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Belgique-Belgïe P.P.-P.B. BC 25107 6800 Libramont MASSPOST Bimensuel: Janvier-Février 2012 n°23 - Editeur responsable: Rostand Tchuilieu - Relie-F asbl - Rue des Tanneurs, 186 - 1000 Bruxelles - N° d'agréation: P201054 Bulletin d'informations de Relie-F asbl www.relie-f.be Bulletin d'informations de Relie-F asbl www.relie-f.be n ° 23 Différentes tendances dans un même mouvement ! Différentes tendances dans un même mouvement ! Photo: by The Blind Glass

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Belgique-Belgïe

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n°23

Différentes tendances dans un même mouvement !Différentes tendances dans un même mouvement !

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Conseil d'administrationRostand TCHUILIEU, Président

Géraldine MARTINMathilde SERRUYS

Séverine DE LAVELEYEEtienne CLÉDA

Yann GABELMichaël VERBAUWHEDE

Olivier GEERKENSOlivier LEBLANCCarinne LENOIRCédric MAHIEU

Marc FANUELGady BERGIER

Georges NIHOULAlice VERLINDEN

YFUécolo jAsmaeQuinoaEmpreintesSPJFEFCOALAFCJMPJeunes FDFJeunes cdHArc-en-CielUEJBBAO-JCEF

Une publication de

www.relie-f.be

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EditoChères amies, chers amis,

L’année 2011 se termine et le royaume est heureux de revivre à la face du monde. Oyez ! Oyez ! Le gouvernement tant attendu est arrivé. Même

si psychologiquement cela rassure la conscience collective, nous n’avons pas attendu cet accouchement douloureux pour assumer avec enthousiasme et

responsabilité notre mission dans le secteur jeunesse.

Certaines OJ du réseau ont même apporté une lueur d’optimisme et d’espérance. L’année a commencé avec la reconnaissance accordée à trois OJ. D’autres ont célébré leurs anniversaires: 60 ans pour YFU, 40 ans pour la FCJMP, 30 ans pour Asmae, et Empreintes ; 20 ans pour Quinoa et... 10 ans pour Relie-F. Au-delà des vœux les plus sincères exprimés, c’est la reconnaissance surtout de la pérennité des ces OJ à mettre en avant. Je suis tenté de dire que plus que jamais, la société et le monde de demain compte sur nous et, les missions bien que plurielles de nos organisations contribueront à la formation de nos CRACS. C’est pourquoi nous devons sans cesse nous remettre en question et entrer en confrontation avec notre public afin de nous assurer d’être en adéquation avec leur attente.

A cet égard, notre coordination use de son génie inventif afin que les enjeux sectoriels soient abordés avec pro activité. En effet, votre Nouvelles vague adoptera aussi un ton plus revendicateur: une nouvelle rubrique "La voix de Relie-F" interpellera les différents pouvoirs publics à la prise en compte des jeunes dans leur politiques au-delà des politiques sectorielles qui leurs sont consacrées.

Enfin, il me reste à vous souhaiter une excellente année 2012 placée sous le signe de la reconnaissance (comprenne qui pourra) de tous. Je souhaite aussi que nous conservions jalousement ce pluralisme qui fait de notre fédération une alternative pour les OJ non fédérées avides de garder leur singularité. Je souhaite aussi que nous accueillions à bras ouverts d’autres OJ qui marqueront un intérêt de rejoindre Relie-F.

Rostand TCHUILIEU Président de Relie-F

Relie-F asblRue des Tanneurs, 1861000 BruxellesTél.: 02/513.54.94Fax : 02/[email protected] Bimensuel publié à 1000 exemplaires

Editeur responsable: Rostand Tchuilieu

Ont participé à ce numéro:

Sophie VanderheydenMathilde SerruysGeorges Nihoul

Laura Leon FanjulSara Peeters

Hugo RoegiersMaïté Bodart

Guillaume Le MayeurPatrick Jacquemin

Pierre EvrardVanessa Gohy

Gaël VerzeleNicolas Dufays

Patrick de MûelenaereBoris Daun

Deborah UngerGady BergierXavier Ory

Rostand TchuilieuMaud Imhoff

Jean-Marc VancampFrank DelandshereChristophe CocuJérôme Martens

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années."

Pierre Corneille

SommaireLes Actus

2011: Grand cap pour nos OJ !

Proust

Focus OJ: Fédération des Etudiants Francophones

Relie-F

La Voix de Relie-F: Entendre le citoyen de demain

Rentrée en force pour la FEF

Réduction du temps de travail: sectorielle et non collective !

Concours: "Ton école manque de moyens ? Montre-le !"

Les Tables du Pluralisme: sous le signe de la Charte Associative

Campagne contre le populisme

Les prix déraillent dans les transports en commun bruxellois

Sortie de l'outil Relie-F: "Le monde dont vous êtes le héros"

Les jeunes volontaires se lèvent - European Youth Forum

Salon de l'Emploi & Salon de l'Education

Arc-en-Ciel en chantier

L'UEJB interviewe Jacques Brotchi: chronique d’une démission qui en dit long...

Faut pas prendre les OJ pour des canards sauvages ! Quoique...!

Une décennie en Relie-F

40 ans d'action en milieu populaire

30 bougies pour Asmae: couronnement d'une année faste

Youth For Understanding a 60 ans

20 ans, ça se fête ! Immersion dans le monde de Quinoa

De Jeunesse et Ecologie à Empreintes: 30 ans d’histoire à fêter

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Carte blanche

Quel avenir pour les programmes jeunesse de la Commission européenne ?P28

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Les Actus

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La Voix de Relie-FEntendre le citoyen de demain

La jeunesse est une entité multiforme, hétérogène et hétéroclite. Pourtant cette frange de la population représente un tiers des habitants de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Une série de politiques sectorielles concernent les jeunes, mais ils sont aussi tributaires d’autres politiques, non sectorielles, dont ils sont souvent les victimes collatérales.

Relie-F appelle donc les élus de tous bords et de tous partis à entendre le citoyen de demain, pour une société jeunes admis !

Exporter la CRACS attitude

En l’absence d’un cours d’éducation civique en Fédération Wallonie-Bruxelles, Relie-F considère que le tissu associatif jeune doit agir. Faute de quoi, aucun apprentissage de la démocratie ne sera proposé aux jeunes. Dès lors, nous, les organisat ions de jeunesse et centres de jeunes, mettons en place au jour le jour des activités visant à accompagner les jeunes vers une citoyenneté responsable, active, critique et solidaire (CRACS).

Or nous estimons que cette CRACS attitude, que nous défendons, doit s’exporter dans le reste de la société et s’exprimer également au niveau institutionnel. Les logiques de participation doivent pouvoir trouver leur place en tous lieux et à tout moment à l’écart des relations piliarisées qui peuvent exister entre le monde politique et le secteur associatif. Ceci est d’autant plus important que la proportion de jeunes de moins de 30 ans est de 37 % en Fédération Wallonie-Bruxelles !

P o l i t i q u e s s e c t o r i e l l e s , spécifiques et généralistes

L e s po l i t i que s de j eune s se sectorielles sont là:

- Soit en soutien à un tissu d’organisations de jeunesse et de centres de jeunes: c’est le secteur de la Jeunesse.

- Soit en soutien à des jeunes en danger ou plus rarement délinquants, c’est l’Aide à la Jeunesse.

O u t r e c e s " p o l i t i q u e s d e jeunesse" sectorielles, les jeunes sont également spécifiquement c o n c e r n é s p a r d ’ a u t r e s thématiques.

Par exemple 76% des 12-24 ans fréquentent l’enseignement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, ou encore que, le taux de chômage des 15-24 ans est de 17,3 % en Belgique (cette situation est d’autant plus interpellante qu’elle est liée à l’origine culturelle ou linguistique des demandeurs d’emploi).

Finalement les jeunes sont aussi indirectement touchés par des politiques générales qui leurs sont défavorables. Par exemple, en Belgique, 17 % des mineurs vivent sous le seuil de pauvreté. Le nombre de mineurs étrangers non-accompagnés (MENA) ne cesse d’augmenter. En tout, cela représente un sixième des enfants, victimes indirectes des politiques de l’action sociale, d’ insert ion professionnel le, du logement, de la santé, de la citoyenneté, de l’espace public, de la mobilité, de la famille, etc...

Des politiques systémiques, une nécessaire attention

Nous le voyons, aucune politique n’est isolée; chacune d’elle a des conséquences systémiques sur la jeunesse. Nous lançons un appel pour que chaque politique soit une politique "jeunes admis", c’est-à-dire une politique qui:

- ne nuit pas directement ou indirectement à l’épanouissement de la jeunesse ;

- n’handicape pas les générations à venir ;

- offre une possibilité aux jeunes de prendre leur place dans la société, afin qu’ils puissent continuer à développer leur citoyenneté responsable, active, critique et solidaire.

Pour toutes ces raisons, il est important que la nécessaire réorganisation des compétences des uns et des autres, ainsi que les mesures budgétaires à venir n’handicapent pas le futur à court, moyen et long terme des politiques de jeunesse. C’est de l’épanouissement des futurs générations, des adultes et citoyens de demain qu’il s’agit.

Christophe CocuRelie-F

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Les Actus

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Rentrée en force pour la FEFA la rentrée académique, la Fédération des Etudiants Francophones a décidé de développer non pas une mais trois campagnes. Les thèmes sont: la sélection à l’entrée, la défense des droits étudiants et la nécessité d’un enseignement public. La FEF suit ainsi son fil rouge, lancé par le conseil fédéral il y a deux ans, à travers la note PQG: pour un enseignement public, de qualité et qui tend vers la gratuité.

Pas touche au décret Wendy !

