5g business model et l’évolution de l’iot de 4g vers 5g

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1 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G Préparé par MEZZINE Abdellatif Encadré par Mme FATIH Ibtissame 01 septembre 2020

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Page 1: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

1

5G business model et l’évolution

de l’IoT de 4G vers 5G

Préparé par

MEZZINE Abdellatif

Encadré par

Mme FATIH Ibtissame

01 septembre 2020

Page 2: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

2

Remerciements

Je tiens à remercier toute personne ayant contribué de près ou de loin au

succès de mon stage technique. Tout d'abord, je remercie l’encadrante,

Madame Ibtissame FATIH, pour ses efforts, sa disponibilité ainsi que ses

conseils qui m’ont aidé à accomplir chacune de mes démarches. Et je veux la

remercier encore pour l’offre du stage à distance qui m’a proposé à cause de

la situation sanitaire. J’adresse aussi mes remerciements au directeur de

l’INPT, Mr Ahmed TAMTAOUI, notre Chef de filière, Mr Ahmed ELKHADIMI, le

directeur adjoint des relations entreprises Mr HILALI Abdelaziz et toute la

direction de l’INPT pour leurs efforts pour la préparation de la convention du

stage.

Enfin, je tiens à remercier toutes les personnes qui m’ont conseillé et orienté

pour finaliser la rédaction de ce rapport : ma famille, mes amis et collègues de

promotion.

Page 3: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

3

Résumé

Le présent rapport synthétise le travail effectué dans le cadre de mon stage

technique au sein de l’entreprise Nokia, encadré par Mme FATIH Ibtissame.

Le sujet est intitulé la 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers la

5G.

L'objectif global assigné à ce stage est de découvrir les concepts et les notions

de base de la 5G, business model, les exigences, cas d’utilisations,

l’architecture, les protocoles, les canaux, la mobilité, la planification des

ressources, la qualité de services et aussi les nouvelles technologies de base

comme le Beamforming et autres. Aussi l’évolution des objets connectés IoT

de la 4ème génération des réseaux mobiles vers la 5ème génération, en

découvrant les cas d’utilisation et les projets réalisés et autres perspectives en

phase du test par Nokia grâce à ses plateformes innovantes comme WING et

IMPACT.

Durant la préparation de ce travail j’ai passé par trois étapes ; d’abord la

première étape qui consistait à la planification du sujet, dans laquelle j’ai

essayé de poser un plan de travail pour bien structurer les taches à faire.

Ensuite la deuxième étape, elle s’agit de la collecte de l’information en

cherchant dans les documents envoyés par l’encadrante, les vidéos et les

articles publiés sur internet à noter que la totalité des informations contenues

dans ce document sont à l’origine des expériences prodiguées dans l’entreprise

multinationale des télécommunications Nokia. Enfin, La dernière étape c’était

de la réorganisation des informations sous forme d’un document bien

structuré.

Page 4: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

4

Abstract

This report summarizes the work carried out during my technical internship

at the Nokia company, supervised by Ms. FATIH Ibtissame. The topic is titled

as the 5G business model and the evolution of IoT from 4G to 5G.

Overall objective assigned at this stage is to discover the concepts and basics

of 5G ; business model, requirements, use cases, architecture, protocols,

channels, mobility, resource planification, quality of service QoS and also new

core technologies like beamforming, mmWaves and others. Also the evolution

of internet of things IoT from the 4th generation of mobile networks to the 5th

generation, by discovering the use cases and the projects realized and another

in testing phase by Nokia thanks to its innovative platforms like WING and

IMPACT.

During the preparation I carried out by three steps ; the first is the planning

of the subject, I tried to lay down a work plan to properly structure the tasks.

The second step concerns the collection of information whether in the

documents sent by the supervisor, the videos and articles on the internet but

all of the information on the document that I produced is from the company

multinational of telecommunications Nokia. The last step is to reorganize the

information in a well-structured document.

Page 5: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

5

Table des matières

Remerciements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2

Résumé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3

Abstract . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

Terminologie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . 10

1 5G : business model

1.1 Généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12

1.2 Nouveaux services . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13

2 5G : techniques de base

2.1 Cas d'utilisation et Exigences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15

2.2 NR-RAN Architecture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

2.3 NR-RAN Protocoles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22

2.4 Spectre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30

2.5 Accès multiple et ressources physiques . . . . . . . . . . . . . 36

2.6 Structure de la trame radio . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42

2.7 Canaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45

2.8 Codage et Modulation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49

2.9 Massive MIMO et Beamforming . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53

2.10 Gestion des faisceaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57

2.11 Procédure de synchronisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59

2.12 Procédure d'accès aléatoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62

2.13 Allocation et planification des ressources . . . . . . . . . . . . 66

2.14 Modèle de QoS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70

2.15 Mobilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73

2.16 Contrôle de puissance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81

2.17 Double connectivité Multi-RAT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85

3 Evolution de l’IoT de 4G vers 5G

3.1 IoT Exigences et Chalenges . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87

3.2 IoT Cas d’utilisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91

3.3 WING et IMPACT plateformes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 93

3.4 Comparaison entre EPS et 5GS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95

3.5 IoT Futures améliorations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99

Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101

Références . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 102

Page 6: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

6

Terminologie

2G 3G

3GPP

4G

5G 5GC

AM

AMF AR

ARQ

BCCH BCH

BFR

BPSK BWP

CCCH

CCE

CE CG

CIoT

CMR CP

CS

CSI-RSRP CSI-RSRQ

CSI-SINR

CU DC

DCCH

DCI

DL DL-SCH

DRB

DTCH DU

eDRX

eMBB eMTC

EPC

EPS E-UTRA RSRP

E-UTRA RSRQ

FDD

FeMTC

2ème génération 3ème génération

3rd Generation Partnership Project

4ème génération

5ème génération 5G Core

Acknowledged Mode

Access Management Function Augmented Reality

Automatic Repeat Request

Broadcast Control Channel Broadcast Channel

Beam Failure Recovery

Binary Phase Shift Keying Bandwidth Part

Common Control Channel

Control Channel Elements

Coverage Enhancement Cell Group

Collaborative IoT

Conférence Multinational Radiocommunications Control Plan

Circuit Switched

CSI reference signal received power CSI Reference Signal Received Quality

CSI Signal-to-Noise and Interference Ratio

Central Unit Dual Connectivity

Dedicated Control Channel

Downlink Control Information

Downlink Downlink Shared Channel

Data Radio Bearers

Dedicated Traffic Channel Distributed Unit

Exrended Discountious Reception

Enhanced Mobile Broadband Enhanced MTC

Evolved Packet Control

Evolved Packet System E-UTRA Reference Signal Received Power

E-UTRA Reference Signal Received Quality

Frequency Division Duplexing

Further Enhanced MTC

Page 7: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

7

FFT

FR1 FR2

GBR

gNB gNB ID

GP

HARQ HLcom

IaaS

iFFT

IMPACT IMT

IoT

IP KPI

LDPC

LTE M2M

MAC

MBB MCG

MeNB

MIMO MMF

MN

MR-DC

MTC MUD

MU-MIMO

NaaS NAS

NAS

NB-IoT NCGI

NFV

NGC ng-eNB

NG-RAN

NR

NR-ARFCN OFDM

PaaS

PBCH PCCH

PCH

PCM PDCCH

PDCP

Fast Fourier Transform

Frequency Range 1 Frequency Range 2

Guaranteed Bit Rate

Next Generation eNb gNB Identifier

Guard Period

Hybrid Automatic Repeat reQuest High Latency Communication

Infrastructure-as -a-Service

Inverse fast Fourier Transform

Intelligent Management Platform for All Connected Things International Mobile Telecommunications

Internet of Things

Internet Protocol Key Performance Indicator

Low Density Parity Check

Long Term Evolution Machine to Machine

Medium Access Control

Mobile Broadband Master Cell Group

Master eNB

Multiple Input Multiple Output Mobility Management Function

Master Node

Multi-RAT Dual Connectivity

Machine Type Communication Multi-User Detection

Multi-User MIMO

Network-as-a-Service Network Attached Storage for security

Non-Access Stratum

Narrowband IoT NR Cell Global Identifier

Network Functions Virtualization

Next Generation Core Next Generation Node Base Station

Next Generation Radio Accesss Network

Next Radio

NR Absolute Radio Frequency Channel Number Orthogonal Frequency Division Multiplexing

Platform-as-a-Service

Physical Broadcast Channel Paging Control Channel

Paging Channel

Parity Check Matrices Physical Downlink Control Channel

Packet Data Convergence Protocol

Page 8: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

8

PDN

PDSCH PDU

PHY

PRACH PSS

PUCCH

PUSCH QAM

QoS

QPSK

RACH RAN

RAR

RLC RNA

RNAU

RRC SCG

SCS

SDAP SDF

SDL

SDMA SDN

SDU

SeNB

SI SINR

SMF

SN SNR

S-NSSAI

SRB SS

SSB

SS-RSRP SS-RSRQ

SSS

SS-SINR

SUL TAC

TAI

TCP TDD

TDMA

TM TSEQ

UCI

Packet Data Network

Physical Downlink Shared Channel Protocol Data Unit

Physical Layer

Physical Random Access Channel Primary Synchronization Signals

Physical Uplink Control Channel

Physical Uplink Shared Channel Quadrature Amplitude Modulation

Quality of Service

Quadrature Phase Shift Keying

Random Access Channel Radio Access Network

Random Access Response

Radio Link Control and RAN-Based Notification Area

RAN-based Notification Area Update

Radio Ressource Connexion Secondary Cell Group

Sub-Carrier Spacing

Service Data Adaptation Protocol Service Data Flow

Supplementary Downlink

Space-Division Multiple Access Software Defined Networking

Session Data Unit

Secondary eNB

System Information Signal-to-Interference-plus-Noise Ratio

Session Management Function

Secondary Node Signal-to-Noise Ratio

Single Network Slice Selection Assistance information

Signaling Radio Bearer Secondary Synchronization

Synchronization Signal Block

SS Reference Signal Received Power SS Reference Signal Received Quality

Secondary Synchronization Signals

SS Signal-To-Noise and Interference Ratio

Supplementary Uplink Tracking Area Code

Tracking Area identity

Transmission Control Protocol Time Division Duplex

Time Division Multiple Access

Transparent Mode Time Sequence

Uplink Control Information

Page 9: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

9

UDM

UDR UE

UL

UL-SCH UM

UP

UPF URLLC

VR

WING

Unified Data Management

Unified Data Repository User Equipement

Uplink

Uplink Shared Channel Unacknowledged Mode

User Plan

User Plan Function Ultra-Reliable Low-Latency Communication

Virtual Reality

Worldwide IoT Network Grid

Page 10: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

10

Introduction

Ce livre explique la nouvelle génération des réseaux mobiles 5G NR de bout

en bout, à partir des exigences et cas d’utilisation, allant aux architectures de

radio et de réseau central et des fonctionnalités fondamentales comprenant

des sujets tels que la qualité de service, la mobilité, la gestion du spectre et

l’allocation des ressources radios, découpage du réseau et la sécurité pour 5G.

Le livre contient également une discussion approfondie sur les fonctionnalités

liées à l'IoT dans LTE/EPC et la 5G.

Le 1er chapitre abordera le passage du business model traditionnel vers le

nouveau modèle avec la 5G, où l'opérateur fournit non seulement les services

de base (connectivité pure plus la voix), mais également des services

hautement sophistiqués tels que IaaS (Infrastructure-as -a-Service), NaaS

(Network-as-a-Service) et PaaS (Platform-as-a-Service). Or l’opérateur va

proposer 3 modèles au tiers lors de leur collaboration (Modèle sans contrôle,

Modèle de contrôle limité et Modèle de contrôle étendu).

Le 2ème chapitre abordera les moteurs et la motivation de la 5G, il fournira des

informations sur les cas d'utilisation de la 5G, les exigences de diverses

sources, et sa capacité à prendre en charge de nouveaux services. En outre il

fournira des informations sur les organisations impliquées dans la définition

des cas d'utilisation, des exigences et du développement de l'écosystème 5G.

Il fournit également un aperçu de la chronologie 3GPP et du contenu des

versions 15.

Aussi, on trouvera dans ce chapitre un aperçu sur les considérations de

spectre pour la nouvelle radio 5G concernant toutes les bandes possibles. De

plus, les lecteurs comprendront bien les caractéristiques du nouveau spectre

disponible pour la 5G qui définit les exigences fondamentales pour son

déploiement en fonction des modèles de canaux et des mesures disponibles.

Ce chapitre décrit la nouvelle technologie d'accès radio 5G, il comprend

l'évolution de l'accès LTE vers la 5G, la description des nouvelles formes

d'onde, le MIMO massif et les technologies de formation de faisceaux, qui sont

des caractéristiques clés de la nouvelle radio 5G.

En outre, ce chapitre expliquera les couches de la pile protocolaire et les

procédures en liaison descendante et en liaison montante. Aussi une vue sur

les protocoles radio fonctionnant au-dessus de la couche physique 5G et les

procédures requises pour construire le système d'accès radio 5G complet.

Il donne des informations sur les flux des données et la qualité de services

pour les liaisons montante et descendant. Le chapitre décrit de plus les

principes de gestion de la mobilité 5G dans la partie radio et dans le réseau

central.

Page 11: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

11

Il fournira également une comparaison de la gestion de la mobilité 5G avec la

gestion de la mobilité existante en LTE. Cela comprendra les états de mobilité

5G, de la mobilité en mode connecté et inactif pour les déploiements

autonomes et non autonomes. Il comprendra également des procédures

d'interfonctionnement vers les systèmes LTE.

Le 3ème décrit les exigences et les défis imposés par un nombre massif

d'appareils connectés aux réseaux cellulaires. Les cas d’utilisation et des

exemples des projets proposés par des entreprises comme Nokia et les

bénéfices de la manipulation de ces propres plateformes IoT (WING et

IMPACT). En outre, le chapitre donne également un aperçu détaillé de la prise

en charge de la communication M2M et IoT avec des technologies telles que

NB-IoT, ainsi que des améliorations de l'architecture système prises en charge

pour les appareils M2M et IoT.

Page 12: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

12

5G : business model Généralités

Avec l'introduction de la 5G, le modèle commercial ou bien le business model

traditionnel avec les opérateurs des réseaux mobiles en tant que fournisseurs

de connectivité pure offrant des services vocaux et de messages courts sera

dépassé. En fait, l'un des plus grands changements pour l'industrie des

télécommunications à venir avec la 5G est très probablement le passage de ce

modèle commercial simple à de nouveaux modèles commerciaux où

l'opérateur mobile fournit non seulement une connectivité pure plus la voix,

mais également des services hautement sophistiqués tels que IaaS

(Infrastructure-as -a-Service), NaaS (Network-as-a-Service) et PaaS (Platform-

as-a-Service) à des tiers, comme les petites / moyennes / grandes entreprises

ou locataires. Ces nouveaux modèles permettent aux clients de construire

leurs réseaux sur l'infrastructure de l'opérateur mobile, il est optimisé pour

leurs cas d'utilisation spécifiques. Par conséquent, de nombreux nouveaux

joueurs peuvent faire partie de ce jeu. Au passé, il s'agissait principalement

de l’opérateur et du consommateur final (particuliers ou entreprises). À

l'avenir, ce sont les opérateurs, divers secteurs, les propriétaires de local (par

exemple, les stades ou les usines), les propriétaires de contenu, les entreprises

et leurs services informatiques, les autorités comme les agences de sécurité

publique, les consommateurs finaux comme les utilisateurs de smartphone

normal et aussi les joueurs à haut niveau. Les partenariats doivent être établis

à plusieurs niveaux allant du partage de l'infrastructure, à l'exposition des

capacités du réseau spécifique en tant que service de bout en bout, et à

l'intégration des services partenaires dans le système 5G.

Lorsque l’opérateur collabore avec un tiers, il peut proposer les trois modèles

économiques au-dessous pour les suivre :

1. Modèle sans contrôle

Le tiers n'a aucun contrôle sur les services et les fonctions du réseau déployé,

le déploiement et le fonctionnement du réseau sont sous le contrôle total de

l’opérateur, le tiers peut surveiller son propre KPI (Key Performance Indicator).

2. Modèle de contrôle limité

Un tiers ou un opérateur peut déployer des parties du réseau, un tiers peut

modifier la configuration des fonctions du réseau déployé et il peut aussi

déployer ses propres fonctions.

3. Modèle de contrôle étendu

Un tiers conçoit, déploie et exploite son propre réseau sur l'infrastructure de

l’opérateur. Le tiers a un contrôle étroit sur les fonctions et services de son

propre réseau, mais un contrôle limité sur les fonctions de l'opérateur mobile.

Page 13: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

13

5G : business model Nouveaux services

Avec la 5G l’opérateur doit fournir non seulement les services de base (voix,

message …), mais aussi un nouveau type des services comme IaaS, PaaS et

NaaS ; donc de quoi s'agissent IaaS, PaaS et NaaS ?

a. Network As A Service (NaaS)

NaaS c’est de l’externalisation de la partie réseau. Il peut inclure un réseau

privé virtuel (VPN) flexible et étendu, une bande passante à la demande, un

routage personnalisé, des protocoles de multidiffusion, un pare-feu de

sécurité, la détection et la prévention des intrusions, un réseau étendu (WAN),

la surveillance et le filtrage de contenu et un antivirus.

b. Infrastructure As A Service (IAAS)

L’externalisation de l’infrastructure matérielle du service

informatique (réseaux, stockage et serveurs) chez un fournisseur tiers. Vos

ressources informatiques sont hébergées sur des serveurs externes et vous y

accédez via une connexion internet. Vous conservez à votre charge la gestion

des systèmes d’exploitation et du « middleware » : bases de données,

intégration, environnement d’exécution, ainsi que les applications.

Cette technique offre une meilleure flexibilité, accès et gestion des ressources

à distance et le gain en terme du temps et aussi au niveau financier.

c. Plateform As A Service (PaaS)

Le PaaS c’est d’externaliser non seulement l’infrastructure matérielle mais

aussi l’environnement logiciel (software), ce service est dédié aux bases de

données, couches d’intégration, temps réel etc.

Cette solution offre la possibilité de garder la main sur l’installation et le

développement des applications utiles à l’entreprise.

Parmi ces avantages ; il offre les Mêmes bénéfices que pour l’IaaS,

maîtrise de l’installation et du développement des applications logicielles,

gain en temps et flexibilité pour les projets de développement : non besoin de

gérer la mise en place de la plateforme, mise en production instantanée.

sécurité des données : le contrôle de la diffusion, la protection et la sauvegarde

des données de l’entreprise.

Page 14: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

14

L'activation de ces différents nouveaux modèles commerciaux et modes de

contrôle de réseau nécessite des nouvelles solutions techniques sur lesquelles

la 5G doit s'appuyer. Certains d'entre eux sont par exemple NFV, SDN et le

découpage du réseau. NFV permet aux opérateurs d'introduire de nouveaux

modèles de partage de réseau : partage de sites de centres de données

(bâtiments, salles), d'infrastructures (commutateurs, routeur, pare-feu) et

matériels, partage de certaines fonctions de réseau virtuel cœur ou radio et le

partage des fréquences. Le découpage du réseau permettra à l’opérateur

d'offrir son matériel, ses logiciels et son infrastructure à des tiers, c'est-à-dire

en offrant des services de type NaaS à différents fournisseurs de services avec

un degré de sécurité très élevé.

Page 15: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

15

5G : techniques de base Cas d'utilisation et exigences

La 5G -5ème génération des réseaux mobiles- est la nouvelle génération des

systèmes radio et d'architecture de réseau offrant des débits très élevés et une

connectivité ultra large, à faible latence et un réseau massif pour l'Internet

des objets afin de permettre une transformation à un monde numérique, qui

transformera nos vies individuelles, notre économie et notre société.

La 5G permettra des cas d'utilisation très divers avec une gamme extrême

d'exigences. Par rapport aux exigences de conception héritées, la plus grande

différence est la diversité des cas d'utilisation que les réseaux 5G doivent

prendre en charge et les nouvelles opportunités qu'ils créeront par rapport

aux réseaux d'aujourd'hui qui ont été conçus principalement pour fournir un

haut débit.

L’utilisation de la 5G peut deviser en 3 principaux catégories :

1. Mobile à haut débit -Extreme mobile broadband- qui offre des giga-

octets de bande passante à la demande.

2. Communication critique pour les machines -Critical machine-type

communication- qui permet le contrôle à distance des robots.

3. Communication massive pour les machines-Massive machine-type

communication- qui connecte des milliards des capteurs et des

machines.

Selon IMT (International Mobile Telecommunications) l’utilisation de cette

nouvelle génération pour 2020 sera basée sur les mobiles à haut débit -Mobile

Broadband (MBB)-, des communications massives et des communications

ultra fiables et à faible latence.

