casa · 2018. 3. 13. · 1 casa mensuel de la maison de l’amerique latine seul asbl mensuel...

4
1 CASA MENSUEL DE LA MAISON DE L’AMERIQUE LATINE SEUL ASBL Mensuel septembre 2013 – numéro 104 – Ed. resp. Miguel Angel Espinosa, Rue du collège 27 – 1050 Ixelles N°104 -SEPTEMBRE 2013 www.america-latina.be Un symbole d’espoir Quarante ans ont passé. Les bom- bardements de la Moneda se sont tus, les chars militaires ont déserté les rues, on rejoue au football dans le Stade National de Santiago. Pino- chet est mort. Pourtant, cette qua- rantième commémoration du putsch du 11 septembre 1973 a une portée singulière. En effet, loin d’être seule- ment un «devoir de mémoire», le sou- venir d’Allende et de sa révolution pacifique vers le socialisme nourrit actuellement les mobilisations qui remettent en question le modèle néolibéral chilien. La défaillance du gouvernement dans l’éducation, la sécurité sociale ou la santé a engen- dré un rejet, chez les jeunes en par- ticulier, d’une gestion économique, sociale et environnementale respon- sable d’énormes inégalités et discri- minations. Ainsi, les étudiants, qui sont l’épi- centre de la crise que connaît le Chili, revendiquent des mesures proposées par Allende, notamment une éducation gratuite et de qualité accessible aussi aux travailleurs. Des manifestations organisées à l’appel de la CONFECH1 ont eu lieu dans tout le pays et ont mobilisé d’autres pans de la société dans l’opposition à la logique néolibérale, laquelle avait été dénoncée par le président élu dans son célèbre discours de 1972 à l’ONU. Désormais, Che Guevara n’est plus le seul portrait brandi lors des protestations des étudiants, celui d’Allende est aussi en bonne place comme symbole de détermination, d’intransigeance et d’espoir. Le deu- xième apparaît de surcroit plus réa- liste –et moins romantique– que le premier car il incarne la possibilité d’instaurer le socialisme par voie dé- mocratique. Une pensée plus pertinente que jamais A la veille des élections présiden- tielles, le Chili, «laboratoire du néo- libéralisme» en Amérique latine, est sous forte tension. Malgré les indi- cateurs économiques positifs, le ma- laise est profond et diffus dans diffé- rents secteurs de la société. Ceux-ci sont nombreux et hétérogènes par nature : étudiants, ouvriers, fonc- tionnaires, professionnels de la san- té, retraités, ménagères, écologistes, indigènes, femmes, homosexuels, … de la classe moyenne aux minorités, c’est tout le pays qui conteste la pri- vatisation de l’économie et les injus- tices qui en découlent. Ces différents groupes de protestation s’unissent dans une conscience collective qui se soulève contre un gouvernement complice de la violation des libertés fondamentales, du démantèlement des acquis sociaux et de la destruc- tion de l’environnement afin de satisfaire les intérêts commerciaux internationaux d’une oligarchie in- touchable. Dans ce contexte, les propositions d’Allende sont d’une absolue actua- lité. Les problèmes déjà existants se sont aggravés et la logique néo- libérale n’apporte que plus de per- tinence à son discours traditionnel2 du 21 mai 1971, le «Mensaje» où il exposa son projet de construction du socialisme. Selon lui, et à l’inverse du socialisme cubain, la révolution paci- fique et démocratique doit s’inscrire dans le respect des institutions exis- tantes, protéger et développer les acquis sociaux, rendre la société pro- priétaire de l’essentiel des moyens de production, procéder à une redis- tribution juste des terres par une réforme agraire et enfin, promouvoir la culture. ALLENDE : SA VOIX RÉSONNE, ENCORE ET TOUJOURS … Quarante ans après le coup d’État qui décapita l’expérience socialiste de Salvador Allende, le Chili se heurte à une crise sociale qui ne s’essouffle pas. L’ombre du “compañero presidente” plane sur les mouvements de protestation et son effigie, à côté de celle de Che Guevara, résume à elle seule les revendications des manifestants. Quarante ans après sa disparition, la pensée d’Allende semble plus que jamais en phase avec l’actualité chilienne. Pourquoi Allende reste-t-il un symbole de lutte y compris pour les jeunes générations ? En quoi sa pensée est-elle encore pertinente dans le contexte présent ? Quelle est la validité de son héritage aujourd’hui ? Un étudiant porte un portrait de l’ancien président du Chili, Salvador Allende. ©Victor. R. Caivano / AP

Upload: others

Post on 31-Dec-2020

0 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: CASA · 2018. 3. 13. · 1 CASA MENSUEL DE LA MAISON DE L’AMERIQUE LATINE SEUL ASBL Mensuel septembre 2013 – numéro 104 – Ed. resp. Miguel Angel Espinosa, Rue du collège 27

1

C A S AMENSUEL DE LA MAISON DE L’AMERIQUE LATINE SEUL ASBL

Mensuel septembre 2013 – numéro 104 – Ed. resp. Miguel Angel Espinosa, Rue du collège 27 – 1050 Ixelles

