16-18 mai 2007 e congrès montr”al (qu”b ecca)n,...

Programme

24e Congrèsde l'Association internationale de pédagogie universitaire

Vers un changement de culture

en enseignement supérieur

Regards sur l’innovation,

la collaboration et la valorisation

16-18 mai 2007 Montréal (Québec), CANADA

aipu2007.umontreal.ca

1

Mot de bienvenuedes coprésidents du congrès

À titre de coprésidents, nous vous souhaitonschaleureusement la bienvenue au 24e congrès de l'Associa-tion internationale de pédagogie universitaire (AIPU) qui sedéroulera pendant trois jours sur le thème : Vers un change-

ment de culture en enseignement supérieur. Regards sur

l'innovation, la collaboration et la valorisation.

En continuité avec les objectifs des congrès précédents del’AIPU, ce 24e congrès, reflète de façon spécifique le carac-tère à la fois francophone et nord-américain de la mosaïqueculturelle dont est formée la société québécoise qui vousaccueille. Vous êtes invités à découvrir Montréal, une villeriche au plan historique et bouillonnante d'activités tantculturelles que sportives, qui s'avèrera une ville-hôte sanspareil.

En plus des activités offertes avant le début du congrès, unegrande variété de formules d'échanges vous est proposée enlien avec le thème : présentations, tables rondes, groupes dediscussion autour d'un texte, séances d'affiches et colloques.Nous souhaitons que ce 24e congrès soit pour vous une occa-sion privilégiée d'échanger sur les derniers développementsprofessionnels et scientifiques qui ont cours dans le domainede la pédagogie de l'enseignement supérieur.

Bon congrès à toutes et à tous et bon séjour à Montréal.

Les coprésidents du 24e Congrès de l'Associationinternationale de pédagogie universitaire

Rhoda Weiss-Lambrou, directrice,Centre d'études et de formation

en enseignement supérieur (CEFES)Université de Montréal

Michel D. Laurier, doyen,Faculté des sciences de l'éducation

Université de Montréal

224

e c

ong

rès

de

l’A

sso

cia

tion

inte

rna

tiona

le d

e p

éd

ag

og

ie u

nive

rsita

ire

3

Mot de bienvenue du Provostet vice-recteur – Affaires académiques

L’Université de Montréal a l’immense plaisir de vousaccueillir à ce 24e congrès de l'Association internationale depédagogie universitaire (AIPU). Notre institution est fièred’être associée à ces trois jours de réflexions sur l’enseigne-ment supérieur. La Faculté des sciences de l’éducation et leCentre d’études et de formation en enseignement supérieurn’ont ménagé aucun effort pour que ce congrès soit unevéritable réussite. Il appartient à chacun d’entre vous de con-tribuer au succès de l’évènement en enrichissant les discus-sions des résultats de vos recherches et des constats décou-lant de vos pratiques pédagogiques.

Il est devenu évident que la pédagogie en enseignementsupérieur a changé au cours des dernières années.Ces mutations affectent nos établissements de façons variées,mais significatives. Vous êtes à la fois les témoins et lesacteurs privilégiés de ce changement de culture pédagogique: c’est donc à ce double titre que vous vous partagerez aucours des prochains jours les regards croisés que vous portezsur l’innovation, la collaboration et la valorisation qui semanifestent dans vos milieux respectifs. Nul doute que voussaurez situer ce changement de culture dans la perspectiveplus globale des transformations qui touchent l’économiemondiale et de toutes les tendances actuelles quiforcent nos institutions à se transformer.

Enfin, qu’il me soit permis de vous remercier vivement d’avoirrépondu en aussi grand nombre à l’invitation qui vous a étélancée par l’Université de Montréal. Votre présence témoi-gne de l’importance du thème de ce congrès. Je suis con-vaincu que vos débats seront féconds et mèneront à la décou-verte de réponses originales pour relever les défis qui sont lesnôtres.

Que votre séjour à l’Université de Montréal à l’occasion dece 24e congrès de l’AIPU soit aussi enrichissant pour vousqu’il le sera pour nous!

Jacques Frémont,

Provost et vice-recteur – Affaires académiquesUniversité de Montréal

424

e c

ong

rès

de

l’A

sso

cia

tion

inte

rna

tiona

le d

e p

éd

ag

og

ie u

nive

rsita

ire

Mot du président de l’AIPU

Chères collègues et chers collègues de la pédagogiqueuniversitaire,

En tant que président de l’AIPU, c’est avec grand plaisir queje vous souhaite la plus cordiale bienvenue au 24e congrès denotre Association organisé cette année par l’Université deMontréal. Ce plaisir provient de multiples sources. Pour unQuébécois ou une Québécoise, accueillir l’Autre à Montréalsignifie lui offrir la chance de vivre dans une ville animée, defréquenter des endroits enivrants, de découvrir un mélangeexceptionnel de cultures, de vibrer aux tensions entre le rai-sonnable et le déraisonnable. De plus, passer quelques joursdans les murs de l’Université de Montréal fournit l’occasiond’avoir accès à une institution qui a marqué des générationsd’étudiantes et d’étudiants par son audace et ses réalisationset qui marque encore la présente génération. En ce qui meconcerne personnellement, ce passage me permet de retour-ner dans le lieu de mes études aux cycles supérieurs.

Mon plaisir de vous accueillir provient surtout de la qualitédu programme construit par le Comité organisateur. Le thèmedu 24e congrès Vers un changement de culture en enseigne-

ment supérieur. Regards sur l’innovation, la collaboration

et la valorisation constitue une invitation à considérer queles exigences actuelles de la pédagogie universitaire et de laformation s’apparentent davantage à un changement deculture qu’à une reconfiguration de surface ou à quelquesretouches cosmétiques. Le Comité organisateur nous obligeà porter des regards attentifs et réfléchis sur l’innovation, lacollaboration et la valorisation et il incite ainsi à prendre encompte ce qui est central sans se laisser distraire par ce quiest périphérique.

Je vous accueillerai chaleureusement à Montréal et je voussouhaite une rencontre professionnelle à la hauteur de vosattentes. Je souhaite en particulier que vous puissiez réaliserque les problématiques qui confrontent les institutions d’en-seignement supérieur n’ont pas vraiment de frontières et queles paramètres des uns sont parfois en mesure de former lesbalises des autres, ou inversement.

Jacques Tardif,

Président de l’AIPU

5

Vers un congrès sensibleaux impacts sur la communauté…

Par certains choix, le comité organisateur du congrès a voulutémoigner d’un engagement social vis-à-vis de la commu-nauté.

Le sac contenant la documentation relative au congrèsprovient de l’entreprise de réinsertion sociale Petites mains.Depuis 1993, cet organisme sans but lucratif œuvre afin devenir en aide surtout à des femmes immigrantes, monoparen-tales, sans revenu et prestataires de l’Assistance-Emploi. Cetteinitiative leur permet de briser de l’isolement, d’échanger entreelles, d’apprendre un métier, d’intégrer le marché du travailet de vivre avec dignité dans la société.

Afin de minimiser l’utilisation de papier, le comité organisa-teur a choisi de distribuer plusieurs documents en version élec-tronique. Les actes du colloque ont été mis sur une clef USBainsi que la liste des participants. C’est le même objectifécologique qui a présidé au recours à de grands écrans pourafficher les changements d’horaire et des informations utilesaux congressistes.

La tasse réutilisable qui vous est fournie porte le logo du tren-tième anniversaire de la Fédération des associations étudian-tes du campus de l’Université de Montréal (FAÉCUM) quise préoccupe de l’environnement. La FAÉCUM est la plusimportante association étudiante du Québec et compte plusde 33 000 membres. Sur le campus, la Fédération participeactivement aux discussions de la communauté universitaireet s’implique dans les processus décisionnels ou consultatifsde l’Université. La FAÉCUM vise toujours l’accessibilité etla qualité de la formation universitaire.

624

e c

ong

rès

de

l’A

sso

cia

tion

inte

rna

tiona

le d

e p

éd

ag

og

ie u

nive

rsita

ire

Membres du comité organisateur,Université de Montréal

Coprésidence du congrèsRhoda Weiss-LambrouMichel D. Laurier

Vice-présidence du congrèsThierry KarsentiDiane H. Raymond

Président du comité scientifique Jacques Viens

Directeur scientifiqueFrancisco A. Loïola

Membres du comité scientifiqueinternational

Josiane Basque (Québec)Adel Ben Amor (Tunisie)José Antonio Serrano Castañeda (Mexique)Sylvie Cartier (Québec)Bernadette Charlier (France)Bernard Charlin (Québec)Sylvie Doré (Québec)Héctor Córdova Eguívar (Bolivie)Lina Forest (Québec)Thierry Karsenti (Québec)Thérèse Laferrière (Québec)Lynn Lapostolle (Québec)Alain Legault (Québec)Didier Paquelin (France)Marc Romainville (Belgique)Alain Senteni (Maurice)Jacques Tardif (Québec)Miguel A. Zabalza (Espagne)

7

Bureau exécutif de l’AIPU

Président Jacques TardifSecrétaire général Michel DelhaxheTrésorière Élise Boxus

Vice-présidents zone Afrique

Nacuzon SallAbdellatif Chiadli

Vice-présidents zone Amérique

Louise MenardCarlos Moya Ureta

Vice-présidentes zone Europe

Bernadette CharlierMaria Africa de la Cruz

Directeur de publication de RES ACADEMICA :

Jean-François Desbiens

RemerciementsNous tenons à remercier nos différents partenaires de leurprécieuse collaboration. La Direction des immeubles pour leslocaux mis à notre disposition et la Direction générale destechnologies de l’information et de la communication(DGTIC) pour son soutien et plus particulièrement pour avoirfacilité l’accès au parc informatique de l’Université deMontréal.

Nous souhaitons également remercier la Maison des étudiantsinternationaux de l’UdeM de nous avoir prêté sa magnifiqueexposition photographique.

Nous ne pourrions passer sous silence le travail des membresdes différents comités ainsi que celui de tous les artisans quiont œuvré à la concrétisation de ce XXIVe congrès de l’AIPU.

Finalement, pour leur soutien financier, nous remercions laMaison des technologies de formation et d'apprentissageRoland Giguère, le vice-rectorat — Affaires internationalesde l’UdeM ainsi que le vice-rectorat — Affaires académi-ques de l’UdeM.

Merci!

824

e c

ong

rès

de

l’A

sso

cia

tion

inte

rna

tiona

le d

e p

éd

ag

og

ie u

nive

rsita

ire

Renseignements généraux

Secrétariat du congrès

(514) 343-6009

Ordinateurs et Internet

Le comité organisateur du congrès met à votre dispositiondeux salles d’informatique pour un accès facile et rapide àl’Internet. Les salles P-219 et P-223 sont situées dans l’aile« Est » du pavillon Roger-Gaudry, au 2e étage. Les ordina-teurs seront disponibles dès 7h45 et jusqu’à 17 h pour toutela durée du congrès. Pour tout renseignement concernant l’uti-lisation du parc informatique de l’Université de Montréal,veuillez vous référer à la documentation qui vous a été re-mise ou adressez-vous sur place aux préposés qui répondrontà vos questions.

Guichet automatique/retrait bancaire

Vous retrouverez plusieurs institutions bancaires dans les alen-tours du campus :• Caisse populaire Desjardins de Côte-des-Neiges : 5480,

chemin de la Côte-des-Neiges• Guichet automatique Desjardins : Édifice Decelles (HEC

Montréal) 5255, avenue Decelles• Banque Scotia Côte-des-Neiges et Queen-Mary : 5180,

chemin Côte-des-Neiges• Banque Laurentienne : À l’entrée de la station de métro

Université de Montréal

9

Carte du Campus

Le pavillon Claire-McNicoll

Derrière les pavillons, des personnes

« Sur le campus de l’Université de Montréal, les années 60sont marquées par l’ouverture de plusieurs pavillons. La cons-truction de l’aile Z du pavillon Roger-Gaudry fera partie decette première phase de modernisation : elle verra le jour en1965. Complètement rénovée à l’été 2002 […], l’aile Z cons-titue dorénavant un pavillon à part entière abritant surtoutdes salles de classe.

Il fut décidé à la réunion des membres du Comité exécutif du 17 septembre 2002 de donner à l’aile Zle nom de pavillon Claire-McNicoll. Vice-rectrice à l’enseignement de premier cycle et à la formationcontinue depuis 1998, Claire McNicoll est décédée subitement le 26 juillet 2002. Très vite, la décisiond’honorer sa mémoire s’est s’imposée. » (Source : Forum, Volume 40 — numéro 7 — 11 octobre2005)

En tant qu’hôtes de l’évènement, il nous a semblé opportun de souligner l’apport incontournable demadame Claire McNicoll à la culture pédagogique de notre université, en vous accueillant sous le toitdu pavillon portant son nom.

1024

e c

ong

rès

de

l’A

sso

cia

tion

inte

rna

tiona

le d

e p

éd

ag

og

ie u

nive

rsita

ire

Salle Z-200

Développement dupersonnel enseignant

Développer l’offre deformation d’un Centrede DidactiqueUniversitaire pourrépondre à un publiccible spécifique : lesprofesseur-e-s.Rossier8400571

10h15

Salle Z-205

Technologies pourl’apprentissage etl’enseignement

La Gestion informatiséedes compétences (GIC),un support dudéveloppementprofessionnel enenseignement supérieurGeorges0404602

Salle Z-220

Apprentissage en ligneet à distance

Programmemotivationnel enformation à distanceRacette3368435

Salle Z-240

Effets d’innovationspédagogiques etdéveloppement decompétences

Développer unecompétenceprofessionnelle enmilieu académique : unleitmotiv, une stratégieet un outilCrevier3816757

Salle Z-315

Évaluation del’enseignement

L’évaluation del’enseignement :questions fermées, unoutil de pilotage descentres de soutienBarras2638079

Salle Z-345

Atelier

L’encouragementde la pensée critique:une stratégie pour faciliterl’élaboration d’activitéstransformatives90 min.Roberson7615150

Quel usage d’un siteWeb dans le soutien dela pérennisation d’unréseau d’enseignants del’enseignement supérieurintéressés par les TICE :[email protected]

10h45

Salle Z-110

Les usages effectifs liésaux Environnementsnumériques de travail(ENT)Monino6603850

L'apprenant face à latransformation desenvironnementsd'apprentissage : uneexpérience de cours àdistance universitaireRonfard4021994

Perceptions desétudiants de l’impactd'une innovationpédagogiqueauthentique sur leursapprentissagesBéchard4057248

Étude sur la pertinencedes commentairesécrits des étudiantsdans le contexte del’évaluation desprestationsd’enseignementMaheux6362233

La foire virtuose : uneoccasion de réseautagepour favoriserl'intégration pédagogiquedes technologies del'informationThibault0025284

Le Carnet numérique del’étudiant, un outil d’aideà la conception deprojet en architectureGuité8044690

Dynamiqued’appropriation dedispositif de formationouverte et à distancePaquelin8682295

Référentiel decompétences enformation d'ingénieurs:quelle méthodologiepour quelles finalités etquels effets?Postiaux3061069

Pratique del'évaluation des courspar les étudiants àl'université japonaiseMochizuki3800898

11h15

11h45

Comprendre ladynamique d’un centrepédagogiqueRaymond0202378

Un médium numériqued’aide à la « conversationréflexive » :l’apprentissagede la conceptionarchitecturale enquestion Iardanova9217694

Gérer la dimensionmulticulturelle dans unenvironnementd’enseignement etapprentissage en ligne :Défis et modèlespossiblesGermain-Rutheford9146221

Perceptions dediplômés universitairesquant aux effets deprogrammes innovantset professionnalisantssur leurprofessionnalisationBélisle8851141

Implantation d'unsystème institutionneld'évaluation del'enseignement:impacts et donnéesTorkia2506959

Lunch Hall d’honneur du Pavillon Roger-Gaudry

12h15

Mercredi 16 mai 2007

7h45 à 8h30 Accueil et inscriptions Pavillon Claire-McNicoll

Rez-de-chaussée – Corridor Z-1

8h30-8h45 Mot de bienvenue Amphithéâtre Z-110

Conférence d’ouverture Pavillon Claire-McNicoll

prononcée par Pierre Lucier

« Enseignement supérieur et

changement culturel : pour une

approche multidimensionnelle »

10h Pause

11

Salle Z-210

Approchespédagogiques

L’enseignement parprojet en premièreannée del’enseignementtechnique supérieurpermet-il unapprentissage pluséquitable?Plumat4129956

10h15

Salle Z-215 Salle Z-245

Panel

Comment sensibiliserles enseignants àl’apprentissage parprojet ?90 min.

Raucent9059351 (90min)

Salle Z-255

Atelier

Internationalisation demon enseignement :pourquoi et comment?Weiss-Lambrou90 min.

9816443

Salle Z-260

Panel

Le compagnonnage:une voie d'initiation auconseil pédagogiqueuniversitaireRicci90 min.

7848144

Modèle d'apprentissagepar les pairs de Harvard :une première mise enoeuvre au CégepLasry5716761

10h45

Salle Z-209

Innovation pédagogique

Le Master en Populationet Santé de l’Universitéde Ouagadougou : Ledéfi d’une approchepédagogique innovanteen Afrique sub-saharienne francophoneBaya5086157

Les antinomies de laréforme universitaire auMarocNechad458840711h15

11h45

Lunch Hall d’honneur du Pavillon Roger-Gaudry

12h15

Salle Z-330

Consolider besoins dumilieu et étudessupérieures : l’expérienced’un programme deformation novateur à laFaculté d’éducation del’Université de SherbrookeTrudelle1465058

10h Pause

1224

e c

ong

rès

de

l’A

sso

cia

tion

inte

rna

tiona

le d

e p

éd

ag

og

ie u

nive

rsita

ire

Salle Z-200Formation du personnelenseignant etvalorisation del’enseignement

Dix années de formationen pédagogieuniversitaire auxprofesseurs del'Université Laval: unbilanTalbot9348503

13h30

Salle Z-205

Environnementsd’apprentissage virtuels

Outil de soutienpédagogique à l'étudede cas «Cyberville» villevirtuelleHébert90 min.

9312210

Salle Z-220

Apprentissages enligne, à distance et parle jeu

FOAD,Cyberenseignement etAmélioration Continuede la Qualité.Theunynck1402382

Salle Z-240

Communautésd’apprentissage et derecherche

La collaborationinterethnique dans deséquipes de rechercheappartenant au milieuuniversitaireOrtan5787690

Salle Z-315

Formation par l’action etpratique réflexive

L’enseignement duleadership à desétudiants en gestion parl’approche de laformation par l’actionHéroux8693856

Salle Z-345

Évaluation del’enseignement

Ai-je appris quelque chose?Les déterminants dusentiment d’apprentissagedes étudiants à traversl’évaluation desenseignements àl’Université de LausanneRigaud4376753

Salle Z-110

Conférencethématique

13h30 à 14h15

Que pensent nosétudiants de l’usagedes TIC dansl’enseignementuniversitaire?Thierry Karsenti

14h

14h30

Pause15h

15h15

Sondage auprès de tousles enseignants del’Université Laval sur lavalorisation del’enseignementPicard3749931

suite Sur la piste desstratégiesd’apprentissage :individu et collectif dansune formation àdistanceHerdjerassi3961707

Une communautéd'apprentissage dans lecadre d'un programmecourt en enseignementde la science et de latechnologieFournier6062156

Instruments del’alternance et pratiquesréflexivesSidambarompoullé9114132

L’évaluation desenseignements : quellesreprésentations des acteursconcernés?Hertay4353093

15h45

Mercredi 16 mai 2007

suite Métacognition etapprentissage par le jeu :comment recueillir desindices et fournir desfeedback métacognitifsquantitatifs sans perdrela jouabilité?Castaigne5101619

Communautés derecherche en ligne vial’Observatoire virtuelcollaboratif : bilan dedeux années depratiqueSasseville6380102

Formation du personnelenseignant etvalorisation del’enseignement

Présentation d’undispositif dedéveloppementprofessionnel encontexte à l’intentiondes enseignants àl’universitéLoiola2988672

Technologies pourl’apprentissage etl’enseignement

Conditionsd'appropriation des TICEdans la pédagogie : pourune solutiontechnologique où lesusages modélisent lesespaces numériques detravail.Rameau2583442

Environnementsd’apprentissagetechnologiques

Apprendre … àapprendre… àdistance… à l'Universitéde LiègeDelhaxe60 min.

2886679

Caractéristiques etstratégiesd’apprentissage desétudiants

Le rôle de l’intégrationsociale et des relationsentre pairs: analyse desdéterminants et deseffetsSchmitz3708418

Atelier

La question desépistémologiespersonnelles dansl’apprentissage: enjeuxpour la recherche et lapratique enpédagogiqueuniversitaire 90 min.

Berthiaume5223402

Réforme et pratiquesd’évaluation

La réforme del’enseignement universitaires’est-elle accompagnéed’un changement despratiques d’évaluation auMaroc?Radi5200071

Valorisation de l’expertisepédagogique du professeuruniversitaire : convergenceset problèmes dans lesrecherches au sujet de laproblématique de laformation en contextePortela Andrade3826373

Quelles activitéstechnologiques pour laclasse de langueuniversitaire?Perspectives étudiantesPeters6092637

Résultat de la pratiqueinnovante : développementd'un outil pédagogiquevisant à aider l’étudiant àprendre conscience destransferts d’apprentissageréalisés entre la cognition etles communicationsIngenito5753565

15h45L’analyse des besoins enformation pédagogique despraticiens del’enseignement supérieur :quelle fiabilité pour lesquestionnaires administrésà distance?Jebbah6517070

Comment les TICinfluencent le changementde culture pédagogique :pistes de réflexions liées auparcours d’étudiants e t defuturs professeurs dupostsecondaireDugal5640516

Expérimentation d'unsystème multimédiainteractif favorisant lapersévérance aux étudespostsecondaires :résultats et retombéeSauvé0172348

Ateliers de méthode etd’étude proposés auxétudiants en premièreannée universitaire :analyse d’une pratiqueet de ses effetsSack4042004

17hSéance d’affiches et cocktail dînatoire Agora – Pavillon Jean-Coutu

13

Salle Z-210

Colloque

Comment évaluer lesacquis des étudiantsdans le cadre d’unapprentissage par projetou par problème?3h30Raucent6485524

13h30

Salle Z-215

Colloque

Du groupe à l'équipe parles jeux de rôles3h30

Brazier3630511

Salle Z-245

Colloque

L’encadrement auxcycles supérieurs : desconditions à définir3h30

Bégin6433583

Salle Z-255

Colloque

Pratiques innovantes etrecherches améliorantla pratique réflexive et leraisonnement cliniqueen sciences infirmières3h30

Larue 2531173

Salle Z-260

Colloque

Les outils d’implantationd’une démarche qualitédans une institutiond’enseignementsupérieur3h30

Heldenberg2377088

Salle Z-330

Panel

Le plagiat à l’université :déficit de compétence,carence d’intégrité oumalaise identitaire?90 min.David5371497

Salle Z-209

Développement deprogramme etparcours de formation

Création d'une équipeenseignante autourd'un projetmobilisateur, larévision du Certificatd'intervention auprèsdes jeunes basée surl'approche parcompetenceTremblay2129282

Le décloisonnementdisciplinaire à l’UCL :ce qu’en pensent lesétudiantsRinclin3428654

Pause15h

15h15

15h45

Intégration desapprentissages etévaluation descompétences

Vers l’intégration deconnaissances en santéet en sécurité du travailen formationuniversitaire (géniemécanique) – unecollaboration uniqueNadeau1927761

Suite du colloque

Construction de tâchescomplexes valides etevolutionGalland6301142

17hSéance d’affiches et cocktail dînatoire Agora – Pavillon Jean-Coutu

Colloque Colloque Colloque Colloque Colloque

Suite du colloque Suite du colloque Suite du colloque Suite du colloque

14h

1424

e c

ong

rès

de

l’A

sso

cia

tion

inte

rna

tiona

le d

e p

éd

ag

og

ie u

nive

rsita

ire

Salle Z-200

Déveveloppementpédagogique

Les midis pédagogiques :une expérienced'innovation dansl'encadrement desenseignants à l'Universitéde Lubumbashi enRéplubliquedémocratique du CongoKhangmate4139942

8h30

Salle Z-205

Validation et efficacitéd’environnementsd’apprentissagetechnologiques

Validité, fidélité etinterprétation d’uneméthode d’évaluationd’un réseau conceptueldans le cadre de laformation desenseignantsMercier1643983

Salle Z-220

Formation en ligne età distance

Internet comme outild’éducation à la santélors du suivi d’un publicde jeunes obèsesVan Helst4701991

Salle Z-240

Approchespédagogiques etconditions d’innovationpédagogique

Oser, ou l'apprentissagede la prise de risquesObertelli8824468

Salle Z-209

Réflexion et approchespédagogiques

Réflexion pédagogiqueet conduite duchangement à l’INSAde ToulouseMoore3302477

Salle Z-215

Colloque

Tables rondes sur le rôleet la place des centres depédagogie dans nosuniversités3h30Thériault1950905

Un portrait disciplinairecontraste del'enseignement àl'université : des pistespour la formationLangevin6024464

9h

L’efficacité del’apprentissage en ligne : une analyselongitudinale d’un coursde politique économiqueRaynauld8727335

Mariane Frenay

Dispositifs de formationsusceptibles defavoriser l’engagementdes étudiantsuniversitaires dans leursétudes.

Logiques professionnelleset innovation pédagogiquedans l'enseignementsupérieur. Conditionsd'émergence et dedurabilité de l'innovationpédagogique à traversl'analyse de deuxsituations.Garant5053467

9h30

Evolution de laconception des pratiquespédagogiques chez lesenseignantsuniversitaires marocainsentre 1991 et 2006Bennis1773576

Les jeux en ligne : desoutils efficaces pourl’enseignementpostsecondaireSauvé3552955

Le déploiement d’uncampus virtuel auservice d’une formationpour adulte : uneapproche par la théoriede la sociologie del’innovationNoblet8682765

Tutorat universitaireintégral : une visionhumaniste sur laformation des étudiants.Le programmeinstitutionnel de tutoratintégral dans la FESAcatlán de l’UniversitéNationale Autonome duMexiqueOrtega9336135

Mise en place deséminairesd’apprentissageinterprofessionnel de larésolution de problèmechez des étudiants de finde maîtrise en sciencesmédicales et enorthophonieGelaes0577671

Pause10h

Jeudi 17 mai 2007

Salle Z-330

Conférencesthématiques

Jean-Louis Brazier

J'innove, ilsinteragissent, nousinteragissons !

De l’enseignementuniversitaire à laformation professionnelle :quelle adaptation de lamodalité « à distance »?L'exemple du Campusnumérique HygienosiaLechevalier4689874

Salle Z-200

Développement dupersonnel enseignant :bilan et approches

Améliorations desprogrammes deformation à partir dustandard du « praticienréflexif »Lesovici8088544

Salle Z-205

Intégration pédagogiquedes technologies

Dix années d’intégrationpédagogique destechnologies : un bilanSamson8346906

Salle Z-220

Dispositifspédagogiques et outilstechnologiques

Structuration et mise enœuvre d’un dispositifpédagogique axé surl’analyse de pratiqueassistée par vidéoTurcotte1383349

Salle Z-240

Encadrementd’étudiants par desétudiants : formation etreprésentations

Soutenir les étudiantsdes cycles supérieursdans leur rôled'auxiliairesd'enseignementNormandeau5382834

Salle Z-315

Pratiquesd’enseignement etd’apprentissage deslangues

Pratiques des languesdans un grouped’universitéseuropéennesDurand3673186

10h15

Salle Z-345

Stages de formation

Vers une communautéde pratique élargie: laprésence desenseignants associésdans les séminaires destageLepage8818589

Enquêtes au sein de laFaculté des sciences ettechniques de Marrakecksur l'état de lieu del'enseignement pratiqueBenhida0796752

L’accompagnement decours : une formule pourfavoriser l’intégrationpédagogique destechnologies del’informationBlanc9256678

Conception et mise enœuvre d’un projetintégrant les Technologiesde l’information et de lacommunication dansl’enseignement : la priseen compte du facteurhumainCrétin3116415

Les représentations desétudiants de 4ème annéedans leur rôle de « chefd’équipe » encadrant desétudiants de 1ère annéeen formation d’ingénieur àl’Université Libre deBruxellesBoulvain0506963

Les scénarios : uneapproche transversaledes languesDavesne2499181

Implantation d’unprogramme enenseignementprofessionnel : suivi dela mise en œuvre desstages en début deformationGagnon1626869

10h45

15

Salle Z-255

Colloque

Évaluation desenseignements par lesétudiants dans la lignéede Bologne : défis etenjeux en termes demodèles et d'outils3h30

Detroz6832949

8h30

Salle Z-260

Colloque

Pourquoi intégrer leportfolio enenseignementsupérieur? Réflexions àpartir de pratiques deportfolio3h30

Bélanger8995811

Salle Z-315

Colloque

Pédagogie universitaire :alimenter le changementorganisationnel3h30

Grandtner2393229

Salle Z-210

Atelier

Le tuteur/facilitateur,un collaborateur et unacteur clé de lavalorisation d’un coursen ligne3h30

Besançon168497

Salle Z-345

Atelier

Repenser l’innovationdans l’enseignementsupérieur :questionnements autourdes modèles et desprocessus dedéveloppement del’usage des TIC3h30

Paquelin1465243

Pav. Roger-Gaudry (P-219)

Atelier

Le travail collaboratif assistépar ordinateur (TCAO) :Exemple d’une solutiontechnologique avec X-Tek3h30

Rameau9477524

Pause10h

Salle Z-245

Colloque

La mise en œuvre del'approche parcompétences àl'enseignementsupérieur

3h30

Bolduc

2403306

Salle Z-215

suite ducolloque

Salle Z-245

suite del’atelier

Salle Z-255

suite ducolloque

Salle Z-260

suite du colloque

Salle Z-315

suite ducolloque

10h15

Salle Z-210

suite de l’atelier

10h45

Salle Z-209

Se mettre à l’heure des« best practices » deBologne, sans trahir lechoix du paradigmed’apprentissage. Le défid’un curriculum en soinsinfirmiers en SuisseVan Gele3926771

Les enjeux de la qualitédans une université enmovementGuibal4698263

Salle Z-345

suite d l’atelier

Pav. Roger-Gaudry( P-219)

suite de l’atelier

1624

e c

ong

rès

de

l’A

sso

cia

tion

inte

rna

tiona

le d

e p

éd

ag

og

ie u

nive

rsita

ire

11h15

Une cellule pédagogiqueen FSA pour ledéveloppementprofessionnel de sesenseignantsWertz4967173

11h45

La visioconférence : unoutil efficace pour lesuivi à distance desétudiantsCharles6412419

13h30

Jeudi 17 mai 2007

14h

Étude sur les besoinsen formation et enappui à l'enseignementdes professeurs àtemps partiel : résultatspréliminaires etesquisse d'unprogramme deformation

Cégeps en réseau: unprojet detélécollaboration etd'innovationpédagogique pourrevitaliser lesprogrammes techniquesà petites cohortesPoellhuber5943696

Analyse des facteursd’influence surl’apprentissage en CMOchez des enseignants encontexte minoritairefrancophoneDesjardins5618593

L'enseignementuniversitaire dessciences comptables :bilan critique etquelques pistes desolutionDrira9185085

Le portfolio commeoutil de planification,d'apprentissage etd'évaluationTurgeon5311233

14h30

Salle Z-200

Développement dupersonnel enseignant :bilan et approches

Portail de ressourcespédagogiques ensciences de l’information :une expérience originalede collaboration enenseignement supérieuret de valorisation depratiques pédagogiquesMaurel1537542

Salle Z-205

Intégration pédagogiquedes technologies

Apport et limite desformations desenseignants dansl’intégration des TICdans les pratiquesd’enseignement: cas dedeux pays du SudBerrouk0021365

Salle Z-220

Dispositifspédagogiques et outilstechnologiques

Les avantages et lesdéfis de la formation enadministration scolairepar videoconferenceLeclerc3496946

Salle Z-240

Encadrementd’étudiants par desétudiants : formation etreprésentations

Salle Z-315

Pratiquesd’enseignement etd’apprentissage deslangues

Enseigner descompétences enlinguistique française.Exemple d’un dispositifinnovantBachy1553707

Salle Z-345

Stages de formation

Les forums dediscussion comme outild’entraide pour lesfuturs enseignantsdurant les stages deformation pratiqueMercier6771534

Lunch Agora du Pavillon Jean-Coutu12h15

Salle Z-110

Conférence thématique

Daniel Peraya

13h30 à 14h 15

Pédagogie universitaireet TIC : regards surl’hybridation et sesimpacts.

Salle Z-200

Développement dupersonnel enseignant

La formation pourl’enseignement desprofesseursuniversitaires. Desaspects pédagogiquesdans les programmes demaîtrise de l’UniversitéNationale Autonome duMexiqueOrtega-Villalobos0942088

Salle Z-205

Évaluation et rétroactiondes apprentissages àl’aide des TIC

Transmettre de larétroaction constructive :une formation parInternet pour lessuperviseurs enmédecineCoté3520823

Salle Z-220

Apprentissage etcollaboration en ligne

Salle Z-240

Programmes deformation : bilans d’expé-riences et de pratiques

Une nouvelle approchede l’enseignement dessciences économiques àl’université de Bourgogne :un bilan après deux ansd’expérimentationPerret1563831

Salle Z-315

Portfolio

Le registre despratiques : un nouveloutil électronique pourle développement descompétences cliniquesdans une formationtertiaire des infirmières.Luthringer 2215381

Salle Z-345

Apprentissage etévaluation

Prototype d’un test pourl’identification et lamesure de conceptionséconomiques erronéesRaynauld8556181

Effet de l’utilisation detélévoteurs sur lamotivation etl’interaction durant desdiscussions de cas engrand groupe avec desétudiants de premiercycle en médecinevétérinaire àl’Université de MontréalDoucet8672315

Augmenter la participationen classe lors d’unecorrection par les pairs.Compte-rendu d’uneexpérience simple avec lePC TabletteRatté0847414

Quand le prof habite auxÎles : bilan d’uneexpérienced’enseignement parbaladodiffusionLemay5603704

Analyse d'uneexpérience de fin descolarité d'unprogramme de formationuniversitaire dedirections d'écoleDupuis8608037

Un e-portfolioprofessionnel étudiant ensciences de la santéHébert 0825024

Vers un changement ducontrat didactique àl'université. Unerecherche avec lesintégrales impropresGonzález-Martín2716354

17

13h30

14h

Diversité étudianteet évaluation del'offred'enseignement.Le cas del'Université deGenèveStassen1634008

14h30

Lunch Agora du Pavillon Jean-Coutu12h15

Salle Z-209

Caractéristiques etengagement desétudiants

Les qualitésmétriques de lamesure del’engagement desétudiantsuniversitairesmarocains dansleur programmed’étudeAlem2029011

Salle Z-210

Perpectivespédagogiques

De lapédagogiepassive à lapédagogieactiveGhozzi Hamdi7671448

Salle Z-330

Colloque

L’efficacité desformationsouvertes et àdistance enquestion :actionsinternationalesen Afrique2h15

Karsenti7618562

Salle Z-215

Atelier

La formationthéorique etprofessionnellede nos étudiants :commentdévelopper unedémarcheréflexive?90 min.Doubli4973487

Salle Z-245

Atelier

L’accompagnementpédagogique auservice de laqualité del’enseignement etdel’apprentissage2h15

Rege Colet1246927

Salle Z-255

Atelier

Défis etstratégies pourles concepteursd'un site deformation enligneinterprofessionnelle2h15

Saint-Martin4145206

Salle Z-260

Atelier

La communautéde pratiquecomme lieu deformation, devalorisation et dedéveloppementprofessionnel90 min.

Moura7282182

La sociologie del’étudiant et lapromotion de lapédagogieuniversitaire enFrancePaivandi5883182

Salle Z-336

Atelier

Démarche ettechnologie pour ledéveloppement descompétencesd'apprentissage enautonomie:transformation del'enseignement deslangues à l'Universitéde Lausanne90 min.

Spang Bovey8492222

Pav. Roger-Gaudry (P-219)

Atelier

Les classements mondiauxdes universités : quelleleçons peut-on tirer?2h15

Kaaouachi5674664

Innovationspédagogiques :leur impact sur lamotivation et lesstratégiesd’apprentissaged’étudiantsuniversitairesdans une Facultéd’ingénierieKozanitis6471739

15h

15h45

18h30

Salle Z-220

Autoformation en ligne

Une autoformation auxoutils par les outils. Lecas du C2I (CertificatInformatique et Internet) àl’Université de Grenoble 2Glikman7824795

Salle Z-209

Outil d’apprentissageélectronique

Innovation dans laconception d'un ouvragede referenceDumas9845054

Assemblée générale Amphithéâtre Z-110 (Pavillon Claire-McNicoll)

Départ pour le « Musée d’art contemporain »

Visite du « Musée d’art contemporain »

Cocktail au « Musée d’art contemporain»

Soirée de gala (repas et trio musical au « Musée d’art contemporain »)

18h15

Salle Z-205

Effets de l’intégrationd’outils technologiques

La calculatricesymbolique dans laformation mathématiqueen génie : approchesd’enseignement et effetssur les pratiques desétudiantsPineau6934202

19h15

20h

1824

e c

ong

rès

de

l’A

sso

cia

tion

inte

rna

tiona

le d

e p

éd

ag

og

ie u

nive

rsita

ire

Salle Z-200

Développement dupersonnel enseignantet des conseillerspédagogiques

Leçons pour laformationpédagogique desenseignants dusupérieur tiréesd’un cadrethéorique socio-culturelFanghanel

0102964

8h30

Salle Z-205

Personnelenseignant ettechnologies

Formation desmaîtres àl'information et àl'éducation àl'informationMottet7757863

Salle Z-220

Environnementsd’apprentissage enligne et à distance

Quels usages du« tableau de bord »dans un dispositif deformation àdistance? Le pointde vue desapprenantsTemperman8958024

Salle Z-240

Stratégiesd’apprentissage etd’évaluation

L’argumentation :collaborer pourvaloriserl’apprentissageTherriault2614338

Salle Z-315

Identité etcompétencesprofessionnelles

La construction del’identitéprofessionnellechez les étudiantsde cours deformation desmaîtres au BrésilD’avila5880663

Salle Z-345

Perspectivesinstitutionnelles

Assurance de laqualité dansl’enseignementsupérieur auMaroc :Tendancesrécentes etperspectivesKaaouachi9108173

9h

Alan Wright9h15 à 10h

La pédagogieuniversitaire auCanada et auxÉtats-Unis:Tradition etActualité.

9h30

La formation desmaîtres éclairéspar la pratiqueréflexive enhistoireÉthier4602259

Intégration desTIC dans laformation desprofesseurs demathématiquesdes CAFOP àl’École normalesupérieure (ENS)d’Abidjan : cas ducourrierélectroniqueMian1324250

Bilan sur l’utilisationd’un outil descénarisation dansune plate forme àl’Université Lyon1Batier5507081

L’utilisation de laclasse virtuellepour développer lapensée critiqueTremblay6186315

Pause10h

Vendredi 18 mai 2007

Salle Z-110

Conférencesthématiques

France Henri8h30 à 9h15

Apprentissagecollaboratif etcollaboration enpédagogieuniversitaire

10h15

10h45

Salle Z-209

Conceptions etpratiques dupersonnelenseignant

Conceptions,pratiques etbesoins àl’enseignementuniversitaire : unecomparaisonentre professeursnovices et expertsLangevin1352275

Salle Z-317

Colloque

La méta-recherche,venue deconsolidationdes résultats derecherche3h30

Lapostolle8848634

Récits depratique pour laformation desconseillerspédagogiques del’ordre collegialCantin7648705

Nos futursenseignants sont-ils techno-compétents? Unpremier regardVilleneuve5677969

Perception d'unenvironnementvirtuel par lesétudiants de 2ièmecycle: quelleimportanceaccordent-ils àl'usage d'une wiki ?Peraya9657662

La discussion entant que méthoded'enseignementdes sciences àl'universitéTrudel8293757

Système deproduction deperformanceuniversitaire etsystème deproduction deperformancesportive chez desétudiants àl’université - Dupoint de vue descompétencesGlomeron3637867

Problématique dela productivitéexterne del'enseignementsupérieurpédagogique enRépubliquedémocratique duCongoManikaManzongani2809931

Le vécu de latransition chezdes professeursd'universitéengagés dans uncontexted'innovationspédagogiquesvisant laprofesseionnalisationdes étudiantsNtebutse8586081

Dimensionnalité etfacteurs expliquéspar une traductionfrançaise del’inventaire desapprochesd’enseignement deTrigwell et Prosserdans troisuniversitésquébécoisesRaîche9187069

Salle Z-200

Formation du personnel enseignant

Former des enseignants efficaces etéquitables : un nouveau défiBeckers0692284

Salle Z-220

Formation à distance

Les défis de la formation à distancesynchrone : vers une alphabétisationmédiatique des enseignants delangueGuichon6127870

Salle Z-205

Technologies pourl’apprentissage et la supervision

Variations autour de la mise enplace d’un dispositiftechnologique, entre réponse à lamassification et organisation de lacollaboration inter-établissementRouissi1811084

Salle Z-240

Stratégies d’apprentissage etd’évaluation

L'échelle descriptive globalecombinée à la co-évaluationcomme stratégie pourdévelopper la capacité àl'auto-évaluationNguyen3385190

Salle Z-315

Stratégies d’apprentissageet d’évaluation

Constructivisme etpédagogie : Un leurre et lesintérêts qu'il sertMellouki9218350

Processus d'évaluation desapprentissages : Le cas de laFaculté des scienceséconomiques et de gestion del’Université d'AnnabaHadjar8862026

Former les futurs enseignants-chercheurs de l’université: l’exemple duCentre d’Initiation de l’EnseignementSupérieur (CIES) de l’Académie deGrenoble (France)Boch0120116

OP^3 : Outil de pilotage deparcours personnalisésPigeonnat7294241

Production de dispositifs numériquesd’enseignement à distance sousinfluence : lorsque les logiquesd’action prennent le pas sur leslogiques de conceptionOlogeanu-Taddei9673588

Sensibiliser au projet par lejeu, évaluation à chaud et auboutde 6 semaines.Verzat3301560

19

Salle Z-245

Panel

Une plate-formed’enseignement-apprentissage surInternet pourpromouvoir lapédagogie active etl’innovationpédagogique?90 min.

Lebrun9532308

8h30

Salle Z-300

Colloque

L’AIPU et lapédagogieuniversitaire enAfrique centrale :questions pourl’action3h30

Parmentier1359552

Salle Z-260

Colloque

Le conseil etl’accompagnementpédagogiques dansl’enseignementsupérieur3h30

Rege Colet4712883

Salle Z-210

Atelier

Des apprenants dusavoir aux savoirsapprenants: quelsconcepts, quellespratiques et quelsoutils inscrire dansce changementparadigmatique encontexted’enseignementsupérieur? 3h30

Philion0135187

Pav. Marie-

Victorin (A-312)

Atelier

Un environnementd’apprentissageinformatisé enlaboratoire90 min.

Nonnon8297508(avec possibilitéd’un 90 min.suppl.)

Pav. Roger-

Gaudry (P-219)

Atelier

Scénarisation,mise en forme etproduction descours magistrauxafin de les utiliserdans unprocessus deFOAD90 min.Theunynck6705038

9hInfléchissementd’un courstraditionnel versune ApprocheVisant lesCompétences(AVC) : enjeux,principes,méthodes,réalisations etdifficultésDelcomminette1396133

9h30

Pause10h

Salle Z-215

Développementet évaluation descompétences

Projet ECO :évaluer lescompétences parobservationdirecteLeclerc2375501

10h15

10h45

Pav. Roger-

Gaudry (Y-117)

Atelier

Réflexion sur laqualité dans lecadre d’unerecherché action90 min.

Guibal8913465

Pav. 3744Jean-Brillant

(salle 440)

Atelier

Pratique de laconception decartesconceptuelles3h30

Laflamme0737499

Salle Z-345

Perspectives et pratiquespédagogiques

Quelles pratiques de formationd'adultes à l'université, dans lecadre des diplômes à horairedécalé : un champ de pratiqueen constante évolutionCharlier5668457

Salle Z-330

Valorisation et reconnaissancedes acquis

La VAE sonne-t-elle le gla de la pédagogie en université?Pirot0766571

Salle Z-209

Perceptions étudiantesde la qualité de l’enseignement

Une analyse comparative desdimensions perçues de la qualité del’enseignement. L’impact de lafaculté, du cycle et de la taille desgroupes enseignés sur la perceptionde l’enseignement des étudiantsRigaud4063357

Salle Z-215

Technologies pour l’enseignementet l’apprentissage

Étude empirique des simulationséducatives pour l’enseignementdes sciences : vers unecaractérisation des simulationsCoutant3508025

Pav. Roger-

Gaudry (Y-117)

Atelier

Et si Léonard de Vinci étaitnotre collègue de travail :une pédagogie créativeappliquée à la lecture90 min.Tardif4771312

Pas encore PowerPoint!Hébert2488273

Les mercredis desmathématiques, un lien versl'enseignement secondaireBen-Naoum7883335

Les compétences enenseignement collégial, uneexpérience de reconnaissanced’acquis expérientielsSt-Pierre6081280

Pav. Roger-

Gaudry (P-219)

Atelier

Une évaluationdes formations depréparation aucertificatinformatique etInternet : analysedes résultats destests90 min.Hatimi2659805

2024

e c

ong

rès

de

l’A

sso

cia

tion

inte

rna

tiona

le d

e p

éd

ag

og

ie u

nive

rsita

ire

11h15

11h45

14h45

Vendredi 18 mai 2007

15h15

16h à 16h30

Salle Z-200

Formation du personnelenseignant

Une nouvelle approche duguide de l'enseignementRicci2176064

Salle Z-220

Formation à distance

L’évolution des métiers du génielogiciel : Usages des TIC et projetcollaboratif de formation médiatisée :Quelle dynamique pour apprendreensemble à distance ?Eid8043092

Salle Z-205

Technologies pour l’apprentissage et lasupervision

L’intégration des technologies del’information et de la communicationdans « le métier d’étudiant » oucomment ancrer une formation à larecherche documentaire et à la maîtrisedes TIC aux champs disciplinaires ? Unexemple à l’Université Libre de BruxellesBrotcorne9801057

Salle Z-240

Stratégies d’apprentissage etd’évaluation

Salle Z-315

Stratégies d’apprentissageet d’évaluation

Enseignement etapprentissage avecrecherche en salle declasseMarina Do Rosario Lima25486180

Une approche virtuelle desupervision de stage àdistanceBilodeau0797896

Amphithéâtre Z-110 (Pav. Claire-McNicoll) Buffet aux saveurs régionales et Trio musical (contrebasse, clarinette et accordéon)12h15

Salle Z-220

Environnements d’apprentissageet outils technologiques

La Boîte noire : conception etexpérimentation de simulations informatiquesnon disciplinaires pour susciter et soutenir laréflexion épistémologiqueCouture5067481

La Boîte noire : élaboration et évolution d’uncontexte pédagogique intégrant dessimulations informatiques non disciplinairesMeyor 6739373

La formation en ligne en contexte deformation continue: le modèle PERFORMANault1294673

Le Wiki comme vecteur de l'apprentissagede la collaboration en grand groupeIrrmann8116051

Salle Z-205

Implantation, suivi et modèled’intégration des technologies

Implantation d’innovationtechnopédagogique dans unétablissement d’enseignement supérieur :démarche à favoriser et défis à relever?Ben Salah4123461

Concevoir des services technologiquesadaptés aux besoins d’une communautéd’enseignants universitairesPlatteaux4429212

Suivi de professeurs de mathématiques àdistance : analyse d’erreurs etpréparation de coursBendefa6900181

EPPMI : modèle pour l’Evaluation desProduits Pédagogiques MultimédiasInteractifs en ligneEzzahri9655424

Salle Z-240

Compétences informationnelles

Habitudes de recherche et compétenceinformationnelle chez les étudiantsentrant en sciences de l'éducationRoy9830850

Action concertée pour une meilleureintégration du développement descompétences informationnelles : miseen place d’un dispositif organisationnelBeaudoin5635840

La maîtrise des habiletésinformationnelles : un enjeu majeurpour notre enseignement supérieurPinte4685257

Pause

13h30

14h

14h30

Amphithéâtre Z-110 (Pav. Claire-McNicoll)

• Prix Jean Demal (Meilleure contribution Nord-Sud)

• Prix d’excellence de la Faculté des sciences de l’éducation

- Meilleure présentation étudiant(e) : Maîtrise

- Meilleure présentation étudiant(e) : Doctorat

Mot de clôture de la présidente de la Section Amériques – AIPU :Madame Sylvie Doré

Conférence de clôture du président sortant de l’AIPU :Monsieur Jacques Tardif « Mémoires affectives d’un trajet pédagogiqueMarrakech / Montréal.»

Mot de la fin

Salle Z-200Développement du personnelenseignant

Engager des futurs enseignants dans uneanalyse conjointe de pratiques situées, unecompétence travaillée avec les futursformateursBeckers9667797

Une description empirique du savoirpédagogique disciplinaire des professeursd’universitéBerthiaume7969923

Un modèle cognitif du raisonnementpédagogique chez des enseignantes enadaptation scolaire et socialeMercier2354818

Représentations et pratiques de laformation continue chez les enseignants defrançais langue étrangère de trois facultésuniversitaires cambodgiennesSoung0986007

21

11h15

12h15

Salle Z-345

Perspectives et pratiquespédagogiques

Salle Z-330

Valorisation et reconnaissancedes acquis

Salle Z-209

Perceptions étudiantesde la qualité de l’enseignement

Salle Z-215

Technologies pour l’enseignementet l’apprentissage

Les hauts et les bas du forum enformation à distanceVigneault5699015

Utilisation d’une simulationinformatique dans le cadre d’uncours en gestion des ressourceshumainesToufic4020591

Pav. Roger-

Gaudry (Y-117)

Atelier

Amphithéâtre Z-110 (Pav. Claire-McNicoll) Buffet aux saveurs régionales et Trio musical (contrebasse, clarinette et accordéon)

11h45

Salle Z-317

Atelier

Évaluation standardisée duraisonnement en contexte d'incertitude :le test de concordance de script (TCS)(90 min.)

Charlin7906619

14h45

15h15

13h30

14h

14h30

Pause

Salle Z-315

Développement de compétences

Une culture pédagogique entranshumance. D’une formation axée surles contenus vers une formation visant ledéveloppement et le maintien decompétences professionnelles.60 min.

Dubois5480717

suite

Augmenter l’autoefficacité au travail pourdévelopper les compétencesprofessionnellesNagels7344210

Une nouvelle approche des compétencescomme analyseur pédagogiqueChauvigné5926091

Salle Z-345

Réussite académiqiue et formation

Regards étudiants sur les dispositifs d’aide àla réussite à l’Université catholique deLouvain, aux Facultés universitairescatholiques de Mons et aux Facultésuniversitaires Saint-Louis - Enquête auprèsdes étudiants de première annéeNeyts1743560

Environnement social, réseaux etcheminements scolaires au collégialBourdon2215763

Salle Z-209

Motivation et persévérance académique

Mise en place d'une session d'interrogationsformatives au mois de novembre: impacts sur lamotivation et les performances ultérieures desétudiantsMignon1422256

L’impact de l’attitude de l’enseignant envers lesquestions sur l’occurrence des questions poséesen classe et sur la motivation scolaireKozanitis6282693

Les déterminants de la persévérance scolaire aubaccalauréat : similitudes et différences selonles clientelesMénard4987634

L'effet d'une interruption de scolarité entre lecégep et l'université sur l'abandon des etudesRenaud8138562

Amphithéâtre Z-110 (Pav. Claire-McNicoll)

23

Mercredi 16 mai 2007de 8h30 à 10h00, salle Z-110

Mot de bienvenueConférence d’ouverture :

Enseignement supérieur et changement culturel:pour une approche multidimensionnelle

Pierre LUCIERTitulaire de la Chaire Fernand-Dumont sur la culture INRS-Urbanisation, Culture et Société

Université du Québec

Mercredi 16 mai 2007de 10h à 10h15

Pause

2424

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire

Mercredi 16 mai 2007de 10h15 à 12h15, salle Z-200

AIPU-001-8400571Communication thématique ou libre :

compte rendu de pratique (30 min)

Annick ROSSIERCollaboratrice scientifique

Université de Fribourg, Suisse, Centre de didactique universitaireAna MOURA

Assistante diplôméeUniversité de Fribourg, Centre de didactique universitaire

Bernadette CHARLIERProfesseure

Université de Fribourg, Centre de didactique universitaire

Développer l’offre de formation d’un Centre de didactique universitairepour répondre à un public cible spécifique : les professeur-e-s.

