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- 76 - LES RISQUES Dr 1NOND.ATIONS . . DANS LA PLAINE AGRICOLE DE NIENA - DIONKELE . ... .. . : .; .' JeNe LMACHERE (1) La plaine de Niéma-Dionk6-16, située & -P!.ouest du Burkina Faso, présente une vocation rizicod,e certaine. .Les tentatives de riziculture, sur les terres '?&%asse' pla'irie, les plus aptes à Pa culture du riz, ont été abandonnées par deux fois 5 la suite cl* inondations catastrophiques pour les récoltes o Les jcnondations de cette p2aTne sont engendrées par de ' fortes pluies sur l e bassin versant d.e .Pa rizière Sessé et de ses affluents dont les Bits mineurs ne s,uffisent pas h évacuer la tota- lité des &bits de crueo Ea mise en valeur agricole des terres Pes plus aptes h la rieicuietwe pose l e problème des risques d'inondations, de leur caractérisation et de leur quantificationa A partir d'une étude hydrologique détaillée des crues de ka rivière Sessi! et de ses af& fluents, réalisée grâce & des observations hydrométriques et pluvio- métriques abondantes et précises, 1Ianalyse hydrologique, agronomi- que et éconoinique des risques dlinondat,ions, objet de cet article, fournit au pro jet rizicole de 16 $&&,h& de".-Nii?n&-Dionkélé des 616- ments nouveaux susceptibles d'or,ienter . . les choix &techniques en ma- tière d' amkagemento Ainsi- l'analyse hydrologique révèle que les digues de pro- tection, -asées h la cote 331,5O mètres, n'assurent aux cultures qu'une pscrtection contre Pes crues d'importance inférieure à la crue décennale, Elle conduit logiquement l'auteur lévation des digues jusqu*à la cote 332,0O, surélévation dont le coQt saavère beaucoup plus faible qüë celui des barrages écreteurs de crues et B'efficacitb beaucoup plus grandec En l'ékat actuel des aménagements, une gestion rationnelle de l'ouvrage hydraulique de Kasamassasso est proposée ; par l'ouverture opportune des vannes, elle permet de Limiter les dégats causés par les crues et constitue une méthode préventive de Butte contre Pes inondations dans la plai- ne de Niéna-Diod&Pé e proposer la suré- L'analyse agronomique révèle, au début de la saison des pluies, un meilleur comportement du riz pluvial aux risques d'i"- dations en raison de son semis plus réc coce, Cette stratégie agri- cole, adoptge par le projet rizicole, s'avGre bien adaptée à la situation actuelle des aménagements4 e 8 ./o o 6 O. R.S.T.O. M. Fonds Documentaire :. .. . . (1) hydrologue, ORSTOM, centre de Ouagadougou, Mo I '".I BI?, 182 - OUAGADOUGOU - Burkina Fasos cote : 6

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- 76 -

LES RISQUES D r 1NOND.ATIONS . . DANS LA PLAINE AGRICOLE

D E NIENA - DIONKELE . ... .. . : .; .'

J e N e LMACHERE (1)

La plaine de Niéma-Dionk6-16, s i tuée & -P!.ouest du Burkina Faso, présente une vocation rizicod,e cer ta ine. .Les ten ta t ives de r i z i cu l tu re , s u r l e s t e r r e s dè '?&%asse' pla'irie, l e s plus aptes à Pa cu l ture du r i z , ont é t é abandonnées par deux f o i s 5 l a s u i t e cl* inondations catastrophiques pour l e s r éco l t e s o

Les jcnondations de c e t t e p2aTne sont engendrées par de ' f o r t e s p lu i e s sur l e bassin versant d.e .Pa r i z i è r e Sessé e t de se s a f f luents dont l e s B i t s mineurs ne s,uffisent pas h évacuer l a to ta - l i t é des & b i t s de c rueo

Ea mise en valeur agricole des t e r r e s Pes plus aptes h l a rieicuietwe pose l e problème des risques d'inondations, de l eu r carac té r i sa t ion e t de leur quant i f icat iona A p a r t i r d'une étude hydrologique d é t a i l l é e des crues de ka r i v i è r e Sessi! e t de ses af& f luents , r é a l i s é e grâce & des observations hydrométriques et pluvio- métriques abondantes e t précises , 1Ianalyse hydrologique, agronomi- que e t éconoinique des risques dlinondat,ions, objet de c e t a r t i c l e , fourn i t au pro j e t r i z i c o l e de 16 $&&,h& de".-Nii?n&-Dionkélé des 616- ments nouveaux susceptibles d'or,ienter . . l e s choix &techniques en ma- t i è r e d' amkagemento

A i n s i - l 'analyse hydrologique révèle que l e s digues de pro- t ec t ion , -asées h l a cote 331,5O mètres, n 'assurent aux cu l tures qu'une pscrtection contre Pes crues d'importance infér ieure à l a crue décennale, E l le conduit logiquement l ' au t eu r lévation des digues jusqu*à la cote 332,0O, surélévation dont l e coQt saavère beaucoup plus f a i b l e qüë c e l u i des barrages écreteurs de crues e t B 'eff icaci tb beaucoup plus grandec En l ' éka t actuel des aménagements, une gestion ra t ionnel le de l 'ouvrage hydraulique de Kasamassasso e s t proposée ; par l 'ouverture opportune des vannes, e l l e permet de Limiter l e s dégats causés par l e s crues e t const i tue une méthode préventive de Butte contre Pes inondations dans l a p l a i - ne de Niéna-Diod&Pé e

proposer l a suré-

L'analyse agronomique révèle, au début de l a saison des p lu ies , un meilleur comportement du r i z p luv ia l aux risques d'i"- dations en raison de son semis p lus réc coce, Cette s t r a t é g i e agr i - cole , adoptge par le proje t r i z i c o l e , s'avGre bien adaptée à l a s i t ua t ion ac tue l le des aménagements4

e 8 ./o o 6

O. R.S.T.O. M. Fonds Documentaire :. . . . . (1) hydrologue, ORSTOM, centre de Ouagadougou, Mo I '".I

BI?, 182 - OUAGADOUGOU - Burkina Fasos cote : 6

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Dans l 'analyse économique, l ' au t eu r conclut l a nécessité d'une révision des ca lcu ls 6c.onomiques du p ro je t de mise en ,valeur agr icole af in quelsoient p r i s en compte l e s risques d'inondationsg

I , - Situation géographique,

* .

Ea plaine de Niéna-Dionk61é se s i t u e 5 l'extr&me ouest du Burkina Fas.93 p rès de l a f r o n t i è r e malieme, en t re les l a t i t udes 1l0 30 1 e t 32. de Ethihisphère nord e t l e s longitudes 4" 40'' e t

, . . . 5" 5 ltoueqRdidu méridien internat ional ( f igure no I), . "

. . . I J .

