldia Zahlbr.) .

C . synalissum (Lichen synalizus Ach.) Ach. ; Peccania synaliz a(Ach.) Forss . ; Zahlbr ., Catal . II, p . 814.

C . ramulosum Bernh . (1799) ; C. symphoreum (Ach.) DC. ap . Lam .& DC. (1805) ; Synalissa symphorea (Ach.) Nyl . ; Zahlbr ., 1 . c ., p . 779 .

C . muscicola (Sw .) Ach . ; Polychidium muscicola S. Gray (1821) ;Zahlbr ., 1. c ., p. 759 .

Collema pannosurri Bernh. (1788) ; probablement Thermutis velutin a(Ach.) Fw. ; Zahlbr., Catal . II, p . 744 .

Collema asperellum Ach. (1810) ; Placynthium asperellum (Ach . )Trevis . (1869) ; G. Degel ., 1 . s . c., p . 463 (C . asprellum Ach. et Pl . asprel-lum Trev .) ; Pterygium asperellum (Ach.) Nyl . ; Zahlbr., Catal . III, p . 1 .

Collema nigrum (Huds. ?) Hoffm . ; Placynthium nigrum S . Gray(1821) ; Zahlbr ., 1. c ., p . 229 .

Mais ce groupe, dont le caractère commun réside seulement dans l anature plus ou moins gélatineuse du thalle humide, est très vite subdi-visé en quatre tribus bientôt élevées au rang de familles, mais avec de sdéfinitions variables selon qu'on adopte le système de NYLANDER ou celu iplus favorablement connu de ZAHLBRUCKNER .

En voici un tableau résumé :Scytonemeae HuE (Harmand, 1905) à phycobiontes du type Scytone-

ma à cellules disposées en une seule série moniliforme et à fausses rami-fications fournies par des trichomes latéraux adjacents, mais non reliés .

Ce groupe comprend notamment les genres Gonionema Nyl. (Ther-mutis E. Fries), Polychidium S. Gray emend. Mass ., placés par ZAHL-BRÜCKNER dans ses Ephebaceae ; et en outre les genres Pterygium Nyl .,Placynthium S. Gray ; et Porocyphus Kdrb . ; ces trois genres sont res-pectivement placés par ZAHLBRÜCKNER dans les Lichinaceae, Pannaria-ceae et Ephebaceae, (in catalogus Lich . Univ., vol . II-III) . Pour RASANEN(1943) Pterygium et Placynthium sont confondus sous ce dernier terme ,et placés parmi les Pannariaceae .

Stigonemeae HuE (Harm ., 1 . c .) à phycobiontes semblables aux pré-cédents mais pourvus de ramifications vraies . Y sont classés, les genre sEphebe E. Fr ., Ephebeia Nyl., typiques des Ephebaceae de Zahlbrückner ,ainsi que les g . Lichina C. A. Agardlh, Lichinella Nyl., typiques des Lichi-naceae Zahlbr. ; le g . Spilonema Bornet des Ephebacea et le g . Asirosi-phbn Nyl. des Lichinaceae y figurent également.

Glaeocapseae FORSSELL (Harm.) 1 . c ., correspondant assez bien aux

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Pyrenopsidaceae de Zahlbrückner, mais subdivisés selon les types de phy-cobiontes ; ces derniers sont à cellules éparses ou en glomérules ; lesPyrenopsideae Forss. ont la particularité de posséder des phycobiontesdu type Glaeocapsa dont les cellules superficielles sont rouges et coloréesen violet obscur par la potasse ; — les Phyllisceae sont à cellule sphycobiontiques grandes, simples ou doubles, rougeâtres au moins ver sla surface du thalle, et à enveloppe gélatineuse épaisse ; — enfin le sOmphalarieae Forss possèdent des phycobiontes du genre Xanthocaps ade couleur olivâtre et à enveloppe gélatineuse jaunâtre .

Enfin les Collemeae (Nyl.) Hue (Harm.) correspondent approxima-tivement aux Collemaceae de Zahlbrückner par le caractère commundes phycobiontes du type Nostoc .