A la rentrée, le ministre de l’Enseignement supérieur, Jean-Claude Marcourt, avait soumis l’idée de modifier le décret Wendy à travers l’adoption d’un décret Syllabus. Ce nouveau décret est présenté, à tort, comme un octroi supplémentaire de droits aux étudiants. La FEF, défenseuse des droits étudiants, a mobilisé les étudiants de toute la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Début octobre, plus de 16 Assemblées Générales Etudiantes

(AG) ont eu lieu, en une semaine, pour condamner l’attaque du Ministre. Le 5 octobre, les étudiants bruxellois organisaient l’enterrement de Wendy, devant le siège du gouvernement de la Communauté française alors que le nouveau décret était voté au Parlement.

Non à la sélection

Alors que de plus en plus de voix s’élèvent pour réclamer une sélection à l’entrée des études supérieures (examen d’entrée généralisé, test d’orientation, etc...), la FEF s’oppose à toute forme de sélection. Les étudiants,

eux, ne semblent pas très informés des projets existants, ni des conséquences désastreuses qu’une sélection aurait pour tous les étudiants. C’est pourquoi la FEF a décidé de lancer une campagne de sensibilisation sur ce sujet. Des équipes de la FEF se rendent sur les différents campus, en Fédéra t i on Wa l l on ie -Bruxelles, afin de tenir des stands, faire des appels d’auditoire et informer le plus large public estudiantin possible.

Les étudiants donnent leur avis sur la qualité de l’enseignement

Mi-octobre débutait officiellement la campagne annuelle de la FEF. Les étudiants s’inquiètent quant à la qualité de l’enseignement (locaux aux normes de sécurité, encadrement suffisant) et au coût des études.

Ce sont là deux problèmes structurels liés à un manque de financement de l’enseignement depuis les années 80. Pour la FEF, il est clair qu’un bon enseignement public garantissant des études supérieures de qualité et accessibles à tous ne peut exister sans un financement public conséquent.

5000 étudiants sont invités à donner leur avis sur la qualité de l’enseignement supérieur et le coût des études, à travers un sondage. Plusieurs actions locales seront organisées dans les mois à venir ainsi qu’une grande action communautaire, lors du deuxième semestre.

Michael VerbauwhedeFEF

En savoir plus ?

Pour remplir le sondage en ligne,rendez-vous sur:

www.campagnesfef.com/#!ep-enquete

Suis l'actu de la FEF sur notre page Facebook:

FEFFédération des Etudiants Francophones

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Les Actus

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Réduction du temps de travail:Sectorielle et non collective !

La réflexion sur la réduction du temps de travail part d’un constat implacable. Nous vivons une accumulation de crises: la crise de la dette, le financement des pensions, la crise environnementale, les crises bancaires à répétition, pour citer quelques exemples.

En tant que j e u n e s s e politique, nous avons le devoir de penser un nouveau modèle de société. Tous ces évènements f o n t e n e f f e t peser de fortes menaces sur l’avenir de notre génération.

L ’ e m p l o i e s t u n e d e s préoccupations majeures des jeunes et une priorité politique pour les Jeunes cdH. C’est notamment via l’obtention d’un travail qu’un jeune peut construire son projet de vie.

Pour lutter contre le chômage des jeunes, de nombreuses propositions sont avancées par diverses organisations, parmi lesquelles la réduction collective du temps de travail (RCTT). Les Jeunes cdH sont sceptiques par rapport à cette approche.

En effet, une RCTT ne serait réellement favorable qu’aux t r ava i l l eu r s qu i p ré sen ten t un profil très recherché. Par exemple, on constate une pénurie d’ingénieurs aujourd’hui. En conséquence, ils sont très

recherchés et très bien rémunérés. Diminuer le nombre d’heures de travail pour ceux-ci engendrera une augmentation de la demande d’ingénieurs, ce qui aura pour effet de pousser leurs salaires à la hausse.

En revanche, pour les métiers pour lesquels il y a un surplus ou à tout le moins une grande offre de travailleurs, il y aura une c o n c u r r e n c e a c c r u e e n t r e les demandeurs d ’ e m p l o i . C e l a r e n f o r c e r a l e r i s q u e d e

nivellement salarial vers le bas.

En conclusion, la RCTT risque de mettre à mal les jeunes qui sont déjà fragilisés sur le marché de l’emploi, et de ne profiter qu’à des travailleurs qui représentent déjà une certaine élite (puisqu’ils

sont déjà très demandés).

Nous reconnaissons l’importance de repenser un modèle économique qui est véritablement au service de l’homme. Il est temps de faire primer la qualité de vie sur le règne de l’argent. Voilà pourquoi les Jeunes cdH sont prêts à débattre de la réduction du temps de travail, mais il doit s’agir d’une réduction non pas collective, mais sectorielle.

Ainsi, les Jeunes cdH sont favorables à une réduction sectorielle du temps de travail, à savoir pour certaines catégories professionnelles qui ne sont pas en pénurie et reconnues comme particulièrement éprouvantes physiquement. Il est crucial de prendre en compte la spécificité de chaque secteur.

Nicolas DufaysJeunes cdH

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Les Actus

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Que l’enseignement manque de moyens en Communauté française, ce n’est un secret pour personne. De nombreuses enquêtes le montrent, de nombreux professeurs via leur syndicat le disent, mais cela se remarque facilement sur le terrain. Bâtiments tombant en ruine, problèmes de chauffage en hiver, salles de classe trop petites ou des cours qui se donnent dans la cantine faute de places, manque de professeurs, pas ou peu de cours de rattrapage ou de remédiation, matériel scolaire ou de gym dépassé,... Les conséquences, de cette maladie qu’est le sous-financement, sont légion.

Dès sa fondation en 2005, le Comité des élèves francophones (CEF) a fait de la dénonciation du manque de moyens pour nos écoles un de ses chevaux de bataille. Que ce soient les actions pour avoir du chauffage en hiver, pour du matériel convenable dans les ateliers d’écoles professionnelles, contre le décret Partenariat-Public-Privé ou plus récemment contre le décret Robin des bois.

Cette année 2011 fut bien remplie pour le CEF, mais si nous nous sommes un peu éloignés de nos campagnes habituelles avec les manifestations pour l’unité et la solidarité en Belgique (Shame, Révolution des frites et Place des frites), nous voulons terminer l’année en revenant à nos principes fondateurs : la dénonciat ion du manque de moyen et la revendication du refinancement public de l’enseignement à hauteur de 7% du PIB. Dans ce cadre, le CEF organise un grand concours photos/vidéo, ouvert à tous les élèves fréquentant les écoles secondaires de la Communauté française.

L’idée: se réunir par groupe de 3 à 10 personnes, soit prendre 3 photos, soit faire une vidéo professionnelle, dans leur école, et montrer comment les conséquences du sous-financement se voient dans leur établissement. L’inscription se fait sur la Fan Page Concours CEF "Ton école manque de moyens ? Montre-le !". Les photos seront accessibles sur cette même page, les jeunes pourront alors voter pour leur photo ou vidéo préférée et ainsi départager les groupes participants. Le concours se terminera par un vernissage et une exposition où aura lieu la remise des prix pour les équipes gagnantes. A cette exposition, que nous voulons itinérante, des responsables politiques, des professeurs, des directions d’écoles et autres acteurs du monde enseignant seront invités.

Le but de ce concours est double: tout d’abord il se fixe comme objectif de faire des élèves des citoyens actifs et conscients que le sous-financement de l’enseignement est un problème grave et qu’il nécessite de s’en préoccuper. Nous pensons que s’organiser en groupe dans les écoles, et réfléchir à comment s’y manifestent les conséquences du manque d’argent, est un très bon moyen. Deuxièmement, ce concours a pour but d’interpeller le monde politique. En cette période d’austérité annoncée, le CEF veut rappeler, que même en période de crise, l’investissement dans l’enseignement doit être une priorité, et réclamer son refinancement à hauteur de 7% du PIB. Laura Leon Fanjul

CEF

Modalités du concours:Pour s’inscrire au concours, rien de plus simple. Il suffit d’aller sur la page Concours CEF "Ton école manque de moyens? Montre-le!" sur Facebook, cli-quer sur "J’aime" et le contenu de la page apparaît. Ensuite il suffit de s’ins-crire et de trouver minimum deux potes dans son école et constituer une

équipe. Les photos seront visibles sur cette même page et tous tes potes pourront voter pour ta photo.

Ton école manque de moyens? Montre-le!

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Les Actus

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Certains diront "soirée de travail", "mise en réseau", "moment convivial" ou "repas-débat", Et personne n’aura tort!

Car c’est un peu tout cela les Tables du pluralisme.

C’est le rendez-vous annuel du Pluralisme, de la mise en réseau, et de la rencontre informelle de Relie-F.

Autour d’un sujet de débat puis d’un repas, les participants construisent des points de vue collectifs et participent à la mise en réseau des membres.

Ce ne sont pas moins de 3 représentants par association membre qui sont conviés: des coordinateurs, des membres du CA, des membres de l’AG, des membres de l’équipe:

Peu importe, pourvu qu’ils viennent l’esprit léger avec le désir de se mélanger.

Les ActusLes Tables du Pluralisme 2011:

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Les Actus Les Actus

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sous le signe de la Charte AssociativeC’est donc une petite quarantaine de participants, issus des quatre coins de la Belgique, qui ont rallié le quartier Léopold afin de participer à la première activité de la soirée: un apéro-débat.

Par petites tables de quatre, les participants ont ainsi pu découvrir et débattre des grands principes de la Charte Associative.

Après une petite synthèse, les débats ont continué bon train sur divers sujets relatifs à notre secteur.

La soirée s’est poursuivie par un buffet indien représentant à lui seul les mille couleurs de la diversité.

Ce fut également l’occasion pour les membres et pour l’équipe de

Relie-F de se rencontrer plus largement et de manière plus informelle.