Ekle appartient la région des hauts plateaux qui bordent Pa p a r t i e occidentale du Burkina : des co l l ines , Yeu &fevé'+s en al t . i tude (500 h 570 mètres) entourent de v a s t a depressions maré- cageuses en saison humide, ma8 drainées par des marigots,.%- f a ib l e s

. pentess L*,aEti.t;ude de l a pla5ne e s t légèrement sup&ieure".& 300 mètres, l e climat y e s t de type sud-soudanien avec une p l $ & x n é t r i e moyenne 5nterarwuelle comprise entre 950 millimètres dans, ,;sa p a r t i e septentrionale e t 10.50 millimètres dans sa p a r t i e méridionale o

Quatre marigots principaux : l e Dougo, l e Kuo, l'Ouzou e t le Konga, d r a h e n t l e s co l l i nes avoisinanteso Leurs l i t s mineurs, bien marqués sur l e s co l l i nes e t l e s piedmonts, s 'effacent dans l a pla5ne de Ni6ma-Dionkélée En aval de c e t t e plaine, un lit mineur réapparai t , matér ia l isznt l e cours de l a r i v i è r e Sessi. quatre cinq kilomètres avant L'exutoire de Karamassasso. Après Karmassasso, ce lit m h e w r e s t e é t r o i t , profond de quelques mètres, rehaussé de plusieurs s eu i l s , avec une pente longitudinale t r è s f a i b l e (0,2 mètre par ki Io&tre) , La r i v i è r e Sessé e s t un a f f luent du Longo, lui-m&ne affluent du Banífing dont l e s eaux s e melent b c e l l e s du B a n i avazt de s e joindre c e l l e s du fleuve Niger,

Sur l e s alluvions accumulées dans ha basse p la ine de Niana- Dionkélé, se sont f o r m é s des v e r t i s o l s hydromorphes ou s o l s d 'argi- Pes noires9 Traditionnellement laissés en herbes ou boisés en r a i - son de l eu r inondabili té e t de l e u r s t ruc ture lourde, d i f f i c i l e & travaiXLer, ces s o l s const i tuent cependant d 'excel lentes t e r r e s & r i z . S u r Pes piedmonts e t l e s hautes t e r r e s &e Ila p la ine , se sont développés des s o l s f e r rug inew tropicaux, cu l t i vés en sorgho, m i l , m a ï s ou cotone

Le po ten t i e l CultiPalbPe dans l a plaine de Miéna-Dionkélé est es%&& 46 000 hectares dont seulement 7 700 hectares é t a i en t c u l t i v é s en 1 , 9 7 6 ~

2 - - Historique de l'aménagement hydroagricole

La basse pla&e de Ni6na-Dionkél6, d'une superf ic ie supé- r i e u r e & 7 000 hectares, a u r a i t é t é cu l t ivée en riz & une époque antér ieure 2 1950 sur une superf ic ie d'environ 1 900 hectares. En 1953, l e s au to r i t é s administratives locales s 1 intéressent l a mise en valeur agricole de c e t t e plaine, des rapports ch i f f rés commen- cent 6 t r e publiése Les premiers essais de rendement l a i s sen t espé- r e r une production d'environ 2 tonnes de paddy & L'hectare ; l a ri- z icu l ture s'étend progressivement de 130 hectares en 1953 e!i 500 hec- t a r e s en 155.; ,,

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I t

- 79 -

&I 1954, année particulièrement pluvieuse, des crues excep- t ionnel les submergent complètement l e s p l an t s de r i z e t anéantis- sent l e s récol tes , . . . .

.. :.. . _ _ %

Parallèlement aux essa is 'de r iz icu: l ture , l a section': tech- nique du &nie R u r a l entreprend dès 1953 l e s , études, du p r o j e t . '.' '

d*aménagement' hydroagricole de La p l a h e ' de Niéna-Dionkélé 2 études topographiques, pédologiques, agronomiques, e t hydro,logiques. D ' a s i e rappork prélim.&airq pubi&& en 1957 (&fi?renc'e biblgographique rir --&.),+W~g6nieur du Génie R i z a l Go Maton' 5ns i s t e longuement 's&.

causes d'inondation e t propose des s o k t i o n s techniques de pkQ!txz&~~.. tion. : ,

. . E ~ I 29.58, a f i n d'.äm&liorer 1 6 ' d r a h a g e des eaux' de ru%sgelL.;f .lement hors de l a plaine', I.& ouvrage 'aux v a n e s amovibles esK.cons- truit h Maranassasso, l e lit de Pa r i v i è r e Sessé es t reca l ibré sur' une distance 'de 12. kilomètres en ava.$, vers. Fanberela-

de' 1 . 9 9 s 1'973,. sk i t une ib;lg,ië péri+de;.de quinze apkreeg.:::;

. . . . . 3.es -.risques. d e .des t ruc ltion des cul ture %par hondat ion y ana1.y.s-e. ... Les

,.:.. 1 ' . . . . , , ' , .. .. . . . , . . . , ;i,f .-:..,. . i : a.

. . .. , . . ;' . . . . . . . .

' . . * C . . , . y, 5 i

. . . . . . . _. .i c.. . . . penifant. l aque l le l a cu l ture du riz f u t " abahd&né,e o . . . . 9 :

, . . I i : . ..... . . , . . '

. . . . . En 1974, la rn2ssioa &GCi ïC; t i%Lqae &&' k a - Banque Mondiale.'&'s'tide

.qu'un p r o j e t de développenent r i z i c o l e des bas-fonds de l a plaine de Niéna-DionkéP6 e s t ' susceptible d *în.té&e'sser'.cet organisme,,.i, Les. études de f a c t i b ï l g i g du F m j e t sonk confiéds'

I nal,,: les, 6tuges hydrologiques d P'ORSTOM pour une période de t r o i s l a SCET Inteh&e%o-

-~-&&&.I, *''&&U*g&s gnc, &i.. de.8 app O r t 6 dans . l.a .,.&.la e de . N i6na-D 20-6 16 ~

qui l imi te Pa superficie; dcs terres iTr.iguéesy a i n s i que des consi- dérations agronomiques "topographiquks e'*' hydrologiques ,' conduisent la SCET proposer en mars 1976, dans le . . rapport général du plan d'atni?n;agemen-f;j :hydroagx.-5coEe (référence.. b.$bbiographique no 2). , .+rois

..solutions pourt'l attiénagemenk .de l a : .plainei .avec, dans.,..I *or.dp+ dé-. . . . . . . . : . . .. cro issant des investissements 2 . . . - i : :

- * ... o un aménagemen,t .complet avec ,cu.Ituses .irr:iguies:.:,s.ur une :,&laperficie de 3 ..ZQQ. hectai.es, et.: ciz$culture pluvfB.&e. :SUT

... : : : . . I : :'tine superficie de: -350 hectares , . , i . . . . .... . . . . . . . . . I . . . . . . ,. ... v :. . . . . .

o un am6nctgement s impl i f fé sur rane. 'superfiéici cie,-'4 '8'0b' het-

e un aménagement pour r i z i c u l t u r e pauviale o .sans. irjrhgatfon

LT.étude hydrologtgue, publige en 1977 pas l.!OR§TOM (r.éf6- '.$

rence bibP.i.ographique n o :3) o fou rn i t au proset d'améqagemen+ I,&. ...(

premières domées, hydrolngiques précises hdispensab-les .'A . la, cde$tR+ n i t ion .ïdes. ouvrages de protection?. cont.r,q &es. crues e t ,aq:.dgqen-,.,' . sionnement des réservoirs destinés . ,& 1.T.alimentation en eau ,.,de.s.:c~&- tures i r r iguées. Explcitant en partAe ces données, après une étude hydrologique rapide 30s 1: j.sqties d @ inondations y 3.a SCET préconise la protect ion des cul tures pa r 6rectl .on de digues arasées h l a cote 331050,pour Pes périmètres du Ku0 et du Dougo, arasées h l a cote 332;00'.pdur l e polder,

t a r e s ~.~.-ec in-j , g ~ : ,, qomplérjentaix-e, ....

complémentaire, sur une superf ic ie de 1 500,. hectap,e.s'.:

. . . . . . . . . ...; . . . . . -. . . . . . . ..

