DIMANCHE 6 SEPTEMBRE 2009 - 16 RAMADAN 1430 - N° 5718 - PRIX : 10,00 DA - FAX : REDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITE : 021 67 06 75 - TEL. : 021 67.06.58 - 021 67.06.51

Pause-CaféPause-Café

Le trafic marchandises du port de Marseillevers l’Algérie est fortement pénalisé par lesnouvelles mesures algériennes «destinéesà freiner les importations», a déploré l’UMF,qui représente des entreprises du secteurportuaire, très inquiètes (Agences).Pour nous, c’est plutôt une bonne nouvelle; elle nous prouve que, malgré tout, rienn’est perdu. Agir pour faire baisser lesimportations, assurer l’autosatisfaction etpromouvoir les exportations fait partie desobjectifs de toute économie nationale quivise la performance. A quand l’interdictionde l’importation des biscuits, gaufrettes,jus, limonades, crèmes glacées et autressucreries que nous produisons enquantités plus que suffisantes ? A moins deles pénaliser par de fortes taxes visantà protéger le produit national !Nous ne hurlerons pas avec les loups !Si nous sommes généralement trèscritiques vis-à-vis du pouvoir, nous savonsaussi apprécier les mesures qui renforcentl’économie nationale, en attendantle lancement d’un vaste programmed’investissements productifs publics quidonnerait à Tata Aldjia sa Fatia, mais…à crédit !

farahmaamar@ymail.com

Le Ramadan 1430 des tontons (9)

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Seule la victoire !PAGE 15

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ALGÉRIE - ZAMBIE

Sommet de l’UPM pour soutenir le processusde paix au Moyen-Orient

A l’issue de la rencontre de cette semaine du présidentSarkozy avec Mahmoud Abbas, le président palesti-nien, reçu pour la troisième fois en France en visiteofficielle depuis 2007, on apprend que les deuxhommes «ont évoqué la proposition faite par la France

et l’Egypte de réunir un sommet autour des membresde l’Union pour la Méditerranée pour soutenir le proces-

sus de paix une fois relancé». Le chef de l’Etat fran-çais et M. Abbas ont estimé qu’un tel sommet

permettrait, si les conditions de sa tenuesont réunies, d’apporter une contributionessentielle au processus de paix. Le pro-blème est que tout indique, justement,que les conditions pour la tenue d’un telsommet sont loin d’être remplies.

Air Algérie s’implique dansla chorba pour tous à Paris

La délégation d’Air Algérie pour le nord de laFrance, partenaire de l’association «Chorbapour tous», s’implique fortement dans le cadrede la solidarité du mois de Ramadan. Le 8 septembre, elle apportera son aide auxbénévoles de l’association pour la préparationdu f’tour, auquel est conviée la secrétaired’Etat franco-algérienne Fadhéla Amara.

Le 16 septembre, qui coïncide-ra avec le 27e jour du Rama-dan, le f’tour sera pris encharge par la compagnieaérienne. Un repas auquel

sera invité, entre autres,Ghaleb Bencheikh. Enfin, Air

Algérie organisera deux tom-bolas, la première le 16 sep-

tembre et la seconde lejour de l’Aïd. Lesgagnants se verrontoffrir des billetsd’avion de la compa-gnie nationale.

Selon des sources proches du ministère de l’Enseignement supérieur et dela Recherche scientifique, l’actuel directeur général de l’Onou va êtreremplacé par celui des œuvres universitaires de M’sila. Si

rien n’a encore filtré sur les motifs d’un tel changement,d’aucuns y voient un lien avec un certain dossier ensuspens au niveau de la cour de justice de Constan-tine.

Dimanche 6 septembre 2009 - Page 2

periscoop2009@yahoo.frPChangement à l’ONOU

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rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.

NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès

et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et lacorruption ; il attaquera toujours les démagogues de tousles partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux

classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, nerelâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,

demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendraradicalement son indépendance, il n’aura jamais peur

d’attaquer le mal, autant quand il provient de laploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»

Islamisme et islamophobieen Europe

«Islam, islamisme et islamophobie enEurope», c’est là l’intitulé de deux journéesd’auditions qu’organisera les 8 et 9 sep-tembre la Commission de la culture, de lascience et de l’éducation de l’Assembléeparlementaire du Conseil de l’Europe. Denombreux experts seront auditionnés surcette question qui a fait l’objet en Europede tant d’équivoques et d’amalgames,souvent sciemment propagés et qui ontfortement participé à l’islamophobieambiante sur le continent européen.

ERISCOOPERISCOOP

Sofiane Aït-Iflis -Alger (Le Soir) -L’université d’été duparti, qui s’est ouvertejeudi, et pour trois jours,à Zéralda, a offert uncadre supplémentairepour un débat interneautour de la question.

Louisa Hanoune, quine lésine pas sur l’effortdiscursif, en dépit du

jeûne, a partagé, hier, saposition avec les mili-tants du parti regroupésà la Mutuelle des maté-riaux de construction deZéralda.

Un échange intensif,emprunt de fougue mili-tante qu’on connaît auxmilitants du PT.

La secrétaire généra-le du parti estime quel’instauration des quotaspour les femmes dansles listes électorales estcontraire au principe del’égalité entre leshommes et les femmeset antinomique, parailleurs, avec la démo-cratie.

Plus clairement,Louisa Hanoune consi-dère que «la femme n’apas à devoir sa promo-tion politique à la charitémasculine» qui lui céde-ra un quota de représen-

tation. Pour elle, lafemme devra comptersur son effort et sa com-pétence pour se pro-mouvoir politiquement.

D’entendre LouisaHanoune ainsi rappelerson opposition à unéventuel système dequotas, on est en droitde supposer que le PTn’accueillera pas favora-blement la loi organiquefixant les modalités depromotion politique de lafemme que l’Etat devrapromulguer conformé-ment à la dispositionconstitutionnelle, si, bienentendu, cette loi venaità instituer un système dequotas.

L’autre problématiquesur laquelle le Parti destravailleurs n’est pas enphase avec le pouvoir enplace est la pénalisationdu délit de harraga.

Le PT est contre l’em-prisonnement des harra-ga et, conséquemment,dénonce la loi qui le dis-pose.

Louisa Hanoune, quiencadra un débat autour

de la question hier, resteconvaincue que jeter desjeunes en prison pourdélit de migration clan-destine n’est pas la solu-tion.

Selon elle, l’Etatdevra agir autrementpour endiguer le phéno-mène. Elle préconised’agir sur les causes qui

poussent les jeunes àbraver la mort en hautemer pour un mieux- vivreailleurs.

La solution, pourLouisa Hanoune, est quel’Etat prenne en chargeles problèmes desjeunes, logement, travailet salaire décent. Auxsecond et premier jour

de l’université d’été duparti, Louisa Hanoune aeu à rappeler sa satis-faction de la loi definances complémentai-re qui, selon elle, intègredes revendications quele PT avait expriméesauparavant, notammentau niveau du Parlement.

S. A. I.

Une embuscade a ététendue aux terroristes parles militaires dans la nuitde vendredi à samedi aulieu-dit Mazgher, dans lenord de la communed’Afir, à l’extrême est de lawilaya de Boumerdès.Selon nos informations,les forces armées se sontdéployées à la suite d’in-formations qui leur ont étéfournies.

A l’issue de cetteaccrochage, les forcesarmées qui ratissent cetteforêt à cheval entre Tizi-Ouzou et Boumerdès ontrécupéré deux fusils d’as-saut de type AK47 et desmunitions.

A l’heure où nous met-tons sous presse, notresource précise que lescorps des deux terroristesn’ont pas encore été iden-tifiés.

Cependant, tout porteà croire que ces deux élé-ments appartiennent à lakatibat El-Ansars affiliéeau GSPC d’Al-Qaïda auMaghreb.

L'essoufflement de lakatibat El-Ansars ?Un autre coup est porté

à la katibat El-Ansars.Cette phalange activedans un secteur comprisentre le nord-est de lawilaya de Boumerdès, àpartir de Bordj-Ménaïeljusqu’à Dellys, en passantnotamment par le triangled’or constitué par le basSebaou et ses richessesagricoles des plaines deCap-Djinet, Sidi-Daoud etBaghlia.

Le territoire de préda-tion de ce groupe, les plusimportant au niveau orga-nique de la zone 2 duGSPC (Kabylie etAlgérois), s’étend parailleurs au nord/ouest dela wilaya de Tizi-Ouzou.

L’émir du groupe, origi-naire de Dellys, a fait del’immense forêt deMizrana son lieu de retraitpour planifier des actionscriminelles. La phalangeen question a été, rappe-lons-le, l’organisatrice,début septembre 2007, de

l’attentat suicide qui ciblaitl’unité des gardes-côtesde l’ANP stationnée auport de Dellys. 34 soldatsavaient été tués.

Au 28e jour duRamadan 2007, un autreattentat suicide et une ten-tative d’assaut ont étéorganisés par les terro-ristes de cette phalange àTakdempt, à 3 km àl’ouest de Dellys, contreune unité des services desécurité (ANP,Gendarmerie nationale etGarde communale) quisurveillait l’entrée de laville et la RN 24.

Cette attaque avait étérepoussée.Malheureusement, lekamikaze, en faisantexploser son véhiculepiégé, a tué 2 militaires etun garde communal.

La tentative d’assautqui s’en était suivie avaitété repoussée.

3 terroristes ont été éli-minés. A partir de ce jour,la katibat El-Ansars n’ontplus enregistré de succèscontre les services desécurité. Bien mieux, ellea subi un revers cinglant.Son émir s’est rendu auxservices de sécurité. Sonremplaçant n’a pas l’en-

vergure de SadaouiAbdelhamid, l’éminencegrise du GSPC et fonda-teur de la katibat El-Ansars. Il a été, rappe-lons-le, éliminé en 2006.

Avant le revers de ven-dredi, la katibat El--Ansarsen avait subi un autre enjuin 2009. Pour rappel, leséléments de cette katibaplanifiait un autre atten-tant suicide contre l’unitéde la Marine nationale duport de Dellys. Mais cette

fois-ci, les agents de laBMPJ et ceux des ser-vices secrets de l’ANPavaient récolté suffisam-ment d’informations pouragir en temps opportun.

Dans la nuit du lundi 20juin, l’attentat a été déjouéet le kamikaze éliminé.Malheureusement les ter-roristes de cette katibacontinuent à racketter lescitoyens et les riches fel-lahs de la région.

Ali F.

Le Soird’Algérie Actualité Dimanche 6 septembre 2009 - PAGE 3

La secrétaire générale du Parti des tra-vailleurs n’en démord pas. Elle demeure fonciè-rement opposée à la promotion politique de lafemme via l’institution d’une obligation de quo-tas sur les listes électorales. En cela LouisaHanoune s’inscrit en faux par rapport à bien dessuggestions partisanes.

Les éléments de l’Armée nationale populaire(ANP) en opération de ratissage dans la forêt deMizrana ont mis hors d’état de nuire deux isla-mistes armés, ces dernières vingt-quatreheures.

...et un autre à ChlefVendredi, en milieu d’après-midi, un groupe armé

composé de quatre éléments a été signalé aux servicesde sécurité, indiquent des sources dignes de foi. Cesmêmes sources ajoutent que forts des renseignementsobtenus, les services de sécurité se sont immédiatementdéployés et ont accroché le groupe armé juste à l’entréeest de la ville de Chlef, à quelques encablures du grou-pement de la gendarmerie et à proximité du barrage fixechargé de la circulation routière.

A l’issue de l’accrochage, un des éléments du groupearmé a été abattu tandis que les trois autres ont réussi àprendre la fuite, le lit du fleuve Chelif n’étant pas loin. Unekalachnikov et deux grenades offensives ont été récupé-rées. Cependant, on indique que la présence de ce grou-pe à cet endroit n’est pas fortuite. On suppose que cegroupe s’apprêtait à attaquer les agents affectés au bar-rage permanent ou alors projetait un raid contre la caser-ne de gendarmerie, la détention des deux grenades étantun indice probant. Cette opération a été rendue possiblegrâce aux renseignements fournis par les habitants.

Karim O.

MIZRANA

Deux terroristes abattus...

TIZI-OUZOULes nouvelles

troupes d’élite dela gendarmerie

s’installentDepuis le week-end

dernier, les rangs desservices de sécurité enexercice à Tizi-Ouzou ontété étoffés par l’envoi dece que l’on considèrecomme les troupes d’élitede la Gendarmerie natio-nale.

En effet, selon dessources bien informées,ce sont pas moins desept des nouvelles unitésdes Sections de sécuritéet d’intervention (SSI), encharge des missions lesplus délicates, qui ont étéacheminées sur lespoints chauds de lawilaya de Tizi-Ouzou oùsévissent le grand bandi-tisme — auquel l’on endosse quelques-uns de laquarantaine de kidnap-pings commis dans larégion depuis un peu plusde deux ans — et les ter-roristes du GSPC, notam-ment du côté de Tadmaït,Tigzirt et Yakouren.

En plus de ces troislocalités, les élémentsdes SSI sont désormaisinstallés à Tizi-Ouzou,Draâ Ben Khedda, Aïn-el-Hammam et Fréha.C’est apparemment laréponse des pouvoirspublics aux élus de l’APWqui, depuis l’année der-nière, ne cessent d’exigerque l’Etat assume la pro-tection des biens et despersonnes à travers unecouverture sécuritaireplus conséquente qu’ellene l’a été depuis quelquetemps dans la région,soumise à une forte pres-sion de la part des crimi-nels de tous acabits.

A. M.

UNIVERSITÉ D’ÉTÉ DU PT

Louisa Hanoune partageses sacerdoces

«La femme n’a pas à devoir sa promotion politique à la charité masculine».

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Le Soird’Algérie Actualité Dimanche 6 septembre 2009 - PAGE 4

Salima Akkouche -Alger (Le Soir) - Lesjours passent et lesconsommateurs, guettant,avec un maigre espoir,une éventuelle baisse dela mercuriale, continuentde subir de plein fouet unehausse des prix des pro-duits de large consomma-tion. La situation est d’au-tant plus dramatique queles Algériens s’apprêtent àentamer leurs achats pourla préparation desgâteaux de l’Aïd.

Sur les étals du mar-ché de Belouizdad, lesprix affichés n’ont pasbougé d’un iota depuis ledébut de ce mois. Lecitoyen doit payer encorecher sa chorba. L’oignon

n’a toujours pas quitté ses40 DA/kg. La carotteaffiche entre 60 et 80DA/kg et la laitue restetoujours sur son trône :elle est cédée entre 80 et100 DA/kg. Pour sa part,la courgette a enregistréune légère baisse. Elle estpassée de 80 à 60 DA/kg.Même chose pour latomate qui est passée de80 à 60 DA/kg.

La pomme de terre, lepoivron ou encore lesnavets campent sur leurprix de début de mois deRamadan. Quant auxautres produits de largeconsommation, ils n’ontpratiquement pas connude changement. C’est lecas de l’huile de table ou

encore des diouls indis-pensables pour confec-tionner les fameux bou-reks dont raffolent lesfamilles algériennesdurant le mois deRamadan.

Seules les dattes ontconnu une baisse consi-dérable puisqu’elles sontcédées à 180 DA/kg.

Les prix des viandesblanche et rouge restentégalement inaccessibles.Les familles qui ont choiside se rabattre sur le pou-let pour minimiser leursdépenses se retrouventcontraintes de le payer à390 voire 420 DA/kg.

Les morceaux de pou-let sont vendus à 400DA/kg. «Une fois le pouletnettoyé et vidé, son poidsinitial baisse. Donc si jel’achète moins cher dechez l’éleveur, je suis obli-gé de le vendre plus cherpour compenser les kilosperdus», explique un ven-deur de volaille.

Pour leur part, lesviandes ovine et bovinereste hors de portée desbourses moyennes. Cesviandes semblent ne pasêtre prêtes à descendreau dessous de 900 DA/kg.

Quant aux fruits, hor-mis la pastèque et lemelon dont les prix variententre 30 et 45 DA/kg, lesprix du raisin et des poiresoscillent de 140 à 160DA/kg, alors que la bana-ne est cédée à 110 DA/kg.

L’Aïd s’annonce difficilepour les familles, avectoutes ces dépensesincompressibles aux-quelles elles devront faireface, notamment pourl’achat de manuels etfournitures scolaires et devêtements pour lesenfants. Autant dedépenses qui viendrontgrever le budget familial,déjà bien érodé durantces quinze premiers joursdu mois de Ramadan.

S. A.

Si la température est redevenue clémente encette première partie du mois de Ramadan, lamercuriale, elle, ne semble pas en passe desuivre la même tendance. Les Algériens enta-ment leur troisième semaine de jeûne et les prixdes fruits et légumes et autres produits alimen-taires ne se sont toujours pas stabilisés.

MAIGRES BOURSES

La contrainte d’acheter chinois

Wassila Z. - Alger (LeSoir) - Le produit chinoiscommercialisé par desAlgériens ou par desChinois reste l’apanagedes pauvres. Reflet d’unpouvoir d’achat en nettedégringolade. Décidément,rien n’arrête la déferlantechinoise.

Les produits «Made inChina» continuent à avoirla cote auprès desAlgériens. Et faire face auxdépenses «accrues» relè-ve, cette année plus queles autres, du véritablecasse-tête.

La combinaisonRamadan, rentrée scolaire,fête de l’Aïd a ruinél’Algérien moyen. Dans lesruelles étroites de plusieursquartiers d’Alger, de petitsChina Town tissent leurtoile en toute quiétude.

Les produits asiatiquesinondent le marché.Magasins, étalages propo-sant des produits variéspullulent, au grand bonheurdes familles. Celles-ci profi-tent de la dernière semainede vacances de leur progé-niture pour effectuer lesdeniers achats.

Fournitures scolaires,vêtements, chaussures etautres accessoires, la listes’allonge suivant l’âge etles caprices des enfants.

A prix cassés, les

Chinois répondent auxattentes… des plusmodestes, en tout cas.Dans ces magasins et dansle marché parallèle, on ytrouve de tout ! Unvéritable Eldorado pour lesménagères. A proximité del’hôpital Mustapha-Pacha,c’est presque labousculade.

Les gens se ruent surces étalages qui offrent àl’œil une panoplie d’articlestout en couleurs. Ici, lesclients se plaignent de lacherté de la vie. «Les fraisdu Ramadan nous achè-vent», lance un quinquagé-naire tenant ses deuxenfants à la main. «Nahimeldjbel yekhtall – mêmesoutirer d’une montagnefinit par la déstabiliser —»,s’offusque un père defamille, faisant allusion auxdépenses.

Pour ce fonctionnaire de43 ans, «toutes les écono-mies y passent ces jours-ci». «Habiller mes troisenfants et leur assurer lesfournitures scolaires relèvedu défi, compte tenu dusalaire que je perçois»,lance-t-il.