La soirée s’est clôturée sur un sentiment de grande réussite, et en nous promettant de remettre le couvert l’année prochaine, pour créer plus de lien, plus de pluralisme, plus de rencontres.

Christophe CocuRelie-F

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Les ActusCampagne contre le populisme

A l’occasion des 24 heures vélo à Louvain-la-Neuve, les cinq organisations de jeunesse politiques (parmi lesquelles trois sont membres de Relie-F : écolo j, les Jeunes cdH et les Jeunes FDF) ont lancé sur le terrain une campagne commune contre le populisme.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre de la sous-commission citoyenneté de la Commission consultative des organisations de jeunesse, vise à sensibiliser les jeunes aux menaces que représente le populisme pour la démocratie.

S u r l e s i t e I n t e r n e t www.nonaupopulisme.be, on peut découvrir une carte blanche portant sur ce thème, ainsi que quatre cartes "choc", qui affichent un slogan populiste ("Tous pourris sauf moi !", "Pour plus de sécurité", "Pour une société plus propre !", "Les Belges d’abord") et un dessin caricatural, invitant les gens à réfléchir sur le sens et la portée de messages populistes, qui intoxiquent trop souvent les débats politiques.

Au verso de ces cartes figure une explication du caractère résolument populiste du slogan.

Ainsi, le 26 octobre dernier, des membres des différentes jeunesses politiques sont allés à la rencontre des jeunes sur le site de Louvain-la-Neuve pour leur distribuer ces cartes postales et tenter de les sensibiliser aux dangers que représentent les différentes formes de populisme.

Nicolas DufaysJeunes cdH

Sara Peetersécolo j

Patrick de MûelenaereJeunes FDF

Contre l’intoxication populiste du débat d’idées!

La politique ne se réduit pas à un slogan!

Le public, présent en masse pour cet événement festif, s’est montré réceptif et intéressé par la démarche des jeunesses politiques.

Au cours des prochaines semaines, la sous-commission citoyenneté de la CCOJ continuera cette campagne via la diffusion de ces cartes sur différents sites très fréquentés par les jeunes.

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Les Actus

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Dans le cadre de leur groupe de travail sur la mobilité, écolo j Bruxelles a trouvé nécessaire de réagir par rapport à l’augmentation des tarifs de la STIB. Voici donc leur avis:

Augmentation des abonnements jeunes, augmentation de 25% pour les titres de transport achetés dans les véhicules et suppression du remboursement des abonnements scolaires pour les étudiants bruxellois... écolo j Bruxelles ne pouvait plus rester les bras croisés et surtout la bouche fermée!

Le conseil d’administration de la STIB, sur proposition de la direction, a avalisé un projet de tarifs pour 2012. Celui-ci est actuellement en discussion au sein du Gouvernement bruxellois et autant dire que, concernant les transports en commun bruxellois, la rigueur est au programme! En augmentant les prix des abonnements des 12-24 ans de manière spectaculaire (+15%) tout en visant, à terme, la disparition de cette catégorie, ce sont les jeunes travailleurs à faibles revenus qui sont le plus durement touchés par ces mesures. Les étudiants et leurs parents sont également directement concernés car la Fédération Wallonie-Bruxelles, sans concertation avec la Région Bruxelloise, va cesser, dès la fin de cette année scolaire, le remboursement à hauteur de 50% des abonnements scolaires.

Concernant les augmentations de tarifs, nous insistons auprès du Gouvernement bruxellois pour qu’il propose des alternatives pour que les jeunes travailleurs à r e ve n u s mode s t e s qu i n e b é n é f i c i e n t p a s d ’ u n r e m b o u r s e m e n t d e l e u r

Noctis compris, soit maintenue voire améliorée. Concernant l’arrêt des subsides relatifs aux abonnements scolaires, nous demandons à la Ministre en charge de l’Enseignement de la Fédération Wallonie-Bruxelles de revoir sa copie et/ou d’entamer un dialogue avec le gouvernement bruxellois afin de trouver une solution pour assumer le coût de ces remboursements, à l’instar de ce qui a pu se faire en Wallonie.

écolo j Bruxelles tient à rappeler que les transports publics sont le

ces dernières propositions n’est certainement pas la bonne pour favoriser les transports publics auprès de l’ensemble des citoyens et particulièrement auprès des jeunes bruxellois...

Hugo RoegiersMaïté Bodart

Guillaume Le Mayeurécolo j

Pour le groupe de travail Mobilité d’écolo j Bruxelles

Les prix déraillentdans les transports en commun bruxellois…

abonnement de transport par leur employeur, se voient protégés de ces augmentations. De plus, si l’augmentation des tickets achetés dans les véhicules a pour objectif d’augmenter la vitesse commerciale, il nous semble que la différence avec le ticket acheté hors véhicule doit être significative. Dès lors une augmentation de ces derniers n’est pas souhaitable. Nous insistons enfin pour que l’offre actuelle,

meilleur moyen de se déplacer de façon durable et d’encourager la mobilité douce. Pour nous, les trains, trams, bus doivent être plus accessibles, moins chers, et gratuits à terme, pour que les jeunes puissent se déplacer de façon autonome.

E n c e s t e m p s d e d i s e t t e budgétaire, la réalité nous rattrape mais il n’en reste pas moins que la direction prise par

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Les Actus

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Un outil atypique dans le catalogue de Relie-F

Elaboré sous la forme d'un récit dont vous êtes le héros, où la narration peut emprunter de nombreux chemins différents, cet outil pédagogique de Relie-F propose au lecteur de découvrir quelques dilemmes auxquels nous pouvons être confrontés au quotidien.

Les choix, de consommation, de vie, que nous posons c h a q u e j o u r o n t d e s incidences sur le monde dans lequel on vit. Et l'objectif de l’ouvrage est de susciter chez le lecteur un questionnement sur ces gestes. Sans vouloir être normatif ou donneur de leçons, nous souhaitions inviter le lecteur à confronter ces éléments à sa propre subjectivité, à mettre en pratique sa capacité critique, à se considérer comme acteur, comme héros, de sa vie.

Le petit déjeuner

Pour lancer officiellement l’outil auprès de notre fédération et de nos partenaires, quoi de plus naturel que d'organiser un déjeuner équitable ? Les membres de Relie-F s'étaient donc donnés rendez-vous au Mundo B, (la Maison du Développement Durable qui abrite de nombreuses associations dont Quinoa) pour un petit déjeuner, composé de différents produits équitables: pains bio, confitures et chocolat issus du commerce équitable, fruits de saison, jus, etc...

Mais c’est avant tout pour la nourriture spirituelle que nous étions réunis. La matinée a donc débuté avec une introduction de Christophe Cocu, coordinateur de Relie-F, autour des enjeux de la citoyenneté responsable, critique et solidaire de l’outil. Ensuite, c'était au tour de Matthieu Cornélis (Empreintes asbl) de présenter cet outil pédagogique dans lequel il s'était investi particulièrement.

le plaisir d’une animation interactive pour nous rappeler les interactions systémiques de nos choix de consommation au quotidien. En partant d’un repas composé de bœuf, de légumes et d’un coca, elle a mis en lumière les impacts humains, écologiques et économiques de nos modes de consommation.

"Le monde dont vous êtes le héros" nous a permis à la fois de toucher directement un public jeune, sans passer par les organisations qui les encadrent.Et à la fois de créer un événement CRACS pour les membres de la fédération.

C’est donc un beau succès populaire et éducatif que nous remportons grâce à notre petit outil atypique.

Jérôme MartensRelie-F

Sortie de l'outil Relie-F:"Le monde dont vous êtes le héros"

Sur le ton de l'humour, il nous retraça son début de journée dans le plus pur style "quelles sont les conséquences de mes choix quotidiens ?"

Ensuite, Séverine de Laveleye, secrétaire générale de Quinoa, notre hôte du jour, nous fit

Si vous souhaitez vous procurer

"Le monde dont vous êtes le héros"

n'hésitez pas à nous contacter:

par e-mail:[email protected]

ou par téléphone: 02.513.54.94

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Les Actus

13

Ce forum défend la vision que tous les jeunes en Europe sont des citoyens égaux qu’il faut encourager et soutenir dans toute la potentialité de leur développement. Il se veut donc une plateforme indépendante et démocratique permettant l’échange d’idées, de concepts, d’expériences et de pratiques entre toutes les organisations de jeunesses. Il s’inscrit dans la multi-culturalité, la diversité, le respect des droits humains, l’action citoyenne et la solidarité.

Quelques OJ de Relie-F avaient monté un stand à l’occasion de cet évènement européen de la jeunesse: Asmae, le Service Protestant de la Jeunesse (SPJ), YFU Bruxelles-Wallonie, la FCJMP, et bien sûr, votre fédération qui représentait l’ensemble de ses membres. Ce fut aussi l’occasion pour cette dernière d’organiser un colloque dans la thématique de ce forum: "Donner de son temps, un processus d’avenir ?"

Après un petit mot d’introduction par son coordinateur, Christophe Cocu, Relie-F a demandé à Amandine Tiberghien (de la Plate-forme francophone du Volontariat) de présenter au public nombreux un état des lieux de la recherche en matière d’engagement dans le monde associatif. Après avoir insisté sur la nécessité de mieux comprendre la notion de "l’engagement", la conférencière a marqué les changements qui se sont opérés dans notre société en ce domaine: affranchissement des liens sociaux, idéologiques..., volonté d’agir ici et maintenant ( e n g a g e m e n t " K l e e n e x " ) , réticence à déléguer sa parole, et affaiblissement des appartenances: le tout amenant u n e i n d i v i d u a l i s a t i o n d e

l’engagement, sans parler des phénomènes de hiérarchie de l’engagement et de la dé-crédibilisation du politique. Bref, les gens ne s’engageraient plus (comme avant)...