. . : '.: ;;

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,

.)I 80 -

En 1981 commencent Pes travam d'aménagement comprenant . le creusement de collecteurs de drainage, lvérection de digues et diguettes, les labours, Ils sont limités d un projet pilote de 400 hectares, simultanément aux travaux d'aménagement, une seconde étude hydrologique est confiée anso En. 1983, un appel d'offres'est lancé pour une étude de facti- . . bilité..d'ixn amhagement complémentaire de I O 0 0 hectares, la hauteur - : .

maximake de proteit5on contre Pes. inondations étant fixée à la co@e 331-500 ', ,

P'ORSTOMpour une période de trois

I * .

L'é.tude hydrologique la plus récente (référence bib1iogr.a- ,.

phique no 4 ) , publiée en 1984 par lvORSTOM, effectue la eynthèse des données hydrologiques recueillies en six années d'observations,. @e 1974 & i976 et de 1981 à 1983, complète l'analyse des crues et ,

des apports des principaux affluents de Pa rivière Sessé .et rsalise la première étude des bilans' d'eau dans Pa retenue du barrage de. ,Karamassasso, Effectuée au pas de temps journalier, l'analyse des' bila@ d'eau dans la retenue de Karamassasso permet de caractériser les risques d'inondation dans' la basse plaine et de proposer une

, méthode de gestion de l',ouvrage de Karamassassoa

L'histoire de 1' aménagement hydroagricole de Niéna-Dionkélé s1:a?'r8te pour -g,o.us .& la publication de ce rapport.

< ..... .... ..-.; ..- ,. ,::: ~ , r i?

. I . 1 .. . . . . i o Evolution historique de l'appréciation des risques d'inon- : .

. . . . dlatiok dans la plaine de Niéna-Dionkglé . . . . A travers cette chronique, il est intéressant de:noter le

soucf2 permanent des autorités successives, responsables du projet, d'appuyer leurs décisions techniques de protection des cultures sur wie' analy,se hydrologique des risques d f inondation-

. .

. , .

Cependant 1'5ppkéciation des risques a évalué avec la sen- sibillité des 'projeteurs, La période 1953-1958 est marquée par une forte sensibillité aux risques d'iriondations, l'année 1954 ayant

. e % . t . . _ probablement joué le rÕle d'un révélateur,

, .; . ... Par contre, la période ,i973-1983 est marquée par l a pré-

dominance des crit&res écor,omiqGes sur les choix techniques en matière. d'aménagement , sans qu'.apparaisse , dans,:;kes calculs éCo- nomiques; m e estimation des eoGts liés aux r$sques d'inondation, A la Xmicke des r6sultats.exposés dans P'&tude.hydroLogique pu- bliée en 1984, nous allons essayer de montrer 'c'omment peuvent etre carack6risés les risques d-vinondations dans. la plaine de M5.6na-Dionké1é et comment leur prise en compte modifie sensiblement

L la conception du projet d'amériagement, , .. i

. .-

o o æ/e o a

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- 81 -

3. - Caractérisation des risques d'inondations dans la plaine de Ni6na-Dionkélé o

La basse plaine de Niéna-Dionk&lé est vocation essentiel- lement agricole, Son inondation se traduit par une chute de rende- ment des c u l t u r e s inondées ou la destruction complète des récoltes lorsque Pa submersion des cultures B e prolonge.

. . : , ' Caractériser l e s risques d'inondations dans cette plaine consiste donc 2i effectuer l'analyse de trois types de qisques o les risques hydrologiques dlinodaation, . l e s risques agronomiques de chute des rendements en relation avec la hauteur et &a durée de,-la subziersion, 1e.s risqueg économiques..de perte consécutive &

* . . .1&' svbmersion des cultureso e , ... . L . > . .'

. I . ' . I . _ . . .I :,: . . _ , . I .

'

' .:3,*1. E t u d e hydrologiqipe des risques .d'inondations, ' . . . . .~ . . . .,. 1 ..

. . . . .:t > ' : i . . -.-----------------------3---------------------- . . . , . . . . ! La prem.i&re analyse des causes d'inondations d&s la .plai-

la mont6e des niveaux d ea? ..d an& la ,p,Gihe : d'une, p'art

. . , : i ne de 'Niéna-Dionkélé fut effectuée, en 1957 par l'ingénieur G. Maton , . (aréférenc'e bibJiographique no i) o Elle révèle d e w ,.causes princi-

pales les ruissellements ,générés par. lek f o r t 9 5 pluies' qui,..f;ombent :&ur 3 e -_._-.---- bass iz ver,s&nk 'de la -r-&vi&r,e S e s s e "et 'd'autre part.,llhsÜ€fi- amice'..ded . .,..._.-.- , --- ~Cohkem'enih

,:*;: . . . c..aases on p'euk -en izijautei- une troisième,.qui se., révè.Ie. importante pour la prdtection ães pbrimètres cuPtivés..*sur 'les hautes terres de la plaine les-:d,ébordements des affluents'à leur entrée dans

. -. :l'exutoire .de' Karamassasso, A c e s deux -.s....

,. .- ,. - -. '

~ ___- . ... la'.pl.aine. ,_ . . ~ . . _ . . ,.:.

c , . > . . A pariir des observations Pim@&triques et hydro&tr.iques, .-.,.diver&ires mgthodes, associant. hydrologie et statistique, , permettent ;:.:de. :caract&iser chaque type de risque en' associant une vale&.de ,,cot@ du plan d.'eau, une valeur de débit :o,u un .volume de crue, à une

. , . \ . I ' . .3.1,2, Lt6couiement des eaux l'exutoire de Karamassasso

probabilité d'occurrence choisie A.priori. '.. . , .

.., . - '.. 1 .

.. . . . . . ' . ' l . ,

.;. ;. ~ , . .

'Les débits qui transitent par P'exutqire de Karamassasso conditionnent Ba vidange des .eaux accumulées dans la'basse .plaine de Ni&a-Dionlkéké, Il esi donc important de .bien connaftre ces. :. ,d.ébits ' et. d':examiner les raisons qui en Bisnitent la cro5ssanc.e. :?":

..i...',,:. I '. . - historique d e s conditions d'écoulement

.- . Avant 1958 Ba piste N'Dorola-Kaya franchissait le. marigot S e s & , 5 l'exutoire de Karamassassoi- "ír & pont myriapodë qui constituait un obstacle s 8 F i e k .& l'écoulemen,t des eaux- Une . ét~d,e..t.opo$raptn~que du lit m i n e u r en a.y..gl de Karamassasso révélait également l'existenqe de plusieurs seGils dont l'influence sur les niveaux d.'eau remon'6'aj.t jusqu'à' Karamassasso.

,._.., .".Y . . L . . ,

. .

