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LUNDI 17 JUIN 2013 - 8 CHAÂBAN 1434 - N°6898 - PRIX 10 DA- FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL: 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Le Bonjour du «Soir» - Certaines mauvaises langues disent que le Président a un problème au bras gauche ! - C'est faux ! Ni gauche, ni droite ! Il est en rééducation fonctionnelle ! - Au début, vous avez pourtant dit qu'il n'avait aucune fonction atteinte, ni séquelles ! - Oui ! Je parlais des fonctions de président, de chef de gouvernement, de chef des armées, de chef de la diplomatie, de chef de la justice, de conseiller spirituel de la zaouïa d'Adrar... - Aucune de ces fonctions n'a été atteinte ? - Non ! - Alors, pourquoi cette rééducation ? - Pour être en forme et partir victorieux pour un 4 e mandat ! - Pour cela, il faut qu'il rentre ! - Sachez que la salle de réception de l'hôpital des Invalides est assez grande pour contenir beaucoup du monde au cas où il doit prêter serment ! - Voilà ce qui manque à nos hôpitaux ! De grandes salles de réception avec beaucoup de vases et le portrait d'Ahmadinejad ! - Pourquoi lui ? - Il s'est taillé après deux mandats, n'a pas cherché à bricoler la Constitution et se soigne au Val-Téhéran ! [email protected] «Le P-dg et l'ex-P-dg de Sonelgaz sous contrôle judiciaire ! Quand les coupeurs de têtes s'en prennent aux coupeurs de courant, il y a de l'électricité dans l'air !» (Tata Aldjia) Aux Invalides, ce sera valide ! Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 Photos : DR RW ANDA 0 - AL GÉRIE 1 Les Verts mettent le cap sur les play-offs Les révélations de l’islamiste tunisien Ghanouchi «Abdelhamid Mehri m’a loué un appartement à Bouzaréah.» «Bouteflika est un grand ami.» «Nous avions le soutien de Ben Bella.» PAGE 3 PAGE 3

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LUNDI 17 JUIN 2013 - 8 CHAÂBAN 1434 - N° 6898 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

Le Bonjour du «Soir»

- Certaines mauvaises langues disent que lePrésident a un problème au bras gauche !

- C'est faux ! Ni gauche, ni droite ! Il est enrééducation fonctionnelle !

- Au début, vous avez pourtant dit qu'il n'avaitaucune fonction atteinte, ni séquelles !

- Oui ! Je parlais des fonctions de président,de chef de gouvernement, de chef des armées,de chef de la diplomatie, de chef de la justice, deconseiller spirituel de la zaouïa d'Adrar...

- Aucune de ces fonctions n'a été atteinte ?- Non !- Alors, pourquoi cette rééducation ?- Pour être en forme et partir victorieux pour

un 4e mandat !- Pour cela, il faut qu'il rentre !- Sachez que la salle de réception de l'hôpital

des Invalides est assez grande pour contenirbeaucoup du monde au cas où il doit prêterserment !

- Voilà ce qui manque à nos hôpitaux ! Degrandes salles de réception avec beaucoup devases et le portrait d'Ahmadinejad !

- Pourquoi lui ?- Il s'est taillé après deux mandats, n'a pas

cherché à bricoler la Constitution et se soigne auVal-Téhéran !

[email protected]

«Le P-dg et l'ex-P-dg de Sonelgaz sous contrôlejudiciaire ! Quand les coupeurs de têtes s'enprennent aux coupeurs de courant, il y a del'électricité dans l'air !»

(Tata Aldjia)

Aux Invalides, cesera valide !

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RWANDA 0 - ALGÉRIE 1

Les Vertsmettent le cap

sur les play-offs

Les révélationsde l’islamiste

tunisienGhanouchi

l «Abdelhamid Mehri m’a loué un appartement à Bouzaréah.»

l «Bouteflika est un grand ami.»

l «Nous avions le soutien de Ben Bella.»

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Quand Ghanouchi voyage aux frais

des AlgériensInvité par le MSP à participer au col-

loque sur Mahfoud Nah-nah, le leader du

mouvement tuni-sien Ennahda avu son séjouralgérois totale-ment pris encharge par laprésidence de laRépublique. Hier,il a été arraché àsa conférence de

presse pour hono-rer une sollicitationà concertation à

Djenane El-Mithak.

PP

Un jour, un sondage

Pensez-vous que les pays de l’Otan finirontpar intervenir militairement en Syrie ?

OUI NON Sans opinion

RÉSULTATS DU DERNIER SONDAGEVahid Halilhodzic doit-il reconduire l’équipe

rentrante face au Bénin, lors du match d’aujourd’hui contre le Rwanda ?

Oui : 61,75 %Non : 23,39 %S. Opinion : 14,85 %

La réalisation de la pénétrante autorou-tière devant relier Béjaïa à l’autorou-te Est-Ouest ne semble pas près de

voir le jour.Selon une source, le contrat de gré à

gré promis à une entreprise chinoisen’est en tout cas pas encore signé. Etdire que toute une mise en scène, avecdes engins et des travailleurs chinois,avait été organisée, dans les environsd’Akbou, à l’occasion de la visite deAbdelmalek Sellal à Béjaïa, le 27 avrildernier. Depuis, plus rien ! Niengins, ni «Chinois»,ni travaux...

Simple mise en scène

[email protected]

Lundi 17 juin 2013 - Page 2

ERISCOOPERISCOOP

L’audit de Benbada 38 millions de dinars seront consacrés

par le ministère du Commerce pour réali-ser une étude portant sur l’audit des 48Chambres de commerce et d’industrie de

wilaya ainsi que la Chambre algérienne decommerce et d’industrie. C’est ce que révè-

lent des sources proches du dépar-tement de Benbada, en précisantque cette étude sera réalisée parle Centre des techniques de l’in-

formation et de la communica-tion, une entité publique de

consulting.

RéflexionLe ministère du Commerce a engagé une

réflexion autour de la réduction du taux desucre dans les produits agroalimentaires,notamment les boissons. Une commission aété installée pour trouver la meilleureformule en concertation avec lesproducteurs. Une initiativequ’applaudissent les pro-fessionnels de la santépour qui l’obésité et lediabète sont en passe dedevenir un problème desanté publique.

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Le Soird’Algérie Lundi 17 juin 2013 - PAGE 3Actualité

Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - La prudence du diplomate.

C’est l’attitude prise, hier, par lasous-secrétaire d’Etat aux Affairespolitiques lors de la conférence depresse animée au siège de l’am-bassade des Etats-Unis à Alger.«J’ai eu deux journées extraordi-naires d’entretiens en Algérie. J’aieu d’excellentes discussions avecle Premier ministre, le ministre desAffaires étrangères, d’autresmembres du gouvernement etaussi des responsables du ministè-re des Affaires étrangères.

Nous avons abordé un largespectre de sujets, des fortes rela-tions bilatérales qui lient les deux

pays, la coopération, le partenariatnotamment dans le domaine de lasécurité, la bonne gouvernance etla démocratie. Nous avons égale-ment discuté des moyens de tra-vailler ensemble, en se basant surle leadership de l’Algérie, dans desenvironnements difficiles. Il est clairque l’Algérie a un présent brillant etun avenir encore meilleur. J’ai étébien reçue en Algérie», a affirméWendy Sherman dans une décla-ration liminaire. La sous-secrétaired’Etat a évité d’évoquer l’absencedu président de la République etdes conséquences sur la stabilitédu pays. La question lui est posée.Réponse : «J’ai souhaité, à mes

interlocuteurs, un prompt rétablis-sement au président de laRépublique. Monsieur AbdelazizBouteflika est bien connu auxEtats-Unis, il a une réputation.

Nous lui souhaitons un retourimmédiat. Quant à l’Algérie, nouslui souhaitons d’avancer sur tousles fronts. Il faut une continuité.»Wendy Sherman fait, toutefois,

montre de réalisme en abordant laquestion des prochaineséchéances électorales, le scrutinprésidentiel en l’occurrence. «Ladécision doit revenir au peuple,nous soutiendrons le futur candidatà condition que cela passe par unprocessus démocratique. Nousapportons notre soutien à tout gou-vernement, tout candidat qui seraélu au terme délections démocra-tiques.» Qu’en est-il du profil dusuccesseur de AbdelazizBouteflika ? «C’est à l’Algérie d’endécider et non pas aux Etats-Unis.L’essentiel est que cela interviennedans le cadre d’un processusdémocratique.» «Transition démo-cratique», c’est donc le messageessentiel de la représentante del’Administration américaine qui aachevé sa tournée au Maghreb eten Egypte par une escale de deuxjours à Alger. T. H.

Sofiane Aït Iflis - Alger (LeSoir) - A la tête d’un mouvementislamiste qui a pignon sur la viepolitique en Tunisie et qui nedésespère pas de voir le mêmescénario électoral se réécrire enAlgérie avec son partenaire, leMSP, Rached Ghenouchi sait sefaire encensant à l’endroit desautorités algériennes. C’est enbien qu’il a cité ce qu’il lui estdonné de citer.

Du Président Ben Bella, il araconté que ce dernier était fortfurieux, lorsqu’il apprit de SidAhmed Ghozali que Zinedine BenAli avait sollicité de l’Algérie sonextradition ainsi que de celle desa famille. Réfugié en Algérie de1989 jusqu’en 1992, avec plus de500 autres cadres d’Ennahda,Rached Ghenouchi a estimé quele duo Algérie-Tunisie est appeléà l’avenir à jouer le rôle de loco-motive du Maghreb.

D’ailleurs, quand il parle de laTunisie, livrée à la violence sala-fiste, il évoque un pays apaisé.Que la violence armée islamistesest l’œuvre d’une poignée desalafistes que le gouvernementcombat, que les tiraillementsautour de la mouture de laConstitution est tout à fait naturel,tant est les discussions associentune vingtaine de partis et des per-sonnalités.

Rached Ghenouchi, dont lemouvement est soupçonné d’ac-cointances avec les salafistes,prône une démarche de dialogueavec les salafistes extrémistes.

S’agissant de la suppressionde la référence à la Charia dansla mouture de la Constitution, il sedéfend que cela soit une conces-sion forcée mais une disponibilitépour le consensus, surtout qu’enmatière de référence à l’islam, lamouture en consigne bien.

Rached Ghenouchi, qui penseque les élections présidentielleset législatives pourraient interve-nir en novembre prochain, croitfermement que la mouture de lanouvelle Constitution ne subiraitpas encore des triturations.

Il défend aussi le projet de loi

d’immunisation de la révolutiondes anciens du régime de Ben Ali.Enfin, il affirme que Ben Ali et sa

famille avaient détenu indûment50 milliards de dollars et que lamoitié des avoirs tunisiens était

entre les mains de 114 per-sonnes.

S. A. I.

Le leader du mouvement islamiste tunisien Ennahda,Rached Ghenouchi, se réclame de la grande amitié duPrésident Bouteflika, laquelle remonte, selon sa déclara-tion à El Khabar, aux années 90, lorsqu’ils étaient tous lesdeux dans l’opposition. Il révèle que sa famille a quitté en1992 l’Algérie sans passeport pour aller le rejoindre àLondres où il était réfugié mais surtout que c’estAbdelhamid Mehri qui lui a loué un appartement àBouzaréah et qui a pris en charge sa famille.

RACHED GHENOUCHI À EL KHABAR :

«La coordination militaire et sécuritaireest au plus haut niveau»

Mohamed Kebci-Alger (LeSoir) - Et les 123 participants àcette rencontre de deux jour, qui setient à l’hôtel El Aurassi, avaient lamême conviction, celle du devoirde la société civile de participer àla reconstruction du Mali après laguerre et s'organiser en vue de laprésidentielle du 28 juillet pro-chain. Ce que, d’ailleurs, MahrezLamari, président du Réseaualgérien des amis du peuplemalien, organisateur de l’événe-ment, déclinera d’emblée dans sondiscours d’ouverture de cette ren-

contre. «La société civile est lemoteur de la reconstruction duMali», dira-t-il dans son allocutiond’ouverture de la rencontre.

Autre conviction des interve-nants, «soutenir le Mali, c’est pré-munir son pays d’être contaminépar la crise aiguë qui ronge cepays depuis des mois». Et le prési-dent de la Croix-Rouge nigériennedira, en effet, que «la paix au Mali,c’est aussi la paix au Niger». D’où,comme il le dira, l’engagement desforces armées du Niger dès ledébut du conflit à aider le Mali à

recouvrer son intégrité territoriale.L’intervenant ne manquera pasd’insister sur l’aspect humanitairede la situation des réfugiésmaliens dans son pays qui, avec lasaison des pluies, va s’aggraver.D’où son appel pressant aux orga-nisations humanitaires internatio-nales pour épauler son pays danscet effort d’assistance.

Le président du Haut-Conseilislamique du Mali a plaidé pourque «la société civile s'organise enprévision de la présidentielle du28 juillet». «Il est capital que lesorganisations de la société civileparticipant à cette rencontre s'ap-proprient les questions-clés quiengagent l'avenir du Mali», a ditCheikh Mahmoud Dicko M. Et à ce

dernier de faire du retour de l’ar-mée malienne à Kidal, objet,d’ailleurs, d’âpres négociations àOuagadougou depuis le 8 juin der-nier avec les diverses factionstouaregs, un impératif avant la pré-sidentielle du 28 juillet prochain quiaura au Mali pour fonder «unenouvelle démocratie basée surl'Etat de droit». Voyant en la tragé-die du Mali «celle de tous les paysvoisins, voire de l’humanité toutentière», l’ancien ministre de laJustice mauritanien plaidera pourun devoir de justice au sujet descrimes graves commis dans lepays sous diverses formes,convaincu qu’il est «impératif decombattre l’impunité pour pouvoiravancer». M. K.

CRISE MALIENNE

Le rôle capital de la société civileQuel rôle pour la société civile malienne dans le règlement de

la crise que vit le pays depuis des mois ? Telle est la probléma-tique débattue, hier, au premier jour d’une conférence internatio-nale de solidarité des sociétés civiles des pays de la sous-régiondu Sahel, qui se tient à Alger.

WENDY SHERMAN, À PROPOS DU FUTUR PRÉSIDENT ALGÉRIEN :

«Nous soutiendrons tout candidat qui sera éluau terme d’élections démocratiques»

La sous-secrétaire d’Etat aux Affaires politiques a achevé,hier, sa visite de deux jours à Alger. Face à la presse, WendySherman a évoqué avec une certaine retenue la situation poli-tique en Algérie. Elle a toutefois insisté sur la nécessité d’unetransition démocratique pour assurer la succession du PrésidentBouteflika.

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Lyas Hallas - Alger(Le Soir) - Le sous-sol algérienregorge de minerais, selonM. Yousfi, qui n’attendent qu’àêtre exploités.

Une perspective économiqueque le cadre juridique actuel nefavorise pas, car il «exclut toutfinancement d’activités derecherches minières par l’Etat».

«Le problème fondamental àrésoudre est celui de mettre enévidence des gisements com-mercialement exploitables pourassurer au moins le relais deceux exploités (…).L’insuffisance de l’effort globalde recherche minière depuis lesannées 1980 a eu pour consé-quence la fermeture de nom-breuses mines après épuise-ment des réserves. La situations’est aggravée depuis que lalégislation a exclu tout finance-ment par l’Etat», a-t-il expliqué.

Phosphates et ferEn effet, le ministre a annon-

cé que la possibilité de finance-ment de telles recherches estprise en charge par ce projet deloi afin, justement, de mieuxexploiter ces richesses.

Il a rappelé que «l’Etat accor-de une attention particulière àun certain nombre d’actionscomme la valorisation des phos-

phates qui occupent une placede choix dans les richessesminières nationales et l’industriedes engrais, qui visent à déve-lopper des produits intermé-diaires (acides phosphoriques)et des engrais composés».

Il a précisé que des opéra-tions ont été déjà réalisées : «Ledéveloppement des capacitésd’extraction et de traitement ducomplexe minier de Djebel Onkqui produira à partir de 2019cinq millions de tonnes de phos-phates marchands par an avecune extraction de dix millions detonnes par an de minerai bruten carrière.

La transformation des phos-phates à Oued Kebirit vise àproduire en phase finale 1,5 mil-lion de tonnes d’acide phospho-rique. Ainsi, l’Algérie produiratrois millions de tonnes de DAP(diammonium phosphate) paran.»

Dans ce contexte, il a égale-ment parlé du fer et évoqué legisement de Gara Djebilet dontles réserves s’élèvent à deuxmilliards de tonnes. «Le problè-me de ce gisement est de trou-ver un procédé de traitementpermettant de ramener la teneuren phosphore qu’il contient à lanorme commerciale», a-t-ilavancé. Il a affirmé qu’«un grou-

pe interministériel chargé dedéfinir le schéma général demise en valeur de ce gisementest mis en place».

Et de préciser, «les prévi-sions à l’horizon 2025 indiquentun besoin national en mineraide fer de 16 millions detonnes/an, une production de 12millions de tonnes d’acier/an,une consommation nationale de9-12 millions de tonnesd’acier/an».

Pétrole et gaz de schiste A la question relative aux

réserves d’hydrocarbures et s’ilen reste encore pour les géné-rations futures, M. Yousfi a eucette réplique : «Sans hésita-tion, ni aucune ambiguïté, je

réponds par l’affirmative. Lesefforts de prospection et derecherche ne cessent de s’ac-croître et ont permis la mise enévidence de découvertes d’hy-drocarbures liquides et gazeux,classés en différentes catégo-ries.»

Quant au développementdes gaz de schiste, le ministre arelativisé les dégâts inhérents àleur exploitation qui est encore«dans la phase des études pré-liminaires», indiquant qu’«unprogramme est mis en placepour évaluer avec précision lepotentiel en gaz de schiste quisemble considérable». Et deconclure : «Une étude a placéles ressources algériennes engaz de schiste à la troisième

position mondiale avec la possi-bilité de récupérer jusqu’à20 000 milliards de mètrescubes.

Cette étude n’inclut pas leshydrocarbures compacts dontles ressources s’avèrent consi-dérables.

La phase d’exploration estbeaucoup moins difficile quecelle du gaz conventionnel,mais son exploitation requiertdes techniques adaptées.

Ce sont des techniquesfiables et éprouvées et leur futurdéveloppement en Algériebénéficiera des avancées tech-nologiques réalisées par lescompagnies qui opèrent dansce domaine.»

L. H.

Le Soird’Algérie Actualité Lundi 17 juin 2013 - PAGE4

RESSOURCES MINIÈRES

Cap sur le fer et le phosphate

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RLe financement de l’investisse-

ment productif, notamment dansles industries manufacturières,est extrêmement faible», observele conseiller à la Banque d’Algérie,Djamel Benbelkessem.

Chérif Bennaceur - Alger(Le Soir) - Invité hier de la rédactionde la Chaîne III de la radio nationale,Djamel Benbelkessem a constaté quel’investissement productif marchand,porté par les entreprises et qui a évo-lué entre 8 et 11% entre 2008 et 2011,reste faible, comparé à l’interventionde l’Etat et du groupe Sonatrach. Etcela même si l’investissement globalest élevé, précise-t-il, les industriesmanufacturières restant «le parentpauvre», avec un taux d’investisse-ment de 3,7%.

Certes, les crédits bancairesoctroyés à moyen et long terme ont crûde 68,3% à fin 2011 à 70,2% à la finmars 2013. Comme les crédits ban-caires accordés aux entreprises dusecteur privé (2 369 milliards dedinars, en hausse de 5,7%), ontdépassé ceux octroyés aux sociétéspubliques (2 205 milliards de dinars,en augmentation de 7%). Or, dans lecontexte où les revenus de l’Algérie

dépendent encore, à 98%, des ventesd’hydrocarbures, que les recettes d’ex-portations marquent un repli constantdepuis 2006 et que les réserves dechange enregistrent «une très légèrebaisse», la diversification de l’écono-mie s’avère donc incontournable,inévitable.

Notons que le premier trimestre2013 a été marqué par la diminutiondu volume d’exportations d’hydrocar-bures de 8,86%, la baisse des expor-tations en valeur de 13,9% (en raisondu fléchissement des prix de 5,7%) etdes réserves de change officielles endiminution de près de 1 milliard de dol-lars.

