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AAire de mise en ire de mise en VValeur de l’ aleur de l’ AArchitecture et du rchitecture et du PPatrimoine atrimoine –– 22 RRapport de présentationapport de présentation

3. Les constructions neuves et la qualité thermique

Avant d’envisager le recours aux énergies renouvelables, il s’agit de concevoir un bâtimentnécessitant le moins possible d’énergie pour son fonctionnement et le confort des habitants.Cette démarche deviendra obligatoire avec la RT2020 et l’obligation de construire desg gbâtiments BEPOS.

La conception bioclimatique (le coefficient Bbio de la RT 2012 y incite ) doit devenir ladémarche commune .Ce mode de conception architecturale consiste à trouver le meilleur équilibre entre lebâti t l li t i t t l f t d l’h bit t L’ hit t bi li ti tibâtiment, le climat environnant et le confort de l’habitant. L’architecture bioclimatique tirele meilleur parti du rayonnement solaire et de la circulation naturelle de l’air pour réduire lesbesoins énergétiques, maintenir des températures agréables, contrôler l’humidité etfavoriser l’éclairage naturel.

Il s’agit principalement :De la prise en compte du contexte environnemental,Des apports thermiques gratuits du soleil,De la protection contre le froid et les vents dominants,De la circulation de l’air,,Du rôle de la végétation.

La RT2012 rend le recours aux énergies renouvelables (ENR) obligatoire pour les maisonsindividuelles: leur production en eau chaude sanitaire doit être assurée par des ENR

²(installation solaire thermique de 2 m² minimum, raccordement au réseau de chaleuralimenté à 50% par des ENR, système thermodynamique, système de micro‐cogénération ).Le recours à l’énergie solaire ( thermique) pour l’eau chaude sanitaire ou la productiond’électricité (photovoltaïque) a des incidences importantes sur l’aspect extérieur desconstructions .

► Si pour les constructions neuves l’intégration de ces panneaux en toiture ou en façadeou au sol peut être étudiée dès la conception et devenir un élément qualitatif d’unearchitecture contemporaine bioclimatique, il est beaucoup plus difficile et parfoisimpossible de plaquer ces éléments sans dénaturer l’architecture d’une constructionexistante.


D/ ANALYSE DES TISSUS BATIS ET DES ESPACES AU REGARD DE LEUR CAPACITE ESTHETIQUE ET PAYSAGERE A RECEVOIR DES INSTALLATIONSCAPACITE ESTHETIQUE ET PAYSAGERE A RECEVOIR DES INSTALLATIONS NECESSAIRES A L’EXPLOITATION DES ENERGIES RENOUVELABLES

1. Préambule 2. Rappel des sensibilités paysagères et t i i l

Les études pour la mise en place des ZPPAUP et pour la présente AVAP ont abouti à releverun grand nombre d’immeubles à caractère patrimonial ou potentiellement patrimonial,ainsi que des points de vue remarquables qui déterminent les espaces à protéger donnant àvoir sous différents aspects un ou plusieurs des monuments historiques de Provins.Ce travail a mis en valeur l’intérêt architectural urbain et paysager de la ville intramuros et

patrimoniales

Ce travail a mis en valeur l intérêt architectural, urbain et paysager de la ville intramuros etde ses abords.

Considérant qu’un des impacts sur l’aspect extérieur des constructions des règlementationsthermiques en vigueur ou à venir se traduira par l’utilisation de panneaux solaires ouphotovoltaïques, de verrières ou de serres pour capter l’énergie solaire, l’analyse qui suitpermettra de déterminer la sensibilité des espaces et des bâtiments au regard de ce typede dispositifs.C’est pourquoi sont répertoriés les principaux pans de toiture (et la façade qui va avec)exposés du sud‐est à sud‐ouest et donc susceptibles d’être particulièrement intéressantspour l’utilisation de cette énergie.

Au regard de la volonté de protéger ces espaces et de les mettre en valeur il serait aisé dene pas y autoriser de dispositifs visibles de type panneau solaire ou photovoltaïque,verrière, serre… Toutefois, il nous paraît que si dans certaines parties de la ville le paysageurbain exceptionnel nécessite d’être préservé pour conserver ou retrouver un étatd’origine qui ne peut être perturbé par des éléments contemporains, d’autres partiespeuvent accueillir sous certaines conditions et en visant une intégration exemplaire deséléments contemporains dont les dispositifs produisant de l’énergie renouvelable.

C’est pourquoi, afin de déterminer dans quelle mesure certains secteurs ou certainesconstructions existantes ou futures pourront recevoir ces éléments, il a été procédé ainsi:

Après avoir relevé les pans de toiture orientés de manière satisfaisante, les immeubles àcaractère patrimonial ont été indiqués sur les cartes suivantes. Les points de vuerépertoriés sont également dessinés.

Ainsi, il peut en être déduit les secteurs dont la sensibilité moindre permet d’accueillir desdi i if l l l i bj if d’i é i hi l

L’ensemble de la ville ancienne est repéré comme étant un espace sensible au regard dub d t hi t i d bli t d’i té êt ddispositifs tels que les panneaux solaires avec un objectif d’intégration architecturale et

paysagère aux constructions existantes.

Pour les constructions neuves, ces dispositifs devront être intégrés à la conception dubâtiment et donc architecturalement adaptés à leur environnement.

nombre de monuments historiques, des espaces publics et paysagers d’intérêt, desimmeubles d’intérêt et des nombreuses covisibilités avec les éléments patrimoniauxnotamment la tour César et Saint Quiriace symboles de la silhouette de la ville.


4. ORIENTATION POUR DETERMINIER DES SECTEURS POUVANT ADMETTRE LES DISPOSITIFS VISIBLES PRODUISANT DES ENERGIES RENOUVELABLES

Un seul ovale recouvre un secteur non couvert par un point de vue dominant donnant à voir les toituresdes édifices situés dessous et ne comportant pas d’immeuble d’intérêt patrimonial. Il s’agit du hameau deFontaine Riante, au regard des quelques constructions concernées la règlementation générale de l’AVAPsur l’énergie solaire peut suffire et il ne convient pas de faire une exception à celle‐ci pour un si petitsecteur. 103


4. Les espaces et les bâtiments non visibles depuis l’espace public

Les bâtiments annexes exposés au sud‐est/sud‐ouest situésdans les cours et jardins non visibles depuis la rue et souventdissimulés par les murs de clôture en pierre sont des supportsfavorables aux panneaux solaires.

Implantés adossés à un mur en cœur d’îlot la toiture d’unbâtiment en rez‐de‐chaussée n’est pas visible depuis l’espacepublic.

Dans les jardins des panneaux peuvent être installés au solDans les jardins des panneaux peuvent être installés au solsur un talus.

Implantation surune dépendancede type remiseou appentis

Implantation au solImplantation surun appentisadossé à un mur

Implantation sur un abri adossé à un mur


5. Les difficultés d’intégration des dispositifs produisant des énergies renouvelables

Quelques exemples de toitures sur lesquelles il n’est pas envisageable d’implanter des panneaux solaires. En effet, des lucarnes et/ou les châssis de toit occupent déjà une partie des pans detoiture, il n’y a plus de place pour une intégration harmonieuse d’autres éléments sans aboutir à un effet de « collection » préjudiciable . Il faudra choisir un autre mode de productiond’énergie renouvelable.

Quelques exemples de toitures sur lesquelles il n’est pas envisageable d’implanter des panneaux solaires. En effet, la géométrie des pans de toiture (triangle, trapèze…) ne permet pas uneintégration de panneaux dont la forme rectangulaire ou carrée laissera apparaître des parties de toiture aux formes non maîtrisées et par conséquent sans harmonie.Lorsque des châssis de toit ou des souches de cheminée occupent l’espace de la toiture, l’ajout d’autres éléments aurait un effet d’encombrement très dommageable.


II/ LES OBJECTIFS DE PROTECTION ET DE MISE EN VALEUR DU PATRIMOINE, DE QUALITÉARCHITECTURALE ET DE TRAITEMENT DES ESPACES, DE DÉVELOPPEMENT DURABLE

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Préserver les parcours d’approche de la ville depuis lep pp pplateau ouest, lieu des principales arrivées (depuis les RD 231et 619) des visiteurs de Provins.

Aujourd’hui l’espace agricole est vierge de toute constructionâ à l ZPPAUP t PLUgrâce à la ZPPAUP et au PLU.