Depuis 3 ans, l’Université de Fribourg (Suisse) offre une formation pédagogique à ses collaborateurset collaboratrices. Durant ces premières années, le dispositif mis en œuvre par le Centre de didactiqueuniversitaire a montré qu’il répondait à un réel besoin. Ces 3 années d’expérience font surgir uneproblématique liée à la faible implication des professeurs universitaires. Afin de déterminer la meilleuremanière d’adapter l’offre de formation pour ce public spécifique, notre Centre de didactique Universi-taire a effectué une analyse de besoins auprès de ces derniers. La présente contribution précise lecontexte dans lequel a eu lieu l’analyse de besoins, la démarche méthodologique suivie et les résultatsobtenus. Elle a comme but essentiel de partager une démarche permettant d’implémenter une offrecomplémentaire à un dispositif de formation existant.

25



Perrine FONTAINEAssistante, licenciée en sciences de l'éducation

Université de Liège, Belgique, Centre de recherche sur l'instrumentation, la formation etl'apprentissage

Brigitte DENISDocteur en sciences de l'éducation

Université de Liège, Belgique,Centre de recherche sur l'instrumentation, la formation et l'apprentissage

Quel usage d’un site Web dans le soutien de la pérennisation d’unréseau d’enseignants de l’enseignement supérieur intéressés par lesTICE : Form@HETICE.

Le projet Form@HETICE est un projet visant, avec le soutien du ministère de la Communauté fran-çaise de Belgique et le Fonds Social Européen, l’insertion des TIC dans l’enseignement par des ensei-gnants nommés « personnes ressources » via des formations et un partage de pratiques. Aujourd’hui, leprojet est à un tournant de son histoire et la volonté d’une pérennisation du réseau d’enseignants inté-ressés établi durant ces années est au centre de nos préoccupations. Trois personnes ressources sont parailleurs chargées de cette pérennisation et diverses questions se posent dès aujourd'hui : commentrendre les enseignants autonomes alors qu’ils étaient jusque-là accompagnés dans leurs démarches?Le site Web du projet peut-il servir cette pérennisation et soutenir les personnes ressources dans lasuite de leurs démarches? Cette dernière question fut l’objet de notre recherche et diverses pistes peu-vent aujourd’hui être lancées.

2624

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire



Marie-Odile THIBAULTConseillère Technopédagogique

HEC Montréal, Québec, GTI — Section technopédagogiePascale BLANC

Directrice – technopédagogieHEC Montréal, GTI — Section technopédagogie

La foire virtuose : une occasion de réseautage pour favoriserl'intégration pédagogique des technologies de l'information.

Pour favoriser l'intégration des technologies de l'information dans l'enseignement, la Sectiontechnopédagogie de HEC Montréal encourage le réseautage entre les enseignants. Cette stratégie apour objectif de faire circuler l'information entre les enseignants, de développer leur confiance et devaloriser leurs innovations. Dans cette optique, la Foire Virtuose propose aux enseignants de présenterune affiche sur un thème en lien avec la technopédagogie. L'édition 2006 de la foire a constitué unsuccès tant au niveau du taux de participation qu'au niveau de ses retombées. Plusieurs facteurs expli-quent ce succès : la collaboration de professeurs au comité organisateur, la coordination de l'organisa-tion par une chargée de projet et la création d'un site Web permettant de visiter virtuellement l'événe-ment. Afin de prolonger la stratégie de réseautage au-delà de cette activité annuelle, Technopédagogiepropose aux enseignants des dîners-causeries et travaille à la création d'un site Web de diffusion desinnovations technopédagogiques.

27


réflexion théorique/revue de littérature (30 min)

Diane RAYMONDAdjointe à la directrice

Université de Montréal, Québec, Centre d'études et de formation en enseignementsupérieur

Claire BÉLANGERConseillère pédagogique


Comprendre la dynamique d'un centre pédagogique.L'apport des théories en communication organisationnelle.

La documentation sur les centres de pédagogie universitaire apporte un éclairage sur les axes et lespôles d’interventions, mais peu de repères pour comprendre la réponse du milieu quant aux proposi-tions d’activités qui lui sont faites par un centre. Pour pallier cette absence et mieux décrire notrepropre expérience, nous avons croisé cette documentation avec des éléments de théories en communi-cation organisationnelle. Cette dernière invite à considérer les relations avec les interlocuteurs afin desusciter une réaction positive vis-à-vis d’un sujet donné. Pour ce faire, il faut tenir compte du contextede travail des acteurs. Nous avons retrouvé dans les propositions pédagogiques du CEFES cette com-posante communicationnelle concrétisée par une offre d’activités croissante et variée quant du con-tenu, du format, du lieu et adaptée aux contextes de travail des professeurs ainsi qu’une présenceaccrue aux différentes instances universitaires. Pour favoriser un dialogue pédagogique à de multiplesniveaux, l’approche d’un centre doit nécessairement prendre en compte la dimensioncommunicationnelle.

2824

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire

Mercredi 16 maide 10h15 à 12h15, salle Z-205



François GEORGESChercheur

Université de Liège, Belgique, Institut de formation et de recherche en enseignementsupérieur, Laboratoire de soutien à l'enseignement télématique

La Gestion informatisée des compétences (GIC), un support dudéveloppement professionnel en enseignement supérieur.

« Dans notre contexte d'hypermodernité où le savoir devient une valeur universelle […], un atoutstratégique des individus, des organisations et des nations, le rapport au savoir est modifié » (Carré,2006, pp. 4-5). Il ne s’agit plus d’amasser des connaissances à un moment donné, mais d’entrer dans unprocessus d’apprentissage autonome et permanent. C'est précisément cette attitude que l'Université deLiège tente de promouvoir dans son Diplôme d’études spécialisées (DES) en pédagogie de l'enseigne-ment supérieur. Un dispositif de gestion informatisée des compétences y a été déployé afin de soutenir« la mobilisation des dispositions affectives, cognitives et conatives, favorables à l’acte d’apprendre »(ib.). L'exposé porte sur la présentation de cette modalité d'accompagnement et sur la récolte des tracessignificatives de la mobilisation par les apprenants des capacités inhérentes à l'autonomie dans le do-maine de la formation.

29

AIPU-001-6603850Communication thématique ou libre

résultats de recherche (30 min)

Jean-Louis MONINOMaitre de conférences HDR, directeur laboratoire TRIS

Université Montpellier, France, Formation continueBoriana POPOVA

DoctoranteUniversité Montpellier 3, France

Guy MELANÇONMaitre de conférences

Université Montpellier 2, France, LIRMM

Les usages effectifs liés aux Environnements numériquesde travail (ENT).

Cette étude vise à identifier les usages effectifs liés aux Environnements numériques de travail (ENT)et plus particulièrement dans le cadre de la mise en place de l’ENT en région Languedoc Roussillon(UNR-LR). Cette communication rend compte des résultats de l’enquête statistique réalisée auprès desétudiants des universités de l'UNR-LR, de la démarche adoptée pour l’étude et représente le pointd’entrée pour une réflexion engagée autour d’un observatoire des usages des ENT et des études auprèsdes utilisateurs du dispositif dans les autres sites de l’UNR-LR.. Les étudiants de l'UNR-LR en tantqu’utilisateurs finaux de l’environnement numérique de travail constituent le public cible de cetteétude. L’étude vise à proposer un état des lieux en ce qui concerne la véritable appropriation desdifférentes fonctionnalités de l’outil par ces utilisateurs, mais encore comprendre l’utilisation de l’ENTpar modes d’accès à Internet, par types de support de communication. Nous présenterons également lacréation d'un indice de satisfaction.

3024

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire



Manon GUITÉProfesseure agrégée

Université de Montréal, Québec, École d'architecture

Le Carnet numérique de l’étudiant, un outil d’aide à la conception deprojet en archiecture.

La volonté d’améliorer l’apprentissage par projet et de favoriser le développement de compétencesprofessionnelles auprès des étudiants en architecture est le point de départ du projet Carnet numérique.Sans exclure les pratiques analogiques, impliquant notamment l’usage des esquisses sur papier et desmaquettes, nous reconnaissons l’ordinateur comme un espace fédérateur regroupant l’essentiel descontenus et des instruments nécessaires à la conception et à la communication des projets en architec-ture. Démarré en 2003 grâce aux fonds CEFES, l'outil Carnet numérique vise à aider l’étudiant àorganiser le contenu numérique de ses apprentissages, en constituant une mémoire qui lui permet deretracer la démarche qu’il a suivie et d’accéder à ses diverses composantes, remédiant ainsi à l’effet «boîte noire » associé à l’ordinateur. À la fois portfolio et babillard, le Carnet numérique s’apparente àun espace d’information et de connaissance que chaque étudiant construit et exploite pendant sa for-mation.

31



Yvanka IORDANOVAÉtudiante au doctorat

Université de Montréal, Québec, AménagementGiovanni DE PAOLI

DoyenUniversité de Montréal, Québec, Aménagement

Manon GUITÉProfesseure agrégée

Université de Montréal, Québec, ArchitectureJacques LACHAPELLE

Professeur agrégéUniversité de Montréal, Québec, Architecture

Temy TIDAFIProfesseur agrégé

Université de Montréal, Québec, Architecture

Un médium numérique d’aide à la « conversation réflexive » :l’apprentissage de la conception architecturale en question.

La présente démarche fait partie d’un projet de recherche subventionné par le CRSH, portant sur lapédagogie en architecture à l’aide du numérique. Ce projet a été conçu en adoptant une posture explo-ratoire afin de comprendre le rôle possible du médium numérique dans l’apprentissage de la concep-tion architecturale et tenter de proposer des dispositifs d’aide à l’apprentissage dans les ateliers deprojet. Les objectifs de la démarche visent à définir des voies innovatrices pour l’introduction dumédium numérique en atelier d’architecture. Nous avons adopté une méthodologie qualitative et parti-cipative, basée sur l’étude de cas et la théorie ancrée. Les résultats obtenus démontrent que le proces-sus d’apprentissage de la conception architecturale pourrait être enrichi de nouvelles méthodes grâce àl’emploi de l’informatique. Ainsi, aux « dessiner » et « parler », qui forment le langage de la concep-tion, d’après Schön, pourrait s’ajouter « explorer des modèles ».

3224

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire




Nicole RACETTEProfesseure Téluq — UQAM, Montréal, Québec

Denis JEFFREYDirecteur de thèse Laval, Éducation

Programme motivationnel en formation à distance.

Dans le contexte particulier des cours universitaires à contenu chiffré offerts à distance, on constatedes problèmes importants de persévérance et de réussite (Télé-Université, 2004; Sylvain, 2004). Lescours à contenu chiffré sont les cours dont l’apprentissage est dominé par les calculs (exemple : coursde statistiques, de mathématiques et de comptabilité). La formation à distance constitue une formationdans laquelle les étudiants sont éloignés dans le temps et dans l’espace. La motivation est au cœur duproblème. Nous cherchons à soutenir la motivation des étudiants dans ce contexte d’apprentissage enélaborant un programme motivationnel adapté. Nous avons utilisé le modèle de motivation développépar Keller (1987; 1999) dans le but de résoudre les problèmes identifiés dans ces cours. Il s’agit d’uneapproche méthodologique de résolution de problèmes en motivation qui nous a permis de concevoir unprogramme de messages motivationnels.

33



Bruno RONFARDAgent de développement pédagogique

Université de Montréal, Québec, FEPHoussine DRIDI

Chercheur-chargé de coursUniversité de Montréal, Québec, FSE

L'apprenant face à la transformation des environnementsd'apprentissage : une expérience de cours à distance universitaire.

Les environnements d’apprentissage multimédias influencent la conception de cours comme l’appren-tissage. L’apprenant qui étudie à distance n’est pas un récepteur de contenus, mais un apprenant quitraite activement l’information qu’il reçoit, possède une façon personnelle de penser et d’apprendre, ets’engage dans un processus de construction unique de ses connaissances selon le contexte et l’environ-nement. Les contextes comme les environnements d’apprentissage ont une influence sur cette démar-che constamment réadaptée. Cette communication s’appuiera sur une enquête quantitative et qualita-tive (sondage et groupes de discussion, précédés d’un pré-test de validation) réalisée auprès d’adultesinscrits à un cours de formation à distance. Elle permettra (1) de définir les stratégies d’apprentissagedéveloppées par les apprenants confrontés à de nouveaux environnements d’apprentissage multimédiaset (2) de montrer si cette complémentarité entre différents médias, voulue par les concepteurs, estperçue comme un adjuvant ou comme un obstacle à l’apprentissage par les apprenants. Ceci permettrain fine de mesurer l’écart entre « l’autonomie réelle » des apprenants et « l’autonomie prescrite » desconcepteurs de cours.

3424

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire



Didier PAQUELIMaître de conférences

Université Michel de Montaigne, Bordeaux, France, Institut des sciences de l'informationet de la communication

Dynamique d’appropriation de dispositifde formation ouverte et à distance.

De nombreuses analyses de situations d’utilisation de dispositif de formation ouverte et à distance fontapparaître un différentiel entre ce qui est prescrit par les concepteurs de ces dispositifs et ce qui esteffectivement utilisé par les apprenants et les tuteurs (Paquelin, 2004). De multiples explications sontmobilisées pour interpréter ces écarts. Si la littérature abonde en explications centrées sur l’importancedu tutorat dans l’apprentissage à distance, elle demeure plus discrète sur ce processus d’appropriation.Après avoir précisé ce que nous entendons par « écart » entre le prescrit et le vécu des dispositifs, nousexposerons une formalisation des dynamiques de leur appropriation. Cet apport est construit à partird’une revue de la littérature complétée par l’analyse de données issues de l’observation de plusieurssituations de mise en œuvre de ces dispositifs auprès d’étudiants et d’adultes en reprise d’études sui-vant un cursus de formation universitaire.

35



Aline GERMAIN-RUTHERFORDProfesseure agrégée

Université d'Ottawa, Ontario - Institut des Langues secondesBernadette CHARLIER

DirectriceUniversité de Fribourg, Suisse, Centre de didactique universitaire et

nouvelles technologies et enseignementBarbara KERR

Conseillère pédagogiqueUniversité d'Ottawa, Ontario, Centre de pédagogie universitaire

Genny VILLAÉtudiante au doctorat

Concordia University, Montréal, QuébecColette MVOTO MEYONG

École normale supérieure de l’enseignement technique (ENSET)de l'Université de Douala, Cameroun

Gérer la dimension multiculturelle dans un environnementd’enseignement et apprentissage en ligne : Défis et modèlespossibles.

L’éducation à distance est un des champs de l’éducation le plus en croissance (UNESCO, 2002). Lessciences informatiques et les TIC ne font qu’accélérer cette croissance, et l’impact de la multiplicationdes cours en ligne sur la composition démographique des classes amène les notions de diversité, demulticulturalisme et de globalisation au cœur des préoccupations curriculaires. Dans ce contexte, deplus en plus d’enseignants insistent sur l’importance de la prise en compte de la notion d’interculturalitédans la conception des cours en ligne et le choix des outils technologiques (Dunn et coll., 2002; McGee,2002; Moore et coll., 2005). Lors de cette session, nous présenterons un e-module de formation péda-gogique sur la gestion de la dimension multiculturelle dans un environnement d’enseignement et ap-prentissage en ligne. Une revue de la littérature scientifique traitant de l’interculturalité dans les prati-ques enseignantes, et les activités d’apprentissage développées dans le module seront discutées. Leprojet fut financé par une bourse AUF.

3624

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire




Françoise CREVIERSpécialiste en ingénierie pédagogique

Université de Montréal, Québec, Faculté de pharmacieChantal PHARAND

Vice-doyenne aux étudesUniversité de Montréal, Faculté de pharmacie

Claude MAILHOTProfesseure

Université de Montréal, Faculté de pharmacieLouise MALLETJulie COUTURE

Johanne VINETCécile LÉVEILLÉ-IMBEAULT

Judith CHOQUETTE

Développer une compétence professionnelle en milieu académique :un leitmotiv, une stratégie et un outil.

Dans le contexte du développement d’un nouveau programme (Doctorat professionnel en pharmacie,Pharm.D.), la Faculté de pharmacie de l’Université de Montréal a intégré le développement des com-pétences au cœur de son approche. Cet article veut montrer comment la compétence principale a étéanalysée et explicitée et, surtout, comment elle a ensuite été exploitée comme ossature pour créer unensemble cohérent de quatorze cours (51 crédits). Dans un premier temps, la compétence principale «Prodiguer des soins pharmaceutiques » a été analysée en profondeur au moyen d’entrevues réaliséesauprès d’un groupe d’experts et par l’élaboration, en temps réel, d’une cartographie représentant latâche cognitive réalisée par l’expert. Cette cartographie a ensuite été épurée et vulgarisée pour faciliterla communication avec l’ensemble des intervenants (professeurs, étudiants et cliniciens associés). Fi-nalement, la cartographie sera exploitée comme pierre angulaire pour la conception des quatorze courstraitant des soins pharmaceutiques. Son application est supportée par un outil informatique interactif.

37



Jean-Pierre BÉCHARDProfesseur agrégé

HEC Montréal, Québec, Service d'enseignement du managementLouise ÉMOND-PÉLOQUIN

Chargée de formationHEC Montréal, Service d'enseignement du management

Perceptions des étudiants de l’impact d'une innovation pédagogiqueauthentique sur leurs apprentissages.

Soucieux de répondre aux appels répétés pour une plus grande qualité des environnements pédagogi-ques en gestion (Kÿro et Carrier, 2005; Schmitt, 2005), nous avons entrepris à l’automne 2005, unprojet pilote intitulé Salon de la PME auprès de deux classes (103 étudiants) inscrits au cours « Mana-gement des PME » (2e année d’une grande école de commerce). Cette recherche présente l’analyse desperceptions des étudiants quant aux retombées de cette expérimentation pédagogique sur leurs appren-tissages. Ce travail de mise à plat d’une innovation pédagogique enclenche un début de conceptualisationbasée sur les notions d’apprentissage authentique (Tochon, 2000) et de formation professionnelle uni-versitaire (Lessard et Bourdoncle, 2002), notions susceptibles de donner une meilleure assise théori-que aux enseignements en PME tant dans les grandes écoles que les universités.

3824

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire



Nadine POSTIAUXConseillère pédagogique

Université Libre de Bruxelles, Belgique, Bureau d'appui pédagogique en Polytech, Facultédes sciences appliquées

Philippe BOUILLARDProfesseur

Université Libre de Bruxelles, Belgique, Faculté des sciences appliquéesMarc ROMAINVILLE

ProfesseurFacultés universitaires de Namur, Belgique, Service de pédagogie universitaire

Référentiel de compétences en formation d'ingénieurs : quelleméthodologie pour quelles finalités et quels effets?

Lancée depuis 4 ans dans une réforme d'apprentissage par projet, la Faculté des Sciences appliquées/École polytechnique de l'Université Libre de Bruxelles ressent la nécessité de s'entendre sur les com-pétences attendues des étudiants en fin de formation. La réforme met en évidence de nouveaux besoinsde formation, besoins largement confirmés par la profession, et fait apparaître les faiblesses de notredémarche curriculaire ainsi que des désaccords sur les buts de la formation. Un groupe de travail a étédésigné pour élaborer un référentiel de compétences de formation. La présente communication sepropose de discuter plus précisément des questions suivantes : Quelles sont les démarches existantesd'élaboration de référentiel de formation? Quels choix ont été faits pour quelles finalités et avec quelseffets? Et enfin, face à cette diversité de démarches, quel choix faire et en fonction de quels critères?

39



Marilou BÉLISLEDoctorante

Université de Sherbrooke, Québec, Faculté d'éducation/pédagogie

Perceptions de diplômés universitaires quant aux effets deprogrammes innovants et professionnalisants sur leurprofessionnalisation.

Des critiques émises à l’égard des universités ont dénoncé le manque de préparation des diplômés àfaire face aux exigences des milieux de travail. En réponse à ces critiques, et dans la foulée des orien-tations en enseignement supérieur, bon nombre de responsables de l’éducation ont modifié leur pro-gramme en adoptant de nouvelles approches pédagogiques (ex. : apprentissage par problème) et enleur donnant pour finalité la professionnalisation des étudiants. Compte tenu de l’absence de donnéessur le sujet, notre recherche doctorale avait pour but, d’une part, de circonscrire les effets de program-mes innovants et professionnalisant sur la professionnalisation des étudiants (c.-à-d. développementde compétences professionnelles, appropriation de la culture professionnelle, et construction d’uneidentité professionnelle). D’autre part, notre but était d’explorer les aspects contribuant à laprofessionnalisation des individus en milieu universitaire. Cette communication fera état des résultatsobtenus et des questions soulevées pour la recherche et la formation.

4024

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire




Hervé BARRASConseiller pédagogique

Université de Genève, Suisse, FormEvNicole REGE COLET

ResponsableUniversité de Genève, FormEv

L’évaluation de l’enseignement : questions fermées, un outil depilotage des centres de soutien.

Les universités sont de plus en plus nombreuses à faire évaluer leurs enseignements par les étudiants.Notre institution propose aux enseignants une procédure volontaire. Le centre de soutien offre uneassistance aux enseignants afin de promouvoir une approche formative de l’évaluation et d’identifierdes pistes d’amélioration. L’évaluation de l’enseignement est certainement un bon indicateur à la foisde la pratique des enseignants, et de l’évolution de la pratique du métier d’étudiant. Elle permet, à ceteffet, de piloter ou d’orienter les activités de recherche et de formation des centres de soutien. Nousdisposons actuellement d’une base de données comportant 770 enseignements évalués durant les deuxdernières années, soit 21 920 questionnaires codés. Nos résultats montrent des différences dans lesréponses aux questionnaires selon les items, le nombre d’étudiants inscrits aux cours et le type d’ensei-gnement. Ils permettent ainsi de pointer nos interventions et de cibler des axes de formation.

41



Patrik MAHEUXConseiller en évaluation

Université de Montréal, Québec, CEFESFrédéric LAPOINTE

Conseiller en évaluationUniversité de Montréal, CEFES

Étude sur la pertinence des commentaires écrits des étudiants dans lecontexte de l’évaluation des prestations d’enseignement.

À l’exception d’études sur une meilleure utilisation des commentaires (Lewis, 2001; Svinicky, 2001),nous constatons que la pertinence ou le contenu des commentaires écrits des étudiants en évaluationsont peu étudiés. Les différents acteurs se forment alors chacun une opinion sur les commentaires. Lebut de cette étude est d’entamer une réflexion fondée sur une description du contenu des commentairesécrits par les étudiants. L’échantillon utilisé est celui d’un trimestre pour toutes les prestations éva-luées dans le cadre des activités normales à l’Université de Montréal. Les commentaires sont codés enfonction des dimensions suggérées par Bernard (1992) et en fonction de leur caractère constructif,positif ou négatif. La recherche réalisée sur un échantillon de commentaires révèle que les étudiantssont généralement positifs et constructifs, centrés sur les dimensions de l’enseignement qu’ils connais-sent bien. Une minorité de commentaires négatifs peu utiles sont présents, concentrés chez un petitnombre d’enseignants. Globalement, il apparaît que les commentaires transcrits possèdent les caracté-ristiques recherchées pour jouer le rôle qui leur est assigné.

4224

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire



Taro MOCHIZUKIProfesseur

Université d'Osaka, Japon, Institut de recherche et de pratiques d'enseignement supérieur

Pratique de l'évaluation des cours par les étudiants à l'universitéjaponaise.

Nous pratiquons, depuis trois ans, une évaluation des cours par les étudiants au niveau du premiercycle à l’Université d’Osaka. Ce projet pilote a pour l’objectif non seulement l’amélioration pédagogi-que de chaque cours constituant le programme de l’enseignement général, mais aussi une innovationdu programme entier. Nous avons demandé aux étudiants à travers un questionnaire : quelle attenteont-ils eue à l'égard du cours avant de le choisir et de le suivre? A-t-on répondu à cette attente? Dequelle manière organisent-ils leur libre sélection des cours à suivre pendant le premier cycle? Considè-rent-ils que les cours du premier cycle sont efficacement liés aux cours dans chaque la perspective dela mission du programme? Après trois ans de pilotage, nous avons découvert le fait que plus de lamoitié des étudiants jugent que les cours du premier cycle réduisent, dans tous les domaines, leurintérêt à étudier dans chaque discipline. Résultats embarrassants! Ce malaise constaté relativement auprogramme d'enseignement général nous suggère, effectivement, une réforme fondamentale du pro-gramme du premier cycle.

43



Mirette TORKIAConseillère en pédagogie universitaire et mesure et évaluation

Université Laval, Québec, Réseau de valorisation de l'enseignement

Implantation d'un système institutionnel d'évaluation del'enseignement : impacts et données.

En 2004, l'Université Laval rendait disponible, sous la responsabilité du Réseau de valorisation del'enseignement, le système d'évaluation de l'enseignement EVEWeb. La stratégie retenue pour sondéveloppement se devait de concilier les impératifs institutionnels, besoins et attentes des instancesconcernées (facultés, départements, programmes, associations étudiantes) et de tenir compte des con-trats de travail en vigueur. Depuis sa création, 2856 cours ont été évalués à l'aide de EVEWeb quipermet aux étudiants de se prononcer soit par Internet, soit sur des feuilles-réponses. Actuellement, lamajorité des facultés et départements l'utilisent. Deux ans plus tard, on peut s'interroger : Avons-nousfait les bons choix? Quels sont les impacts de l'utilisation d’un tel système sur les professeurs, lesdirections départementales et facultaires, les comités de programmes, les étudiants? Ces impacts se-ront décrits et discutés et quelques données statistiques sur l’utilisation du système et les taux de ré-ponse des étudiants seront communiquées.

4424

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire


AIPU-001-7615150Atelier (90 minutes)

William ROBERSONDirecteur

University at Albany, Etats-Unis,Center for Excellence in Teaching and LearningChristine REIMERS

Executive directorCornell University, NSF Advance

L’encouragement de la pensée critique : une stratégie pour faciliterl’élaboration d’activités transformatives

Faire changer chez nos étudiants leur façon de penser ne réussit pas sans un effort focalisé. L’habitudescolaire de recevoir, sans ni critique ni curiosité, les informations et les textes autoritaires de nosdisciplines n’est que la conséquence d’une formation traditionnelle qui date du moyen âge. Alors,comment défaire cette tradition et déraciner la passivité mentale? Et comment conceptualiser unepratique qui nous aidera à allumer l’esprit critique de nos étudiants? La solution se trouve dans lamatière quotidienne et immédiate de nos disciplines. Mais, pour provoquer une attitude interrogatricede la part de nos étudiants, il faut “problématiser” cette matière. Cette technique consiste à “mettre enscène” et donner vie aux questions qui forment nos disciplines, à travers les faits, les concepts, lesthéories, et les représentations typiques de la discipline. Dans cet atelier vivement interactif, les parti-cipants seront exposés à la stratégie nommée “Data drives inquiry” (Enquête à force des données), unmodèle d’enseignement visant un changement profond dans les attitudes de nos étudiants.

45




Banza BAYAMaître-assistant en démographie

Université de Ouagadougou, Burkina Faso, Institut supérieur des sciences de la populationDanièle LALIBERTÉ

Chercheure associéeUniversité de Montréal, Québec, Département de démographie

Valéry RIDDEChercheure postdoctorale

Université de Montréal, Québec, Unité de santé internationaleDieudonné OUEDRAOGO

Maître de recherchesUniversité d’Ouagadougou, Burkina Faso, Institut supérieur des sciences de la population

Victor PICHÉProfesseur titulaire

Université de Montréal, Québec, Département de démographiePierre FOURNIER

Thomas K. LEGRANDLucien ALBERT

Le Master en Population et Santé de l’Université d’Ouagadougou :Le défi d’une approche pédagogique innovante en Afriquesubsaharienne francophone

L’objectif de notre communication est de décrire le processus de mise en place ainsi que l’approchepédagogique d’un programme de formation au Master en Population et Santé à l’Université d’Ouaga-dougou, au Burkina Faso. Ce programme de formation de quinze mois a accueilli sa première cohortede dix-sept étudiants (8 nationalités différentes) en octobre 2005. La seconde cohorte de dix-neufétudiants (de 11 nationalités) a été accueillie en octobre 2006. Dans cette communication, nous présen-terons les différentes étapes de la démarche adoptée pour la mise en place du programme du Master, ledéfi que représente la contribution d’une quarantaine d’intervenants et la stratégie pour l’adhésion àune approche pédagogique innovante peu courante dans le système universitaire de l’Afriquesubsaharienne francophone. Nous présenterons également les leçons apprises et les écueils qui pour-raient être évités si cela était à recommencer. Enfin, nous présentons le point de vue des étudiants.

4624

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire



Denis TRUDELLEProfesseur

Université de Sherbrooke, Québec, Faculté d'éducationRichard ROBILLARD

Chargé de coursUniversité de Sherbrooke, Faculté d'éducation

Richard ÉTIENNEProfesseur

Université Montpellier 3, Sciences de l'éducation

Consolider besoins du milieu et études supérieures : l’expérience d’unprogramme de formation novateur à la Faculté d’éducation del’Université de Sherbrooke

La présente communication s’inscrit dans la suite de nos travaux menés en partenariat « université —commissions scolaires » (Trudelle, 2006; Trudelle et Turgeon, 2005, 2004 et Trudelle, et coll. 2005)portant sur le développement de modèles de formation continue des enseignantes et des enseignants àl’enseignement préscolaire et primaire. Contrairement aux modèles antérieurs fondés sur la transmis-sion des savoirs, le modèle proposé reconnaît le rôle actif des différents acteurs dans le développe-ment, l’implantation et le déroulement de la formation tout en donnant une place prépondérante d’unepart, à l’analyse des pratiques éducatives comme dispositif de formation et d’autre part, aux conseillerspédagogiques comme vecteur de l’innovation pédagogique chez les enseignants.

47



Abdelhamid NECHADProfesseur de l'enseignement supérieur

Université Mohammed Ier, Maroc, Faculté de DroitAnouar REGHIOUI

Professeur de l'Enseignement supérieurUniversité Mohammed Ier Oujda, Faculté de droit

Les antinomies de la réforme universitaire au Maroc

La vision de la réforme universitaire au Maroc était fortement imprégnée des stratégies ayant pourobjectif de faire face au problème du chômage des lauréats, et par les recommandations de la Banquemondiale à ce sujet, qui consistaient, d’une part, à donner la priorité aux qualifications universitairesprofessionnalisantes de courte durée pour la majorité des étudiants, axées directement sur les besoinsdu marché de l’emploi et en particulier ceux des entreprises, et, d’autre part, à opérationnaliser ledésengagement effectif de l’État dans ce secteur vital du pays, avec la mise en place d’une gouvernanceuniversitaire entrepreunariale d’autofinancement, fortement sélective. Or, la réalité de notre tissu éco-nomique et de ses investissements productifs actuels empêche pour le moment ces choix et cette équa-tion libérale de se concrétiser. Ce qui nous pousse à poser des questions par rapport à la fiabilité et lapertinence de cette vision néo-libérale de l’enseignement supérieur et de sa réforme, dont l’applicationrisque de compromettre la marche vers la lutte contre le chômage des jeunes diplômés.

4824

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire




Jim PLUMATMaître assistant

Haute École Roi Baudouin, Belgique, Département technique — Section automobileDany DEBIÈVE

Maître assistanteHaute École Roi Baudouin, Département technique et pédagogique

Arnaud BOTTEMaître assistant

Haute École Roi Baudouin, Département technique — Section automobile

L’enseignement par projet en première année de l’enseignementtechnique supérieur permet-il un apprentissage plus équitable?

C’est pour permettre à tous les étudiants, mais particulièrement à ceux issus de l’enseignement techni-que, de mettre en œuvre leurs savoirs et leurs compétences techniques potentielles, que nous avonsélaboré et mis en place un enseignement par projet en première année. Dans le cadre de celui-ci, et demanière à motiver le maximum d’étudiants, il leur a été demandé de concevoir et d’élaborer un moteurthermique cyclique. En leur imposant d’utiliser pour la construction de la « machine » des objets derécupération, nous souhaitions non seulement stimuler l’imagination des étudiants pour la recherchede solutions techniques alternatives, mais aussi leur faire découvrir que les notions théoriques peuventégalement apparaître comme des outils de développement. Au vu des productions des étudiants, nousn’avons pas été déçus, les résultats ont été surprenants! C’est le compte rendu et l’analyse rétrospec-tive de notre expérience pédagogique que nous nous proposons de présenter. De par l’analyse desrésultats, nous avons pu déterminer l’impact de certaines conditions de mise en place de ce type d’en-seignement sur le taux de réussite. Une évaluation réalisée au terme de l’activité par les étudiants eux-mêmes a également apporté un éclairage complémentaire à nos premières réflexions. Dans le cadred’une expérience similaire, qui sera reconduite cette année académique, de nouvelles options métho-dologiques pourraient également être présentées.

49



Nathaniel LASRYChercheur/professeur

Harvard, John Abbott, DEAS, Physics

Modèle d'apprentissage par les pairs de Harvard : une première miseen oeuvre au Cégep

Les concepts en sciences étant souvent contre-intuitifs, l’apprentissage conceptuel passe fréquemmentpar la réalisation de l’inexactitude des intuitions premières. Pour contrer les problèmes conceptuels deses élèves en physique, Mazur à Harvard développa « Peer Instruction» ou l'apprentissage par les pairs.Dans cette méthode, les enseignants privilégient les concepts au-delà de la résolution numérique deproblèmes. Des questions conceptuelles sont présentées périodiquement aux élèves, et ils y répondentavec une télécommande. Les enseignants reçoivent une rétroaction en temps réel montrant l’état con-ceptuel du groupe qui permet alors aux enseignants de revenir sur des concepts mal compris ou depoursuivre le cours. Cette présentation comporte trois volets : présentation formelle de la méthode,description d’une mise en œuvre au Cegep John Abbott et résultats de recherche sur la méthode. Cesrésultats montreront les différences d’apprentissage entre trois groupes : groupe avec télécommande,groupe avec cartons (A, B, C, D, E), et groupe témoin.

5024

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire


AIPU-001-9059351Panel (90 minutes)

Benoit RAUCENTProfesseur

Université catholique de Louvain, Belgique, PRMCédric BOEY

Université libre de Bruxelles, BelgiqueAdrien BARROT

Institut national des sciences appliquées de Toulouse, FranceYves MAUFETTE

ProfesseurUQAM, Montréal, Québec

Elie MILGROMProfesseur

Université catholique de Louvain, Belgique

Comment sensibiliser les enseignants à l’apprentissage par projet?

Dans les études d’ingénieur, le projet est une pratique pédagogique dont l’efficacité est reconnue. Leprojet permet, entre autres, de motiver les étudiants, de les initier au travail en équipe et de les préparerà leur future profession. Par analogie avec le monde professionnel, le projet est ainsi très souventexploité pour appliquer des connaissances préalablement acquises. Il y a cependant une autre appro-che, dans laquelle le projet contribue à l’apprentissage de nouvelles matières : il peut donc être utilisétrès tôt dans le cursus. On parle alors d’apprentissage par (le) projet. La question qui se pose fréquem-ment est de savoir comment encourager les enseignants à mettre en œuvre ce type particulier de projetface à l’objection habituelle qu’il est impossible de réaliser correctement un projet si les matièresnécessaires n’ont pas été enseignées auparavant. Pour répondre à cette question, le panel se propose decomparer trois dispositifs de sensibilisation des enseignants à l’apprentissage par projet, mis en œuvredans trois institutions différentes. Ces dispositifs s’appuient tous sur le même thème : la conceptiond’une fusée à eau. Ils se déclinent cependant de manière très différente en termes d’objectifs spécifi-ques, de durée de formation, de mode d’accompagnement et d’évaluation. Les trois dispositifs deformation seront donc comparés en termes de : — type de projet visé et place dans le curriculum; —principes adoptés durant l’activité de sensibilisation : objectifs de la formation, dispositif, évaluationde la formation.

51



Rhoda WEISS-LAMBROUDirectrice du Centre d'études et de formation en enseignement supérieur (CEFES)

Université de Montréal, QuébecPaul-Armand BERNATCHEZ

Conseiller pédagogiqueUniversité de Montréal, Centre d'études et de formation en enseignement supérieur (CEFES)

Internationalisation de mon enseignement : pourquoi et comment?

Dans les établissements universitaires, l’internationalisation est principalement associée à la mobilitédes professeurs et des étudiants ainsi qu’au recrutement des étudiants étrangers. Mais savez-vous qu’en-viron 10 % seulement de nos étudiants effectueront un séjour de formation dans un autre pays au coursde leurs études universitaires? Comment alors faire profiter les autres étudiants de l’enrichissementculturel et de l’ouverture sur le monde que procure l’internationalisation? Une des stratégies pour yparvenir consiste à intégrer une composante internationale ou interculturelle dans les activités d’ensei-gnement. Cet atelier vise d’abord une meilleure compréhension du concept d’internationalisation etune réflexion sur des moyens concrets d’intégrer une composante internationale ou interculturelle auxperspectives, au contenu et à la prestation d’un cours. La présentation des conférenciers portera davan-tage sur le sens à donner à l’internationalisation en tenant compte de la clientèle étudiante (qui), ducontenu des cours (quoi) et des stratégies pédagogiques (comment).

5224

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire


AIPU-001-7848144Panel (90 minutes)

Jean-Louis RICCIConseiller pour la qualité de l'enseignement

École Polytechnique fédérale de Lausanne, SuisseCRAFT — Centre de recherche et d'appui pour la formation et ses technologies

Yvan PIGEONNATEnseignant-conseiller

Institut national Polytechnique de Grenoble, France, Per.formPhilippe R. ROVERO

Responsable et conseiller qualitéHaute école pédagogique du Canton de Vaud, Suisse

Édouard PAULINOConseiller à l'enseignement

Université de Neuchâtel, Suisse, Développement professionnel, formation continue

Le compagnonnage : une voie d'initiation au conseil pédagogiqueuniversitaire

Le métier de conseiller pédagogique au niveau universitaire est un métier émergeant. La diversité desformations préalables, des parcours professionnels et des pratiques des conseillers en activité en at-teste. Il y a certes tout un corpus de connaissances sur lequel les conseillers prennent leur appui, maisil y a loin de ces connaissances aux besoins de la pratique du conseil pédagogique en milieu universi-taire. Nombre des conseillers expérimentés, inspirent bien plus confiance et respect à leurs interlocu-teurs par leur savoir être et leur savoir-faire que par leurs connaissances scientifiques. La conjonctionde demandes d’accompagnement à la mise en place de plusieurs services pédagogiques auxquels nousétions associés nous a incités à ouvrir la voie du compagnonnage. Après plus d’une année de pratique,nous avons pris le temps de dresser un premier bilan et sommes désormais convaincus que cette voiepeut offrir une initiation efficace au conseil pédagogique universitaire.

53

Mercredi 16 maide 12h15 à 13h30Hall d’honneur

LUNCH

Mercredi 16 maide 13 h 30 à 14 h 15, salle Z-110

Conférence :

Que pensent nos étudiants de l’usagedes TIC dans l’enseignement universitaire?

Thierry KarsentiProfesseur

Faculté des sciences de l’éducation, Université de Montréal

5424

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire




Serge TALBOTDirecteur

Université Laval, Québec, Direction générale des programmes de 1er cycle

Dix années de formation en pédagogie universitaire aux professeursde l'Université Laval : un bilan

À l’enseignement supérieur, le professeur est engagé pour ses compétences disciplinaires. La forma-tion en pédagogie universitaire n’est généralement pas exigée à l’embauche. Conséquemment, la Vice-rectrice aux études de l’Université Laval a demandé au Réseau de valorisation de l’enseignementd’offrir un ensemble de formations pédagogiques, dont « Le Plaisir de faire apprendre », un courscontingenté et intensif d’une durée de 45 heures. Depuis dix ans, ce cours a permis de former quelque200 professeurs. Un tel investissement institutionnel mérite que l’on s’interroge sur les retombées qu’ilgénère. Un questionnaire a été soumis aux enseignants qui ont suivi ce cours afin de déterminer cequ’ils en pensent après plusieurs années d’enseignement, en quoi il a pu forger ou modifier leur prati-que pédagogique et contribuer à influencer leur environnement professionnel ou même leur carrière.Le cours et son évolution seront décrits, et les résultats de cette enquête présentés et discutés.

55



Gisèle PICARDDirectrice

Université Laval, Québec, Réseau de valorisation de l'enseignementHélène SERVAIS

Conseillère en pédagogieUniversité Laval, Québec, RVE

Sondage auprès de tous les enseignants de l’Université Lavalsur la valorisation de l’enseignement

La problématique de la valorisation de l’enseignement est un défi important pour toutes les universités.En janvier 2006, le Réseau de valorisation de l’enseignement (RVE) de l’Université Laval a fait unsondage auprès de tous les enseignants de l’Université. Près de 500 enseignants ont répondu ausondage en ligne. Les résultats ont été dévoilés lors d’une rencontre d’animation pédagogique intituléeLa valorisation de l’enseignement : situation actuelle et perspectives, à laquelle étaient conviésl’ensemble des intervenants potentiels : recteur, vice-rectrice aux études, vice-rectrice aux ressourceshumaines et enseignants. Cette activité avait comme objectifs, d’une part, de faire connaître la percep-tion du personnel enseignant des 17 facultés sur la valorisation de l’enseignement dans l’institution et,d’autre part, de stimuler la réflexion des intervenants concernés sur les perspectives d’amélioration dela qualité de l’enseignement. L’atelier présentera les deux questionnaires, les résultats ainsi que lessuites données à cette activité par la direction.

5624

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire




Luc HÉBERTResponsable de programme

Université de Montréal, Québec, Faculté éducation permanenteSerge BARBEAU

Chargé de coursUniversité de Montréal, Faculté éducation permanente

Outil de soutien pédagogique à l'étude de cas‘Cyberville’ ville virtuelle

La présentation a une durée de 75 minutes, sera suivie d'une courte période de questions de 15 minutes.Deux chargés de cours animeront la présentation, le rédacteur principal des cas et le concepteur de‘Cyberville’. La présentation sera étayée de témoignages de chargés de cours et d’étudiants qui onttravaillé avec ces outils. La présentation vise à partager les grandes lignes du développement de cesdeux outils et d’en démontrer les avantages et les limites en milieu universitaire. Les deux principauxconcepteurs, le responsable du programme en GSP ainsi qu’un chargé de cours y participeront.

57




Denis THEUNYNCKProfesseur

Université du Littoral Côte d'Opale, France, laboratoire de recherche littorale en activitéscorporelles et sportives (R.E.L.A.C.S)

Thierry PEZÉIngénieur

Université du littoral Cote d'Opale, France, laboratoire de recherche littorale en activitéscorporelles et sportives (R.E.L.A.C.S)

Gilles BUI-XUANProfesseur


Jacques MIKULOVICMaitre de Conférence


Robert W. TALBOTChercheur associé

Québec, personnalité civile

FOAD, cyberenseignement et amélioration continue de la qualité.

Nous avons essayé de définir d’autres indicateurs pouvant être utilisés dans un processus d’améliora-tion continue de la qualité d’un outil de FOAD.

5824

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire



Nassira HERDJERASSIMaître de conférences

Université Louis Pasteur — Strasbourg, France, Faculté de psychologie et des sciences del'éducation

El-Khansa MKADA-ZGHIDIMaître assistante

Institut supérieur de documentation, Tunis, Tunisie, ISDVirginie LOPES

Assistante de rechercheUniversité Louis Pasteur — Strasbourg, France, ULP

Sur la piste des stratégies d’apprentissage : individu et collectif dansune formation à distance

Partant des postulats que les actes des apprenants sont inférés par des intentions participatives pouratteindre un objectif commun, qu’une stratégie est une forme de comportement observable (Dickinson,1987) et que ce comportement est soumis à des variations individuelles (Bogaards, 1988), nous nousproposons d’éprouver le cadre théorique des stratégies d’apprentissage, notamment les stratégies co-gnitives (Gagne, 1975; Weinstein & Mayer, 1986), et métacognitives (Brown, 1987 ; Flavell, 1979;Higelé, 1998) ainsi que les stratégies de communication (Selinker, 1972; Riley, 1985) à travers l’ob-servation des usages des outils de la plate-forme par trois groupes d’apprenants différents suivis pardes tuteurs distincts, mais ayant à résoudre des situations problèmes similaires dans les mêmes délais,dans le cadre d’une formation proposée complètement à distance, conçue sur le modèlesocioconstructiviste où des apprenants doivent effectuer un travail collaboratif de résolution de situa-tions problèmes sur une plate-forme dotée d’outils destinés à stimuler, favoriser et supporter une va-riété de services.

59



Jean-Loup CASTAIGNEUniversité de Liège, Belgique, IFRES, LabSET

Métacognition et apprentissage par le jeu : comment recueillir desindices et fournir des feedback métacognitifs quantitatifs sans perdrela jouabilité?

Dans notre jeu, le joueur-apprenant résout des problèmes, gagnant de la sorte des connaissances. Notrejoueur devra également gagner la confiance d’un NPC, personnage que le joueur ne peut incarner.Cette confiance est mesurée par le degré de certitude que le joueur a de résoudre le problème. Cettecommunication présente une expérience à propos de la formulation de la certitude que le joueur devraexprimer. Nous avons organisé une expérience prouvant le manque de fidélité des expressions verba-les. Vingt-trois adultes ont été soumis à deux tests sur l’orthographe grammaticale de leur languenatale. Les participants devaient écrire le mot manquant dans chacune des 20 phrases et associer leurcertitude, la première fois à l’aide d’expression verbale et la seconde avec les probabilités. Nous avonsmontré que les expressions verbales prennent des valeurs différentes de personne à personne, maiségalement de question à question.

6024

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire




Dr. Florica ORTANProfesseure

Université d'Oradea, Roumanie, Département de pédagogie

La collaboration interethnique dans des équipes de rechercheappartenant au milieu universitaire

Dans le cadre de l’analyse du système universitaire roumain, dans la première partie de l’étude on vamettre en évidence la contribution apportée par cette institution en ce qui concerne la collaborationinterethnique. On a présenté en détail des aspects concrets sur les équipes de recherche de l’Universitéd’Oradea en Roumanie, leur composition ethnique. L’étude se base en essence sur la comparaison derésultats de la recherche entre les équipes interethniques d’un côté, et l’autre catégorie des équipesdont la majorité appartient à une seule ethnie, dont le nombre des professeurs roumains est relative-ment égal avec le nombre des professeurs hongrois. L’étude s’oriente aussi sur une conclusion surpre-nante – c'est-à-dire que la collaboration interethnique constitue un facteur important de stimulation descapacités de création et d’affirmation sociale.

61



Frédéric FOURNIERProfesseur

UQAM, Montréal, Québec, Département d'éducation et de pédagogiePatrice POTVIN

ProfesseurUQAM, Montréal, Québec, Département d'éducation et de pédagogie

Paul PARADISProfesseur

École de technologie supérieure, Montréal, Québec, Service des enseignements générauxYves MAUFETTE

ProfesseurUQAM, Montréal, Québec, Département des sciences biologiques

Une communauté d'apprentissage dans le cadre d'un programmecourt en enseignement de la science et de la technologie

La réforme de l'éducation au Québec a entraîné des changements majeurs en particulier pour les ensei-gnants du secondaire en science et technologie : nouvelles méthodes pédagogiques, intégration d'unenouvelle discipline... Afin de préparer les enseignants à ces nouveaux défis, les facultés des sciencesde l'éducation et des sciences de l'UQAM ainsi que l'École de technologie supérieure ont mis en placeun programme court commun. Le principal défi au niveau universitaire a été de mutualiser les diffé-rentes expériences de chacune de nos institutions tant du point de vue pédagogique que didactique.Fonctionnant sous la forme d'une communauté d'apprentissage cette formation amène les étudiants/enseignants à concevoir et réaliser des projets d'intégration de science et technologie à partir d'unedémarche utilisant le travail coopératif et recourant à une approche socioconstructiviste de l'apprentis-sage.

6224

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire



Michel SASSEVILLEProfesseur

Université Laval, Québec, Faculté de philosophieClaude POTVIN

Conseiller en formation à distanceUniversité Laval, Réseau de valorisation de l'enseignement

Communautés de recherche en ligne via l’Observatoire virtuelcollaboratif : bilan de deux années de pratique

Gagnant de deux prix d’excellence, dont un prix national canadien, le cours « L’Observation en philo-sophie pour les enfants » utilise un outil appelé l’Observatoire virtuel collaboratif (OVC) en tant quesolution au défi que pose la transposition vers la formation à distance d’une communauté de rechercheen présentiel. Basé sur une approche socioconstructiviste, l’OVC est un environnement de travailstructuré qui permet de créer une communauté de recherche en ligne en utilisant une banque de clipsvidéo ou tout autre matériel multimédia, pour susciter la discussion et le dialogue, et permettantl’autocorrection. Dans cette présentation, nous expliquerons dans un premier temps la notion de com-munauté de recherche, en insistant sur ses fondements socioconstructivistes. Ensuite, nous présente-rons l’OVC, son interface et ses principales fonctions, en le situant par rapport à d’autres outils con-temporains. Pour terminer, nous ferons un bilan sommaire des deux dernières années d’utilisation del’OVC en contexte universitaire.

63

Mercredi 16 maide 13h30 à15h00, salle Z-315



Alain HÉROUXChargé de cours

Université de Sherbrooke, Québec, Département d'administration

L’enseignement du leadership à des étudiants en gestionpar l’approche de la formation par l’action

Le leadership ne peut être enseigné mais peut s’apprendre. C’est sous cette prémisse que nous avonscréé un cours innovateur en leadership offert à ce jour à plus d’un millier de cadres en exercice inscritsà des programmes de deuxième cycle en gestion de l’université de Sherbrooke. La stratégie pédagogi-que utilisée est l’approche de formation par l’action (“learning by doing”). Le cours est offert sousforme intensive et en résidence. Les étudiants sont regroupés en équipe d’apprentissage de 6 à 8 per-sonnes, chacune étant supervisée par un professionnel de la formation. L’objectif de ce cours est depermettre à l’apprenant de créer son propre modèle de leadership en identifiant ses forces et ses limi-tes. Ce cours nous a permis de mériter en 1999 le premier prix institutionnel de reconnaissance de laqualité de l’enseignement de l’Université de Sherbrooke.

6424

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire



Dolize SIDAMBAROMPOULLÉResponsable de projets

Institut régional du travail social de l'Île de la Réunion, Formation continue et supérieureAlain SENTENI

DirecteurUniversité de Maurice, VCILT

Isabelle SAVARDDoctorante

Centre de recherche LICEF, TÉLUQ, Québec

Instruments de l’alternance et pratiques réflexives

La formation initiale des travailleurs sociaux à la Réunion sert de contexte initial à partir de 2004 à lamise en œuvre d’un portail communautaire C3MS, environnement d'apprentissage intégrant les as-pects communautaires, collaboratifs et de production de contenus. Le succès de cette ingénierie péda-gogique a permis de l’étendre à d’autres domaines d’application (formation d’agents de développe-ment, de responsables de projets en développement local, etc.). Le principe consiste à renforcer ausein d’une communauté de pratiques, l’alternance entre terrain et centre de formation, en insistant surl’importance de rompre l’isolement de l’étudiant en stage, en lui fournissant les instruments d’uneréflexion collective, en interaction avec ses condisciples confrontés à des situations comparables àcelles de son secteur d’intervention. Les instruments sont groupés dans un portail communautaireassurant la mise en réseau des acteurs et leur permettant de communiquer, réfléchir et développer lescompétences nécessaires à leur activité. L'expérimentation a eu lieu au VCILT de l'université de Mau-rice et à l'IRTS de la Réunion.

65




David RIGAUDAssistant

Université de Lausanne, Suisse, Centre de soutien à l'enseignementFabien DE GEUSER

Professeur assistantUniversité de Lausanne, Suisse, Enseignement et recherche — HEC

Jacques LANARÈSVice-recteur

Université de Lausanne, Suisse, Valorisation et qualité

Ai-je appris quelque chose? Les déterminants du sentimentd’apprentissage des étudiants à travers l’évaluation desenseignements à l’Université de Lausanne

De nombreuses études ont souligné le lien entre autoreprésentation positive en situation d’apprentis-sage et apprentissage réel des individus. Cette communication porte sur le sentiment d’apprentissagedes étudiants et veut rendre compte selon leurs opinions, des conditions pédagogiques déterminantes àl’apparition de celui-ci. Dans ce but, cette recherche s’appuie sur les évaluations d’enseignement denotre université (27 000 questionnaires) et mobilise des facteurs de l’efficacité pédagogique propres àcette université, déterminés dans une étude antérieure. Pour rendre compte du poids de chacun de cesfacteurs, des régressions multiples sont effectuées sur un item spécifique lié au sentiment d’apprentis-sage des étudiants. Étonnamment, nous observons une organisation presque systématique des facteursexplicatifs du sentiment d’apprentissage, ce malgré des variations contextuelles généralement identi-fiées comme marquantes, la culture facultaire, le temps d’étude révolu ou la taille des classes. Lavitalité de la présentation et l’organisation des contenus apparaissent comme les facteurs les plus déci-sifs.