Conscient de la mauvai-se qualité du produit chi-nois, Mohamed se dit «obli-gé» cette année. «Allahghaleb, je ne peux me per-mettre des articles plus

onéreux. Le couffin duRamadan nous a déjàcourbé le dos». Aux alen-tours de l’hôpital, lesmêmes arguments revien-nent : cherté de la vie,baisse du pouvoir d’achat,dépenses du Ramadan…Mais le qualificatif qui serépète le plus concernant leproduit chinois, c’est «basprix». Ce qui lui vaut sanotoriété.

Rue Hassiba-Ben-Bouali. Un des magasinschinois propose desarticles pour enfants, desvêtements pour adultes etdu linge de maison.Plusieurs couples, accom-pagnés parfois de leursenfants, y font escale dansl’espoir de trouver leur bon-heur, toutefois éphémère.

En effet, nul ne niera lamauvaise qualité des pro-duits chinois et leur «tropcourte» durée de vie. Icides robes pour fillettes etdes ensembles pour gar-çons sont cédés entre 200et 300 DA. Des prix qui cor-respondent parfaitement àla capacité d’achat del’Algérien moyen.

Enfin… de l’Algérien endeçà de la moyenne.«D’habitude, je ne consom-me pas chinois, maisj’avoue qu’on peut parfoisdénicher des articles demeilleure qualité que ceuxque l’on trouve sur le mar-ché», nous explique unemaman.

Tâtant le tissu d’uneliquette blanche, elle nousdira : «J’ai été attirée par le

prix de cet article que jedésire offrir à ma fille de16 ans.» C’est vrai que800 DA, c’est un prix imbat-table !

A l’entrée du magasin,une jeune femmecontemple les articles pourenfants. Hésitante, elle finitpar choisir deux robesparmi la panoplie de robesexposées. Pour elle,«acheter chinois est relatifau prix et aux économiesque l’on réussit à faire».

A très petits prix, elleréussira tout de même àdessiner un sourire sur levisage de ses deux fillesâgées de 6 et 4 ans.

Juste à proximité denotre magasin chinois, unnouveau magasin offre desarticles vestimentairesd’«importation» pourenfants. L’affluence y estgrande. On ne peut en direautant pour les ventes. Lesgens viennent y admirer lesproduits dont les prix excè-dent leurs capacitésd’achat.

Des robes sont propo-sées à 3 000 DA et plus,ainsi que des ensembles à5 200 DA. Parents etenfants laissent leur émer-veillement dans cet endroit,avant de ressortir.

La mort dans l’âme, ilsfinissent par vider ce quireste de leur bourse dansun produit nettement moinscher, moins durable, etmoins beau… Au grandbonheur des jaunes, et auxdétriment des envies !

W. Z.

Le couple «rentrée scolaire-fête de l’Aïd»oblige des chefs de famille à serrer la ceinture.

Ultime solution pour les maigres bourses :le produit chinois, souvent même fabriqué enAlgérie.

TROISIÈME SEMAINE DU RAMADAN

La flambée des prix persiste Produit Unité de mesure Prix détail

Pommede terre 1 kilo 50 DA

Navet 1 kilo 100 DA

Tomate fraîche 1 kilo 50 - 60 DA

Oignons 1 kilo 40 DA

Salade verte 1 kilo 80 - 100 DA

Poivrons 1 kilo 70 - 80 DA

Carotte 1 kilo 70 - 80 DA

Courgette 1 kilo 50 - 60 DA

Ail 1 kilo 300 DA

L’agneau 1 kilo 1 100 DA

Bœuf avec os 1 kilo 900 DABœuf sans os 1 kilo 970 DA

Poulet en morceaux 1 kilo 380 - 420 DAPoulet entier 1 kilo 270 - 280 DA

Frik 1 kilo 200 DA

Olives vertes 1 kilo 240 DA - 260 DAOlives noires 1 kilo 220 DA

Huile 5 litres 560 DA

Citron 1 kilo 400 DA

Œuf l’unité 10 DA

Pois chiche 1 kilo 120 DA

H’chich 1 bouquet 10 DA

Sucre 1 kilo 75 DA

Dattes 1 kilo 180 - 280 DA

Melon 1 kilo 40 DA

LE COUFFIN DE LA MÉNAGÈRE

Le Soird’Algérie Actualité

Dimanche 6 septembre 2009 - PAGE 5SI LA VISIBILITÉ DE LA LUNE DANS D’AUTRES PAYS EST PRISE EN COMPTE

Les Algériens fêteront l’Aïdle 20 septembre

F.-Zohra B. Alger (LeSoir)- Pour le spécialiste, ladétermination du jour del’Aïd repose sur le mode

d’observation qui sera déci-dé par les comités. Ilexplique ainsi que si cesderniers restreignent l’ob-

servation lors de la nuit dudoute, le 19 septembre auniveau local, la lune ne serapas visible sur tout le terri-toire national. Il sera toute-fois possible de voir l’astrelunaire depuis l’extrêmesud du pays, mais seule-ment avec l’utilisation demoyens optiques comme letélescope, selon les spécia-listes. Cette possibilité esttoutefois à écarter, selonl’association Sirius, du faitque ces régions sont peuou pas du tout peuplées.

Toutefois, une donnéeimportante demeure :l’astre lunaire sera parfaite-ment visible le 29 chaâba-ne, soit samedi 19 sep-tembre, à partir des pays del’Afrique centrale et plusspécialement de pays telsque l’Afrique du sud ou leZimbabwe.

Ainsi, le 19 septembre,lors de la conjonction lunai-re, ou nouveau mois astro-nomique, la lune ne serapas visible à partir del’Algérie et de tous les paysarabes. Ce sera donc auxcomités des croissantslunaires de décider s’ils

prendront en considérationou non la visibilité de la lunedans d’autres pays.

Ceci d’autant plus quel’année dernière, à la fin du

mois de Ramadan, l’obser-vation de la lune en Afriquedu Sud, pays où vit unegrande communautémusulmane, a été mention-

née dans le communiquéofficiel du ministère desAffaires religieuses, selonl’association Sirius.

F.-Z. B.

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Sid.

RENTRÉE SCOLAIRE

Le Cnapest sceptique

Nawal Imès -Alger (LeSoir) - Dans un communi-qué rendu public hier, leCnapest énumère toutes lesentraves qui empêcherontélèves et encadrementpédagogique de passer unebonne année scolaire.

La surcharge desclasses, la répartition péda-gogique et le volume horairetrop important figurent parmi

les inquiétudes du syndicat. Ses membres craignent

en effet que les enseignantsne soient pas en mesure determiner le programme etqu’ils soient réduits en find’année de donner un coupd’accélérateur au détrimentde la qualité et de la capaci-té des enfants à suivre unrythme aussi effréné.

Selon le Cnapest, les

enseignants craignent quele manque de formation etde manuels pédagogiquesne finissent par avoirdes répercussions sur laqualité de l’enseignementdispensé.

A cela s’ajoutent des pré-occupations liées à la situa-tion socioprofessionnelledes enseignants qui atten-dent toujours les textesd’application du statut parti-culier et la promulgation durégime indemnitaire.

Pour tenter d’apaiser lestensions, le Cnapest fait unesérie de recommandations.Il propose d’installer des cel-lules de réflexion qui aurontla charge de faire des pro-

positions pour améliorer levolet pédagogique et laréduction du volume horaire.

Le Cnapest estime queseule la poursuite desréformes dans le sens del’allégement du programmepeut provoquer un saut qua-litatif.

Il préconise la mise enplace à l’intérieur des struc-tures des cellules psycho-pédagogiques qui assure-ront le suivi aux élèves etqui permettront de mieux lesorienter afin d’éviter lesdéperditions scolaires et lesviolences qu’engendrentsouvent les surcharges desclasses.

N. I.

Les élèves et le personnel pédagogique repren-dront dimanche prochain le chemin des écoles. LeConseil national autonome des professeurs de l’en-seignement secondaire et technique (Cnapest) consi-dère que tous les ingrédients sont réunis pour que larentrée ne se fasse pas dans de bonnes conditions.Les récents aménagements du week-end ne sont pasla seule source d’inquiétude.

Les Algériens fêteront-ils l’Aïd-el-Fitr au termede 29 ou de 30 jours de jeûne ? Ce sera aux comi-tés des croissants lunaires du ministère desAffaires religieuses de trancher. Ils devront opter,à cet effet, pour l’observation lunaire locale oucelle étendue à d’autres pays. C’est ce qu’a pré-cisé, hier, l’association Sirius par le biais de sonprésident, le professeur Mimouni.

Les Oranais ont compris que les «choses sérieuses»avaient commencé depuis déjà deux jours, avec les bruitsstridents et assourdissants des perçeuses et autresengins, annonçant ainsi le début de la deuxième phasedes travaux du projet de tramway. Des travaux qui coïnci-dent malheureusement avec ceux entamés par la Seor ,entrant également dans le cadre de ce grand projet quinécessite la réfection du réseau d’AEP avant d’atteindrecertains sites où les canalisations d’eau défectueusespourraient entraver le travail des ingénieurs et représen-tants du consortium espagnol Tram Nour. Ainsi, ce jeudi,la réunion tenue entre les représentants du consortiumespagnol et les membres de l’Exécutif s’est soldée parl’adoption du nouveau plan de circulation. Ce plan prévoitla fermeture de plusieurs grandes artères dans la villed’Oran, et ce à partir du 6 septembre, c’est-à-dire aujour-d’hui. Ces nouvelles mesures prises sur le plan de la cir-culation routière ne seront pas des plus aisées pour lesautomobilistes et encore moins pour le citoyen d’unemanière générale. La ville d’Oran étouffe depuis quelquesannées déjà en raison de l'accroissement de son parcautomobile. Et qu’en sera-t-il alors lorsqu’il va falloir res-treindre le nombre d’artères autorisées à la circulation ?Les scènes d'embouteillages seront inévitables, sachantque parmi les artères les plus importantes sujettes à fer-meture partielle, figure trois grands axes, à savoir les bou-levards Maâta et Mascara et l'avenue de l'ANP (ligne U).Autres fermetures qui ne seront pas sans conséquence :le boulevard Emir-Abdelkader et les rues de Mostaganemet Hamou-Mokhtar. Comme nous le disions plus haut, àces travaux du tramway sont venus s’ajouter ceux de laSeor. Ainsi, deux autres grandes artères de la ville d’Oranseront fermées à la circulation, à savoir les rues Larbi-Ben-M’hidi et Khemisti. Autant de désagréments pour lesOranais, qui devront s’en accomoder, et ce jusqu’à la miseen service des premières rames, prévue d’ici à 2010.

Amel B.

TRAVAUXDU TRAMWAY D’ORAN

Le nouveau plande circulation appliqué

dès aujourd’hui

C’est au ministère de Ghoulamallah de trancher.

CONFLIT COMMERCIALENTRE ALGÉRIE-TÉLÉCOM ET L’EEPAD

Le statu quo persisteLe conflit commercial entre

Algérie Télécom et le fournisseurd’accès à Internet Eepad(Etablissement d’enseignementprofessionnel à distance) perdure.Au détriment de quelque 35 000abonnés.

Chérif Bennaceur - Alger (LeSoir) - C’est encore le statu quo depuisque l’opérateur historique a suspendumardi dernier ses prestations de ser-vices au provider privé, pour non-paie-ment de ses dettes contractées. C’estégalement le flou concernant la

réunion qui devait réunir hier les deuxparties en conflit avec le ministère dela Poste et des Technologies de l’infor-mation et de la communication, et dontune voie médiatique a fait état dansson édition d’hier. Si, du côté de l’opé-rateur privé, l’on observait hier le silen-ce, ce n’était pas le cas au niveau del’opérateur public. A Algérie Télécom,où l’on infirme la tenue d’une telleréunion, nos interlocuteurs affirmentque les portes du dialogue et de la dis-cussion sont toujours ouvertes pourrégler un conflit «strictement commer-cial». Pour peu, cependant, que

l’Eepad honore son engagement derembourser ses dettes vis-à-vis de sonprestataire de services. Des dettes quis’élèvent actuellement et globalementà 3,5 milliards de dinars, que le four-nisseur privé s’était engagé à rembour-ser selon un échéancier agréé par lesdeux parties en mai 2009.

Or, le fournisseur d’accès n’a pashonoré cet engagement, malgré le sur-sis accordé depuis mai dernier et l’in-tervention du ministère de la Poste. End’autres termes, la solution de ceconflit reste encore incertaine,

C. B.

KHENCHELAUne bande de malfaiteurs

encagoulés et armésattaque un domicile

Les services de police de la wilaya de Khenchela ontouvert une enquête suite à une plainte déposée par uncitoyen habitant la cité route d’El Aïzar, au chef-lieu de lawilaya, faisant état d’une agression et d’une violation d’undomicile situé dans ladite cité par un groupe de malfaiteursencagoulés et armés. Ces derniers ont menacé lesmembres de la famille présents et ont pu s’emparer d’unesomme d’argent estimée à 150 millions de centimes et unlot de bijoux, ce qui a semé la terreur et la panique parmiles victimes. Après leur forfait, cette bande de malfaiteursa pris la poudre d’escampette. Le père de la famille, sousle choc, a déposé une plainte auprès des services de sécu-rité qui ont immédiatement déclenché les recherches pouridentifier les auteurs de cette attaque.

Benzaïm Abdelouahab

Meriem, je t’aimais sans pouvoir te le dire. Je m’en souviens comme si c’était hier. Des souvenirs à la fois agréableset douloureux... Aujourd’hui, je t’écris ces lignes pour te dire que je t’aimais sans pouvoir te le dire....

De la part de Midou, ton ex-camarade de classe.Ecrire à voxtexto@ymail.com

Voilà deux années etquelques mois que Djiar està la tête du secteur de la jeu-

nesse et des sports, l’a-t-il pourautant promu, comme il était atten-du, sommes-nous curieux de nousinterroger ?

Son prédécesseur, YahiaGuidoum, a laissé une bonneimpression au sein de l’opinionpublique, du fait de la vitalité qu’il aréussi à impulser au secteur, maisaussi grâce aux actions qu’il amenées : entre autres, le combatqu’il a déclaré aux barrons du footet qu’il n’a pas pu mener à terme, àcause de nombreuses interfé-rences. Djiar est tout à fait à l’op-posé.

Mis à part les sorties routi-nières, pour visites d’inspections,qu’il a effectuées jusque- là, aucu-ne action concrète, en revanche,ne peut être comptabilisée à sonactif et en faveur du secteur. Sadiscrétion, mais aussi ses hésita-tions le placent dans une inconfor-table situation.

A commencer par a loi 4-10 ,relative à l’éducation physique etaux sports, dont une partie destextes d’application demeure ensouffrance, rendant un nombreimportant de structures et d’or-ganes sportifs illégaux. Une situa-tion inédite qui ne semble pasinquiéter outre mesure le MJS.L’organisation du renouvellement

des instances et structures spor-tives (clubs, ligues, fédérations etComité olympique) a accusé duretard, du fait de l’intervention traî-narde du MJS.

D’ailleurs, les clubs et les liguesavaient entamé ledit processussans directives aucune de la partdu département de Djiar. Danschaque wilaya, l’interprétation destextes en vigueur était telle quechacun allait à sa guise, sous lesyeux impuissants, dans certainscas, et dans d’autres cas com-plices des DJS.

De ces cas, de lourdes consé-quences ont apparu présentementet qui polluent la vie des clubs. N’a-t-on pas vu des clubs à deux direc-tions se réclamant toutes d’unelégitimité sans faille ? Tous les pré-sidents de club et ceux des liguesjouissent-ils des justificatifs sco-laires, tel qu’exigé par les disposi-tions réglementaires les concer-nant ? Ou encore, tous les diri-geants sportifs, élus pour le man-dat 2008-2012, ne cumulent-ils pascomme l’a interdit le décret de noncumul ?

Nonobstant toutes ces tracas-series, le MJS a montré une fébrili-té dans la gestion du dossier duCOA. A ce jour, bien que son man-dat ait largement été consommé,ce dernier ne s’est pas renouvelé.

Le cas des fédérations decyclisme et celui d’escrime restent

suspendus. Concernant la fédéra-tion d’escrime et la manière dontse sont déroulées les élections,c’est le MJS qui doit en assumerles effets.

De bourde en bourde, Djiar apassé deux années à la tête dusecteur en essayant de faire pas-ser un organigramme, lequel orga-nigramme, dont la promulgationest intervenue récemment, a insti-tué une pléthore de directions et desous- directions dont les missionsse ressemblent, créant un chevau-chement inévitable.

D’ailleurs, cet organigrammeest qualifié de populiste aux fins dehisser certains flatteurs aux fonc-tions supérieures. Dans les cou-loirs de son département ministé-riel, une grande partie de sescadres lui reprochent le fait qu’il aitannulé les conseils de coordinationtraditionnels.

«Depuis sa venue, nous nousne réunissons pas en conseil decoordination pour prendre les déci-sions dans la collégialité», est-il dit.Il est de même pour ce qui est duvolet de la jeunesse. Là ne s’arrêtepas le réquisitoire.

Les travailleurs appartenantaux corps de l’administration char-gée de la jeunesse et des sportsattendent toujours la promulgationde leur statut particulier. Un statutque l’administration, avec la com-plicité passive d’un syndicat

(UGTA) ne représentant rien, aconfectionné et négociée avec laFonction publique et le SGG. Letout loin des travailleurs et sansaucune consultation préalable.

A tout cela, il est significatif derecenser le nombre de DJS nom-més jusque-là, mais intérimaires.A un intérimaire, l’on peut toutdemander, n’est-ce pas ?

De retour des Jeux méditerra-néens de Pescara, bien que lespronostics émis auparavant n’aientpas été atteints, le MJS, contretoute attente, a félicité les fédéra-tions pour les résultats réalisés !Un fait nouveau ! Savait-il au moinsque lors de l’édition précédente, larécolte algérienne en termes demédailles a été de 29 dont 9 en or.

Or en 2009, elle a été de 17médailles dont seulement deux enor. Inutile de rappeler qu’en 2001,les médailles algériennes étaientde 32 dont 10 en or. Le recul estnet, sauf pour le MJS version Djiar.

A moins que l’échec ait changéde sens. Et la réussite aussi. Lesecteur de la jeunesse et dessports a besoin d’une politique fai-sant de lui un ministère de souve-raineté, car la jeunesse est présen-te partout (presque dans tous lessecteurs gouvernementaux). Despolitiques, il n’en a pas besoin.C’est là une évidence que beau-coup refusent d’admettre.

