3) traitement spécifique au niveau de la station biome...implantation des points de prélèvements...
TRANSCRIPT
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Audit odeur réalisé par la société GE courant de l’année 2013
Mise en évidence d’émanation d’odeurs provenant de la station de traitement de lixiviats
Audit process réalisé par l’INRA mettant en évidence la présence de bactéries sulfato réductrices et sulfo oxydantes au sein du traitement provoquant la formation d’H2S
2 pistes de progression :
• Aération des bassins de lixiviats
• Traitement des odeurs en sortie de station
3) Traitement spécifique au niveau de la station Biome
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Traitement en sortie station
Technologie par voie sèche
Principe :
Injection d’huile essentielles diluées dans le l’air chaud
Mise en place de gaines de diffusion en aval des zones odorantes=> périmètres de diffusion
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Mécanisme de neutralisation des odeurs
Dilution
Condensation physique
Reactions de destruction
Condensation chimiques
Catalyse chimique
Adsorption et absorption
Interference techniques
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Mécanisme de neutralisation des odeurs
+Dilution
Condensation physique
Reactions de destruction
Condensation chimiques
Catalyse chimique
Adsorption et absorption
Interference techniques
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Mécanisme de neutralisation des odeurs
+Dilution
Condensation physique
Reactions de destruction
Condensation chimiques
Catalyse chimique
Adsorption et absorption
Interference techniques
Adsorpsion
Force de Van Der Waals
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Mécanisme de neutralisation des odeurs
+
Pas d’odeur
Dilution
Condensation physique
Reactions de destruction
Condensation chimiques
Catalyse chimique
Adsorption et absorption
Interference techniques
Interference
Adsorpsion
Force de Van Der Waals
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Traitement en sortie station
Zone de traitement de la station de lixiviats
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Traitement en sortie station
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Aération des bassins
Mise en place de deux aérateurs de 22 kW unitaire
Objectifs :
• Gestion des odeurs / stripping des gaz dissous
On y retrouvera les gaz tels que le CO2 et une partie de l’H2S
• Faire du traitement biologique
Traitement des matières azotées
Oxydation des éléments sulfurés
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Oxydation des sulfures
A pH 7 ou 8 on strippe del'H2S mais pas tout sous sa forme gaz. Les formes majeurs sont les HS- ET S2- (sulfures)
A pH 5 lors de l’acidification du lixiviats, formation d’H2S au détriment des sulfures
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Action des BSR dans les cuves de condensats
SO42-
SO32-
S2- H2S
Phase anaérobie
H2S
BSR
Les BSR utilisent la matière organique
comme substrat énergétique et rejette
du sulfure d’hydrogène
Les sulfates et les sulfites sont réduits
en sulfure
Le sulfure est ensuite évacué sous
forme sa forme gazeuse, l’H2S
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Acidification du lixiviats
Avant de commencer le traitement du lixiviat par évaporation, on diminue le pH par injection d’acide nitrique
Les sulfates précipitent avec le calcium pour ainsi former une molécule plus grosse qui sera piégé dans les concentrats
si présence de beaucoup de carbonates, les carbonates précipitent avec le calcium et les sulfates ne sont donc plus piégés et passent dans le process
Lors de l’aération, les bactéries consomment les carbonates et donc favorise la précipitation des sulfates avec les calcium
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Bilan de l’effet de l’aération
Stripping direct d’une partie de l’H2S
Transformation des sulfures en sulfates
Diminution du taux de carbonates dans les lixiviats
Conséquences à termes :
Plus de sulfures dans les lixiviats et augmentation des sulfates
Diminution des carbonates donc diminution de la concurrence avec les sulfates pour la précipitation avec le calcium
Totalité des sulfates de calcium piégé dans le concentrat lors de l’évaporation, les concentrats étant traités par incinération à la SIAP
Absence de sulfures et sulfates dans les condensats et donc plus de BSR produisant l’H2S
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4) Etude de la qualité de l’air Biotox
Surveillance en 3 types d’études :
• Analyse des poussières, HAP et métaux par la méthode Partisol,
• Analyse de certains composés gazeux au moyen de tubes passifs
• Une étude de biosurveillance par les lichens
Date de réalisation :