6624

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire



Alain HERTAYCoordonnateur

Haute école de la ville de Liège, Belgique, Service qualité-mobilitéMichel SYLIN

Chargé de coursUniversité libre de Bruxelles, Belgique, Unité de psychologie des organisations

Caroline SCHEEPERSChercheure

Haute école Lucia de Brouckère, BelgiqueNathalie DELAUSNAY

AssistanteUniversité libre de Bruxelles, Belgique, Institut des sciences du travail

L’évaluation des enseignements : quelles représentations des acteursconcernés?

La notion de qualité est apparue dans les Hautes écoles de la communauté française de Belgique en1995. Plus récemment, une agence pour l’évaluation de la qualité de l’enseignement supérieur a étécréée. Celle-ci s’interroge actuellement sur la mise en place d’une évaluation systématique des ensei-gnements au sein des Hautes écoles. Deux recherches ont tenté de mettre au jour les points de vue desformateurs par rapport à cette évaluation. La première recherche consistait en un premier recueil depratiques d’évaluations pédagogiques réalisé dans une université et dans une haute école (Delausnay etSylin, 2006). La seconde recherche visait à prendre la mesure des représentations des formateurs (Hertayet Scheepers, 2006). La présente communication rendra compte d’enquêtes plus extensives ciblant lesformateurs, mais aussi les étudiants et les directions. Cette prise en compte des représentations dedifférents acteurs clefs parait décisive, car la réforme est susceptible d’induire une culture profession-nelle rénovée du point de vue des enseignants et un « métier de l’étudiant » bien différent.

67




Annie TREMBLAYResponsable de programme

Université de Montréal, Québec, Faculté de l'éducation permanente

Création d'une équipe enseignante autour d'un projet mobilisateur, larévision du Certificat d'intervention auprès des jeunes basée surl'approche par compétences

Dans le cadre de la révision du Certificat en intervention auprès des jeunes, une équipe d’enseignantsa été mise à contribution pour définir les compétences que les étudiants devraient développer au coursde leur formation. De plus, une consultation des milieux d’intervention a permis d'identifier les com-pétences que tout intervenant auprès des jeunes devrait posséder quelque soit son milieu de pratique,donnant à la démarche d’autant plus de crédibilité. À la suite de cette concertation, il nous est apparuessentiel de privilégier le développement de trois compétences tout au long du programme. Les objec-tifs de formation du certificat ont été révisés à partir de ce postulat. Cette démarche originale vous seraprésentée dans le but de stimuler votre intérêt pour l’instauration de pratique de collaboration en milieuuniversitaire.

6824

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire



Fabienne RINCLINChargée de mission

Université catholique de Louvain, Belgique, Administration de l'enseignement et de laformation

Marie RUWETChargée de mission

Université catholique de Louvain, Administration de l'enseignement et de la formationLionel NEYTS

Chargé de missionUniversité catholique de Louvain, Administration de l'enseignement et de la formation

Philippe PARMENTIERDirecteur

Université catholique de Louvain, Administration de l'enseignement et de la formationCécileVander BORGHT

Protectrice à l'enseignement et à la formationUniversité catholique de Louvain

Le décloisonnement disciplinaire à l’UCL : ce qu’en pensent lesétudiants

À Monastir (AIPU2006), nous avons présenté plusieurs changements d’ordre curriculaire à l’UCLdont l’intégration d’une composante “majeure” et d’une composante “mineure” au sein de chaqueprogramme de premier cycle universitaire dans le système “Bologne”. L’introduction, à l’échelle detoute une université, d’une option disciplinaire alternative (la “mineure”) bouscule les habitudes épis-témologiques, pédagogiques et organisationnelles. Il semblait donc indispensable de dresser un pre-mier bilan de cette réforme après deux ans de fonctionnement. Nous analyserons le suivi de cetteréforme, en examinant : l’évolution des tendances statistiques en comparant les choix opérés par lapremière et la deuxième génération d’étudiants confrontés aux mineures; les résultats de deux enquê-tes présentant le point de vue des étudiants. Ces enquêtes font partie d’un processus plus completd’évaluation de cette réforme qui englobe également l’évaluation par les étudiants de chaque enseigne-ment de premier cycle et le recueil de l’avis des enseignants concernés.

69

Mercredi 16 maide 13h30 à 17h, salle Z-210

AIPU-001-6485524Colloque (1/2 journée)

Benoit RAUCENTProfesseur

Université catholique de Louvain, Belgique, PRMThérèse BOUVY

Conseillère pédagogiqueUniversité catholique de Louvain, Faculté des sciences appliquées

Marie-Noëlle DE THEUXUniversité catholique de Louvain, Belgique

Caroline VERZATProfesseur

École centrale de Lille, FranceYves MAUFFETTE

ProfesseurUQAM, Montréal, Québec

Elie MILGROMProfesseur


Comment évaluer les acquis des étudiants dans le cadre d’unapprentissage par projet ou par problème?

Le passage d’une pédagogie traditionnelle à une pédagogie active, par problèmes ou projets, s’accom-pagne d’un changement radical de paradigme d’apprentissage. De nombreux travaux ont porté sur lamanière de préparer les acteurs (étudiants et enseignants) à leurs nouveaux rôles. On trouve cependanttrès peu sur l’évaluation des acquis. Cet état de fait n’est pas dû à un manque d’intérêt pour cettequestion, mais plutôt à la difficulté de procéder à une évaluation satisfaisante. Tous les enseignants quitravaillent par problèmes ou par projets sont confrontés à la conception des dispositifs d’évaluation desacquis des étudiants : Comment faire pour évaluer les compétences transversales? Comment évaluerdes compétences disciplinaires à acquérir dans le cadre d’un projet/problème pluridisciplinaire? Faut-il évaluer individuellement un travail réalisé en groupe? Comment tenir compte des qualités de laproduction? Comment évaluer le processus suivi? Comment préparer à l’évaluation? Évaluation encours de cursus ou à l’issue du programme? Quelle place donner au feedback formatif et à l’évaluationcertificative? Pour répondre à ces questions, nous nous proposons d’analyser trois dispositifs d’éva-luation existants dans le cadre d‘apprentissages par problèmes ou par projets. Cette analyse sera baséesur une grille qui permettra de porter un diagnostic et de faire la liste de vigilances fondamentales àprendre en compte à la conception d’un dispositif d’évaluation.

7024

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire

Ce colloque vise à faire le point sur les dispositifs d’évaluation des acquis dans des enseignements detype « apprentissage par problème » ou « par projet ». Une grille d’analyse donne les moyens de poserun regard critique sur les dispositifs d'évaluation dans le cadre de ces formules complexes qui mettenten jeu des savoirs, des savoirs faire et des savoirs être (des savoirs et des compétences). Le colloque sedéroule en 3 temps :

1. Présentation des bases de la discussion (50’) :

· Introduction de la session· Présentation de la grille d'analyse· Présentation des trois dispositifs d'évaluation

2. Travail en sous-groupe : chaque sous-groupe relève des caractéristiques qui les interpellent

dans chacun des dispositifs présentés et analyse un dispositif de manière à formuler un dia-

gnostic (30’)

3. Mise en commun des diagnostics pour chacun des dispositifs, lecture transversale et diagnos-

tic des différentes modalités d'évaluation (70’)

Une grille pour analyser un dispositif d’évaluation

T. Bouvy et M.-N. de Theux

Évaluer les acquis disciplinaires des étudiants dans une pédagogie par projet?

E. Milgrom et B. Raucent

Évaluer des projets d’innovation pluridisciplinaires d’équins en partenariat industriel expérimenta-

tion d’un dispositif d’évaluation complexe

Caroline VERZAT

Évaluation : sommes-nous concordants?

Yves Maufette

71



Jean-Louis BRAZIERProfesseur titulaire

Université de Montréal, Québec, Faculté de pharmaciePatrice HILDGEN

Professeur agrégéUniversité de Montréal, Québec, Faculté de pharmacie

Du groupe à l'équipe par les jeux de rôles

« Est-il possible de dynamiser le travail collaboratif? Est-il possible de faire travailler tous les étu-diants d'un groupe? Est-il possible de faire simultanément une évaluation du travail individuel et dutravail de groupe? Est-il possible de permettre à l'étudiant d'exprimer ses “talents” et de les faire parta-ger? Une des solutions ne réside-t-elle pas dans la transformation du travail de groupe en une dynami-que d'ÉQUIPE? Ce colloque propose une réflexion sur ces thèmes sous l'angle de stratégies pédagogi-ques, de perspective d'acquisition de compétences, de développement personnel de l'étudiant et d'éva-luation. Les objectifs du colloque sont les suivants :

À la fin du colloque, les participants seront capables :

• de construire des stratégies pédagogiques permettant d'apporter à un groupe de travail une dynami-que d'équipe;

• de créer à l'intérieur même de l'équipe, des activités permettant une évaluation simultanée de l'équipeet de chacun des participants;

• de mettre en place les cadres pédagogiques et évaluatifs de résolution de problèmes présentée sousforme de jeux de rôles;

• de proposer des activités pédagogiques permettant le développement des “talents” de chacun desétudiants et leur partage au sein d'une équipe.

7224

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire

Présentation du colloque et des problématiques30 minutes (J.L. Brazier)

Première partie : réflexionEncadrement : JL Brazier et Patrice Hildgen

Travail en petit groupe sur les questions suivantes (45 minutes)

Est-il possible de dynamiser le travail collaboratif?Est-il possible de faire travailler tous les étudiants d'un groupe?Est-il possible de faire simultanément une évaluation du travail individuel et du travail de groupe?Est-il possible de permettre à l'étudiant d'exprimer ses » » talents « » et de les faire partager?Une des solutions ne réside-t-elle pas dans la transformation du travail de groupe en une dynamiqued'ÉQUIPE?Quel peut être l'apport du jeu de rôle?Retour sur les réponses en plénière (45 minutes)Collecte et présentation des réponses, idées solutions proposées, avantages, inconvénients, limites

Deuxième partie : présentationUn exemple de solution : le cours de démarche de la faculté de pharmacie : JL Brazier et PatriceHildgen (90 minutes).

Il y sera présenté comment après avoir acquis un bagage méthodologique commun, des étudiants re-groupés en équipes de composition déterminée par le hasard et confrontés à une mise en situationprofessionnelle réelle, arrivent à créer une unité mentale et sociale par le biais d'une création collective(ensemble de jeux de rôles). Le modèle présenté permet l'intégration pluridisciplinaire et l'évaluationde compétences comme le travail d'équipe, la résolution de problème, la recherche et l'analyse del'information et la communication interpersonnelle.

Troisième partie : discussionDiscussion sur le modèle présenté – réponses aux questions (30 minutes)Regroupement des participants par secteurs disciplinaires et travail de groupe sur la faisabilité d'un telmodèle (45 minutes)Présentation des réflexions de chaque groupe et discussion (45 minutes)

Conclusion du colloque

73



Christian BÉGINProfesseur

Université du Québec à Montréal, Québec, Département d'éducation et pédagogieLouise MÉNARD

ProfesseureUniversité du Québec à Montréal, Québec, Département d'éducation et pédagogie

L’encadrement aux cycles supérieurs : des conditions à définir

La relation d’encadrement entre un directeur de recherche et son étudiant est reconnue comme étant undes facteurs les plus importants dans la réussite des études. Pourtant, les abandons aux cycles supé-rieurs sont très élevés, variant entre 40 % et 70 % des étudiants inscrits. La question se pose alors de lanature de cette relation et des problèmes vécus par les directeurs de recherche et les étudiants. De telstaux d'abandons invitent aussi à une révision des façons de faire et le développement d'approches quipuissent aider les étudiants à mener leur projet à terme. Ces deux aspects complémentaires sont abor-dés dans le cadre du colloque. Dans une première étape, la nature de la relation d’encadrement et unedescription des problèmes rencontrés par les directeurs de recherche sont abordées. Le point de vueétudiant de cette relation d'encadrement est ensuite présenté et enfin, une grille d'évaluation de laqualité de l’encadrement est proposée. Dans un deuxième temps, des exemples de mesures sont pré-sentés et mis en contexte par rapport à leur rôle sur l’encadrement des étudiants et l'atteinte des objec-tifs de formation et de diplomation. Le colloque vise ainsi à aborder les problématiques reliées àl’encadrement des étudiants aux cycles supérieurs et à fournir des pistes servant à créer des conditionsles plus favorables pour le développement d’un encadrement de qualité aux cycles supérieurs. Aprèstout, l'encadrement offert par un directeur de recherche à son étudiant n'est-il pas un acte pédagogique?

7424

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire

Objectifs :

• Définir la nature et les composantes de la relation entre un directeur de recherche et un étudiant etles difficultés qui en découlent;

• Décrire les difficultés rencontrées par les étudiants dans la relation de supervision avec leur direc-teur de recherche

Auteur/Titre

Louise Ménard (UQAM)Ouverture

I- Nature de la relation et problématiques

Christian Bégin (UQAM)L’encadrement aux cycles supérieurs : nature des relations et problèmes.

Philippe-Olivier Giroux (CNCS-FEUQ)Encadrement des étudiants-chercheurs : les droits et responsabilités des parties impliquées.

Gina Bravo (Sherbrooke)Développement et validation d’une grille d’évaluation de la qualité de l’encadrement aux études

supérieures.

Pause

II- Mesures et retombées

France Henri (TELUQ)Environnement de formation doctorale

Jean Nicolas (Sherbrooke)Le parcours de formation doctorale : une approche originale pour accroître la qualité et la réussite

tout en réduisant la durée du doctorat.

Nicole Rege Colet (Genève)La formation doctorale en Suisse Romande : des études scientifiques à la formation professionnelle

Christian Bégin (UQAM)Clôture

75



Caroline LARUEProfesseure adjointe

Université de Montréal, Québec, Faculté des sciences infirmières

Pratiques innovantes et recherches améliorant la pratique réflexive etle raisonnement clinique en sciences infirmières

Les professionnels en soins infirmiers sont confrontés depuis la dernière décennie à des changementsde structure dans le réseau de soins, à des départs massifs du personnel d’expérience, à unecomplexification des problèmes de santé d’une clientèle de plus en plus âgée et de plus en plus infor-mée. À cet égard, les attentes des milieux de soins sur la compétence des infirmières nouvellementgraduées sont grandes et les milieux de formation doivent ajuster leur curriculum pour former desprofessionnels capables d’une part, de maintenir à jour et de transférer leurs connaissances à de multi-ples situations de soins et, d’autre part, capables d’ajuster leur pratique durant l’action. Ce minicolloque,organisé par le centre d’innovation et de recherche en pédagogie des sciences infirmières (CIRPSI)vise à regrouper des chercheurs et praticiens intéressés par la formation en sciences infirmières etentend présenter plusieurs facettes de l’innovation et de la recherche. Par ce colloque, le CIRPSI pour-suit deux objectifs principaux : 1) offrir aux chercheuses et chercheurs une vitrine pour présenter destravaux qui visent l’amélioration de la pratique réflexive et du raisonnement clinique ainsi que destravaux portant sur des dispositifs originaux des effets de ces méthodes sur la compétence clinique; 2)susciter, au sein de la communauté des praticiens et professeurs des sciences de la santé de l’espacefrancophone présents au congrès, des échanges féconds invitant à des travaux partagés. Les chercheursen sciences infirmières, les cliniciennes des centres hospitaliers, les directrices de soins et les étudian-tes de 2e et de 3e cycle qui réalisent leurs recherches en pédagogie des sciences de la santé.

Les mots de bienvenue seront prononcés par Mmes Céline Goulet, doyenne, Jacinthe Pepin, vice-doyenne 1er cycle et Francine Gratton, vice-doyenne 2e cycle de la Faculté des sciences infirmières del’Université de Montréal. Chacune des présentations sera contenue à l’intérieur de 15 minutes : 10minutes de présentations et 5 minutes de questions. Enfin, Jacinthe Pepin animera une discussion surles conditions à instaurer pour favoriser un partenariat fructueux avec les chercheures de sciencesinfirmières et les représentantes des milieux cliniques préoccupés par les questions de recherche enéducation de base et en éducation continue ainsi que sur les défis de la formation universitaire ensciences infirmières.

7624

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire

Accueil

Thème de l’innovation

Évaluation d’un changement pédagogiqueTransformation dans les rôles d’enseignant et d’étudiant lors de l’adoption d’un programme basé surl’approche par compétences

Thème de la recherche en évaluation

Recommandations aux tutrices pour susciter un apprentissage en profondeur des étudiantes lors dutravail de groupe en apprentissage par problèmes (APP)Documenter le développement des compétences.L’évaluation du raisonnement clinique infirmier dans un programme basé sur l’approche par compé-tences

Thème de la recherche en clinique

Les caractéristiques d’une supervision clinique qui contribue à l’intégration des apprentissages dansune approche par compétencesÉtude des pratiques de questionnement de la préceptrice dans une perspective de développement d’unexercice réfléchi chez les étudiantes infirmières

Discussion

Jacinthe Pépin, inf., Ph. D., professeure titulaire, vice-doyenne du 1er cycle de la Faculté des sciencesinfirmières de l’Université de MontréalCaroline Larue, inf., Ph. D., professeure adjointe, Faculté des sciences infirmières de l’Université deMontréalJohanne Goudreau, inf., Ph. D., professeure adjointe, Faculté des sciences infirmières de l’Universitéde MontréalAlain Legault, inf., Ph. D., professeure adjointe, Faculté des sciences infirmières de l’Université deMontréalLouise Boyer, inf., Ph. D. (cand.), Faculté des sciences de l’éducation de l’Université de SherbrookeMarie-Sophie Blain, inf., Ph. D. (cand.), Faculté des sciences infirmières de l’université de MontréalJohanne Déry, inf., Ph. D (quand.), Faculté des sciences infirmières de l’Université de MontréalAnnie Denoncourt, inf., M. Sc. (cand.), Faculté des sciences infirmières de l’Université de MontréalPierrette Guimond, inf., Ph. D., directrice adjointe, Programmes des études supérieures, École dessciences infirmières de la Faculté des sciences de la santé de l’Université d'Ottawa.

77



Anne HELDENBERGHProfesseure, responsable de la qualité

Université de Mons-Hainaut, Belgique, Service finance

Les outils d’implantation d’une démarche qualité dans une institutiond’enseignement supérieur

Les bouleversements que connaît l’enseignement supérieur en Europe depuis quelques années ont faitprendre conscience de l’importance majeure du défi de la qualité. La promotion de la mobilité desétudiants et des enseignants instaurée par le processus de Bologne impose une reconnaissance mu-tuelle des différents programmes d’enseignement. Lors de réunions de suivi de la Déclaration deBologne, les ministres européens de l’enseignement supérieur ont d’ailleurs produit d’autres déclara-tions communes dans lesquelles ils précisent comment organiser les mécanismes d’assurance qualité,assignant ainsi au secteur des objectifs de moyen terme pour faire de la qualité un objectif prioritaire.Confrontée aux systèmes d’évaluation mis en place au niveau européen, chaque institution d’ensei-gnement supérieur s’organise pour implanter sa propre démarche qualité. Mais une comparaison euro-péenne souligne une grande hétérogénéité dans les systèmes développés. La jeune asbl belge ImpeQes(Initiative de Mise en Partage des Expériences Qualité dans l’enseignement supérieur) propose uncolloque court sur le thème des instruments de la qualité. Elle souhaite faire partager des expériencesdéjà éprouvées de systèmes qualité mis en place par différents établissements de la Communautéfrançaise de Belgique. Deux sessions sont proposées : l’une réservée à la présentation d’instrumentsde la qualité traditionnellement employés par le secteur privé marchand, mais adaptés à celui de l’en-seignement supérieur et l’autre destinée à l’exposé d’outils originaux conçus spécifiquement par cer-tains établissements pour gérer leur qualité. Parallèlement, une session d’affiches permet d’étendre lepartage d’expérience à une présentation d’outils plus restreints ou ciblés sur certains aspects particu-liers de la qualité et de l’innovation en pédagogie universitaire.

7824

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire


AIPU-001-5371497Panel (90 min)

Hélène DAVIDVice-rectrice adjointe — Études

Université de Montréal, Québec, Provost — Affaires académiquesMicheline CAMBRON

Secrétaire de faculté et vice-doyenne aux relations internationales et aux communications,Université de Montréal, Québec, Faculté des arts et des sciences — Direction

Jean Pierre BLONDINProfesseur agrégé et directeur adjoint

Université de Montréal, Québec, Faculté des arts et des sciences — PsychologieFrançois LEPAGE

Professeur titulaireUniversité de Montréal, Québec, Faculté des arts et des sciences — Philosophie

Hélène TRIFIRODirectrice du Centre de soutien aux études et au développement de carrière

Université de Montréal, QuébecPaul-Armand BERNATCHEZ

Conseiller pédagogique (CEFES)Université de Montréal, Québec, Centre d’études et de formation en enseignement

supérieur

Le plagiat à l’université : déficit de compétence, carence d’intégrité oumalaise identitaire?

Dans le cadre d’une enquête récente réalisée auprès d’étudiants universitaires, dont près de 20 000 duCanada (McCabe, 2005), plus d’un étudiant sur cinq a avoué avoir triché à un examen ou avoir aidéquelqu’un à tricher au cours de la dernière année et près de deux étudiants de premier cycle sur cinq etprès d’un étudiant des cycles supérieurs sur quatre ont avoué avoir paraphrasé ou copié-collé du textedans un travail écrit sans en donner la source durant la même période. Les universités ne sont pasindifférentes à ce phénomène et travaillent à mettre en œuvre des moyens pour mieux prévenir etdétecter ces comportements. Elles tentent également, et c’est l’objet de ce panel, d’approfondir leurréflexion sur les causes de ces manquements à l’intégrité sous divers angles : le sentiment d’affiliationavec l’université et l'adhésion à ses valeurs, l’appropriation du métier d’étudiant ou du rôle de cher-cheur, le sens accordé à l’apprentissage et aux études selon les affiliations disciplinaires, la conceptionqu’ont les jeunes de la production et de la diffusion du savoir. Une première partie aura permis deprésenter brièvement le contexte de l'Université de Montréal en matière d'intégrité, soit le règlement etson application, de même que les ressources mises à la disposition des enseignants et des étudiantspour prévenir le plagiat et la fraude.

79

Mercredi 16 maide 15h à 15h15

PAUSE


AIPU-001-2988672Francisco A. LOIOLA

Professeur agrégéUniversité de Montréal, Québec, Faculté des sciences de l'éducation — Département de

psychopédagogie et d'andragogiePaul-Armand BERNATCHEZ

Conseiller pédagogiqueUniversité de Montréal, Québec, Centre d’études et de formation en enseignement

supérieur (CEFES)

Communautés de recherche en ligne via l’Observatoire virtuelcollaboratif : bilan de deux années de pratique

Gagnant de deux prix d’excellence, dont un prix national canadien, le cours « L’Observation en philo-sophie pour les enfants » utilise un outil appelé l’Observatoire virtuel collaboratif (OVC) en tant quesolution au défi que pose la transposition vers la formation à distance d’une communauté de rechercheen présentiel. Basé sur une approche socioconstructiviste, l’OVC est un environnement de travailstructuré qui permet de créer une communauté de recherche en ligne en utilisant une banque de clipsvidéo ou tout autre matériel multimédia, pour susciter la discussion et le dialogue, et permettantl’autocorrection. Dans cette présentation, nous expliquerons dans un premier temps la notion de com-munauté de recherche, en insistant sur ses fondements socioconstructivistes. Ensuite, nous présente-rons l’OVC, son interface et ses principales fonctions, en le situant par rapport à d’autres outils con-temporains. Pour terminer, nous ferons un bilan sommaire des deux dernières années d’utilisation del’OVC en contexte universitaire.

8024

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire



Carla PORTELA ANDRADEDoctorante

Université de Montréal, Québec, Département de psychopédagogie et d'andragogieFrancisco LOIOLA, Ph. D.

Professeur agrégéUniversité de Montréal, Québec, Faculté de sciences de l’éducation

Valorisation de l’expertise pédagogique du professeur universitaire :convergences et problèmes dans les recherches au sujet de laproblématique de la formation en contexte

La présente communication vise à mettre à jour et à discuter de certaines convergences et certainsproblèmes dans les recherches au sujet de la problématique du développement pédagogique des pro-fesseurs d’université. D'une part, il s'agira de procéder à la synthèse de travaux portant sur la mutationplus ou moins rapide qui s’installe dans les universités en ce qui concerne les politiques de valorisationà l’enseignement. D'autre part, la réflexion portera sur les modèles de formation pédagogique desprofesseurs. À partir de différents paramètres inspirés principalement des travaux de Saujat (2002,2004) et Clot (1999; 2001), nous réexaminons ces questions et tentons de formuler une esquisse d’unmodèle conceptuel pour l’analyse de l’activité réelle des professeurs d’université comme instrumentde développement pédagogique. Nos constats préliminaires nous permettent d’envisager la possibilitéde, en prospective, valider un dispositif de formation en contexte comme contribution au développe-ment de la pédagogie de l’enseignement universitaire.

81



Hassan JEBBAHChercheur

Centre international de pédagogie et de gestion universitaires, Rabat, Maroc, Faculté dessciences de l'éducation

Abdellatif CHIADLIEnseignant-chercheur & directeur décentrent international de pédagogie et de gestion

universitairesRabat, Maroc, Faculté des sciences de l'éducation

Jean-Marie DE KETELEProfesseur


L’analyse des besoins en formation pédagogique des praticiens del’enseignement supérieur : quelle fiabilité pour les questionnairesadministrés à distance?

La principale question soulevée dans cette recherche a trait à la problématique des méthodes d’analysedes besoins en formation pédagogique des praticiens de l’enseignement supérieur. Dans cette recher-che, nous procédons à une analyse comparative de deux approches d’analyse de besoins selon, d’unepart, la définition que l’on accorde au concept besoin et d’autre part selon le contexte dans lequel nousréalisons cette analyse : la méthode du « drive » utilisée par un questionnaire administré à distance; laméthode de « l’écart » utilisée par un questionnaire administré en présentiel dans le cadre d’un atelier.L’analyse des résultats montre qu’il existe une différence significative dans la priorisation des besoinsentre les deux approches et pose la question de la fiabilité des questionnaires administrés à distancecomme outils d’analyse des besoins en formation pédagogique des praticiens de l’enseignement supé-rieur.

8224

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire




Gérard RAMEAUCoordonnateur Projets multimédias et formations aux TICE

Université Pierre Mendès, France, Institut universitaire de technologie

Conditions d'appropriation des TICE dans la pédagogie : pour unesolution technologique où les usages modélisent les espacesnumériques de travail.

Pour répondre à ses besoins en termes d’espaces virtuels de travail (intranets, e-learning, travailcollaboratif...), l’IUT2 de Grenoble a été amené à expérimenter divers outils « du marché » pour fina-lement aboutir à la nécessité de concevoir et de développer son propre générateur de plates-formes àvocation pédagogique et administrative : X-TEK (présentation sur : http://www.xtek.fr). La communi-cation que nous proposons porte sur cette expérience de « Conception assistée par l’usage » en abor-dant les points suivants : présentation de notre démarche exploratoire de ces 5 dernières années :contexte, objectifs de départ, difficultés rencontrées et questionnement, l’hypothèse de réponse avec leprojet X-TEK et sa mise en œuvre; présentation du concept X-TEK et de ses aspects innovants; lespremiers résultats après 3 ans de pratique de cette solution technologique; perspectives : mise en œuvred’une recherche-action autour des pratiques d’X-TEK.

83



Martine PETERSProfesseure

Université du Québec en Outaouais, Québec, Département des sciences de l'éducationAlysse WEINBERG

ProfesseureUniversité d'Ottawa, Ontario, Institut des langues secondes

Nandini SARMAProfesseure

Université Carleton, Ottawa, Ontario, Département de français

Quelles activités technologiques pour la classe de langueuniversitaire? Perspectives étudiantes

Depuis quelques années, les apprenants ont dû s’adapter à la présence de la technologie dans la classede langue universitaire. Certains ont choisi de ne pas profiter de ces nouvelles approches tandis qued’autres ont consacré de nombreuses heures au laboratoire de langues. Que motivent ces décisions?Afin de mieux comprendre les attitudes des étudiants, le but de la présente recherche était de vérifierles types d’activités technologiques préférés par les étudiants et de déterminer lesquels, d’après ceux-ci, favorisaient le plus leur apprentissage de la langue. Des questionnaires ont servi à recueillir desdonnées auprès d’étudiants de français langue seconde dans cinq universités canadiennes. Les résul-tats indiquent que les étudiants ayant des attitudes positives face à la technologie perçoivent que lesactivités technologiques favorisent leur apprentissage de la langue. Les conclusions incluront des re-commandations technopédagogiques pour l’enseignement d’une langue seconde à l’université.

8424

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire



Monique DUGALProfesseure

UQAM, Montréal, Québec, Faculté d'éducationSuzanne ROY

Chargée de coursUQAM, Faculté d'éducation

Comment les TIC influencent le changement de culture pédagogique :pistes de réflexion liées au parcours d’étudiants et de futursprofesseurs du postsecondaire

Cette pratique a été réalisée dans le cadre du Programme court en pédagogie de l’enseignement supé-rieur (PCPES) et dans le cours FPE7650 : TIC dans l’enseignement aux moyens et grands groupes. Endébut de session, les étudiants sont méfiants face aux TIC en pédagogie, soit qu’ils n’en voient pasl’intérêt dans leur discipline, soit qu’ils aient vécu de mauvaises expériences avec l’informatique ets’en méfient. En fin de session, l’arrimage entre technologies et pédagogie se réalise : les étudiantsconçoivent que les deux mondes peuvent être associés, mais en même temps, la perception de leurtâche d’enseignement a manifestement évolué. La recherche sur cette pratique nous a amenées à rele-ver des causes de ce changement et à préparer une réflexion plus approfondie sur le sujet.

85




Michel DELHAXHEConseiller pédagogique

Université de Liège, Belgique, Service Guidance ÉtudeDominique DUCHATEAU

Conseillère pédagogiqueUniversité de Liège, Belgique, Service Guidance Étude

Anne-France LANOTTEConseillère pédagogique

Université de Liège, Belgique, Service Guidance ÉtudeSteve JASPAR

Conseiller pédagogiqueUniversité de Liège, Belgique, Service Guidance Étude

Apprendre… à apprendre… à distance… à l'Université de Liège

Conseiller l'ensemble des étudiants dans la gestion de leur travail et soutenir ceux qui sont en difficultéd'apprentissage sont devenus des objectifs institutionnels prioritaires dans beaucoup d'écoles supérieu-res et d'universités. Afin d’atteindre au mieux ces objectifs avec l'ensemble des étudiants de l'Univer-sité de Liège, le service Guidance Étude a souhaité diversifier ses actions d'accompagnement pédago-gique des étudiants en proposant deux types d’aide à distance : la formation sur internet “Méthode enligne”, composée de modules thématiques liés à l'apprentissage à l'université, a reçu, en quatre ans, lavisite de plus de 2000 étudiants; le “coaching électronique”, système de suivi et d'échanges régulierspar courriel, répond à la demande d'environ 150 étudiants en deux ans. Cette communication a pourobjectif de dresser un bilan de ces actions : dans quel contexte ont-elles été mises en place? Pourquoiet comment ont-elles été conçues? Quels en sont les objectifs, les contenus et la méthodologie? Quelspublics y participent? Quel bilan partiel et quelles perspectives peut-on dresser après respectivementquatre et deux années d'expérience?

8624

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire



Louise SAUVÉProfesseure

Téluq — UQAM, Montréal, Québec, Direction de l'enseignement, de la recherche et de lacréation

Godelieve DEBEURMEProfesseure

Université de Sherbrooke, Éducation, Enseignement au préscolaire et primaireVirginie MARTEL

ProfesseureUniversité du Québec à Rimouski — Campus de Lévis, Département des sciences de

l'éducation (Campus de Lévis)Alan WRIGHTVice provost

University of Windsor, Center for flexible learningJohanne FOURNIER

Auxiliaire de recherche et de coordinationTélé-Université, Recherche

Expérimentation d'un système multimédia interactif favorisant lapersévérance aux études postsecondaires : résultats et retombées

Dans un contexte où l’abandon des études représente un défi de taille pour les établissements d’ensei-gnement, les instances collégiales et universitaires doivent constamment innover et adapter leurs mé-thodes de soutien et d’encadrement offertes à leurs étudiants afin de favoriser la persévérance etultimement, la diplomation. Financé par le FQRSC (Actions concertées 2005-2007), SAMI-Persévé-rance (http://perseverance.savie.ca/) est un système d’aide à la persévérance et à la réussite multimédiainteractif destiné aux étudiants postsecondaires et contenant des outils d’aide de type motivationnel,méthodologique et communicationnel. Ce système a fait l’objet d’une expérimentation à la sessiond’automne 2006 auprès d’étudiants de premier cycle dans trois établissements universitaires québécois(campus et distance). Au cours de cette communication, nous présenterons brièvement SAMI-Persé-vérance et les résultats de l’étude auprès d’étudiants provenant de la Télé-université, de l’Université deSherbrooke et de l’Université du Québec à Rimouski, Campus Lévis.

87


AIPU-001-5223402Atelier (1/2 journée

Denis BERTHIAUMEResponsable Centre de soutien à l'enseignement

Université de Lausanne, SuisseNicolas KRAMAR

Ingénieur pédagogiqueUniversité de Lausanne, Suisse, Faculté des Géosciences et de l'Environnement


Université de Lausanne, Suisse, Valorisation et qualitéPhilippe ROVERO

Responsable qualitéHaute école pédagogique vaudoise, Lausanne, Suisse

La question des épistémologies personnelles dans l’apprentissage :enjeux pour la recherche et la pratique en pédagogie universitaire

La question des épistémologies personnelles et du développement épistémique des apprenants, respec-tivement l’idée que les apprenants puissent entretenir certaines croyances relatives au savoir et quecelles-ci se développent avec le temps, font partie intégrante du paysage de la recherche sur l’appren-tissage depuis une trentaine d’années déjà. Plus récemment, des efforts d’intégration de la rechercheeffectuée dans ce domaine ont permis de comparer les découvertes de recherches jusque-là considé-rées comme distinctes, fournissant du coup un nouvel outil pour comprendre d’autres phénomènes telsque les conceptions et les approches relatives à l’apprentissage. Cet atelier vise à permettre aux parti-cipants de réfléchir sur l’apport des notions d’épistémologie personnelle et de développementépistémique à la recherche et à la pratique en pédagogie universitaire. Plus particulièrement, les parti-cipants seront amenés à s’interroger sur des pistes de recherche ou des pratiques pédagogiques à déve-lopper à la lumière de cette contribution théorique relativement récente.

8824

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire




Julia SCHMITZChercheure — boursière

Université catholique de Louvain, Belgique, Faculté de psychologie et des sciences del'éducation

Mariane FRENAYProfesseure

Université catholique de Louvain, Belgique, Chaire UNESCO de pédagogie universitaire(CPU)

Sandrine NEUVILLEAssistante de recherche


Bernadette NOËLProfesseure


Gentiane BOUDRENGHIENAssistante de recherche


Le rôle de l’intégration sociale et des relations entre pairs :analyse des déterminants et des effets

La transition du secondaire vers l’université est une période impliquant des changements importantsdans la vie sociale des étudiants qui peuvent être la source d’abandon ou d’échecs. Plusieurs facteursont été étudiés dans la littérature, comme pouvant contribuer positivement à la persistance à l’univer-sité. Nous étudierons plus particulièrement les suivants : le rôle central de l’intégration sociale, lesrelations sociales entre pairs, l’impact des pratiques pédagogiques enseignantes ainsi que l’impactpotentiel des facteurs émotionnels et académiques dans la persistance. Dans deux universités belges,405 étudiants inscrits en première année ont été interrogés deux fois à l’aide de questionnaires. Lesrésultats indiquent que l’intégration sociale et le soutien perçu des pairs influencent favorablementl’intention de persistance. De plus, les pratiques pédagogiques des enseignants ont un impact positif etdirect sur les relations sociales des étudiants et sur l’intention de persistance. Les implications théori-ques et pratiques de ces résultats seront discutées.

89



Cynthia INGENITOConseillère pédagogique et chargée de cours

Collège Édouard-Montpetit, Service des programmes; Université de Montréal,Département de communication

Résultat de la pratique innovante : développement d'un outilpédagogique visant à aider l’étudiant à prendre conscience destransferts d’apprentissage réalisés entre la cognition et lescommunications

La recherche présente un outil pédagogique, le Guide accompagnateur, qui aidera l’étudiant àprendre conscience des transferts d’apprentissages, soit les relations à établir entre la disciplinecontributive d’un cours et de la discipline maîtresse d’un programme de formation. La reconnaissancedes transferts est examinée selon trois conditions pédagogiques : instaurer un processus type completdu transfert; consolider des apprentissages par des situations authentiques; utiliser une approche thé-matique globale. Ce cadre référentiel s'inspire du modèle type de transfert (Tardif, 1999) et des prati-ques de l’enseignement interdisciplinaire supérieur (Ivanitskaya et coll., 2002). L'innovation proposeun plan pédagogique faisant intervenir – de façon transversale – sept objets pédagogiques qui systéma-tisent le processus type de transfert, et de façon longitudinale propose des pratiques susceptibles derenforcer l’autonomie de l’étudiant. Ce plan se concrétise dans le Guide accompagnateur et sa Carteroutière. Le guide a été validé auprès de cinq experts. Les résultats tendent à confirmer que l'outil serasusceptible d’aider à la reconnaissance du transfert. On conclut sur des améliorations et des réflexionsquant à son intégration en classe.

9024

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire



Murielle SACKConseillère aux études



Université catholique de Louvain, Belgique, Chaire UNESCO de pédagogie universitaire

Ateliers de méthode et d’étude proposés aux étudiants en premièreannée universitaire : analyse d’une pratique et de ses effets

Parmi les mesures mises en place au sein des facultés pour soutenir l’adaptation des étudiants à l’uni-versité et ainsi promouvoir leur réussite, des ateliers de méthodes et d’études ont été initiés depuisseptembre 1998 à destination d’étudiants de 1er cycle en psychologie et sciences de l’éducation. Laprésente communication présentera ce dispositif (facultatif pour les étudiants) et son évolution depuisces années (objectifs poursuivis, méthode utilisée, contenus abordés). Il s’agira également de dresser lebilan de ce type de dispositif après plusieurs années de fonctionnement : participation et bénéficesretirés par les étudiants ayant participé à ces ateliers, ainsi qu’apports perçus par les animateurs de cesateliers. Nous étudierons tout particulièrement le profil des étudiants qui ont participé ces deux derniè-res années à ces ateliers afin de mieux comprendre ce qui pousse ces étudiants à s’y engager et quelsont été les effets de cette participation sur leur réussite.

91




Said RADIEnseignant-chercheur

Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales, Rabat Souissi, Maroc, ministèrede l'Enseignement supérieur

La réforme de l’enseignement universitaire s’est-elle accompagnéed’un changement des pratiques d’évaluation au Maroc?

L’évaluation devient indissociable de toute stratégie pédagogique visant à placer l’apprenant au centredu système éducatif. Elle permet de témoigner du niveau de maîtrise des objectifs assignés aux activi-tés de formation. Le Maroc a entamé depuis l’année 2002 une profonde réforme de l’enseignementsupérieur. Les enseignements sont devenus organisés sous forme de modules et le contrôle continu estdésormais le principal mode d’évaluation. Si pour les établissements universitaires à accès limité lecontrôle continu est déjà une pratique courante d’évaluation, pour les autres c’est une véritable innova-tion. En effet, depuis plusieurs décennies, la seule modalité d’évaluer les étudiants dans les facultésmarocaines était l’examen final. Cette modalité d’évaluation n’est plus adaptée à un enseignementbasé sur une pédagogie des compétences qui nécessite un suivi régulier et une évaluation continue del’étudiant. Mais de quel type de contrôle continu avons-nous besoin dans le cadre de la nouvelleréforme? Deux conditions au moins doivent être vérifiées par cette modalité d’évaluation : 1) le con-trôle continu ne doit pas être un simple contrôle des connaissances, mais c’est surtout un contrôle descapacités de l’étudiant à mobiliser ses connaissances; 2) le contrôle continu ne doit pas être conçucomme une série de devoirs surveillés, mais il faut le considérer comme un acte pédagogique, intégréau processus de formation et visant à mesurer le degré de réalisation des objectifs opérationnels dumodule. C’est donc une forme d’évaluation formative. L’introduction du système modulaire s’est-elleaccompagnée effectivement d’un changement dans les pratiques d’évaluation? Pour répondre à cettequestion, une enquête a été réalisée auprès de 60 enseignants d’une Faculté de droit, d’économie et degestion.

9224

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire




Sylvie NADEAUProfesseure agrégée

École de technologie supérieure, Montréal, Québec, Département de génie mécaniqueStéphane HALLÉ

Professeur adjointÉcole de technologie supérieure, Département de génie mécanique

Pierre DÉRYCommission de la santé et de la sécurité au travail, Montréal, Québec

Patrik DOUCETUniversité de Sherbrooke, Québec

Robert GILBERTÉcole Polytechnique de Montréal, Québec

Laurent GRATTONInstitut de recherche en santé et en sécurité du travail, Montréal, Québec

Jean BROUSSEAUUniversité du Québec à Rimouski, Québec

Pierre DESSUREAULTUniversité du Québec à Trois-Rivières, Québec

Vers l’intégration de connaissances en santé et en sécurité du travailen formation universitaire (génie mécanique) – une collaborationunique

La présente communication vise à présenter l’importance de l’intégration de connaissances en santé etsécurité du travail dans la formation des ingénieurs ainsi que la démarche utilisée dans le cadre d’unecollaboration québécoise en génie mécanique. Le présent projet est issu des pourparlers ainsi que descollaborations entre la direction d’action jeunesse de la CSST, l’ÉTS, ses partenaires privés (Jelco-Alubox, Dessau-Soprin, Pratt & Whitney Canada), institutionnels (OIQ (Ordre des ingénieurs du Qué-bec), CSST, IRSST) et universitaires (UQAR (Université du Québec à Rimouski), UQTR (Universitédu Québec à Trois-Rivières), Université de Sherbrooke, École Polytechnique de Montréal).

93



Aline GALLANDProfesseur-formateur

Haute école pédagogique vaudoise, Suisse, HEP, LausanneIsabelle MONNARD

Professeur-formateurHaute école pédagogique, Fribourg, Suisse, HEP Fribourg

Pierre-François COENProfesseur-formateur

Haute école pédagogique, Fribourg, Suisse, HEP-Fribourg

Construction de tâches complexes valides et évolution

L’évolution de tâches complexes visant à évaluer des compétences dans des institutions de formationdes enseignants permettrait de mettre en évidence les étapes incontournables de la construction d’unetâche complexe valide dans un contexte de formation professionnelle au niveau tertiaire. À traversl’analyse de l’évolution de tâches complexes évaluant les compétences issues de deux référentiels(deux institutions de formation : HEP — Fribourg et HEP-Lausanne Suisse), les auteurs se proposentde recueillir les informations concernant les changements apportés en terme matériel (transformationdu libellé de la tâche, des normes ou prescriptions, de la grille critériée…) et de les analyser. De même,un recueil d’informations sera fait auprès des formateurs ayant participé à la transformation des tâcheset une analyse comparative sera effectuée.

9424

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire

Mercredi 16 maide 17h À 18h30Agora, Pavillon Jean-Coutu

Séance d’affiches

Affiche #1(résultats de recherche)

Edita NAGYDirectrice, Maison du corps enseignant du Département de Mures, Roumanie,

Ministère de l'Éducation et de la Recherche.Ioan JUDE

Professeur, Université George Baritiu, Université de Médecine et de Pharmacie, Roumanie,Ministère de l'Éducation et de la Recherche.

Nicolae NEAGUInspecteur général, Inspectorat scolaire départemental, Mures, Roumanie,

Ministère de l'Éducation et de la Recherche.

L'impact socio-éducationnel par l'intermédiaire de l'enseignement àdistance en vue du perfectionnement

1. Besoins : a) introduire une nouvelle forme de perfectionnement des enseignants du système secon-daire par l'intermédiaire des universités sous la forme de l’enseignement à distance; b) diagnostiquerles facteurs psychopédagogiques et psychosociologiques -institutionnels/organisationnels favorisantl’optimisation de l’activité didactique par l’intermédiaire de cette structure/institution de formation; c)tracer les dysfonctionnements éducatifs formatifs. 2. Méthodologie de la recherche : des méthodes; desinstruments; des dimensions; des indices; des indicateurs; une recherche problématique; un échan-tillon de sujets. 3. Modalité de valorisation et contribution :a) valorisation : rapport de recherche pourla direction des institutions d’enseignement où l’on fait la recherche et pour le M.Ed.R., communica-tion aux colloques scientifiques, publications; b)contribution : une base de méthodes et de techniquesd’investigation; des solutions; des propositions pour les facteurs de décision, en vue d’une organisa-tion plus efficiente de cette forme d’enseignement et pour un impact positif sur le plan de la formationet de l’intégration.

95

Affiche #2(compte rendu de pratique)

Hervé DAGUET, maître de conférences, Université de Rouen, France.Thierry ARDOUIN, maître de conférences, Université de Rouen

Entre présence et distance : les regroupementsdans le master ICF – Rouen

La formation professionnelle en France s’est développée et nécessité des professionnels qualifiés.Parallèlement, les formations universitaires se doivent d’intégrer les contraintes des professionnels etproposer de nouveaux dispositifs. C’est le cas du Master Professionnel Ingénierie et Conseil en Forma-tion de l’université de Rouen qui est proposé en FOAD Notre problématique générale est liée à l’éva-luation d’un dispositif FOAD et à son amélioration. Nous avons plus particulièrement étudié l’impactdes séances en présentiel sur le public de formés. Ces séances sont des regroupements sur cinq sitesdes étudiants à distance autour d’un ou de plusieurs formateurs. Ce travail nous a permis de vérifier lanécessite de ces temps qui permettent de rompre l’isolement intrinsèquement lié aux formations FOAD,d’être un outil de professionnalisation, de confirmer qu’ils sont perçus comme indispensables à laformation par les apprenants, mais surtout, dans une perspective analytique, de proposer un modèle de« regroupement idéal ».


Bruno BUNO, Université Paul Valéry Montpellier III, France, Laboratoire Praxiling, ICAR.

Rôle de la visiophonie dans l'enseignement à distance

La présente communication analyse des situations d’échange visiophonique dans le cadre d‘un Masterentièrement dispensé à distance. Sont observées les potentialités et les limites dans l’usage de cesdispositifs dans des activités pédagogiques, d’enseignement et de communication. Une attention parti-culière est portée à l’imbrication entre soubassement technologique et organisation de l’interaction,afin de dégager le rôle que la visiophonie joue dans l’enseignement à distance.

9624

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire


Isabelle COLON DE CARVAJAL, doctorante, 2e année,Université de Lyon 2, France, laboratoire ICAR, ENS-LSH.

« WIKI-TIC » : base bibliographique pluridisciplinaire sur les usagesd’Internet

La réalisation de cette base bibliographique sur les usages d'internet s'inscrit dans un projet CPERintitulé « Développement d'un pôle de compétences méthodologiques pour l'étude des usages d'internet» mis en place par Christine Develotte (ENS LSH, Lyon). Le projet s'est donné pour l'objectif deconstruire une culture scientifique commune dans le domaine des usages d'internet entre les cher-cheurs de la région Rhône-Alpes, afin de constituer un pôle de compétences qui pourra développer denouvelles recherches, accueillir des étudiants désirant y travailler ainsi qu'intervenir auprès de parte-naires industriels ou institutionnels intéressés par un accompagnement scientifique de leur démarcheinnovante. Ce projet a mis en relation des enseignants chercheurs des sections information et commu-nication, informatique et sciences du langage, de l'ENS-LSH, Grenoble 3, Lyon 1, Lyon 2. Il consisteà développer de nouvelles méthodologies d'analyse des usages par mise en commun et confrontationdes traditions de recherche propres à chaque discipline. Deux convictions sont à la base de ce projet:- Internet est, par nature, ouvert à la complémentarité des approches scientifiques. - Internet peut êtreutilisé de façon solidaire et ainsi acquérir un potentiel démultiplicateur en matière d'efficacité scienti-fique. La mise en relation entre chercheurs Rhône-Alpins, de disciplines différentes, mais tous intéres-sés par les aspects méthodologiques de l'analyse des usages d'internet, a permis de réaliser des enquê-tes de terrains, des journées d'étude et de mettre en place les bases d'outils de recherche ouverts à lacommunauté internationale des chercheurs.

97

Affiche #5(résultat de recherche)

Samira DRISSI, doctorante, École normale supérieure Lettres et sciences humaines, FranceLaboratoire ICAR.

Blogue et forum dans la communication pédagogique en ligne : étudedu lien social

L'introduction de la technologie dans le milieu de l'enseignement a généré de nouvelles pratiques etpermis l'émergence de nouvelles situations de communication. Après avoir présenté notre terrain d’étude,le dispositif de formation « Le Français en (première) ligne », qui met en lien des étudiants de paysdifférents communiquant à distance, nous présenterons ensuite les objectifs de ce dispositif: d'une part,l'apprentissage du français pour les étudiants étrangers et la pratique de la pédagogie du FLE liée à unusage réfléchi des technologies pour les étudiants français. Puis, nous indiquerons le cadre dans lequels’inscrit notre recherche : la question de la constitution d’une communauté d’apprenants. Nous présen-terons ensuite nos questions de recherche ainsi que le cadre méthodologique que nous avons choisipour y répondre. Enfin, à la lumière de nos résultats obtenus à partir de l'étude du corpus des interac-tions pédagogiques 2004/2005, nous dégagerons en conclusion des pistes quant à l’utilisation judi-cieuse et adéquate des supports de communication dans un dispositif d’enseignement/apprentissage àdistance.


Ann-Louise DAVIDSON, doctorante, Université d'Ottawa, Ontario, Faculté d'éducationFrançois DESJARDINS, professeur, Université d'Ottawa, Faculté d'éducation

La relation entre les représentations de la pédagogie et l’usage desTIC des formateurs d’enseignants francophones.

L’urgence posée sur les universités pour qu’il y ait une plus grande masse de populations possédant undiplôme universitaire ainsi que la prise en charge par le numérique, font en sorte que de plus en plusd’universités offrent des programmes entièrement en ligne. Ces changements se font sans que la re-cherche dans le domaine de l’intégration pédagogique des TIC ait encore identifié la relation formellequi peut exister entre la pédagogie et les TIC. Cette recherche s’est penchée sur ce problème, par lebiais d’une étude de cas menée avec les formateurs d’enseignants francophones de l’université d’Ot-tawa. Grâce à une méthode fort innovatrice, composée entre autres d’une analyse de contenu, cetteétude de cas a permis d’identifier deux relations formelles entre les représentations que ces professeursse font de la pédagogie et de leur usage des TIC.

9824

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire


Hervé PLATTEAUX, Université de Fribourg, Suisse, Centre NTE.Sergio HOEIN, Université de Fribourg, Centre NTE.

De nouveaux matériels audiovisuels et e-learning dans les salles decours. Utilisations, perceptions et besoins décrits par les enseignantsà l’université de Fribourg

Une évaluation a été faite de l’utilisation de matériels audiovisuels et e-learning, à disposition dans lessalles de cours d’une université, et des changements de pratique dans l’enseignement ou innovationspédagogiques liés à ces matériels. Elle s’inscrit dans une recherche-action sur les facteurs de succès,dans l’enseignement supérieur, d’une pédagogie innovante basée sur l’e-learning. Si les enseignantsont bien employé les matériels innovants proposés en voyant leur potentiel pédagogique, ils leur repro-chent certains défauts de mise en œuvre et continuent donc à utiliser aussi leur propre matériel, parexemple leur ordinateur portable. Deux tiers des enseignants interrogés ont toutefois clairement ditavoir effectué des changements innovants dans leurs enseignements, car ces matériels facilitent l’inte-raction avec les étudiants ou l’utilisation de sources documentaires diversifiées. La mise à dispositionde tels matériels apparaît bien comme un agent de changement ou d’innovation des pratiques d’ensei-gnement.


Mohamed ABDELBASSET GHAZEL, enseignant, Institut préparatoire aux études d'ingénieursElmana, Tunisie, Département sciences et techniques de l'ingénieur

Ali JARRAY, inspecteur, Ministère de l'Éducation, Tunisie, Direction régionale del'enseignement.

