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Technique Environnement Prévention Formation Economie Communication Prospective 2013 2019 L' UM GO

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Au terme de mes deux mandats à la présidence de l’Union de la Maçonnerie et du Gros Œuvre, je suis heureux de vous présenter le travail effectué lors de ces six années.

Sans nostalgie, il est bon parfois de s’arrêter, de regarder en arrière et de mesurer le chemin

parcouru. Vous le constaterez comme moi, ces six dernières années ont été intenses. Dans une conjoncture économique compliquée, difficile à comprendre et davantage encore à anticiper, nos métiers font face à de profondes mutations, bousculés notamment par l’arrivée des acteurs du numérique. L’UMGO-FFB s’est bien-sûr adaptée à cet univers en constante accélération. Nous nous sommes par exemple très vite emparés du sujet du BIM. Nous avons aussi créé un « groupe Prospective » très actif.

Pourtant, nos fondamentaux demeurent. L’UMGO-FFB fédère les 15 000 entre-prises de maçonnerie et de gros œuvre, réparties sur l’ensemble du territoire et qui adhèrent à la fédéra-tion française du bâtiment : des arti-sans, des PME, des filiales de grands groupes… Des généralistes, des spé-cialistes du béton, des tailleurs de

pierre, des experts de la pierre sèche ou de la terre crue… Cela représente de nombreux intérêts à défendre dans l’élaboration des normes et des régle-mentations ; des projets à mener pour améliorer la qualité des constructions ; des outils à créer pour faire progres-ser les formations et promouvoir nos métiers ; des efforts constants pour améliorer les conditions de travail sur nos chantiers…

Merci donc à toutes celles et ceux qui se sont engagés dans nos travaux durant mes six années de présidence : le bureau, les administrateurs, les membres de nos commissions sans oublier les délégués régionaux et les présidents de section départementale qui font vivre les métiers dans leurs territoires. Merci également à tous nos partenaires fidèles et impliqués. Merci enfin à nos collaborateurs dévoués et combattifs. Plus que jamais, il faut croire en l’action collective dans un monde qui flatte l’ego en même temps qu’il prône l’individualisme et le repli sur soi.

Soyons fiers de nos métiers et soyons fiers de nos valeurs.

Je vous laisse découvrir 6 ans d’actions à l’UMGO. De A à Z !

Bonne lecture.

Didier BROSSE

Le mot du président

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Pascal MichaudVice-président. Président de la commission Prévention et FormationDirecteur commercial de C3B Bourgogne-Franche-Comté

300 salariés

Didier BrossePrésidentDirigeant de Brosse SAS à Chazelles-Sur-Lyon (42)45 salariés

Guy DurandTrésorier adjointDirigeant de Durand et Fils SAS à Perpignan (66)100 salariés

Mathieu KlotzSecrétaireDirigeant de Klotz Construction à Sundhouse (67)16 salariés

UMGO

le bureau 2013-2019

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Christophe PosséméVice-président. Président de la commission Economie et CommunicationDirigeant du Bâtiment Associé à Muizon (51)180 personnes

Pascal MichaudVice-président. Président de la commission Prévention et FormationDirecteur commercial de C3B Bourgogne-Franche-Comté

300 salariés

Frédéric ReynierTrésorierDirigeant de SARL REYNIER à Crest (26) 30 salariés

Bruno Dumas Secrétaire adjoint (2013-2016)Dirigeant du groupe CRESPY à Revel (31)100 salariés

Anne-Marie VialVice-présidente. Présidente de la commission Technique et EnvironnementDirigeant de CGEM à Toulouse (31)95 salariés

Lionel RuschSecrétaire adjoint (2016-2019)Dirigeant de Wimmer à Strasbourg (67)75 salariés

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A mon arrivée à l’UMGO, à la tête de la commis-sion Technique et Environnement, je dois dire que j’ai eu des difficultés à prendre mes marques et à bien comprendre son fonctionnement. Il faut dire que l’UMGO est la première Union de la FFB et qu’elle fédère un tiers de ses adhérents. De fait, les sujets sont nombreux et variés et il y a un gros travail de hiérarchisation des priorités à faire. Sinon, nous risquons de nous éparpiller et nous perdons en efficacité.

Heureusement, nous avons pu compter sur l’im-plication et la fidélité de nos membres de com-missions : des chefs d’entreprises venant d’ho-rizons différents et partageant sans compter leurs expertises. C’est tout l’intérêt de travailler au niveau national. Nous ne rencontrons pas

COMMISSION TECHNIQUE ET ENVIRONNEMENT

bilan

la parole aux présidents de commission

les mêmes problèmes, nos méthodes de travail diffèrent, nous n’utilisons pas les mêmes modes constructifs, nous n’avons pas les mêmes attentes... Ca peut sembler banal de le dire mais cette diversité est une grande richesse. Sans cela, impossible de mener des projets aussi ambitieux que la tenue au feu des parois maçonnées enduites ou la rédaction d’un guide sur les balcons…

J’ai un seul regret à exprimer : la méconnais-sance des travaux de l’Union et la place des métiers dans les départements. C’est assez regrettable car nos travaux servent avant tout les besoins techniques quotidiens des adhérents de la FFB. Aussi complet soit-il, aucun outil ne sera utile s’il reste dans les placards de l’Union.

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C’est en 2010 que je me suis intéressé au rôle de l’UMGO. Je connaissais la FFB, mais peu notre Union. J’ai immédiatement été séduit. Pour un passionné des métiers du bâtiment comme moi, agir pour les défendre et les promouvoir était une évidence !

A la tête de la commission Prévention et Forma-tion, j’ai tenu à mener tous nos travaux avec le souci de la clarté et du pragmatisme.

Pour la formation, je retiens le travail sur la qualité de l’apprentissage, la rénovation des CAP et la refonte des Caces. Côté prévention, nous avons engagé d’étroits partenariats avec la FIB, la FFTB, la FNTP, l’OPPBTP et bien-sûr la FFB. A chaque fois, l’objectif a été de mener des travaux pour faire progresser les conditions de travail (MAECT maçon, risque poussière…), de mettre au point des outils pratiques (Accueil Prévention Sécurité gros œuvre…) ou encore de faciliter l’application de recommandations (guide sur les monte grutiers…).

En s’engageant pour la prévention et la forma-tion, nous faisons progresser nos entreprises, nous les pérennisons en gardant notre liberté d’entreprendre. Le travail fourni par notre Union est colossal. Je souhaite demain qu’il bénéficie à encore plus de chefs d’entreprises.

COMMISSION PRÉVENTION ET FORMATION

Ce qui me marque, en pensant à ces 6 der-nières années à l’UMGO, c’est le travail d’équipe et l’ambiance conviviale qui règne entre le bureau, les commissions et le conseil d’administration. C’est un facteur qui nous a permis d’accomplir beaucoup. Le projet qui aura été le plus ambitieux pour la commission Economie et Communication, c’est celui des vidéos tuto « les bons gestes en maçonnerie ».

Non seulement parce que les sujets ne man-quaient pas, mais aussi pour avoir réussi à ras-sembler tous les acteurs de la formation dans le bâtiment autour de ce projet (voir UMGO-TUTO). Et les efforts ont payé puisque nous avons réussi à produire 28 vidéos déjà vision-nées plus de 2 millions de fois.

Le groupe prospective a énormément apporté à ceux qui ont pris le temps de participer. Que ce soit lors de visites de salons qui permettent aux chefs d’entreprises trop occupés pour réfléchir à leur parc de matériel, de prendre du recul et de découvrir les évolutions tech-nologiques indispensables à leur métier ; ou en rencontrant les principaux fournisseurs de solutions de gestion des chantiers en BIM et en 3D. Le temps investi à l’UMGO est tellement utile au chef d’entreprises en information et en stratégie. Quand on est passionné par son métier, on le défend et on l’aide à évoluer.

COMMISSION ÉCONOMIE ET COMMUNICATION

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UMGO

Avec 490 000 actifs,

45 milliards d'euros HT de travaux, la maçonnerie-gros œuvre est un acteur majeur de la société française.

L’Union de la maçonnerie et du gros œuvre rassemble, au sein de la Fédération française du bâtiment,

15 000 entreprises

de toutes tailles (13 salariés en moyenne).

Elle fait partie du pôle gros œuvre de la FFB.

« Nous partageons la passion du métier, agissons ensemble ! »

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FÉDÉRER

• Faire vivre le métier au sein des fédérations départementales du bâtiment.

• Permettre un brassage d’expériences et dégager la volonté commune des entrepreneurs.

• Organiser les Rencontres des métiers du gros œuvre (© RMGO) tous les ans permet aux entreprises de gros œuvre de faire le point sur leur métier et de rencontrer leurs partenaires industriels. www.rmgo.fr

REPRÉSENTER

• Participer à l’élaboration des normes, réglementations, marques et certifications.

• Être l’interlocuteur des industriels, distributeurs, maîtres d’œuvre et bureaux de contrôle.

• Contribuer à la conception de référentiels de qualifications et certifications adaptés.

ACCOMPAGNER

• Fournir aux entreprises adhérentes des outils leur permettant de gagner en technicité et efficacité sur les chantiers.

• Tous les jours, nous répondons aux questions techniques des adhérents au 01 40 69 51 59.

• Accueil prévention sécurité gros œuvre : outil de formation en ligne à la sécurité pour tous les nouveaux salariés.

• Carnets de tolérance : toutes les tolérances dimensionnelles officielles dues par les maçons au moment de la réception par un autre corps d’état.

• Raccordements provisoire de chantier : un raccordement qui tarde ? Faite-le nous savoir ! nos relations institutionnelles aident à débloquer de nombreuses situations.

• UMGOTUTO : l’appli des vidéos sur les bons gestes en maçonnerie.

ANTICIPER

• Conduire une réflexion permanente sur l’avenir de notre filière.

• Aider les entreprises à appréhender leur environnement et son évolution.

• Définir les futurs besoins en compétences et faire évoluer les diplômes.

• Mener des programmes de recherche scientifiques d’intérêt collectif et de développement métier.

• Faire évoluer les techniques et les matériaux en partenariat avec les industriels.

INFORMER

• Informer les entreprises à travers Bâtissons l’avenir, Batimétiers, et le site internet www.umgo.ffbatiment contenant les actualités de la profession et plus de 60 documents à télécharger (carnets de chantier, fiche d’auto contrôle, guides de bonnes pratiques etc.)

PROMOUVOIR

• Présenter le métier et ses avancées aux jeunes et au grand public.

• Soutenir les épreuves de Maçonnerie, de Construction béton armé et de Taille de pierre aux Olympiades des métiers (Worldskills).

• Accompagner la création d'un module de formation en maçonnerie en réalité virtuelle.

NOS MISSIONS

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ABCDEFL

Accueil Prévention sécurité gros œuvre 12Acrotère blocs à bancher 12Amiante 13Apprentissage 14Assainissement non collectif 14Assurances 15

Balcons 16Bâtissons l’Avenir 17Béton 18BIM 20Briques 22

Caces 24CAP 24Carnet de tolérances 53Chanvre 25Compte prorata 25Conditions de travail 26CQP 27

Délais de chantier 27Etude de sols 28

Feu 28Fissuration 29Fondations superficielles 29

Lean 30Location grue à tour 31

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OPénibilité 40Pierre sèche 40Plans PAC EXE 41Pôle gros œuvre 42Poussière et Silice 43Poutrelles-hourdis 41Prédalle 44Prémur 45Prospective 46

Qualibat 48

Raccordements provisoires 49Recyclage/Recybéton 51Réglementation Environnementale 2020 50RMGO 52

Termites 53Terre crue 54Tuto 56

Maçonnerie 32Maçonnerie virtuelle 34Métiers 34Monte grutier 36Murs en pierres attachées 37

Olympiades des métiers 38

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En 2018, l’UMGO a réuni l’ensemble de la pro-fession pour rédiger des règles profession-nelles validant l’emploi des blocs à bancher en acrotères. Il s'agissait d'une demande forte et récurrente de la part des entreprises.

Les règles encadrent l’usage des blocs à ban-cher de granulats courants empilés à sec, ou des briques de terre cuite montées à joint de mortier. Dans les deux cas, il s’agit de blocs creux, renforcés par des aciers, qui font office de coffrages dans lesquels on coule du béton. Les acrotères doivent bénéficier soit d’une ITE, soit d’une ITI, et d’une étanchéité. Les règles professionnelles sont téléchargeables gratui-tement sur le site de l'Union.

Une quarantaine de messages de préven-tion sont identifiés.

La durée de forma-tion n’excède pas 45 minutes. Et, à la fin de

la séance de formation, un QCM est proposé et une attestation (à conserver par l’entreprise pour la traçabilité de la formation) détaille les modules validés.

En 2017, l’UMGO a mis à jour et mis en ligne l’outil multimé-dia « Accueil Préven-tion Sécurité gros œuvre », avec l’appui de l’OPPBTP.

Pour les entreprises, c’est un moyen simple de répondre à leur obligation de formation à la sécurité des personnes qu’elles emploient.

RÈGLES PROFESSIONNELLESSUR LES ACROTÈRES EN BLOCS ET BRIQUES À BANCHER

Conception et Exécution

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intervenant directement à proximité des réseaux aériens ou enterrés (exemple : conducteur d’en-gins). Le troisième profil, appelé « concepteur », n’intéresse pas l’entreprise.