Pourtant, en dépit de cette individualisation de l’engagement, on constate une forte mobilisation des volontaires: "100 millions en Europe, 1,5 million en Belgique dont près de 700.000 en Fédération Wallonie-Bruxelles qui offrent, en moyenne, près de 7h/semaine toute l’année". Malgré que nous manquions encore d’études sur le sujet pour en savoir plus, certaines pistes de solutions commencent à apparaître: penser à croiser l’expérience individuelle avec les enjeux collectifs, veiller à préserver la citoyenneté, avancer sur une définition de la fonction sociétale du volontariat et valoriser l’image de l’engagement citoyen.

Suite à l’exposé, de nombreux échanges ont pu s’opérer entre les différents intervenants. Il semble que la plupart des organisations ressentent des changements dans l’engagement de ses membres. En effet, il apparaît qu’il est de plus en plus complexe d’intégrer les jeunes sur le long terme, dans des projets conséquents. Souvent, ceux-ci s’engagent dans une partie

seulement d’une thématique qui les touche plus directement, ou sur une action de courte durée; à moins d’être soutenu par une équipe d’amis, opérant souvent d’autres activités en dehors du volontariat.

Parmi les idées de solutions évoquées, un volontariat "progressif", l’édition d’un guide du volontariat, l’absence de liens hiérarchiques dans l’organisation, l’usage des médias et nouvelles technologies (tout en sortant d’une figuration du jeu), mieux faire coïncider l’offre et la demande en terme de volontariat, réaliser un "séquençage" des disponibilités de chacun (jeunes, seniors...), continuer à travailler le cadre légal, rechercher du sens à sa vie en rapport au bénévolat, et investir dans les formations et l’encadrement des volontaires.

Au final, c’est peut-être une ancienne enseignante engagée qui résume le mieux ce qu’on recherche comme volontaire dans les associations: "rien ne remplacera les jeunes engagés et formés sur le long terme". Formation et motivation ne sont-elles pas au centre de nos préoccupations volontaristes ?

Jean-Marc VancampRelie-F

Pour en savoir plus: Le site du forum European Youth Forum:

www.youthforum.org

Les jeunes volontaires se lèvent !2nd Youth Convention on Volunteering / The European Youth Forum

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Les Actus

Le secteur de la Jeunesse est un débouché méconnu pour les chercheurs d’emploi. D’ailleurs il n’y a pas d’étude type pour devenir permanent !

Le plus souvent les permanents des organisations de jeunesse sont

tombés dedans un peu par hasard.

Par contre, il y a une forte demande de la jeunesse de trouver des débouchés de carrière plus éthiques, plus en rapport avec leurs convictions. Il ne s’agit plus de travailler pour vivre, mais bien de travailler en accord avec ses valeurs.

C’est fort de ces constats que Relie-F s’est présenté comme employeur au Salon de l’emploi de Louvain-La-Neuve. Ce salon était organisé par le FOREM, dans le cadre de la semaine Wallonne de l’emploi et a été inauguré par le

Ministre de l’emploi de la Région Wallonne, André Antoine.

Et nos impressions furent confirmées... Ce fut une affluence record pour les stands de Relie-F et de Coala! Il faut dire que nous faisions partie des 3 stands associatifs du salon et que face au privé, le public a manifestement choisi la voie associative.

Cristophe CocuRelie-F

Salon de l'EmploiRelie-F ouvre la voie de l’emploi dans le secteur associatif jeune

Salon de l'EducationDu 19 au 23 octobre 2011, se déroulait le 18e Salon de l'éducation, au Namur Expo. Une première pour Relie-F. Si certaines OJ membres de Relie-F sont des habituées de cet évènement qui s'adresse à tous les métiers de l'éducation et de l'enseignement, il s'agissait d'une première pour la fédération.

Relie-F. De nombreux visiteurs, provenant notamment du milieu scolaire, purent prendre les renseignements utiles sur les programmes et séjours à l'étranger proposés.

Le lendemain, c'était au tour du CEF (Comité des Elèves Francophones), de venir

les nombreux visiteurs sur leurs projets, et sur les possibilités offertes aux jeunes souhaitant s'investir dans les projets de l'OJ.

D’autres membres étaient également présents: en face de nous COALA, et à côté BAO-Jeunesse. Une autre organisation de jeunesse membre de Relie-F, Empreintes asbl, était également présent sur le salon. Son stand était de manière logique située dans le "Village de l'Education à l'Environnement". Pour l'équipe de Relie-F, qui s'est relayée tout au long des 5 jours, ce fut l'occasion de découvrir les nombreuses associations présentes sur place, d'assister à de nombreuses conférences, et de rencontrer d'autres personnes du secteur. Le bilan de l'opération a donc été très positif. Relie-F a pu présenter son action, et celle de ses membres.

Jérôme MartensRelie-F

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Nous y avons expérimenté une formule originale: en plus de sa présence, Relie-F, en tant que fédération, a mis à disposition son stand auprès de ses membres et un espace VIP. Chaque jour, une OJ a eu l'occasion de disposer de cet espace réservé.

YFU Bruxelles-Wallonie fut la première OJ à investir le stand

présenter ses activités. En plus de leur présence sur le stand, ses représentantes ont aussi souhaité promouvoir activement leur organisation, en allant à la rencontre des visiteurs à travers le salon.

Enfin, le samedi, c'était au tour d'Asmae de profiter de l'espace mis à disposition, pour informer

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Les Actus

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Arc-en-Ciel en chantierL’année 2011 regorge de nouveaux projets développés par l’équipe d’Arc-en-Ciel. En plus des outils pédagogiques récemment édités et des nouvelles journées d’animation, nous avons organisé du 17 au 30 août 2011 un chantier de volontariat avec le Service Civil International Belgique.

Ce chantier a regroupé huit volontaires de différentes nationalités autour d’un projet commun de rénovation et d’animation.

Nous avons accueilli pendant dix jours deux Taïwanaises, deux Espagnoles, un Ukrainien, une Hongroise, une Allemande et un Belge. Ce dernier étant le coordinateur du groupe. Ce projet leur a permis avant tout de se rencontrer, de découvrir notre pays, ses traditions et évidemment notre association, son public et ses différentes missions.

Les volontaires âgés entre 18 et 25 ans logeaient dans les locaux du Kot à Projet, rue du Bien Faire. Durant quatre jours, ils ont réalisé

des travaux de peinture dans les bureaux que nous occupons.

L’équipe d’Arc-en-Ciel a pris leur suite et nous avons maintenant des bureaux tout neufs. Pendant les pauses, nous leur avons concocté des temps d’animation autour des différents projets d’Arc-en-Ciel ainsi que des soirées culturelles.

Ils ont également participé durant trois jours au séjour à Basseilles afin d’animer les adolescents et échanger ensemble autour des valeurs communes à notre partenaire et à Arc-en-Ciel; à savoir la défense des Droits de l’Homme, la sensibilisation et la mobilisation à la citoyenneté.

Enfin, ils ont été invités à découvrir le travail de terrain d’une Maison

de Jeunes, y rencontrer les jeunes et discuter de leur vie de tous les jours et de la vision du monde de chacun.

Ce projet a permis non seulement aux volontaires internationaux, mais également aux jeunes de nos associations, de renforcer leur sens de la citoyenneté et la compréhension du monde qui les entoure via le dialogue interculturel dans un esprit pacifique de respect et de tolérance de chacun.

Un premier partenariat avec le SCI dont nous sommes enchantés et que nous comptons certainement réitérer dans le futur.

Sophie VanderheydenArc-en-Ciel

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Les ActusL'UEJB interviewe Jacques Brotchi

Chronique d’une démission qui en dit long...

L’UEJB a interviewé le Sénateur Jacques Brotchi, neurochirurgien de renommée internationale et professeur émérite de l’ULB. Jacques Brotchi a démissionné de la Fondation de l’ULB au mois de mai dernier.

Quelles ont été les raisons qui vous ont poussé à faire des études de médecine ?

Mes parents, juifs originaires de Roumanie ont quitté la Bessarabie à l’âge de 18 ans. Dans l’Europe actuelle il s’agirait de la Moldavie. En tant que juif ils ne pouvaient pas entrer à l’université. Ils sont donc venus en Belgique, à Liège plus précisément suivre des études. Mon père étudiera la médecine, ma mère la dentisterie. Ils le feront à l’aide d’un dictionnaire, car ils ne comprenaient pas le français à leur arrivée en Belgique. Après avoir obtenu le grade scientifique, mon père fera un complément de deux ans, qui lui permettra de travailler dans un cabinet dentaire.

J’ai donc vécu dans une ambiance de dentistes. Depuis la tendre enfance, j’ai toujours su que je voudrais faire de la médecine. A l’université de Liège, j’ai découvert les neurosciences, c’était un cours d’anatomie dispensé en deuxième année, j’ai flashé! Le système nerveux, ses connexions, sa logique... J’ai été voir le titulaire dans l’espoir de pouvoir travailler dans son labo dans lequel j’allais devenir élève- étudiant puis chercheur volontaire.

Ces recherches en laboratoire m’ont conduit à faire une thèse d’agrégé en neurochirurgie que j’avais découvert en 5ème année de médecine et qui m’a passionné toute ma vie.

En 1981, l’ULB et l’hôpital Erasme, sont venus me proposer de construire le service de neurochirurgie dans l’hôpital académique qui démarrait (1977). Le directeur de l’époque, le professeur Alain de Wever et le président du conseil d ’Adm in i s t r a t i on , Mon s i eu r Jaumotte ont trouvé les arguments qu’il fallait pour que je quitte mon Liège natal vers Bruxelles. J’ai donc créé ce service où j’ai fait toute ma carrière médicale.

Pourquoi la politique ?

Bien qu’ayant toujours eu beaucoup d’amis politiciens, comme Jean Gol, un grand ami d’enfance, la politique ne faisait pas partie de mes plans. Mon cœur a toujours été libéral (MR), lorsque je suis arrivé à Bruxelles, j’ai commencé à organiser avec ma femme des cocktails pour des amis qui démarraient en politique.