CD-ROM d'accompagnement pour les manuels de technologie : quelapport pédagogique?

Cette recherche s’inscrit dans le cadre de la promotion de l’enseignement de la conception mécaniquepour les étudiants du premier cycle universitaire de la formation des ingénieurs en Tunisie. Après destravaux sur l’utilisation des TIC et de la simulation numérique en classe, et sur l’enseignement à dis-tance, les auteurs se sont penchés sur le problème suivant : quel est l'apport pédagogique d'un CD-ROM d'accompagnement? Nous présentons, d’abord, une revue de quelques manuels disponibles surle marché auxquels nous associons une analyse critique du contenu des CD-ROM qui les accompa-gnent. Ensuite, nous donnons un exemple pour illustrer l'apport du multimédia concernant l'animation,la réalité virtuelle, la simulation et l'interactivité. Une comparaison est faite entre un document enformat papier seul et celui accompagné d'une illustration numérique en forme de réalité virtuelle réali-sée à l’aide de la conception assistée par ordinateur (CAO).

99


Thierry PEZÉ, ingénieur, Université du Littoral Cote d'Opale France, Laboratoire de recherchelittorale en activités corporelles et sportives (R.E.L.A.C.S).

Denis THEUNYNCK, professeur, Université du Littoral Cote d'Opale France, Laboratoire derecherche littorale en activités corporelles et sportives (R.E.L.A.C.S)

Jean Yves THERY, ingénieur, Université du Littoral Cote d'Opale France, Laboratoire derecherche littorale en activités corporelles et sportives (R.E.L.A.C.S)

Jacques MIKULOVIC, maitre de conférences, Université du Littoral Cote d'Opale France,Laboratoire de recherche littorale en activités corporelles et sportives (R.E.L.A.C.S)

Gilles BUI-XUAN, professeur, Université du Littoral Cote d'Opale France, Laboratoire derecherche littorale en activités corporelles et sportives (R.E.L.A.C.

Scénarisation et mise en forme des cours magistraux afin de lesutiliser dans un processus de FOAD

L’objet de ce travail est de rapporter une recherche action menée depuis huit ans et portant sur un peuplus de cent heures de cours dits magistraux, ou présentiels en amphithéâtre, dans le cadre de la forma-tion des étudiants en Sciences et techniques des activités physiques et sportives. Celle-ci nous a permisde définir les contenus nécessaires (recours simultané à la vidéo, aux présentations PowerPoint, ta-bleaux électroniques et banc titre) et leur organisation dans un schéma de scénarisation de cours.

Affiche #10(compte rendu de réflexion théorique / revue de littérature)

Denis THEUNYNCK, professeur, Université du Littoral Côte d'Opale, France, Laboratoire derecherche Littorale en activités corporelles et sportives (R.E.L.A.C.S).

Thierry PEZÉ, ingénieur. Université du Littoral Cote d'Opale France, Laboratoire de rechercheLittorale en activités corporelles et sportives (R.E.L.A.C.S).

Gilles BUI-XUAN, professeur, Université du Littoral Cote d'Opale France, Laboratoire derecherche Littorale en activités corporelles et sportives (R.E.L.A.C.S).

Jacques MIKULOVIC, maître de conférences, Université du Littoral Cote d'Opale France,Laboratoire de recherche Littorale en activités corporelles et sportives (R.E.L.A.C.S).

Pédagogie, vulgarisation, cyberenseignement, FOAD. Quellesfrontières, quels paradigmes communs? À propos d’une expériencedestinée à tous les publics

Notre interrogation a porté sur les frontières qu’il pourrait exister, ou qu’il faudrait créer, entrela pédagogie, c’est à dire l’acquisition de compétences identifiables que l’on souhaite faire acquérirpas des publics cibles, et la simplification des connaissances pour la rendre accessible à tous ou vulga-risation.

10024

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire


Denis THEUNYNCK, professeur, Université du Littoral Côte d'Opale, France, Laboratoire derecherche littorale en activités corporelles et sportives (R.E.L.A.C.S).

Thierry PEZÉ, ingénieur, Université du Littoral Côte d'Opale, France, Laboratoire derecherche littorale en activités corporelles et sportives (R.E.L.A.C.S).

Gilles BUI-XUAN, Université du Littoral Côte d'Opale, France, Laboratoire de recherchelittorale en activités corporelles et sportives (R.E.L.A.C.S).

Gilles MIKULOVIC, Université du Littoral Côte d'Opale, France, Laboratoire de recherchelittorale en activités corporelles et sportives (R.E.L.A.C.S).

Pierre DELMOTTE, Université du Littoral Cote d'Opale France, Laboratoire de recherchelittorale en activités corporelles et sportives (R.E.L.A.C.S).

Analyse de la mise en place d’un protocole de cyberenseignement surles toxicomanies et de son impact sur un public d’étudiants

Après avoir observé l’échec des approches traditionnelles (campagnes de sensibilisation incluant desoutils « multimédias » interventions dans le cadre scolaire), nous nous sommes interrogés sur un autremode d’intervention et nous avons entrepris une recherche-action s’inscrivant dans un programme deFOAD initie durant le cursus universitaire et se poursuivant durant les premières années de la vieprofessionnelle. Ce travail comporte la mise place des outils d’évaluation permettant d’observer lesrésultats tant dicalciques « perception et durabilité de l’information reçue » que des « physiologiques(régression des conduites addictives et ou dopantes) » qui permettront de la faire évoluer. Une pre-mière étape du travail reposant sur un nouveau modèle de cyberenseignement et s’intéressant surtout àla consommation du cannabis a donné des résultats intéressants quant à la régression des comporte-ments à risque. Il a permis la mise en place d’un deuxième programme de FOAD destiné à l’ensembledes étudiants en s’intéressant plus particulièrement aux conduites dopantes.

101


Sébastien LEBAS, praticien hospitalier, Université du Littoral Côte d'Opale, France,Laboratoire de recherche Littoral en activités corporelles et sportives.

Denis THEUNYNCK, professeur, Université du littoral Côte, d’opale France, Laboratoire derecherche littorale en activités corporelles et sportives.

Pierre DELMOTTE, médecin, Université du littoral Côte d'Opale France, Laboratoire derecherche littorale en activités corporelles et sportives.

Robert W. TALBOT, chercheur associé, Québec, personnalité civile.

Le cyberenseignement comme outil d’information des patients. Quelsoutils, quelle formation pour les praticiens?

Le médecin possède dans tous les cas l’expertise nécessaire à cette information, mais une étude préli-minaire nous a permis d’observer qu’il a très rarement reçu une formation à la communication et auxoutils nécessaires à un transmission de qualité de l’information, seuls gages d’un consentement réelle-ment éclairé. Notre questionnement porte sur un thème technique spécifique – l’anesthésie loco régio-nale pour la chirurgie du membre supérieur - et s’interroge dans un premier temps sur les défauts d’uneinformation orale classique de type présentiel. Dans un deuxième temps, nous la comparons au recoursau panel comportant une information présentielle classique complétée par une information interactive.


Line ROBICHAUD, professeure, Université Laval, Québec, Département de réadaptation,collégial/premier cycle.

Activité en ligne avec WebCT : une expérience d'apprentissage eninterprofessionnalité

L’enseignement à de grands groupes procure de multiples défis, particulièrement lorsque les étudiantsproviennent de disciplines différentes. Depuis plusieurs années, le cours de Réadaptation de la per-sonne âgée offert aux étudiants inscrits au programme d’ergothérapie et de physiothérapie a l’objectifd’approfondir les connaissances sur les principales maladies gériatriques et d’appliquer la démarcheen réadaptation à des cas cliniques en utilisant le modèle du Processus de production du handicap. Àl’automne 2004, la plateforme WebCT a facilité l’utilisation d’un forum de discussion suivi d’uneséance de clavardage. En plus d'avoir développé des ressources, les étudiants ont pu expérimenter desattitudes de collaboration interprofessionnelle. Le contexte du développement de cette applicationpédagogique, la démarche de construction de cette activité en ligne et des données sur l’évaluation decette expérience, incluant des limites de cette activité, seront présentées.

10224

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire


Isabelle SAVARD, étudiante au doctorat en informatique cognitive (DIC),TÉLUQ-UQAM, Montréal, Québec, LICEF.

Alain SENTENI, directeur (VCILT), Université de l'Île Maurice, Ile Maurice, Virtual Center forInnovative Learning and Technologies.

Technologies d'apprentissage, transfert développemental et cultures

L’éducation est, depuis longtemps, reconnue comme étant un mécanisme efficace pour l’atteinte d’ob-jectifs de développement. Et, selon Calvert (2006) la fin du 20e siècle a vu émerger l’Apprentissageouvert à distance (AOD) comme moyen viable pour faciliter l’accès à l’éducation. Pendant que desprovisions massives d’objets d’apprentissage (OA) s’accumulent et fournissent le matériel de base,une nouvelle génération de systèmes d’apprentissage se construit. Cette génération se veut poussée parle processus et favorisant l’autonomisation des apprenants. Même si la conception de programmes etles provisions de ressources sont d’une grande importance, le support offert aux différents acteurs deces environnements d’apprentissage est vital pour les fondations de l’AOD et pour l’atteinte des objec-tifs pédagogiques et de développement. Si nous voulons établir des pratiques réflexives, des mentalitésnovatrices, des apprentissages collaboratifs et significatifs, alors le soutien des différents acteurs et desinstitutions est absolument essentiel.


Isabelle SAVARD, étudiante au doctorat en informatique cognitive (DIC),TÉLUQ-UQAM, Montréal, Québec, LICEF.

Diversité culturelle et réutilisation d'objets d'apprentissage

L’interopérabilité et la réutilisabilité des ressources pédagogiques multiplient les occasions de partageentre concepteurs pédagogiques et permettent d’espérer un meilleur accès à du matériel de qualité etsignifiant pour les apprenants des pays émergents. Il importe de trouver des façons de répertorier cesObjets d’Apprentissage (OA) afin d’assurer leur réutilisation par un plus grand nombre d’utilisateurspossible, mais aussi en tenant compte de leurs origines culturelles diversifiées. Plusieurs questions seposent quant aux possibilités d’intégrer la dimension culturelle. Entre autres, on se demande dansquelle mesure ces considérations viendraient changer la tâche du concepteur pédagogique qui devraittenir compte de la diversité culturelle. Un stage de recherche fut effectué au Virtual Centre for InnovativeLearning Technologies (VCILT) de L’Université de l’Île Maurice. L’affiche présente le projet de thèseainsi que les premières données recueillies auprès des concepteurs pédagogiques au sujet de laréutilisation d’OA, de la démarche de scénarisation et des facteurs culturels qui peuvent influencerl’apprentissage ou la tâche des concepteurs pédagogiques.

103


Cécile VENDRAMINI, maître de conférences en musicologie, Institut universitaire deformation des maîtres, France, Département de musique.

Laurent SEJOURNE, professeur, Institut universitaire de formation des maîtres, France,Département de musique.

Annick FEDERBE, professeure d’arts plastiques, Institut universitaire de formation des maîtres,France, Département d’arts plastiques.

Intégration et place des technologies dans l’enseignement artistique :Pour quels apprentissages dans le premier degré de l’école?

En France, depuis une vingtaine d’années, la politique éducative volontaire en faveur de l’intégrationdes technologies dans l’enseignement artistique prescrit l’utilisation didactique d’outils audionuméri-ques. La traduction visuelle des sons musicaux suscite de nombreuses interrogations dans le domainede la didactique des arts. L’enseignement artistique à l’école primaire manque de critères d’évaluationdes pratiques enseignantes, marquées par la polyvalence des maîtres (Renard, 1991; Mialaret, 1994).Les technologies nouvelles peuvent offrir à un enseignant non spécialiste en art des indicateurs intéres-sants. Cette communication fait état des apprentissages observés lors de ces manipulations de créationnumérique, dans trois écoles primaires françaises. Les indicateurs utilisés pour observer ces séancesd’éducation artistique ont privilégié trois domaines : l’appréhension de la dimension sémantique del’image par rapport au son, le repérage du bornage temporel des productions et l’évaluation de l’ex-pressivité obtenue dans les rapports gestes/sons. Cette étude met en évidence les avantages et leslimites de la lutherie interactive en milieu scolaire, dans une perspective de formation des maîtres auxtechnologies nouvelles.


Véronique LISÉE, étudiante, maîtrise en sciences de l'éducation, Université de Sherbrooke,Québec, Faculté d'éducation, Centre de recherche sur l'intervention éducative (CRIE).

François LAROSE, professeur titulaire, Université de Sherbrooke, Québec, Départementd'enseignement au préscolaire et au primaire.

Yves LENOIR, professeur titulaire, Université de Sherbrooke, Québec, Départementd'enseignement au préscolaire et au primaire.

Abdelkrim HASNI, professeur agrégé, Université de Sherbrooke, Québec, Départementd'enseignement au préscolaire et au primaire.

10424

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire

La valorisation de la culture scientifique et technologique à l’écoleprimaire québécoise : représentations de futures enseignantes

L'objectif de cette présentation est de mettre en relief les représentations des sciences et techno-logies (ST) d’étudiantes inscrites au programme du baccalauréat en enseignement au préscolaire et auprimaire (BEPP). Nous présenterons, de façon succincte, la nature et la place de l’enseignement des STau primaire au Québec. Nous ferons ensuite état du dispositif de formation à l’enseignement des STdans le programme de BEPP. Puis, nous poursuivrons en présentant le résultat d’une analyse de con-tenu lexicométrique d’entrevues semi-structurées réalisées auprès d’une vingtaine de futures ensei-gnantes. Ce faisant, nous dégagerons les représentations partagées par les sujets en ce qui concerne lesens accordé au construit de culture scientifique et technologique et les fonctions allouées à cettefinalité dans l’enseignement des ST à l’école primaire. Nous terminerons en suggérant des pistes derecherche portant sur l’existence d’un impact potentiel majeur des représentations issues de la forma-tion sur la pratique d’enseignement des ST au primaire.


Nicole LEBRUN, professeure, UQAM, Montréal, Québec, Département d'éducation etpédagogie.

Lucie VERREAULT, directrice, UQAM, Bibliothèque des sciences de l'éducation.Danielle PERREAULT, bibliothécaire, UQAM, Bibliothèque des sciences de l'éducation.

Intégration et expérimentation du programme de développement descompétences informationnelles dans le cadre de la formation desétudiants maîtres à l'UQÀM

Le développement des compétences informationnelles est devenu un incontournable dans le cadre dela formation des étudiants à l'université. Aussi, cette présentation poursuit les cinq objectifs suivants :le premier est de présenter les résultats obtenus par des étudiants-maîtres à un sondage sur les compé-tences informationnelles (connaissance des outils et des ressources, réalisation de recherches, évalua-tion des sources, etc.); le deuxième est d’exposer le Programme de développement des compétencesinformationnelles et ses différentes composantes; le troisième est de décrire les activités pratiques liéesà l’insertion des compétences informationnelles au sein du programme de baccalauréat en éducationpréscolaire et en enseignement primaire; le quatrième est d’analyser les retombées pédagogiques quantaux liens créés entre les cours et les différents participants (superviseurs, professeurs, bibliothécaires,chargés de cours, étudiants); finalement, le cinquième objectif est de présenter brièvement les autresressources et outils qui pourront être utilisés pour donner suite à cette formation.

105


Said LOTFI, École normale supérieure de Casablanca, Maroc, Groupe interdisciplinaire dela didactique des sciences.

Mohamed BOUMAHMAZA, École normale supérieure de Casablanca, Maroc, Groupeinterdisciplinaire de la didactique des sciences.

Aberrahim KHYATI, École normale supérieure de Casablanca, Maroc, Groupeinterdisciplinaire de la didactique des sciences.

Mohamed TALBI, Faculté des sciences de Ben M' Sick, UFR: ITEF.

Formation des futurs enseignants en éducation physique

Cette étude concerne l’analyse des programmes de formation en éducation physique et sportives (EPS)et l’analyse des mémoires de fin d’études réalisés de 1989 à 2005.Le but de la première partie est dediagnostiquer l’état actuel de la formation initiale des enseignants à l’ENS, Bac +4 EPS afin de contri-buer à la réactualisation du dispositif de formation. Dans la deuxième partie de notre étude, nousavons établi un bilan méthodologique des travaux de recherche effectués en fin d’études (mémoires)de la formation des enseignants d’EPS durant la période 1989-2005, en vue de dégager d’une part lespréoccupations des chercheurs, et d’autre part faciliter et orienter, par la suite, les activités de recher-che didactique

10624

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire


Jean-Luc GILLES, professeur, Université de Liège, Belgique,Service de didactique générale et intervention éducative.

Catherine BOSMANS, assistante, Université de Liège, Belgique,Service de didactique générale et intervention éducative.

Renaud MAINFERME, assistant, Université de Liège, Belgique,Service de didactique générale et intervention éducative.Sylvie-Anne PIETTE, assistante, Université de Liège, Belgique,Service de didactique générale et intervention éducative.

Ghislain PLUNUS, assistant, Université de Liège, Belgique,Service de didactique générale et intervention éducative.

Marie-Catherine VOOS, assistante, Université de Liège, Belgique,Service de didactique générale et intervention éducative.

Apports d'un modèle de paramétrage des actions didactiques et d'uneapproche qualité dans le contexte du Certificat d'aptitudepédagogique approprié à l'enseignement supérieur (CAPAES)

La présentation adoptera le plan suivant : 1. Le contexte du Certificat d'aptitude pédagogique appro-prié à l'enseignement supérieur (CAPAES) en Communauté française de Belgique. 2. Comment arti-culer les aspects théoriques et pratiques d'une formation à la didactique générale avec les objectifs duCAPAES ? 3. Quatre facteurs-clés pour une approche qualité en enseignement-apprentissage. 4. Lepolygone des paramètres des actions didactiques : un modèle pour donner de la cohérence aux actionsdidactiques. 5. Mise en pratique et impact dans la formation CAPAES. 6. Apports à une vision plu-rielle de la didactique dans l'enseignement supérieur. 7. Conclusions et perspectives.


Hajer CHALGHOUMI, étudiante, Université de Montréal, Québec,Département de psychopédagogie et d'andragogie.

Jacques VIENS, professeur, Université de Montréal,Département de psychopédagogie et d'andragogie.

La place des cours TIC dans les programmes de formation initiale enenseignement en adaptation scolaire et sociale au Québec

Une technique de base en gestion consiste à réaliser une analyse périodique approfondie des avantageset des inconvénients de tout système. À l’heure actuelle, ce genre d’évaluation fait cruellement défautau système de formation initiale des enseignants en adaptation scolaire notamment en ce qui concernela place des technologies de l’information et de la communication (TIC) dans ces programmes. Cetteétude a pour objectif de dresser un bilan critique des cours TIC dans les programmes de baccalauréaten adaptation scolaire et sociale dans les universités francophones du Québec.

107


Jocelyn DUPONT, chargée de cours, Université du Québec à Trois-Rivières, Québec, Département des sciences de l'éducation.

Jean-Marie MIRON, professeur, Université du Québec à Trois-Rivières, Québec,Département des sciences de l'éducation.

Nicole ROYER, professeure, Université du Québec à Trois-Rivières, Québec,Département des sciences de l'éducation.

Offrir un cours obligatoire entièrement médiatisé aux futursenseignants : rapport d’expérience, évaluation de l’implantationet de l’impact

L’expérience ici rapportée et évaluée concerne un cours de 3 crédits qui intègre différentes modalitésd’enseignement/apprentissage tel que les forums de discussion, les autoquestionnaires, les vidéos, lesvox-pop, les entrevues avec experts, les renvois aux sites web, les questions d’appropriation, les exa-mens à distance et en classe, et, bien sûr, les lectures. L’objectif est d’évaluer l’implantation et l’im-pact de cette expérience. Le cours a été offert une première fois (Temps 1, 87 étudiants) à l’été 2006dans une optique de mise à l’essai et a été offert une deuxième fois (Temps 2, 45 étudiants) à l’automne2006. Les données évaluatives sont présentées et discutées par thématiques. Des interrogations quantau développement de stratégies de travail qui facilitent la réussite des étudiants à l’intérieur de ce typede cours et quant au risque de donner un format rigide à l’enseignement sont soulevées.


Valerie HENRY, assistante à l'université, Université de Liège, Belgique,HEC École de Gestion.

Expériences de narrations de recherche à l'université

La narration de recherche est un outil pédagogique mis au point à la fin des années '80 par une équipede l'IREM de Montpellier et qui s'inspire de la méthode euristique suivie par tout chercheur au coursd'un travail scientifique. Centré sur l'ensemble des démarches effectuées par l'apprenant lors du pro-cessus de résolution d'un problème, cet exercice requiert de l'élève qu'il relate les différentes étapes quiont jalonné sa recherche : pistes envisagées, qu'elles aient été fructueuses ou non, documentation con-sultée, personnes contactées, erreurs ou découvertes,... Lors de la communication, nous détailleronsles caractéristiques de cette activité particulière et présenterons plusieurs expériences menées dans lesdeux premières années de l'enseignement universitaire. Des témoignages d'enseignants et d'étudiantsseront également proposés.

10824

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire


Francine d'ORTUN, professeure, Université du Québec en Outaouais, Québec,Sciences de l'éducation.

Conjoncture et intentionnalité comme conditions à la mise en œuvred’une articulation enseignement-recherche

Réinvestir la recherche dans l’enseignement et l’inverse n’est pas une idée nouvelle et le CSE (1998) lerecommande aux universités à tous les cycles. Or, l’articulation enseignement-recherche n’est pastoujours possible. L’exemple présenté résulte d’une conjoncture où convergent les objectifs d’un coursde 2e cycle en planification de programmes éducatifs pour les adultes, une recherche concomitante surles conditions de réussite d’adultes dans des programmes de formation générale et la volonté d’articu-ler enseignement et recherche. Nous décrivons comment nous avons imbriqué des activités de recher-che, aux objectifs, stratégies d’enseignement et modalités d’évaluation d’un cours développé dans lerespect des valeurs du programme d’andragogie qui place l’apprenant au centre de ses apprentissages.Quoique l’expérience ait contribué à la cueillette de données et à la formation de chercheurs novices,elle donne lieu à un débordement de la tâche d’enseignement dans un contexte où les universitéssouhaitent intensifier la recherche.


Ana Maria FERREIRA BORGES TEIXEIRA, professeure agrégée, Université fédérale de Pelotas,Brésil, Dép. de médecine sociale.

Aluísio Jardim DORNELAS DE BARROS , professeur agrégé, Université fédérale de Pelotas,Brésil, Dép. de médecine sociale.

Tiago DALTOÉ, étudiant, Université fédérale de Pelotas, Brésil, Dép. de médecine sociale.Enrico GRANZOTO, étudiant, Université fédérale de Pelotas, Brésil, Dép. de médecine

sociale.Daniel PEDROLLO, étudiant, Université fédérale de Pelotas, Brésil, Dép. de médecine

sociale.

Une proposition méthodologique pour l’enseignement d’épidémiologiede l’enseignement en formation médicale

Ce travail présente une démarche innovante pour l’enseignement l’épidémiologie et de la biostatistiquedans le cadre de la formation médicale de l’Université fédérale de Pelotas (UFPel). La démarche pré-voit : un partenariat entre les études de 1er, 2e et 3e cycles, une implication dans l’un de projets menésdans la clinique de l’université et un tutorat des étudiants du 1er cycle par les doctorants en épidémio-logie. Sur la supervision d’un doctorant, les étudiants travaillent sur la lecture d’articles scientifiques,la compréhension de la structure et de la mise en œuvre d’un projet de recherche, la collecte et l’ana-lyse de données ainsi que la rédaction d'article et exposé de caractère scientifique. L’expérience arendu ce cours plus attirant, a mis en évidence l’importance de la recherche et de l’épidémiologie dansla pratique médicale, et a contribué à tisser des liens plus étroits entre les études de 1er et 3e cycle.

109


Valderez Marina DO ROSARIO LIMA, professeure, Pontificia Universidade Catolica Do RioGrande Do Sul, Brésil Faculdade de educação.

Marlène GRILLO, professeure, Pontificia Universidade Catolica Do Rio Grande Do Sul, BrésilFaculdade de educação.

Production de textes au cours de sciences

Cette étude analyse l’effet produit chez les étudiants d’un cours de licence en Sciences, formationmathématique, par la sollicitation continuelle de production textuelle pendant la période du stage obli-gatoire. À la fin du programme Pratique d’enseignement, les étudiants ont été invités à répondre parécrit à la question : Comment ai-je vécu le défi de produire des textes dans les cours de Pratiqued’enseignement? Le matériel, constitué d’un ensemble de 61 documents, a été soumis à l’analyse decontenu (Bardin, 1977) et organisé en deux catégories. Dans la première, tout au long de l’annéescolaire, on discute de la réorganisation par les étudiants de leurs manières d’étudier et de comprendrel’enseignement des Sciences et des mathématiques. La deuxième, « Écrire à l’université, écrire à l’école», décrit et examine les répercussions de cette production textuelle dans les plans élaborés par lesétudiants pour enseigner le cours de Sciences à l’enseignement fondamental.


Jacques LUSSIER, professeur titulaire, Université de Montréal, Québec,Faculté de médecine vétérinaire

Intégration de l’enseignement de la génomiqueet de la bio-informatique dans un curriculum médical

Les domaines de la biologie moléculaire, de la génomique et de la bio-informatique se sont développésrapidement depuis les deux dernières décennies. Toutefois, leur incorporation au curriculum biomédi-cal n’a pas suivi au même rythme. Notre objectif de développement visait l’introduction et l’intégra-tion des techniques de biologie moléculaire, de la génomique et de la bio-informatique au curriculumde premier cycle en médecine vétérinaire dans le cadre d’un processus d’apprentissage associé à larecherche et à la découverte. L’apprentissage se répartit également entre le volet théorique (12 h) etpratique (12 h). Le volet pratique consiste à développer un court projet de recherche intégrant lesdivers concepts théoriques et la découverte axée sur l’identification d’un gène. Les six périodes delaboratoire de deux heures sont intégrées dans une suite logique de développement dont les objectifsgénéraux sont de caractériser partiellement un gène (ADNc), de procéder à sa localisation chromoso-mique et d’y associer sa fonction biologique. Dans son ensemble, cette approche présente pour l’étu-diant un apprentissage actif intégrant les concepts de différents cours en biologie moléculaire, génomique,et bio-informatique. De plus, l’étudiant participe à la recherche et à la découverte de gènes qui sont à labase des grands projets de caractérisation des génomes.

11024

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire


Eric MAHEU, professeur, Faculdade Visconde de Cairu, Brésil, École de pédagogie.

Une expérience interdisciplinaire dans la pratique enseignante dessciences sociales en éducation au Brésil : vers un dispositifpédagogique collaboratif

Nous relatons la construction d’un dispositif pédagogique mettant en réseau interdisciplinaire cinqmatières d’un cours universitaire de pédagogie durant deux semestres consécutifs. Nous ciblons lapratique du relativisme culturel et les autres à l’école visant à approfondir la question de l’altérité ensalle de classe ayant permis aux étudiants d’établir des liens organiques entre les disciplines du pro-gramme et leurs expériences enseignantes transformant les concepts en outils pour comprendre et agir.Après l’établissement d’objectifs communs et de compétences à construire, le dispositif pédagogiquea fait l’objet d’une supervision constante et coordonnée entre les professeurs qui articulaient leur en-seignement autour du projet commun aboutissant à une présentation orale et un rapport écrit validepour l’évaluation des cinq matières et permettant le partage et un retour critique sur le processus. Leprojet a atteint son objectif principal de permettre aux étudiants une meilleure connaissance d’eux-mêmes et de leur milieu.


Saloua KHATTECH, assistante enseignement supérieur, Institut supérieur de l'éducation et dela formation continue le Bardo, Tunis, Tunisie (ISEFC) Université de Tunis1.

Christian ORANGE, professeur, IUFM de Nantes (France), Université de Nantes.Salem Abbes, professeur, ISEFC Tunis, Université de Tunis1.

La synthèse des protéines : conceptions et rapport au savoir desétudiants tunisiens

Ce travail s’intéresse à l’enseignement de la génétique à l’université. Il traite des conceptions desétudiants inscrits en deuxième année en sciences de la vie et de la terre, concernant le concept « ’expression de l’information génétique »’ ainsi que le rapport qu’ils entretiennent avec cet objet desavoir. Les résultats de ce travail montrent que : le savoir génétique chez les étudiants est envisagé àtravers un cadre simpliste ce qui rend leurs connaissances inopérantes. Le savoir qu’ils utilisent est unensemble de termes et de clichés stéréotypés; le sens que donnent les étudiants au savoir n’est perçuqu’en situation et pas en termes de contenus de pensée. Les étudiants présentent des difficultés àappréhender le savoir, distinct de son utilité sociale, et leur relation au savoir ne peut souvent pas êtrenommée sans référence à une activité médicale ou sociale.

111


Sylvie BOUDREAU, étudiante, Université de Montréal, Québec, Linguistique et traduction.Sylvie VANDAELE, professeure, Université de Montréal, Linguistique et traduction.

Un multi-outil adapté au parcours cognitif de l’étudiant en traductionspécialisée : application à la biomédecine

Cherchant à répondre aux difficultés soulevées par l’apprentissage de la traduction spécialisée, nousproposons un multi-outil informatique d’aide à l’enseignement de la traduction en biomédecine aux1er et 2e cycles. Cet outil intègre de nombreux résultats de recherches menées ces dernières années etvise à combler les besoins spécifiques des étudiants selon une approche cognitive. Il prend en comptele parcours cognitif multidimensionnel de l’étudiant en traduction ainsi que les contraintes ergonomi-ques visant à améliorer le confort et la rapidité de consultation. Les composantes de programmationutilisées sont notamment le cadriciel Ruby on Rails et le logiciel de base de données MySQL, lesformulaires d’interrogation et les résultats s’affichant dans un navigateur Web. Cet outil se veut évolu-tif et constitue une plate-forme de valorisation des travaux de recherche en traduction spécialisée me-nés aux 2e et 3e cycles.


Yamina BOURGEOINI, enseignante-chercheure, Université de Marrakech, Maroc,Faculté des sciences et techniques.

Blaid BOUGADIR, enseignant-chercheur, Faculté des sciences et techniques,Université de Marrakech-MAROC

Responsabilité de l'étudiant dans le système LMD : Enquêtepréliminaire

Le LMD étant un système centré sur l'étudiant, une enquête faite auprès des étudiants ayant suivi aumoins 2 semestres dans les filières scientifiques par validation de modules, Contrôles continus dans leLMD, nous apprend que : 80 % des étudiants approuvent la validation du module par semestre par C.C. et préfèrent que l'épreuve de rattrapage soit décalée de la première délibération; la note éliminatoiredoit être homogène dans tous les établissements et inférieure à 5; la réorientation à l'aide de « directeurdes études », ces orientateurs pour un meilleur encadrement; doit être favorisée; il faut diminuer leseffectifs des étudiants par section dans les cours magistraux et augmenter les nombres de séances detravail pratique; le travail personnel de l'étudiant doit être comptabilisé et évalué; la mobilité des étu-diants Nord-Sud et Sud - Sud et la codiplomation doivent être encouragées pour que les mêmes normespédagogiques puissent être utilisées partout.

11224

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire


Denyse BLONDIN, professeure invitée, Université du Québec à Montréal, Québec,Faculté des arts, Dép. de musique.

Dominique BÉRAUD, Université du Québec à Montréal, Québec, Faculté des arts, Dép.demusique.

Josée DUMOULIN, Université du Québec à Montréal, Québec, Faculté des arts, Dép. demusique.

Sylvie GENEST, Université du Québec à Montréal, Québec, Faculté des arts, Dép. demusique.

André VILLENEUVE, Université du Québec à Montréal, Québec, Faculté des arts, Dép. demusique.

Répondre aux besoins et aux attentes des étudiants en formationmusicale au 1er cycle universitaire : examen de deux notionsessentielles, situation et ressource, développées dans un cadreconstructiviste

Les enseignants d’un département de musique ont été appelés à planifier une refonte de programme debaccalauréat. Le nouveau programme doit pouvoir répondre aux besoins et aux attentes de musiciensqui ont à s’intégrer à des milieux de pratique en constant changement. Un comité, formé de profes-seurs, d’étudiants, d’une chargée de cours et de professionnels de la planification pédagogique, a en-trepris ce travail en se fixant un objectif de programme intégrateur : « Former des musiciens dontl’action aura une portée significative dans leur milieu de pratique ». La communication fait état de ladémarche de travail du comité, présente brièvement les éléments théoriques et pratiques qui annoncentun changement de culture en formation musicale telle qu’offerte dans les institutions universitaires, etdécrit les étapes de réalisation qui ont mené à l’introduction de deux notions essentielles, situation etressource, développées dans un cadre de formation constructiviste. Différentes situations et ressourcessont examinées en fonction de leurs caractéristiques, de leur valeur et de leur potentiel innovateur.


Basma Ben ALAYA HAMDI, enseignante, technologue, Institut supérieur des étudestechnologiques de Radès, Tunisie, Département des techniques de commercialisation.

Rym KAMOUN, enseignante, technologue, Institut supérieur des études technologiques deRadès, Tunisie, Département des techniques de commercialisation.

La méthode des cas : une approche opportuniste

La méthode des cas est utilisée à travers le monde pour la formation de futurs professionnels dans deschamps aussi divers que la médecine, le droit, l’ingénierie et le travail social. La méthode des cas,reconnue pour développer l’esprit d’analyse, le jugement et les habilités de décisions a l’avantage deplacer les participants face à des situations pratiques adaptées à leurs milieux professionnels et cultu-

113

rels. L’objet de notre communication est de présenter cette méthode d’apprentissage, basée sur des castirés de projets de fin d’études, reflétant ainsi la réalité du monde professionnel dont l’étudiant seconfrontera au lendemain de sa formation. Nous présenterons un cas d’application réelle (Cas SELJA),ayant fait l’objet de projet de fin d’études, sa méthode d’animation, de discussion et son déroulementeffectif en classe.


Myriam EL KHOURY, enseignante de chimie, Collège de la Sagesse, Liban.

Du dérapage......à l'art d'apprentissage de la réussite.

Aux portes universitaires, un chainon perdu dans l’engrenage académique peut être re sceller par unenouvelle réflexion pour le reconstituer. Pour remédier aux tâches non maîtrisées d’un savoir, il faudraitsuivre le parcours collège-université et se pencher sur les représentations des élèves, leurs points devue plausibles, leurs erreurs récupérables. L’enseignant, avec ses capacités à formuler les hypothèsesdiagnostiques pertinentes, à poser des questions pour susciter une progression académique, à évaluer,conduit l’élève à bon escient dans un espace d’interaction et de réflexion constructivistes. Pour effec-tuer pareille étude, un atelier ou un site pédagogique, donne la parole à l’invention claire et simple destratégies d’action pour accroître le taux de réussite. En harmonisant expression de soi, réflexion,unification acquise et accrue à l’autonomie, une focalisation dans la manœuvre didactique se produitpour éviter l’échec et garantir sa réussite. Les méthodes d’analyse seront renouvelées en tenant comptedes spécificités disciplinaires. Les translations et les développements des modèles résumant oucontextualisant les notions ou les stratégies d’action poussent vers le haut avec un élan prometteurpour récolter une réussite méritée.


Martine MOTTET, professeure, Université Laval, Québec, Département d'études surl'enseignement et l'apprentissage.

Denis CHARBONNEAU, doctorant, Université de Montréal, Québec, Département dedidactique

Flore GERVAIS, professeure titulaire, Université de Montréal, Québec, Département dedidactique.

Un questionnaire pré et postformation sur la communication orale : unoutil polyvalent pour des apprentissages complexes

11424

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire

Depuis quelques années, des chercheurs ont apporté des éclairages a) sur certains types de difficultésqu’éprouvent les futurs enseignants en situation formelle de communication orale (Gervais, Ostiguy,Hopper, Lebrun et Préfontaine, 2001; Ostiguy, Champagne, Gervais et Lebrun, 2005) et b) sur lesreprésentations fort préoccupantes de ces derniers quant à la langue orale soignée (Lebrun et Baribeau,2001) et à leur rôle social de modèle linguistique (Maurais, 1999; Mottet, 2006). Dans cette communi-cation, nous avons choisi de rendre compte d’un outil didactique, transférable à d’autres disciplines,que nous avons conçu pour un cours d’oral en formation à l’éducation préscolaire et à l’enseignementprimaire. Il s’agit d’un court questionnaire de 20 questions qui sert à la fois d’amorce au cours, debalise pour la réflexion des étudiants, d’outil d’information sur leurs besoins, ainsi que d’outil d’éva-luation du cours.


André LAFLAMME, conseiller pédagogique, Université de Montréal, Québec,Centre d'études et de formation en enseignement supérieur (CEFES)

Évaluation qualitative des cartes conceptuelles d’apprenants

L’évaluation des connaissances à l’aide des cartes conceptuelles est une tâche complexe du point devue du correcteur. La méthode de pointage habituellement employée implique le parcours minutieuxde chacune des propositions, de la structure générale de l’organisation des propositions, sans oublier laprise en compte des liens non hiérarchiques, de la pertinence des exemples et des omissions. Nousproposons une méthode qui implique d’abord l’autoévaluation de chacune des propositions par leconcepteur de la carte conceptuelle, selon une échelle qui précise le degré de certitude de la propositionsur une échelle de 0 % à 100 %. Plus le concepteur affirme ce qu’il avance, plus l’indice de certitudetend vers 100 %. Un correcteur pourra alors s’intéresser d’abord aux éléments à indice élevé de certi-tude dans le but d’y détecter d’éventuelles erreurs. Nous croyons que la détection des méconnaissancesignorées du concepteur d’une carte est l’élément le plus important dans l’évaluation des cartes concep-tuelles.

115


Vinciane CRAHAY, chercheure, Université de Liège, Belgique, SMART (Systèmeméthodologique d'aide à la réalisation de tests).

Jean-Luc GILLES, professeur et responsable académique du SMART, Université de Liège,Belgique, Didactique générale et intervention éducative/SMART (Système méthodologique

d'aide à la réalisation de tests).

Vers un accompagnement docimologique instrumenté à l’aide de laplateforme e-C& QCST pour les enseignants de l’Université de Liègequi pratiquent le testing standardisé

La recherche communiquée par le SMART à l’AIPU Monastir en 2006 a montré que rectifier lesépreuves a un impact significativement positif sur la validité et la fidélité de l’épreuve. En continuitéavec cette étude, notre communication vise à faciliter la création de tests standardisés, plus fiables,plus efficaces, plus rapidement mis en œuvre, en vue de satisfaire au mieux les exigences actuelles dumonde de l’enseignement/formation/ressources humaines. Notre objectif est d’améliorer l’accompa-gnement docimologique des enseignants de l’Université de Liège (ULg) à l’aide de la plate-formeélectronique de construction et de gestion qualité de tests standardisés intitulée e-C& QCST (ElectronicConstruction & Quality Control in Standardized Testing) réalisée à l’aide de logiciels libres et dansune philosophie « Open Source ».


Wahiba BALI, technologue, Institut Supérieur des études technologiques de Radès, Tunisie,Département techniques de commercialisation.

Besma HAMDI, technologue, ISET de RADES, Département techniques decommercialisation.

La scénarisation dans un environnement de formation : cas desméthodes quantitatives

Dans un souci d’une meilleure insertion professionnelle des étudiants d’une institution universitaire (I.S.E.T de Radès), nous nous sommes intéressées à la pratique professionnelle de l’enseignement desméthodes quantitatives dans les Instituts supérieurs des études technologiques en Tunisie. Ceci nousamène à étudier de plus près la question de l’épistémologie scolaire comme un méta regard sur lescontenus d’enseignement et une recherche de leur identité profonde. Un intérêt capital est porté au rôledu sujet-enseignant qui, en mettant à la disposition des apprenants, des instruments pédagogiques etdidactiques, permet de développer leur autonomie à l’égard de l’enseignement dans l’acte même d’ap-prendre les méthodes quantitatives. Dans ce cas, nous devrions prendre en compte la question del’instrumentation au service du développement de l’autonomisation du sujet-apprenant. S’interroger

11624

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire

davantage sur notre action d’enseignement, nous conduit à étudier les variables pouvant influencer lessituations d’apprentissage. Dans une optique de personnalisation de ce processus, nous avons conçudes scénarios pédagogiques en tenant compte des contraintes de la situation.


Mourad HADHRI, technologue, Institut supérieur des études technologiques de Sousse,Tunisie, Département d’informatique.

Cursus d’apprentissage du module « algorithmique et structures dedonnées » : d’un modèle présentiel vers un modèle présentiel enrichi

L’identification des obstacles auxquelles se confronte la pensée de l’apprenant au cours de la mise enœuvre d’une compétence, pousse à chercher des solutions pédagogiques adéquates afin de dépasserces obstacles. Ce modeste travail tente de trouver les mécanismes pédagogiques permettant de résou-dre un problème identifié dans le module « Algorithmique et structures de données » offert aux étu-diants du premier niveau de la discipline informatique. Il essaie, à travers deux expériences, l’une enprésentiel et l’autre en présentiel enrichi (avec utilisation des Nouvelles Technologies de l’Informationet de Communication), de pallier l’incapacité de certains apprenants à écrire une solution algorithmiquepour un problème énoncé. L’apprenant est considéré dans les deux expériences comme un moteur duprocessus d’acquisition des connaissances et de la mise en œuvre d’une compétence.


Jacques MIGNON, assistant pédagogique, Faculté universitaire des sciences agronomiquesde Gembloux, Belgique, Unité d'entomologie fonctionnelle et évolutive.

Exploitation du questionnaire EME de Vallerand et coll. (1989).Recherche d'un indice de motivation à forte validité prédictive

Parmi les nombreux questionnaires d'évaluation de la motivation des étudiants, l'Échelle de motivationdans les études (EME), développée par Vallerand et coll. (1989), présente de nombreux avantages.Parmi ceux-ci, relevons la possibilité de quantifier la motivation à l'aide d'un Index global de motiva-tion (IGM). Cette valeur, reposant sur la théorie de l'autodétermination, souffre néanmoins d'une tropfaible corrélation vis-à-vis des performances des étudiants. Afin d'augmenter la validité prédictive del'EME, quatre indices ont été évalués sur base de devis corrélationnels. L'indice retenu accorde unimpact positif à la motivation extrinsèque (contrairement à l'IGM) et repose sur la mise au dénomina-teur de la motivation, lui accordant ainsi un poids très important. Le nouvel Indice de motivationcorrélé aux performances (IMCP) permet d'expliquer 21 % de la variabilité des performances finalesen premier bachelier à la Faculté de Gembloux (Belgique), contre 10 % pour l'IGM. La discussionporte sur l'utilité de l'IMCP dans le cadre d'études longitudinales de la motivation des étudiants.

117


Jim PLUMAT, chargé de cours invité, Université catholique de Louvain, Belgique, Laboratoirede didactique de la physique.

Jacques LEGA, chargé de cours, Université catholique de Louvain, Belgique, Laboratoirede didactique de la physique.

Relation entre les caractéristiques textuelles d’un énoncé de physiqueet les compétences des étudiants en lecture et en décodage

La lecture et l’interprétation de l’énoncé d’un exercice de physique reste une difficulté majeure pourbeaucoup d’étudiants de l’enseignement supérieur. Afin d’essayer de comprendre l’origine de cesdifficultés, nous avons tenté d’établir un lien entre les caractéristiques des textes scientifiques et lescompétences exigées tant pour la lecture que pour le décodage. Les textes scientifiques possèdent troiscaractères bien spécifiques : leur cohésion, les registres sémiotiques auxquels ils font référence et lestypes de concepts utilisés. La cohésion d’un texte scientifique fait référence, pour l’essentiel, à salisibilité. La notion de registre sémiotique, quant à elle, se base sur l’idée qu’il est possible d’utiliserdifférentes formes de représentation pour un même concept. En ce qui concerne les concepts, nousfaisons la distinction entre les concepts proches de l’expérience quotidienne et ceux plus abstraits etdonc plus difficiles d’accès.


Cheikh TIDIANE SALL, maître assistant, Université Cheikh Anta Diop de Dakar, Sénégal,Faculté des sciences et technologies de l'éducation et de la formation.

Comment des conceptions à propos de résolution de problème enphysique ont évolué au cours d’une formation initiale de professeursde l’enseignement secondaire

L’apprentissage est une activité de construction ou de reconstruction d’un savoir. Les conceptions àpropos de tout objet d’enseignement doivent être alors prises en compte dans l’ingénierie didactiquemise en œuvre sous l’angle du processus et du produit de l’apprentissage. De même, la formation desenseignants qui cherche de plus en plus à tirer profit des apports de la didactique en tant que cadre deréflexion, mais aussi comme tableau de bord des situations d’enseignement/apprentissage, met de plusen plus l’accent sur l’objectif de faire évoluer les conceptions des futurs enseignants à propos dessavoirs disciplinaires et des démarches cognitives supérieures comme la résolution de problème. Cetarticle rend compte de l’évolution des conceptions de professeurs de physique en formation initiale àpropos de la résolution de problème. Un questionnaire dit « à sélectivité croissante » permettant dedécrire les conceptions des enseignants a été le principal outil de recherche.

11824

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire


Marc LAFOREST, professeur, École Polytechnique de Montréal, Québec, Département demathématiques et génie industriel.

Jean GUÉRIN, chercheur postdoctoral, École Polytechnique de Montréal, Québec, GERAD.Donatien N'DRI, associée de recherche, École Polytechnique de Montréal, Québec,

Département de mathématiques et génie industriel.Dominic VILLIARD, Réalisatrice multimédia, École Polytechnique de Montréal, Québec,

Service informatique.

Génie-des-maths : un portail de mise en contexte des maths en génie

Dans la foulée d’une réforme des programmes de génie de l’École Polytechnique de Montréal, l’Unitémathématique s’est vue confronter au défi d’enseigner les mathématiques à l’aide de mises en contextetirées du génie. Afin de simplifier le travail de préparation, partage et présentation de ces mises encontexte, l’Unité mathématique a construit un portail Web interactif donnant accès à un grand réper-toire d’exemples et d’exerciseurs adaptés aux cours et aux étudiants de l’École. Le portail, déjà dispo-nible à www.genie-des-maths.polymtl.ca, a aussi permis d’assurer la pérennité de l’enseignement etl’accessibilité à ces nouvelles ressources.


Radhi Ben Ali MHIRI, professeur, Faculté des sciences de Tunis, Tunisie, Département dephysique.

Najoua GHRISS, docteure, Institut supérieur de l'éducation et de la formation continue,Tunis, Tunisie, Département de pédagogie.

La formation des ingénieurs entre contenus et compétences

La notion de compétence est remontée aux divers systèmes de formation qui essaient de répondre à cesnouvelles exigences. La formation professionnelle a adopté le concept depuis plus d’une dizaine d’an-nées; l’école primaire a essayé à son tour d’adhérer au mouvement, les institutions universitaires àleurs tours essaient de prendre en considération cette nouvelle vision pour garantir à leurs diplômésune meilleure intégration au monde du travail. Cette situation est due à plusieurs facteurs. L’un de cesfacteurs à notre avis serait l’absence de repères concernant le rôle et l’importance des compétencespour les études universitaires. Les études préparatoires pour les études d’ingénieurs sont un cas parti-culièrement intéressant. Ce système appliqué depuis plus d’un siècle en France et adopté depuis unequinzaine d’années en Tunisie ne manque pas de soulever quelques questions intrigantes.

119


François MORENCY, professeur, École de technologie supérieure, Montréal, Québec,Département de génie mécanique.

Louis DUFRESNE, professeur, École de technologie supérieure, Montréal, Québec, Géniemécanique.

Développement d'un gabarit pour la rédaction d'études de cas en casgénie mécanique

Cette communication présente les réflexions menées au Département de génie mécanique de l’Écolede technologie supérieure (ÉTS) dans le cadre du développement d’un gabarit de rédaction de cas pourl’enseignement. Une des caractéristiques principales de l’enseignement par l’étude d’un cas est ladiscussion du cas par les étudiants. Cette discussion est possible et utile dans la mesure où d’une partles étudiants ont participé activement à la solution du cas et d’autre part que la discussion se passe àleur niveau d’apprentissage. Une étude de cas classique vise le développement des niveaux supérieursd’apprentissage, comme l’analyse et la synthèse. Or, en génie mécanique, le niveau d’apprentissage sesitue au début du programme au niveau de l’application simple alors que l’analyse et la synthèse desconnaissances n'interviennent qu’à la fin du programme. Il faut donc adapter l’étude de cas aux be-soins des étudiants selon le degré d’avancement dans leurs études.


Roger CHAMPAGNE, professeur, École de technologie supérieure, Montréal, Québec,Département de génie logiciel et des TI.

Christopher FUHRMAN, professeur, École de technologie supérieure, Montréal,Québec,Département de génie logiciel et des TI.

Éric LEFEBVRE, professeur, École de technologie supérieure, Montréal, Québec,Département de génie logiciel et des TI.

Modélisation des connaissances d'un programme de baccalauréat engénie

Cette communication décrit un effort de modélisation des connaissances acquises et des compétencesdéveloppées par les étudiants d'un programme de baccalauréat en génie logiciel. L'approche utilisée,basée sur la Modélisation par objets typés et le logiciel MOT+, a simplement pour but d'obtenir unportrait global du programme d'études visé, afin de savoir où et comment intervenir pour améliorercelui-ci de façon méthodique. Une hypothèse sous-jacente au projet est que ce portrait global est diffi-cile à obtenir via les artéfacts usuels (annuaires institutionnels et plans de cours). Un modèle desconnaissances »"techniques » » du programme a d'abord été construit, puis diverses compétences ditesessentielles (communicationnelles, langagières et informationnelles) ont été intégrées à ce modèle ense basant sur deux référentiels de compétences récemment déployés. Cette communication rend comptede l'expérience vécue du point de vue des professeurs responsables des cours du programme visé.

12024

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire


Frédéric ROBERT, professeur, Université Libre de Bruxelles, Belgique, BEAMS.Valérie DUCHATEAU, assistante pédagogique, Université Libre de Bruxelles, Belgique, BEAMS.

Vincent RAMAN, assistant chercheur, Université Libre de Bruxelles, Belgique, BEAMS.Cédric Boey, assistant, Université Libre de Bruxelles, Belgique, BEAMS.

Pierre LAMBERT, professeur, Université Libre de Bruxelles, Belgique BEAMS.

Détecter les préconceptions pour corriger les représentationserronées des étudiants : application à la mécanique et à l'électronique

Beaucoup d'initiatives rendent compte du rôle que jouent les préconceptions dans les erreurs de repré-sentation des étudiants. La présente contribution se centrera sur la détection des préconceptions. Nousanalyserons les moyens envisageables dans ce but et relaterons en particulier deux expériences menéessur des étudiants de sciences appliquées et visant à objectiver chez ceux-ci l'existence de préconceptionsdans deux champs disciplinaires différents : la mécanique et l'électronique. Une discussion sera menéesur l'origine des représentations erronées détectées en faisant une distinction entre les représentationserronées historiques et les préconceptions qui trouvent leur origine dans les habitudes d’enseignementau niveau de l'université.


Claude MAILHOT, professeure titulaire, Université de Montréal, Québec, Faculté depharmacie.

Pierre DEMENGE, Université Joseph Fourier.Anglade MALAN, Université Cocody.

Raymond BASTIDE, Université Paul-Sabatier.Dominique DURANT, Université Paris V.

Développement et implantation d’un processus d’évaluation desprogrammes d’études en pharmacie

L'évaluation devrait faire partie intégrante de tous les programmes de formation. Pour les programmesde santé, elle doit permettre de vérifier l’adéquation entre les besoins de la société et les objectifs deformation. La Conférence internationale des doyens des facultés de pharmacie d’expression française(CIDPHARMEF) a créé une Commission d’évaluation responsable du développement et de l’implan-tation d’un processus d’évaluation des programmes d’études en pharmacie. La démarche comprendquatre étapes : le recueil des données, l’évaluation interne (autoanalyse institutionnelle), l’évaluationexterne et le rapport d’évaluation. Puisque l’autoanalyse constitue l’étape la plus importante, desoutils ont été développés afin de guider les responsables des facultés évaluées dans la préparation deleur rapport d’autoévaluation. La démarche d’évaluation mise en place vise à amener les facultés depharmacie à développer une attitude autocritique de leurs programmes et à se doter d’une politiqued’évaluation périodique de leurs activités.

121


Christine DUFOUR, professeure adjointe, Université de Montréal, Québec,École de bibliothéconomie et des sciences de l'information.

