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Suite à des consultations approfondies avec les Etats membres de
la SADC réalisées sur six années, le Cadre politique de la SADC
sur les Soins et le soutien pour l’enseignement et
l’apprentissage a été approuvé par les ministères de
l’Education, Science et Technologie de la SADC lors de leur
réunion annuelle tenue au Botswana.
Le Cadre politique est un document factuel développé afi n de
soutenir les Etats membres dans le renforcement et
harmonisation de leurs politiques et programmes d’éducation, dans le but de
garantir des soins et du soutien comparables et durables aux apprenants
vulnérables dans toute la région. Le cadre reconnaît le besoin d’adopter une
approche holistique envers l’éducation, dans laquelle le secteur de l’éducation
facilite la prestation de services de soins et soutien complets aux apprenants et
enseignants, pour compléter leur mandat éducationnel traditionnel.
Fondé sur les principes d’intégration, d’une approche globale et systématique,
d’inclusion et non-discrimination, participation, transparence et pérennité, le Cadre
politique CSTL de la SADC :
• Identifi e les barrières éducationnelles communes auxquelles sont confrontés les enfants vulnérables
dans la région
• Décrit un ensemble global de services qui abordent ces barrières et entrainent des résultats
éducationnels renforcés
• Fournit les directives politiques nécessaires à la prestation de l’ensemble de services
• Fournit une référence par rapport à laquelle les Etats membres peuvent mesurer leur progrès en
termes de prestation de l’ensemble de services
• Défi nit le rôle de l’éducation et autres secteurs dans la prestation de l’ensemble de services
• Sert d’outil de plaidoyer pour renforcer les politiques et programmes d’éducation
Le principe de « progression géométrique » est reconnu par la SADC, signifi ant qu’il est reconnu que les
Etats membres sont à différents niveaux de développement et, bien qu’ils travaillent tous conformément
aux politiques adoptées par la SADC, ils en sont à différents niveaux. Ainsi, tandis que ces politiques
peuvent être adoptées par tous les Etats membres, il est reconnu que le développement varie, et chaque
Etat membre travaille en vue de ces buts communs à son propre rythme.
L’adoption du Cadre politique est une étape importante dans le déploiement global du programme de
soins et soutien pour l’enseignement et l’apprentissage dans la région de la SADC.
TABLE DES MATIÈRES1. Le Cadre politique CSTL est
approuvé !
2. RDC: Nouvelle dynamique pour le CSTL en RDC
3. MALAWI: Atelier de revue politique
4. MOZAMBIQUE: Le programme de formation des enseignants intègre les thèmes transversaux du CSTL
5. AFRIQUE DU SUD: Le théâtre véhicule des messages forts
NOUVELLES RÉGIONALES: De la politique à l’action, en passant par le plaidoyer
6. SWAZILAND: Le suivi et évaluation du CSTL est numérisé
7. ZAMBIE: L’histoire de Cornelius
8. ZIMBABWE: Le CSTL se répand dans tous les coins du Zimbabwe
L’adoption du Cadre politique est une étape
importante dans le déploiement global
du programme de soins et soutien pour
l’enseignement et l’apprentissage dans la
région de la SADC.
NOUVELLES CSTLSOINS ET SOUTIEN POUR L’ENSEIGNEMENT ET L’APPRENTISSAGE
NOUVELLES CSTL – Soins et soutien pour l’enseignement et l’apprentissageFinancé par : La Direction du développement et de la coopération suisseProduit par : MIET Africa – www.miet.co.za www.cstl.co.za
VOLUME 3 – 2016
Le Cadre politique CSTL EST APPROUVÉ !
Etats membres de la SADC
NOUVELLES CSTL
NOUVELLES CSTL – Vol 3 2016
La mise en œuvre du CSTL en République
Démocratique du Congo entre dans une
nouvelle phase qui voit le déploiement
des activités CSTL au niveau
communautaire (c-à-d dans les écoles)
et deux provinces additionnelles.
Cette phase met en œuvre une
recommandation émanant de l’évaluation
externe initiée par le bailleur de fonds du
CSTL, la Direction du Développment et de la
Coopération Suisse (DDC), en juillet dernier.
A l’issu de cette évaluation, les performances
et le dynamisme de la RDC dans le processus
de mise en œuvre du CSTL ont été prouvés.