Ce dernier soumet dans la zone A les constructions etinstallations nécessaires à l’exploitation agricoles à la conditionqu’elles s’implantent à proximité immédiate des bâtimentsprincipaux d'exploitation, ou à proximité d’un secteur urbanisép p p , pde la commune et qu’une étude de sol préalable ait étéeffectuée dans les secteurs repérés au pré‐inventaire desanciennes carrières souterraines abandonnées aux lieux dits :l’Eglantier, le Noyer à la Brebis, la Contrée d’Hennepont, lesGrattons, les 40 Arpents, Belle Croix, Petit Fleigny, Septveillest l C tilet le Courtils.Les constructions et installations nécessaires à deséquipements collectifs ou à des services publics*, dès lors :‐ qu'elles ne sont pas incompatibles avec l'exercice d'uneactivité agricole, pastorale ou forestière dans l'unité foncièreoù elles sont implantéesp‐ qu'elles ne portent pas atteinte à la sauvegarde des espacesnaturels et des paysages,‐ qu'il n’est pas possible de les localiser à l'intérieur des zonesagglomérées et qu'elles s'implantent, sauf impossibilitétechnique notoire, à proximité de ces zones.L ît à diti ’il tit t é tili tiLes gîtes ruraux à condition qu’ils constituent une réutilisationdes bâtiments actuels et qu’ils soient le complément d’uneactivité agricole.L'aménagement des constructions existantes, dès lors que leurdestination reste inchangée.

Territoire couvert par la ZPPAUP

Le périmètre de la ZPPAUP s’arrête sur une ligne de crête qui modifie la perception proche, toutefois lesvallonnements doux du plateau laissent voir la silhouette de Provins en amont et sur plusieurs kilomètres. Lazone tampon du classement au patrimoine mondial de l’Humanité s’étend jusqu’aux limites communales.

Projet d’extension dans le cadre de l’AVAPLe PLU n’autorisant pas de constructions agricoles du fait qu’il n’en existe aucune, il est proposé de mettre encohérence l’AVAP avec le PLU en étendant le périmètre de l’AVAP jusqu’à la limite communale ouest et sud‐ouest.

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Améliorer le premier plan des points de vue sur Provinsdepuis la déviation (RD 619) .

Cette route relativement récente a offert un parcoursnouveau de découverte de la ville et notamment des vues surla ville basse (celles‐ci sont plus rares que sur la ville haute),traversant la zone d’activité en surplomb. Le premier plantraversant la zone d activité en surplomb. Le premier planconstitué en particulier des toitures mériterait d’êtreamélioré. Mais également, les voies perpendiculaires à la RD619 constituent des entrées de ville et méritent une attentionparticulière pour conserver certaines vues sur la Tour Césaret sur la collégiale.

Ce parcours, même si à certains endroits la végétationmasque le premier plan et la vue sur la ville haute, offre desvues remarquables notamment parce que amples sur le sitebâti inscrit dans le paysage de la vallée et de l’éperon.


Il est proposé d’étendre le périmètre de l’AVAP jusqu’à la déviation. Un nouveau secteur serait créé gérant :‐l’aspect des toitures considérées comme une cinquième façade,‐ les couleurs des façades

Projet d’extension dans le cadre de l’AVAP‐ les couleurs des façades,‐ la végétation le long de la déviation à protéger pour masquer ou au contraire à maîtriser pour laisser voir,‐ la végétation des espaces publics et privés qui jouerait comme un filtre au travers duquel les constructionsexistantes apparaitraient en deuxième plan.

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Prendre en compte les covisibilités vile haute/sous lehameau de Fontaine Riante , route de la Ferté,

Si le hameau de Fontaine Riante se love dans le haut du talwegi ibl é l b i i let reste peu ou pas visible, masqué par les boisements qui le

jouxtent, les constructions qui descendent sur le coteaus’aperçoivent depuis la ville haute. La rue de la Ferté offre desvues ponctuelles sur la silhouette de la ville haute.

Il est proposé d’inclure dans l’AVAP la gestion de cescovisibilités par l’inscription de points de vue à protéger.Ces points de vue permettraient de gérer :‐ L’aspect des toitures, partie des constructions la plus visible,‐ L’implantation et la hauteur des constructions,‐ Les plantations.

Atténuer l’impact des bâtiments de l’hôpital dans laperception de la ville depuis le plateau agricole à l’ouestperception de la ville depuis le plateau agricole à l ouest,

En particulier, un des bâtiments de l’hôpital construit dans lesannées 70 émerge de l’horizon, l’agrandissement dupérimètre de l’AVAP sur des espaces naturels et en partieboisés devant l’hôpital permettra de protéger ces boisements

Il est proposé d’inclure dans l’AVAP la gestion de cettecovisibilité par l’extension du périmètre de l’AVAP sur la crêtepartiellement boisée de protéger les espaces boisés existants

et d’en créer de supplémentaires qui viendront filtrer laperception de ce bâtiment depuis l’arrivée ouest.


P j d’ i d l d d l’AVAP

partiellement boisée, de protéger les espaces boisés existantsqui par ailleurs sont au PLU versés en Espaces Boisés Classéset d’inscrire en espace paysagés protégés l’ensemble de cetteextension du périmètre.Ainsi les constructions nouvelles, l’imperméabilisation dessols pourront être interdits et garantir la possibilité de

Projet d’extension dans le cadre de l’AVAPnouvelles plantations d’arbres (sur des terrains quiappartiennent à la ville) renforçant le boisement.

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Rendre lisibles les seuils d’entrée dans la ville.

Rendre lisible un des seuils d’entrée dans la ville fortifiée à partir du XIII éme siècle .Celui de l’ancienne Porte de Paris sur l’avenue Charles de Gaulle axe principalmenant en ville basse.

Ce secteur est déjà inclus dans la ZPPAUP.Il s’agit d’améliorer la visibilité de l’enceinte et de la tour du bourreau et de rendrel’espace public plus avenant notamment aux abords de la salle des ventes. Desprescriptions particulières à ce secteur et spatialisées pourraient être faites de typeprescriptions particulières à ce secteur et spatialisées pourraient être faites de typeorientation d’aménagement.

Par exemple, les alignements d’arbres de l’avenue Gambetta ont été protégés par lePLU, ceux de l’avenue Charles de Gaulle pourraient être protégés et reconstitués auniveau de la salle des ventes.L’espace piéton de l’avenue Gambetta qui longe les anciens remparts et celui duchemin de la montagne du bourreau bien que situés l’un en face de l’autre nebénéficient pas d’une traversée piétonne, celle‐ci est décalée. Un aménagement ausol pourrait remédier à cela.

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Rendre lisibles les seuils d’entrée dans la villeAccueillir et conduire les visiteurs arrivant dans la ville en train ou en bus.

L’avenue Jean Jaurès reste encore dédiée fortement à l’automobile, sa traversée parl iét tt i d l ll i f hit l f i iè ’ t i éle piéton pour atteindre la passerelle qui franchit la fausse rivière n’est pas aisée(passage piéton décalé). La lisibilité de la passerelle n’est pas optimum, ses abordsseraient à aménager pour mettre en valeur ce cheminement.L’espace public devant la gare et la gare routière est traité de manière fonctionnelsans recherche qualitative, il n’annonce pas l’entrée dans une ville d’histoire. Unprojet en cours d’étude vise à remédier à cela et à améliorer l’accueil des visiteurs.p j

Les constructions en meulière situées de l’autre côté de la fausse rivière sont engénéral de qualité et donnent une première image de Provins valorisante. L’AVAPpourra les inscrire comme patrimoine d’accompagnement.

L ZPPAUP l d d l i t d d l i l tLa ZPPAUP couvre le nord de la voie, par contre, au sud de la voie la gare et sesabords sont en dehors du périmètre. Le prolongement des aménagementsqualitatifs prévus autour de la gare au‐delà de la fausse rivière en direction ducentre ville permettra de qualifier ce parcours.On notera qu’ici il n’y a pas de covisibilité avec un monument historique.

Rendre lisibles les seuils d’entrée dans la ville.Améliorer le seuil d’entrée dans la ville haute (porte Saint Jean)

Ce secteur est déjà inclus dans la ZPPAUP.

Il s’agit de préciser les possibilités de construire aux abords de cette porte par uneréflexion sur les implantations, sur la hauteur des constructions, les clôtures etl’espace public et la prise en compte de la topographie.Le projet de la ville de supprimer les constructions côté nord permettra de dégagerla vue sur le rempart, mais rendra visible depuis ceux‐ci la façade de l’îlot côté suddu chemin de Villecran , c’est pourquoi les prescriptions devront s’attacher à gérerl’aspect des clôtures pour lesquelles un seul modèle, assurant ainsi une certainehomogénéité, accompagné de végétation pourra être autorisé, la faible hauteur desconstructions et l’emprise limitée déjà inscrite dans la ZPPAUP doivent êtreconstructions et l emprise limitée déjà inscrite dans la ZPPAUP doivent êtrereconduites.Des prescriptions particulières à ce secteur et spatialisées pourraient être faites detype orientation d’aménagement.