Un outil de gestion des plans de cours au cœur de l’évaluationcontinue de programme

Afin de faciliter le processus d’agrément de son programme de maîtrise, l’École de bibliothéconomieet des sciences de l’information de l’Université de Montréal a développé une méthodologie d’évalua-tion continue du programme. L’approche retenue se base sur les plans de cours comme matière pre-mière pour répondre à certains questionnements. Dans un premier temps, les objectifs des cours ont étéau cœur de cette évaluation, objectifs dont les niveaux ont été mesurés avec la taxonomie de Bloom.Cette pratique a été implantée par le biais d’un outil en ligne de gestion des plans de cours développépar un groupe de travail de l’École. Cet outil, basé sur une technologie conviviale et familière (formu-laires Web), a été testé en trois étapes. L’analyse des données a permis de valider le potentiel de cetteapproche. L’outil, en sus de servir à l’évaluation du programme, représente un potentiel réel pour sagestion fonctionnelle.


Jacques RAYNAULD, professeur titulaire, HEC Montréal, Québec, Institut d'économieappliquée.

Olivier GERBÉ, professeur agrégé, HEC Montréal, Québec, Service de l'enseignement destechnologies de l'information.

Le Baromètre Zone Cours : un environnement pour la microévaluationde ressources pédagogiques

Tablant sur l’environnement Zone Cours mis en place à HEC Montréal, le but de cette communicationest de présenter un environnement de collecte simple et efficace de ressources disponibles aux finsd’apprentissage des étudiants. Par rapport aux environnements numériques d’apprentissage commeWebCT, le baromètre Zone Cours permet une microévaluation de tous les documents, hyperliens,questions, etc. déposés dans le système.

12224

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire

Affiche #51

AFFICHE ANNULÉE

123


Viviane VIERSET, psychosociologue de l'éducation, Université de Liège, Faculté demédecine, Belgique, Département de gynécologie-obstétrique.

Jean-Michel FOIDART, professeur et directeur, Université de Liège, Belgique, Départementde gynécologie-obstétrique.

Universités en voie de développement : vers l’apprentissage auxchangements participatifs? Exemple d’évaluation et de recadrage deséances APP intégrées dans le module continu de Gynécologie-Obstétrique (1° doctorat). Comparaison de deux années consécutives(2005/2006 et 2006/2007) et grille d’identification-qualité d’animationAPP.

Apprendre à changer nos techniques d’enseignement? Peut-être. Apprendre à changer notre regard?Certainement. L’APP, l’ARC… ne sont pas seulement des techniques ou des instruments voire desoutils, mais d’abord et avant tout, des repères d’une philosophie de coopération partenaire entre ensei-gnants, étudiants, institution et consultant. Ainsi, favorise-nous la prise en compte de l’aspect culturelet de l’aspect socio-politico-écophilosophique du contexte de travail. À travers le module de Gynéco-logie-Obstétrique, nous observons et comparons deux années successives d’application de méthodesactives et plus particulièrement d’utilisation des APP inscrits au sein de ce nouveau module. Ainsi,l’axe principal de notre présentation décrit-il l’un de nos outils d’évaluation de la qualité d’une anima-tion APP : Grille d’identification-qualité d’une animation APP. À partir de cette grille, vous pourrezaisément évaluer vous-même votre compétence « animation-tutorat-philosophie APP » en identifiantles capacités qui doivent être simultanément mobilisées lors d’une animation de groupe APP.

12424

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire

Affiche #53 (résultats de recherche)Pierre DELMOTTE, chercheur associé, Université du littoral Cote d'Opale, France Laboratoire

de recherche littorale en activités corporelles et sportives (R.E.L.A.C.S).Robert W. TALBOT, chercheur associés, Université du littoral, Côte d’Opale, France

Laboratoire de recherche littorale en activités corporelles et sportives (R.E.L.A.C.S).Sébastien LEBAS, médecin hospitalier, Centre hospitalier Dunkerque, France, Dép.

d'anesthésie.Denis THEUNYNCK, professeur, Université du littoral Côte d'Opale France, Laboratoire de

recherche littorale en activités corporelles et sportives (R.E.L.A.C.S).Gilles BUI-XUAN, Université du littoral Côte d'opale, France, Laboratoire de recherche

littorale en activités corporelles et sportives (R.E.L.A.C.S).

Formation et évaluation des pratiques médicales françaises...Nouvelle donne

Notre travail analyse l'évolution de la formation médicale continue qui, couplée à l'introductionrèglementaire de l'évaluation des pratiques professionnelles, nécessite une réorganisation du systèmede formation et la mise en place d’un système d’évaluation s’appuyant sur une nouvelle stratégie. Nousapportons un éclairage de celle-ci qui débouchera sur une nouvelle donne.


Farid BOUSSAMA, PRAG, Université Montpellier 1, France, Faculté de droit.Mostafa HATIMI, MCF, Université de Nîmes, France.

Mise en place d'un certificat TICE dans une université marocaine

Depuis quelques années, le ministère français de l’Éducation nationale a mis en place le Certificatinformatique et internet pour les étudiants de l’enseignement supérieur. Ce certificat est basé sur unréférentiel de compétences nécessaires pour exercer le métier d’étudiant. Ce processus de généralisa-tion du C2I dans les universités françaises n’a pas échappé aux universités étrangères qui n’ont pasattendu longtemps pour leur emboîter le pas. L’expérience que nous avons menée consiste à mettre enplace un tel certificat à l’université Hassan II de Mohammedia au Maroc dans le cadre d’un accord decoopération avec l’Université Montpellier I. Une analyse des différentes phases de cette expérimenta-tion, allant de la conception, jusqu’à la certification permet d’apporter des solutions aux problèmes detransfert de techniques innovantes d’enseignement dans une université marocaine et leur adaptationaux pratiques pédagogiques en vigueur.

125


Wafa BERRY, professeure, directrice, département sciences du langage, UniversitéLibanaise, Liban, Faculté des lettres et des sciences humaines.

Supériorité de l’enseignement et enseignement supérieur public :utopie ou réalité? Le cas de l’Université Libanaise

Peut-on parler de changement de culture en enseignement supérieur et d’innovation dans un pays,lorsque le pays même souffre de régression? Ou d’un recours aux nouvelles technologies, avec uneéconomie défaillante et lorsque la fracture numérique sépare des collègues dispensant le même coursau sein d’une même institution? Tel est le paysage à l’Université Libanaise, seule université publiquedu pays qui accueille 70 % des étudiants universitaires. Après un état des lieux, ma communication iradans le sens des initiatives individualisées qui font,elles, évoluer cette institution. Le département dessciences du langage en est un exemple. Depuis sa création, grâce á un groupe de professeurs soucieuxde moderniser les programmes de leur faculté, ce département passe pour être aujourd'hui l’illustrationmême d’innovation à tout point de vue, en dépit de budgets d’emprunt. Je conclurai en formulant despropositions visant á encadrer les courageux de l’entreprise pédagogique dans un réseau mondial decollaborations diverses.


Chaib BAGDHAD, maître de conférences, Université de Tlemcen, Algérie, Faculté dessciences économiques et de gestion.

Chaib ANOUKAR, chérif-doyen, Université de Tlemcen, Algérie, Faculté des scienceséconomiques et de gestion.

La mise en place du système du LMD en Algérie entre le défi duchangement et l'adaptation et les éventuelles contraintes : applicationà la Faculté des sciences économiques de TLEMCEN

L’Université algérienne a connu des tentatives de changement et transformation à la mesure de larestructuration fondamentale et globale de l’économie du pays, et ses ambitions d’intégrer et de s’ouvrirau marché mondial. En s’érigeant comme pôle d’excellence pour le savoir et la science, l’universités’est toujours attelée à former une élite capable de gérer les affaires du pays et permettre la transitionvers des modes de gestion plus libérales et indépendantes. Il faut savoir que le système universitaire abeaucoup souffert du dictat et des pressions du système politique antérieur, ce qui a énormémentaffecté les compétences nationales (enseignants, chercheurs, académiciens…), mais d’un autre côté,

12624

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire

ceci n’a pas empêché le nombre des inscrits d’augmenter d’une année à une autre. La recherche desvoies et méthodes pour mieux réussir cette transition à double sens et en amont et aval : De l’enseigne-ment secondaire et technique vers l’enseignement supérieur, et de celui-ci vers la vie professionnelle,devenait l’objectif primordial de chaque entité universitaire et chaque centre, en essayant d’impliqueret d’introduire les outils et instruments qui sont disponibles et qui s’adaptent au contexte du change-ment. La dernière décennie nous a montré la nécessité pour l’université algérienne de suivre et seconformer au rythme imposé par le changement économique opéré par l’État, et de tenter l’applicationdes modèles et techniques qui correspondent parfaitement aux besoins de la nation et la société engénéral. La transition de l’université algérienne fait face à l’émergence de nouvelles formes detechnologie et communication (les fameuses T.I.C), ce qui rend plus ardue la tâche des responsables,tant au niveau de la hiérarchie que de la base. À cet effet, la réflexion de la mise en œuvre et del’application du système anglo-saxon, le L.M.D (Licence-Master-doctorat), a constitué une série dedébats et discussions sur les modalités qu’il faut prendre en charge et d’évaluer les éventuelles impli-cations et impacts de ce système, au vu de sa nouveauté et ses exigences.

Il faut dire que l’état actuel des universités algériennes et leur situation ne favorisent et ne plaident pastrop sur les chances de réussite d’un tel système et une telle démarche, mais il faut bien comprendreque cette idée fut sérieusement étudiée, en tenant compte des retombées plus positives sur la qualité del’enseignement supérieur dans ce pays.

On essayera, à travers ce papier, de revenir sur cette expérience dans le système universitaire algérien,en tenant compte des changements opérés et les développements technologiques récents au niveaumondial, pour dégager ensuite les difficultés rencontrées et les entraves dans sa mise en place. Certai-nes tentatives nous ont relevé la complexité d’un tel système et les obstacles qui ont surgi lors de samise en place, ce qui nous a poussé à l’analyser dans le cas de ce pays qui traverse une période char-nière de sa vie et subit les conséquences de son choix économique vers une libéralisation du champéconomique et social.


Jacques BOISVERT, professeur et chercheur, Cégep Saint-Jean-sur-Richelieu, Québec,Département de sciences humaines.

Les représentations sociales du collège et de la réussite chez lesgarçons en sciences humaines au collégial

La situation scolaire des garçons du collégial est préoccupante. Une façon d’améliorer les interven-tions d'aide est d’actualiser la connaissance de leur univers mental. L’objectif principal de la rechercheconsiste à dévoiler les représentations sociales du collège et de la réussite chez les garçons inscrits dansle programme de sciences humaines. Cette recherche, de nature exploratoire et qualitative, repose surl’approche structurale de la représentation sociale. Les données ont été recueillies au cours de troissessions consécutives par des entrevues de groupe, des questionnaires et des techniques associatives.

127

L’analyse des données fait notamment ressortir l’existence de représentations articulées et en évolu-tion chez les garçons à l’étude. Outre les propos éclairants de ces derniers sur leur perception de lapédagogie, un lien fort a été établi entre l’orientation professionnelle et la motivation scolaire. Desimplications pédagogiques et des pistes de recherche sont formulées en conclusion.

Affiche #58 (compte rendu de pratique)Muriel LANGOUCHE, coordinatrice qualité, École pratique des hautes études commerciales,

Belgique, Catégorie économique.Colette MALCORPS, directrice, École pratique des hautes études commerciales,

Belgique, catégorie économique.

Vers une approche orientante : intégration d’un modèle d’insertionprofessionnelle à la logique de formation de la Haute école belgeEphec

Partant du constat que les étudiants considèrent encore trop souvent leur stage d’insertion profession-nelle comme une activité exclusivement scolaire, notre objectif principal est d’optimaliser l’ensemblede leur parcours et plus particulièrement la gestion des stages afin de renforcer leur préparation à larecherche active d’emploi, à l’acculturation au marché du travail et à la vie professionnelle qui lesattend. Explorant le champ de la pratique d’insertion professionnelle, nous en avons exporté un mo-dèle, le Trèfle chanceux (Limoges, 1997) afin de vérifier la transférabilité de ses dimensions et outilsau sein de notre Haute École. Le processus est initié aujourd’hui, les acteurs se mobilisent et un pre-mier projet-pilote confirme l’intérêt de l’adoption de ce cadre de référence commun. La dynamiqueinstaurée par la poursuite de cet objectif d’employabilité de nos bacheliers engage notre logique deformation vers l’approche orientante introduite par Pelletier (2004).


Pierre SERCIA, chargé de cours, Université de Montréal, Québec,Faculté des sciences de l'éducation.

Teresa VISCA, superviseure de stages, Université de Montréal,Centre de formation initiale des maîtres.

Étude du développement de l'identité professionnelle

Dans la foulée du récent contexte de formation par compétences, les intervenants sont appelés à enca-drer leurs étudiants de façon plus dynamique et vivante pour que surgissent de nouveaux enseignantscapables de tenir compte de leur savoir-agir et de réinvestir les résultats d’une démarche réflexive dansl’action. C’est dans cette optique que nous avons jugé pertinent d’étudier l’intégration de l’identitéprofessionnelle, qui constitue l’une de ces compétences visées, dans les cours offerts en formation

12824

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire

initiale des maîtres à l’Université de Montréal. C’est dans un esprit d’échange et d’ouverture que ceprojet a permis un premier pas afin de trouver des réponses aux besoins immédiats de nos étudiantsquant à l’appropriation de leur identité professionnelle, et ainsi d’exercer une plus grande cohérence etune plus grande efficacité dans notre accompagnement et notre enseignement.

Affiche #60 (compte rendu de pratique)Louise BOURDAGES, professeure, TÉLUQ-UQAM, Montréal, Québec,

Sciences humaines, Lettres et communications.

Programme Sens et projet de vie

À l'hiver 2004, trois établissements du réseau de l'Université du Québec (Téluq,Uqar,Uqac) ont dé-marré, en partenariat, un programme court de 2e cycle s'adressant aux personnes de 50 ans et plus. Ilcomporte 15 crédits et conduit à une attestation d'études. L'objectif est d'accompagner les étudiantsdans une mise en sens de leur vie dans le but d'élaborer un projet de vie de nature personnelle ou deréinvestissement social. Ce programme, unique au Québec, est innovateur tant dans son contenu, sonapproche que dans son mode de diffusion. Ce programme multidisciplinaire est fondé sur des savoirsexpérientiels. L'approche herméneutique et celle des histoires de vie constituent les fondements théo-riques et méthodologiques de la démarche. Il est diffusé en formule hybride qui allie formation àdistance et rencontres de groupe. La communication a pour but de présenter la problématique et lesenjeux de ce type de formation ainsi que les résultats de la mise en œuvre du programme.


Bahia Ismaili ALAOUI, professeur chercheur, Université Hassan II Ain Chock, Casablanca,Maroc, ENSEM École nationale supérieure d'électricité et de mécanique.

Hassan JEBBAH, chercheur au CIPEGU (Centre international de pédagogie de gestionuniversitaire), Université Mohamed V, Souissi, Faculté des sciences de l’éducation,

Rabat, Maroc CIPEGU.

L’exposition interactive : une innovation pédagogique pour unemeilleure orientation scientifique et professionnelle des élèves etétudiants

L’organisation d’une exposition interactive, au profit des élèves et étudiants, représente une premièreau Maroc. Dans cette perspective et afin d’évaluer l’impact de cette forme de pédagogie interactive surle processus de choix en orientation scolaire et professionnelle et la construction de projets personnels,nous avons élaboré un instrument de collecte de données (questionnaire post visite distribué auprèsd’un échantillon de 200 sur 1000 participants) adapté aux objectifs de l’exposition. Sur la base desrésultats de cette évaluation nous tirons des conséquences, ceci dans le but de reconduire ces exposi-tions afin d’y remédier, les adapter ou les contextualiser.

129


Claude TRÉPANIER, étudiant, UQAM, Montréal, Québec,Sciences de l'éducation (cycles supérieurs).

Serge RACINE, professeur, Université de Montréal, Québec, Sciences de l'éducation.

Méthode Delphi d’identification de compétences à enseigner

Une méthodologie d’identification de compétences essentielles pour deux postes au sein d’entreprisestechnologiques a été élaborée et testée. Cette démarche a été initiée par un chargé de cours au doctoratdans une université québécoise en génie, afin de concevoir et de livrer deux cours (Protection de lapropriété intellectuelle et valorisation de l’innovation technologique, Gestion des technologies) quidéveloppent chez des étudiants chercheurs au doctorat ainsi qu’à des ingénieurs en exercice, les com-pétences essentielles identifiées. Initialement, les experts ont reçu un questionnaire leur demandant decoter la pertinence et la clarté de compétences déjà identifiées pour ces postes et d’ajouter des compé-tences qu’ils jugent essentielles. Une rencontre Delphi a permis de formaliser plus finement les com-pétences. Les habiletés, les modèles d’enseignement et d’apprentissage ainsi que les modes d’évalua-tion appropriés pour développer les compétences essentielles identifiées, ont été définis pour livrer lesdeux cours à l’hiver 2007.


Mihai STANCIU, maître de conférences, Université des sciences agricoles et de médecinevétérinaire, IASI, Roumanie, Faculté d`Agriculture,

Département de Formation des Enseignants (D.P.P.D).Elena PETREA, assistante universitaire, Université des sciences agricoles et de médecine

vétérinaire, IASI, Roumanie, Faculté d’Agriculture.

« Les ateliers de l'apprentissage » — Apprendre à apprendre auxétudiants de la 1re année

Notre communication continue des préoccupations plus anciennes (Stanciu M., 1999, 2003, 2005,2006) concernant l’initiation dans le labyrinthe de l’apprentissage. Les « ateliers de l’apprentissage »constituent un cadre organisé destiné à habituer les étudiants de la Ière année aux techniques d’appren-tissage efficace. La communication met en évidence l’expérience accumulée en ce qui concerne l’or-ganisation, le déroulement et l’évaluation des activités dans le cadre de ces « ateliers de l’apprentis-sage ». Notre communication représente le début d’un effort que nous souhaitons constant, destiné àoffrir aux étudiants un guide de l’apprentissage efficace.

13024

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire


Stefan Theodor SERBAN, étudiant en médecine, officier national pour les Droits de l'homme,Paix et réfugiés, Université d'Oradea, Fédération internationale d'associations pour les

étudiants en médecine, Roumanie, Oradea — Roumanie.

Dimensions de la formation professionnelle au niveau desassociations des étudiants

La fédération internationale des associations d'étudiants en médecine (IFMSA) est une fédération in-dépendante, non gouvernementale et apolitique des associations d'étudiants en médecine dans le mondeentier. En 2004-2005 IFMSA comptait 92 membres, organismes nationaux de membre de 88 pays sursix continents et a représenté dans le monde entier plus d’un million d'étudiants en médecine. Le but dela fédération est de servir la société et les étudiants en médecine partout dans le monde par ses organis-mes de membres. L'éducation médicale devrait être un souci de chaque étudiant en médecine. IFMSAest un organe qui vise à mettre en application un environnement d'étude optimal pour tous les étudiantsen médecine autour du monde. IFMSA agit en tant que forum de discussion pour des étudiants intéres-sés aux différents aspects de l'éducation médicale dans l'espoir de poursuivre et de réaliser son but.


Karolle SAINT-JEAN, professeure, Dawson College, Montréal, Québec,Département de sciences infirmières.

La pratique revisitée : la dynamique du développement descompétences pédagogiques en contexte professionnel

Puis-je améliorer ma compétence en enseignement? Comment est-ce que je construis mon expérienceprofessionnelle? Dans le travail qui suit, j’aborde la dynamique de la construction de la compétencepédagogique de l’enseignant dans le domaine de l’enseignement au collégial. Il s’agit d’une réflexionqu’adopte un point de vue particulier : j’utilise comme angle d'analyse le thème d’autoformation pourposer la question de la compétence, non-pas de l'élève, mais de l'enseignant. Pour faire cela, je vise ledouble objectif de situer, d’une part, la réforme de l'enseignement collégial dans le cadre plus généraldes débats sur l’enseignement supérieur et, d'autre part, de formuler une stratégie réflexive sur lanotion de développement professionnel en contexte. Cette réflexion s'appuie sur ma propre pratique,analysée à la lumière d’un cadre théorique sociocognitif sur mon travail au quotidien. J'espère modes-tement que les idées avancées ici contribueront à nourrir le débat sur la réforme de l'enseignement aucollégial.

131

Kiosques

KIOSQUE « A »Librairie de l’Université de Montréal

La plus grande librairie bilingue universitaire au Québec permet, durant la séance d’affiche, d’achetersur place certains titres pertinents au sujet de la pédagogie universitaire. Deux succursales sont présen-tes sur le campus, l’une au 3200 rue Jean-Brillant (sciences sociales) et l’autre au pavillon Roger-Gaudry, local L-315 (scientifique et médicale). La Librairie de l’Université de Montréal est égalementaccessible par le Web : http://www.libraire.umontreal.ca/.

KIOSQUE « B »Presses internationales Polytechnique

Les Presses internationales Polytechnique ont pour mission de mettre à la disposition des étudiants del’École Polytechnique de Montréal de la documentation scientifique de haute qualité, en langue fran-çaise et à prix abordable et d’offrir une infrastructure qui permette d'éditer et de diffuser des ouvrages.Certaines publications pourront être achetées sur place. Pour plus de renseignements : www.polymtl.ca/pub.

KIOSQUE « C »PROFETIC / Revue internationale des technologies en pédagogieuniversitaire

Le site PROFETIC (www.profetic.org) est produit par la Conférence des recteurs et des principaux desuniversités du Québec. Il regroupe divers outils permettant aux universités québécoises de développeret de partager des expériences au sujet de l’intégration des TIC et de la nouvelle pédagogie universi-taire par des dossiers, des bulletins, des veilles technologiques et une revue, notamment.

La Revue est consacrée à la diffusion, en accès libre, d’expériences, de pratiques, d’évaluations, deréflexions critiques et de recherches sur l’intégration des TIC en enseignement supérieur. Pour accéderaux numéros et à d’autres informations : www.profetic.org/revue.

13224

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire

KIOSQUE « D »Centre de recherche LICEF de la Télé-université

Fondée en 1972, la Télé-université ou TÉLUQ (www.teluq.uqam.ca) est le premier établissement d’en-seignement universitaire francophone et entièrement à distance en Amérique du Nord. Elle est deve-nue récemment une composante de l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Le LICEF est lecentre de recherche de la TÉLUQ spécialisé en information cognitive et environnements de formation.Il a créé et il est toujours membre du Centre interuniversitaire de recherche en technologies d’appren-tissage, le CIRTA (www.cirta.org).

KIOSQUE « E »Centre de recherche interuniversitaire sur la formation et la professionenseignante (CRIFPE)

Au Canada et au Québec, le CRIFPE est le seul centre de recherche qui se consacre exclusivement àl’étude de l’enseignement et de la profession enseignante. Centre interuniversitaire et multidisciplinaire,le CRIFPE comprend actuellement 33 chercheurs réguliers, 47 chercheurs associés, 47 chercheursinternationaux, 345 étudiants, 23 professionnels, techniciens, secrétaires et webmestres. Pour plus derenseignement : www.crifpe.ca.

KIOSQUE « F »Revue des sciences de l’éducation

La Revue des sciences de l'éducation est l'entreprise commune des facultés, départements, instituts etécoles universitaires francophones d'éducation du Canada. Elle a pour but la diffusion des résultats dela recherche en sciences de l'éducation. Elle accueille un large éventail de disciplines liées au domainede l'éducation et publie des textes qui contribuent à l'avancement des connaissances et à la réflexioncritique. Certains numéros seront disponibles sur place pour achat. Pour plus de renseignements :www.rse.umontreal.ca.

KIOSQUE « G »Centre d’études et de formation en enseignement supérieur (CEFES)

Le CEFES est un centre d’études, de réflexion et de formation qui appuie les personnels voués àl’enseignement dans leur rôle de formation des étudiants. Il agit en étroite concertation avec les facul-tés et les unités et vise à faire connaître les démarches pédagogiques les plus appropriées, en ce qui atrait à la fois à la planification, aux choix des stratégies d’apprentissage et aux méthodes d’enseigne-ment ainsi qu’au choix des modalités d’évaluations les plus appropriées. Ceci dans le but de favoriserdes apprentissages de qualité chez les étudiants et dans l’ensemble de la formation dispensée dans lesprogrammes d’études de l’Université de Montréal. Pour plus de renseignements :www.cefes.umontreal.ca.

133

KIOSQUE « H »Centre d’études sur l’apprentissage et la performance (CSLP/CEAP)

Le CEAP (Center for the Study of Learning and Performance en anglais, CSLP) est un centre derecherche basé à l’Université Corcordia comprenant plus de 70 professeurs, chercheurs ou associés, 20employés et près de 200 étudiants aux cycles supérieurs.

Le CEAP poursuit quatre objectifs : améliorer la compréhension théorique et pratique des facteursassociés à l’apprentissage et l’utilisation des aptitudes complexes; offrir de la formation et du soutienaux éducateurs et aux administrateurs; fournir des ressources au milieu de l’éducation afin d’appliquerdes idées novatrices et former les personnes qui poursuivent des études supérieures liées à l’apprentis-sage et à la performance. Pour plus d’information : http://doe.concordia.ca/cslp/CSLP-About.php

KIOSQUE « I »Maison des technologies de formation et d’apprentissage Roland Giguère(MATI)

La MATI est une unité interuniversitaire comprenant la participation de l'École Polytechnique deMontréal, de l'Université de Montréal et des Hautes Études Commerciales. La MATI poursuit deuxgrands objectifs: 1 – le développement de connaissances fondamentales et de connaissances appli-quées (incluant des méthodes et des outils) sur l'utilisation des technologies dans la formation et l'ap-prentissage; 2 – le transfert de ces connaissances en vue de leur intégration et leur utilisation dansdifférents programmes d'études offerts par les institutions partenaires. Pour plus de renseignements :www.matimtl.ca.

KIOSQUE « J »AIPU-Amériques / Revue Res Academica

L’AIPU a un conseil d'administration international et est constituée de zones et de sections. Une zonegéographique désigne un continent. Au sein de l'AIPU, il y a actuellement trois zones géographiques,soit l'Afrique, les Amériques et l'Europe. Pour plus de renseignements : www.aipu-ameriques.org. ResAcademica est la revue officielle de l’AIPU.

KIOSQUE « K »Association québécoise de pédagogie collégiale (AQPC)

Créée par un groupe de pédagogues désireux d'animer la vie pédagogique des collèges et de valoriserla profession enseignante à l'enseignement supérieur, l'AQPC est une association ouverte à l'ensembledu personnel des collèges publics et privés, des universités et des autres organismes de l'éducation, duQuébec et des autres régions. Pour plus de renseignements : www.aqpc.qc.ca.

13424

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire

KIOSQUE « L »Association pour la recherche au collégial (ARC)

L’ARC travaille au développement de la recherche dans les établissements d'enseignement collégial,entre autres par la prise de positions sur les questions relatives à ce dossier, la tenue d'activités ou decolloques, la mise sur pied de mesures de soutien à la recherche, l’attribution de prix et, plus récem-ment, la réalisation de métarecherches. Pour plus de renseignements : http://vega.cvm.qc.ca/arc/.

KIOSQUE « M »Association pour les applications pédagogiques par ordinateur au post-secondaire (APOP)

L’APOP œuvre dans le domaine de l’intégration pédagogique des TIC (technologies de l’informationet des communications) en enseignement et en apprentissage. L’APOP regroupe principalement desmembres du personnel enseignant, technique, professionnel et administratif des établissements franco-phones et anglophones, privés et publics, du réseau collégial et éducatif québécois. Elle participe àl’élaboration et à la planification d’interventions et de productions contribuant à favoriser l’intégrationpédagogique des technologies au postsecondaire. Pour plus de renseignements : www.apop.qc.ca.

KIOSQUE « N »

Centre de recherche interdisciplinaire sur les technologies émergentes del’Université de Montréal (CITÉ)

Le Centre de recherche interdisciplinaire sur les technologies émergentes (CITÉ) de l’Université deMontréal oriente ses recherches sur les usages innovants des nouvelles technologies de l’informationet de la communication. Issu de l’initiative de trois départements fondateurs, le Département de com-munication, le Département d’informatique et de recherche opérationnelle (DIRO) et l’École debibliothéconomie et des sciences de l’information (EBSI), le CITÉ de l’Université de Montréal offreune occasion unique de fusion des savoirs. À ces trois départements s’ajoutent connaissances et exper-tises provenant de domaines aussi variés que la psychologie, la sociologie, le droit, l’administration, lemarketing, la santé, la linguistique, les mathématiques, la démographie et l’éducation. Pour plus derenseignements : www.cite.umontreal.ca.

Mercredi 16 mai18h30Agora, Pavillon Jean-Coutu

Cocktail dînatoire

135

Jeudi 17 maide 8h30 à 9h30, salle Z-330

Conférence thématique

Jean-Louis BRAZIER, Ph.D.Professeur titulaire

Faculté de pharmacie, Université de Montréal

J'innove, ils interagissent, nous interagissons!

L’interactivité est devenue une “vertu cardinale” en éducation. La mise en place de formats pédagogi-ques innovants donne diverses facettes à l'interaction. Ces formats permettent aux étudiants (e) sd'interagir de nombreuses façons pour améliorer la qualité de rétention des connaissances, des appren-tissages et améliorer les compétences. Nous présentons trois formats pédagogiques dans lesquels dif-férents modes d'interaction sont mis en jeu dans des cohortes de grands groupes.

• Les notes de cours interactives constituées d’un codex comprenant l'intégralité du cours émailléde zones d’activités rendent possible une interaction immédiate pendant le cours. Ces activitéssont présentées sous un format électronique qui ouvre les possibilités d'enrichissements pédago-giques variés en classe et leur mise à la disposition des étudiants sur un intranet. Ainsi, chez eux,les étudiants travaillent leurs cours dans les conditions strictement identiques à ce qu’ils ont vécuen cours.

• L'intégration de connaissances par les jeux de rôles permet lors de travaux de résolution de pro-blèmes complexes en équipe de réaliser des interactions nombreuses, riches et efficaces entremembres de l'équipe, entre étudiants et enseignants, lors de l'étape de résolution et lors de laprestation des jeux de rôles.

• Ces mêmes types d'interactions sont possibles dans un cours basé sur la résolution de situationsprofessionnelles à partir d'un corpus de connaissances déposé sur un site WEB et par enseigne-ment par les pairs.

13624

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire


Faculté de psychologie et des sciences de l'éducation (PSED)Université catholique de Louvain (Belgique)

Dispositifs de formation susceptibles de favoriser l’engagement desétudiants universitaires dans leurs études.

L'objet de cette communication sera d'analyser et d'interpréter les effets de dispositifs de formationproposés à des étudiants de premier cycle universitaire, en termes d’engagement dans leur apprentis-sage et en termes de transfert de connaissances. Des résultats de recherches seront présentés, notam-ment portant sur les conditions dans lesquelles les caractéristiques des dispositifs de formation propo-sés aux étudiants ont pu susciter l'engagement, l’apprentissage et le transfert, et ce, dans différentsprogrammes de formation.

137

Jeudi 17 maide 8h30 à 10h00, Salle Z-200



Faustin KHANG’MATEProfesseur

Université de Lubumbashi, Congo, Cellule de pédagogie universitaire

Les midis pédagogiques : une expérience d'innovation dansl'encadrement des enseignants à l'Université de Lubumbashi enRépublique démocratique du Congo

En vue de permettre aux enseignants de l’Université de Lubumbashi en République démocratique duCongo d’améliorer la qualité de leurs enseignements, la Cellule de pédagogie universitaire mise enplace depuis 2003 organise une fois par semaine à midi de courtes séances d’une heure d’initiation à debonnes pratiques pédagogiques dénommées « Midis pédagogiques ». Une grille périodique des sujetssur un calendrier rotatif est transmise dans chaque faculté pour sensibiliser les enseignants et faciliterl’inscription à l’avance. Ce programme a permis à des enseignants de s’ouvrir à de nouvelles pratiqueset améliorer la qualité de leurs enseignements tant au niveau de la planification des enseignementsqu’au niveau des méthodes d’enseignement et d’évaluation. La Cellule de pédagogie universitaire del’Université de Lubumbashi envisage d’intégrer dans un proche avenir un module sur la formation àdistance.

13824

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire



Louise LANGEVINProfesseure titulaire

UQAM, Montréal, Québec, Département d'éducation et pédagogieGilles RAICHE

ProfesseurUniversité du Québec à Montréal, Département d'éducation et pédagogie

Louise MÉNARDProfesseure

Université du Québec à Montréal, Département d'éducation et pédagogieDiane LEDUC

Professionnelle de rechercheUniversité du Québec à Montréal, Département d'éducation et pédagogie

Catherine GAGNONÉtudiante au doctorat

Université du Québec à Montréal, Département d'éducation et pédagogieNadine TALBOT

Étudiante au doctoratUniversité du Québec à Montréal, Département d'éducation et pédagogie

Ilia ESSOPOSÉtudiante au doctorat

Université du Québec à Montréal, Département d'éducation et pédagogie

Un portrait disciplinaire contraste de l'enseignement à l'université :des pistes pour la formation

Les formations offertes dans nos universités visent généralement l’ensemble des professeurs sans égardaux disciplines qui constituent de véritables “tribus” (Becher, 1994) auxquelles s’identifient fortementles professeurs. C’est dans cette perspective qu’une enquête a été menée auprès de 22 départements de3 universités. Plus de 180 professeurs furent joints par un questionnaire en ligne (27 %) dont 45 lefurent par des entrevues individuelles et 270 heures d’observation. Notre objectif étant de raffiner lesoffres de formation pour innover, nous avons procédé à l’identification des conceptions, pratiques etbesoins déclarés dans un questionnaire et en entrevue, puis observés en classe. Les analyses statisti-ques révèlent que les professeurs des sciences appliquées se distinguent nettement des autres par unestratégie plus centrée sur le professeur et la transmission d’informations aux étudiants. Mais, si desdifférences significatives existent entre les disciplines, nos analyses qualitatives permettent d’en com-prendre le sens et de préciser des besoins.

139



Faïza BENNISFaculté des sciences Aïn Chock, Casablanca, Maroc, Département de biologie

Mariame EL MESSALFaculté des sciences Aïn Chock, Casablanca, Maroc, Département de biologie

Mounia OUDGHIRIFaculté des sciences Aïn Chock, Casablanca, Maroc, Département de biologie

Évolution de la conception des pratiques pédagogiques chez lesenseignants universitaires marocains entre 1991 et 2006

La notion de pédagogie a été introduite dans les universités marocaines en 1986, d’abord, à la facultéde médecine de Casablanca, ensuite progressivement dans d’autres établissements. L’objectif de cetravail a consisté à mesurer sur une période allant de 1991 à 2006 l’évolution de la perception desenseignants au sujet : de la motivation pour entreprendre une démarche d’évaluation de leurs pratiquespédagogiques; des besoins de formation en pédagogie. Avant la mise en place du système LMD (2003),des sondages ont montré une grande réticence à tout type d’évaluation. En 2006, une enquête a pu êtreréalisée au niveau de neuf établissements de l’Université Hassan II Aïn Chock de Casablanca. Lesrésultats ont montré un changement radical quant à l’attitude des enseignants vis-à-vis de la mise enplace d’un dispositif d’évaluation des enseignements, de la formation, des apprentissages et des struc-tures administratives.

14024

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire




Julien MERCIERProfesseur

UQAM, Québec, Département d'éducation et formation spécialiséesMonique BRODEUR

ProfesseureUniversité du Québec à Montréal, Département d'éducation et formation spécialisées

Colette DEAUDELINProfesseure

Université de Sherbrooke, Faculté d'éducation

Validité, fidélité et interprétation d’une méthode d’évaluation d’unréseau conceptuel dans le cadre de la formation des enseignants

L’évaluation des apprentissages des futurs enseignants en formation initiale peut être améliorée parl’utilisation de méthodes dont les propriétés métrologiques sont évaluées. La méthode du réseau con-ceptuel est l’une de celles-ci, mais l’état actuel des connaissances ne permet pas de guider son utilisa-tion optimale dans la formation des enseignants. Cette présentation discute de certains aspects de lavalidité, de la fidélité et de l’interprétation d’une méthode de correction d’un réseau conceptuel dans laformation des enseignants. Les participants sont 45 futurs enseignants. Lors du cours-stage de troi-sième année, ils ont produit un réseau conceptuel concernant l’intégration pédagogique des technolo-gies de l’information et de la communication. Les réseaux ont été évalués par deux codeurs indépen-dants. Les résultats montrent une très bonne fidélité. La validité et l’interprétation sont discutées aumoyen de théories cognitives concernant la production du discours. Les retombées pour l’évaluationdes apprentissages des futurs enseignants sont discutées.

141



Jacques RAYNAULDProfesseur titulaire

HEC Montréal, Québec, Institut d'économie appliquéeMarie-Pierre PELLETIER

HEC Montréal, Québec

L’efficacité de l’apprentissage en ligne : une analyse longitudinaled’un cours de politique économique

La question de l’efficacité de l’apprentissage en ligne a suscité beaucoup d’intérêt au cours des derniè-res années. Si de nombreux programmes sont maintenant offerts à distance sous un format électroni-que, il existe encore beaucoup d’interrogations sur la performance véritable de tels dispositifs d’ap-prentissage. Dans cette recherche, nous décrivons les résultats obtenus pour un cours de politiqueséconomiques du programme de B.A.A. de HEC Montréal offert à distance lors des étés 2005 et 2006.La formule du cours (même professeur, matériel pédagogique identique, etc.) offre un cadre d’expéri-mentation particulièrement propice à ce type d’évaluation. Les résultats montrent que les étudiantsinscrits au cours à distance ont obtenu des résultats légèrement supérieurs à ceux de leurs collèguesayant suivi le même cours en classe, et ce, pour chacune des deux années. La méthodologie proposéepourrait être utilisée pour mesurer sur une base régulière l’efficacité des apprentissages dans des dis-positifs à distance.

14224

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire



Louise SAUVÉProfesseure

Téluq – UQAM, Montréal, Québec, UER ÉducationLise RENAUDProfesseure

UQAM, CommunicationMargot KASZAP

ProfesseureUniversité Laval, Éducation

Claire ISABELLEProfesseure

Université d'Ottawa, Administration scolaire

Les jeux en ligne : des outils efficaces pour l’enseignementpostsecondaire

Notre communication s’inscrit dans le cadre d’une recherche longitudinale sur les impacts des jeuxéducatifs entreprise par une des équipes de recherche du réseau canadien ApprentisSAGE par les jeuxet simulations (ApprentisSAGE – JeS) financée par le CRSH-INÉ et CANARIE. Nous appuyant surles derniers résultats d’une analyse systématique des impacts du jeu sur l’apprentissage, nous défini-rons d’abord ce qu’est un jeu éducatif. Puis, nous décrirons les mécanismes du jeu qui favorisentl’apprentissage et les apprentissages réalisés dans le jeu. Ensuite, nous présenterons des jeux en lignedéveloppés par des enseignants à l’aide d’une coquille générique (Jeu de Parchesi). Enfin, nous invite-rons les participants à commenter les environnements de conception de jeux comme moyen d’appuinovateur à leur enseignement universitaire et à échanger sur les impacts des jeux sur l’apprentissageactif.

143




Jeremy VAN HELSTÉtudiant doctorant

Université du littoral Côte d'Opale, France, Laboratoire de recherche littorale en activitéscorporelles et sportives (R.E.L.A.C.S)

Gautier ZUNQUINEnseignant-chercheur

Université du littoral Cote d'Opale, Laboratoire de recherche littorale en activitéscorporelles et sportives (R.E.L.A.C.S)





Gilles BUI-XUANEnseignants, éducateurs de santé


Jacques MIKULOVICUniversité du Littoral Cote d'Opale, France, Laboratoire de recherche littorale en activités

corporelles et sportives (R.E.L.A.C.S)

Internet comme outil d’éducation à la santé lors du suivi d’un publicde jeunes obèses

La diminution des dépenses physiques liées au mode de vie est l’un des facteurs expliquant l’augmen-tation de l’obésité infantile. La mise en place d’un habitus de vie physique nécessite une évaluationrégulière accessible pour l’enfant et préservant sa motivation tout en observant les effets positifs deson changement de comportement. Pour répondre à ces impératifs, nous avons mis au point un suivipar l’intermédiaire un site internet ou l’enfant possède un compte rendu de son évolution sous formede score et peut poser des questions ayant ainsi le sentiment d’être suivi de façon régulière. Celal’incite à poursuivre ses efforts et lui permet de modifier son style de vie à un rythme qui lui est propre.Le clinicien garde un contact virtuel avec l’enfant et évalue l’ampleur des changements. L’enfant, parl’aspect ludique retrouvé lors de ses connexions et l’auto évaluation, est incité à maintenir le contactavec le formateur et à poursuivre sa prise son éducation à un nouvel habitus de santé physique.

14424

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire



André LECHEVALIERIngénieur pédagogique

Université Joseph Fourier, Grenoble, France, Campus numérique HygienosiaJean CALOP

ProfesseurUniversité Joseph Fourier, Grenoble, France, Faculté de pharmacie

Marie-Reine MALLARETDocteur

Centre hospitalier universitaire de Grenoble, France, Unité d'hygiène hospitalièreDominique GOULLET

DocteurHôpital Édouard Herriot, Lyon, France, Pharmacie centrale

Bernadette VALENCEPharmacien

Centre hospitalier universitaire de Grenoble, France, Pharmacie

De l’enseignement universitaire à la formation professionnelle : quelleadaptation de la modalité « à distance »? L'exemple du Campusnumérique Hygienosia.

Le Campus numérique Hygienosia est un dispositif d’enseignement à distance en hygiène des soins,utilisé depuis 2003 en faculté de médecine et de pharmacie de Grenoble/France. La transposition de cedispositif vers la formation professionnelle a nécessité des adaptations de la modalité « à distance »pour tenir compte des objectifs et des publics concernés. Deux types de formations professionnellesont été déployés : un diplôme universitaire en stérilisation à destination des médecins, pharmaciens etingénieurs; une formation professionnelle visant un changement des pratiques d’hygiène des person-nels soignants non cadre. L’exposé détaillera particulièrement une expérience conduite avec des assis-tantes dentaires avec la mise en place dans le dispositif d’une fonction originale : la « correspondantede la formation ».

145



Jean-Pierre NOBLETProfesseur, responsable de la formation continue diplômante

École Supérieure des Sciences commerciales d'Angers, France Direction du programmegradué

Le déploiement d’un campus virtuel au service d’une formation pouradulte : une approche par la théorie de la sociologie de l’innovation

Le déploiement d’une formation de type hybride auprès d’une population adulte suppose l’implicationde nombreuses parties prenantes (enseignants de l’université, étudiants adultes de formation continue,tuteurs techniques et pédagogiques, direction des programmes, équipe d’assistanat, entreprises d’ori-gine….) dans la conception, l’administration, et l’organisation du dispositif de formation. Les acteursenrôlés reconnaissent à cette expérience de formation mixte, le statut d’innovation, aussi bien d’unpoint de vue pédagogique que d’un point de vue technologique. Le chercheur veut proposer une appro-che de l’innovation de type « sociologie de l’innovation » pour bien cerner la manière dont le campusvirtuel, devenu « objet-frontière » fédère les intérêts divergents des parties prenantes, et enrôle lesacteurs pour les mener à un pseudo consensus. Comment le chercheur enrôle-t-il progressivement desparticipants issus de plusieurs lieux, réinterprète-t-il leurs intérêts pour qu’ils s’adaptent à leurs pro-pres buts programmatiques et s’érigent ensuite en garde-barrières?

14624

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire




Patrick OBERTELLIProfesseur, directeur du Département de sciences humaines et sociales

École centrale de Paris, France, Département de sciences humaines et sociales

Oser, ou l'apprentissage de la prise de risques

L’apprentissage de la prise de risques est une nécessité dans l'enseignement supérieur; s’y joue laconstitution du sujet social, sujet pensant et agissant. Il renforce l’affirmation de la subjectivité singu-lière et aide à modeler le positionnement socioprofessionnel. Trois principaux niveaux d’apprentissagede prise de risques seront dégagés, celui de la pensée propre, celui de la relation humaine et celui del’action. Seront ensuite identifiés des facteurs qui tendent à freiner ce type d’orientation pédagogique,et tout d’abord l’influence d’un contexte sociétal dominant marqué par des sentiments d’insécurité.Seront également soulignés des obstacles de nature épistémologique, le clivage entre pensée et action,et la prise en compte souvent réduite de l’incertitude dans les démarches scientifiques. En exemple deformation à l’apprentissage de prise de risques, nous évoquerons la réalisation d’un projet en équiped’élèves ingénieurs de l’École Centrale Paris. Ceci permettra de souligner des caractéristiques du rôlede l’enseignant, et le besoin d'un travail personnel de distanciation par rapport à ses propres représen-tations du risque.

147



Michèle GARANTEnseignante-chercheure, présidente de l'IPM

Université catholique de Louvain, Belgique, Institut de pédagogie universitaire (IPM)Caroline VERZAT

Maître de conférences, responsable du département ingénierieÉcole Centrale de Lille, Département ingénierie

Logiques professionnelles et innovation pédagogique dansl'enseignement supérieur. Conditions d'émergence et de durabilité del'innovation pédagogique à travers l'analyse de deux situations.

Le processus d'innovation pédagogique (enseignement supérieur) est étudié à travers deux cas, danslesquels sont analysées les logiques professionnelles des enseignants-chercheurs, et dégagées les con-ditions d'implantation et de maintien de processus innovants en référence à la littératurepsychosociologique. La situation I présente le développement puis le retrait de cours fondés sur desméthodes actives dans une faculté de droit. La situation II décrit les changements dans le systèmed’évaluation de projets dans une grande école d’ingénieurs. Quatre types de facteurs sont analysés,d’une part dans la phase d’émergence de l’innovation, puis dans la phase d’institutionnalisation decelle-ci. Ces facteurs sont relatifs 1) aux différents acteurs de l’innovation et à leurs profils spécifiques(promoteurs, accompagnateurs, alliés…), 2) à la réflexivité collective structurée, 3) aux dispositifs etréseaux sociotechniques et sociopolitiques soutenant et légitimant l’innovation, 4) au mode de lea-dership soutenant le changement et assurant l’architecture sociale et pédagogique de l’activité.

14824

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire



Lilia Beatriz ORTEGAProfesseure

Université Nationale Autonome du Mexique, Mexique, ENEP AcatlanMaricela ORTEGA-VILLALOBOS

Étudiante de doctoratUniversité de Montréal, Québec, Département d’administration et fondements de

l'éducation

Tutorat universitaire intégral : une vision humaniste sur la formationdes étudiants. Le programme institutionnel de tutorat intégral dans laFES Acatlán de l’Université nationale autonome du Mexique

Face à la complexité du monde du travail professionnel que les diplômés devront affronter, nous por-tons attention aux concepts tels que la connaissance, les habilités, et plus récemment, les compétencesprofessionnelles. Les valeurs et les attitudes sont aussi mentionnées comme des éléments importantsdu profil professionnel. Cependant, les actions envisageant la formation intégrale et le développementpersonnel de l’étudiant, au-delà des aspects cognitifs, sont rares et isolées. Les programmes de tutorat,bien qu’ils représentent une activité plus personnalisée, sont généralement concentrés sur l’acquisitionde compétences pour la réussite des étudiants sur le terrain cognitif. À la Faculté d'études profession-nelles Acatlán de l'Université nationale autonome du Mexique (UNAM), le baccalauréat en pédagogiea instauré le Programme institutionnel de tutorat intégral (PITI) qui prétend couvrir divers aspects de laformation des étudiants qui n'avaient pas été considérés antérieurement, mais qui demeurent impor-tants pour leur développement personnel et professionnel. Ce travail met en relief la nature et lesprincipaux éléments du programme que nous avons développé avec une vision centrée surl'étudiant.JEUDI 17 MAI 2007, DE 8H30 À 10H00, SALLE Z-209

149




Geneviève MOOREChargée de mission, pédagogie active

Institut national des sciences appliquées de Toulouse, France, Centre des scienceshumaines

Bernard BOURRETDirecteur des études

INSA Toulouse, AdministrationAnne HERNANDEZ

ProfesseureINSA Toulouse, Centre des sciences humaines

Claude MARANGESProfesseur

INSA Toulouse, Département de génie biochimique et alimentaire

Réflexion pédagogique et conduite du changement à l’INSAde Toulouse.

Comment amener les enseignants dans une école d’ingénieurs en France à se poser des ques-tions sur leurs pratiques pédagogiques? Cette question a mis en œuvre la démarche de changementpédagogique à l’INSA de Toulouse qui a décidé en 2002 d’introduire l’Apprentissage par problème etprojet dans son cursus. Actuellement, une vingtaine d’enseignements en APP concernent plus de 1000étudiants répartis sur nos 5 années d’études et 40 enseignants s’y sont impliqués.La mise en œuvre aété progressive et s’est accompagnée d’informations, de formations en interne et en externe, renouve-lées chaque année, pour la fonction de tuteur en APP et pour la construction de dispositifs. L’objectifde faire une place plus large à la réflexion pédagogique a ainsi été atteint et le terme “apprentissage”,plus fréquemment utilisé, a vraiment mis l’apprenant au centre de la démarche pédagogique. À moyenterme, il n’est pas envisagé de généraliser l’APP, mais plutôt la diversité des pratiques.

15024

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire



Sabine GELAESAssistante

Université de Liège, Belgique, IFRES (Institut de formation et de rechercheen enseignement supérieur)Jean-Pierre BOURGUIGNON

ProfesseurUniversité de Liège, Belgique, Faculté de Médecine

Mise en place de séminaires d’apprentissage interprofessionnelde la résolution de problème chez des étudiants de fin de maîtrise ensciences médicales et en orthophonie

Notre objectif est d’exposer des étudiants de fin de maîtrise, de différentes filières de formation, à desséminaires interprofessionnels de résolution de problèmes et d’en évaluer les effets sur la perceptiondes rôles respectifs des différents professionnels. La médecine et l’orthophonie ont été choisies pour lamise en place de cette innovation pédagogique. Durant le séminaire, les étudiants doivent analyser unevignette clinique et discuter en groupes uniprofessionnels, dans un premier temps, et en groupesbiprofessionnels (c.-à-d. étudiants des deux disciplines mélangés), dans un second temps. Les produc-tions des groupes sont discutées collégialement en mettant en évidence les spécificités de chacune desapproches. Les représentations des étudiants et leur évolution sont évaluées à l’aide de questionnairesadministrés avant et après le travail en groupes biprofessionnels. Les stratégies du PBL, ayant pourvocation première un décloisonnement des matières, sont utilisées dans un contexte plus riche mêlantdes apprenants de diverses filières de formation en soins de santé.

151



Michelle THÉRIAULTProfesseure et directrice générale du CEFRES

UQAM, Montréal, Québec, Département des sciences juridiquesDominique BÉRAUD

Agente de recherche et de planification et coordonnatrice du CEFRESUQAM, Bureau de l'enseignement et des programmes

Tables rondes sur le rôle et la place des centres de pédagogie dansnos universités

Au printemps 2006, quelques membres du Comité directeur du Centre de formation et de recherche enenseignement supérieur (CEFRES) de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) ont rencontré lesresponsables des centres de pédagogie des universités du Québec et de l’Université d’Ottawa afin derecueillir des renseignements sur le fonctionnement, les activités et le financement de ces centres.L’objectif de cette démarche était de dresser le portrait, sous la forme d’un tableau comparatif, du rôleet de la place des centres de pédagogie dans nos universités. Ce tableau est en voie d’être dressé etservira de base de discussion aux quatre tables rondes qui se tiendront sur une journée complète. Cestables seront suivies par une plénière durant lesquelles nous préciserons l’impact et la valeur ajoutéedes services dispensés par les centres de pédagogie au sein des universités ainsi que le mode de fonc-tionnement à privilégier.

Thèmes retenus :

Table ronde 1 : la formation des nouveaux enseignants;

Table ronde 2 : le perfectionnement des enseignants;

Table ronde 3 : l’accompagnement des enseignants et le soutien des innovations pédagogiques;

Table ronde 4 : le fonctionnement des centres de pédagogie universitaire. ».