N°104 -SEPTEMBRE 2013

ww

w.a

me

rica

-lat

ina.

be

Un symbole d’espoir

Quarante ans ont passé. Les bom-bardements de la Moneda se sont tus, les chars militaires ont déserté les rues, on rejoue au football dans le Stade National de Santiago. Pino-chet est mort. Pourtant, cette qua-rantième commémoration du putsch du 11 septembre 1973 a une portée singulière. En effet, loin d’être seule-ment un «devoir de mémoire», le sou-venir d’Allende et de sa révolution pacifique vers le socialisme nourrit actuellement les mobilisations qui remettent en question le modèle néolibéral chilien. La défaillance du gouvernement dans l’éducation, la sécurité sociale ou la santé a engen-

dré un rejet, chez les jeunes en par-ticulier, d’une gestion économique, sociale et environnementale respon-sable d’énormes inégalités et discri-minations. Ainsi, les étudiants, qui sont l’épi-centre de la crise que connaît le Chili, revendiquent des mesures proposées par Allende, notamment une éducation gratuite et de qualité accessible aussi aux travailleurs. Des manifestations organisées à l’appel de la CONFECH1 ont eu lieu dans tout le pays et ont mobilisé d’autres pans de la société dans l’opposition à la logique néolibérale, laquelle avait été dénoncée par le président élu dans son célèbre discours de 1972 à l’ONU. Désormais, Che Guevara n’est

plus le seul portrait brandi lors des protestations des étudiants, celui d’Allende est aussi en bonne place comme symbole de détermination, d’intransigeance et d’espoir. Le deu-xième apparaît de surcroit plus réa-liste –et moins romantique– que le premier car il incarne la possibilité d’instaurer le socialisme par voie dé-mocratique.

Une pensée plus pertinente que jamaisA la veille des élections présiden-tielles, le Chili, «laboratoire du néo-libéralisme» en Amérique latine, est sous forte tension. Malgré les indi-cateurs économiques positifs, le ma-laise est profond et diffus dans diffé-rents secteurs de la société. Ceux-ci sont nombreux et hétérogènes par nature : étudiants, ouvriers, fonc-tionnaires, professionnels de la san-té, retraités, ménagères, écologistes, indigènes, femmes, homosexuels, … de la classe moyenne aux minorités, c’est tout le pays qui conteste la pri-vatisation de l’économie et les injus-tices qui en découlent. Ces différents groupes de protestation s’unissent dans une conscience collective qui se soulève contre un gouvernement complice de la violation des libertés fondamentales, du démantèlement des acquis sociaux et de la destruc-tion de l’environnement afin de satisfaire les intérêts commerciaux internationaux d’une oligarchie in-touchable. Dans ce contexte, les propositions d’Allende sont d’une absolue actua-lité. Les problèmes déjà existants se sont aggravés et la logique néo-libérale n’apporte que plus de per-tinence à son discours traditionnel2 du 21 mai 1971, le «Mensaje» où il exposa son projet de construction du socialisme. Selon lui, et à l’inverse du socialisme cubain, la révolution paci-fique et démocratique doit s’inscrire dans le respect des institutions exis-tantes, protéger et développer les acquis sociaux, rendre la société pro-priétaire de l’essentiel des moyens de production, procéder à une redis-tribution juste des terres par une réforme agraire et enfin, promouvoir la culture.

ALLENDE : SA VOIX RÉSONNE, ENCORE ET TOUJOURS …

Quarante ans après le coup d’État qui décapita l’expérience

socialiste de Salvador Allende, le Chili se heurte à une crise sociale

qui ne s’essouffle pas. L’ombre du “compañero presidente” plane sur

les mouvements de protestation et son effigie, à côté de celle de Che

Guevara, résume à elle seule les revendications des manifestants.

Quarante ans après sa disparition, la pensée d’Allende semble plus que

jamais en phase avec l’actualité chilienne. Pourquoi Allende reste-t-il

un symbole de lutte y compris pour les jeunes générations ?

En quoi sa pensée est-elle encore pertinente dans le contexte présent ?

Quelle est la validité de son héritage aujourd’hui ?

Un étudiant porte un portrait de l’ancien président du Chili, Salvador Allende. ©Victor. R. Caivano / AP

Page 2: CASA · 2018. 3. 13. · 1 CASA MENSUEL DE LA MAISON DE L’AMERIQUE LATINE SEUL ASBL Mensuel septembre 2013 – numéro 104 – Ed. resp. Miguel Angel Espinosa, Rue du collège 27