L'écosystème unifié par 5G servira à la fois des nouvelles applications telles

que les drones, la vidéosurveillance en temps réel, la réalité augmentée et

virtuelle, l'Internet des objets, etc. La 5G devra faire face à une forte

hétérogénéité en termes de :

• Services : haut débit mobile, communications massives et communications

critiques, services de multidiffusion et communications véhiculaires.

• Classes d'appareils : capteurs bas de gamme aux tablettes haut de gamme.

• Types de déploiement : macro et petites cellules.

• Environnements : urbains de faible densité à ultra-dense.

• Niveaux de mobilité : transport statique à haut débit.

Des exigences majeures doivent être prise en charge, telle que des capacités

et des taux d'utilisation élevés, une faible latence, une fiabilité élevée, une

Page 16: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

16

couverture omniprésente, une mobilité élevée, un nombre massif d'appareils,

un faible coût et une faible consommation d'énergie.

3GPP a défini plusieurs exigences potentielles pour que la nouvelle génération

sera plus adaptable au besoin du marché ; le tableau au-dessous rassemble

tous ces points forts :

Métrique Exigence

Taux de données DL 20 Gbps, UL 10 Gbps

Efficacité spectrale DL 30 bps/Hz, UL 15 bps/Hz

Latence Utilisateur : 0.5ms pour UL, et 0.5ms pour

DL (URLLC)

Utilisateur : 4ms pour UL, et 4ms pour DL

(eMBB)

Control : 10 ms

Fiabilité 10-5 = 99.999%

Virtualisation de réseau Nouvelles interfaces ouvertes

Densité de connexion 1M/km2

Mobilité 500 km/h

Couverture 164 dB

Interfonctionnement

LTE

Double connectivité

Lorsque le système 4G (3GPP Release-12) est comparé aux exigences de 5G,

on constate plusieurs améliorations dans différents domaines.

Métrique 5G LTE R-12

Taux de données DL 20 Gbps,

UL 10 Gbps

DL 1 Gbps, UL

0.5 Gbps

Efficacité spectrale DL 30 bps/Hz, UL 15

bps/Hz

DL 6.1, UL 4.3

bps/Hz

Latence Utilisateur : 0.5ms

pour UL, et 0.5ms pour

DL (URLLC)

Utilisateur : 4ms pour

UL, et 4ms pour DL

(eMBB)

Control : 10 ms

Utilisateur 10

ms

Control 50 ms

Fiabilité 10-5 = 99.999% Non précisé

Page 17: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

17

Densité de

connexion

1M/km2 Non précisé

Mobilité 500 km/h 350 km/h

Couverture 164 dB Non précisé

Les systèmes 5G se différencieront des systèmes LTE non seulement par une

évolution supplémentaire des performances radio, mais également par une

flexibilité considérablement accrue de bout en bout.

Cette flexibilité de bout en bout viendra en grande partie de l'incorporation de

la non-matérialisation -softwarization- dans chaque composant. Des

techniques bien connues telles que SDN, NFV et le cloud computing

permettront une flexibilité dans le système IMT-2020. Une telle flexibilité

permettra de nombreuses nouvelles fonctionnalités, y compris le découpage

du réseau -network slicing-.

Page 18: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

18

5G : techniques de base NR-RAN Architecture

a. NR-RAN Architecture

Le NG-RAN consiste par un ensemble de nœuds NG-RAN connectés au réseau

cœur 5G (5GC) via l'interface NG. Le nœud NG-RAN est soit :

▪ un gNB, fournissant les terminaisons de protocole du plan utilisateur NR et

du plan de contrôle vers l'UE.

▪ un ng-eNB, fournissant les terminaisons du plan utilisateur E-UTRA et du

protocole du plan de contrôle vers l'UE. Le ng-eNB (également appelé eLTE

eNB) est l'évolution d'eNB qui prend en charge la connectivité à LTE Core

Network (EPC) et 5GC.

Figure 1 : Architecture du réseau 5G

NG et Xn sont des interfaces logiques. Les gNB et ng-eNB sont interconnectés

les uns avec les autres au moyen de l'interface Xn. Les gNB et ng-eNB sont

également connectés au moyen des interfaces NG au 5GC, plus précisément

à l'AMF (Access and Mobility Management Function) au moyen de l'interface

NG-C et à l'UPF (User Plane Function) au moyen de l'interface NG-U.

L'interface NG prend en charge une relation plusieurs-à-plusieurs entre l'AMF

ou l'UPF et les nœuds NG-RAN dans NG-RAN. Il est à noter que dans la

configuration NG-Flex, chaque NG-RAN est connecté à tous les AMF d'une

région.

Page 19: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

19

gNB et ng-eNB affrent différentes fonctions de gestion des ressources radio :

• Contrôle de support radio -Radio Bearer Control-,

• Contrôle d'admission radio -Radio Admission Control-,

• Contrôle de la mobilité de connexion -Connection Mobility Control-,

• Allocation dynamique des ressources aux UEs -Dynamic allocation of

ressources to UEs-.

La Répartition fonctionnelle entre NG-RAN et 5GC et donnée comme suit :

NG-RAN :

• RRM inter cellule

• Contrôle RB

• Contrôle des connexions de la mobilité

• Contrôle d'admission radio

• Configuration et fourniture de mesure

• Allocation dynamique des ressources (planificateur)

5GC :

• Pour AMF on trouve comme fonctionnalités la sécurité NAS et la gestion

de la mobilité à l'état inactif.

• Pour UPF la fixation de mobilité et la manipulation de la PDU.

• Pour SMF l’attribution d'adresse IP à l’UE et le contrôle de session PDU.

Pour l’identification d’une entité de réseau spécifique, les entités suivantes

sont utilisées dans NG-RAN :

• AMF Identifier : utilisé pour identifier l’AMF.

• NR Cell Global Identifier (NCGI) : utilisé pour identifier les cellules NR

dans le monde. Le NCGI est construit à partir de l'identité PLMN à

laquelle appartient la cellule et de l'identité de cellule NR de la cellule.

• gNB Identifier (gNB ID) : utilisé pour identifier les gNB dans un PLMN

• Global gNB ID : utilisé pour identifier les gNB à l'échelle mondiale. L'ID

global gNB est construit à partir de l'identité PLMN à laquelle appartient

gNB et de l'ID gNB

• Tracking Area identity (TAI) : utilisé pour identifier les zones de suivi. Le

TAI est construit à partir de l'identité PLMN à laquelle appartient la zone

de suivi et du TAC (Tracking Area Code) de la zone à suivre.

• Single Network Slice Selection Assistance information (S-NSSAI) pour

identifier la tranche du réseau (network slice).

Plusieurs identités de terminal UE sont utilisées au niveau des cellules lors

de la connexion du NR à 5GC, on situe :

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• C-RNTI : il s'agit d'une identification unique, qui est utilisée comme

identifiant de la connexion RRC et à des fins de planification

• Temporary C-RNTI : Cette identification utilisée pour la procédure d'accès

aléatoire,

• Random value for contention resolution : pendant certains états transitoires,

l'UE est temporairement identifiée avec une valeur aléatoire utilisée à des fins

de résolution des conflits.

b. Options d'architecture radio 5G pour Cloud RAN

Le cloud RAN, dans lequel l'architecture RAN est divisée en unités de bande

de base centralisées - centralized baseband units- et unités radio distribuées

- distributed radio units-, a gagné du terrain. Une telle architecture centralisée

présente à la fois des avantages en termes de performances (l'amélioration de

la coordination intercellulaire / fréquence au niveau de la bande de base

centralisée) et des avantages en termes de coûts (une mise en commun accrue

du matériel et des logiciels, la réduction des coûts de location et de la gestion

des sites).

Le réseau radio 5G comprend de nouvelles interfaces entre l'unité radio et

l'unité en bande de base ou l'unité cloud de périphérique. L'objectif est

d'apporter plus de flexibilité au déploiement du réseau radio.

L'approche distribuée peut être utilisée en 5G comme elle a été déjà utilisé

pour LTE, par contre L'hôtellerie en bande de base - baseband hoteling - est

un défi en 5G car le débit de données CPRI requis devient très élevé (térabits

par seconde) avec une large bande et une RF multi-antenne.

La 5G inclut d'autres options pour la division des fonctions : division de

couche basse et division de couche haute. La solution consiste à inclure des

fonctionnalités critiques de retard de couche faible dans l'unité RF et moins

de fonctionnalités critiques de retard dans l'unité de nuage périphérique - edge

cloud unit-. Une telle solution peut minimiser les exigences de transport.

Une architecture divisée entre les unités centrales et distribuées permet la

coordination des fonctionnalités de performance, la gestion de la charge,

l'optimisation des performances en temps réel, et permet NFV (network

functions virtualization) et SDN (software-defined networking). Aussi les

divisions fonctionnelles configurables permettent l'adaptation à divers cas

d'utilisation, tels que la latence variable sur le transport.

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Figure 2 : Architecture d’un gNB

CU : Central Unit

DU : Distributed Unit

3GPP a introduit une nouvelle interface standardisée entre une unité

centralisée (gNB-CU) et une unité distribuée (gNB-DU). Cette interface est

appelée F1 par 3GPP. Il a été choisi d'avoir cette interface entre les couches

PDCP et RLC.

Points importants :

• gNB-CU héberge les protocoles RRC, SDAP et PDCP du gNB et contrôle

le fonctionnement d'un ou plusieurs gNB-DU.

• gNB-DU héberge les couches RLC, MAC et physique du gNB, et son

fonctionnement est en partie contrôlé par gNB-CU.

• Un gNB-DU prend en charge une ou plusieurs cellules. Une cellule est

prise en charge par un seul gNB-DU.

• Le gNB-DU termine l'interface F1 connectée au gNB-CU.

3GPP travaille également sur la séparation entre les entités de plane de

contrôle et plane d’utilisateur (CP et UP) à l'intérieur de gNB-CU. Bien que cela

ne soit pas convenu dans 3GPP et l'interface gNB-CU-CP / gNB-CU-UP n'est

pas encore définie, cette interface est propriétaire dans cette version, elle peut

évoluer vers une interface compatible 3GPP dans une version ultérieure.

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5G : techniques de base NR-RAN Protocoles

Avant de focaliser sur la description de chaque protocole, on va indiquer que

les protocoles sur les interfaces Uu et NG sont divisés en deux structures :

Protocoles du plane utilisateur : Ce sont les protocoles implémentant le

service de session PDU, c'est-à-dire transportant les données utilisateur à

travers la couche d'accès.

Protocoles du plane de contrôle : Ce sont des protocoles pour contrôler les

sessions PDU et la connexion entre l'UE et le réseau sous différents aspects ;

la demande du service, le contrôle des différentes ressources de transmission,

le transfert et autres.

Un mécanisme de transfert transparent des messages NAS (Non-access

stratum) est également inclus.

La figure au-dessous montre la pile des protocoles du plan utilisateur où

SDAP, PDCP, RLC et MAC -Couche 2- exécutent les fonctions suivantes :

SDAP prend en charge la qualité de service par paquet, prendre en charge des

débits binaires extrêmement élevés au niveau du traitement et le

fonctionnement de la 5G autonome - standalone 5G-.

Or la couche 1 est la couche physique PHY qui remplit les fonctions suivantes

: modulation, codage et décodage, contrôle de puissance, détection d'erreurs

opérations OFDM, FFT et iFFT

Figure 3 : pile des protocoles du plan utilisateur

SDAP : Service Data Adaptation Protocol

PDCP : Packet Data Convergence Protocol

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RLC : Radio Link Control and

MAC : Medium Access Control

PHY : Physical Layer

Note :

SDAP est une nouvelle sous-couche 5G.

La communication entre les couches de la pile protocolaire se résume sous

forme de plusieurs points parmi lesquels :

• La couche physique offre des canaux de transport à la sous-couche MAC.

• La sous-couche MAC offre des canaux logiques pour la sous couche RLC.

Elle effectue des retransmissions rapides des paquets (Hybrid Automatic

Repeat reQuest - HARQ), la sélection du format de transmission, la

planification et enfin la gestion de la qualité de service (QoS).

• La sous-couche RLC offre des canaux RLC pour la sous couche PDCP. Les

fonctions de RLC sont : la segmentation et le réassemblage des paquets.

• La sous-couche PDCP offre des supports radios pour la sous couche SDAP.

Le PDCP effectue le chiffrement, l'intégrité, la numérotation des séquences

et la compression d'en-tête.

• La sous-couche SDAP offre au 5GC les flux de QoS. Elle effectue le

mappage des flux de données du réseau central avec certaines exigences

de QoS.

Le plan de contrôle à prendre en compte deux nouveaux protocoles

supplémentaires :

• Radio Resource Control (RRC) a pour rôle la diffusion d’informations

système, la connexion et le contrôle de la mobilité dans le RAN, la gestion des

mesures et la configuration des paramètres de protocole des sous couches

inférieurs.

• Non-Access Stratum (NAS) a comme rôle la connexion et le contrôle de la

mobilité entre UE et NGC.

Figure 4 : pile des protocoles du plan de contrôle

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RRC : Radio Resource Control

NAS : Non-Access Stratum

Maintenant on passe à la description de chacun des protocoles radios

suivants : SDAP, PDCP, RLC, MAC et enfin RRC.

Avant de commencer on doit tout d’abord définir le PDU et le SDU pour mieux

comprendre les protocoles.

Figure 5 : présentation d’un RLC PDU et RLC SDU

PDU (Protocol Data Unit) est une unité de donnée qui est transmise entre les

entités homologues d'un système de communication.

SDU (Service Data Unit) fait référence à une unité de donnée qui a été

transmise d'une couche de protocole supérieure à une couche inférieure.

• PDU d'une couche = SDU de cette couche + en-tête de la même couche.

Exemple : PDCP PDU = PDCP SDU + en-tête

• PDU de la couche supérieure devient la SDU de la couche inférieure.

Exemple : RLC PDU devient MAC SDU.

a. SDAP

SDAP c’est un protocole d'adaptation des données de service, elle s’agit aussi

d’une nouvelle sous-couche 5G, non présente dans les systèmes LTE.

Son but est de mapper les flux de qualité de service QoS aux supports radio

de donnée DRB - Data Radio Bearers -, et le marquage de l'ID de flux QoS QFI

- QoS flow ID- dans les paquets DL et UL.

Une seule entité de protocole de SDAP est configurée pour chaque session

PDU individuelle.

b. PDCP

Protocole de convergence des données par paquets et en anglais Packet Data

Convergence Protocol, parmi ces principaux services et fonctions on trouve :

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• Numérotation des séquences

• Compression et décompression d'en-tête

• Transfert des données utilisateur

• Réorganisation et détection des doublons (si la livraison de la commande

aux couches supérieures à PDCP est requise)

• Routage PDU PDCP (en cas de supports séparés)

• Retransmission des SDU PDCP

• Chiffrement et déchiffrement

• Suppression de SDU PDCP

• Duplication des PDU PDCP

L’intégrité garantit la cohérence et l'exactitude des données. L'unité de

données dont l'intégrité doit protéger l'en-tête de PDU et la partie donnée de

la PDU avant le chiffrement.

Le chiffrement des données pour éviter la fuite de l'information. L'algorithme

de chiffrement et la clé à utiliser par l'entité PDCP sont configurés par des

couches supérieures.

Lorsque la sécurité est activée, la fonction de chiffrement doit être appliquée

à toutes les PDU de PDCP de type données indiqué par les couches

supérieures.

Principales différences avec LTE :

• Permet la configuration de la protection d’intégrité pour les supports

radio de données DRB

• Fenêtre de réapprovisionnement permanente

• Seulement 2 PDCP SN (12 et 18 bits)

• Prise en charge de la duplication sur deux cotés RLC

• La livraison d'une commande peut être désactivée.

c. RLC

RLC c’est Radio Link Control en anglais, il prend en charge la correction des

erreurs et la segmentation.

Il support 3 mode de transmissions :

• Mode transparent -Transparent Mode- TM

• Mode sans accusé de réception -Unacknowledged Mode- UM

• Mode acquitté -Acknowledged Mode- AM

Les principaux services et fonctions de la sous-couche RLC dépendent du

mode de transmission et comprennent : la numérotation des séquences

indépendantes de celle du PDCP, la correction d'erreur par ARQ - Automatic

Repeat Request- (demande de répétition automatique en mode acquitté

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uniquement) et enfin la segmentation, réassemblage et la re-segmentation des

SDU RLC. La segmentation et ARQ sont les 2 principaux fonctions de RLC.

En découvrant maintenant chacun des modes de transmission.

TM :

Le mode transparent est utilisé pour SRB0, le support radio de signalisation

SRB0 - signaling radio bearer- est le transfert d'informations de commande

avant l'établissement de la connexion RRC.

Le mode transparent est également utilisé pour la pagination et la diffusion

d'informations sur le système.

UM :

Le mode UM est utilisé pour les DRB -Data Radio Bearers-, pour lesquels la

transmission sans perte n'est pas requise ou applicable, par exemple :

diffusion TV en direct, données à faible latence, voix et applications basées

sur UDP.

AM :

SRB autres que SRB0 (transfert des informations de contrôle après

l'établissement de la connexion RRC)

DRB pour lesquels des transmissions de données sans perte doivent être

assurées (c'est-à-dire que la fiabilité est plus importante que la latence), par

exemple : Applications basées sur TCP (navigation Web, FTP).

d. MAC

MAC c’est Medium Access Control, pour ces principales fonctions on trouve :

• Mappage entre les canaux logiques et les canaux de transport

• Multiplexage / démultiplexage de SDU MAC

• Rapports d'informations sur la planification

• Correction d'erreurs via HARQ

• Gestion des priorités entre UE au moyen de la planification dynamique

• Gestion des priorités entre les canaux logiques d’un terminal ou bien

UE au moyen de la hiérarchisation des canaux logiques.

Dans 5G NR, MAC prend en charge plusieurs numérologies et plusieurs SDU

MAC à partir du même canal logique sans concaténation dans RLC.

Par contre à LTE pour la 5G NR on peut déclarer que :

• On peut avoir plusieurs SDU MAC à partir du même canal logique sans

concaténation dans un RLC

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• Sous-en-têtes entrelacés avec les SDU du MAC

• Prise en charge de plusieurs numérologies.

e. RRC

RRC ou bien Radio Resource Control est utilisé uniquement dans le plan de

contrôle par contre les précédents protocoles sont utilisés dans les deux plans

(contrôle et utilisateur). Ce protocole est spécifié dans la spécification

technique de 3GPP 38.331.

Le RRC s'occupe de plusieurs fonctions :

• Diffusion des informations système,

• Etablissement de connexion,

• Contrôle de connexion,

• Mobilité et mesures.

De plus, RRC dans 5G NR prend en charge l'approvisionnement des

informations système, la gestion des faisceaux et aussi la gestion des

nouveaux états pour RRC (état inactif du RRC).

En découvrant 2 principaux points pour mieux comprendre le fonctionnement

du protocole RRC ;

1. RRC Inactive State

L'état inactif RRC est un état introduit dans NR à des fins d'économie d'énergie

et de réduction de la latence. La réduction de la latence est obtenue en

conservant le contexte UE dans RAN. Les exigences de mesure sont assouplies

par rapport au mode CONNECTÉ.

2. System Information Handling

Comme la figure montre au-dessous, Le SI -System Information- minimum est

diffusé périodiquement et comprend les informations de base requises pour

l'accès initial et les informations pour acquérir toute autre diffusion SI

périodiquement ou fournie à la demande, c'est-à-dire des informations de

programmation.

L'autre SI - Other SI - englobe tout ce qui n'est pas diffusé dans le SI minimum

et peut être soit diffusé, soit provisionné de manière dédiée, soit déclenché par

le réseau, soit à la demande de l'UE.

Page 28: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

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Figure 6 : fonctionnement du système d’information

Maintenant on passe aux protocoles des interface du réseau où on peut citer

2 interfaces NG interface et Xn interface. Les deux interfaces NG et Xn sont

composés de deux parties une pour le contrôle et la deuxième pour

l’utilisateur.

Figure 7 : la pile protocolaire pour les interfaces du réseau

a. NG interface

NG-U assure la livraison non garantie des PDU du plan utilisateur entre le

nœud NG-RAN et l'UPF.

L'interface NG prend en charge une relation un-à-plusieurs entre les nœuds

ng-RAN et les nœuds 5GC.

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La couche de réseau de transport est construite sur le transport IP et GTP-U

est utilisé au-dessus d'UDP / IP pour transporter les PDU du plan utilisateur

entre le nœud NG-RAN et l’UPF (User Plane Function).

NG-C fournit plusieurs fonctions, par exemples :

• gestion des interfaces NG

• Gestion du contexte UE

• Gestion de la mobilité UE

• Transport des messages NAS

• Gestion de session PDU

• Transfert de la configuration

• Transmission de message d'avertissement.

b. Xn interface

L'interface Xn permet d'interconnecter deux gNB ou un gNB et un ng-eNB

entre eux. L'interface Xn est également applicable pour la connexion entre

deux ng-eNB.