Cependant, comme dans toute évaluation,
quelques recommandations ont été
formulées pour que la RDC améliore ses
interventions sur le terrain. En vue de ceci,
deux sessions de formation de 3 jours
portant sur l’assistance psychosociale ont
été organisées pour 60 éducateurs - à raison
de trois enseignants par école pilote CSTL.
Lors de son dernier passage en RDC
(septembre-octobre), le Maitre formateur
régional CSTL a annoncé que la prochaine
phase du CSTL ira de 2017 à 2018, et
mettra l’accent sur la mise en œuvre au
niveau scolaire. Des développements
importants ont été planifi és lors de cette
phase, y compris l’expansion du
programme dans deux provinces voisines
de Kinshasa.
Ces annonces ont été applaudies par les
membres de l’Unité Nationale de
Coordination (UNC), réunis autour de leur
réunion trimestrielle organisée cette fois
au siège du ministère de la Femme,
Famille et Enfant. L’UNC a adopté deux
stratégies additionnelles :
1. Outiller les élèves eux-mêmes pour qu’ils
contribuent activement à la mise en œuvre
du CSTL dans leurs écoles respectives.
L’UNC estime que l’appropriation et la
pérennisation du programme CSTL doit
aussi passer par l’implication des enfants
eux-mêmes plutôt que des adultes
uniquement qui parlent à leur place.
Comme qui dirait, « une décision prise
sans les enfants est contre les enfants ».
2. Réunions mensuelles de l’UNC qui se
tiendront de manière rotative au sein de
sièges des différents ministères et ONG
membres de l’UNC.
Ceci permettra à tous de mieux
connaitre le CSTL, renforçant ainsi
l’appropriation du programme par les
ministères et ONG membres.
Ces approches innovatrices donneront un
nouvel élan qui permettra l’effi cacité et la
pérennité du programme CSTL en RDC.
La RDC gagnera-t-elle le pari ? « Qui
vivra, verra ! »
RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO
NOUVELLE DYNAMIQUE POUR LE CSTL en RDC
Cette phase met en œuvre une recommandation émanant de l’évaluation externe initiée par le bailleur de fonds du CSTL, la DDC, en juillet dernier.
Membres de l’UNC de la RDC
NOUVELLES CSTL
NOUVELLES CSTL – Vol 3 2016
MALAWI
L’atelier, tenu les 13 et 14 septembre,
a rassemblé les participants des
départements du Plan, Administration,
Inspection et Services conseils, Education
spécialisée, Formation et développement
des enseignants, Education secondaire,
Education de base, et Santé scolaire,
Nutrition, et VIH/SIDA. Les autres ministères
représentés étaient Travail et Jeunesse,
Genre, Enfance, Handicaps et Bien-être
social, Santé et Sécurité interne, et Affaires
intérieures. Les objectifs comprenaient :
• Evaluation de l’alignement entre le Cadre
politique CSTL et la Politique sur
l’éducation nationale au Malawi (NEP), le
Plan national du secteur éducatif (NESP) et
son outil de mise en œuvre, le Plan de mise
en œuvre du secteur éducatif (ESIP)
• Identifi cation des écarts entre les politiques
existantes du Malawi et le Cadre politique
CSTL de la SADC
• Cartographier les prochaines étapes en
vue de l’alignement de ces questions /
écarts observés
Les participants travaillant en groupe
ont analysé les politiques du Malawi
pour identifi er les écarts et disparités par
rapport au document politique de la SADC.
Une analyse préliminaire a révélé que
plusieurs services éducatifs fondamentaux
contenus dans le Cadre politique de la
SADC sont couverts dans les documents
politiques du Malawi, mais que les services
complémentaires décrits dans le Cadre
politique CSTL ne sont pas adéquatement
couverts dans les documents politiques
nationaux sur l’éducation. Les participants
se sont ensuite regroupés selon leur secteur
et ont procédé à une analyse plus détaillée :
ceci a démontré qu’il y a un certain nombre
de politiques – telles que les questions de
protection de l’enfant, la Loi sur l’égalité des
genres et la Loi sur la protection et l’héritage
– déjà mises en œuvre pour aborder les
services complémentaires. Les politiques et
législations sont en place pour la plupart des
services complémentaires, tels que la santé,
le soutien psychosocial, les programmes
alimentaires scolaires, l’assistance sociale, et
la promotion de l’éducation des fi lles, pour
n’en nommer que quelques-unes.