.*., . ' . . . I ' ' ~ , . , L,. .. f '

,. ;..:, .. .

. . ... , . i .

. ..! En 1958, la construction d*un barrage aux vannes amovibles

et le curage de llémissaire. Sessi! 6liminèrent la pl-upart de ces _.. obstacles, . -

. .I.

L

. .

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- 8 2 - .a-.

- observations hydrologiques e t conclusicn

Des mesures de débi t s e t de cotes du plan d'eau A l'amont e% d l ' ava l de Karamassasso ont 6th effectuées pendant six '.ans o

Les mesures de d8bit6 effeqtuées. sur l 'émissaire Sessé, contredisent assez nettement l e s estimations théoriques foumies par la SCET Internat ional dans Be plan d'aménagement hydroagricole (référence bibliographique no' 2) e L e s différences sont importantes : & la cote 33"rdoS mètres 5 1''échePI.e. amont, l e débif mesuré e s t d'environ 10 m 3 / s alors que 'Xe débi t théorique e s t estimi! .& 28 m3/se Sur une p6riode de d i x jours, l e vollume évaCu6 par l ' exuto i re de KaramasSasso ne devrai t pas dépasser 13 mill ions de mètr-es 'cubes au lieta des 26 mil l ions d'e mè-tres cubes estimés. "" .. . . .

I . . ,

. . .. ... , ' , . I ' . na-uxonkele,

.... . .. .. . : ,je.L,2e L e s d6bord'knent.s des a f f luents de ia r i v i è r e .Sessé;a': I . . . .. . . . . . .. ..< . , . :

I . L e s pgrinièkres agr'icq+.es sont g6nékalement protégés, du ._ . débordement des ..rivièi?es qui l e s traversent:, pa$? 'des canaux. creu- '

sés de tellie sorte!.qu' ils"'puk5sen-t 6-vacuer un débi t correspondant à une fréquence d'apparition chois ie à priori, Pour Pa,protect ion d'un périmitre agr icole , on, ch~$si-b Be.:pBus'.,siouGent ' Pa frequente décennale ou ~ ~ ~ é s e n n ~ ~ ~ , ' . . c ~ ~ e " s t , ' ~ ~ . .dire .q'ue ;lion accepte 1a.submer- s ion des cul tures en moY&ine huae'%ois tous l es d i x ans o u ' - w e , f o i s tous les v h g k ans o &I. @eut"'évidement chois i r des ~ r o b a b i l i t & a d 'appari t ion plus f&bles','' abcGGeliPes correspondent' des coûts de protect iox plus &levés,

'

. . r .

. . . . . .. Les risques -d-e-:,d6bb&eh&t' des aff luents de l a r i v i i r e Sessi.

dans Ba plaine de Niéna-Dion@Bé seront donc caract6r isés p a r la déterm5nation f réquent ie l le .des d6bi ts maximauxo D a n s ce but, nous avons u t i l i s 6 deux mkthodes pie.n connues des hydrologues : 1'6tude s t a t i s t i q u e des dQbi t s maximaux annuels e t E a méthode d i t e de l 'hy- drogrmme un i t a i r e qu i donnent l e s r é s u l t a t s suivants :

Tableau des ' débi t s maximaux A f a i b l e probabi l i té d'occur- rence

bassin versant Dougbi! h Quzou & Ku0 à Dougo Konga

superf ic ies en

Digouera Kouérédéni Digouera Dingasso M'Dana

b 2 19 65 67,8 a58 186 méthode s t a t i s t i q u e , débi t s e= m 3 / s

fréquence

fréquence vicésenna e

---. décennale 390

g/20 4,0

4,8

6,?

10,o 14,O

1990

o o ,/e O e

j

493

595

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&thode d'lte de P 'hydrogramme unitaire *

. .

-. . 1 ' vioésennale 1/29 6.7 497 24,O 21,3 4 ,9 fréquence

I débi t s maximaux retenus pour la crue de projet : ' I

. . ,( :';,!;, , i, - ; . .

1 . . . .. . . i ,*.

Pour caractériser les risques d'inondations par montée du plan d'eau dans la basse plaine de Niéna-Dionkéké, deux approches sont possibles t l'une consiste faire l'analyse historique et * stati-s-t-ique des cotes observées; l'nukre consiste 2 étudier les c-auses d'inondation de manière a modgliser le comportement hydrolor pique du bassin versant de la rivière Sessi? et du plan d'eau dans La basse plaine,

-

La première méthode est rapide, <mais elle 38 permet que de . . . s _ . . 'caractériser très superficiellement P e s risques d inondation,

I . ' . . ,. . ' .

La seconde méthode, très longue h mettre en oeuvre, apparait ... . 5; .> i. ;; 2, beaucoup papts so.upke dans- ces ..applic.atio.&s et beaucoup plus promet-

. . ' -_ .~-.,- .. . .. .. " . . . . teuse, _. . . . . .

. . - Analyse historique et statistique des cotes maximales annuelles 'du plan d'eau. ,

, _ ,. - . __ _._ .... _..., -.-I .

. . . . . . . -L..- . i . .?. AL .- '

.L . . . - . . + ,.-:. ~ +" a. ,, :J .'> : . -. . . I

Le tableau suivant récapitule les observations maximales annuelles effectuges 5 la station de Sokoulani de 1954 B 1983.

ootes durée d e : : cotes durée de

, . ' ... . . . ... . .. "

..'. ..;. .:. .. . . ' , .. -5 . ' annE!es maximzles subme&ion années maximales ' submersion

. . .. . ... ,. . . .,.. .

43 jours 1976 331e11 - . 1981 330-76 .- 1982. 331015

Y ..,. 1 I

;.? ... i.:: . ' 2954

:1 -1955 " 331.3 1956 . . .. 33Le42 1974 331-58 15 jours 1983 32944

:.3 "t .:: .: '' : .,, ':. ..i 97 5 -- 23 jours : .-

. , . -- *> I. Un ajustement statistique de ces hauteurs maximales conduit -. J---: .t , aux estimations suivantes :

. fréquence dhcennale . . >(.I'. . . . . . . durée de' sub&ersion; au-dessus ?e la cote

. . . cote maximale: : 332,OO mètres . .

.. .._. i :

.' . . ..>+.: . _ . .... j ~ . : . .33lO5O:: "30 ~ O U ~ S ~ .

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. fréquence vicésennale . . !J

.+.. ......... "...I. ..... cote maximale : 332,20 mètres durée de'submersion au-dess6s de

.. 331050 : 40 jours, ':.

- Analyse des crues de B a r i v i è r e Sessi., modéli-'.- sa t ion, . . . . . . .

.: . . , r

Les Barigots qui af f Buenr; dans .. Ba p la ine de Niéna-Dionkélé sont trop nombreux pour que nous puissions . . . . . . mesurer directement l e s apports du bass5n versan-&- de. 1.2. r-~ ièr?e . -S~~.s~ . . ; .dans ' da-basse pllajxe o 14. e s t cependant possible d'estimer indirectement ces analysant Bes. termes dui bi lan de l ' e a u dans Ba retenue du de Karamassasso,

En p,ériode pluvieuse, l e s hpports dans 3a retenue. sont cbrasti-kxa&s des volumes ru isse l6s"sur l e bassin versant e t des '

volumes pluvicm&triques tombgs sur l e plan d'eau. .