Xn-U fournit une livraison non garantie des PDU du plan utilisateur et prend

en charge les fonctions suivantes :

• Transfert de données

• Contrôle de flux.

L'interface du plan de contrôle Xn (Xn-C) est définie entre deux nœuds NG-

RAN. La couche réseau de transport est construite sur SCTP sur IP. Le

protocole de signalisation de la couche Application est appelé XnAP (Xn

Application Protocol).

La couche SCTP assure la livraison garantie des messages de la couche

application.

Dans la couche IP de transport, la transmission point à point est utilisée pour

fournir les PDU de signalisation.

En générale on peut dire que l'interface Xn-C prend en charge les fonctions

suivantes :

• Gestion de l'interface Xn,

• Gestion de la mobilité de l’UE,

• Double connectivité.

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5G : techniques de base Spectre

Les spectres fréquentiels ont plusieurs utilités ou bien cas d’utilisation, on cite

comme gamme du spectre : la bande basse, la bonde médiane et la bande

haute ; chaque type de bande est défini par des fréquences bien spécifiques.

Le tableau au-dessous illustre quelque information pour chaque bande du

spectre :

Spectre Bandes Couverture Peak du

taux des données

Bande

passante

Bande basse

< 3 GHz

• 600 MHz

(n71) • 700

MHz (n28) • 900 MHz

SUL(n81) •

1800 MHz SUL(n80)

• Intérieur

profond

• >1 km

~100 Mbps FDD 2x10

MHz ou UL

only

Bonde

médiane 3 – 6 GHz

• 3.3-3.8 GHz

(n78) • 3.3-4.2 GHz

(n77)

• 4.4-5.0 GHz

(n79)

• Même grille

que LTE1800 • ~1 km

~1 Gbps TDD

<100Mhz

Bande

haute

>24 GHz <52.6

• 26 GHz

(n257)

• 28 GHz (n258)

• 39 GHz

(n260)

• Points

chauds

• Ligne de mire

• 100 m

~10 Gbps TDD

<1GHz

Cas d’utilisation de la bande basse se résume en couverture intérieure,

couverture UL eMBB supplémentaire et aussi dans la couche de couverture

pour MBB. La 2ème bande c’est la bande médiane, son rôle est d’occuper la

couverture eMBB 5G sur le réseau LTE, des lancements majeurs sont

attendus dans cette gamme de fréquences (JPN, KRN, CHN, EUR) et enfin elle

gère les défis de l’UL. Or la bande haute - High-band- est utilisé aux États-

Unis en raison d'un manque de 3-6 GHz et ses débits de données extrêmes ;

par exemple VR dans les zones locales comme les stades.

On va essayer d’expliquer quelques points pour Les principales options de

spectre au niveau mondial pour la 5G :

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Dans la phase initiale Les principales options de spectre sont de 3,3 à 4,9 GHz

et d'ondes millimétriques à 24-28 GHz et 39 GHz avec la technologie -Time

Division Duplex- TDD.

La 5G peut également utiliser des bandes de duplex à division de fréquence

(FDD) inférieures à 1 GHz pour fournir une couverture étendue, y compris une

pénétration intérieure profonde.

La 5G peut également être déployée sur un spectre partagé, comme la bande

de 3,5 GHz aux États-Unis, et dans un spectre sans licence, comme le 5 GHz.

Cette approche ouvre de nouvelles possibilités pour les entreprises et les

industries de tirer parti de la technologie 5G de spectre sans licence.

Les réseaux 5G devraient fonctionner sur une large gamme de fréquences sous

licence et sans licence dans des bandes de spectre basse, médiane et haute,

mais ces fréquences n'ont pas encore été spécifiquement définies par le 3GPP.

La plupart des bandes actuellement utilisées pour les réseaux 2G, 3G et 4G

seront réaffectées à la technologie de 5G.

Pendant ce temps, l'activité dans le monde a déjà commencé à explorer un

certain nombre de bandes à la fois dans le contexte des bandes entre 24,25

GHz et 86 GHz qui sont à l'étude pour le point 1.13 de l'ordre du jour de la

Conférence mondiale des radiocommunications (CMR) 2019 et sur les bandes

non incluses dans la Point de l'ordre du jour de la CMR.

Enfin, le spectre harmonisé à l'échelle mondiale reste partie intégrante de la

croissance continue de l'industrie mobile et devrait être la pierre de touche

pour la sélection du spectre pour la nouvelle radio 5G.

a. 5G NR et bandes de fréquences

Les gammes de fréquences dans lesquelles 5G NR peut fonctionner dans la

version 15 sont devisés en deux types de plage de fréquences RF1 et RF2, ils

sont définis en 3GPP comme suite :

• FR1 : Gamme de fréquences - Frequency Range- 1, est ce que nous

appelons habituellement sous les 6 GHz et elle est définit de 450 MHz à

6000 MHz.

• FR2 : Gamme de fréquences - Frequency Range- 2. La gamme des

fréquences correspondante à FR2 est de 24,25 GHz à 52,6 GHz.

Dans FR1, la bande passante maximale est de 100 MHz et dans FR2, la bande

passante maximale est de 400 MHz. Certains espacements de sous-porteuses

15, 30 kHz ne peuvent être utilisés que dans FR1, certains espacements de

sous-porteuses 120 kHz peuvent être utilisés uniquement dans FR2, et

certains espacements de sous-porteuses 60 kHz peuvent être utilisés dans les

deux gammes de fréquences.

En outre les bandes NR peuvent être classées en trois catégories :

• Frequency Division Duplex Bands (FDD)

• Time Division Duplex Bands (TDD)

Page 32: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

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• Supplementary Bands : Supplementary Downlink (SDL) Bands &

Supplementary Uplink (SUL) Bands.

FR1 Band Uplink Downlink Duplex

N1 1920 – 1980

MHz

2110 – 2170

MHz

FDD

N2 1850 – 1910 MHz

1930 – 1990 MHz

FDD

N3 1710 – 1785

MHz

1805 – 1880

MHz

FDD

N5 824 – 849 MHz

869 – 894MHz

FDD

N7 2500 – 2570

MHz

2620 – 2690

MHz

FDD

N8 880 – 915 MHz

925 – 960 MHz

FDD

N20 832 – 862

MHz

791–

821MHz

FDD

N28 703 – 748

MHz

758 – 803

MHz

FDD

N38 2570 – 2620

MHz

2570 – 2620

MHz

TDD

N41 2496 – 2690

MHz

2496 – 2690

MHz

TDD

N50 1432 – 1517

MHz

1432 – 1517

MHz

TDD

N51 1427 – 1432

MHz

1427 – 1432

MHz

TDD

N66 1710 – 1780

MHz

2110 – 2200

MHz

FDD

N70 1695 – 1710

MHz

1995– 2020

MHz

FDD

N71 663 – 698 MHz

617 – 652 MHz

FDD

N74 1427 –1470

MHz

1475 – 1518

MHz

FDD

N75 N/A 1432 – 1517 MHz

SDL

N76 N/A 1427 – 1432

MHz

SDL

N77 3.3 – 4.2 GHz 3.3 – 4.2 GHz TDD

N78 3.3 – 3.8 GHz 3.3 – 3.8 GHz TDD

N79 4.4 – 5.0 GHz 4.4 – 5.0 GHz TDD

N80 1710 – 1785

MHz

N/A SUL

N81 880 – 915

MHz

N/A SUL

Page 33: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

33

N82 832 – 862

MHz

N/A SUL

N83 703 – 748

MHz

N/A SUL

N84 1920 – 1980

MHz

N/A SUL

FR2 Band Uplink Downlink Duplex

N257 26.5 –29.5

GHz

26.5 –29.5

GHz

TDD

N258 24.25 – 27.5

GHz

24.25 – 27.5

GHz

TDD

N260 3 7–40 GHz 3 7–40 GHz TDD

SUL : Supplementary Uplink

SDL : Supplementary Downlink

NR a introduit une nouvelle notation pour la bande qui commence par N. par

exemple la bande 20 est noté n20.

SDL et SUL permettent la liaison de spectre non apparié avec des bandes FDD

ou TDD, pour améliorer considérablement la capacité du réseau NR et

l'expérience des utilisateurs. Cela fournit un moyen efficace d'utiliser le

spectre car le contenu riche en consommation et les autres applications

lourdes en données sont asymétriques.

b. 5G NR et bandes passantes

La figure montre la définition de la bande passante des canaux et la bande

passante de transmission :

Figure 8 : la bande passante des canaux et de la transmission

Page 34: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

34

La bande passante du canal de la station de base prend en charge une seule

porteuse RF NR dans la liaison montante ou descendante. Il est mesuré en

MHz et est utilisé comme référence pour les exigences RF de l'émetteur et du

récepteur.

Différentes largeurs de bande de canal UE peuvent être prises en charge dans

le même spectre pour la transmission vers et la réception des UE connectés à

la station de base.

Le placement de la bande passante du canal UE est flexible mais ne peut être

que complètement dans la bande passante du canal BS (station de base).

La BS doit pouvoir émettre vers et / ou recevoir d'une ou plusieurs parties de

bande passante UE ou porteuses qui sont inférieures ou égales au nombre de

blocs de ressources porteuses sur la porteuse RF, dans n'importe quelle partie

des blocs de ressources.

Les bandes passantes supportés par 5G NR :

• FR1 -inférieure à 6 GHz- : 5, 10, 15, 20, 25, 30, 40, 50, 60, 80, 100

MHz

• FR2 -au-dessus de 24,25 GHz- : 50, 100, 200, 400 MHz.

La bande passante de transmission est exprimée en unités de blocs de

ressources. Par exemple ; pour un canal NR de 5 MHz ou une largeur de

bande, la configuration de la largeur de la bande de transmission est égale à

25 blocs radios qui s'étendent sur 4500 kHz.

La largeur de bande minimale du canal - channel bandwidth- (largeur de

bande occupée de la porteuse à un seul composant) est de 5 MHz pour la

gamme de fréquences FR1 et de 50 MHz pour la gamme de fréquences FR2.

Et la bande passante maximale du canal est de 100 MHz pour la gamme de

fréquences FR1 et de 400 MHz pour la gamme de fréquences FR2.

La fréquence de référence RF dans la liaison montante et la liaison

descendante est désignée par le NR-ARFCN sur la trame de fréquence globale.

La relation entre le NR-ARFCN et la fréquence de référence RF en MHz (soient

la liaison descendante ou montante) est donnée par l'équation suivante :

FREF = FREF-Offs + ΔFGlobal (NREF – NREF-Offs)

Les paramètres NR-ARFCN pour des fréquences globales sont résumés sur le

tableau au-dessous.

FR [MHz] Δ

FGlobal[kHz]

FREF-Offs

[MHz]

NREF-Offs Range of

NREF

0 – 3000 5 0 0 0 – 599999

3000 –

24250

15 3000 600000 600000 –

2016666

24250 – 100000

60 24250.08 2016667 2016667 – 3279165

Page 35: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

35

NR-ARFCN : NR Absolute Radio Frequency Channel Number

c. Partage du spectre et son utilisation flexible

Il convient de noter que NR soutient une utilisation flexible du spectre grâce

aux mécanismes suivants :

• Coexistence NR-LTE : Soutenir la coexistence efficace entre NR et LTE,

fonctionnant dans la même bande de fréquences sous licence.

• Porteuse à plusieurs composantes : Plusieurs porteuses peuvent être

agrégées pour atteindre jusqu'à 6,4 GHz de bande passante de

transmission.

• Fonctionnement de la partie bande passante : BDP (Bandwidth part

operation) est supporté au niveau du Downlink et Uplink pour améliorer

le mécanisme de Multiple component carriers.

• Allocation flexible des ressources de spectre (Flexible spectrum resource

allocation).

Page 36: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

36

5G : techniques de base Accès multiple et ressources physiques

1. Accès multiple

L'accès multiple est une technique qui permet à plusieurs utilisateurs mobiles

de partager le spectre alloué ou bien les ressources radios de la manière la

plus efficace.

5G NR a proposé une combinaison pour le schéma d'accès multiple à sa

propre couche physique : OFDMA, TDMA et SDMA.

Figure 9 : types d’accès multiples (TDMA, FDMA, OFDMA et CDMA)

On va poser la question, quelle est la différence entre tous ces types d’accès

multiples (en commençant par OFDMA, TDMA jusqu’à SDMA) ?

Mais avant de répondre à cette question on note que Les schémas d'accès

multiple non orthogonal NOMA qui ont fait l'objet d'une attention particulière

pour les systèmes 5G ces dernières années ne sont pas pris en charge dans la

version 15 et seront examinés plus en détail dans la version 16.

Page 37: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

37

Les schémas non orthogonaux permettent à différents utilisateurs d'utiliser

les mêmes ressources radio et de se relayer sur des algorithmes avancés de

détection multi-utilisateur (MUD) pour récupérer les signaux superposés de

chaque utilisateur.

On fait un retour à notre objectif c’est de détailler OFDM, TDMA et SDMA

comme des techniques supportées par la 5G.

OFDMA

OFDMA est basé sur OFDM - Orthogonal Frequency Division Multiplexing -

avec un préfixe cyclique (CP) ; la transmission entre différents UEs, utilise des

assignations de fréquence mutuellement orthogonales. Avec une granularité

dans l'attribution du domaine fréquentiel égale à un bloc de ressources

constitué de 12 sous-porteuses.

Plusieurs espacements de sous-porteuses sont pris en charge, notamment 15

kHz, 30 kHz, 60 kHz et 120 kHz pour les données. CP-OFDM est appliqué à

la fois pour la liaison descendante et la liaison montante. L'OFDM à diffusion

DFT peut également être configuré pour une liaison montante.

L’OFDM est un procédé de codage des signaux numériques par répartition en

fréquences orthogonales sous forme de multiples sous-porteuses. Cette

technique est le meilleur moyen actuellement pour lutter contre les canaux

sélectifs en fréquence. Son mécanisme est basé sur des transmissions de

modulation multi porteuse qui divise un flux de donnée à haut débit en

plusieurs flux parallèles à débit binaire inférieur. Chaque flux est modulé sur

des porteuses distinctes.

Pour éviter les interférences, l’OFDM est une méthode de modulation et

OFDMA est le schéma d'accès multiple correspondant.

Dans le cas de l'OFDMA, les sous-porteuses pour plusieurs utilisateurs - au

lieu d'un seul utilisateur - sont multiplexées en un plus grand ensemble de

sous-porteuses auxquelles l'opération IFFT est appliquée. Des informations

sur les sous-porteuses propre à quel utilisateur sont également envoyées dans

la liaison descendante. Un certain utilisateur - par exemple l'utilisateur 3 -

peut alors utiliser les sous-porteuses pertinentes et ignorer les autres sous-

porteuses à l'extrémité de réception.

TDMA

La TDMA - Time Division Multiple Access - est basée sur la transmission vers

/ depuis différents UE avec séparation dans le temps. La granularité dans le

domaine temporel est égale à un créneau constitué de 14 symboles OFDM, ou

2, 4, 7 symboles OFDM dans un mini-créneau. La longueur physique d'une

Page 38: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

38

fente varie de 0,125 ms à 1 ms en fonction de l'espacement des sous-

porteuses.

SDMA

La SDMA – Space Division Multiple Access - est connue sous le nom de MIMO

multi-utilisateurs, fait référence à la possibilité de transmettre entre plusieurs

utilisateurs en utilisant la même ressource temps-fréquence dans le cadre des

capacités d'antenne avancées.

En NR, le multiplexage spatial est pris en charge. Les MIMO mono-utilisateur

et multi-utilisateurs sont pris en charge aussi. Un seul mot de code est pris

en charge pour les transmissions de 1 à 4 couches et deux mots de code sont

pris en charge pour les transmissions de 5 à 8 couches en DL. Un seul mot de

code est pris en charge pour les transmissions 1 à 4 couches en UL.

Avant de terminer notre introduction sur l’accès multiple nous accédons à un

nouveau terme qui va nous servir par la suite, c’est la numérologie multiple.

La numérologie fait référence à la configuration des paramètres de forme

d'onde, et différentes numérologies sont considérées comme des sous-trames

basées sur OFDM ayant différents paramètres tels que l'espacement des sous-

porteuses, le temps de symbole, la taille du CP, etc.

Elle est connue par le symbole µ (mu) et prend des valeurs égales à 0, 1, 2, 3

et 4.

2. Ressources physiques

Dans cette partie on va faire un tour sur les éléments des ressources physique

dans le domaine fréquence-temps, en commençant par la grille - Resource grid

- des ressources ensuite ces éléments, ces blocs et enfin la partie de la bande

passante.

a. Grille des ressources

Pour chaque numérologie et porteuse, une grille des ressources 5G NR est

définie comme elle est indiqué dans le graphe au-dessous. Cela ressemble à

une grille de ressources LTE. Mais la dimension physique (c'est-à-dire

l'espacement des sous-porteuses, le nombre de symboles OFDM dans une

trame radio) varie en NR en fonction de la numérologie.

Il existe un ensemble de réseaux de ressources par direction de transmission

(Uplink ou Downlink). Il existe une grille des ressources pour un port

d'antenne p donné, une configuration d'espacement de sous-porteuse µ et une

direction de transmission (liaison descendante ou montante).

Page 39: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

39

On constate que la grille des ressources et unique et différente de chaque

numérologie, porteuse, port d’antenne, Uplink et Downlink.

Figure 10 : la grille des ressources physique

b. Elément de la ressource

Chaque élément de la grille de ressource pour le port d'antenne p et la

configuration d'espacement des sous-porteuses µ est appelé élément de

ressource et est identifié d’une manière unique par (k, l) où k est l'indice dans

le domaine fréquentiel et l se réfère à la position du symbole dans le domaine

temporel par rapport à un point de référence.

c. Bloc de la ressource

Un bloc de ressource est défini comme 12 sous-porteuses consécutives dans

le domaine fréquentiel.

Le tableau au-dessous résume les numéros des ressources MAX et MIN pour

les blocs des ressources.

Page 40: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

40

Figure 11 : tableau des blocs des ressources

d. Bande passante

Avant d’introduire la partie de la bande passante, on commence par une

notion très importante c’est le Point A. Donc le Point A c’est une référence

commune pour les blocs des ressources et il est obtenu à partir des

paramètres de la couche supérieure et signalé à l'UE. C'est une référence

absolue commune à toutes les porteuses.

Bandwith Part (BWP) c’est un nouveau concept dans 5G NR.

Une petite définition de BWP est dite que Bandwith part est un sous-ensemble

des blocs des ressources communs pour une numérologie donnée dans une

composant de la porteuse, BWP est prise en charge sur la liaison descendante

et la liaison montante.

Les principales utilités de BWP :

• Restreindre la bande passante en fonction des capacités de l'UE

• BWP compatible avec toutes les catégories des UE

• Réduisez / augmentez dynamiquement la bande passante en fonction

de la quantité de trafic afin d'optimiser la consommation d'énergie de

l'UE.

Autre information sur BWP :

• Jusqu'à 4 BWP peuvent être configurés par direction

• Une seule BWP est activée à la fois par UE

• Transporte tous les Tx/Rx de n'importe quel canal physique

• Les ressources physiques sont identifiées dans BWP.

Figure 12 : Illustration des notions du Point A, BWP, CRB et PRB

Page 41: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

41

CRB : Common Resource Block

PRB : Physical Resource Block

Les CRB sont numérotés de 0 et plus dans le domaine fréquentiel pour la

configuration d'espacement des sous-porteuses.

Les blocs de ressources physiques sont définis dans une partie de la bande

passante (BWP).

Dans une porteuse, une partie de la bande passante est prise en charge sur

les liaisons descendantes et montantes. Du point de vue du réseau, différentes

parties de la bande passante peuvent être associées à différentes numérologies

(espacement des sous-porteuses, préfixe cyclique).

Pour la configuration de BWP, les principaux paramètres RRC fournissent : la

position de départ du BWP, sa taille, l'espacement de sous-porteuse associé.

BWP utilise 3 types de bande, le 1er type est Initial, il est utilisé pour établir

une connexion de signalisation entre UE et gNB. Le 2ème est l’Actif ; utilisé

pour la transmission des données DL et UL en utilisant la numérologie

associée. Et le dernier type c’est BWP par défaut.

Page 42: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

42

5G : techniques de base Structure de la trame radio

Dans ce chapitre on va entamer la structure de la trame radio NR, la

description de la structure d’un Slot et Mini-Slot et enfin l’explication des

différents modèles des Slots.

Figure 13 : la structure du radio frame

En 5G NR, les transmissions descendantes et montantes sont organisées en

trames d'une durée de 10 ms, constituées de dix sous-trames de 1 ms. Chaque

trame radio est divisée en deux demi-trames de même taille de cinq sous-

trames chacune.

Chaque sous-trame est constituée d'un nombre de fentes dépendant de

l'espacement des sous-porteuses OFDM. Chaque slot se compose de 14

symboles OFDM.