Un citoyen

Le MJS à la croisée des chemins

Ecrire à voxpopuli2009@ymail.com

Dimanche 6 septembre 2009 - Page7

Dans les pays sous-développés, ce qui caractérise les respon-sables, c’est la satisfaction ostentatoire affichée quand ils présententleurs bilans d’activités aux citoyens : aucune lacune n’est mentionnée,aucune insuffisance n’est reconnue. Tout est pour le mieux dans lemeilleur des mondes !

Or, le citoyen, ne se nourrissant pas de chiffres, est loin d’être aussisatisfait que le responsable en question parce que c’est lui qui estconfronté dans la vie de tous les jours aux mille et une épreuves immé-ritées.

Faut-il donc penser que le dirigeant a menti en exposant son bilan ?Non, loin s’en faut ! Les chiffres avancés sont exacts. Il a simplementomis de dire aux contribuables trois choses :

1- Combien a-t-il dépensé pour réaliser le programme en question.2- Combien de temps a-t-il mis pour achever cette œuvre.

3- Et surtout combien de projets n’a-t-il pas réalisés et pour lesquelsl’Etat l’avait chargé de mener à bien.

Impéritie dites-vous ? En effet, ce qui caractérise les pays sous-développés, c’est la présence de cette grossière et mortelle impéritiedans tous les secteurs et à tous les niveaux. Sinon, comment expliquerque depuis belle lurette, la logique, le bon sens, la rationalité sont remi-sés aux vestiaires ?

Ceci expliquant cela, il faut reconnaître que l’échelle des valeursdans les pays sous-développés réside seulement dans la différenceentre les bons médiocres et les mauvais médiocres.

C’est ainsi qu’on peut y trouver des mauvais mais bons ; des mau-vais mauvais ; des bons mais mauvais ; des bons bons...

Mais dans tous les cas de figure, même avec les «bons bons», lapilule est toujours amère et difficile à avaler !

ENTRE FAIRE SAVOIR ET SAVOIR-FAIRE

TEXTO

C’est parce qu’un pillard zélé et envieux aeu la malveillante présence d’esprit derappeler à Al-Moutanabbi sa devise —

«Les coursiers et la nuit, et les déserts semésd’embûches me connaissent, la guerre et lescoups, le papier, la plume…» — que ce grandpoète et philosophe, qui fut partout écœuré parun climat d’intrigues et de perfidies qui répu-gnaient à sa nature, en est mort.

Le Soir d'Algérie a juré de s’opposer auxclasses privilégiées et aux exploiteurs dupeuple, de ne relâcher jamais sa sympathieenvers les pauvres et qu’il demeurera toujoursdévoué au bien public… C’est en ce sens quenous faisons appel à ses services ; quant à cecombat de David contre Goliath, les jeunespharmaciens fraîchement sortis de l’Université,tout fiers de leurs diplômes payés en larmes deprivation et de sang et par mille et une nuitsblanches, depuis ce bac que l’on devait décro-cher avec mention plus qu’honorable jusqu’à cecursus universitaire des plus éprouvants.Mettre en paravent un ministre ou sa nièce,c’est de la poudre aux yeux et une diversion demauvais goût, c’est même de l’humour noir. Sivraiment le ministre de la Santé viendrait à

prendre la défense des damnés de la science,tous les déshérités hurleraient : wa Barakatah.Là la partie est perdue ou gagnée d’avancecela dépend seulement sous quel angle onregarde le non-événement.

Celles et ceux qu’on enverra au diableVauvert se faire voir sont ceux-là mêmes quitout le long de leur longue et pénible scolarité(véritable parcours du combattant) sont venusde Boulfreiss, de Thimechtaouine,d’Ichemoul… par bus, par stop… qu’il vente,qu’il pleuve ou qu’il neige, rien ne les arrêtait…Le pot de terre c’est eux, le pot de fer, je vouslaisse le deviner.

L’éthique et la déontologie n’ont jamais étésynonymes d’avis favorables pour installationou le contraire. Dans presque la quasi-totalitédes pharmacies, les antibiotiques se vendentsans prescription médicale, le pharmacien estrarement présent, et les conseils qu’il est censénous prodiguer sont dispensés le plus souventpar des vendeurs n’ayant aucune qualificationen ce domaine.

Personnellement, je ne vois pas en quoi uneofficine de plus ou même plusieurs peuvent-elles nuire au bien-être de la cité, à l’instar des

cabinets médicaux, dentaires, cliniques chirur-gicales ou salles de soins.

La concurrence étant le régulateur parexcellence de tout marché, et le seul acteurdéterminant la qualité de la prestation de servi-ce, aussi spécifique soit la fonction.

A la limite, on peut fixer le nombre d’habi-tants par officine, la distance qui doit forcémentséparer une pharmacie d’une autre, procéder àdes enquêtes commodo et incommodo maisnul n’a le droit de «bannir» ou «d’exiler» unconfrère sous aucun prétexte, et ce quels quesoient les pouvoirs dont ils est investi, surtoutquand on se dit intello.

Partout où il est question d’intérêts et degros sous, les choses se corsent et sortent del’ordinaire, Brutus n’a-t-il pas participé à laconspiration qui a emporté son «propre père ?»qui s’est écrié : «Pas toi Brutus, ou toi aussiBrutus !» Nostalgie pour nostalgie, vivement lestemps de «Hé, Mamia, Tahia, Thoura Eziraia»où l’on nous fourguait un kilogramme de caféavec une pioche (vente concomitante) et où l’ons’évertuait à écouler des cannes à pêche àTindouf, système des quotas types oblige.

Farid Boutrid

HUMEUR

Plaidoyer pour les pharmaciens sans «ktef»

LE BILLETDE M. BENREBIAI

Républiqueou monarchie ?Ali Bongo, élu président duGabon, succède à son pèreresté 41 ans au pouvoir. La «tradition» africaine seperpétue après lesTogolais Gnassingbé et lasaga des Kabila duCongo, en attendant lesfils Wade, Moubarak,Khadafi, etc.La démocratie et le votesont devenus, au sensafricain, slogans etmensonges car la fonctionde chef d’Etat est de plusen plus un patrimoinefamilial.M. B.

Chaque fois que je lis votrejournal, je m'énerve quandj'arrive à la rubrique«Femmes magazine» ;pourquoi ne l'appelez-vouspas par exemple «Cuisine»tout simplement, puisquec'est de ce contenu qu'ils'agit, et s'y reconnaîtrontcelles et ceux qui leveulent.C'est comme si les autresrubriques d'analyse neconcernaient pas lesfemmes et ça ne fait quecontinuer à perpétuer un«ordre» des choses bieninégalitaire etconservateur.Ou c'est comme si vousnommiez la rubriqueSports par «hommes»parce qu'ils sontmajoritaires à s'y intéresser(l'inverse de la cuisine)On voit bien que ça n'iraitpas.Certes vous n'êtes pas leseul journal dans ce casmais là c'est vous que jelisais, et il me semblait quevous étiez un journal quipourrait vouloir changer surce point.Avec mes remerciementspour m'avoir lue. Avectoutes mes salutations.Béatrice Borghino

Vous voulez apporter unecritique, une suggestion,etc. Ecrivez à :amisdusoir2009@yahoo.fr

LES AMIS DU SOIR

D’ALGÉRIE

Le Soird’Algérie Régions Dimanche 6 septembre 2009 - PAGE 8

TLEMCEN

De la mendicité à la traite de nourrissons

KHENCHELASoirées ramadanesques :

animation tous azimutsLa maison de la culture Chahid-Ali-Souaïhi a établi un

riche programme d’animation culturelle au profit de lapopulation de Khenchela, notamment les jeunes, pouranimer les soirées ramadanesques. Cet établissementaccueille quotidiennement une gamme variée d’artistes, dechanteurs, de comédiens et de groupes musicaux etfolkloriques, des troupes théâtrales venues des quatrecoins du pays et des conférenciers. Ces artistes ont fait ledécor de la salle des fêtes de la maison de la culturefaisant ainsi plaisir à des centaines d'adolescents, dejeunes et de plusieurs familles. On notera ainsi laparticipation durant les premiers jours du Ramadan destroupes folkloriques de Farkat El-Amel, le groupe musicalmoderne El-Amel et Faret Innayen de Khenchela.

Des troupes théâtrales sont venues présenter leurstravaux devant ce grand public, il s’agit notamment de latroupe théâtrale d’Oran avec sa pièce Essadma, celle deAnnaba avec Mezghana 95, celle de Constantine avecTartouf et Le jeu. Les soirées continueront jusqu’au dernierjour du mois sacré avec au menu le groupe folkloriqueIghoudher, Béni-Barbar et El- Assala de Tamza. Dessketchs et des tours de magie seront présentés auxenfants. Pour la dernière journée, la troupe théâtrale deDar Ethekafa Adwa El Masrah, lauréate du 2e festival duthéâtre pour enfants, va présenter son chef-d’œuvre leLivre magique en plus des chants religieux et desconférences proposés toujours par le service desanimations culturelles du même établissement.

Benzaïm Abdelouahab

Un saut dans la piscinede Hammam Salhinelui coûte 12 fractures

Un jeune homme, âgé de 34 ans, demeurant à Ouenza,wilaya de Tébessa, en balade à la station thermale deHammam Salhine, a été grièvement blessé sur plusieursparties du corps. Le jeune, voulant faire une démonstrationen sautant d’une hauteur de 3 m dans l’une des piscines ducomplexe, s’est vu toucher à la colonne vertébrale etd’autres parties de son corps. Le pauvre a été évacué àl’hôpital de Khenchela dans une situation critique. On parlede 12 fractures dont l’une à la colonne vertébrale et d’uneprobable paralysie totale d’après une source bien informée.La Gendarmerie nationale a ouvert une enquête pourdéterminer les causes de cette chute. Notons que plusieursaccidents de ce genre ont eu lieu dans cette même stationà cause de l’inconscience de plusieurs jeunes.

B. A.

Enquête sur la disparutiondes 7 climatiseurs

à la maternitéLa direction de la santé de Khenchela a ouvert une

enquête administrative au sein de la maternité deKhenchela pour déterminer le sort de plusieurs climatiseursdisparus. 33 climatiseurs ont été mis en marche parl’administration tandis que le reste s’est volatilisé, a-t-onappris de source informée. Ce sujet a donné lieu àplusieurs versions, ce qui a poussé la direction à entamerune enquête pour infirmer ou confirmer ces dires. Affaire àsuivre.

B. A.

CHLEF30 nouveaux

établissements scolaires 4 lycées, 14 CEM et 12 groupes scolaires seront

réceptionnés lors de la prochaine rentrée scolaire, a-t-onappris auprès de la direction du logement et deséquipements publics (Dlep). Ces nouvelles infrastructuresporteront le nombre d’établissements scolaires en serviceau niveau de la wilaya à 45 lycées, 95 CEM et 582 groupesscolaires, a indiqué la même source, en soulignant l’apportde ces établissements dans l’amélioration des conditionsd’accueil et de scolarité des élèves.

En 2008, le secteur de l’éducation de la wilaya de Chlefs’est vu renforcé par une quarantaine d’établissementsdont 6 lycées, 20 CEM et 18 groupes scolaires, rappelle lamême source, en signalant qu’une grande partie de cesinfrastructures font partie du programme de reconstructionen dur des établissements en préfabriqué. Ce dernier,lancé en 2006 prévoyait, rappelle-t-on de même source, leremplacement en dur de 168 écoles primaires, de 33 CEMet de 16 lycées.

APS

A la limite, on peutcomprendre la catégorie devieilles femmes sansressources livrées à la rue,mais ce n’est pas le cas de cesjeunes femmes en djilbab qui«étalent» des enfants en basâge sur le trottoir à longueur dejournée, l’appât du gain faciledonnant bien des idées. Unemendiante très connue àTlemcen et qui «active» àBlass El-Kheddam «expose» àmême le sol et devant unebouche d’égout un nourrissonde quelques jours sans quepersonne ne s’en émeut ; uncouple de touristes suisses depassage est resté pantoisdevant cette scène. Mais oùsont donc passées cesorganisations chargées(zaâma) de la protection del’enfance.

Il y a quelques annéesTlemcen offrait aux visiteursune image plutôt sereine etprospère. Aujourd’hui, la villed’art et d’histoire croule sous lepoids de toutes les dérivessociales.

Toutefois, on n’arrive pas àexpliquer le fléau de lamendicité qui a pris desproportions inimaginables. Lesimple citoyen ne peut pluscirculer en ville sans être

agressé par les faux mendiantsqui usent de toutes les astucesde cette nouvelle profession – ilva falloir peut-être laréglementer comme au Brésildans les années 1970.

Il y a quelques années, lenombre de mendiants àTlemcen était insignifiant. Onvoyait quelques vieillardsautour de la grande mosquéequi se faisaient très discretspour ne pas importuner ni lesfidèles ni les passants.

Aujourd’hui, les choses ontévolué, car la mendicitérapporte gros. En effet, faire lamanche ne gêne pas certainspuisque à la fin de la journée,la recette est plutôtintéressante. C’est ce quenous révèle un pharmacien dela ville qui reçoit, «des clients»en procédant chaque fois àl’échange des piècesramassées contre des billetsde banque : «Il m’arrived’échanger à une seulepersonne près de 3 000 à 4000 DA par jour.» C’est le casd’une mendiante qui ne payepas de mine, mais connaîtparfaitement les lieux pour faireune bonne recette.

Une femme de fortecorpulence, qui apparemmentne souffre d’aucun handicap, a

choisi le point stratégique duMechouar, en face du lycéeMaliha-Hamidou pour«gagner» sa journée.

Ce cas-là mérite d’êtresignalé aux responsables, carcette femme traîne à longueurde journée un enfant en âge descolarisation. Un appel est unlancé aux services de la DASet aux responsables de laprotection de l’enfance poursauver ces enfants de cetunivers qu’ils n’ont pas choisi,l’exploitation de ces enfantsreste tout de même un délitpuni par la loi.

Un autre cas aussicondamnable, une femmeoccupe depuis des années letrottoir de la grande mosquéeface au CPA. Cette mendianteest accompagnée tout le tempsde ses filles âgées entre 16 et17 ans et d’un nouveau-né,qu’elle tient sur les genoux.

Ce cas mérite aussi uneenquête sociale, car enpassant près de la grandemosquée, on a l’impression detraverser les misérables etsales rues de Calcutta.

Mais il n’y a pas que la gentféminine qui investit cecréneau juteux «fi sabil Allah».Si vous prenez le bus endirection de Kiffane, ne soyezpas étonné à l’arrêt de la mairiede voir un énergumène faireirruption dans le bus et crier àqui veut l’entendre qu’il esthandicapé, en exposant unepartie de son corps aux

passagers. Dans l’enquêtequ’on a menée à travers laville, on nous a signalél’exemple d’un non-voyantcachant sa fausse cécitéderrière des lunettes noires, il aété pris en flagrant délit en trainde vérifier la valeur d’une piècequ’une femme lui avait remise.

D’autres informations ennotre possession nousrenseignent sur une activité quirelève de l’exploitationfrauduleuse des enfants qu’onloue aux professionnels de lamanche suivant l’âge et l’étatde santé de l’enfant. Le prix decette transhumance humainepeut aller jusqu’à 500 DA/moiset par enfant. Pour clore cedossier, nous rappelons,l’étude faite par les services duSoemo il y a deux ans qui ontpris le soin d’enquêter sur unemère de famille impliquant sesenfants dans le monde de lamendicité. Il s’est avéré quechacun de ses enfantsrapportait entre 800 et 1000DA/jour. Et avec un revenujournalier de 3 000 DA, cettefamille ne quittera jamais larue, quoi qu’on lui propose, etce, tant que la loi ne sera pasappliquée.

Dans «le portrait dumendiant de Paris en 1839»,Victor-Hugo décrivait lamendicité comme «la forme laplus sensible et la plusgrossière de l’indigencesolliciteuse».

M. Zenasni

BOUIRA

L’incendie de Tikjda maîtriséGrâce au dévouement des

éléments de la Protection civile quise sont relayés sur le site pendantplus de 36 heures avec tous lesmoyens disponibles, l’incendie quis’est déclaré près de la stationtouristique de Tikjda a été maîtrisé.

Il a failli dévaster l’unique cédraie deTighzert qui avait échappé au gigantesquefeu dévastateur du mois d’août 2001.

L’information a été confirmée par lelieutenant Goura de la Protection civile,que nous avons contacté et qui nous diraque des éléments sont restés postés sur

les lieux toute la journée pour parer à touteéventuelle reprise du feu. Etl’appréhension de ce responsable s’estjustifiée par un agent du PND que nousavons joint par téléphone et qui se trouvaitsur le site à Tikjda.

Celui-ci nous dira que le feu, maîtrisé àl’aube par les éléments de la Protectioncivile, aidés en cela par les agents desforêts et du PND, a repris dans un endroit,vers midi, et qu’il a été vite maîtrisé. «Dieumerci, l’incendie étant maîtrisé, le dangerpour la cédraie de Tighzert et celle qui setrouve sur la colline au-delà de la RN 33est écarté», nous dira ce responsable. Ilfaut dire que depuis l’incendie de 2001, la

seule cédraie restant intacte et constituantle dernier vestige de Tikjda est celle deTighzert. Cela outre le petit périmètre quiexiste autour du CNLST qui avait échappémiraculeusement au feu, à l’époque.

Rappelons qu’à Tikjda, site situé dansle Djurdjura et classé réserve debiosphère mondiale par l’Unesco, il existedes centaines d’espèces faunistiques etfloristiques dont la plupart sont desespèces rares ou en voie de disparitioncomme le singe magot, l’aigle royal, levautour, la mangouste, l’hyène rayée, lepin noir et le cèdre millénaire.

Y. Y.

APRÈS LE CNAPEST QUI RECOMMANDELE BOYCOTT À TIZI-OUZOU

L’Unpef appelle à la protestationle jour de la rentrée scolaire

Le jour de la rentrée, elleentend le dédier à laprotestation et en appelle àses adhérents pour marquerde la sorte le retour auxclasses. Un appel que l’Unpefjustifie par le fait que depuis2001, année de lacentralisation des traitementset salaires des travailleurs del’éducation, ceux-ci endurentune situation qualifiée de

chaotique. Et ce, précise lesyndicat, malgré lesengagements pris parplusieurs directeurs dusecteur qui se sont succédéquant au règlement desarriérés de salaire. «Nonseulement les anciennessituations financièresdemeurent pendantes à cejour, mais d’autres viennents’accumuler à cause du

laisser-aller qui prévaut auniveau des services dupersonnel et de la paie»,accuse l’Unpef.