A ce propos, Djamel Benbelkessema réfuté qu’il y ait une ponction sur les-dites réserves, la baisse résultant plu-tôt de l’effet de valorisation négativeselon le conseiller qui assure aussique les entrées de devises «couvrent»les sorties au titre de la balance despaiements. Cela même si le solde glo-bal de la balance des paiements abaissé à 846 millions de dollars aucours du premier trimestre 2013 contre4,164 milliards de dollars durant lapériode similaire de 2012. Et unenécessité vitale d’autant que lesimportations de biens de consomma-

tion non alimentaires (véhicules...)augmentent, en croissance de 83%durant le premier trimestre 2013,contre 22% pour les biens d’équipe-ment. Ce qui démontre que les reve-nus générés par une source nonrenouvelable manquent d’être valori-sés de manière efficace, servantdavantage à la consommation qu’à lacréation de richesses durables. Cecidémontre également que l’économienationale est en situation de vulnérabi-lité qui «apparaît très nettement», dirale conseiller. D’où l’opportunité de«tirer les leçons, d’être encore davan-tage conscient de notre vulnérabilité»,dira Djamel Benbelkessem, réitératifdes propos tenus récemment par legouverneur de la Banque d’Algérie,Mohamed Laksaci. Concernant l’infla-tion, le conseiller note une «décéléra-tion» à 6,9% durant le mois de mai2013, poursuivant un recul de la haus-se des prix dès le mois de février der-nier, après un pic à 8,91% en janvier2013 et à 8,89% à la fin 2012. Et unedécélération sur laquelle la hausse desprix «récurrente» durant le mois deRamadan ne devrait pas avoir d’im-pact immédiat, d’autant qu’aucun«choc» de la demande n’est attendu.

C. B.

DJAMEL BENBELKESSEM, CONSEILLER À LA BANQUE D’ALGÉRIE :

«L’investissement productifest extrêmement faible»

JOURNÉE MONDIALEDE LA LUTTE CONTRELA DÉSERTIFICATION

Un riche programmeau menu

L’Algérie célèbre, aujourd’hui, la Journéemondiale de la lutte contre la désertificationsous le thème de «La sécheresse et lapénurie d’eau». La Direction générale desforêts organise, à cet effet, des activités etanimations diverses en collaboration avecdifférentes structures socio-éducatives etautres partenaires locaux. Ainsi des exposi-tions, des conférences et des tables rondessur la stratégie nationale de la lutte contre ladésertification et de la protection des res-sources en eau, des animations au profitdes enfants et des visites de sites et de pro-jets forestiers et agricoles sont au program-me.

L’occasion vise, selon le ministère del’Agriculture et du Développement rural, à«sensibiliser et à informer l’opinion publiquesur la désertification, ses causes et seseffets dont les conséquences ont été dra-matiques dans beaucoup de régions dumonde».

Par ailleurs, la wilaya de M’sila a étéretenue cette année, pour la célébrationofficielle de la Journée mondiale de la luttecontre la désertification. Prévues le 23 juinprochain, les festivités se dérouleront enprésence du ministre de l’Agriculture et duDéveloppement rural, précise la mêmesource.

Rym N.

L’exploitation des ressources minières devrait passer lavitesse supérieure avec l’adoption de la loi en cours d’exa-men par le gouvernement. Ledit projet de loi, a indiqué leministre de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi, dans unentretien accordé au quotidien El Moudjahid, «vise à faireoccuper au secteur minier une place plus importante dansl’économie nationale».

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Le Soird’Algérie Lundi 17 juin 2013 - PAGE 5Actualité

F-Zohra B. Alger (Le Soir) -Le Syndicat des travailleurs de laformation professionnelle a décidéainsi de suspendre momentané-ment son mouvement de grèvecyclique. Il promet, cependant, dereprendre la protestation dès lasession de septembre à travers leboycott de toutes les activités.C’est une réunion extraordinairedu syndicat tenue ce samedi qui aabouti au gel du mouvement degrève. Evoquant «la situationsensible que vit actuellement lepays mais aussi la volonté de pré-server les intérêts des tra-vailleurs», le syndicat sembledécidé à aller jusqu’au bout de sesrevendications et de poursuivre laprotestation jusqu’à la satisfactiondes doléances des travailleurs du

secteur. De ce fait, le bureaunational du SNTFP a donné ins-truction aux bureaux de wilaya depréparer dès maintenant le boy-cott de la session du secteur de laformation professionnelle prévuepour le mois de septembre. Ildemande ainsi aux travailleurs dese mobiliser pour participer enforce au mouvement de protesta-tion prévu pour la rentrée. Pour cequi est de ses revendications, lesyndicat dit dénoncer et rejeterl’indemnité de soutien aux activi-tés de l’administration au taux de10 % aux corps communs etouvriers professionnels avec effetrétroactif à partir de 2012. Le syn-dicat exige aussi un taux de 25 %avec effet rétroactif à partir de2008, la révision du régime indem-

nitaire de tous les travailleurs, lamodification du statut particulierdes corps communs et ouvriersprofessionnels avec leur intégra-tion dans le secteur et l’abrogation

de l’arrêté ministériel interdisantaux enseignants l’accès au postede directeur de centre de forma-tion. Les travailleurs du secteurde la formation professionnelle

revendiquent aussi la satisfactionde la nouvelle plateforme derevendications remise à la tutellele 15 avril dernier.

F.Z.-B.

Le Syndicat national des travailleurs du secteur de laformation professionnelle (SNTFP) a annoncé, hier, le gelde son mouvement de protestation prévu pour aujour-d’hui, mais promet toutefois un large boycott de la rentréede septembre prochain.

SYNDICAT DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE (SNTFP)

Gel de la grève prévue aujourd’huiet boycott de la rentrée

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A. Bettache - Alger (Le Soir) - Laquestion revendicative était égalementau centre de cette rencontre. Ainsi,outre le renouvellement organique,marqué par l’élection d’une nouvelledirection nationale du syndicat, à satête M. Nazim Maïza, les participants àcette conférence ont, de nouveau,lancé un appel à l’employeur pour «lerespect des accords conclus avec lepartenaire social». En effet, le SNPN-CA, qui revendique une large repré-sentation du personnel navigant com-mercial de la compagnie Air Algérie, aprocédé lors de cette rencontre àl’élection d’un nouveau président enremplacement de M. Hamamouche,

qui a occupé le poste de président duSNPNCA durant deux années.D’ailleurs, c’est durant le mandat de cedernier que le personnel navigant d’AirAlgérie a réussi à arracher plusieurspoints de la plateforme de revendica-tions débattue au lendemain de lagrève illimitée de 2011. La conférencedu SNPNCA se veut, selon son prési-dent, comme «une relance des activi-tés syndicales du personnel navigantd’Air Algérie».

A ce propos, il est important denoter que la dernière démonstration deforce des animateurs du SNPNCA fai-sait suite à la décision de la directiond’Air Algérie d’augmenter les horairesde travail, soit de 38 heures à 60heures par mois. Une décision quiavait suscité le courroux du personnelnavigant de la compagnie, d’où lamenace brandie par les hôtesses del’air et stewards de faire grève. Et pourapaiser cette tension qui risquait deparalyser la navigation aérienne, la

direction d’Air Algérie avait initié uneréunion d’urgence avec les représen-tants du personnel navigant. Pour rap-pel, trois principales requêtes figurentdans la plateforme de revendications,selon Syndicat national du personnelnavigant commercial algérien. Les syn-dicalistes du SNPNCA revendiquent enpremier lieu «l'amélioration des condi-tions socioprofessionnelles jugées«dégradées» et dénoncent le non-res-pect par la direction de la compagnieAir Algérie de l'accord collectif sur lerégime du travail (une sorte de code dela route) signé par les deux parties. Ilsrejettent, également, l'accord salarialconclu entre les deux parties en 2003et appellent à sa révision immédiate. Ilest à noter que la conférence d’hierdimanche devait être sanctionnée parune déclaration finale dans laquelleseront portées les revendications destravailleurs du personnel navigant d’airAlgérie affiliés au SNPNCA.

A. B.

LES PNC D’AIR ALGÉRIE EN CONCLAVE

Les accords de 2011 au centre des débatsLa conférence portant

renouvellement des structuresorganiques du Syndicat natio-nal du personnel navigantcommercial algérien (SNPNCA)d’Air Algérie a eu lieu au niveaude l’hôtel El Djazaïr à Alger.

Les travailleurs algériens del’entreprise brésilienneAndrade Guttierez (AD), encharge de la réalisation duTransrhumel, ont entamé, hierune grève ouverte. Celle-ci estmotivée, selon les syndica-listes, par «le refus» de ladirection d’AD d’appliquer lestermes de la convention collec-tive signée en 2009 entre lesdeux partenaires.

Rien ne va plus entre le syndicatdes travailleurs algériens, «décidés àaller jusqu’au bout pour satisfaire leursrevendications», et le constructeur bré-silien, Andrade Guttierez, «intransi-geant» quant aux modalités d’applica-tion des dispositions de la conventioncollective.

En effet, chacune des deux partiescampe sur ses positions et refuse d’ab-

diquer. Aussi, même les tentatives demédiation et de réconciliation del’Inspection du travail de Constantineen vue de dégager une solution sesont avérées vaines. Et pour cause, lesnégociations entre le partenaire socialet la direction d’AD ont buté sur les«modalités d’application des disposi-tions portant indemnité de licencie-ment» motif déclencheur du débrayagequi a paralysé, hier, tous les chantiersdu Transrhumel.

Les travailleurs algériens ont exigé,en ce sens, à ce que l’année de recru-tement, à savoir 2009, soit retenuecomme «année de référence pour lecalcul de l’indemnité de licenciement».Une demande que la directiond’Andrade Guttierez a jugé «exorbitan-te», ont expliqué des syndicalistes ren-contrés, hier près de la base de vie deBardo. En réalité, l’entreprise de réali-sation du Transrhumel, qui enregistreun taux d’avancement appréciable,

veut s’en tenir, toujours selon les affir-mations des travailleurs, à «l’année2013 comme référence» pour le calculde l’indemnité de licenciement. Toutesnos tentatives d’entrer en contact avecles responsables de l’entreprise sontrestées vaines.

En effet, les responsables de lasociété ont eu pour instruction de nepas communiquer avec la presse et detoujours diriger les journalistes vers lesresponsables de la Direction des tra-vaux publics.

Pour rappel, le conflit opposant ladirection aux travailleurs au sujet desmodalités d’application des termes dela convention collective signée en 2009entre les deux protagonistes ne datepas d’hier.

La question des primes de rende-ment (PRI-PRC) et d’expérience pro-fessionnelle, aussi appelée prime defin de chantier, est toujours pendante.

Farid Benzaïd

IL SERA LE GARANTD’UNE BONNE QUALITÉ

Le label «Buvez tranquille»bientôt apposé sur les

boissonsBientôt un label qualité pour les boissons. Au terme

d’un processus de certification, les producteurs de bois-sons pourront apposer sur leurs produits un logo attestantde sa bonne qualité. L’initiative est de l’Association desproducteurs algériens de boissons.

Se comporter en consommateur averti. C’est l’objectifque se fixe l’Association des producteurs algériens desboissons (APAB) en lançant le label «Buvez tranquille».Une certification qui ne sera proposée qu’aux producteursrépondant à une batterie de critères techniques.

Une certification qui ne sera cependant pas accordéeà l’entreprise pour l’ensemble de ses produits puisque lalabellisation se fera au cas par cas, comme l’expliquaithier le président de l’APAB, et qui permettra d’apposer unsigne distinctif sur des boissons de qualité qui maîtrisentl’ensemble du processus de fabrication et qui respectentles mesures d’hygiène. Pas question néanmoins de dis-penser les produits certifiés des contrôles d’usage prati-qués par le ministère du Commerce.

Par souci de transparence, l’APAB, qui est propriétairedu label, n’est cependant pas attributaire puisque c’estune commission d’attribution indépendante, hétérogène,qui est souveraine dans sa décision. Elle est composéed’un représentant du ministère du Commerce, de l’Institutnational de normalisation, de la Fédération algérienne desconsommateurs et de l’Association des producteurs deboissons.

Le processus de prise de décision se fait suite à unedemande de l’entreprise intéressée. La commission étu-diera, par la suite, le dossier introduit et vérifiera avec unorganisme certificateur si le produit peut ou pas être label-lisé. Ce n’est que suite à ces étapes que le producteursera en mesure d’apposer le label sur son produit. Lesobjectifs sont clairement définis : aider le consommateurdans son choix, préserver sa santé, respecter les exi-gences alimentaires et induire un effet d’entraînement surles autres filières agroalimentaires et industrielles.

Un seul regret, cette certification n’a pas pris en comp-te la problématique du taux de sucre excessif dans lesboissons. Le président de l’APAB estime, en effet, que sicertains producteurs sont sensibles aux mises en gardedes médecins, beaucoup préfèrent continuer à commer-cialiser des produits trop sucrés sous prétexte que leconsommateur algérien en est friand. Ils oublient certaine-ment que le palais s’éduque et que de nouvelles habi-tudes alimentaires non seulement peuvent mais doiventêtre prises face à la proportion que prennent le diabète etle surpoids en Algérie.

Nawal Imès

GRÈVE OUVERTE DES TRAVAILLEURS ALGÉRIENS

Le chantier du Transrhumel paralysé

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Prévue du 12 au 16 juin dansle cadre des festivités de laJournée africaine pour l’enfance,cette exposition qui compte lesœuvres de 200 candidats ;lycéens, collégiens et élèves duprimaire, a été organisée par desenseignants de dessin , membresde l’association «La touche artis-tique» qui ont minutieusementchoisi les meilleurs travaux deleurs élèves ; des dessins des

plus naïfs aux plus élaborés etstructurés et qui ont inondé le hallde la Maison de la culture pour leplus grand plaisir des nombreuxvisiteurs ; parfois extasiés devantdes créations aux mille nuanceset au talent certain.

Des participants qui ont repré-senté différentes villes et villagesde la wilaya ; Ahnif, Bechloul, AhlEl Ksar, Haïzer, Lakhdaria,Kalous ou encore Zeboudja ont,

ainsi révélé des talents jusque-làcachés dans les ateliers scolairesde dessin et qui méritaient d’êtremis en lumière, notamment à tra-vers cette exposition.

Une initiative qui se veut hono-rifique et encourageante à l’égardde ces élèves talentueux et dontcertains promettent un aveniraussi radieux et brillant que lesartistes de la wilaya devenus uneréférence pour ces dessinateursen herbe ; Mohamed Bouzid,Larbi Arezki, Hamza Bounoua ouencore le jeune Hacen Drici, tousnatifs de la wilaya de Bouira etqui, grâce à leur talent inné, sesont retrouvés sous les feux des

projecteurs internationaux. Par ailleurs, et en marge de

cette exposition artistique, l’asso-ciation a préparé pour la journéed’hier, un atelier de dessin au pro-fit des d’enfants et des adultes,invités cordialement à participer àl’événement ainsi qu’une cérémo-nie de distribution de cadeaux aubénéfice des meilleures œuvresde l’exposition. Un geste gracieuxenvers des enfants talentueux enmanque d’encouragement et qui,d’après les organisateurs del’événement, pourront prétendre,l’année prochaine, à des titres auniveau régional.

Katya Kaci

Sur une initiative de l’association «La touche artistique»de Bouira, l’exposition intitulée «création et touche d’inno-cence» se veut l’écho d’enfants et d’adolescents inspirés ;jeunes talents en devenir certain et qui méritent les encou-ragements et le soutien des responsables locaux.

Le Soird’Algérie Lundi 17 juin 2013 - PAGE 7Le Soir du Centre

BOUIRA

Exposition sur l’art enfantinELLES UTILISAIENTDES CARTES CHIFA

POUR ACQUÉRIRLE LYRICA ET LE

REVENDREAUX DROGUÉS

Six femmes arrêtées,

dont quatreécrouées à Blida

Les éléments de laBrigade de recherche etd’investigation de laSûreté de wilaya de Blidaviennent de mettre fin auxagissements d’un réseaude trafic d’un médicamentau nom générique deLyrica, un puissant antal-gique et un fort anxioly-tique, appelé saroukh(fusée) dans le milieu desdrogués. Ce réseau, com-posé de six femmes et dequatre hommes dont deuxsont déjà en prison pourd’autres délits, acquéraitce médicament chez lespharmaciens grâce à desordonnances qu’il pouvaitobtenir au niveau deshôpitaux et autres polycli-niques de plusieurswilayas du pays, et ce endonnant les noms de per-sonnes âgées. Le fameuxmédicament sera acquisgratuitement par le biaisdes cartes Chifa de cesmêmes personnes âgées.

Etant très demandé parles jeunes drogués pourses effets hallucinogènes,le Lyrica ou saroukh étaitensuite cédé entre 150 et450 dinars le comprimé.

Selon la cellule de com-munication de la Sûreté dewilaya de Blida, le montantglobal du produit obtenupar ce réseau auprès desofficines est évalué à4 641 291,92 dinars.

Présentées devant leprocureur de laRépublique de Blida,quatre femmes ont étéécrouées. Les autres ontété placés sous contrôlejudiciaire.

M. B.

Plusieurs mois après avoir mis fin àleurs fonctions, en procédant à la disso-lution de leur corps sans aucun préavis,l’Etat, comme pour se rattraper de cettemanière de faire peu amène, a décidéd’organiser en l’honneur des Gardescommunaux partis à la retraite, descérémonies de remise de cadeaux etautres distinctions pour leur sacrificepour la sauvegarde du pays.

Hier, tandis qu'une cérémonie officielle, prési-dée par le wali, en présence de tous les membresdu conseil de sécurité de la wilaya, à l’instar duchef du secteur opérationnel de Bouira, du com-mandant du groupement de la gendarmerie, duchef de la Sûreté de wilaya, du directeur del’ordre public et de sécurité, le DOPS, et duP/APW, était organisée au niveau du salon d’hon-

neur de la wilaya, des cérémonies similaires sedéroulaient au même moment au niveau desdouze daïras que compte la wilaya, en l’honneurdes 1 482 gardes communaux partis à la retraite.

Au niveau du salon d’honneur de la wilaya, etaprès que le DOPS eut évoqué «tous les sacri-fices que ces gardes communaux avaientconsentis durant les dures années 1990 en fai-sant face à la menace de désintégration de l’Etatalgérien menacé dans ses fondements par le ter-rorisme», des distinctions et des cadeaux ont étéremis à 51 chefs de détachement et 20 adjointsde chefs de détachement répartis à travers lesquatre coins de la wilaya.

Pour rappel, à Bouira, avant la dissolution dece corps, il y avait 98 détachements de la Gardecommunale. Aujourd’hui, selon l’un des membresde la Coordination nationale des gardes commu-naux, Aliouat Lahlou, il ne resterait que 9 déta-

chements encore en activité, alors que le terroris-me et l’insécurité au niveau des villages et autrescontrées isolées sont toujours présents.

Selon notre interlocuteur, qui dit avoir boycot-té cette cérémonie à laquelle il était convié, ilserait indécent de parler de reconnaissance de lapart de l’Etat alors que des gardes communauxvivent des situations sociales des plus pénibles,dont certains recourent même à l’acte de suicidecar n’ayant reçu aucune oreille attentive, et qued’autres à l’instar des deux pères de famille d’El-Harrach, sont jetés à la rue avec leur progéniture.

Pour lui, si l’Etat voulait vraiment une recon-naissance officielle à ce corps, il n’aurait qu’àrépondre favorablement à la plate-forme derevendications que la Coordination nationale desgardes communaux lui avait soumise depuis l’étédernier.

Y. Y.

L’opération nationale «Ports depêche bleus 2013», destinée àdébarrasser les ports de pêche deleurs déchets, que ce soit ceux setrouvant dans les fonds marins ouaux alentours, a été lancée.

C’est ainsi que rien que pour lamatinée de samedi et dans le seulport de Tigzirt, pas moins de deuxcamions d’une capacité de 2,5tonnes chacun et deux bennes detracteurs ont été remplis par ces

détritus qui enlaidissaient ce port.Au port d’Azeffoun, par contre,

et en plus de la collecte dedéchets, trois barques, une de 9 met deux de 7,5 m, coulées suite àune féroce tempête en 2001, ontété retirées près de la passe. Lestrois épaves ont pu être remontéessans difficulté.

A vrai dire, ces épaves pol-luaient le port de l’ex-port-Gueydonet représentaient, parfois, un dan-

ger pour la navigation. Par ailleurs,l’EGPP, qui a débloqué 80 millionsde dinars pour construire au portde Tigzirt, une clôture de sépara-tion des espaces destinés à lapêche et au public, comptaitdémarrer les travaux le même jour,soit samedi. Mais comme l’entrepri-se ayant obtenu le marché étaitabsente, le lancement des travauxa été reporté à une date ultérieure.

K. Bougdal

TIZI-OUZOU

Trois épaves retirées du port d’AzeffounTrois embarcations échouées, depuis 2001, au port

d’Azeffoun, ont été retirées, samedi dernier, par l’EGPP(Entreprise de gestion des ports de pêche de Béjaïa), uneentreprise en charge de la gestion des ports et abris depêche des wilayas de Béjaïa et Tizi-Ouzou.

UNE CÉRÉMONIE OFFICIELLE LEUR A ÉTÉ DÉDIÉE HIER À BOUIRA

Quand l’État reconnaît enfin le sacrifice des gardes communaux

Page 7: 17062013

Il s’agit d’une «opération d’en-vergure» ciblant quelque 4 000foyers, a précisé M. Mohamed-Salah El Bahi à l’APS, soulignant«l’importance de cette action derelogement dans la dynamisationdu plan de sauvegarde de lavieille ville.