La politique est arrivée alors que je ne m’y attendais pas. En 2004, en rentrant d’une mission pour la fédération mondiale de neurochirurgie en Afrique, je reçois un appel de Louis Michel m’invitant à m’investir en politique. Après avoir réfléchi et demandé à l’hôpital Erasme s’ils n’y voyaient pas d’inconvénients, j’ai accepté de me lancer dans la campagne électorale de 2004. En devenant Sénateur du Royaume de Belgique, ma carrière politique venait de débuter. J’ai toujours été très soucieux de mener cette carrière avec une certaine éthique, en essayant d’apporter ce que la vie m’avait appris. Mes interventions ont toujours été basées sur des problèmes liés à mon expérience de vie comme des questions de santé, de recherches, d’enseignement

ou de bio-éthique. Il y a toujours quelque chose à dire sur la santé, remettre les pendules à l’heure sur des sujets traités trop souvent par des personnes qui n’ont jamais pratiqué la médecine. A titre personnel, je connais la situation des étudiants en médecine et continue à pratiquer – un jour par semaine – des consultations médicales pour rester en contact non seulement avec les malades, mais aussi avec les infirmières, les médecins... Bien que siégeant au Sénat, le monde médical reste toujours mon monde.

Une certaine parole – à tendance – antisémite s’est libérée, elle vous a même poussé à présenter votre démission de la Fondation de l’ULB. Quels en ont été les facteurs ?

L’ULB a toujours été caractérisée par la tolérance et l’ouverture. Pendant la 2ème guerre mondiale, l’université a préféré fermer ses portes plutôt que de se plier à l’occupant nazi. Il y a toujours eu à l’ULB des professeurs juifs de grand renom. En 2010, il s’est passé quelque chose que je ne peux expliquer: un débat autour du thème "Dieudonné". Ce débat a dégénéré, un ensemble de propos antisémites ont été relevés tant sur l’estrade que dans le public. Ces propos tenus par certaines personnes de l’ULB sont allés très loin. Vous savez, on n’est pas maître des opinions des gens présents dans l’auditoire. Par contre on s’attend à l’ULB, que ceux ayant la responsabilité d’organiser un évènement ou de mener les débats, les mènent sans accepter de dérapages. Le vice-recteur qui présidait les débats a eu une grande responsabilité ce jour-là, en prenant parti pour ceux qui défendaient Dieudonné.

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Les Actus

Il ne s’est pas comporté en homme libre, son attitude a renié les principes du Libre Examen.

Toujours en 2010, toujours à l’ULB, nous avons connu une succession d’autres événements comme le baptême nazi au sein du Cercle Solvay. Certains ont essayé de me faire croire qu’il s’agissait d’une pièce de théâtre où l’on mettait en jeu des personnages. A titre personnel, je considère que la symbolique nazie n’a pas sa place dans une université. En avril 2011, quelques mois plus tard, toujours au sein du Cercle Solvay, Le Caducée (revue étudiante) ironise autour des "fours polonais".

Toute une partie de ma famille a péri dans des camps de concentration et dans des fours crématoires parce que Juif. Si l’on rigole des "fours polonais", alors je n’ai plus rien à faire avec ces gens-là. Indépendamment des faits énoncés ci-dessus, il y a également eu les parodies de checkpoint israéliens!

Ces parodies me poussent à me questionner sur les motivations de ses auteurs ... Quels sont les effets sur le campus? Quels sont les amalgames? Importer le conflit du Proche-Orient en Belgique est inacceptable. On a le droit de critiquer Israël, on peut ne pas être d’accord avec Israël mais instrumentaliser le conflit sous cette forme, s’apparente à de l’antisémitisme. Il y a une focalisation contre l’état d’Israël, qui fait qu’on n’est plus dans une optique d’analyse ou de critique saine.

A titre personnel, je n’arrête pas de me battre contre les politiciens qui importent ce conflit ici. Les checkpoints ne me laissent pas indifférent, mais ce n’est pas

la cause de ma démission. Ce sont les éléments successifs de septembre 2010 à avril 2011 qui l’ont motivée.

Pourquoi avoir démissionné ?

Cette succession d’événements à consonance antisémite m’ont mis mal à l’aise, je ne me sentais plus chez moi. Si je suis venu de Liège à Bruxelles, c’était aussi pour l’Université du libre examen avec

chef de service honoraire à l’hôpital Erasme, je ne pouvais plus démissionner de rien, alors je me suis dit que j’allais démissionner du seul poste à responsabilité que j’avais encore, celui de membre du conseil d’administration de la Fondation de l’ULB. La fondation de l’ULB recueille de l’argent, du mécénat au profit de la recherche. Je ne voulais plus que l’ULB utilise mon nom pour solliciter des dons. J’aurais tant souhaité dire: "J’ai réagi, mais entre-temps

l’Université a pris les mesures qu’il fallait, j’espère que la page est tournée". Hélas, je

n’ai pas pu le dire.

Quelles ont été les conséquences de votre démission ?

Le 3 mai, ma démission a été acceptée, entérinée. Je n’ai fait aucun commentaire public. Ce qui a choqué mon entourage, c’est la facilité avec laquelle ma démission a été acceptée, personne n’a voulu savoir ce qu’il se passait, discuter des raisons de ce malaise. Ma démission a été acceptée sans commentaires. La manière dont ça s’est passé m’est indifférente, ça n’a pas été le cas de mon entourage. Ma réaction était celle d’un homme déçu, par le manque de courage et l’absence de réactions des autorités de l’ULB. En tant

que politicien, j’aurais pu exploiter cette affaire, je ne l’ai pas fait, je suis resté sobre, considérant que cette affaire était interne à l’ULB. Le recteur a demandé à me voir, le président aussi, avec qui j’ai discuté comme je vous parle aujourd’hui. Ils m’ont dit que ces événements n’étaient que l’objet de petits groupes marginaux auxquels on ne doit pas accorder plus d’importance que cela. J’ai demandé au recteur ainsi qu’au président de réagir,

Interview de Jacques Brotchi (suite)

laquelle je partage des valeurs et un mode de pensée. Ce qui s’est produit l’année dernière est en contradiction flagrante avec les principes du libre examen. Le CCOJB a d’abord tenté d’obtenir des réactions auprès des autorités de l’ULB afin qu’elles condamnent ces événements. Les autorités sont restées passives! Soit par peur de réagir, soit parce qu’elles cautionnaient. Qui ne dit mot consent... Je ne me sentais plus bien. Etant professeur émérite,

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Les Actus

l’aider. Ils restent avec elle jusqu’à ce qu’elle puisse voler à nouveau où qu’elle meure. Ce n’est qu’à cet instant qu’elles repartent pour rejoindre les leurs.

Si nous avions le bon sens des oies, nous nous appuierions plus. Vaste programme.

Georges NihoulBAO-Jeunesse

Lorsqu’elles sont en formation, les oies volent 70% plus loin que lorsqu’elles sont seules.

Les gens qui partagent un but commun peuvent se rendre où ils veulent aller plus facilement ensemble parce que, comme les oies, ils se supportent mutuellement.

Quand une oie se dégage de sa formation, elle sent immédiatement la résistance du vent. Sagement, elle rejoint le groupe pour prendre avantage de l’appui des autres.Si nous avions autant de bon sens que les oies, nous resterions en

formation avec ceux qui vont dans la même direction que nous.

Quand le chef de file devient las, il laisse une autre oie se mettre en tête. Il est logique de partager les rôles difficiles; même celui de leader. Les oies klaxonnent pour encourager celles à l’avant.

Quels gestes d’encouragement posons-nous auprès de nos collègues? Lorsqu’une oie devient malade ou est blessée par des coups de feu et doit quitter la formation, deux oies quittent également la formation afin de

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pas forcément sous forme de déclaration, le minimum aurait été de condamner dans une carte blanche ces événements à connotation antisémite. Il faut souligner que certains événements ont eu lieu avant leur prise de pouvoir. J’aurais espéré qu’ils disent qu’ils ont pris des mesures pour que ça ne se reproduise plus. Et sanctionner dans le cas où ça devait se reproduire. C’est ce que j’attendais, il n’y a rien eu du tout.

Comment votre démission a-t-elle été médiatisée ?

Deux mois et demi après que ma démission ait été acceptée, mi-juillet, dans le cadre de mes activités politiques et sociales, un ami, Yossi Lempkowicz, responsable de l’European Jewish Press (EJP) me demande si j’ai vraiment démissionné et quelles en ont été les raisons. Je lui ai expliqué ce que je viens de vous dire. Trois jours après, sans l’avoir sollicité, on pouvait lire un compte rendu dans EJP qui sera repris par l’Agence Belga. Et puis s’est enclenché la machine médiatique: télévisions, journaux, radios... Au journal télévisé de la RTBF, j’ai

mis mes espoirs dans le recteur, en disant que j’avais confiance et que j’espérais qu’il puisse se passer quelque chose. J’aurais eu tellement plus facile de défendre l’ULB si pendant les deux mois et demi séparant ma démission et la médiatisation, une carte blanche avait été publiée. J’aurais tant souhaité dire: "J’ai réagi, mais entre-temps l’Université a pris les mesures qu’ il fallait, j’espère que la page est tournée". Hélas, je n’ai pas pu le dire.

Qu’est-ce qui vous a le plus choqué?

En plus des événements, je n’ai pas pu comprendre l’absence de décisions à l’ULB. Au Canada et aux USA, une chose pareille aurait signifié le renvoi immédiat de l’université. Un ami, belge, professeur à Toronto m’a écrit les mots suivants: "il n’y aurait jamais eu trois ou quatre évènements comme ça dans mon université. Au premier déjà, les étudiants responsables auraient dû trouver une autre université".