L’avantage de 5G NR par apport LTE est que LTE utilise une numérologie fixe

d'espacement de sous-porteuses (SCS) de 15 kHz, tandis que NR Release-15

a une numérologie évolutive avec des espacements de sous-porteuses de 15,

30 et 60 kHz en dessous de 6 GHz, et 60 et 120 kHz au-dessus de 6 GHz. En

utilisant des numérologies plus élevées en NR, la durée des slots diminue, ce

qui est bénéfique pour les latences les plus faibles.

Plus d’explication pour ce dernier point :

• 15 kHz SCS : 1 ms slot, 1 slot par sub-frame

• 30 kHz SCS : 0.5 ms slot, 2 slots par sub-frame

Page 43: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

43

• 60 kHz SCS : 0.25 ms slot, 4 slots par sub-frame

• 120 kHz SCS : 0.125 ms slot, 8 slots par sub-frame

• 240 kHz SCS : 0.0625 ms slot, seulement pour la signalisation et non

pour les données.

Maintenant on passe à la description du Slot et Mini-Slot et la différence entre

ces deux termes.

En fonction du ratio du symbole UL / DL, on peut définir 56 formats de slot

différents à but de fournir une transmission plus agile et une opération de

planification TDD flexible, où le rapport UL / DL pourrait être ajusté aux

besoins actuels du trafic.

Puisqu'un Slot est défini comme un nombre fixe de symboles OFDM, un

espacement de sous-porteuse plus élevé conduit à une durée de slot plus

courte. En principe, cela pourrait être utilisé pour prendre en charge une

transmission à faible latence, mais comme le préfixe cyclique se rétrécit

également lors de l'augmentation de l'espacement des sous-porteuses, ce n'est

pas une approche réalisable dans tous les déploiements. Par conséquent, la

5G NR prend en charge une approche plus efficace pour la faible latence en

permettant la transmission sur une fraction d'un slot, ce que l'on appelle la

transmission Mini-Slot.

La différence entre un Slot et Mini-Slot se résume dans les points suivants ;

pour un Slot, il est basé sur la planification, 14 symboles OFDM, une unité de

planification possible et la durée des créneaux est échelonnée avec

l'espacement des sous-porteuses = 1 ms / 2^µ. Or le Mini-Slot se présente par

une planification basée sur les Non-Slots, 7, 4 ou 2 symboles OFDM et enfin

il s’agit une unité de planification minimale.

Les modèles du Slot peuvent avoir une longueur et une structure différentes

en fonction de la numérologie, le rapport de DL-UL, la périodicité de la SSB

(SS burst), la périodicité PRACH et le nombre de slots.

Des exemples pour les Slots :

Pour les fréquences inférieures à 6 GHz on a 8 faisceaux (beams) sont

configurés, pas de configuration PRACH, différents rapports de liaison

descendante / montante c-à-d DL/UL et la taille du slot pattern est de 40 slots

(SlotPatternLength = 40 slots).

Pour la gamme des fréquences 2 FR2 (pour les fréquences supérieures à 6

GHz), 32 faisceaux sont configurés, une seule configuration PRACH et

différents rapports de liaison montante/descendante, et la taille du slot

pattern est de 320 slots (SlotPatternLength = 320 slots).

Page 44: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

44

Les slots SSB pour les fréquences supérieures à 6 GHz utilisent la numérologie

µ = 4 (espacement des sous-porteuses de 240 kHz), pour regrouper 32 blocs

SS contenant des informations sur 32 faisceaux dans un plus petit nombre

de créneaux SCS de 120 kHz.

L’avantage qui vient avec la NR par apport à LTE c’est que l’allocation des

ressource TDD pour UL et DL se fait d’une manière dynamique et flexible de

plus chaque symbole OFDM peut être attribué dynamiquement pour une

transmission UL ou DL, la lecture de l’attribution des liaisons DL et UL

contenues dans les canaux PDCCH et enfin les UE acquièrent dynamiquement

le créneau ou une partie de la configuration du créneau.

Page 45: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

45

5G : techniques de base Canaux

Chaque couche de la pile protocolaire (PHY, MAC, RLC, PDCP, SDAP) offre des

services à la couche supérieur. La communication se fait à travers des canaux

bien spécifiques. Dans ce chapitre on va focaliser sur 3 catégories des canaux

radios (las canaux physiques, transports et logiques).

Figure 14 : mappage des canaux physique, transport et logique

La figure montre le mappage entre les canaux logiques et les canaux de

transport et le mappage entre les canaux de transport et les canaux

physiques. On commence par la description des canaux physiques ensuite on

passe aux canaux de transports et on termine avec les canaux logiques.

a. Canaux physiques

On se basant sur la figure en haut les canaux physiques sont devisés en

canaux de liaison UL et autres pour DL.

Un canal physique Downlink correspond à un ensemble d'éléments de

ressources transportant des informations provenant de la couche supérieure.

On site les canaux suivants :

• PDSCH : Physical Downlink Shared Channel,

• PDCCH : Physical Downlink Control Channel,

• PBCH : Physical Broadcast Channel

Un canal physique de liaison montante UL correspond à un ensemble

d'éléments de ressources transportant des informations provenant de la

couche supérieure. Les canaux physiques de liaison montante UL suivants

sont définis comme suit :

Page 46: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

46

• PRACH : Physical Random Access Channel,

• PUSCH : Physical Uplink Shared Channel,

• PUCCH : Physical Uplink Control Channel.

b. Canaux de transport

On trouve comme des canaux de transport pour le Downlink :

• DL-SCH : Downlink Shared Channel,

• BCH : Broadcast channel,

• PCH : Paging channel.

Or pour l’Uplink on définit :

• UL-SCH : Uplink Shared Channel,

• RACH : Random Access Channel.

c. Canaux logiques

Les canaux logiques peuvent deviser en 2 catégories ; les canaux de contrôle

et les canaux de trafic (Data).

• Broadcast Control Channel (BCCH) : c’est un canal de Downlink pour

les systèmes de control d’information.

• Paging Control Channel (PCCH) : dédié pour le Downlink et il transfère

des informations de pagination et les notifications de modification des

informations du système.

• Common Control Channel (CCCH) : la transmission des informations

du control entre UE et le réseau.

• Dedicated Control Channel (DCCH) : un canal bidirectionnel point à

point qui transmet des informations de commande dédiées entre un UE

et le réseau.

• Dedicated Traffic Channel (DTCH) : il support UL et DL.

Maintenant on va détailler chacun de ces canaux, on commence par PBCH

(Physical Broadcast Channel).

• PBCH est transmis avec le PSS / SSS (primary and secondary

synchronization signals).

• Le codage polaire est utilisé pour PBCH

• PBCH utilise QPSK pour la modulation

• Les symboles PBCH portent leur propre DMRS (DeModulation Reference

Signal) multiplexé en fréquence.

Page 47: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

47

Le 2ème canal est PDCCH, son rôle est de transmettre les données de contrôle

DCI (Downlink Control Information) pour le Downlink vers UE. Le DCI est

utilisé pour programmer les transmissions DL sur PDSCH et les transmissions

UL sur PUSCH.

• Le codage polaire est utilisé pour PBCH

• PBCH utilise QPSK pour la modulation

• Nombre de bits codés est fournis par le niveau d'agrégation

• Plus le nombre de CCE (Control Channel Elements) est élevé, plus le

taux de code est bas

• Le niveau d'agrégation peut être sélectionné dynamiquement en

fonction des conditions RF UE

PUCCH est un canal physique de liaison montante qui transporte les

informations de contrôle de liaison montante (UCI) de l'UE vers le gNB.

La signalisation de la commande de la liaison montante peut être à la fois

multiplexée dans le temps avec les données du même UE et multiplexée en

temps et en fréquence avec la commande et les données d'autres UE lorsque

l'UE n'a pas de données à transmettre.

• Codage de canal : codes de bloc pour les petites charges et codes

polaires pour les grandes charges.

• Modulation : π/2-BPSK, BPSK et QPSK.

Le canal de contrôle physique de l’UL prend en charge 5 formats PUCCH, en

fonction de la durée du PUCCH et la taille de la charge utile UCI :

-Format 0 : court PUCCH, de 1 ou 2 symboles avec des petites charges utiles

UCI (Uplink Control Information) jusqu'à deux bits avec multiplexage UE dans

le même PRB ; Basé sur la sélection de séquence.

-Format 1 : long PUCCH, de 4 à 14 symboles avec des petites charges utiles

UCI jusqu'à deux bits avec multiplexage dans le même PRB

-Format 2 : court PUCCH, de 1 ou 2 symboles avec des grandes charges utiles

UCI de plus de deux bits sans multiplexage dans le même PRB ;

-Format 3 : long PUCCH, de 4 à 14 symboles avec des charges utiles UCI

modérées avec une certaine capacité de multiplexage dans le même PRB ;

-Format 4 : long PUCCH, de 4 à 14 symboles avec des grandes charges utiles

UCI et sans capacité de multiplexage dans le même PRB.

Physical Downlink Shared Channel PDSCH est un canal physique pour la

transmission des données de type DL de gNB vers UE.

Les types des données supportés par ce canal est des données d’utilisateur et

donnée pour les informations du système.

• Codage de canal : LDPC (Low density parity check)codes.

Page 48: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

48

• Modulation : QPSK, 16QAM, 64QAM et 256QAM.

Pour PDSCH, UE-specific Demodulation RS (DM-RS) peut être utilisé pour

l'estimation du canal de liaison descendante pour une démodulation

cohérente de PDSCH.

UE-specific Phase Tracking RS (PT-RS) peut être utilisé en plus du DM-RS

dans PDSCH pour corriger l'erreur de phase commune entre les symboles

PDSCH qui ne contient pas au DM-RS. Il peut également être utilisé pour le

suivi du canal.

Le canal PUSCH (Physical Uplink Shared Channel) est utilisé pour la

transmission des données utilisateur dans la liaison montante. Les ressources

utilisées par PUSCH sont affectées individuellement à chaque UE à l'aide des

subventions UL. Il est également possible de configurer une planification de

liaison montante semi-persistante.

• Codage de canal : LDPC codes.

• Formes d'onde : CP-OFDM et DFT-s-OFDM

• Modulation :

CP-OFDM : QPSK, 16QAM, 64QAM et 256QAM

DFT-s-OFDM : π/2-BPSK, 16QAM, 64QAM et 256QAM.

Le dernier canal dans ce chapitre est PRACH (Physical Random Access

Channel).

Ce canal est utilisé par l'équipement utilisateur pour accéder au réseau

mobile. Le PRACH se compose d'un préfixe cyclique, d'un préambule d'accès

aléatoire et d'une période de garde. Des séquences de préambule à accès

aléatoire support deux longueurs différentes. Longue séquence de longueur

839 est appliquée avec des espacements de sous-porteuses de 1,25 et 5 kHz

et les courts séquences à des langueurs de 139 sont appliquées avec des

espacements de sous-porteuse de 15, 30, 60 et 120 kHz.

Page 49: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

49

5G : techniques de base Codage et Modulation Généralisant les schémas de modulation et du codage, on commence par la

suite de traitement au niveau DL de la couche physique.

• Codeur du canal : LDPC (Low density parity check) utilise un codage

polaire au niveau du DL pour la correction d’erreurs de signalisation,

de même pour l’UL sauf on trouve des codes polaires pour les grandes

charges et des codes en blocs pour les petites charges.

• Mappage de la modulation : BPSK, QPSK et QAM.

• Transformation du pré-codage : DFT est utilisé seulement pour UL. Pour

la 5G NR, la forme d'onde UL sera supporté par deux options. L'un est

CP-OFDM (identique à la forme d'onde DL) et l'autre est DFT-s-OFDM

qui est identique à la forme d'onde LTE UL. Le pré-codage est la première

étape pour créer une forme d'onde DFT-s-OFDM.

• Cartographie des ressources affectées et des ports d'antenne.

a. Codage canal

Lorsque on parle du codage de canal on désigne les canaux PDSCH et PUSCH.

Ce codage est utile pour les canaux bruités or la partie CRC à un rôle de

vérifier l’intégrité du message envoyé au niveau du récepteur, et comme au

niveau du LTE la segmentation du code-bloc est donnée par la figure au-

dessous :

Figure 15 : la segmentation du code-bloc

CRC est codé sur 24 bits pour TBs supérieur à 3824, sinon 16 bits.

Le schéma du codage canal est une combinaison de détection d'erreur, de

correction d'erreur, d'adaptation de débit, d'entrelacement et de canal de

transport. Les schémas de codage de contrôle d'erreur et entrelacement

utilisés pour la 5G NR que ce soit UL ou DL sont résumé dans les points

suivantes :

Page 50: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

50

Pour le codage des données le codage LDPC de taux 1/3 ou 1/5, combiné avec

une correspondance de taux basée sur la perforation / répétition pour obtenir

un taux de code global souhaité. Le codeur du canal LDPC facilite les

implémentations des décodeurs à faible latence et à haut débit.

Les codes polaires sont utilisés pour les canaux PDCCH.

Pour le contrôle L1 / L2 on se base sur des tailles UCI (Uplink Control

Information) supérieures à 11 bits et codage polaire, combiné avec une

correspondance de débit basée sur la perforation / répétition pour obtenir un

taux de code global souhaité.

On va essayer de détailler les types de codage canal, en commençant par

LDPC.

Les codes LDPC sont des codes blocs avec PCM (Parity Check Matrices) qui ne

contiennent qu'un très petit nombre d'entrées non nulles.

Figure 16 : Exemple de la matrice PCM

H c’est la matrice PCM, elle est connue aussi sous le nome la matrice

Harmonique, son rôle est de définir la matrice génératrice.

Principaux avantages de LDPC :

• Débit élevé avec une complexité gérable (décodage parallèle dans le

matériel)

• Bonne performance

• Adaptable à une large gamme des taux de code et des tailles des blocs

• Bien adapté à IR-HARQ.

On passe au codage polaire.

Le code polaire est un nouveau schéma du codage canal prometteur pour

approcher la capacité du canal de communication. Le code polaire fonctionne

Page 51: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

51

toujours avec une taille de mot de code mère N, avec N = 2^n et n appartient

à l’ensemble Z.

Principaux avantages des codes Polaires :

• Les codes les plus performants

• Faible complexité algorithmique

• Aucun plancher d'erreur.

Il existe d’autre technique de codage comme les Turbo codes, cette technique

utilisé par 3G, HSPA et LTE, elle fournit des performances d'erreur similaires

à celles de nombreuses autres techniques de codage.

On résume la différence et l’utilité de chaque technique du codage de canal

qu’on a vu dans les paragraphes précédents ;

LDPC, Turbo et Polaire ont des performances de liaison similaires pour les

applications gourmandes en données et les capacités approchant le décodage

itératif.

LDPC présente un avantage clair par rapport à Turbo et certains par rapport

code Polaire pour la complexité de mise en œuvre pour les cas à haut débit.

LDPC a été choisi pour la solution du codage canal or le code polaire est utilisé

pour le codage de contrôle L1.

b. Modulation

La modulation est utilisée pour faciliter le transfert de l'informations sur un

support. Par exemple, pour étendre la portée de votre voix, elle peut être

transmise via une ligne téléphonique ou une ligne radio. Le processus de

conversion de votre voix pour l'envoyer sur les ondes radio ou fils s'appelle la

modulation.

Dans le processus de modulation, un signal périodique appelé porteur -

généralement une onde sinusoïdale - a ses propriétés qui peuvent modifier

(amplitude, phase ou fréquence) en fonction d’un signal modulant contenant

des informations à transmettre.

On parle de trois types de modulation : modulation d’amplitude, de phase et

fréquence.

Le mappeur de modulation prend des chiffres binaires ; 0 et 1 comme entrée

et il produit des symboles de modulation à valeurs complexes en sortie.

5G NR support plusieurs techniques de modulation comme π/2-BPSK, QPSK,

16QAM, 64QAM et 256QAM pour les informations de contrôle et le transfert

des données.

Page 52: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

52

Pour la modulation de phase la 5G NR support π/2-BPSK et QPSK.

Pour la modulation de phase et d’amplitude la 5G NR support 16QAM, 64QAM

et 256QAM aussi 1024QAM pour les futures releases (1024QAM pour les

versions au-delà de la version15).

En pratique, la transmission radio est obstruée par des interférences (signaux

provenant de stations de base voisines ou d'appareils utilisateurs) ou de bruit.

La modulation d'ordre supérieur (16QAM, 64QAM, 256QAM) ne peut être

utilisée que dans les bonnes conditions du canal.

La qualité des conditions du canal radio peut être exprimée en tant que

rapport signal sur bruit (SNR) ou rapport signal sur interférence et bruit

(SINR).

Page 53: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

53

5G : techniques de base Massive MIMO et Beamforming

Massive MIMO est l'extension de la technologie MIMO traditionnelle aux

réseaux d'antennes ayant un grand nombre d'antennes contrôlables qui est

supérieur à 8 antennes. Et le Beamforming tridimensionnelle fait référence à

l'utilisation de massive MIMO pour les faisceaux de direction à la fois dans les

dimensions horizontales et verticales.

Ces nouvelles techniques a conduit à nombreux améliorations comme

l’amélioration de la couverture et la capacité du réseau.

Pour les antennes on trouve 3 catégories : une antenne passive, active et

adaptative. Antenne passive : ne comprend que des éléments rayonnants,

mais peut également inclure des déphaseurs pour permettre l'inclinaison à

distance. Antenne active : les pièces radio et antenne sont intégrées dans une

seule unité physique. Antenne adaptative : elle contrôle de manière adaptative

sa réponse de modèle pendant qu'elle fonctionne en réponse à l'environnement

du signal.

Le système Massive-MIMO est une introduction de l'antenne active au réseau

plan 2D.

Quelques points importants :

• Le nombre d'émetteurs définit le nombre de faisceaux simultanés

pouvant être créés.

• Plus d'émetteurs plus de capacité Mais plus d'émetteurs augmente

également le poids, la consommation d'énergie et le coût.

• Le nombre d'éléments d'antenne définit le gain d'antenne qui contrôle

la couverture.

• Plus d'éléments d'antenne donne plus de couverture Mais augmente

aussi la taille de l'antenne.

a. Massive MIMO

MIMO en anglais est Multiple Input Multiple Output, c’est une technique de

transmission et de réception multi-antennes. Pour la 5G NR on va parler de

massive MIMO c-à-d nombre d’antennes au niveau d’émission et réception

sera supérieur à 64 antennes pour chaque côté (au moins 64x64 MIMO).

Le concept de base MIMO est illustré dans cette la figure 17. Avec MIMO,

plusieurs utilisateurs spatialement séparés sont pris en charge par le réseau

d'antennes dans la même ressource de temps et de fréquence.

Page 54: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

54

Figure 17 : Concept de base de la technique MIMO

Les canaux sans fil (canaux bruités) impact et change la phase et l’amplitude

des symboles envoyés par Tx. Donc un canal est connu par ces coefficient hij

connus, pour cela les inconnus au niveau de Rx sont les symboles envoyés

par le transmetteur.

Message reçu = H x Message envoyer ; la matrice H c’est la matrice des

coefficients de propagation (les coefficients de propagations sont les hij).

b. Beamforming

Beamforming est une technique de traitement du signal utilisée pour la

transmission ou la réception des signaux directionnels. Ceci est réalisé en

combinant des éléments dans un réseau d'antennes de telle sorte que les

signaux à des angles particuliers subissent des interférences constructives

tandis que d'autres subissent des interférences destructives. Beamforming

peut être utilisée aux extrémités d'émission et de réception afin d'obtenir une

sélectivité spatiale.

Figure 18 : illustration du Beamforming

Page 55: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

55

La direction du faisceau ou bien le Beam peut être ajustée par la mise en

phase relative des émetteurs dans l'antenne massive MIMO. Lorsque les

multiples transmissions sont reçues d’une manière constructive par le

dispositif, le signal est amplifié. Lorsque les multiples transmissions sont

reçues d’une manière destructive, le signal est remis à zéro.

Le Beamforming peut deviser en trois catégories : Digital, Analogique et

Hybride.

Avec Beamforming digital, le Beamforming se fait entièrement dans le domaine

numérique, ce qui permet à plusieurs faisceaux et plusieurs flux de sortir du

même réseau d'antennes. La formation de faisceaux numérique prend en

charge de nombreux schémas de contrôle pour augmenter la capacité, y

compris des faisceaux spécifiques à l'utilisateur et une grille adaptative de

faisceaux. Chaque élément rayonnant a un émetteur-récepteur séparé en

formation de faisceau numérique.

Quelques caractéristiques de Digital Beamforming :

• Liaison réseau TX / RX en bande de base

• Un seul émetteur-récepteur par antenne

• Sélective en fréquence

• Flexibilité élevée

• Consommation d'énergie élevée et caractéristiques de coût

• Idéal pour les fréquences LTE, les basses fréquences et cmWave où le

nombre d'antennes est limité.

En cas de Beamforming analogique ; le Beamforming se fait dans le domaine

analogique en changeant la phase et l'amplitude de chaque élément d'antenne.

