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Rev Neurol (Paris) 2007 ; 163 : 4, 398

M.G. BOUSSER

Discours

M.G. Bousser

Hôpital Lariboisière, Service de Neurologie, 2, rue Ambroise-Paré, 75010 Paris.

Chers collègues et amis,

Une année déjà. Il me semble que c’était hier que j’inau-gurais mon mandat de Président de la Société de Neurolo-gie sous le double signe de l’unité et de l’ouverture ! Unitéavec la création de la Fédération Française de Neurologie

présidée par Michel Clanet et au sein de laquelle la SociétéFrançaise de Neurologie doit garder la place essentielle-

ment scientifique qui est la sienne. Je dois cependantvous avouer que j’ai un regret, celui de ne pas voir laSociété Française Neuro-Vasculaire faire partie intégrantede la Fédération. En effet, contrairement à beaucoup demes collègues, je pense que la neurologie vasculaire n’estpas simplement une « surspécialité » comme les autresau sein de la neurologie car il y a pour la neurologie vas-culaire une tendance à la sécession qui n’existe pas pourles « surspécialités » qu’il s’agisse des mouvementsanormaux, de la sclérose en plaques, de l’épilepsie ou dela maladie de Parkinson, etc. D’ailleurs, dans plusieurspays, la neurologie vasculaire est déjà sortie du giron dela neurologie

En ce qui concerne l’ouverture, elle a été au cours de cetteannée 2006 à la fois nationale et internationale : nationaleavec les nouveaux statuts qui ont presque fini leurs deuxallers et retours avec le ministère de l’Intérieur et qui per-mettront à tous les neurologues qui le souhaitent de devenirmembre titulaire simplement sur présentation de deuxautres membres de la Société. Il n’y aura donc plus lespetits bulletins bleus auxquels les membres de la Sociétéétaient habitués depuis de si nombreuses années !

Mais l’ouverture a été surtout internationale, d’abord avecla réunion franco-marocaine, et surtout avec la premièrerencontre franco-chinoise de neurologie organisée conjoin-tement avec Frédérique Brudon pour l’Association desNeurologues Libéraux de Langue Française et OlivierJoyeux pour le Collège National des Neurologues des

Hôpitaux Généraux. Beaucoup ont connu à l’occasion deces premières rencontres le choc de la découverte de laChine et j’espère qu’après cette manifestation, des collabo-rations et des échanges se concrétiseront entre la neurologiefrançaise et la neurologie chinoise à l’instar de ce qui existedepuis plusieurs années entre l’Angleterre et la Chine ou lesÉtats-Unis et la Chine.

Je suis sûre que cette stratégie d’unité et d’ouverture serapoursuivie par mon successeur Alain Destée mais avant de

lui laisser la place, je voudrais remercier les membres per-manents du bureau : Christine Tranchant, sans qui la

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n’existerait probablement plus, Phi-lippe Damier, notre vigilant trésorier et organisateur de cesJournées de Recherche Clinique, et bien sûr Jean-MarcLéger, le secrétaire presque perpétuel qui, avec l’aide fidèleet efficace de Brigitte Arranger, est le véritable directeurgénéral de la Société Française de Neurologie. J’avais connuJean-Marc lorsque j’étais à la Salpêtrière mais cette prési-dence m’aura permis de le retrouver et de renouer avec luides liens d’amitié. Merci, Jean-Marc pour tout ce que tufais pour la Société Française de Neurologie et pour m’avoirrendu cette présidence si aisée et plaisante.

Merci à tous et place au nouveau président, le ProfesseurAlain Destée de Lille.

Correspondance :

M.G. B

OUSSER

, Hôpital Lariboisière, Service de Neurologie, 2, rue Ambroise-Paré, 75010 Paris.