73gazettedes-18560304-p-0002
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7/21/2019 73GAZETTEDES-18560304-P-0002
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permission
de demeurer dans l'empire ;
3° le
'droit
de.recouvrer leurs droits civi-
. .ques, et 4° qu'ils s'engagent par écrit à
se conduire
loyalement
à l'avenir.
•j S'ils ne font pas dans l'année cette de¬
mande,
s'ils
ne
prennent
pas cet
engage¬
ment, ils soni réputés orts
civils,
et
leurs
biens
sontdévolus à leurshéritiers.
Pour bien comprendre la portée de ce
décret, il faut serappeler que beaucoup
de riches lombards et vénitiens, émigrés
poli tiques ,-se so.nt fait naturaliser Sardes.
Par conséquent, pour
rentrer
dans leurs
propriétésséquestrées, il
faudrait
qu'ils
"reniassent
leur nouvelle
patrie, là patrie
de l'hospitalité, pour redevenir sujets au¬
trichiens,;
. . ..
Ce décret soulève une grave difficulté
sur
laquelle
la Sardaigne n'a pas été sans
doute consultée. I l a été conclu en 4854
.un traité qui
accorde
aux
habitants
des
'deux rives du Tessin le droit réciproque
(
de posséder dans les deux territoires. Or,
les émigrés (les possessions
autrichien¬
nes,
aujourd'hui
sujet sardes, qui possè¬
dent en vertu de ce traité se
trouveraient
dans la
dure
nécessité de
perdre
leurs pa¬
trimoines séquestrés ou de redevenir su¬
jets de l'Autriche.
Le protectorat sarde, sous lequel ils se
sont mis,
recevrait
ainsi la
plus
rude al-
teinle, et le traité de 1851
serait
une lel-
tre
morte.
; C'est à la Sardaigne à demander sur
:•• ce
.point
des
explications
catégoriques.
l Nous
ne voulons envenimer par
aucune
|
réflexion le débat qui pourrait s'engager
•
entre les deux puissances.
C'«st le système actuel de l'Autriche
que nous nous permettrons d'examiner
ici en peu de mots.
. Que
dire
de celte monstrueuse et im-
i morale condition qui fait
passer
à des hé-
riliers les biens de
leur
auteur
vivant?
;
Est-ce ainsi que les
gouvernements
abso-
f
lus respectent la propriété et la famille ?
:
L'Autriche,
nous
le croyons, aura
beau-
coup de peine à
faire
prendre le change
sur la
nouvelle
politique
qu'elle
se
vanle
d'inaugurer.
Il y a, dans ce
seul
fait que nous si¬
gnions,
une
cruelle
déceplion
pour ceux
qui en
sont
l'objet. Il en est de même
quant
à l'espèce de tolérance qu'elle a
.
recommandée à ses agents.
. Nous savons bien qu'à l'ouverture du
congrèsfavant la discussion du fameux
arli$e5),
l'Autriche redouble d'efforts
pour faire croire
qu'il n'y a
plus
dé ques¬
tion italienne ; que la Lombardie, la Vé-
nélie, heureuses du
joug
paternel de l'Au¬
triche,
n'aspirent
pas à
changer
de situa-
lion. Nous connaissons des actes des
gouverneurs
autrichiens
empreints
d'une
tolérance qui serait très méritoire si elle
f
:
ne contrastait pas avec tout le passé.
Nous savons aussi que la France.lasse
de
l'occupation romaine,
ne
peut
quitter
Home sans exiger que l'Autriche aban¬
donne les légations. Nous savons encore
que
l'administration
cléricale ne se
fait
pas d'illusions, qu'elle connaît toute la
haine des
p'opulations
contre elle. Cet
état de
choses
appelleiui remède, un
seul
remède, qui, nous le
craignons,
ne sera
pas appliqué.