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é l dProtéger tous les vestiges des remparts

Inscrire les vestiges de remparts qui ne sont pas déjà inventoriés par la ZPPAUP oudéjà monument historique comme patrimoine d’intérêt en les distinguant des mursde clôture intéressants. Interdire leur démolition, leur percement ….

Protéger les éléments végétaux remarquables du point de vue du paysage et de labiodiversité (trame verte et bleue).

Intégrer dans l’AVAP l’inventaire des éléments végétaux à protéger en cohérenceIntégrer dans l AVAP l inventaire des éléments végétaux à protéger en cohérenceavec le PLU (espace boisé classé, espaces paysagers protégés et zone N).Boisements de l’éperon, arbres d’alignement, cœur d’îlot, jardins en lien avec leparcours de l’eau.

Mettre en valeur les espaces publics définis notamment par les alignementsd’ b l é é id’arbres et la végétation

Gérer les vues depuis le boulevard d’Aligre, par exemple aspect des clôtures desparcelles de jardin en alignement sur le boulevard et entre les propriété privées.Mettre en valeur les liaisons douces ville haute/ville basse, lieux de promenade.

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Gérer les vues ponctuelles sur les cours d’eau (trame verte et bleue).Mettre en valeur le petit patrimoine hydraulique : lavoirs, passerelles, vannes,emmarchements.

Le passage des cours d’eau dans la ville offre parfois des vues sur des façadesLe passage des cours d eau dans la ville offre parfois des vues sur des façades«arrière» peu valorisantes. Ces vues peuvent être repérées et assorties deprescriptions visant à améliorer l’aspect sans pour autant nier le statut de cesespaces servants.Lorsque cela est possible rouvrir des bras d’eau.

Porter une attention sur l’ensemble du patrimoine bâti

Inventorier également le patrimoine du XXème siècle et les constructionscontemporaines de qualité.

Préserver les qualités architecturales des constructions existantes repérées

Par une règlementation :‐ qui favorise le maintien des fronts bâtis dans le centre ancien,‐ qui permet des réhabilitations ou des restitutions respectueuses des techniquestraditionnelles et évite toute dénaturation notamment des bâtiments repérés,‐ qui permet de conserver ou de retrouver les qualités thermiques etenvironnementales des constructions traditionnelles.

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Favoriser l’emploi de techniques performantes en matière d’isolation thermiqueou phonique (toiture végétalisées, bardage bois sur une isolation extérieure…).Favoriser l’emploi de matériaux locaux comme la chaux, le plâtre, la tuile et la briquea o se e p o de até au ocau co e a c au , e p ât e, a tu e et a b quede terre cuite, le bois pour la menuiserie, la charpente, les pans de bois… matériauxdont le recyclage ou la réutilisation sont aisés.

Permettre l’utilisation des énergies renouvelables:‐ L’utilisation de l’énergie de la biomasse est à privilégier par la conservation dessouches de cheminée.‐L’utilisation de l’énergie solaire est à manier avec discernement. Si pour lesg pconstructions neuves l’intégration des panneaux en toiture ou en façade ou au solpeut être étudiée dès la conception et devenir un élément qualitatif d’unearchitecture contemporaine bioclimatique, il est beaucoup plus difficile et parfoisimpossible de plaquer ces éléments sans dénaturer l’architecture d’une constructionexistante. La grande visibilité de la plupart des toitures depuis des lieux comme lat Cé é it ti fi d l’i l t ti d di itif dtour César nécessite une gestion fine de l’implantation de ces dispositifs, desconditions d’intégration doivent être inscrites dans l’AVAP et dans les secteurssensibles, l’utilisation des techniques non visibles sera imposée.

Interdire l’emploi de techniques inadaptées au bâti ancien pour des raisons depérennité, de santé et d’aspect :‐ Comme l’isolation thermique par l’extérieure qui doit être proscrite sur lesmaçonneries en pierre, en brique, sur les pans de bois et sur les façades présentantdes ornements.C l’ tili ti d PVC d t l’ t à li it f t t t t‐ Comme l’utilisation du PVC, dont l’usage est à limiter fortement notamment pour

la qualité de l’air intérieur, la réduction des risques lors d’un incendie et ladiminution des déchets.‐ Les volets roulants qui sont des dispositifs modernes qui n’ont pas leur place dansle bâti traditionnel, celui‐ci possède un dispositif d’occultation performant avec lesvolets battants persiennés ou non .p

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Porter une réflexion sur les franges bâties qui entourent le cours aux bêtes pourorganiser des limites cohérentes à cet espace.

ll s’agit de préciser les possibilités de construire aux abords du cours par uneréflexion sur les implantations, sur la hauteur, l’orientations des bâtiments, lesfaçades les clôturesfaçades, les clôtures.Des prescriptions particulières à ce secteur et spatialisées pourraient être faites detype orientation d’aménagement.

Dans le cadre de la compatibilité avec le PADD du PLU

Intégrer dans l’AVAP des prescriptions sur les franchissements du coteau boiséIntégrer dans l AVAP des prescriptions sur les franchissements du coteau boisésitué à l’est de façon à ce qu’ils soient le moins impactant possible sur leboisement pour préserver la frange boisée continue.

Par exemple la largeur, la limitation des talutages, une localisation en biais parrapport à l’épaisseur du boisement, leur usage piéton/cycle.

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III/ COMPATIBILITE AVEC LE PROJET D’AMENAGEMENT ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE DU PLANLOCAL D’URBANISME

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Le plan local d’urbanisme (PLU) de Provins a été approuvé par délibération du conseil municipal le 25 avril 2013.Le projet d’aménagement et de développement durable (PADD) a défini trois grandes orientations qui le structurent, il s’agit de :

‐ Renforcer l’attractivité de ProvinsRenforcer l attractivité de Provins,‐ Assurer un développement harmonieux et cohérent pour un ville durable et équilibré,‐ Harmoniser la qualité du cadre de vie et des paysages urbains.

► RENFORCER L’ATTRACTIVITÉ DE PROVINS

Cette orientation se décline au travers de trois objectifs qui sont :

L’AVAP en permettant de préserver les qualités architecturales des constructions existantes contribue au renforcement de

● Conforter le pôle local

L AVAP en permettant de préserver les qualités architecturales des constructions existantes contribue au renforcement del’attractivité touristique de la ville, les activités et le commerce en centre ville pourront y trouver un bénéfice. L’aspect soigné desdevantures commerciales incite le passant à profiter de l’offre commerciale et de service qui lui est faite.La mise en valeur des espaces publics et notamment des espaces de stationnement améliore les conditions des déplacements encentre ville et permet d’offrir un cadre agréable à la promenade et à l’achat.Les activités existantes au sud de la ville bénéficieront de l’amélioration de leur cadre paysager qui les rendra plus attractives pour lesprovinois et pour leurs partenaires.L’AVAP, sans être directive, n’empêche pas la construction de nouveaux bâtiments à usage d’activités ou de bureaux et incite à laréhabilitation et à l’utilisation des constructions existantes qui peuvent, par exemple, changer de destination pour être aménagéespour des espaces de travail et de production artisanale.L’activité agricole est confortée par l’AVAP qui propose de préserver de toute construction et du mitage les terres du plateau agricoleà l’ouest du territoireà l ouest du territoire.L’AVAP, sans être directive quant à la production de logements diversifiés, n’empêche pas la construction de nouveaux logements etincite à la réhabilitation et à l’utilisation des constructions existantes qui peuvent, par exemple, changer de destination pour êtreaménagées pour de l’habitat.L’AVAP n’empêche pas la construction de nouveaux équipements publics, au contraire elle encourage une production architecturaleexemplaire telle que ce qui a été signalé et repéré au diagnostic comme architecture contemporaine d’intérêt.

L’amélioration de la qualité des espaces publics et la préservation des qualités architecturales des bâtiments repérés et de ceux quiles accompagnent contribuent au renforcement de l’attractivité touristique de la ville. L’AVAP englobe dans la même exigence la VilleHaute et la Ville Basse L’AVAP sans être directive n’empêche pas par exemple la construction et l’aménagement de structures

● Affirmer la vocation touristique

Haute et la Ville Basse. L AVAP sans être directive n empêche pas, par exemple, la construction et l aménagement de structuresd’hébergement hôtelier.