15224

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire


AIPU-001-2403306Colloque

(90 min. avec option de 90 min. supplémentaires pour une partie plus expérimentale)

Benoît BOLDUCDirecteur général

Association québécoise de pédagogie collégiale, Québec, Direction généraleHélène ALLAIRE

Conseillère pédagogiqueCégep Marie-Victorin

Raymond-Robert TREMBLAYDirecteur des études

Cégep Marie-Victorin - Direction des étudesLise ST-PIERRE

ProfesseureUniversité de Sherbrooke, Faculté d'éducation

Jean-Pierre BONINConseiller pédagogique

Cégep Ahuntsic, Direction adj. des études Service des programmes & développementpédagogiqueGilles CANTIN


Youri HARVEYProfesseur

Cégep de Sainte-Foy, Département d'arts plastiques

La mise en œuvre de l'approche par compétences à l'enseignementsupérieur

Le colloque propose aux spécialistes de l’enseignement supérieur une réflexion sur l’expérience duréseau collégial québécois dans la mise en œuvre de l’approche par compétences, tant à la formationpréuniversitaire qu’à la formation technique. Des enseignants, des conseillers pédagogiques et desadministrateurs pédagogiques feront part de leur pratique, de leurs recherches et de leurs conclusionsau terme de plus de dix années de mise en œuvre de l’approche.Le colloque permettra de constaterqu’on peut mettre en œuvre cette approche au niveau postsecondaire sans pour autant sacrifier la maî-trise des connaissances. Les participants pourront ainsi évaluer la transférabilité de l’approche dans lesinstituts techniques et dans les universités, y compris pour ce qui touche le volet théorique de la

153

formation.Le colloque suivra un fil conducteur assurant la coordination des présentations. Il se con-clura par un forum synthèse dans le cadre duquel les participants seront invités à partager leurs opi-nions, réserves et attentes en ce qui a trait à l’opportunité de l’approche par compétences à l’enseigne-ment supérieur. Le forum lancera ainsi un débat sur le développement de la pratique réflexive de laprofession enseignante et sur le rôle de l’enseignant au collège et à l’université dans le cadre de l’ap-proche par compétences.

Le colloque propose aux spécialistes de l’enseignement supérieur une réflexion sur les acquis du ré-seau collégial dans la mise en œuvre de l’approche par compétences, tant à la formation préuniversitairequ’à la formation professionnelle ou technique.Il permettra aux participants de prendre conscience dela possibilité d’intégrer cette approche à un niveau élevé de formation, sans sacrifier la maîtrise desconnaissances et sans viser une formation utilitariste. Il permettra à chacun d’évaluer la transférabilitéde l’approche dans les instituts techniques et dans les universités, y compris dans les domaines deformation les plus théoriques. Une attention particulière est portée à la question de l’évaluation desapprentissages et de l’évaluation des compétences, notamment par le moyen d’activité de synthèse.

Le colloque comprend une série de huit communications précédées d’une présentation générale etcomplétée par un forum synthèse :

8 h 30 : Ouverture par Hélène Allaire

8 h 45 : Compétences et culture générale : Raymond-Robert Tremblay

9 h 10 : Actes pédagogiques centrés sur l'apprentissage : Lise St-Pierre

9 h 40 : La didactique programme pour l'accompagnement d'équipes enseignantes :Jean-Pierre Bonin

10 h 10 : Pause

10 h 30 : Soutenir les élèves efficacement dans la maîtrise d'une compétence : Gilles Cantin

11 h : Réussir l'activité d'intégration à l'aide du portfolio : Youri Harvey

11 h 30 : Forum (intervention du groupe et de la salle en synthèse des éléments présentés)

12 h 15 : Fin du mini colloque.

15424

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire



Pascal DETROZDirecteur

Université de Liège, Belgique, Système méthodologique d'aide à la réalisation de tests(SMART)

Natahlie YOUNESEnseignante

Université d'Auvergne, France, Institut universitaire de technologieDesirée DONZALLAZ

Chef Ressort évaluationUniversité de Fribourg, Suisse, Ressort évaluation

Jean-Luc GILLESProfesseur

Université de Liège, Belgique, Service de didactique générale et intervention éducativeJean-Louis RICCI

Conseiller pour la qualité de l'enseignementÉcole polytechnique fédérale de Lausanne, Suisse, Centre de recherche et d'appui pour la

formation et ses technologies

Évaluation des enseignements par les étudiants dans la lignée deBologne : défis et enjeux en termes de modèles et d'outils

Le présent colloque s’inscrit dans le thème de l’évaluation des enseignements par les étudiants (EEE).Justifiée par la littérature scientifique, confrontée à de nouvelles réalités et dont l’impact est encore àmesurer, l’EEE doit améliorer la qualité de ses modèles et de ses outils pour s’intégrer dans le « défiqualité » lancé dans le cadre l’harmonisation de l’espace européen. Cette mutation à l’échelle interna-tionale des contextes liés aux enseignements n’est pas sans effet sur les enjeux et stratégies en termesd’évaluation des enseignements. En effet, l’EEE ne peut plus se concevoir comme une méthode isolée,méthodologiquement mal assurée, proposée sur base volontariste, et dont l’interprétation est laissée àl’appréciation intime d’un enseignant. Cet outil doit conduire les institutions à mieux gérer la qualité,à la penser scientifiquement et à l’intégrer dans un processus continu et constructif. Dès lors, il estnécessaire d'inscrire l'EEE dans une perspective systémique et d’en consolider les méthodes en ajus-tant nos modèles et nos outils eu égard à cette nouvelle réalité. À travers ce symposium, quatre univer-sités européennes de trois pays différents, à savoir l’Université de Liège, l’Université d’Auvergne,l’Université de Fribourg et l’École polytechnique fédérale de Lausanne présenteront à l’assemblée desoutils d’évaluation des enseignements en ligne et les modèles théoriques les sous-tendant. Ces présen-

155

tations aborderont également les aspects contextuels liés à l’utilisation de ces outils et donneront desexemples concrets d’utilisation et de régulation des enseignements ayant été favorisés par ces techno-logies.

Ce colloque vise à un partage des modèles et des outils entre les quatre universités présentant unecommunication et les auditeurs concernés par cette problématique. À l'issue de celui-ci, nous espéronspouvoir mettre sur pied une communauté structurée de praticiens permettant des avancées scientifi-ques significatives dans un domaine à enjeux et à fortes plus-values pédagogiques. Après une courteintroduction, le symposium sera organisé en six communications, chacune suivie par une période dequestions. Après ces présentations, un débat sera organisé autour des thématiques abordées.

• Présentation de la thématique et des différents intervenants

• Detroz, P, Mainferme R., Évaluation des enseignements à l'Université de Liège

• Younes, N., L’évaluation par les étudiants comme outil pour la qualité de l’enseignement

• Ricci, J.L., De l'évaluation des enseignements par les étudiants à la valorisation de l'enseigne-

ment dans la carrière académique : le chemin suivi par l'École Polytechnique Fédérale de Lau-

sanne

• Donzallaz, D., Charlier, B., Platteaux, H., Université de Fribourg : Évaluation et qualité de l’en-

seignement

• Gilles J.L., Bosmans C., Mainferme R., Piette S.-A., Plunus G. et Voos M.-C., Pratique réflexive

en enseignement supérieur : apports de l'évaluation des enseignements à la régulation d'un dis-

positif d'enseignement de la didactique générale

• Gilles, J.L., Detroz, P., Crahay, V., Mainferme, R., La qualité des évaluations des apprenants :

effets d’une régulation à l’aide du dispositif d’évaluation des enseignements

• Débat autour des thématiques abordées par le symposium

15624

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire


AIPU-001-8995811COLLOQUE (1/2 journée)

Claire BÉLANGERConseillère pédagogique

Université de Montréal, Québec, CEFESAlain LEGAULT

Professeur adjointUniversité de Montréal, Québec, Faculté des sciences infirmières

Florence BÉZIERResponsable des technologies et du soutien pédagogique

Faculté des sciences de l'éducation - DirectionUniversité Laval, Québec

France OUELLETResponsable de formation pratique

Université Laval, Faculté des Sciences de l’éducationChristian ST-PIERRE

Conseiller en formationUniversité Laval, Québec, Faculté des sciences et de génie

Daphné GIRARDOTResponsable de formation professionnelle

Université de Montréal, Québec, Faculté de pharmacieThierry KARSENTI

Professeur titulaireUniversité de Montréal, Québec, Faculté des sciences de l'éducation

Pourquoi intégrer le portfolio en enseignement supérieur? Réflexionsà partir de pratiques de portfolio

De plus en plus de programmes d’enseignement supérieur s’intéressent au portfolio comme soutien àl’apprentissage et à l’évaluation de compétences. Le portfolio est « une collection structurée de piècestémoins, diverses et authentiques, tirées d’archives plus larges, qui représente ce qu’une personne aappris pendant une certaine période et sur laquelle elle a réfléchi » (Barrett, 2004). De plus, « cettecollection permet à la personne de se construire progressivement un portrait juste du développement deses compétences » (Read et Cafolla, 1999). Cette définition met en lumière que l’intégration du portfo-lio relève d’une vision constructiviste de l’apprentissage et, de ce fait, implique des changementspédagogiques importants dans les facultés : 1) favoriser le rôle actif des étudiants dans leurs apprentis-sages et ainsi augmenter leur responsabilisation; 2) mettre l’accent sur les apprentissages des étudiantset être sensibles à leur cheminement; 3) se soucier d’aider les étudiants à développer une pratique

157

réflexive. De plus, l’utilisation du portfolio requiert une collaboration entre les enseignants pour assu-rer la supervision pédagogique nécessaire à sa réussite. En tant que stratégie novatrice d’apprentissageet d’évaluation, cet outil pédagogique ne peut donc pas être adopté dans n’importe quel programme.Pour que le recours au portfolio corresponde à un choix judicieux, le corps enseignant et administratifdoit se poser plusieurs questions d’ordre pédagogique et technologique. Ce colloque se propose d’exa-miner diverses pratiques relatives à l’usage du portfolio en milieu universitaire de manière à contribuerà la réflexion sur le sujet.

Participeront aussi à ce colloque : Daphné Girardot, Faculté de pharmacie, Université de Montréal;Florence Bézier et Christian St-Pierre, Faculté des sciences de l’éducation, Université Laval; ThierryKarsenti, Faculté des sciences de l’éducation, Université de Montréal.

Objectifs :

1) Présenter les enjeux entourant le choix du portfolio comme outil pédagogique en milieu universi-taire.

2) Susciter la réflexion et la discussion sur l’utilisation du portfolio en milieu universitaire en prenantcomme point de départ trois exemples de portfolio.

3) Jeter les bases d’une collaboration francophone pour le développement du portfolio comme outilpédagogique en milieu universitaire.

Déroulement :

Introduction et présentation du colloqueLe portfolio à l’université : problématique et enjeux

Claire Bélanger,CEFES, Université de Montréal

Implantation d’un portfolio dans un programme de 1er cycle en sciences infirmières

Alain Legault et Amélie RivardFaculté des sciences infirmières, Université de Montréal

Le portfolio numérique dans les stages en enseignement

Christian St-Pierre et Florence BézierFaculté des sciences de l’éducation, Université Laval

Mise à l’essai d’un portfolio afin de soutenir le développement des compétences transversales des

étudiants aux cycles supérieurs.

Daphnée Girardot et Pierre MoreauFaculté de pharmacie, Université de Montréal

Pause-santé

Travail de synthèse des participants réunis en équipe de travail

Lors des exposés, les participants seront invités à compléter un tableau qui leur permettra d’organiserles informations recueillies. Après les exposés, une discussion sera engagée en équipes de travailautour de la planification de l’usage du portfolio.

15824

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire

Plénière : brève présentation des synthèses réalisées en équipe

Le e-portfolio : pour favoriser l’intégration pédagogique des TIC à l’université

Thierry Karsenti, Faculté des sciences de l’éducation, Université de Montréal

Synthèse finaleAlain Legault, Faculté des sciences infirmières, Université de Montréal

159

Jeudi 17 maide 8H30 À 12H15, SALLE Z-315

AIPU-001-2393229COLLOQUE (1/2 journée)

Anne-Marie GRANDTNERCoordonnatrice, Projets CommUniq et GRIIP

Université du Québec, Québec, Direction des études et de la rechercheSylvie DORÉ

DoyenneÉcole de technologie supérieure

Hélène BILODEAUResponsable

Université du Québec en Abitibi-TémiscamingueClaude GALAISE

ProfesseurUniversité du Québec à Rimouski

Pédagogie universitaire : alimenter le changement organisationnel

L’amélioration de la pédagogie universitaire peut être considérée comme l’affaire d’un professeurindividuel seul dans sa classe. Mais, pour avoir un impact réel sur la qualité de la formation, un chan-gement en profondeur de la culture universitaire en regard de l’enseignement/apprentissage doit parailleurs reposer sur la concertation de diverses actions institutionnelles. Ce colloque a pour but d’ex-plorer, grâce à trois perspectives, différentes voies que peut prendre le changement institutionnel versl’amélioration de la pédagogie universitaire et de la qualité de la formation : celle du changementorganisationnel à l’École de technologie supérieure; celle du réseau de l’Université du Québec avec lamise en place du GRIIP (Groupe d’intervention et d’innovation pédagogique) et l’activation de projetsde développement des compétences essentielles; celle du SoTL (Scholarship of Teaching and Learning),une perspective favorisant la qualité de la formation par l’application de la recherche au domaine del’enseignement.

Les objectifs du colloque sont :

• de réfléchir sur le changement institutionnel, comment l’initier, comment se mobiliser et mobiliserle corps professoral à participer au changement;

• d’explorer le changement apporté par l’intégration du développement des compétences essentiellesdans les formations universitaires et leur impact sur la pédagogie;

• d’amorcer la réflexion sur l’implantation un modèle de développement pédagogique et profession-nel inspiré par la perspective du SoTL (Scholarship of Teaching and Learning).

16024

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire

Outre la présentation d’ouverture, le colloque comprend trois communications. Chacune sera d’unedurée de 20 minutes et sera suivie de 25 minutes d’échanges avec les participants :

00 Ouverture du colloque : Alimenter le changement pédagogique, Hélène Bilodeau

0 h 15 Le processus de changement organisationnel à l’ETS, Sylvie Doré

1 h Une perspective réseau : le GRIIP et l’intégration des compétences fondamentales dans

la formation universitaire, Anne-Marie Grandtner

1 h 45 Pause

2h La perspective du SoTL ou comment engager les professeurs dans le lien enseignement-

recherche, Anne-Marie Grandtner, Hélène Bilodeau et Sylvie Doré

2 h 45 Synthèse

3 h Fin du colloque

161


AIPU-001-1684697Atelier1/2 journée)

Véronique BESANÇONConseillère pédagogique

Université de Montréal, Québec, Centre de formation et d'étude en enseignementsupérieur

Michel BERGERONÉthicien au Comité universitaire d'éthique de la recherche

Université de Montréal, Québec, Bureau Recherche, Développement — ValorisationCéline FARLEY

Coordonnatrice à la formationInstitut national de santé publique du Québec, Québec

Caroline HÉBERTCoordonnatrice du volet francophone, Agence de santé publique du Canada

Québec, Programme d'amélioration des compétences

Le tuteur/facilitateur, un collaborateur et un acteur clé de lavalorisation d’un cours en ligne

Les programmes de bioéthique de l’Université de Montréal et le Programme d’amélioration des com-pétences en santé publique de l’Agence de santé publique du Canada offrent de la formation en ligne,les premiers en formation universitaire et les seconds en formation continue. Pour ce faire, tous deuxpartagent une même conception de l’apprentissage, à savoir une approche pédagogiquesocioconstructiviste centrée sur l’apprenant. Afin de fournir un cadre d’application favorable à cetteapproche en contexte d’utilisation des technologies, chacun de ces programmes a intégré, dès le débutde la conception des cours, le rôle d’un acteur jugé fondamental pour soutenir l’apprentissage : letuteur en ligne en bioéthique, ou facilitateur en santé publique.

Lors de cet atelier, nous présenterons le cadre innovateur de la démarche pédagogique, mis en placepar chacune des deux équipes de conception, pour favoriser le développement des compétences detuteur/facilitateur dans ces environnements numériques d’apprentissage en ligne. À partir des témoi-gnages des concepteurs d’une part et des tuteurs/facilitateurs engagés dans ces processus d’autre part,nous proposons d’explorer les rôles et responsabilités de cet acteur intermédiaire, de même que lesquestions et les problématiques qu’il rencontre et les changements de culture induits auprès des autresacteurs concernés par l’apprentissage en ligne.

16224

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire

Objectifs :

• Différencier le rôle des acteurs concernés dans la prestation d’un cours en ligne (tuteur/facilitateur,concepteur, responsable du cours, enseignant)

• Identifier les qualités du tuteur/facilitateur en ligne (ex. : bonnes connaissances, engagement, moti-vation, fiabilité) ainsi que les responsabilités qui lui sont dévolues (ex. : expertise en contenu, ani-mation, motivation, régulation…)

• Déduire les principaux moyens qui permettront de développer et de maintenir chez le tuteur/facilitateurles habiletés nécessaires à sa fonction (module en ligne, programme de formation continue, espacepour le développement de la pensée critique et de l’“empowerment ”, standards de qualité, etc.)

Déroulement :

A) Inscription aux groupes de discussion — 5 min — À leur arrivée, les participants sont invités às’inscrire au groupe de discussion de leur choix.

B) Présentation 1 — 30 min — Le tuteur comme collaborateur : un acteur important de la conceptionet de la valorisation d’un cours en ligne.

C) Présentation 2 — 30 min — Le tuteur : un acteur clé d’une communauté de pratique.

D) Présentation 3 — 30 min — Le tuteur en tension : un acteur incontournable de la formation desparticipants et un accompagnateur en coévolution.

E) Pause — 20 min.

F) Discussion en groupes — 30 min. Trois thèmes :

1. L’enseignement en ligne avec tutorat : un changement de culture en enseignement supérieur eten formation continue?

2. Formation, soutien, qualité et pérennité du tutorat : quelles sont les orientations à privilégier?

3. À partir, d’études de cas : quelles approches privilégiées pour résoudre divers problèmes vécus?

G) Plénière — 30 min — Discussion sur les éléments développés en petits groupes.

163


AIPU-001-1465243Atelier (1/2 journée)

Didier PAQUELINDirecteur de la formation continue

Université Michel de Montaigne, Bordeaux, France, Institut des sciences de l'information etde la communication

Jacques VIENSProfesseur titulaire

Université de Montréal, Québec, PPA, FSEGeneviève JACQUINOT-DELAUNAY

ProfesseurUniversité Paris VIII, France

Repenser l’innovation dans l’enseignement supérieur :questionnements autour des modèles et des processus dedéveloppement de l’usage des TIC.

L’objectif de cet atelier est de proposer un regard critique sur les modèles décrivant l’innovation péda-gogique afin de permettre une discussion collective qui permettra aux participants d’affiner leur com-préhension et leur analyse des processus d’innovation, dans le but d’alimenter leur recherche et leurpratique. L’atelier commencera par une présentation critique de différents modèles décrivant des pha-ses de développement de l’usage des TIC dans l’enseignement. Nous proposerons ensuite une modéli-sation du processus d’innovation qui vise à aborder la dynamique par laquelle des potentialités propo-sées par les dispositifs technologiques sont effectivement mises en œuvre. Un premier échange auralieu afin de permettre aux participants de discuter l’analyse présentée. Ce modèle sera ensuite ques-tionné en deux temps par deux chercheurs et deux praticiens engagés dans une recherche-action sur lethème “Campus numérique et Innovation pédagogique”. Ces interventions permettront d’animer undébat collectif. L’atelier sera un temps d’échanges permettant aux participants d’affiner leur compré-hension et leur analyse des processus d’innovation, dans le but d’alimenter leur recherche et leurpratique. Une synthèse collective sera produite à la fois en terme de consensus et de dissensus.

Liste des contributeurs :

Jacques AUDRAN : chercheur et acteur terrainJean-François CERISIER : chercheurHugues CHOPLIN (visioconférence)Didier PAQUELIN : présentation critique des modèlesCaroline RIZZA : chercheur et acteur terrainSynthèse de l’atelier : Jacques VIENS :Animation de l’atelier : Geneviève JACQUINOT-DELAUNAY.

16424

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire

Jeudi 17 maide 8h30 à 12h15salle P-219 – Pavillon Roger-Gaudry


Gérard RAMEAUCoordonnateur, Projets multimédias et formations aux TICE

Université Pierre Mendès, France, Institut universitaire de technologie

Le travail collaboratif assisté par ordinateur (TCAO) : Exemple d’unesolution technologique avec X-Tek

Le TCAO se développe de plus en plus dans nos pratiques universitaires, confrontant les usagers àdeux types de questions : comment s’y prendre? Avec quels outils? Pour permettre un échange autourde ce questionnement, cet atelier, qui se veut d’abord un atelier de “travaux pratiques”, vous proposede tester concrètement : 1) une approche méthodologique de la mise en œuvre d’un espace de travailcollaboratif; 2) une solution technologique, X-TEK, particulièrement adaptée au travail collaboratif enréseau. X-TEK est l’aboutissement d’une stratégie double : d’une part, parce que ce “générateur deportails et de plates-formes à vocation pédagogique et administrative ” a été conçu et développé dansune démarche de “conception assistée par l’usage”; d’autre part, parce que cette démarche a été dèsl’origine étroitement associée à une réflexion concernant les conditions d'appropriation des TICE dansla pédagogie, réflexion où les usagers concernés ont été fortement impliqués (cf. la communicationthématique intitulée “Conditions d'appropriation des TICE dans la pédagogie : pour une solution tech-nologique où les usages modélisent les espaces numériques de travail”). Très concrètement, les parti-cipants à cet atelier — qui seront en situation réelle face à un ordinateur — auront la possibilité de créeren ligne un espace de travail collaboratif sur une plate-forme X-TEK. S’ensuivra alors un momentd’échange et de synthèse sur les questions et difficultés rencontrées (aspects pratiques, aspects métho-dologiques), mais également sur les perspectives ouvertes par ce moment d’expérimentation pour cha-cun des participants. Les objectifs se situent à 2 niveaux :

• permettre aux participants d'expérimenter très concrètement la mise en place d'un espace de travailcollaboratif, tant d'un point de vue méthodologique que technologique (quel scénario pour quel typede d'usage? quels acteurs? quels outils? quelle organisation de l'espace?...) et de réfléchir aux condi-tions de mise en place d'un tel dispositif (notamment, quelle démarche d'accompagnement?).

• découvrir une plate-forme de travail collaboratif très complète mais simple de mise en œuvre etd'usage : INTRATEK (technologie X-TEK).

165

L’atelier qui est proposé est une occasion offerte aux congressistes intéressées par ce type de problé-matique de tester très concrètement :

• d’une part, une proposition de méthodologie de mise en œuvre d’un, ETC (espace de travailcollaboratif)

• d’autre part, la solution technologique X-TEK, en prenant en main son module d’applicationINTRATEK pour créer cet, ETC

Déroulement de l’atelier (4 phases) :

Phase 1 : Présentation des fonctionnalités de base de X-TEK

Phase 2 : Mise en œuvre d’un espace de travail collaboratif

Méthodologie proposée :

1. définir le “périmètre” de l’,ETC, à savoir le public concerné (types d’acteurs, nombres d’usagers),mais aussi la finalité (ce à quoi ça doit servir)

2. décider du mode d’organisation du travail collaboratif (quels types de rôles attribués aux différentsacteurs pour quels types de répartition des tâches)

3. définir le type d’organisation des contenus et les modes de communication à mettre en œuvre selonles usages prévus

Dans cette démarche, chacun aura à imaginer une situation concrète TRES SIMPLE, en s’aidant éven-tuellement d’un modèle qui lui sera proposé.

Phase 3 : Création en ligne d’un espace INTRATEK sur le site de X-TEK

Très concrètement, les participants auront la possibilité de créer des dossiers selon l’arborescence deleur choix, de publier des pages, de déposer des documents, de créer des profils de droits d’accès auxcontenus, des comptes utilisateurs, des groupes, d’activer différents modules de fonctionnalité (messa-gerie, forum, trombinoscope,…), conformément à ce qui aura été décidé à l’étape précédente.

Phase 4 : Bilan de l’atelier

Synthèse des questions et difficultés rencontrées dans la mise en œuvre de l’,ETC (aspects pratiques,aspects méthodologiques).

Perspectives ouvertes par ce moment d’expérimentation pour chacun des participants : quels sont lesprolongements possibles de cet atelier dans la pratique quotidienne, ou dans des projets en cours ou àmettre en œuvre?

Pour en savoir plus sur le projet X-TEK : http://www.xtek.fr

16624

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire

Jeudi 17 maide 10h à 10h15

PAUSE




Marietta LESOVICIDirectrice

Centre de formation continue, Roumanie, ministère de l'Éducation et de la RechercheMihaela NEAGU

ExperteConseil national de curriculum, Roumanie, ministère de l'Éducation et de la Recherche

Corina MARINDirecteure générale, ministère de l'Éducation, Roumanie

Améliorations des programmes de formation à partir du standard du «praticien réflexif ».

Des études internationales mettent en évidence le manque d’emprise de la formation continue desenseignants sur le changement de leurs pratiques en classe. Dans le contexte du renouveau du systèmed’éducation en Europe de l’Est, ce manque d’efficacité de la formation continue devient un enjeustratégique. L’hypothèse avancée ici est que la réflexivité de l’enseignant sur ses propres pratiques estinsuffisamment développée par les programmes de formation continue. Il s’agit dès lors de définir le «praticien réflexif », de rechercher des standards de réflexivité, des manières de les intégrer aux pro-grammes de formation continue et d’évaluer leur efficacité. À partir de l’étude et de l’évaluation detrois programmes de formation continue similaires ayant eu lieu en Roumanie, les auteurs essayerontd’aboutir sur des pistes applicables à la formation continue des enseignants en général.

167



Abdelmjid BENHIDAEnseignant-chercheur

Faculté de sciences et techniques, Marrakech, Maroc, Département de physiqueAbdelfattah BENKADDOUR

Enseignant-chercheurFaculté de sciences et techniques, Marrakech, Marocm, Département science de la terre

Mohamed ELABOUNI KHAYARIEnseignant-chercheur

Faculté de sciences et techniques, Marrakech, Maroc, Service des relations extérieuresMustapha RAIHANE

Enseignant-chercheurFaculté de sciences et techniques Marrakech, Maroc, Département sciences chimiques

Moha TAOURIRTEEnseignant-chercheur

Faculté de sciences et techniques, Marrakech, Maroc, Département sciences chimiques

Enquêtes au sein de la Faculté des sciences et techniques deMarrakech sur l'état des lieux de l'enseignement pratique

La Faculté des sciences et techniques de Marrakech a organisé le 15 mars 2006 la deuxième Journéepédagogique (JP2) sous le thème : « Les travaux pratiques de la formation expérimentale au dévelop-pement de compétences scientifiques et techniques ». Dans ce cadre, nous présentons les résultats dedeux enquêtes menées auprès des étudiants et des enseignants sur l’enseignement pratique dans notreétablissement. Plusieurs axes ont été abordés, notamment : le déroulement des travaux pratiques (TP),l'encadrement, l'évaluation des TP, et les moyens humains et matériels. Ces résultats ont révélé descontraintes (programmation inadéquate par rapport au cours magistraux, manque d’innovation et ac-tualisation régulière des TP, non-clarté des supports…) ainsi que des suggestions et des recommanda-tions.

16824

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire



Dominique MAURELChargée de cours

Université de Montréal, Québec, École de bibliothéconomie et des sciences del'information

Zeïneb GHARBIChargée de cours

Université de Montréal, Québec, École de bibliothéconomie et des sciences del'informationSabine MAS

Chargée de coursUniversité de Montréal, Québec, École de bibliothéconomie et des sciences de

l'informationMichèle HUDON

Professeure agrégéeUniversité de Montréal, Québec, École de bibliothéconomie et des sciences de

l'information

Portail de ressources pédagogiques en sciences de l’information : uneexpérience originale de collaboration en enseignement supérieur et devalorisation de pratiques pédagogiques

Un portail de ressources pédagogiques en sciences de l’information est diffusé sur le Web depuisseptembre 2006. Le développement de cet outil original résulte de la collaboration des professeurs etchargés de cours de l’École de bibliothéconomie et des sciences de l’information (EBSI) de l’Univer-sité de Montréal. Le but premier de ce portail consiste à créer un point d’accès à une variété de ressour-ces pédagogiques spécialisées dispersées et donc difficilement exploitables par les enseignants de l’EBSI.Ce portail intègre une terminologie et un inventaire des pratiques pédagogiques exemplaires en scien-ces de l’information. L’inventaire des pratiques pédagogiques est particulièrement apprécié non seule-ment par les enseignants de l’EBSI, qui voient là une opportunité de tester de nouvelles pratiques et defaire connaître les leurs, mais aussi par des enseignants en sciences de l’information en Suisse et enFrance.

169



Vincent WERTZProfesseur

Université catholique de Louvain, Belgique, Faculté des sciences appliquéesMarie-Noëlle DE THEUX

Conseillère pédagogiqueUniversité catholique de Louvain, Faculté des sciences appliquées

Thérèse BOUVYConseillère pédagogique

Université catholique de Louvain, Faculté des sciences appliquéesPascale WOUTERS

Conseillère pédagogiqueUniversité catholique de Louvain, Institut de pédagogie universitaire et multimédias

Une cellule pédagogique en FSA pour le développement professionnelde ses enseignants

La Faculté des sciences appliquées (FSA) de l'UCL a entrepris une réforme pédagogique majeure deson programme de premier cycle en 2000. Dès le début, un accompagnement pédagogique externes'est révélé nécessaire. Ensuite, La FSA s'est adjoint la collaboration d'un conseiller pédagogique etprogressivement, une cellule pédagogique de plusieurs personnes s'est mise en place. Cette contribu-tion détaille le pourquoi et le comment de cette évolution ainsi que les axes de travail actuels de lacellule pour ensuite dégager des pistes à développer en interactions avec l'Institut de pédagogie univer-sitaire et des multimédias (IPM).

17024

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire




David SAMSONConseiller en APTIC

Université Laval, Québec, Réseau de valorisation de l'enseignementGisèle PICARD

DirectriceUniversité Laval, Québec, Réseau de valorisation de l'enseignement

Dix années d’intégration pédagogique des technologies : un bilan

L’Université Laval investit chaque année 450 000 $ dans un programme de financement pour le déve-loppement d’applications pédagogiques des technologies de l’information et des communications(APTIC). Dans le cadre de l’enseignement régulier, ce programme a pour objectifs de stimuler laréflexion sur la qualité de la formation et d’encourager la recherche et le développement de moyenspédagogiques technologiques en vue d’améliorer l’enseignement et l’apprentissage. Il subventionne ledéveloppement de matériel pédagogique simple et d’applications pédagogiques multimédias comple-xes pour les cours en mode présentiel, hybride ou en mode entièrement à distance. L’université a vouluconnaître les retombées de ce programme à partir des données des dix dernières années et d’un ques-tionnaire transmis aux professeurs subventionnés. Nous ferons une description sommaire du programmeet du processus de financement, nous présenterons les résultats de la recherche exploratoire et nousterminerons par l’évolution du programme.

171



Pascale BLANCDirectrice – technopédagogie

HEC Montréal, Québec, GTI — TechnopédagogieGabriella FRANKEL

Conseillère en technopédagogieHEC Montréal, GTI – Technopédagogie

Marc FILIONProfesseur agrégé

HEC Montréal, service de l'enseignement du marketing

L’accompagnement de cours : une formule pour favoriser l’intégrationpédagogique des technologies de l’information

Trouver les formules adéquates pour favoriser l’intégration des technologies de l’information dans lesméthodes pédagogiques de la communauté enseignante est le défi de la section Technopédagogie deHEC Montréal. À l’hiver 2006, en complément des formations à l’utilisation d’applications pédagogi-ques, nous avons proposé aux professeurs de les accompagner durant la session entière pour leurdonner des conseils dans la recherche, la mise en œuvre ou l'évaluation de scénarios technopédagogiquespour leur cours. L’apport de cette approche est double : elle permet aux professeurs de réellement tirerà partie des technologies de l’information et à la section Technopédagogie d’augmenter son niveaud’expertise pour réaliser sa mission. Cette stratégie d’accompagnement est extrêmement prometteuse,car l’intégration pédagogique est au cœur d’une utilisation réussie des TIC. Cet article décrit la miseen place de cette approche pour un cours de marketing qui a permis à Technopédagogie d’établir unplan d’action pour une stratégie d’intervention.

17224

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire



Said BERROUKDoctorant en sciences de l'éducation ULP de Strasbourg,

Centre de recherche en information scientifique et technique, Algérie, CERISTBesma BEN SALAH

Maître technologueInstitut supérieur des études technologiques (ISET) Sousse

Département d'informatique

Apport et limite des formations des enseignants dans l’intégration desTIC dans les pratiques d’enseignement : cas de deux pays du Sud

Cette contribution traite de la problématique de l’innovation technopédagogique dans les établisse-ments de l’enseignement supérieur dans deux pays du Sud (Algérie et Tunisie). Notre travail a tentéd’analyser l’approche d’intégration des TIC dans les pratiques d’enseignement en considérant l'apportet la limite de la formation des enseignants. L’analyse part des caractéristiques de la politique généralede deux pays, sujets d’étude, relativement à l'intégration des TIC dans leurs secteurs d’enseignementsupérieur respectifs et de la place et des caractéristiques de la formation (cadre, objectifs, contenu etapproche de mise en œuvre) dans cette politique pour : évaluer le rôle, les effets, les apports et leslimites de cette formation dans la réussite ou l’échec de cette intégration; situer la responsabilité desenseignants et le rôle de leur formation par rapport aux autres facteurs et acteurs de l’innovationtechnopédagogique.

173




Sylvain TURCOTTEProfesseur

Université de Sherbrooke, Québec, Faculté d'éducation physique et sportiveCarlo SPALLANZANI

ProfesseurUniversité de Sherbrooke, Faculté d'éducation physique et sportive

Structuration et mise en œuvre d’un dispositif pédagogique axé surl’analyse de pratique assistée par vidéo

Au Québec, le nouveau programme de formation à l’enseignement vise le développement de compé-tences professionnelles (MEQ, 2001). Afin de rendre les étudiants aptes à inscrire leurs actes pédago-giques dans une pratique réflexive, nous avons élaboré un dispositif pédagogique axé sur l’analyse depratiques assistée par la vidéo. La mise en œuvre de ce dispositif repose sur deux étapes. Première-ment, les stagiaires doivent réaliser individuellement l’analyse d’une séance d’enseignement filméelors de leur stage à partir des cadres d’analyse traitant par exemple de la communication pédagogiqueet de la gestion de classe. Par la suite, ils sont regroupés en équipes et procèdent à un visionnementcollectif afin de porter un second regard sur l’analyse initiale réalisée par le stagiaire. Cette expériencea mis en évidence les difficultés d’utilisation des cadres d’analyse par les étudiants, une capacité d’ob-servation limitée et la nécessité de poursuivre le développement de ce dispositif pédagogique.

17424

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire



Raphaëlle CRÉTINDocteure en sciences de l'information et de la communicationUniversité Lyon 3, France, Centre Magellan — Équipe Socomor

Laid BOUZIDIProfesseur des universités

Université Lyon 3, France, IAE de Lyon

Conception et mise en œuvre d’un projet intégrant les technologies del’information et de la communication dans l’enseignement : la prise encompte du facteur humain

L’intégration et l’utilisation des TICE deviennent incontournables dans le monde éducatif. L'étude desproblématiques liées aux modalités d’intégration des TICE rassemble de nombreux chercheurs. Nousnous intéressons plus particulièrement à la prise en compte du facteur humain dans le cadre de laconception et de la mise en œuvre d’un outil TICE. Notre communication s’intéresse à la mise en placed’un dispositif particulier dans un Master 2 de formation continue en management général. Notreréflexion a été axée autour de la proposition d’outils techniques permettant de réduire partiellement letemps d’enseignement en mode classique. Tout d'abord, nous définissons le cadre méthodologique etorganisationnel dans lequel s’inscrit notre projet et nous présentons une méthodologie de conceptionde système d’information sur laquelle nous nous appuyons. Nous nous intéressons ensuite aux moda-lités de prise en compte des différents acteurs intervenants (enseignants, étudiants et acteurs techni-ques). Puis nous dégageons des besoins d’information pour chaque catégorie d’acteurs. Enfin, nousprésentons les aspects techniques ainsi que les perspectives d’évolution du système.

175



Martine LECLERCProfesseure

Université du Québec en Outaouais, Québec, Département des sciences de l'éducationJacques CLÉMENT

ProfesseurUniversité du Québec en Outaouais, Département des sciences de l'éducation

Les avantages et les défis de la formation en administration scolairepar vidéoconférence

L'enseignement par vidéoconférence représente certains avantages ainsi que de nombreux défis, dontl'un est certainement d'assurer une qualité des interactions entre le professeur et les étudiants, et entreles étudiants eux-mêmes présents sur plusieurs sites. Cette présentation a pour but de partager l’expé-rimentation d’un cours donné à des étudiants en administration scolaire poursuivant des études aucycle supérieur. On y fait état des avantages ainsi que des difficultés rencontrées tant par les ensei-gnants que par les deux professeurs. Des entrevues ont été réalisées par les professeurs pour mieuxsaisir l’expérience vécue par les étudiants. Même si la vidéoconférence offre de nombreux avantagestels qu’offrir aux gens éloignés la possibilité de poursuivre leur cheminement universitaire, elle con-fronte à de nombreux défis dont ceux de la dépendance face au technicien, de la limite imposée par lelocal et de certains besoins affectifs non comblés.

17624

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire



Sandrine CHARLESMaître de conférences

Université Lyon 1, France, Laboratoire de Biométrie — Biologie EvolutiveChristophe BATIER

Chef de projet SpiralUniversité Claude Bernarnd Lyon 1, PRACTICE

La visioconférence : un outil efficace pour le suivi à distancedes étudiants

La visioconférence est une technologie qui permet à des (groupes de) personnes de sites distants de sevoir et dialoguer oralement en temps réel. Dans le contexte universitaire, on peut en mesurer les avan-tages notamment pour les stages des étudiants. Il est en effet important de pouvoir suivre leur travail etdialoguer avec eux pendant ces longues périodes d’absence du campus. Nous présenterons le dispositifde visioconférence par Internet mis en place à l’Université Lyon 1 (France) sur la plate-forme e-learningSPIRAL. Il a été testé dans le cadre des stages de M1 du Master « Approches Mathématiques etInformatiques du Vivant ». Nous montrerons comment il s’insère dans le scénario de gestion et desuivi à distance des stages, et en pratique comment se déroulent les séances. Nous discuterons desbénéfices de la visioconférence par rapport à des outils plus « classiques » comme les forums ou leschats.

177

Jeudi 17 maide 10h15 À 12h15, salle Z-240



Sylvie NORMANDEAUProfesseure titulaire, vice-doyenne aux études

Université de Montréal, Faculté des arts et des sciencesJean FRIGAULT

Conseiller techniqueUniversité de Montréal, CEFES

Rhoda WEISS-LAMBROUProfesseure titulaire, directriceUniversité de Montréal, CEFES

Marilou BÉLISLEConseillère pédagogique

Université de Montréal, CEFES

Soutenir les étudiants des cycles supérieurs dans leur rôled'auxiliaires d'enseignement

L’objectif de la présentation est de décrire le développement et la mise en place d’ateliers de formationpédagogique pour les auxiliaires d’enseignement. Ces ateliers s’adressent aux étudiants des cyclessupérieurs qui participent à l’encadrement des étudiants dans les cours de premier cycle. Ils visent àdévelopper une base de connaissance en enseignement de façon à permettre aux auxiliaires d’ensei-gnement de mieux s’acquitter de leur tâche et de favoriser les apprentissages des étudiants qu’ils sontappelés à encadrer. Outre la description des ateliers offerts aux étudiants, la présentation portera sur laperception et la satisfaction des étudiants à l’égard de la formation reçue. Par ailleurs, les conditionsfavorables à l’implantation d’une telle formation et à sa pérennité seront discutées.

17824

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire



Marie BOULVAINAssistante pédagogique

Université Libre de Bruxelles, Belgique, Bureau d'appui pédagogiqueSophie LECLOUX

Assistante pédagogiqueUniversité Libre de Bruxelles, Belgique, Bureau d'appui pédagogique

Nadine POSTIAUXConseillère pédagogique

Université Libre de Bruxelles, Belgique, Bureau d'appui pédagogique

Les représentations des étudiants de 4e année dans leur rôle de« chef d’équipe » encadrant des étudiants de 1re année en formationd’ingénieur à l’Université libre de Bruxelles

La Faculté des sciences appliquées de l’École polytechnique de l'Université libre de Bruxelles proposeaux étudiants de 4e année un projet « Chef d’équipe ». Sélectionnés sur base d’un CV et d’une lettre demotivation, ces « Chefs d’équipe » encadrent un groupe de 6 étudiants de 1re année dans la réalisationde leur projet. Depuis 3 ans, 85 étudiants ont choisi ce projet. Comment ces chefs d’équipe se représen-tent-ils leur rôle? Leurs représentations répondent-elles aux exigences de congruence cognitive défi-nies par la documentation (Baudrit, 2000, et Moust, 1993)? Nous avons analysé les représentations queles chefs d’équipe avaient de leur rôle et nous les avons comparées aux caractéristiques définies par lesthéories de congruence cognitive.

179




Natacha DURANDConseillère pédagogique

Université de Genève, Suisse - Secteur formation et évaluation

Pratiques des langues dans un groupe d’universités européennes

Dans le contexte de la création de l’Espace européen de l’enseignement supérieur, le débat autour despratiques et de l’apprentissage des langues occupe une place importante dans les discussions, et enparticulier au niveau de l’enseignement primaire et secondaire. Au niveau universitaire, par contre, lesdébats et recherches en matière de pratiques langagières sont limités et s’intéressent plus particulière-ment à l’usage de l’anglais. La présente étude a pour objet un petit groupe d’universités européennes.Elle s’est intéressée à un ensemble d’aspects relatifs aux langues, comme la communication, la placedes langues dans les curricula, le soutien et les exigences en matière de connaissances linguistiquespour les étudiants, les enseignants et les collaborateurs administratifs. Cette présentation exposera lesrésultats principaux et proposera des pistes d’action pour les universités, forte du constat qu’un intérêtplus poussé autour de l’utilisation des langues est primordial pour évoluer dans un XXIe siècle où lemultilinguisme devient une nécessité.

18024

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire



Céline DAVESNEProfesseure affiliée

École supérieure de commerce, Rouen, France, Département langues, cultures et société

Les scénarios : une approche transversale des langues

Notre participation est ancrée dans le glissement du paradigme d’enseignement vers le paradigmed’apprentissage avec notamment l’introduction du Cadre européen commun de référence et du portfo-lio européen des langues à l’ESC Rouen. Nous aborderons également la question de l’évaluation descompétences linguistiques et communicationnelles dans une approche actionnelle. Ces champs derecherche correspondent en fait à une récente refonte de l’offre du Département Langues Cultures etSociété et constituent une ligne directrice nous permettant de repenser nos enseignements de languesdans un cadre global : de la mise en place du CECR et du PEL, aux innovations pédagogiques endécoulant jusqu’à l’évaluation des compétences travaillées dans ce nouvel environnement. Cette des-cription nous permettra de mieux appréhender le contexte dans lequel le travail collaboratif(intradépartement) et transversal (interdépartements) s’organise.

181



Sylviane BACHYAssistante de recherche, maître-assistante et conseillère pédagogique

Université catholique de Louvain, Belgique, FLTR/IPMAnne-Catherine SIMON

Chargée de coursUniversité catholique de Louvain Romanes/FLTR

Enseigner des compétences en linguistique française. Exemple d’undispositif innovant

La « pédagogie innovante » est au centre de notre présentation qui concerne la mise en place d’undispositif pédagogique axé sur l’apprentissage de deux compétences dans le cadre des cours de linguis-tique française aux premier et deuxième cycles à l’Université catholique de Louvain. L’innovation sesitue au niveau de la démarche pédagogique et au niveau de l’intégration des technologies. Dans unpremier temps, nous présentons la démarche pédagogique visant des apprentissages centrés sur l’étu-diant. Dans un second temps, nous analysons l’apport des technologies et les modifications apportéesau dispositif d’apprentissage. Nous présentons enfin l’évaluation du nouveau dispositif selon deuxpoints de vue : le point de vue de l’enseignant en référence au Scholarship of teaching and learning etle point de vue de l’étudiant, acteur de son apprentissage.

18224

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire




Michel LEPAGEProfesseur invité

Université de Montréal, Québec, Psychopédagogie et andragogieNicole MORENCY

Coordonnatrice de stageUniversité de Montréal, Centre de formation initiale des maîtres

Colette GERVAISProfesseur

Université de Montréal, Psychopédagogie et andragogie

Vers une communauté de pratique élargie : la présence desenseignants associés dans les séminaires de stage

Partant du principe qu'une formation professionnelle universitaire doit être sensible à la façon de pen-ser des praticiens, la mise en place d'un partenariat entre l'université et le milieu de la pratique apparaîtcomme essentielle. Le stage est souvent vu comme une des voies à privilégier pour atteindre ce but.Est-il possible d'élargir cet horizon en tentant d'intégrer enseignants associés et enseignants en forma-tion dans la perspective d'une communauté de pratique? Deux superviseurs universitaires ont acceptéd'intégrer à leurs séminaires les enseignants associés qui accompagnaient des stagiaires de quatrièmeannée. Ces enseignants participaient aux échanges et aux discussions habituellement réservés auxseuls stagiaires. Une analyse préliminaire d'entrevues et de réponses à un questionnaire rempli par lesacteurs de cette expérience a permis de constater que la présence d'enseignants expérimentés à uneactivité de formation universitaire pouvait contribuer à créer un lien professionnel important assimila-ble à une communauté de pratique.

183



Claudia GAGNONProfesseure responsable des stages en enseignement professionnel

Université de Sherbrooke, Québec, Département de pédagogie, Faculté d'éducationChantale BEAUCHERProfesseure adjointe

Université de Sherbrooke, Québec, Département de pédagogie, Faculté d'éducationAnne ROUSSEAU

Conseillère pédagogique aux stages en enseignement professionnelUniversité de Sherbrooke, Québec, Département de pédagogie, Faculté d'éducation

Louise LEHOUILLIERConseillère pédagogique en enseignement professionnel

Université de Sherbrooke, Québec, Département de pédagogie, Faculté d'éducation

Implantation d’un programme en enseignement professionnel : suivide la mise en œuvre des stages en début de formation

Pour répondre aux besoins particuliers de 95 % des étudiants en enseignement professionnel qui occu-pent dans le même temps un poste d’enseignant dans un centre de formation professionnelle, le nou-veau programme de Baccalauréat en enseignement professionnel (BEP) mis en place à l’Université deSherbrooke commence par une phase d’insertion professionnelle composée de trois stages, conférantainsi une grande responsabilité au milieu de pratique en début de formation. Bien qu’elles révèlentplusieurs aspects positifs, les premières années de mise en œuvre ont soulevé quelques questions etproblématiques qui ont mené à l’élaboration de dispositifs visant l’amélioration de cette phase d’inser-tion professionnelle. Cette communication vise à présenter le dispositif de stages mis en place à laphase d’insertion professionnelle du BEP de l’Université de Sherbrooke, les résultats et les questionsqui émergent de différentes consultations menées auprès des personnes concernées ainsi que les nou-veaux dispositifs d’encadrement envisagés pour remédier à certains problèmes de la phase I.

18424

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire




UQAM, Montréal, Québec, Département d'éducation et formation spécialiséesMonique BRODEUR

ProfesseureUQAM, Montréal, Québec, Département d'éducation et formation spécialisées

Catherine GOSSELINProfesseure

UQAM, Montréal, Québec, Département d'éducation et formation spécialisées

Les forums de discussion comme outil d’entraide pour les futursenseignants durant les stages de formation pratique

Les forums de discussion peuvent contribuer à l’apprentissage. On peut penser que les retombées desforums de discussion sur l’apprentissage dépendent en grande partie des modalités d’utilisation de cetoutil. Cette présentation vise à décrire les modalités d’implantation des forums dans le volet de forma-tion pratique d’un programme de formation à l’enseignement en adaptation scolaire et sociale entre2005 et 2007. Ces modalités, ancrées dans des considérations psychopédagogiques reliées à la forma-tion à l’enseignement, trouvent leur appui théorique à travers les notions de choc de transition, lapratique réflexive, l’autorégulation de l’apprentissage et le compagnonnage cognitif. Les résultats fontétat de la participation et de l’intérêt des étudiants. Par ailleurs, il conviendrait d’examiner les retom-bées de ces forums sur l’apprentissage des étudiants.

185




Patrick VAN GELEDoyen de la faculté infirmière

Haute école cantonale vaudoise de la santé, Lausanne, Suisse, Filière infirmières et infirmiers

Se mettre à l’heure des « best practices » de Bologne, sans trahir lechoix du paradigme d’apprentissage. Le défi d’un curriculum en soinsinfirmiers en Suisse

La Suisse a ratifié en 2004 la mise en œuvre des accords de Bologne. Suite à ces décisions, notrefilière infirmière de la Haute école cantonale vaudoise de la santé a connu en quatre ans deux change-ments curriculaires importants, la construction d’un programme au niveau tertiaire (dès 2002) et l’exi-gence de se conformer au cadre de Bologne (dès 2006). Notre programme, créé en 2002, adopte desprincipes pédagogiques inspirés du paradigme d’apprentissage : l’apprentissage par problèmes, l’alter-nance intégrative et l’intégration des savoirs, etc. Ce choix fondamental, appuyé par la littérature, noussemble la meilleure garantie de former et de mettre sur le marché des professionnels infirmiers compé-tents à haut degré d’employabilité. Cette présentation décrit et analyse notre démarche de préservernos choix pédagogiques tout en répondant au cadre restreint des « Best Practices » de Bologne.

18624

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire



Jacqueline GUIBALPrésidente

AIPU, France, AIPU-FranceIsabelle POULIQUEN

Marie-Claude LesageClaire GHERSI

Farid BoussamaPRAG Université de Montpellier France, Faculté de Droit

Les enjeux de la qualité dans une université en mouvement

La démarche qualité, considérée comme « une analyse de la réalité en vue d’une amélioration », ausens du guide de la qualité du ministère français de l’éducation nationale, nécessite, pour sa mise enœuvre, une première étape d’évaluation. Rapprocher l’évaluation de la démarche qualité n’impliquepas cependant de les confondre. Dans cet atelier, il s’agira de réfléchir à l’évaluation, dans le cadred’une recherche-action, comme partie prenante d’une démarche qualité pour des situations de prati-ques innovantes dans l’enseignement supérieur. Cette réflexion s’inscrira dans un processus itératifd’amélioration de la qualité des systèmes pédagogiques. La diversité des approches évaluatives dedifférents dispositifs pédagogiques, dont le numérique, sera prise en compte, afin d’en dégager lessignifications induites par les méthodes et outils utilisés à cette fin et de proposer des procédures demise en œuvre d’une telle démarche.

187

Jeudi 17 maide 12h15 à 13h30Agora, Pavillon Jean-Coutu

Lunch


ConférenceDaniel PERAYA

ProfesseurTECFA, Unité des technologies éducatives de la

Faculté de psychologie et des sciences de l'éducationUniversité de Genève

Pédagogie universitaire et TIC : regards sur l’hybridation et sesimpacts.

Les dispositifs dits hybrides semblent correspondre au mieux à la culture et aux formes organisation-nelles des universités européennes classiques comme le montre leur développement. Si les recherchessur les effets de ces dispositifs sont encore rares, elles demeurent surtout muettes sur les dimensionssusceptibles de produire ces effets et sur la nature même de ces dispositifs. Elles sont principalementlimitées à la perception qu’ont les étudiants du dispositif. Nous croyons que cette situation est en partiedue au fait qu’il manque un cadre descriptif permettant de les analyser. Notre contribution vise àcombler cette lacune et présente l’état actuel de notre propre cadre d’analyse, en en indiquant lesprincipales évolutions. Nous souhaitons aussi le mettre en confrontation avec ceux d’autres chercheurset collègues, B. Charlier et N. Deschryver, ayant réalisé une large étude sur les dispositifs hybrides misen œuvre dans les universités de Genève et de Fribourg. Dans cette contribution, nous présenterons lecadre d’analyse descriptif tel qu’il se formule aujourd’hui. Par rapport à de précédentes présentations(Charlier, Deschryver et Peraya, 2006), ce cadre a évolué et il le pourra encore selon les analysesconcrètes que nous espérons pouvoir réaliser bientôt. Nous signalerons donc les modifications et lesarguments qui les ont motivées, mais aussi certaines zones d’ombre, les questions qui restent aujourd’huiencore sans réponse satisfaisante. En conséquence, notre contribution, qui se veut un retour sur cecadre en élaboration, portera essentiellement sur des questions d’ordre théorique et méthodologique.