L'opération s’inscrit dans lecadre de l’important programmede résorption de l’habitat précai-re à Constantine, devant êtreachevé «avant l’année 2014»,conformément aux engagementsdes autorités locales, a souligné

M. El Bahi, précisant que des«quitus de garantie» ont été déli-vrés aux familles concernéesdans le cadre de la formule descontrats-programmes adoptéepar l’administration.

Certaines familles résidantdans des demeures concernéespar les travaux de restaurationde la vieille ville, devant être lan-cés «incessamment», serontrelogées «avant le mois dedécembre 2013», a affirmé M. ElBahi, précisant que c’est unbureau d’étude étranger qui

devra statuer sur les logementsqui seront «évacués et vidés enpriorité» pour les besoins du plande sauvegarde.

Les familles concernées parcette opération seront transfé-rées à la nouvelle ville Ali-

Mendjeli, a affirmé le même res-ponsable, rappelant que cetteopération de relogement auralieu «parallèlement à l’éradica-tion des derniers fiefs de bidon-villes» de la ville de Constantine.

APS

Les familles occupant des habitations vétustes et mena-çant ruine dans la vieille ville de Constantine seront relo-gées «à partir de décembre prochain», a indiqué hier ledirecteur de la Société d’architecture et d’urbanisme(SAU), chargée de cette opération.

Le Soird’Algérie Lundi 17 juin 2013 - PAGE 7Le Soir de l’Est

CONSTANTINE

Les occupants des habitationsvétustes de la vieille ville relogés

en décembre prochain

En effet, des dizaines d’ar-tistes-peintres attendent avecimpatience l’ouverture de cette

école, qui répondra à leursambitions. Ce chef-d’œuvre,réalisé avec l’appui indéfectible

de la ministre de la Culture, quia veillé à la réalisation de cesite culturel compte tenu despotentialités énormes des nom-breux artistes de la région estsquatté par plusieurs familles,devenant ainsi un lieu de refuge

pour les sans abris. Et par lebiais du Soir d’Algérie, lesartistes-peintres de la wilayalancent un appel à Mme KhalidaToumi pour l’ouverture de cetteécole.

Benzaïm A.

La majorité des artistes de la wilaya de Khenchela s’inter-rogent depuis 9 mois sur le silence des responsables de laculture quant à l'ouverture de l’Ecole des beaux-arts, quimalgré l’achèvement des travaux demeure fermée.

KHENCHELA

Quel est le sort de l’Ecole des beaux-arts ?

ACCIDENTSDE LA ROUTE

À EL TARF

Un mort etquatre blessés

dans un étatcritique

Les habitants de la ville d’ElTarf étaient, hier complètementabattus, à l’annonce de la mortd’un des leurs, connu pour sadisponibilité et son éducationexemplaire, lors d’un accidentde la route survenu dans la nuitde samedi à dimanche sur laRN 44, entre la ville d’El Tarf etla commune de Bouteldja.

La Peugeot Partner dudéfunt G. D., âgé de 50 ans,qui est, par ailleurs, techniciende la santé et travaillant à l’hô-pital d’El Tarf, a percuté deplein fouet une Toyota 4X4 dela Gendarmerie nationale quivenait en sens inverse, à la sor-tie Est de la commune deBouteldja.

Ses deux filles et sa femmequi l’accompagnaient ont étéblessées grièvement, ainsi quele gendarme qui conduisaitl’autre voiture.

Ainsi, la liste macabre desaccidents de la route continuechaque jour de s’allonger. Onenregistre une augmentationdu nombre de victimes desaccidents proportionnelle àcelle du parc automobile natio-nal. Daoud Allam

Il s’agit, en fait, des journéesportes ouvertes de la Sonatrach,inaugurées hier matin par le walide Guelma, en présence desautorités locales, civiles et mili-taires. Les organisateurs se sontassurés de la présence d’expo-

sants, qui ont mis sur pied un pro-gramme qui devrait attirer ungrand nombre de visiteurs.

Cette exposition se dérouleraau centre des loisirs scientifiques(CLS) de la ville de Guelma, du 16au 20 juin. Les différents services

de Sonatrach exposeront leursavoir-faire dans différentes acti-vités : amont, transport par canali-sation, aval et commercialisation,ainsi que les filiales des affairessociales, de la santé, la sécurité etl’environnement (HSE). Ces jour-nées portes ouvertes ont pourobjectif de convaincre queSonatrach constitue une solutionincontournable pour assurer lacompétitivité de l’industrie pétro-chimique à long terme en Algérie.

Noureddine Guergour

Les représentants de la Sonatrach, dont plusieurs s’expri-maient dans les deux langues, l’arabe et le français, atten-daient le grand public à Guelma avec une série d’affiches dedocuments et de courts métrages animés, soigneusement pré-parés dans le but évident de les informer sur les missions etles activités de cette grande compagnie pétrolière algérienne.

GUELMA

Journées portes ouvertessur les missions de la Sonatrach

Un camion «fou» endommage3 véhicules et détruit toute

une maison à BaghaïLa population de la commune de Baghaï, située à 11 km au nord

du chef-lieu de la wilaya de Khenchela, a vécu des moments de ter-reur et de panique provoqués par un camion semi-remorque, dont lesfreins ont lâché et qui a heurté trois véhicules de tourisme. Les troisvéhicules sont entièrement endommagés et un domicile situé enplein centre-ville de cette localité, à proximité de la statue de la reineberbère La Kahina, qui n’a pas été touchée, a été totalement détruit.

Les dégâts auraient été plus importants s’il y avait des personnessur les lieux et à l’intérieur de l’habitation.

Le chauffeur du camion a été transféré vers l’hôpital de Khenchelaet se trouve dans un état comateux, apprend-on, alors que les ser-vices de la gendarmerie ont ouvert une enquête pour déterminer lescirconstances exactes de ce drame.

B. A.

Phot

o:D

R

Page 8: 17062013

En dépit de l’absence de statis-tiques fiables, les intoxications ali-mentaires restent le fléau le plusrépandu en été. Ce constat s’ex-plique, selon les intervenants, par laforte demande que connaissentcertains produits en cette périodedite de grande consommation,notamment les glaces, la pâtisserie,les boissons, le lait et ses dérivés.

Tous les présents à cette jour-née, initiée par l’Association dewilaya pour la défense et la promo-tion du consommateur (ADPC),ont décrié le manque de rigueurdans les opérations de contrôle,limitées, selon eux, à des sortiesoccasionnelles. Ils ont égalementinsisté sur le rôle du citoyen lui-même, appelé à s’impliquerdavantage dans le processus delutte contre les éventuelles fraudeset autres pratiques commercialesillégales.

La non-conformité des condi-tions de transport et de conserva-

tion des produits, le manque d’ac-tion de proximité envers leconsommateur, le commerce infor-mel, la démission de certains ser-vices concernés sont les autresfacteurs favorisant les intoxica-tions alimentaires, devait répliquerun intervenant. En revanche, lespropositions faites à cette occa-sion consistaient dans leur globali-té à prioriser le volet préventif avec

des actions continues devantcibler l’ensemble des couches dela société et plus particulièrementles populations rurales.

De son côté, une vétérinaire n’yest pas allée avec le dos de lacuillère pour signaler certainespratiques lorsqu’elle dénonça aveccourage l’utilisation des hormonesque l’Etat importait il y a deux anspour la fertilité des vaches,sachant que ces dernières, pour-tant interdites en Europe dira-t-elle, comportaient des matièrescancérigènes.

Un autre intervenant a, quant àlui, appelé à la délocalisation de

certains métiers polluants exercésen milieu urbain, allusion faite auxtôliers dont les diluants utiliséssont déconseillés pour la santépublique. Idem pour un autre pré-sident d’association qui n’a pashésité à faire le lien entre les pro-duits consommés et la proliférationdes maladies à Tiaret tels le can-cer et le diabète, dont les cas sontinquiétants, a-t-il estimé.

Par ailleurs, une communica-tion sur les toxi-infections alimen-taires collectives a permis dedémontrer que la majorité des cassont enregistrés dans la restaura-tion collective avec 60%, dont 28%

en milieu scolaire, suivie des diffé-rentes fêtes avec 40%. Ces intoxi-cations à déclaration obligatoireaffectent généralement les enfantset les personnes âgées, a préciséle conférencier ajoutant que surles 11% des cas d’hospitalisation,le taux de décès est de l’ordre de0,1 %.

Cette journée, qui s’inscrit autitre du programme de la caravanede sensibilisation sur le thème, atrouvé des échos favorablesauprès de l’assistance tant lesdébats étaient aussi transparentsqu’enrichissants.

Mourad Benameur

Le conseil qu’a donné le ministè-re du Commerce au citoyen quant àun approvisionnement raisonnablene semble pas trouver échos. «Noussommes les mieux placés, dira unemère de famille, pour connaître nosbesoins et surtout pour faire face auxspéculateurs qui nous extorquentdurant le mois de jeûne, sans nouslaisser aucune autre solution qued’acheter au prix fort. Le tout sansque ce même ministère qui nous

donne des conseils ne puisse rien yfaire». Depuis une semaine déjà, lesménages ont déjà commencé àaffluer vers les marchés et les artèresconnus pour la vente en gros de l’ali-mentation générale. A Sid El Hasni,Point du Jour ou encore à Maraval,même scène de défilé de voituresl’une derrière l’autre, chargeant leursvéhicules de différents produits ache-tés. A l’intérieur de ces magasins, lescommerçants, habitués à cette ruée

avant chaque Ramadan s’organisentcomme ils le peuvent. «Déjà nousdisposons de tous les produits desorte que les clients s’y retrouventplus facilement et on désigne desvendeurs supplémentaires pour toutgérer afin qu’il n’y est pas de cohueet de dispute», nous dira le gérantd’une grande surface qui vend engros des produits d’alimentationgénérale à Point du Jour. Un père defamille muni d’une longue liste nousmontre son contenu : vermicelle 10paquets, champignon 5 boîtes,tomate concentré 8 boîtes, huile 6litres, sucre 3 kilos, thon une grandeboîte, fromage deux grandesbarres… Nous lui ferons remarquerque ces produits se trouvent quoti-diennement dans les différents mar-chés pourquoi alors les stocker ? àcela il répond : «Tout d’abord pourm’éviter de faire ces courses alors

que je jeûne, et aussi j’économise 10DA par là, 5 par ci, 20 autres pour telproduit et cela me donne une petitemarge pour le reste des achats quepeut engendrer le mois sacré. Ainsi,moralement, je me sens en mesurede faire face aux commerçants sansscrupules qui nous saignent durantce mois sacré».

L’approvisionnement ne s’arrêtepas aux produits alimentaires sus-cité mais il est inévitable pour lesménages de ne pas conserver deslégumes dont les prix s’envolentdurant le Ramadan. A l’exemple del’ail, l’oignon, la tomate, le poulet, quiest découpé mis en sachet et conge-lé, le poivron, le citron également quiest ou bien pressé et mis à congelerdans les bacs à glaçons, ou alorsdécoupé en quatre et congelé, lacoriandre séparée en petits bou-quets et mise dans le congélateur…

Seule la viande rouge ou le poissonfrais ne semblent pas être concernéspar cet approvisionnement. La raisonn’est autre que leur prix déjà cher etle plaisir de les manger frais, nousdira un citoyen. Beaucoup n’hésitentpas à acheter de la viande rougedéjà congelée et la remettre au fraispour les premiers jours du Ramadan.

Autant d’effort et d’astuces pourmener à bien un mois de jeûne oùtoutes les envies culinaires mettent àrude épreuve les jeûneurs. Mais,tous savent qu’approvisionnementou pas, tout fini par s’épuiser et l’onfinit par aller vers les commerçantssans état d’âme pour faire sescourses. Le tout étant de tenter, pourceux qui y arrivent, d’être raison-nables dans l’assouvissement deses envies et surtout d’éviter le gas-pillage inutile.

Amel Bentolba

Habitué à être livré à lui-même face à une flambée desprix des fruits et légumes et tout ce qui concerne les ali-ments de base, durant chaque Ramadan, le citoyen a inté-gré dans ses us et coutumes pour cette occasion religieu-se, l’approvisionnement en tout type de produits quiconstituent sa table du f’tor. Si, auparavant, cela ne concer-nait essentiellement que les légumes tel que l’oignon, l’ail,la tomate… aujourd’hui tout y passe puisque plus rienn’est épargné par l’augmentation vertigineuse des prix.

Le Soird’Algérie Lundi 17 juin 2013 - PAGE 7Le Soir de l’OuestEN PRÉVISION DE L’INÉVITABLE FLAMBÉE DES PRIX DURANT LE RAMADAN

Les Oranais commencent le stockage des produits alimentaires

Intervenant en pleine saison estivale et à l’approche dumois sacré de Ramadan, la rencontre de sensibilisation auxintoxications alimentaires, tenue samedi dernier à l’Officedes établissements des jeunes de Tiaret, a suscité d’in-tenses débats.

Le docteur Hemaïdia Abdelkader,chirurgien de renom dans la wilaya deTiaret, est décédé samedi après-mididans un accident de la circulation, sur-venu entre Hassi Fdhoul et KsarChellala.

La terrible nouvelle, tombée tel un couperet,a plongé la population dans une vive conster-nation. Le drame a eu lieu lorsque le véhiculedu défunt, une Peugeot 308, et une Renault

Trafic, roulant en sens inverse, se sont télesco-pés. La violente collision s’est soldée par ledécès d’un autre homme âgé de 30 ans, alorsque trois personnes ont été blessées. Lesdépouilles mortelles ont été déposées à lamorgue de l’hôpital de Ksar Chellala.

Connu pour son aide aux malades démuniset sa disponibilité de jour comme de nuit, le pra-ticien, qui est également président du Conseilde l’ordre des médecins, a exercé à l’hôpitalYoussef-Damardji de Tiaret depuis 1978 pour y

rester plusieurs années avant de travailler pourson compte. Tout en exerçant dans le secteurprivé, le Dr Hemaïdia était conventionné avecles hôpitaux de Mahdia, Rahouia, Sougueur etTiaret, où il était au service de ses patients.

Agé de 63 ans, le défunt chirurgien a étéinhumé hier en présence de la corporation etd’une foule nombreuse. Il laisse derrière lui uneveuve et deux jumeaux, mais aussi un videirremplaçable.

Mourad Benameur

Le Dr Hemaïdia trouve la mort dans un accident de la route

UNE RENCONTRE LUI A ÉTÉ CONSACRÉE PAR L’ASSOCIATION POUR LA PROTECTIONET LA PROMOTION DU CONSOMMATEUR À TIARET

Les intoxications alimentaires, ce redoutable fléau

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Le Soird’Algérie Contribution Lundi 17 juin 2013 - PAGE 8

«Seul le processus de démocrati-sation de la corruption, a été réus-si en Algérie !»

Un citoyen anonyme

Ceux qui ont organisé l’arrivée à la magis-trature suprême de A. Bouteflika (1), la premiè-re (2) et la deuxième fois (ce fut la bonne)avec, par la suite, l’orchestration de sa dési-gnation élective durant les trois mandats, ontdû certainement consulter des experts éco-nomiques et financiers chevronnés, demanière à connaître les tendances lourdesdu marché des hydrocarbures, des prix(pétrole et gaz) et de leur impact sur lesrecettes d’exportation escomptées, pournotre pays, à moyen et long terme (3). Il est,dès lors, très facile, pour qui sait effectuerune multiplication, de calculer la rente qui ris-quait d’entrer dans les caisses de la Banquecentrale via Sonatrach. Mais le problème,pour le nouveau pouvoir, arrivé en 1999,n’était pas tant les entrées en devises maisbien évidemment le mode d’emploi pour lesdépenser à son unique profit, tout en donnantl’illusion de reconstruire l’Algérie, ravagée parla décennie noire ! C’est ainsi, que des pro-fesseurs d’économie émérites furent rame-nés dans les bagages présidentiels et distri-bués avec d’autres, dans tous les postes desouveraineté (4) et seront mis à profit pourconcocter un document «mode d’emploi»,intitulé «Programme économique du prési-dent de la République», bible incontestable etincontestée que tout un chacun (5) va devoirmettre en œuvre, sans état d’âme, souspeine d’un procès en hérésie et une montéeau bûcher pour «purification politique» (6).

L’analyse minutieuse de ce programme,dès lors, s’impose puisqu’il représente lapièce centrale du dispositif de la prédationdont nous découvrons, aujourd’hui, les pre-mières conséquences, fuitées à la presse parles services de sécurité et prises en chargepar l’institution judiciaire selon un rituel dignedes feuilletons à succès comme «Dallas». CeProgramme écono-mique pour être cré-dible, aux yeux del’opinion nationaleet internationale,devait obligatoire-ment être conçu pardes compétencesavérées, indiscu-tables et des signa-tures connues etreconnues,sachant, parailleurs, que lePrésident est, lui-même, hermétiqueà la chose écono-mique. En outre, ildevait frapper l’ima-ginaire collectifnational par deuxconduits, chers aucœur de la population : ses besoins pres-sants et sa dignité retrouvée. La réalisationpromise d’un million de logements (7), par

exemple, durant le premier quinquennat dupremier mandat, relève de la logique du pre-mier critère. Le prêt de cinq milliards de US$au FMI relève du second. Pour donner dugrain à moudre aux courtisans, constitutifs denotre classe politique, toutes catégoriesconfondues (partis politiques, députés, séna-teurs, syndicats, appareils, mouvementsassociatifs paten-tés…) et leur per-mettre de justifierleurs subventions etautres émoluments,il était impératifd’inscrire cettedémarche dans unerengaine politique (8)

en la forme populai-re (zerda), afin defêter la paix et la fra-ternité retrouvées,après une décennienoire, durant laquel-le notre pays aconjugué au quotidien le sang, la cendre etles larmes…

Le décor étant planté, il ne restait plusqu’à mettre en œuvre ce programme prési-dentiel par les institutions de l’Etat, toutes fra-gilisées par un nomadisme sans précédentdes cadres et des techniciens, dans l’histoirede notre pays (9).

En effet, il fallait d’abord et obligatoirements’assurer que les instruments administratifsd’exécution obéissent «au doigt et à l’œil»aux donneurs d’ordres visibles (ministères,wilayas, entreprises publiques, offices, insti-tutions et organismes publics…) et surtout àceux agissant dans l’ombre (courtiers, rabat-teurs, commissionnaires, avocats d’affaires,conseillers, entremetteurs, consultants, inter-médiaires, facilitateurs, escrocs, mafieux,blanchisseurs, hommes de main…) bref,toute une faune de prédateurs recrutés auxquatre coins du monde et spécialistes, cha-cun pour ce qui le concerne, dans ce genrede basses besognes. Les cadres qui tentè-

rent vainement derésister à cettevague de prédationfurent tous «remer-ciés», voire liquidéssans ménagementdans certains caset dans d’autrescas avec des pour-suites judiciaires àla clé, dans lecadre, comble del’ignominie, decampagnes récur-rentes dénommées«opération mainspropres», pour ser-vir à tous de leçon !Les autres, plusporeux, ont essayéde faire le dos rondtout en préservant

leurs acquis, ce qui est, par définition, incom-patible et se terminera par des «départsnégociés». Enfin, la dernière frange de l’en-

cadrement du pays, à l’exemple de leur chef,va tremper dans la prédation tout en assurantleurs arrières… Ils seront les «dindons de lafarce» dans le casting des futurs procès ensorcellerie, s’ils n’arrivent pas à quitter lepays à temps ! Dès lors, le champ est librepour l’émergence d’une faune de parachutéset de «nass kraya» qui va être installée aux

postes de comman-dement de la distri-bution de la rente,sous toutes sesformes (10), sifflant ledépart de la grandebouffe (el-waâda)de la décennie.

Cette opérationva être consolidéepar un autre pro-cessus encore plusséditieuse et sour-nois, qui va combi-ner le régionalismeet le népotisme,

couple désormais déterminant à la promotionsociétale (11), de manière à fracturer encoreplus la société et lui inoculer ce poison mor-tel, redoutable ennemi de l’unité et l’intégriténationale. Etre natif de la wilaya d’Oujda,daïra de Tlemcen et ou contracter une allian-ce directe ou indirecte avec un des membresde la famille du Régent et de sa basse-cour,devient un argument décisif, négociablecontre tous postes rentiers convoités ettoutes les promotions sociétales dans lesinstitutions de l’Etat. La compétence, le pro-fessionnalisme,l’expérience, l’érudi-tion, l’honnêteté,l’abnégation, l’ar-deur au travail, lesconvictions…valeurs essentiellesqui auraient dûstructurer les nomi-nations aux hautesfonctions de l’Etat,dans notre pays, viennent loin derrière lesarguments de ce couple, érigé en règle pourla première fois dans l’histoire de l’Algérieindépendante. En effet, les pouvoirs précé-dents ont toujours porté une attention trèsparticulière aux équilibres régionaux et larépartition régionale équitable des richesses(12), facteurs essentiels de cohésion, decoexistence et de paix civile (13). Une rupturetotale ou partielle de ce pacte consensueltacite, de notre nation en sédimentationsociologique récente, risque d’ébranler sonmythe fondateur, nourri, entre autres, par cetéquilibre.