Toute cette
affaire
rentre donc naturel¬
lement
dans les
grandes
discussions qui
vont avoir l i i iu. La France, en
tout
ceci,
ne
peut
être que l'alliée sympathique el
uom. à des fléaux quMsévissent depuis peu sur
deux règa«s différents, circonvenir et serrer de
près
des
phénomènes
qui, par des
attaques
bri-
... sées
sur tous les points du globe, trompent l'in¬
vestigateur àe la cause qui les produit, mettre
teus
ces terribles ennemis des populations dans
un
seul et
mêmecamp,
sous le
même œil
d'ob¬
servation, prendre dans la
perpétration
de ces
. désastres la
nature
sur le fait, el travaillant de
ses propres
maùis
à
l'exécution
rigide de ses
lois pour être d'accoUfi avec elle-même, trouver
dan» rWny.eHtaiie
des victimes, dans le
détritus
des
.récoltes,
au fonds de toutes ces
calamités
qui veulent une cause, trouver, dis-je, celte
cause dans*un
défaut d'équilibre
de la portion
respirable de
fatmosphère ;
telle est
la tâche
que
je me suis imposée.
Et d'abe«J,
pour pouvoir
établir
d'une
manière
satisfaisante que telle maladie qui frappe tel être
du règne
animal
présente
uue analogie parfaite
avec telle maladie qui atteint tels
êtres donnés
du régne végétal, il est nécessaire d'examiner
lous
ées mêmes êtres
appartenant aux deux rè¬
gnes que l'on veut comparer ensemble, sous
deux rapports, bien distincts : 1°
BOUS
je rap¬
port des conditions
physiologiques
;
2°
sous le
rapport des
caractères
des
lésions
qu'ils
pré¬
sentent.
1°
Soits
le rapport des conditions
physiologiques.
L'homme
respire par les poumons ; sa respi¬
ration
consiste à absorber de
l'oxygène
de
l'air
par l'inspiration et à exhaler de l'acide carboni-
dévouée de la Sardaigne. Il faut que per¬
sonne ne
soit
trompé. Les traités de
Paris
en '1856 ne peuvent être entachés de cette
duplicité qui a caractérisé ceux de 1814
et de 1815. A cette époque, les rois, qui
venaient de se servir des peuples, avaient
besoin
de tromperies
populations.
La
France ne pouvait alors dessiller les yeux
de ceux qui avaient été trompés ; aujour¬
d'hui
sa voix est
assez
forte pour être en¬
tendue.
Or, comme elle ne peut être un
seul
instant la complaisante des pièges
qu'une puissance
pourrait tendre aux
émigrés,
nous avons tout
lieu d'espérer
que, pas plus que la Sardaigne, elle ne
faillira, dans cette circonstance, à sa hau¬
te et protectrice mission. Les peuples,
comme
l'histoire,
ont les yeux fixés sur
la
France.
Telles sont les considérations du Siè¬
cle
surî'acte du
gouvernement
autrichien,
et
nous
y adhérons pleinement.
Quant au texte officiel de cet acte, on
peut dire
qu'il n'existe pas
positivement;
jusqu'à présent on n'a transmis,'à?'cet
égard, que des communications verbales.
Voici cependant
un texte qui, s'il n'est
pas officiel, en acquiert du moins le ca¬
ractère, par sa publication dans hGazette
des Postes de
Francfort,
et sa reproduc¬
tion dans la
Gazette
universelle d'Aus-
bourg;
nous
le traduisons d'après les
journaux italiens
:
Tienne, 18 février. —L'empereur a décidé
que le
séquestre
mis sur les biens des
émigrés
politiques
sera levé, sous les conditions suivan¬
tes:
Le gouverneur
général
du royaume Lom-
bar-Vénitien est autorisé à accorder la levée du
séquestre
à ceux
d'entre
les
réfugiés
politiques
qui
le demanderont dans le courant de
l'année
1856, pourvu quils demandent en même temps
la
permission
de rentrer librement dans l'empire
et le titre de sujet
autrichien,
en cas que le re¬
courant l'eût perdu ; le recourant aussi devra
promettre, sous caution, de se comporter con¬
venablement à l'avenir.
Le
gouverneur
général
est
autorisé
à
décider
relativement aux demandes qui seront
présen¬
tées durant
l'année"
1856, pour obtenir le litre de
sujet
autrichien
et la
rentrée
dans les Etats im¬
périaux,
par les
réfugiés
politiques auxquels la
mesure du séquestre n'a pas été appliquée.
