mzicola.free.frmzicola.free.fr/vb 2011/rapport de stage.docx · web view« power volleyball »...
TRANSCRIPT
PLAS L3 entraînement
Céline
RAPPORT DE STAGE :
LA SPECIFICATION DES
POSTES AU VOLLEYBALL
Année Universitaire 2009/2010
SOMMAIRE
I – INTRODUCTION ET CONSTRUCTION DE LA
PROBLEMATIQUE DANS LE CONTEXTE DU
VOLLEYBALL
II – RAPPEL DU CADRE VOLLEYBALISTIQUE
D’OBSERVATION
III – APPORTS THEORIQUES AU VOLLEYBALL
IV – REGULATION DU TRAVAIL COLLECTIF ET
INCLUSION DES POSTES SPECIFIQUES AU
VOLLEYBALL
V – POUR UNE MEILLEURE COHESION
I – INTRODUCTION ET CONSTRUCTION DE LA
PROBLEMATIQUE DANS LE CONTEXTE DU
VOLLEYBALL
Je rappelle que j’ai effectué mon stage dans le club de volleyball Cercle Jules Ferry
(CJF) où j’ai pu observer principalement l’équipe phare du club : la nationale 3 masculine, et
aussi une autre équipe : la régionale masculine. Mes observations se font donc principalement
sur la n3, au cas contraire je le préciserai.
Au début je voulais étudier la différence d’entraînement selon les postes ce qui incluait
donc une spécification des postes. Comme mon sujet n’était pas très clair j’ai préféré le
renommer la spécification des postes, ce qui incluait donc que lors de l’entraînement il y ait
des exercices « spécial poste » (exemple : exercice de réception pour le libéro et le
réceptionneur/attaquant). Mais je suis arrivée dans une phase où l’équipe travaillait que le
collectif. En effet, suite à des joueurs blessés, partis il a fallut renflouer les postes laissés
vacants, donc certains ont changés de poste et donc il fallait travailler le collectif pour habitué
les joueurs à leur « nouveau » poste et remettre en place ainsi une nouvelle cohésion de
l’équipe. C’est pour cela qu’en définitive mon sujet sera Observation de l’équipe masculine
de nationale 3 du CJF en vue d’une meilleure cohésion de l’équipe.
II – RAPPEL DU CADRE VOLLEYBALISTIQUE
D’OBSERVATION
1) La structure
C’est en 1973 que le Cercle Jules Ferry crée une section volleyball en son sein,
avec 20 licenciés pour débuter. Aujourd’hui, le club1 est composé :
d’une équipe sénior masculine en nationale 3 (celle observée) constituée de
11 joueurs (dont un qui est parti)
d’une équipe sénior régionale féminine constituée de 13 joueuses
d’une équipe sénior masculine régionale constituée de 10 joueurs
d’une équipe junior féminine régionale constituée de 11 joueuses,
maintenant 12 car quand j’y ais fait mon stage une brésilienne est venu s’y
inscrire
d’une équipe junior masculine régionale constituée de 6 joueurs
d’une équipe de cadet masculine évoluant en régionale et constituée de 9
joueurs
d’une équipe benjamin évoluant en départementale et constituée de 8
joueurs
il faut savoir aussi qu’il y a des cadettes inscrites au club : elles sont au
nombre de quatre et que c’est pour cela qu’elles ne sont pas inscrites en
championnat.
1 Ces chiffres ont été recueillis d’après le site du club et de ce j’ai pu observer pour certaines équipes, bien qu’il n’y ait pas toujours tout le monde aux entraînements. Certains joueurs jouent aussi dans plusieurs équipes donc ils sont comptés autant de fois qu’ils sont dans une équipe.
2) L’équipe nationale 3 masculine
Accroupis (de gauche à droite) : Fred Rivière, Julien RASSAT, Baptiste GOUMAN, Sébastien Combettes.
Debout: Hervé DUNOU, Antoine BAUDICHON, Frédéric BAYART, Mathieu BOUGIE, Christian MEVAA2,
Sébastien LOISON, Peter CERMAN, Pascal GUY.
Les joueurs plus en détail 3 :
Portant le numéro 2, Sébastien LOISON évolue au poste de réceptionneur/attaquant. Ayant été
central dans un autre club et a manifesté le désir4 de changer de poste pour aller à l’aile. Donc
il a essayé voir ce que ça allait donner. Il s’est montré motivé, volontaire et très besogneux.