Le risque est grand de voir notre paysentraîné dans une «aventure partitionniste»sanglante et aux conséquences incalcu-lables, à moyen et long terme, d’autant qu’unclimat international favorable, voire encoura-geant ce processus de sécession se fait sen-tir dans toutes les régions du monde et enparticulier en Afrique.

Dès lors, cette décennie de prédation vafavoriser la constitution de fortunes colos-sales pour la minorité au pouvoir, au détri-

ment d’une large frange de la population etnotamment des jeunes, avec pour consé-quences l’augmentation des déséquilibressociétaux et la montée des frustrations qui nemanqueront pas de se radicaliser. En outre,après avoir mal acquis ces énormes moyenspatrimoniaux (en Algérie et à l’étranger), cetteminorité doit obligatoirement les blanchir, aurisque de devoir, un jour, rendre des comptes.Il devient impératif pour sa survie de peser,

de tout son poids,sur le devenir poli-tique du pays (14), demanière à toujoursconsolider ses inté-rêts futurs mais sur-tout de ne pasremettre en causela prédation pas-sée, qui lui a permisde réaliser, en un

temps record (une vingtaine d’années),jamais égalé dans le monde, cette incroyableaccumulation de richesses. Cette minorité estprête à mettre le pays «à feu et à sang» sielle se sent menacée, par quiconque, quiviendrait remettre en cause ses futurs privi-lèges ou son accaparement passé, ce quisignifie qu’elle est en mesure de «pactiseravec le diable», s’il le faut, pour se maintenirle plus près des cercles concentriques dupouvoir. A la limite, une situation de statu quo,serait la moins mauvaise des solutions pourelle si elle ne peut, pour le moment, prétendreà faire main basse sur la totalité du pouvoirpolitique.

En attendant de pouvoir imposer son exis-tence idéologique, politique, économique etsociale, une période de transition (certainss’avancent même à proposer deux annéesélastiques !) lui paraît être la fuite en avant lamoins nocive à ses intérêts vitaux, à la faveurd’une inattendue maladie, toute présidentielle(15), qui la menace dans son existence etprend en otage tout un pays !

M. G. ([email protected])

Par Dr Mourad Goumiri,Président de l’ASNA

Cette minorité est prête à mettre le pays«à feu et à sang» si elle se sent menacée,par quiconque, qui viendrait remettre en

cause ses futurs privilèges ou sonaccaparement passé, ce qui signifie

qu’elle est en mesure de «pactiser avec lediable», s’il le faut, pour se maintenir le

plus près des cercles concentriques dupouvoir. A la limite, une situation de statuquo serait la moins mauvaise des solutionspour elle si elle ne peut, pour le moment,

prétendre à faire main basse sur latotalité du pouvoir politique.

Autopsie de la corruption en Algérie

(1) Souvenons-nous de la première tentative de retour avor-tée mais surtout de la seconde, organisée autour d’un repasavec comme invité d’honneur le général Khaled Nezzar, legénéral Larbi Belkheir (l’organisateur du rendez-vous, décé-dé), le commandant Moussa (décédé) et Abdelaziz Bouteflika,entre autres, qui s’est soldée par l’intronisation de ce dernier.

(2) Le général Khaled Nezzar avait traité A. Bouteflika de«canasson» car il avait décliné cette première offre et quittéle pays précipitamment.

(3) En 1999, le baril de pétrole Brent n’était que de 14 US$,alors qu’il a atteint une moyenne de 116 US$ à juin 2013.

(4) Il faut noter à cet endroit, le caractère régionaliste et cla-nique systématisé, retenu pour ses nominations, pour la pre-mière fois dans l’histoire de notre pays.

(5) La coalition politique (FLN, RND, Hamas) a été somméede renoncer à son programme économique respectif et d’en-tériner ce dernier sans débat, dans un espèce d’œcuménismesacré autour de lui.

(6) L’Algérie a enrichi les sciences politiques universellesd’un nouveau concept intitulé «redressement» qui signifie l’artd’imploser une organisation sociétale et la réduire en plu-

sieurs morceaux antagoniques. (7) Malgré le recours effréné aux entreprises étrangères de

réalisation, moins de 700 000 logements seulement serontachevés, lors de la première mandature.

(8) Les déplacements présidentiels, dans les wilayas,étaient organisés à sa gloire et à celle de ses courtisanslocaux.

(9) Il est assez intéressant de noter à cet endroit, que lesenquêtes d’habilitation qui auraient dû jouer leur rôle de sta-bilisateur et de filtre, de l’encadrement, n’ont en fin de comp-te, qu’amplifié le processus de la «moubayaâ» et du clienté-lisme, version «Saïd and Co».

(10) Un travail rigoureux et scientifique de recensement desnominations à tous les postes et les charges supérieures del’Etat, comme celui de l’affectation des ressources financièrespubliques par wilaya, durant ces trois mandats, devra per-mettre d’établir cette désastreuse réalité.

(11) L’émergence de la médiocrité dans toutes les institu-tions de l’Etat doit être obligatoirement liée à cette stratégiede prédation. Une armée d’analphabètes ou dotés de fauxdiplômes, d’expériences douteuses et de recommandations

mafieuses, va investir tous les secteurs (économie, finances,commerce, éducation, universités, culture, médias, culte,sports, diplomatie…), ce qui va se traduire par une gouver-nance catastrophique du pays.

(12) Des programmes spéciaux avaient été initiés dans lesrégions pauvres pour leur faire rattraper les retards de déve-loppement, dans les années 60 et 70.

(13) Les revendications actuelles, dans certaines régions dupays et notamment dans le Sud, sont les conséquencesdirectes visibles d’une politique inéquitable de la répartitiondes richesses.

(14) Les dernières élections législatives ont clairementdémontré le poids du pouvoir de l’argent sur les résultats duscrutin, nonobstant le niveau de l’abstention et de sa signifi-cation.

(15) C’est cette minorité qui a imposé le «mandat présiden-tiel à vie» après que L. Zéroual eut imposé l’alternance poli-tique par la limitation des mandats. De manière à éviter quel’alternance politique ne vienne remettre en cause son pro-cessus de prédation et d’accumulation, elle sponsorise unesolution de coup d’Etat, déguisé en un aggiornamento.

Etre natif de la wilaya d’Oujda, daïra deTlemcen et ou contracter une alliance

directe ou indirecte avec un des membresde la famille du Régent et de sa basse-

cour, devient un argument décisif,négociable contre tous postes rentiers

convoités et toutes les promotionssociétales dans les institutions de l’Etat.

En effet, il fallait d’abord etobligatoirement s’assurer que les

instruments administratifs d’exécutionobéissent «au doigt et à l’œil» aux

donneurs d’ordres visibles (ministères,wilayas, entreprises publiques, offices,institutions et organismes publics…) etsurtout à ceux agissant dans l’ombre

(courtiers, rabatteurs, commissionnaires,avocats d’affaires, conseillers,

entremetteurs, consultants,intermédiaires, facilitateurs, escrocs,mafieux, blanchisseurs, hommes demain…) bref, toute une faune de

prédateurs recrutés aux quatre coins dumonde et spécialistes, chacun pour ce

qui le concerne, dans ce genre de bassesbesognes.

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L'attaque a eu lieu ven-dredi dans le village àmajorité sunnite de Hatlah,où les insurgés avaient tuémardi une soixantaine devillageois chiites pro-régi-me après une attaquecontre un poste de la rébel-lion.

«Les vidéos montrent ladestruction d'une hussaï-nya chiite (un lieu de culte,ndlr) par l'Etat islamique enIrak et au Levant», ungroupe né de l'union entrela branche irakienne d'Al-Qaïda et le Front islamisteal-Nosra, a expliquél'OSDH.

Sur une des vidéos, onvoit la hussaïnya touchéepar une explosion, tandisque des combattants crient«Allah akbar» (Dieu est leplus grand). Plusieurs,dont un portant le drapeau

noir symbole des mouve-ments islamistes extré-mistes, courent ensuite endirection des décombresdu bâtiment.

«L'Etat islamique enIrak et au Levant» a étéproclamé en avril par lechef de la branche irakien-ne du réseau Al-Qaïda,Abou Bakr al-Baghdadi,mais ce groupe a été inva-lidé par le chef d'Al-Qaïda,Ayman al-Zawahiri.

Dans la ville même deDeir Ezzor, des combat-tants d'al-Nosra ont pris lessièges d'une banque et dela justice militaire, à l'issuede violents combats avecles forces gouvernemen-tales, selon l'OSDH, quis'appuie sur un vasteréseau de militants et desources médicales civileset militaires.

La guerre en Syrieprend une tournure de plusen plus confessionnelle.

Le clan du président

Bachar al-Assad, issu de laminorité alaouite, unebranche du chiisme, a l'ap-pui du puissant mouve-

ment chiite libanaisHezbollah et de l'Iran, alorsque les rebelles sont dansleur grande majorité sun-

nites. Hier, l'OSDH a aussifait état de bombarde-ments par le régime depoches rebelles à Damas,comme dans le camppalestinien de Yarmouk,les quartiers de Qadam,Hajar Assouad et Assalidans le sud de la capitale,ainsi qu'à Barzé (nord-est).

En outre, des combatsentre soldats et rebelles sedéroulaient dans des sec-teurs de la Ghouta orienta-le, une zone de vergersbordant Damas.

A Alep, ancienne capita-le économique du pays, lerégime a tiré des obus demortier sur les quartiersrebelles de Khalidiyé etBani Zaid, parallèlement àdes combats violents quiont fait des perteshumaines des deux côtés,a ajouté l'OSDH, ajoutantque le régime a bombardéla localité d'Andane et lesenvirons de Khan al-Assal,dans la province d'Alep.

Le Soird’Algérie Monde Lundi 17 juin 2013 - PAGE 9

Des combattants extrémistes se réclamantd'un groupe lié à Al-Qaïda ont détruit un lieu deculte chiite dans la province syrienne de DeirEzzor, a rapporté hier dimanche l'Observatoiresyrien des droits de l'Homme (OSDH).

TURQUIE

Rassemblement de plusieurs milliers de partisansd'Erdogan à Istanbul

«Il faut briser les mains quis'en prennent à la police», «lepeuple est ici, où sont les van-dales ?», scandaient notam-ment les dizaines de milliers demanifestants qui soutiennentl'AKP (Parti pour la justice et ledéveloppement), ont préciséles médias.

«Nous allons à ce meetingpour montrer l'unité du pays.Vous verrez, nous serons unmillion et il n'y aura pas un seulincident. Là-bas (autour de laplace Taksim), ils sont 5 000, etc'est la violence», a déclaré unmanifestant. Ce rassemble-ment a lieu alors que la tensionpersistait hier dimanche à

Istanbul et à Ankara au lende-main de l'évacuation par la poli-ce du parc Gezi où étaientregroupés des milliers de mani-festants, et d'une nuit d'affron-tements sporadiques entrepoliciers antiémeute et jeunesprotestataires. Au départ de lacontestation le 31 mai, la policeétait intervenue pour disperserviolemment des militants écolo-gistes qui protestaient contre ladestruction annoncée du parcGezi et de ses 600 platanes. Lacolère provoquée par cetteopération a suscité la plusvaste fronde contre le gouver-nement d'Erdogan depuis sonarrivée en pouvoir en 2002.

Dans les grandes villes dupays, des dizaines de milliersde manifestants ont exigé ladémission du Premier ministre.

Le collectif «SolidaritéTaksim», qui chapeaute l'orga-nisation de la contestationvisant le Premier ministre turc,a dénoncé, hier dimanche, lesviolences policières lors de

l'assaut contre le parc Gezid'Istanbul.

«Cette attaque brutaleconduite par la police doit s'ar-rêter.

C'est le parti politique aupouvoir qui sera responsabledes événements d'aujourd'huiet de demain», écrit le collectifdans un communiqué.

Plusieurs milliers de partisans du Premier ministre turc,Recep Tayyip Erdogan, se sont rassemblés hier dimanchedans un parc d'Istanbul pour un grand meeting et soutenirleur leader en réponse au mouvement de contestation quisecoue le pays depuis plus de deux semaines, ont rappor-té des médias.

SAHARA OCCIDENTALConférence internationalede soutien à la résistance

de la femme sahraouieà El-Ayoun occupée

Une conférence internationale de sou-tien à la résistance de la femme sahraouiese tient depuis samedi à la ville occupéed'El Ayoun, sous le thème «la résistancepacifique de la femme sahraouie dans lesterritoires occupés du Sahara occidental», arapporté hier dimanche l'agence de pressesahraouie SPS.

Organisée à l'initiative des Femmes de larésistance pacifique dans les territoiresoccupés, en collaboration avec d'autresmouvements, la conférence de deux joursvise à sensibiliser l'opinion publique interna-tionale autour de la résistance pacifique dela femme sahraouie et son rôle dans la justelutte du peuple sahraoui pour le recouvre-ment de sa liberté et son indépendance, aprécisé la même source. Elle vise égale-ment à dévoiler les violations «flagrantes»des droits humains commises par l'Etatmarocain contre les civils sahraouis sansdéfense dans les territoires occupés duSahara occidental, notamment l'assassinat,la torture, les viols et la déportation. La ren-contre a connu la participation des plusieursmouvements féminins, notamment de l'UA,de l'Europe dont la France et l'Espagne,représentés par des parlementaires etassociations de solidarité avec, le peuplesahraoui, a indiqué SPS. La même sourceajoute que cette conférence intervient enapplication des recommandations de la troi-sième conférence de soutien à la résistancepacifique de la femme sahraouie, qui s'esttenue le 19 avril dernier dans les camps desréfugiés sahraouis et du 20 au 21 du mêmemois en Algérie. La rencontre s'est tenuesous «un état de siège sans précédent desdifférents services de l'armée marocaine quiquadrillaient tous les quartiers de la villed'El-Ayoun occupée», a relevé SPS.

SYRIE

Des combattants liés à Al-Qaïda détruisentun lieu de culte chiite

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LIBYE

Un juge tué par des hommes armés devant un tribunal

Un juge de la Cour d'appelde Derna, dans l'est de laLibye, a été tué hier par deshommes armés, a annoncé leprésident de la CourAbdelaziz Trabelsi, cité parl'agence de presse libyenneLana.

«Le juge Mohamed-IbrahimHouidi, président de lachambre criminelle, a étéassassiné hier dimanche matin

à sa sortie des bâtiments de laCour d'Appel de Derna», a indi-qué Lana citant le président dela Cour, sans fournir davantagede détails.

«Des inconnus armés àbord d'un véhicule (...) ontouvert le feu sur le jugeMohamed-Ibrahim Houidi aumoment où il sortait du tribu-nal», a ajouté la même source,citant des témoins qui affirment

que les assaillants «ont prisrapidement la fuite».

L'est de la Libye est régu-lièrement le théâtre d'attaqueset d'assassinats. Par ailleurs,des soldats des Forces spé-ciales «ont été déployés dansla ville (Benghazi) alors quedes patrouilles sillonnaient lesrues qui avaient retrouvé leurcalme», selon un témoin, aprèsla mort samedi de six soldats

dans des combats. Le Congrèsgénéral national (CGN), la plushaute autorité politique dupays, a décidé de reporterl'élection de son nouveau pré-sident en remplacement deMohamed al-Megharyef qui adémissionné après l'adoptiond'une loi d'exclusion politiquedes anciens collaborateurs durégime déchu de MouammarEl-Guedhafi.

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Le Soird’Algérie Culture Lundi 17 juin 2013 - PAGE 10

DD ernièrement, dans un débat après ladiffusion de mon film sur Jean Sénac,on me posa des questions sur la litté-

rature et le cinéma en Algérie. Je commençaià «philosopher» sur le rapport entre cesdeux formes d’art en disant qu’ils ne boxentpas sur le même ring. J'enchaînai en mettantle doigt sur la difficulté d’adapter des œuvreslittéraires, difficultés pas seulement finan-cières... accord de l’auteur, reproduction desdécors d’époque et autres contraintes de l’in-dustrie cinématographique. Et quand j’ai citél’échec de «l’Etranger» adapté par le grandVisconti, certains spectateurs m’ont faitremarquer qu’ils connaissaient «l’Etranger»de Camus mais qu’il n’avait jamais entenduparler du film de Visconti. Si ce grand réali-sateur a raté son coup avec «l’Etranger»,cela veut dire qu’il y a des mystères que nepeut percer le cinéma. Mais il y a desœuvres comme «Autant en emporte le vent»qui ont été magnifiées par le cinéma. Cesdeux exemples prouvent qu’il y a toujoursdes zones «impénétrables» dans l’art queseul le temps ou bien une lecture de l’inté-rieur de l’œuvre aident à traduire celle-cidans une autre catégorie de l’art. Bref,Camus entraîna la discussion sur la littératu-re et le reste de la soirée fut consacrée à unéchange de vues sur les écrivains algériens.Evidemment, les noms qui revenaient sanscesse sont KatebYacine, MohamedDib, MouloudFeraoun etMouloudMammeri. Normal,ces auteurs sontde bons clients,comme on dit, desrecherches univer-sitaires. Et cesgéants de notre lit-térature ont eu dessuccesseurscomme RachidBoudjedra ouMalek Alloula, Salim Bachi, AnouarBenmalek et d’autres encore. A la fin de lasoirée, une sorte de malaise me titilla. Jesuis, me dis-je, venu dans cette salle pourparler de cinéma algérien et je me retrouve àdébattre de littérature. Pour confirmer undoute qui traversa mon l’esprit, j’ai posé laquestion sur les films algériens qu’ilsconnaissaient. Beaucoup de spectateursavaient certes vu des films algériens mais ilsétaient incapables de citer le nom d’un filmsauf, sauf «la Bataille d’Alger». Je me suisfait violence en taisant le nom du réalisateurqui n’est pas à proprement parler de nationa-lité algérienne. En rentrant chez moi, j’aiessayé de réfléchir sur le statut connu etreconnu de la littérature algérienne et sur lepuits dans lequel se sont noyés les filmsalgériens. En un mot comme en cent, il y aune littérature algérienne et pas de cinémaalgérien, avais-je conclu. Cette conclusionm’a hélas chagriné. J’ai pensé à quelquesfilms dont les cinéastes algériens n’ont pas àavoir honte. «Les années de braises» et sur-tout «Le vent des Aurès» de LakhdarHamina, «Nahla» de Farouk Beloufa etquelques autres films dont ceux de MerzakAllouache et de Nadir Moknèche parexemple. Mais comme on dit, une hirondellene fait pas le printemps. Alors pourquoi cettedifférence de statut entre la littérature et lecinéma en Algérie ?

J’ai dit plus haut que les deux arts neboxaient pas dans le même ring. La littératu-re se sert des mots qui ont une histoire. Cesmots appartiennent à une langue, un territoi-re où l’on peut entrer sans aucun passeportet sans monnaie sonnante et trébuchante.Une langue est d’emblée la propriété del’écrivain qu’il peut travailler, exploitercomme il l’entend, il peut même, il doit la vio-lenter pour faire sortir de ses entrailles laplus belle poésie que les culs terreux ont ten-dance à étouffer. Les écrivains algériens quej’ai cités plus haut ont rempli ce contrat. Maisils ont fait plus pour qu’on les rangeât dans la

catégorie de littérature algérienne. Ils ont suchanter le pays, peindre l’âme algérienne,bref dire et raconter l’Algérie quand bienmême la langue utilisée était celle de leurcolonisateur. Tous ces écrivains, par la puis-sance de leurs langues, ont su aborder sansfioriture les problèmes qui taraudent lesAlgériens hier comme aujourd’hui. KatebYacine était obsédépar l’identité dupeuple, par le silen-ce et l’enfermementdes femmes, lui quia été amoureux dela plus belle desfemmes portant unnom lumineux.Mohamed Dib etMouloud Feraounqui décrivent pendant la colonisation lesracines et les brûlures de l’amour pour uneterre rougie par la violence et sur laquelle lamisère fait sa loi, une terre qui préparait unincendie dans notre grande maison poureffacer la double indignité que lui faisaientsubir la domination étrangère et la cultureféodale de notre société. Bref, cette littératu-re voyageait en planant sur l’univers algérienpour atteindre l’universel comme toutes lesgrandes littératures du monde.

Quant au cinéma, c’est devenu une bana-lité de le répéter, ilest un art et parailleurs une industrie(Malraux). Une créa-tion artistique quifonctionne avecdeux béquilles vaforcément avoirquelques difficultés.Son cœur va balan-cer entre la fidélité àl’essence de l’art(vérité et beauté) etles lois d’airain del’économie. Le fric,le profit, ces noms

sympathiques sont suffisamment connuspour que je ne m’y attarde pas. En revanche,ce sont d’autres chausse-trappes qui vontretenir mon attention, celles qui expliquentl’inexistence d’un cinéma algérien.