Les différentes solutions de classement qui peuvent exister entreles systèmes inspirés de NYLANDER ou ceux inspirés de ZAHLBRÜCKNERperdent de-leur importance dans la mesure où ces assemblages échappentaux données qui s ' imposent pour un système « naturel » qui puisse ré -pondre aux conditions exigées pour la construction d«( enchaînements »morphologiques indiscutables .

Nous avons déjà vu que les Collemaceae proprement dits se ratta-chent étroitement aux Parmeliales sensu lato, et plus particulièremen taux Stictales ou aux Pannariaceae ; par opposition, il est indéniableque, par exemple les Pyrenopsidaceae sont plus près des Heppiaceae,et que par conséquent la nature du phycobionte devient secondaire ,comme c'est déjà le cas chez les Pannariaceae , Stictaceae et Peltigera-ceae .

Dans ce problème de la classification des Lichens à thalles gélati-neux, nous observerons d'abord une grande diversité de morphologiesapothéciales pouvant aller de la forme pyrenoïde presque parfaite à l aforme parméliale pure, de sorte qu'on est de suite tenté d'y inclure le stypes Pyrenocarpés et notamment les Mastodiaceae et les Pyreniçiiaceae.Mais ces formes n'intéressent pas le groupe des Collemaceae propremen tdits, dont le caractère essentiel doit être de posséder des pycnoconidie sdites endobasidiales ou pleurogènes . Celà nous oblige donc, d'une part àévincer quelques genres classés habituellement parmi les Collemaceae ,et d 'autre part à étudier d'autres genres qui possèdent ce type pycno-conidial .

Ici, nous devons reviser notre jugement quant aux pycnoconidies .Rappelons pour mémoire que d'abord les gonidies (cellules vertes de sphycobiontes) avaient été nommées ainsi parce qu'on les croyait être le sorganes reproducteurs des Lichens ; ce furent ensuite les spermaties quifurent désignées comme étant l'organe mâle de cette fécondation, e taprès avoir constaté que la germination de ces organes n'aboutissaien tpas à ce que l'on pensait, ils furent désignés sous le nom de conidies o upycnoconidies . Influencé par une théorie des « pertes de fonction » dan sl'histoire de l'évolution générale, j'ai moi-même supposé que ces fausse sspermaties puissent être des relictes d'anciennes spermaties vraies .

Comme c'est justement sur un Collema qu'une expérience de fécon-dation a été faite avec succès, ce qui a d'abord eu pour résultat la créa-tion d'une nouvelle espèce dans un genre nouveau : Collemodes bach-mannianum Fink (1918), Zahlbr., Catal . III, p . 108. Cette espèce a été

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réintégrée dans le genre Collema par G. DEGELIUS (1954, p . 189) sous lenom de Collema bachmannianum (Fink) Degel ., n . c ., var . bachmannia-num. Elle comprend en synonymie les C. pulposum ' C . granulatum(Huds .) Ach. (1810), C . crispum d. granulatum Ach. (1814) , C . crispum(Huds .) G. H. Weber (1780) et C . tenax var . litoreum Sommerf . (1826) ,C . crispum var . litoreum Th. Fr . (1860) .

La caractéristique de cette espèce est de produire des spermatie sisolées ou éparses sur des hyphes particuliers du thalle, caractère qu iest cependant exceptionnel, puisque CHADEFAUD (1960, p. 431, fig . 2, 3, 4 )dessine un fragment reconnaissable de stérigmate articulé (2), une sper-matie « captée par le trichogyne » (3) qui ressemble étrangement à l aspermatie latérale du Collema bachmannianum !, et le cheminement dela spermatie dans le trichogyne vers le carpogone (4) . Si le type despermatie du C . bachmannianum est exceptionnel, le genre Collemode sest justifié, mais de toute façon ce cas explique l'échec de F. MOREAUqui a voulu refaire l'expérience de Miss BACHMANN, mais avec les conidio -spores des conidianges, donc d'une espèce différente !

Je maintiens donc intégralement, par logique , et par la constatationque ce sont les arthrostérigmates qui font seuls l'unité des Parmeliales ,je maintiens donc tout ce que j'ai écrit sur ce sujet, malgré le rôle se-condaire des conidiospores .