Chaque réseau a un émetteur-récepteur unique par polarisation.

Pour l’architecture RF de Analog Beamforming ou Beamforming analogique on

site :

• Émetteur-récepteur unique par faisceau RF

• Plate en fréquence

• Poids non sélectifs de fréquence appliqués à RF

• Faible flexibilité

• Meilleure consommation d'énergie et meilleures caractéristiques de coût

• Idéal pour les fréquences moyennes et mmWave.

Beamforming hybride est une combinaison de Beamforming analogique et

numérique. Lorsqu'une partie de Beamforming est dans le domaine

analogique, le nombre d'émetteurs-récepteurs est typiquement bien inférieur

au nombre d'antennes physiques, ce qui peut simplifier la mise en œuvre

notamment dans les bandes à hautes fréquences. Cette technique convient

aux ondes millimétriques.

Page 56: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

56

Grace à la combinaison du massive MIMO et le Beamforming le MU-MIMO est

apparaitre ; chaque utilisateur a son Beam dédié qui est créé dans le domaine

numérique en fonction du retour d'information du dispositif et / ou en

fonction des mesures du canal de liaison montante Uplink. Les mesures de

liaison montante peuvent être utilisées pour la formation des faisceaux de

liaison descendante Downlink dans TDD car la même fréquence est utilisée

pour la liaison montante et pour la liaison descendante.

c. NR-MIMO vs LTE MIMO

NR-MIMO offre des améliorations en termes de performances, d'efficacité,

d'évolutivité et de flexibilité par rapport à LTE MIMO.

La fiche au-dessous décrit les améliorations de la 5G NR par rapport à LTE

Pro Rel-15.

LTE-A Pro Rel-15 :

• Objectif : Amélioration de l'efficacité spectrale

• Fonctionnement du multi-beam : pas de spécification.

• Transmission Uplink : jusqu'à 4 couches par UE et jusqu'à 8 couches

pour MU-MIMO.

• Transmission Downlink : jusqu'à 8 couches par UE et jusqu'à 4 couches

pour MU-MIMO.

• Signal de référence : Motif fixe, frais généraux et jusqu'à 32 ports

d'antenne TX (CSI-RS).

NR Rel-15 :

• Objectif : Amélioration de l'efficacité spectrale et aussi la couverture du

réseau.

• Fonctionnement du multi-beam : Mesure du faisceau, Indication du

faisceau et la récupération de panne du faisceau.

• Transmission Uplink : jusqu'à 4 couches par UE et jusqu'à 12 couches

pour MU-MIMO.

• Transmission Downlink : jusqu'à 8 couches par UE et jusqu'à 12

couches pour MU-MIMO.

• Signal de référence : Modèle configurable, frais généraux, jusqu'à 32

ports d'antenne TX (CSI-RS) et la prise en charge au-dessus de 6 GHz.

Page 57: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

57

5G : techniques de base Gestion des faisceaux

Dans la 5G NR, la gestion des faisceaux – Beam management - est un

ensemble de procédures pour aider l'UE à définir ses faisceaux de réception

et d'émission. Il est composé de quatre opérations différentes : indication du

faisceau, mesures et l’indication du faisceau, récupération du faisceau, enfin

le suivi et le raffinement du faisceau. Ces procédures sont répétées

périodiquement pour mettre à jour la paire optimale des faisceaux émetteur

et récepteur pour tout le temps.

a. Accès initial (initial access)

Dans l'accès initial, la gestion des faisceaux repose sur des déterminations

implicites des faisceaux DL et UL utilisés.

Figure 19 : détermination du meilleur Beam pour UL et DL

Au premier temps la gNB transmet des blocs de signaux de synchronisation

(SSB). L'UE reçoit et recherche un SSB de qualité suffisamment bonne pour

établir la liaison de pair - Downlink et Uplink - de faisceaux initiale.

En deuxième temps la gNB reçoit sur le canal PRACH et l'UE transmettra une

séquence spécifique, appelée préambule PRACH dans un temps

correspondant au SSB choisi. Cela établira les faisceaux initiaux de

transmission et de réception pour la gNB.

Page 58: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

58

b. État connecté (connected state)

La gestion du faisceau pendant les états connectés repose sur des moyens

contrôlés par gNB pour déterminer et sélectionner les faisceaux DL et UL

utilisés : gNB transmet un signal de référence spécifique pour la gestion du

faisceau et l'UE détecte le signal et effectue certaines mesures et envoie des

commentaires au réseau.

L'UE ne verra pas seulement les différentes cellules, il détectera également

plusieurs faisceaux de la cellule qui lui serve et celles des cellules voisines.

c. Mesure du faisceau (Beam measurements)

Les mesures des cellules et des faisceaux sont configurées et rapportées à

l'aide du protocole RRC. Les faisceaux individuels sont mesurés pour la

planification et la gestion des faisceaux. Plusieurs faisceaux peuvent être

mesurés pour dériver la qualité des cellules pour la mobilité.

Les signaux de référence de mesure DL et UL les plus pertinents sont pris en

charge par la 5G NR.

d. Récupération du faisceau (Beam recovery)

La récupération du faisceau est une fonction exécutée sur les couches de

protocole PHY et MAC.

MAC lancera la procédure BFR (Beam Failure Recovery) lorsque le niveau de

signal deviendra très mauvais.

Un préambule d'accès aléatoire peut être attribué par le réseau à des fins de

récupération de panne de faisceau si les faisceaux candidats n’existent pas.

Page 59: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

59

5G : techniques de base Procédure de synchronisation

Dans ce chapitre on va aborder la procédure de recherche de la cellule

adéquate par UE pour une meilleur synchronisation.

La recherche de cellule est la procédure par laquelle une UE acquiert une

synchronisation temporelle et fréquentielle avec une cellule en détectant l’ID

de la couche physique de cette cellule. Une UE reçoit les signaux de

synchronisation (SS) suivantes pour effectuer une recherche de cellule :

• Le signal de synchronisation primaire (PSS)

• Le signal de synchronisation secondaire (SSS).

PSS est utilisé pour la limite de symbole initiale, le préfixe cyclique, la limite

de sous-trame, la synchronisation de fréquence initiale avec la cellule.

SSS est utilisé pour l'identification des limites des trames radio. PSS et SSS

sont utilisés pour la détection de l'ID de la cellule.

On résume les principales informations sur la procédure de recherche de

cellule dans les points suivants :

• UE acquiert une synchronisation temporelle et fréquentielle avec une

cellule et détecte l'ID de la couche physique de cette cellule.

• UE reçoit les signaux de synchronisation PSS et SSS pour effectuer la

recherche de cellule.

• UE doit supposer que les occasions de réception d'un PBCH, d'un PSS

et d'un SSS sont dans des symboles consécutifs et forment un bloc SS

/ PBCH (SSB).

• Pour une demi-trame avec SSB, le nombre et les premiers index de

symboles pour le SSB candidat sont déterminés en fonction de

l'espacement des sous-porteuses de SSB.

• Les SSB candidats dans une demi-trame sont indexés dans un ordre

croissant dans le temps.

• UE peut être configurer par le paramètre SSB-transmis-SIB1, index des

SSB pour lesquels l'UE ne doit pas recevoir d'autres signaux ou canaux

dans les RE qui se chevauchent avec les RE correspondant aux SSB.

• UE peut supposer que les demi-trames avec SSB se produisent avec une

périodicité de 2 trames.

La question qui se pose c’est à propos de SSB, donc quelle est la position

temps-fréquence du bloc SS ?

En LTE, les signaux de synchronisation PSS, SSS et PBCH sont situés au

centre de la porteuse et sont transmis toutes les 5 ms. Ainsi, en s'attardant

sur chaque fréquence porteuse possible pendant au moins 5 ms, un dispositif

Page 60: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

60

assure le recevoir au moins d’une transmission PSS / SSS / PBCH si une

porteuse existe à la fréquence spécifique. Sans aucune connaissance a priori,

un appareil doit rechercher toutes les fréquences porteuses possibles sur une

trame porteuse de 100 kHz. Pour permettre des performances énergétiques

plus élevées du réseau NR, le bloc SS est par défaut transmis une fois toutes

les 20 ms et par suite le bloc SS ne sera généralement pas situé au centre de

la porteuse NR.

Le pointeur des blocs SS permet de réduire considérablement le temps de

recherche initiale des cellules et au même temps les performances

énergétiques du réseau peut être améliorée en raison de la période de blocage

SS la plus longue.

Le balayage du faisceau (beam sweeping) côté réseau est pris en charge à la

fois pour la transmission du bloc SS de liaison descendante et la réception

d'accès aléatoire de liaison montante comme moyen d'améliorer la couverture,

en particulier dans le cas d'un fonctionnement à des fréquences plus élevées.

L’allocation des ressources SSB dans le domaine temporel est très compliqué

dans la 5G NR par rapport à LTE ; plusieurs formes sont définies et le tableau

au-dessous les rassembles :

Sous-porteuses

Le 1er index du symbole pour SSB candidate

F <= 3Ghz F entre 3Ghz et 6Ghz

F > 6Ghz

15 KHz {2,8} + 14 n n = 0,1 n = 0,1,2,3

30 KHz {4,8,16,20}+28n n = 0 n = 0,1

30 KHz {2,8} + 14 n n = 0,1 n = 0,1,2,3

120 KHz {4,8,16,20} + 28n

n=0, 1, 2, 3, 5, 6, 7, 8,

10, 11, 12,

13, 15, 16, 17, 18

240 KHz {8, 12, 16, 20,

32, 36, 40, 44} + 56n

n=0, 1, 2, 3,

5, 6, 7, 8

SS Block Burst Set

C’est la collection des blocs SSB avec un nombre maximum L de blocs SS,

dans l'ensemble de SS Block Burst est en fonction de la bande de fréquence

spécifiée dans NR.

• Pour des fréquences inférieures à 3GHz, L = 4

• Pour des fréquences entre 3GHz et 6GHz, L = 8

• Pour les mmWaves (FR2) on a L = 64.

Page 61: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

61

Les SSB sont numérotés de 0 à L-1 dans l'ensemble du SS Burst Set. L’indice

du SSB est transporté dans le PBCH. Aussi la position fixe de chaque SSB

situe au niveau de la demi-trame radio.

Figure 20 : Architecture du SS Burst Set

La figure montre la relation et le mappage entre tous les éléments qu’on a

indiqués précédemment (SS Burst Set, SS Burst et SS Block).

Page 62: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

62

5G : techniques de base Procédure d'accès aléatoire

Lorsque on désigne la procédure d’accès aléatoire on cible le canal RACH.

L'accès initial signifie une séquence de processus entre l'UE et gNB afin que

l'UE réalise la synchronisation de liaison montante et obtienne la ressource

pour le message de demande de connexion RRC.

La procédure d'accès aléatoire peut être basée sur un conflit ou sans conflit

(par exemple pendant le transfert vers une nouvelle cellule). Les ressources et

les paramètres d'accès aléatoire sont configurés par le réseau et signalés à

l'UE (via diffusion ou signalisation dédiée). Pour la procédure qui se base sur

le conflit les UE sélectionnent au hasard le préambule et plus d’une UE peut

sélectionner le même préambule, par contre pour la procédure qui ne se base

pas sur le conflit le gNB dédie un préambule à l'UE, aucune collision possible

aussi l’utilisé lors du Handover.

L'objectif principal de la procédure RACH est d’obtenir les ressources pour le

Msg3 (message de UE vers gNB ; plus détail au-dessous), attribuer un

identifiant unique pour communiquer avec l'UE via l'interface radio (C-RNTI)

et enfin la synchronisation initiale L1.

Pour mieux comprendre RACH on doit d’abord définir c’est quoi un préambule.

Figure 21 : architecture du préambule

Donc le préambule de PRACH compose d'un préfixe cyclique de longueur TCP

et d'une partie de séquence de longueur TSEQ. Selon le format, le préambule

peut avoir une période de garde (GP). Deux longueurs différentes sont prises

en charge pour les préambules PRACH. La longueur de séquence longue 839

est appliquée avec des espacements de sous-porteuses de 1,25 et 5 kHz et la

longueur de séquence courte 139 est appliquée avec des espacements de sous-

porteuse de 15, 30, 60 et 120 kHz.

Les préambules de PRACH support plusieurs formats et parmi elles on site :

• Format 0 pour 1.25 KHz.

• Format 1 pour 1.25 KHz.

Page 63: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

63

• Format 2 pour 1.25 KHz.

• Format 3 pour 5 KHz.

Figure 21 : les différentes formes des préambules

Plusieurs formats de préambule RACH sont définis avec un ou plusieurs

symboles OFDM RACH et différents préfixes cycliques et temps de garde. La

configuration du préambule PRACH à utiliser est fournie à l'UE dans les

informations du système.

La procédure d'accès aléatoire basée sur la contention englobe la transmission

d'un préambule d'accès aléatoire par l'UE (sous réserve d'un conflit éventuel

avec d'autres UE), suivie d'une réponse d'accès aléatoire (RAR) dans DL (y

compris l'allocation des ressources radios spécifiques pour la transmission de

la liaison montante). Ensuite, l'UE transmet le message UL initial (par

exemple, demande de connexion RRC) en utilisant les ressources allouées, et

attend un message de résolution de conflit dans le DL (pour confirmer l'accès

à cet UE). L'UE pourrait effectuer plusieurs tentatives jusqu'à ce qu'il

réussisse à accéder au canal ou jusqu'à ce qu'un temporisateur (supervisant

la procédure) se soit écouler.

La procédure d'accès aléatoire basée sur la non-contention prévoit

l'attribution d'une ressource / préambule d'accès aléatoire dédié à une UE.

Cela évite la phase de résolution des conflits, c'est-à-dire que seul le

préambule d'accès aléatoire et les messages de réponse d'accès aléatoire sont

nécessaires pour obtenir l'accès au canal.

La procédure de RACH se base sur 4 étapes ; RACH msg1, RACH msg2, RACH

msg3 et RACH msg4. Pour plus de détails :

Page 64: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

64

RACH msg1 (UE vers gNB) - Préambule d'accès aléatoire- :

• Sélection du préambule.

• Préambule aléatoire dans l'ensemble de la contention.

• Préambules basés sur le SSB.

RACH msg2 (gNB vers UE) -Random access response RAR dans PDSCH- :

À la réception de Msg1, gNB créera un contexte UE temporaire et planifiera

une subvention pour la réponse d'accès aléatoire (RAR) L'UE utilise le faisceau

pour recevoir tel qu'il est utilisé pour la transmission de PRACH.

RACH msg3 (UE vers gNB) :

Le paramètre de la couche supérieur msg3-tp indique à une UE si l'UE doit

ou non appliquer un pré-codage pour une transmission du Msg3 PUSCH. La

ressource de transmission et la forme d'onde du Msg.3 doivent être signalées

à l'UE.

RACH msg4 (gNB vers UE) :

Msg4 est envoyé par PDSCH pour la résolution du conflit.

Comme on a terminé les étapes de RACH, on va discuter l’impact du

Beamforming sur l’accès initial de la procédure et aussi l’association du

PRACH et SSB.

La conception du PRACH doit prendre en compte le principe de formation de

faisceau. Il n'y a pas de couverture DL continue avec les canaux de contrôle

et de manière équivalente, il n'y a pas d'espace d'écoute actif tout le temps

pour les canaux communs sur la liaison montante UL. L'UE transmet PRACH

sur un ensemble de ressources en fonction du meilleur index de temps SSB.

Les informations du système informent l'UE de l’association entre le SSB dans

le SS Burst Set et le sous-ensemble de ressources PRACH. L'UE sélectionne

la ressource PRACH sur la base du meilleur faisceau DL déterminé à partir

des mesures RS sur un balayage DL périodique. Ensuite, il notifie le gNB avec

le meilleur SSB en utilisant la ressource PRACH correspondante pour ce SSB.

De plus, sur la base de cette association le gNB peut dériver les faisceaux DL

transmettant le SSB reçu par l'UE, en détectant l'occasion RACH ou l'indice

de préambule PRACH. Ensuite, il transmet une réponse d'accès aléatoire

(RAR) c-à-d Msg2 via les faisceaux dérivés.

On termine ce chapitre par un résumé de la procédure de la sélection d’un

faisceau par PRACH :

• L'UE sélectionne le bloc SS / PBCH pour la sélection du préambule

PRACH parmi ceux qui sont au-dessus du seuil donné

Page 65: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

65

• S'il n'y a aucun bloc SS / PBCH au-dessus du seuil, l'UE peut choisir

n'importe quel bloc SS / PBCH pour l'association

• Le préambule PRACH transmis indique à gNB le faisceau de blocs SS /

PBCH qui doit être utiliser pour la programmation de retransmission

des messages : Msg2, Msg3 et Msg4.

Page 66: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

66

5G : techniques de base Allocation et planification des ressources

Pour ce chapitre les principaux axes seront ; le control d’information pour DL

et UL, l’allocation des ressources dans les 2 domaines (temporelle et

fréquentiel) et enfin les principes de planification des ressources radios.

a. Contrôle d’information

DCI c’est le contrôle des informations au niveau de la liaison descendante, il

sert à transférer les informations de planification pour les deux liaisons ;

montante UL et descendante DL, il demande des rapports apériodiques CQI

ou bien il de commandes le contrôle de puissance de liaison montante pour

une cellule et un RNTI.

Le tableau au-dessous résume les formats DCI.

DCI format

0_0

Planification de PUSCH dans une cellule - planification

compacte d'un mot de code

DCI format 0_1

Planification de PUSCH dans une cellule - capacité de

planification complète, y compris cross-carrier, BWP,

codebook, pré codage, CBG

DCI format

1_0

Planification de PDSCH dans une cellule DL - planification

compacte d'un mot de code

DCI format

1_1

Planification de PDSCH dans une cellule - capacité de

planification complète, y compris cross-carrier, BWP, 2

mots de code, pré codage, CBG

DCI format

2_0

Notification du format de l'emplacement (c.-à-d.

Configuration UL / DL des symboles dans un emplacement)

DCI format

2_1

Notification au PRB et aux symboles OFDM lorsque l'UE peut supposer qu'aucune transmission n'est destinée à

l'UE

DCI format 2_2

Transmission des commandes (TPC) pour PUCCH et PUSCH

Page 67: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

67

DCI format 2_3

Transmission d'un groupe de commandes pour les

transmissions SRS par un ou plusieurs UE. Avec une commande TPC, une demande SRS peut également être

transmise.

Le canal PDCCH spécifique à l'UE est utilisé pour programmer les

transmissions DL sur PDSCH et les transmissions UL sur PUSCH. Les

informations de contrôle de liaison descendante (DCI) sur PDCCH

comprennent :

Des attributions de liaison descendante contenant au moins un format de

modulation et de codage, une allocation des ressources et des informations

hybrides ARQ liées à DL-SCH.

Attributions d'ordonnancement de liaison montante contenant au moins un

format de modulation et de codage, une allocation des ressources et des

informations hybrides ARQ liées à UL-SCH.

b. Allocation des ressources DT

DT : domaine temporel.

NR prend en charge la gestion dynamique et flexible des ressources radio par

la planification des paquets qui alloue et désalloue les ressources aux paquets

du plan utilisateur et plan de contrôle.

NR prend en charge les données et le contrôle avec la même numérologie. NR

prend en charge au moins la planification des emplacements identiques et

croisés pour DL et UL. Le temps entre l'affectation de DL et la transmission

des données DL correspondante est indiqué par un champ dans le DCI à partir

d'un ensemble de valeurs et ce dernier est configuré par la couche supérieure.

L'allocation de ressources pour la transmission des données pour un UE non

capable de prendre en charge la bande passante de la porteuse peut être

dérivée sur la base d'un processus d'attribution de domaine de fréquence en

deux étapes, c'est-à-dire, indication d'une partie de bande passante (1ère

étape) et indication des PRB dans la bande passante (2ème étape).

L'allocation des ressources PDSCH est fournie dans le DCI sur PDCCH. Le DCI

fournit également le décalage du slot (K0) entre le PDCCH de planification et

le PDSCH programmé ainsi que le décalage du slot (K1) et la sélection de

ressources PUCCH pour le HARQ-ACK

Page 68: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

68

Figure 22 : allocation des ressources dans le domaine temporel

Les 3 champs k0 / k2, SLIV sont envoyés dynamiquement à l'UE dans le DCI

à l'aide d'un index faisant référence à une configuration RRC.

• S : Numéro du premier symbole PDSCH dans le slot.

• L : Nombre des symboles PDSCH consécutifs alloués.

Dans le domaine temporel, il existe plusieur types de mappages pour PDSCH

et PUSCH. On commence par le type A où l’allocation du slot avec PxSCH se

fait à partir des premières positions. Et le type B est connu par l’attribution

des mini-emplacements avec une position de départ flexible. En projetant les

2 types de mappages sur les canaux PxSCH.