Hélas pour les cinéastes, ils n’ont pas àleur disposition une langue comme les écri-vains. Ils sont obligés de créer un langagequi sera leur langue à eux, reconnaissableparmi la langue des autres cinéastes. Lalangue de Tarantino ne ressemble pas àcelle de Godard. Tout ça pour dire qu’un lan-gage cinématographique n’est pas si facile àinventer. Il est tributaire de beaucoup de fac-teurs. De celui de la technologie d’abord et lamaîtrise de celle-ci. Avoir la notion de l’espa-ce pour choisir les angles de prises de vueset les mouvements de la caméra. Etrecapable de faire la différence entre le tempsréel et le temps artistique (vision de l’artiste).Renoir disait qu’une minute dans un film estélastique. Elle peut être un temps réel maisaussi une éternité. L’élasticité du temps artis-tique est tributaire de plusieurs facteurscomme les éléments visibles composantl’image et son habillage invisible (silence etmusique), la forme du plan et la nature de laséquence sans oublier la place de celle-cidans le montage. C’est pourquoi le specta-teur peut trouver certaines séquences inter-minables mais se laisse «bercer» par desplans fixes beaucoup plus longs. Enfin, desconnaissances dans la peinture et le «don»de conteur participent à la création dufameux langage cinématographique.

Et quand on a emmagasiné toutes cesconnaissances, il reste à ruser avec lamuraille de Chine constituée par la censurepolitique, l’archaïsme et la pudibonderie quiétouffent la société. Cette muraille rend diffi-cile la traversée d’une frontière pour péné-trer dans un univers et toucher à l’universelcomme je l’ai signalé pour la littérature.Comment peut-on faire partager le piment dela langue algérienne quand la censure oubien un complexe identitaire obligent les per-

sonnages dans les films algériens à parlerune langue arabe classique des plus châtiée.C’est comme si on faisait parler Fernandelavec un accent parisien en usant de lalangue de Racine. Comme si Rossellini fai-sait parler les mafieux siciliens et Visconti«Rocco et ses frères» dans la langue deDante. A ne pas en douter, on aurait perdu et

la beauté poétiqueet la vérité deschoses qui ont faitde ces films lesmeilleurs livresd’histoire des luttessociales et de lamisère de l’Italied’après-guerre.

Mais revenonsà notre cinéma. Il

faut donc résoudre ces questions soulevéesdans cet article et résolues ailleurs pour don-ner une chance à nos films de constituer lesfondations du futur cinéma algérien. Ce nesont pas des déclarations et autres affirma-tions de complaisance qui donneront uneréalité au cinéma algérien. Ce ne sont pasdes infos dans la presse sur les films que l’onva faire ou qui sont en train de se faire quivont nous faire oublier le marasme qui sévitdans la production des films. On nous a déjàfait le coup des films sur le point de se faire.Pour ma part, j’attends toujours un film surl’émir Abdelkader ou bien encore sur leséjour de l’auteur du «Capital» à Alger, jeveux parler de Karl Marx venu dans notrepays s’oxygéner de l’air marin pour guérirune maladie. Je cite ces deux exemples carla presse à une certaine époque en a parlé etla source de l’information provient, je suppo-se, des auteurs de ces projets.

L’année dernière et cette année, un standAlgérie a été installé dans le village du ciné-ma à Cannes. Louable initiative sauf quetous les locataires de ce village viennentavec des stocks defilms prêts «à laconsommation». Ilfaut arrêter de faireson cinéma et dese mettre sérieuse-ment à faire ducinéma pour se voiradmettre et se fairerespecter dans lagrande kermessede Cannes. Pourouvrir les portes dece temple du fric etdes paillettes, il fautproduire des filmsqui tiennent têteaux autres œuvres venant du monde entier.Nos écrivains (édités en France) invités dansles salons du livre signent avec bonheurleurs œuvres pour la joie de leurs lecteurs.Personnellement, j’en tire une certaine fiertéen voyant la queue (chaîne) devant leurstand et je rêve d’assister à des scènespareilles pour les films du pays. Car le nomdes cinémas suivi du qualificatif américain,italien, français, japonais, russe, allemand,etc. ont produit des chefs-d’œuvres qui sontentrés dans le Temple de l’histoire du ciné-ma. Parce que ces films ont une identité sin-gulière. Parce qu’ils séduisent par leur langa-ge et leur style, parce qu’ils créent une atmo-sphère, parce qu’ils ont un humour recon-naissable (humour anglais, humour belge),parce qu’ils attirent l’attention du spectateuravec la dégaine des acteurs («t’as de beauxyeux», dit Gabin à Michèle Morgan), etc.Bref, entre un Renoir et un Fellini, il y a lafrontière de la langue et de la culture mais ilsont en commun un regard singulier et degrande beauté sur leur culture. Enfin, leschefs-d’œuvres de ces réalisateurs nousoffrent une vision philosophique et sa traduc-tion culturelle des problèmes qui taraudentl’Homme : le rapport au politique, à la reli-gion, à la mort, à la sexualité, à l’amour, àl’éternité même. Autant de «bombes» que lacensure aveugle et une grande partie denotre société n’acceptent pas de voir étaler

sur les écrans de cinéma et encore moins àla télé. Voilà pourquoi il n’y a pas de cinémaalgérien. Il y a des films réalisés par desAlgériens, encore faut-il préciser que depuisdes années, ces films sont fabriqués ailleurs,avec des capitaux et des techniciens étran-gers.

Pour ma part, j’ai vu les films de RachidBouchareb, Merzak Allouache, NadirMoknèche, Mahdi Charef, Lyès Salem,Djamila Sahraoui, Abdelkrim Bahloul, RachidDjaïdani et Rabah-Ameur Zaïmèche (tousvivant en France) dans des salles à Paris oudans les festivals. Le financement de cesfilms est souvent majoritairement ou totale-ment d’origine étrangère. Et très souventaussi, le tournage de ces films se fait àl’étranger à cause de cette spécialité algé-rienne faite de pièges surgissant dans tousles bâtiments officiels. Ce n’est pas avec cespetites misères d’une bureaucratie envahis-sante que l’on va rivaliser avec les colosseset les molosses du cinéma mondial.

Voilà résumés les contraintes et les pro-blèmes qui empêchent les cinéastes algé-riens de créer un cinéma du terroir, un ciné-ma qui porte un label reconnaissable dans lesouk des festivals. Glauber Rocha, cinéasted’un Brésil soumis à son époque à la misèreet à la dictature, a imposé sur la scène mon-diale la magie de son pays qu’il a conjuguéeavec la lutte contre les injustices sociales etla dictature. Les cinéastes algériens ont à sebattre contre l’absence de moyens finan-ciers, la censure, une société déboussoléepar des problèmes sociaux et une vie cultu-relle assez pauvre et épisodique. Avec toutce cortège de problèmes, comment construi-re et faire vivre un cinéma algérien à uneépoque où la mondialisation a brisé les reinsà des pays comme l’Italie, l’étoile du ciné-

ma… ? Mais ceciest une autre histoi-re. Autant de ques-tions à soulever etne plus se satisfairedes sempiternelscolloques où l’onpose les sempiter-nels sujets qui sontà mille lieues desproblèmes poli-tiques et artistiquesque j’ai modeste-ment esquissésdans le cadre decet article. Pour finirsur une note opti-

miste, je citerai une phrase de Billy Wilderque m’a soufflée un ami cinéaste restémodeste malgré les millions de spectateursqui courent voir ses films à leur sortie ensalles. La phrase en question du célèbrecinéaste américain est : «Moi je fais desfilms, quant à savoir si c’est du cinéma, c’estaux autres de le dire.» Eh bien, Monsieur B.Wilder, on vous le dit, vous avez fait du grandcinéma. Laissons donc les cinéastes algé-riens réaliser des films et le temps fera le trientre les films de cinéma et les navets quienvahissent hélas les 3/4 des écrans dumonde entier.

A. A., cinéaste

P. S. : j’ai assisté lors du festival du filmamazigh de Tizi Ouzou en mars 2013 à uneconférence de Louhal Nourredine sur la dis-parition des salles de cinéma dans le pays.Les salles ne sont pas évidemment à l’origi-ne de la mort du cinéma. Mais une restaura-tion intelligente et une bonne gestion permet-traient à ces salles d’être des lieux pour ladiffusion de spectacles et de rencontres(films, pièces de théâtre et petits concerts demusique pour «rentabiliser» ces lieux parune maîtrise du rapport temps/espace). Celarendrait service aux artistes et permettrait lacréation de liens entre les gens dans unmonde qui étouffe de et sous l’individualis-me.

Par Ali Akika cinéaste

La phrase en question du célèbrecinéaste américain est : «Moi je faisdes films, quant à savoir si c’est ducinéma c’est aux autres de le dire.»

Eh bien, Monsieur B. Wilder, on vousle dit, vous avez fait du grand

cinéma.

Littérature et cinéma en Algérie

En un mot comme en cent, il y aune littérature algérienne et pas de

cinéma algérien, avais-je conclu.Cette conclusion m’a hélas chagriné.J’ai pensé à quelques films dont les

cinéastes algériens n’ont pas à avoirhonte. «Les années de braises» et

surtout «Le vent des Aurès» deLakhdar Hamina, «Nahla» de FaroukBeloufa et quelques autres films dont

ceux de Merzak Allouache et deNadir Moknèche par exemple.

L’année dernière et cette année, unstand Algérie a été installé dans le

village du cinéma à Cannes. Louableinitiative sauf que tous les locatairesde ce village viennent avec des stocksde films prêts «à la consommation».Il faut arrêter de faire son cinéma etde se mettre sérieusement à faire ducinéma pour se voir admettre et se

faire respecter dans la grandekermesse de Cannes.

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Le Soird’Algérie Culture Lundi 17 juin 2013 - PAGE 11

L’Algérie est-elle une caricature d’Etat-provi-dence ? La Suède, «socialiste» des années 1970,était considérée comme un «Etat-providence», unsystème souvent associé au socialisme de l’ex-URSS et des autres pays de l’Europe de l’Est. Leterme a pris un sens péjoratif. Et pourtant, c’estune création occidentale ! L’expression «Etat-pro-vidence» serait née en France sous le SecondEmpire (1852- 1870). Elle a été utilisée par lesrépublicains pour critiquer certaines lois. Cetteexpression aurait été utilisée pour la première foisen 1864 par le député républicain Emile Ollivertafin d’ironiser sur la capacité de l’Etat à mettre enplace un système de solidarité national plus effica-ce que les structures traditionnelles.

Il existe, à l’origine, trois types de ce système.Le premier c’est l'Etat-providence, selon le modèlebismarckien fondé en Allemagne par les lois de1880. Il repose sur le mécanisme des assurancessociales dans lequel les prestations sont la contre-partie de cotisations (prévention du risque maladie,vieillesse et accident du travail pour les actifs uni-quement). Il y a aussi l'Etat-providence selon lemodèle beveridgien (de l’économiste et hommepolitique William Beveridge) apparu au Royaume-Uni après la Seconde Guerre mondiale. Il est finan-cé par l’impôt et fournit des prestations uniformes àtous les membres de la société (les prestations nefournissant en général que des minima assez bas).L'Etat-providence selon le modèle français, combi-ne les deux modèles précédents. Dans ce modèle,l'Etat-providence poursuit un objectif de protectionsociale d'assurance contre les risques et aléas dela vie ainsi qu’un objectif d’aide sociale et de justi-ce sociale, via des mécanismes de redistributiondes richesses.

Le système de l’Etat-providence, bien évidem-ment, a été fortement critiqué par des théoriciensdu libéralisme.

«Une classe, dont les intérêts sont les mieuxservis par une politique de non-intervention, metplus facilement en pratique la discrétion démocra-tique que ne sauraient le faire des classes qui ten-dent à vivre au crochet de l’État», écrit JosephAloïs Schumpeter, dans Capitalisme, socialisme etdémocratie (1942).

Les économistes libéraux, au nom de l'efficaci-té des marchés illustrée par «la main invisible»,dénoncent l’Etat interventionniste car, selon eux,en intervenant l'Etat joue un rôle perturbateur (lamain invisible est une expression d’Adam Smith quidit que des actions guidées par intérêt personnel,peuvent contribuer à la richesse et au bien-être detous). Par exemple, l’instauration d’un salaire mini-mum ou de cotisations sociales perturbe le marchédu travail et peut conduire à exclure de l’emploi lestravailleurs faiblement qualifiés dont l’embauche nedevient plus rentable. En outre, ajoutent-ils, «l'as-sistance publique» n'a pas les effets souhaités,bien au contraire, elle enferme ses bénéficiaires etla société toute entière dans des logiques incontrô-lées et aliénantes. L’historien français LucienFebvre, interrogé dans les années 1950 sur l'évè-nement le plus important du siècle, répondait : «ladisparition des rentiers». En Algérie, le populisme aancré chez les gens une mentalité d’assistés. C’estun pays où l’effort et le mérite ne sont pas récom-pensés et où tout le monde veut sa part de la rente.

K. B. [email protected]

Etat-providence ?Par Kader Bakou

Le coup de bill’art du Soir

INSTITUT FRANÇAIS D’ALGER(ALGER- CENTRE)Mercredi 19 juin à 20h : Ciné-concert :Nuit blanche dans les jardins de l’Insti-tut. Avec Didier Labbé au saxophone,flûte ; Laurent Guitton au tuba ; LaurentRochelle à la clarinette basse, saxsoprano ; Eric Boccalini à la batterie.Voyage musical et cinématographique,programme de courts métrages d'ani-mation de 1921 à aujourd'hui, où imageset musiques se taquinent, se bruitent, sepoursuivent, se colorent, s'accompa-gnent dans une aventure poétique, cra-quante, délicieuse et pleine d'humour.Entrée libre. Jeudi 20 juin à partir de 18h30 : Fêtede la musique. 3h 30 de musique nonstop. Hommage au patrimoine musicalde l’Algérie. Ahellil, andalou avec ElDjazira, gnawi avec Joe Batoury, targuiavec Choghli, kabyle avec Ithran n ddaL’Mulud. Entrée libre.

SIÈGE DE L’ÉCOLE INSIM (Nouvelle-Ville, Tizi Ouzou)Samedi 22 juinà 14h : EMEV entrepri-se d’organisation des événements cul-turels économiques et scientifiques en

collaboration avec l’école Insim Tizi-Ouzou organisent un café littéraire etphilosophique.Thème : «Modalités d'établissement dusyndrome africain en Algérie». Auteur :Slimane Medhar, chercheur professeuren psychosociologie à l’université deBouzaréah, Alger.

LIBRAIRIE DES BEAUX- ARTS (28,RUE DIDOUCHE MOURAD, ALGER)Samedi 22 juin à 15h 30 : Rencontreautour du livre Taleb Abderrahmane.Guillotiné le 24 avril 1958, en présencede l’auteur Mohamed Rebah. La ren-contre sera suivie d’une séance devente-dédicace.

ESPLANADE DE RIADH EL-FETH (EL-MADANIA, ALGER) Jusqu’au 23 juin : 6e Festival interna-tional de la littérature et du livre de jeu-nesse (Feliv).

MAISON DE LA CULTURE MOU-LOUD-MAMMERI DE TIZI OUZOUJusqu’au 22 juin : 6e édition du Festi-val culturel international de la littératureet du livre de jeunesse.

Lundi 17 juin à 14 h : Table rondesous le thème : «Deux jours pour l’his-toire», animée par Samira Rakham,Christelle Baldeck, Monique Rivet etMaïssa Bey.Mardi 18 juin à 14h : Table ronde sousle thème : «Vérité pour une mémoire»,animée par Yahia Boubekeur.Vendredi 21 juin à 14h : Table rondesous le thème : «Petites aventures enfamille», animée par Sabri Louatah etPatrick Dewit et Modérée par OmarRelig.

SALLE IBN-KHALDOUN (ALGER-CENTRE)Jusqu’au 29 juin à 20h : 10e éditiondes Andaloussiate El Djazaïr sous leslogan «Nouba fi Khamssiniate El-Dja-zaïr»Mercredi 19 juin à 20h : Concert del’association El-Motribia et de l’associa-tion El-Djaziria.

INSTITUT FRANÇAIS D’ALGERL’Institut français d’Alger organise unatelier de danse hip-hop animé par lechorégraphe Brahim Bouchelaghem dulundi 24 au jeudi 27 juin à l’Institut fran-

çais d’Alger. Si vous êtes danseursamateurs ou professionnels. Vous avezentre 18 et 30 ans, vous résidez à Alger: inscrivez-vous à l’adresse suivante :[email protected] avec nom, prénom, année denaissance, portable, adresse internet,commune de résidence et profession.Atelier gratuitMUSÉE NATIONAL D’ART MODER-NE ET CONTEMPORAIN D’ALGER(25, RUE LARBI-BEN-M’HIDI, ALGER)Jusqu’au 30 août : Dans le cadre du50e anniversaire de l’indépendance del’Algérie, le Musée public national d’artmoderne et contemporain d’Alger etl’Institut culturel italien d’Alger présen-tent l’exposition «Les photographes deguerre», avec les photographies Algérie59 de Vittorugo Contino.

GALERIE LE COLIBRI (16A, RUEMERCURIE, BD MOHAMMED V, DUCÔTÉ DES ESCALIERS MÉCA-NIQUES, ALGER-CENTRE)Jusqu’au 30 juin : Exposition desartistes miniaturistes et calligraphes D.Cherrih A. Mezouane, Safar Bati, A.Kerbouche et Z.Morsli.

GALERIE THÉVEST (3, RÉSIDENCESLES LOGIS, JOLIE-VUE, KOUBA,ALGER) Jusqu’au 20 juin : Exposition desartistes Mustapha Adane, NoureddineChegrane, Meriem Chouane. Vernissa-ge le jeudi 30 mai à 16h.

PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA (KOUBA, ALGER)Jusqu’au 30 juin : 3e Salon national dela photographie insolite.

INSTITUT FRANÇAIS D’ALGER(ALGER-CENTRE)L’Institut français d’Alger organise unatelier de danse contemporaine animépar la chorégraphe Catherine Dreyfusdu dimanche 23 au jeudi 27 juin à l’Ins-titut français d’Alger.Si vous êtes danseurs amateurs ouprofessionnels, vous avez entre 18 et30 ans, vous résidez à Alger : inscrivez-vous à l’adresse suivante : [email protected] avec nom, prénom, année denaissance, portable, adresse internet,commune de résidence et profession.Atelier gratuit.

«Ahl El Andalous» (les gensde l’Andalousie), c’est

connu, comprennent «ElIchara», le signe. La soiréede clôture sera animée parles troupes des associations

Nedjem Kortoba deConstantine et Mezghena

d’Alger.

C ette année, les journéesalgéroises de la musiqueandalouse «Andaloussiate

El- Djazaïr s’inscrivent dans lesactivités de célébration du cin-quantenaire de l’indépendance del’Algérie. Ainsi cette 10e édition acomme slogan : «Nouba fi kham-ssiniate El-Djazaïr». Ouvertes le12 juin, ces soirées de la musiqueandalouse se poursuivront jus-

qu’au 29 juin prochain à la salleIbn Khaldoun d’Alger-Centre. Laprochaine soirée, prévue mercredi19 juin à partir de 20h, sera ani-mée par les troupes des associa-tions El-Moutribia de Skikda et El-Djazira d’Alger. Le lendemainjeudi, à la même heure, la scènede la salle Ibn Khaldoun accueille-ra la troupe de l’association Erra-chidia de Cherchell, dont la pres-

tation sera suivie par un concertde l’artiste soliste Lamia Maâdini.Pour le week-end, nous aurons, levendredi, des prestations de l’or-chestre d’El-Kaïssaria (Cherchell)et de l’artiste Noureddine Saoudien soliste. Le lendemain, ce sontl’association El-Athmania (Ténès)et le soliste Mohamed Yacine quise succéderont sur scène. La soi-rée de clôture d’Analoussiate El-

Djazaïr sera animée par lestroupes des associations NedjemKortoba de Constantine et Mez-ghena d’Alger. Entre-temps, lasalle Ibn Khaldoun aura abritétrois autres soirées animées par lasoliste Imène Sahir ainsi que parles associations El-Djanadia (Bou-farik), El- Gharnatia, Mustapha-Belkhodja (Oran), El-Inchirah(Alger) et Ahbab Sadek Bédjaouide Béjaïa. Un programme de qua-lité pour de douces soirées musi-cales, animées par Ahl El- Anda-lous (les gens de l’Andalousie)qui, c’est connu, comprennent «ElIchara», le signe.Les journées dela musique andalouse à Alger,Andaloussiate El-Djazaïr, sontorganisées par l’EtablissementArts et culture de la wilaya d’Alger.