Le portrait d’ensemble qui émerge est
que le Malawi a de bonnes politiques et
stratégies. Toutefois, les lacunes se situent
au niveau de la mise en œuvre, ainsi que de
la composante suivi et évaluation. Pour les
prochaines étapes, les participants à l’atelier
ont résolu que les lacunes politiques soient
identifi ées et documentées adéquatement,
qu’un inventaire politique et stratégique soit
développé et que la Revue du programme de
formation des enseignants incorpore toutes
les faiblesses identifi ées. Il en est de même
pour la Stratégie de santé et alimentaire
scolaire qui sera également revue. Il devrait
également y avoir une dissémination globale
des documents politiques pour réaliser des
activités de sensibilisation.
A la conclusion de l’atelier, il a été
entendu que le Malawi est sur le bon
chemin en termes d’alignement de ses
politiques nationales au Cadre politique
CSTL de la SADC.
Atelier de revue POLITIQUEEn juin dernier, le Cadre politique de la SADC sur les soins et le soutien pour l’enseignement et l’apprentissage a été formellement adopté par les
ministères de l’Education, Science et Technologie de la SADC. Pour leur part, les Etats membres ont été encouragés à revoir, réviser, et développer
des politiques qui sont alignées aux recommandations régionales. Conformément à cette directive, le Malawi a organisé un atelier d’orientation
et d’analyse des lacunes, pour les représentants de haut-niveau des ministères de l’Education, Science et Technologie, et les ministères sœurs qui
sont impliqués dans la prestation des services complémentaires à l’éducation.
A la conclusion de l’atelier, il a été entendu que le Malawi est sur le bon chemin en termes d’alignement de ses politiques nationales au Cadre politique CSTL de la SADC.
Participants à l’atelier discutant en groupe de travail
NOUVELLES CSTL
NOUVELLES CSTL – Vol 3 2016
MOZAMBIQUE
Le programme de formation des enseignants intègre les thèmes TRANSVERSAUX DU CSTLUn partenariat tripartite entre le
Département de santé et nutrition scolaire,
la Direction nationale de la formation des
enseignants, et l’UNESCO a entrainé un
développement important : l’intégration
de plusieurs questions transversales qui
ont un impact sur la vie des apprenants
et enseignants dans le programme de
formation des enseignants.
La santé, et santé sexuelle et reproductive,
y compris la prévention du VIH/SIDA,
éducation environnementale, éducation
alimentaire, assainissement et premiers
soins, sont les thèmes qui ont été
inclus dans le nouveau programme,
qui a été présenté aux formateurs des
collèges de formation des enseignants
dans un certain nombre de provinces
en septembre. Il est souhaité que ce
programme révisé permette de déployer
des enseignants stagiaires et enseignants
dans les écoles pour planifi er des leçons
et activités éducationnelles pertinentes
qui enrichiront l’apprentissage et
l’enseignement dans l’ensemble du pays,
assurant que le programme réponde aux
besoins de la population.
Il s’agit du CSTL en action !
Le Directeur adjoint national de la Santé et nutrition scolaires à l’institut de formation des enseignants Chicuque
La santé, et santé sexuelle et reproductive, y compris la prévention du VIH/SIDA, éducation environnementale, éducation alimentaire, assainissement et premiers soins, sont les thèmes qui ont été inclus dans le nouveau programme
NOUVELLES CSTL
NOUVELLES CSTL – Vol 3 2016
AFRIQUE DU SUD NOUVELLES RÉGIONALES
LE THÉÂTRE véhicule des messages forts
DE LA POLITIQUE À L’ACTION, en passant par le plaidoyer
Un apprenant offrant une performance inoubliable
La promotion de la santé, et la santé et droits
sexuels et de reproduction des adolescents
ont fait l’objet d’un festival de théâtre qui a
eu lieu dans le district Thabo Mofutsanyane
dans la province de l’Etat libre, en septembre.
Soutenu par Save the Children et par le
biais de formation et mentorat, 29 écoles
ont envoyé des équipes afi n de participer
à l’activité de deux jours qui mettait en
exergue des questions comme la prévention
des grossesses chez les adolescentes, le
VIH&SIDA, l’abus de drogue et d’alcool, la
violence et la criminalité.