On a pu lire qu’Edouard Delruelle, président adjoint du Centre pour l’égalité des chances et la

lutte contre le racisme, estimait que la ligne rouge concernant l’antisémitisme n’a pas été franchie. Je ne suis pas tout à fait d’accord avec ceux qui disent que la ligne rouge n’a pas été franchie. Il y a à l’ULB, des activistes qui savent jouer avec. Bien que l’antisémitisme et le racisme en Belgique soient considérés comme des délits, cela n’empêche pas certains de flirter avec les limites. Selon moi, elles ont été largement franchies, et je vous dirais, que les mêmes protagonistes ont, après ma démission, il y a un mois et demi, sorti sur Facebook, un commentaire infecte à propos du professeur Guy Archer. Où va-t-on ? Cela a de nouveau terni l’image de l’ULB, on a pu lire dans le journal des titres ravageurs comme: "Nouveaux dérapages antisémites à l’ULB". Alors oui, ils jouent avec les limites pour qu’on ne puisse pas les faire condamner par un tribunal. Ici, cette ligne rouge n’est qu’une question d‘appréciation...

Propos recueilli par:Boris Daun

Deborah UngerGady Bergier

UEJB

Faut pas prendre les OJ pour des canards sauvages ! Quoique...!

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" Heureux donc qui voit dans le travail de la veilleles marques de sa propre volonté "

10 - 20 - 30 - 40 - 60...

Autant de chiffres rond et de célébrations !

Temps d'arrêt ! Festivités ! Avenir !

Les discours furent prometteurs et les années à venir encore plus.

Focus sur ces anniversaires.

Trouverez-vous qui a fêté quoi ?

Alain (Propos sur le bonheur)

2011:Grand cap pour nos OJ !

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Une décennie en Relie-FRappelez-vous ce 28 février 2011: Relie-F fêtait ses 10 ans d'existence et son changement de nom. Ce début d'année 2011, vous le verrez tout au long des prochaines pages, a été riche en célébrations d'organisations de jeunesse.

Retour sur la journée organisée à l'espace Jacqmotte à Bruxelles.

Il y avait au programme une journée de formation sur le thème du Décret OJ. Celle-ci débuta par une présentation du décret par Catherine Lemaître, conseillère au cabinet de la Ministre de la jeunesse, Evelyne Huytebroeck. Ensuite c'était au tour de Mathilde Serruys, alors chargée de communication d'Asmae, de nous exposer la procédure de reconnaissance

de son OJ, qui venait d'aboutir positivement.

Après une pause de midi faite d'échanges et de rencontres entre les nombreux participants, c'était au tour de Pierre Evrard, directeur de la FCJMP, de nous faire partager son expérience sur les plans de quadriennaux des Centres de Jeunes.

Et pour clôturer cette journée de formation, Olivier Leblanc, administrateur délégué de Relie-F et négociateur du décret OJ, nous a fait un rappel du contexte historique du secteur jeunesse et du Décret OJ.

Le moment était venu d'officialiser le

changement de nom du RNC (Réseau des Non Confédérés) qui devenait Relie-F. Et par la même occasion de mettre à l'honneur les personnes qui avaient fait son histoire.

Les anciens présidents furent remerciés, tout le monde pouvait se diriger hors de la salle. Entre-temps, les organisations de jeunesse membres de Relie-F en avaient profité pour installer leurs stands. L'occasion pour l'assistance de (re-)découvrir les multiples projets et activités présentées. Tout cela en partageant le verre de l'amitié, de l'échange, du pluralisme.

Jerôme MartensRelie-F

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Evelyne Huytebroeck, Daniel Thérasse

Pierre Evrard

Olivier Leblanc

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40 ans d'action en milieu populaire40 ans d'action en milieu populaire... et c'est pas fini": tel était le thème de la journée organisée à l'occasion des 40 années d'existence de la Fédération des Centres de Jeunes en Milieu Populaire (FCJMP). Cet anniversaire coïncidant avec les 10 ans du Décret Centres de Jeunes, les nombreux centres membres de

La Ministre Evelyne Huytebroeck prit enfin la parole et salua le travail effectué par les Centres de jeunes dans le but de renforcer la citoyenneté chez les jeunes, et souligna le chemin parcouru en 10 ans de décret.

Le public présent en nombre pouvait alors découvrir l'exposition consacrée à l'égalité des chances.

tenant à coeur, sans différences

aucunes.

Ensuite, le président de la FCJMP, Daniel Thérasse, prit la parole pour un discours qui rappela l'attachement de la fédération au milieu populaire, aux jeunes qui en sont issus, et pour rendre hommage aux animateurs qui rendaient possibles ces projets. Il insista également sur l'importance de la construction d'une politique globale de Jeunesse.

C'était la transition parfaite pour le discours d'Olivier Leblanc, administrateur délégué de la FCJMP, qui ne put qu'insister sur l'importance de la poursuite du Plan Jeunesse.

la FCJMP y étaient mis à l'honneur sur un thème particulier: l'égalité des chances.

A l'appel de Pierre Evrard, directeur de la FCJMP, et maître de cérémonie pour l'occasion, des représentants de tous les Centres de Jeunes membres de la FCJMP furent invités sur scène afin de présenter leurs actions, et principalement celles ayant trait au thème du jour.

Ce fut l'occasion de constater les diversités dans les projets menés, les lieux et publics concernés. Mais un dénominateur commun ressortait: le désir d'investir les jeunes dans des projets leur

Celle-ci met à l’honneur les actions des centres de jeunes et la créativité des jeunes, et illustre le Décret "Centres de Jeunes" au travers de photographies des activités menées dans les centres de jeunes.

Jérôme MartensRelie-F

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30 bougies pour Asmae:

C’est dans leurs nouveaux locaux durables, en face de la Tour Reyers, que l’équipe d’Asmae a célébré les 30 années d’existence de l’association.

Aux cimaises, l’exposition Arrêt sur image: volontaires en action, montée par l’équipe CREA que représentent Matthieu et Quentin. Elle est constituée de photos d’archives envoyées par les bénévoles, sur le principe de la "photo trouvée" à laquelle il s’agit de redonner un sens.

Voici accomplies trente années de coopération internationale dans des projets concrets impliquant de jeunes volontaires, dont Souzy Fouad, coordinatrice de LEKAA, salue le travail efficace.

C’est qu’il s’en est passé, des choses, depuis les bidonvilles du Caire en 1981, où les pouvoirs subsidiants refusaient de financer l’aide de nos jeunes envers les chiffonniers.

Des projets innovants nés dans les années 80, comme la reprise en main d’un tournoi de tennis ou les concerts-promenades de Beloeil, ont aujourd’hui acquis une incontournable notoriété.

Parallèlement, des partenariats se créent avec Caritas. Comme le souligne Géry de Broqueville, le coordinateur d’Asmae, "dix ans plus tard, l’aide est devenue la complémentarité."

Pour renforcer cette nouvelle coopération nord-sud, les années 90 d’Asmae voient se développer plusieurs projets de chantiers en Égypte, au Rwanda, au Sénégal, dans une démarche de renforcement des associations locales et de promotion de la rencontre et de l’échange entre jeunes. C’est en 1999 qu’auront lieu les premiers états généraux de l’association, auxquels participent de nombreux volontaires.

2005 marque un autre point focal pour Asmae: une grande rencontre est organisée entre tous ses partenaires, concentrée autour d’un échange nord-sud de méthodes de travail.

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couronnement d'une année faste

Plusieurs milliers de jeunes volontaires se retrouvent ainsi au centre des préoccupations.

Mais c’est en janvier 2011 que tombe la véritable consécration: après "de nombreuses années de persévérance, d’obstination et de patience", ainsi que le rappelle Olivier Leblanc, Asmae est officiellement reconnue par la Fédération Wallonie-Bruxelles comme une organisation de jeunesse telle que définie dans le décret de 2009.

Elle devient l’une des premières organisations de jeunesse (et à ce jour l’une des trois seules) à obtenir cette reconnaissance prestigieuse et enviée.

Asmae est ainsi, selon l’expression de Rostand Tchuilieu, "la belle fille à regarder par tous les autres membres de la fédération".

L’après-midi se clôture autour d’un bon verre de "La Mazelle", petit vin wallon des vignobles de Beaumont. Quoi de mieux pour mettre à

l’honneur les bénévoles d’Asmae que de goûter le fruit de leur travail de taille et de vendange dans le sud du Hainaut ?

Voilà donc un magnifique exemple d’association concentrée sur des projets pour et par les jeunes.

Joyeux anniversaire, Asmae !

Frank DelandshereRelie-F

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L’histoire de YFU a débuté en 1951, au lendemain de la seconde guerre mondiale. À l’initiative d’un homme politique américain, 75 jeunes étudiants allemands, âgés de 15 à 18 ans, ont été invités à vivre un an aux Etats-Unis. Sous la houlette du Docteur Rachel Andersen, ils ont été accueillis dans des familles d’accueil bénévoles et ont fréquenté des établissements scolaires américains traditionnels. L’objectif était de construire des ponts entre ces deux nations grâce à l’envoi de jeunes à l’étranger. C’est toujours un des principes de YFU aujourd’hui.

développent leur personnalité, leurs centres d'intérêts et leur capacité d'adaptation. YFU veut en effet préparer au mieux la jeunesse aux responsabilités et aux opportunités d'un monde interdépendant en constante évolution.