K. B.

[email protected]

10e ÉDITION D’ANDALOUSSIATE EL-DJAZAÏRDouces sérénades

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BOUIRA

Exposition sur l’art enfantinS ur une initiative de l’association La

touche artistique de Bouira, l’expositionintitulée «Création et touche d’innocen-

ce» se veut l’écho d’enfants et d’adolescentsinspirés, jeunes talents en devenir certain etqui méritent les encouragements et le sou-tien des responsables locaux. Organiséedans le cadre des festivités de la Journéeafricaine pour l’enfance, cette exposition, quicompte les œuvres de 200 candidats —lycéens, collégiens et élèves du primaire — aété organisée par des enseignants de des-sin, membres de l’association La toucheartistique, qui ont minutieusement choisi lesmeilleurs travaux de leurs élèves, des des-sins des plus naïfs aux plus élaborés etstructurés, et qui ont inondé la hall de la Mai-

son de la culture, pour le plus grand plaisirdes nombreux visiteurs, parfois extasiésdevant des créations aux mille nuances et autalent certain. Des participants, qui ont repré-senté différentes villes et villages de lawilaya (Ahnif, Bechloul, Ahl-El-Kser, Haïzer,Lakhdaria, Kalous, Zeboudja...) ont ainsirévélé des talents jusque-là cachés dans lesateliers scolaires de dessin et qui méritaientd’être mis en lumière, notamment à traverscette exposition. Une initiative qui se veuthonorifique et encourageante à l’égard deces élèves talentueux et auxquels certainspromettent un avenir aussi radieux et brillantque les artistes de la wilaya devenus uneréférence pour ces dessinateurs en herbe(Mohamed Bouzid, Larbi Arezki, Hamza Bou-

noua, le jeune Hacen Drici), tous natifs de lawilaya de Bouira et qui, grâce à leur talentinné, se sont retrouvés sous les feux desprojecteurs internationaux. Par ailleurs, enmarge de cette exposition artistique, l’asso-ciation avait préparé pour la journée d’hier(16 juin) un atelier de dessin au bénéficed’enfants et d’adultes, invités cordialement àparticiper à l’événement ainsi qu’une céré-monie de distribution de cadeaux au profitdes meilleures œuvres de l’exposition. Un geste gracieux envers des enfants talen-tueux en manque d’encouragements et qui,selon les organisateurs de l’événement,pourront prétendre, l’année prochaine, à destitres au niveau régional.

Katya Kaci

L es petits dessinateurs enherbe sont à l'honneur à Oranà l'occasion du 11e Salon natio-

nal de la peinture d'enfants, ouvertjeudi dernier à la Médiathèquemunicipale pour deux semainesd'expositions et d'activités pédago-giques. Cette manifestation a pourobjectif d'encourager les jeunestalents dans le domaine des artsplastiques, a souligné NasreddineBentayeb, président de l'associa-tion organisatrice Le Libre Pin-ceau. Au total, 130 œuvres traitantde divers sujets sont présentéesdans le cadre de cet événementqui se tient chaque année avec la

participation d'élèves de diffé-rentes wilayas du pays. La nature,les grands espaces, la faune et laflore constituent les scènes domi-nantes esquissées par les enfantspour exprimer leur point de vue parrapport aux thèmes proposés parles organisateurs. Cette nouvelleédition sera marquée par unconcours sur le sujet des «techno-logies de l'information et de la com-munication», a indiqué M. Ben-tayeb, rappelant que les précé-dents salons ont été consacrésentre autres à la sécurité routière,l'eau, les jeux traditionnels et l'en-vironnement. Plus de 15 000

élèves des quatre coins du paysont déjà pris part aux concours ini-tiés depuis 2001, année de créa-tion de l'association Le Libre Pin-ceau qui anime également des ate-liers permanents d'initiation et deperfectionnement.

L'édition 2012 de cette mani-festation culturelle avait pourthème «Le prix de la liberté», invi-tant les petits à rendre hommageaux martyrs de la lutte de Libéra-tion nationale à l'occasion du cin-quantenaire de l'indépendance. Denombreux enfants accompagnésde leurs parents ont assisté à lacérémonie de vernissage de ce 11e

Salon, tenue en présence decadres de l’Assemblée populairede la wilaya (APW) et des com-munes (APC) d'Oran, partenairesde ce rendez-vous culturel auxcôtés de la Direction de la jeunes-se et des sports (DJS) et de socié-tés spécialisées dans l'édition, l'im-primerie et les supports pédago-giques.

L'édition 2007 de cette mani-festation avait permis de débus-quer 20 dessinateurs algérienstalentueux dont les œuvres ont étépar la suite exposées à la Biennaleinternationale de Beyrouth (Liban),a rappelé M. Bentayeb.

SALON NATIONAL DE LA PEINTURE D'ENFANTS À ORAN

Petits artistes deviendront grands

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Le Soird’Algérie

Le Soird’AlgérieSportsLundi 17 juin 2013 - PAGE12 Lundi 17 juin 2013 - PAGE13

FOOTBALL FOOTBALLÉLIMINATOIRES AFRICAINES DU MONDIAL-2014 (5e JOURNÉE, GROUPE H) : RWANDA 0 - ALGÉRIE 1

Les Verts mettent le capsur les play-offs

Avant le match Mali-Bénin, hiersoir à Bamako, les Algériens comp-taient 5 unités d’avance sur lesMaliens. Suffisants pour espérer unpassage en force pour le tour desplay-offs dont le tirage au sort setiendra le 16 septembre prochain auCaire. Dans cette rencontre d’appa-rence déséquilibrée, vu les forces enprésence et les ambitions des uns etdes autres, les Algériens se devaientde matérialiser leur envie de vaincredès la première période. Le climatlourd et la pelouse qui l’était toutautant constituaient des handicapspour Guedioura et compagnie qu’ilfallait surmonter d’emblée. Pourautant, il fallait compter sur unadversaire qui, lui aussi, en voulait.Pour le prestige mais certainementpour soigner un moral avant de selancer dans les prochainesconquêtes. Pour ce faire, lesAmavubis jouaient à plat, statiqueset procédaient par des contres, raresmais généralement déroutants.Derrière, leurs défenseurs se char-geaient de repousser les rushsentrepris sur les couloirs par nos«Espagnols», Feghouli et Brahimi.

Le buteur de Porto-Novo, Slimani,semblait esseulé et fut moins tran-chant que d’habitude. Il fallait, côtéalgérien, procéder autrement. Desballes longues, aériennes pour laplupart, et des situations standards(coups francs et corners). C’estdepuis ces deux axes que les plusfranches opportunités furent crééeset sur lesquelles le portier rwandais,Ndori, s’est déployé de fort bellemanière. Cela se passait en toutdébut de match quand Taider repre-nait un centre au cordeau deFeghouli (2’) puis sur une reprise dela tête de Slimani (8’). Puis, las defaire céder le mur dressé par lesGuêpes grâce à des essais de près,les hommes de Halilhodzic vonts’essayer aux frappes lointaines ten-tées par Guedioura et autre Medjani.Ce dernier aura eu l’occasion defaire plier les Rwandais, en vain. Saterrible frappe à l’intérieur de la zonede vérité échouera dans les décors(43’).

Virtuose Brahimi, Taïder lesauveur

Au terme d’une première mi-temps un peu plus compliquée

qu’espéré, les Algériens avecBrahimi qui a fait parler son génieet sa maîtrise du cuir, se voyaientdans l’obligation de conclure leurascendant affiché pendant les 45premières minutes dès le retourdes vestiaires.

Ce qui donnera une physiono-mie semblable au premier half, laréussite en sus. Une touche effec-tuée par Guedioura, un relais-talonnade de Slimani, Taïder se

lance dans un face-à-face avecNdori, lequel repousse la premièretentative mais craque sur la secon-de du médian de Bologne (51’).Une réalisation qui venait récom-penser les efforts consentis parBougherra et Cie, ravis de menerla course devant, contrairement aumatch de Porto-Novo où ils avaientà remonter le score. Taider, quisignait son deuxième but en sélec-tion (le premier, il l’a inscrit contre

le Bénin, en mars dernier), aural’occasion de doubler la mise à la83’, quand suite à un raid deFeghouli, il reprend le cuir dans lescieux de l’Amahoro Stadium alorsqu’il était sur la ligne des buts.Moins stressés, les camarades deMesbah ne semblaient plus subircette pression devant un adversai-re qui aura, somme toute, fait dubruit pour rien.

M. B.

Trois nouveaux points dans l’escarcelle des Verts dans ces élimi-natoires africaines (groupe H). Un but de Saphir, à l’entrée de laseconde mi-temps, assorti d’une prestation juste moyenne techni-quement mais avec la rigueur d’une sélection de niveau mondial,a permis à l’EN de conserver son leadership.

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Selon nos confrères de la chaîne TV I-télé, le football européen a fait un chiffre d'affaires de 19milliards d'euros cette saison. Ce sont les championnats anglais, allemand et espagnol qui arrivent entête des meilleures entrées d'argent. Ces mannes financières proviennent de deux sources princi-pales, les recettes des stades et les indemnités de la retransmission télévisée des matches. Et quandon sait, par exemple, que la compétition britannique est diffusée dans des dizaines de pays, on com-prend le pourquoi d'un tel apport d'argent. A l'inverse, chez nous, le ballon rond est en plein déficit vuqu'il ne génère pas de bénéfices. Et pour cause, nos enceintes ne font pas le plein du fait que le spec-tacle proposé est médiocre et que nos clubs n'ont de professionnels que le nom. Quant à la télévi-sion, il n'y a que l'ENTV qui finance la Ligue 1 et avec des sommes dérisoires. Il y a quelques années,une chaîne française s'était impliquée, mais au vu de la faiblesse du niveau du championnat et aprèsde violents incidents à Bordj Bou Arréridj, elle avait vite fait de réembarquer ses caméras. L'image denotre foot est ternie depuis longtemps, et ce qui a dissuadé aussi bien les spectateurs que les spon-sors. Mais heureusement qu'il y a encore l'Etat-providence. Ce dernier soutient toujours le prix de labaguette et du sachet de lait. Mais le peuple a besoin de jeux et on ne peut pas le priver du sport-roimême s'il n'est pas rentable.

H. B.

PARLONS-EN

À L’ÉCOUTE DE KIGALIACCRÉDITATIONS

Les envoyés spéciaux de la presse nationale ontattendu toute la matinée de ce dimanche au niveau dusiège de la Fédération rwandaise de football pour récu-pérer leurs accréditations pour la couverture du matchRwanda-Algérie. Le responsable médias de la Ferwafan'a remis les «fameux» badges au chargé de commu-nication de la FAF qu'à 11h30 .

INDIFFÉRENCEA moins de deux heures du match Rwanda-Algérie,

rien ne semble indiquer que la capitale rwandaise va abri-ter un match des «Guêpes rwandaises» face à l’Algériepour le compte des qualifications pour le Mondial brési-lien. Les habitants de la capitale étaient beaucoup pluspréoccupés par les difficultés de la vie quotidienne quepar le match, à l’exception des mordus qui seront pré-sents au stade pour encourager leur équipe.

BALADELes joueurs de la sélection algérienne de football

ont effectué, hier matin, une balade non loin de leur lieude résidence à l’hôtel Serena pour une relaxation,avant l’entame de match. Une réunion technique entrestaff technique et joueurs s’est également tenue à 10hà l’hôtel où le sélectionneur Vahid Halilhodzic a annon-cé son onze de départ contre le Rwanda.

RETOURLe retour de la délégation algérienne à Alger est

prévue ce matin à bord d’un vol spécial de la compa-gnie algérienne Air Algérie. Les joueurs se rendrontensuite au Centre technique national de la Fédérationalgérienne de football à Sidi Moussa. Après une pause,les joueurs professionnels rejoindront leurs famillespour quelques jours de vacances avant la reprise de lapréparation avec leurs équipes respectives.

BILLETLa Fédération algérienne de football (FAF) a remis

25 billets d'entrée au stade au lieu des 40 promis auxsupporters algériens, qui ont fait le déplacement àKigali pour encourager les coéquipiers de SofianeFeghouli. C’est le manager de l’équipe nationaleAbdelhafid Tasfaout qui a été chargé de remettre les«sésames».

FICHE TECHNIQUEKigali, Amahoro Stadium, temps chaud,

affluence moyenne, pelouse peu prati-cable, arbitrage de Keita Yacouba assistéde MM. Sidiki Sidibé et AboubacarDoumbouya (Guinée). 4e Ahmed Touré(Guinée).But : Taïder (51’) Algérie.Avertissements : Buteera (38’),Sibomana (58’), Kagere (62’), Ndori (68’)Rwanda, Feghouli (64’), Guedioura(90’+2’) Algérie.Rwanda : Jean-Claude Ndori, FabriceTwagizimana, Abouba Sibomana, MeddyKagere, Salomon Nirisarike, AndrewButeera puis Michel Ndahinduka (74’),Olivier Karekezi, Jean-Claude Iranzi puisPatrick Sibomana (46’), FaustinUzengimana, Tumaine Niamuhanga puisAlfred Mugabo (54’), MichaelRusheshangoga. Entraîneur : Eric Nshimiyimana Algérie : M’bolhi, Mostefa, Bougherra,Belkalem, Mesbah, Guedioura, Medjani,Feghouli puis Lacen (85’), Slimani puisDjebbour (82’), Taïder, Brahimi puis Kadir(70’). Entraîneur : Vahid Halilhodzic.

DÉCLARATIONS-EXPRESS

MADJID BOUGHERRA :«Il faut améliorer

le jeu collectif»« N o u s

sommes trèscontents decette secondevictoire endéplacement quinous permet degarder notreplace de leader.Ce succès est lefruit de l’effort detout le groupe(joueurs, staff et

dirigeants). Il nous reste encore unmatch important à gagner à Blida faceau Mali. Nous sommes confiants pour lasuite. D’ici-là, l’équipe doit encore per-fectionner son homogénéité et son jeucollectif».

SAPHIR TAIDER :«Content pour moi

et pour l’EN»«Nous avons évolué sur une pelouse

difficile. Il est vrai que nous avons faitbeaucoup de ratages. Nous noussommes dépensés beaucoup et noussommes allés chercher la victoire avecune grande volonté. L’équipe a réussiune belle phase retour. Sur le plan per-sonnel, je suis très content de monsecond but sous les couleurs de lasélection.»

ISLAM SLIMANI :«Il nous reste undernier match»

«Au risquede me répé-ter, l’expé-rience de lad e r n i è r eC o u p ed’Afrique desnations nousa beaucoupservi. Il nousreste un der-nier matchque nousdevons abor-

der avec la même détermination, cellede le gagner.»

M. M.

COUPE DES CONFÉDÉRATIONS

Tahiti-Nigeria, unchoc de taille

Les amateurs de Tahiti, sans grande illusionsur leur sort et déjà heureux de participer à laCoupe des Confédérations au Brésil, affrontentle puissant Nigeria, perturbé par une arrivéetardive, ce soir à Belo Horizonte (20h à Alger).

Tout les sépare et rend la rencontre a priori largementdéséquilibrée, avec plus de cent places d'écart au classe-ment Fifa : la Polynésie française compte moins de300 000 habitants, contre 162 millions pour le Nigeria ; lesToa Aito (guerriers de fer) ont perdu leurs deux matches depréparation, dont un 7-0 infligé par les moins de 20 ans duChili, quand les Super Eagles, derniers vainqueurs de laCAN, sont invaincus depuis 17 rencontres. Les premierssont tous amateurs à l'exception de l'attaquant Vahirua,certains même chômeurs, quand les seconds sont profes-sionnels, deux tiers d'entre eux évoluant en Europe.

Un grand écart jusque dans les prémices du tournois :les Océaniens sont arrivés les premiers au Brésil, dès le 7juin, pour s'acclimater à l'effervescence locale tranchantavec celle de leurs îles pacifiques, alors que les Africainsont seulement débarqué dimanche au petit matin, à 3h(heure locale) (7h à Alger)... L'arrivée des Nigérians, initia-lement prévue jeudi, a été retardée en raison d'un conflitsur les primes entre les joueurs et leur fédération. Ils n'ontatterri à Belo Horizonte qu'à 36 heures de leur entrée enlice, partis de Windhoek (capitale de la Namibie) et viaJohannesburg et Sao Paulo... Leur jetlag sourira-t-il auxTahitiens ? Ces derniers ne se font guère d'illusions, maisleur sélectionneur Eddy Etaeta formule «le rêve» d'unexploit. «Je ne veux pas mettre la pression sur mesjoueurs, mais tout est possible», a-t-il ainsi avancé.

Les Nigérians de Stephen Keshi sont privés pour bles-sure de leurs deux meilleurs atouts offensifs, Moses etEmenike, ainsi que du milieu Onazi, touché mercredicontre la Namibie (1-1). Musa et Ideye en sont désormaisles principaux fers de lance, devant le patron du milieu, ObiMikel. Les jeunes attaquants Oduamadi et Ujah serontaussi à surveiller.

SEPT PLACES ENCORE À PRENDRE POUR LES PLAY-OFFS

L’Éthiopie crée la sensation,quatre «finales» en septembre

L’Egypte (groupe G), laCôte d'Ivoire (groupe C) etl’Ethiopie (groupe A) ontdécroché leurs billets pour lesplay-offs de la zone Afriquede qualifications pour laCoupe du monde 2014 avantmême la sixième et dernièrejournée programmée débutseptembre prochain.

L’Égypte qui avait besoind’un petit point hier à Maputoface au Mozambique est alléeramener grâce à son buteurMohamed Salah les trois pointsde la victoire portant son capitalpoints à 15 unités soit 8 demieux que le Sily National deGuinée qui recevait hier leZimbabwe. La Côte d’Ivoire acomposté, elle aussi, son passa-ge au tour des poules en allantramener une précieuse victoirede Dar Es-Salam face à laTanzanie. Mis sous pressionsuite au succès des Marocains,samedi soir devant la Gambie(2-0), les Eléphants, sans la starDidier Drogba, comptent en effet5 points d'avance sur le Maroc,

alors qu'il ne reste qu'un match àdisputer. Les Tanzaniensavaient ouvert le score dès la 2e

minute par Amri Kiemba. LacinéTraoré parvenait à égaliser dansla foulée (13e), avant que YayaTouré ne donne l'avantage auxIvoiriens (2-1, 23e). LesTanzaniens égalisaient ensuitepar Thomas Ulimwengu, avantque Touré ne frappe encore,convertissant un penalty justeavant le repos (3-2, 44e) auterme d'une première périoderiche en rebondissements. Enseconde période, le remplaçantWilfried Bony parachevait la vic-toire de la Côte d'Ivoire avec unbut trois minutes dans les arrêtsde jeu à Dar Es-Salaam.

Le troisième pays à faire lesaut vers les barrages de l’au-tomne prochain n’est autre quel’Éthiopie. Celle-ci qui disputaitchez elle, hier, la finale devantl’Afrique du Sud a profité del’avantage de terrain pour ren-verser une situation compromet-tante suite au but de Parker(33’). C’est ce même joueur qui

sera derrière le but victorieuxdes Ethiopiens (70’), lesquelsavaient réussi l’égalisation avantla mi-temps par GetanehKebede (42’). Avec cinq pointsd’avance sur les Bafana Bafana,les Walya (Antilopes), qui serendront lors de l’ultime levée enCentrafrique, ne peuvent plusêtre rejoints lors de la dernièrejournée. Le Cameroun, leSénégal, le Ghana, le BurkinaFaso ainsi que les deux sélec-tions maghrébines, l’Algérie et laTunisie, devraient attendre lemois de septembre pour validerleurs billets.

Quatre candidats aux play-offs seront appelés à disputerdes finales à savoir Cameroun-Libye (G. I), Algérie-Mali (G. H),Nigeria-Malawi (G.F) et Ghana-Zambie (G. D). Dans la zoneAfrique, les dix vainqueurs desgroupes sont qualifiés pour lesplay-offs, où cinq confrontationsen matches aller-retour sedérouleront, les cinq gagnantsdécrochant leur billet pour leBrésil.

Du pain, du lait et du foot

RésultatsGroupe ABotswana-République centrafricaine 3-2Ethiopie-Afrique du Sud 2-1Groupe BCap-Vert-Sierra Leone 1-0Guinée-Equatoriale-Tunisie (NP)Groupe CMaroc-Gambie 2-0Tanzanie-Côte d’Ivoire 2-4Groupe DZambie-Soudan 1-1Lesotho-Ghana 0-2Groupe ECongo-Burkina Faso 0-1Gabon-Niger 4-1

Groupe FMalawi-Kenya 2-2Namibie-Nigeria 1-1Groupe GMozambique-Égypte 0-1Guinée-Zimbabwe (N.P)Groupe HRwanda-Algérie 0-1Mali-Bénin (N.P)Groupe JOuganda-Angola 2-1Liberia-Sénégal (N.P)Groupe ILibye-Togo 2-0RD Congo-Cameroun 0-0

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FOOTBALL

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LE STADE DU 5-JUILLET SERA FERMÉ POUR 20 SEMAINES

Une société belge retenue pour la posed'une nouvelle pelouse

La direction générale del'Office du complexe olympique(OCO) Mohamed-Boudiaf d'Algera jeté son dévolu sur une sociétébelge pour la pose d'une nouvellepelouse naturelle, dont «les tra-vaux devront être entamés bien-tôt», a affirmé, hier dimanche, ledirecteur général de l’OCO, YoucefKara.