Pour que l’employeur délivre une AIPR, les com-pétences des personnels doivent être vérifiées. Plusieurs documents permettent de le prouver : par exemple, une attestation par un centre d’exa-men certifié ou encore un Caces, un diplôme ou un CQP prenant en compte la réforme anti-en-dommagement. Tous les détails sont à retrouver sur le site de l’Union, umgo.ffbatiment.fr.

Depuis le 1er janvier 2018, sur tout chantier de tra-vaux, les personnels (concepteurs, encadrants et opérateurs) intervenant à proximité des réseaux doivent être en possession d’une autorisation d’intervention à proximité des réseaux (AIPR). C’est la conséquence du renforcement des com-pétences des personnels prévu par la réforme anti-endommagement des réseaux (arrêté du 22 décembre 2015).

Trois profils sont définis : l’« encadrant » désigne, comme son nom l’indique, le personnel chargé d’encadrer les chantiers (exemple : chef de chantier) ; l’« opérateur » concerne le personnel

Dans le bâtiment, les entreprises de maçonnerie et de gros œuvre sont celles qui travaillent le plus fréquemment à proximité des réseaux, qu’ils soient enterrés ou aériens. C’est pourquoi l’UMGO a travaillé sur la réforme anti-endommagement des réseaux et notamment sur l’autorisation d’intervention à proximité des réseaux (AIPR).

Après avoir participé à la campagne "Carto Amiante" lancée par l'OPPBTP et relayée par l'UMGO, les entreprises de maçonnerie spécialisée en désamiantage ont été sollici-tées pour le projet « Règles de l’art Amiante SS4 dans les bâtiments ».

Né d’une réflexion au sein du Plan recherche et développement amiante (PRDA) et initié en mars 2019 par la FFB, la Capeb et l’OPPBTP, dans le cadre du programme « Pacte », ce projet consiste à s’appuyer sur le retour d’ex-périence des professionnels du bâtiment et

sur les enseignements de la campagne Carto Amiante (qui a permis de mesurer les niveaux d’empoussièrement à grande échelle sur les chantiers) pour demander aux entreprises elles-mêmes de standardiser les travaux cou-rants d’entretien et de maintenance sur les matériaux contenant de l’amiante.

Ces travaux donneront lieu, pour chaque situation, à l’élaboration d’une fiche pratique. L'ensemble des fiches sera sur un site Internet dédié et une application pour smartphone.

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de l’entreprise d’accueil ; assurer un accueil efficace de l’apprenti ; mieux personnaliser le suivi de l’apprenti ; améliorer la traçabilité des formations réglementaires et favoriser la for-mation à l’utilisation de matériaux innovants.

Les trois régions ont adapté la convention de partenariat à leurs moyens et à leurs besoins. Celle établie entre les sections de maçonnerie des départements de l’ex-Bourgogne et l’asso-ciation des CFA de la même région est la plus complète. Elle est consultable sur le site de l’Union.

Comme souvent, la conjoncture difficile de 2014-2015 s’est accompagnée d’une baisse significative du nombre d’apprentis.

L’UMGO n’a pas pour autant baissé les bras sur la qualité de l’apprentissage.

Elle a travaillé avec trois régions volontaires (les ex-Bourgogne, Rhône-Alpes et Cham-pagne-Ardennes) avec le soutien des associa-tions de CFA régionales pour bâtir des enga-gements entre CFA formateur et entreprises qui accueillent les apprentis. Cinq axes de pro-grès ont été ciblés : permettre la découverte

teurs et des concepteurs en ANC », ce guide rassemble l’essentiel de ce qu’il faut savoir tant au niveau de la réglementation qu’au niveau des règles de l’art pour installer un sys-tème d’assainissement.

La demande des adhérents de la FFB est forte sur le sujet, surtout en zone rurale. C'est pourquoi l'UMGO travaille d'ores et déjà à la révision du DTU 64.1 qui démarrera prochainement.

Depuis la parution en 2013 du DTU 64.1 « Dispositifs d'assai-nissement non collectif (dit auto-nome) pour les maisons d'habita-tion individuelle jusqu'à 20 pièces principales », l’UMGO a contribué à la publication du guide « Règles et bonnes pratiques à l’attention des instal-lateurs » en 2016. Elaboré, dans le cadre du Plan d’Actions National sur l’Assainissement Non Collectif, (PANANC) par les membres du groupe de travail « Formation des installa-

Malgré le creux en termes d’activité en 2014-2015, l’UMGO n’a pas hésité à initier des partenariats régionaux pour optimiser le déroulement de l’apprentissage.

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Depuis la rédaction du guide « Guide assurance maçonnerie gros œuvre » en 2013, l’UMGO et la SMABTP , en colla-boration avec la Camacte et l’Auxiliaire, travaillent main dans la main pour four-nir aux maçons des informations actua-lisées sur les différents produits d’assu-rance qui les concernent.

Lors des commissions Economie et Com-munication ou pendant les assemblées générales de l’union, la SMABTP a par-tagé le fruit de ses réflexions en partant des risques encourus par les entreprises et par leur dirigeant.

On peut citer le contrat « Homme clé » en cas de longue absence ou de dispa-rition du chef d’entreprise, mais aussi le contrat « Responsabilité Civile des Man-dataires Sociaux » qui prend en charge les dépenses liées à la défense du diri-geant si celui-ci est poursuivi au plan civil voire pénal personnellement pour : omis-sion, négligence, faute de gestion, infrac-tion aux dispositions réglementaires, …

On peut également citer la « Garantie sociale des chefs et dirigeants d’en-treprises » ou encore la récente « Tout Risque Chantier Cyber » qui couvre l’en-treprise en mode BIM de la cyber crimi-nalité en protégeant l’ensemble des don-nées du chantier échangées entre les intervenants à l’opération de construire lors de sa conception et de sa réalisation.

RÈGLES PROFESSIONNELLES

L’UMGO participe et apporte son sou-tien à de nombreux groupes de travail qui rédigent des règles profession-nelles.Certains modes constructifs, pourtant ancestraux comme la pierre sèche ou la terre crue, ne sont pas considérés par l’assureur comme des méthodes « courantes » relevant du domaine traditionnel. Ce qui induit une cotisa-tion supplémentaire à l’entreprise qui maîtrise pourtant ces techniques. La parade ? La rédaction de règles professionnelles qui décrivent dans le détail les bonnes pratiques que tout maçon pourra scrupuleusement suivre au cas où il voudrait utiliser ces tech-niques en se formant au préalable. L’Agence Qualité Constuction soumet ces règles professionnelles à la C2P (Commission Prévention Produits mis en œuvre) composée d’assureurs et de contrôleurs techniques. Une fois acceptée, l’activité décrite dans les « règles pro » devient une méthode cou-rante et ne doit plus induire un surcoût de cotisation. (voir "Pierre sèche" et "Terre crue")

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Dès 2014, un projet de recherche et dévelop-pement métier a été mené par l’UMGO pour vérifier la souplesse des balcons. En effet, l’intégration de rupteurs de ponts thermiques pour minimiser les déperditions au niveau des liaisons planchers/voiles a induit l’usage de liaisons ponctuelles en béton, des « bandes noyées », qui ont augmenté la souplesse des balcons. Un phénomène d’autant plus préjudi-ciable en zone sismique.

Empilements d'exigences

À l’issue de cette étude, l’UMGO a formulé des préconisations permettant de garantir le confort des usagers et a souhaité aller plus loin en rédigeant, en partenariat avec EGF.BTP, un guide complet sur les bonnes pra-tiques concernant les balcons. Il faut dire qu’au fil du temps, l’empilement des exigences techniques, normatives et réglementaires a compliqué la conception et la réalisation des ouvrages.

Ainsi fut fait et en septembre 2018 est parue une première version du guide qui traite de la conception et de la mise en œuvre. Destiné à tous les acteurs (architectes, bureaux d’études techniques, entreprises et contrôleurs tech-niques), il évoque toutes les typologies de balcons (coulé en place ou préfabriqué, avec ou sans rupteurs…) calculés suivant les Euro-

codes et répondant aux diverses réglementa-tions (sismique, thermiques, incendie…) ainsi qu’aux NF DTU. Certains points épineux ont été mis en évidence comme la collecte des eaux de pluie en façade qui complique la concep-tion et augmente les risques de désordres.

Positionnement des armatures

Les travaux de rédaction du guide ont été percutés par l’actualité en 2016 avec l’effon-drement d’un balcon à Angers faisant quatre morts et quatorze blessés. Suite à cet acci-dent, malheureusement suivi par d’autres, l’Agence Qualité Construction a été mission-née pour réaliser une étude sur les risques liés aux balcons. Rapidement, le guide a été trans-mis à l’expert missionné par l’AQC comme contribution de l’UMGO et d’EGF.BTP.

Les premiers enseignements de cette mission viennent d'être communiqués. Côté mise en œuvre, il apparaît que le positionnement des armatures a parfois été défaillante. Les entre-prises doivent donc s’assurer de la qualité de leur autocontrôle sur ces ouvrages. Pour les y aider, des fiches figurent d’ores et déjà en annexe du guide. À télécharger sur le site de l'Union, umgo.ffbatiment.fr.

À mesure des évolutions réglementaires et normatives, la conception et la réalisation des balcons sont devenues plus complexes. C’est pourquoi, dès 2014, l’UMGO a initié un programme de recherche et développement métier. Un programme dont l’utilité s’est malheureusement trouvée renforcée après les effondrements intervenus ces dernières années.

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Entre 2008 et 2018, « Bâtissons l’Avenir » informait les maçons adhérant à la FFB en 4 pages trimestrielles.

Le pôle gros œuvre, initialement constitué des maçons de l’UMGO et des façadiers de l’UNEEF, s’est étoffé pendant la même période de 2 nouvelles unions (les dallagistes

de l’UNESI et les carreleurs de l’UNECB) et du syndicat des métiers de la résine (SFMR). C’est bien connu : « les Unions font la force ! » Il a donc été décidé que la lettre historique de l’UMGO devienne la lettre du pôle gros œuvre. Plus complète, elle intègre les informations de toutes les composantes du pôle dans un for-mat tabloïd sur 8 pages.

ÉDITORIAL

NE RATONS PAS LE VIRAGEDE L’ÉCONOMIE CIRCULAIRE !

VOS RENDEZVOUS

18 SEPTEMBRELes tolérances du gros œuvre FBTP Haute-Savoie, Bonneville, 18 h

26 SEPTEMBRELe risque siliceFBTP des Pyrénées-AtlantiquesPau, 17h

4 OCTOBREInterface gros œuvre charpente menuiserieFFB Nord-Pas-de-Calais, Marcq-en-Barœul, 11 h

11 OCTOBREJournée des Carreleurs UNECB-FFBCFA BTP de Blanquefort, 8 h 30, Ateliers thématiques (carreaux grands formats, douches à l’italienne, isolation par polyuréthane projeté, démonstration de coulage de chape in situ, terrasses extérieures en pose collée et sur plots) et dîner croisière à Bordeaux

SOMMAIRE

0203

LA VIE DES UNIONS 0405

DOSSIER 0607

À VOS CÔTÉS

ÉTÉ 2019

LA LETTRE DES MÉTIERS DU CARRELAGE, DE LA CONSTRUCTION BÉTON ARMÉ, DES ENDUITS, DE LA MAÇONNERIE, DES REVÊTEMENTS EN RÉSINE ET DES SOLS INDUSTRIELS

BÂTISSONSL’AVENIR

Réduire les déchets, éco-nomiser les ressources naturelles, augmenter le recyclage, favoriser les

circuits courts et les acteurs locaux, etc. : l’économie circulaire a tout pour plaire. Pas étonnant qu’elle séduise largement nos concitoyens à l’heure où la question environ-nementale gure parmi leurs pre-mières préoccupations. En écho, le concept commence à eurir dans les cahiers des charges des maîtres d’ouvrages.Nos lières font gure de pionnières dans le domaine. Depuis long-temps, elles intègrent des copro-duits industriels dans leur process de fabrication ou dans leurs pro-duits. Les recherches continuent, parfois étonnantes. Par exemple, le projet « Amarcrete », en cours avec

le grand port maritime de Nantes-Saint-Nazaire, vise à valoriser des amarres de navire dans des appli-cations de la lière béton. Plus au Nord, dans le grand port maritime du Havre, le projet « Sedibric » teste l’utilisation de sédiments de dra-gage dans la fabrication des pro-duits en terre cuite.Mais il s’agit aussi de recycler les déchets du bâtiment, notamment les inertes qui représentent d’im-portants volumes (75 % des 46  mil-lions de tonnes générées dans le bâtiment en 2018). À ce titre, le pro-jet national « Recybéton » a mon-tré tout l’intérêt d’intégrer des gra-nulats de béton recyclés dans de « nouveaux » bétons. En ligrane, il apparaît clairement qu’un produit de construction – structure ou revê-tement – ne pourra plus être per-

formant si sa n de vie n’a pas été ré échie. Avis aux retardataires…Parallèlement, les pouvoirs publics doivent permettre l’émergence de l’économie circulaire dans le bâti-ment dans de bonnes conditions. Comme le réclament quatorze orga-nisations professionnelles – dont la FFB –, cela passe par une meil-leure traçabilité des déchets, un maillage territorial des points de collecte plus ef cient, la réduction des dépôts sauvages et le dévelop-pement des lières de recyclage et de valorisation.Espérons que les parlementaires qui débattent actuellement du projet de loi « économie circulaire » sau-ront en tenir compte. Sinon, aussi séduisante soit-elle, l’économie cir-culaire risque de rapidement tour-ner en rond. Un comble. ■

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Rencontres des métiers du gros œuvre

Du 12 au 14 septembre 2019 à BordeauxInscription sur www.rmgo.fr

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À VOS CÔTÉS

L a Commission chargée de formuler des Avis techniques

(CCFAT) a décidé de passer les familles des chapes uides à base ciment et sulfate de calcium dans le domaine traditionnel. À terme (probablement 2020), les dossiers de demande d’Avis technique (AT) ne seront plus étudiés au CSTB.