. _ . . . . P

.. 3,2e Etude agronomique des risques d'inondations, . ----------------------------------------~-- . . . . . . . . . . . . .

Les dégats, causés aux cul tures par l e s 5nondatjLonsv::- :--- .i .

dépendent & Ba f o i s des surfaces cul t ivées , de 1.a hauteur -&.-d0---2a.--. . . .., . .

. . . . . . . . . . . . . . -: -...- -L--L+- , i .:.i.

- *

..-. -,.. I . 4 du%& . . . . . . . de la .,s,ubmsF.s.i-on. . . . . . en l.&a&son ...... . a ~ ~ ; ~ . - P . ~ - ~ - ~ ~ ~ ~ a - " p P a n t e _. . o .... . . . . .

. . . ." L .* !, . ..... ,_-.._ - . . I : 1 .-

Les d&g$ts se t raduisent par des chutes de kendemekkiou

3e2,10 m e s de cul tures e t +ariétk&' cu i t ivées , résistance'

. -7.. . . . . . . . . . . . des destructions de récol te , . .

. . . . . A l a submersion . . . . . . . . . . ', >,,.; ; 2 * . " N o s Cnforma-kions sur 'Ba. &&istanCe l a submersion' des ._

Ha rizicu'l- p l an t s de riz sont ex t r a i t e s des ouvrages consacrés -kure pratique, rédigés par J,P, DobeBmmn (rgférence bibliographi- que no 6ba

"I]*.Larne manière g&nérafle, l e riz c,raint beaucoup paus l 'excès d'eau que fia sécheresse, Une submersion & t a l e e t pro1,ongée e n t r a b e la mort dw r i z dans des djllais qui var ient en fonction de son âge, l e fac teur v a r i é t a l jouant principalement par la t a i l l e de Ba plan- t e , III s u f f i t de quelques centimètres de f e u i l l e s r e s t a n t . & l ' a i r Bibre pow que Ea plante s o i t P labr i de l fasphyxiem Par contre , ' l e s panicules de f l e u r s immergées deviennent s t é r i l e s " o

Pour un r i z p B u v i a : B , Ba d&ge de rés i s tznce &'l.*asphyxie par subnersioa complète s e r a i t de 36 heures quand l a plante e s t âigge de mo&& d'un m o i s , de 3 jours quand B a p lan te est. â&e de plus dlun mois e t de moins de 2 m o i s , de 8 jours au-delà du deuxième m o i s o

P o w un riz i r r i gué , Po dw6e de rés i s tance l 'asphyxie par submersion complète s e r a i t de 48 heures & 72,heures quand Pa plante es-k Sgée de m o i n s d'un mois, de 5 jours 'quand Pa plante e s t â g é e de plus de 2 m o i s , '

o o o / o o a

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ka croissance du r i z e s t fonction de la var i é th cu l t ivée e t des conditions de développement de la plante , D a n s de bonnes condi- t ions de développement, on peut estimer que l e s plants a t te ignent une t a i l l e d'au moins 2 0 centimètres au bout d'un mois, une taiE1TLe d'au moins 80 centimètres dès Pa f i n du deuxième moiso La phase de l lépiaison-f loraison e s t une des plus c r i t i q u e s dans Ba vie de l a plante ; e l l e in te rv ien t généralement après Be dewciè-e m o i s de croissance.

3 . 2 . 2 . Surfac e s cul t ivé es inondables.

- .Les relevés topographiques de l a p la ine de Wiéna-Dio&éP& furent effe.c.tués en 1954 e t permirent l e dessin die car tes à E*&c'fielle

.. 1/10 ,QOO è m e . . . . Le tableau.c,i-après résume P'malyse togograph.ique des surfaces cu&tivées aprBs am6nageqent agr icole de l a plairie en l'ab- , : .'.

sence . 7 - de digues :de protection, . . .:.->. . . . . . .

. ! ' : tableau de P'hypsom&trie, des super f ic ies culltiv6es exprimée ., en hectares

. . . . . . . . . . . . . . A 1 . ' . . . . ... p6riin'ètre ,, Pi'rZimètre- - . . po1de.r : total"."' total sans ti't.ude-. du Hxuo . air. . . . . . . . . . . . . . . . .

a 00 polder ' . a-. . . . . . .

_i . . . . . ... a ,331.40, ... . . , . . : . , 2 3 5 . ._ . . . . 120 517 ' 773- 255 (..i . .

a 331.60. - .175 160 517 . 852 :. 335 ::. a 332.00 338 313 517 1 a68 553 a 333.00 . 594 553 517 1 6 6 4 . . . . .;- 1 247

. ' 517 : 1 853 i, 1 336 .:;.:;, a 334,OO 697 639

. . .

. .

. . . . . . . . . . .' . .. t

. . . . . . En r e l a t i o n avec l e s types d'aménagement proposgs par Pa ...

SCET Internat ional dans Ba plaine de N i é n a - D i o r & é l & (r6férence bibliographique n02), plusieurs cas doivent Q t r e ennvisag&.j %II l'ab- sence de digues de protection, l ' a l t i t u d e du plara d'eau détermine les surfaces cu l t ivées inondables s i . l'on comai t Ba p o s i t i o n topo-

. . . . . . - . . grap$ique. .... . . des $.i ! ! cul tures . : . . . . . , i p. ... :

POW uu1 +nénagement, s i m p l i f i é ' ,sans poldes , l e s .surg:ao.es cul t ivées sont,.p~ö,tégées"'~las~u~.à ce que l e paan d'eau a t t e i g n e Ba cote 331.50 dtres , Pour Un aménagement avec poltder, Bes:sw:.faces cu l t ivées hors polder son t protégées jusqu'à la cote 332e5~- : :ey t Pes surfaces. ,cult ivées dans Te'. polder sont protégées juscput~ ce .que l e . . plan dleau 'a t te igne Pa cote 332,OO mètres, Les var ia t ions des surfa- ces culltiv6es inondables en fonction de ,,I+ c.0t.e du p lan d1?su . son t dessinges sur Ba f igure n o 3,,

.:

. . ., " -- , 3, o 2 o 3 o:. . .

. ._ . . 1. . I . . I

'. . A l a montée des niveaux d'eau, l e s surfaces cnl;tiv&es inon- , .

dées 'e'& l e s hauteurs de submersion son.+ déterminées par Bil cote .du:.:.: paan d'eau dans Ba p la ine , .e t pa.* Ba pos i t ion topographique des . :: ... surfaces mises en. culture- dans l e s zones inondabIe.s, en r.e.l.a*ion ,a.vec

. . . L'. l e t m e .g,"Gjnagebent. .... - . . , . . (c,,onf, f igure 1103) o . .

. . . . . . .

. . ,

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. . . . . . . . . . . . . . f

. . - - . . . . . . . . ... . , . . _ _

, . 1 ; . . . . .

