30-04-2010

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BRUXELLES 2 SYNDICATS • N°08 • 30 AVRIL 2010 > OFFRE D’EMPLOI > ÉDITO Au bord du gouffre? La nouvelle crise institutionnelle autour du dossier BHV plonge un peu plus notre pays dans le chaos, au moment où des décisions économiques et sociales doivent être prises pour sauver l’emploi, renouer avec la croissance et engager notre économie dans un développement éco-solidaire à la fois juste et durable. A Bruxelles, c’est peu dire que la situation est, cette fois, extrêmement sérieuse… Personne ne songe évidemment à nier l’existence d’un contentieux communautaire à la périphérie de Bruxelles, ni la nécessité de parfaire la réforme de l’Etat -se- lon nous, dans une perspective de fédéralisme de coopération-. Il n’en demeure pas moins extrêmement choquant que cette querelle, vieille de plusieurs dizaines d’années, vienne paralyser de la sorte la dé- cision politique et compromettre la possibilité même d’agir sur notre devenir collectif. Dès à présent, les conséquences de cette crise poli- tique apparaissent comme parti- culièrement dommageables pour Bruxelles. Pourquoi? Rappelons-nous: dans notre pays, les luttes politiques et sociales du 20 ème siècle ont abouti, au cours des «Trente glorieuses» (les années ‘50, ‘60 & ‘70), à la construction d’un Etat social de service public. Celui-ci assure un ensemble très étendu de prestations culturelles, sanitaires, sociales et éducatives, qui sont ainsi soustraites aux lois du marché et contribuent à la re- distribution de la richesse collec- tive. Les services publics œuvrent à l’édification d’une société égali- taire et émancipatrice, au travers notamment de prestations d’édu- cation et d’aide aux personnes. Ils assurent des missions très impor- tantes de socialisation. En outre, par sa fonction redistributive, l’Etat social contribue au renforcement du pouvoir d’achat des travailleurs, via la mise à disposition, gratuite ou à prix réduit, de différents ser- vices et équipements collectifs (sécurité sociale, transports en commun, logement social, ensei- gnement, soins de santé, aides aux personnes, …). Dans une Ville-Région comme Bruxelles, premier bassin d’emplois du pays, où la dualité sociale est poussée à l’extrême – une popu- lation des plus pauvres y côtoie de grandes concentrations de richesse – et qui doit, en outre, faire face à une forte croissance de popula- tion dans ses quartiers populaires, cet Etat social a des missions de service public déterminantes à remplir pour l’avenir. La Région bruxelloise en a, logiquement, la charge principale. Elle doit donc les financer avec ses ressources propres. Mais elle doit assurer en outre son rôle spécifique de capi- tale belge et européenne. Or, elle s’est retrouvée, au fil des réformes de l’Etat, totalement désargentée. Théoriquement, elle devrait tirer la plus grosse part de ses recettes du revenu de ses habitants (via l’impôt). Mais, comme chacun sait, ceux-ci s’appauvrissent d’année en année… L’autre principale source de finan- cement de la Région bruxelloise est constituée de recettes liées aux impôts immobiliers (taxes sur les achats d’immeubles, sur les successions et les donations). Paradoxalement, durant plusieurs années, la flambée des prix de l’im- mobilier bruxellois a permis à la Région, d’en quelque sorte «sauver les meubles». Cependant, ce fut au détriment des habitants eux-mê- mes, dont le pouvoir d’achat dimi- nuait à mesure qu’augmentaient les prix du logement, largement abandonné aux lois du marché et de la spéculation. La crise finan- cière de 2008 a eu pour conséquen- ce inéluctable de priver la Région, quasi du jour au lendemain, de cette manne immobilière: en un an, elle a perdu 15% de ses recettes! Pour maintenir la tête hors de l’eau, la Région a dû, cette année, repor- ter d’importants investissements et…réduire certains services, no- tamment en matière de transport public. Aujourd’hui, le besoin de refinancement de Bruxelles est estimé par des experts indépen- dants à minimum 500 millions d’euros par an. Si l’actuelle crise politique devait se confirmer, il y aurait là une véritable bombe à retardement… Au lendemain des élections régio- nales de l’année dernière, la ma- jorité de centre-gauche en place à Bruxelles depuis 2004 s’était don- né un programme de législature ambitieux, reprenant d’ailleurs plusieurs éléments importants de notre Mémorandum 2009. Un an après, force est de constater que, faute de moyens, le gouver- nement est quasiment resté au point mort sur le plan socio-écono- mique. Signe alarmant, le Conseil économique et social bruxellois et son Comité de concertation avec le gouvernement, qui avaient bien travaillé sous