C’est dans ce contexte que les diffé-rents titulaires des AT et quelques membres du GS  13 du CSTB (dont l’UNECB-FFB) se sont réunis et ont validé le projet de mise en place d’une certi cation pour ces chapes.Un groupe de travail rattaché au GS  13 a été créé en septembre 2018. L’objectif est de dé nir un référen-tiel de certi cation qui précisera les exigences minimales aux-quelles doivent satisfaire ces maté-riaux. Par ailleurs, le groupe de travail mène une ré exion au sujet de la formation des applicateurs. À ce jour, chaque industriel pro-pose une formation aux entre-prises. L’idée est de mettre en place une formation « de base » commune pour tous les industriels qui pourra être complétée par une formation plus spéci que. Les tra-vaux devraient durer une année. ■

L es poussières liées aux tâches de maçonnerie et de gros

œuvre, en neuf ou en rénovation, se caractérisent par leur taille (fraction inhalable / fraction alvéolaire) et par la composition de leur matériau d’origine (terre cuite, pierre, béton, etc.) avec la présence possible de silice cristalline. C’est pourquoi chaque entrepreneur doit procéder à l’évaluation des risques en fonc-

tion de ses activités (tâches expo-santes, estimation des fréquences et durées), mettre en place les mesures de protection collective et indivi-duelle sur l’ensemble des situations identi ées et consigner le tout dans son document unique (DU). En pra-tique, les actions à privilégier sont : ● organiser le chantier de manière à limiter l’empoussièrement à la source (favoriser des équi-

pements / procédés moins émissifs : tra-vailler à l’humide, aspi-ration des poussières, etc.) ;● mettre en place des protections collectives : dispositif de captage à la source / ventilation ;● fournir les équipe-ments de protection individuelle (EPI) adéquats et s’assurer de leur utilisation ;● sensibiliser le person-nel. ■

CERTIFICATION

LES CHAPES FLUIDES BIENTÔT TRADITIONNELLES ?

PRÉVENTION

POUSSIÈRES : UN RISQUE À NE PAS SOUSESTIMER

I ls sont 41. 41 jeunes talents à avoir intégré en février dernier

l’équipe de France des métiers qui se rendra aux nales inter-nationales des Worldskills du 22 au 27 août prochains à Kazan en Russie. Dans les métiers du pôle « gros œuvre », les vainqueurs des nales nationales de Caen ont

été con rmés par leurs experts métiers respectifs. Ainsi, Vlad Croitoru (20 ans) représentera la France dans l’épreuve de carrelage, Clément Dronne (19  ans) et Gaëtan Artuso (20 ans) en binôme pour la construction béton armé, Jérémy Fournier (19 ans) en maçonnerie et Allan Bontemps (20  ans) en taille de pierre.D’ici à n août, les jeunes passe-ront 7 à 8 semaines en centres d’excellence pour parfaire leurs connaissances techniques, af ner leurs gestes et acquérir des auto-matismes. Un entraînement com-plété par au moins 2 semaines de préparation physique et mentale. Objectif : permettre de renforcer l’esprit d’équipe, gérer ses émo-tions, augmenter sa résistance à la fatigue… Certains iront aussi se frotter à leurs futurs concurrents lors de compétitions à l’étranger. Par exemple, le candidat maçon s’est rendu en Belgique et ira bien-tôt en Chine. Une préparation de haut niveau pour mettre toutes les chances de leur côté. ■

En marge de la révision du NF DTU 26.1 « Travaux d’enduits

de mortiers » qui viendra prochaine-ment adapter et simpli er les règles de l’art sur la mise en œuvre des enduits de recettes ou performan-ciels, l’Union nationale des entrepre-neurs d’enduits de façade (UNEEF), l’Union de la maçonnerie et du gros œuvre (UMGO), la Fédération fran-çaise des tuiles et briques (FFTB), le Syndicat national des mortiers industriels (SNMI) et l’Association technique de l’industrie des liants hydrauliques (ATILH) ont décidé de

créer un groupe de travail qui vise à compléter les règles de l’art de différents documents de promotion et d’information relatifs aux enduits sur supports maçonnées. Une pre-mière plaquette viendra sensibiliser les maîtres d’œuvres et d’ouvrages sur l’utilisation des supports en terre cuite et sur leur enduction. La seconde aura quant à elle pour vocation d’alerter les entreprises de maçonnerie et d’enduits de façade sur les bonnes pratiques de mises en œuvre et les points de vigilances à respecter.En n, pour généraliser les bonnes pratiques de réfection des enduits de façade sur tous types de supports, un guide « Rénovation des enduits de façades » construit et élaboré sur les bases des règles professionnelles viendra compléter le dispositif. L’objectif du groupe est de faire paraître l’ensemble de ces docu-ments pour la n de l’année 2019. ■

OLYMPIADES DES MÉTIERS

WORLDSKILLS : L’ÉQUIPE DE FRANCE À L’ENTRAÎNEMENT

ENDUITS

LES TRAVAUX EN FAÇADE SE DIVERSIFIENT

Clément Dronne et Gaëtan Artuso iront représenter la France en Russie dans l’épreuve de construction « béton armé ».

Contacter l’UNECB-FFB.

Pour en savoir

www.uneef.ff batiment.fr

Pour en savoir

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ZOOM SUR...

EN BREF

La brique remplit ses alvéolesPour ses 200 ans, Wienerberger met en avant une brique à isolation thermique répartie remplie de laine de roche, ce qui lui confère une forte inertie thermique (R allant jusqu’à 5,35 m² K/W). D’après le fabricant, cette brique, baptisée Climamur, est imputrescible et inaltérable. Elle béné cie d’un classement A+ émissions dans l’air intérieur ainsi que d’une certi cation Excell + et zone verte (contrôle de substances indésirables). Elle est fabriquée à Betschdorf, dans le Bas-Rhin.

Panneaux en polystyrène expansé L’UMGO a participé, avec l’AFIPEB, à l’élaboration de recommandations professionnelles de panneaux en polystyrène expansé en sous-face de dalles portées sur terre-plein. Le document rappelle les règles de mise en œuvre, les caractéristiques requises et les limites d’utilisation du système constructif. Un travail ultérieur sera réalisé a n de rédiger des règles professionnelles. À télécharger sur www.umgo.ff batiment.fr

Innovation : la casquette en bétonDécidément, le matériau béton n’a pas de limite ! Connue pour ses enceintes sonores en béton, l’entreprise Le Pavé Parisien a annoncé le 1er avril dernier la commercialisation prochaine d’une casquette « design » en béton, baptisée « Béret Parisien ». 100 % fabriquée en France, elle sera dotée d’écouteurs et microphones bluetooth, d’un ventilateur intégré avec une autonomie annoncée de 79 h, d’un détecteur de pollution… Le tout pour un poids contenu de 9 kilos. De quoi allier confort, protection et style !

APMGO (Association pour la promotion des métiers du gros œuvre) : 7, rue La Pérouse 75784 Paris Cedex 16 - Tél. : 01 40 69 57 17 - UNECB-FFB (Union nationale des entrepreneurs de carrelage du bâtiment), tél. : 01 40 69 58 20, www.unecb.ff batiment.fr - UNEEF-FFB (Union nationale

des entrepreneurs d’enduits de façade), tél. : 01 40 69 51 69, www.uneef.ff batiment.fr - UMGO-FFB (Union de la maçonnerie et du gros œuvre), tél. : 01 40 69 51 59, www.umgo.ff batiment.fr - UNESI-FFB (Union nationale des entrepreneurs de sols industriels), tél. : 01 40 69 51 54, www.unesi.ff batiment.fr - SFMR-FFB (Syndicat français des métiers de la résine), tél. : 01 40 69 51 46, www.sfmr.ff batiment.fr - DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Didier Brosse - RÉDACTEUR EN CHEF : Julien Beideler - RÉDACTION�: UMGO-UNEEF-UNESI-UNECB-SFMR - COORDINATION : Vincent Simon - CONCEPTION ET RÉALISATION :IDIX - FABRICATION : FOT - RÉGIE COMMERCIALE : IT-FFB - Tél. : 01 40 69 57 68 - ANNONCEURS : OPPBTP (p5), Proheros (p8).

BÂTISSONSL’AVENIR

LE GUIDE DE BONNES PRATIQUES AIDE À L’ÉTABLISSEMENT DU PLANNING CHANTIER Les désordres liés à des problématiques de phasage entre corps d’état ne sont pas rares. C’est pourquoi la commission technique de la Fédération française du bâtiment, réunissant ses unions et syndicats de métiers, a élaboré un guide de bonnes pratiques à l’établissement du planning chantier.Ce guide répertorie les délais d’intervention et le phasage des lots environnants et rappelle les prescriptions des règles de l’art (NF DTU, cahiers de prescriptions techniques, règles professionnelles, etc.). Voici quelques exemples avant sa publication offi cielle.

ENDUITS EXTÉRIEURS NF DTU 26.1 (SUR SUPPORT BÉTON OU MAÇONNÉ)

POSE SCELLÉE DE CARRELAGE EN SOL NF DTU 52.1 (POSE DÉSOLIDARISÉE OU POSE FLOTTANTE)

REVÊTEMENTS DE SOLS COULÉS À BASE DE RÉSINE DE SYNTHÈSE NF DTU 54.1 (SUR SUPPORTS PORTEURS(1))

Le document sera disponible sur les sites Internet des diff érentes unions de métiers.Le guide sera également imprimé et disponible au format « calepin de chantier » à compter de septembre 2019.

Coulage du support

Mise en œuvre du carrelage

et des joints

2 jours(2)

Locaux P2-P3

5 jours(3)

Locaux P2-P3

9 joursLocaux P4-P4S

15 joursLocaux P4-P4S

5 jours(3)

7 jours(3)

1 mois(1) 1 jourRavoirage

de chantier

Mise en service normale

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Mise en service normale

de chantier

Circulation lourde de chantier ou mise en service normale

Coulage du support

Éléments porteurs : 28 jours minimum

Éléments rapportés : 10 jours minimum(1)

+ Respect du taux d’humidité dans

les deux cas

48 heures à 20 °C

7 joursPleine résistance

chimique et mécanique

Préparation mécanique du support

Mise en œuvre des couches

du système de revêtement(2)

Mise en œuvre de la structure

Mise en œuvre de l’enduit

4 semaines

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Points de vigilance������������������������������������������������������������������������������������

(1) 2 semaines : dallage armé sur terre-plein et couche d’enrobage conforme au NF DTU 65.14.

(2) 3 jours : en période froide ou si utilisation de ciment à maçonner7 jours : si utilisation de chaux hydrauliques.

(3) 10 jours : si utilisation de chaux hydrauliques.

(1) Pour certaines chapes à prise rapide, les délais peuvent être plus courts.(2) Protection éventuelle de l’ouvrage.

Lot environnant Lot concerné Délai d’attente

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NF DTU 21 « exécution des ouvrages en béton »

En juin 2017 est paru le nouveau NF DTU 21. La révision de ce document référence pour la réalisation des ouvrages en béton armé a été l’occasion d’une harmonisation avec les textes européens en vigueur.

À son entrée en vigueur en février 2013, la norme européenne NF EN 13670/CN « Exécution des structures en béton » a fait autorité en matière d’ouvrages en béton. Il a donc rapidement fallu réviser le NF DTU 21 pour l’harmoniser avec les différents textes européens : la norme NF EN 206/CN pour le béton, l’Eurocode 2 pour les calculs et la norme NF EN 13670/CN pour l’exécution.

L’articulation est la suivante : l’obligation de per-formance dans la norme européenne ; les moyens et les solutions techniques dans le NF DTU.

Dans sa version révisée, le NF DTU 21 comporte des données essentielles à l’exécution du marché, que le maître d’ouvrage devra impérativement fournir à l’entreprise. Par exemple, celui-ci doit préciser les classes d’exposition pour le béton, fournir un rapport d’études géotechniques ainsi qu’une synthèse relative aux réservations.

Le texte contient aussi des chapitres étoffés sur le façonnage et la mise en œuvre des armatures (renvoyant à la certification Afcab), la mise en œuvre du béton (pompage, reprise de béton-nage, harmonisation des classes de cure) ainsi que l’ajout d’un chapitre sur la précontrainte.

NF EN 206/CN « spécifications, performances, production et conformité des bétons »

En 2014, l’UMGO a participé à la révision de la norme sur le béton afin de la mettre en confor-mité par rapport aux eurocodes et aux autres normes européennes.