2 3

La programmation de Peliculatina 2013

Peliculatina propose 7 sections, 7 en-trées géographiques ou thématiques dans une programmation variée qui allie des comédies presque légères à des films très noirs, et traverse 13 pays différents.La première section est née de la commémoration concomitante (en septembre 2013) des 40 ans de l’assassinat de Salvador Allende et du souhait de rendre un hommage au Chili, en participant au devoir de mémoire qui s’impose aux nouvelles générations, chiliennes ou non. C’est dans cette perspective que Pelicu-latina a sélectionné trois films évo-quant les années de la dictature de Pinochet à travers des points de vue contrastés : Miguel, San Miguel (Ma-tías Cruz, 2012), La Pasión de Miche-langelo (Esteban Larrain, 2013) et Carne de perro (Fernando Guzzoni, 2011). Deux autres sections se centrent également sur le cinéma d’un pays ou d’une région hispanophone : l’Es-pagne d’une part, l’Amérique cen-trale de l’autre. Pour sa 2e édition, Peliculatina s’ouvre donc au cinéma espagnol, et présente 5 films pro-duits ou coproduits par l’Espagne, dans le but de montrer et renfor-cer les connexions entre l’Europe et l’Amérique Latine. En lien avec l’une des sections thématiques, 3 des films choisis se focalisent sur des femmes au destin contrarié : Evelyn (Isabel de Ocampo, 2012) – qui sera projeté en présence de la réalisatrice –, No tengas miedo (Montxo Armendáriz, 2011) et De tu ventana a la mía (Paula Ortiz, 2011). Quant aux cinémas d’Amérique cen-trale, de production mineure par rap-port à des pays comme l’Argentine, le Mexique ou le Brésil, ils sont par-ticulièrement peu diffusés en Bel-gique. A l’occasion de la fête de com-mémoration de l’indépendance de cette région qui a lieu en septembre, Peliculatina fera découvrir ce cinéma méconnu en projetant 5 films ré-cents de 4 pays différents : Honduras (Amor y Frijoles de Mathew Kodath et Hernán Pereira, 2009), Costa Rica (El regreso de Hernán Jiménez, 2011), Nicaragua (La Yuma de Florence Jau-gey, 2009) et Guatemala (Cápsulas de Verónica Riedel et Distancia de Ser-gio Ramírez, tous deux de 2011).Dans le cadre d’une collaboration avec le Latijns-Amerikaans Film Fes-tival van Vlaanderen qui se déroule chaque année au mois de novembre, Peliculatina projettera une sélection de 4 films présentés en compétition au cours des 5 dernières années de ce festival : Espiral (Jorge Pérez So-lano, Mexique, 2009), La Mosca en

la ceniza (Gabriela David, Argentine, 2010), Circular (Adriano Esturilho, Aly Muritiba, Bruno De Oliveira, Diego Florentino, Fábio Allon, Bré-sil, 2011) et Pacha (Héctor Ferreiro, Bolivie - Mexique, 2012). Plusieurs de ces films, ainsi que le reste de la pro-grammation, peuvent aussi se répar-tir en sections thématiques. Parmi les 27 films sélectionnés, 7 ont été réalisés par des femmes et 6 d’entre eux mettent en scène des femmes de différents âges. Les regards féminins devant et derrière et la caméra sont donc le centre

d’une section intitulée «Regards de femmes» et qui permet de réfléchir à l’évolution de la place de la femme dans le cinéma hispanique ; sont ainsi convoquées les réalisatrices espa-gnoles Isabel de Ocampo (Evelyn) et Paula Ortiz (De tu ventana a la mía), les Argentines Gabriela David (La Mosca en la ceniza) et María Florencia Alvarez (Habi la extranje-ra), l’Équatorienne Tania Hermida (En el nombre de la hija), la Nicara-guayenne Florence Jaugey (La Yuma) et la Guatémaltèque Verónica Riedel (Cápsulas).

Autre élément commun à plusieurs films de la programmation : beau-coup sont l’œuvre de jeunes réalisa-teurs-trices, qui ont choisi de mettre en scène des enfants, des adoles-cents ou des jeunes gens dans un parcours initiatique (pas toujours rose) lequel est souvent, aussi, l’oc-casion de dresser le portrait d’un peuple ou d’un pays. C’est le cas du film de clôture, le brésilien A Busca (A Cadeira do Pai) (Luciano Moura, 2012), mais aussi du film colombien Playa D.C. (Juan Andrés Arango, 2012), du film vénézuélien Piedra, papel o tijera (Hernán Jabes, 2012), du péruvien El Limpiador (Adrián Saba, 2012), ainsi que des films déjà mentionnés : Pacha, Habi la extranje-ra et En el nombre de la hija . Dans d’autres films, comme dans El último Elvis (Armando Bo, Argentine, 2012) ou dans Patas arriba (Alejandro Gar-cía Wiedemann, Vénézuela, 2011), l’enfant est un personnage secon-daire, mais son rôle est révélateur du regard que porte le film sur l’avenir