la précédente légis- lature, n’ont à ce jour été saisis de demande d’avis sur aucun projet d’ordonnance régionale d’impor- tance ; les interlocuteurs sociaux n’ont pas même été invités à discu- ter des nouveaux accents à donner à la politique régionale en matière d’économie, d’emploi, de forma- tion professionnelle, de mobilité,… Pas de suite, non plus, au Contrat pour l’économie et l’emploi (négo- cié sous la précédente législature), pas de plan de relance économi- que digne de ce nom; tout au plus une intensification de l’accompa- gnement des chômeurs qui n’est d’ailleurs pas sans nous inquiéter si, comme on peut le craindre, … la création d’emplois n’est pas au rendez-vous. Pour les interlocuteurs sociaux bruxellois, c’est donc le trou noir! Mais ce trou qui se forme dans le modèle social belge pourrait bien devenir béant et provoquer…des dégâts collatéraux: la panne de la concertation sociale et politique à Bruxelles prive le monde du travail de toute emprise syndicale sur les mutations en cours de l’économie urbaine et laisse le champ libre…à la libéralisation du plus grand mar- ché d’emploi du pays. Ce phéno- mène affecte évidemment d’abord les travailleurs bruxellois, mais il pourrait bien ne pas épargner leurs camarades flamands et wallons. Car l’apparition, au cœur de l’éco- nomie belge, d’une espèce de zone franche, abandonnée au «laisser- faire», aurait vite fait d’ébranler le développement économique et so- cial de l’ensemble du pays. Sombre perspective? Assurément. Philippe VAN MUYLDER, Secrétaire général ENGAGEMENT D’UN GESTIONNAIRE DE DOSSIERS (H/F) POUR LE SERVICE JURIDIQUE DU SETCA-BBTK, SECTION DE BRUXELLES-HAL-VILVORDE Description de la fonction vous faites partie du service juridique du SETCa-BBTK, section Bruxelles-Hal-Vilvorde et rapportez au coordinateur de ce ser- vice vous recevez les membres de la centrale des employés (SETCa- BBTK), écoutez leurs problèmes en matière de droit social et les conseillez vous assurez le traitement des dossiers juridiques individuels des membres en fonction du dossier, vous prenez contact avec les différentes instances (employeurs, curateurs, organismes de paiement, com- pagnies d’assurances, …) Profil vous possédez un Master en droit ; un Master après Master en droit social ou une expérience professionnelle pertinente constitue un atout supplémentaire vous êtes bilingue néerlandais/français vous avez un esprit d’équipe ; au sein de votre équipe, vous êtes capable de travailler de manière parfaitement autonome, avec précision, et vous prenez vos responsabilités vous avez un bon esprit d’analyse et êtes proactif vous avez un style de communication ouvert et direct votre flexibilité et votre résistance au stress vous permettent d’atteindre vos objectifs vous traitez les dossiers avec la confidentialité voulue vous accordez beaucoup d’importance à vos interlocuteurs vous disposez des compétences sociales requises, ainsi que du militantisme voulu, de manière à pouvoir vous intégrer facilement dans une équipe syndicale vous êtes familiarisé avec MS Office (Word, PowerPoint, Excel, Outlook, …) Notre offre Un travail diversifié dans un environnement de travail stimulant le développement et la progression personnel(le). Nous vous offrons un salaire attractif et compétitif, complété par différents avantages extralégaux Intéressé? Envoyez-nous votre lettre motivation et votre curriculum vitae avant 31 mai 2010 à Monsieur Erwin DE DEYN, Président du SETCa Fédéral, rue Haute 42 à 1000 Bruxelles, ou par e-mail à YLecomte@ setca-fgtb.be. Pour de plus amples informations, vous pouvez joindre Isabelle BAEKE au 02.519.72.11. Remplissage des déclarations fiscales en faveur des membres de la Centrale Générale Comme chaque année, nos collaborateurs(trices) sont à la disposition des affilié(e)s de la Centrale Gé- nérale afin de les assister pour remplir leur déclaration d’impôts. En vue de faciliter ce qui précède, nous faisons usage – depuis l’année passée – du système Tax-on-Web (introduction directe des déclarations fiscales via l’ordinateur). Si vous, en tant que membre de la Centrale Générale, souhaitez faire usage de nos services et de plus que la déclaration se fasse via Tax-on-Web, nous vous prions cordialement de vous présenter dans les plus brefs délais à l’un de nos bureaux, afin d’y signer une procuration écrite. Cette procuration est demandée par le Ministère des Finances. Attention, au cas où vous avez déjà signé l’année passée une telle procuration, cela ne vous concerne pas: il s’agit, en effet, d’une demande unique! Cette manière de travailler signifie que votre dossier peut être traité plus rapidement et vous évite de vous retrouver dans une file d’attente!