A I a descente d e s niveaux d'eau, ia fa.u-t, en p ~ u s , t e n i r I

compte des capacités de drainage des p é r i d t r e s Lnosldés, Dans l e t

pro je t d'ambagement de B a p la ine de Mi&na-DionS-élié, les aménage- . ments s i m p l i f i é s ne prévoient pas Be drainage des périmètres .. ,

? . : . -. . . . . . . . . .

agricoles a

En Gkilisant l e s opérateurs pEuies-débitn définis par l 'analyse des crues de l a r i v i è r e :Se.s.s&, il. e s t possible. de recons-

,tikuer de longues chroniques de haut:qq.s d'eau daxs B a p la ine de .,: Niéna-Dionkélé , IB e s t donc théoriquqijlerat possible de .reconstitue,$, pour chaque type d'aménagement proposé, l ' h i s to r ique dies durées e$ des hauteurs de submersion sur un i n t e rva l l e de temps d'une t ren ta ine d'années correspondant'aux plus longues sg r i e s pXuvionétriques observées ., I

3 , 2 , 4 , CaractGrisation agronomique des r isques d'inondation . _ I : dans la plaine de. ïqi&na-Dion_téIE . I

Etaslalyse hydropluvioniétrique des crues de l a r i v i è r e Sessai! montre que Pes r isques d'inondations SO& 2 craindre, dans l a basse plaine de Niéna-DionkéB&, entre Xe 3Q aofik e t Be 30 septenbre,

En raisaln de Beurs dates de senis d i f fkren tcs , qui condi- tionnent l a t a i l l e du r i z , par coraséquema% sa r 6 s l s l a r z c e & l a sub- mersion, r i z irriguai! e t r i z ljjhuviax se comporteront de m a n i è r e très

e- di f fé ren te ,

- FtizicuIturé isrigu6e ,

Des apports en eau tardi fs dans Pa plaine de PTi6na-Dionké- l é f ixent l e calage des cycles du riz irrigué entre B e début du mois d'aoflt e t l a f i n du nois de novembre,

passe de 18 c e n t i d t r e s & 55 centimètres et l eu r rés is tance à la submersion ntexc$de pas t r o i s jours,

65 c e n t i d t r e s e t Beur &sistance 2 la srabmersiofi., e s t de 4 jours.,

Entre Be 10 août e t Be 2 0 septembre, la taille des plants

- Vera Be 20 septembre, Ba. t a i l l e des p l a n t s e s t voisine de

- Rizicul ture pluviale o

Semé au debut du mois de j u i l l e t , B e riz pluvial. at-tein- &ait une hauteur d'environ 6 0 centimètres vers lie 2 0 aoPit ; sa

A u début du nroi.s.de septembre, Be riz pEuvia3. entre en - . - résis tance la submersion serait alors de 4 Jours,

phase d'épiaison et de f lo ra i son , période critiq-txe du dheloppement % e. de l a plante , A c e t t e époque de k t amée , ebpz maintien du niveau des

eaux à une cote infér ieure à 6 0 centinèkres au-dessus du SOI., ne devrait provoquer aucun dégât- aux c u ~ t w e s , , Au-dessus de 60 cemti- mètres, l e s d8gãts vzr ieraient en fonction de l a hauteur d'immersion des panicules de riz,

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.. r é s u l t a t s , conclusions

Pour une crue décennale, B'étude des crues de l a r i v i è r e . Sess6 a f ixé h 331970 mètres %a cote maximale a t t e i n t e p a r ' i e s niveaux d'eau, Ea v i t e s se de descente des niveaux d'eau est de I b r d r e de 2 centimstres par j o u r et l e s dégâts causés aux cul tures var ien t de l a façon suivante :

Tableau des dégâts causés aux cul tures par une crue de .. fréquence décennale

J.- *i+ . .' ''4.' ,

. .

1 date d'occ&rence 1 10 août 1 1 septembre ! 20 septembre I I de la crue 1 I 1 f 1 type de 1 riz ! r i z I . . riz 1 r i z 1 riz 1 ..riz t 1 cul ture IirsriguéIp~uvialIirri~ué~p~uvial~irriguétp~uvia~i 1 t a a l l e des plants I 18 cm I 60 c m I 43 cm I - ! 65 cmt - ! ! hauteur c r i t i q u e 1 2 3 cm ! 55 cm ! 38 cmil 60 cm I 60 cm1 60 cm t t au-dessus du so9 I I I 1 1 I 1 t au-dessus du so9 I I I 1 1 I 1

1 aux cul tures I I surfaces cul t ivées 1 1 2 1 I avec d&g&s ! !

1 de la rchollte I I I 1 ! I

1 cote zu s o l c r i t ique! ,331e50 1 1333007 I ,331026 1331~10 ! !33101O I 1331~10 I t

1 pourcentage d6tFu%t ! 16 % 1 2 % I % I 4 % I 3 % 4 % I

1 f295 ha * 35 ha ,180 ha 50 ha 50 ha I 50 ha

. .

En rz ison de son semis ta rd i f au début du mois d'aoûtt le r i z irrigué zpparait beaucoup plus vLa1nérabPe aux inondations que l e r i z p luv ia l s e m 6 dès l e début du mois de j u i l l e t , Pour une crue de fr&- quente décemane, l e s dégâts res ten t peu iwportmts , ssuf s i If inon- dat ion survient avant l a f i n du mois d'aoÛt''sur une r i z i cu l tu re irri- guée.

Les digues de protect ion, érigges ,jusqn*à l a cote 331-50, paraissent peu eff icaces pour Put ter contre l e s inondatiGns et &ne- r a i e n t plt1t6t Pa descente des niveaux d'eau dans l e s périmètres c e i n t s par ces digues, Une protect ion eff icace des cul tures contre les risques d'inondation dans l a plaine de Ni&na-Dion%&lé exigerai t l#é%vatforn des digues ?i Pa cote 3320Q0 in.&tres,

Pour par fa i re l l i? tude agronomique des r isques d'inondation dans l a plaine de Niéna-DionkéBé, il faudra i t reconst i tuer de loo- gues chroniques de hauteurs d'eau e-P. en analyser les e f fe t s sur les rendements des cu l tures e t sur l e s productions agricoles ,

~n g o w r a i t ensui te proposer di f fé ren tes s t r a t ég ie s cultu- rales ou d i f f é ren t s aménagements suscept ibles d augmenker Ba produc- t i o n ou l e a rendementsa

e o ./o o o

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. . . . . .

I '

- 89 -

..... ... 3*3. Etude économique des risques d'inondation, ......................................... .. . .

Elétude &conomique des r isques: d'inondation dans l a plaine, de Ni&na-Dîo&élé n'a pas encore é t é r&al i sée , Pour effectuer une Q$.&e.-.&canc"cpe.. .des d&gâts.*.- Ja ,,qeiPPeure sollut ion s e r a i t de simu- ler l e . fonctionnement de plusieurs types df aménagements e t de com- parer. l e s g a h s r é a l i s é s sur de longues périodes:, Il e s t malheureu- sement, en l'&-bat' actuel des uonnaissances; impossible de pr6voir k'irnportanrce de l a crue qui survzendrait sur un in te rva l le de temps. fsxé 2 p r i o r i . .L.&.7caEcuP.-des pr,obabili tés permet: cependant de &pon- dre Ci l a question! suivante : Quel e s t le'volume 'de crue ou la cote

&nées venir ?

-7-

, i : 1

'.i ! I I

! . . . . . . . . . . . . . . . . F

! I---*

: i !

:.<:: I I :. !

....... G y n t la firobabil'ité P d'apparaTtre au moins une. fois dans les n . . .