de la société qu’il met en scène. Enfin, plusieurs œuvres rendent compte d’un autre visage du cinéma latino-américain, l’un de ses visages les plus connus depuis les années 50-60 : celui d’un cinéma politique, militant, voire révolutionnaire. Cette ligne politique peut prendre la forme d’un docu-fiction historique (comme dans Insurgentes, du fameux réalisa-teur bolivien Jorge Sanjinés, 2012), d’un film de zombies à la fois humo-ristique et allégorique (Juan de los muertos du Cubain Alejandro Bru-gués, 2012), d’une vision post-apoca-lyptique (le film déjà cité El Limpia-dor), d’une histoire d’amour viscérale entre deux musiciens (El Lenguaje de los machetes du Mexicain Kyzzia Ter-raza, 2011) ou d’un récit d’apprentis-sage (En el nombre de la hija), déjà cité).Cette programmation sera accompa-gnée d’une série d’activités, notam-ment un gala de clôture au Studio 4 de Flagey, une exposition d’affiches de films chiliens à la Maison de l’Amé-rique Latine, des rencontres avec des réalisateurs et des conférences-dé-bats autour de films au Vendôme et au Styx… Activités que les latino- et/ou ciné-philes peuvent consulter sur le site peliculatina.be !

Sophie DufaysCoordinatrice de Peliculatina

Chercheuse spécialiste du cinéma latino-américain

1 cf. Les données reprises sur le site de l’OCAL, Observatorio del cine y el audiovisual latinoa-mericano (http://www.cinelatinoamericano.org/ocal)2 C’était la vocation du fameux Festival "Cinémas d'Espagne et d'Amérique latine", dont la dispari-tion soudaine a laissé un vide criant à Bruxelles…

La revendication d’une alternative au modèle néolibéral consolide les relations entre mouvements sociaux et partis de gauche qui, en-semble, se rapprochent clairement de la vision du président disparu. Ainsi, le MAIZ (Movimiento Amplio de Izquierda)3allie entre autres le “Partido Socialista Allendista” à des groupes de militants pour les droits sociaux, l’éducation, l’environne-ment ou la diversité sexuelle. Cette vaste coalition a participé aux plus importantes manifestations contre le système néolibéral en place et poursuit l’objectif de convoquer une assemblée constituante afin de changer la Constitution. Par ailleurs, ce projet est particulièrement impor-tant pour les Mapuches qui, actuel-lement, sont littéralement victimes d’un terrorisme d’État. En effet, l’assemblée constituante vise égale-ment la reconnaissance du caractère multiculturel et plurinational du Chili ainsi que le droit à l’autodétermina-tion des peuples4.

L’héritage d’Allende

Quarante ans après sa tragique dis-parition, que retenir de l’héritage d’Allende ? Tout d’abord, que la révo-lution est possible lorsque le peuple s’unit et s’organise. Le Chili actuel

renoue avec ses luttes historiques et déploie des forces multiples qui convergent dans une critique radi-cale du modèle politique. Ensuite, que la voie qu’a ouverte Allende est suivie par la «nouvelle gauche» appa-rue il y a une décennie en Amérique latine. Les gouvernements de Bolivie et du Venezuela, suivis par d’autres États latino-américains, tentent de construire une démocratie socialiste et révolutionnaire dans laquelle le peuple est un facteur fondamental et qui exclut la privatisation extrême au profit d’une minorité avide de ca-pital. Enfin, que face à la crise mon-diale du capitalisme, la création d’un «nouvel homme»5est nécessaire. Salvador Allende et Ernesto Guevara partageaient l’idée que le processus révolutionnaire consistait à trans-former l’individu, sa conscience, ses valeurs, ses habitudes et ses rela-tions sociales car le véritable fac-teur de changement d’une société repose sur ceux qui la composent. Aussi, la base fondamentale du «nou-vel homme» est l’éducation grâce à laquelle la société sera basée sur la solidarité humaine plutôt que sur le consumérisme et le profit.

Au Chili comme ailleurs, le ban-ditisme financier, l’exploitation irresponsable et criminelle des res-

sources naturelles et la privatisation des services publics suscitent l’indi-gnation et génèrent d’importantes mobilisations sociales pour plus de justice. Mais au-delà de la colère, la volonté d’un changement de para-digme se précise et l’espoir d’une nouvelle société fondée sur des va-leurs humanistes et portée par de nouveaux hommes se dessine.

Sofia Injoque PallaProfesseur d’espagnol

Spécialiste en culture andine

1 Confédération des étudiants du Chili.2 Traditionnellement au Chili, le 21 mai est la date à laquelle le président de la République s’adresse au pays lors d’un discours appelé le «Mensaje» pour lui rendre compte du bilan de l’année écoulée.3 Ce large mouvement de gauche s’allie avec le mouvement étudiant et partage ses demandes, cf. http://www.movimien-toampliodeizquierda.cl/web/index.php/declaraciones/50-comunicados/48-el-movi-miento-amplio-de-izquierda-solidariza-con-el-movimiento-estudiantil-y-se-hace-parte-de-sus-demandas-4 Cf. http://www.mapuexpress.net/?act=publications&id=5875: Rodrigo Marilaf, Asamblea Constituyente, Estado Plurinacional y Autogobierno para el Wallmapu (Partido Nacio-nalista Mapuche)5 Le “nouvel homme” selon Ernesto Guevara ; cf. http://www.elortiba.org/30che.html

ww

w.a

me

rica

-lat

ina.