La norme NF EN 206/CN concerne les bétons prêts à l’emploi, les bétons fabriqués sur chantier, les bétons produits dans une usine de fabrication de produits préfabriqués des-tinés aux bâtiments et aux ouvrages de génie civil.

Elle définit pour les bétons de structure, en plus des spécifications relatives au béton, les responsabilités du prescripteur (responsable de la spécification du béton frais et durci), du producteur (responsable de la conformité et du contrôle de la production) et de l’utilisateur (responsable de la mise en œuvre du béton).

Cette révision a permis d’introduire les bétons autoplaçant de l'ex-norme NF EN 206-9, les granulats recyclés (compléments de l’amen-dement de 2012), les bétons d’ingénierie et l’approche performantielle, ainsi que des com-pléments concernant l’information producteur – utilisateur.

DES NORMES…

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Grâce au Programme de Recherche et Déve-loppement Métiers de la FFB, l'UMGO a mené diverses études relatives au béton.

Qualité des bétons prêt à l’emploi

En 2014, l'UMGO a lancé une évaluation de la qualité des bétons à leur arrivée sur chan-tier. 36 prélèvements ont été effectués sur 33 chantiers de gros œuvre et de travaux publics répartis sur toute la France. Tous les bétons testés ont été fournis par une centrale BPE à la marque NF et avaient une classe de consis-tance S3 ou S4. Les caractéristiques contrôlées ont été la consistance, la masse volumique et la résistance en compression à 28 jours.

L’exploitation des résultats a permis de mon-trer que globalement, les demandes des chan-tiers vis-à-vis de la consistance du béton et de la classe de résistance sont respectées.

Efficacité des produits de cure

La cure des bétons est une phase essentielle pour les ouvrages horizontaux (dallages, plan-

chers). C’est pourquoi en 2014, l’UMGO, l’UNESI et EGF.BTP ont souhaité mettre à l’épreuve les produits de cure disponibles sur le marché au regard des conditions réelles de chantier.

Cette étude a montré que l’application d’un produit de cure après surfaçage n’était qu’une « sécurité » supplémentaire face à un risque de fissuration relativement faible. En revanche, sans cette cure, les performances mécaniques de la couche supérieure peuvent être gravement affectées.

Pathologies du béton en Nouvelle-Calédonie

En 2018, La Fédération Calédonienne du Bâti-ment et des Travaux Publics, et l’UMGO, se sont mobilisés sur un projet visant, sur trois exercices, à qualifier, quantifier et éradiquer les différentes pathologies des bétons rencon-trées, et en particulier celles liées à la laumon-tite (zéolite naturelle).

… ET DES PROJETS DE RECHERCHE

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Dès 2015, plusieurs entreprises de gros œuvre ont tenté la pratique du BIM et partagé leurs expériences dans le cadre de l’UMGO et du groupe dédié de la FFB.

« Aujourd’hui, nous avons du mal à vendre cor-rectement nos prestations une fois. Alors, sur le chantier, mieux vaut ne pas les faire deux fois ! Pour cela, travailler en BIM doit nous aider ». Lorsqu’il lance son premier projet en BIM, les « Roses de Provence » à Manosque, Nicolas Chabrand, président de l’entreprise Ragoucy est un précurseur. « En expérimen-tant le BIM, nous ne faisons que devancer de quelques mois, voire de quelques années, la façon dont nous allons travailler à l’avenir » annonce-t-il alors. Il ouvre les portes de son chantier à l’UMGO qui n’en demande pas tant pour se lancer dans l’aventure « BIM pour les maçons ». S’en suivront deux films de sensibi-lisation à la sauce western : « Il était une fois le BIM, épisodes 1 & 2 » ainsi que des partici-pations actives au groupe BIM de la FFB, à la naissance de la plateforme « ffbim.fr » et à deux projets du Plan de Transition Numérique

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du Bâtiment : ABV (Atelier BIM Virtuel) suivi de ABV +. D’autres adhérents maçons de la FFB sont également de la partie comme l’entre-prise Albizzatti dans le Territoire-de-Belfort ou l’entreprise Médiane dans les Bouches-du-Rhône. Qu’ils en soient ici remerciés. Le groupe Prospective a également été à l'œuvre en allant à la rencontre de plusieurs startups grandissant au sein de l'incubateur parisien Impulse Labs.

Le BIM pour les maçons

Forte de l’implication de ses entreprises et riche de leurs retours d’expérience, l’UMGO a ajouté en 2017 une nouvelle animation à son catalogue, baptisée : « le BIM pour les maçons ». Une animation qui a connu un franc succès dès le départ. Plus que de BIM, il y est question de transition numérique. À chacun

son parcours en fonction de ses objectifs, de ses marchés, de sa connaissance du sujet, de son équipement… Pour se familiariser, pour-quoi ne pas télécharger une visionneuse qui permettra de commencer à manipuler les plans en 3D ? Sur le chantier, pourquoi ne pas envisager l’usage de tablettes ?...

Et maintenant, le plan BIM 2020-2022 !

Même si le déploiement du BIM est plus lent qu’annoncé, l’UMGO est toujours impliquée sur le sujet notamment au travers du nouveau « Plan BIM 2020-2022 » lancé par les pouvoirs publics et doté d’un budget de 10 millions d’euros.

L'objectif est d'accélérer le déploiement du BIM et favoriser l’appropriation des acteurs. Il serait dommage de s'arrêter en si bon chemin.

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Signer une charte d’engagement, ce n’est que le commencement. La preuve avec les travaux menés depuis 2014 par l’UMGO, la FFTB et l’OPPBTP pour améliorer les conditions de travail sur les chantiers de construction en briques.

Le 12 septembre 2014 à Annecy, l’UMGO, la FFTB (Fédération Française des Tuiles et Briques) et l’OPPBTP ont signé une charte visant à l’amélioration des conditions de travail sur les chantiers de construction en briques. Objectifs : développer des matériaux dont la mise en œuvre est facilitée par leurs caractéris-tiques physiques (géométrie, poids, état de sur-face) ; rédiger et diffuser les règles de sécurité spécifiques au montage de murs en briques ; sensibiliser les donneurs d’ordre ou leurs repré-sentants : maîtres d’ouvrages, maîtres d’œuvre.

6 ans plus tard, le bilan est positif. En 2015 est paru le 1er guide de bonnes pratiques pour l’amé-lioration des conditions de travail sur chantier. Y figurent les éléments à prendre en compte à chaque phase du chantier : choix des briques, des protections collectives, approvisionne-ments sur site, dispositifs de manutention…

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Prise en compte des protections plaquées

Pour la première fois, des préconisations sont données pour l’utilisation de protections avec fixation dans la structure, couramment appe-lées « protections plaquées ». À noter qu’en écho à ces travaux, de nouveaux systèmes sont apparus permettant d’ancrer les perches non plus dans les murs mais dans les plan-chers ou en nez de dalle.

En 2016, les travaux se sont poursuivis avec la mise à disposition d’un outil multimédia destiné aux compagnons pour rappeler les bonnes pratiques. Un outil interactif et ludique passant en revue 12 situations concrètes.

QUESTION DE TOLÉRANCE

En parallèle de la charte, d’autres initiatives ont été menées avec la filière terre cuite. Par exemple, une enquête auprès des adhérents maçons de la FFB sur les tolérances dimensionnelles des briques de terre cuite montées à joints minces avait illustré quelques problèmes rencontrés sur les chantiers où ce type de produit est mis en œuvre. Les entreprises du pôle gros œuvre de la FFB, les fabricants de briques et ceux d’enduits ont alors entamé des discussions pour améliorer les choses, notamment en adaptant les plages de tolérances de fabri-cation des produits. Certaines avancées ont d’ores et déjà été intégrées dans les normes produits et/ou les référentiels de marque NF.D’autres travaux, comme la bonne tenue des enduits, sont toujours en cours.

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tés : les enjeux énergétiques et environnemen-taux, l’éco-responsabilité dans l’exercice de son métier, les outils numériques d’information et de communication, la prévention des risques professionnels… Les travaux de rénovation sont prévus tout au long de 2019 avec un nouveau programme pour la rentrée 2020 et des premiers diplômés en 2022. À noter que pour les deux CAP, l’anglais « technique » sera intégré comme langue vivante étrangère obligatoire. Une dispo-sition que les professionnels de l’UMGO jugent inopportune lui préférant un renforcement en français et en mathématiques. Un grand merci à Alain Pitaval et Bernard Legarand pour le temps consacré aux commissions de révision !

En 2018, le « CAP Constructeur en béton armé du bâtiment » a été rénové. Il était temps puisque la précédente version datait de 2002 !

Depuis cette date, les chantiers ont connu d’im-portantes mutations avec notamment la transi-tion énergétique et numérique. Le nouveau réfé-rentiel intègre donc ces évolutions. Le nouveau programme est enseigné dès la rentrée 2019 pour des nouveaux diplômes en 2021.

Du fait d’un même constat d’obsolescence, la révision du CAP « maçonnerie » a été lancée avec un an de décalage. Au rang des nouveau-

Au 1er janvier 2020, de nouveaux Caces (cer-tificats d’aptitude à la conduite en sécurité) entreront en vigueur. Avec l’ensemble des par-tenaires sociaux, l’UMGO a activement parti-cipé à leur refonte en prônant la simplification.

Les principaux changements concernent les modalités de réalisation des tests. Six

recommandations ont été rénovées notam-ment la R.482 - engins de chantier, la R.486 - plateformes élévatrices mobiles de person-nel (nacelles), la R.487 - grues à tour et la R.489 - chariots de manutention automoteurs à conducteur porté (chariots télescopiques). Cette dernière représente plus de 55 % des Caces délivrés chaque année.

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L’UMGO a toujours été impliquée dans la construction en chanvre. L’Union a d’ail-leurs participé à l’élaboration des premières « règles professionnelles d'exécution d'ou-vrage en béton et mortier de chanvre ». À ce jour, la version de 2012 reste le seul texte de référence qui permet l'assurabilité des quatre applications suivantes : réalisation de murs, d'enduits, de formes de sols et d'isola-tion de toiture. Fort logiquement, l’UMGO suit donc la révision de ces règles professionnelles. L’idée générale est de contribuer au dévelop-pement de la filière en élargissant son champ d’application.

En termes de planning, les règles profession-nelles révisées devraient être présentées à la C2P (commission prévention produits) de l’AQC en fin d’année pour une publication officielle en fin de premier semestre 2020.

corps d’état acceptent de signer), la gestion de ce compte s’avère « plus facile » que lorsque le marché ne prévoit rien.

Le Syndicat de la Maçonnerie et du Gros Œuvre de la Haute-Garonne a mis au point deux nou-veaux documents contractuels, basés sur la norme, pour fluidifier les rouages. Il s’agit tout d’abord d’une clause à introduire dans le CCAP du marché dès la mise au point du DCE pour for-maliser le fonctionnement du compte. Ensuite, le dispositif prévoit « une convention d’application du CCAP pour l’établissement et le règlement du compte prorata » à ratifier dans les trois mois sui-vant l’ordre de service de démarrage de travaux.

On peut également citer des démarches simi-laires dans le Rhône et dans le Bas-Rhin. Pour plus d’informations, l’UMGO est là !

Les difficultés de gestion du compte prorata réapparaissent avec la régularité d’une montre suisse. L’UMGO se fait le relais des initiatives des fédérations départementales qui signent des accords ou des protocoles avec des maîtres d’ouvrages de leur région.

L’UMGO et le service juridique de la FFB ont participé à la révision de la norme NF P 03-001 « cahier des clauses administratives générales applicable aux travaux de bâtiment faisant l’ob-jet de marchés privés » en 2016-2017. L’annexe C qui concerne la gestion du compte prorata a également été révisée mais sans en changer les grandes lignes car, quand elle est incluse dans les marchés de travaux et appliquée (éventuel-lement à l’aide d’une convention que tous les

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Lors des RMGO de 2017 à Saint Malo, l’UMGO et l’OPPBTP ont donné le coup d’envoi officiel d’une étude sur le métier de maçon.

Ce travail, réalisé avec l’appui des services de santé au travail, a été conduit selon le modèle MAECT (Méthode d’Analyse et d’Evaluation des Conditions de Travail). Une méthode éprouvée, déjà utilisée avec succès pour le métier d’étancheur ou de coffreur-bancheur.

Approvisionnement, fabrication du mortier, pose des blocs... : tout est passé au crible

Concrètement, des observations et des mesures ont été réalisées sur des chantiers de bâtiments neufs (R+2 maximum) où étaient mis en œuvre des blocs béton (pose à joints minces et joints épais) et des briques. Merci aux entreprises Klotz Construction dans le Bas-Rhin, Ramery dans le Nord et Art Bâti en Ille-et-Vilaine qui ont ouvert les portes de leurs chantiers.

Ont été passés au crible l’approvisionnement des matériaux, la fabrication du mortier, la pose des blocs, la réalisation des chaînages, la mise en œuvre des protections collectives…

Les différentes phases ont été analysées selon quatre plans : l’organisation (chantier, stoc-kages…), l’environnement (bruit, éclairage…), l’activité physique (port de charges, pos-tures…) et les relations au travail (autonomie, coactivité…).