S'il est une fois décidé que la nature phycobiontique des Lichen sest d'importance secondaire pour leur classification, et q ue seul l'élémentfongique prime, les discordes entre les partisans de systèmes nylandé-riens et ceux préférant le système maintenant généralement admis d eZAHLBRÜCKNER, qui n'est qu 'un perfectionnement des théories conjuguée sde MLiLLER D'ARGOVIE et de VAINIO, ces discordes, dis-je, deviennent fu -tiles .

Les différents genres réunis dans ces quatre familles plus ou moin sartificielles et artificiellement réunies peuvent se diviser en au moin strois groupes :

1° un groupe à pycnoconidies très courtes, oblongues ou même ovoï-des, sur stérigmates simples ; ce groupe s'allie plus particulièrementaux Acarosporales et rejoignent ainsi les Heppiaceae ; il est remarquabl eque de nombreux genres ou espèces présentent une polysporie plus o umoins grande, et que d'autre part, cet ensemble présente desapothécies à caractères subpyrénocarpes indéniables : le genre Pyre-nopsis et le genre Endocarpiscum Nyl. dans la synonymie de HeppiaPyrenopsis picina Forss., à 16-32 spores dans l'asque, Enchylium Flagey iHarm . , à spores nombreuses (30-40), Heppia endocarpea Hue au nomévocateur, et Heppia collemacea Boistel, qui a pour synonyme Acaros-pora collemacea Weddell, etc .

29 un autre groupe beaucoup plus restreint, également à stérigmatessimples, mais à pycnoconidies allongées-filiformes pouvant être comparé ,sauf le thalle gélatineux, au petit enchaînement qui réunit Parmeliopsi sNyl . et Squamaria DC . emend. Nyl., où se trouveraient notamment l eg. Phylliscum Nyl. et le g . Peccania Mass . (excl . P . salevensis Forss .) .

3° un groupe à arthrostérigmates, et qui se subdivise entre les gen-res à affinités pannariacées (Placynthiaceae), et ceux s'alliant au genr eCollema proprement dit .

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C'est donc ce dernier rassemblement taxonomique qui définit le sCollemales, avec vraisemblablement une seule famille, les Collemaceae .

Mais, cette famille présentée soit par ZAHLBRÜCKNER (1926, p . 164, etCatal. III , 1924-25, p . 11 à p . 187), soit par RASANEN (1943, p . 8, p . 13, p . 28et p. 45-47) est à amender du fait que sont réunis des genres dont le seu lcaractère commun est le phycobionte, et dont les pycnoconidies ou coni-diospores sont différentes. Par contre, il sera bon d'apprécier dans quell emesure des Lichens à thalle semblable et à conidiospores identiques, maisà phycobionte différent ne sont pas communs, soit aux Collemaceae, soi taux Placynthiaceae .

Appartiennent avec certitude aux Collemaceae proprement dits le sgenres Collema G . H. Weber in Wiggers (1780) emend . auctor ., Lepto-gium S. Gray emend. Massalongo (includ . Mallotium S. Gray emend .Mass.), Physma Mass ., Ramalodium Nyl., et probablement HomotheciumMass . (Lecidocollema Vain.) .

Le genre Koerberia Mass ., à apothécies biatorines, et spores acicu-laires, tordues en spirales dans l'asque, et néanmoins dépourvues d ecloison, est sans affinité apparente .

Le genre Arctomia Th. Fries, à thalle recouvrant un hypothalle dis-tinct , s 'apparente ou au moins se compare au genre Placynthium, quiapproche lui-même les Pannariaceae . (Choisy, in Bull . Soc. Mycol . deFrance, LXXVI, 2, 1960, pp . 136-162) .

Il se trouve que, des quatre familles classiques composant les Colle-meae (Ephebaceae, Pyrenopsidaceae, Lichinaceae, Collemaceae) ce soitcette dernière qui possède le plus grand nombre d'espèces à conidiospo-res naissant sur stérigmates articulés (endobasidials) ; si ce caractère estsecondaire, faut-il faire des genres qui n'en sont pas pourvus des section sou sous-genres de Collema ou de Leptogium ? Je ne le pense pas, si j'e njuge par certaines synonymies sur lesquelles nous reviendrons. Voiciune courte analyse des genres critiques .

Le genre Pyrenocollema Reinke, de partie inconnue; est visiblementà rejeter parmi les Pyrenocarpeae, probablement près du genre MastodiaHook. fil . & Harv ., ou des Pyrenidiaceae .