Les écoles ont créé leurs propres pièces de
théâtre, les apprenants démontrant une
bonne compréhension de ces importantes
questions. Ils ont donné vie à ces questions en
mettant en scène les situations et scénarios.
L’école lauréate était Monotsha Intermediate,
et les écoles Morena Mokopela Secondary
et Mabela Intermediate sont arrivées
en 2e et 3e place. Une mention spéciale
a également été décernée aux acteurs
individuels, avec des prix remis dans les
catégories meilleur acteur, meilleure actrice,
meilleur scénario et meilleure direction.
Le théâtre est un outil puissant pour véhiculer
des sujets sérieux et potentiellement
diffi ciles. Félicitations à l’audience et aux
participants pour avoir aborder ces questions
importantes qui affectent la vie des jeunes,
leurs familles, et communautés.
Les 23 et 24 août, 60 responsables du
ministère et partenaires en provenance
de sept Etats membres participants
se sont rassemblés pour renforcer
l’engagement régional pour le CSTL et
développer des plans de plaidoyer pour
appuyer le Cadre politique de la SADC
sur le CSTL.
Le but de la réunion a été expliqué par
Dr Chipfakacha du Secrétariat de la
SADC, qui a rappelé aux participants
la vision et le mandat de la SADC, et
l’importance des cadres politiques
régionaux – tels que le Cadre politique
de la SADC sur le CSTL – pour réaliser
la vision de la SADC. Par le biais de sa
présentation charismatique et empreinte
d’humour, Dr Chipfakacha a plaisanté
avec les participants et les a préparés aux
débats sur les approches de plaidoyer
pour sensibiliser les parties prenantes
par rapport aux mandats défi nis dans le
Cadre politique.
Ceci a été suivi par une présentation
livrée par Rose Smart, dans laquelle
elle a identifi é les stratégies clés pour
promouvoir le Cadre politique et
obtenir une réponse nationale solide
pour intégrer le CSTL à tous les niveaux
et secteurs. Les groupes d’Etats membres
ont passé plusieurs heures à utiliser ces
stratégies pour développer des plans
d’action pour renforcer le plaidoyer
pour le CSTL.
Deux groupes parallèles se sont
rencontrés pour discuter d’autres
manières de renforcer l’engagement
régional pour le CSTL. Dans l’un d’eux,
les représentants des institutions
tertiaires et organisations focalisant
sur l’éducation en Afrique du Sud,
au Swaziland, et en Zambie, ont
discuté d’un plan de cours proposé
pour le programme de formation des
enseignants, qui sera introduit dans
les universités en tant que programme
pilote l’an prochain. Le groupe a
discuté des résultats attendus en termes
d’apprentissage, de la structure du cours,
et des étapes pour piloter le cours.
Au même temps, les responsables des
systèmes d’information de gestion
de l’éducation (SIGE) ont partagé les
développements actuels relativement
au renforcement des processus de
suivi et évaluation du CSTL dans leurs
pays respectifs, et ont poursuivi les
débats sur la révision du Cadre de suivi,
évaluation et rapports (SER) qui sera
aligné au Cadre politique de la SADC sur
le CSTL. Le Zimbabwe et le Malawi ont
présenté une mise à jour du processus
de personnalisation du Cadre de SER
selon leurs contextes nationaux. La
Zambie et le Mozambique ont discuté
des indicateurs pertinents au CSTL et
qu’ils suivent actuellement. Le Swaziland
a présenté les derniers développements
concernant son initiative pilote visant à
collecter des données réelles des écoles
par le biais d’un outil électronique
de collecte de données révisé et un
système de gestion des données mis à
jour. Le groupe a terminé sa discussion
concernant le renforcement du Cadre de
SER du CSTL afi n qu’il soit étroitement
lié aux autres Cadres de SER de la SADC
et aligné au Cadre politique de la SADC
sur le CSTL.
Le groupe a terminé sa discussion concernant le renforcement du Cadre de SER du CSTL afi n qu’il soit étroitement lié aux autres Cadres de SER de la SADC et aligné au Cadre politique de la SADC sur le CSTL.