En
outre, le gouvernement
général
est auto¬
risé, durant l'année 1856, après la mort d'un ré¬
fugié politique,
à lever
le séquestre
sursesbiens
en
faveur de ses
héritiers,
dans le
cas où ceux-ci
auront leur domicile dans les Etats autrichiens.
Si toutefois les
héritiers
se trouvent à
l'étranger,
une
décision
favorable sera
donnée
sur leur re¬
cours en grâce dans le cas où la sûreté de l'Etat
ne permette pas leur
rentrée,
ou bien aides
circonstances
impérieuses nécessitent
la
conti¬
nuation de leur séjour à l'étranger.
Dans ce cas peut
être annexé
à la
levéedu sé¬
questre la condition de vendre les biens immeu¬
bles dans un terme à fixer, et afin d'empêcher
les ventes
simulées,
le contrat de vente pourra
être soumis à l'autorité politique.
Quant aux
réfugiés politiques qui
ne
présente¬
ront, durant l'année 1856, aucun recoursen grâce
ou
qui n'auront pas obtenu leur
grâce elle-mê¬
me, on
procédera immédiatement
à la vente de
leurs biens en Autriche. Sur le prix de la vente
et sur
lès
autres
biens
séquestrés
, on
déduira
d'abord les frais du
séquestre,
et on paiera les
dettes
particulières, liquidées ou à liquider. Le
reste sera remis aux
héritiers,
nonobstant
la pa¬
tente
d'émigralion
de
l'année
1832.
On n'ignore pas qu'un traité conclu
entre l'Autriche et le Piémont, en
date
du 21 février 1851, accorde aux sujets
des deux pays le
droit
de
disposer
des
biens qu'ils possèdent sur l'un ou sur
que par l'expiration. Le sang qui se
revivifie
ainsi
aux poumons est
apporté
au contact
de l'air
par des conduits particuliers auxquels on a
donné
le nom de veines ; puis ce sang
étant
de¬
venu oxygéné
et ayant perdu une partie de son
carbone est projeté par les artères à tous les or¬
ganes pour leur donner la nutrition, Mais~te
mouvementcirculatoire cesserait
bientôt, s'il n'é¬
tait entretenu par de nouveaux matériaux four¬
nis
par la digestion.
Ainsi
donc, il y a chez
l'homme comme dans toute la
sève
animale, ces
trois principales fonctions sans lesquelles le mé¬
canisme
vital
ne peut exister : respiration,
cir¬
culation et nutrition.
Le
végétal
est aussi soumis à la respiration ;
car sa structure, bien que n 'étant pas la même
que celle de
l'animal,
ne le dispense pas
du
be¬
soin impérieux
de respirer ;
i l accomplit
cette
fonction essentielle à tout être organisé au
moyen
d'organes particuliers, il respire par les
feuilles et par
l'écorce.
Il y a une
différence
ca¬
pitale entre la respiration de l'animal et celle du
végétal, cest
que le
végétal décompose
par ses
parties vertes l'acide carbonique de
l'air
dont il
s'approprie le carbone et dégage l'oxygène ; cette
respiration est donc caractérisée, comme
on
voil,
par les
phénomènes
parfaitement inverses de
ceux qui ont lieu chez les animaux. Mais, quon
l'observe bien, car cest
ic i
le point le plus es¬
sentiel
à retenir pour comprendre l'enchaîne¬
ment des phénomènes à étudier : le végétal,
destiné
à produire
autre
chose que des parties
vertes, ne garde pas cette respiration décrite
l'autre
des deux territoires. On viole donc
le traité en obligeant les sujets d'un Etat
à demander à un gouvernement étranger
ce que le traité
leur accorde.On
viole
aussi
le traité en les obligeant à
vendre
leurs
biens. On le viole encore, en leur impo¬
sant des
conditions
spéciales pour pouvoir
posséder en Lombardie et disposer de
leur
propre
fortune.