Ce projet qui dure depuis 60 ans est exceptionnel. C’est pourquoi nous avions décidé de célébrer cet anniversaire. C’est l’occasion de tirer un bilan, de prendre le temps de se remémorer les bons moments et de se donner des perspectives d’avenir. Nous

l’assemblée le nouveau programme EXPEDIS pour lequel YFU est un des deux opérateurs agréés. Ce programme autorise les étudiants de l’enseignement secondaire à e f f e c tue r, s ou s ce r t a i ne s c o n d i t i o n s , u n e i m m e r s i o n l i n gu i s t i que e t cu l tu re l l e à l’étranger. Cela répond à un des grands enjeux d’aujourd’hui en Wallonie et un des objectifs de YFU: favoriser au mieux l’apprentissage des langues étrangères. C’est donc tout naturellement que la Fédération Wallonie-Bruxelles s’est tournée vers YFU pour mettre en place ce programme, tout comme

Youth For Understanding a 60 ans

YFU s’est développé et 60 ans plus tard, des participants venus de plus de 50 pays répartis sur tous les continents participent à ses échanges. Aujourd’hui, YFU est une des organisations d’échanges éducatifs internationaux des plus importantes et des plus expérimentées. Depuis sa création, ce sont environ 250.000 jeunes qui ont participés à l’un de ses programmes. À travers cette expérience, les étudiants

avions donc convié toutes les personnes prenant, ou ayant pris part, aux programmes de YFU, à venir nous rejoindre le 15 octobre dernier à Namur pour une soirée de Gala. Au programme: apéritif, discours, repas et animation musicale. Notre président, Jean-Claude Maton, a retracé le chemin parcouru et rappeler les valeurs de YFU. Ensuite, Monsieur Corbier du Cabinet de la Ministre Marie-Dominique Simonet a présenté à

la Région wallonne l’avait fait en faisant de YFU l’un des opérateurs pionniers agréés dans le cadre du volet langues du Plan Marshall. Cette soirée fut riche en anecdotes, souvenirs partagés et retrouvailles. C’est donc avec confiance que nous abordons l’avenir et nous vous donnons déjà rendez-vous pour un prochain anniversaire !

Xavier OryYFU Bruxelles-Wallonie asbl

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20 ans, ça se fête !Immersion dans le monde de Quinoa

Ambiance bon enfant, punch et papote.

20 ans de volontaires - partis découvrir une autre culture grâce aux partenaires du Sud - se retrouvent.

Les brontosaures nous racontent leur premier voyage et la mise en place de l’association avec passion et émotion. S’en suit une intervention de Séverine de Laveleye, Secrétaire générale et Zoé Maus, présidente, qui honorent l’association et ce qu'il s’y passe actuellement.

Quinoa est une OJ investie dans la mobilisation des jeunes pour la solidarité internationale

Avec humour et légèreté ils nous bouleversent au plus profond de nous-mêmes, l’effet boomerang ne se fait pas attendre. Quoi de plus normal que de récolter une ovation!

Nous continuons notre soirée par la découverte de l’importance des partenaires du Nord et du Sud et la présence de Acte 7 (Mali) et Peace and developement group, PDG (Philippines) qui ont tenu a témoigner de leur évolution ensemble. Le lien est fort et sincère !

et ayant une position engagée.

Ca y est, je me sens imprégnée de ce Monde Quinoa.

Place à la pièce de théâtre jouée par la troupe d’Acte 7, association culturelle malienne pour la sensibilisation, l’éducation et la promotion théâtrale.

Ils nous interpellent avec une pièce qui soulève des questions telles que: "Qu’est-ce que le développement? Qui en sont les véritables bénéficiaires? Qui décide? Où est l’argent qui entre dans le pays?"

La suite de notre immersion se fait à travers la visite de l’expo qui retrace le parcours, les missions, les valeurs, l’engagement de Quinoa. Nous terminons par le passage au buffet équitable avec du quinoa bien sûr! Mmmh un régal. Nous repartons, interpellés, sensibilisés, mobilisés. Merci !

Q u i n o a c ’ e s t b i e n p l u s qu’une association, c’est une philosophie!

Maud ImhoffRelie-F

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De Jeunesse et Ecologie à Empreintes:

Empreintes a organisé, ce 3 décembre 2011, son 30ème anniversaire. Pour cette occasion et faire la fête avec eux, Empreintes a rassemblé les personnes qui lui était proches: des anciens, des actuels, des permanents, des militants, des volontaires, des créateurs, des politiques, des membres de la société civile.

Sur place, l’accueil fut évidemment bio, local et de saison. Au fil des discours et des animations ils nous ont livré leur histoire, reprise pour l’occasion dans un ouvrage intitulé: "De Jeunesse et Ecologie à Empreintes: 30 pas pour l’environnement".

30 ans d’histoire

Si nous connaissons de nos jours Empreintes asbl, implantée à Namur, il faut savoir que cette association est née en 1981 sous le nom de Jeunesse et Ecologie asbl (J&E) à Liège. Cette association est créée par la section liégeoise des Amis de la Terre et la section locale Ecolo. Elle compte ainsi parmi ses membres fondateurs le premier parlementaire Ecolo et ex-ministre Wallon, José Daras.

Dans sa première mouture, l’asbl a pour objet: "gérer la Maison de l’Ecologie", "d’abriter le groupe liégeois de l’asbl Les Amis de la

Terre", de "sensibiliser les jeunes aux problèmes de l’écologie" et de "promouvoir les énergies renouvelables".

Dans les années 80, l’association gagne en crédit vis-à-vis des pouvoirs publics et elle se voit accorder des emplois subventionnés. Pouvant enfin se baser sur un cadre stable d’emploi, elle élargit ses activités et cherche à s’étendre. Ces changements sont payants puisque le 1er juillet 1990 J&E est reconnue officiellement comme organisation de jeunesse.

Dans les années 1990, ce sont les années de crise. Pas facile pour

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30 ans d’histoire à fêter...

Jeunesse et Ecologie de maintenir le cap. En 1999, suite à la victoire électorale d’Ecolo, les cadres de l’association la quittent pour aller travailler dans les cabinets ministériels.

De la crise naît la nécessité d’une nouvelle dynamique, de 1999 à 2003, J&E entame des changements rapides et profonds. D’abord le déménagement de Liège vers Namur faute de place. Ensuite, deuxième rupture: "libérer l’espace jeunesse politique", c’est-à-dire couper les ponts avec les jeunesses politiques et redéfinir le lien avec Ecolo. Troisième rupture: restructuration des

instances. Quatrième rupture: les personnes: des administrateurs moins politiques. Le recentrage consiste également à orienter le travail d’abord et avant tout autour de l’ERE: Education Relative à l’environnement.

Le recentrage de J&E met en lumière l’absence de jeunesse politique chez Ecolo, et en 2003 naît écolo j pour combler ce vide. Pour parfaire la distinction et la métamorphose, en 2005, Jeunesse et Ecologie change de nom et devient Empreintes asbl. Sur cette base, l’association évolue et grandit (en activité et en personnel), pour devenir

l’organisation de jeunesse que nous connaissons aujourd’hui.

S i s o n é v o l u t i o n a é t é m o u v e m e n t é e , g a g e o n s qu’Empreintes asbl est partie sur des bases solides. C’est d’ailleurs sous forme de boutade que les uns et les autres nous ont donné rendez-vous dans 30 ans pour le 60ème anniversaire.

Christophe CocuRelie-F

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Carte blanche

Le 29 juin dernier, la Commission européenne a publié sa proposition législative pour le prochain Cadre Financier Multi-annuel (CFM) de l’UE qui couvrira la période de 2014 à 2020. Cette proposition détermine les 5 objectifs prioritaires à atteindre en 2020 : l’emploi, l’innovation, l’éducation, l’intégration sociale et le climat/énergie.

la Commission européenne propose de remplacer les programmes actuels (2007 à 2013) qui existent dans les secteurs de la jeunesse (Programme " Jeunesse en Action "), de l’éducation et du sport par un nouveau programme unique, qui s’appellerait " Erasmus for All ".

Les activités liées à l’éducation non formelle sont mentionnées dans cette proposition mais leur place dans ce programme est limitée. Aucun cadre ni ligne budgétaire ne sont prévus à l’intérieur du large programme Erasmus for all pour un sous-programme qui remplacerait le programme Jeunesse en Action, alors qu’un sous-programme distinct concernant le sport est quant à lui prévu.

La Commission européenne ne mentionne pas la jeunesse ou l’éducation non-formelle en tant que champ spécifique méritant une attention particulière dans le cadre du nouveau programme. Par ailleurs, la priorité liée à la citoyenneté active qui caractérise le programme " Jeunesse en Action " semble avoir été remplacée par les priorités liées à l’emploi et à l’éducation.

Et pourtant le Parlement européen s’est exprimé dans sa résolution sur l’efficacité du programme actuel et de son maintien en tant que programmes distincts. De même que l’évaluation à mi-parcours du programme " Jeunesse en Action " a donné lieu à des conclusions très positives en ce qui concerne les besoins et les préoccupations des jeunes en Europe, mais indiquent également son faible coût par bénéficiaire grâce à l’éducation non-formelle en dehors d’un environnement scolaire.

Bien que 15 Etats Membres et que 87% des 6787 individus ou organisations qui ont participé à la consultation on-line de la Commission en 2010 sur la génération future des programmes ont déclaré être en faveur d’un programme séparé pour la jeunesse, ce dernier est menacé.

Il est intéressant de noter que, sur la période 2007-2010, plus de 527.000 personnes ont participé au programme (390.000 jeunes et 137.000 travailleurs de jeunesse), que 30.100 projets ont été soutenus financièrement, que 20.000 promoteurs de projets s’impliquent chaque année dans le programme avec un pourcentage de renouvellement significatif, qu’en moyenne 7000 jeunes participent annuellement au Service Volontaire Européen et que le budget alloué de 549 millions d’euros a été totalement utilisé.

Note combat de demain sera d’assurer un programme distinct pour la jeunesse et l’éducation non-formelle dans le prochain Cadre Financier Multi-annuel. Ce qui implique l’ajout d’une ligne budgétaire distincte à celle du budget proposé par la Commission Européenne. Ce combat devra être le vôtre, par les jeunes, pour les jeunes.