NOUVELLES CSTL
NOUVELLES CSTL – Vol 3 2016
SWAZILAND
Le suivi et évaluation du CSTL EST NUMÉRISÉ
En juillet, des représentants des services
de Systèmes d’information de gestion
de l’éducation (SIGE) ont participé à une
formation de trois jours sur l’usage des
tablettes électroniques pour collecter des
données pour le programme CSTL.
La formation a eu lieu à l’Hôtel Orien
Peak Piggs grâce au soutien fi nancier du
CSTL, qui a également couvert l’achat de
20 tablettes, pour que les Représentants
régionaux puissent collecter les données
lors du suivi du programme CSTL dans
les écoles.
Un consultant, Eddie Simelane, a expliqué
aux participants quelles étaient les
fonctions des tablettes et la manière de les
utiliser. Ils ont également appris comment
utiliser le formulaire de saisie de données
numérique ; deux participants ont simulé
une session de collecte de données, tandis
que les autres ont observé et fait des
commentaires. Chaque participant a
ensuite reçu une tablette et une session
d’essai de collecte de données a été
réalisée. Les tablettes élimineront les
procédures administratives souvent
redoutées, et faciliteront la collecte
et transmission de données
aux SIGE. Par le biais de cette
technologie, il est prévu que
les données collectées seront plus faciles à
trier et donc plus exactes.
Cette technologie place le ministère de
l’Education et de la Formation en tête
dans la transition vers la numérisation
des opérations des ministères
gouvernementaux.
Cette technologie place le ministère de l’Education et de la Formation en tête dans la transition vers la numérisation
des opérations des ministères gouvernementaux.
Peak Piggs grâce au soutien fi nancier du
CSTL, qui a également couvert l’achat de
20 tablettes, pour que les Représentants
régionaux puissent collecter les données
lors du suivi du programme CSTL dans
Un consultant, Eddie Simelane, a expliqué
aux participants quelles étaient les
fonctions des tablettes et la manière de les
utiliser. Ils ont également appris comment
utiliser le formulaire de saisie de données
numérique ; deux participants ont simulé
une session de collecte de données, tandis
que les autres ont observé et fait des
commentaires. Chaque participant a
ensuite reçu une tablette et une session
d’essai de collecte de données a été
réalisée. Les tablettes élimineront les
procédures administratives souvent
redoutées, et faciliteront la collecte
et transmission de données
aux SIGE. Par le biais de cette
technologie, il est prévu que
gouvernementaux.
des opérations des ministères gouvernementaux.
Participants à l’atelier de formation de trois jours
NOUVELLES CSTL
NOUVELLES CSTL – Vol 3 2016
ZAMBIE
L’HISTOIRE DE CorneliusIl s’agit d’un témoignage sur la
détermination d’un garçon à réussir, du
soutien qu’il a reçu de sa famille et de
l’école, et de son message à ses pairs.
Veuve et sans emploi, la mère de
Cornelius a eu de la diffi culté à l’élever
lui et ses six frères et sœurs, et à l’envoyer
à l’école. En dépit de ces obstacles, et du
fait qu’il n’y a pas d’électricité à la maison
ce qui rend l’étude diffi cile, Cornelius
était déterminé à réussir. En 2015, il a
obtenu les meilleurs résultats dans les
épreuves de 9e année à l’école secondaire
Chindwin A.
L’école secondaire Chindwin A est une
école laboratoire CSTL, et le personnel
a reconnu que la formation reçue par le
biais du CSTL les a aidés à identifi er et
soutenir les enfants vulnérables. Dans le
cas de Cornelius, ceci a fait la différence
entre abandonner l’école à la fi n de la
9e année et être en mesure de continuer
jusqu’en 12e année. La direction de
l’école a décidé de lever ses frais de
scolarité et d’assister avec l’achat du
matériel nécessaire à la complétion de ses
études. Ceci a été partiellement fi nancé
par le biais de la vente de légumes
récoltés dans le jardin potager scolaire,
et partiellement par les enseignants, qui
prennent parfois la charge de ses besoins
quotidiens personnellement.
Cornelius a une fois de plus démontré
sa détermination à réussir en étant
reconnu comme étant le meilleur
étudiant de 10e année lors de la
cérémonie de remise de prix tenue le
29 octobre. Il veut être médecin et a
promis de continuer à travailler fort
afi n de réaliser ce but. Il appelle tous les
étudiants dans une situation similaire
à ne pas perdre de vue leur rêve mais à
travailler fort. Le personnel de l’école
reconnaît également que l’école a
besoin de développer des stratégies
pour continuer à soutenir les étudiants.