. <

......... . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .- - . 1

I T 6 t m - k l'!a pgriode de re'tour, P Ba probabiXit6 d'occurence

qe lfév6n&ent, p;" l a probabi l i té de non occwrencei.:.de l*évènement, 3 le nombre d"&es, B a formule de Poisson donne : . . . I . . . . . . . . . . . .......

n -'---.-I--.. --. _-___,__ ____ 1 ! .II. - . - .-__. p- -= A . . - ' - j ( l - 1 )

T Y p i = (1 -- ! i a" .

i . ; , <- I.. !

i. IO ans In = 10) e s t de 9,56 % ; !sur une période'!'de 25 'ans, l a

. . .....L a.-. probaail i t . de . . . voir une.. crue , centennale (T = 100) en ! i

.... -. I

i

i

probabilité de voir une crue centennale e s t de 22,2 : Dionkhké, e l l e d6f ru i ra i t ..certainenen,t, .Ba, majeure p a r t i e de l a récol te .

En reprebane l e s données éconorniques du 'pro je t de mise en &a&eur-.-a~g&w&.e.. de... -la. p la ine .de i N i é na -D ionk6 E 6 4 r 6 f 6 r enc e b i b 1 i o - sur les"r&v"&res K u 0 e t Dougo. e t dans Pes. 'conditions déf inies par

perdre ejniJYron l a 'mo i t i é ' doune récol te amuekle moyenne, s o i t environ 20 % des b&&fic,es r é a l i s é s dans l e s 25 premières années de l'aména- gement-'&t.'$6 % des bénéfices pour lea années suivantes..

Si.une crue centennale survenait dans la plaine de Niéna-

... . . . .I _. I i

graphique no 21, sur une pgriode de 25 ans, e& lPabsence de barrages .. .- .

l e projet"8. .. # aménagernept, on peu% estimer que Pes inondations font

' Avec P a construction de barrages :sur. les r i v i è r e s Karo e t Dougo, sous 'Péserve d'une gestion correct's..de: ces .deux ouvrages, ceux-ci devraient pouvoir tamponner environ 6 mil l ions de mètres

,.

Doug0 e t 225 m i l i i o n s de

. . . -. ._ ,

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- go -

%p reprenant l e s calculs , effectués en 1976 par l a SCET Internat ional , sur l e s vingt cinq premi&res années de forictionne- ment de P'z&nagement, nous obtenons l e s résdl ta ts suivants expri- més en m i k E i o r m s de francs CFA : . .

I I 1 1 1 - . 1 . I aménagement I ménagement ! aménagement ! 1 - - ! complet I s i m p l i f i e I simplif ié I 1 .- ' ba&ag&&-$oi&'r I polder I sans polder I 1 -. ' I ' ' ! 1 I

__. .. . . .

, ' I ! " I 1 886 1

I ! 1 I

, . ::. ._ . . . 1 . . . . . 1

I ! investissements I 1. Plydroagricoles I ' I ! " !

2 598',..*' '.i" 1 4.16 1 . . .

. .

? I I ! r - I I bén6fices szns inon-! 2 126 I 2 273 I 2 O16 1

1 I

1 dations I 1 1

! . t I 1

1 , 1 a I pertes dues aux f 1 inondations ! 290 I 425 1 310 I ! : ! ! I f 1 1 ! 1 1 bénéfices r6eEs sur ! ! I I ! les 25 Sres années ! 1 836 ! i 848 ! i 706 I

1 I 1 , . . I

.

1 ! . ' 3 ' . * 1 1 I . ! I ! ' I ! b&s.é$ices a~nqe.l&:: . i 230 ! 170 ! 124 . ' I I suivants ,. . ' 2 .,! . ! I ! f ! I 1

.. Ces':caPculs sont évidement tou t 5 f a i t thGoriques, m a i s i l s r&gqas?ncn*L. assez bien Pes choix éconorniques gui .doivent a t r e f a i t s ,en matigre d.'a%&nagemea& de E a p laine de Nién6-Dionkéli. . . . , .., -. ,. . . . . . . . . . .

. Compte..;.tefiu des gros investissements nécessi tés par Pa construction des. ;barrages, i P apparait nettement que l e s e f f e t s 1 .

favorabIes.dus à .Beur construction ne se font réellemexit s en t i r qu'après l e s vingt cinq premières années de fonctionnement de 1 ' aménagement o

,Pour Pa protect ion des cul tures contre l es inondations, Pe coCdt de B'érecltion de digues arasées qui protègereient m e superf ic ie de 600 hectares , a 6 t h estime & 200 millions de francs CFA, s o i t t r o i s f o i s moins que l e coût de constructión des bàrrages. -Ces dApcues serafen* d'une e.-&&té asttmcnt "~périeuro & crelle desr .basrà&es pqj=se%&lea :pp&t~eS. .'=. =I%. d * acc'waufer qn .suppP&men$- de "$8""tn_ i , f? , io~ ,~ , -~~8~~~res cubes d&as la basse plaine, sans dommages pour les cul tures ,

Pa cote 33Z000 mètrest

. . .. I . . . I ..

, A . , . . . .

. .

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4,, -P.fBovens e t perspectives de kutte contre l e s inondations dans Ba pla2ne de Nicha-DionkélQ,

Les Froyens de Putte contre Pes inondations dans la plaine de Niéna-Dionk63.6 re lèvent de d e u s t r a t é g i e s complémentaires, hydrologique et agronomique, visant 6 6Biminer ou l h i t e r les dégahts catas6s aux cul tures par Pes inondations, L'étude 6conokiique- permet de chois i r l e s solut ions Pes moins coateuses qui sa t i s font au mieux 33s obJe'ctifs f&és,

StlraQQgies hydrologiques,

D G s 2957, l ' ingénieur du Génie R u r a l 6, Maton avai t par-

4 - b ------------------I-----

faitement dQfin5. les moyens hydrologiques de Butte contre l e s %on- dations dans E a pllaine 'de Niéna-DionkéB& : l a malt r ise de l ' eau d .

l'amont de l a plaine en 'cons tmisant des barrages. E?cr&teurs de '

crues-, B a maftr ise de l ' e a u en' aval de. 4-6 pla ine en améliorant B*QcouPement cles eaux d a i s l'émissaire Sessi., Pa maetrise de l 'eau dans '4a 'pBahe meme de Niéna-Dicmk&B6 en & r i g e a t des digues de protect5.on des cul tures e t 'en controlant Pes débi t par un. ouvrage hydraulique 2 I 'exuto.ire -áde la pXaine, ' I .i . .

D m s Be meil leur des cas , en B ' é t a t actuel des aménage- ments, l e s cu l tures , s i tuées dans l ' ence in te des digues élevées A B*al-tituadle 331050 mètres., ne sont protégées que pour des &&ne- ments p9uviom6lriques infér ieurs à B a fr6quence décennalee

pr6cédeiment que B a soPuation la x o h s coÛteuse e t Ba plus eff icace s e r a i t de s-eari?lever Pes digues jusqu'd l a co te 3 3 2 , O O mètres,

. . . .

Afia de mieux prot6ger l e s cu l tu re s , nous avons montré

m&re c e t t e s t r a t é g i e curat ive de Butte contre l e s inon- dations, de I o i n Ia paus eff icece, il ex i s t e égalexlent une autre s k r a t g g i e de t m e prévent i f , susceptlb3.e de l i m i t e r l e s dégâts provoqu6s p a r l e s crues en l imitent la montQe des niveaux d'eau.