2 Il faut noter que ce joueur ne faisait plus parti du club quand je suis arrivée. Il manque aussi un joueur qui est revenu de blessure peu de temps avant que je ne termine mon stage.3 Les qualités des joueurs énumérées sont tirées de l’entretien que j’ai eu avec l’entraîneur Pascal GUY4 Voir l’annexe de l’entretien avec l’entraîneur Pascal GUY
Portant le numéro 3, Sébastien COMBETTES évolue au poste de passeur. Vient d’arrivée au
club donc il a fallut qu’il apprenne à bouger avec les autres sur le terrain pour que leurs
mouvements se fassent en harmonie, cela demande du temps car les joueurs n’ont pas le
même poste et donc pas le même ‘système de jeu’. Il lui a fallut une longue période
d’adaptation et de mise en confiance pour retrouver le ‘chemin du volleyball’.
Portant le numéro 5, Antoine BAUDICHON évolue au poste de pointu. Formé en tant que
central pendant 3 ans, il évoluait donc au poste de central en début de saison. Suite à des
blessures et des départs, le poste de point était vacant. L’entraîneur a voulu mettre un ailier,
Sébastien LOISON mais il se révéla que ses performances étaient en « dent de scie » et qu’il
n’était pas heureux sur ce poste. Peter mordait (la ligne des 3m) 3 fois sur 4 et pas le temps de
lui apprendre. Antoine quant à lui, s’est montré très vite performant. « C’est pour le bien du
collectif qu’on l’a mis à ce poste » où il s’est montré régulier avec peu de faute, constant. Il a
fait preuve d’une capacité d’adaptation étonnante, c’est un poste où il a pu s’épanouir autant
que celui de central.
Portant le numéro 6, Mathieu BOUGIE évolue au poste de réceptionneur/attaquant. Joueur de
plus de 30 ans, il occupe ce poste depuis toujours et n’a pas connu au-dessus de la nationale 3.
Avec son âge il apporte de la constance dans le jeu.
Portant le numéro 7, Frédéric BAYART évolue au poste de central. C’est le plus ancien du
club. Cela fait très longtemps qu’il joue central. Est garant de toutes les valeurs du club. Il met
donc aussi l’individu avant la fonction.
Portant le numéro 8, Pascal GUY évolue au poste de central. Entraîneur de l’équipe de
nationale 3. Il a commencé le volleyball en 1987 et a été formé à différents postes. C’est en
1991 qu’il a été formé central. Cela fait maintenant 20 ans qu’il évolue à ce poste. Il a connut
un niveau plus haut que la nationale 3 : c’est le plus expérimenté des joueurs.
Portant le numéro 9, Peter CERMAN évolue au poste de réceptionneur/attaquant. Arrive cette
année de Slovaquie. Et arrive comme réceptionneur/attaquant dans sa tête. Il montre de la
fragilité dans son fond de jeu et il est dans le fantasme de ‘frapper fort dans la balle’. C’est un
joueur avec une grosse capacité physique. Avec lui il a fallut du travail de fond, il a joué
pleinement le jeu, il a changé de logique. Pour lui, cette année à été une période de formation.
Portant le numéro 10, Baptiste GOUMAND évolue au poste de passeur. Joueur de plus de
30ans, lui aussi occupe ce poste depuis toujours et n’a pas connu au-dessus de la nationale 3.
Avec l’âge, il apporte une constance dans son jeu.
Portant le numéro 13, Julien RASSAT évolue au poste de libéro. Il était déjà libéro avant que
l’entraîneur arrive (il y a 5ans). Il apporte une connaissance d’un système de jeu. C’est lui qui
a souhaité occuper ce poste et il donne satisfaction.
III – APPORTS THEORIQUES AU VOLLEYBALL
Au volleyball comme tout autre sport collectif il y a des postes défini : le passeur, le
libéro, les centraux, les réceptionneurs/attaquants et le pointu. Chez les féminines le pointu est
renommé joueur complet. A ces postes s’associe les notions de réceptions, de passe, et
d’attaque.
1) La passe 5
Le passeur effectue sa passe en passe haute (la plupart du temps).