Comme
le fait fort bien observer le
correspondant
parisien
du
Journal
de
Genève, la condition imposée qui déclare
légale la
vente
des biens des émigrés qui
n'auront
pas demandé à
rentrer
dans
l'année 1856 est exorbitante. Ces biens
seront vendus par les autorités
autri¬
chiennes, pour se
payer entre autre
les
frais de séquestre et
passer
le reste aux
héritiers ex-lege. Cela paraît sérieuse¬
ment impossible, car l'effet de cette clause
serait la mort civile de l'émigré, ou, pour
mieux
dire,
la mort civile d'un
sujet
étranger.
Le code
autrichien
lui-même n'admet
cette mort que
dans
le cas d'une
condam¬
nation capitale, à la
suite
d'un procès ré¬
gulier, et même on évite toujours l'appli¬
cation
trop rigoureuse de la loi enfaisant
faire
un testament au coupable avant
que l'arrêt de mort
soit rendu. C'est
ce
qui est arrivé, par exemple, pour le
comte
Confalonieri, lorsque, à la suite des affai¬
res de 1821, i l fut condamné à
mort.
Le même correspondant ajoute que
tels sont
les motifs principaux qui ont
été expliqués au gouvernement français,
et qu'il parait avoir appréciés ; ceci même
peut
devenir
une des nombreuses compli¬
cations de ce congrès qui
devait
finir si
vite, et qui
parait devoir
traîner en lon¬
gueur plus longtemps qu'on ne pensait.
N O U V E L L E S
D E
E X T É B I E I R
E R A N C E .
(Correspondance de la Gazette de Savoie.) ,
Paris, 1
er
mars.
Hier,
tout lu monde
était
convaincu à la
Bourse
que le
congrès
ne
s'était
pas
réuni
et
cependant le congrès a tenu une séance, ainsi
que
le
constatent
la
plupart des journaux. Quant
au Moniteur, il agit avec prudence, sans doute,
parce
qu'il
n'est
chargé
de rompre
le
silence que
pour constater des
résultats
acquis.
Le
Journal
de s
ébats se borne à dire que la conférence a
tenu, avant-hier malin, sa seconde séance. Le
Constitutionnel
annonce que cette
séance
a été
consacrée à arrêter les bases de la rédaction do
l'armistice. Le Pays exhorte à la patience et
veut donner à entendre
qu'il
sait fort en
détail
ce qui s'est passé dans le salon des ambassa¬
deurs. Le Pays, journal de l empire, se vante
assurément.
Le journal rus"se de Bruxelles, le Nord, nous
apprend que le comte
Orloff
a
prononcé
un dis¬
cours
très
conciliant, lors de la
première séance.
Néanmoins, il serait question, de la part du
comte
Orloff,
d'objections sur la
délimitation
des
frontières
de
la
Bessarabie, qui seraient des
objections de détail et relatives à la configura¬
tion
du terrain.
Vous
voyez que je fonctionne
ici comme un
écho,
car je ne voudrais pas tom¬
ber dans l'excès que je reproche au Pays.
Maintenant, vous parlerai-je de la querelle du
Constitutionnel el des ébats sur la préséance.
Je crois que non, car cette discussion me paraît
aussi
oiseuse
que peu
intéressante.
Elle me rap¬
pelle le malade imaginaire qui ne sait pas s'il
doit se promener en long ou en large, parce que
le médecin
a
oublié
de lui donner des instruc¬
tions à cet égard . Que les représentants des puis¬
sances
siègent
comme ils voudront, mais qu'ils
ne fassent pas des
victime,
si c'est possible ?
Les joui-naHX allemands contiennent aujour-
penilant toute la durée de son existence ; i l a des
périodes déterminées où sa respiration devient
comme celle de l'animal ; on peut
même
dire
qu'à ces époques la plante devient animal, et
quelle
fait la consommation du même élément
respirable; ces
époques
sont la germination, la
floraison el la fructification ou maturité- des
fruits. A ces époques, la plante, respire comme
l'animal, c'est-à-dire
quelle absorbe
de l'oxy¬
gène et exhale de l'acide carbonique. La sève as¬
cendante
représente
le sang veineux
qui,
comme
chez
l'animal,
arrive
aux
organes
delà
respiration
et retourne ensuite par un mouvement inverse
porter l'influence
vivifiante reçue
de
l'air
aux
parties de la plante.