18824

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire




Maricela ORTEGA-VILLALOBOSÉtudiante 3ième cycle, Université de Montréal, Québec, Département d'administration et

fondements de l'éducationLilia Beatriz ORTEGA

ProfesseureUniversité nationale autonome du Mexique, Mexique, ENEP Acatlan

La formation pour l’enseignement des professeurs universitaires. Desaspects pédagogiques dans les programmes de maîtrise del’Université nationale autonome du Mexique

Le développement harmonieux et valorisant des fonctions de recherche et d’enseignement est un pro-blème fréquent à l’Université humboldtienne. À l’Université nationale autonome du Mexique, le corpsprofessoral comprend les chercheurs et les professeurs. La Loi de fondation établit la formation acadé-mique des deux comme un but institutionnel central. Le doctorat est à la base de l’éducation deschercheurs, tandis que la formation pour l’enseignement (FPE) est une des trois orientations possiblesdes études de maîtrise que nous avons étudiées, au moyen de l’analyse des programmes. La FPE est undes objectifs explicites dans plus de 90 % des programmes. Cependant, la plupart d’entre eux envisa-gent exclusivement l’approfondissement disciplinaire. Rarement (17 %), ils incluent des activités orien-tées sur les aspects pédagogiques pour la FPE. Cette discordance peut refléter l’existence de problèmesautour de la conceptualisation même de l’enseignement au sein de l’institution, ce qui peut entraverson amélioration et sa valorisation.

189



Andrée ROBERTSONConseillère pédagogique et chercheure

Université d'Ottawa, Ontario, Centre de pédagogie universitaire

Étude sur les besoins en formation et en appui à l'enseignement desprofesseurs à temps partiel : résultats préliminaires et esquisse d'unprogramme de formation

Dans un contexte de restrictions budgétaires, les institutions d’enseignement supérieur comptent deplus en plus sur l’expertise des professeurs à temps partiel pour dispenser une proportion importantedes cours destinés à la clientèle étudiante. Pourtant, peu d’universités s’astreignent à développer desprogrammes de formation spécifiquement destinés à cette clientèle à partir de besoins ciblés (Burnstad,2002). C’est dans cette perspective que l’Université d’Ottawa a lancé une étude dont l’objectif princi-pal était de dresser un portrait le plus juste possible des besoins en formation et en appui à l’enseigne-ment des professeurs à temps partiel. Une première analyse des résultats laisse voir que des composan-tes tant structurelles/institutionnelles que pédagogiques conditionnent l’efficacité de la tâche en ensei-gnement d’un professeur à temps partiel. Au plan pédagogique, si les professeurs à temps partiel utili-sent une variété de stratégies d’enseignement pour stimuler l’apprentissage des étudiants, certainesméthodes visant l’apprentissage actif méritent d’être explorées lors de l’élaboration du programme deformation.

19024

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire




Luc CÔTÉProfesseur titulaire, Département de médecine familiale et directeur

Université Laval, Centre de développement pédagogiqueNorma BÉLANGER

Professeure, Faculté de médecine,Université Laval, Centre de développement pédagogique

Carole BERGERConseillère en formation, Faculté de médecine

Université Laval, Centre de développement pédagogiqueAnnie SIMARD

Chargée de formation, Faculté de médecineUniversité Laval, Centre de développement pédagogique

Anick LÉGARÉConseillère en formation, Faculté de médecine

Université Laval, direction

Transmettre de la rétroaction constructive : une formation par Internetpour les superviseurs en médecine

En 2004, le Centre de développement pédagogique de la Faculté de médecine de l’Université Laval adéveloppé une formation pédagogique par internet destinée à des cliniciens impliqués en stage. Celle-ci vise à les aider à transmettre des rétroactions constructives à divers moments du stage en dévelop-pant des habiletés d’analyse critique quant à la manière de le faire. La formation comporte 6 modulesincluant : des exercices à partir de mises en situation; des capsules d’information, quelques lecturescomplémentaires des occasions de s’autoévaluer. Par ailleurs, les participants reçoivent le support etl’encadrement individualisé d’un tuteur pendant la formation. En 2004 et en 2005, nous avons mis àl’essai cette formation auprès de deux groupes de cliniciens enseignants (n=21). La version originalefut modifiée dans son contenu et dans sa forme, ce qui a donné lieu à un nouveau produit présentementen ligne. La présentation vise deux objectifs : décrire succinctement le contenu et les modalités d’ap-prentissage de cette formation; discuter les avantages et les exigences de ce type de formation.

191



Sylvie RATTÉProfesseure agrégée

École de technologie supérieure, Montréal, Québec, Département de génie logiciel et destechnologies de l'information

David GUILBERTÉtudiant à la maîtrise en TI

École de technologie supérieure

Augmenter la participation en classe lors d’une correction par lespairs. Compte-rendu d’une expérience simple avec le PC Tablette

Nous avons bâti une séance de corrections par les pairs où le professeur utilise un PC Tablette afind’évaluer dans quelle mesure une utilisation simple de cette technologie suscite une meilleure partici-pation des étudiants et par conséquent, une meilleure expérience collaborative. L’étape préparatoire àla séance de correction a consisté à sélectionner (en cycle) la réponse d’une équipe pour chaque ques-tion provenant d’un rapport de projet. Pendant la séance, le professeur affiche une réponse et alimentela discussion grâce à des mises en relief réalisées à l’encre numérique. Globalement, l’expérience apermis de susciter et d’enrichir la discussion et d’augmenter la participation des étudiants. De plus, lesmises en relief du professeur ont eu pour effet d’améliorer la qualité des corrections soumises. L’expé-rience sera rééditée à l’hiver 2007 en utilisant un outil permettant aux étudiants de soumettre en inte-ractif la solution qu’ils corrigent et leurs propres mises en relief.

19224

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire



Michèle DOUCETProfesseure agrégée

Université de Montréal, Québec, Département de biomédecine vétérinaire, Faculté demédecine vétérinaire

André VRINSVice-doyen à la formation professionnelle

Université de Montréal, Québec, Faculté de médecine vétérinaireDenis HARVEY

Professeur titulaireUniversité de Montréal, Québec, Faculté de médecine vétérinaire

André LAFLAMMEConseiller pédagogique

Université de Montréal, Québec, CEFES

Effet de l’utilisation de télévoteurs sur la motivation et l’interactiondurant des discussions de cas en grand groupe avec des étudiants depremier cycle en médecine vétérinaire à l’Université de Montréal

La participation individuelle, la motivation personnelle et l’interaction enseignant-apprenant sont deséléments essentiels aux discussions pédagogiques, mais demeurent un défi dans l’enseignement auxgrands groupes. Les systèmes de télévoteurs permettent de sonder les étudiants et de rapporter lesrésultats quasi instantanément. Une étude observationelle a été effectuée avec un groupe de 83 étu-diants de premier cycle avec lequel les télévoteurs ont été utilisés pour des discussions de cas clini-ques. Les étudiants et les enseignants ont complété un sondage en ligne et ont participé à des groupesde consultation afin d’établir leur niveau de motivation et de satisfaction. L’interaction a été évaluéepar des observateurs indépendants. Cette étude a permis de conclure que l’utilisation des télévoteurs engrands groupes améliore l’interaction et la motivation et semble être un outil efficace pour encouragerl’apprentissage actif.

193



Kathleen PINEAUMaître d'enseignement

École de technologie supérieure, Montréal, Québec, Service des enseignements générauxFrance CARON

ProfesseureUniversité de Montréal, Département de didactique

La calculatrice symbolique dans la formation mathématique en génie :approches d’enseignement et effets sur les pratiques des étudiants

Dans cet exposé, nous présentons les résultats d’une étude qui met en relation les pratiques d’ensei-gnants d’un même cours de mathématiques de première année en ingénierie avec celles de leurs étu-diants dans la résolution de problèmes où le recours à une calculatrice symbolique est autorisé. L’étudefait ressortir des éléments du contrat didactique et leurs influences sur les pratiques des étudiants dansleur utilisation de l’outil et dans la rédaction de leurs solutions. Finalement, nous avançons des pistesqui permettraient d’accroître les apports de ces outils à la pratique mathématique des étudiants et d’enminimiser les risques.

19424

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire




Bruno POELLHUBERChercheur

Centre francophone d'informatisation des organisations, Québec « Projet Cégeps enréseau »

Martine CHOMIENNEChercheure

Centre francophone d'informatisation des organisations, Québec « Projet Cégeps enréseau »

Cégeps en réseau : un projet de télécollaboration et d'innovationpédagogique pour revitaliser les programmes techniques à petitescohortes

Plusieurs programmes techniques offerts à de petites cohortes se situent en dessous du seuil de viabi-lité. Cette situation a des conséquences sur les étudiants et les enseignants. Ces derniers voient leurtâche s’alourdir alors que l’on peut se questionner sur la diversité des apprentissages proposés auxétudiants. Le concept de « cégeps en réseau » permettrait de repenser l’offre de formation pour cesprogrammes. Le projet vise à faire émerger différents modèles de télécollaboration, à déterminer lesfacteurs favorisant cette télécollaboration et à apprécier l’impact de ces différents modèles sur la revi-talisation des programmes. Il regroupe des étudiants et des enseignants de cinq programmes de 11cégeps. Il s’agit d’une recherche-action-formation de nature exploratoire. Le modèle CBAM a étéretenu comme principal cadre théorique. Des résultats préliminaires concernant la description des ac-tivités réalisées avec les différentes technologies sont présentés, ainsi que certaines observations surles facteurs favorisant la télécollaboration entre enseignants.

195



Philippe LEMAYProfesseur

Université de Montréal, Québec, École de design industriel

Quand le prof habite aux Îles : bilan d’une expérience d’enseignementpar baladodiffusion

Nous relatons dans ce compte-rendu d’expériences le bilan d’une session d’enseignement au premiercycle d’un cours enseigné presque entièrement par baladodiffusion (podcasting). Pour des raisonsfamiliales, une solution devait être trouvée afin de continuer à enseigner tout en étant hors métropole.La baladodiffusion fut alors choisie comme moyen pertinent et prometteur de diffuser le contenu descours aux étudiants via Internet. Dans cette présentation, le scénario de création et de diffusion d’uncours est présenté et analysé, montrant les différentes étapes nécessaires pour sa réalisation. Les mul-tiples avantages et inconvénients de cette technologie sont examinés. En décrivant le cycle complet decréation et de diffusion d’un cours et en cernant les influences de la technologie, quiconque désireentreprendre cette aventure pourra comprendre les tenants et aboutissants.

19624

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire



François DESJARDINSProfesseur

Université d'Ottawa, Ontario, Faculté d'éducationAnn-Louise DAVIDSON

DoctoranteUniversité d'Ottawa, Ontario, Faculté d'éducation

Analyse des facteurs d’influence sur l’apprentissage en CMO chez desenseignants en contexte minoritaire francophone

Enseigner à des enseignants présente déjà certaines particularités pédagogiques. Tenter de faire ceci àdistance en exploitant la communication médiatisée par ordinateur (CMO) pour des gens qui ont déve-loppé une vision précise de ce que sont l’apprentissage et l’enseignement présente un ensemble dedéfis tout particuliers. Dans le cadre de cette recherche en cours, une première cueillette de donnéesqualitatives à permis d’identifier un ensemble de facteurs qui auraient des incidences sur la réussited’un cours offert à distance en exploitant la CMO pour des enseignants en milieu minoritaire franco-phone. Des données quantitatives recueillies subséquemment permettent d’entrevoir l’importance re-lative de plusieurs facteurs précis relevant de la technologie, sur la qualité d’un cours universitaireoffert en CMO tel que se le définissent des enseignants inscrit dans un tel programme. Ces facteursainsi que d'autres, relevant des caractéristiques des professeurs, des étudiants et des contenus de coursseront présentés.

197



Viviane GLIKMANMaître de conférences - CNAM

Conservatoire national des arts et métiers, France CRF, Centre de recherche sur laformation

Marcela MAFTOULIngénieur technologies éducatives

Université de Grenoble 2, France Cellule TICE

Une autoformation aux outils par les outils. Le cas du C2I(Certificat informatique et Internet) à l’Université de Grenoble 2

Pour obtenir le Certificat informatique et Internet, 90 étudiants volontaires de Sciences humaines etsociales à l’Université de Grenoble 2 ont entrepris, en 2005-2006, une autoformation assistée, s’ap-puyant sur un didacticiel en ligne (CIIMES). L’analyse s’attache aux représentations et aux pratiquesdes étudiants en matière d’informatique et d’autoformation, recueillies avant le début de la formation,puis confrontées à leur persévérance et à leurs performances finales. La proportion importante dedécrochages, malgré un taux de réussite non négligeable des présents à l’examen, réinterroge les con-ditions d’efficacité du dispositif médiatisé mis en place. Inscrite dans une investigation élargie sur lemode d’exercice de la fonction tumorale et les interactions entre étudiants et environnements numéri-ques d’apprentissage, cette recherche évaluative se prolonge en 2006-2007, afin d’approfondir de pre-mières hypothèses quant à l’appropriation du didacticiel par les apprenants, aux échanges tumoraux etaux facteurs susceptibles d’influer sur le décrochage, l’échec ou la réussite.

19824

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire




Cathy PERRETIngénieure de recherche, chargée de l'évaluation

Université de Bourgogne, France, CIPEHélène SULTAN

Maître de conférencesUniversité de Bourgogne, France, Département d'économie — LEG

Une nouvelle approche de l’enseignement des sciences économiquesà l’université de Bourgogne : un bilan après deux ansd’expérimentation

Confrontée à une baisse significative de ses effectifs en L1 depuis plusieurs années, l’équipe pédago-gique de sciences économiques de l’université de Bourgogne s’est engagée dans une réforme originalede ses enseignements. Trois objectifs pédagogiques ont été retenus : Offrir un encadrement individua-lisé, faire le lien théorie – faits réels dans le contenu de l’enseignement, développer des compétencesprofessionnalisantes chez les étudiants. Cette réforme a pris effet à la rentrée universitaire 2004-05 eta été mise en œuvre dans le cadre d’un nouveau cours pour lequel une évaluation originale des appren-tissages des étudiants a été introduite et un accompagnement des étudiants a été aménagé. Pour appré-cier ce nouveau dispositif et y apporter des corrections, le principe de l’évaluation des enseignementsa été retenu et mis en œuvre pour les deux premières années d’expérimentation. Cette communicationprésente le dispositif, les différents aménagements réalisés, ainsi que les moyens mobilisés.

199



Philippe DUPUISProfesseur titulaire

Université de Montréal, Québec, Administration de l'éducation

Analyse d'une expérience de fin de scolarité d'un programme deformation universitaire de directions d'école

L'objet de la communication est de présenter le cheminement et les résultats d'une activité de synthèse-application conduite depuis quatre ans avec les finissants du DESS et de la M.Ed. en administration del'éducation à l'Université de Montréal. Nous avons muté, d'une synthèse personnelle encadrée par unprofesseur vers la préparation d'un plan personnel d'introduction à la fonction pour les aspirants etd'une évaluation projective pour les personnes en fonction. Dans les deux cas, on part d'un modèle defonctionnement désirable auquel on compare la réalité observée. Toute l'opération doit se synthétiserdans la production d'un document devant servir de vadémécum pour chacun. Dans un premier temps,les documents descriptifs du contenu de la démarche et des activités prévues pour les participantsseront présentés. Dans un deuxième temps, on rapportera l'évaluation de cette synthèse-application etde ses résultats. Il sera fait mention, également, des difficultés rencontrées et des ajustements apportés.Des exemples des réalisations finales des étudiants seront présentés pour illustrer le tout.



Mohamed DRIRAÉtudiant au doctorat en administration

HEC Montréal, Québec, Service de l'enseignement des sciences comptablesHajer Chalghoumi

Étudiante au doctoratUniversité de Montréal, Département de psychopédagogie et d'andragogie

L'enseignement universitaire des sciences comptables : bilan critiqueet quelques pistes de solution

De nombreux indicateurs montrent que l’on assiste à une accélération, sans précédent, de l’évolutiondu monde des affaires. Pour y faire face, il est nécessaire d’introduire une ère d’innovation dans l’en-seignement des sciences de gestion et notamment les sciences comptables, notre discipline d’intérêtdans cet exposé. Ce travail essaie de dresser un bilan critique de l’enseignement universitaire dessciences comptables et propose quelques pistes de solutions aux problématiques soulevées.

20024

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire




Thierry LUTHRINGERProfesseur HES

Haute école cantonale vaudoise de la santé, Lausanne, Suisse, Filière infirmières et infirmiersPatrick VAN GELE

Doyen de la filière infirmièreHaute école cantonale vaudoise de la santé, Lausanne, Suisse, Filière infirmières et infirmiers

Le registre des pratiques : un nouvel outil électronique pour ledéveloppement des compétences cliniques dans une formationtertiaire des infirmières.

Depuis 2002, la formation des infirmières en suisse romande se situe au niveau tertiaire. Les écoles ontmis en place des curricula basés sur un référentiel de compétences dans un programme par alternance(école – stage). Enseigner des compétences cliniques mobilise plusieurs stratégies pédagogiques. Ledegré d’acquisition de ces compétences varie considérablement entre étudiantes. Étant donné que letemps pratique de la formation a considérablement diminué, nous croyons important d’offrir aux étu-diants un outil électronique autogéré facilitant l’acquisition des compétences cliniques et permettantd’en évaluer la qualité. L’instrument permet de recenser, d’organiser, de gérer tous les savoirs faires etsavoirs êtres qu’un étudiant devrait maîtriser en fin de formation. L’enseignant, le praticien formateuret l’étudiant lui-même pourront interagir via une plateforme Sharepoint™ avec interface Internet. L’étu-diant construit ainsi sa propre base expérientielle qui lui permet à tout moment de le situer vis-à-vis duniveau de maîtrise des compétences cliniques.

201



Michèle HÉBERTProfesseure adjointe

Université d'Ottawa, Ontario, Programme d'ergothérapieJean-Pascal BEAUDOIN

Coordonnateur de la formation cliniqueUniversité d'Ottawa, Programme d'ergothérapie

Rachel THIBEAULTProfesseure agrégée

Université d'Ottawa, Programme d'ergothérapieAndré SÉGUIN

CoordonnateurUniversité d'Ottawa, Centre du cyber-@pprentissage

Manon TREMBLAYDirectrice

Université d'Ottawa, Ontario, Programme d'ergothérapieRita PITRE

ErgothérapeuteCentre de réadaptation La RessourSe

Anathèle ZAMORÉtudiante

Université d'Ottawa, Ontario, Programme d'ergothérapie

Un « e-portfolio » professionnel étudiant en sciences de la santé

Au programme d’ergothérapie de l’Université d’Ottawa, un portfolio professionnel étudiant numéri-que est conçu dans la réflexion sur l’obligation pour les ergothérapeutes de tenir à jour un portfolio,dans la volonté de responsabiliser l’étudiant relativement à ses apprentissages et dans la recherche decongruence des professeurs face au programme d’étude. Un projet, dont l’objectif est de concevoir etd’implanter un portfolio étudiant, est instauré en 2005. Une méthodologie de recherche-action estretenue et des cueillettes de données variées ont lieu pendant deux ans. La démarche permet de bonifierle contenu du portfolio, de faciliter son implantation et son utilisation. Les principaux constats sontl’utilité incontestée du portfolio pour centraliser les documents d’orientation à la pratique, la nécessitéde faire du portfolio un outil d’apprentissage intégré aux cours réguliers, la nécessité d’offrir un sou-tien aux étudiants pour l’utilisation de la version numérique qui doit être conviviale et le constat que leportfolio ne devient bénéfique pour les étudiants s’ils se l’approprient et en conçoivent l’utilité.

20224

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire



Nathalie TURGEONChargée de cours

Centre jeunesse de Montréal — Institut universitaire, Québec, Faculté de l'éducationpermanenteDiane COTÉ

Chargée de coursCentre jeunesse de Montréal — Institut universitaire, Québec

Normand RICARDChargé de cours

Agence de la Montérégie, Québec

Le portfolio comme outil de planification, d'apprentissageet d'évaluation

Un portfolio se veut un dossier qui contient « une collection organisée et cumulative de travaux et deréflexions d’un étudiant, rassemblant des informations sur les compétences qu’il a développées aucours d’une période plus ou moins longue d’apprentissage. » (Naccache, Samson et Jouquan, 2006).De la même façon, on parle « d’une collection structurée des travaux d'un étudiant qui fait foi de sescompétences en conservant des traces pertinentes de ses réalisations. » (Bibeau, 2006). Le portfolio, entant qu’outil de support à l’apprentissage, à l’évaluation et à la démarche réflexive, est de plus en plusutilisé en milieu universitaire. Dans le programme de formation Intervention auprès des jeunes, nousavons choisi de dédier le portfolio au soutien du développement de la compétence professionnelle «Adopter une pratique réflexive ». Il servira à l’étudiant à documenter le développement progressif decette compétence au cours de sa formation.

203




Jacques RAYNAULDProfesseur titulaire

HEC Montréal, Québec, Institut d'économie appliquée

Prototype d’un test pour l’identification et la mesure de conceptionséconomiques erronées

Cette recherche a pour objectif de tester un questionnaire prototype pour débusquer les conceptionséconomiques erronées dans le domaine de la politique économique. Le questionnaire vise principale-ment les étudiants de niveau universitaire : plus spécifiquement, dans une version distribuée à unecentaine de participants, les résultats montrent que la conception erronée de la taxation qui veut que lesconsommateurs supportent toujours en totalité l’incidence d’une taxe est particulièrement tenace et n’apas pu être modifiée après un et même deux cours d’économie. L’utilisation généralisée d’un tel testpourrait contribuer à l’avancement des connaissances sur l’enseignement et l’apprentissage de la poli-tique économique et des autres disciplines connexes.



Alejandro S. GONZÁLEZ-MARTÍNProfesseur adjoint

Université de Montréal, Québec, Département de didactique (Faculté des sciences del'éducation)

Vers un changement du contrat didactique à l'université. Unerecherche avec les intégrales impropres

Ce travail analyse la viabilité de changer le contrat didactique usuel à l’Université, en organisant destravaux par groupes et des débats avec les étudiants, et de donner au registre graphique un rôle plusactif dans l’enseignement du concept d’intégrale impropre. Nous donnons les lignes générales de laconstruction d’une ingénierie didactique et analysons la viabilité de son introduction dans l’enseigne-ment universitaire.

20424

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire




Jaouad ALEMProfesseur adjoint

Université laurentienne, Ontario, École des sciences de l'activité physiqueFarid Mohamed DADOUCHI

Professeur titulaireENS de Marrakech, Maroc département d'éducation physique

Nadia MAWFIKProfesseure titulaire

ENS de Rabat, Maroc, département de la didactique des mathématiquesAhmed TOUHAMI AHAMI

Professeur titulaireUniversité Ibn Tofail, Kénitra, Maroc, Département de biologie

Les qualités métriques de la mesure de l’engagement des étudiantsuniversitaires marocains dans leur programme d’étude

La présente recherche a pour objectif d’étudier les qualités métriques de la mesure de l’engagementdes étudiants marocains dans leur programme d’étude universitaire. Quand l'étudiant entame ses étu-des avec une motivation intrinsèque, celui-ci est alors dit engagé par rapport à la discipline ou encoreson programme d’étude (Bujold, 1991). Cette recherche a pris pour cible un échantillon de 211 étu-diants universitaires marocains âgés de 18 à 22 ans, inscrits dans des programmes d’études de biologie,d’informatique ou de mathématique. Les analyses statistiques révèlent que le questionnaire, composéde 14 items une fois le questionnaire initial épuré des items déviants, est un outil fidèle (alpha deCrombach=. 78). Cette recherche démontre également que l’engagement des étudiants dans leur pro-gramme universitaire est composé de 4 éléments distincts : 1-leur désir d’approfondir les connaissan-ces dans le programme, 2-leur choix de leur profession future, 3-leur volonté de se spécialiser dansleur programme (et) 4-leur investissement dans ce programme pendant leurs loisirs.

205



Jean-François STASSENSociologue, chef de projet

Université de Genève, Suisse, Observatoire de la vie étudiante

Diversité étudiante et évaluation de l'offre d'enseignement. Le cas del'Université de Genève

L'évaluation que les étudiants font de l'offre de formation est fonction des caractéristiques pédagogi-ques et didactiques des enseignements ainsi que des savoirs et savoir-faire qu’ils permettent d’acqué-rir. Mais cette influence n’est pas la seule à l’œuvre. Les données empiriques sur lesquelles cetteprésentation s’appuie (1696 questionnaires remplis par des étudiants de l’Université de Genève pro-ches de la fin de leurs études de second cycle) nous ont permis de dégager des profils d’étudiants(typologie intégrant les motivations à l’entrée à l’Université, les pratiques de gestion du temps, ladépendance vis-à-vis des parents, l’appréhension de l'avenir professionnel). Ces profils, associés auxvariables sociodémographiques classiques (milieu social, âge, sexe, origine géographique…), permet-tent de saisir la diversité du monde étudiant et d’éclairer la réception de ces enseignements par leursdestinataires. Ces profils étudiants seront présentés ainsi que leur influence sur l’évaluation que lesétudiants font des enseignements qui leur sont proposés à l’Université de Genève.

20624

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire



Anastassis KOZANITISConseiller pédagogique

École Polytechnique de Montréal, Québec Bureau d'appui pédagogiqueYves BOUDREAULTProfesseur agrégé

École Polytechnique Département de génie informatiqueSylvain LEFEBVRE

Conseiller pédagogiqueÉcole Polytechnique Bureau d'appui pédagogique

Innovations pédagogiques : leur impact sur la motivation et lesstratégies d’apprentissage d’étudiants universitaires dans une facultéd’ingénierie

Le but de cette étude est de comparer trois formules pédagogiques (apprentissage individualisé à dis-tance, exposé magistral et apprentissage par projet) afin de cibler des éléments qui peuvent expliquerdes différences sur le plan de la motivation scolaire et le recours aux stratégies d’apprentissage. L’échan-tillon est composé de 527 étudiants inscrits dans une école d’ingénierie. Les participants ont répondu àun questionnaire auto rapporté à l'automne 2006. Une analyse de classification exploratoire des don-nées (cluster analyses) a permis d’identifier différents profils d’apprenants, fortement reliés aux com-posantes motivationnelles. Par ailleurs, les données ont été analysées au moyen du modèle d'équationstructurelle linéaire à l’aide du logiciel AMOS, afin d'examiner les effets directs et indirects des for-mules pédagogiques sur les variables à l’étude. Les résultats semblent suggérer qu’il existe une faiblerelation entre les stratégies d’apprentissage et la formule pédagogique. Toutefois, les composantesmotivationnelles agissent comme variables médiatrices sur les stratégies d’apprentissage.

207



Jean DUMASConseiller en rédaction

Université de Montréal, Faculté de l'éducation permanenteJacques DORION

Chef de la direction Carat CanadaBruno RONFARD

Chargé de projetUniversité de Montréal, Faculté de l'éducation permanente

Bernard MORINResponsable de la Formation à distance

Université de Montréal, Faculté de l'éducation permanente

Innovation dans la conception d'un ouvrage de référence

Les ouvrages de référence de facture classique prennent généralement la forme d’un simple exposéthéorique. Depuis quelques années, toutefois, plusieurs monographies ont entrepris d’y inclure deséléments d’apprentissage. Celui que le secteur Formation à distance de la Faculté de l’éducation per-manente de l’Université de Montréal présente ici, Publicités à la carte, va plus loin encore. Il essaie dereconstituer dans un livre les interrelations humaines qui sont à la base de la pédagogie en salle decours. Le genre littéraire adopté est celui d’une fiction, un « Journal de stage », où le lecteur est invitéà partager les démarches d’une jeune fille qui s’initie aux rudiments de la discipline (transmission dusavoir), réalise des projets (... du savoir-faire) et évolue dans un univers plein d’embûches (... du savoirêtre). En suivant l’intrigue, l’étudiant ne fait pas qu’assimiler passivement le contenu du cours, il le «découvre ». On ne lui propose pas de simples exercices, mais de « l’expérimentation ». On le placemême au cœur de situations qui lui permettront de « s’identifier ».

20824

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire




Kaouther Ghozzi HAMDIEnseignante universitaire

Institut supérieur des études technologiques de Radès, Tunisie, Département techniques decommercialisation

De la pédagogie passive à la pédagogie active

D’une mission de recherche et d’enseignement, l’université s’achemine progressivement vers de nou-veaux objectifs plus utilitaires permettant l’insertion professionnelle du flux important des étudiantsqu’elle accueille. Face à cette situation qui prévaut un peu partout dans le monde, le modèle pédagogi-que traditionnel, basé sur la transmission du savoir, craque et se révèle de plus en plus inadéquat. Lapédagogie universitaire pourrait contribuer à développer chez les enseignants une réflexion sur desméthodes d’enseignement plus participatives et plus aptes à relever le défi de la qualité d’apprentis-sage. Un passage de la pédagogie passive à la pédagogie active s’impose surtout dans le cadre d’uneformation pluridisciplinaire basée sur le développement de compétences plutôt que du savoir.

209



Saeed PAIVANDIMaître de conférences

Université Paris 8, France, Sciences de l'éducation

La sociologie de l’étudiant et la promotion de la pédagogieuniversitaire en France

Les travaux sociologiques sur l’université en France se sont particulièrement intéressés depuis lesannées 1980 aux questions liées aux conditions d’études des étudiants. Ils ont ainsi largement contri-bué à faire émerger de nouvelles thématiques dans le débat sur les difficultés rencontrées par les étu-diants à l’université : affiliation intellectuelle, relation aux études, modes d’apprentissage, vécu dessituations pédagogiques. Elles mettent en évidence la nécessité et la pertinence d’une réflexion péda-gogique à l’université. L’importance des savoirs produits par la sociologie de l’étudiant doit être exa-minée en référence au contexte français marqué par l’absence de la formation pédagogique des ensei-gnants et la lenteur de l’institutionnalisation de la pédagogie universitaire. Dans cette perspective,peut-on considérer que la sociologie de l’étudiant participe à la prise de conscience des universitaireset des décideurs quant aux questions pédagogiques à l’université ?

21024

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire


AIPU-001-7618562Colloque (2h15)

Thierry KARSENTIProfesseur titulaire

Université de Montréal, Québec, Faculté des sciences de l'éducation —Psychopédagogie et andragogie

Alain JAILLETEnseignant

Université Louis Pasteur, FranceHamidou Nacuzon SALL

Université Cheikh Anta Dop, SénégalSalomon Tchaméni NGAMO

Université de Yaoundé I, CamerounChristian DEPOVER

ProfesseurUniversité de Mons Hainaut, Belgique, UTE

Daniel PERAYAProfesseur

Université de Mons Hainaut, Belgique, UTENormand ROY

Université de Montréal, Québec

L’efficacité des formations ouvertes et à distance en question :actions internationales en Afrique.

Comme l’indiquait Kofi Annan lors du dernier Sommet mondial sur la société de l’information qui sedéroulait à Tunis en novembre 2005, nous vivons une époque de mutations rapides. En effet, toutchange : notre façon de vivre, d'apprendre, de travailler, voire de gagner sa vie. Ces métamorphosessociétales, plusieurs l’ont dit, les individus de tous les peuples ne doivent aucunement les regarderpasser, les subir en attendant la prochaine vague. Au contraire, les citoyens de tous les pays doiventêtre les artisans de leur destinée et, donc, participer activement à ce monde technologique. Si la techno-logie a effectivement accéléré la naissance de l’ère de l’information, il est du devoir de tous les peuplesde participer activement à édifier cette nouvelle société de l’information. Ce minicolloque réunit deschercheurs du RES@TICE, le Réseau thématique de recherche dans le domaine des technologies del’information et de la communication en éducation (TICE) de l’Agence Universitaire de la Francopho-nie (AUF) qui a pour objectif de favoriser les partenariats entre les chercheurs de la francophonie duSud, de l’Est et du Nord, de soutenir la diffusion de la recherche et d’assurer une animation scientifi-que dans le domaine des TICE, en lien avec des pratiques existantes ou émergentes et dans l’attentionportée à la diversité des contextes et des cultures.

211

Déroulement

1. Introduction au minicolloque, Thierry Karsenti

2. UTICEF : facteurs de succès et d’échec, Alain Jaillet

3. FAD au Sud : quelle plus-value dans l’enseignement supérieur?, Hamidou Nacuzon Sall

4. Effet cohorte en FOAD : une expérience sur les interactions des participants à des programmes

de troisième cycle universitaire, Salomon Tchaméni Ngamo

Pause

5. Apport de la formation à distance à l’enseignement des maîtres en contexte africain, ChristianDepover,

6. CoseLearn : réflexions, défis et pistes d’action, Daniel Peraya

7. Accroître la motivation et la persévérance des étudiants dans les FOAD : impact de stratégies

mises en place dans le cadre d’un doctorat en sciences de l’éducation en Afrique, Thierry Karsentiet Normand Roy)

8. Conclusion du minicolloque, Christian Depover.

21224

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire

Jeudi 17 maide 13h30 à 15h, salle Z-215


Virginie DOUBLI-BOUNOUAChargée d'enseignement

Université de Montréal, Québec, Département de didactiqueMyriam LEMONCHOIS

Professeure invitéeUniversité de Montréal, Québec, Département de didactique

La formation théorique et professionnelle de nos étudiants : commentdévelopper une démarche réflexive?

Dans le cadre du développement de formations professionnelles, qui intègrent de plus en plus le mo-dèle du praticien réflexif, nous proposons un atelier de réflexion aux enseignants de l’enseignementsupérieur impliqués dans des formations professionnelles. Le but de l’atelier est de constituer unecommunauté de pratiques et de recherches, en partageant des questionnements et des doutes, dans desmétiers de l’humain définis comme des métiers impossibles. Le dispositif mis en place dans l’atelierrépond au principe du miroir à deux faces qui permet la décentration et fait appel à l’imaginaire. Aprèsla phase de recueil des représentations de l’enseignement professionnel et universitaire, les partici-pants seront invités à se mettre en binôme afin d’échanger des informations sur leur enseignement, enessayant de répondre à deux questions : quelles sont mes difficultés dans ma discipline pour mobiliserles étudiants et les faire entrer dans une culture seconde? Quelles sont les solutions que j’ai mises enplace pour résoudre ces difficultés?

Les objectifs de cet atelier permettront aux participants :

• d’instaurer une communauté de pratiques et de recherches;

• d'expliciter leurs principes pédagogiques;

• de prendre conscience de ses atouts et de ses manques pour faire entrer les étudiants dans unprocessus de secondarisation;

• de réfléchir à la nécessité et à la manière de mobiliser les étudiants pour les rendre acteurs de leurformation.

Dans l’atelier, la réflexion de l'enseignant universitaire n’est pas pensée comme une activité isoléed'un individu solitaire, mais est nécessairement immergée dans les interactions avec les élèves, lescollègues et le personnel d'encadrement. Nous accorderons donc de l’importance à la phase de consti-tution du groupe par la présentation des participants et de leurs représentations de l’enseignement.

213

Ensuite, les participants seront invités à se mettre en binôme afin de se raconter mutuellement leursdifficultés et les solutions qu’ils ont adoptées. Pendant une demi-heure, il s’agit d’échanger des infor-mations sur son enseignement, en essayant de répondre à deux questions : quelles sont mes difficultésdans ma discipline pour mobiliser les étudiants et les faire entrer dans une culture seconde? ; quellessont les solutions que j’ai mises en place pour résoudre ces difficultés? Ensuite, une dizaine de minutessera consacrée à la mise en forme écrite des informations récoltées. Lors de la restitution en groupe,“A” parlera des difficultés et des solutions de “B” en disant “je”, et devra répondre pour le compte de“B” aux questions posées par le groupe, et inversement. C’est le principe du miroir à deux faces, unoutil original dans le milieu universitaire. Ce dispositif permet la décentration et fait appel à l’imagi-naire. Il est évident qu’on n’imagine pas à partir de rien, et qu’on parle aussi de soi quand on parle del’autre.

L’atelier permettra donc aux universitaires impliqués dans des formations professionnelles de ques-tionner en groupe leur enseignement et de mettre à jour leurs difficultés et leurs atouts, effectuant ainsiune évaluation formative de leur implication dans la formation de praticiens réflexifs, ce qui auranécessairement des impacts sur leur pratique.

21424

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire


AIPU-001-1246927Atelier (2h15)

Nicole REGE COLETDirectrice

Université de Genève, Suisse, FormEvMariane FRENAY

ProfesseureUniversité catholique de Louvain, Faculté de psychologie et des sciences de l'éducation

Alenoush SAROYANProfesseure

McGill University, Department of Educational and Counselling PsychologyDenis BÉDARD

ProfesseurUniversité de Sherbrooke, Faculté d'éducation

L’accompagnement pédagogique au service de la qualité del’enseignement et de l’apprentissage

Bien que les centres de pédagogie universitaire et les services de soutien à l’enseignement fleurissentdans les universités, le champ du conseil pédagogique ou du développement pédagogique est encoremal défini, particulièrement au sein des universités francophones. Il en est de même aussi pour lapratique professionnelle des conseillers pédagogiques qui sont de plus en plus nombreux à intervenirauprès des enseignants universitaires avec des mandats très différents. L’atelier propose d’examinerun cadre conceptuel du conseil pédagogique en milieu universitaire élaboré au cours d’un projet réu-nissant des spécialistes du domaine dans les universités européennes et canadiennes. Le cadre concep-tuel a été précisément conçu pour comprendre, analyser, évaluer et penser le développement pédagogi-que mené dans les universités ainsi que la pratique professionnelle des conseillers pédagogiques. L’atelierinvite à un exercice de pratique réflexive au cours duquel les conseillers pédagogiques seront invités àexaminer de manière critique ce cadre conceptuel et à se l’approprier pour penser leur pratique profes-sionnelle. Il met aussi en évidence l’importance de conceptualiser et de formaliser cette pratique pro-fessionnelle. Il s’agit à la fois de fournir une description raisonnée des pratiques et de montrer com-ment la recherche en éducation contribue à consolider ce “nouveau” champ professionnel.

215

Déroulement de l’atelier :

1. Les participants commenceront par identifier les grandes tendances et les principaux défis deleurs propres pratiques dans le domaine du pédagogique (15 minutes)

2. Les animateurs décriront les changements observés dans différents contextes nationaux et com-ment ils ont commencé à conceptualiser le conseil pédagogique à partir de leurs propres expérien-ces (45 minutes)

3. Les participants travailleront ensuite en petits groupes : ils seront amenés à appliquer le cadreconceptuel à un des problèmes qu’ils auront identifiés à la première étape. Ils pourront ainsi réflé-chir sur la pertinence d’un tel cadre de référence pour examiner leurs propres pratiques (30 minu-tes).

4. Finalement, les participants pourront amender et compléter en grand groupe le cadre conceptuel àpartir des discussions menées en petits groupes.

Les participants vont non seulement pouvoir éclairer leur pratique à partir de ce cadre conceptuel et sel’approprier, mais également contribuer à son développement. Ils seront invités à réfléchir sur com-ment mettre en œuvre dans leurs propres institutions certaines des idées-forces.

21624

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire



Monique SAINT-MARTINMédecin, gériatre

Centre hospitalier universitaire de Montréal et Institut universitaire de gériatrie de Montréal,Québec, Faculté de médecine

Véronique BESANÇONConseillère pédagogique

Université de Montréal, Québec, CEFES

Défis et stratégies pour les concepteurs d'un site de formation enligne interprofessionnelle.

Un groupe d'universitaires et de cliniciens du Réseau universitaire de santé de l'Université de Montréal(RUISUM), en collaboration avec le Centre d'études et de formation en enseignement supérieur (CEFES),a développé une formation en ligne interprofessionnelle permettant l'acquisition de compétences spé-cifiques et transversales nécessaires à la prévention des chutes chez les aînés. À partir d'une mise ensituation et d'échanges avec ces professionnels et formateurs, les participants à l'atelier s'initieront auxdéfis liés à la création d'une formation en ligne interprofessionnelle : choix des compétences à déve-lopper et des modèles conceptuels communs aux différentes professions; modalités de travail interdis-ciplinaires des concepteurs qui favorisent le partage optimal des expertises; sélection et développe-ment des activités d’apprentissage uni et interprofessionnelles (séquence et durée); rôle du tuteur enligne; utilisation des fonctionnalités du logiciel de formation en ligne, en particulier les forums dediscussion; expérimentation des modules de formation et contraintes liées aux caractéristiques desapprenants et à l’organisation des milieux d'exercice professionnel. Cette forme d'apprentissage s’avèreprometteuse pour rejoindre un plus grand nombre de professionnels en exercice, au moment qui leurconvient (mode asynchrone), en vue de l'apprentissage commun de compétences transversales et d'unapprentissage complémentaire des compétences spécifiques. De plus en plus, la résolution de problè-mes complexes en santé, en éducation, en sciences, à titre d'exemple, nécessite une collaboration inter-professionnelle qui sera optimale si des activités de formation et de développement professionnelcontinu sont partagées.

217

À partir d'une mise en situation d'apprentissage, les participants à l'atelier :

1) s'initieront aux étapes de la conception d'une formation interprofessionnelle visant l'apprentissagede compétences spécifiques et transversales;

2) réfléchiront sur la façon de transposer cet apprentissage à une formation en ligne;

3) se familiariseront avec l'utilisation d'outils utiles à la construction d'une formation en ligne;

4) échangeront avec des professionnels de la santé qui ont élaboré une formation en ligne interpro-fessionnelle sur les principaux défis et contraintes reliés à cette expérience;

5) discuteront des approches pédagogiques d'un site de formation en ligne interprofessionnel sur laprévention des chutes chez les aînés qui leur sera présenté.

L'atelier sera interactif. Des activités de travail en petits groupes, de courts exposés et des discussionspermettront une appropriation progressive des principaux concepts sur la formation en ligne interpro-fessionnelle par les participants. À partir d'une mise en situation et de l'expérience d'enseignants et decliniciens du RUISUM de la création d'une formation en ligne interprofessionnelle sur la préventiondes chutes chez les aînés, les participants s'approprient progressivement les diverses étapes de réalisa-tion d'un site de formation interprofessionnelle. Les activités de l'atelier sont les suivantes :

• présentation des objectifs de l'atelier et des participants;

• mise en situation d'apprentissage afin de découvrir les principales étapes dans la réalisation d'uneformation en ligne interprofessionnelle (travail en petits groupes et plénière);

• exposé et échanges sur les outils utiles à la réalisation des différentes étapes de conception d'ac-tivités d'apprentissage pour le développement de compétences interprofessionnelles;

• témoignages d'universitaires et de cliniciens sur la création d'une formation interprofessionnellesur la prévention des chutes (défis, contraintes, ressources);

• survol du site de formation interprofessionnelle sur la prévention des chutes et discussions sur lesactivités d'apprentissage et outils technopédagogiques utilisés;

• principaux messages retenus par les participants et conclusion des animateurs de l'atelier;

• évaluation de l'atelier par les participants au moyen d'un formulaire.

21824

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire



Ana MOURACollaboratrice scientifique

Université de Fribourg, Suisse, Did@cTICAnnick ROSSIER

Collaboratrice scientifiqueUniversité de Fribourg, Suisse, Did@cTIC

Bernadette CHARLIERProfesseure

Université de Fribourg, Suisse, Did@cTIC

La communauté de pratique comme lieu de formation, de valorisationet de développement professionnel

D'après notre conception de la formation des enseignants, l'échange et la réflexion sur ses pratiquesd'enseignement occupent une place fondamentale. Dans le dispositif Did@cTIC, un diplôme en ensei-gnement supérieur et technologie de l'éducation à destination du corps enseignant de l'Université deFribourg, nous avons aménagé cet espace d'échange, de confrontation et de réflexion en proposant auxenseignants en formation de participer à des communautés de pratique. Il s'agit de petits groupes d'en-seignants qui se rencontrent régulièrement dans le but d'échanger sur leurs pratiques d'enseignement etde trouver ensemble des solutions à des problèmes rencontrés, de nouveaux outils ou encore des idéesqui leur permettront de varier leurs méthodes d'enseignement. Ils recherchent souvent une valorisationde leur pratique qu'ils trouvent dans le partage avec les pairs et qui leur ouvre la porte de la collabora-tion et la possibilité de sortir de l'isolement. Dans cet atelier, nous vous proposons, dans un premiertemps, de vivre une séance de communauté de pratique selon la modalité que nous avons conçue ausein de notre dispositif de formation et, dans un deuxième temps, d'approfondir la réflexion sur l'utilitéde cette modalité de formation dans la formation des enseignants et les conditions qui accompagnerontles apprentissages réalisés au sein de ces groupes. Le débat sera enrichi par les expériences de chaqueparticipant à l'atelier, mais aussi par des apports théoriques issus de recherches actuelles menées, entreautres, par l'équipe de recherche de notre centre de didactique universitaire. L’atelier que nous propo-sons a deux visées principales :

219

1. Faire vivre aux participants une séance de communauté de pratique, telle que nous la concevonsdans notre dispositif de formation. Le but est de construire une représentation commune sur ceque nous appelons « communauté de pratique », tout en sachant que le temps limité, l’hétérogé-néité du public et le manque d’un projet commun, ne nous permettront pas d’expérimenter cettedémarche de manière approfondie.

Pour cela, nous proposons de commencer l'atelier directement par une mise en situation :

• tour de table visant à recueillir une description d’une situation d’enseignement vécue par chaqueparticipant et à les partager avec les pairs;

• identification des thèmes émergents;

• choix de la méthode la plus appropriée pour traiter chaque thème identifié.

2. Approfondir la réflexion à propos de l’utilité de cette modalité de formation, en échangeant sur lespratiques de chacun en formation des enseignants. Dans cette deuxième partie de l’atelier, outreles expériences de chacun (participants et intervenants), des apports théoriques issus de recher-ches actuelles viendront également enrichir le débat et la réflexion.

Pour cela, nous proposons de poursuivre l'atelier par :

• un bilan réflexif sur les apprentissages réalisés au sein d'une communauté de pratique (en serapportant à l'expérience vécue précédemment);

• une réflexion sur l'animation des communautés de pratique et les conditions qui favoriseront lesapprentissages et la valorisation professionnelle recherchés;

• un échange/débat sur l’utilité de cette pratique de formation dans la formation des enseignants.

22024

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire



Nadia SPANG BOVEYIngénieure pédagogique

Université de Lausanne, Suisse, Faculté des LettresCéline RESTREPO ZEA

Ingénieure pédagogiqueUniversité de Lausanne, Centre de Langues

Démarche et technologie pour le développement des compétencesd'apprentissage en autonomie : transformation de l'enseignement deslangues à l'Université de Lausanne

L'évolution du contexte social et technologique de ces dernières années a mis en lumière l'importancedes compétences d'apprentissages en autonomie. Personne ne pourrait aujourd'hui prendre le risque deconsidérer sa formation comme achevée au terme de son passage à l'université ou ne faire reposer lemaintien et le développement de ses compétences sur les seules situations institutionnelles d'apprentis-sages. Être capable d'évaluer ses connaissances et d'identifier ses besoins en formation, les combler aumoins partiellement par soi-même et être en mesure de documenter sa progression sont des compéten-ces qui seront utiles tout au long de la vie. Le but de cet atelier est d'explorer le rôle que peut jouerl'institution universitaire dans la mise en place de ces compétences, en étudiant le cas particulier dumaintien et de l'amélioration des compétences en langues étrangères, si cruciales dans le monde pro-fessionnel européen.

Après une introduction en forme de sensibilisation aux enjeux de l'apprentissage en autonomie, nousproposons aux participants de cet atelier la découverte des caractéristiques d’un environnement d'ap-prentissage des langues ayant pour objectif, en plus du développement des compétences linguistiquesproprement dites, celui de l’habileté et de méthodes permettant à l’apprenant de travailler en autono-mie. Cet environnement, qui est construit autour de plusieurs lieux de travail, sera présenté en détailtant dans sa dimension pédagogique que technique. Les participants à l’atelier disposant d’un ordina-teur connecté à Internet auront l’occasion d’en explorer les composants par eux-mêmes.

221

Jeudi 17 maide 13h30 à 15h45Salle P-219, Pavillon Roger-Gaudry


Abdelali KAAOUACHIUniversité Mohamed Premier, Maroc, Département d'Informatique

Les classements mondiaux des universités :quelles leçons peut-on tirer?

Les classements mondiaux des universités (SJTU, THES, projet Webometrics) ont été établis selondes méthodologies qui reposent sur des indicateurs portant sur les performances académiques et derecherche, et auxquels des poids sont assignés. Ils ont suscité un intérêt considérable auprès de nom-breux acteurs en leur fournissant des informations dont l’impact est grand : le choix des universités parles étudiants et le corps enseignant, le développement de la responsabilité, l’offre des financements, lastimulation de la qualité… Cependant, ils sont controversés à cause de leurs limites méthodologiques.L’atelier abordera les thématiques suivantes : présenter les expériences nationales et internationalessur les classements des universités; analyser l’impact des classements sur la qualité dans l’enseigne-ment supérieur; identifier les problèmes méthodologiques des classements; proposer certaines solu-tions à ces problèmes; pousser la réflexion à de nouveaux instruments méthodologiques.

22224

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire


Assemblée générale

Jeudi 17 maide 18h15 à … Devant le pavillon Claire-McNicoll

18h15 : Départ pour le « Musée d’art contemporain »

18h30 : Début de la visite du « Musée d’art contemporain »

20h : Soirée de gala (repas et trio musical)

223

Vendredi 18 maide 8h30 À 10h, salle Z-110

Conférences thématiques

France HENRIProfesseure

Unité d’enseignement Science et technologieTélé-université de l’UQAM

Apprentissage collaboratif et collaboration en pédagogie universitaire

Les fondements théoriques de l’apprentissage collaboratif trouvent leurs origines dans les courantsthéoriques de l’apprentissage, notamment les théories socioculturelles de l'apprentissage, l’apprentis-sage situé, le socioconstructivisme et l’apprentissage social. L’apprentissage collaboratif propose deconcevoir la connaissance comme un phénomène subjectif qui relève d’un processus de constructionde sens à travers l’échange et le partage, mais aussi à travers la confrontation et le désaccord. Souventidéalisée, cette forme d’apprentissage a des exigences qu’il faut reconnaître et auxquelles il faut prépa-rer les collaborateurs. Selon les situations et les personnes, la collaboration peut-être plus ou moinsengageante, ou plus ou moins productive. Néanmoins, elle s’avère généralement une stratégie quipermet aux étudiants de grandir en autonomie et en maturité. Par ailleurs, la collaboration ne pourrait-elle pas être également envisagée comme une stratégie fructueuse entre enseignants? Diverses formesde collaboration et de partage sont possibles dans la mesure où l’on réussit à relever les défis qu’ellessous-tendent. Le partage des pratiques d’enseignement se confrontera à la culture individualiste del’universitaire. Le partage dans une perspective d’interdisciplinarité devra relever le défi des question-nements d’ordre épistémologique et social.

Alan WRIGHTVice-Provost, Teaching and Learning

University of Windsor

La pédagogie universitaire au Canada et aux États-Unis :Tradition et actualité.

Le mouvement pour l’amélioration de la pédagogie universitaire dans les universités anglophones auCanada et aux États-Unis, né dans les années soixante-dix au Michigan, prend son ampleur depuisquelques années. Cette présentation jette un regard sommaire à l’historique de ce mouvement “conti-nental”. Le conférencier fait également le bilan des politiques, des programmes, et des pratiques le plusprometteur dans ce domaine, brosse le portrait d’un programme institutionnel exemplaire, survolel’activité actuelle, et conclut en énumérant quelques leçons et tendances tirées de ce mouvement auCanada et aux États-Unis.

22424

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire

Vendredi 18 maide 8h30 à 10h, salle Z-200



Joelle FANGHANELDirector

City University London, Angleterre, Educational Development Centre

Leçons pour la formation pédagogique des enseignants du supérieurtirées d’un cadre théorique socioculturel

Cette présentation examine la formation pédagogique en fonction du contexte, des structures, et desindividus impliqués dans leur pratique. Cette approche se distancie de théories pédagogiques baséessur une approche épistémologique de la discipline enseignée et des études basées sur les croyancespédagogiques, et les conceptions de l’enseignement et de l’apprentissage. Le cadre théorique sociocul-turel permet une appréhension matérielle et globale de l’acte d’enseignement. Il s'appuie sur la théoriedes systèmes d’activité (Engeström, 2001) et la théorie de communautés de pratique (Lave & Wenger,1991) qui examinent les différentes subjectivités à l’œuvre dans la pratique d’enseignement. Un troi-sième flux théorique est emprunté à Giddens (1984) qui permet d’envisager l’analyse du rapport desindividus aux structures qui les encadrent. Cette étude repose sur des données recueillies à l’aided’entretiens semi-structurés. Au total, 18 entretiens ont eu lieu dans sept établissements d’enseigne-ment supérieur au Royaume-Uni, et englobant quinze disciplines différentes. Un cadre de pratiqueidentifiant sept filtres contextuels est extrait de cette étude qui propose un déploiement stratégique dela fonction formation.