Sur cette image on peut bien observer que pour une passe haute il faut prendre le ballon devant soi,
et on voit bien aussi l’écartement des doigts pour former le ‘triangle’
5 Pour plus de renseignement sur les différentes trajectoires de passe et comment réaliser une passe voir dans l’annexe
Sur ces deux images on observe bien l’amplitude d’ouverture des coudes, l’écartement des doigts,
la formation du ‘trianles de passe’, « l’atterrissage » de la balle dans ce triangle et le regard de la
passeuse fixant son ballon.
« Cette technique permet de contôler le ballon avec la plus grande précsion et celle
que l’on emploie, la plupart du temps, pour diriger le ballon vers un partenaire. La
passe sert à placer le ballon dans une position favorable à l’attaque et elle est utilisée
par un spécialiste de la passe : le passeur. Aujourd’hui, celui-ci doit être en mesure
d’effecture de nombreux types de passes sans changer son style.
La passe correspond à la deuxième des trois touches de la tactique offensive
(réception, passe, attaque) d’une équipe. Le passeur doit faire preuve d’une capacité
exceptionnelle à placer le ballon pour que son équipe prenne l’avantage.
Il y a plusieurs types de passes et un bon passeur doit préparer toutes ces passes de
la même manière de façon à ne laisser aucun indices à ses adversaires à l’orientation
de sa balle »6.
Le passeur :
« Le passeur est le meneur du jeu et c’est lui qui organise l’attaque en choisissant
ses attaquants. Le passeur possède une connaissance du jeu naturelle et des qualités
physiques hors du commun. Il doit être mentalement solide et résistant faisant
preuve de sang froid dans des situations délicates. On lui reconnaît généralement
des qualités de leader et un charisme évident. Responsable de la cohésion et de
l’harmonie de l’équipe il faut que le passeur et l’entraîneur entretiennent des
6 Citation tirée du livre « Vers le succès volleyball »
rapports privilégiés car c’est le passeur qui dirige l’équipe pendant les matches
lorsque l’entraîneur est sur le banc de touche. »7
Cette tâche difficile qu’est de mener l’équipe n’incombe pas forcément qu’au
passeur. En effet, si celui-ci n’est pas le capitaine de l’équipe il y a donc une autre
personne avec lui pour mener l’équipe et essayer de garder la cohésion de celle-ci.
Dans ce que j’ai pu observer le passeur de la nationale est à la passe en suspension
et sait accélérer les ballons à l’aile et au centre. En outre, il sait exécuter des passes
au 3m pour le pointu et pour les pipes.
2) L’attaque 8 a) Définition
Sur cette image, on peut observer une attaque placée : cela se voit grâce au poignet de la joueuse,
on voit qu’il est légèrement incliné alors que sur une attaque smashée le poignet se « casse » en fin
de frappe et ici on est au début.
L’attaque est la dernière touche d’équipe. Elle permet généralement de marquer le
point. Il existe plusieurs types d’attaques : l’attaque smashée, l’attaque smashée placée,
l’attaque enroulée.
7 Citation tirée du livre « Power volleyball » 8 Pour savoir les points fondamentaux d’un smash voir dans l’annexe
L’attaque smashée correspond à frapper ‘de toutes ses forces’ dans le ballon, c’est
l’attaque la plus puissante et le plus couramment utilisée.
L’attaque smashée placée correspond à frapper la balle, cependant, avec moins de
puissance que le smash, et de viser les trous ou la défense pour faire zipper celle-ci.
L’attaque enroulée consiste à enrouler son ballon pour qu’il retombe plus tôt dans le
terrain.
b) Les différents attaquants
Le central : « Les joueurs au centre sont aussi appelés attaquants rapides. Le central
peut effectuer une variété d’attaques rapides qui visent à affaiblir le contre adverse. Il fixe le
bloc adverse permettant ainsi aux attaquants latéraux de marquer plus facilement. Le central
participe à toutes les actions de contre (normalement) : ce sont d’excellents contreurs.
L’endurance mentale et physique est leur principale caractéristique, ils sont pugnaces,
pressants, agressifs et tenaces.
Contrairement à ce qu’on pourrait penser, les centraux ne sont pas forcément de bons sauteurs
(pourtant la détente se révèle être un bon atout), mais sont de grande taille. Ils sont placés au
centre du terrain et doivent frapper toutes les balles arrivant dans leur espace, ils leurs faut
donc un bon sens de l’orientation sur le terrain et une très bonne connaissance des
mécanismes de jeu. A l’attaque, les centraux privilégies rapidité et technique au détriment de
la puissance pure »9.