La nutrition du
végétal s'opère
dans le
sol
au
moyen des racines, par l'absorption de certains
gaz contenus dans les engrais ou de certains
sels solubles que le
sol
renferme. On
voit
donc
bien que les êtres qui sont i ci mis en comparai¬
son
et qui font le sujet de notre
élude,
ont lous
les mêmes
fonctions organiques à remplir, cest-
à-dire, la respiration, la circulation et la nutri¬
tion.
Il n'est
désormais
pas possible de se
mépren¬
dre sur l'idendilé des fondions que l'homme et
la plante doivent, à des circonstances
données,
remplir pendant la
durée
de leur existence res¬
pective.
Tousces'êtres ont un appareil d'organes,
réservé
au mouvement respiratoire, tous ont un
appareil
réservé au mouvementcirculatoire, tous
ont
un
appareil distinctement
réservé
à
la
nutri¬
tion
;
l'identité
du but
physiologique
de chaque
d'hui quelques détails qui se sont: pas
satK.iii-
térêt.
A
leur prêter foi, la Russie consentira au
dernier moment a raser les fortifications de
N i-
colaïeff. Quant à l'Autriche, la Gazettb des
Postes
nous apprend que, si la paix ne se fai¬
sait pas, celte puissance ne prendrait aucune
part à la guerre, au printemps prochain.
Voici maintenant une petite histoire, dont
vous connaissez peut-être le héros; M. A. M . .
La
commission
du colportage donne son
visa
aux
livres,
sur des rapports
confiés
à certains
hommes dé lettres. Ce travail des rapports se
fait
un peu à la
diable Dernièrement
O Q avait '
soumis à la commission un livre publié depuis
quelques
années,
et qui aval
pour'titr»
:
His¬
toire
de Louis-Napoléon. Cetçuvrage
avait été
envoyé soit par un éditeur qulyoulait vider.son
magasin,
soit par un maujfHs plaisant.. Su r le
titre
et
sur une
nouvelle claie donné e au livre
sur
la couverture, le rapporteur émit un avis favora¬
ble et le visa fut apposé. . •
Un
beau matin le président de la qommission,
n'ayant rien à faire, jette les yeux sur l'histoire
autorisée. Quel ne fut pas son effroi, lorsqu'il
vit que Louis-Napoléon n'était pas précisément
examiné
par l'auteur au point de
vue de ftidjnî
5
r tion •;•- • \
• •••
;
; ^
Le livre avait été écrit par -M* A . M;,,% l'épo¬
que où i l appartenait au parti
rouge
foncé, et où
i l s'associait aux efforts de MM . Flotte,
Ésqui-
ros, Miot, Boichot et autres pour éloigner le.ne-
veu
de
N apoléon
I
er
de
la pfêsidence'de ja.Répu-
blique.
Vous
jugez du ton de l'ouvrage. ; ;
Le président consterné fit' courir chez f H-
braire.
Les
exemplaires avaient
déjà été expédiés
en la province.
Ainsi
nos carapagHesvont
être
empoisonnées par un fonctionnaire même du
bureau
delà
presse, quiost institua pour
empê¬
cher le poison de se
répandre.
On fait des gorges chaudes de .cette aventura
au ministère
de
l'injé^ieur. Majs
bah
notre
temps en a vu bien d'autres.
Et
à propos de
livres,
je vous
dirai
que M.
Laurenlio, ancien officier
de
l'Université, rédac¬
teur en chef de l Union, corrige en ee moinent
les
épreuves
d'un ouvrage
qui
contiendra quatre
volumes
in-octavo.
Ce travail aura pour titre:
Histoire
de l Empire et du Bas-Empire. (Il
s'agit de l'empire romain.)