be

Le cinéma latino-américain et la Belgique

Il est frappant de constater que, malgré la production croissante du cinéma latino-américain1, sa grande diversité, sa qualité reconnue et son succès international –renforcé depuis le phénomène des «nouvelles vagues» des cinémas «d’auteur» ar-gentin, mexicain, brésilien et autres dans les années 1990–, il reste très

peu présent sur les grands (et les petits) écrans bruxellois. En 2013, jusqu’ici, les films d’Amérique latine projetés à Bruxelles se comptent sur les doigts d’une main : Elefante Blanco (Pablo Trapero, Argentine), avec notre Jérémie Renier national ; No (Pablo Larraín, Chili), avec la star mexicaine Gabriel García Bernal (en premier plan de l’affiche pour attirer le public); Mariage à Mendoza (réa-lisé par Edouard Deluc) qui est plus français qu’argentin (tout en étant

co-produit par la Belgique), Infancia clandestina (Benjamín Ávila, Argen-tine) qui n’a pas eu le succès qu’il méritait… et c’est à peu près tout. Il s’agit donc de rattraper la mise, de (re) faire une place à Bruxelles2 pour ce cinéma si passionnant et pourtant si peu accessible tout au long de l’an-née et, à moyen terme, d’instaurer un évènement cinématographique latino-américain qui soit digne de ceux organisés dans de nombreuses autres villes européennes.

2e édition du festival Peliculatina : une place pour le cinéma latino-américain de fiction à Bruxelles

Comité de rédaction de CASASofía Injoque Palla, Gustavo Nielsen, Laura Hershkowitz, Zoé Maus, Sébastien Hologne, Sophie Dufays.Des remarques ou des questions? Écrivez-nous à [email protected]

ESPACIO DE GÉNEROESPACE GENRE

STOP A LA VIOLENCE!• Un service gratuit en espagnol d’aide aux victimes de violences entre partenaires, de lundi à vendredi.• Service d’écoute en espagnol et français.• Accueil et accompagnement des victimes dans leurs démarches “porter plainte, constat de coups et blessure, etc”.• Information adéquate quant aux lois et aux droits.Elena Pérez González: numéro d’appel

gratuit 0800 55 55 2Maison de l’Amérique Latine, SEUL asbl 27 Rue du Collège - 1050 Ixelles [email protected]

R. du collège, 27-1° - 1050 Ixelles - 02 / 647 62

Neuf mois seulement se sont écoulés depuis la première édition de

«Peliculatina» (qui a eu lieu, pour rappel, en décembre 2012 au Centre

Culturel Flagey et au Styx)… et voici venir déjà la deuxième édition

de ce festival du cinéma latino-américain de fiction à Bruxelles, qui

s’étendra du mercredi 25 au dimanche 29 septembre dans les cinémas

Vendôme, Flagey et Styx. Au programme, 27 films différents –presque

tous inédits en Belgique–, soit 17 plus que l’année dernière. Quelques

mots sur la valeur du cinéma latino-américain en général et sur les

sections qui organisent cette programmation particulière…

Photogramme du film de clôture : A Busca (A Cadeira do Pai) (Luciano Moura, 2012)

Page 3: CASA · 2018. 3. 13. · 1 CASA MENSUEL DE LA MAISON DE L’AMERIQUE LATINE SEUL ASBL Mensuel septembre 2013 – numéro 104 – Ed. resp. Miguel Angel Espinosa, Rue du collège 27

4 5

ContactMaison d’Amérique Latine SEUL ASBLSébastien Hologne www.america-latina.be www.facebook.com/maison.

delameriquelatinee-mail : info@ america-latina.beTél:02/535 93 8027 Rue du Collège - 1050 Ixelles

Lettres des Amériquespar Jean-Michel Klopp

ww

w.a

me

rica

-lat

ina.

be

Romans et contes

MarabuntaEmilie Ronflard L’Harmattan

El Salvador, petit pays où la violence des Maras, les gangs centra-méricains, fait rage. Esteban et Don Jorge,

anciens guérilleros, optent pour les luttes politiques et sociales. Mirian a signé un engagement irrévocable avec la Mara 18 et vit sous son em-prise. Ana a quitté son milieu aisé pour rejoindre le bouillonnement des quartiers populaires et se livrer à de petits trafics. Avec son roman publié chez L’HARMATTAN (http://www.librairieharmattan.com) sous le titre Marabunta, Emilie Ronflard nous livre une peinture crue, hy-per réaliste d’une société à travers quatre destins croisés dans un des pays les plus violents au monde.