La préservation et l’amélioration des paysages depuis les grands axes routiers existants rend plus lisible leur inscription dans la

● Améliorer l’accessibilité

géographie du site et contribue à l’amélioration de l’accessibilité de la ville.L’amélioration des abords de la gare et une meilleure visibilité des cheminements pour se rendre en centre ville permet de rendreplus attractif et aisé l’utilisation du train pour venir à Provins, à la fois pour les touristes et pour les provinois.

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► ASSURER UN DÉVELOPPEMENT HARMONIEUX ET COHÉRENT POUR UN VILLE DURABLE ET ÉQUILIBRÉ

Cette orientations se décline au travers de quatre objectifs qui sont :

● Préserver les espaces agricoles, naturels et forestiers

L’AVAP propose d’étendre, par rapport à la ZPPAUP, la protection du paysage agricole, en effet celui‐ci offre des vues remarquablessur la silhouette de Provins et plus particulièrement sur trois éléments remarquables de son patrimoine (les remparts, la tour César etla collégiale Saint‐Quiriace).

L’AVAP en protégeant les éléments végétaux remarquables du point de vue du paysage et de la biodiversité (trame verte et bleue) eti té t l’i t i d élé t é ét à té hé l PLU ( b i é l éen intégrant l’inventaire des éléments végétaux à protéger en cohérence avec le PLU (espace boisé classé, espaces paysagers

protégés et zone N) trouve ici une compatibilité parfaite avec le PLU. La protection des crêtes boisées, la prise en compte du parcoursde l’eau et des zones humides par l’AVAP décline les orientations du PADD du PLU relatives à ces sujets.

●Maîtriser et anticiper le développement urbain

Etendre la forme urbaine dense du centre ville à l’ensemble des secteurs situés à l’intérieur des remparts, dans le respect de lamorphologie urbaine des quartiers médiévaux trouve dans l’AVAP sa résonnance au travers de la règlementation qui sera mise enplace visant à :‐ favoriser le maintien des fronts bâtis dans le centre ancien,‐ permettre des réhabilitations ou des restitutions respectueuses des techniques traditionnelles,

tt d d t l lité th i t i t l d t ti t diti ll‐ permettre de conserver ou de retrouver les qualités thermiques et environnementales des constructions traditionnelles.L’AVAP en encourageant la construction bioclimatique et la prise en compte des éléments du contexte bâti et environnemental parl’implantation à l’alignement, en mitoyenneté, est compatible avec le souci de limiter la consommation des espaces agricoles,naturels et forestiers . Ces dispositions facilitent le renouvellement urbain, la restructuration et la densification.

● Développer la mixité fonctionnelle et sociale

L’AVAP n’est pas directive en matière de vocation des espaces construits et n’empêche pas la mixité fonctionnelle et sociale.

● Développer la mixité fonctionnelle et sociale

● Faciliter la mobilité sur le territoire communal, pour tous les modes

Privilégier les modes les moins polluants et les moins consommateurs d’énergie (transports collectifs, vélo, marche à pied) est unobjectif que l’AVAP ne contredit pas, elle incite, par exemple, pour les liaisons au sud‐est au travers du coteau boisé un usagepièton/cycle, elle mettra en place des prescriptions concernant leur paysage pour les rendre agréable à la pratique. De même la miseen valeur des voies (tous modes ) parallèles au tracé de l’enceinte (boulevard d’Aligre) rend également leur pratique aisée tout enoffrant une lisibilité sur ce qui a façonné la structure de la ville. L’amélioration du seuil de la gare va également dans ce sens.q ç g g

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► HARMONISER LA QUALITÉ DU CADRE DE VIE ET DES PAYSAGES URBAINS

Cette orientations se décline au travers de deux objectifs qui sont :

● Préserver les sites patrimoniaux

L’AVAP est le principal moyen pour atteindre cet objectif, les règles du PLU confortent le maintien de la morphologie des paysagesurbains denses de la ville médiévale en accord avec la servitude d’utilité publique (ZPPAUP transformée en AVAP).Le paysage des abords de la ville et notamment les perspectives lointaines remarquables, les points de vue sur les édifices protégés, lapréservation des crêtes boisées et des espaces paysagers à l’intérieur du tissu urbain sont des objectifs communs aux PLU et à l’AVAP.

L’AVAP propose d’étendre la protection du paysage agricole en reprenant la règlementation de la zone agricole du PLU à l’ouest duterritoire qui interdit les nouvelles constructions y compris agricoles.L’utilisation de couleurs sombres pour réduire l’impact des bâtiments notamment ceux d’activités trouvera sa déclinaison et sonamplification dans l’AVAP.

L é ti d ô d t d d’ h d l ill f it l’ bj t d’ l dét illé t d’ i t ti dLa préservation des cônes de vue et des parcours d’approche de la ville fait l’objet d’une analyse détaillées et d’orientations dansl’AVAP qui amplifie cet objectif du PLU.

● Qualifier et harmoniser les paysages urbains

L’AVAP accompagnera dans son périmètre l’aménagement et la création d’espaces publics par des préconisations qualitatives sur lesmatériaux en particulier concernant leur aspect et leur impact sur l’environnement. Les règles de l’AVAP ont pour objectifs lemaintien et l’amélioration du paysage urbain cadre des nombreux monuments historiques ces objectifs amplifient cette orientationdu PADD.La gestion de l’interface entre les espaces naturels et les franges bâties comme par exemple au cours aux bêtes contribue à la

lifi ti d L b i t t té é PLU t i l’AVAP d i d héqualification des paysages. Les boisements et espaces paysagers protégés au PLU sont repris par l’AVAP dans un souci de cohérencedes deux documents.Le souci de l’AVAP de rendre les seuils d’entrée dans la ville médiévale lisibles et d’améliorer le premier plan des perspectives depuisla RD 619 est en accord avec les objectifs du PLU de qualifier les entrées de ville, de mettre en valeur les paysages des zonesd’activités. Plus particulièrement de réglementer l’aspect des toitures qui, à Provins, sont une composante majeure des nombreusesvues dues à la topographie si particulière de la ville.p g p p

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IV/ LE PERIMETRE ET LES SECTEURS DE L’AIRE DE MISE EN VALEUR DE L’ARCHITECTURE ET DUPATRIMOINE

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EXTENSION DU PERIMETRE DE LA ZPPAUP DANS LE CADRE DE SA TRANSFORMATION EN AVAPEXTENSION DU PERIMETRE DE LA ZPPAUP DANS LE CADRE DE SA TRANSFORMATION EN AVAP

1 ‐ 2Préserver les parcours d’approche de laville depuis le plateau à l’ouest et au sud,li d i i l i é (d i llieux des principales arrivées (depuis lesRD 231 et 619) des visiteurs de Provins.

3 Améliorer le premier plan des points de(

1

vue sur Provins depuis la déviation (RD619) .

4 Extension du secteur « naturel » et des

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espaces paysagés protégés pour atténuerl’impact de l’hôpital.

5 Prendre en compte les covisibilités ville 23

haute/sous le hameau de FontaineRiante , route de la Ferté.

3


4


Projet d’extension dans le cadre de l’AVAP

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LE PERIMETRE DE L’AVAP LES SECTEURS ET LES POINTS DE VUELE PERIMETRE DE L AVAP, LES SECTEURS ET LES POINTS DE VUE

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LE PERIMETRE DE L’AVAP LES SECTEURS ET LES POINTS DE VUELE PERIMETRE DE L AVAP, LES SECTEURS ET LES POINTS DE VUE

Zoom sur le centre ville

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PLAN DU PATRIMOINE ARCHITECTURAL

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LES SECTEURS DE L’AVAP

Trois secteurs sont distingués au sein du périmètre de l’AVAP:

Afin d’afficher une hiérarchie dans la règlementation la lettre A est affectée au secteur couvrant la ville médiévale, la lettre B est affectée au secteur couvrant les abords plus récents dela ville médiévale et moins densément bâtis, la lettre C est affectée aux espaces naturels et agricoles.

LE SECTEUR A : le bâti ancien remarquable

Contrairement à la ZPPAUP qui donnait la lettre A aux espaces non bâtis.