PDSCH :

Type A : départ du symbole S : 0, 1, 2, 3 pour un slot. Et la taille L : 3 – 14

symboles. Type B : départ du symbole S : tout et la taille L : 2, 4, 7 symboles.

PUSCH :

Type A : départ du symbole S : 0 pour un slot. Et la taille L : 4 – 14 symboles.

Type B : départ du symbole S : tout et la taille L : 1 - 14 symboles.

c. Allocation des ressources DF

DF : domaine fréquentiel.

Dans le domaine fréquentiel, la 5G NR permet de planifier un PDSCH et un

PUSCH au moins avec une forme d'onde CP-OFDM avec une allocation des

ressources importante et une allocation des ressources réduite de manière

dynamique.

Page 69: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

69

L’allocation des ressources dans le domaine fréquentiel support 2 types ; type

0 et type 1. Pour le type 0 on parle du Bitmap c-à-d chaque bit est correspond

à un groupe de RB défini par les paramètres des couches hautes. Or pour le

type 1, les informations d'affectation RB indiquent à un UE programmé un

ensemble de RB virtuels localisés ou distribués d’une manière contiguë dans

la partie de la bande passante de la porteuse qui est active.

Si le DCI de planification est configuré pour indiquer le type d'allocation de

ressources du DL dans le cadre du champ d'affectation de ressources dans le

domaine fréquentiel en définissant un paramètre de couche supérieure

resourceAllocation, l'UE doit utiliser l'allocation de ressources de liaison

descendante de type 0 ou de type 1 comme défini par ce champ DCI. Dans le

cas contraire, l'UE utilisera le type d'allocation de ressources de fréquence de

liaison descendante tel qu’il est défini par le paramètre de la couche

supérieure.

d. Planification des ressources

L'ordonnanceur NR attribue des ressources entre les UE, en tenant compte de

l'état de la mémoire tampon de l'UE et des exigences de qualité de service de

chaque UE et des supports radio (RB) associés. Le planificateur peut attribuer

des ressources en tenant compte des conditions radios au niveau de l'UE

identifiées par des mesures effectuées au niveau du gNB et / ou rapportées

par l'UE. Les planificateurs attribuent des ressources radio dans une unité

TTI (par exemple, un mini-slot, un slot ou plusieurs slots) et aussi l’affectation

des ressources se compose des ressources radios (des blocs de ressource).

Signalisation des décisions du planificateur :

• Les UE identifient les ressources en recevant un canal de

programmation.

• Dans la liaison descendante, le gNB peut allouer dynamiquement des

ressources aux UE via le C-RNTI sur un ou plusieurs PDCCH.

• Dans la liaison montante, le gNB peut allouer dynamiquement des

ressources aux UE via le C-RNTI sur un ou plusieurs PDCCH.

• Lorsque CA est configuré, le même C-RNTI s'applique à toutes les

cellules.

Les mesures pour soutenir le fonctionnement du planificateur :

• Les rapports UBS (Uplink Buffer Status) sont utilisés pour prendre en

charge la planification des paquets prenant en charge la qualité de

service QoS.

• Les rapports PHR (Power HeadRoom) sont utilisés pour prendre en

charge la planification des paquets en fonction de l'alimentation.

Page 70: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

70

5G : techniques de base Modèle QoS

Le 5GC prend en charge un cadre de qualité de service (QoS) plus granulaire

et basé sur le flux par rapport à la QoS basée sur le support statique d'EPC,

ce qui signifie que la QoS peut être assurée sur la base d'une application. Pour

les services en temps réel tels que AR / VR, ce nouveau Framework de QoS

garantira un niveau optimal d'expérience utilisateur.

Figure 23 : les flux de qualité de service QoS

La 5G NR n’a pas de notion du porteuse (bearers en anglais) mais elle introduit

à sa place les flux de QoS (QoS flow). Tout le trafic dans le même flux QoS

reçoit le même traitement QoS. Les flux QoS sont créés dynamiquement sans

avoir besoin de la signalisation E2E (End to End). Les flux de courte durée

peuvent recevoir un traitement QoS différencié sans établir des supports EPS.

L'architecture de QoS pour la 5G doit détecter et différencier les flux des sous-

services de courte durée.

Quelque information à propos du flux de QoS (QoS flow) :

Un flux QoS est la plus fine granularité de différenciation QoS au sein d'une

session PDU. Aussi une session PDU peut avoir plusieurs flux QoS avec un

flux QoS par défaut. Les paquets de données utilisateur sont mappés aux flux

QoS au niveau de l'UE (UL) et du 5GC UPF (DL). UE et NG-RAN mappe les flux

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71

QoS à DRB (sur la base de la décision NG-RAN). Des DRB séparés peuvent

être établis pour les flux QoS nécessitant un traitement de transmission de

paquets différent, ou plusieurs flux QoS appartenant à la même session PDU

peuvent être mappés vers le même DRB.

Un seul tunnel NG-U / N3 transporte tous les flux QoS d'une session PDU (en

cas de double connectivité, il peut y avoir plus d'un tunnel NG-U, c'est-à-dire

un vers MN et un vers SN).

QFI c’est QoS Flow ID, son rôle est de faire identifier le flux de QoS dans les

systèmes 5G.

Le modèle QoS 5G prend en charge à la fois les flux QoS qui nécessitent un

débit binaire garanti (flux QoS GBR) et les flux QoS qui ne nécessitent pas de

débit binaire garanti (flux QoS non GBR).

Les caractéristiques QoS 5G standardisées ou préconfigurées sont dérivées de

la valeur 5QI et ne sont pas explicitement signalées. Les caractéristiques de

QoS signalées font partie du profil QoS. Les caractéristiques QoS consistent

par exemple en :

• Type de ressource (GBR, délai critique GBR ou non-GBR)

• Niveau de priorité

• Taux de retard du paquet

• Taux d'erreur du paquet

• Fenêtre moyenne

• Volume de données maximum.

On va essayer de découvrir comment les systèmes 5G implémentes la gestion

de QoS au niveau du DL et UL. Pour le Downlink l’UPF mappe le flux de

données de service (SDF) aux flux QoS ensuite l’UPF exécute l'application

AMBR de session et effectue également le comptage PDU pour la prise en

charge de la charge, après l’UPF transmet les PDU de la session PDU dans un

tunnel unique entre 5GC et RAN, l'UPF inclut le marquage du plan utilisateur

dans l'en-tête d'encapsulation. De plus, UPF peut inclure une indication

d'activation de QoS réfléchissante dans l'en-tête d'encapsulation.

Le RAN mappe les PDU des flux QoS aux ressources spécifiques à l'accès en

fonction du QFI et des caractéristiques et paramètres de QoS 5G associés.

Enfin si la QoS réflexive s'applique, l'UE crée une nouvelle règle de QoS

dérivée. Le filtre de paquet dans la règle de QoS dérivée est dérivé du paquet

DL, et le marquage du plan utilisateur de la règle de QoS dérivée reçoit le

marquage du plan utilisateur du paquet DL.

Pour la liaison montante l’UE utilise les règles de QoS stockées pour

déterminer le mappage entre les SDF et le flux QoS. L'UE transmet les PDU

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UL en utilisant la ressource spécifique d'accès correspondante pour le flux

QoS sur la base du mappage fourni par RAN.

RAN transmet les PDU sur un tunnel bien spécifique (tunnel X) vers UPF. Lors

du passage d'un paquet UL du RAN au CN, le RAN détermine la valeur QFI,

qui est incluse dans l'en-tête d'encapsulation de l'UL PDU, et sélectionne le

tunnel X.

UPF vérifie si les QFI dans les PDU UL sont alignés avec les règles de QoS

fournies à l'UE ou implicitement dérivées par l'UE. Et enfin l’UPF exécute

l'application AMBR de session et le comptage des paquets pour la facturation.

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5G : techniques de base Mobilité

Avant d’entamé les principaux points de la mobilité pour la 5G on note

quelques points importants comme des notions de base :

Le protocole RRC est responsable des aspects de mobilité dans la 5G NR et il

est identique à celle d’eUTRAN.

Dans la 5G NR, le terme Handover fait référence au processus de transfert

d'une connexion utilisateur en cours d'un canal radio à un autre. Si l'UE actif

en raison de son mouvement peut être servi d'une manière plus efficace dans

une autre cellule, un transfert ou bien le Handover est effectué.

Il existe deux catégories de Handover pour la 5G NR ; le premier type est

contrôlés par le réseau et le deuxième est contrôlés par l'UE.

• Le Handover contrôlé par le réseau est appliqué aux UE 5G NR en mode

RRC CONNECTED. Ce transfert contrôlé par le réseau est classé en

deux types : niveau de la cellule et niveau du faisceau (beam).

• Le Handover contrôlé par l'UE basée sur la configuration du réseau est

appliquée dans les UE 5G NR. Les UE sont à l'état RRC Idle ou RRC

Inactive.

Figure 24 : les états RRC

Les états RRC sont des compromis entre la consommation d'énergie de l'UE,

la précision des informations de localisation et la capacité de transmission des

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données instantanées. NG-RAN prend en charge les différents états et

transitions d'états illustrés sur le graphique au-dessus.

UE est soit à l'état RRC_CONNECTED, soit à l'état RRC_INACTIVE lorsqu'une

connexion RRC a été établie. Si ce n'est pas le cas, c'est-à-dire qu'aucune

connexion RRC n'est établie, l'UE est dans l'état RRC_IDLE.

Le mode IDLE fait référence à un état de l’UE similaire à l'état LTE IDLE et

l'état RRC_INACTIVE est un nouvel état RRC introduit dans NR.

Dans les modes RRC Idle et RRC INACTIVE, la mobilité contrôlée par l'UE

basée sur la configuration du réseau est effectuée.

Dans l'état connecté RRC, la mobilité contrôlée par le réseau y compris les

mesures est effectuée.

L'introduction de l'état RRC-inactive dans la machine d'état RRC permet à l'UE

de maintenir la connexion RRC dans un état inactif tout en ayant les

caractéristiques d'économie de batterie du mode veille.

On résume les états de transition RRC sous la forme suivante :

• De RRC_IDLE vers RRC_CONNECTED : configuration de la connexion

RRC

• De RRC_CONNECTED vers RRC_IDLE : libération de la connexion RRC

• De RRC_INACTIVE vers RRC_CONNECTED : reprise de la connexion

RRC

• De RRC_CONNECTED vers RRC_INACTIVE : suspension de connexion

RRC

• De RRC_INACTIVE vers RRC_IDLE : libération de la connexion RRC

• De RRC_IDLE vers RRC_INACTIVE : non pris en charge.

UE dans l'état RRC_INACTIVE peut être configuré avec un RNA (RAN-Based

Notification Area) où :

• RNA peut couvrir une ou plusieurs cellules et doit être contenu dans la

zone d'enregistrement CN.

• RNAU (RAN-based notification area update) est périodiquement envoyé

par l'UE et il est également envoyé lorsque la procédure de resélection

de cellule de l'UE sélectionne une cellule qui n'appartient pas à RNA

configuré.

a. Mesures RRM en NR

Les mesures de la couche physique NR pour l'UE et le NG-RAN sont les

suivantes :

Secondary Synchronization Reference Signal Received Power (SS-RSRP)

Page 75: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

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Elle est définie comme la moyenne linéaire sur les contributions de puissance

(en W) des éléments de ressource (RE) qui transportent des signaux de

synchronisation secondaires (SS).

CSI reference signal received power (CSI-RSRP)

Il est défini comme la moyenne linéaire sur les contributions de puissance (en

W) des éléments de ressource qui transportent les signaux de référence CSI

configurés pour les mesures RSRP dans la bande passante de fréquence de

mesure considérée dans les occasions CSI-RS configurées.

Secondary Synchronization Reference Signal Received Quality (SS-RSRQ)

Il est défini comme le rapport N × SS-RSRP / NR porteur RSSI, où N est le

nombre des blocs des ressources dans la bande passante de mesure RSSI

porteuse NR. Les mesures du numérateur et du dénominateur doivent être

effectuées sur le même ensemble des blocs des ressources. Or NR RSSI

comprend la moyenne linéaire de la puissance totale reçue (en W) observée

uniquement dans certains symboles OFDM des ressources temporelles de la

mesure, dans la bande passante de mesure, sur N blocs des ressources de

toutes les sources, y compris le service Co-canal et les cellules non desservies,

interférence avec les canaux adjacent, bruit thermique, etc.

CSI reference signal received quality (CSI-RSRQ)

Il est défini comme le rapport N × CSI-RSRP / CSI-RSSI, où N est le nombre

de blocs de ressources dans la bande passante de mesure CSIRSSI. Les

mesures du numérateur et du dénominateur doivent être effectuées sur le

même ensemble de blocs de ressources. Et le CSI RSSI comprend la moyenne

linéaire de la puissance totale reçue (en W) observée uniquement dans les

symboles OFDM des ressources temporelles de la mesure, dans la bande

passante de mesure, sur N nombre de blocs de ressources de toutes les

sources, y compris les cellules de desserte et de non-desserte Co-canal,

interférence avec les canaux adjacent, bruit thermique, etc.

Synchronization Signal Signal-To-Noise and Interference Ratio (S S-SINR)

Il est défini comme la moyenne linéaire de la contribution de puissance (en W)

des RE transportant des signaux SS divisée par la moyenne linéaire de la

contribution du bruit et de la puissance d'interférence (en W) sur les RE

transportant des signaux SS dans la même bande passante de fréquence.

CSI signal-to-noise and interference ratio (CSI-SINR)

Est définie comme la moyenne linéaire sur la contribution de puissance (en

W) des éléments de ressource transportant des signaux de référence CSI

divisée par la moyenne linéaire de la contribution de bruit et de puissance

d'interférence (en [W]) sur les éléments de ressource transportant des signaux

de référence CSI dans la même largeur de bande de fréquence.

E-UTRA Reference Signal Received Power (E-UTRA RSRP)

Page 76: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

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Il est défini comme la moyenne linéaire sur les contributions de puissance (en

W) des éléments de ressource qui transportent des signaux de référence

spécifiques à la cellule dans la bande passante de fréquence de mesure

considérée.

E-UTRA Reference Signal Received Quality (E-UTRA RSRQ)

Il est défini comme le rapport N × E-UTRA RSRP / (RSSI porteuse E-UTRA),

où N est le nombre de RB de la bande passante de mesure RSSI porteuse E-

UTRA. Les mesures du numérateur et du dénominateur doivent être effectuées

sur le même ensemble de blocs de ressources.

Ces mesures peuvent être classées en différents types de mesures rapportées

: mesures intra-fréquences, inter-fréquences, inter-systèmes, volume de trafic,

qualité et mesures internes à l'UE.

b. Mobilité pour les états RRC IDLE et RRC Inactive

La sélection PLMN, les procédures de sélectionner et de resélectionner la

cellule et l'enregistrement d'emplacement sont communs aux états RRC_IDLE

et RRC_INACTIVE.

La procédure de sélection de la cellule est résumée sur le schéma au-dessous :

Figure 25 : la sélection de la cellule

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PLMN : Public Land Mobile Network

Dans la 5G NR, la sélection de la cellule est validée lorsque la valeur de Srxlev

> 0 et Squal > 0.

On note que :

• Srxlev Cell selection RX level value (dB)

• Squal Cell selection quality value (dB)

• Qrxlevmeas Measured cell RX level value (RSRP)

• Qqualmeas Measured cell quality value (RSRQ)

• Qoffsettemp Offset temporarily applied to a cell (dB)

• Qrxlevmin Minimum required RX level in the cell (dBm)

• Qqualmin Minimum required quality level in the cell (dB).

• Qrxlevminoffset Offset to the signalled Qrxlevmin.

• Qqualminoffset Offset to the signalled Qqualmin.

Srxlev = Qrxlevmeas – (Qrxlevmin + Qrxlevminoffset) – Pcompensation –

Qoffsettemp

Squal = Qqualmeas – (Qqualmin + Qqualminoffset) – Qoffsettemp

La resélectionne de cellule identifie la cellule sur laquelle l'UE doit pris en

charge. Cette procédure est basée sur des critères qui impliquent des mesures

des cellules, soient celle chargé de manipuler l’UE et les autres cellules

adjacents. La resélectionne intra-fréquence est basée sur le classement des

cellules. Et la resélectionne inter-fréquences est basée sur des priorités

absolues où l’UE essaie de camper sur la fréquence disponible de priorité la

plus élevée.

Une liste de cellules voisines peut être fournie par la cellule serveuse pour

traiter des cas spécifiques de cellules voisines intra et inter-fréquences. Or des

listes noires peuvent être fournies pour empêcher l'UE de resélectionner des

cellules voisines intra- et inter-fréquences spécifiques. De plus une

hiérarchisation spécifique au service impact la vitesse de la resélectionne de

la cellule.

c. Mobilité en mode connecté

Dans la 5G NR, non seulement la mobilité inter-cellule, mais aussi intra-

cellulaire doit être prise en compte. On désigne par la mobilité intra-cellule la

mobilité entre les Beams.

• La mobilité entre les cellules nécessite le déclenchement d'une

signalisation RRC explicite, c'est-à-dire un transfert intercellulaire. Pour

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le transfert inter-gNB, la demande de transfert, l'accusé de réception de

transfert, la commande de transfert, la procédure complète de transfert

sont pris en charge entre le gNB source et le gNB cible. La libération des

ressources au niveau du gNB source pendant la phase d'achèvement du

transfert est déclenchée par le gNB cible.

• La mobilité intra-cellule ne nécessite pas le déclenchement d'une

signalisation RRC explicite (elle est traitée dans les couches inférieures)

et RRC n'est pas tenue de savoir quel faisceau est utilisé à un instant

donné.

Les mesures des cellules et des Beams sont configurées et rapportées à l'aide

du protocole RRC. Les Beams individuels sont mesurés pour la planification

et la gestion des Beams. Or plusieurs Beams peuvent être mesurés pour

dériver la qualité des cellules pour la mobilité. D’ailleurs les mesures du Beam

peuvent être basées sur des signaux NR-SS / blocs SS (configuration

commune pour tous les UE) ou sur des signaux CSI -RS (configuration

spécifique à l'UE).

Dans les systèmes basés sur des faisceaux (des Beams), la qualité des cellules

est dérivée sur la base des mesures de niveau du faisceau consolidée :

Figure 26 : model de mesure du Beam

Filtrage de la couche 1 :

Les entrées mesurées ont commencé à partir du point A, aussi le filtrage exact

dépend de l'implémentation, ainsi il introduit un certain niveau de moyennage

de mesure.

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Consolidation et Selection du Beam :

Les mesures spécifiques au beams sont consolidées pour obtenir la qualité

des cellules, le comportement de la consolidation / sélection du beam est

standardisé enfin la configuration est assurée par la signalisation RRC.

Filtrage de la couche 3 pour la qualité des cellules :

Le filtrage est effectué sur les mesures de qualité des cellules. Et la

configuration de ces filtres est assurée par la signalisation RRC.

Évaluation des critères de déclaration :

Se charge de l'évaluation des événements et cette évaluation peut être basée

sur plus d'un flux de mesures, on parle aussi de la standardisation des

critères et enfin la configuration est assurée par la signalisation RRC.

Filtrage du L3 Beam :

Le filtrage est effectué sur des mesures spécifiques au faisceau. Aussi la

configuration de ce type des filtres est assurée par la signalisation RRC.

Sélection du Beam pour la signalisation :

Le comportement de la sélection des Beams est standardisé et comme

d’habitude La configuration est assurée par la signalisation RRC.

On ne peut pas parler de la mobilité dans les réseaux mobiles sans parler du

Handover, pour ça on va essayer de découvrir ce terme avant de terminer ce

chapitre de mobilité. Le Handover dans les systèmes 5G se devise en 2 parties ;

intra-système et inter-système. Pour le premier type le Handover comporte

intra-NR Handover et inter-RAT Handover et le deuxième type est supporté

entre 5GC et EPC.

• Le Handover entre NR dans 5GC et E-UTRA dans EPC est pris en charge

via le Handover inter-RAT.

• Le Handover entre E-UTRA dans 5GC et E-UTRA dans EPC est pris en

charge via le Handover intra-E-UTRA.

Maintenant on passe à la procédure du Handover pour les systèmes 5G NR.

Le gNB source lance le Handover et émet une demande de transfert via

l'interface Xn. Après le gNB cible effectue le contrôle d'admission et fournit la

configuration RRC dans le cadre de l'accusé de réception de transfert. Ensuite

le gNB source fournit la configuration RRC à l'UE dans la commande de

transfert. Le message de commande de transfert comprend au moins l'ID de

cellule et toutes les informations requises pour accéder à la cellule cible afin

que l'UE puisse accéder à la cellule cible sans lire les informations système.

Dans certains cas, les informations requises pour l'accès aléatoire basé sur la

contention et sans contention peuvent être incluses dans le message de

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commande de transfert. Les informations d'accès à la cellule cible peuvent

inclure des informations spécifiques au faisceau dans le cas échéant.