Le Lac indigène

Anna Luisa PignatelliLa Différence

Lorsque Ta-no revient au bord du lac Atitlan, G u a t e m a l a , ce n’est plus comme autre-fois pour fuir

son pays natal et une existence sans relief, mais parce que Manola, son ami photographe, a disparu. Tano parcourt le pays des volcans, où une lutte sans merci oppose l’armée au service du pouvoir et des grands propriétaires fonciers, et la gué-rilla, censée défendre les intérêts des plus démunis et des opprimés, c’est-à-dire des populations indi-gènes. Tano, fasciné par cet univers en voie de disparition, où les volcans sont des dieux redoutables, ira, sur les traces de Manola, jusqu’au bout de sa quête, donnant ainsi un sens à sa vie. Le Lac indigène, d’Anna Luisa Pignatelli a été publié à  LA DIFFE-RENCE (www.ladifference.fr).

Contes du lever du jourPorfirio Me-neses Lazon Langues & Mondes

Parlée au-jourd’hui par plus de dix millions de

personnes dans la cordillère des Andres, la langue quechua possède une littérature abondante, souvent inédite, faite essentiellement de théâtre et de poésie. Les écrivains de langue quechua ont beaucoup moins cultivé la prose, bien qu’il existe de très belles versions litté-raires de contes populaires. Toutefois on assiste, depuis les années 90, à l’émergence d’une prose de fiction dont le contenu ne doit plus rien à la tradition orale. Contes du lever du jour, du péruvien Porfirio Meneses Lazón (né en 1915), publié à Lima en 1998, est sans conteste l’exemple le plus intéressant de ce phénomène nouveau. Ce recueil de nouvelles a été traduit et est ici présenté et commenté par César Itier, maître de conférences à l’Inalco. (Publié par Langues et Mondes - l’Asiathèque 11, Cité Veron F- 75018 Paris [email protected]).

La volonté et la fortune

Carlos Fuentes Gallimard

Au sein d’une n a r r a t i o n complexe, qui se tisse impla-c a b l e m e n t telle une toile d ’ a r a i g n é e ,

dans un roman choral riche en per-sonnages hauts en couleur, Carlos Fuentes, écrivain mexicain, donne une nouvelle fois à la ville de Mexico, hydre aux milles têtes, un rôle cen-tral, dans des pages où alternent la réalité la plus noire et sordide du Mexique contemporain, la critique, dans un humour féroce, des luttes de pouvoir d’une société corrom-pue et un lyrisme onirique et atem-porel. La volonté et la fortune, de Carlos Fuentes, vient d’être publié chez GALLIMARD (www.gallimard.fr).

AGENDA 2013COURS DE FRANCAISCours du soir, deux niveaux de 40h / 95 €Niveau I - Lundi et jeudi 20h- 22hDu 09/09/2013 au 18/11/2013Niveau II - Mardi et vendredi 20h-22hdu 26/03/2013 au 07/06/2013

INTENSIFS DE FRANCAISDeux niveaux de 120h / 145 €Intensif I - Lun., mercr. et vendr. 10h-13hdu 09/09/2013 au 13/12/2013Intensif  II - Lundi, mercr. et vendr. 14h -17h du 09/09/2013 au 13/12/2013

ESPAGNOLTrois niveaux de 30h, chacun à 210 €Niveau I - Lundi et mercredi 18h30-20h30du 09/09/2013 au 28/10/2013Niveau  II - Mardi et jeudi 18h30-20h30du 10/09/2013 au 29/10/2013Niveau  III - Mercredi 18h-21hdu 04/09/2013 au 06/11/2013Table de conversation - Mercr. 18h30-19h306 séances / 35€,  à partir de 11/09/2013

PORTUGAISQuatre niveaux de 30h, chacun à 210 €Niveau I - Mercr. et vendr. 18h30-20h30du 11/09/2013 au 30/10/2013Niveau  II - Mardi et jeudi 18h30-20h30du 10/09/2012 au 29/10/2013Niveau  III - Mardi et jeudi 20h30-22h30du 10/09/2012 au 29/10/2013

TANGOQuatre niveaux de 12 séances, chacun à 85 €Niveau 0 du 09/09 au 02/12/2013Lundi 19h-20h et 20h-22h Atelier de CréationDu 09/09 / au 02/12/2013 le mercredi :Niveau I 19h-20hNiveau II 20h-21hNiveau III 21h-22hDu 11/09 au 27/11/2013

SALSANiveau I - 6 séances / 70 €Mardi 18h30-20hdu 17/09/2013 au 22/10/2013

CHORALE KOOR “ANACONDA”Répétitions les mardis 20h-22h - GRATUIT

THEATRE D’IMPROVISATION

EN FRANCAIS Pour jeunes et adultesMercredi 19h-22h, 120 € / trimestredu 18/09 au 11/12/2013

ATELIER DE THÉÂTRE Mardi 19h-22h à partir du 17/09/2013

ATELIER DE THÉÂTRE

COMEDIA in HUMANA Samedi 10h30-13h3 à partir du 21/09/2013

LE MERCREDI APRES-MIDIL’espagnol à travers la peinture et la danse14h-16h / 90 € par trimestreCapoeira 13h30-15h /70 € par trimestre