Le secteur A englobe la ville médiévale située à l’intérieur des remparts, il s’agit également de l’ensemble des espaces construits ouurbanisés à l’intérieur desquels le bâti ancien remarquable prédomine. Il s’étend tant sur la ville haute que dans le cœur de la villebasse.Les prescriptions applicables à ce secteur visent à assurer la mise en valeur des édifices existants et à harmoniser les constructionsnouvelles.Ici les immeubles sont protégés en fonction de leur intérêt architectural établi dans le diagnostic Par ailleurs les réhabilitations seIci, les immeubles sont protégés en fonction de leur intérêt architectural établi dans le diagnostic. Par ailleurs, les réhabilitations sefont dans le respect des traits originels de chaque bâtiment.Pour les constructions nouvelles, le respect du parcellaire ainsi que l’alignement à l’espace public sont de mise. Leur aspect estréglementé par analogie au bâti ancien. Les prescriptions visent à préserver la cohérence du paysage urbain. Enfin, la présenced’ouvrages souterrains peut conduire à des prescriptions particulières.

Des éléments graphiques figurant sur le plan du périmètre et des secteurs localisent des prescriptions (espaces boisés protégés,espaces paysagés protégés, alignements d’arbres protégés…) relatives au paysage. Ces espaces assurent la transition entre le bâtiancien et les espaces à caractère naturel. Ces protections permettent de maintenir les masses végétales en place et de les préserverdes constructions.

Les deux points de vue repérés qui s’étendent sur les secteurs A, B, C et en dehors de l’AVAP permettent d’introduire unerèglementation notamment sur les hauteurs des constructions et sur l’aspect des toitures afin de préserver ces points de vue et leursqualités.

126



Le secteur B se caractérise par une urbanisation récente, directement contigüe aux vestiges ou à la trace des remparts. Au sud il est

LE SECTEUR B : la mémoire du tracé urbain et du parcellaire

limité par la RD619, voie récente de contournement, au nord ce sont le hameau de Fontaine Riante et l’urbanisation de part etd’autre de la rue de la Ferté installés sur les hauteurs du coteau qui forment avec les crêtes boisées incluses dans le secteur C le cadredu paysage de la ville.Le seuil de la porte de Courloison jouxtant le cimetière a été inclus dans le périmètre de l’AVAP, celui‐ci ne faisait pas partie dupérimètre de la ZPPAUP. La vue directe en fond de perspective de l’église Saint Ayoul et la qualité des espaces de part et d’autre(boulevard d’Aligre et cimetière) méritent que soit portée une attention particulière sur les éventuelles évolution pour maintenir voir(boulevard d Aligre et cimetière) méritent que soit portée une attention particulière sur les éventuelles évolution pour maintenir voiramplifier l’effet de seuil.

L’intérêt patrimonial du secteur B réside principalement dans la mémoire du parcellaire et des tracés urbains. Seulement quelquesconstructions remarquables y ont été repérées.Le but des prescriptions de ce secteur est une harmonisation de proximité avec le bâti ancien. Celles‐ci s’attachent à maîtriser leshauteurs, les matériaux et les colorations. Les espaces boisés de ce secteur doivent demeurer.

Dans ce secteur également, des éléments graphiques figurant sur le plan du périmètre et des secteurs localisent des prescriptions(espaces boisés protégés, espaces paysagés protégés, alignements d’arbres protégés…) relatives au paysage. Ces espaces assurent latransition entre le bâti et les espaces à caractère naturel. Ces protections permettent de maintenir les masses végétales en place etde les préserver des constructionsde les préserver des constructions.

Les deux points de vue repérés qui s’étendent sur les secteurs A, B, C et B et en dehors de l’AVAP permettent d’introduire unerèglementation notamment sur les hauteurs des constructions et sur l’aspect des toitures afin de préserver ces points de vue et leursqualités.

Le secteur B comprend deux secteurs particuliers : voir ci‐après le chapitre sur les zones de projet

‐Le secteur B’ correspondant à la Porte Saint Jean qui fait l’objet de prescriptions particulières graphiques et écrites complétant lerèglement du secteur B.

Le secteur B’’ correspondant au site de l’ancienne distillerie qui fait l’objet de prescriptions particulières écrites et graphiques‐ Le secteur B correspondant au site de l ancienne distillerie qui fait l objet de prescriptions particulières écrites et graphiques.

127



Le secteur A est un secteur à dominante naturelle. Il constitue l’écrin du site urbain, soit par son boisement (sur les coteaux etl’éperon rocheux) soit par l’absence de construction En effet le plateau briard quasi vierge de toute construction offre des

LE SECTEUR C : l’écrin naturel du site

l éperon rocheux) soit par l absence de construction. En effet, le plateau briard, quasi vierge de toute construction, offre desperceptions lointaines et saisissantes de la Tour César et de la collégiale Saint‐Quiriace.

En conséquence de quoi, les prescriptions visent à empêcher tout déboisement et interdisent les constructions de toute nature àl’exception de certains équipements d’intérêt public faisant l’objet d’une liste limitative et d’une localisation précise.Cette localisation figure sur les plans du périmètre et des secteurs de l’AVAP et est légendée « Sous‐secteur de services publics ».

LE SECTEUR C : les sous-secteurs de services publics

Le sous‐secteur de services publics inclus dans le secteur C couvre des constructions et installations destinées à des équipements publics Il s’agit de :publics. Il s agit de :1 Ensemble sportif Raymond Vitte,2 Service des eaux de la Ville,3Moto verte, lieu‐dit « Les Dameries »,4 Structure d’accueil pour les visiteurs en Ville Haute et parkings afférents,5 Aire de tournois de chevalerie (au sud‐est de la Tour aux Pourceaux).

5

Pour plus de lisibilité, l’AVAP localise ces secteurs qui dans la ZPPAUP étaient simplement nommés et dont les parcelles étaient listées.Le cadastre ayant évolué il est apparu plus aisé de les dessiner. Leur délimitation a évoluée par rapport à la ZPPAUP, en effet le PLUapprouvé ayant inscrit des emplacements réservés pour étendre ces services, ceux susceptibles de recevoir des aménagements oudes constructions ont été intégrés aux sous‐secteurs de services publics.

2

3 4

1

3 4

128


LE SECTEUR C : les sous-secteurs de services publics

Ci‐dessous les parcelles appartenant à la ville ou à la communauté de communes et les emplacements réservés du PLU.Il n’y a pas d’exacte correspondance entre les sous‐secteurs de services publics et ces propriétés puisque les sous‐secteurs necouvrent que les espaces prévus pour des aménagements ou des constructions. 1 Ensemble sportif Raymond Vitte,p y2 Service des eaux de la Ville,3Moto verte, lieu‐dit « Les Dameries »,4 Structure d’accueil pour les visiteurs en Ville Haute et parkings afférents,5 Aire de tournois de chevalerie (au sud‐est de la Tour aux Pourceaux).

5

2

1

3 4

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LE SECTEUR C : Evolutions de la protection des coteaux boisés au pied de l’hôpital

Depuis la RD 619

Les monuments emblématiques de Provins

Impact visuel des secteurs de plantation

Binet

culminent à :‐ Environ 150 NGF pour la Tour César‐ environ 174 NGF pour Saint QuiriaceCes deux émergences sont concurrencées dans legrand paysage du plateau par l’hôpital Léon Binet,qui culmine à environ 170 NGF Le lycée polyvalent

Vue depuis

Hôp

ital Léo

nqui culmine à environ 170 NGF. Le lycée polyvalentdes Pannevelles est moins perceptible puisqu’ilémerge à environ 155 NGF.L’objectif de limiter la visibilité de ces édificesrécents conduit à rechercher les masses boiséesexistantes qu’il y aurait lieu de préserver dans

la porte Saint Jean

Dep is la porte Saint Jean

l’AVAP, et les secteurs où le renforcement deplantations mettra en valeur à moyen terme l’écrindes coteaux boisés qui cernent l’urbanisationprovinoise.

Depuis la porte Saint Jean

Les sites de coteaux boisés à protéger sont identifiésdepuis les deux points de vues retenus, l’entrée deville depuis la RD 619 et depuis la Porte Saint Jean.

130


Implantation des boisementsImplantation des boisements

Rappel des émergences :‐Lycée polyvalent Les Pannevelles – env. 155 NGF (faîtage estimé)‐‐ Hôpital Léon Binet – env. 170 NGF (acrotère estimé)

M b i é iMasse boisée existante

Une masse boisée existante est implantée sur le coteau entre les côtes 120 à145 NGF. Cette implantation d’arbres sur le coteau ne permet pas d’atténuerl’impact visuel de l’hôpital , cependant la silhouette du lycée polyvalent sefait plus discrète.

Deux groupements d’arbres existants implantés entre les côtes 145 à 155NGF permettent d’indiquer la hauteur optimale de boisements à créer pour

l é d l’hô it lgommer la présence de l’hôpital.