Le réceptionneur/attaquant : c’est un ailier droit : il attaque au poste 4. Le
réceptionneur/attaquant privilégie d’abord la réception alors qu’un attaquant/réceptionneur
privilégie l’attaque. Quand il est avant il peut attaquer en temps 2 et 3 : c’est-à-dire le temps 3
correspond à une passe haute du passeur pour donner le temps à son attaquant, le temps c’est
une balle accélérée assez tendue pour prendre de vitesse le contre adverse. Quand il est arrière
il attaque en pipe : c’est-à-dire en poste 6 au 3m.
Le pointu : c’est l’ailier gauche, il attaque en poste 2 et c’est l’opposé au passeur. Cela
dépend du système utilisé mais il peut prendre la passe quand c’est le passeur qui défend,
c’est aussi pour cela que chez les filles il est appelé complet. A l’attaque le pointu est la
9 Citation tirée du livre « Power volleyball »
personne sur qui on peut compter pour mettre des points lorsque l’équipe est en difficulté. Il
défend en poste 1 et attaque à ce même poste au 3m quand il est arrière.
3) La réception/défense 10 a) Informations
« Introduit par les japonais avant les Jeux Olympiques de 1964, la manchette est la
première technique fondamentale que l’on apprend. Il s’agit de la première touche de balle
effectuée par l’équipe qui reçoit le service.
On l’emploie pour défendre les smashes : elle est donc utilisée en réception et en
défense, car elle permet de relever le ballon, et ainsi défendre son terrain, pour que l’équipe
puisse jouer après
Tout ballon envoyé rapidement doit être réceptionné en manchette pour éviter de se
faire mal au doigt. Une bonne réception permet au passeur de pouvoir effectuer tout type de
passe et donc de mettre ses attaquants dans les conditions optimales. »11
Personnellement je pense que c’est le plus souvent le libéro qui utilise cette technique
car c’est lui qui est le dernier rempart entre le ballon et le terrain et que son poste est
spécialisé dans la défense de celui-ci. La manchette est le geste technique privilégié en
défense sauf peut-être lors de relance où l’on préfère la passe haute pour une plus grande
précision.
10 Pour voir les points fondamentaux pour la réalisation d’une manchette en réception et d’une manchette de défense voir l’annexe11 Citation tirée du livre « vers le succès du volleyball »
Sur cette image on observe bien que les bras doivent sous le ballon et le corps dans l’axe de ceux-
ci. Ce qui est dommage c’est que l’on ne voit pas la position ni mains ni des jambes.
b) Définitions
Défense : une défense est effectuée lors d’une réception d’attaque. Quelle
qu’elle soit.
Réception : une réception c’est lorsque l’on reçoit un service : c’est la première
touche d’équipe.
c) Le « spécialiste » de la défense
Le libéro : le libéro fut introduit pour équilibrer l’attaque et la défense et pour donner
un caractère spectaculaire au jeu. Le libéro est le rempart le plus ‘fort’ protégeant le terrain.
C’est lui le maître de la défense arrière et qui organise celle-ci. En réception il y a duel entre
le serveur et le libéro : le serveur va tout faire pour faire craquer celui-ci ou justement l’éviter,
tendit que le libéro lui va chercher à réceptionner les services. En haut niveau le libéro défend
en poste 5, c’est ce que j’ai pu observer en nationale 3, alors que chez les filles régionales
généralement on place le libéro en poste 6. Il lui est interdit d’attaquer un ballon au-dessus du
plan du filet, il n’a pas le droit de servir et n’a pas le droit de contrer. Par contre excellent en
réception et défense il va remplacer les centraux (défaillants dans celles-ci) quand il passe sur
la ligne arrière et dès qu’ils ont perdus leur service et il sort dès qu’il doit aller devant et que
le second central est au service. Pour le repéré, c’est le seul qui na porte pas le même
équipement de l’équipe.
d) Le contre : défense ou attaque ?
Il existe deux types de contre : le contre défensif et le contre offensif.
Sur cette image on peut observer un bloc à un. Il s’agit d’un contre défensif car les bras ne franchissent pas le
filet et ne sont pas agressifs envers le ballon
Différence entre bloc (à 2) et contre (seul). Rappel comment se fait le bloc ou contre dans les
règles, à haut niveau, et ce que g pu observer.