L'introduction
lue à
plusieurs amis a produit, ma-t-on dit, une
très
vive sensation. . -
On confirme que la naissance de l'enfant im¬
périal
sera
l'occasion
,lenombreuses promotions,
entre autres du
maréchalat accordé
aux
géné¬
raux Canrobert et Bosquet.
La ville de Lyon vient de se distinguer par
une
création originale,
biea digne d'exciter lat¬
tention
et l'intérêt. Vous
vous rappalez
que
l'hiver
dernier une riche collection d'étoffes, ou,.pour
mieux
dire,
d échantillons
cf
étoffes
les plus ri¬
ches, les plus bizarres, les plus ancienass, fut
exposée au Louvre, sous, le patronage de. 11, da
La
Rochejacquelein,
par
un Lyonnais
issu d'uos
ancienne
famille
de fabricants,
M . Balleydi'er.
Cette exposition n'a duré qua quçlqi^s.jours,
mais
la même idée
va
être
poursuivie à Lyon,.
car la chambre de commerce de eette ville vient,
sur la proposition de M. Vaisse, de voter uns
somme de
6,000
francs peur commencer la créa¬
tion d'un musée d'étoffes, dont je vous.laisse le
soin de deviner toute l'utilité.
;
Je termine en v.oas annonçant que M
lh )
Ra-
chele tM
mo
Ristori
sont
arrivées
à Parj|8. La
première de ces deux célébrités était' même dans
la capitale depuis hier
malin
, nonobstant ce
qu'annonçaient
les journaux du Hafre. . . X .
On
lit dans Le Nord:.
,.....;
.
L'incident relatif
à
lord-Ctfwley,,
aa tUner du
comte Walewski, a été très inexactement raconté.
Lord Cowley était dans le salon duminis ej au
moment où les
invités
ont
été appelés
à. passer
dans la salle à manger. La comtesse, Walèwski
a présenté le bras au comte de
Buol
qui, par
cette politesse, se trouvait avoir de droit ia pre¬
mière place. Lord CowTey qui, dès le corflnïwi-
cement des
conférences,
s'est,
mis
à cheval-sur
les
préséances,
a
quitté
lie salon et n'a
pas
1
as¬
sisté au dîner. Il a été suivi par l'ambassadeur
organeestparfaiteméntbien marqué. Majs,
quon
n'oublie pas que, s'il
y
a chez tous identité de
fonctions
générales
et
essentielles, quoiquH.y
ait
différence
destuclure tndWiduelle,quoft n'ou¬
blie pas que l'animal conserve pendant toute sa
vie son
aptitude
originelle
pour le
mêhie^lêniéut
respirable.tan dis'qné 1ev|gêtàrS ubit, àëSrïâiriSès
phases de son évolution, une comploté révolu¬
tion
dans sa fonction respiratoire,
c'est-à-dire,
qu'il arrive à fonctionner à
l égard de
l air,
selon
les paroles de
M.
Dumas,, comme le
ferait
un
animal, en absorbant comme lni.de
l'oxygè¬
ne de
l'air el
en exhalant aussi comme
lui
de l'a¬
cide carbonique.
Il est bon encore de savoir que teus les
végé-'
taux ne subissent pas pendant leur vie cette m0-
me révolution respiratoire d'une majaière aussi
complète,
tels sont ceux qui, abondant en par¬
ties vertes, ne fructifient que dans des prcjpo.fr.,
lions bien
plus
limit ées; ces végétaux
continuent
leur
acte respiratoire pendant leur existence, i i |
décomposent
l'acide
carbonique de l'air, absor¬
bent son carbone et mettent
en liberté l'oxygène
qui
lui
était un i,
en unjifnot, ils respirent exacte
nient en raison inverse de l'animal. ;.
C'est donc bien ic i le cas de s'écrier avec lq
célèbre
professeur Dumas :
«
C'est dans
les
par-J
ties vertes des plantes quest le grfrnd
app^rgït.
qui peut exercer quelque influence sur la consti¬
tution
de
l'air,
et qui
mérite d'êlMNlassé
parmi
les grands instruments que
la
physiqiiedu globe
doit
connaître.
»
[Chimie physiologique,
pagq
440). (La suite à demain.}
..,;
• ••;•<»