Les genres Leprocollema Vainio , à thalle crustacé, originaire duBrésil, et Leciophysma Th. Fr., à thalle en coussinets, et originaire deScandinavie, tous deux à apothécies biatorines ou lécidéines, et à sporessimples, sont d'affinités incertaines ; peut-être Leprocollema approche-t-il Lepidocollema des Pannariaceae où la place de ce dernier est d'ail-leurs également incertaine .

Enfin, les genres Lempholemma Korb., emend. Zahlbr ., et LemmopsisZahlbr ., font partie de cet ensemble de Collémacés non reliés aux Par-meliales, et à stérigmates simples, acrogènes, et pycnoconidies courtes ,cylindriques. Malgré la pauvreté de l'argument, je signale que Lempho-lemma myriococcum (Ach.) Th. Fr . , a pour synonyme un Synalissa can-cellata Wilson, que l'on retrouve dans le genre Synalissa (in Zahlbr . ,Catal . II, p. 778) ; également que Lempholemma botryosum (Mass . )Zahlbr . (Catal . III, p . 20) a été nommé Omphalaria botryosa Nyl., etAnema botryosum Flagey, et que L. intricatum (Arnold) Zahlbr . (1 . c . ,p . 22) était un Omphalaria intricata Arn., et Synalissa intricata Nyl . ,encore que L. umbella (Tuck.) Zahlbr ., 1. c . = Omphalaria umbella

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Tuck . ; que Lemmopsis arnoldiana (Hepp. ap. Arn.) Zahlbr ., a égalementété un Psorotichia arnoldiana Kôrb., et que par conséquent, ces deu xgenres peuvent avoir quelques rapports avec les Pyrenopsidaceae .

D'autre part, RASANEN (1943, p . 13 , et p. 45-46) cite dans sa familledes Collemaceae, d'abord le pseudo-genre Dendriscaulon à phycobiontesdu type Scytonema ce qui nous met à notre aise pour en rapprocher leg . Polychidium et surtout le P. albociliatum (Desm.) Zahlbr.

Nous y relevons encore :Le genre Gyrocollema Vain. (Mycologia 21 : 36 .1929 ; d'après Henry

A. IMSAUG, Catal . of West Indian Lichens, 1957 , p . 73), ; selon Râsânen ,ce genre présente un thalle crustacé, et se distingue de Leprocollemapar des paraphyses ramifiées et un hypothecium brun . On le rapproche-rait donc plutôt des types à apothécies lécidéines tels que LeciophysmaTh. Fr. (à hypothecium pâle), ou encore Spilonema (à phycobionte dutype Stigonema) ; ce gente nous apparaît bien incertain du point de vu ede sa position taxonomique !

De plus, à la suite des observations de ARNOLD (1867), DUGHI (1946 ,1956), et G. DEGELIus (1955), nous devons restituer à Collema omphala-rioides Anzi. Physma omphalarioides Arn . , Staurolemma dalmaticumZahlbr ., Physma dalmaticum Zahlbr ., Lempholemma (Eulempholemma )omphalarioides (Anzi) Zahlbr. (Catal . III, p . 18) son véritable binômequi est Physma omphalarioides (Anzi) Arnold .

Cependant, par le fait que cette espèce est dépourvue de cortex thal-lin, et que sa structure thalline est donc semblable à celle du genr eCollema sensu stricto, DUGHI a créé pour cette espèce la section Gymno-physma du g . Physma .

Comme d'autre part, les notions de subdivisions génériques selon le scaractères de la spore sont déjà annulées dans certains genres (Umbili-caria Hoffm . ; FREY, 1933), Asterothprium Muller Arg . ; SANTESSON, 1952) ,et que la réunion d 'espèces à spores simples et parfois très petites (Umbi-licaria), dans un genre qui avait été amendé justement par un groupe àspores solitaires très 'grosses et à très nombreuses cellules, ou de sporesfusiformes petites et à cloisons minces à côté de spores largement ellip-soïdes et à membranes épaisses . (Asterothyrium) deviennent classiques,il semble que le genre Physma, qui se distingue justement de Lempho-lemma par les pycnoconidies, doit, pour les mêmes raisons que la nou-velle composition des genres ci-dessus, rejoindre le genre Collema, etcelà d'autant plus que le cas du Lempholemma (Physma) omphalarioidesde DUGHI constitue un argument supplémentaire dans l'incertitude quinous est donnée de trouver une limite exacte entre les types Collemasensu stricto et Leptogium .