Le contre défensif : le contre offensif sert généralement pour les ‘petits’ qui ne
franchissent pas beaucoup les mains au-dessus du filet. Ce contre permet, de protéger son
terrain, de ralentir et de remonter la balle pour que les défenseurs puissent remonter une belle
balle sur le passeur. Les mains ne franchissent donc pas le filet et sont même inclinées un peu
vers l’arrière.
Le contre offensif : c’est un contre agressif qui vise à défendre son terrain tout en
voulant mettre ‘une bâche’ et donc le point. Les bras franchissent le filet (sans toucher la
bande blanche de celui-ci, sinon faute) et les mains sont un peu inclinées vers l’avant.
Sur cette image on observe donc un bloc, à deux, défensif
Le contre peut aussi s’effectuer seul ou à plusieurs. Seul il permet aux défenseurs de
bien se positionner en laissant peut d’espace libre. Le contre à plusieurs vise à réduire au
maximum l’angle de frappe de l’attaquant et permet aux défenseurs de couvrir les zones
‘laissées’ par le bloc.
L’équipe de nationale 3 contre à deux majoritairement, à trois très rarement mais surtout s’ils
ont le temps d’y aller à trois et si l’attaquant est dangereux. En tout cas je n’ai observée que
des contres offensifs avec le libéro couvrant le fond de terrain de la zone du bloc.
IV – REGULATION DU TRAVAIL COLLECTIF ET
INCLUSION DES POSTES SPECIFIQUES AU
VOLLEYBALL
L’organisation de l’équipe se fait en fonction du système de jeu mis en place sur le
terrain et ainsi la répartition des joueurs sur celui-ci. Le système de jeu se définit en fonction
du nombre de passeur et d’attaquant sur le terrain. L’entraîneur choisit un système qui allie sa
propre conception du jeu et l’utilisation maximale du potentiel de l’équipe.
L’équipe nationale 3 masculine du CJF joue en 5-1. Ce qui veut dire qu’il y a un
passeur et 5 attaquants. Quand on joue dans un système tel que le 5-1 on équilibre les lignes
(arrière et avant) avec des joueurs ayant les mêmes aptitudes, le même poste. C’est pour cela
qu’une ligne sera formée du passeur, d’un réceptionneur/attaquant et d’un central, la
deuxième ligne sera donc composée d’un central, d’un réceptionneur/attaquant et du pointu.
Petit schéma12 :
Légende :
Passeur Réceptionneurs/attaquants
Centraux Pointu
12 Schéma tiré du livre « Power volleyball »
En 5-1 il y a donc 4 attaquants si bonne réception : le réceptionneur/attaquant, le
central, le pointu et le second réceptionneur qui pourra venir attaquer en pipe. C’est ce que
j’ai pu observer en nationale 3. Comme le laisse supposer le système de jeu il n’y a pas de 5ème
attaquant car c’est libéro.
Ce système de jeu implique donc qu’il y est une spécialisation des joueurs en vue de faire
fonctionner un bon collectif. La spécialisation des joueurs requiert l’entraînement d’un joueur
dans une ou deux tâches spécifiques à son poste. Cela sous entend aussi que plus le joueur est
spécialisé plus il va développer les capacités propres à son poste.
En nationale 3 l’entraîneur est plus sur de la formation que spécialisation. Ce que j’ai observé
le confirme car les exercices n’étaient pas faits que pour un poste. Même s’ils étaient dans une
phase de travail collectif chacun occupait son poste pour une meilleure entente et ainsi une
meilleure simulation de match et ainsi augmenter la cohésion du groupe sur le terrain.
Cependant plus on tend vers le haut niveau et plus on tend dans la spécialisation voir dans
l’hyperspécialisation. Les jeunes ainsi introduit dans le haut niveau ne sont formés qu’à un
poste, cela ne leur portent-ils pas préjudices ?
ANNEXE
Bibliographie :
Les fondamentaux du volleyball , Paris 2002, édition amphora, Marco Paolini
Power volleyball , Paris1992, édition Vigot, Arie Selinger et Joan Ackermenn-blount
Vers le succès volleyball , Pris 2001, édition Vigot, Barbara L. Viera et Bonnie Jill
Ferguson