Les résultats de l’étude ont été présentées en mars 2019 à la commission Prévention et For-mation. L’ensemble des membres a constaté le grand intérêt d’« objectiver » les conditions de travail des maçons : ports de charges, dis-tances parcourues, dénivelés franchis, niveaux sonores… Autant d’informations précieuses pour établir des priorités d’actions. Cette prio-risation est en cours et les bonnes pratiques feront l’objet d’un guide.

Parce que prévention rime avec performance

La réalisation de l’étude MAECT «maçon» doit montrer que prévention rime avec perfor-mance ! Parallèlement, l’objectif est de faire émerger des idées nouvelles (matériels, maté-riaux, organisation…) qui pourront faire l’ob-jet de développements et de tests sur chan-tiers avant d’être diffusées largement si elles donnent satisfaction.

L’UMGO a décidé de lancer une étude sur le métier de maçon. Objectif : évaluer par une méthode éprouvée les conditions de travail sur les chantiers de maçonnerie et déterminer des pistes d’amélioration.

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S’appuyant sur le succès du carnet de tolé-rances du gros œuvre, l’UMGO a donc pris l’initiative d’animer un groupe de travail au sein de la commission technique de la FFB pour élaborer un guide des délais de chantier.

Grâce à la collaboration de plusieurs unions et syndicats de métiers, le document a été rédigé avant que le relais ne soit pris par la direction des affaires techniques de la FFB pour finalisation. La publication est prévue au premier semestre 2020.

Lorsqu’on évoque la question des interfaces sur les chantiers, la composante « technique » vient immédiatement à l’esprit : qualité des supports, planéité, texture… On pense moins à la composante « temporelle » pourtant tout aussi importante.

Or les délais à respecter entre les interven-tions des différents corps d’état sont sou-vent mal connus par les acteurs du chantier, qu’ils soient entreprises ou maîtres d’œuvre d’exécution.

En parallèle, l’Union a soutenu l’initiative de la FFB Occitanie de créer un CQP de « chef d’équipe constructeur béton armé ».

Accessible aux jeunes qui souhaitent complé-ter leur formation initiale ou aux salariés sou-haitant valider leurs acquis de l’expérience, ce certificat vient combler un vide dans les dispositifs de formation continue dédiés à la fonction de chef d’équipe. D’autant plus qu’une étude de 2017 sur les fonctions d’enca-drement intermédiaire de chantier estime qu’il faut renouveler 9 000 à 10 000 chefs d’équipe par an.

Suite à la réforme de la formation profes-sionnelle, les CQP (certificats de qualifica-tion professionnelle) doivent montrer patte blanche pour être éligibles au compte person-nel de formation. C’est le cas du CQP « maçon du patrimoine » créé par l’UMGO.

En l’espèce, il s’agit notamment de scinder le référentiel en blocs de compétences et d’avoir une bonne traçabilité du devenir des acteurs formés. C’est ce à quoi s’est attelée l’UMGO en 2019 grâce aux retours d’expériences de l’Ecole d’Avignon, très impliquée sur le sujet.

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En 2017, l’UMGO a engagé un projet de recherche et développement visant à préciser la tenue au feu des maçonneries enduites.

Objectif : permettre aux entreprises de justifier des performances au feu d’un ouvrage sans avoir recours à un avis de chantier. Co-finan-cée par les industriels, une lourde campagne d’essais au feu a été menée au Cerib pendant

deux ans. Des murs de diverses configurations ont été soumis au souffle brûlant – mais nor-malisé – de Prométhée, ce qui a notamment permis de quantifier l’apport de l’enduit, sur une ou deux faces.

La fameuse « fiche 130 » sera donc remplacée d’ici fin 2019 par une « fiche 131 » prenant en compte ces résultats.

NF P 94-500 et sa durée de validité sera de trente ans si aucun remaniement du sol n’a été effectué.

Ensuite, dès lors que le projet de construc-tion est précisé, une étude géotechnique de conception doit être réalisée. Cette fois, il s’agit d’établir des prescriptions construc-tives adaptées à la nature du sol et au projet de construction. Fin juillet 2019, le contenu de l’étude restait à préciser mais il devrait s’agir de l’équivalent d’une mission G2 PRO au sens de la norme NF P 94-500. Bien-entendu, cette étude ne sera valable que pour le projet en vue duquel elle a été réalisée.

À défaut de cette étude, l’entreprise sera tenue de respecter des dispositions forfaitaires, par-fois pénalisantes, qui seront définies par voie réglementaire.

La réalisation d’une étude de sol sera obli-gatoire en cas de vente d’un terrain à bâtir et de construction d’une maison individuelle, en zone à risque argile, à compter du 1er jan-vier 2020. L’UMGO a mis tout son poids dans la balance pour soutenir cette mesure inté-grée dans la loi Elan (évolution du logement, de l’aménagement et du numérique). Concrè-tement, lorsqu’une construction ne compor-tant pas plus de deux logements est prévue dans une zone à risque moyen ou fort de retrait-gonflement des argiles, le vendeur d’un terrain devra faire réaliser une étude géotech-nique préalable. Objectif : identifier les risques géotechniques d’un site et définir les principes généraux de construction permettant de pré-venir le risque de mouvement de terrain diffé-rentiel consécutif à la sécheresse et à la réhy-dratation des sols. Son contenu devrait être proche d’une mission G1 au sens de la norme

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Les précédentes versions des DTU 13.11 et 13.12 relatifs aux fondations superficielles datant de 1989, c’est peu de dire qu’elles nécessitaient un dépoussiérage.

S’il aura fallu attendre presque 30 ans pour que cette révision ait lieu, c’est qu’il était tou-jours demandé aux entreprises de porter la responsabilité de la fourniture d’une étude de sols. Une demande irrecevable pour l’UMGO

Deux fiches pratiques consacrées à la fis-suration des bétons ont été publiées par l’UMGO en 2015 à l’initiative de la commis-sion Technique et Environnement.

Objectif : faciliter aux entreprises le dialogue avec leurs maîtres d’ouvrage et maîtres d’œuvre. La première fiche revêt un aspect préventif : elle rappelle notamment qu’une fis-sure esthétique est admise par les différents textes normatifs, qu’il s’agisse de l’Eurocode 2 pour la conception ou le NF DTU 21 pour la mise en œuvre.

La seconde fiche est « curative » et se penche par exemple sur les modalités à suivre dans le cas de la garantie de parfait achèvement ou de la garantie décennale.

qui attendait des pouvoirs publics que cette obligation figure d’abord dans la loi. C’est désormais le cas depuis la publication fin 2018 de la loi Elan (voir « Etudes de sols »).

La révision du NF DTU 13.1 a donc été enclen-chée et sous l’impulsion de Samuel Fontaine, les travaux ont été rondement menés. La nou-velle version sera publiée au dernier trimestre 2019.

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« c’est comme ça, c’est notre métier ». Très souvent les priorités n’étaient pas cadrées et les objectifs n’étaient pas présents sur le chantier de manière visuelle.

A l’issue de la réalisation des 10 analyses, 6 offres de déploiement ont été transmises mais dans un premier temps, aucune entreprise n’a franchi le pas pour déployer une vraie straté-gie Lean. La faute à une conjoncture alors très tendue et à un retour sur investissement diffi-cile à appréhender.Par la suite, plusieurs entreprises de gros œuvre (qui n’étaient pas issues de l’échantil-lon) ont engagé une démarche Lean avec suc-cès. C’est le cas de la société Elite Construc-tion, basée à Dijon dans la Côte-d’Or, membre de la commission Technique et Environnement de l’UMGO. Avec ses 7 salariés, elle prouve qu’une telle stratégie n’est pas réservée aux grandes structures.

En 2017, à l’initiative de l’UMGO, 10 entreprises de gros œuvre ont reçu un auditeur spécialisé en Lean Management. Une expérience qui a permis de mieux comprendre l'organisation d'une entreprise de gros œuvre et de dégager des pistes d’amélioration.

Les grands principes du Lean management consistent à maîtriser trois dimensions : coûts, qualité, délai, à éliminer la non-valeur ajoutée et à accélérer les flux.

Les audits réalisés dans les entreprises volon-taires ont montré que les chantiers diminuaient en taille, que leur gestion se faisait principa-lement au fil de l’eau et que les processus étaient très « hommes dépendants ». Un cer-tain fatalisme a même été relevé, illustré par des expressions telles que « on se débrouille »,

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De nouvelles conditions générales de location de grues ont été publiées le 5 septembre 2018. L’UMGO a activement participé à leur rédaction.

Après plus d’une année de négociations par-fois tendues, de nouvelles conditions générales de location (CGL) de grues ont été signées en septembre 2018 par les représentants des entreprises (FFB et FNTP) et des loueurs (DLR).

La révision des CGL était plus que néces-saire car l’ancienne version datait de 1999 et n’était plus en phase avec les textes publiés depuis. Cette nouvelle mouture prend donc en compte l’évolution de la réglementation et

des nouvelles exigences en matière contrac-tuelle (réforme du code civil) et de sécurité.Ces conditions générales de location sont applicables aux locations de grues à montage par élément, à montage rapide et à montage automatisé. Elles apportent des précisions importantes, notamment sur les notions clés de transfert de la garde de la grue, de récep-tion, de prise de possession, d’entretien, de restitution et bien-sûr les responsabilités qui y sont liées. Sont également présentes les clauses relatives aux assurances pour tenir compte des pratiques du marché.

Au final, la nouvelle mouture des CGL de grues promeuvent des relations contractuelles équi-librées entre loueurs et entreprises.

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La maçonnerie, c’est l’ADN de l’UMGO. Entre 2013 et 2019, de nombreux projets ont été menés sur cette thématique. Zoom sur le nouveau NF DTU 20.1 qui sera publié avant la fin de l’année et sur la maçonnerie en zone sismique.

En fin d’année 2019, les maçons auront une nouvelle version de leur bible de mise en œuvre. En effet, le NF DTU 20.1 révisé (relatif aux ouvrages en maçonnerie de petits éléments) paraîtra en fin d’année.

Sans révolutionner la mise en œuvre, cette version intègre com-plètement la maçonnerie à joints minces. Il s’adapte aussi aux exi-gences de l’Eurocode 6 et propose des règles de calculs simplifiées permettant d’optimiser, sans trop le compliquer, le dimensionnement des ouvrages en maçonnerie.

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Ce dernier impose des conditions géomé-triques et mécaniques spécifiques à la construction en zone sismique. À savoir une résistance caractéristique de 3 MPa perpendi-culairement à la face de pose et 1,5 MPa paral-lèlement (classe de résistance supérieure ou égale à L30 ou B40).

Le guide comporte aussi une partie plus péda-gogique et informative expliquant le compor-tement et la conception d’un bâtiment en zone sismique, en particulier en ce qui concerne la position et la composition des chaînages.

Un carnet largement plébiscité

L’ensemble est émaillé de nombreux détails techniques pour appuyer au mieux les entre-prises. À en juger par le nombre de carnets envoyés et le nombre d’animations réalisées pour accompagner sa sortie, la maçonnerie en zone sismique a intéressé les adhérents !

Au chapitre des nouveautés, notons encore l’introduction de données plus précises au niveau de la prescription du couple mortier /élément de maçonnerie avec l’introduction de « classes d’exposition » comme pour les ouvrages en béton armé.

Les zones sismiques à la loupe

Six ans auparavant, en 2014, l’UMGO et le Cerib ont publié un guide de mise en œuvre pour les constructions en maçonnerie en zone sismique suivant Eurocode 8. Au format « car-net de chantier », ce document concerne les maçonneries chaînées et ne traite pas les maçonneries non porteuses (remplissage ou cloisons).

La première vérification à laquelle il est impor-tant que l’utilisateur s’attache concerne la qualité des blocs. En effet, un bloc porteur de la mention NF S sera à la fois conforme à la norme européenne (NF EN 771-3 et son com-plément national) mais aussi à l’Eurocode 8.

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L’une des principales missions de l’UMGO est de promouvoir les métiers de la maçonnerie et du gros œuvre et de donner envie aux jeunes d’embrasser cette carrière. Un objectif ambitieux quand on connait les habitudes de cette cible « zappante » et ultra connectée.

En matière de communication sur les métiers, il ne faut pas confondre le contexte conjonctu-rel et le besoin structurel. Dans le premier cas, il s’agit d’aider les entreprises à recruter. Dans le second cas, il est question de valoriser les métiers de la maçonnerie et du gros œuvre sur le long terme. Un exercice long et difficile.

Déconstruire les préjugés

C’est pourtant cet objectif que l’UMGO s’est fixée en travaillant sur plusieurs fronts. Tout d’abord elle a publié en 2018 une brochure « Maçonnerie et Construction béton armé, des métiers qui voient loin ». À travers une série de portraits d’apprentis, d’ouvriers, d’ingénieurs et de chefs d’entreprise, le lecteur découvrira la passion qui anime ceux qui ont choisi la voie du bâtiment, et notamment, de la maçonne-rie et du gros œuvre. Destinée principalement aux parents et aux professeurs de collège, mais aussi aux adultes qui souhaitent se for-mer et qui représentent la moitié des nouveaux entrants, cette brochure s’attaque aux préju-gés qui gangrènent nos métiers : répétitifs, mal payés, pénibles voire passéistes... C’est pourtant tout le contraire qui est à l’œuvre : amélioration des conditions de travail, transi-tion numérique, ascenseur social...

L’UMGO soutient l’initiative de la FFB Grand-Est qui développe un outil en réalité virtuelle de formation à la maçonnerie de blocs.

Basé sur les vidéos UMGOTUTO « les bons gestes en maçonnerie », cet outil de for-mation à la pose de blocs est en cours de développement et couvrira la maçonnerie à joints minces et la maçonnerie à joints épais.

À l’heure où les centres de formation peinent à boucler leur budget et où les prix des matériaux augmentent parfois de manière imprévisible, ce nouvel outil ne remplacera certes pas la formation in situ, mais peut en être un complément efficace et offrir certains avantages logistiques.

Il pourra servir de démonstration du métier de maçon lors des sélections régionales ou des finales nationales des Olympiades des métiers ou sur les salons d’orientation.

Un moyen efficace et ludique de faire décou-vrir aux jeunes des métiers passionnants.

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Autre action de fond à laquelle l’Union est asso-ciée : un groupe de travail créé par les Com-pagnons du Devoir sur l’image de la maçon-nerie. Une des premières actions de ce groupe a consisté à faire appel à un jeune « youtu-beur », un « influenceur » pour faire découvrir le métier. Indépendamment de la qualité du film, le résultat en termes d’audience est sans appel. En un mois, le film du youtuber a été visionné autant de fois qu’un film plus « insti-tutionnel » mis en ligne un an auparavant !

Nos métiers sur Youtube

L’expérience mérite certainement d’être approfondie, pourquoi pas en élargissant le tour de table aux industriels du béton et de la brique.

Troisième pilier de la stratégie de communica-tion de l’UMGO : les Olympiades des Métiers. Depuis 2014, l’Union a intensifié son sou-tien à cet évènement dans trois épreuves : la maçonnerie, la taille de pierre et la construc-tion en béton armé (voir « Olympiades des métiers »). Les sélections régionales, lors-qu’elles se déroulent en site unique et qu’elles sont ouvertes au public, et les finales natio-nales sont une excellente occasion d’inspirer les collégiens de France et de Navarre et de

rassurer leurs parents et profes-seurs. Ce sera d’ailleurs l’occa-sion pour tous de s’essayer au métier de maçon grâce à l’outil de « maçonnerie virtuelle » (voir « maçonnerie virtuelle ») déve-loppé avec la FFB Grand Est. De quoi créer des embouteillages sur nos stands !

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Fin 2016, l’installation d’un monte-grutier (également appelé ascenseur de grue à tour) flottait comme une épée de Damoclès au-des-sus de la tête des entreprises. En effet, au 1er janvier 2017, la recommandation R459 pré-voyait la mise en place de ces dispositifs dès 30m d’ascension du grutier. Problème : les matériels n’étaient pas disponibles et de nom-breuses questions techniques étaient restées

sans réponse. À force de discussions avec les partenaires sociaux, l’entrée en vigueur a été décalée de deux ans, la recommandation troquant au passage la référence R459 pour R495.

Deux types de monte-grutiers existent, ins-tallés soit à l'intérieur, soit à l’extérieur de la mâture de la grue. Les principaux fabricants

D’abord prévue en 2017, l’installation d’un monte-grutier dès 30 mètres d’ascension du grutier a été décalée en 2019. Un feuilleton aux multiples rebondissements.

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miques. Le document rappelle les conditions de stabilité applicables, il expose une méthode de dimensionnement des systèmes d’attache faisant l’objet d’un Avis technique conforme à la réglementation sismique française et définit les justifications expérimentales du corps de l’attache de fixation.

Le guide est téléchargeable à l’adresse suivante : www.ctmnc.fr/pages/pierres_attachees.php.

Le NF DTU 55.2 « Revêtements muraux atta-chés en pierre mince » de décembre 2014 ne vise pas la mise en œuvre en zones sismiques. C’est pourquoi en marge de la rédaction de la norme, un groupe de travail animé par l’UMGO et rassemblant les principales par-ties prenantes de la commission (entreprises, contrôleurs techniques, industriels, fabri-cants d’attaches…) a rédigé un guide pour la conception et la mise en œuvre de revêtements muraux attachés en pierre mince en zones sis-

de grues proposent désormais des solutions techniques prévoyant le passage de l’as-censeur à l’intérieur de la mâture. Mais dans la plupart des cas, l'ascenseur est installé à l'extérieur de la mâture (avec un système de pignon et crémaillère ou à câbles et rails de guidage), ce qui nécessite de vérifier que le passage du grutier entre l’ascenseur et le mât est sécurisé, de s’assurer de la compatibilité entre la mâture de la grue et l’ascenseur et de garantir l’intégrité et la stabilité de l’ensemble.

Pour répondre à ces problématiques et plus généralement pour aider les entreprises de gros œuvre, l’UMGO a participé à la rédaction

d’un guide technique au sein d’un groupe de travail rassemblant les entreprises, les fabri-cants de grue, les fabricants d’ascenseurs et les loueurs. Ce guide recense notamment les couples « grues-ascenseurs » validés par les fabricants, ce qui permet à l’utilisateur de ne pas porter la responsabilité de l’adéquation technique.

Dans le cas contraire, l’adjonction d’un ascenseur s’apparente à une « modification de machine », procédure lourde et risquée. Le référencement est régulièrement mis à jour à mesure des validations croisées des fabricants.

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L’UMGO a donc pris le taureau par les cornes pour créer l'épreuve de Construction en béton armé. En quelques semaines, elle a réuni un groupe de professionnels, rédigé le descriptif technique du métier et défendu la création de l’épreuve auprès de Worldskills France.

Parallèlement, Frédéric Miquet, qui connais-sait déjà les arcanes des Olympiades ayant été longtemps expert pour l’épreuve de maçon-nerie, a accepté de rempiler pour la construc-tion en béton armé. Le challenge consistait aussi à ce que suffisamment de régions orga-nisent des sélections régionales pour être pré-sentes aux finales nationales des Olympiades à Bordeaux en mars 2017. C’était d’autant plus important que la Construction béton armé avait été retenue officiellement dans la liste des épreuves du concours international qui se déroulait à Abu Dhabi à l’automne 2017 !

Avec les épreuves de maçonnerie et de taille de pierre, l’UMGO a toujours soutenu les Olympiades des métiers. Mais à l’automne 2015, Jacques Chanut, président de la FFB et maçon de métier, revient des finales internationales à São Paulo avec dans ses valises une belle commande pour l’UMGO : l’épreuve de Construction béton armé qui existe dans d’autres pays, devra exister en France !

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Paris tenu ! Les champions français, le binôme d’Auvergne-Rhône-Alpes, Kevin Devos et Joris Sampayo, sont donc parti à Abu Dhabi et ont fini 5e de l’épreuve. À noter que dans le même temps le tailleur de pierre Joseph Courtin (région Normandie) rapportait une médaille de bronze et que Romain Michon (région Pays-de-la-Loire) s’octroyait une médaille d’excel-lence en maçonnerie.

En 2019 l’aventure continue. Les finales natio-nales à Caen en novembre 2018 ont vu le sacre de Jérémy Fournier en maçonnerie et du duo Gaëtan Artuso et Clément Dronne en Construction béton armé. Pour cette édition, l’UMGO a renforcé son soutien pour l’entraî-nement de ces champions de France dans leur préparation aux finales internationales à Kazan (Russie) en août 2019. Grâce aux parte-nariats que l’UMGO a facilité entre Worldskills et Doka pour le matériel et Ciments Calcia

pour le matériau, les jeunes maçons ont pu s’entraîner avec des matériaux proches des références qui seront utilisées en Russie, et les jeunes constructeurs en béton armé ont pu bénéficier d’un stage d’entraînement dans les locaux franciliens de Doka, fournisseur officiel des éléments de coffrage manuportables des Worldskills.

Il est très important de poursuivre l’effort à l’international car le maintien des épreuves en compétition officielle dépend du nombre de pays prêts à engager des candidats en équipe nationale. Si la maçonnerie n’est pas menacée, la taille de pierre et la construc-tion béton armé devront défendre chèrement leur place pour être présentes à Shanghai en 2021 et à Lyon en 2023. En effet, la capitale des Gaules a été désignée pour accueillir les finales internationales en France.

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recherche et de qualification afin de faciliter la reconnaissance de cette pratique aux yeux des assureurs.

Concrétisation en juillet 2016 : les Règles Profes-sionnelles ont été reconnues par la Commission Prévention Produits (C2P) de l’Agence Qualité Construction (AQC) comme « techniques cou-rantes » de la filière du bâtiment et des travaux publics.

La construction en pierre sèche, qui consiste à empiler différentes pierres de tous calibres sans aucun liant, est une technique ancestrale utilisée partout à chaque fois que l’homme a ressenti le besoin de modeler les terrains pour cultiver, bâtir ou pour circuler d’un point à un autre.

Depuis 2008, l’UMGO collabore avec l’associa-tion des artisans bâtisseurs en pierres sèches (ABPS) qui coordonne avec l’ENTPE (l’école nationale des travaux publics) un travail de

pouvoirs publics. Revenus à la raison, ceux-ci ont finalement abandonné le dispositif.

Ce qui n’a pas empêché l’UMGO de continuer à travailler à l’amélioration des conditions de travail sur les chantiers, notamment en lan-çant une étude avec l’OPPBTP sur le métier de maçon et l’organisation des chantiers de maçonnerie (voir « Conditions de travail »).

En 2014-2015, l’UMGO a largement nourri les négociations autour du compte personnel de pénibilité que les gouvernants souhaitaient mettre en place. Véritable usine à gaz, le dis-positif prévoyait des modalités impraticables pour évaluer l’exposition des salariés. Au point d’en devenir contre-productif ! Cerise amère sur le gâteau : les nombreuses actions menées pour améliorer les conditions de travail sem-blaient ne pas peser bien lourd aux yeux des

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En 2016, dans le cadre de la rédaction du Guide de recommandations à la maîtrise d’ouvrage autour du BIM et de la maquette numérique, les missions imparties à l’entre-prise et au bureau d’études ont été clairement définies. Depuis, la loi MOP a été intégrée au code de la commande publique et énonce toujours (dans l’arrêté du 22 mars 2019) que les plans d’atelier de chantier (dits PAC) sont uniquement ceux relatifs aux méthodes de réalisation, aux ouvrages provisoires et aux moyens de chantier, et que les plans d’exécu-tion (dits EXE) étaient des plans « définissant les travaux dans tous leurs détails, sans néces-siter pour l’entrepreneur d’études complémen-taires… ». À bon entendeur !

En tirant la sonnette d’alarme sur les pra-tiques de certains bureaux d’études vis-à-vis des plans d’exécution, l’UMGO a entamé des négociations avec tous les acteurs de la construction afin d’exiger d’éclaircir la répar-tition des rôles de chacun dans les marchés publics.

Depuis quelques années, lorsque sur cer-tains marchés publics, le maître d’ouvrage missionne un bureau d’études structures pour réaliser les plans d’exécution, un certain nombre d’entreprises de gros œuvre se sont plaintes de ne plus disposer de plans de fer-raillage directement utilisables sur le chan-tier. En conséquence, elles devaient prendre en charge la réalisation de compléments non prévus dans leur offre initiale.

La commission présidée par Mathieu Klotz a d’abord reprécisé le domaine d’application : les ouvrages courants, en maison individuelle et dans les bâtiments collectifs, tertiaires ou indus-triels, hors chargement exceptionnel. Attention, le NF DTU 23.5 ne prend pas en compte les systèmes avec rupteurs de ponts thermiques du fait d’un retour d’expérience insuffisant, notamment en zone sismique. Ceux-ci restent sous avis techniques. Toutes les règles pour une bonne mise en œuvre ont été formalisées.

On retiendra notamment que lorsque l'épais-seur de la dalle de compression est inférieure ou égale à 5cm, toute incorporation de gaines (électrique, eau, chauffage) est interdite. Il ne va de même pour toute incorporation non pré-vue à l'étude. Plus globalement, le document traite toutes les problématiques d’interfaces avec l’électricien et le chauffagiste.

Le procédé des planchers à poutrelles en béton dispose enfin d’un NF DTU – le 23.5 – qui exclut cependant les systèmes avec rupteurs de ponts thermiques.

Après avoir été pendant des décennies sous Avis Technique, et avoir fait l’objet d’un Cahier des prescriptions techniques (CPT) du CSTB et d’un guide « Rage » en 2014, le plancher à poutrelles en béton rejoint le domaine tradi-tionnel avec la publication du NF DTU 23.5 à l’été 2019.

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du gros œuvre. Les réunions statutaires de cha-cun s’y tiennent en parallèle avant de se retrou-ver en séance plénière. Outre l’augmentation de la fréquentation de l’évènement, c’est surtout l’occasion d’échanger sur les problématiques transversales comme les assurances, la préven-tion, la formation ou encore la promotion des métiers... En termes de communication, le Pôle gros œuvre a déjà édité plusieurs documents mais l’action la plus emblématique consiste en la refonte de la lettre de l’UMGO, « Bâtissons l’Avenir », pour en faire la lettre du pôle (voir «Bâtissons l’Avenir»). Chaque trimestre, les lec-teurs y trouvent désormais les principales infor-mations des cinq entités du pôle.