Nos Collemataceae constitueront donc la réunion en un seul genr edes trois genres classiques de cette famille qui sont Collema H. G. Weber,emend. DEGELIUS (1954), Leptogium S . GRAY (1821) emend . NYL. (gen .Leptogidium), et NYL. (gen . Aphanopsis), et Physma Massalongo (1854) ,exclud . Lempholemma Kôrber (1855), except . Physma omphalarioides(Anzi) .

La distinction entre Collema et Leptogium ne repose que sur uncaractère thallin, et il est difficile de décider, entre les sections généri-ques soit de Collema, soit de Leptogium, à quel caractère précis se trouv ela « cassure » entre ces deux genres ; en effet :

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Le genre Collema sensu stricto présente un thalle gélatineux, épai set gonflant beaucoup à l'humidité , et dépourvu de cortex aussi bien des-sus que dessous ;

mais une section Collemodiopsis Vainio présente cependant des tra-ces de cortex dans l'excipule des apothécies ainsi qu'autour d'elles ;

ensuite, le genre Leptogium comprend :une section Collemodium Harm. qui est définie par un thalle épais

comme dans le genre Collema proprement dit, et de plus muni d'unecouche corticale cellulaire à la face supérieure seulement ;

une section Pseudoleptogium (Mull . Arg.) Zahlbr ., à cortex supérieu rbien développé, et comprenant deux couches de cellules à peu près iso-diamétriques, et une couche inférieure d'hyphes compacts et dirigéslongitudinalement ; cette définition est donnée par ZAHLBRÜCKNER (1926 ,p . 171, fig . 83 D), mais elle est infirmée par DEGELlus (1943, p . 65, 68, fig . 1 )où le thalle est entièrement celluleux et se confond avec la sectio nHomodium.

une section Leptogiopsis (Mull . Arg.) Vainio, à cortex celluleux dé-veloppé sur les deux faces, thalle dépourvu de rhizines, et spores seule -ment à cloisons transversales ;

une section Euleptogium Tuckerm., différant de la précédente pardes spores muriformes ;

une section Mallotium (Ach.) Vain. , différant de Euleptogium par unthalle tapissé en dessous d'un tomentum rhizinoïde dense ;

une section Homodium (Nyl.) Crombie, à thalle entièrement cellu-leux et également à spores muriformes, dépourvu de rhizines ;

enfin une section exotique aberrante caractérisée par un thalle s eprésentant en deux lames identiques superposées, et nommée pour cel àDiplothallus Vainio .

Sans examiner la valeur taxonomique de chaque section, il est assezévident que la différence morphologique entre Collemodium et Blenno-thallia est spécieuse ; celà est si vrai que DEGELIUS (1954) réintègre dan sle genre Collema les Leptogium (Collemodium) callopismum (Mass . )Harmand, Collemodium cataclystum (K irb .) Nyl ., Leptogium (Collemo-dium) confertum (Hepp. ap. Kremph.) Zahlbr ., (Catal . III, p . 114), Colle-modium f luviatile (Huds .) Stizemb. (dont L. cataclystum est partielle -ment synonyme d'après Degelius), Collemodium fragile (Taylor apudMack.) Nyl. ap. Crombie, Collemodium microphyllum (Ach., non DC . )Nyl . apud Lamy (synonyme de Collema fragrans (Smith in Engl . Bot . )Ach . ; Degel .), C. glebulentum (Nyl . ap. Crombie) Nyl . ap. Cromb . (glo-bulentum in Zahlbr., Calai.), ainsi que C. leptogioides Anzi (syn. : Lep-togium (Pseudoleptogium Müller Arg .) diffractum Krempelh . sensuArnold , non Kirber ; Leptogium marci Harmand), et C. parvum Degeliuscontenant les autres définitions du même L. di f f ractum, et même un C .occultatum Bagl . (Leptogium sect . Homodium) Zahlbr ., Catal . III, p . 166 !