«Après le lancement d'un appeld'offres pour la pose d'une nouvellepelouse naturelle, les travaux ont étéconfiés à une société belge dotéed'une grande expérience dans ledomaine», a affirmé à l'APS le pre-mier responsable de l'OCO.

L'état de la pelouse du stadeolympique a été grandement critiqué

en raison de sa défectuosité, ce qui apoussé le ministère de la Jeunesse etdes Sports, en concertation avecl'OCO, à décider de la pose d'une

nouvelle pelouse «aux normes inter-nationales». «Nous allons finaliseravec cette société dans les jours àvenir. Nous allons tout faire pour évi-

ter les erreurs du passé, en suivantattentivement toutes les étapes del'opération», a souligné M. Kara.Evoquant les caractéristiques de lafuture pelouse, M. Kara a indiqué quecelle-ci «sera soutenue, à la base, parune herbe en synthétique, pour unemeilleure perméabilité», a-t-il expli-qué. Le directeur général de l'OCO asouligné qu'il y aura «trois nouveauxterrains réplique, un en gazon naturelet deux en synthétique, et cela dansl'objectif d'éviter une surutilisation duterrain principal». Youcef Kara a rap-pelé que l'enceinte du 5-Juillet vaenregistrer des travaux de réhabilita-tion qui «toucheront les différentesinstallations», et qui devront durer «20semaines au maximum». APS

SELON YOUCEF KARA(DG DE L’OCO) :«Le MC Algerpourra être

domicilié au stadedu 5-Juillet dès la

phase retour»Le directeur général de l'Office

du complexe olympique (OCO)Mohamed-Boudiaf d'Alger, YoucefKara, a affirmé, hier, dimancheque le MC Alger (ligue 1 algérien-ne de football) pourra être domici-lié au stade du 5-Juillet dès laphase retour du championnat, soitaprès l'achèvement des travauxde réhabilitation des différentesinstallations.

«La direction du MCA nous aofficiellement saisis pour accueillirses adversaires au stade du 5-Juillet lors de la saison 2013-2014, nous avons bien évidem-ment accepté leur doléance.Seulement, l'équipe pourra êtredomiciliée chez nous dès la phaseretour, en raison des travaux deréhabil i tation prévus sur 20semaines au maximum», a affir-mé à l'APS le premier respon-sable de l'OCO. En attendant deretrouver l'enceinte olympique, ladirection du Doyen pourrait serabattre sur une autre enceintepour la domiciliation de l'équipe.Selon une source proche du club,l'équipe accueillerait ses adver-saires au stade de Rouiba. En2010, année du dernier titre dechampion décroché par le MCA,le club algérois avait entamé lasaison au stade de Rouiba, avantde la terminer au 5-Juillet. Lors duprécédent exercice, lesMouloudéens avaient accueillileurs adversaires au stade du 5-Juillet.

Sur les traces de l’Afrique du SudLe DG de l’OCO est enfin sorti de son mutisme

à propos des travaux à mener sur l’enceinte dustade du 5-Juillet. Pour autant, le responsable dutemple olympique n’a pas été trop «bavard»concernant les états de service, encore moins lenom de la société belge qui s’occupera de bichon-ner, une bonne fois pour toutes, la maudite pelou-se du plus grand stade du pays. Peut-être parcrainte de commettre (connaître ?) une nouvellehistoire belge. Il est vrai que l’expérience (doulou-reuse) connue par nombre de ses prédécesseurs(Rachid Zeroual et Nourredine Belmihoub notam-ment) serait derrière cette rétention d’information.M. Kara, tout nouveau DG par intérim (faut-il lepréciser même si son installation a eu lieu ennovembre 2012), a peur que l’épisode connu avecla société néerlandaise Queen Grass qui avaithérité des mêmes travaux en juillet 2008 se renou-velle. Selon recherches effectuées par nos soins,concernant les plus performantes entreprises

belges d’engazonnement, une seule semble tenirla corde. Il s’agit de la société DSS (Desso SportSystems), celle-là même qui avait réalisé lespelouses en… gazon synthétique pour les stadessud-africains de Nelspruit (Mbombela) etPolokwane (Peter Mokaba) en vue du Mondial-2010. Cette société a mis en place son systèmedesso GrassMaster, composé d'une surface degazon naturel à 100%, dans laquelle 20 millions defibres de gazon synthétique ont été injectées à uneprofondeur de 20 cm. Les racines du gazon naturelse mêlant aux fibres synthétiques.

Ce système procure dès lors une surface degazon stable et plate, offrant une certitude de jeuquelles que soient les conditions climatiques.Plusieurs équipes de foot utilisent déjà ce systèmedans leurs stades : Arsenal, Liverpool, TottenhamHotspur, Manchester City et l’AZ Alkmaar.

En fin de compte, ce choix de pose d’unepelouse synthétique a été tranché lors d’une

importante réunion au MJS tenue quelquessemaines après les malheureuses scènes vécuespar le public algérien un certain Algérie-Bosnie, ennovembre 2012, mais également une année aupa-ravant quand les Verts se sont donné la répliqueentre eux suite au «forfait» des Lions indomptablesdu Cameroun. Serait-ce le bon, sachant, d’abordque le climat en Afrique du Sud diffère complète-ment du nôtre (froid et sec en hiver et pluvieux enété) sans oublier que le stade de Polokwane n’aplus été utilisé depuis le Mondial-2010 et que lesmatches disputés à Nelspruit, lors de la CAN-2013,ont été hachés par l’état dégradé de la pelouse duMbombela Stadium. En janvier dernier, les respon-sables sud-africains ont expliqué cette défectuositéde la pelouse installée deux ans et demi plus tôtpar les… pluies importantes qui s’étaient abattuessur la région de Nelspruit avant le début du tournoiafricain.

M. B.

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Le Soird’Algérie Sports Lundi 17 juin 2013 - PAGE15

FOOTBALL

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CS CONSTANTINE

Alain Michel hésite,Fersadou confiant

«Certes, on n'a encorerien conclu avec AlainMichel, mais les négocia-tions sont toujours en cours.Personnellement, je suisoptimiste quant à la conclu-sion d'un accord dans lestous prochains jours», adéclaré à l'APS, le premierresponsable de la formationphare de Cirta.

Alain Michel, ex-entraî-neur du MC Alger et de laJSM Béjaïa, a été choisi parle nouveau directeur tech-nique du CSC, RabahSaâdane, pour succéder àson compatriote RogerLemerre, qui n'a pas vouluprolonger son contrat.

Dans les milieux du vieuxclub constantinois, l 'on

évoque l 'opposit ion deMohamed Boulhabib, diri-geant influent dans le clubet membre de la commis-sion de recrutement, auchoix du technicien français,retardant ainsi la conclusiond'un accord entre les deuxparties. Mais Fersadou n'apas voulu s'attarder sur cesujet, précisant que lescontacts avec Michel, qui arejoint Constantine le week-end passé, «sont mainte-nus», ajoutant que sa direc-tion «prendra tout sontemps pour parvenir à unaccord avec cet entraîneur».«Même avec Lemerre, lesdiscussions ont pris dutemps avant la signature deson contrat lors de l'été pré-

cédent. Au CSC, on ne faitpas dans la précipitation»,a-t-il précisé.

Par ailleurs, le premierresponsable du club de lacapitale de l'est algérien aécarté la piste du jeunedéfenseur de la JSM Béjaïa,Kamel Zeghli, qui a signé uncontrat préliminaire avec lesVert et Noir après s'êtrerendu compte que le joueurest toujours lié avec son

club béjaoui. «Pour l'heure,on a enregistré une seulerecrue officielle, à savoir legardien de but international,Si Mohamed Cédric.

Pour les autres déjàannoncés, à l ' image deMohamed Derrag (JSMB) etHouari Hamiche (USM Bel-Abbès), ils n'ont pas encoreparaphé des contrats offi-ciels», a encore expliquéFersadou.

Le président du conseil d'administration du CSConstantine, Yacine Fersadou, s'est dit optimiste quantà l'engagement de l'entraîneur français, Alain Michel,aux commandes techniques du club de Ligue 1 algérien-ne de football, malgré l'échec du premier round denégociations tenu la veille.

USM BEL-ABBÈSAbdelkrim Bira sera-t-il le

prochain entraîneur ?La direction de l'USM Bel-Abbès est en contacts «très avan-

cés» avec l'entraîneur Abdelkrim Bira, en vue de lui confier labarre technique de son équipe reléguée en Ligue 2 algériennede football, a-t-on appris auprès du président du club, DjilaliBensenada. «Je suis actuellement à Alger pour rencontrer Biraafin de finaliser les contacts déjà entamés avec lui. A 90%, ilsera notre nouvel entraîneur en vue de la saison prochaine», adéclaré, à l'APS, le premier responsable de la formation de laMekerra. Outre Bira, l'USMBA a pris attache également avecl'entraîneur Mohamed Mihoubi, qui constitue l'autre option duclub au cas où les négociations avec Bira ne venaient pas àaboutir, selon le président du club L'USMBA, qui n'est restéequ'une seule saison parmi l'élite, ambitionne de rectifier le tirdès la saison à venir, bien que les choses ne se présentent passous de bons auspices pour cette formation menacée par une«saignée» dans son effectif. «Pas moins de 16 joueurs ontdéposé leurs dossiers au niveau de la commission des litigesde la Fédération algérienne de football pour l'obtention de leurlibération, mais je peux assurer que la plupart de ces dossiersne sont pas réglementaires», a ajouté Bensenada. Les joueursen question ont agi de la sorte en réaction à la non-régularisa-tion de leur situation financière par les dirigeants de l'USMBA.Mais Bensenada estime que son club «est un cas particulier»,souhaitant que la fédération soit «compréhensive» envers sonéquipe. «Le club était géré par un directoire qui a établi descontrats avec des sommes faramineuses au profit d'un grandnombre de joueurs de l'exercice dernier, alors que la situationfinancière de l'USMBA ne lui permettait pas d'honorer sesengagements dans ce registre», a expliqué Bensenada.

KARATÉ SHOTOKAN : UNE PREMIÈRE ENAFRIQUE ET DANS LE MONDE ARABE

Adjal Abdelkaderdécroche le 8e dan

Le chef instructeur Adjal Abdelkader a accédé au niveaude ceinture noire 8e dan de karaté shotokan. Un grade décro-ché lors de la 47e édition du Master Camp Fédération interna-tionale de karaté shotokan (ISKF), qui se déroule enPennsylvanie, aux Etats-Unis d’Amérique. Adjal Abdelkader,chef instructeur de la Fédération internationale de karaté sho-tokan (ISKF), a accédé, mardi 11 juin, au 8e dan. Une premiè-re dans l’histoire du sport algérien puisque ce grade n’amême pas été atteint en Afrique et dans le monde arabe.L’examen s’est déroulé à Camp Green Lane, localité prochede Philadelphie dans l’Etat de Pennsylvanie (Etats-Unisd’Amérique) où se déroule la 47e édition du Master Camp del’ISKF. Le collège de 16 examinateurs était présidé par legrand maître Okazaki Chihan, 10e dan. L’Algérie participe àcet événement avec une délégation de quatre membres, enplus des chefs instructeurs d’Angleterre et de Belgique quisont de nationalité algérienne. Reste que cette délégation afailli annuler sa participation à cause du retrait inattendu del’unique sponsor (une entreprise publique du secteur des nou-velles technologies) qui a refusé, la veille du départ, deprendre en charge les frais de transport. Les billets ont finale-ment été offerts par des mécènes privés. Notons égalementl’absence de soutien de la Fédération algérienne de karaté.Le Master Camp est le seul camp d'entraînement de shoto-kan karaté encadré par les plus grands maîtres du shotokankaraté, dont comme instructeurs, maître Yutaka Yaguchi(ISKF/USA), Hideo Ochi (JKA/Allemagne), Masaru Miura(SKII/Europe) et Shunsuke Takahashi (TSKF/Australie et laNouvelle-Zélande) en plus du grand maître Okazaki Chihan.

Tarek Hafid

RC ARBAÂ

Vers une domiciliation au stadeBrakni de Blida

Le RC Arbaâ devrait serabattre sur le stade Braknide Blida pour recevoir sesadversaires la saison pro-chaine après le refus de ladirection de l'USM Alger demettre à sa disposition lestade Omar-Hamadi deBologhine, où le club étaitdomicilié lors de l'exerciceécoulé, a-t-on appris auprèsdu président de la sectionfootball du nouveau promuen Ligue 1. «Les dirigeantsde l'USMA ont réservé unesuite défavorable à notredemande d'être domicilié austade de Bologhine la saison

prochaine. Du coup, on estdans l'obligation de serabattre sur un autre stade etça devrait être celui de Braknià Blida», a déclaré Sid-AliOuahsi à l'APS. Ayant accé-dé au championnat de Ligue2 la saison passée, Ezzergaa été contrainte de quitterson stade à Larbaâ, nonhomologué par la Ligue defootball professionnel, pourélire domicile à Bologhine(Alger) dont le stade est gérépar l'USMA. Ce handicap n'atoutefois pas empêché lesgars de Larbaâ de réussirune deuxième accession

d'affilée, permettant ainsi àleur équipe de figurer pour lapremière fois de son histoiredans le premier palier de lacompétition. «Pour l'heure,on n'a pas encore sollicité lesresponsables du stade deBrakni pour une éventuelledomiciliation de notre équipedans cette enceinte, mais çadevrait se faire prochaine-ment», a précisé Ouahsi. LaDirection de la jeunesse etdes sports de Blida avaitengagé des travaux deréaménagement du stadecommunal de Larbaâ depuisl'été 2012, mais le chantier

accuse un «retard sensible»,selon les dirigeants du RCA,qui se montrent pessimistesquant à la réception du stadedans les délais impartis, soitavant le début de la saisonprochaine. A souligner que ladirection du RCA, en butte àdes problèmes financiersénormes, retardant l'entamedes préparatifs du prochainexercice, a rendu visite hieren fin d'après-midi au prési-dent de l'Assemblée populai-re communale de Larbaâpour tenter de trouver unesolution à ces problèmes,avait informé Ouahsi.

USM BLIDA

Les grands joueurs ne sont pasencore arrivés

Alors que l’équipe blidéen-ne a entamé tôt la prospec-tion de grands joueurs lors dece mercato, il s’avère toute-fois qu’aucun joueur derenom n’est encore cité àl’USMB. Cela inquiète de plus

en plus les supporters de laville des Roses qui craignentune saison médiocre par rap-port à la précédente où deuxnoms à l’image d’Ouznadji etHerida avaient fait le bonheurdes fans blidéens.

Avec ce refus d’enrôlerdes joueurs de valeur, l’espoirpour une accession cette sai-son est redouté par les incon-ditionnels du club qui restentcirconspects sur le rende-ment des joueurs actuels carils manquent cruellementd’expérience, disent-ils.

Néanmoins, l’administra-tion du club promet toujoursle recrutement de troisjoueurs de valeur avant la findu mercato. Ainsi, l’on parled’un gardien de but ayantévolué en Ligue 1, de l’atta-quant Bouharbit de l’USMAnnaba et d’un bon défen-seur. Ces trois joueurs serontrecrutés, confirme notre sour-ce, avant l’entame des entraî-nements, à savoir avant la findu mois en cours. Parailleurs, le financement duclub par les industriels de larégion pose toujours problè-me. Les dirigeants de l’USM

Blida se disent déçus de voird’autres clubs en dehors dela wilaya de Blida bénéficierde sponsors de la part d’in-dustriels implantés à Blida.S’il est vrai que l’équipe chèreà Zaim souffre par la fauted’un bon soutien financier àmême de l’aider à un recrute-ment important, il est regret-table de voir des finance-ments partir ailleurs. En sus,l’argent du transfert du joueurtchadien Ezéchiel vers unclub européen par une équipetunisienne n’est pas encoreparvenu à l’USMB alors quele contrat est clair à cet effet.Blida continuera-t-elle à luttercontre le signe indien qui lapoursuit depuis longtemps ?En tout cas, les supporters neperdent pas espoir et atten-dent une incorporation quifera sortir leur équipe favoritedu gouffre du désespoir.

M. Belarbi

ES SÉTIFLe Dynamo Dresde refuse

de payer les 300 000 euros pourle transfert d’Aoudia

Le Dynamo Dresde (Bundesliga 2 allemande de football)aurait exprimé son refus de payer les 300 000 euros exigés parl'ES Sétif, pour le transfert de l'attaquant international algérien, arapporté le journal allemand, Bild. Toujours sous contrat avecl'ESS jusqu'au 3 août prochain, selon la direction de l'ESS,Aoudia s'était même déplacé en Allemagne la semaine dernièrepour rencontrer les dirigeants allemands et aborder l'éventualitéde son transfert. Toutefois, la direction de Dresde ne compte pasverser cette somme, estimant que le joueur est libre de toutengagement. Le Dynamo Dresde qui souhaite faire signerAoudia pour les deux prochaines saisons, est à la recherche d'unattaquant, en remplacement de l'international béninois, MichaelPoté, sur le départ. Le Dynamo Dresde, où évolue le joueur algé-rien Idir Ouali, a terminé le précédent exercice à la 17e place auclassement de la Bundesliga 2.

JSM BÉJAÏALe jeune Rezki Hamroun

convoité par troisclubs français

Le tonitruant centre-avant et buteur attitré des verts de l’EN(U17), Rezki Hamroun qui s’est illustré lors des éliminatoires encoupe d’Afrique, actuellement à la JSMB après avoir fait sesclasses au NRB Réghaïa et au NAHD, est l’objet de multiplessollicitations de clubs locaux et étrangers de 1re division. Envacances au bled, Rezki Hamroun, qui tape dans l’œil de plu-sieurs clubs locaux de l’élite parmi les plus huppés, nous a faitpart de l’intérêt que lui portent trois clubs français, l’OM,Rennes et Troyes séduits par les qualités techniques de cejeune joueur d’un gabarit impressionnant pour son âge, cela àtravers les vidéos et le CV présentés par son manager. Desclubs qui ont établi des contacts avec le père de Rezki par lebiais de ce manager nous a-t-il confié. Opéré d’une appendicitequi l’a empêché cette saison d’aller au bout de ses rêves par undouble surclassement, Rezki qui a évolué cette saison enjuniors et s’entraîne avec les espoirs, entend démontrer la sai-son prochaine toute l’étendue de son talent. A ce titre, il deman-dera à Redjradj l’autorisation de faire sa préparation avec lesséniors en ce début de saison. Concernant ses contacts avecles clubs locaux, il entend rester fidèle à la JSMB où il se sentbien en attendant d’avoir 18 ans en mars prochain, comme lestipule la réglementation, pour étudier les propositions de clubsétrangers car il aimerait bien évoluer en Europe. Si son objectifse réalise, ce sera le premier jeune joueur algérien local à ten-ter une expérience professionnelle à cet âge.

S. Hammoum

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Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Lundi 17 juin 2013 - PAGE 17

[email protected]

1 blanc de poulet, 100 g de fromage râpé,70 g de beurre + 20 g pour les moules, 1 c. à café

de curry en poudre, 6 œufs, 30 cl de lait,70 g de farine, 1 c. à soupe d’huile, sel, poivre

Dans une poêle, faites cuire le blanc de poulet dansun peu d’huile en le retournant régulièrementpendant 20 minutes. Laissez-le refroidir puis coupez-le en petits morceaux. Passez-le au mixeur pour leréduire en un hachis fin. Préchauffez le four th. 7(210°). Coupez le beurre en morceaux et faites-lefondre à feu doux. Versez la farine d’un seul coup etlaissez cuire 2 minutes en remuant. Retirez du feu.Séparez les blancs des jaunes d’œufs.Ajoutez les jaunes d’œufs, le fromage râpé et lecurry au mélange beurre/farine. Salez et poivrez,mélangez. Puis versez le lait froid et remettez sur feudoux. Faites cuire en remuant sans arrêt jusqu’àépaississement. Retirez du feu. Ajoutez le hachis depoulet, mélangez bien. Battez les blancs d’œufs enneige et incorporez-les délicatement à la préparation.Beurrez un moule à soufflé, versez la pâte dedans etenfournez. Faites cuire 30 minutes sans ouvrir laporte du four. Servez dès la sortie du four.

MMaaddeelleeiinneess àà llaa ppiissttaacchhee

2 œufs, 70 g de beurre, 80 g de sucresemoule, 110 g de farine, 30 g depistaches hachées, 1/2 sachet de

levure chimique, beurre pourles moules

Préchauffer le four à 210°C (th. 7)Dans un saladier, battre les œufs enomelette avec le sucre semoule. Fairefondre le beurre et l'ajouter au mélange.Tamiser la farine et la levure et les verserdans le saladier avec les pistacheshachées. Mélanger à nouveau.Beurrer les moules à madeleines et yrépartir la pâte. Enfourner pour 8 à 10min.Laisser refroidir avant de les déguster.La petite astuce :Vous pouvez séparer les blancs desjaunes et incorporer les blancs montésen neige à la pâte avant cuisson,légèreté garantie.