La vue de proximité d’un groupement d’arbres permet de se rendre comptedu gabarit des arbres à planter.Les coteaux boisés situés à l’Ouest de l’hôpital contribuent à la continuité de définition de l’écrin de l’urbanisation.

131


Aménagement projeté

1Dans le cadre du projet de reconversion du site, à l’intersectionde la route de Chalautre la Petite et du chemin des Grattons, ilconviendra de réserver une bande d’environ 10 m d’épaisseurpour planter des arbres à grand développement, qui auront icila localisation idéale pour gommer la visibilité du bâtiment lela localisation idéale pour gommer la visibilité du bâtiment leplus haut de l’hôpital.

21

2

Sur les emprises publiques en lisière du lycée et du stand de tir,la plantation d’arbres à grand développement participera àrenforcer la continuité boisée des coteaux pour limiter l’impactvisuel de l’hôpital.

3

3

Plusieurs interventions sur les emprises publiques aux abords de l’hôpital pourront contribuer à gommer sa grande visibilitédepuis la RD 619 et depuis la Porte Saint Jean. Trois localisations sont identifiées : 1 : A l’intersection de la route deChalautre la Petite, et du chemin des Gratons, où un ensemble de constructions en rez de chaussée fera l’objet d’unereconversion prochaine, 2 : le long de la route de Chalautre la Petite et sur les emprises foncières libres qui bordent les airesde manœuvre du lycée et le stand de tir, 3 : les bosquets existants situés à l’Ouest du chemin des Grattons en limite de lacommune de Poigny.

Les bosquets situés à l’ouest du chemin des gratons sontintégrés dans les secteurs de protection de l’AVAP pourrenforcer la continuité des coteaux boisés qui contribuent à lapréservation de l’image de la ville patrimoniale..

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Essences d’arbres à privilégier

Charme commun – 20 m Erable plane – 25 m Aulne glutineux – 20 m Marronnier blanc – 20 m Hêtre commun – 25 m

Hôpital Léon Binet

La localisation des espaces de plantations identifiés précédemment concentre les sites privilégies en partie haute descoteaux, pour atteindre l’objectif de filtre du bâtiment le plus haut de l’hôpital il convient de retenir des essences d’arbres àgrand développement, qui pourront atteindre à terme une hauteur d’environ 20 m.

133


Extension du secteur C et des espaces paysagés protégés

Afin d’assurer la continuité des écransboisés qui contribuent à maintenirl’image préservée de la villepatrimoniale, il est décidé deprolonger le secteur C de l’AVAP, surles coteaux situés à l’Ouest du pôlehospitalier.La protection de ces espacesconjuguée à la mise en place denouvelles plantations décritesprécédemment contribuera à limiterprécédemment contribuera à limiterla visibilité des édifices récents dans legrand paysage, et renforcera ainsi laperception emblématique de la TourCésar et de Saint Quiriace.

Extension du secteur C et desespaces paysagés protégés

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LES ZONES DE PROJET

Le règlement de l’AVAP inclus des règles graphiques et écrites spécifiques à certains secteurs . En effet il est apparu lors du travail surles prescriptions que certains secteurs susceptibles de faire l’objet de projet à plus ou moins longue échéance ne pouvaient être gérésseulement par les règles générales. Aussi il a été établi des règles graphiques et écrites qui viennent compléter les règles des secteurs.La forme de ces prescriptions s’inspire des orientations d’aménagement d’un Plan Local d’UrbanismeLa forme de ces prescriptions s inspire des orientations d aménagement d un Plan Local d Urbanisme.

Il s’agit de :‐L’entrée Porte de Paris,‐ Des abords de la Porte Saint –Jean,‐L’entrée de ville depuis la gare,‐L’entrée de ville route de Bray et perception de la ville depuis la RD 619 « ancienne distillerie ».

Ils ont comme point commun d’être à des endroits stratégiques des parcours d’approche de la ville et pour les trois premiers deconstituer des seuils d’entrée dans l’espace de la ville médiévale.

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L’ENTREE PORTE DE PARIS : Les enjeux

L’objectif de ce schéma de mise en valeur est de compléter les mesures règlementaires qui portent sur les emprises bâties, par une orientation d’aménagement de l’espace public. La Porte de Paris est une entrée de la ville médiévale peu perceptible , seule la tour du bourreau et les vestiges d’enceintes le long du chemin de la montagne du bourreau peuvent signaler le rôle historique de cet espace. Les constructions récentes de l’hôtel des ventes et du garage situé rue Maximilien Michelin ne contribuent pas à la perception patrimoniale du lieu.

N

1 2

Tour du

Alignement de tilleuls et murs de clôtures à pierres vues à préserver en amont de la Porte de Paris

Alignement de tilleuls à reconstituer devant l’hôtel des ventes

Tour du bourreau

3Chemin de la montagne

du bourreau

44 531

52

du bourreauContinuité de la promenade piétonne le long des anciens remparts à renforcer vers la ville haute.

0 500 50 m

Boulevard Gambetta

Continuité de la promenade piétonne le long des anciens remparts à renforcer vers la ville basse par le boulevard Gambetta.

Ancien garage situé rue Maximilien Michelin.

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L’ENTREE PORTE DE PARIS : Les prescriptions particulières

NLes interventions sur l’espace public et les abords de la Porte de Paris devront renforcer lalisibilité du point de repère que ce lieu peut constituer en tant qu’entrée dans la villemédiévale basse.

Traitement de sol : il conviendrait de requalifier le sol de la séquence de seuil qui estdéfinie environ 50 m avant et 50 m après le mur d’enceinte. La mise en place d’un pavagesoulignerait le passage dans la ville médiévale basse.

Renforcement de l’alignement de tilleuls : Sur l’avenue du Général de Gaulle, l’alignementRenforcement de l alignement de tilleuls : Sur l avenue du Général de Gaulle, l alignementde tilleuls est interrompu devant l’hôtel des ventes, il conviendrait de le compléter pouraffirmer le changement de paysage urbain, qui est structuré hors les murs par lesalignement d’arbres issus de l’urbanisation récente (XIX ème s.), vers l’ambiance urbainedans l’enceinte médiévale où l’espace public est essentiellement minéral.

E i bli i d d T d b C i l i ibEmprise publique au pied de Tour du bourreau : Ce terrain communal pourrait contribuerpar son aménagement à indiquer le seuil de la ville médiévale basse. L’emprise pourraitêtre libérée pour constituer un espace ouvert, mettant en valeur la Tour du Bourreau et lechemin qui gravit le coteau jusqu’à la ville haute. Cet aménagement pourrait servir de pointd’information pour les promenades le long des traces des remparts de la ville basse etinviter à la découverte du patrimoine médiéval de la ville commerçante.

Illustration d’un projet de mise en valeur (1830)

te à a décou e te du pat o e éd é a de a e co e ça te

Portes urbaines : De part et d’autre de lachaussée, à l’emplacement des anciennes portesmédiévales, deux éléments architecturauxpourraient marquer l’entrée dans la villeédié l b f t l ti d

Les emprises privées :‐ L’aménagement en façade de l’hôtel des ventes

médiévale basse, en renforçant la notion defranchissement qui s’est estompée avec ladisparition des murs d’enceinte.

‐ L aménagement en façade de l hôtel des ventes, pourrait être traité avec des matériaux plus qualitatifs pour s’harmoniser avec la requalification de ce seuil de la ville basse.‐ Lors de l’éventuelle mutation de l’ancien garage situé rue Maximilien Michelin il conviendra d’être

0 50 m

vigilant sur les projets de reconstruction compte tenu de l’emplacement très visible de ce terrain.

137


L’ENTREE PORTE SAINT-JEAN ET SES ABORDS : Les enjeux

L’objectif de ce schéma de mise en valeur est de compléter les mesuresrèglementaires qui portent sur les emprises privées, par une orientationd’aménagement de l’espace public. La Porte Saint Jean est une l’entrée de la villemédiévale la plus significative, sa mise en valeur est un enjeu prioritaire.

N

1Espace agricole maintenu en cultures1

Démoli

maintenu en cultures

2

3

4

2

Espace agricole reconstitué après la démolition d’une maison pour ouvrir la vue vers les remparts.

1

2

3Perspective actuelle vers la Porte Saint Jean

0 50 mDepuis plusieurs années, la commune a engagé une mise en valeur de la PorteSaint Jean en achetant les biens immobiliers situés au Nord de la voie d’accès, pourdémolir ceux dont les caractéristiques et l’implantation ne contribuent pas à la

4

q p ppréservation du caractère patrimonial du site. Le schéma d’orientations ci‐aprèsprolonge cette action et encadre les évolutions à prévoir au Sud de la voie dont lalimite sera donnée à voir depuis les remparts conséquemment à la remise à l’étatnaturel des parcelles situées au Nord et à l’ouverture de la perspective.