Comme nous l'avons vu à propos du genre Physma et tenu compt edes observations de DUGHI, la refonte d'un genre Collema est nécessaire ,autant pour les imprécisions entre les divers types de thalles que pour l amorphologie sporale ; cependant, il nous faut examiner plus spécialementle cas du genre Lathagrium S . Gray (1821), Lethagrium Massalongo(1853), Synechoblastus Trevisan (1853) .

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DuGHI (1956) a observé au moins trois formes très distinctes d'asquesdans le genre Collema, dont le cas du Synechoblastus flaccidus (Ach . )Kôrb . (Collema (Synechoblastus) rupestre (Swartz) Rabenh . ; Zahlbr.Catal ., III, p. 57) est distinct à la fois du groupe Blennothallia (Trevis . )Vain. (± Eucollema Tuckerm.) et Leptogium, et d'un petit groupe carac-térisé par des spores à profil quadrangulaire (gen . Rostania Trevis .) .

(à suivre) .

ARTHROPODES CAPTURES AUX EXCURSIONSDE LA SOCIETE LINNEENNE

Montagne de Glandasse près Chatillon-en-Diois (Drôme), 25 juin 1961 1 .

COLÉOPTÈRES : Ancylocheira octoguttata L ., Lampyris reichei Duv .(= mauritanica Motsch .), Malachius aeneus L., Clytus lama Muls ., Cryp-tocephalus bimaculatus L., Arima marginata F., Enedreutes sepicola F. ,Polydrosus (Metallites) atomarius 01. (tous V .) .

LÉPIDOPTÈRES : Lysandra escheri Hb., Strymonidia spini F . , Melitae adiamina Lang (= dyctinna Esp .) (tous R .) .

DIPTÈRES : Tabanus (Therioplectes) quatuornotatus Meig. (R.), T .(T.) nemoralis Meig. (R.), Selidopogon diadema F. (V.) ., Laphria flava L.(V.), Bombylius cruciatus F. (R.) .

ARACHNIDES : Euscorpius carpathicus L . (R .) .

1 . Les noms des récolteurs sont abrégés comme suit : (R.) = Dr E . ROMAN ,(V .) = P. VoIsIN .

BIBLIOGRAPHI ERoll SINGER. — Keys for the determination of the Agaricales . 64 p . , J .

Cramer, à Weinheim, Allemagne, 1962 .Avant tout, complétons le titre en indiquant qu'il s'agit d'une clef des genres ,

nullement des espèces !Les années passant, SINGER s'est progressivement affirmé comme étant, sans

aucun doute, de tous les mycologues répartis sur notre boule terrestre, celui quil'a le plus abondamment parcourue et prospectée . On n'en finirait pas d'énu-mérer les pays où il a séjourné et dont il a pu étudier la flore .

Ceci a fait de lui celui qui, le mieux, pouvait sinon connaître l'ensemble desespèces, ce à quoi aucun cerveau humain ne pourrait suffire, du moins avoir de svues sur un assez grand nombre d'entre elles pour concevoir et constituer desséries d'affines — ce qui est la condition même, la condition nécessaire et suffi-sante, pour établir une classification générale .

Classification générale, dis-je, car il va de soi qu'il ne saurait y en avoi rd'autres ; une classification fondée sur les types d'une seule contrée n'aurait qu epeu de sens. C'e fut pourtant le cas des premières classifications et ce n'est pa slà l'une des moindres raisons qui, par la suite, ont rendu si difficile l'introductio nde « tiroirs » supplémentaires dans un meuble qui, à l'origine, n'avait pas ét éprévu pour en comporter .

Depuis plusieurs dizaines d'années et à la lumière des formes nouvellemen tdécouvertes, les Maîtres ne cessèrent d'apporter des retouches aux classification sanciennes ou même de faire sauter certains cadres lorsqu'ils se révélaient déci-dément inextensibles.

Plus récemment, un autre facteur intervint qui. à son tour, imposa des modi-fications : la prise en considération de caractères ignorés de nos prédécesseurs .Ces « nouveaux » caractères (anatomiques, chimiques, micro-chimiques, biologi-ques, voire mycéliologiques ou génétiques) s'ils confirmèrent assez souvent le