&lieux gérer l 'ouvrage hydraulique de Karanassasao et e l l e se fonde sur P'htude des crues de Ba r i v i è r e Sessé ( r é f k e n r e bibliographique no 4) qui permet de préd6terplliner l e s crues d partir de l 'observation des pluviométries e t de l eu r probabi l i té dtoccurencer Ainsi, pour B'aaan6e 1975, une ouverture permanente des vannes A p a r t i r CIU 3Q j u i x x e t au ra i t maintenu l e niveau m a x i " de l a crue B a p l u s dangereuse pour Pes cul tures 20 centinc$tres au-dessous de Ea. co t e r&elhe a t t e i n t e c e t t e annse là.

d'une geskion ra t ionnel le de Bsouverterre e t de ]la fermeture d e s vannes 6x1 barrage de KaraQzssasso,

ZlEe consis te

C h reportera à la fiEure no 4 pour apprécier l'importance

4,2S Stratégies agronomiques- ....................... Face aux r isques d'inondation dans B a plaine de Nibna-

Elles relèvent d ' a t t i t udes psychokogiques différentes Dionkélé, plusieurs s t r a t6g ie s agricoles ont &tQ appliquées,

de l'homme face d un risque : l a f u i t e , l ' inconscience, l'accep- tation prudez2te e t raisonn6.e o

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. % ' < . . .. . . . . I .

.y?!.-: .: , ' . . % . . . _ I , " . . - . L . . .. . ~ -,_ ".,.,._,.I _ _ _ . .. . I . . ...*-. .. - . -. '

l a basso plaine zprès inondation e t destruct ion, témoignent -. d'-.e . . - 6 t y a t é g i e de. fu i t e devant Pes r isques d' inondations.,

, : . , ' .... _. . .Pour un paysan vivant en autarcie , c ' e s t probablement 1; 'ktrat.égie quai l u i convient Be mieux e t ninimise les; riscpaes,

'-

L'absence de cul tures , puis l'abandon des cul tures dans

...

'ka mise en cul ture de l a basse plaine a v a d 1950 puis B 1 existenc e du p r o j e t d am&nageDent t.&nio ign.en.t: -1 d I une acc eptat ion des risqrier; d l inondation que les études p rg l imka i re s hydrologiques onnt essay6 de quantifier* Le choix agronomique de mise en cu l ture d'un r i z p luv ia l au-dessous de l'aEtitude'33le$Q s'apparente 2 B'acceptakion raisonnée des risqueso

En l 'é-kat ac tue l des am&.mge:xents, c e t t e s t ra tggie cul- .,. , t n r a ~ e seablie êtke la &tus eff icace pour limiter l e s d6gSts causés aux cul tures pzr Bes..ixibsadations su r l e s sols l e s plus expo'sés, E l l e supprime é-sridemwmt les gains d l u n rendemEnt p lus élevé de Ba. ri+cz¿lkurè irriguée; p a r inond.a.tiosa con-kroXée des basses t e r r e s de Ba. ,p&aine,

. , ~ e choix conom mi que en t re l e s deux solut ions de r i a i cu l - & w e bPuviaBe ou de r i z i c u l t u r e i r r iguée sur les plus basses t e r r e s exposses awr risques 61iqon~ations n ' e s t pas &vident e t n6cessitc- % a i t une &t-ude plus &profondie o

.. ...

. .. . .. - .

. ....

. - ...

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5. - Conclusion

Environ t r e n t e années après l e s premi6res études hydrolo- giques =enges pa r B'ing&Eeur-du Génie Rural G, Maton dans l a plaine de Mii?na-Dion&&E&, l e s problèmes liés l 'aménagement agricole de c e t t e plaine r e s t en t posés en termes à peu près identiques,

Des 6 t n d . e ~ hydkologiques . &tensives ' menées par . 1 l O2STOM . . . . . ? * - v . . , . . . I . ..-. . .:

.- . . . . ' ,:slcz"r!.ane..p&iode de six .ans '(1974-74 e t 1981-831, on peut maintenant :.. .. t:...:.; . .I:.." . e:xt'P.a%,re -les paramètres. hydrologiques permett'alz't 'de quant i f ie r l e s

r isques d' inondation et d 'o r i en te r l e s choix en' matière d'aménage- ;:,':....;. :ment...Sans remeetze en caus,e l e s choix effectués par le projet d'amer

--i. - ,- ...,.:---~.,znag ., ~. 7 .. I . .

ehztent d,e Ba p l a h & de Niéba-D$onk&,lé, q u i .,se fondent sur des cri- .. tères éc.on.om&ques, l ' ana lyse kydrblogique et agronomique des risques

const i tue une protect ion insuf f i san te et i l l u s o i r e , e l l e montre &ga- lement que ' l es choix' culturaux peuvent Q t r e adapkés aux risques d inondation qui vagient avec &a s t ra tggie hydraulique adoptée pour l a protect ion des cul tureso : . i

.- . . . ; .' .. d;l$nonda.$ions montre. que ,l; ' '&rection de digues h l a coke 331.50 m&tres

.. . , .

._ . .

... . . *

I X + e .faudreit' cependant pa.s c r o 5 . r ~ que ces r é su l t a t s sont .:' . acquis ,.de faqon défini t ive. Que snr&enne une déforestat ion des colr "1ine.s qÜî entowent: . la plaine de Ni&la-Dio&&Bé * , ou que-.survienne :&e 'dégradation Z m p o r t a n t e : du couvert herbacé

~ .- .'c .i- :.: i

.~. - e t . l e s r e l a t i o n s

pluies-débi ts , définies sur le bassin versant ' de l a r i v i è r e S e s & , saeg trouvaraient modifiées dans B e sens d'une aggravation des ris- que& dr inon¿ia%ioz, Un changement des conditions climatiques, dans le

, sens 'd'me p l u s grnnde sécheresse ou.d'une plus grande pluviosi té , est égalemeat susceptible d'at ténuer ou d'aggr2v:Fr l e s r isques d'inon- dations , .

. . La, protetti-on des cultures, coritre, l'as, :risque.s d'inonda- ' t zo93 dans, %a plairië >.de. Niéna.-Dio*&ié ,requiert donc m e vigilance ?continue e& m e sukvei8:Xancizr:d'es p a r a ~ è l ~ ~ s : . . h r o , ~ o ~ ~ q u e s qui condi- t ionnent l e miase8lemen-k des eaux 5ur l e bas,@Q~,.versant de Ba r lvib-

' - . .A .:couPt terme, . II Porganisation. Vpra-kique ek.,.rationnelle d'une

. . . .:. : . i , .

.-* .. . . .

. . . .; ,:*,; .'.

. : ,. ' . !".

, , , . re Sessi? et la z-ioratée du plan d'eau dans P a basse plaine. , i'

. . .. . ~. , . . _ I . .

' C . * . . . - . .' . . . -. .i,.. . , .

. . I. u. ~

gesti'dn .dd ,barrage de Kara%a.ssanso es% .d .& jh suscept ible de l imiter de façon significative Iss r isques d'inondation,

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i ..

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