Lisière arbustive d’une parcelle non bâtie au Sud de la rue.

138


L’ENTREE PORTE SAINT-JEAN ET SES ABORDS : Les prescriptions particulières

N

Les interventions sur l’espace public et les abords de la Porte SaintJean prolongeront les actions engagées visant à renforcer lalisibilité du paysage historique du site.

O t d l N d D l l t dOuverture du paysage vers le Nord : Dans le prolongement desactions déjà engagées, il est prévu d’acquérir et de démolir lesconstructions situées au Nord de la voie d’accès à la Porte SaintJean pour dégager la vue sur les remparts. Seule la maison de la findu XIXème siècle qui marque le début du chemin de ronde seraconservée et reconvertie. Les emprises libérées seront remises enpculture pour reconstituer un paysage cohérent en vis‐à‐vis desremparts.

Uniformisation des clôtures : Le règlement impose uneuniformisation des clôtures au Sud de la voie. Ces clôtures serontbli t i t é d’ t d 60 d h tobligatoirement composées d’un muret de 60 cm de haut

surmonté d’une grille à barreaudage.

Plantation d’une haie champêtre en lisière Ouest de l’îloturbanisé. La plantation d’une haie champêtre sur le fonciercommunal permettra de créer un premier plan végétal cohérentp p p gavec le paysage agricole en retenant des essences champêtrestype, aubépine, prunelier, noisetier, érable champêtre, charmille.Cette nouvelle haie gommera la présence des constructionsexistantes disparates.

P t ti d é ét l i t t A d it d lProtection des masses végétales existantes : Au droit de laparcelle non bâtie au sud de la rue, en lisière Est et en lisière Sud,des masses végétales composées d’essences locales contribuent àminorer la présence de l’îlot urbanisé. Ces masses végétales sont àprotéger.

Renforcement des plantations adaptées : Plusieurs haiesexistantes sont composées de conifères type thuya, il convient deles remplacer par des plantations de type haie champêtrescomposées de végétaux locaux type : aubépine, prunelier,noisetier, érable champêtre, charmille.

0 50 m139


L’ENTREE DE VILLE DEPUIS LA GARE : Les enjeux

L’objectif de ce schéma de mise en valeur est de compléter les mesures règlementaires générales par une orientation d’aménagement de l’espace public. L’entrée de ville depuis lagare est un parcours peu identifié dont la requalification est engagée à travers un projet de restructuration du pôle gare.Ce site est en limite de l’AVAPmais contribue à la cohérence du parcours d’accueil des piétons arrivant par le train ou en bus vers la ville médiévale basse.Les interventions engagées dans le cadre de la restructuration du pôle gare concernent les emprises situées entre l’avenue jean Jaurès et le bâtiment de la gare.

N1 2

Les interventions engagées dans le cadre de la restructuration du pôle gare concernent les emprises situées entre l avenue jean Jaurès et le bâtiment de la gare.Le schéma ci‐après prévoit le prolongement des ces aménagements sur le parcours piéton au‐delà de la Fausse Rivière en direction de la rue Hégésippe Moreau, qui conduit au centreville.

Avenue jean Jaurès vers l’Est Avenue jean Jaurès vers l’Ouest

N

2

43

2

1

0 50 m3 4Passerelle sur la Fausse Rivière en direction du centre

villeAvenue Jean Jaurès vers l’Ouest à proximité de la traversée vers le centre ville

140


L’ENTREE DE VILLE DEPUIS LA GARE : Les prescriptions particulières

Les interventions sur l’espacepublic aux abords de la gareviennent assurer la continuité del’aménagement prévu sur le pôlegare

Prolongement du traitement desol :sol :L’aménagement du pôle gareprévoit de mettre en place untraitement identitaire du parvispiéton autour du nouveaubâtiment d’accueil touristique.Le schéma de mise en valeur decette entrée piétonne de la villemédiévale basse, vise à prolongerce traitement de sol en traverséede l’avenue Jean Jaurès, sur letrottoir Nord de l’avenue de parttrottoir Nord de l avenue, de partet d’autre de la passerelle et audémarrage de la rue HégésippeMoreau .

Cet aménagement du parcourspiéton renforcera la qualité duparcours d’accueil des visiteurs,vers la ville médiévale basse.

On notera que le périmètre del’AVAP inclut l’avenue Jean Jaurèsl AVAP inclut l avenue Jean Jaurèset les espaces situés au Nord decelle‐ci , l’AVAP n’inclut pas leparvis de la gare.

141


L’ENTREE DE VILLE ROUTE DE BRAY ET PERCEPTION DE LA VILLE DEPUIS LA RD 619 « ancienne distillerie » : Les enjeux

L’objectif de ce schéma de mise en valeur est de compléter les mesures règlementaires généralespar une orientation d’aménagement. L’entrée de ville depuis la route de Bray et les vues depuis laRD 619 constituent des vues à qualifier dans le cadre du futur projet urbain qui aura lieu sur lesemprises libérées de l’ancienne distillerie.

N

1Emprises libérées du site de la Distillerie

1

2

2

Vue vers les monuments emblématiques depuis la route de Bray à l’Ouest du site de la distillerie

3

0 50 m3 Vue vers les monuments emblématiques depuis la RD 619 au Sud du site de

la distillerie 142


L’ENTREE DE VILLE ROUTE DE BRAY ET PERCEPTION DE LA VILLE DEPUIS LA RD 619 « ancienne distillerie » : Les prescriptions particulières

N

Monuments emblématiques

Les projets d’aménagement sur le siteLes projets d aménagement sur le sitede la distillerie devront respecter leschéma ci‐contre afin de préserverdes axes de vues depuis la route deBray et depuis la 619.

Préservation de l’axe de vue le longde la route de Bray :Afin de préserver la vue sur lesmonuments emblématiques de la villehaute il convient d’aménager unespace paysager dans lequel les

Préservation de l’axe de vue

espace paysager dans lequel lesconstructions ne sont pas admises.Ce retrait, hachuré en vert sur leschéma ci‐contre, aura uneprofondeur minimum de 1m et uneprofondeur maximum de 20m.Préservation de l axe de vue

le long de la route de Bray –retrait de 1 m à 20 m

maximum

Son aménagement sera exclusivementpaysager. Les plantations devront êtred’une hauteur inférieure à 1m pournotamment préserver la vue desautomobilistes.Toute clôture devra être implantée enToute clôture devra être implantée enretrait de cet espace paysager.

Cet aménagement participeégalement à l’amélioration duparcours piéton menant à la villemédiévale basse.

0 50 m 143


L’ENTREE DE VILLE ROUTE DE BRAY ET PERCEPTION DE LA VILLE DEPUIS LA RD 619 « ancienne distillerie » : Les prescriptions particulières

Respect d’un axe de vue depuis la RD 619.

Pour maintenir au minimum un axe de vue depuis la RD 619 en surplomb du site de l’ancienne distillerie l’AVAPPour maintenir au minimum un axe de vue depuis la RD 619 en surplomb du site de l ancienne distillerie, l AVAP,instaure une règle de hauteur plafond qui préserve la vue sur les monuments de la ville haute.

La prescription s’appuie sur un principe de point de vue situé sur la RD 619 et cadré vers la collégiale Saint‐Quiriace etla Tour César.

Suivant l’opération d’aménagement le cadrage du point de vue peut évoluer.

Cependant le point de vue devra être impérativement maintenu au moins une fois sur la séquence de l’opération.

La hauteur des constructions devra respecter le plafond définit sur la coupe ci‐contre.

Les hauteurs des constructions ne doivent pas dépasser 10 m aux abords de la RD 619, dans l’axe de vue défini. Ceshauteurs peuvent augmenter en s’éloignant de la RD 619, comme indiqué sur la coupe ci‐dessous.

144


LES PRESCRIPTIONS APPLICABLES A l’INTERIEUR DES POINTS DE VUE A PROTEGER SITUES EN DEHORS DES SECTEURS DE L’AVAP

DEPUIS L’AVENUE DE LA FERTE VERS LA TOUR CESAR ET LA COLLEGIALE SAINT QUIRIACE

Les deux points de vue repérés qui s’étendent sur les secteurs A, B, C et endehors de l’AVAP permettent d’introduire une règlementation notammentsur l’implantation des constructions, leur hauteur qui est définie dans lerèglement de l’AVAP par une coupe tenant compte de la topographie et surl’aspect des toitures (matériaux de couverture et interdiction des antennesparaboliques éoliennes pompes à chaleur climatiseurs panneaux solaires)paraboliques, éoliennes, pompes à chaleur, climatiseurs, panneaux solaires)et également sur les plantations qui ne doivent pas à maturité occulter lavisibilité sur la silhouette de la ville.