Après, la transmission des données, la livraison en séquence et l'évitement de

la duplication lors du transfert peuvent être garantis entre la gNB cible et gNB

source. Le gNB cible envoie un message PATH SWITCH REQUEST à l'AMF

pour déclencher le 5GC pour commuter (switcher) le chemin de données DL

vers le gNB cible et pour établir une instance d'interface NG-C vers le gNB

cible. 5GC switch le chemin de données DL vers le gNB cible et l'AMF confirme

le message PATH SWITCH REQUEST avec le message PATH SWITCH

REQUEST ACKNOWLEDGE. En envoyant le message UE CONTEXT

RELEASE, le gNB cible informe le gNB source du succès du transfert et

déclenche la libération des ressources par le gNB source.

Figure 27 : la procédure du Handover dans les systèmes 5G

Page 81: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

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5G : techniques de base Contrôle de puissance

a. Le contrôle de puissance

Au niveau de Uplink, les contrôles de puissance en boucle ouverte et en boucle

fermée sont pris en charge.

La commande de puissance de liaison montante est indépendante des

données de liaison montante (PUSCH), la commande de liaison montante

(PUCCH), le signal de référence de sondage SRS et aussi les transmissions

PRACH. Il est basé à la fois sur des mesures d'intensité du signal effectuées

par l'équipement utilisateur lui-même (contrôle de puissance en boucle

ouverte), ainsi que sur des mesures effectuées par le gNB. Ces dernières

mesures sont utilisées pour générer des commandes de contrôle de puissance

qui sont ensuite envoyées vers les terminaux dans le cadre de la signalisation

de contrôle de liaison descendante DL (contrôle de puissance en boucle

fermée).

Le contrôle de puissance pour l’Uplink sert à déterminer la puissance des

transmissions PUSCH, PUCCH, SRS et PRACH. Or l'UE doit déterminer les

puissances d'émissions PUSCH, PUCCH, SRS et PRACH pendant leur période

d'émission selon les formules au-dessous (unité en dB) :

PCMAX,f,c (i) : puissance d'émission configurée par l'UE pour la porteuse ƒ et

la cellule serveuse c.

PO_PUSCH,f,c (j) = Po_NOMINAL_PUSCH,f,c (j) + PO_UE_PUSCH,f,c (j)

PLb,f,c (qd) : estimation de l'affaiblissement sur le trajet descendant en dB

calculée par l'UE à l'aide du ressource de signal de référence (RS).

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b,f,c (i) : Fournit un index sur l'ensemble alpha P0-pusch

TF,f,c (i) : Facteur dû au codage

f f,c (i,l) : Facteur de la boucle fermée

: Configuration d'espacement des sous-porteuses

f = 2^ 15[kHz]

PO_SRS,b,f,c (qs) : est fourni par le paramètre de couche supérieure p0 pour

UL BWP actif b de la porteuse f de la cellule serveuse c et l'ensemble de

ressources SRS qs fourni par les paramètres de la couche supérieure SRS-

ResourceSet et SRS ResourceSetId.

MSRS,b,f,c (i) : Bande passante SRS exprimée en nombre de blocs des

ressources pour la période de transmission SRS.

SRS,b,f,c (qs) : est fourni par le paramètre alpha de la couche supérieure

pour UL BWP b actif de la porteuse f de la cellule c et l'ensemble de ressources

SRS qs.

h b,f,c (i,l) = f b,f,c (i,l) : c’ est l'état actuel de réglage de la commande de

puissance PUSCH.

PLb,f,c (qd) : est une estimation de la perte de chemin de liaison descendante

en dB calculée par l'UE à l'aide de l'indice de ressource RS.

PPRACH,target,f,c : c’est la puissance de réception PRACH cible fournie par les

couches supérieures.

PLb,f,c : c’est une perte de chemin pour l'UL BWP active b de la porteuse f

basée sur le DL RS associé à la transmission PRACH sur le DL BWP actif de

la cellule de desserte c.

Le contrôle de puissance dans le Downlink est spécifique à l'implémentation

du réseau et sort donc du domaine d'application de la spécification. Une

stratégie de contrôle de puissance simple et efficace consiste à transmettre

avec une puissance de sortie constante.

b. Allocation de puissance

Comme objectif des mesures de CSI-RSRP, CSI-RSRQ et CSI-SINR, l'UE peut

supposer que l'EPRE (Energy Per Resource Element) de liaison descendante

d'un port de la configuration des ressources CSI-RS est constante sur la bande

passante de la liaison descendante et constante sur tous les symboles OFDM.

Or l’EPRE c’est l’énergie associée à un élément de ressource.

Page 83: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

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La puissance d’un port d’antenne par sous-porteuse à travers le canal PDSCH

(Downlink) est calculée comme suit :

PPDSCH = PCC – 10.log (NSC/RB x NRB)

PCC : la puissance d’une porteuse

NSC/RB : le nombre des sous-porteuses par bloc de ressource.

NRB : le nombre des blocs des ressources physiques.

Le SS / PBCH SSS EPRE de liaison descendante peut être dériver de la

puissance d'émission de liaison descendante SS / PBCH donnée par le

paramètre SS-PBCH-BlockPower :

SS/PBCH SSS EPRE = SS-PBCH-BlockPower

Si le bloc SS / PBCH donnée par le paramètre SS-PBCH-BlockPower et du

décalage de puissance CSI-RS donné par le paramètre powerControlOffsetSS,

donc :

CSI-RS EPRE = SS-PBCH-BlockPower + powerControlOffsetSS

Le tableau au-dessous résume le rapport entre PDSCH EPRE et DM-RS EPRE

(en dB) :

Nombre des groupes

DMRS CDM sans données

Configuration DMRS

type 1

Configuration DMRS

type 2

1 0 dB 0 dB

2 -3 dB -3 dB

3 --- -4.77 dB

Pour l’Uplink la puissance d’un port d’antenne est calculée sous la forme :

PPTRS = PPUSCH – PTRS/PUSCH en dBm

Pour PTRS, la puissance d'émission de PTRS est dérivée de ρ PTRS/PUSCH

qui est le rapport de puissance entre la puissance de PUSCH et la puissance

de PTRS par port. Il est introduit dans la 5G NR pour permettre la

compensation du bruit de phase de l'oscillateur.

ρ PTRS/PUSCH Une couche PUSCH

2 couches PUSCH avec le

ratio ρ est

complétement cohérent

2 couches PUSCH avec

le ratio ρ est

Partiel et non cohérent et

non basé sur

un livre de codes

00 0 3 3Qp-3

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01 0 3 3

10 Réservé

11 Réservé

Note :

Le tableau en haut pour les ratios ρ PTRS/PUSCH applicable lorsque le pré-

codage de la transformation n’est pas activé, aussi si l’UE ou bien le terminal

est configuré avec le paramètre de couche supérieure UL PTRS-present sur

ON (activé).

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85

5G : techniques de base Double connectivité Multi-RAT

La multi-connectivité fait référence au fonctionnement du réseau où un

équipement utilisateur donné est configuré et desservi par les ressources radio

à partir de plusieurs points du réseau.

Dans la 5G NR, Multi-RAT Dual Connectivity (MR-DC) est une généralisation

de la double connectivité Intra-E-UTRA (DC) où un UE dans

RRC_CONNECTED est configuré pour utiliser les ressources radio fournies

par deux programmateurs distincts, situés dans deux différents nœuds NG-

RAN connectés via un Backhaul non idéal et fournissant soit E-UTRA (c'est-

à-dire si le nœud est un ng-eNB) ou un accès NR (c'est-à-dire si le nœud est

un gNB).

Un nœud agit en tant que nœud maître (MN) et l'autre en tant que nœud

secondaire (SN). Le MN et le SN sont connectés via une interface réseau et au

moins le MN est connecté au réseau central.

La connectivité multiple à plusieurs bénéfices pour les réseaux mobiles,

comme l’amélioration du QoS et la couverture du réseau, une mobilité fluide

et enfin l’amélioration du débit.

En LTE, la connectivité multiple au niveau du plan utilisateur a été déjà

adopté, on parle de l’agrégation des ressources radio dans plus d'un eNB pour

la transmission des données du plan utilisateur. Mais, le plan de contrôle ainsi

que la mobilité sont toujours dans une seule cellule. Or il existe 3 méthodes

pour la connectivité multiple :

• Multi-connectivité complète (les 2 plans de contrôle et d’utilisateur sont

supportés).

• Multi-connectivité du plan utilisateur.

• Multi-connectivité du plan de contrôle.

En introduisant quelques notions à propos les cellules et les eNBs avant de

découvrir la multi-connectivité dans les réseaux 5G NR :

• Cell Group (CG) : groupe de cellules serveuses associé au MeNB (Master

eNB ou SeNB (Secondary eNB).

• Master Cell Group (MCG) : groupe de cellules associé au MeNB, y

compris Pcell

• Secondary cell group (SCG) : groupe de cellules associé au SeNB, y

compris PSCell

• PCell : la cellule primaire dans un MCG

• SCell : la cellule secondaire.

• PSCell : SCell primaire dans un SCG

Page 86: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

86

L'interfonctionnement entre E-UTRA et NR est pris en charge avec le

fonctionnement MRDC (Multi RAT Dual Connectivity) utilisant E-UTRA et NR.

Deux types de MR-DC sont pris en charge :

• M R-DC avec EPC : c’est la double connectivité E-UTRA-NR (EN-DC)

entre LTE et 5G. eNB est le nœud maître (MN) et gNB agit comme nœud

secondaire (SN). L'eNB est connecté à l'EPC via l'interface S1 et à l'en-

gNB via l'interface X2. Un en-gNB peut également être connecté à l'EPC

via l'interface S1-U et d'autres en-gNB via l'interface X2-U.

• MR-DC avec 5GC - NG-RAN E-UTRA-NR Dual Connectivity (NGEN-DC)

: eNB est MN et gNB est SN, Le ng-eNB est connecté au 5GC et le gNB

est connecté au ng-eNB via l'interface Xn.

• MR-DC avec 5GC - N R-E-UTRA Dual Connectivity (NE-DC) : gNB est

MN et eNB est SN, le gNB est connecté au 5GC et le ngeNB est connecté

au gNB via l'interface Xn.

Semblable à la double connectivité LTE, MN est responsable du Handover et

SN fournit un déchargement pour augmenter le débit des données.

Dans MR-DC, il existe une interface entre le MN et le SN pour la signalisation

et la coordination du plan de contrôle. Pour chaque UE MR-DC, il existe

également une connexion du plan de contrôle entre le MN et une entité CN

correspondante. Le MN et le SN dans MR-DC pour un certain UE contrôlent

leurs ressources radios et sont principalement responsables de l'allocation des

ressources radios de leurs cellules.

Dans MR-DC avec EPC (EN-DC), l'entité du réseau cœur est le MME. S1-MME

se termine par MN, aussi le MN et le SN sont interconnectés via X2-C.

Dans MR-DC avec 5GC (NGEN-DC et NE-DC), l'entité du réseau cœur est

l'AMF. NG-C se termine par le MN, aussi le MN et le SN sont interconnectés

via Xn-C.

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87

Evolution de l’IoT de 4G vers 5G IoT exigences et chalenges Il existe plusieurs cas d'utilisation différents pour l'IoT, tels que la domotique,

la communication de voiture à voiture, l'automatisation de l'industrie, la

surveillance de la santé, la connectivité des villes intelligentes et le domaine

des appareils connectés. Les exigences, permettant à un réseau de

communication de prendre en charge ces divers cas d'utilisation

appartiennent aux catégories suivantes :

• Longue durée de vie de la batterie ;

• Les modèles de mobilité ;

• Explosion des données ;

• Gestion de l’augmentation des appareils ;

• Gestion flexible des abonnements ;

• Sécurité.

Chaque cas d'utilisation peut être rempli en utilisant une combinaison

d'exigences parmi ces catégories.

a. Longue durée de vie de la batterie

De nombreux appareils IoT, par exemple les compteurs intelligents peuvent

avoir un cycle de vie très long. Pour de nombreuses applications de capteurs,

on peut en outre s'attendre à ce que l'appareil n'a pas d'autres sources

d’alimentation que la batterie d'origine. Imaginons un capteur intégré dans un

système intelligent fixe (on parle des batteries intégrés). Ce capteur doit

pouvoir fonctionner pendant de nombreuses années dans une situation où il

n'est pas connecté à une alimentation externe et où il n'est pas facilement

possible de remplacer la batterie. Les progrès dans le développement de la

batterie sont une partie de la résolution du problème, une utilisation plus

efficace des ressources radio et réseau peut également prolonger la durée de

vie de la batterie de l'appareil. Il existe des compromis entre l'accessibilité, les

débits des données, la bande passante et la consommation d'énergie, qui

peuvent être gérés grâce à des améliorations architecturales et de protocole

dans un système de projet de partenariat de troisième génération (3GPP) qui

prolongera la durée de vie de la batterie des appareils IoT tout en permettant

leur fonctionnalité complète.

b. Les modèles de mobilité

Les réseaux sans fil typiques sont optimisés pour gérer la mobilité des

appareils qui se déplacent rapidement (par exemple sur une voiture ou un

train), fréquemment (par exemple sur un camion de livraison), ou qui couvrent

Page 88: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

88

des grandes distances (par exemple un voyageur mondial). L'IoT inclut les cas

supplémentaires selon lesquels les appareils connectés sont stationnaires (par

exemple, les capteurs intégrés), géographiquement limités (par exemple,

articles dans un entrepôt) et nomades (par exemple, stationnaires en cours

d'utilisation, mais peuvent changer d'emplacement lorsqu'ils ne sont pas

utilisés). Fournir le même type de mobilité pour ces différents types d'appareils

n'est pas efficace et entraîne une consommation d'énergie inutile à la fois dans

le réseau et dans l'appareil. Les exigences de gestion adaptable de la mobilité

permettent une prise en charge optimale de chaque type d'appareil.

Une exigence de base est d'identifier le type de mobilité dont un appareil IoT

a besoin : stationnaire, géographiquement limité, nomade, entièrement

mobile. À partir de là, différents types de mobilité peuvent être appliqués pour

prendre en charge plus efficacement chaque type d'appareil. Selon le type de

mobilité, le Handover, les mises à jour de la zone de suivi et les mises à jour

de l'emplacement peuvent ne pas avoir besoin d'être pris en charge pour cet

appareil, ce qui permet de réaliser des économies significatives dans

l'utilisation des ressources et prolonge la durée de vie de la batterie de

l'appareil pour les appareils à mobilité réduite ou sans mobilité.

c. Explosion des données

Les systèmes sans fil ont été conçus à l'origine pour les téléphones intelligents

et les PC, visant donc à maximiser la bande passante pour les utilisateurs

dans les limites des capacités fournies par le réseau radio. Cela a été fait sous

l'hypothèse d'un flux de données continu pour la voix, le téléchargement (par

exemple, la navigation sur le Web) ou les applications de streaming. L'IoT

introduit le concept des données explorées, qui impose des exigences

différentes au système sans fil. Les données explorées peuvent être

constituées soit d'une petite charge utile soit d'une grande charge utile, les

critères clés étant la transmission infréquentée, mais régulière de données.

Pensez à une caméra installée au coin d'une rue qui envoie périodiquement

un bref rapport (par exemple, texte ou photo instantanée) indiquant que tout

va bien. En cas d'accident, la caméra est équipée pour envoyer une vidéo en

direct pendant une certaine période, après elle revient au format de rapport

bref. La surcharge de configuration du plan utilisateur traditionnel devient

beaucoup plus impactante pour ces cas d'utilisation de données explorées que

pour la voix ou les transmissions des données longues mais épisodiques. Le

délai de configuration de session est également un facteur restrictif pour

certaines applications explorées. Par exemple, dans le scénario de la caméra

d'angle, la vidéo doit être envoyer immédiatement pour capturer pleinement

les détails de l'accident. Le 3GPP a apporté plusieurs améliorations pour

améliorer le rapport entre la charge utile, la configuration de session et la

surcharge des messages afin de mieux répondre aux besoins des appareils IoT

avec des données d’exploration.

Page 89: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

89

d. Gestion de l’augmentation des appareils

Dans les systèmes 2G, 3G et 4G, on s'attend à ce qu'un utilisateur ne dispose

que de quelques appareils (par exemple, un smartphone et une tablette)

enregistrés sur le réseau. Sur un marché IoT, un utilisateur peut aller d'une

personne avec une douzaine d'appareils à la maison (par exemple, un

smartphone, une tablette, un thermostat, une imprimante, des lampes) à une

entreprise avec des milliers d'appareils (par exemple des parcomètres

intelligents). Les outils de gestion des appareils fournis en 2G, 3G et 4G pour

la gestion des abonnements, l'activation / désactivation, la facturation, ne

sont pas efficaces pour gérer des centaines et des milliers d'appareils ayant

des caractéristiques communes appartenant à un seul propriétaire. La 5G

spécifiera des outils de provisionnement et de gestion en masse pour appliquer

plus efficacement un traitement commun tel que l'activation / la désactivation

et les mises à jour d'abonnement à un grand nombre d'appareils.

e. Gestion flexible des abonnements

Dans les systèmes 2G, 3G et 4G, les équipements utilisateur (UE) sont

généralement censés appartenir à un abonné sans qu'il soit nécessaire de

modifier l'abonnement à partir du moment où l’UE est activé jusqu'à ce qu'il

soit désactivé. L'IoT est livré avec un nouveau modèle commercial, dans lequel

un appareil, tel que l’UE intégré dans un équipement de location, peut être

transmis d'un utilisateur à un autre. Ce modèle introduit la nécessité

d'associer l’UE en 5G à un nouvel utilisateur et à un abonnement d'une

manière simple et économique en termes des ressources. À mesure que l'IoT

continue de croître, on s'attend à ce que les appareils soient fabriqués d’une

manière plus générique que les UE d'aujourd'hui. Cela signifie que les

appareils IoT ne seront pas conçus pour être utilisés dans le réseau d’un

opérateur spécifique, mais seront plutôt conçus et construits pour être utilisés

partout dans le monde, avec n’importe quel réseau mobile. Considérez un

fabricant des cartes intelligents. Le fabricant ne souhaite pas construire

différentes cartes à vendre dans différentes parties du monde qui fonctionnent

avec un seul opérateur. Du point de vue du fabricant des cartes, il serait

préférable de construire des cartes intelligentes qui peuvent être vendus

n'importe où et fonctionner avec n'importe quel réseau. On peut également

s'attendre à ce que les appareils IoT aient besoin de flexibilité pour mettre à

jour et modifier les données d'abonnement à mesure que le propriétaire se

déplace. Par exemple, si le propriétaire déménage dans un autre pays, il

trouvera probablement plus souhaitable de mettre en place un abonnement

avec le nouvel opérateur local plutôt que d'exploiter la carte en mode itinérant.

Page 90: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

90

f. Sécurité

Tant que l'E-SIM résout certains problèmes de portabilité des appareils,

d'autres solutions sont encore nécessaires pour répondre aux besoins de

sécurité des appareils IoT. Les appareils IoT sont disponibles dans une variété

de tailles allant d'énormes camions miniers à de minuscules capteurs, ont des

caractéristiques physiques différentes telles qu'un t-shirt intelligent qui

supportera plusieurs lavages, et ont des exigences de confidentialité variables

allant de la confidentialité élevée pour les communications des dispositifs

médicaux à faible ou pas de confidentialité pour les publicités envoyées d'une

boutique aux passants. La 5G satisfera aux exigences de prise en charge de

nouveaux mécanismes de sécurité. Des travaux supplémentaires sont

nécessaires dans ce domaine pour garantir que la diversité des exigences de

sécurité peut être satisfaite d’une manière à maintenir la sécurité du réseau

de l'opérateur mobile.

Page 91: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

91

Evolution de l’IoT de 4G vers 5G IoT Cas d’utilisation

Les capteurs sont placés dans des milliards d'appareils connectés à travers le

monde, les nouvelles applications IoT génèrent des flux massifs des données

qui ouvrent un monde d'opportunités. Et la 5G va offrir plusieurs opportunités

en termes de sécurité, gestions des flux, gestion d’énergie, la flexibilité

d’abonnement et d’autre avantages pour un monde connecté et sécurisé.

La technologie de l’IoT couvre plusieurs domaines que ce soient l’industrie, la

santé, l’automobile et d’autre domaine. Plusieurs sociétés ont déjà commencé

la conception et les recherches pour maitre en place leurs projets d’IoT. On

cite comme exemples :

• Automobile et les véhicules connectés.

• Les parcs intelligents

• Les bus connectés

• Smart Home (la surveillance, irrigation automatique, Éclairage

intelligent …).

• Smart metring (la surveillance et la maintenance des appareils

métriques ; électricité, gaz, eau …)

• Montres intelligentes, trackers de fitness et autres appareils portables.

• Vêtements connectés pour la surveillance de la santé.

• M2M (machine to machine) les appareilles connectés.

• Drones pour les opérations industrielles

• Smart Waste (les déchets intelligents).

• La gestion de l’aire.