Pierre EvrardFCJMP

Quel avenir pourles programmes jeunesse

de la Commission européenne ?

F.C.J.M.P.ASBL

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Proust

Prénom: MathildeNom: SerruysSurnom: MathOrganisation: AsmaeFonction: Coordinatrice

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Mon trait de caractèreMon héros

Mon compositeur préféré

Je suis plutôt de nature positive, je m’efforce de me tourner vers les belles choses de la vie. J’aime aussi aller jusqu’au bout de ce que j’entreprends et me battre pour mes convictions.

Aller à la rencontre d’autres cultures et échanger en toute simplicité. Je trouve passionnant de discuter avec des personnes vivant dans des sociétés assez différentes de la notre et se rendre compte que sur beaucoup de points, on se comprend. On est comme connecté. J’ai ressenti cela avec une permanente de l’association Lekaa, la partenaire d’Asmae en Egypte. Entre nous, ça a tout de suite collé. Un simple regard et on se comprenait.

Ecouter un bon morceau de musique et sentir des "paillettes" dans le corps. Mon père m’ a fait écouter de la musique depuis mon plus jeune âge. J’aime le fait d’avoir une bonne culture musicale et de connaître les plus grands. Alors forcement, je suis très sensible à cet art.

Serge Gainsbourg. J’aime sa musique et ses textes. Rien ne vieillit en lui, ces rythmes restent en nous. Pour moi il y des niveaux dans la musique. On a beaucoup d’artistes de variété, sympa à écouter et divertissants, et puis d’autres artistes qui dépassent ce niveau et arrivent à un stade plus céleste, celui de la vraie musique comme Amy Winehouse ou Otis Redding ou Freddie Mercury.

Un proverbe qui me parle:

"A cœur vaillant rien d’impossible"

Ce que j'apprécie le plus

Ce que je déteste le plus

Mon occupation préférée

Mon rêve de bonheur

Le mot de la fin

Je crois en la capacité des hommes à faire le bien et se serrer les coudes. Quand je perçois chez une personne de la méchanceté gratuite, un mauvais fond, de la violence, je déteste cela. Ce que je n’aime pas non plus c’est sentir chez une personne adulte des comportements puérils et enfantins à son âge.

Je dirais que j’en ai deux:

Mon arrière grand mère, une dame de caractère plein d’humilité, battante et courageuse. Elle reste présente dans ma famille par les valeurs qu’elle nous a transmise et le personnage qu’elle était.

Plus légèrement, Roberto Benigni. Personnage loufoque, fantasque qui sourit à la vie. Son intervention au festival de Cannes pour la consécration de son film "La vie est belle" reste mémorable. J’aimerais beaucoup l’inviter à diner un soir chez moi.

L’égalité et le respect entre les hommes. C’est un grand rêve. Je suis particulièrement épanouie de pouvoir me dire qu’avec Asmae, je participe un peu à atteindre ce rêve chaque jour. Mon autre rêve de bonheur est de pouvoir donner de l’Amour à ce que j’aime.

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Focus OJ

La FEF, Fédération des Étudiants Francophones c’est...

- Une ASBL représentant plus de 100 000 étudiants venant de Hautes Ecoles, d’Ecoles Supérieurs des Arts, d’Université.

- Un syndicat étudiant dont le but est la défense et l’acquisition de droits étudiants

- Une oreille toujours à l’écoute des problèmes que peuvent rencontrer les étudiants

- Une organisation indépendante de tout parti politique

- Une structure démocratique ou les opinions de chacun sont entendues

La FEF affilie des Conseils étudiants (CE). Ceux-ci disposent d’un certain nombre de délégués, qu’ils envoient au Conseil fédéral, l’Assemblée générale de la FEF. Ces conseillers fédéraux, élus par leur CE, se réunissent environ une fois par mois pour discuter, réfléchir, mener des débats, et enfin prendre les grandes orientations de la FEF.

La FEF a pour objectif de représenter les étudiants, de les informer, de les former sur les enjeux de l’enseignement, et enfin de les faire participer activement.

Elle a aussi pour objectif de défendre les positions approuvées par le conseil fédéral, et de tout faire pour les mettre en application. Dans ces différentes positions, nous pouvons relever les lignes directrices suivantes qui structurent le travail de la FEF:

la FEF peut agir de très nombreuses manières.

- Campagnes:

Depuis quelques années, la FEF est active via des campagnes, sur des thèmes particuliers (réduction du coût des études, contre la sélection, etc...).

- Actions locales

- Médiatisation

- Mandats

Grâce à son poids, la FEF a obtenu de siéger dans de nombreux organes d’avis constitués au niveau de la Communauté française de Belgique. La voix des étudiants y est donc transmise par les mandataires externes de la FEF.

- Concertations

Pour chaque décret et arrêté sur l’enseignement supérieur, la FEF a obtenu qu’une réunion de concertation soit obligatoirement tenue. Cette réunion permet à la FEF de donner son avis sur le texte juridique en question.

Vanessa GohyFEF

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FEFFédération des Etudiants Francophones

- Un enseignement public: l’immixtion du privé dans l’enseignement a pour corollaire la recherche de profits. L’enseignement ne peut pas être privatisé et ne doit pas être considéré comme une marchandise. La FEF revendique donc un enseignement organisé par les pouvoirs publics et financé publiquement à hauteur de ses besoins

- Un enseignement de qualité:Trop souvent, des étudiants se plaignent de la vétusté des locaux, des horaires d’ouverture du secrétariat... Il faut que les formations se déroulent dans de bonnes conditions et que celles-ci forment des citoyens actifs, critiques et responsables.

- Un enseignement gratuit:A l’heure actuelle, le coût de l’enseignement supérieur exclut toute une partie de la population qui n’a pas les moyens de débourser 8 à 12 000 € pour payer une année d’études. L’enseignement doit au contraire être accessible à tous.

- Un enseignement accessible sans entrave:La Belgique francophone connaît, de façon générale, un système d’enseignement supérieur ouvert, sans examen d’entrée. La FEF s’oppose catégoriquement à toute barrière à l’entrée, et ce en raison des inégalités criantes dans l’enseignement obligatoire.

En effet, l’enseignement obligatoire (jusqu’à 18 ans) en Communauté française est le plus inégalitaire des pays industrialisés.

Pour défendre les étudiants et aboutir à un enseignement public, de qualité et gratuit,

FEF Fédération des

Etudiants Francophones

Rue de la Sablonnière, 201000 Bruxelles

Tel: 02/223/01.54Fax: 02/227.27.93

[email protected]

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F.C.J.M.P.ASBL

Différentes tendances dans un même mouvement !

Relie-F - Fédération pluraliste et alternative qui relie des organisations de Jeunesse - regroupe seize organisations de Jeunesse reconnues aux identités contrastées et riches de diversité, les unes étant des organisations de conviction politique ou philosophique, les autres étant des organisations exerçant des métiers très variés et proposant des activités que sous-tendent des projets de société spécifiques et différents.

Relie-F est une fédération d’associations pluraliste et alternative qui favorise le développement de dynamiques d’échange et de collaboration en dehors de toute logique de piliarisation. A travers cette richesse et cette diversité, les organisations membres se reconnaissent dans un réseau qui favorise l’émergence d’une parole “citoyenne” commune ou multiforme permettant le respect de la variété des convictions démocratiques qui les animent.

[email protected] | www.relie-f.be

1 Favoriser l'expression d'une parole sur les politiques de jeunesse en Communauté française.

2 Soutenir ses membres et le développement de leurs actions avec les jeunes.

3 Apporter un accompagnement pédagogique permettant de soutenir les actions menées.

4 Représenter ses membres auprès de la société et des pouvoirs publics.

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F.C.J.M.P.ASBL

Union des Etudiants Juifs de Belgique� 02/649.08.08

[email protected] | www.uejb.org

Arc-en-Ciel� 02/675.73.11

[email protected] | www.arc-en-ciel.be

Bao-j asbl� 087/44.72.80

[email protected] | www.bao-j.be

Fédération des Etudiant(e)s Francophones� 02/223.01.54

[email protected] | www.fef.be

Fédération des Centres de Jeunes en Milieu Populaire� 02/513.64.48

[email protected] | www.fcjmp.be

Empreintes asbl� 081/39.06.60

[email protected] | www.empreintesasbl.be

écolo j� 02/218.62.00

[email protected] | www.ecoloj.be

Centre d'Organisation et d'Animation de Loisirs Actifs� 010/22.44.49

[email protected] | www.coalanet.org

Service Protestant de la Jeunesse� 02/510.61.61

[email protected] | www.spj.be

Les Jeunes cdH� 02/238.01.79

[email protected] | www.jeunescdh.be

Asmae� 02/742.03.01

[email protected] | www.asmae.org

Les Jeunes FDF� 02/538.02.71

[email protected] | www.jfdf.be

YFU Bruxelles-Wallonie asbl� 04/223.76.68

[email protected] | www.yfu-belgique.be

Comité des Elèves Francophones� 02/223.26.59 | 0479/97.62.12

[email protected] | www.lecef.be

Quinoa� 02/893.08.70

[email protected] | www.quinoa.be

Nouvelles Vagues est une publication de

l'asbl Relie-F, Fédération d'Organisations de Jeunesse qui a pour spécificité de favoriser les dynamiques d'échanges et de collaborations en dehors de toute logique

de piliers politiques ou p h i l o s o p h i q u e s .

www.relie-f.be

Relie-F soutient les dynamiques

développées par les organisations de jeunesse membres et contribue à valoriser leur travail auprès de la société

civile et des pouvoirs publics.Relie-F propose

un accompagnement pédagogique (organisation

de formations, diffusion d'informations vulgarisées) et la mise en réseau des membres dans des buts de partenariats et d'échanges

d'informations.

La parution de ce "Nouvelles Vagues"a été soutenue par: