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Info
s CD
G 7
6
Mars
2018
Au sommaire…
À consulter sur Internet ................................................................................................ 5
Nous attirons votre attention sur… ................................................................................ 6
La désignation du délégué à la protection des données ........................................................... 6
Textes officiels ................................................................................................................ 7
Elections professionnelles 2018 ........................................................................................................................ 7 Assistants socio-éducatifs et éducateurs de jeunes enfants : électeurs et éligibles en catégorie A ........ 7 Actualisation de la répartition des fonctionnaires territoriaux entre les groupes hiérarchiques ............ 7
Filières et cadres d’emplois .............................................................................................................................. 7 Agents de maîtrise: de nouvelles missions ............................................................................................... 7 Agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles (ATSEM) : des missions précisées ...................... 7 Agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles (ATSEM) : accès au cadre d’emplois des agents
de maîtrise par promotion interne ........................................................................................................... 7 Agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles (ATSEM) : concours interne spécial sur épreuves
pour l’accès au cadre des animateurs ...................................................................................................... 8
Circulaires ............................................................................................................................... 9
Elections professionnelles 2018 ........................................................................................................................ 9 Elections professionnelles 2018 ............................................................................................................... 9
Droits et obligations ......................................................................................................................................... 9 Lutte contre les violences sexuelles et sexistes dans la fonction publique .............................................. 9
Rémunération ................................................................................................................................................ 10 Fonctionnaires détachés en qualité de stagiaire dans une autre fonction publique : affiliation au
régime de retraite................................................................................................................................... 10 Journée de carence, cotisations et prise en compte pour la retraite ..................................................... 10
Jurisprudences .................................................................................................................. 11
Position .......................................................................................................................................................... 11 La disponibilité pour exercice d’un mandat local et droit à réintégration ............................................. 11
Maladie .......................................................................................................................................................... 11 Retour de congé de maladie – Condition de réaffectation sur le poste ................................................. 11
Discipline ........................................................................................................................................................ 11 Délai de prescription de l’action disciplinaire limité à trois ans et procédure en cours ........................ 11
Fin de fonction ............................................................................................................................................... 12 Insuffisance professionnelle et carence ponctuelle ............................................................................... 12
Contractuel de droit public ............................................................................................................................. 12 Transformation de plein droit du CDD en CDI et agent d’au moins 50 ans ............................................ 12
Questions écrites ............................................................................................................. 13
Filière et cadre d’emplois ............................................................................................................................... 13 Mutualisation de la police municipale.................................................................................................... 13 Agents de surveillance de la voie publique (ASVP) et conduite des véhicules de police municipale ..... 13
Divers ............................................................................................................................................................. 13 Statut de collaborateur de groupe d’élus ............................................................................................... 13
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À consulter sur Internet
Géographie de la fonction publique territoriale : étude / CNFPT
L’Observatoire de l’emploi, des métiers et des compétences du CNFPT propose une étude intitulée « Géographie de la fonction publique territoriale » composée d’un Atlas de l’emploi public territorial (cartographie des effectifs territoriaux, du taux d’administration et des caractéristiques de l’emploi territorial) et de portraits régionaux de l’emploi public au 31 décembre 2013.
A lire sur le site du CNFPT :
http://www.cnfpt.fr/s-informer/tout-savoir-sur-les-collectivites-territoriales/les-actualites/geographie-fonction-publique-
territoriale/national
L’emploi dans la fonction publique en 2016 / INSEE
L’INSEE propose, dans le dernier numéro de sa collection « INSEE Première », des données statistiques relatives à l’emploi dans la fonction publique en 2016. Elle révèle que l’emploi progresse dans la fonction publique de l’État et dans la fonction publique hospitalière alors qu’il diminue dans la fonction publique territoriale.
A lire sur le site de l’INSEE :
https://www.insee.fr/fr/statistiques/3368738
Compte personnel de formation : l’alimentation annuelle du CPF / DGAFP
La Direction générale de l'administration et de la fonction publique (DGAFP) propose le fascicule n° 2 du « Guide pour le déploiement du système d’information du compte personnel de formation dans la fonction publique » relatif à l’alimentation annuelle du CPF. A consulter sur le site du Ministère de la Fonction publique.
https://www.fonction-publique.gouv.fr/files/files/publications/coll_outils_de_la_GRH/fascicule2-guide-cpf-2018.pdf
Pour mémoire la DGAFP avait déjà publié :
Le fascicule 1 relatif à la reprise des droits acquis au titre du droit individuel à la formation :
https://www.fonction-publique.gouv.fr/files/files/publications/coll_outils_de_la_GRH/fascicule1-guide-cpf-2018.pdf
Un guide relatif à la mise en œuvre du CPF pour les agents publics de l'État :
https://www.fonction-publique.gouv.fr/compte-personnel-de-formation-guide-mise-oeuvre-cpf-des-agents-publics-de-letat
Par ailleurs, une foire aux questions relative à la mise en œuvre du compte personnel de formation est également disponible sur le site collectivites-locales.gouv.fr :
https://www.collectivites-locales.gouv.fr/mise-oeuvre-compte-personnel-formation-cpf-dans-fonction-publique-territoriale-faq
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Nous attirons votre attention sur…
La désignation du Délégué à la protection des données
Le règlement général sur la protection des données (RGPD), qui définit un cadre applicable à l’ensemble des Etats européens quant à la protection des données personnelles des citoyens, entre en vigueur le 25 mai prochain.
Les collectivités territoriales, leurs établissements et leurs groupements sont aujourd’hui directement concernés par le traitement de données à caractère personnel par la gestion d’informations liées à l’état civil, aux élections, à la gestion de leurs personnels, etc.
Ainsi, chaque autorité territoriale a l’obligation de désigner l’un de ses agents pour exercer la fonction de « Délégué à la protection des données (DPD) » avant le 25 mai 2018 (en anglais, Data Protection Officer (DPO)), successeur naturel du Correspondant Informatique et Libertés (CIL).
Les missions du Délégué à la protection des données sont les suivantes :
informer et conseiller le responsable du traitement ainsi que les agents qui procèdent au traitement sur les obligations qui leur incombent en matière de protection des données,
contrôler le respect du RGPD et les autres dispositions en matière de protection des données, y compris en ce qui concerne la répartition des responsabilités, la sensibilisation et la formation du personnel participant aux opérations de traitement, et les audits s'y rapportant,
dispenser des conseils, sur demande, en ce qui concerne l'analyse d'impact relative à la protection des données et vérifier l'exécution de celle-ci,
coopérer avec la Commission nationale Informatique et Libertés (CNIL) et faire office de point de contact sur les questions relatives au traitement et mener des consultations, le cas échéant, sur tout autre sujet,
tenir un registre des activités de traitement qui dresse l’inventaire de l’ensemble des traitements de données, mis en œuvre par la structure, et leur description.
La fonction de délégué à la protection des données peut être mutualisée entre plusieurs collectivités.
La CNIL veille au respect des prescriptions du RGPD. Ainsi, en cas d’infraction constatée, elle peut prononcer diverses sanctions administratives, y compris financières (exemples : absence de tenue du registre des activités de traitement, ou de désignation d’un délégué à la protection des données, etc).
Un téléservice permet désormais aux organismes publics de désigner auprès de la CNIL un délégué à la protection des données (DPO) : https://www.cnil.fr/fr/designez-en-ligne-votre-delegue-la-protection-des-donnees-aupres-de-la-cnil
Règlement (UE) 2016/679 du Parlement européen et du Conseil du 27 avril 2016 relatif à la protection des personnes physiques à l'égard du traitement des données à caractère personnel et à la libre circulation de ces données, et abrogeant la directive 95/46/CE
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Textes officiels Elections professionnelles 2018
Assistants socio-éducatifs et éducateurs de jeunes enfants : électeurs et éligibles en catégorie A
Consécutivement au report du protocole « Parcours professionnels, carrières et rémunérations » (PPCR), les fonctionnaires relevant des cadres d’emplois des assistants socio-éducatifs et des éducateurs de jeunes enfants ne seront intégrés dans la catégorie A qu’au 1er février 2019.
Le décret n°2018-183 du 14 mars 2018 leur permet toutefois, et de façon dérogatoire, d’être électeurs et éligibles aux élections des commissions administratives paritaires (CAP) de catégorie A lors du prochain renouvellement général des instances de représentation du personnel organisé le 6 décembre 2018.
Décret n° 2018-183 du 14 mars 2018 relatif au rattachement des fonctionnaires relevant des cadres d’emplois des assistants
territoriaux socio-éducatifs et des éducateurs territoriaux de jeunes enfants en vue du prochain renouvellement général des
commissions administratives paritaires de la fonction publique territoriale, Journal officiel n° 63 du 16 mars 2018
Actualisation de la répartition des fonctionnaires territoriaux entre les groupes hiérarchiques
En vue de déterminer la composition des commissions administratives paritaires et des conseils de discipline, le décret n°2018-184 du 14 mars 2018 modifie la répartition entre les groupes hiérarchiques de chacune des catégories pour tenir compte des modifications issues du protocole « Parcours professionnels, carrières et rémunérations » (PPCR).
Il tient compte dans le groupe hiérarchique 6 de la création des grades d'attaché hors classe et d'ingénieur hors classe.
Il intègre par ailleurs par anticipation dans le groupe 5 de la catégorie A les cadres d'emplois des assistants socio-éducatifs et des éducateurs de jeunes enfants, électeurs et éligibles aux prochaines élections des commissions administratives paritaires de catégorie A. Ils ne seront effectivement classés en catégorie A qu’au 1er février 2019.
Décret n° 2018-184 du 14 mars 2018 modifiant le décret n° 95-1018 du 14 septembre 1995 fixant la répartition des
fonctionnaires territoriaux en groupes hiérarchiques en application de l'article 90 de la loi du 26 janvier 1984 portant
dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale, Journal officiel n° 63 du 16 mars 2018
Filières et cadres d’emplois
Agents de maîtrise : de nouvelles missions
Le décret n°2018-152 du 1er mars 2018 élargit les missions des agents de maîtrise territoriaux. Désormais, les agents de maîtrise titulaires du CAP petite enfance ou du CAP accompagnant éducatif petite enfance, ou ceux qui justifient de trois années de services accomplis dans le cadre d'emplois des ATSEM, peuvent être chargés de l’encadrement et de la coordination des ATSEM ou des adjoints techniques territoriaux.
Articles 2 et 3 - Décret n° 2018-152 du 1er mars 2018 portant diverses dispositions statutaires relatives aux agents territoriaux
spécialisés des écoles maternelles, Journal officiel n° 52 du 3 mars 2018
Agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles (ATSEM) : des missions précisées
Le décret n°2018-152 du 1er mars 2018 précise également les missions des ATSEM.
Article 1 - Décret n° 2018-152 du 1er mars 2018 portant diverses dispositions statutaires relatives aux agents territoriaux
spécialisés des écoles maternelles, Journal officiel n° 52 du 3 mars 2018
Agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles (ATSEM) : accès au cadre d’emplois des agents de maîtrise par promotion interne
Peuvent désormais être inscrits sur la liste d’aptitude au titre de la promotion interne en vue d’accéder au cadre d’emplois des agents de maîtrise :
les ATSEM comptant au moins neuf ans de services effectifs dans un ou plusieurs cadres d’emplois techniques ou dans le cadre d’emplois des agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles.
les ATSEM comptant au moins sept ans de services effectifs dans leur cadre d’emplois et admis à un examen professionnel.
Articles 4, 5, 6 - Décret n° 2018-152 du 1er mars 2018 portant diverses dispositions statutaires relatives aux agents territoriaux
spécialisés des écoles maternelles, Journal officiel n° 52 du 3 mars 2018
Article 1 - Décret n° 2018-153 du 1er mars 2018 modifiant le décret no 2004-248 du 18 mars 2004 fixant les conditions d’accès
et les modalités d’organisation des concours pour le recrutement des agents de maîtrise territoriaux et le décret no 2011-559
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du 20 mai 2011 fixant les modalités d’organisation des concours pour le recrutement des animateurs territoriaux, Journal officiel
n° 52 du 3 mars 2018
Agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles (ATSEM) : accès au cadre d’emplois des agents de maîtrise par concours interne
Sont également inscrits sur la liste d'aptitude, les ATSEM admis à un concours interne. Les candidats doivent justifier au 1er janvier de l'année du concours de trois années au moins de services publics effectifs dans un emploi technique du niveau de la catégorie C ou dans un emploi d’ATSEM, compte non tenu des périodes de stage ou de formation dans une école ou un établissement ouvrant accès à un grade de la fonction publique.
Le concours interne peut en outre être ouvert dans la spécialité hygiène et accueil des enfants des écoles maternelles ou des classes enfantines.
Ces dispositions entreront en vigueur à compter de la date de publication de l’arrêté autorisant l’ouverture des concours organisés à compter de l’année 2018.
Articles 4, 5, 6 - Décret n° 2018-152 du 1er mars 2018 portant diverses dispositions statutaires relatives aux agents territoriaux
spécialisés des écoles maternelles, Journal officiel n° 52 du 3 mars 2018
Article 1 - Décret n° 2018-153 du 1er mars 2018 modifiant le décret no 2004-248 du 18 mars 2004 fixant les conditions d’accès
et les modalités d’organisation des concours pour le recrutement des agents de maîtrise territoriaux et le décret no 2011-559
du 20 mai 2011 fixant les modalités d’organisation des concours pour le recrutement des animateurs territoriaux, Journal officiel
n° 52 du 3 mars 2018
Agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles (ATSEM) : concours interne spécial sur épreuves pour l’accès au cadre des animateurs
Un concours interne spécial sur épreuves est créé pour l’accès des ATSEM au cadre d’emplois des animateurs.
Les agents doivent justifier d’au moins quatre ans de services effectifs dans un emploi ATSEM au 1er janvier de l’année au titre de
laquelle le concours est organisé. Le nombre de places offertes à ce concours ne peut toutefois excéder 15 % du nombre de places ouvertes aux concours internes.
L’épreuve d’admissibilité consiste en la rédaction d’une note à partir des éléments d’un dossier portant sur l’animation périscolaire permettant d’apprécier les capacités du candidat à analyser une situation en relation avec les missions dévolues aux membres du cadre d’emplois des animateurs (durée : trois heures; coefficient 1).
Ces dispositions du décret entreront en vigueur à compter de la date de publication de l’arrêté autorisant l’ouverture des concours organisés à compter de l’année 2018.
Article 8 - Décret n° 2018-152 du 1er mars 2018 portant diverses dispositions statutaires relatives aux agents territoriaux
spécialisés des écoles maternelles, Journal officiel n° 52 du 3 mars 2018
Article 2 - Décret n° 2018-153 du 1er mars 2018 modifiant le décret no 2004-248 du 18 mars 2004 fixant les conditions d’accès
et les modalités d’organisation des concours pour le recrutement des agents de maîtrise territoriaux et le décret no 2011-559
du 20 mai 2011 fixant les modalités d’organisation des concours pour le recrutement des animateurs territoriaux, Journal officiel
n° 52 du 3 mars 2018
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Circulaires
Elections professionnelles 2018
Elections professionnelles 2018
Une circulaire précise les nouvelles règles issues du décret n° 2017-1201 du 27 juillet 2017 relatif à la représentation des femmes et des hommes au sein des organismes consultatifs de la fonction publique et applicables lors du prochain renouvellement général des mandats des instances de représentation du personnel du 6 décembre 2018.
Circulaire du 26 mars 2018 relative à la représentation équilibrée des femmes et des hommes pour la composition des listes de candidats aux élections professionnelles des organismes consultatifs de la fonction publique territoriale
Droits et obligations
Lutte contre les violences sexuelles et sexistes dans la fonction publique
Dans le contexte du protocole d’accord relatif à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes dans la fonction publique, une circulaire précise la mise en œuvre par le gouvernement de sa lutte contre les violences sexuelles et sexistes dans la fonction publique.
Son plan de prévention consiste notamment à déployer, dès 2018, un plan de formation à la prévention et à la lutte contre les violences sexuelles et sexistes. Il vise à informer et sensibiliser le plus grand nombre d’agents sur les situations de violences et les acteurs à mobiliser. Il définit et met en œuvre un dispositif de signalement et de traitement des violences.
La circulaire revient sur l’obligation de protection des agents qui s’impose à tout employeur public, notamment en sanctionnant les auteurs de violences sexuelles et sexistes.
Une annexe 2 présente les acteurs de la prévention :
L’autorité territoriale qui « prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs ».
Les comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) qui peuvent proposer des actions de prévention du harcèlement moral et du harcèlement sexuel. Ils sont habilités à prévenir et prendre en charge les situations de violence.
Le comité technique. Le médecin de prévention qui a pour rôle d’éviter toute altération de santé des agents du fait de leur travail. Il peut
accorder un soutien psychologique, une écoute ou les premiers soins à la victime si cela était nécessaire. En effet, la médecine de prévention permet aux personnes se sentant harcelées de verbaliser leur souffrance, et de trouver les solutions et les ressources pour agir. Le médecin de prévention peut aussi orienter vers les services, personnes ou instances compétentes pour gérer la situation. Il peut faire un rapport à l’employeur (DRH). Il établit un certificat ou un courrier alertant l’employeur des agissements portés à sa connaissance.
Les agents chargés d’une fonction d’inspection (ACFI).
Les assistants et conseillers de prévention.
Les représentants du personnel peuvent être les interlocuteurs d’une victime de harcèlement ou de violence. Ils jouent un rôle d’accompagnement des victimes dans les démarches administratives et procédurales que celles-ci pourront mettre en œuvre.
Les assistants de service social qui peuvent faire le lien avec le médecin de prévention. Les associations spécialisées dans la lutte contre les violences et le harcèlement. Le Défenseur des droits. Il peut être saisi de situations de harcèlement sexuel au titre de sa compétence en matière de
lutte contre les discriminations. L’agent victime peut le saisir directement et aucune mesure de représailles ne peut être prise à son encontre pour ce motif. Le Défenseur des droits dispose de larges pouvoirs d’investigation. Il peut demander des explications à toute personne physique ou morale mise en cause devant lui, procéder à des auditions ainsi qu’à des vérifications sur place. Si le harcèlement sexuel est reconnu, il peut faire des recommandations, demander des poursuites disciplinaires, proposer une transaction financière ou présenter des observations devant les juges. Des délégués du Défenseur des droits effectuent des permanences sur l’ensemble du territoire.
Enfin, l’annexe 3 propose un exemple de fiche de signalement.
Circulaire du 9 mars 2018 relative à la lutte contre les violences sexuelles et sexistes dans la fonction publique
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Rémunération
Fonctionnaires détachés en qualité de stagiaire dans une autre fonction publique : affiliation au régime de retraite
Les fonctionnaires détachés en qualité de stagiaire dans une autre fonction publique étaient affiliés au régime de retraite de la fonction publique de leur employeur d’accueil.
Conformément à une directive de la DGAFP, la CNRACL précise que désormais, pendant la période de stage, le fonctionnaire détaché reste affilié au régime de retraite dont dépend sa collectivité d’origine. Cette mesure, applicable depuis le 1er janvier 2018, concerne toutefois les seuls nouveaux cas de détachement en tant que stagiaire dans une autre fonction publique à compter de cette date.
Les cotisations sont cependant versées et déclarées par l’employeur d’accueil.
Cette mesure s’applique au :
fonctionnaire de l’Etat ou militaire détaché dans une collectivité territoriale ou la fonction publique hospitalière. fonctionnaire territorial ou hospitalier détaché en tant que stagiaire de l’Etat.
NDLR : Si une collectivité accueille en détachement un agent de l’Etat stagiaire, ces nouvelles mesures ont une incidence non négligeable sur le taux de la contribution employeur pour pension de l’Etat de 74,28 % contre 30,65 % pour un agent relevant de la CNRACL. Sur le taux de contribution employeur pour les agents détachés de l’Etat au titre de 2018, voir la Note de la Direction du budget NOR
n° CPAB1734425C Communication des taux de contributions employeurs au CAS Pensions 2018.
Information sur le site de la CNRACL : https://www.cnracl.retraites.fr/employeur/actualites/nouveaute-de-gestion-fonctionnaires-detaches-en-tant-que-stagiaire-dans-une-autre-fonction-publique
Journée de carence, cotisations et prise en compte pour la retraite
L'article 115 de la loi n°2017-1837 du 30 décembre 2017 de finances pour 2018 a instauré, pour les agents publics (fonctionnaires et agents contractuels de droit public) en congé de maladie, une journée de carence au titre du premier jour d'arrêt de travail depuis le 1er janvier 2018.
La circulaire du ministère des comptes publics du 15 février 2018 (point 5.2) précise qu’aucune cotisation n'est due pour cette journée. Conformément aux articles 3 et 6 du décret n° 2007-173 du 7 février 2007 relatif à la Caisse nationale de retraites des agents des collectivités locales, les cotisations sont en effet calculées sur la base du traitement effectivement perçu. Aussi, lorsque le traitement du fonctionnaire est réduit, l'assiette des cotisations est réduite dans la même proportion.
Elle est toutefois prise en compte pour la retraite au titre de la constitution du droit à pension et de la durée de services liquidables.
Information sur le site de la CNRACL https://www.cnracl.retraites.fr/employeur/actualites/jour-de-carence-des-agents-publics-ce-qui-change
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Jurisprudences Position
La disponibilité pour exercice d’un mandat local et droit à réintégration
Un fonctionnaire s’est vu accorder une disponibilité pour convenance personnelle pour toute la durée de l’exercice de son mandat local. Démissionnaire de son mandat, il a toutefois sollicité sa réintégration avant son terme, réintégration à laquelle sa collectivité a opposé un refus.
En vertu de l'article L. 3142-87 du code du code du travail, l'article L. 3142-84 du Code du travail qui prévoit qu’« à l'expiration de son mandat, le salarié retrouve son précédent emploi, ou un emploi analogue assorti d'une rémunération équivalente, dans les deux mois suivant la date à laquelle il a avisé son employeur de son intention de reprendre cet emploi (...) » s’applique aux fonctionnaires et aux agents contractuels des collectivités territoriales et de leurs établissements publics, sauf s'ils bénéficient de dispositions plus favorables.
Par ailleurs, les articles L. 2123-9 et L. 5214-8 du Code général des collectivités territoriales (CGCT) prévoient que « les maires, les adjoints au maire des communes de 10 000 habitants au moins et les membres du conseil d'une communauté de communes qui, pour l'exercice de leur mandat, ont cessé d'exercer leur activité professionnelle de fonctionnaires territoriaux, peuvent bénéficier des dispositions des articles L. 3142-83 à L. 3142-87 du code du travail ».
Ainsi, la cessation du mandat résultant de la démission de son titulaire est sans incidence sur le droit du fonctionnaire à recouvrer son précédent emploi dans les conditions prévues par le Code du travail, quand bien même, bénéficiant de plusieurs mandats, il ne démissionnerait que d’un seul. Il en va de même en cas de demande de réintégration anticipée.
CE 401731 du 20 février 2018
Maladie
Retour de congé de maladie – Condition de réaffectation sur le poste
Lorsque le comité médical ou le comité médical supérieur déclarent qu'un fonctionnaire territorial, bénéficiant d'un congé de longue maladie ou de longue durée, est apte à reprendre ses fonctions, sans formuler de recommandations sur les conditions d'emploi de l'intéressé, il appartient à l'autorité territoriale de le réaffecter à son ancien poste.
Si celui-ci n'est plus disponible, il convient alors de le nommer sur un emploi de même nature vacant au sein de la collectivité territoriale.
NDLR : Durant toute la période comprise entre l’avis d’aptitude du Comité médical et la réintégration effective des fonctions, l’agent est rémunéré à plein-traitement.
CAA Marseille 16MA01785 du 26 janvier 2018
Discipline
Délai de prescription de l’action disciplinaire limité à trois ans et procédure en cours
L’article 36 de la loi n° 2016-483 du 20 avril 2016 relative à la déontologie et aux droits et obligations des fonctionnaires a complété l’article 19 de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires.
Désormais " Aucune procédure disciplinaire ne peut être engagée au-delà d'un délai de trois ans à compter du jour où l'administration a eu une connaissance effective de la réalité, de la nature et de l'ampleur des faits passibles de sanction […]. Passé ce délai et hormis le cas où une autre procédure disciplinaire a été engagée à l'encontre de l'agent avant l'expiration de ce délai, les faits en cause ne peuvent plus être invoqués dans le cadre d'une procédure disciplinaire. »
Lorsqu'une loi nouvelle institue, sans comporter de disposition spécifique relative à son entrée en vigueur, un délai de prescription d'une action disciplinaire dont l'exercice n'était précédemment enfermé dans aucun délai, le nouveau délai de prescription est immédiatement applicable aux procédures en cours mais ne peut, sauf à revêtir un caractère rétroactif, courir qu'à compter de l'entrée en vigueur de la loi nouvelle.