C’est à l’occasion du Congrès de la FFB à Ajac-cio en juin 2016 qu’a été officialisée l’entrée de l’UNECB (union nationale des entreprises de carrelage du bâtiment) dans le Pôle gros œuvre.

Sous l’impulsion de sa présidente, Maryse de Stefano, l’UNECB a ainsi rejoint les maçons de l’UMGO, les entrepreneurs d’enduit de façade de l’UNEEF, les entrepreneurs de sols industriels de l’UNESI et les spécialistes des métiers de la résine du SFMR.

Première concrétisation de cette alliance : toutes les composantes du pôle se retrouvent désormais chaque année lors des Rencontres des métiers

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Dès 2015, l’UMGO a engagé un projet visant à une meilleure maîtrise des poussières sur les chantiers de maçonnerie et de gros œuvre.

Si la publication du rapport de l’Anses1 sur la silice a affolé la sphère médiatique au prin-temps 2019, l’UMGO avait largement anticipé le sujet, l’élargissant même aux poussières en général. Ainsi, dès 2015, un premier projet de R&D métier a été lancé pour observer les situa-tions les plus exposantes ainsi que les couples outils/matériaux les plus émissifs. À la suite de quoi une deuxième étude a été menée, visant cette fois à qualifier et quantifier les poussières émises : poussière totale, poussière alvéolaire et silice. Dans le même temps, fin 2017, une directive européenne a classé cancé-rigènes les « travaux exposant à la poussière de silice cristalline alvéolaire issue de procé-dés de travail ». Pour anticiper la transposi-tion de cette directive en droit français (avant

janvier 2020), l’UMGO a engagé deux actions simultanées : d’une part, un 3e projet de R&D visant à constater les pratiques de terrain, à partager les bonnes pratiques et identifier les éventuelles défaillances ; d’autre part, à col-laborer à l’opération Carto Silice menée par l’OPPBTP sur le modèle de Carto Amiante. Objectif de l’opération : réaliser des mesures d’exposition contradictoires à la silice cristal-line alvéolaires et établir la liste des situations de travail les plus exposantes.

L’ensemble de ces études a permis de prioriser les actions à mener. Première concrétisation : un guide à destination des entreprises de maçonnerie, de gros œuvre, de déconstruc-tion et de recyclage rassemblant les solutions de maîtrise des poussières (protections collec-tives et individuelles) et les mesures organisa-tionnelles associées. Sa publication est prévue en septembre 2019.

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Outre les carnets de chantier, les recomman-dations professionnelles et son guide d’appli-cation, les affiches sécurité et les fiches d’au-tocontrôle, cette collaboration a aussi permis de résoudre un problème récurrent : la mise en œuvre des prédalles suspendues en zone sis-mique. En effet, cette solution faisait l’objet d’un blocage de la part des bureaux de contrôle.

C’est l’entreprise Durand et fils dans les Pyré-nées-Orientales qui a proposé à la commission Technique et Environnement de l’UMGO une solution pour parer à cette interdiction. Une fois décortiquée par les industriels et les maçons

puis, passée à la moulinette du calcul par les experts de l’Eurocode 2, cette technique dite LPPVE (Liaisons Plancher Prédalle et Voile avec Engravure) a vu le jour en 2017 grâce à la publi-cation du Fascicule de Documentation FD P 18-720 – Eurocode 2 – Calcul des structures en béton – Prédalles suspendues avec boites d'at-tente et règles magnétiques ou équivalentes.

La mise en œuvre des prédalles a fait l’objet d’une trentaine de réunions techniques dans fédérations départementales où, là encore, les industriels étaient aux côtés de l’UMGO pour répondre à toutes les questions des adhérents.

Depuis la signature de la Charte Qualiprédal en 2012 et la publication du premier guide de bonnes pratiques pour les planchers à prédalles, le travail régulier entre l’UMGO, la FIB (Fédération de l’industrie du béton) et EGF.BTP (Entreprises Générales de France) a permis d’harmoniser les plans de pose entre tous les fournisseurs, et de produire une série de documents à destination des entreprises mais aussi des bureaux d’études et de contrôle.

ColleCtion ReCheRChe et Développement métieR

PLANCHERS À PRéDALLES

GUiDe D’AppliCAtionDeS ReCommAnDAtionSpRoFeSSionnelleSconcernant les planchers à prédalles suspendues avec boîtes d’attentes

ColleCtion ReCheRChe et Développement métieR

PLANCHERS À PRédALLES

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L’UMGO n’a pas vocation à faire la promo-tion de tel ou tel système constructif. Mais au vu de la progression importante et régu-lière des ventes de murs à coffrage intégré, il est apparu nécessaire de préciser et diffuser les bonnes pratiques sur ce sujet. Le travail a commencé par la production d’un guide qui regroupe toutes les informations sur les grandes familles de prémur ainsi que sur les rétroplannings respectifs à prévoir.

Le guide insiste sur le travail préparatoire puis sur la mise en œuvre et la sécurité. Sa décli-naison en carnet de chantier à destination des

ouvriers a été publié simultanément. L’OPP.BTP ainsi que EGF.BTP et le Cerib ont également participé à la rédaction de ces guides ainsi qu’aux réunions régionales qui ont suivi. Plus d’une quinzaine de réunions ont été organi-sées par l’UMGO dans le réseau des fédéra-tions départementales. Ce qui a permis des échanges fructueux entre adhérents, indus-triels, bureaux d’études et bureaux de contrôle.

QUALIPRÉMUR

GUIDE DES BONNES

PRATIQUES PRÉMUR

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Suite au succès de Qualiprédal, les adhérents de la FIB qui fabriquent des murs à coffrage intégré (plus connu sous le nom de prémurs) se sont rapprochés de l’UMGO pour lancer l’opération Qualiprémur.

4

GUIDE DE BONNES PRATIQUES

Il produit et met à disposition les plans nécessaires à la pose des prémurs.

L’industriel produit et livre les prémurs en respectant les règles de sécurité générales et celles éventuellement fournies par l’utilisateur sur la base des pièces écrites spécifi ques du marché (PGC, PPPSPS ou plan de prévention).

2.3.3 Rôle du BELe bureau d’étude structure dimensionne l’ouvrage et fournit à l’utilisateur et au fournisseur les plans de coffrage et de ferraillage ainsi que les éventuelles notes de calculs qui, le plus souvent, ne comportent pas d’indication spécifi que prémur.

Le bureau d’études, ou la maîtrise d’œuvre, est le garant de la synthèse des interfaces entre les voiles béton et les corps d’état secondaires.

Il contrôle les éventuelles notes de calcul complémentaires effectuées par le fournisseur.

2.4 LES FAMILLES DE PRÉMUR

Le prémur comme tout produit préfabriqué reste un outil pertinent dans l’optimisation du planning gros œuvre et dans l’assurance de la qualité globale de l’ouvrage.

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Cote bloquée •Cage escalier et/ou ascenceur •

Pignon •Prémur contre existant •

Prémur de grande hauteur •Prémur de sous-sol (enterré) •

Prémur pour petit ouvrage isolé •Prémur de refend •

Prémur de couleur • Prémur poli •

• Poutre voile• Poutre / poteaux• Soutènement• Bassin, cuvelage• Milieu agressif

• Prémur calepiné, présence de faux joints (logique globale de façade)

• Prémur lasuré ou peint restant visible

• Prémur matricé

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GUIDE DE BONNES PRATIQUES

4.2.6 Pose sans retournement4.2.6.1 Vérifi cation du matériel nécessaire au poste de travail : • un palan à chaîne (conseillé) ; • une ventouse (conseillée) ;

• une corde ; • API (Accès plateforme individuel) ;

• si levage 4 points : kit de renvoi.

4.2.6.2 La chronologie Chercher le prémur dans son ETS (cf. étiquette)

1 Repérer le n° du prémur à poserdans son ETS avec son étiquette.

Vérifier sur le plan de posele nombre de points de levage

Repérer les points de levageet accrocher le prémur àl’ensemble des points de levage

3

4

LEVAGE EN 2 POINTS

2 Chercher le prémurdans son ETS(cf. étiquette).

7Orienter sibesoin le prémur

avec la corde.

65 Régler la verticalité du prémuravec le palan à chaîne si besoin.

Lever leprémur.

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Le groupe Prospective repère les évolutions des métiers de la maçonnerie et du gros œuvre. Pour y participer, il suffit d’être curieux, ouvert d’esprit et d’avoir envie de transmettre sa passion.

Lancé en 2017 pour succéder au groupe « Jeunes », le groupe Prospective de l’UMGO explore les innovations liées à la maçonnerie et à la construction béton armé et plus généra-lement tous les nouveaux outils qui intéressent les entreprises de gros œuvre.

Dans un premier temps, c’est chez Impulse Partners que les rencontres avec des start up ont eu lieu à plusieurs reprises afin de rencon-trer les acteurs qui croient en l’innovation dans le bâtiment.

Que ce soit pour découvrir des mannequins de réservations de banches gonflables et réutilisables, pour essayer des exosquelettes qui vont permettre aux compagnons de tra-vailler dans de meilleures conditions, ou pour échanger avec des fabricants de logiciels BIM et de visionneuses de maquettes 3D, ou d’ou-tils manuels et manuportables, les échanges donnent des idées à tout le monde.

Détecter les initiatives prometteuses

Les visites d’usine, où les nouveautés sortent, sont aussi très instructives à la fois pour les industriels et pour les maçons.

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Par exemple les membres du groupe Prospective se sont rendus chez Alkern, à Rouen, qui fabrique un nouveau bloc béton rempli de mousse miné-rale isolante. Le dialogue a permis au fabricant de blocs de comprendre ce que les maçons atten-daient d’eux. D’autres échanges tout aussi riches ont ensuite eu lieu à Rungis, chez Xtreee, pionnier de l’impression 3D en béton.

Préparer la transition

Les salons sont d’incroyables carrefours d’in-novations également. Que ce soit à Cologne pour le salon de l'outillage (Eisenwarenmesse), à Intermat et World of Concrete Europe à Ville-pinte ou à la Bauma à Munich pour rencontrer les fabricants de matériels et les industriels du béton, les nouveautés grandeur nature sont aussi impressionnantes que porteuses d’es-poir. La filière béton opère aussi sa transition numérique et écologique et c’est au Cement

Lab, que les professionnels de l’UMGO ont rencontré des start-ups spécialisées dans les applications dédiées au ciment et à son usage.

On n’oubliera pas les échanges avec Lafarge autour des besoins des entreprises et Necobac qui présente une solution d’aires de lavage mobiles pour les outils de chantier. Enfin la participation à la la journée « expertise et construction » du Cerib (Centre d’études et de recherches de l’industrie du béton) a permis aux professionnels de l’UMGO de faire le tour des recherches sur le matériau béton et notam-ment des applications en préfabrication.

En parallèle de toutes ces rencontres, le groupe Prospective a poursuivi la rédaction des scénarios et la finalisation des bientôt 28 vidéos « les bons gestes en maçonnerie » en ligne sur l’appli UMGOTUTO et sur la chaîne youtube de l’AQC.

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Pour faciliter la vie aux maîtres

d’ouvrage et aux maîtres d’œuvre, un

important chantier de simplification

de la nomenclature des qualifications

a été engagé en 2016. Le nombre total

de qualifications permettant de couvrir

toutes les activités du bâtiment est

passé de 450 à 300 environ. l’UMGO a

participé aux travaux pour les séries

21 (Maçonnerie et béton armé) et 22

(Béton armé et béton précontraint).

Après de nombreuses discussions, la série 21 est restée intacte avec quatre niveaux de qualifica-tions. Le gros œuvre représente 35% de l’activité du bâtiment et emploie 35% des salariés. Pro-poser quatre qualifications n’apparaissait pas surdimensionné.

Certes la 2114 ne concerne qu’une vingtaine d’entreprises qui effectuent des réhabilitations de technicité exceptionnelle. Impossible de la supprimer. Ou bien cela supposait de demander aux autres 6000 entreprises de gros œuvre de passer de trois à seulement deux qualifications. Ce qui n’aurait pas été cohérent en termes de diversité des marchés. Qualibat a entendu nos arguments. Quant à la série 22, elle est passé de quatre à trois niveaux. La première qualifica-tion 2111 a été fusionnée avec la 2112 et les 80 entreprises titulaires de cette qualification ont été reclassées. Comme quoi les maçons aussi savent simplifier !

La prochaine étape consiste à définir, pour chaque séries, les exigences complémentaires du personnel. Il faudra arbitrer le quota ingénieur / technicien pour chaque niveau de qualification. De nombreux chef d’entreprises ne sont pas ingé-nieurs mais ont l’expertise et le savoir-faire de leur expérience. L’UMGO saura le faire valoir.

EXIGENCE PROFESSIONNALISME TRANSPARENCE

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l’UMGO une liste de référents pour chacune des 25 direc-tions régionales et étendre la durée des contrats de raccor-dement provisoire à 2 ans.

En 2019, la convention natio-nale va être renouvelée et il est décidé de proposer au réseau

des fédérations départementales une anima-tion qui permettra de débattre des sujets de raccordements mais aussi de prévention des risques électriques à proximité des réseaux, ainsi que de signer une déclinaison locale de la convention nationale.

L’UMGO, Enedis et l’OPPBTP animeront conjointement ces réunions dès 2020.