Qui peut douter qu’un jour Dr Cornelius
Kamfwa obtiendra son diplôme de l’école
de médecine et sera un atout pour sa
famille et l’école qui l’ont soutenu.
Cornelius et la Directrice adjointe, Mme Victoria Magoswi
Le CSTL en action : un ensemble intégré de soutien pour faciliter la réussite des apprenants
Cornelius et la Directrice adjointe, Mme Victoria Magoswi
NOUVELLES CSTL
NOUVELLES CSTL – Vol 3 2016
ZIMBABWE
Le CSTL se répand dans tous LES COINS DU ZIMBABWEDébut 2016, on a vu le Comité de
pilotage participer à la rédaction du
Plan d’activités annuel. Entre autres
postes budgétisés fi gurent des activités
qui introduiraient tous les inspecteurs
scolaires de district dans les 58 districts
qui n’ont pas d’école laboratoire, et les
enseignants dans les écoles laboratoires,
au CSTL.
Il a été compris qu’en vertu de la
localisation de leurs bureaux au sein du
district et de leur niveau de contact avec
les écoles, les inspecteurs scolaires de
district, si formés en matière de CSTL,
accéléraient le plaidoyer en faveur du
CSTL et mettraient à échelle les écoles
dans leurs districts respectifs : par le
biais du programme meilleures écoles au
Zimbabwe, les inspecteurs scolaires de
district peuvent collecter des ressources
humaines, fi nancières et matérielles pour
atteindre les écoles.
Les inspecteurs sont divisés en deux
groupes (Région du Nord et Région du
Sud) et ont reçu une formation de deux
jours, soit à Harare ou Bulawayo. Les
modérateurs provenaient de l’Afrique
du Sud ainsi que du Zimbabwe. Les deux
ateliers ont été caractérisés par des
présentations et groupes de discussion.
Suite aux ateliers, chaque inspecteur
scolaire de district a eu la tâche de réaliser
des ateliers de formation pour tous les
directeurs d’école dans leur district. Les
directeurs d’école ont ensuite réalisé des
ateliers au niveau des regroupements
scolaires, suivi d’ateliers au niveau
scolaire pour garantir que les enseignants
et parents soient familiers avec et
comprennent le CSTL.
Les ateliers pour introduire les
enseignants ont eu lieu dans douze
des quinze écoles laboratoires en
regroupant les écoles en groupes de
six à neuf par école laboratoire. Selon
la taille du regroupement, trois ou
quatre représentants de chaque école
ont été invités. Au total, 84 écoles ont
été atteintes par le biais du système
de regroupement, avec environ 360
enseignants participant à la formation.
Il est souhaité que cette formation
ait un effet d’entrainement lorsque
les enseignants, directeurs d’école
et président du développement
scolaire formés forment à leur tour les
enseignants et parents dans leurs écoles.
Pour les inspecteurs scolaires de district, il
est attendu qu’ils atteignent un nombre
encore plus important par le biais de
réunions avec les directeurs et autres
parties prenantes au niveau de district.
Bonnes nouvelles : Certains inspecteurs
scolaires de district ont déjà déposé des
rapports sur la formation réalisée avec les
directeurs. Il est évident que, bien que
le Zimbabwe en soit à la phase pilote du
CSTL, la mise en œuvre du programme
commence à être mise à échelle, ce qui
bénéfi cie beaucoup plus aux enfants et
jeunes qu’anticipé.
Le Zimbabwe s’est joint à la famille CSTL en 2014. Les activités visant l’institutionnalisation du CSTL ont été initiées en 2015. Le Comité
de pilotage CSTL du Zimbabwe a travaillé fort afi n de voir le programme démarrer en réalisant des activités telles que la sélection des
écoles qui participeront au programme pilote, ainsi que l’identifi cation et ensuite sélection d’un/e Maitre formateur/trice pour gérer les
activités quotidiennes du programme.
Suite aux ateliers, chaque inspecteur scolaire de district a eu la tâche de réaliser des ateliers de formation pour tous les directeurs d’école dans leur district.
Inspecteurs scolaires de district participant à la formation CSTL