• La réalité augmenté et virtuelle AR/VR

• L’agriculture et autres …

Figure 28 : domaine d’utilisation de l’IoT

Page 92: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

92

Nokia a déjà commencé le développement de plusieurs projets dans de le

monde des objets connectés (IoT). L’un de ces projets est le parc intelligent

(smart parking). Ce projet consiste à réduire le temps de recherche des postes

vides pour le stationnement, faciliter la tâche de recherche, réduire l’émission

des gaz et la consommation du fuel et la normalisation des tarifs.

Description du projet :

Une application mobile pour suivre les places vides en temps réel dans tous

les parcs les plus proches à la position de la voiture. L’application est facile

au niveau de l’utilisation : recherche, réservation, modification, paiement, aide

etc. Une vue sur les places (occupé / réservé / payé / non payé / gratuit) doit

exister sur l’application. Des analyses pour afficher les tendances du

stationnement (utilisation, taux d’occupation, demandes, violations et

mesures d’application) aussi une page de configuration pour créer et modifier

les listes de stationnement, les prix, la disponibilité et les heures d'ouverture.

Intégration des barrières lumineuses, les flèches pour la redirection du client.

Des capteurs pour la détection de l’occupation ou non occupation du place X

dans le parc.

Les composants du projet :

Le côté logiciel exige une application mobile et application web aussi

l’utilisation de la plateforme dédie aux projets IoT ; IMPACT Nokia. Au niveau

du matériels ; un capteur de l’indication d’occupation du place, retour, des

lampes pour la signalisation et enfin un lecteur des codes QR.

Simple scénario :

1. Vous avez besoin de stationner votre voiture,

2. L’application va vous montrer les places vides dans les parcs les plus

proches à votre position.

3. Conduire vers la localisation indiquer sur l’application.

4. Après l’arrivé un capteur va détecter votre voiture et il va envoyer une

indication à la plateforme IMPACT pour faire la mise-à-jour des places

vides.

5. Le paiement effectuera d’une manière automatique grâce aux

techniques du paiement en ligne (exemple de PayPal).

Page 93: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

93

Evolution de l’IoT de 4G vers 5G WING et IMPACT plateformes

On ne peut pas parler de l’IoT sans parler des plateformes de gestion de la

connectivité et la commande des capteurs et ainsi de suite ; pour cela Nokia à

lancer ses propres et uniques solutions Nokia WING et IMPACT dans le

marché, Donc de quoi s’agit WING et quelles sont ses valeurs ajoutées ? de

même pour la plateforme IMPACT ?

WING est une solution pour une connectivité IoT mondiale dédié aux

entreprises pour suivre leurs clients et aussi leurs entreprises par le

déploiement de leurs services IoT. Le nome complet est Worldwide IoT Network

Grid, c’est une plateforme construite par Nokia. Elle est notée que Nokia WING

est unique dans le marché.

Nokia WING va offrir plusieurs bénéfices aux clients sur des niveaux

différents :

• Connectivité mondiale avec des caractéristiques locales,

• Mise à niveau transparente vers la 5G,

• Plateforme mondiale et unique pour gestion de la connectivité

• Modèles de tarification flexibles,

• Solutions de la carte SIM intelligente,

• Centre de commande IoT 24x7x365.

La plateforme Nokia IMPACT a été conçue pour saisir les opportunités que

notre monde connecté offrira. Avec IMPACT, les fournisseurs, les entreprises

et les gouvernements peuvent attirer plus de clients, développer de nouveaux

modèles commerciaux et différencier leur position concurrentielle sur le

marché. IMPACT propose une plate-forme IoT sécurisée, simple et basée sur

des normes pour faire évoluer les services IoT.

A propos la plateforme IMPACT :

• Plus de 1,5 milliard d'appareils gérés et plus d’un programme de

certification d'appareils

• Gestion d'un large réseau basé sur des protocoles IP et non IP LPWAN

(low power WAN), y compris NB-IoT et LoRa.

• NetGuard Endpoint Security, basé sur l'analyse qui prévient les

infections via des analyses de sécurité et des renseignements sur les

menaces.

• Une communauté IoT qui travaille avec vous pour explorer de nouveaux

modèles commerciaux.

Page 94: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

94

• Approche modulaire qui traite la connectivité et de la gestion des

appareils, du développement d'applications, du traitement des

événements, de la collecte et la contextualisation des données.

IMPACT offre plusieurs avantages aux clients ; elle offre une voie de migration

flexible pour optimiser la connectivité, les réseaux et les opérations afin de

prendre en charge les technologies émergentes et les besoins. Grâce à cette

solution, les clients peuvent développer leurs capacités, faciliter les

déploiements et accéder aux opportunités IoT sur des marchés différents. La

sécurité est disponible sur toutes les couches de la plateforme IMPACT. Cela

permet des analyses de sécurité cognitive basées sur le réseau, protégeant la

confidentialité des utilisateurs et permettant des réactions rapides aux

anomalies avec des mises à jour de sécurité rapides en direct.

Avec IMPACT, le client va obtenir une plate-forme unique, intégrée et basée

sur des normes qui peut vous faire passer rapidement du M2M à l'IoT. Les

déploiements des nouvelles applications sont faciles et les opérations sont

simplifiées, de sorte que le client peut intégrer plusieurs applications sur une

plateforme unique et évoluer en fonction des opportunités.

Page 95: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

95

Evolution de l’IoT de 4G vers 5G Comparaison entre EPS et 5GS

Les principaux concepts de la conception architecturale pour supporter les

cas d’utilisation de MTC (machine type communication) et de l’IoT (Internet of

things) sont les suivants :

• Simplicité de l'UE et capacité d'économie d'énergie ;

• Inscription sans connexion PDN ;

• Prise en charge des petites données.

a. Simplicité de l'UE et capacité d'économie d'énergie

Les optimisations CIoT EPS visent à réduire la complexité de l'UE en omettant

les capacités qui ne sont pas requises dans les cas d'utilisation MTC. Un

avantage majeur est la suppression de la prise en charge du domaine CS

(circuit switched). Avec la 5G, l’UE bénéficie du même avantage, car

l'interfonctionnement natif entre 4G et 5G est spécifié et le système 5G ne

contient pas la partie CS. Ainsi, CIoT et 5G UE n'ont pas besoin de prendre en

charge l'attachement / l'enregistrement combiné pour utiliser le service SMS.

En raison de la mise à jour périodique et la nécessité de surveiller le

téléversement des données, l'UE a besoin de communiquer avec le réseau qui

va impacter le budget d'alimentation de l'UE.

La période eDRX la plus longue possible dans EPS est déterminée par la

structure de l'hypertrame radio, ce qui signifie que le cycle eDRX maximal

dépend de la structure de la trame du couche 1 de chaque technologie radio.

Le cycle eDRX le plus long possible en NB-IoT (près de trois heures) et en WB-

E-UTRAN (près de 44 minutes) est bien plus long que le cycle DRX maximal

de la 5G. Le mode veille étendu DRX et HLcom (High Latency Communication)

ne sont pas pris en charge pour la 5G dans la Rel-15.

En termes de simplicité, la prises en charge de la procédures et

l'économisation d'énergie, l’UE 5G avec une application de liaison montante

uniquement est comparable aux optimisations CIoT EPS. Si l'UE doit être

paginée, alors l'UE 5G souffre d'un manque de prise en charge de la fonction

DRX en mode inactif étendu.

b. Inscription sans connexion PDN

Avec la 5G, la procédure d'enregistrement dans AMF est indépendante de

l'établissement de session PDU contrôlé par SMF (session management

Page 96: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

96

function). L'enregistrement sans connexion est pris en charge de manière

native à partir de la première version de la 5G.

La connectivité à la demande est prise en charge pour les UE initialement

connectés / enregistrés au réseau sans connexion PDN. L'UE peut rester

enregistré sans connexions PDU / PDN, mais il peut demander l'établissement

d'une connexion PDN ou l'établissement d'une session PDU ultérieurement, si

cela est requis par l'application. La connexion réseau sans connexion est prise

en charge dans la 5G avec moins de restrictions que dans les optimisations

CIoT EPS.

c. Données fréquentés et infréquentés

Pour les données fréquentés et infréquentés avec une nature explorative, CIoT

offre les optimisations EPS CIoT du plan utilisateur avec la possibilité de

suspendre la connexion RRC pour la reprendre plus tard avec une procédure

de signalisation accélérée.

L'introduction de l'état inactif RRC offre la même option pour un UE 5G. Ainsi,

l'efficacité de la communication du plan utilisateur dépend principalement de

la mise en œuvre des couches radios.

CIoT prend également en charge les données utilisateur du plan de contrôle à

l'aide des optimisations CIoT EPS du plan de contrôle. Les données du plan

de contrôle ont été omises de la 5G dans 3GPP Rel-15, mais c'est l'un des

sujets Rel-16 à étudier. Même sans méthode dédiée pour les données du plan

de contrôle, la 5G peut concurrencer les optimisations CIoT EPS du plan de

contrôle offrant une latence très faible et une surcharge minimale avec l'état

inactif RRC applicable aux messages one-shot.

Lorsque on parle de la comparaison entre EPS et 5GS c’est comme on indique

l’évolution e l’IoT de 4G vers la 5G, d’ailleurs avec la 5G on peut établir

plusieurs connexions radios au même temps, l’apparition de la technique de

découpage du réseau (Network slicing) pour satisfaire plusieurs exigences

aussi la verticalisation des fonctions du réseau (en parle du Cloud). Par contre

pour la 4G une op peut établir une seule connexion radio, Réseau unique pour

la vidéo à large bande et le trafic de type machine, et l’initiation au premier

pas dans le monde du Cloud.

L’évolution des réseaux mobiles va influencer positivement l’IoT dans tous ces

domaines (Automobile, Santé, Événements et tourisme, Industrie , Mégapoles

la domotique et autres). Par exemple self-Driving pour les voitures, les trains

et pour tous les moyens du transport. L’intelligence artificielle pour l’industrie

4.0. Des maisons intelligentes bien équipées et bien sécurisées, etc.

Page 97: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

97

Evolution de l’IoT de 4G vers 5G IoT Futures améliorations

La première version de la spécification 5G Rel-15 suit la tradition 3GPP

consiste à établir la première version complète de la 5G qui constitue la base

de travail et d'améliorations dans les versions futures. D’ailleurs plusieurs

études sont en cours pour une nouvelle version Rel-16. Ce travail considère

l'alignement avec les optimisations CIoT EPS, mais il n'est pas limité aux

procédures EPS spécifiées pour les enceins versions, même si la plupart des

objectifs sont communs.

Le Rel-16 vise l'évolution de la CIoT et la 5G dans le domaine MTC et il va

concentrer sur les principaux sujets suivants :

• Activer les fonctionnalités CIoT / MTC dans 5G CN

• Coexistence et migration de l'eMTC/NB-IoT basé sur EPS vers la 5G CN

• Améliorations pour répondre aux exigences du service 5G.

Pour les améliorations futures, les recherches et les études examinera les

solutions possibles pour ces sujets :

• Prise en charge la transmissions des petites données fréquentés et

infréquentés

• Communication à latence élevée

• Fonctions d'économie d'énergie

• Fonctions d'économie d'énergie UE TX

• Gestion de la couverture

• Contrôle de surcharge pour les petites données

• Prise en charge d'un service de données fiable

• Prise en charge des API communes pour l'interfonctionnement EPC-5GC

• Configuration des paramètres de réseau fournie par la fonction

d'exposition de réseau

• Le soutien

• Prise en charge de la mobilité inter-RAT vers et depuis NB-IoT

• Prise en charge du comportement attendu de l'UE

• Prise en charge de la qualité de service pour NB-IoT

• Sélection CN pour l'IoT cellulaire.

a. Petites données

Les données infréquentées et fréquentées seront prises en charge dans la 5G,

mais les différences architecturales entre 5GC et EPC ne garantissent pas que

toutes les optimisations CIoT EPS peuvent être réutilisées sans changement

dans le réseau cœur de la 5G (5GC). Les principales différences pouvant

Page 98: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

98

nécessiter une mise à jour sont la répartition fonctionnelle entre AMF et SMF

et le plan de contrôle - plan d’utilisateur.

Les solutions du plan utilisateur peuvent conduire à des optimisations

possibles dans toutes les procédures. Les nouvelles solutions candidates pour

les petites données du plan utilisateur incluent les solutions sans connexion

et l’utilisation des simples chemins (Fast Path), permettant le transfert des

paquets même sans l'établissement d'une connexion RRC. Cela nécessite

l'existence d'un chemin préconfiguré entre RAN et UPF. Le RAN peut soit

maintenir l'état UE pour savoir où acheminer les paquets, mais peut

également être sans état et récupérer les informations de chemin du nœud du

plan de contrôle si nécessaire. Dans ce cas, UPF a besoin des paramètres de

sécurité liés à l'UE pour le chiffrement et l'intégrité.

b. Communication à latence élevée el la conservation d’énergie

La version initiale de la 5G ne prend pas en charge le DRX en mode inactif

étendu, mais divers scénarios d'interfonctionnement permettent également au

LTE large bande et au NB-IoT de s'interfacer avec le 5GC, ce qui permet

d’activer eDRX au moins dans LTE RAT. UE PSM n'est pas copié sur 5GC

tel qu'il est, mais le mode MICO (Mobile Initiated Connection Only) nécessite

également que le réseau abandonne les paquets DL ciblés pour un UE pendant

son cycle de veille, ou les met en mémoire tampon. Cela nécessite l'ajout de la

communication à latence élevée à 5GC. Lorsque cela est spécifié dans 3GPP,

il faut déterminer quel nœud (NEF, UPF, SMF) met en mémoire tampon les

paquets DL pendant le cycle de sommeil de l'UE.

c. Gestion de l’amélioration de la couverture

La gestion de l’amélioration de la couverture copie les principes EPC où l'UE

peut demander EC (Enhanced Coverage), que le CN à servir peut accorder

après la vérification des informations d'abonnement.

Un aspect supplémentaire de l'interfonctionnement et de la mobilité EPS-5GC

est la capacité du MME et de l'AMF à échanger les informations de restriction

CE dans le cadre du transfert de contexte UE pendant la mobilité inter-

système.

d. Service des données fiables

RDS (Reliable Data Service) a été initialement introduit entre UE et SCEF

(Service Capability Exposure Function), mais la capacité de prendre en charge

le protocole de superposition RDS a été élargie pour s'appliquer également

entre UE et P-GW sur le plan utilisateur.

Page 99: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

99

Pour prendre en charge le même service dans 5GC, NEF et UPF doivent mettre

fin au protocole RDS.

e. API et interfonctionnement entre EPC et 5GC

L'utilisation d'une seule fonction d'exposition vers les applications est idéale

pour les concepteurs d'applications, mais elle s'adapte très mal aux

architectures sud-ouest. Et forcer une mise à jour de toutes les interfaces

héritées EPC associées n'est pas une option intéressante pour créer

l'interfonctionnement entre EPC et 5GC.

f. Configuration des paramètres du réseau

3GPP peut ouvrir une interface pour des applications tierces autorisées afin

de mettre à jour certaines parties de l'abonnement des utilisateurs sur la base

du comportement de l’UE prédit. Un cadre de fourniture de données

d'abonnement générique est spécifié pour qu'une partie externe fournisse des

paramètres de modèle de communication UE. Ces paramètres donnent une

estimation sur le comportement de l'UE, tels que :

• Trajectoire de déplacement attendue de l'UE

• Indication de la stationnarité de l’UE

• Durée de la communication pour l’UE

• Intervalle du temps pour la communication.

• Date et temps de la communication programmée.

• Type de communication (DL, UL ou les deux).

g. Surveillance

Le cadre de surveillance est déjà pris en charge dans Rel-15 5GC, mais la

mobilité UE entre EPS et 5GS est toujours un sujet ouvert. Idéalement, le

serveur d’application (AS) externe ne devrait pas savoir si l'UE campe sur LTE

ou 5G, il a seulement besoin de demander la surveillance d’UE identifiée par

un identifiant externe ou un identifiant de groupe externe. Il est de la

responsabilité du réseau d'informer l'AS de l'accessibilité de l'UE, que l'UE

devienne disponible pour la communication via LTE ou 5G.

Dans EPS, le HSS met à jour la demande de surveillance dans les MME qui

peuvent notifier la disponibilité de l'UE pour la communication. Dans un

environnement réseau multi-système, cela nécessite qu'une demande de

surveillance saisie dans les données d'abonnement par HSS ou UDM (Unified

Data Management) soit transmise à tous les MME, AMF et SMF concernés et

qui peuvent traiter la partie de notification de surveillance. Les données

d'abonnement communes stockées dans UDR (Unified Data Repository) sont

essentielles pour une solution de surveillance combinée.

Page 100: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

100

h. Mobilité inter-RAT et NB-IoT

La mobilité inter-RAT nécessite la maintenance des capacités radio de l'UE

pour la 5G et le NB-IoT, ce qui implique la gestion de ces capacités sur chaque

RAT séparément. Ceci est le résultat de la grande taille des données

d'information de capacité radio UE multi-RAT et multi-bande en relation avec

le débit des données limités du NB-IoT. La signalisation sur les protocoles

3GPP doit être optimisée pour éviter une surcharge de signalisation excessive

sur les ressources radio à bande étroite.

Un aspect lié aux différentes capacités prises en charge dans chaque système

est la manière dont les sessions PDU 5G actives et les connexions PDN 4G

peuvent suivre dans la mobilité inter-RAT de l'UE. Les capacités des éléments

de réseau à servir sont bien prises en charges. Le CN transfère uniquement

les connexions PDN ou sessions PDU qui peuvent être prises en charge après

la mobilité, compte tenu des capacités du réseau, des données d'abonnement

et de la politique locale du réseau.

i. QoS pour NB-IoT

L'objectif est de permettre la différenciation de la qualité de service entre les

NB-IoT UEs pour les petites données du plan de contrôle. Comme une solution

possible, l'AMF peut attribuer l'index de la QoS reçu de l'UDM lors de

l'enregistrement auprès de l'UE. L'UE inclut cet index de QoS dans les

messages de donnée du plan de contrôle. Cela permet au RAN d'évaluer la

priorité de l'UE par rapport aux autres. L'index QoS peut être régulé par l'AMF

en comparant la valeur d'index QoS fournie par l'UE à celle de l'UDM. Bien

que ce service considère la qualité de service, la mise en œuvre technique

présente des similitudes avec le contrôle des surcharges.

Page 101: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

101

Conclusion

La 5G n'est pas simplement une autre technologie radio ou bien seulement

une évolution du LTE, qui offre plus de capacité et une latence plus faible au

consommateur, mais ses principes de conception et d'architecture suivent un

concept révolutionnaire, car pour la première fois ce nouveau système permet

de construire des réseaux ouverts avec des interfaces ouvertes où n'importe

quel niveau de contrôle du réseau peut être offert au monde extérieur.

L'architecture du système est conçue pour utiliser nativement les concepts

NFV (network function virtualization) et SDN (software defined networking) et

exploiter ces technologies. Les techniques de la 5G NR permettent une prise

en charge économique de divers cas d'utilisation avec des demandes très

différentes de débit, de latence, de fiabilité et de sécurité, comme décrit dans

le premier chapitre pour une communication ultra-fiable à faible latence

(URLLC) et dans le deuxième chapitre pour l'Internet des objets (IoT) Cela

offrira des nouvelles opportunités aux opérateurs mobiles, aux industries et

aux consommateurs finaux. Il aidera les gens dans leur vie quotidienne, sur

leurs lieux de travail et dans les situations d'urgence. Il permet de connecter

des usines, ce qui contribue à augmenter le niveau d'automatisation dans

diverses industries, c'est-à-dire moins de temps d'interruption lors de la

conception et de la fabrication des produits.

Connecter des machines, des objets et des personnes peut rendre la vie plus

facile et aussi plus fiable. L’augmentation de la demande des données sera

également satisfaite par la 5G surtout dans les zones urbaines denses, une

grande partie de la bande passante sera disponible, la technique de MIMO et

3D Beamforming vont augmenter la capacité des consommateurs. Avec des

temps de réaction très courts du réseau, cela augmentera la satisfaction des

utilisateurs et la volonté de payer plus pour un abonnement 5G.

Page 102: 5G business model et l’évolution de l’IoT de 4G vers 5G

102

Références

La totalité des informations sur ce rapport sont capturées et basées sur des ressources et des documents propres à la société Nokia.

Autres ressources :

http://www.techplayon.com/5g-nr-radio-protocol-user-plane-whats-new-

lte-5g-nr/

http://dictionnaire.sensagent.leparisien.fr/Orthogonal%20Frequency%2

0Division%20Multiplexing/fr-fr/

https://www.atys-concept.com/blog-de-la-performance/articles-

performance-industrielle/iaas-paas-saas-modele-cloud-choisir-

solutions-de-performance-industrielle/

https://www.service-architecture.com/articles/cloud-

computing/network_as_a_service_naas.html