ATELIER DE DANSEMercredi et samedi 14h-15h30à partir de septembre

Page 4: CASA · 2018. 3. 13. · 1 CASA MENSUEL DE LA MAISON DE L’AMERIQUE LATINE SEUL ASBL Mensuel septembre 2013 – numéro 104 – Ed. resp. Miguel Angel Espinosa, Rue du collège 27

Lettres à des photographies

Silvia Baron Supervielle Gallimard

Q u e l q u e s photos sau-vées de l’oubli sont le point de départ de

ces lettres bouleversantes, adres-sées à une mère disparue très tôt. Ces missives tentent d’imaginer la vie trop brève de la maman de l’écri-vain. Son physique, ses origines, son mariage sont évoqués, conjurés même par Silvia Baron Supervielle afin de mieux la comprendre, et de lui rendre justice. Car après le rema-riage de son père, la mémoire de la jeune Silvia est interrompue : elle a quitté l’Argentine pour devenir écri-vain. Les cent soixante lettres ras-semblées dans ce livre, Lettres à des photographies. Hommage à la mère, publié chez GALLIMARD (www.gal-limard.fr), sont l’aboutissement poé-tique et biographique de ce chemine-ment, comme une façon de racheter un silence imposé autour d’une bles-sure existentielle trop vive.

Pour trois couronnes

François Garde

Gallimard

Dans le bureau de feu Tho-mas Golbert, un magnat du commerce maritime, Phi-

lippe Zafar, le jeune préposé au clas-sement des archives, découvre un bref texte manuscrit, fort compro-mettant pour celui qui s’en avérerait l’auteur. On retrouve dans ce roman d’aventures de François Garde, dé-ployé sur un siècle et trois conti-nents, et publié chez GALLIMARD (www.gallimard.fr), l’écriture vive et talentueuse de l’auteur, écriture qui lui valut pour son premier roman (Ce qu’il advint du sauvage blanc, publié chez le même éditeur) d’être récom-pensé par huit prix littéraires, dont le Prix Goncourt du premier roman.

Chroniques, essais et études

Quel avenir pour les Michel Morin ?

Marc-Emmanuel Paquet

L’Harmattan

Marc-Emma-nuel Paquet est né en 1957 à la Marti-

nique. Si l’analyse de l’auteur, propo-sée dans son livre Quel avenir pour les Michel Morin  ? Réflexions sur la valeur travail à partir d’un personnage de la société créole, publié à L’HARMAT-TAN (http://www.librairieharmattan.com), s’est nourrie des exemples qui foisonnent dans la société martini-quaise, elle ne s’enferme pas dans un espace insulaire. Voilà un ouvrage documenté et riche de pistes de ré-flexion, qui part d’un personnage po-pulaire pour passer au crible certains aspects de la société moderne.

Coup de sang

Enrique Serna

Métailié

Tragicomédie é r o t i q u e m e n é e t a m b o u r battant dans une Barcelone é c h e v e l é e , Coup de sang, d ’ E n r i q u e

Serna, publié chez  MÉTAILIÉ (www.editions-metailie.com), explore un à un tous les méandres du désir masculin, du machisme le plus éhonté au romantisme béat, de l’obscénité crue à l’exaltation du raffinement lubrique, retraçant avec humour la relation tumultueuse que tout homme entretient avec son…orgueil. Mais c’est aussi une étude subtile et décomplexée de l’amour sous toutes ses formes. Enrique Serna, auteur mexicain, a obtenu le prix Mazatlan et le prix Colima.

Che Guevara

Loïc Abrassart Milan

C’est dans la collection «Les Archives de l’Histoire» que  MILAN ( w w w .

editionsmilan.com) vient de publier le livre Che Guevara, de Loïc Abrassart. L’ouvrage contient une pochette de fac-similés  : une affiche révolutionnaire cubaine, la partition du chant «Hasta siempre» de Carlos Puebla, une page du journal du Che datant d’octobre 1967, des timbres cubains édités en 1968, et un portrait

d’Ernesto Che Guevara.

Conversa-tion avec mon grand-père, de la paysannerie à la blogos-phère Clément Bosson Le Passeur

Anselme, 94 ans, nous invite dans le monde paysan des années 30, en Haute-Savoie. Il fait les foins, sème le blé, mais rêve de devenir maréchal-ferrant. Très vite, il apprend la trompette, c’est le temps des premières amourettes. Puis vient la Seconde Guerre Mondiale, il n’a que 20 ans. Clément, 29 ans, son petit-fils, nous emmène au cœur de la génération Facebook. Une jeunesse qui voyage. Il raconte son tour du monde, ses échanges Erasmus, la rencontre de sa femme au Mexique et sa vie de jeune journaliste. Avec Conversation avec mon grand-père, de la paysannerie à la blogosphère, publié chez LE PASSEUR (www.lepasseur-editeur.com), Clément Bosson nous offre une histoire de tendresse et de sourires.