Pour cette raison donc, lesyndicat, tout en appelant àune journée de protestation lejour même de la rentrée,annonce qu’une action enjustice sera incessammentintentée contre la direction del’éducation de la wilaya deTizi-Ouzou. `

Rentrée donc toute chaudeà Tizi-Ouzou où, rappellera-t-on, le Cnapest avait ouvert, audébut de la semaine dernière,

l’habituel bal des protestationsà l’encontre de la direction del’éducation en invitant sesadhérents à boycotter larentrée scolaire pour, entreautres raisons, cette histoirede retards dans le règlementdes salaires qui n’a que tropduré malgré les promessesdes responsables du secteur.

Ceci, sans parler desrevendications depuislongtemps exprimées commepar exemple la mise à ladisposition du Cnapest d’unsiège digne de ce nom.

A. M.

Pour marquer, à sa manière, la rentrée scolaire dedimanche prochain, l’Union nationale des personnelsde l’éducation et de la formation (Unpef) n’y va pas partrente-six chemins.

La capitale des Zianides est en passe de devenirl'Eldorado de la mendicité qui est de-venue une vraieactivité professionnelle. Le visi-teur sera surpris par lenombre de mendiantes qui assiègent les prin-cipalesartères de la ville.

Le Soird’Algérie Régions Dimanche 6 septembre 2009 - PAGE 9

BÉJAÏA

Aït-Daoud renoue avec la traditionà travers Timechret

La nouvelle génération qui n’ajamais assisté à un tel événementpuisque la dernière fête organisée auvillage remontait à la fin des années60 comme nous le rappellera daAïssa Slaouti, l’un des membres ducomité du village, a pu saisir danstoute sa profondeur la significationde cette fête ancestrale qu’estlouiziaâ ou Timechret (c’est selon lesrégion de Kabylie). L’opportunité estvite trouvée par les villageois pourl’organisation de ce week-end festif.Célébrer les différentes réalisationsdu village comme la construction dela nouvelle mosquée et les deuxfontaines du village et honorer par lamême occasion les nouveauxbacheliers du village a constitué unebelle opportunité aux enfants d’AïtDaoud pour réaffirmer leurattachement à leurs racines etrenouer avec les nobles valeursancestrales que sont la générosité, lafraternité, la solidarité et le partagequi rythmaient naguère le quotidiendes population de Kabylie à traversl’organisation annuellement d’unefête de louziaâ. Le village d’Aït-Daoud a choisi cette période desvacances d’été pour réunir tous sesenfants installés outre-mer ourésidant dans les autres régions dupays . Unique dans toute la régiondes Aït Waghlis depuis de trèslongues années, la fête de louziaâ aété minutieusement préparée par lecomité du village qui est lalocomotive du staff organisationnelde la fête. Aucun aspectorganisationnel n’a été négligé pourréussir magnifiquement ce rendez-vous festif. Les ingrédients de cesuccès pourtant très simples : desbénévoles, des talents et de la bonnehumeur au service du plaisir collectif.

Des commissions de préparation ont été créées

Toutes les bonnes volontés ontété mises à l'œuvre pourl’organisation de l’événement et fairevivre des moments mémorables auxvillageois. «Il est important demaintenir ce lien culturel dans nosvillages. Il faut encourager ce genred’initiative réhabilitant nostraditions. Cet événement a été unmoment de retrouvailles entre lesenfants du village dont certains nesont pas revenus depuis plusieursannées. Les retrouvailles ont étépleines d'émotions», nous a confiéenthousiasmé Mahmoud Djaker, l’undes bénévoles du comitéd’organisation, et résidant à Alger. Lafête qui s’est étalée sur deux jours,vendredi et samedi, a été rythmée

par un programme riche et varié.Expositions, un tournoi de footballentre vétérans de la commune,témoignages des anciensmoudjahidine sur la participationactive du village qui compte unequinzaine de chahids durant laRévolution, un gala artistique,récompenses des lauréats du bac etle sacrifice de trois veaux ont étéautant d’activités mises sur pied parles organisateurs de la fête delouziaâ. Le coup d’envoi desfestivités a été donné dans lamatinée de jeudi par un dépôt degerbe de fleurs au cimetière à lamémoire de leurs ancêtres. Dans uneambiance bon enfant où tout unchacun a mis la main à la pâte, lestrois bœufs sont ensuite sacrifiéspour les laisser sécher avant deprocéder au partage de la viandeentre toutes les familles du village.«Ce genre de rendez-vous apportedans nos villages de la couleur et dela joie à un quotidien souventmorose.

Les traditions ancestralesrevivifient à travers ces festivités toutce qui crée la joie et consolide lesliens de fraternités entre lesvillageois», font observer MouradSlaouti et les deux cousins ChabourKhellil et Bouzid, des citoyens d’Aït-Daoud rencontrés au village.

Le programme s’est poursuividans l’après-midi mais le décor achangé avec le déroulement de lafinale du tournoi de football entre lesvétérans au stade de proximité duvillage. Une foule nombreuseconstituée également de la gentféminine a assisté à cette joutefootballistique qui s’est achevée parla victoire de l’équipe conduite par lastar de la chanson kabyle AmourAbdenour qui s’est avéré aussi êtreun fin technicien de la balle ronde. Lelendemain, samedi, un programmed’activités très dense a été aussiobservé. Les trois bœufs égorgés laveille ont été répartis équitablementau début de l’après- midi entre lesquelque 350 familles que compte levillage. Les organisateurs ont ensuiteimprovisé une vente aux enchèresau centre du village de certainesparties des veaux (têtes et tripes)dans une ambiance de liessepopulaire qui laissera un souvenirimpérissable aux villageois.«Regardez comme les villageois sontheureux. Cette fête est un momentd'attachement, de pardon, degénérosité et de fraternité dans untotal climat de joie. C’est une autrebonne occasion pour resserrer lesliens entre les enfants d'un mêmevillage», nous lance l’autre bénévole

en l’occurrence Hakim Cbabour, levisage illuminé par ces quelquesinstants de bonheur qu’il vient devivre à l’occasion de cette fête delouziaâ. Dans le même après-midi desamedi, les dix lauréats du bac duvillage sont récompensés àl’occasion d’une sympathiquecérémonie initiée par le stafforganisationnel de la fête. Les jeunesd’Aït-Daoud ont tenu à leur tour àhonorer les responsables de leurvillage en offrant à tout un chacun uncadeau symbolique en guise derespect, de reconnaissance pour leurdisponibilité au service de lacollectivité et tout le travail accomplidans le village. «Ass yifen akw ussandi dunit, mara temlil tasa dway turew(le plus beau jour dans la vie est celuioù les membres de la même famillese retrouvent ensemble)», nousconfie da Aïssa, trésorier du villagetrès ému par toute cette générosité,la reconnaissance et le respectmanifesté par cette merveilleusejeunesse de son village à l’égard des«anciens». Laaziz Chabour, leprésident du comité du village, estaux anges. Le stress et toute lapression accumulées durant lespréparatifs de l’événement sontvisiblement totalement évacués.

Les villageois ont démontré une belle image de

mobilisation et de dévouement

La disponibilité totale deshabitants a permis la réussite del’événement. Cela ne fait qu’honorernotre village», souligne leresponsable du village. Invité à lafête, le maire d’El-Flaye, Hafid Cherfi,ne tarit d’éloges à l’égard du villaged’Aït- Daoud qui a admirablementréussi son pari de rassembler tousses enfants. «Il faut favoriser cegenre d’initiative allant dans le sensde la réhabilitation de nos traditionsancestrales et que ces mémorablesmoments de fraternité vécusaujourd’hui servent d’exemple auxautres villages de la région», asoutenu le P/APC d’El-Flaye. A la nuittombante, la fête se ranime. Lamusique et les chansons installent denouveau une ambiance électrique auvillage. L’événement fera assurémentdate dans les annales du village.

En effet, un gala inédit a vudéfiler pour la première fois au villagedes vedettes de la chanson kabyle àl’instar de da Rachid Ferhani, auteurde l’immortel tube des années 1970Assa Tamaghra, le grand maÎtre duchaâbi, Chekh El-Mehdi, Akli AïtOuaglis et plusieurs autres étoilesmontantes de la chanson kabyle àl’instar des deux jeunes chanteursNafaâ et Massi. L’imam du village,Cheikh Farid, très respecté pour sasagesse et sa tolérance dans la

région des Aït Waghlis n’a pas étéégalement oublié par les jeunesvillageois qu’ils lui ont réservé uneagréable surprise au milieu de lasoirée artistique en l’invitant à montersur scène pour recevoir égalementun cadeau symbolique devant tousles citoyens du village.

Un geste ayant fortement émul’imam qui a prononcé à l’occasionsur scène une daâwa pour lesvillageois. Cette soirée artistique aété aussi marquée par la participationdu chantre de la chanson kabyle,Amour Abdenour, un enfant des AïtOughlis d’El-Flaye qui a régalél’assistance par ses nombreuxenvoutantes chansons commeElvaz, Tifirelles ou Diwraghen-Diwraghen, une chanson dédié àl’équipe phare de la Kabylie JSK etles Diables Rouges de la SS Sidi-Aïch, sa région natale. Le gala s’estpoursuivi dans une parfaite

organisation sous l’étroite vigilancedes jeunes bénévoles du village etaucun incident n’a été enregistré toutau long du spectacle qui ne prendrafin qu’aux premières heures de lamatinée de dimanche en présencede toutes les familles du village.C’est par ce spectacle coloré etpétillant que se termine la fête delouziaâ au village d’Aït- Daoud. Unefête qui restera gravée à jamais dansla mémoire des villageois par sonesprit rassembleur et fédérateur.

Des sages du village n’ont pasmanqué au passage de mettrel’accent sur le sens profond d’un telévénement constituant un momentd’apaisement, de respect mutuel, desolidarité et de générosité.

Des vertus considérées commeles fondements majeurs dans levillage, ont-ils rappelé aux jeunesvillageois.

A. K.

Grandiose a été la fête de louziaâ organisée ces derniersjours au village d’Aït-Daoud, un village de la municipalité d’El-Flaye situé dans l’arch des Aït Waghlis (Sidi-Aïch) où y viventquelque 1 300 âmes.

AÏN-TÉMOUCHENTLe secteur de l’éducation se renforce

La prochaine rentrée scolaire dans la wilaya deAïn-Témouchent verra le secteur de l'éducation serenforcer par la réception de plusieurs nouvellesinfrastructures scolaires. On annonce 35 nouvellesclasses pour le cycle primaire qui seront réceptionnéesdans les 189 écoles existantes dans la wilaya pouraccueillir 39 022 élèves avec 7 063 élèves en 1re AP et 3825 pour les classes préparatoires où il est prévu quelque15 divisions.

Dans le cycle moyen, on enregistre la réception de 2nouveaux CEM, un à Terga et l'autre à Sidi-Safi. Avec ces2 établissements, le secteur comptera en tout 57 CEM quiaccueilleront 30 780 élèves. Quant au cycle secondaireoù il est prévu la réception d'un lycée à Terga, lequels'ajoutera aux 16 autres établissements secondaires, il

comptera 1 114 élèves dont un grand nombre suivra lerégime de demi-pension. Quatre cantines scolairesouvriront leurs portes lors de cette rentrée scolaire àChentouf, Hammam-Bou-Hadjar, Aïn-Tolba et Béni-Saf,ce qui donnera un nombre total de 102 cantines sur les189 écoles primaires existantes.

En matière de couverture sanitaire, 17 UDS sontopérationnels à travers toutes les circonscriptions de lawilaya. Alors que pour ce qui est de la prime de scolaritéau profit des élèves nécessiteux, la direction del'éducation précise que 31 000 élèves y auront droit. Lemontant de la prime qui est de 3 000 DA sera attribuéaprès que les services des daïras eurent assaini toutesles listes des postulants.

S. B.

BOUIRA

Un ami de la nature s’en va

La ville de Haïzer a été secouée ce week-end par la perte de l’un de sesdignes fils, décédé ce vendredi à l’âge de 46 ans après un long combatcontre la maladie qui a eu raison de lui. Le défunt Amar Ais, architecte deformation et enseignant au niveau de la chair d’architecture de l’Universitéde Tizi-Ouzou, a été parmi les fondateurs de l’association Mimouna, en2005. Aux côtés de braves hommes comme Hocine Fenri, Ahmed Mouhous,Touat Slimane, Abdedou Amarouche, il a réussi, en un court laps de temps,à créer de l’ambiance au sein des villages les plus reculés de cette Kabyliesombrée dans une léthargie indescriptible.

En collaboration avec l’association algéro-française «Pour Tikjda,hommes, montagnes, nature, ressources de la paix», le défunt et ses amisavaient pu jeter cette passerelle entre les deux rives. C’est ainsi qu’en 2006,des amis français, comme Hélène Amblard, Albert Jacquard, sont venus enAlgérie pour la première fois à Mimouna, un village perché sur le versant suddu Djurdjura, sur le massif de Haïzer, et ont pu aider des jeunes et des moinsjeunes à se prendre en charge en les initiant à l’escalade de montagne, auxrandonnées, collections, l’artisanat, etc. En 2007, un riche programme a ététracé pour le 2e festival de montagne qui a eu lieu à Mimouna, et le défuntAmar avait pour mission de reconstituer une maison traditionnelle. C’estainsi qu’avec le concours de ses étudiants en architecture de Tizi-Ouzou, ila pu réhabiliter une maison au niveau du village Mimouna. Aujourd’hui,cette maison restera témoin du respect qu’avait le défunt Amar pour lanature, notamment la montagne.

Avant de tomber subitement malade, le défunt Amar et ses amis avaientréussi à recevoir une aide de l’Union européenne dans le cadre dudéveloppement rural. Hier, à Aguentour, des milliers d’amis du défunt àcommencer par ses plus intimes comme Samir, architecte enseignant et amidu défunt, Slimane Touat, Ahmed Mouhous, Hocine Fenri, mais égalementd’autres comme le DG du PND (Parc national du Djurdjura), celui du PNG(Parc national de Gouraya) à Béjaïa, le P/APW, le P/APC de Haïzer, leprésident du bureau régional du RCD, les P/APC de M’chedallah, El-Esnamet Bouira, les élus RCD à l’APW, des dizaines d’amis du défunt venus deTizi-Ouzou, d’Alger et de Sétif, ainsi que des centaines d’anonymes étaientvenus pour accompagner Amar Ais à sa dernière demeure.

De l’avis de tous, le défunt, qui a laissé une veuve et cinq enfants (deuxfilles et trois garçons), était un homme hors pair. Le défunt préparait unethèse de doctorat sur le thème «architecture des ksour en Algérie et auMaroc». L’un de ses amis, Hocine Fenri, président de l’association Mimouna,dira de lui : «Nous gardons en nous tous le grand sourire d'Amar. Sarecherche d'humanisme constamment ouverte à l'inédit, sa curiosité, sonaudace, sa générosité, son courage, seront pour toujours notre forcecommune.» Tous ses amis ont fait le serment de poursuivre son combat afinque la montagne soit toujours un moment privilégié, attractif et sublime.

Repose en paix Amar ! Y. Y.

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Le Soird’Algérie Ramadan Dimanche 6 septembre 2009 - PAGE 10

L’Islam et la démocratieEn grec, le pouvoir est

appelé kratos. Depuis tou-jours, il est entre les mainsd’un seul homme ou d’uneoligarchie – dans ce cas, ils’agit de dictature où lepouvoir est absolu, sanscontrôle – ou entre lesmains du peuple et, dans cecas, c’est la démocratie(1) oùla souveraineté est exercéepar le peuple à travers sesinstitutions telles que lesénat et/ou le parlement,synonyme de thajamatheen berbère, la jamaâ enarabe.

Qui dit sénat et/ou parlement ditforcement consultation, contrôle –inversement à «absolu» qui estsans limites. Aussi la consultationest-elle la pierre angulaire de toutpouvoir démocratique : la gestiondes affaires est subordonnée à laconsultation. Le verdict est leconsensus entre les représentantsdu peuple et non le diktat d’une oli-garchie ou d’un seul homme.

Mais peut-on parler de consul-tation sans liberté d’expression ?Evidement non ! La liberté d’ex-pression en est la condition sinequa non. Elle est ce que l’âme estau corps vivant. Voilà deux prin-cipes : la consultation et la libertéd’expression, deux fondements dela démocratie : l’un ne va pas sansl’autre ; mais si les deux sontabsents, la dictature reprend sesdroits de cité. Un rapide regard surles régimes politiques des paysarabes pseudo-islamiques nousrenseigne sur la carence de cesdeux principes : à l’Est comme àl’Ouest ; au Nord comme au Sud.

Mais qu’en est-il du vrai Islam ?Il les préconise et les recomman-de. Et, paradoxalement, c’est dansbeaucoup de pays occidentaux,non musulmans, qu’ils sont en

honneur. Etant donné que le SaintCoran est la guidée pour les gens,Dieu cite plusieurs versets relatifsà la communication, à la libertéd’expression et à la consultation.En termes très clairs, n’a-t-Il pasinformé les anges du projet decréation de l’être humain surterre ? Ces derniers ont même crubon de l’en dissuader. Sourate AlBaqarah (La Vache), verset 30 :«Lorsque Ton Seigneur confia auxanges : “Je vais établir sur la terreun vicaire «khalifa»”. Ils dirent :vas-tu y désigner un qui y mettra ledésordre et répandra le sang,quand nous sommes là à Te sanc-tifier et à Te glorifier ?»

Ce Verset nous apprend quetout à la fois Dieu communique :(«Ton seigneur confia auxanges») ; et subséquemment, tolè-re le droit de réponse, voir la répar-tie : les anges dirent : «Vas-Tu ydésigner un qui mettra le désordreet répandra le sang.»

Mais Dieu va encore plus loin :s’Il a permis aux Siens, en l’occur-rence les anges, de communiqueravec Lui, Il l’a aussi fait, voir mêmeavec Son pire ennemie : Satandans la Sourate 7 Al Araf, versets12 à 16, Allah dit : «Qu’est-ce quit’empêche de te prosterner quandje te l’ai demandé ?» Il répondit :«Je suis meilleur que lui : Tu m’ascréé de feu, alors que Tu l’as crééd’argile»(12) Allah dit : «Descendd’ici, Tu n’as pas à t’enfler d’orgueilici. Sors, te voilà parmi les mépri-sés»(13) «Accorde-moi un délai, ditSatan, jusqu’au jour où ils serontressuscités.»(14) Allah dit : «Tu esde ceux à qui délai est accordé.»(15)

«Puisque tu m’as mis en erreur jem’assoirais pour eux sur Ton droitchemin.»(16)

Nous invitons le lecteur à médi-ter le Verset 16 où Satan s’est per-mis de déclarer sans vergogne àSon créateur Dieu : «Tu m’as misen erreur.»(2) Cette répartie relèvedirectement de l’effronterie etsignifie ni plus ni moins : «Si Tuavais voulu que Je me prosternecomme les autres devant Adam, je

l’aurais certainement fait.» Dansle Saint Coran, partant, la libertéd’expression est de mise jusqu’àl’extrême échelon de la hiérarchiedivine ; ce que beaucoup de diri-geants occidentaux ont compris etmis en pratique, contrairement àbeaucoup de leurs homologuesorientaux clamant hypocritementde surcroît leur appartenance àl’Islam !