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Ajouter un peu de jus decitron à l'eau de lalessive de vêtementsblancs les rendraéclatants.

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BON À SAVOIR

LLee ssoolleeiill,, aalllleezzyy ddoouucceemmeenntt En règle générale,soyez prudent avec lesoleil. L'exposition doitêtre progressive etévitez de le faire entre11h et 14h. Appliquez un produitsolaire à l'indice élevé.Interrogez votremédecin oudermatologue sur lesrisquesphotosensibilisants destraitements en cours.Rappelez-vous quecertaines maladies neguérissent pas au soleil,au contraire, elless'aggravent (acnérosacé, herpès, vitiligo).

Après votre douche, séchez-vous soigneusement et

attendez que la peau soitparfaitement sèche avant

d'appliquer votre déodorant :la moindre trace d'humiditéréduirait son efficacité.

Bon à savoir : L'odeurrésultant de la transpirationest due aux bactéries libéréespar la peau via latranspiration et qui senourrissent de celle-ci. Les anti-transpirants stoppentou, tout au moins,ralentissent la production desueur et par-là même desbactéries responsables del'odeur caractéristique. Lecorps est programmé pouréliminer les toxines en diversendroits et, notamment, sousles aisselles.

Pour privilégier un modede cuisson plus léger,préférez l’utilisation dumicro-ondes ou de lavapeur. Lorsque vouscuisinez un aliment déjàgras, évitez d’ajouter dubeurre à la cuisson.Attention aussi auxfritures. Pensez à changervotre huile ou à la filtrerrégulièrement. D’ailleurs,

préférez lors de vosfritures l’utilisation del’huile d’olive.Vous êtes adepte dedesserts ? Lors de vospréparations, remplacez lacrème fraîche ou le beurrepar un yaourt ou dufromage blanc. Les fruitssecs comme l’amande, lanoix ou la noisette sont àéviter car ils sont richesen calories. Préférez lepapier sulfurisé, au lieu debeurrer votre moule.Fruits, légumes, céréales

sont la base d’une bonnealimentation. Préférez lepoisson et la volaille à laviande grasse. Pour plusde saveur et de légèreté,agrémentez vos platsd’herbes et d’épices. Pourprévenir le cholestérol,optez pour une

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MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de 4 émissions TV

de jeux.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Emission d’information sur France 24»

MOT RESTANT = OBSERVATEUR

P O U R U N C H A L I VN S E D N O I P M E U EO C V A T E U R S M Q UI H R A E TT I E I L GS F S L B AE F B L I GU R O S E R T T E O A NQ E S E T D E S L N F ES N O I L L I M S E D R

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

TINTOUIN-TLEMCENREEL-SLAVES-ORNAINS-MI-GAR-FUI-UCA-TANTES-SALE-SO-TO-EUS-BENISSELISIERE-GAR-N-CAODESSA-PERILS-OBRO-ET-SARDES-PROELUS-DERMES-RIENSES-RENIER-VUE-D-S-BELIER-SEIGLEE-FECULE-DONNEESNORVEGE-ARETES--CUMULE-ENA-RE-DCOTEES-DRAGEE-MCAM-ES-ME-NOS-LU-MBUS-VOLCAN-SYRIERN-AE-IES-TUBE-R

E-ACNEES-VARIE-AMALHEUR-MASSES-DEVIERS-VOISIN-TONO-TE-PANNES-MERTIGE-RONDES-SOL--RI-MORNES-DON-NSS-HAUTES-MOT-MAA-TASSES-PIS-SUDGENISSE-MAS-TIRAALTRUISTES-REGAL

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

-VELUD-ESSETIF-G HATA-OURAL-ISOLAUSE-MUSES-AT-RERBE-RATES-LIAIT-DE-E-LES-PANNE-MIRAMSES----ES-LIETIENS-----E-MA-N-DUS-C-----LUNE-

FAT-BOUGE-GENDRE

RI-AORTE-DEVIS-S

A-AMUSE-CONES-BP

NAVIRE-NOTER-PAR

CRI-R-CITER-MUNI

E-STADEDEREIMS-T

LETTRES DELETTRES DE

BORNEOBORNEO

----SABAH------

-----HOLLANDE--

----SARAWAK----

---BRUNEI------

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---INDONESIE---

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LETTRES DE : Bonifacio

Le Soird’Algérie Détente Lundi 17 juin 2013 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Sonposte

Indépendants----------------Bête àrayures----------------Possédait

Aux aguets----------------Condition----------------Dansl’arène

Sonpays

Pays----------------Argent----------------Fin desoirée

Crack----------------Arme (ph)

----------------Rompu

Privatif----------------

Gîtes----------------

VolcanPas assez(inv)----------------Sécrétion----------------Elevée

Porte----------------

Enduire----------------

Désiré

Un à Berlin----------------

BandeLisière

----------------Lac

----------------Gros

Rigole (inv)----------------

Eméchés----------------

Presses

Interjection----------------

Version----------------

AvionCoupé court----------------Préposition----------------

Adeptes

Céréale----------------

Quais

Acides----------------

Insensés

Praséodyme----------------

Gros titre----------------

AirGermanium----------------

Note----------------

EgoChiffre

----------------Peuple

----------------Prisée

Limita----------------

Pays----------------

ArbreExagération----------------

Maestro

Corbeille----------------

Calcium

Chiffre----------------

Invente

Décoder----------------Tellement

Rigoles----------------

Agréable----------------

Douleur

Indéfini----------------

Héros deCorneille

Hurle----------------

Fleuve

Note (inv)----------------

Radium

Artère----------------

Aube----------------

Ile

Canine----------------

Pronom

Emeraude----------------Authentique

Consonnedouble

----------------Néant

Séculier----------------

Posé

Sonclub

Détresse----------------

Arbre

1- GOLFE

2- ILE

3- ROI

4- FONDATEURS

5- RELIEF DE LA

VILLE

6- CAP

7- PAYS

8- ILE VOISINE

9- CONQUÉ-

RANTS

BONIFACIO

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

1- LE MAILLON FAIBLE2- QUI VEUT GAGNER DES MILLIONS ?3- QUESTION POUR UN CHAMPION4- DES CHIFFRES ET DES LETTRES

Page 18: 17062013

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTS

Le Soird’Algérie Détente Lundi 17 juin 2013 - PAGE 19

Grand bruit----------------Dommages

Pronom----------------

Singulier

Par unité----------------

Crid’attaque

Note----------------

Fêtes----------------

Aime

Pouffé----------------

Chaleur----------------

Rigolé

Interjection----------------Fils arabe

Durée----------------

Eliminas----------------Possessif

Touffus----------------Demi-tour

----------------Métal

Mesure----------------

RocheAbattus

----------------Possédais

----------------Lançais

Cheminée----------------

Pronom----------------

Cycle

Bernés----------------Paroi (dés)----------------

Ravies

Joua à laJSk----------------Fer----------------SaintPronom

----------------Criera

----------------Soldat

Flâner----------------

Souffler----------------

CloseInespérée

----------------Germanium

Colère----------------

Gros titre

Cinéasteaméricain

----------------Poisson

Etirer----------------

DécodéEntraille

----------------Véhicule

----------------Compagnons

Prénom----------------Sucer (ph)

Pouffé----------------

MesureLiaison

----------------Baudet

----------------Fleur

Fermeté----------------

Misés

Manganèse----------------

Chatons

Entachée----------------

Espèces

Autorise----------------

Posa

Essais----------------

Soldats

Gâtées----------------

Fleuve

Crasseux----------------Chanteusefrançaise

Démonstratif----------------

Sauter

Os----------------

Elis----------------Possessif

Osmium----------------

Détester

Poisson----------------Survolées

PréfixeFracassantes----------------Percutants

Captifs----------------Interjection

Possessif----------------

Froid

Abandonnée----------------

limites

Fruits----------------Aggravés

Bulletin----------------

Métro

Possessif----------------

Ile debeauté

Fixes----------------

Arrêter

Reptile----------------Californium

Mois----------------

Asiatique----------------

Rompue

Rêves----------------

Piété----------------

OrientésRenonça

----------------Exprime

(ph)

Encercler----------------

Cède

Prénom----------------Extrémités

Hardi----------------

Balai

Fatigués----------------

Médita----------------

DosesEtat

américain----------------

Dons

Viles----------------

Frotte

Cadeau----------------Possessif

Adepte

Tristes----------------Consonne

double

Poissons----------------

SourcesMois

Irriguer----------------

Poisson

Calumets----------------Dans lemois----------------AmasSaleté

----------------Succomber

Sifflées----------------

Joignit

Possessif----------------

Actriceitalienne

Mi-glossine----------------

Engin

Baguettes----------------

Couvert

Rame----------------

Menottes

Poisson----------------

Via

Ecolos----------------

Brome

Ville duMaroc

----------------Prime

Géniteurs----------------

Sélénium

Charmant----------------

Dansl’arène

Praséodyme----------------

Erbium

Chaîne TV----------------

Pronom

Etoffe----------------Postérieur

Industrie----------------

Gaz

Page 19: 17062013

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Page 21: 17062013

Pourquoi serions-nous obli-gés de croire Obama lors-qu'il nous dit que Assad est

plus noir qu'il ne le paraît, puis-qu'il utilise des armes chimiquescontre la coalition islamiste rebel-le ? Obama a déjà menti une foisen promettant aux Arabes de réta-blir la paix en Palestine, et il nebouge toujours pas le petit doigt.Et le mien me dit qu'il ne ferajamais rien, en dehors de ce qu'ilfait actuellement pour assurer,croit-il, une sécurité durable àIsraël. Avant Obama, Bush amenti, aussi, en affirmant queSadam Hussein détenait desarmes de destruction massive enIrak. La suite des évènements arévélé l'imposture. Le mensongeest une question d'aptitude etd'entraînement, et sur ce terrain,les États-Unis ont réalisé, et réali-sent, des performances incontes-tables. Alors, la méfiance est derègle même si c'est un proche dePoutine qui élève, pour une fois,le mensonge au rang de péchécapital (iste). Et puisque nous par-lons d'armes de destruction mas-sive, que pense Obama des fat-was balistiques à longue portéeutilisées par ses alliés isla-mistes ?

Résumons : d'un côté, nousavons une opposition coaliséeappuyée par des monarchiespétrolières, disons musulmanespour ne pas nous répéter, alliéesà l'Occident chrétien, et principa-lement les États-Unis. Ce qu'onpourrait appeler une alliancecontre nature est ainsi née à lafaveur du conflit syrien, et elle est

incarnée par la participation auxcombats de l'ennemi juré, maispas éternel, de Washington, j'ainommé Al-Qaïda. En face, onretrouve l'inusable régime alaoui-te, soutenu pour cause de sympa-thies religieuses par l'Iran et sonféal «libanais», le Hezbollah. À cetandem, on peut ajouter la Russieet la Chine, qui ont quelques pro-blèmes avec leurs minoritésmusulmanes, mais qui n'ont pasd'inclination particulière pour lechiisme. Grâce au moteur de lareligion et à la rhétorique des reli-gieux, le conflit a tourné en guerreouverte entre le sunnisme «ras-sembleur» et le chiisme «schis-matique». Entre ceux qui sontdedans et ceux qui se sont misvolontairement dehors, comme lerépète à l'envi l'historiographiesunnite. Ceci étant exclusivementdestiné à exciter le peuple et lesfolliculaires, comme dirait ce bonMonsieur Brassens.

Seulement, depuis le début dece mois, les djihadistes subissentrevers sur revers face à ce quis'entête, envers et contre tous, às'appeler «l'Armée arabe syrien-ne», et face au Hezbollah, surtout.Il ne s'agit plus seulement demettre fin au régime de Bachar,mais de bouter hors de Syrie, et sipossible du monde arabe, lesKhawaredj. Ils étaient dehors,effectivement, mais ils tiennent leLiban en otage, et empêchent lepouvoir de Damas de tomber.Nasrallah, le chef de la milice chii-te, jure par tous les saints de soncamp, qu'il ne va pas lâcher laSyrie, ni le Liban d'ailleurs, et qu'il

portera la guerre, s'il le faut, jus-qu'au Bahreïn. C'en était trop :convoqué à la hâte pour une gran-de messe guerrière, le «Conseilmondial des ulémas musulmans»,la papauté du fondamentalisme (1),s'est réuni la semaine dernière auCaire. Sous le thème du soutienau peuple syrien, la première jour-née de ces trois jours de haine,qui auraient désarçonné Orwelllui-même (2), a été consacrée auxdiscours des «Ulémas de lanation». En fait, il aurait fallu pré-ciser qu'il ne s'agissait pas de la«Oumma» musulmane, dans satotalité, mais de la «Oumma» wah-habite et de ses conquêtes lesplus récentes.

Toutes les interventions,retransmises par la «chaire» satel-litaire de Karadhaoui, Al-Jazeera,ont été consacrées à la stigmati-sation et à la diabolisation duchiisme, véritable menace contrel'Islam. Les appels au djihadcontre les ennemis de l'Islam, enSyrie, ont fusé à intervalles régu-liers, avec de rares références à lalibération d'Al-Quds, remise à unedate ultérieure. Le sermon du jourd'après, celui de la prière collecti-ve, avait une haute valeur symbo-lique : c'est le prêcheur saoudienMohamed Al-Arifi qui a dirigé laprière, et celle-ci a eu lieu à lamosquée Amr-Ibn-Al'as. Aprèsavoir conquis l'Égypte, de lamanière que l'on sait, Amr avaitaidé son ami et comploteurcomme lui, Muawya, à vaincrel'imam Ali, au moyen d'une rusegrossière (3), que les islamistesconsidèrent encore aujourd'huicomme un trait de génie, voireune divine inspiration. Al-Arifi (4),tout comme ses collègues laveille, a traité les chiites d'apo-stats et d'ennemis de l'Islam, et aproclamé le djihad en Syrie, toutcomme l'avait fait son compèreKaradhaoui, une semaine avant.

Après la prière, l'enceinte et lesabords de la mosquée Amr-Ibn-Al'as se sont transformés enthéâtre de manifestation, avec des

slogans favorables à la rébellionsyrienne, mais aussi des appels àl'application de la Charia et ausoutien au Président égyptien,Mohamed Morsi. Le rassemble-ment fondamentaliste a connuson «apothéose», au troisièmejour samedi, avec l'organisationd'un dernier meeting de soutienaux islamistes syriens. C'est làque Mohamed Morsi a annoncé,après plusieurs semaines d'hési-tation, la rupture des relationsentre l'Égypte et le gouvernementde Damas. Ce qui a fait dire à unconfrère égyptien qu'en réalité, les«ulémas» salafistes étaient sur-tout venus au Caire pour aiderMorsi à se maintenir au pouvoir.En prévision de la grande mani-festation anti-Morsi, prévue pourle 30 juin, le cheikh OuejdiGhenim a prévenu que tous ceuxqui participeraient seraient traitéscomme des apostats. Si vousn'êtes pas encore convaincus,après tout ce déballage de bêtisecrasse et de vociférations hai-neuses, c'est que j'ai perdu montemps !

A. H.

(1) J'ai lu, il y a quelques jourssur Algérie patriotique que leministère des Affaires religieusesavait élaboré un plan pour éradi-quer le salafisme de nos mos-quées. Dix jours auparavant, unjournal arabophone annonçaitque les mosquées étaient enfinlibérées de l'emprise salafiste.Visiblement, il y a maldonne,quelque part : à moins que ceplan attende que les salafistesalgériens, au combat en Syrie eten congrès en Égypte, reviennent,pour déclencher l'opération d'éra-dication. Pour les autres, je peuxattester qu'ils sont très présentset même très audibles, notam-ment le vendredi.

(2) Dans son roman célèbre,«1984», Georges Orwell évoqueles «journées de la haine», organi-sées par les suppôts du dictateurBig-Brother, pour entretenir et

amplifier la haine de l'ennemi sup-posé, dans la guerre interminableque se livrent les trois grandespuissances mondiales, l'Océania,l'Eurasia, et l'Estasia. À lire enurgence pour ceux qui regardentces jours-ci la télévision. Lireaussi du même auteur «La Fermedes animaux», pour voir commentse constituent les systèmes auto-ritaires.

(3) Voyant que ses troupesallaient perdre la bataille contrel'imam Ali, Muawya a fait placer àla pointe des lances de seshommes des exemplaires duCoran. Ce traquenard tendu àl'imam Ali, qui répugnait à verserle sang des musulmans, surtouten pareilles circonstances, ouvritla voie royale du pouvoir àMuawya.

(4) Le prêcheur est très appré-cié en Égypte, où il vient souventprésider les prières du vendredi,surtout après qu'il eut affirmé, lorsd'un de ses prêches, que celui quine se mariait pas avec une Égyp-tienne devait prendre consciencequ'il avait fait un mariage raté.

PANORAMAPANORAMATrois jours de haine au Caire

KKIIOOSSQQUUEE AARRAABBEE

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail : [email protected]

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]

POUSSE AVEC EUX !

Le nouveau Président iranien est un modéré. J’en ai la preu-ve. Il est contre l’application de la peine de mort…

...les jours fériés et le vendredi !

«Passez à autre chose ! Il est temps de passer à autrechose !» Ils sont rigolos ceux qui vous demandent depasser à autre chose et de laisser Abdekka se rééduquertranquille. Moi, Allah Ghaleb, je n’arrive pas à passer àautre chose. Et pour une raison toute simple : je trouveque l’Algérie tout entière a vécu un moment magiquel’autre jour avec la diffusion des trois ou quatre minutesde Boutef’, entouré de Sellal, de Gaïd Salah et d’une flo-pée de vases et d’urnes. On nous a demandé de regarderintensément ces images muettes et d’en conclure quetout va bien, que rien de grave n’est arrivé et que leschoses suivent leur cours normal. Désolé ! On ne peutpas faire injure à ce court-métrage psychédélique en pas-sant à autre chose. Ça serait trop facile, et surtout déso-bligeant pour tous ceux qui, avec les seuls ingrédientsprésents sur cette vidéo sans le son, en ont tiré des ana-lyses pointues, chargées, lourdes et noircissant parfoisdeux plages pleines de quotidiens. Un Président malade.Un chef d’état-major déguisé en civil. Un Premier ministreencourageant Abdekka à reprendre un morceau de gâteauet des vases, amphores et urnes montant jusqu’au pla-fond de la pièce, ces éléments-là, juste ces éléments, cedécor ont ainsi permis d’en conclure que la successionétait ouverte pour 2014. Ou encore que cette mise enscène visait à invalider (le lieu s’y prête) la procédure

d’empêchement et l’application de l’article 88. Ou encoreà gagner du temps sur celui perdu lors des trois premiersmandats. Ou encore à donner le top départ pour le 4e

mandat. Ou encore à montrer à ceux qui l’avaient enterrétrop vite qu’il va finir par tous nous enterrer. Oui ! Toutesces lectures savantes ont jailli du seul visionnage de troisou quatre minutes de «Mute-Vidéo» ! C’est fort, mais enmême temps insuffisant ! D’où l’obligation à mes yeux dene pas passer à autre chose. Car, pour moi, les bonnesquestions n’ont pas été posées, et les bonnes analysesrestent à faire. Pour preuve, personne ne s’est demandési le café bu par Boutef’ était avec ou sans sucre. Et sic’est avec sucre, a-t-il utilisé du sucre «classique» ou dessucrettes à l’aspartame ? Plus cruciale comme question :les gâteaux disposés sur la table basse proviennent-ils duquartier de Barbès ou alors d’une pâtisserie algérienne oùSi Ahmed a ses entrées ? Et pour conclure, le port de larobe de chambre signifie-t-il «Ça y est ! Je rentre chezmoi !» Ou alors «trop facile de diriger l’Algérie ! La preu-ve, je le fais en peignoir tellement c’est fastoche». Non !Assurément. Il faudra encore longtemps avant que nouspassions à autre chose et que nous oublions cette vidéo-culte des Invalides. C’est simple, pour moi, après«Chronique des années de braise» de Mohamed LakhdarHamina, la «Mute-Vidéo» de Boutef’ est le deuxième joyaudu cinéma algérien. Et en matière de cinéma, vous meconnaissez, je suis du genre exigeant. Je fume du thé etje reste éveillé, le cauchemar continue.

H. L.

Et le café des Invalides, il était avec sucre,sans sucre ou avec sucrette ?

Par Ahmed [email protected]

FélicitationsLes membres fondateurs, la rédaction, la direction

ainsi que le personnel du Soir d’Algérie présententleurs chaleureuses félicitations à leur collègue et amiDjazia Maza suite à la naissance de SARAH.

Longue et heureuse vie au bébé et prompt rétablis-sement à la maman.