Les chroniques indignées du père Avena Yvan Avena

Goiânia

Yvan Avena vit à Goiânia, au Brésil, avec son épouse Monique. Dans son nouveau livre, Les chroniques indignées du père Avena, il dénonce bien des inégalités sociales, que celles-ci se déroulent au Brésil, ou chez nous, en Europe. Particulièrement affecté par la trachéotomie qu’il a subie, l’auteur explose à chaque page, écrit ce que beaucoup n’osent même penser tout bas. (Yvan Avena Cx. Postal 651, Goiânia Goiàs CEP 74.003.901 Brésil Tél : 00 55 62 30.92.88.61)

Campement urbain. Du refuge naît le ghetto Michel Agier

Payot

À la naissance de tout ghetto, il y a un refuge. Lieu

d’une mise à l’écart, d’un abri dans un contexte hostile, il devient le nom d’une communauté de survie, dont l’avenir dépendra de sa relation aux autres et à l’État. Dans son livre Campement urbain. Du refuge naît le ghetto, publié chez PAYOT (www.payot-rivages.fr), Michel Agier décrit et définit, entre autres, un ghetto d’Indiens Guaranis au Paraguay. Maintenir le ghettoïsé enfermé dans son refuge originel, c’est nous enfermer nous-mêmes. L’ouvrir, c’est nous sauver tous.

La solidarité sauvera le monde

Philippe Douste-Blazy

Plon

Le capitalisme a enfanté la mondialisation et transformé,

avec nos vies, le cours de l’Histoire. Mais il n’a pas lui-même évolué à la mesure de ce monde nouveau. Depuis des décennies, les réponses aux paradoxes de la mondialisation et aux morts du sous-développement ont surtout consisté en appels à l’indignation ou à la résignation. Cette alternative, Philippe Douste-Blazy et Jacques Plouin, auteurs du livre La solidarité sauvera le monde, publié chez PLON (www.plon.fr), la rejettent et proposent une vision née de l’expérimentation réussie d’UNITAID. Des millions de vies ont été sauvées ou transformées, démonstration qu’une gouvernance innovante peut faire du monde tel qu’il est un monde digne de nous. Tel est le pari des auteurs  : la solidarité est l’avenir de la mondialisation, une solidarité renouvelée, en phase avec les dynamismes du capitalisme et les aspirations des sociétés.

CD et DVD

CD Buenas noches, com-patriotas … A t a h u a l p a Yupanqui

Frémeaux & Associés

Le CD Buenas noches, compatriotas, édité chez FRÉMEAUX & ASSOCIÉS (www.fremeaux.com) est une réédition du concert exceptionnel à Mar Del Plata, en 1983, de Atahualpa Yupanqui, monument de la musique sud-américaine. Partout à travers le monde, Atahualpa Yupanqui a été accueilli comme l’un des plus grands poètes et chanteurs argentins du XXe siècle. Véritable emblème de la musique sud-américaine, Yupanqui a sillonné son pays, en a traversé la pampa, dormant chez les plus humbles. Poète, musicien, il chante la solidarité des sans-papiers de tous les pays, suit pourtant sa route, armé de sa plus grande arme : la liberté.

DVD Brésil, saveurs tropicalesPerahim / Castan

Les Ateliers du Film

C’est dans la collection «Planète Vivante, une autre Vision du Monde», que LES ATELIERS DU FILM (www.

ateliersdufilm.fr) ont édité le film Brésil, saveurs tropicales, de Rosa Perahim et José Castan. Les réalisateurs nous présentent: Brasilia - Foz de Iguazu - Manaus - l’Amazonie - Salvador de Bahia - Ouro Preto - Mariana - Congonhas do Campo - Tiradentes - Sao Joao do Rey - Petropolis - Rio et son carnaval. Les images font rêver, les commentaires sont excellents. C’est en chantant et en dansant que le Brésil et son peuple métissé laisse éclater sa joie de vivre.

Livres enfants & jeunesse

Insectes et Bestioles KJA Artists

Ed. Casterman

Le volume c o n s a c r é aux insectes, publié, sous

le titre Insectes et Bestioles chez CASTERMAN (www.casterman.com) dans la collection Pop-Up de Poche, brosse le portait de douze animaux remarquables, dont le scorpion, la mygale mexicaine, le frelon, la fourmi légionnaire, la mante religieuse, le cloporte, le moustique, le lucarne cerf-volant… KJA Artists représente plus de trois cent professionnels de l’illustration et de l’animation.

Plume le Pirate, aven-tures dans les CaraïbesPaul Thiès

Castor Poche Flammarion

Au cœur des îles Caraïbes, place aux

pirates, aux cannibales, aux trésors et à l’aventure, au danger, aux batailles…mais aussi, à l’amitié, au courage et à l’amour. Cet album réunit les trois premiers tomes de la série Plumes le Pirate. La publication contient 10 pages de jeux pour prolonger l’aventure, le test quel héros es-tu ?, un labyrinthe, le jeu des 7 différences, un parcours codé etc. Plume le Pirate, aventures dans les Caraïbes, de Paul Thiès et Louis Alloing a été publié chez CASTOR POCHE FLAMMARION (www.editions.flammarion.com).