C’est ce qui a fait dire à ungrand écrivain arabe : «J’ai ren-contré l’Islam en Occident où il n ya pas de musulmans et une myria-de de musulmans en terre d’Islamoù l’Islam n’existe pas.» Jusque-là,nous avons examiné dans le SaintCoran le premier principe : la liber-

té d’expression (la communica-tion), sans laquelle, la démocratie,nous l’avons déjà vu, est une chi-mère. A présent, il nous reste àvoir le deuxième principe, laconsultation, sans laquelle ladémocratie, non plus est une chi-mère.

A ce sujet, voyons ce que révè-le le Saint Coran dans la Sourate42 intitulée «As Sura» (LaConsultation) ; versets 36 à 38 :«…Ce qui est auprès d’Allah estmeilleur et plus durable pour ceuxqui ont cru (…) qui répondent àl’appel de leur Seigneur accom-plissent la salat, se consultententre eux à propos de leursaffaires.»(3) Ainsi, le Saint Coran

parle clairement des deux prin-cipes de base de la démocratie : laliberté d’expression et la consulta-tion. Par conséquent, il nous estimpossible plus longtemps de dis-simuler notre étonnement enentendant d’aucuns pérorer, dansdes discours, officiels de surcroît,que la démocratie est l’apanagedes pays occidentaux ; et que c’estune excroissance de notre civilisa-tion ou culture berbéro-arabo-isla-mique !

Dire que la démocratie n’estpas pratiquée dans les pays qui sedisent musulmans, oui ; qu’ellel’est dans beaucoup de pays occi-dentaux, oui ; mais qu’elle leur soitl’apanage, non ! Rappelons qu’el-le date au moins depuis la révéla-tion du Coran au VIIe siècle.

Notre Saint Coran regorged’idées nobles et sublimes ; il estun trésor incommensurable pourqui sait s’en servir. Tel que, il estd’une actualité époustouflante surles plans historique, sociologiqueet scientifique. Mais faut-il encoreque ceux qui se disent musulmanssachent s’en inspirer et y puiser àl’instar des Occidentaux.

N. B.*Ancien sous-directeur auministère de l’Education natio-nale, auteur de la pièce dethéâtre intitulée Et si la polyga-mie était impossible en Islam.

Notes de renvoi 1) Démocratie : (grec :

demokratia). (démos : peuple ;kratos : pouvoir). Système politique,forme de gouvernement, dans lequella souveraineté émane du peuple.(Larousse).

2) Voir aussi sourates 15 et 17versets 32 et 61.

3) In traduction française duSaint Coran Sourate As Sura(La Consultation) : se consultent…Important verset pour mettre enrelief les traits caractéristiques del’Islam : la consultation entremusulmans est un principeconstitutionnel de la communautéislamique (P. 487).

Entre collègues de bureau, entreamies ou voisines, elles se pas-sent les bonnes adresses, le bontuyau, en somme, où elles pourronttrouver les meilleurs gâteaux quiorneront les assiettes de la célébra-tion de l’Aïd.

Qu’elles soient femmes au foyer oufemmes actives, commander les gâteauxpour l’Aïd est devenue une pratique de plusen plus courante ces dernières années, à telpoint que cela a créé une activité en pleineexpansion à Oran.

A l’approche de chaque Ramadan, lesmagasins où l’on affiche «confection degâteaux traditionnels» se sont multipliésdans bon nombre de quartiers du centre-ville. Une activité pratiquée dans le cadre demicro-entreprises ou autres coopérativesféminines. Ainsi, la confection des gâteauxtraditionnels tend à prendre une autre dimen-sion, et c’est là un autre signe des change-ments de notre société.

Fouzia, qui travaille dans le privé, com-mande ses gâteaux. «La première chose quim’a poussé à commander des gâteaux, c’estle manque de temps. Après le f’tour, il y a le

ménage à faire après avoir passé desheures devant les fourneaux», argumentera-t-elle sa décision. «Quand vous faites voscomptes, vous réalisez que le fait de lesacheter revient presque au même prix quede les faire soi-même !»

Pour les femmes qui préfèrent préparerelles-mêmes les gâteaux de l’Aïd, elles fontface à la hausse des prix des ingrédients.Ainsi le sucre en poudre est à 75 DA et lesachet de 500 g de sucre glacé est à 50 DA,

les arômes et les colorants sont cédés entre10 et 15 DA, les œufs 10 à 12 DA, la farineentre 40 et 45 DA selon la qualité. Le prix dubeurre varie selon la marque. Ainsi, LaBelle est à 100 DA et la Sole à 90 DA.

Quant aux fruits secs, les cacahuètessont à 200 DA, les amandes à 500 DA, lanoix de coco oscille entre 200 et 300 DA lekilogramme. Toutefois il faut reconnaîtrequ’une grande partie des ménages optentpour «le gâteau prêt à emporter». Une mère

au foyer explique qu’elle aussi a recourt àdes femmes qui font des gâteaux : «Vouspouvez commander la quantité que vousvoulez et de toutes les sortes, il y a de plusen plus de nouveaux gâteaux qui sont trèsbien décorés, je gagne du temps mais à lamaison je fais quand même une ou deuxsortes de gâteaux que mon mari et mesenfants aiment comme les makrout outorno.»

«Nous maintenons la tradition mais pourla femme, c’est uniquement du travail et dela fatigue en plus», ajoutera-t-elle

L’ambiance familiale et les veillées autourde la confection des gâteaux avec l’appren-tissage des jeunes filles qui s’essayent à réa-liser de beaux et bons gâteaux ne sont toutde même pas menacées par ce bisness.Ainsi pour des gâteaux ordinaires, il en coû-tera entre 300 et 600 DA le kg. C’est selon letype de gâteau et la décoration. Les gâteauxfaits à base d’amandes ou de noix, la pièceest vendue entre 35 et 50 DA.

Au final, il ne faut surtout pas faire la finebouche et honorer ces gâteaux pour le plai-sir de la dégustation.

Faycal Moulay

GÂTEAUX TRADITIONNELS PRÊTS À EMPORTER, ON PENSE DÉJÀ À L’AÏD

Un nouveau bisness à Oran

Par Nourdine Bennabi*

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Contrôler la fraicheurd’un œuf Mettre le ou les œufsdans une casseroled’eau salée. Si l’œuf est frais, il doit tomberimmédiatement au fond et tenir à laverticale. S’il ne tient pas deboutà la verticale, il estencore frais. Mais mieux vaut le faire cuire quel’utiliser en œuf au plat, coque oumollet. S’il remonte à lasurface, il n’est plusfrais, il ne faut pas leconsommer. Poubelle !

Supprimer les odeursfortes Pour supprimer lesodeurs d’ail ou

d’oignon, prendre uncouteau de cuisine,puis passer la lame survos doigts, comme sivous désiriez lesnettoyer.

Réussir la crèmechantilly Mettre au congélateur

le bol du batteur et lesfouets, avec la crèmefraîche, environ 10minutes, le temps que la crème fasse unanneau de givresur les bords.

Rendre les poivronsplus digestes Ajoutez une rondelle decourgette pendant lacuisson

Réussir la béchamel La béchamel, plusqu’une sauce est unebase servant à liercertains platsnotamment les gratins.Pour la réussir c’est très simple :prendre le même poids de farine, beurre

et lait (exemple 30 g,30 cl). Remuer lemélange avec un fouetsur feu doux puis y

ajouter le lait froid d’un seul coup endehors du feu. Remuer et faire cuire letout à feu doux pendant 10 minutessans arrêter de remuer.

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Dimanche 6 septembre 2009 - PAGE 13

magfemme03@yahoo.fr

Les bouchées à vol-au-vent,

1 cuillère à soupe debeurre,

1 cuillère à soupe defarine,

1/4 litre de lait, 125 gde champignons,250 g de crevettes

décortiquées, court-bouillon,

50 g de fromagerâpé, blanc d’œuf, 1

jaune d’œuf, sel,poivre, muscade.

Faire cuire lescrevettes pendant5 minutes dans lecourt-bouillon.Faire tremper leschampignons dans

l'eau chaude pendant 15 minutes, laisser égoutter, coupez-les en petits morceaux.Faire fondre le beurre dans une casserole à fond épais, saupoudrer la farine,mélanger énergiquement avec une cuillère en bois, ajouter graduellement le lait enremuant sans cesse, assaisonner du sel, poivre, muscade, incorporer leschampignons et les crevettes, laisser réduire sur feu doux jusqu'à l'obtention d'unesauce épaisse.Remplir les vol-au-vent avec la farce, parsemer de parmesan râpé, faire cuire dansle four préchauffé à 180°C pendant 5 minutes.

1 pâte brisée, 250 g de crème fraîche, 3 œufs, 2 cuillères à soupe de farine,150 g de gruyère râpé, 1 boîte de champignons, 1 pincée de noix de muscade

en poudre, sel, poivre

Emincer les champignons et les faire revenir dans une poêle avec le beurre.Étaler la pâte à 3mm d’épaisseur sur un plan de travail légèrement fariné à l'aide d'unrouleau à pâtisserie, couper des disques à l’aide d’un emporte-pièce rond de 12 cmde diamètre.Déposer ces disques de pâte sur des petits moules à tarte beurrés, piquez-leslégèrement à l’aide d’unefourchette, faites-les cuire 10minutes à blanc (sans garniture).Mettre les œufs dans un saladier,battez-les en omelette, ajouter lacrème fraîche et la farine, lamuscade, sel, poivre, bienmélanger.Mettre la préparation dans unecasserole et laisser cuire sur feudoux jusqu'à ce qu'elle soit épaisse.Répartir les champignons dans lesfonds de pâte, verser dessus lapréparation préparée, saupoudrerdu gruyère râpé.Faire cuire dans un fourpréalablement chauffé à 200°pendant 20 à 30 minutes.Déguster tiède ou froid.

100 g de gingembrefrais, 4 tranche

d’ananas en conserve,1citron, 1,5 litre d’eau

(ou lait selonvotre choix),

sucre selon goût Laver, éplucher et râperle gingembre. Presser le citron. Mixer les morceauxd’ananas, le gingembrerâpé, jus de citron, lesucre et l’eau (ou lait).Passer au chinois. Servir frais.

1 kg depommes, 100 g debeurre,

6 feuilles dediouls, 150 g

de sucre,1 cuillère à café

de cannelle,1 œuf

Peler lespommes,évidez-les, coupez-les en tranches de 1 cmd'épaisseur. Préparez un caramel léger avec le sucreet 1/2 verre d'eau. Ajoutez le beurre fondu et lacannelle, puis les pommes. Celles-ci cuiront en 5minutes. Étalez les feuilles de diouls beurrées lesunes à côté des autres en les faisant se chevaucher.Soudez-les à l'aide d'un pinceau trempé dans l'œufbattu de manière à obtenir un rectangle arrondi surles bords. Préchauffez le four à 170°C. Déposez lespommes bien caramélisées sur toute la surface desfeuilles en laissant sur les côtés une marge d'environ3 cm. Roulez délicatement pour obtenir un beaugâteau roulé. Soudez les bords à l'œuf. Déposez legâteau sur une plaque beurrée, enfournez-le à mi-hauteur et faites-le cuire pendant environ 10 à 15minutes.

125 g de tahina, 250 g de pois chiches cuits aunaturel, 2 à 3 gousses d’ail écrasées, le jus de 1

citron, 1 cuillère à soupe d’huile d’olive, 1 pincée depaprika, sel, piment selon le goût, 1 cuillère à soupe

de persil haché, bouillon de volaille.

Passer les pois chiches au moulin à légumes puis mixercette purée en y ajoutant le tahina, le jus de citron, l’ailécrasé, l’assaisonnement et le bouillon de volaille afind’obtenir une purée pas trop épaisse. Réchauffer à feudoux. Servir dans un grand bol. Saupoudrer de paprikaet de persil haché. Arroser d’huile d’olive.

Vol-au-vent

Quiche aux champignons

Jus de

gingembre

FFeeuuiilllleettéé aauuxx ppoommmmeess

Purée de pois chiches au sésameTrucs et astuces

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Assainissant domestique- 1 litre d’eau.- 1 gros bouquet de thym.- 1 citron coupé en

tranches fines.Lors d'une épidémie de

rhume ou de grippe, versezde l’eau dans une casseroleet faites-la bouillir très douce-ment, ajoutez le thym et lecitron. La vapeur provoquéepar cette douce ébullitionpurifie et parfume l’atmo-sphère.

Masque pour visage- 2 cuillère à soupe d’ar-

gile verte.- 1 cuillère à soupe de

poudre de thym.- 1 cuillère à café de miel

de thym, infusion de thym(hysope ou lavande).

Pour les peaux à problèmes1. Mélangez argile, thym

pulvérisé et miel avec un peud’infusion jusqu’à obtentiond’une pâte souple.

2. Appliquez en coucheépaisse sur le visage et lecou.

3. Laissez reposer 20minutes.

4. Retirez et rincez avecle reste de l’infusion.

Bain stimulant : enpériode de fatigue ou derhume

- 1 demi-litre d’eau.- 2 grosses poignées de

thym.

A- Mettez le thym dans del’eau froide. Couvrez, ame-nez à ébullition et laissez fré-mir 5 bonnes minutes.

2. Retirez du feu et lais-sez infuser 10 minutes.

3. Filtrez.4. Ajoutez à l’eau de votre

bain.

TTTTOOOOUUUUTTTT SSSSAAAAVVVVOOOOIIIIRRRRsur les plantes médicinales

E-mail : soirsantephyto@yahoo.fr

LE THYMLE THYM

Dimanche 6 septembre 2009 - Page 14

PRÉPARATION DE LA SEMAINE

Vous désirez arrêter de fumer. Une bonne résolution quiva vous faire appréhender la vie différemment et sortir votrecorps et votre psychisme des nuages de fumée que vous leurimposiez. Seulement, point de miracle, votre désir doit êtreprofond et vous ne devrez pas vous décourager lorsque vousressentirez les effets du servage. Tenez bon, rien n’estimpossible, pensez à la liberté que vous allez acquérir.Certaines tisanes peuvent vous aider en intervenant sur votrehumeur ainsi que sur vos bronches encombrées.

Le plantain (plantago major)Plante vivace poussant dans les chemins, le plantain se

distingue par ses feuilles oblongues disposées en rosette,agrémentées de cinq nervures parallèles et par ses épis flo-raux cylindriques surmontant des tiges de 40 à 50 cm.Astringent, riche en tanins et en mucilages, il adoucit lesmuqueuses et les voies respiratoires. Il facilite l’évacuationdes sécrétions présentes en excès dans les bronches. Il pos-sède, en outre, la faculté de provoquer un dégoût tenace dèsl’inhalation de la fumée de cigarette.

Infusion : dans un litre d’eau bouillante, verser 100 g defeuilles hachées. Couvrez et laissez infuser vingt minutes.Filtrez et buvez plusieurs tasses dans la journée (...).

Infusion, décoction et macération de valériane, décoctiond’avoine, macération de café vert, décoction de ginseng, infu-sion et décoction de thym... Autant de plantes et de solutionsnaturelles pour vous aider à lutter contre l’envie de fumer.

Tisane pour arrêter de fumer

Feuille de chou et bronchiteSi vous souffrez de bronchite, mettez une feuille de

chou au niveau des bronches et une au niveau de lagorge.

Précisions : on emploie les feuilles de chou en cata-plasmes. Retirez quelques grosses feuilles, ôtez lesgrosses nervures. Ecrasez les feuilles avec un rouleau àpâtisserie puis appliquez-les à même la peau, comme descompresses. Gare à l’odeur, mais cela soigne bien desennuis, des ulcères variqueux aux maux de dos en pas-sant par la bronchite.

L’ananas a souvent été mentionné comme unadjuvant efficace à la perte de poids. Mais c’estsurtout un aliment qui est une excellente sourcede manganèse, de vitamine C, de fibres et d’uneprécieuse enzyme digestive et anti-inflammatoire,la bromélaïne.

Le manganèse est utilisé par l’organisme pourfabriquer le collagène, une protéine fibreuse quicontribue à constituer les tissus conjonctifscomme les os, la peau et le cartilage. Une caren-ce en manganèse provoquera des troubles simi-laires à ceux de l’ostéoporose. Une étude a per-mis de constater que les femmes atteintesd’ostéoporose avaient des taux de manganèseplus bas que celles qui n’étaient pas atteintes dece trouble.

Une portion de 200 g d’ananas fournit plusde 2 mg de manganèse, soit plus de 100 % de la

valeur quotidienne recommandée. La bromélaïneest une enzyme qui favorise la digestion endécomposant les protéines. La mauvaise diges-tion des protéines pouvant occasionner certainstroubles de la santé, comme des allergies ou desmaladies provoquées par une putréfaction digesti-ve menant à une auto-intoxication.

La bromélaïne est également une enzyme detype protéolytique et possédant des propriétésanti- inflammatoires. En combinaison avecd’autres enzymes, elle peut soulager les symp-tômes d’infection de l’appareil urinaire. Elle fluidi-fie naturellement le sang et elle prévient les agré-gations plaquettaires excessives. Cela pourraitexpliquer en partie les résultats des différentesétudes cliniques démontrant une incidence entrela prise de bromelaïne et une réduction d’anginesde poitrine et de thrombophlébites.

SACHEZSACHEZQUE...QUE...

ll La propolis est connueet recommandée pour

renforcer le système dedéfense immunitaire et,ainsi, mieux résister auxagressions microbiennes

et virales. Elle donneaussi d'excellents

résultats en hygiènebuccodentaire : mauvaise

haleine, gingivites,aphtes, muguet,

névralgies et infectionsdentaires.

GINGEMBREGINGEMBREDynamisant et calmant

ll Réputé comme stimulant sur le tonus sexuel, le gin-gembre (skandjbir) est reconnu pour son efficacité sur lestroubles digestifs. Par son action sédative sur la muqueusede l’estomac, il contribue à réduire les nausées, les vomis-sements et autres désagréments du mal des transports.

Pas seulement dans le bouquet garni !

Qu’est-ce quela dyspepsie ?

ll La dyspepsie est leterme médical désignantcertains troubles fonction-nels de l’appareil digestif,familièrement appelés malde ventre, indigestion ou,improprement, crise defoie. Ces troubles trèsrépandus, parfois liés à unefragilité individuelle, sontfavorisés par les erreursdiététiques et aggravés parle stress. La dyspepsie setraduit par des symptômestrès divers : pesanteur etballonnements épigas-triques, éructations et flatu-lences, somnolence, mauxde tête, sensations de brû-lure, spasmes gastriques etintestinaux …

Le météorisme résulte dela production anomale degaz dans le côlon, provo-quant des ballonnementsparfois douloureux.