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Page 1: 30-04-2010

BRUXELLES2 SYNDICATS • N°08 • 30 AVRIL 2010

> OFFRE D’EMPLOI> ÉDITO

Au bord du gouffre?La nouvelle crise institutionnelle autour du dossier BHV plonge un peu plus notre pays dans le chaos, au moment où des décisions économiques et sociales doivent être prises pour sauver l’emploi, renouer avec la croissance et engager notre économie dans un développement éco-solidaire à la fois juste et durable. A Bruxelles, c’est peu dire que la situation est, cette fois, extrêmement sérieuse…

Personne ne songe évidemment à nier l’existence d’un contentieux communautaire à la périphérie de Bruxelles, ni la nécessité de parfaire la réforme de l’Etat -se-lon nous, dans une perspective de fédéralisme de coopération-. Il n’en demeure pas moins extrêmement choquant que cette querelle, vieille de plusieurs dizaines d’années, vienne paralyser de la sorte la dé-cision politique et compromettre la possibilité même d’agir sur notre devenir collectif. Dès à présent, les conséquences de cette crise poli-tique apparaissent comme parti-culièrement dommageables pour Bruxelles. Pourquoi?

Rappelons-nous: dans notre pays, les luttes politiques et sociales du 20ème siècle ont abouti, au cours des «Trente glorieuses» (les années ‘50, ‘60 & ‘70), à la construction d’un Etat social de service public. Celui-ci assure un ensemble très étendu de prestations culturelles, sanitaires, sociales et éducatives, qui sont ainsi soustraites aux lois du marché et contribuent à la re-distribution de la richesse collec-tive. Les services publics œuvrent à l’édifi cation d’une société égali-taire et émancipatrice, au travers notamment de prestations d’édu-cation et d’aide aux personnes. Ils assurent des missions très impor-tantes de socialisation. En outre, par sa fonction redistributive, l’Etat social contribue au renforcement du pouvoir d’achat des travailleurs, via la mise à disposition, gratuite ou à prix réduit, de différents ser-vices et équipements collectifs (sécurité sociale, transports en commun, logement social, ensei-gnement, soins de santé, aides aux personnes, …).

Dans une Ville-Région comme Bruxelles, premier bassin d’emplois du pays, où la dualité sociale est poussée à l’extrême – une popu-lation des plus pauvres y côtoie de grandes concentrations de richesse – et qui doit, en outre, faire face à une forte croissance de popula-tion dans ses quartiers populaires, cet Etat social a des missions de service public déterminantes à remplir pour l’avenir. La Région bruxelloise en a, logiquement, la charge principale. Elle doit donc les fi nancer avec ses ressources propres. Mais elle doit assurer en outre son rôle spécifi que de capi-tale belge et européenne. Or, elle s’est retrouvée, au fi l des réformes de l’Etat, totalement désargentée. Théoriquement, elle devrait tirer la plus grosse part de ses recettes du revenu de ses habitants (via l’impôt). Mais, comme chacun sait, ceux-ci s’appauvrissent d’année en année…

L’autre principale source de fi nan-cement de la Région bruxelloise est constituée de recettes liées aux impôts immobiliers (taxes sur les achats d’immeubles, sur

les successions et les donations). Paradoxalement, durant plusieurs années, la fl ambée des prix de l’im-mobilier bruxellois a permis à la Région, d’en quelque sorte «sauver les meubles». Cependant, ce fut au détriment des habitants eux-mê-mes, dont le pouvoir d’achat dimi-nuait à mesure qu’augmentaient les prix du logement, largement abandonné aux lois du marché et de la spéculation. La crise fi nan-cière de 2008 a eu pour conséquen-ce inéluctable de priver la Région, quasi du jour au lendemain, de cette manne immobilière: en un an, elle a perdu 15% de ses recettes!

Pour maintenir la tête hors de l’eau, la Région a dû, cette année, repor-ter d’importants investissements et…réduire certains services, no-tamment en matière de transport public. Aujourd’hui, le besoin de refi nancement de Bruxelles est estimé par des experts indépen-dants à minimum 500 millions d’euros par an. Si l’actuelle crise politique devait se confi rmer, il y aurait là une véritable bombe à retardement…

Au lendemain des élections régio-nales de l’année dernière, la ma-jorité de centre-gauche en place à Bruxelles depuis 2004 s’était don-né un programme de législature ambitieux, reprenant d’ailleurs plusieurs éléments importants de notre Mémorandum 2009. Un an après, force est de constater que, faute de moyens, le gouver-nement est quasiment resté au point mort sur le plan socio-écono-mique. Signe alarmant, le Conseil économique et social bruxellois et son Comité de concertation avec le gouvernement, qui avaient bien travaillé sous la précédente légis-lature, n’ont à ce jour été saisis de demande d’avis sur aucun projet d’ordonnance régionale d’impor-tance ; les interlocuteurs sociaux n’ont pas même été invités à discu-ter des nouveaux accents à donner à la politique régionale en matière d’économie, d’emploi, de forma-tion professionnelle, de mobilité,…

Pas de suite, non plus, au Contrat pour l’économie et l’emploi (négo-cié sous la précédente législature), pas de plan de relance économi-que digne de ce nom; tout au plus une intensifi cation de l’accompa-gnement des chômeurs qui n’est d’ailleurs pas sans nous inquiéter si, comme on peut le craindre, …la création d’emplois n’est pas au rendez-vous.

Pour les interlocuteurs sociaux bruxellois, c’est donc le trou noir! Mais ce trou qui se forme dans le modèle social belge pourrait bien devenir béant et provoquer…des dégâts collatéraux: la panne de la concertation sociale et politique à Bruxelles prive le monde du travail de toute emprise syndicale sur les mutations en cours de l’économie urbaine et laisse le champ libre…à la libéralisation du plus grand mar-ché d’emploi du pays. Ce phéno-mène affecte évidemment d’abord les travailleurs bruxellois, mais il pourrait bien ne pas épargner leurs camarades fl amands et wallons. Car l’apparition, au cœur de l’éco-

nomie belge, d’une espèce de zone franche, abandonnée au «laisser-faire», aurait vite fait d’ébranler le développement économique et so-cial de l’ensemble du pays. Sombre perspective? Assurément.

Philippe VAN MUYLDER,Secrétaire général

ENGAGEMENT D’UN GESTIONNAIRE DE DOSSIERS (H/F) POUR LE SERVICE JURIDIQUE DU SETCA-BBTK, SECTION DE BRUXELLES-HAL-VILVORDE

Description de la fonction

✓ vous faites partie du service juridique du SETCa-BBTK, section Bruxelles-Hal-Vilvorde et rapportez au coordinateur de ce ser-vice

✓ vous recevez les membres de la centrale des employés (SETCa-BBTK), écoutez leurs problèmes en matière de droit social et les conseillez

✓ vous assurez le traitement des dossiers juridiques individuels des membres

✓ en fonction du dossier, vous prenez contact avec les différentes instances (employeurs, curateurs, organismes de paiement, com-pagnies d’assurances, …)

Profi l

✓ vous possédez un Master en droit ; un Master après Master en droit social ou une expérience professionnelle pertinente constitue un atout supplémentaire

✓ vous êtes bilingue néerlandais/français✓ vous avez un esprit d’équipe ; au sein de votre équipe, vous êtes

capable de travailler de manière parfaitement autonome, avec précision, et vous prenez vos responsabilités

✓ vous avez un bon esprit d’analyse et êtes proactif✓ vous avez un style de communication ouvert et direct ✓ votre fl exibilité et votre résistance au stress vous permettent

d’atteindre vos objectifs✓ vous traitez les dossiers avec la confi dentialité voulue✓ vous accordez beaucoup d’importance à vos interlocuteurs✓ vous disposez des compétences sociales requises, ainsi que du

militantisme voulu, de manière à pouvoir vous intégrer facilement dans une équipe syndicale

✓ vous êtes familiarisé avec MS Offi ce (Word, PowerPoint, Excel, Outlook, …)

Notre offre

Un travail diversifi é dans un environnement de travail stimulant le développement et la progression personnel(le).

Nous vous offrons un salaire attractif et compétitif, complété par différents avantages extralégaux

Intéressé?

Envoyez-nous votre lettre motivation et votre curriculum vitae avant 31 mai 2010 à Monsieur Erwin DE DEYN, Président du SETCa Fédéral, rue Haute 42 à 1000 Bruxelles, ou par e-mail à [email protected].

Pour de plus amples informations, vous pouvez joindre Isabelle BAEKE au 02.519.72.11.

Remplissage des déclarations fi scales en faveur des membres de la Centrale GénéraleComme chaque année, nos collaborateurs(trices) sont à la disposition des affi lié(e)s de la Centrale Gé-nérale afi n de les assister pour remplir leur déclaration d’impôts.

En vue de faciliter ce qui précède, nous faisons usage – depuis l’année passée – du système Tax-on-Web (introduction directe des déclarations fi scales via l’ordinateur).

Si vous, en tant que membre de la Centrale Générale, souhaitez faire usage de nos services et de plus que la déclaration se fasse via Tax-on-Web, nous vous prions cordialement de vous présenter dans les plus brefs délais à l’un de nos bureaux, afi n d’y signer une procuration écrite. Cette procuration est demandée par le Ministère des Finances.

Attention, au cas où vous avez déjà signé l’année passée une telle procuration, cela ne vous concerne pas: il s’agit, en effet, d’une demande unique!

Cette manière de travailler signifi e que votre dossier peut être traité plus rapidement et vous évite de vous retrouver dans une fi le d’attente!