En l’espèce, les faits reprochés à un agent, dans le cadre d'une procédure disciplinaire initiée en 2015, pouvaient encore être régulièrement invoqués dans un délai de trois ans à compter de l'entrée en vigueur de la loi du 20 avril 2016, alors même qu'ils avaient été commis en 2008 et 2009.
CE 403046 du 20 décembre 2017
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Fin de fonction
Insuffisance professionnelle et carence ponctuelle
Le licenciement pour inaptitude professionnelle d'un agent public ne peut être fondé que sur des éléments révélant l'inaptitude de l'agent à exercer normalement les fonctions pour lesquelles il a été engagé ou correspondant à son grade. Il ne peut toutefois l’être sur la base d’une carence ponctuelle.
CAA Paris n° 16PA03485 du 27 février 2018
Contractuel de droit public
Transformation de plein droit du CDD en CDI et agent d’au moins 50 ans
Le bénéfice, pour un agent d'au moins 50 ans, du dispositif transitoire de transformation de plein droit de son contrat à durée déterminée (CDD) en contrat à durée indéterminée (CDI) est notamment subordonné à la condition que l'agent justifie "d'une durée de services effectifs au moins égale à six ans au cours des huit dernières années. " Ces dispositions, issues du II de l'article 15 de la loi n° 2005-843 du 26 juillet 2005 portant diverses mesures de transposition du droit communautaire à la fonction publique, n'exigent toutefois pas que les services effectifs à prendre en compte aient été effectués au sein d'une même personne publique.
CE 396169 du 10 janvier 2018
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Questions écrites Filière et cadre d’emplois
Mutualisation de la police municipale
L’article L. 512-1 du code de la sécurité intérieure permet désormais aux communes, formant un ensemble de moins de 80 000 habitants d’un seul tenant, de mutualiser un ou plusieurs agents de police municipale pour accomplir leurs missions sur le territoire des communes concernées.
Une continuité géographique entre les communes est toutefois requise.
Pour mémoire, jusqu’alors seules les communes de moins de 20 000 habitants, formant un ensemble de moins de 50 000 habitants, pouvaient en bénéficier.
QE Sénat n° 01348 du 28 septembre 2017, JO Sénat du 15 mars 2018, p. 1227
Agents de surveillance de la voie publique (ASVP) et conduite des véhicules de police municipale
Il convient d’opérer une distinction entre les agents de surveillance de la voie publique (ASVP), qui sont des agents communaux chargés d’une mission de police, et les agents de police municipale ou les gardes champêtres.
En effet, les ASVP ne relèvent pas d’un cadre d’emplois spécifique, ce sont des agents à qui l’on confie certaines fonctions de police judiciaire. Leurs missions sont par ailleurs différentes de celles des policiers municipaux.
Ainsi, pour les véhicules de police, leur utilisation est réservée aux seuls agents de la police municipale, en vertu des dispositions des articles D 511-9 et D. 511-10 du code de la sécurité intérieure.
QE Sénat n° 02032 du 16 novembre 2017, JO Sénat du 15 mars 2018, p. 1228.
Divers
Statut de collaborateur de groupe d’élus
La loi n° 2012-347 du 12 mars 2012, insérant un article 110-1 dans la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale, a clarifié le statut des collaborateurs de groupe d'élus, dont l'emploi était jusqu'alors mentionné uniquement dans le code général des collectivités territoriales (CGCT), notamment à l’article L. 2121-28.
Ainsi, les agents contractuels recrutés en tant que collaborateur de groupe d’élus le sont par contrat à durée déterminée (CDD) pour une durée maximale de trois ans, renouvelable dans la limite du mandat électoral de l'assemblée délibérante. Le cas échéant, si ces contrats sont renouvelés au-delà de six ans, ils seront conclus pour une durée indéterminée.
Cette qualité, en raison de sa spécificité, est incompatible avec l'affectation à un emploi permanent de la collectivité et ne donne droit à aucune titularisation.
En effet, le recrutement de ces agents est réalisé, non pour les besoins de la collectivité, mais pour ceux, nécessairement temporaires, du groupe d'élus auquel l'agent est affecté.
QE Sénat n° 01860 du 2 novembre 2017, Journal officiel Sénat du 4 janvier 2018, p. 23
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