Par leurs différentes pro-priétés, les plantes médici-nales peuvent contribuer àsoulager ces symptômes.

L’ananas : il est bon pour votre santé

Tout le monde connaît le thym (ziîtra) pourl’utiliser dans les bouquets garnis pour despâtes en sauce, bouillons ou marinades. Maiscette plante aromatique est également utiliséedans de nombreuses recettes en cosmétiqueou à usage domestique. Voici trois recettes àutiliser sans modération.

SASAVIEZ-VIEZ-VOUSVOUS QUEQUE ??

ll Les Aborigènesd’Australie utilisaient la

sève d’eucalyptus ougommier en applicationdirecte ou en lavage surleurs blessures pour en

hâter la guérison.

Publicité

ll On pensait jadis que lesaule et la reine des près,plantes des marécages,devaient nécessairement guérirles maladies liées à l’humidité,telles que la fièvre et les dou-leurs de jointures. Croyanceirrationnelle, mais intuit ionjuste !

Au XIXe siècle, le pharma-cien Leroux extrait de l’écorcedu saule salix alba, une poudrequ’il nomme salicine. Puis ondécouvre aussi des dérivés sali-cylés, précurseurs de l’acidesalicylique, dans la reine des

près. Cette espèce, égalementappelée spirée, sera à l’originedu nom commercial de l’acideacétylsalicylique, synthétisée en1897 par le chimiste Hoffmann :l’aspirine, le médicament le plusvendu au monde !

Mais la reine des près n’apas dit son dernier mot. Ellepossède d’autres propriétés. Et,surtout, la plante est très richeen tanins, protecteurs de lamuqueuse de l ’estomac. Lacure peut donc être prolongéeautant que nécessaire, sansrisque d’effet pernicieux.

INTÉRESSANT À SAVOIR

Le saule et l’aspirine

Mieux connaître l’échinacéell Peu comme l'échinacée est une plante originaire d’Amérique

du Nord. Elle possède des propriétés curatives particulièrementintéressantes, notamment contre le rhume et la grippe.

Un temps oubliée après l’arrivée des antibiotiques, cette planteutilisée par les Indiens d’Amérique du Nord (ils l’utilisaient notam-ment après les morsures de serpent) est à nouveau réutilisée avecl’importance grandissante des phénomènes de résistance de nom-breuses souches microbiennes aux antibiotiques.

Elle tonifie le système immunitaire, facilite le processus de cica-trisation des blessures par son pouvoir anti-inflammatoire et désin-fectant. Elle fait merveille, de nombreuses études l’ont clairementmontré, dès les premiers signes d’un rhume ou d’un état grippalchez les adultes et chez les enfants dans le cas d’infections ORL àrépétition. On utilise des préparations en gouttes, comprimés oupastilles à sucer. Cette posologie générale est donnée à titre indica-tif. Pour plus de précision, demandez conseil à votre pharmacien.

Cure d’automnell La cure d’automne doit

se pratiquer entre le 20 et le30 septembre pour troisactions favorables à l’orga-nisme : la désintoxication, lareminéralisation.Il faudradonc absorber et savourerles fruits et légumes suivants: pêches jaunes, carottes,châtaignes, noix, riz complet,raisin et jus de pomme.

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«Dring, dring, dring»,l’heure de vérité a sonnépour les Verts de RabahSaâdane. Algérie- Zambie,treizième de la série, peutouvrir les portes du Mondialrefermées sur le footballAlgérien depuis Mexico-1986. 23 ans de disette, detraversée de désert, pourun pays qui respire àl’étouffer l’air de la sphèreronde. Une nation qui aenfanté des footballeursracés à l ’ image deMekhloufi, Kermali, Lalmas,Betrouni, Zidane (Djamel),Belloumi, Madjer etd’autres, de très nombreuxautres. Ce soir, l ’Algérieprie pour ses footballeurs.La longue nuit de doutedevrait étaler ses lumièresaux environs de minuit. Leslampions de «TchakerStadium» s’éteindront à cemoment, avant que s’allu-ment les cieux descontrées, toutes les bour-gades, villes et lieux-dits del’arrière pays.

Le match de cedimanche est la clé d’unlong processus entamé en2004 par Rabah Saâdaneet qui a été interrompu pré-maturément après l’épisodede Sfax.

Cinq ans et demi après,Ziani et ses coéquipiersrefont surface, eux qui ontfailli fondre sous le poidsdes histoires belges et desenvolées du françaisCavalli, grand inconnu dansle circuit des techniciens de

renom dans l’Hexagone.Ce soir, l’Algérie du foot-

ball semble renaître de sescendres. La volonté poli-tique perceptible et l’apportfinancier de quelques poidslourds de l’économie ont faitavancer un peu plus l’enviede réussir d’un staff surmo-tivé et dont le chef- cheikhSaâdane veut finir sa carriè-re en beauté.

La f in just i f iant lesmoyens, les Verts auront cesoir un seul objecti f àatteindre : vaincre etvaincre à tout prix. Loin descalculs et des projectionstrompeuses. La Zambie queSaïfi et consorts sont allésbattre au Konkola Stadiumen juin dernier n’est pas àBlida pour sentir les Rosesdes jardins et des plainesde la Mit idja. Les troispoints en jeu les intéressentd’autant plus que le pro-chain adversaire desChipolopolos s’appellel’Egypte, que les Verts ren-contreront le 14 novembreprochain au Cairo Stadium,pour le compte de la derniè-re journée du groupe C.

Maintenir le capC’est dire que la treiziè-

me confrontation algéro-zambienne revêt un carac-tère crucial pour les deuxsélections, celle d’Algérieen particulier. Car, le sélec-t ionneur français de laZambie, Hervé Renard,pense, même s’ i l versedans la fausse modestie,que son équipe fera mieuxde canaliser ses efforts surune présence à la prochai-ne CAN prévue en 2010 en

Angola. Saâdane et sesjoueurs ont saisi au volcette «appréciation feutrée»et ils se disent déterminés àfaire le nécessaire pour nepas sombrer à si bon che-min. Eloignés de la pres-sion, les internationauxalgériens ne sont pas pourautant déconnectés de laréalité qu’impose un tel défi,celui d’en finir avec le stressde ces qualifications le plustôt. Peut-être dès ce soir si

les Verts parviennent àconsolider l’œuvre entaméeen juin 2008 et ce passageen force contre les Lions dela Téranga du Sénégal.

Peu importe qui sera surle terrain, car le plus remar-quable dans ce néo-groupeAlgérie c’est cette solidaritéà toute épreuve qui enve-loppe les esprits de footbal-leurs pour la plupart évo-luant en Europe, dans desclubs huppés, et dont le

souci est de faire partie,l ’été prochain, du Gothamondial du footbal l àJohannesburg.

L’arrivée parmi le groupede Mourad Meghni sembleavoir cimenté davantage lesliens fraternels dans unetroupe qui a appris à mettrela tenue d’apparat à l’occa-sion de tels événements. Lasoirée du 6 septembre 2009sera-t-elle gravée en lettresd’or ?

Hier, à Kigali, l’Egypte a remissur la table sa candidature à laqualification au Mondial-2010 suiteà sa victoire étriquée, mais ô com-bien importante, en terre rwandai-se (0-1).

Les protégés de Hassan Shehata ontéprouvé les pires difficultés avant de maté-rial iser leur large domination sur unensemble rwandais très limité. Il fallait, eneffet, attendre la 68’ pour voir le capitainedes Pharaons, Ahmed Hassan, profiter d’unimmense cafouillage dans le périmètreadverse pour conclure un premier essai deAhmed Fathi. Auparavant, les Egyptiens sesont procurés de nombreuses opportunitésde scorer, repoussées à chaque fois par lemur rwandais dressé autour du longiligneJean-Claude N’do. Son vis-à-vis, Al-Hadary,n’était pas totalement au repos puisque, luiaussi, il fut sollicité à maintes reprisesnotamment sur des tirs lointains. La victoiredes Egyptiens relance un tant soit peu lacourse au fameux sésame pour le mondialsud-africain. L’Algérie, qui disputera aujour-d’hui son match de la quatrième journée, àBlida, face à la Zambie, se doit de conclurepar une victoire afin de récupérer son lea-dership. Un autre résultat compliquerait latâche des hommes de Saâdane qui doiventrecevoir les Amavubis du Rwanda, enoctobre, avant d’effectuer un dernier dépla-cement au Caire, le 14 novembre.

A noter qu’à la suite du match d’hier, àKigali, l'Egypte occupe désormais la premiè-re place du groupe C en compagnie del’Algérie avec 7 points. Les deux équipesdevancent la Zambie (4 points ) alors que leRwanda est lanterne rouge du groupe avecun point.

Fiche technique :Kigali, stade Amahoro, temps chaud, ter-

rain praticable, affluence nombreuse, arbi-trage de M. Joseph Lamptey assisté de MM.Ayuba Haruna et David Laryea (Ghana). 4earbitre : Agbovi William (Ghana).

But : Ahmed Hassan (68’) EgypteAvertissements : Louis Aniweta

(Rwanda), Mohamed Shawki et Al-Gabas(Egypte)

Rwanda : Jean-Claude Ndo, LouisAniweta (Hussein Subomana), BodoNdikumana, Edwin Ouon, Haruna Niyonzim,Jimmy Gatete, Olivier Karezeki (DaddyBirori), Boubakary Sadol, Jean Ngaboyisib,Abedi Said Makazi (Bokota Lamana), DidierKapet.

Entraîneur : Branco Tucak

Egypte : Al- Hadary, Ahmed Said, HaniSaïd, Ahmed Fathi, Wael Gomaâ, HosniAbd Rabou, Mohamed Shawki, SayedMouadh, Ahmed Al-Muhamadi (MohamedAl-Gabas), Ahmed Raouf (MohamedBarakat), Ahmed Hassan (Ahmed Eid).

Entraîneur : Hassan Shehata.

Le Soird’Algérie Le carnet sportif Dimanche 6 septembre 2009 - PAGE15FOOTBALL ÉLIMINATOIRES DE LA CM-CAN-2010(4e JOURNÉE, GROUPE 3) : CE SOIR

(22H) AU STADE «MUSTAPHA-TCHAKER» DE BLIDA : ALGÉRIE-ZAMBIE

Seule la victoire !

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Le contrat FAF-Puma signéaujourd’huiLa Fédération algérien-

ne de footbal l (FAF)signera ce soir un contratde sponsoring avec l’équi-pementier sportif Puma.

La cérémonie de lasignature du contrat avecPuma aura lieu aujour-d’hui après la rupture dujeûne au centre Hippiquede Blida (et non à l’auber-ge de jeunesse), justeavant le match Algérie-Zambie.

Le contrat avec l'équi-pementier Puma seraeffectif du 1er janvier 2010au 31 juillet 2014, ajoutela même source.

L’USAGE DESFUMIGÈNES

STRICTEMENTINTERDIT

Les consignesde sécurité dela fédérationLa Fédération algérien-

ne de football (FAF) alancé, hier, un appel auxsupporters de l 'équipenationale, à la veille dumatch face à la Zambie,comptant pour les qualifi-cations jumelées CM-CAN2010, prévu dimanche austade Tchaker (Blida), lesinvitant à faire preuve decivisme, de fair-play et deresponsabilité.

La FAF exhorte notam-ment les fans des Verts àrespecter l’exécution deshymnes nationaux desdeux pays, s’abstenir d'uti-liser les engins pyrotech-niques (fumigènes ou feuxde Bengale) dangereuxpour les spectateurs etpréjudiciables à l’équipenationale qui risque unesanction de la FIFA.

L'instance du footballnational demande égale-ment au public d'éviter defaire pénétrer dans lestade des canettes, bou-teilles ou tout autre objetcontendant, tout en rappe-lant que la direction dustade assurera l’alimenta-tion des supporters eneau, en quantité largementsuffisante.

Enfin, la FAF demandeaux personnes ne dispo-sant pas de billet de nepas se rendre au stadeTchaker de Blida.

La totalité des billetsmis en vente pour cematch a été écoulée et lesorganisateurs s'attendentà une très grande affluen-ce de supporters des'Verts. Les portes du stades'ouvriront avant la rupturedu jeûne, selon les organi-sateurs.

LA CAN SERAIT L’UNIQUEOBJECTIF DE LA ZAMBIE

Renard jouela (fausse) modestie

Le sélectionneurzambien, HervéRenard, martèle dansles médias locaux quela priorité desChipolopolo reste laqualification à la phasefinale la Couped’Afrique des nationsen assurant une placedans les trois premiersdu groupe.

«Si l ’Algérie estvenue gagner auKonkola Stadium, nouspouvons aussi vaincreà Blida», a-t-il déclaréau quotidien Times ofZambia.

«Il est important degarder confiance, parceque nous sommes capables de mieux faire», a-t-il ajou-té. Mais dans l’esprit du coach français, gagner enAlgérie ne signifie pas forcément viser le Mondial. Luipense avant tout assurer un ticket pour l’Angola: «J’aitoujours répété que notre priorité est la CAN ; aprèsseulement nous pourrons rêver de la Coupe dumonde.»

RWANDA 0 - ÉGYPTE 1

Les Pharaons maintiennent la pression

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Le Soird’Algérie Sports Dimanche 6 septembre 2009 - PAGE16

SUITE À L’AFFAIRE DE LA VENTE DESTICKETS D’ACCÈS AU MATCH ALGÉRIE-ZAMBIE

De sources proches dela Direction de la jeunesseet des sports de la wilaya deBlida, nous avons apprisque le directeur du stadeolympique Mustapha-Tchaker, M. KhenfirMohamed, a été relevé deses fonction par le wali deBlida.

C’est suite à l’affaire dela vente des tickets d’accèspour le match qui opposeraaujourd’hui l’équipe nationa-le algérienne à celle de laZambie que cette décision aété prise par le premier res-ponsable de l’exécutif.

Contacté, MellahBelkacem, DJS de Blida,nous a confirmé cette sus-pension mais sans dire unmot sur les raisons qui` ontpoussé le wali à agir de lasorte. Selon des informa-tions recueillies auprès depersonnes proches dudésormais ex-directeur deTchaker, c’est ce dernier quia décidé de remettre le

tablier à cause des pres-sions qu’il a subies ces der-niers jours.

Est-ce par rapport à l’af-faire de ventes sous tablede tickets, mercredi dernier,qui a irrité M. Khenfir à agir

ainsi ? A noter que c’est M.Azeddine Benterki, unancien directeur du stadeTchaker, qui a été désignépour le remplacer, nous diraM. Mellah.

M. B.

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Le directeur du stade Tchakerrelevé de ses fonctions

BOXE15e CHAMPIONNAT DU MONDE (6e JOURNÉE)

Ouadahi et Benchablade nouveau sur le ring

Le programme desboxeurs algériens à ceschampionnats du monde estdésormais plus clair.Aujourd’hui, OuadahiMohamed-Amine (57 kg) etBenchabla Abdelhafid (81kg) doivent boxer contrerespectivement ChudeckiMichak (Pologne) et ChelesValadimir (Moldavie). Hier(5e journée), c’était au tourd’Ouradi Halim (54 kg) decroiser les gants avec TiponJoan (Philippines). Nos troisboxeurs sont arrivés au capdes 1/16es de finale : Ouradiet Ouadahi les ont atteintsaprès s’être qualifiés, enremportant leur combat auxpoints, tandis que

Benchabla y a été placégrâce à son classementmondial où il occupe la pre-mière place. Le résultatsanctionnant l’empoignaded’Ouradi, disputée tard dansla soirée d’hier, n’était pasdisponible au moment oùnous mettions sous presse.

Rappelons, toutefois,que le Polonais devant ren-contrer Ouadahi Mohamed-Amine a battu lors du précé-dent tour (1/32es de finale)un Belarus, BiarnadskiMikhaïl. Chudecki Michakest classé à la 47e positiondu classement AIBA, tandisqu’Ouadahi n’y figure pasprésentement. BenchablaAbdelhafid, pour sa part,

jouit de tous les atouts pourpasser cet écueil moldave.Ce dernier n’étant pas clas-sé. Ceci dit, Benchabla, toutcomme Ouadahi, ne doi-vent pas s’estimer vain-queurs.

En tout cas, pas avantde s’assurer que les pointsdu combat sont vraimentremportés. Toute qualifica-tion au prochain tour (1/8es

de finale) rapproche davan-tage nos capés à figurerparmi les éventuelsmédaillables. C’est à la por-tée, i l suff i t d’y croire…Parce qu’en termes de pré-paration, Djellab et ses pou-lains ont fait le plein.

A. A.

OLYMPIQUE DE BOUMAHRA-AHMED

LL’’aacccceessssiioonn eenn lliiggnnee ddee mmiirreeContre toute attente,

l’équipe de l’Olympique deBoumahra-Ahmed, qui évo-lue en division régionaleune, Ligue de Annaba, estrevenue, en début de saison2009/2010 sur la scène foot-ballistique, où elle est enga-gée officiellement dans lechampionnat de divisionrégionale en Ligue deAnnaba. Après avoir sauvél’équipe de la relégationl’année écoulée, lescamardes de Saïdia qui doi-vent vite oublier cet échec etpenser d’ores et déjà à lasaison prochaine. En effet,les jeunes joueurs, ancienset nouveaux, ont fait unebonne préparation, avec un

stage de 15 jours à Jijel, oùils ont joué trois matchesamicaux.

Le jeune présidentYacine Chelghoum, élu fraî-chement par la grandemajorité des membres del’assemblée générale, tenuele mois de juillet dernier,après la démission forcéedu président Brahmia, qui aéchappé à une relégation audernier match du champion-nat. «Cette saison2009/2010 sera pour nous,nouvelle, on jouera l’acces-sion à fond, et je suis sûrqu’on va atteindre notreobjectif», nous dira le jeuneprésident YacineChelghoum que nous avons

rencontré dans notre bureaudu Soir d’Algérie deGuelma, surtout que le clubcher aux supporters de cettecommune à vocation agrico-le, il est clair que cette sai-son sera la leur, surtoutaprès l’arrivée de l’entraî-neur Noureddine Chekati,qui a gardé presque l’ossa-ture de l’équipe et ramenéavec lui de Guelmaquelques bons éléments quipeuvent apporter un plus.

De ce fait, la nouvelledirection de l’Olympique arenforcé les rangs des Vertet Blanc et doivent jouercette saison pour l’acces-sion.

A. Boudeffa

ÉCHECS11e MÉMORIAL «MOKHTAR CHERGUI»

L’hommage renouvelé au doyen dela presse sportive nationale

La Fédération algérienne des échecsorganise le 11e mémorial «MokhtarChergui» pour perpétuer le souvenir dudoyen de la presse sportive en Algérie les15, 16 et 17 septembre en son siège (07,rue Omar-Amimour).

Ce mémorial se déroulera selon le systè-me suisse en neuf rondes à la cadencesemi-rapide de 15 minutes par joueur avecajout de dix secondes. Ce 11e mémorialdébutera le mardi 15 septembre à 22heures avec trois rondes, se poursuivra lemercredi 16 septembre à 22 heures avectrois rondes, et se terminera le jeudi 17 sep-tembre à 22 heures avec trois rondes. Lacérémonie de clôture est prévue le jeudi 17septembre à 23h30 mn. Les inscriptionss’effectuent par l’envoi ou le dépôt du bulle-tin de confirmation et le règlement des fraisd’inscription avant le lundi 14 septembre2009 à 15 heures (délai de rigueur) au

niveau du secrétariat de la FADE. De nom-breux prix récompenseront les vainqueurs.A noter que le défunt Mokhtar Chergui futde tout temps un fervent défenseur de ladiscipline «échecs» tant dans ses écrits quesur l’échiquier, lui qui fut d’un niveau appré-ciable, ayant toujours pris le dessus sur sespairs de la presse au cours de rencontresamicales organisées au siège du quotidienEl Moudjahid.

Enfin, ce mémorial verra la participationde joueurs nationaux de haut niveau, denombreux habitués et amateurs, ce quiaugure une ambiance particulière où l’espritde compétition va se mêler à celui du sou-venir et du recueillement. Que tous ceux quiont connu le regretté Mokhtar Chergui jour-nalistes, sportives et amis aient une pieusepensée à sa mémoire ; ils sont cordialementinvités à participer au mémorial soit en tantque joueur ou en tant que spectateur.

TURF

Un très beau quinté estprogrammé aujourd’hui àl’hippodrome Sidi-Naïl deDjelfa. Il va falloir ratisserlarge dans ce prix «Antar» oùsont réunis quatorze arabebarbe pour un galop de 1 200mètres. De plus, un dosagejudicieux nous laisse per-plexes, car on y retrouve che-vaux chevronnés et poulainset pouliches de la générationnouvelle dont il va falloir étu-dier les chances et qui aurontdes prétentions à faire valoirface à leurs aînés usés sur lemors. Nous enregistrons parailleurs quelques rentrées quine seront pas pour déplaire ànos amis turfistes car sédui-santes pour relever les rap-ports du pari mutuel.

Les partants au crible :1. Arif : Ce mâle de 6 ans

déçoit rarement, à son aise surce parcours, il devrait bien faire.

2. Oulim : En pareille com-pagnie, ses chances sont bienminces.

3. Tlemcène : Il alterne lesbonnes et mauvaises sorties,capable de surprendre.

4. Okomi : Ce cheval de 5ans mettra à profit sa fraîcheurphysique pour accrocher une

place.5. Larampe : Un autre

sérieux candidats aux acces-sits.

6. Harbi : Ce cheval de 11ans possède encore de beauxrestes qui devraient lui per-mettre de bien tenir sa partie.

7. Mouassef : Toujoursvaillant ce cheval de 10 ans, illuttera pour l’extrême accessit.

8. Safia : Avec le talentueuxM. Aïda sur le dos, elle partiraavec les faveurs du pronostic.

9. Gabra : Associée auxmains expertes du crack jockey

L. Rahmoune, elle visera la vic-toire.

10. Hodna : Elle a enfinbrisé son écart, ce qui auguredu bon pour les courses àvenir.

11. Dhaya : Elle reste surdes résultats satisfaisants, aurason mot à dire.

12. Chahnama : Elle gagnebien son avoine ces dernierstemps, ne pas négliger.

13. El Amel : Une bellecarte à jouer.

14. Chbab : Surprise pos-sible, méfiance.

Pronostics ouverts

FAITES VOS JEUX :Quarté-Quinté : 9 - 1 - 11 - 12 - 10 / 8 - 13

1re course - Prix : Antar / Arabe Barbe - Quarté-Quinté- Dotation : 160 000 DA - Distance : 1 200 m - Départ : 16h

Propriétaires Chevaux Jockeys Pds. CDS EntraîneursM. Mabkhouta 1. Arif M. Doudari 58 9 R. MabkhoutaE. Nouari 2. Oulim B. Rabie 58 14 PropriétaireA. Chibout 3. Tlemcène M. Abderrahim 58 6 M. BouchenineS. El Hani 4. Okomi M. Benkonissa 57 12 PropriétaireB. Taïebi 5. Larampe H. Lagoune 56 2 PropriétaireA. Gherbi 6. Harbi D. Saâdi 56 7 T. OuanoukiA. Gherbi 7. Mouassef M. Boudana 55 13 T. OuanoukiB. Serraye 8. Safia M. Aïda 54 11 A. SerrayeMS. Rahmoune 9. Gabra L. Rahmoune 54 10 L. RahmouneA. Gherbi 10. Hodna JJ. AB. Doudari 53 3 PropriétaireB. Bouhali 11. Dhaya JJ. K. Rahmoune 52 1 PropriétaireA. Gherbi 12. Chahnama AP. A. Doudari 52 4 PropriétaireK. Fekroune 13. El Amel AP. H. Raâche 52 8 PropriétaireM. Mabkhouta 14. Chbab AP. F. Abderrahim 50 5 R. Mabkhouta

EN DIRECT DE DJELFA - HIPPODROME SIDI-NAÏL(DIMANCHE 6 SEPTEMBRE 2009)

L’hôtel Adef a réuni jeudi soir les diri-geants de l ’Association des anciensjoueurs internationaux d’Algérie présidéepar Ali Fergani. Les accompagnateurs del’ex-sélectionneur des Verts ont d’abordpris l’initiative de rendre visite à la familledu défunt Miloud Hadefi. Ce fut très émou-vant et pathétique comme rencontre.

Par la suite, il y’a eu une premièreréunion des internationaux de la régionOuest laquelle sera suivie par une autre àl’Est et au Centre. Des cartes de membresde l’Association ont été remises aux adhé-rents qui pourront accéder dans tous lesstades du pays.

C. K.

L’Association des anciensinternationaux à Oran

Les Bouiris retiennent leur souffleContrairement aux deux matchs précé-

dents que notre EN avait livrés face auxPharaons d’Egypte et aux Chipolopolo de laZambie où les fans avaient occupé les ruesdes différentes agglomérations de la wilayabien avant leur déroulement ; cette fois-ci,l’on ne sait pas si c’est l’effet du Ramadanmais, à 24 heures du match contre laZambie, rien n’indique qu’il y a un aussiimportant rendez-vous pour les Fennecs.

Tout au plus, l’on a du côté de l’Odej, uncommuniqué dans lequel il est indiqué lesdifférents endroits des communes où sontprévus les projections en grand écran (datashow) du match. Au total, il y aura 27 sites

répartis sur les 12 daïras de la wilaya, oùles gens pourront voir le match avec unecertaine ambiance semblable à celle dustade.

Pour le reste, le moins que l’on puissedire c’est que les gens sont dans l’expectati-ve et personne ne peut dire si cette situationest due à une certaine appréhension dumatch ou au contraire, à un excès deconfiance.

En tout cas, pour le moment, on est loinde l’ambiance du mois de juin. Espéronsseulement que cela ne relève pas de la pré-monition.

Y. Y.

Le Soird’Algérie Sports Dimanche 6 septembre 2009 - PAGE17FOOTBALL DIVISION NATIONALE DEUX (4e JOURNÉE)

L’ESM cartonne, Bentalha étonne

A Mohammadia, lesMostaganémois ont prati-quement écrasé l'équipelocale, réputée solide dansson antre. Mais, le leaderactuel de la D2 ne l'a pasentendu de cette oreille etmontre ainsi ses réellespotentialités pour prétendre

à l'accession en D1. L'autregrande surprise de cettejournée est venue deBentalha qui est allé battrele plus normalement dumonde l'ASMO, une équipeconnue pour son footballchatoyant mais surtout pourne pas concéder le moindrepoint à domicile en prévi-sion de la course à l'acces-sion. Les gars de la ban-l ieue sud d'Alger ont,pourtant, réussi l'impossibleface à des Asémistes unpeu juste dans le jeu, et

remportent un précieux suc-cès en déplacement, bonpour le moral des troupesaprès le nul concédé lasemaine dernière devant lepromu, l'USMM Hadjout.

A Saïda, les Vert etRouge n'ont pas fait dedétail devant des Skikdis,décidément friables à l'exté-rieur : un net 6-1 qui fait lesaffaires des Saïdis, pasenclins à laisser échapperle moindre point dans laperspective d'un retour rapi-de en D1. Le Paradou AC,vainqueur en déplacementdevant les Grenats del'USM Sétif (2-1) et à unpoint du leader, s'annoncecomme une équipe aveclaquelle il faut compter pour

la suite du championnat.Tout comme le Raed deKouba, 2e avec 9 points, qui

a battu difficilement le MOConstantine. Une victoirequi permet aux Koubéens

de garder le contact avec legroupe de tête.

La 4e journée de la D2,prolifique en buts, a montrépar ailleurs un bon potentielpour les promus, le CRTémouchent. LesTémouchentois, connuspour avoir toujours pratiquéun bon football, sont entrain de réaliser un bon par-cours pour leur retour dansl'antichambre de l'élite dufootball national.

Après quatre matchs, leCRT pointe à la 4e position(ex æquo) du classementavec 6 points, à quatrepoints du leader. Saïda et leWidad de Bentalha restent,quant à eux, en embuscadeà trois points du leader.

Hadjout, le promu, laJSMS et l 'AB Merouna,ainsi que la lanterne rougele MO Béjaïa et le MOConstantine ne semblentpas avoir vraiment démarréce championnat.

INTERRÉGIONS(1re JOURNÉE)Résultats

CentreJSM Chéraga - E. Sour ElGhozlane 2 - 1 WRB M'sila - NARBRéghaïa 2- 1 SC Aïn Defla - WABoufarik 0- 2 JS Haï Djebel - MB HassiMessaoud 1- 2 O Médéa - RC OuedRhiou 0- 0 IB Khemis El-Khechna -WAB Tissemsilt 1- 4 MC M'khadma - OMR ElAnnasser 0-1

EstAS Bordj Ghedir - HBChelghoum Laïd 1-0USM Aïn Beida - CRB ElMilia 1-0AS Aïn M'lila - NRBGrarem 1-1JS Djidjel - US Chaouia 3-0FC Bir El Arach - Ras ElOued 2-0NC Magra - HamraAnnaba 1-0NRB Touggourt - A BouSaâda 1-2E Collo - USM Khenchela2-2

OuestIS Tighennif - JS Saoura 1- 1US Remchi - IRBSougueur 3 - 2SCM Oran - WAMostaganem 2 - 3ZSA Témouchent - IRMécheria 1 - 0GC Mascara - HB El Bordj2 - 0JSM Tiaret - IRB Maghnia3 - 0RC Relizane - CRB Aïn ElTurck 3 - 3SC Mécheria - JS Sig 1 - 1

Tonnerre vendredi à Mohammadia, le club local a étébattu par l'ES Mostaganem (2-5), alors que Saïda a faitparler la poudre at home devant la JSM Skikda (6-1) etBentalha est allé damer le pion à l'ASMO à Oran aucours de la 4e journée du championnat national de foot-ball de division 2.

CSC 1 - OMA 0

Les Clubistes reprennent confianceStade Hamlaoui de Constantine, temps

chaud, éclairage parfait, affluence nom-breuse et arbitrage de M. Touil assisté parMM. Benyezza et Moukar.

Buts : Boutriaâ (14’ csc).Avertissements : Boutriaâ (80’), Ouslati

(79’) CSC. Benmeghit (20’), Lessoued (84’),Rekkab (87’) OMA.

CSC : Daïf, Boutriaâ, Nehili, Boulemdaïs,Debbous, Khellaf puis Aïche (90’), Meziani,Medjoudj, Oucham puis Ouslati (71’),Belghomari, Touil puis Amrane (88’).

Entraîneur : Benyelles.OMA : Snoussi, Yeghni, Labed,

Maâtallah, Lessoued, Rekkab, Alili,Benyoub puis Soltani (75’), Zerouali puisBoutouba (68’), Benmeghit, Sahraoui puisBerrah (60’).

Entraîneur : Osman.Une première sortie réussite pour le nou-

veau coach clubiste Rachid Benyelles, quoiquepar la plus petite des marges. Benyelles, qui amis en avant les difficultés qu’ont posées lesPétroliers d’Arzew — une équipe disposantd’un fort potentiel — à ses poulains, a néan-moins avoué avoir du pain sur la planche pourtravailler le jeu collectif et créer les automa-tismes nécessaires au fonctionnement de son

équipe.Le match a vu les deux teams opterpour un jeu ouvert et agréable dont les locauxont su transformer une action en première mi-temps, à la 14’ par l’intermédiaire de Boutriaâ.Le tir de ce dernier, tenté en dehors de la sur-face sur le mauvais renvoi d’un défenseur, atrompé la vigilance du portier d’Arzew, Boutriaâa récupéré le ballon à la limite de la surfaceaprès que Meziani, au bout d’une échappée àgauche, ait lancé, dans l’axe, Belghomari etTouil qui ont été un peu en retard.

Les camarades de Boutriaâ doivent, cepen-dant, une chandelle à leur gardien qui, in extre-mis, les a sauvés, à la 40’, d’un but certain. Leballon de Benyoub a frôlé la ligne du but.

Au retour des vestiaires, les visiteurs sesont permis une légère supériorité en terme depossession de ballon mais, en vain. Les occa-sions créées durant cette période sont plutôt àmettre à l’actif des Vert et Noir du CSC. Desoccasions dissipées, face-à-face, par un FaridTouil en manque d’inspiration. A noter la repri-se d’un ballon intercepté à l’intérieur du carrédes 18 yards et lancé en pleine lucarne par cedernier qui a buté cette fois-ci sur le gardien.Les deux autres ballons sont, en effet, allésmeubler les décors.

L. H.

RésultatsSA Mohammadia -ESMostaganem 2-5 MC Saïda - JSM Skikda 6-1ASM Oran - WR Bentalha1-2 USMM Hadjout - USMBel-Abbès 1-1 CR Témouchent- USBiskra 2-0 USM Sétif - Paradou AC1-2 MO Béjaïa- AB Merouana1-1 CS Constantine - OMArzew 1-0 RC Kouba - MOConstantine 2-1

ClassementPtsJ

1. ES Mostaganem 10 4 2. RC Kouba 9 4 -. Paradou AC 9 44. MC Saïda 7 4-. WR Bentalha 7 4 6. USMM Hadjout 6 4 -. CR Témouchent 6 4-. USM Bel-Abbès 6 4-. CS Constantine 6 4 -. OM Arzew 6 4 11. ASM Oran 4 4 -. AB Merouana 4 4 -. USM Sétif 4 4-. JSM Skikda 4 4 -. SA Mohammadia 4 4 16. MO Constantine 3 4 -. US Biskra 3 4 18. MO Béjaïa 2 4

ASM ORAN 1- WR BENTALHA 2

Al-Djamïya tombe à Bouakeul

Les deux équipes évoluè-rent avec deux systèmes dejeu totalement différents. Leslocaux étaient portés vers le4-3-3 tandis que les visiteursont choisi le 4-5-1.

Connaissant les velléitésde Ifticène, le staff asémisteamputé de son coach princi-pal Cherradi se devant detrouver des solutions pourpasser le rideau défensifplacé devant l’ex-keeper bli-déen Mohamed Samadi.Malgré leur bonne conditionphysique, les Asémistesn’ont pu trouver la faille. Aucontraire, suite à un corner

repoussé par l’arrière-gardelocale, le capitaine Deghmanimettra un heading rageur «àras de terre», le ballon pas-sera sous la main de gardienBouhedda. C’est l’étonne-ment général au stadeBouakeul. Les Verts vont seressaisir immédiatement. Surune passe lumineuse deBoussouar, Tahar Bourabase présente face à Samadimais rate lamentablement.

Quelques minutes plustard, la reprise de la tête deReguieg sera repoussée parla transversale. La pressionexercée finira par payer

suite à un coup franc excen-tré botté par Boualem que lelongiligne défenseur gaucheNessakh interceptera endéviant le cuir hors de portéede Samadi. Une égalisationqui ne changera rien au topopuisque Ifticène n’est pas allécontre ses principes en fai-sant décaler vers l’arrière sesjoueurs. Le jeu se débridaconsidérablement et raresétaient les actions dignes

d’être citées, n’était le tir deloin (35 m) du remplaçantAbidi qui frôlera la transver-sale. Les Jaune et Noir quiétaient recroquevillés dansleur camp vu la pressionexercée par les Oranais vontprovoquer le hold-up quandsur un contre lancé sur l’ailegauche, le remuant attaquantBoudjenouila prendra àdéfaut Bouhedda.

C. K.

CRT 2 USB 0

Victoire salutaireAïn-Témouchent, stade «Oussief-Omar, affluence nom-

breuse, pelouse en bon état, bonne organisation, arbitragede Ba Brahim assisté de Ouaddah et Deffar commissairedu match : Bensekrane.

Avertissements : Tabti 43', Safa 86' du CRT.Graïri 7', Hariat 58' de l'USBButs : Chouïeb 4' et Saâdi 90’CRT : Gariche, Tabti, Mokdad, Reguieg (Moussi 58'),

Messaoudi (C), Mokdad H., Sari (Saâdi 88'), Khelloufi,Chouibe (Hadjar 70'), Tlemcani, Safa.

Ents. : Bendoukha et CherietUSB : Alloui, Ghassani (Bouzidi 44’), Zernadji, Djaïder

(Azzoug 84’), Debili, Graïri, Hariat, Djerboue, Merezka(Llassiri 73’), Gaha, Khoualed.

Ent. : Bouguezzoula.

Le nocturne a bien porté chance à l'équipe du CRT qui, enrecevant l'USB, n'a pas raté cette opportunité pour remporterune précieuse victoire devant une affluence nombreuse austade Oussief-Omar en cette soirée ramadanesque.

La première action était à l'actif des visiteurs qui, dès lapremière minute, Khoualed botte un coup franc sur la tête deMerezka mais son tir est repoussé de la ligne par Reguieg,cette chaude alerte secoua quelque peu les locaux qui répli-quent par Safa de la tête (2').