145


V/ DESCRIPTION DES PRINCIPALES INCIDENCES SUR L’ENVIRONNEMENT ET LA SANTE HUMAINE DE LAMISE EN OEUVRE DU DOCUMENT

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Les principales incidences sur le cadre urbain et le patrimoine

● Le principal objectif d’une AVAP est la protection du patrimoine et de son environnement. De même que la ZPPAUP a eu des incidencespositives sur la protection du patrimoine, l’AVAP en reprenant les éléments de la ZPPAUP et en les complétant en fonction des évolutions quiont eu lieu depuis une quinzaine d’années, aura une incidence positive sur le patrimoine. En effet, en contribuant non seulement à laconservation et à la protection du patrimoine bâti, végétal et archéologique mais également à son entretien dans les règles de l’art , à samutation pour une meilleure adaptation aux modes de vie actuels et à la connaissance de son histoire, la mise en œuvre de l’AVAP permettrade contribuer à la mise en œuvre des orientations définies par le PADD du PLU « Préserver les sites patrimoniaux », « Affirmer la vocationtouristique » et « Qualifier et harmoniser les paysages urbains dans les quartiers ».

● Le secteur A qui vise à préserver la composition urbaine, issue de l’époque et le secteur B qui organise les espaces construits au‐delà de la ville« intramuros » en covisiblité avec la Tour César et la collégiale Saint Quiriace, participent fortement à la mise en valeur du patrimoine.Le secteur C protège les vues lointaines sur la ville depuis le territoire communal et les coteaux boisés formant « écrin naturel » au nord et auLe secteur C protège les vues lointaines sur la ville depuis le territoire communal et les coteaux boisés formant « écrin naturel » au nord et ausud‐est de la ville.

● Par l’identification des espaces boisés et des espaces paysagers à protéger, en cohérence avec le PLU, des arbres d’alignement notammentceux du boulevard d’Aligre et des arbres accompagnant le passage de la fausse rivière, l’AVAP aura une incidence positive sur le paysage urbainet son patrimoine végétal.

Les principales incidences sur les espaces naturels

●. L’AVAP propose d’étendre sa protection sur les espaces agricoles à l’ouest et au sud‐ouest de la ville. Bien qu’aujourd’hui cultivés de manièreintensive et offrant une biodiversité relative, l’interdiction de construction de toute nature dans ses espaces vise à préserver à long terme leintensive et offrant une biodiversité relative, l interdiction de construction de toute nature dans ses espaces vise à préserver à long terme lepossible développement de la biodiversité et des continuités écologiques locales.

●. La protection des crêtes boisées et de leurs abords participe au maintien des corridors de la sous‐trame arborée identifiés au SchémaRégional de cohérence écologique (SRCE). De même, la protection et la mise en valeur de l’eau dans la ville (gestion des rives, plantations…),même si ces cours d’eau sont à fonctionnalité réduite, selon le SRCE, aura une incidence positive sur cette fonctionnalité.

● La protection des espaces paysagers et boisés dans les parties urbanisées, dont nombre d’entre eux sont en contact avec les cours d’eau,renforce les échanges entre les trames vertes et bleues et contribuent à la limitation des îlots de chaleur urbain.

●. Les secteurs A et B de l’AVAP, en ne faisant pas de la faible densité un outil de protection mais en protégeant les espaces naturels qui doiventl’être, permettent une optimisation du foncier qui induit une moindre consommation des espaces naturels et agricoles.l être, permettent une optimisation du foncier qui induit une moindre consommation des espaces naturels et agricoles.

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Les principales incidences sur la faune, la flore

●. Les prescriptions sur les plantations d’essences locales, la protection de nombreux espaces boisés ou paysagers, l’attention portée aupatrimoine hydraulique et à ses abords ont une incidence positive sur la flore et la faune.

●. En particulier, le secteur C, en maintenant les espaces non bâtis composés de différents milieux liés à la proximité de la ville (jardins,prairies, vergers, haies … ) offrent une transition pour la faune et la flore entre les espaces de la vallée du Durteint et les espaces verts dumilieu urbain.

●. Le patrimoine bâti ancien offre des abris pour la petite faune : les prescriptions pour les réhabilitations faisant appel à des techniquestraditionnelles et pour l’utilisation de matériaux renouvelables comme le bois, la terre cuite… permettent de maintenir ces habitats ettraditionnelles et pour l utilisation de matériaux renouvelables comme le bois, la terre cuite… permettent de maintenir ces habitats etlaissent la place à une flore adaptée (lichen, mousse…).

●. Le territoire couvert par l’AVAP est suffisamment éloignés des ZNIEFF, ZICO et sites NATURA 2000 les plus proches (le plus proche est uneZNIEFF à 6 km) pour que l’AVAP puisse avoir une incidence sur leur préservation.

Les principales incidences sur la santé humaine et la prise en compte des risques

●. L’AVAP en préservant des espaces verts dans le tissu urbain et en prescrivant des matériaux de sol perméables n’aggrave pas le risqued’inondation et a donc une incidence positive sur ce point.

●. Par leurs qualités plastiques, les matériaux traditionnels tels que la chaux, le plâtre … utilisés pour la réhabilitation, l’entretien oul’édification de bâtiments contribuent à éviter l’apparition de fissures lors de phénomènes de retrait‐gonflement des argiles, toutefois desrègles de construction sont également à respecter dans le cas de sols soumis à ce phénomène.

●. La localisation des caves et cavités souterraines figure dans le diagnostic de l’AVAP et cette information permet d’alerter sur les risquesliés.

●. L’AVAP permettant l’accolement des constructions, l’organisation des bâtiments autour de cours ou de jardins permet de créer desespaces abrités. L’emploi de l’isolation thermique et de l’isolation phonique diminuera les bruits à l’intérieur des constructions.

●. L’AVAP par ses prescriptions visant à l’utilisation de matériaux traditionnels (chaux, tuile de terre cuite, bois…) facilite le futur recyclagedes matériaux . L’interdiction du PVC a des effets bénéfiques sur la santé humaine.

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Les économies d’énergie

●. La reconnaissance des qualités thermiques du bâti ancien, leur mise en valeur et l’incitation à la prise en compte du bio climatisme dansles constructions nouvelles aura des incidences positives sur la consommation d’énergie.

●. L’emploi de systèmes produisant des énergies renouvelables est possible. C’est l’AVAP qui organise l’implantation, l’aspect et leurintégration aux constructions. En effet, par exemple concernant l’implantation des panneaux solaires l’AVAP localise les secteurs àl’intérieur desquels ceux‐ci sont admis et établit des règles pour leur intégration aux paysages y compris dans les secteurs les plus sensiblesdu point de vue des paysages patrimoniaux. Des préconisations sont également faites concernant l’implantation des pompes à chaleur, deséoliennes domestiques afin que leur utilisation soit possible dans le respect des paysages et du patrimoine.L ité d bâti l’ i ti t d t h hé fi d i i i l dé diti th i t d té l bâtiLa compacité du bâti, l’organisation autour de cour sont recherchées afin de minimiser les déperditions thermiques et de protéger le bâtides vents dominants.D’une manière générale les taux d’émission seront en diminution conséquemment aux performances en économie des énergies attenduesdu fait des normes appliquées aux constructions nouvelles et à la réhabilitation des constructions existantes.

Les eaux souterraines et superficielles

La protection de la ressourcePour lutter contre le ruissellement et l’imperméabilisation des sols l’AVAP préconise l’utilisation de matériaux poreux pour lesPour lutter contre le ruissellement et l imperméabilisation des sols, l AVAP préconise l utilisation de matériaux poreux pour les

cheminements, aires de stationnement qui seraient nécessaires et pour l’aménagement des espaces publics.L’économie de la ressourceL’AVAP en prévoyant des mesures d’intégration paysagère des citernes de stockage des eaux pluviales pour l’arrosage des jardinscontribue à l’économie de la ressource.

En conclusion, on peut considérer que l’AVAP, qui tend à renforcer les mesures de protection des milieux naturels et de la biodiversitéet des paysages naturels et bâtis et qui prend en compte le souci de la qualité de l’eau, de l’économie d’énergie n’a pas d’impact direct,à court et à moyen termes sur l’environnement et la santé humaine.

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3. les constructions neuves et la qualité thermique€¦ · aire de mise en valeur de l’...

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