Parallèlement, à la demande de l’UMGO, une page du site internet d’EDF avait été spé-cialement dédiée aux rac-cordements provisoires. Mais l’enquête de satisfaction de l’UMGO réalisée en décembre 2017 montre que globalement les problèmes persistent.

En mars 2018, de nouveaux interlocuteurs chez Enedis, étaient venus présenter à la com-mission Economie et Communication un site internet Enedis dont l’objet est de permettre aux entreprises de mieux suivre et de mutuali-ser leurs dossiers de raccordement. Les entre-preneurs présents avaient alors formulé deux demandes d’amélioration : d’abord fournir à

Depuis 2008, l’UMGO rencontre régulièrement Enedis, ex-ERDF, ainsi qu’EDF pour améliorer les conditions de raccordement provisoire. En 2011, ERDF et la FFB avaient signé une convention, renouvelée par Enedis en 2016.Celle-ci prévoit notamment de faire un point régulier sur les raccordements afin d’en alléger les démarches et d’en raccourcir les délais pour les entreprises de gros œuvre.

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(exprimé en KWhep/m2.an) et deux niveaux pour les émissions de GES (exprimé en kg eq CO2/m2 SDP).

À ce jour, près de 700 opérations ont été éva-luées dans l’observatoire E+C-, surtout dans le secteur résidentiel. Si l’UMGO salue l’ef-fort d’expérimentation préalable, force est de constater que de nombreuses questions restent sans réponse sur la partie carbone et l’analyse du cycle de vie. Plutôt que de pré-cipiter la sortie d’un texte inapplicable, l’idée serait de publier la nouvelle réglementation en 2020 pour une mise en application progres-sive en 2021.

La filière au travail pour abaisser ses émissions de gaz à effet de serre

En parallèle de la mise au point de la régle-mentation, la filière minérale est au tra-vail pour réduire ses émissions de GES. Par exemple, l’industrie cimentière travaille à la mise au point de nouveaux types de ciments (CEM II/C-M (M pour mélange) et CEM VI), réfléchit à l’utilisation de plus de combustibles alternatifs, à la valorisation des déchets et des sous-produits, au stockage du CO2… Objec-tif : un abaissement de 80 % des émissions de CO2 d’ici à 2050.

La RT 2012, applicable aux bâtiments neufs, sera remplacée vers 2020 par une réglementation environnementale. Outre l’amélioration des performances énergétiques, elle introduit un nouvel indicateur : le carbone.

À partir de 2020, une nouvelle réglementa-tion environnementale, la « RE 2020 », devrait être publiée. Succédant à la RT 2012, elle en reprendra les fondamentaux en ajoutant deux nouveaux critères : d’abord, l’évaluation du bilan énergétique sur l’ensemble des consom-mations (liées à tous les usages), appelé bilan énergétique Bepos (Bilan Bepos) ; ensuite, et c’est la grande nouveauté, l’évaluation des émissions de gaz à effet de serre sur l’en-semble du cycle de vie du bâtiment avec un garde-fou sur les seuls produits de construc-tion et équipements utilisés.

Un Bilan Carbone encore difficile à maîtriser

Certaines notions prévues étant mal connues, notamment s’agissant des émissions de gaz à effet de serre, une phase d’expérimenta-tion a été lancée pour tester en grandeur réelle les niveaux envisagés et leur faisabilité technico-économique. Un « référentiel Ener-gie-Carbone » a été publié qui prévoit quatre niveaux de performance pour le Bilan Bepos

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Comment recycler le béton dans le béton ? C’est la question à laquelle ont répondu 47 acteurs de la communauté technique française – dont l’UMGO – dans le cadre du projet national « Recybéton ».

Lancé fin 2012, le projet national « Recybé-ton » avait notamment pour objectif de favo-riser l’utilisation des matériaux issus des bétons déconstruits comme constituants de nouveaux bétons. Six ans plus tard, les 47 acteurs du projet – dont l’UMGO - ont publié leurs recommandations (téléchargeables ici : https://www.pnrecybeton.fr/ ).

Premier enseignement : il est techniquement possible de dépasser le plafond fixé par les normes actuelles en termes de taux de granu-

lats de béton recyclé pour fabriquer de nou-veaux bétons. Aujourd’hui, dans le domaine du bâtiment, la norme NF EN 206/CN autorise seulement 20 % de substitution de granulats « neufs » par des granulats recyclés dans des bétons soumis à des classes d'expositions courantes.

A priori, ces taux pourraient être portés à un minimum de 40%, que ce soit pour les normes françaises ou dans les Eurocodes. En atten-dant ces potentielles évolutions normatives et réglementaires, les recommandations ont le mérite d’apporter un éclairage précis sur la question de la caractérisation et du contrôle des granulats, sur le dimensionnement des ouvrages, la formulation ou le contrôle des bétons contenant des granulats recyclés. À l’heure où l’économie circulaire a le vent en poupe, c’est primordial.

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Les Rencontres des métiers du gros œuvre (RMGO), c’est LE rendez-vous annuel des entreprises du Pôle gros œuvre de la FFB (UMGO, UNEEF, UNESI, SFMR, UNECB).

À la suite de Franck Cotton qui avait initié ces Rencontres, Didier Brosse a su pérenniser cet évènement en rassemblant de plus en plus d’entreprises et de partenaires et en choi-sissant des destinations originales comme le couvent des Dominicains à Guebwiller en 2016, le haras de Lamballe en 2017 ou encore le golf de la Frégate à Bandol en 2018 qui a été l’édition la plus populaire à ce jour.

L’occasion d’échanges de plus en plus riches dans une ambiance toujours aussi conviviale.

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gatoire la protection contre les termites sur tout le département, quel que soit le zonage. Désormais, seule la zone d’infestation délimi-tée est concernée. Pour rappel, les obligations concernent la protection contre les termites des bois de charpente, la mise en œuvre d’une protection contre les termites à l’interface sol-bâti et la fourniture au maître d’ouvrage d’une notice technique.

À l’appui des groupes de travail de la FFB, l’UMGO a participé à l’élan de simplification réglementaire initié par le ministère du loge-ment. Avec un certain succès puisque deux décrets publiés le 30 novembre 2014 ont « allégé » la réglementation termite.

Initialement, l’existence d’un arrêté préfectoral d’infestation sur le département rendait obli-

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un groupe multi-régional qui travaille sur les enduits. Un premier pas vers des règles professionnelles.

L’UMGO participe aussi activement à la mise en place d’un Projet National Terre (PN Terre) qui permettra une meilleure connaissance scientifique des possibilités du matériau. En plus de sa fiabilité mécanique, la terre crue est un matériau sain, qui présente des per-formances élevées sur le plan thermique et remarquables en matière de bilan carbone, puisqu'elle est extraite directement dans le sol, en circuit court, sans exiger le moindre procédé de transformation industrielle.

La construction en terre crue, bien qu’étant un mode constructif très ancien, pâtit depuis longtemps de l'absence de textes de mise en œuvre de référence. Les bureaux de contrôle et les assureurs se montrent pour le moins réservés, ce qui n’encourage pas les maîtres d’ouvrage à se lancer dans de la construction neuve en terre crue.

Six guides de bonnes pratiques couvrant les grands procédés constructifs à base de terre crue ont été publiés en 2019 : bauge en Bre-tagne, adobe et briques crues en Aquitaine, terres allégées en Languedoc, pisé en Rhô-ne-Alpes, torchis en Normandie, sans oublier

Dans la continuité des travaux sur les règles professionnelles « enduits sur terre crue » publiée en 2013, l’UMGO a participé aux différents groupes de travail coordonnées par la DHUP afin de rédiger des guides de bonnes pratiques sur la construction en terre crue.

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C’est LE best-seller de l’UMGO au cours des six dernières années. Le « Carnet de tolérances du gros œuvre » s’est écoulé à presque 7 000 exemplaires en quelques semaines.

Certes il n’a pas figuré au palmarès des meil-leures ventes de livres mais le « Carnet de tolé-rances du gros œuvre » restera tout de même un beau succès d’édition pour l’UMGO. Preuve de l’intérêt porté par les entreprises à ce sujet sensible.

Selon le retour d’expériences de l’Agence Qua-lité Construction, 70 à 80% des problèmes sur les chantiers relèvent de la gestion des inter-faces entre corps d’état. Au vu des questions récurrentes des adhérents de la FFB, l’UMGO a constaté que ces problèmes étaient souvent

liés à des imprécisions dans les pièces de mar-ché, voire à des incohérences entre textes nor-matifs. D’où l’idée d’un document rassemblant toutes les valeurs de tolérances d’exécution des supports du gros œuvre et les moyens de les mesurer. Des informations habituellement éparpillées dans différents NF DTU. À savoir les DTU « terrassement » (NF DTU 12), dallages (NF DTU 13.3), ouvrages en maçonnerie de petits éléments (NF DTU 20.1), ouvrages en maçonne-rie destinés à recevoir une étanchéité (NF DTU 20.12), exécution des ouvrages en béton (DTU 21 et NF EN 13670/CN), travaux d’enduits de mor-tier (NF DTU 26.1) et chapes et dalles à base de liants hydrauliques (NF DTU 26.2/A1).

Loin d’être réservé aux maçons, le Carnet de tolérances du gros œuvre est à mettre entre toutes les mains. Pour se simplifier la vie de chantier !

UNION DE LA MAÇONNERIE ET DU GROS ŒUVRE�| 2015

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SOUS-TYPE OUVRAGE MESURE OUTILS DE

CONTRÔLE

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ACTION CORRECTIVE

COMMENTAIRES

Précision Limite acceptable Comment ?

CAS GÉNÉRAL

Distance entre ouvrages

Cordeau de 10m

Règle de 2m

Règlet de 20cm

Sans objet d ± 20mmEntre chaque mur parallèle

Renformis, ragréage

Les fréquences de contrôle n’apparaissent qu’à titre de conseil. Aucune indication particulière n’est fournie dans le DTU 20.1.

Epaisseur de la paroi

Sans objet e ± 10mm Chaque paroi

MAÇONNERIE TRADITIONNELLE DE PETITS ÉLÉMENTS�: MURS SIMPLES, MURS COMPOSITES, MURS DOUBLES

Verticalité

Sur une hauteur d’étage 1 = ± 20mm Chaque étage

Sur une hauteur totale de 3 étages ou plus

2 = ± 50mmSur toute la hauteur du bâtiment

Entre murs superposés

3 = ± 20mmEntre chaque plancher

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TOLÉRANCEFRÉQUENCE DE CONTRÔLE

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COMMENTAIRES

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Distance entre ouvrages

Cordeau de 10m

Règle de 2m

Règlet de 20cm

Sans objet d ± 20mmEntre chaque mur parallèle

Renformis, ragréage

Les fréquences de contrôle n’apparaissent qu’à titre de conseil. Aucune indication particulière n’est fournie dans le DTU 20.1.

Epaisseur de la paroi

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MAÇONNERIE TRADITIONNELLE DE PETITS ÉLÉMENTS�: MURS SIMPLES, MURS COMPOSITES, MURS DOUBLES

Verticalité

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« UMGOTUTO » poursuit un but simple : parti-ciper au renforcement des acquis des profes-sionnels déjà formés ou en cours de formation grâce à des films pédagogiques accompa-gnés de quiz pour valider ses connaissances.

À son lancement en septembre 2016, l’applica-tion proposait douze vidéos intitulées “les bons gestes en maçonnerie”. Le but est de couvrir la plupart des tâches courantes des maçons : assemblage de blocs à joints épais ou à joints minces, mise en œuvre de voile banché, de planchers, de fondations, etc. Chacune des vidéos est conçue par un collège d’experts rassemblant le groupe Prospective de l’UMGO en partenariat avec la fondation Excellence SMA, l’Agence Qualité Construction, le CCCA-BTP, Constructys, la FIB et la FFTB. L’idée sous-jacente est de permettre l’amélioration continue de la qualité des constructions, de la sécurité et des conditions de travail sur les chantiers.

Peu à peu, la collection s’est étoffée. En 2019, elle propose déjà 23 vidéos et lorsque les der-niers sujets sur les enduits et sur les prémurs auront été tournés, il y aura au final 28 vidéos accompagnées de leur quizz d’auto évalua-tion et toutes sous-titrées. Le succès est au rendez-vous car les vidéos cumulent déjà plus de 2 millions de vues tous média confondus !

Qui mieux que les professionnels pouvait créer une application dédiée aux savoir-faire de leur métier ? Personne ! C’est pourquoi l’UMGO a lancé « UMGOTUTO, les bons gestes en maçonnerie ».

L’appli “UMGOTUTO” est disponible gratuite-ment sur l’AppleStore ou l’AndroidStore.

Il est également possible d’en profi-ter sur www.umgotuto.com ou sur la chaîne youtube « AQC TV : leçons de maçons » ou sur https://vimeo.com/batissonstv.

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Crédits photographiques ©ManuMovies ©UMGO © MELODIA / P.18 : Groupe GA / P.19 : © Eiffage Construction / P.40 : ABPS / P.47 :Messe München / P.48 : Qualibat

Conception graphique oxygenecommunication.com

UNION DE LA MAÇONNERIE ET DU GROS ŒUVRE

7, rue la Pérouse 75784 Paris Cedex 16

01 40 69 51 59 umgo.ffbatiment.fr umgotuto.com

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