Deux minutes après, sur un coup franc bien botté parMokdad, Chouieb de la tête ouvre Khelloufi qui exerce un pres-sing sur l'adversaire, et sur un autre retrait du même Mokdad,le défenseur Graïri touche le cuir de la main, l'arbitre désigne lepenalty que se charge de botter Khelloufi mais celui-ci rate (8').Une autre occasion s'était offerte à Safa à la 26' de doubler lamise mais celui-ci ne cadre pas son tir. A la 43', Khelloufi balleau pied efface deux joueurs et sert Chouieb qui tire à côté. Endeuxième mi-temps, les locaux tombèrent dans la facilité dujeu, ce qui a permis aux Biskris de créer le danger à plusieursreprises notamment quand Tlemçani à la 55' qui perd le ballonau profit de Khoualed qui sert Merezka mais ce dernier tiredans les mains de Gariche, la réplique du CRT se fait par leremuant Khelloufi qui donne une jolie balle à Safa mais son tirest dévié en corner (60'). Les visiteurs gachèrent deux occa-sions nettes de scorer par Gaha et Bouzidi à la 73’ et 78’devant l'excellent Gariche qui sauve in extremis, le mêmeBouzidi se pointe seul devant Gariche à la 87' mais son tir estmal cadré.

A l'ultime minute,le remplaçant Saâdi dribble un joueur surla gauche mais il fut crocheté à quelque 25 mètres des bois deAlloui, il botte magistralement le coup franc à l'angle droit où iltrompe le keeper biskri, c'est le 2e but pour son équipe quivient d'arracher une victoire quelque peu difficile.

S. B.

Oran, stade Bouakeul, temps chaud, affluence moyen-ne, arbitrage du trio Cheroud-Belkheir-Mansouri.

Buts : Nessakh (23’) ASMO, Deghmani (13’) etBoudjenouila (90’+2’) WRB

Exp. : Boulahras (88’) WRBAvertissements : Tahar (65’) ASMO, Lazaref (12’),

Bouzar (58’), Boudjenouila (77’), Samadi (89’) WRB.ASMO : Bouhedda, Ould Lakhdar puis Boussaïd (89’),

Nessakh, Benmessaoud, Megherbi, Tahar, Boussouar,Boualem, Haddou, Bouraba puis Mebarki (46’), Reguiegpuis Abidi (61’).

Entr. : KendouciWRB : Samadi, Senad, Toubal, Boulahras, Deghmani,

Lazaref, Ait Hamlat puis Hamiti (39’), Keraghel puis Kechit(54’), Chabi puis Chikhi (33’),Bouzar, Boudjenouila.

Entr. : Ifticène

Phot

o:N

ewPr

esse

MOTS FLÉCHÉSDétenteLe Soir

d’Algérie

Par Tayeb Bouamar

Dimanche 6 septembre 2009 - PAGE 18

Son nom----------------

Son prénom

Un de sesromans

Avare----------------

Désirer

Vagues----------------La première

Sa villenatale

Indéfini----------------

Mesures----------------

Placée

Branché----------------

Astate----------------Préposition

Squelette----------------Coutumes

----------------Parti syrien

Dans la vent----------------Forme de pouvoir----------------Dans le balPosé

----------------Compagnie----------------

Tome

A toi----------------

Enduire----------------

ÎleConcept

----------------Hélium

----------------Dirige

Difficile----------------Couteaux

----------------Détestera

Excès----------------Kidnapping

Uni----------------

Facile----------------

Déviation

Sodium----------------

Baudet----------------Dans la rade

Graisse----------------Sucer (pho.)----------------Leader chinoisEnduit

----------------Lever

Ville américaine----------------

Obèse

Référence----------------

Rassasié

Rail----------------

Duo

Emmena----------------

Coûta----------------

TêtuCycle

----------------Succomber

Cité ancienne----------------

Mourir----------------

Epidémie

Gosse----------------

NabotDans

le véto----------------

Bateau

Malin----------------Bien-être----------------Héros deCorneille

Génitrice----------------

Tableau----------------

MétalPériodes

----------------Article

Dépôt----------------

Fort----------------

Pronom

Capitale----------------Filet d’eau

Note----------------

NéonAppris----------------Terre----------------Consonnedouble

Activités----------------Un de ses

romans

Mis----------------

Plante----------------

Organe

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

S I D I L A K H D A R - S I E NA R E - A V O U E S - F A C T OU E - A - O - M R - S R - E E SV - E P R I S E - S I E N S - TE N T O U R E - B A G N E - P RT A R T E S - B O U L E - G E AA V E R E - R O U L E - T A R DG I - E - R O N D E - G - I D AE R E - P R U D E - R E C T U M- E - E L - T E - R E N I E - UE - U S I N E - S O L E S - V SV A S S A L - P E T I T - R E -O V - E S - V A R I E - T A N TL I T S - T E R R E - P E N D UU S E - P E R T E - N A R G U ET E - B O M B E - S O I N S - RI - T R I P E - J E U N E - P IO V I E D O - M O M E S - N U EN E R F S - L O U E R - F E R S- R A S - T A T E R - H A T E -E T S - H I V E R - G O U T E RF S - D E G E L - V A N N E - OF - P I T R E - B O R N E - B UI N S E R E - V O I C I - V O SG A I T E - P O U L E - V I L SI R - E - R O U G E - G O R E EE R E - P A R L E - M A T E R AS E R V I T E U R S - G A R O U

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS-KOUIRET-ECHEBKASIDA-OSEES-ETAITITE-RUSSE-PRISERDS-GALET-MAIRE-EA-REVES-GAITE-T-LOISIR----RE-MALIRAIT-----E-MIRE-DIS-C-----GENERERS-DAIMS-MILE-EME-HORDE-CITE-STE-LA-TE-POSE-MAOTROMPE-ROME-FERU-PURE-TAIT-PALIRLOPIUMETLEBATON-

SSOLUTIONSOLUTIONSENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de

13 joueurs du MC Alger (2009-2010).Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Maître à jouer des années 70»

1- BABOUCHE2- ATTAFEN3- COULIBALY4- KHEDIS5- AMROUNE

6- DERRAG7- HAMRAT8- BOUGUECHE9- MOUMEN10- ZEDDAM

11- ZEMMA-MOUCHE

12- BEDBOUDA13- BOUCHAMA

MOT RESTANT = BACHI A4-B1-C2-D9-E10F8-G7-H6-I5-J3

FAITES LE TRIEtablissez les bonnes relations

et cochez le bon tri (exemple A7)

S O L U T I O N S

N°

A

B

C

D

E

F

G

H

I

J

Saint (e)

Sidi Merouane

Lalla Selli

Sidi Mcid

Sidi Belloua

Sidi Yahya

Sidi L’Kheir

Sidi Mhamed

Yemma Gouraya

Sidi Khaled

Sidi Lakhdar

N°

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

Ville

Tlemcen

Constantine

Aïn-Defla

Ténès

Tigzirt

Béjaïa

Alger

Sétif

Tizi-Ouzou

Dellys

TRI

A-

B-

C-

D-

E-

F-

G-

H-

I-

J-

B I B M O U M E N Z E MA L A Z E D D A M B E MB U L B O U G U E C D AO O Y H B MU C A E O OC N M B U UH E R O D CE F O U N E B A C U A HA A H A M R A T H C H ET T D E R R A G I A M A

DétenteLe Soird’Algérie

Par Tayeb Bouamar

Dimanche 6 septembre 2009 - PAGE 19

MOTS FLÉCHÉS GÉANTSJoue à

l’O. Lyon

Escale----------------Apprendre

Traités----------------

Héros deCorneille

Pronom----------------

Contre

Crack----------------

Mielleux----------------

VisageTête blonde----------------A vu le jour

Bout de purée----------------

Sodium----------------

Article

Article----------------

Jeu

Loupe----------------

Saint

Indiens----------------

Bourdes----------------

RepèreEssaye(inv.)

----------------Irrigue

Argiles----------------

A moi

A toi----------------

Monnaie(inv.)

Bloquée----------------

Pays

VieuxParasite

----------------Flanait

Eclateren invective----------------Aluminium

Bout----------------

Coupécourt (inv.)

Futur----------------

Arbre

Echouat----------------

ViaTueur

----------------Leader

yougoslave

Démonstratif(inv.)

----------------Très bien

Prénom----------------

Refute

Colère----------------Gourmand

Nettoie----------------

PlatMélangea

Alarme----------------Fin de soirée----------------

Eplucher

Ville espagnole

----------------Coupée

Glande----------------

Cesse

Pays----------------

Comptoir

Océan----------------

Particule

Mesure----------------

Pays

Dans l’œil----------------

Oiseaux

Crétin----------------

Maladie

Malaxé----------------

Détroit

Découvri-raient

----------------Roi

de GauleVille

espagnole----------------

Nommés

Dans lesnuages

----------------Bande de cuir

Malle

Lié----------------Préposition

Maquilles----------------

Signes

Corps militaire

----------------Désolés

Maestroallemand

----------------Crack

Récompenses----------------Délicieuses

Mesures----------------

Flânais----------------

Bandes

Flaque----------------

VainOs

----------------Sied

----------------Immobilise

Rives----------------

ArbreVoyelledouble

----------------Changeantes

Liaison----------------Voyelledouble----------------Article

Eprouvée----------------

Examinai----------------

RefuteBrun

----------------Footballeur

brésilien

Doté----------------Périmètre

Lettresd’Oran

Prénom----------------

Files----------------

Miel

Affecter----------------

Céréale

Dans le virage

----------------Instrument

Énormes----------------Cheminées----------------

Cachera

Tribunal----------------

A toi----------------Petit modèle

Athlèteanglais

----------------Bâton

Connait(inv.)

----------------Bond

Peintures----------------

Prix----------------

ContratPronom

----------------SattelIte

Pièces----------------Actrice française----------------RécipientLieras

----------------Dans le sol----------------Dans le bec

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Les familles Bourenane et Bouabid deThénia, d’Alger et de Tizi-Ouzou ontl’immense douleur de faire part du décèsde leur regrettée mère et grand-mère

Bouabid Nadjia épouse Bourenane Ahmed

survenu le 5 septembre 2009.La levée du corps aura lieu aujour-

d’hui 6 septembre 2009 à 13 h en sondomicile sis au 18, rue du Hoggar, Hydra.

L’enterrement aura lieu le même jourà 14 h au cimetière de Sidi-Yahia.

Qu’Allah Tout-Puissant accorde à ladéfunte Sa Sainte Miséricorde et l’ac-cueille en son Vaste Paradis.

A Dieu nous appartenons et à Luinous retournons.

––––––––––––––––––––CONDOLÉANCES

––––––––––––––––––––C’est avec une grande tristesse que

nous avons appris le décès de notre cherpère

Chiyab El Sakrisurvenu le 4 septembre à Sétif.

Toute la famille Khoualed Fayçal pré-sente à la famille du défunt, et surtout aufrère Mourad, leurs sincères condoléanceset prient Dieu d’accueillir notre père enSon Vaste Paradis.

A Dieu nous appartenons, à Lui nousretournons. F114170

––––––––––––––––––––PENSÉE

––––––––––––––––––––6 s e p t e m b r e

1996Benslimane

AhmedFondateur JSMSPremier arbitre

musulman (1930)Ancien délégué de

la FAFUne pieuse

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Spécial ramadhanUn ramadhan authentique sous la couronne du taj Moulay

Restaurant & KaâdaTaj Moulay

PPANORAMAANORAMA

Une véritable dlala quece week-end semi-universel. Chacun y

vend à sa place sa petitemarchandise usagée, et cen’est pas pour autant queles vaches sont bien gar-dées. Sauf les vaches à lait,celles que l’on dorlotecomme un derrick ! Conjugué auRamadan qui ajoute satouche d’irrationnel augrand bazar, on baigne dansle délire. Préparez-vous, onva vous réveiller ! Tu parlesd’un réveil ! C’est l’assom-moir collectif. Durable.

Les journaux paraissantle seul jour férié de la semai-ne, tu ne trouveras ça nullepart in the world ! Garanti !Imagine Le Monde enFrance, The WashingtonPost aux Etats-Unis, TheGuardian en Grande-Bretagne ou El Ahram enEgypte, en repos le samedi,mais activant les rotativesle dimanche ? La semaine àl’envers, le calendrier deguingois, la raison quimarche sur la tête.

Et si au moins ce renver-sement était la conséquenced’un choix ! Mais, non ! Il neprocède ni d’une stratégiecommerciale ni d’une adap-tation aux exigences d’un

lectorat. Il résulte d’un diktatdes imprimeries, lesquellessemblent faire leur petitecuisine toutes seules dansleur coin, à l’abri des dispo-sitions légales prises par unEtat qui a encore la forced’en édicter des bribes dansun souffle d’agonisant.

Qui décide, en fin decompte ? Eh bien, c’estsimple. El- Houkouma agrossièrement arrêté dedéplacer le week-end. Amoitié, disons. Le reste, lamise en application, le plusdifficile, on verra ! C’est cha-cun pour soi ? Que chacunprenne le week-end qui luiconvient, c’est la semainedes quatre vendredis ! Moi,c’est le jour où je dois sortirma grand-mère. Mon col-lègue, là, derrière le bureau,le gus à lunettes de greffier,lui, c’est le lendemain, sonweek-end. On ne peut partirtous le même jour.

Le cafouillage provoquépar ce micmac, c’est quandmême du chiadé. Les tergi-versations sur la répartitiondes cours dans l’Educationnationale, c’est quelquechose. Si, par exemple, lejour de repos hebdomadaireest vendredi, qui n’est pas lejour légal, on est horschamp. Total ! Ces petits

ponts que distribue au paysceux qui le gouvernent neprouvent pas seulementqu’une décision aussiimportante que le change-ment de week-end a étéprise à la légère.

Réflexion, préparation,projection même, oulach !Concertations avec les poli-tiques et les professionnelsdes secteurs où l’applica-tion est problématique ?Walou ! C’est le coup detête, l’impulsivité, le fait duprince. Débrouillez-vousavec ça ! Après tout, un peuplus de brouillage, ça n’ajamais tué le désordre.

Tout cela ne confirmequ’une chose : l’insigneincompétence de nos diri-geants. Oui, c’est ça, partez! Vous voyez bien à quelpoint votre incompétenceest nuisible au pays ! C’estla seule chose qui puisseêtre dispensée de débat.

Prenons l’Educationnationale et les hésitationsdans lesquelles le ministères’abîme non pas avant maisaprès que la décision soitprise. On a tous entendunotre omniprésent et indé-boulonnable ministre desécoles tirer des plans sur lacomète en direct sur lesradios. Les projections sont

normales en d’autres cir-constances. De même queles alternatives, s’ils ellesavaient été étudiées avantd’être livrées en vrac à l’opi-nion publique même pasabasourdie, emballée parl’incertitude et le douted’amateurs. Lamentable.Surtout cette possibilitéévoquée de faire venir lesécoliers le samedi.

Ce qui équivaut à abolirun jour de repos hebdoma-daire en le fractionnant parpetits morceaux. Genre :pour obtenir un week-endintégral, tu colles bout àbout un morceau de vendre-di, un fragment de samedi.Tu assembles tout ça avecde la colle algérienne qui necolle rien et te voila semi-universel.

«Ils» auraient pu nouséviter tout ce cirque en sesouvenant que la compéten-ce des gouvernants, c’est deprévoir. Une concertationminimum menée en amontaurait fait faire l’économiede ce spectacle affligeant.Concertation. Même pasavec le corps enseignant.

C’est déjà un niveau deréflexion que les incompé-tents qui sont au gouvernailne peuvent atteindre. S’ilsavaient seulement demandé

leur avis aux représentantsdes élèves, ils seraient sor-tis avec un projet un peumoins bâclé.

Résultat : nous voilà flan-qués d’une multitude deweek-ends, ne sachant plusoù donner de la tête danscette synthèse œcuméniquesans le vouloir. Oui, si notreopiniâtre singularité semaintient contre vents etmarées, ce n’est pas dansl’affliction d’être gouvernéspar des gens qui ne voientpas devant la pointe de leurschaussures. Hélas, cettemalédiction est partagée parnombre de pays. Combiende tyranneaux incompétentstrônent-ils sur de grandspeuples qu’ils mènent droitaux récifs !

Notre singularité est dedonner dans l’absurde avecun tel sentiment d’autosatis-faction béate que ça endevient pathétique. Oui, ilsvont réussir le pari de créerce qui a toujours été compa-rable à la quadrature ducercle, l’impossible. Ils sonten train de fabriquer lasemaine des quatre vendre-dis. A. M.

La semaine desquatre vendredis

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POUSSE AVEC EUX !Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâlam

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Si l’Algérie gagne ce soir contre laZambie, demain matin, je me fais une vraiefolie. Un truc d’enfer ! Je m’achète…

… une livre de citron vert !

A quelle vitesse nous nous sommes jetés sur ladernière élection présidentielle gabonaise, c’estvraiment impressionnant ! A peine le fils Ali a-t-ilsuccédé à son défunt père Omar que tout ce quecompte l’Algérie comme voix promptes à se scan-daliser est montée au créneau : «Tu t’imagines !Cette dynastie Bongo caporalise le Gabon et l’a lit-téralement annexé. Décidément, l’Afrique noire nechangera jamais !» Faut vraiment n’avoir rien àfaire, s’ennuyer ferme ou être vachement vicelardsur les bords pour aller chercher au Gabon, si loinde chez nous, des motifs à se montrer scandalisé.Remarquez, c’est tout de même plus facile, leGabon. Ça permet de se scandaliser à moindre fraiset sans risquer grand-chose, sinon le mépris. A lalimite, l’ambassade de ce pays peut vous envoyerune mise au point dans laquelle elle exprimeraitson «incompréhension devant tant d’acrimonie vis-à-vis d’un pays frère qui a toujours été aux côtés de

l’Algérie». Le genre de messages qui ne mange pasde pain. Je serai gabonais, aujourd’hui et je seraichargé de rédiger la mise au point, je ne pourrai pasm’empêcher de rajouter mon petit grain de sel. Dugenre «avant de zieuter mon pas de porte, balaiedevant le tien !» Ben oui ! Quand même !Pourquoi se déclarer scandalisé par le mode desuccession au pouvoir au Gabon alors que qu’icimême, en Algérie, il y a eu «plus pire» et il va sur-tout y avoir «plus pire» ? Ou alors quoi ?Lobotomisés, nous aurions déjà oublié les mul-tiples épisodes de la Brother Connexion ? Sousprétexte de la peur des représailles, nous devrionstaire les dépassements scandaleux de prérogativesqui intronisaient le petit frère seul second timonieraux côtés du Grand frère sur un bateau de plus enplus ivre ? La République ne se mettait-elle pas augarde à vous devant le cadet, par peur de l’aîné ?Très franchement, je ne vois guère de différencesystémique entre ce schéma-là de gouvernance etle mode de succession dit «à la gabonaise». Jefume du thé et je reste éveillé, le cauchemar conti-nue.

H. L.

www.tacervellesarrete.blogspot.com

Nettoyer devant sa porte

Par Arezki Metrefarezkimetref@free.fr