• Prélèvements d’air et mise ne place de cartouche radiello : du 13/06/2013 au 27/06/2013 par la société IRH
• Inventaire des espèces lichénique : du 29/07/2013 au 02/02/2013 par la société EVINERUDE
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Analyse par la méthode Partisol
Spectrométrie de masse NF EN 14902préleveur PartisolMétaux lourds
As, Cd, Cr, Cu, Mn, Ni, Pb
chromatographie gazeusePUF/préleveur Partisol
HAP sur PM10 :
Naphtalène ; acénaphtylène,
acénapthène, fluorene,
phénanthrène, anthracène,
fluoranthène, pyrène
benzo(a)anthracène, chrysène
benzo(b/j)fluoranthène,
benzo(k)fluoranthène,
benzo(a)pyrène,
di benzo(a,h)anthracène, Indenol
(1,2,3- cd)pyrene,
benzo(g,h,i)perylène,
gravimétrie selon NF EN 14907préleveur PartisolPoussières PM10
Préleveurs
actifs
méthodesupportparamètre
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Analyses pas Tubes Passifs
ATD/CPG/MSTube radiello© (code 145)
COV :
Benzène, Toluène,
Ethylbenzène , m+p
Xylène , Xylène
Aliphatiques C6-C7 ; C7-C8 ;
C8-C10 ; C10-C12 ; C12-
C16 ; C6-C7 ; C7-C8 ; C8-
C10 ; C10-C12 ; C12-C16
Chromatographie ionique liquideTube radiello© (code 169)HCl
Spectrométrie UVTube radiello© (code 170)H2S
ATD/CPG/MSTube radiello© (code 166)Dioxyde de soufre (SO2)
ATD/CPG/MSTube radiello© (code 166)Dioxyde d’azote (NO2)
Préleveurs
passifs
méthodesupportparamètre
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Illustration
tubes radiellos in situ.
Préleveur Partisol
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Implantation des points de prélèvements
Point 1 : « Lixiviat » en limite de propriété à proximité des bassins de lixiviat
Point 2 : « CH4 » en limite de propriété à proximité des réseaux de méthane
Point 3 : « Valo » à proximité de l’installation de valorisation
Point 4 : « Extérieur » à l’extérieur du site, à proximité de l’entrée
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0,001<0.00001<0.00001 <0.000021 <0.00002<0.00001 <0.00001<0.00001 <0.00001 Benzo(a)pyrene
<0.00001<0.00001<0.000021<0.00002<0.00001 <0.00001<0.00001 <0.00001
B[a]A; B[b/j]F;
B[k]F;
DB[ah]A;
I[cd]P;
B[ghi]P
0.00003<0.000010.00001<0.000021 0.00006<0.000010.00001<0.000010.00004Chrysene
0.00030.000140.000040.000470.000820.00010.00020.000250.00025Pyrene
0.00040.000230.000070.000810.000760.000180.000240.000430.00039Fluoranthene
0.00020.000090.000090.000290.000320.000060.000090.000160.0002Anthracene
0.0030.001440.001330.004980.005580.00110.00160.002660.00343Phenanthrene
0.00090.00030.000460.001040.001810.000230.000410.000560.00094Fluorene
0.00030.000130.000150.000460.000520.00010.000160.000240.00026Acenaphtène
0.000080.000090.000050.00030.000180.000070.000030.000160.00006Acenaphtylène
0.00080.000140.000510.000490.00150.000110.000380.000260.0008Naphtalène
0,250.004<0.00070.0009<0.00260.0072<0.0006 0.003<0.0014 <0.0014 Plomb
0,020<0.0030<0.0030 <0.0103 <0.0103<0.0023 <0.0023<0.0055<0.0055 Nickel
0,150.006<0.00050.00190.00180.01180.00040.00960.00090.0006Manganèse
0.006<0.00300.003<0.01030.0103<0.0023 0.0045<0.0055 <0.0055 Cuivre
0.011<0.00070.0067<0.0026 0.0292<0.0006 0.0073<0.0014 0.0014Chrome
0,005<0.0003<0.0003<0.0010 <0.0010 <0.0002 <0.0002 <0.0006 <0.0006Cadmium
0,0060.003<0.00070.0017<0.0026 0.0059<0.0006 0.0014<0.0014<0.0014 Arsenic
30<0.41.0 ± 1.4<1.111.4 ± 1.4 <0.4 15.2 ± 1.4 <0.9 1.8 ± 0.8 PM10
Blanc Mesure Blanc Mesure Blanc Mesure Blanc Mesure
DirectiveMoyennePOINT 4 EXTERIEURPOINT 3 VALOPOINT 2 CH4POINT 1 LIXIVIAT
En µg/m3, en vert : minimum ; en bleu : maximum ; en rouge : < seuil de quantification ; B[a]A : Benzo(a) anthracene ; B[b/j]F : Benzo(b/j)fluoranthene ;
B[k]F : Benzo(k)fluoranthene ; DB[a,h]A : Dibenzo(ah)anthracene ; I[cd]P : Indeno(1,2,3cd)pyrene ; B[ghi]P :Benzo(ghi)perylene,
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Préleveurs passifs
En µg/m3, en vert : minimum ; bleu : maximum ; en rouge : seuil de quantification,
* Valeur fixée par l’OMS
0.380.0020.4220.4680.4280.215o Xylène
4800 (Préconisation)
0.910.0090.9911.110.9870.556m+p Xylène
0.250.0040.2620.3440.2730.114Ethylbenzène
260 (Préconisation)0.650.1150.7070.760.6990.424Toluène
20.340.0240.3010.340.3340.391Benzène
50**0.500.190.380.380.960.29HCl
150*16.440.215.2352.567.810.14H2S
501.64<0.10.812.812.640.28SO2
402.260.461.062.311.064.62NO2
Objectif ou valeur
guidemoyenneBlancPoint 4Point 3Point 2Point 1Paramètre
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CONCLUSION
Prélèvements d’air
• La concentration en poussières PM10 est plus élevée aux points 2 et 3 (points les plus près des zones de travail des machines) qu’au niveau des 2 autres points. Elle reste cependant environ 2 fois en-dessous de l’objectif de 30 µg/m3 et inférieure aux mesures des autres études.
• Aucune différence n’est mise en évidence entre les valeurs des blancs et des échantillons prélevés en ce qui concerne le cadmium, le nickel et les 7 HAP non détectés dans tous les échantillons ainsi que l’arsenic, le cuivre et le plomb au point 1.
• Les concentrations en métaux et en B(a)P sont très en dessous des objectifs annuels, à l’exception de l’arsenic au point 3 valo qui est inférieur mais très proche de l’objectif.
• De nombreux métaux et HAP ne sont pas détectés, ou les valeurs mesurées ne sont pas supérieures à celles des blancs.
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Etude de biosurveillance lichénique
Les objectifs de cette étude sont multiples :
• Réaliser un inventaire des espèces lichéniques épiphytes dites corticoles
• Traduire les résultats en estimation de la qualité globale de l'air
• Représenter l'ensemble sous forme de carte interprétable
Méthode :
• Elle consiste à relever in situ des peuplements lichéniques épiphytes (poussant sur les troncs d'arbres) présents dans une station d’observation. Il s’agit d’une approche consistant en une intégration rétroactive des dépôts atmosphériques et des paramètres stationnelssur un pas de temps variable pouvant aller jusqu’à 5 ans
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Etude de biosurveillance lichénique
Localisation des sites d'observation sur fond IGN.
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Etude de biosurveillance lichénique
Cartographie de la qualité de l'air par biosurveillance.
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Interprétation globale
Le premier constat est qu’aucun schéma cohérent n'apparaît sur la représentation cartographique des résultats. L'utilisation de la rose des vents n'apporte pas non plus d'indications supplémentaires pour délimiter des secteurs homogènes
Il est dès lors évident que tout le secteur d'étude ne peut pas être influencé par une seule source ponctuelle émettrice, mais plus à un ensemble créant ainsi un environnement diffus
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Interprétation par zone
Zone A : très représentée, Les zones de même qualitésont formées selon un axe nord-ouest/sud-est ce qui pourrait s'expliquer par les reliefs dont l'orientation est sensiblement identique.
Zone B : très représentée de manière globale, sans logique particulière
Zone C : La zone Ca un profil identique à la zone A, c'est-à-dire une répartition nord-ouest/sud-est. le couloir contenant les zones B et C doit être mis en relation avec le relief local, à savoir qu'aux émissions directes et indirectes (transports routiers de déchets) viennent s'ajouter tout ce que les vents d'ouest auront apporté et qui viendra se déposer dans ce secteur, du fait de l'augmentation de la topographie (entre 100 m et 200 m de plus).
Zone D : se limite à l'extrême nord-est de la zone d'étude et est principalement due à l'influence urbaine du village de Momères où les relevés ont été effectués, au niveau de la place du marché.
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Conclusions
Nous pouvons dire que le périmètre d'étude montre 4 niveaux assez distincts de qualité de l'air par la méthode IBLE. Un site d'inventaire localisé en zone particulièrement dégradée ("D") correspond ici à une absence quasi-totale de lichens laissant penser à un impact anthropique fort.
D'autres secteurs, de par leur richesse lichéniquerelative, apparaissent moins impactés ce qui suggère une qualité atmosphérique globale de meilleure à bien meilleure qualité.
Aucun inventaire lichénique n'a permis de relever une dégradation de la qualité de l'air au niveau et autour du centre de stockage de déchets de Bénac