225



Andrée CANTINConseillère pédagogique

Université de Sherbrooke, Québec, PERFORMA, Faculté d'éducation

Récits de pratique pour la formation des conseillers pédagogiques del’ordre collégial

Nous présenterons la conception et l’expérimentation d’un projet d’innovation pédagogique visant laformation des conseillers pédagogiques à l’enseignement régulier à l’ordre collégial par l’utilisation derécits exemplaires de pratiques. Cette recherche-développement a été menée dans le cadre du diplômede 3e cycle de pédagogie de l’enseignement supérieur (DPES) de l’Université de Sherbrooke.. Larecherche visait à mettre à jour des pratiques professionnelles non écrites et qui n’ont pas été documen-tées, de les traiter de manière à les inclure dans un dispositif de formation où l’apprentissage est basésur la pratique réflexive et sur une réflexion sur l’éthique de la profession. Le projet s’appuie aussi surla construction d’une identité professionnelle chez les conseillers pédagogiques et un partage de cetteidentité entre les membres du groupe. La production de récits de pratique et leur utilisation serontabordées sous l’angle des critères de validité, de transférabilité et d’objectivité.

22624

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire




Martine MOTTETProfesseure

Université Laval, Québec, Département d'études sur l'enseignement et l'apprentissageChristiane LE CLECH

Étudiante à la maîtriseUniversité Laval, Québec, Faculté des sciences de l'éducation

Formation des maîtres à l'information et à l'éducation à l'information

Nous rendons compte d’une recension des écrits effectuée dans le but de proposer un ensemblede compétences informationnelles requises par les enseignants pour éduquer les élèves à l’informa-tion. En effet, comme la société actuelle se caractérise par la rapidité de l’évolution des connaissances,ainsi que des technologies de l’information et de la communication (TIC), l’individu doit savoir nonseulement lire, écrire et compter, mais aussi s’informer et informer pour poursuivre son apprentissagetout au long de sa vie et participer pleinement à la société. Or, s’il existe plusieurs appellations, défini-tions et référentiels de compétences concernant la maîtrise de l’information, aucun référentiel ne con-cerne spécifiquement la formation des maîtres à ce sujet.

227



Stéphane VILLENEUVEÉtudiant au doctorat

Université de Montréal, Québec, PsychopédagogieThierry KARSENTI

Professeur titulaireUniversité de Montréal, Québec, Psychopédagogie

Nos futurs enseignants sont-ils technocompétents? Un premier regard

Au Québec (Canada), la maîtrise des technologies de l’information et de la communication (TIC)constitue une des douze compétences que les futurs enseignants doivent atteindre en fin de formation.L’utilisation des TIC pendant la formation étant indicatrice d’une utilisation future, l’évaluation de lacompétence TIC s’avère alors d’un enjeu essentiel. Notre étude cherche à évaluer la maîtrise de cettecompétence chez les futurs enseignants, et ce, dans toutes les universités québécoises francophonesoffrant des programmes de formation initiale des enseignants. Cette recherche a permis de recueillirdes résultats autant quantitatifs que qualitatifs. Ce sont 2099 futurs enseignants qui ont participé à cetteétude. Les premiers résultats montrent que plus de 61,7 % des futurs enseignants en éducation utilisenttrès peu les technologies, en salle de classe lors des stages, lorsqu’ils enseignent tandis qu’une utilisa-tion fréquente des TIC pour planifier leurs leçons est notée chez près de 80 % d’entre eux.

22824

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire



Bi Séhi Antoine MIANEnseignant-chercheur

École normale supérieure d'Abidjan, Côte d'Ivoire, Département des sciences del'éducation

Intégration des TIC dans la formation des professeurs demathématiques des CAFOP à l’École normale supérieure (ENS)d’Abidjan : cas du courrier électronique

Le défi pour les pays africains est de mettre en place de meilleurs systèmes de formation pédagogiqueen faisant appel aux TIC pour améliorer certains éléments de la formation des enseignants et accroîtrel’interaction entre pairs (Paud et al, 2002). Cependant, en Côte d’Ivoire, comme dans la majorité despays sous développés, l’utilisation des TIC pour améliorer la qualité de l’apprentissage reste problé-matique du fait des moyens limités des structures de formation. On note par ailleurs que le courrierélectronique semble être le plus utilisé. Il apparaît donc nécessaire d’analyser comment le courrierélectronique peut être utilisé pour améliorer la formation des enseignants en Afrique en général et enCôte d’Ivoire en particulier. L’objectif général de cette étude est de contribuer à l’intégration des TICdans la formation des formateurs à l’ENS. De façon spécifique, l’étude vise à évaluer l’expérience del’utilisation du courrier électronique dans la formation des étudiants du CAP CAFOP mathématiques1re année.

229




Gaëtan TEMPERMANAssistant de Recherche

Université de Mons-Hainaut, Belgique, Unité de technologie de l'éducationBruno DE LIÈVRE

Chargé de CoursUniversité de Mons-Hainaut, Belgique, Service de pédagogie générale et des médias

éducatifsChristian DEPOVER

ProfesseurUniversité de Mons-Hainaut, Belgique, Unité de technologie de l'éducation

Quels usages du « tableau de bord » dans un dispositif de formation àdistance? Le point de vue des apprenants

Dans cette communication, nous analyserons l’opinion d’apprenants engagés dans un apprentissagecollaboratif à distance au sujet de leur utilisation d’un outil de suivi de l’apprentissage sous la formed’un tableau de bord. Après une description du contexte de la formation, nous détaillerons la méthodo-logie de recherche mise en œuvre pour recueillir et analyser l’opinion relative à cet outil auprès desapprenants. Notre étude montre que les étudiants estiment que le tableau de bord est pertinent pour êtreinformés de l’avancement des tâches et obtenir une visibilité sur les activités. Ils le considèrent moinsefficace pour faciliter la progression, montrer l’engagement des partenaires et réguler le travail del’équipe. La comparaison entre l’usage perçu et l’utilisation réelle laisse apparaître que plus les étu-diants ont fréquemment fait appel à l’outil, plus ils estiment a posteriori qu’il est en mesure de faciliterla progression du groupe et d’aider à la régulation des activités collaboratives.

23024

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire



Daniel PERAYAProfesseur

Université de Genève, Suisse, TECFABaptiste CAMPION

Assistant Université catholique de Louvain, COMU

Perception d'un environnement virtuel par les étudiants de 2e cycle :quelle importance accordent-ils à l'usage d'un wiki?

La contribution que nous soumettons prolonge des travaux réalisés tant en Suisse qu’en Belgique àpropos de l’impact des dispositifs dits « hybrides» sur les processus d’enseignement/apprentissage(notamment Charlier, Deschryver et Peraya, 2006, à paraître). Nous avons récemment analysé leseffets d’un changement d’environnement virtuel : passage en 2005-2006, d’un site Web à l’environne-ment institutionnel Claroline (Peraya et Campion, 2007). Nous avons pu montrer comment l’introduc-tion d’un wiki pour la réalisation d’une des tâches de production exigées des étudiants avait pour effetde modifier leur perception du groupe d’une part, de l’ensemble de l’environnement d’autre part. Nousexposerons des résultats de cette recherche qui n’ont pas encore fait l’objet dune communication pu-blique et nous prolongerons cette présentation par l’analyse des représentations des étudiants de l’an-née 2006-2007 (comparaison en début et en fin de cours).

231



Christophe BATIERResponsable des développements informatique

Université Lyon 1, France PRACTICEMartine HEYDE

Directrice du service TICEUniversité Lyon 1, France PRACTICE

Bilan sur l’utilisation d’un outil de scénarisation dans une plate-formeà l’Université Lyon1.

Depuis septembre 2003, l’Université de Lyon met à la disposition de l’ensemble de ses enseignantsune plate-forme e-learning SPIRAL. Cet outil est développé en interne en collaboration directe avecles enseignants de l’université. Sur cet outil, les enseignants peuvent créer un ensemble d’objets péda-gogiques : cours, exercice, qcm, forum et peuvent choisir 3 modes de diffusion de leur contenu : 1) Lemode Global présente l'ensemble des contenus préparé aux étudiants. 2) Un mode Agenda permet dedonner l’accès aux ressources selon des plages de temps programmées par l’enseignant. 3) Enfin, lemode séance permet à l’enseignant de scénariser les activités en mettant des conditions de passaged’un objet à un autre. Ce qui à l’usage conduit à individualiser le parcours de chaque étudiant. Nousmontrerons sur les 2000 modules créés sur la plate forme comment et dans quelle proportion est utilisécet outil.

23224

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire

Vendredi 18 maide 8h30 à 10h, Salle Z-240



Pierre-Yves THERRIAULTProfesseur adjoint de clinique

Université de Montréal, Québec, École de réadaptationSylvie SCURTI

Chargée d'enseignement cliniqueUniversité de Montréal, École de réadaptation

L’argumentation : collaborer pour valoriser l’apprentissage

Sous l’impulsion du développement des connaissances, les disciplines professionnelles se sont consi-dérablement transformées au cours des dernières années. Ces transformations obligent les program-mes de formation de premier cycle universitaire à revoir leurs méthodes pédagogiques pour favoriserle développement des connaissances et compétences liées à une pratique clinique de qualité et contri-buer à la consolidation de l’identité professionnelle. L’objectif de cette communication est de discuterde l’argumentation comme méthode pédagogique originale favorisant la collaboration « enseignants-apprenants » dans la perspective du développement des compétences liées à une pratique disciplinaire.Basée sur les résultats d’une enquête menée auprès des apprenants au cours des quatre dernières an-nées, la communication abordera successivement les thèmes suivants : définition de l’argumentationcomme modalité pédagogique et présentation des techniques utilisées pour favoriser la collaboration,illustration du déroulement d’un semestre pour un cours et d’une leçon type, discussion autour de lasatisfaction des apprenants et des enseignants face aux objectifs et à la méthode, établissement de liensentre les thèmes et le champ disciplinaire.

233



Louis TRUDELProfesseur invité

Université d'Ottawa, Ontario, Faculté d'éducationAbdlejalil MÉTIOUI

ProfesseurUniversité du Québec à Montréal, Québec, Département d'éducation et de pédagogie

La discussion en tant que méthode d'enseignement des sciences àl'université

Les difficultés éprouvées par les étudiants dans les cours de sciences suscitent des incompréhensionsqui ne sont pas prises en compte par l’enseignement traditionnel. Pour résoudre ce problème, diversesstratégies innovatrices ont été proposées. Parmi celles-ci, la méthode de discussion rencontre plusieursobstacles de sorte qu’elle reste peu utilisée dans les cours de sciences au niveau universitaire malgréses possibilités pour faciliter une gamme variée d’apprentissages. À la suite d’une revue de la littéra-ture sur la méthode de discussion, nous proposons des conditions à satisfaire pour instaurer une discus-sion efficace dans les cours de sciences. Nous verrons par la suite comment ces conditions peuventêtre remplies dans différents contextes pédagogiques.

23424

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire



Gilles TREMBLAYProfesseur

Université Laval, Québec, École de service socialMichel-Frédérick GAGNON

Conseiller pédagogiqueUniversité Laval, Québec, Faculté des sciences sociales

L’utilisation de la classe virtuelle pour développer la pensée critique

Toute formation professionnelle requiert une place et un espace pour que les étudiants élaborent,redéfinissent, modifient leurs connaissances et attitudes à travers un processus de réflexion critique surla société et aussi sur soi. L’enseignement à distance est utilisé pour mieux atteindre ces objectifs avecun groupe de service social avec l’aide de la plate-forme WebCT. La présentation permettra d’élaborersur les outils mis en place dans la classe virtuelle pour atteindre ces objectifs du cours et rendre l’ensei-gnement dynamique : guide d’apprentissage, leçons, autoévaluations, forums, journal de bord, débatsen ligne, fils xml-rss, etc. Nous aborderons les conditions de réalisation, les difficultés rencontrées encours d’application et les avantages de cette classe virtuelle.

235




Cristina D'ÁVILAStagiaire postdoctoral, UdeM; Professeure à l'Université fédérale de Bahia (Brésil) »

Université de Montréal, Québec, Faculté des sciences de l'éducationFrancisco LOIOLA

Professeur agrégé à l'UdeMUniversité de Montréal, Québec, Faculté des sciences de l'éducation

La construction de l’identité professionnelle chez les étudiants decours de formation des maîtres au Brésil

« Cette recherche exploratoire a pour but d’analyser le processus de construction de l’identité profes-sionnelle chez les étudiants d’un cours (initial) de formation des maîtres dans une université publiqueau Brésil. Notre démarche s’inscrit dans le paradigme interprétativiste, en utilisant comme cadre con-ceptuel la notion de représentations sociales. La collecte de données a été réalisée en deux étapes etnous avons concilié deux méthodes. Tout d’abord, nous avons appliqué un questionnaire auprès de 78étudiants de douze cours et ensuite, nous avons fait l’analyse de contenu de récits autobiographiquesde ces mêmes étudiants. En somme, et selon les pistes de résultats retenus : a) le cours de formationinitiale ne semble pas influencer significativement la construction d’une identité enseignante chez lesétudiantes et étudiants; b) les disciplines vouées à la formation pédagogique des étudiantes et étudiantsne semblent pas correspondre non plus à leurs représentations de l’acte d’enseigner. »

23624

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire



Frédéric GLOMERONMaître de conférences, directeur des études

Université d'Orléans, France, Laboratoire AMCO

Système de production de performance universitaire et système deproduction de performance sportive chez des étudiants à l’université.Du point de vue des compétences

La recherche exploratoire présentée est centrée sur l’activité des étudiants de l’université dans la ges-tion et la conduite de leurs études, leur « métier » d’étudiant. Il s’agit de caractériser l’existence, laforme et le fonctionnement de leur « système de production de performance universitaire » (SPPU) etde voir si, chez des étudiants sportifs de haut niveau ou rompus à la compétition, des compétencesspécifiques, des modes d’organisation et de fonctionnement de ce SPPU apparaissent. Pour cela, unensemble de cas contrastés (en terme de discipline sportive, individuelle ou collective, de champ et deniveau d’enseignement) a été étudié dans une approche ergonomique centrée sur l’activité de l’étu-diant. Le système de production de performance universitaire est défini en fonction de ses compo-sants, de ses fonctions, de la manière dont la gestion, la régulation s’effectuent par l’étudiant. Desentretiens semi-directifs ont été réalisés auprès d’étudiants sportifs et non sportifs, en réussite ou ayantvécu l’échec, ayant réussi à modifier leur organisation et mode de gestion de leur travail… de manièreà caractériser leur SPPU, son évolution potentielle en regard de quels paramètres et leurs activités liéesà la gestion de ce SPPU. Des compétences spécifiques apparaissent et semblent transférables dansd’autres activités. Une visée de conception d'aide à l'étudiant peut être envisagée.

237



Marc-André ÉTHIERProfesseur

Université de Montréal, Québec, DidactiqueDavid LEFRANÇOIS

Chargé de coursUniversité du Québec à Trois-Rivières, Québec, Philosophie

La formation des maîtres éclairés par la pratique réflexive en histoire

Les transformations en cours dans le système d’éducation québécois ont conduit à l’adoptiond’un référentiel de compétences visant à revoir la formation initiale des maîtres (FIM) dans une pers-pective de « professionnalisation » de l’enseignement. Cette communication examine quelques diffi-cultés associées au développement de ces compétences pour les futurs enseignants d’histoire au secon-daire. Nous traiterons surtout des difficultés didactiques que génère le développement de la compé-tence 1 (« Agir en tant que professionnelle ou professionnel héritier, critique et interprète d’objets desavoirs ou de culture dans l’exercice de ses fonctions ») en ce qui concerne le mandat d’éducation à lacitoyenneté attribué aux enseignants d’histoire. Pour ce faire, nous décrirons les problèmes que la FIMpose et les pistes que nous envisageons pour résoudre ces problèmes. Notre attention portera notam-ment sur les ambigüités de la mission d’enseignement de la participation civique et politique, laquellefait partie des mandats de l’éducation à la citoyenneté.

23824

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire




Dr.Abdelali KAAOUACHIUniversité Mohamed Premier, Maroc, EST

Assurance de la qualité dans l’enseignement supérieur au Maroc :Tendances récentes et perspectives

Au Maroc, la réforme de l’enseignement supérieur est entrée en vigueur en septembre 2003, suite auxorientations de la charte nationale d’éducation et de formation et à la promulgation de la loi 01-00portant sur l’organisation du secteur. Cette réforme s’est focalisée vers l’aspect pédagogique en propo-sant une nouvelle architecture LMD basée sur les systèmes des filières et modules selon des planifica-tions semestrielles. Parallèlement à la mise en place de cette réforme, l’intérêt à l’assurance qualité estenvisagé par l’instauration des systèmes d’accréditation des filières de formation, l’adoption des systè-mes d’évaluation et la création d’instances d’évaluation et de régulation. Toutefois, les mesures prisespour assurer la qualité sont en phase d’installation récente, et les premières opérations effectuées mon-trent des limites méthodologiques assez importantes. Nous discutons les points suivants : identifier lesfacteurs qui ont favorisé un enseignement supérieur en grande mutation; définir les termes de la qualitédans l’enseignement supérieur; présenter le système d’assurance qualité dans l’enseignement supé-rieur au Maroc; donner une analyse critique de ce système; proposer un système d’assurance qualité.

239



Jean Papy Manika MANZONGANIAssistant

Université Kongo, Congo, Faculté des sciences économiques et de gestion

Problématique de la productivité externe de l'enseignement supérieurpédagogique en République démocratique du Congo

Les finalités poursuivies en créant les instituts d’enseignement supérieur pédagogique en Républiquedémocratique du Congo étaient entre autres de : promouvoir le pays en fonction de ses besoins enenseignants de très haut niveau de formation générale et spécialisée, aux qualités morales et pédagogi-ques éprouvées; organiser la recherche dans le domaine de la pédagogie en vue de découvrir les métho-des susceptibles d’améliorer la qualité de l’enseignement primaire et secondaire; vulgariser les résul-tats de recherches par la rédaction et la diffusion des manuels scolaires adaptés à ces deux niveauxd’enseignement. Or l’observation de faits révèle que les diplômés congolais de l’enseignement supé-rieur pédagogique s’orientent plus vers le marché professionnel non pédagogique. Cette observationnous conduit à mener une réflexion sur la productivité externe de l’enseignement supérieur pédagogi-que en RDC.

24024

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire

Vendredi 18 maide 8h30 à10h, salle Z-209



Louise LANGEVINProfesseure titulaire

UQAM, Montréal, Québec, Département d'éducation et pédagogieGilles RAÎCHE



Université du Québec à Montréal, Département d'éducation et pédagogieDiane LEDUC

Professionnelle de rechercheUniversité du Québec à Montréal, Département d'éducation et pédagogie

Nadine TALBOTÉtudiante au doctorat

Université du Québec à Montréal, Département d'éducation et pédagogieCatherine GAGNON

Étudiante au doctorat en éducationUniversité du Québec à Montréal

Ilia ESSOPOSÉtudiante au doctorat en éducation

Université du Québec à Montréal

Conceptions, pratiques et besoins à l’enseignement universitaire : unecomparaison entre professeurs novices et experts

Les professeurs débutants éprouvent des difficultés que les plus expérimentés ont pour la plupart réso-lues. Avec le temps et l’expérience, le stress diminue, l’enseignement s’améliore, la centration se faitdavantage sur l’apprentissage des étudiants plutôt que sur soi. La recherche a bien documenté cetteévolution que nous avons voulu vérifier entre deux sous-groupes de professeurs qui ont répondu à unquestionnaire sur leurs approches de l’enseignement et dont certains, interviewés et observés en classe,ont révélé leurs conceptions, leurs pratiques et leurs besoins. Si, au questionnaire, aucune différencesignificative n’apparaît, les entrevues et les observations permettent de mettre au jour des différencesqui vont contribuer à établir des ponts entre novices et experts pour une formation à l’enseignementqui soit enrichie et valorisée.

241



Jean Gabin NTEBUTSEÉtudiant au doctorat en éducation

Université de Sherbrooke, Québec Faculté d'éducationJacques TARDIF

Professeur titulaireUniversité de Sherbrooke, Québec Département de pédagogie

Jeannette LEBLANCProfesseure agrégée

Université de Sherbrooke, Québec, Département de psychologie

Le vécu de la transition chez des professeurs d'université engagésdans un contexte d'innovations pédagogiques visant laprofessionnalisation des étudiants

Cette communication présente les résultats d’une recherche effectuée auprès des professeurs ayantconnu un changement majeur d’approches pédagogiques dans des programmes de formationprofessionnalisante de niveau baccalauréat d’une université québécoise. La recherche a pour objectifgénéral de comprendre, dans une perspective phénoménologique, comment les professeurs vivent etgèrent le phénomène de transition à l’intérieur du changement paradigmatique lié aux innovationspédagogiques visant la professionnalisation des étudiants. À partir des entrevues effectuées auprès dedix professeurs, la recherche apporte un éclairage sur le sens que ces derniers accordent au change-ment par rapport à leur rôle, à l’organisation de leur travail, aux rapports entre eux-mêmes et auxrapports avec les étudiants. L’étude présente une pertinence scientifique et sociale : elle apporte unéclairage sur le vécu de la transition à l'intérieur du changement dû aux nouvelles approches pédagogi-ques, elle permet aussi l’identification des facteurs facilitant ou entravant le changement, de même queles pistes de soutien à offrir à ces professeurs par les responsables institutionnels.

24224

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire



Gilles RAÎCHEProfesseur

UQAM, Montréal, Québec, Éducation et pédagogieMartin RIOPEL

ProfesseurUQAM, DEP

Louise LANGEVINProfesseur

UQAM, DEPYves MAUFFETTE

ProfesseurUQAM, Sciences

Dimensionnalité et facteurs expliqués par une traduction française del’inventaire des approches d’enseignement de Trigwell et Prosserdans trois universités québécoises

Les résultats d’apprentissage d’un étudiant sont tributaires de plusieurs facteurs. Parmi ceux-ci, lesméthodes d’enseignement seraient d’une grande importance, plus spécifiquement les styles d’ensei-gnement. Divers instruments ont été proposés pour permettre d’obtenir une, ou des mesures en lienavec les styles d’enseignement. L’Inventaire des approches d’enseignement de Trigwell et Prosser estune de ces mesures. L’Inventaire n’est toutefois pas disponible en langue française pour soutenir lesrecherches et les applications chez les locuteurs de cette langue. Dans ce contexte, une traductionfrançaise a été réalisée au Québec. Une étude exploratoire de la dimensionnalité et des facteurs expli-qués indique l’existence de deux facteurs, tout comme dans la version en langue anglaise. Le premierfacteur est caractérisé par une stratégie centrée sur le professeur qui vise la transmission d’informa-tions aux étudiants. Le second facteur est associé à une stratégie centrée sur l’étudiant avec l’intentionde provoquer des changements conceptuels chez celui-ci.

243

Vendredi 18 maide 8h30 à 12h15, salle Z-317


Lynn LAPOSTOLLEEnseignante

Cégep du Vieux-Montréal, Québec, Département de françaisLuc DESAUTELS

EnseignantCégep régional de Lanaudière à L'Assomption, Québec, Département de philosophie

La métarecherche, avenue de consolidation des résultats derecherche

Métarecherche, méta-analyse, métasynthèse, qu’est-ce à dire? Fort utilisés dans les sciences de la santéet très prisées dans le monde anglophone, les deux types de métarecherche que sont la méta-analyse etla métasynthèse constituent deux approches de la réalité. Il convient par conséquent de distinguer l’unede l’autre, non seulement afin de déterminer laquelle convient le mieux à l’objectif que l’on poursuit,mais également pour saisir la pertinence de chacune et la puissance des résultats ainsi obtenus. Aprèsune allocution d’ouverture en forme de définition de la métarecherche, de la méta-analyse et de lamétasynthèse, cinq communications permettront d’illustrer leur utilisation : sous l’égide de l’Associa-tion pour la recherche au collégial (ARC), une métarecherche portant sur la réussite éducative (com-prenant deux phases, l’une quantitative et l’autre qualitative) ainsi qu’une métasynthèse sur les im-pacts des technologies de l’information et de la communication (TIC) dans l’enseignement collégialont été réalisées ces dernières années, toutes trois seront présentées; les résultats d’une étude portantsur l’évaluation des enseignements par les étudiantes et étudiants seront également communiqués;enfin, l’enseignement de la méthode, tel qu’il est possible de le pratiquer à l’ordre collégial, fera l’objetd’une cinquième et dernière communication. Bref, le colloque permettra de cerner certains emplois dela métarecherche et d’amorcer le dialogue entre les communautés qui en font déjà l’utilisation.

Quatre objectifs figurent à l'ordre du jour de ce colloque : présenter une méthode encore sous-utiliséedans l'enseignement supérieur, notamment francophone; communiquer les résultats de travaux réalisésselon les principes propres aux deux types de métarecherche possibles, soit la méta-analyse et lamétasynthèse; démontrer que l'enseignement de la métarecherche est possible et souhaite à l'ordrecollégial; provoquer le dialogue sur la métarecherche.

24424

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire

Déroulement :

Métarecherche, méta-analyse, métasynthèse, qu’est-ce à dire?

Allocution d’ouverture (40 minutes)Dr Philip C. Abrami, titulaire d’une chaire de recherche de l’université Concordia et directeur duCentre d’études sur l’apprentissage et la performance, situé à l’université Concordia et dont les mem-bres proviennent autant de l’ordre universitaire que de l’ordre collégial

(Participation à confirmer)

Pause (20 minutes)

Interventions pédagogiques et réussite scolaire : résultats d’une méta-analyse portant sur 96 recher-

ches menées dans le réseau collégial, entre 1985 et 2005

Communication orale (20 minutes)Dre Denise Barbeau, chargée de projet pour l’Association pour la recherche au collégial

Impacts de l’intégration des technologies de l’information et de la communication dans l’enseigne-

ment collégial : schéma heuristique pour guider l’action

Communication orale (20 minutes)Christian Barrette, chargé de projet pour l’Association pour la recherche au collégial

Aide par les pairs : modèle de causalité et conditions gagnantes

Communication orale (20 minutes)Lynn Lapostolle, professeure au Département de français du cégep du Vieux-Montréal

Pause (20 minutes)

Évaluation des enseignements par les étudiants et étudiants : deux méta-analyses

Communication orale (20 minutes)Dre Sylvia D’Apollonia, enseignante au Département de biologie du cégep Dawson et membre duCentre d’études sur l’apprentissage et la performance

Enseigner la métarecherche à l’ordre collégial : de la théorie à la pédagogie

Communication orale et communications affichées (20 minutes)(Nom de la communicatrice ou du communicateur à confirmer)

Échanges entre les participants (40 minutes).

245




Gilles LECLERCCoordonnateur de formation pratique

Université de Montréal, Québec, Faculté de pharmacie

Projet ECO : évaluer les compétences par observation directe

En réponse à l’introduction prochaine d’un programme de doctorat professionnel en pharmacie axé surle développement et l’évaluation des compétences, la Faculté de pharmacie de l’Université de Mon-tréal propose un modèle d’évaluation (Modèle ECO) par observation directe qui dresse un profil com-plet des compétences professionnelles et transversales d’un étudiant au terme d’une formation prati-que (stages, laboratoires et activités d’intégration). Le Projet ECO vise particulièrement à établir lavalidité, fiabilité et commodité de ce modèle d’évaluation en stage. Au cours de cette étude, une pre-mière étape (Projet-pilote de novembre 2006 à avril 2007) permettra aux étudiants et précepteurs d’ex-périmenter le Modèle ECO et d’exprimer par le biais d’une grille d’appréciation et de tables de discus-sion leur perception sur la validité, fiabilité et commodité du Modèle ECO et de ses outils. Les résul-tats, leur analyse ainsi que les correctifs ou transformations nécessaires au modèle avant son implanta-tion seront présentés.

24624

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire



Séverine DELCOMMINETTEAssistante-suppléante

Université de Liège, Belgique, Faculté de psychologie et des sciences de l'éducation —Département éducation formation — Service de technologie de l'éducation

Dieudonné LECLERCQProfesseur

Université de Liège, Belgique, Faculté de psychologie et des sciences de l'éducation —Département éducation formation — Service de technologie de l'éducation

Infléchissement d’un cours traditionnel vers une approche visant lescompétences (AVC) : enjeux, principes, méthodes, réalisations etdifficultés

L’approche visant les compétences est souvent une démarche collective, menée par une faculté en-tière. Elle peut cependant être entreprise par des enseignants, chacun dans leur cours, chacun à leurrythme, même s’ils enseignent dans la même faculté. Une telle situation est suffisamment fréquentepour que nous consacrions cet article au passage d’une approche traditionnelle à une autre « pilotée par» les compétences, à ses étapes et à son illustration par une application empirique. Pour des raisons detemps, mais aussi d’étapes incontournables à nos yeux, il était impossible de tout révolutionner d’uncoup. Nous avons procédé par une série d’inflexions pour nous rapprocher de l’objectif : évaluationpar cas, sur papier puis de façon interactive sur Internet, production de cas vécus par les étudiants,modifications dans les activités présentielles et dans le livre-support. Nous proposons aussi une visionthéorique de cette approche et des instruments pour la guider.

247


AIPU-001-9532308Panel (90 min)

Marcel LEBRUNProfesseur

Université catholique de Louvain, Belgique, Institut de pédagogie universitaire et desmultimédias — IPM

Philippe MERCENIERProfesseur

Haute école Léonard de Vinci, ECAMPhilippe DEKIMPE

Maître-assistantHaute école Léonard de Vinci, ECAM

Françoise DOCQConseillère pédagogique

Université catholique de Louvain, IPMDenis SMIDTS

Conseiller pédagogiqueUniversité catholique de Louvain, IPM

Une plate-forme d’enseignement-apprentissage sur Internet pourpromouvoir la pédagogie active et l’innovation pédagogique?

Le propos de ce panel est de décrire et d’analyser la mise en place et les conséquences d’une plate-forme Internet pour l’enseignement et l’apprentissage dans le cadre d’une Haute École et d’une Uni-versité. En 2000, l’UCL (Université catholique de Louvain à Louvain-la-Neuve, a initié le développe-ment de la plate-forme Claroline), rapidement épaulée par l’ECAM (Institut Supérieur Industriel àBruxelles). Ce développement était justifié par le souhait d’offrir un outil simple d’emploi, propice audéveloppement des innovations pédagogiques par les enseignants eux-mêmes (Lebrun, 2004). Depuis2002, les usages (manière d’utiliser la plate-forme) et les outils utilisés par les enseignants sont monitors.À partir d’une typologie simple des modes de travail pédagogique (Barbier et Lesnes, 1986; Lebrun,2002), nous avons catégorisé ces différents usages pour observer une lente migration, au long desannées, du mode transmissif (enseignement « traditionnel ») au mode plus incitatif (pédagogie active)en passant par un mode plus interactif. Le panel permettra de mettre en évidence et d’approfondir lesquatre volets suivants : (1) l’implantation de la plate-forme dans les deux institutions (usages géné-raux, développement professionnel des enseignants, innovations); (2) les perceptions (en 2001 et 2006)des étudiants par rapport aux technologies en général et aux apports pédagogiques de la plate-forme enparticulier; (3) les utilisations et perceptions des enseignants par rapport à ces domaines et finalement;(4) les usages alternatifs et les perspectives d'évolution qui touchent le développement de la collabora-tion pédagogique internationale autour de la plate-forme.

24824

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire



Philippe PARMENTIERDirecteur

Université catholique de Louvain, Belgique, Administration enseignement et formationJean DEMALVice-recteur

Université catholique de LouvainPascale WOUTERS

ConseillèreUniversité catholique de Louvain, IPM


Université catholique de Louvain, Faculté sciences appliquées

L’AIPU et la pédagogie universitaire en Afrique centrale : questionspour l’action

Lors du 23ème congrès de l’AIPU (Monastir, 2006) une table ronde intitulée “25 ans après et 25 ans àvenir : ce que les Africains attendent de l’AIPU ” a été organisée avec l’objectif d’évaluer la manièredont l’AIPU, après 25 ans d’existence, avait contribué à promouvoir la solidarité et l’entraide Nord-Sud, conformément aux missions que cette association s’était assignées, au moment de sa création.Cette table ronde a permis de réaliser un bilan des réalisations de l’AIPU en la matière. Parmi celles-ci,il faut relever que plusieurs congrès de l’AIPU ont pu être organisés en Tunisie, au Maroc, en Côted’Ivoire, au Sénégal et au Cameroun. En outre, des séminaires ont été consacrés dans différents paysafricains à des thèmes particuliers et des missions de coopération accomplies par des membres del’AIPU. Quelques pistes ont également été évoquées pour l’avenir, mais la nécessité de déboucher surun plan d’action plus concret a été mise en évidence. Il semble donc nécessaire de prolonger le travailentamé en 2006. C’est l’objectif poursuivi par cette proposition de table ronde qui se déroulera enquatre parties : consultations pour un diagnostic sur les besoins de l’Afrique en pédagogie universitairebilan de l’analyse québécoise de collaboration avec le Cameroun, hiérarchiser les besoins décelés pourles traduire en pistes d’action, mettre en place au moins une action concrète à mener sous l’égide del’AIPU dans le domaine de la pédagogie universitaire.

249

Vendredi 18 maide 8h30 À 12h15, salle Z-260


Nicole REGE COLETDirectrice

Université de Genève, Suisse, FormEvMariane FRENAY

ProfesseureUniversité catholique de Louvain, Belgique, Faculté de psychologie et des sciences de

l'éducationAnne-Marie GRANDTNER

Coordinatrice Projet commUniQUniversité de Québec, Québec, Direction des études et de la recherche

Un examen systématique du conseil et de l’accompagnementpédagogique

Comment définir le conseil et l’accompagnement pédagogique? Comment est-il exercé? Par qui? Quelssont les fonctions du conseil pédagogique et les rôles du conseiller pédagogique? Comment la recher-che en éducation informe-t-elle le conseil pédagogique? Comment évaluer l’efficacité des actions duconseil et de l’accompagnement? Autant de questions que ce minicolloque aborde à travers la présen-tation d’un cadre conceptuel élaboré pour comprendre, analyser et évaluer les pratiques de conseilpédagogique dans l’enseignement supérieur, des comptes rendus de pratiques et des résultats de re-cherche. En tout, quatre présentations suivies d’un temps d’échange proposent un examen systémati-que du conseil et de l’accompagnement pédagogique. Partant de l’observation que les unités de conseilpédagogique se multiplient dans les institutions, que de plus en plus de professeurs et de profession-nels exercent cette fonction de conseil pédagogique, que le développement professionnel des ensei-gnants nécessite un appui majeur en période de réformes ou encore que la place du conseil nécessitetoujours une justification administrative, ce minicolloque relève que la notion même de conseil péda-gogique souffre d’un manque de définition concertée. Il est désormais nécessaire d’éclairer cette pra-tique professionnelle à partir d’un cadre de référence et d’en analyser les composantes. Les travauxprésentés portent sur une proposition de cadre conceptuel et sur une analyse des activités de conseildans différentes institutions universitaires francophones. Ils se concluent sur la proposition d’un réfé-rentiel de compétences pour le conseiller pédagogique en milieu universitaire et sur des résultats d’unerecherche menée au niveau collégial sur le sujet.

25024

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire



Ruth PHILIONCoordonnatrice, Secteur scolaire et apprentissage du service d'accès

Université d'Ottawa, Ontario, Service d'appui au succès scolaireMichelle BOURASSA

ProfesseureUniversité d'Ottawa, Faculté d'éducation

Ann-Louise DAVIDSONDoctorante

Université d’Ottawa, Ontario, Faculté d’éducationDaphné DUCHARME

ProfesseureUniversité d’Ottawa, Ontario, Faculté des sciences de la santé

Raymond LEBLANCProfesseur

Université d’Ottawa, Ontario, Faculté d’éducationMartine LECLERC

ProfesseureUniversité du Québec en Outaouais, Québec, Faculté d’éducation

Martine PETERSProfesseure

Université du Québec en Outaouais, Québec, Faculté d’éducationAnnick ROSIER

Collaboratrice scientifiqueUniversité de Fribourg, Suisse, Didactique universitaire

Des apprenants du savoir aux savoirs apprenants : quels concepts,quelles pratiques et quels outils inscrire dans ce changementparadigmatique en contexte d’enseignement supérieur?

Les institutions supérieures sont, plus que jamais, invitées à élaborer des pratiques d’enseignement etde recherche qui mettent à contribution des stratégies flexibles et plurielles favorisant la transactionentre les savoirs experts et les savoirs endogènes. C’est dans ce contexte que nous proposons uneréflexion autour de concepts, de pratiques et d’outils de recherche-action permettant d’installer unespace où tous les acteurs concernés se trouvent réellement engagés dans une réflexion critique etdynamique sur une situation donnée. Deux outils de recherche-action semblent optimiser ce travail decoconstruction de sens. Il s’agit de l’analyse de construits et l’analyse dynamique. Divers contextes

251

d’application de ces deux outils dans l’enseignement supérieur seront examinés ainsi que différentesvariantes des méthodes adaptées à l’entretien individuel et au groupe de discussion. Les participantsauront l'occasion d’expérimenter ces deux outils tout en s'appropriant les éclairages propres à permet-tre une mise en contexte de ceux-ci en tant que moyens potentiels pour cerner de nouvelles avenuesd'analyse et de compréhension des représentations des différents acteurs (étudiants, intervenants, pro-fesseurs) engagés en contexte de changement au plan de l’enseignement supérieur.

Nous proposons un atelier divisé en deux temps. Dans un premier temps, les participants qui exploitentl’un ou l’autre de ces deux outils sont invités à présenter l’état de leurs réflexions relatives à leurpratique ou leur recherche respective. Il s’agit de discuter à la fois l’ontologie du travail collaboratif(ce qui a prévalu à chaque étape et quelle planification continue s’est coconstruite) et des résultats dece travail sur la gestion de changements en cours. Plusieurs contextes relatifs à la pédagogie universi-taire seront en examen. Ainsi, nous proposons qu’intervenants et chercheurs confondus travaillentensemble à poser un regard critique sur ces outils d’analyse collaborative (l’analyse de construits etl’analyse causale) et à en examiner l’impact dans le contexte de la pédagogie universitaire. Faisantsuite à l’ensemble de ces présentations, il est proposé, dans un deuxième temps, d’examiner de quellefaçon ces outils de recherche-action permettent aux participants de coconstruire leur représentationmodélisée de la recherche-action collaborative. À ce point du colloque, les participants deviennentparties prenantes d’une démarche de coconstruction de sens en entrant en réflexion dialogique sur laquestion suivante : comment faire pour que la pédagogie universitaire sache mieux accompagner lechangement paradigmatique d’une pédagogie de la transmission du savoir expert à une pédagogie dela transaction entre savoirs savants et savoirs endogènes?

25224

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire

Vendredi 18 maide 8h30 à 10hsalle A-312 Pavillon Marie-Victorin


Pierre NONNONProfesseur titulaire

Université de Montréal, Québec, Didactique — FSEAline MARCOTTE

Chargée d'enseignementUniversité de Montréal, Québec, Didactique — FSE

Claire AMIAUDTechnicienne de laboratoire

Université de Montréal, Québec, Didactique — FSE

Un environnement d’apprentissage informatisé en laboratoire

Dans l’enseignement des sciences, des mathématiques et de la technologie, tous s’entendent pour direque nous ne devons pas tomber dans la facilité et nous contenter de cours magistraux, de recherches surinternet, de simulations sur un écran d’ordinateur ou de laboratoires scolaires qui datent de Lavoisier.L’essentiel de ces apprentissages devrait s’effectuer dans un laboratoire moderne qui profiterait aumaximum des nouvelles technologies de la microélectronique et de l’informatique. Un laboratoirecontrôlé par ordinateur qui intègrerait les mathématiques, les sciences et la technologie et permettraitaux étudiants de s’approprier et d’intégrer cette complexité au contact direct et sensible de la réalité.Dans cet atelier, vous allez réaliser des expériences de laboratoire très simples en biologie, physique,chimie, technologie et mathématiques. Ceci, dans le seul but de vous approprier les outils technologi-ques et conceptuels associés à l’expérimentation assistée par ordinateur (ExAO).

Tout comme nos étudiants maîtres en sciences et technologie à l’Université de Montréal, vous serezplacés dans la même situation que l’apprenant et conduirez des expériences de laboratoire. À la suitede cet atelier de travail, vous devriez être en mesure de mettre en œuvre rapidement et facilement desactivités d’apprentissage dans un tel environnement ainsi que de discuter de ses bénéfices et limites auplan ergonomique et didactique. « Tous s’entendent pour dire que l’absence de raisonnement formelchez nos jeunes est une cause importante de la désaffection de ceux-ci pour les mathématiques, lessciences et la technologie, qu’il faut pour développer ce raisonnement scientifique donner la primautéà l’investigation scientifique en laboratoire. Pour ce faire, il sera nécessaire de procéder à une réingénieriecomplète de nos laboratoires scolaires.

253

Dans cet atelier, nous allons vous décrire un environnement informatisé d’apprentissage destiné auxmathématiques, aux sciences et à la technologie. Nous allons surtout vous permettre de l’utiliser et devous l’approprier. Cet environnement est un micro laboratoire d’Expérimentations Assistées par Ordi-nateur (ExAO), constitué d’une interface d’acquisition de données, de capteurs et d’un logiciel pourtraduire et représenter ces données sous forme graphique, traiter ces données et les modéliser. Cetenvironnement veut respecter l’esprit des nouveaux programmes de science et technologie en favori-sant une pédagogie constructiviste, une intégration des matières et une approche par compétences. Lemicro laboratoire d’Ex.A.O. veut faciliter la création de nouvelles activités d’apprentissage aux pro-fesseurs et permettre aux étudiants de s’investir créativement à la recherche des connaissances.

25424

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire

Vendredi 18 maide 8h30 à 10hSalle P-219 Pavillon Roger-Gaudry



Université du Littoral Cote d'Opale, France, Laboratoire de recherche littorale en activitéscorporelles et sportives (R.E.L.A.C.S)



Jacques MIKULOVICUniversité du Littoral Cote d'Opale, France, Laboratoire de recherche littorale en activités

corporelles et sportives (R.E.L.A.C.S)Gilles BUI-XÛAN


Jean Yves THERYIngénieur

Université du Littoral Cote d'Opale, France, Service NTE

Scénarisation, mise en forme et production des cours magistraux afinde les utiliser dans un processus de FOAD

La mise à disposition des étudiants de cours enregistrés (vidéo ou diaporama, accompagné éven-tuellement d’un support polycopié) est insuffisante pour une véritable FOAD. Une recherche-actionautour de la mise en ligne des cours dits magistraux, ou présentiels en amphithéâtre nous a permis dedéfinir les contenus nécessaires et l’organisation dont ils devaient être l’objet afin d’optimiser le tempsde travail investi par un enseignant dans son cours, et le rendre utilisable en FOAD. Notre atelier sepropose de faire partager notre expérience et a été construit autour d’une pédagogie de type expérientielle: 1er temps — présentation de différents extraits de cours présentiels et à distance intégrant des outilsmultimédias; 2e temps — construction et présentation d’une brève intervention (5 minutes) sur unsujet de haut niveau d’expertise, mais destiné à des publics de niveau lors d’une FOAD, partage entemps réel avec un public distant; 3e temps — présentation d’un concept global de scénarisation descours magistraux, impliquant l’utilisation de plusieurs supports durant le cours (Power point, vidéo,tableaux informatiques) afin de mettre en ligne des enregistrements vidéos de cours accompagnés dedocuments (supports présentés en cours, plan de cours et bibliographie), possibilité d'interroger l'en-

255

seignant soit par “chat” lors d'une diffusion en direct, soit par messagerie électronique lors d'une diffu-sion en différé, moteur de recherche des cours archivés. L’atelier est réalisé sur le site du colloque etdestiné à un public présent en France, les outils utilisés sont présents sur le site de l’atelier et utilisentle serveur internet de l’ULCO. Une FOAD libre et gratuite leur sera proposée ultérieurement parl’ULCO afin qu’ils puissent acquérir une expertise dans ces outils.

L’objectif de cet atelier est une appropriation du concept et des outils par les enseignants, un soutiensecondaire (FOAD libre et gratuite) leur sera proposé par l’ULCO afin qu’ils puissent acquérir uneexpertise dans l’utilisation de ces outils.

Déroulement : Notre atelier se propose de faire partager notre expérience et a été construit autourd’une pédagogie de type expérientielle :

Première approche

1er exemple : ce qu’il ne faut plus faire : Présentation d’un cours magistral (diapositives et tableaublanc) enregistré puis d’un cours de visioconférence enregistré

2ème exemple : ce que nous faisons encore, mais qui n’est plus souhaitable : présentation d’un coursmis en forme pour une visioconférence et des schémas retenus par l’Université virtuelle des sciencesdu sport

Les différents temps d’élaboration et présentation d’un cyberenseignement.

Cet atelier est réalisé sur le site du colloque et destiné à un public présent à l’Université du

Littoral Côte d'Opale (ULCO, France). Les outils utilisés sont présents sur le site de l’atelier et utilisentles serveurs et moyen de visioconférence de l’ULCO. Des adaptations seront éventuellement mises enœuvre pour pallier des difficultés techniques de liaison ou de décalage horaire avec la France.

25624

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire

Vendredi 18 maide 8h30 à 10h, salle Y-117Pavillon Roger-Gaudry


Jacqueline GUIBALPrésidente

AIPU, FranceClaire GHERSI

Chef de projets Pôle européenUniversité ouverte Montpellier Languedoc-Roussillon, France

Marie-Claude LESAGEChef de projets Pôle européen

Université ouverte Montpellier Languedoc-Roussillon, FranceFarid BOUSSAMA

PRAGUniversité de Montpellier, France, Faculté de droit

Jean-Louis MONINODirecteur FC

Université Montpellier 1, France, Dideris

Réflexion sur la qualité dans le cadre d’une recherche-action.

La démarche qualité, considérée comme “une analyse de la réalité en vue d’une amélioration”,au sens du guide de la qualité du ministère français de l’éducation nationale, nécessite, pour sa mise enœuvre, une première étape d’évaluation. Rapprocher l’évaluation de la démarche qualité n’impliquepas cependant de les confondre. Dans cet atelier, il s’agira de réfléchir à l’évaluation, dans le cadred’une recherche-action, comme partie prenante d’une démarche qualité pour des situations de prati-ques innovantes dans l’enseignement supérieur. Cette réflexion s’inscrira dans un processus itératifd’amélioration de la qualité des systèmes pédagogiques. La diversité des approches évaluatives dedifférents dispositifs pédagogiques, dont le numérique, sera prise en compte, afin d’en dégager lessignifications induites par les méthodes et outils utilisés à cette fin et de proposer des procédures demise en œuvre d’une telle démarche.

257

Vendredi 18 maide 8h30 à 12hSalle 440-Pavillon 3744 Jean-Brillant

AIPU-001-0737499Atelier(1/2 journée)

André LAFLAMMEConseiller pédagogique (CEFES)


Pratique de la conception de cartes conceptuelles

La carte conceptuelle est considérée par plus d’un comme un outil utile tant à l’enseignant qui souhaitemontrer la façon dont il souhaite aborder un domaine de la connaissance, que pour l’étudiant qui doitintégrer en un tout cohérent la matière apprise. Dans cet atelier de sensibilisation à l’utilisation descartes conceptuelles, nous souhaitons initier le participant à la conception de cartes conceptuelles ap-puyée par l’outil logiciel CmapTools (http://cmap.ihmc.us/). À l’issue de cet atelier, le participant seraà même de :

• Modéliser un domaine de connaissances en utilisant une représentation graphique formelle avecl’outil logiciel CmapTools;

• s’initier à la coconstruction des connaissances;

• estimer la portée pédagogique de la construction et du partage de cartes conceptuelles dans lecadre de ses activités d’enseignement.

Le premier temps de l’atelier est constitué d’un court exposé sur les principes de base de la construc-tion des cartes conceptuelles. Dans un second temps, le participant est amené à expérimenter le logicieloutil CmapTools (http://cmap.ihmc.us/). D’abord dans la reproduction d’une carte simple pour s’ini-tier aux commandes du logiciel, puis dans une conception libre dont le thème général sera sélectionnépar l’assemblée. Le troisième temps de l’atelier permet la discussion de quelques cartes produites parles participants. Les échanges sont ensuite dirigés vers les outils de partage des cartes conceptuellesqui tentent d’émuler le partage en présence. La conclusion proposera deux modèles d’utilisation descartes conceptuelles pour l’enseignant, le premier lié à une logique d’enseignement – les cartes con-ceptuelles comme outil de communication, le second, lié à une logique d’apprentissage – les cartesconceptuelles comme outil de construction des connaissances chez les apprenants.

Cet atelier requiert l'utilisation d'une salle informatique avec des postes de travail doté du logicielCmapTools et d'un lien Internet actif.

25824

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire

Vendredi 18 maide 10h à 10h15

PAUSE

Vendredi 18 maide 10h15 à 12h15, Salle Z-200



Jacqueline BECKERSProfesseure

Université de Liège, Belgique, Faculté de psychologie et de sciences de l'éducationBertrand MONVILLE

AssistantUniversité de Liège, Belgique, Faculté de psychologie et de sciences de l'éducation

Former des enseignants efficaces et équitables : un nouveau défi

Les études internationales récentes ont montré que le système éducatif de la Communauté française deBelgique était peu équitable à certains égards. Les formateurs d’enseignants se doivent d’être au cou-rant des dysfonctionnements et des moyens d’y faire face. L’enseignement universitaire de ces forma-teurs a un grand rôle à jouer en les aidant à développer leurs compétences professionnelles leur permet-tant de faire évoluer les représentations des futurs enseignants quant aux sources d’inégalités devantl’école et quant à leur rôle à ce point de vue. À cette fin, le cours de méthodologie de la formationinitiale des enseignants leur permet de s’exercer devant leur condisciple avant de connaître la pratiqueen situation réelle. En outre, pour maximiser l’efficacité de cette formation, un partenariat a été mis enplace avec des maîtres de stage (psychopédagogues). Une série de mesures des effets a été prévue pourappréhender la qualité des actions des futurs formateurs.

259



Françoise BOCHMaître de conférences

Université Stendhal, France, UFR Sciences du langageFanny RINCK ATER

Université Stendhal, France, UFR Sciences du langageStephane GUILLET

PRAG Université Joseph Fourier, France, INPGYvan PIGEONNAT

PRAG Université Joseph Fourier, France, INPGDidier RETOURDirecteur CIES

Grenoble, Université Joseph Fourier, France

Former les futurs enseignants chercheurs de l’université :l’exemple du Centre d’initiation de l’enseignement supérieur (CIES)de l’Académie de Grenoble (France)

Sera présenté et discuté le fonctionnement d'un Centre d’initiation à l'enseignement supérieur (CIES)français, organisme de formation dédié aux doctorants « moniteurs » c'est-à-dire devant assurer 64heures d'enseignement pendant les 3 années du doctorat. L’enjeu de la formation est considérable :plus de 50 % des moniteurs deviendront enseignants chercheurs titulaires à l’université. Il est doncprimordial de concevoir des contenus de formation adaptés aux besoins de ce public. Or, la question del'identification des besoins n'est pas triviale, dans la mesure où le public de moniteurs, sélectionnés aumérite, est peu enclin à se poser des questions d'ordre pédagogique : presque tous ont traversé leurscolarité sans difficulté particulière. Comment les amener à adhérer à la formation? Comment tra-vailler sur leurs représentations? Telles sont les questions débattues dans ce compte-rendu critique depratiques de formation.

26024

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire



Jean-Louis RICCIConseiller pour la qualité de l'enseignement

École Polytechnique Fédérale de Lausanne, Suisse,(CRAFT) Centre de recherche et d'appui pour la formation et ses technologies

Une nouvelle approche du guide de l'enseignement

Comment mettre à disposition des enseignants les informations nécessaires et utiles, dans un environ-nement institutionnel complexe et noyé dans une pléthore d’informations disparates? C’est le défi quenous avons voulu relever pour faciliter la vie des enseignants, nouveaux en particulier, et pour promou-voir d’une autre façon la qualité de l’enseignement à l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne.Après avoir étudié plusieurs sites de guides similaires, nous avons fait deux choix : d’une part de traiterle sujet à partir d’une série de questions-problèmes “naturels” à résoudre pour enseigner à mesure de laprogression dans le calendrier académique, et d’autre part de tirer parti au maximum des informationsexistantes, mais disséminées sur les nombreuses pages web de l’institution. Notre communicationpermettra de présenter notre démarche et le résultat final du nouveau guide de l’enseignant en ligne.

261




Soufiane ROUISSIEnseignant-chercheur

Université Michel de Montaigne, France, CEMIC-GRESICDidier PAQUELIN

Maître de conférencesUniversité Michel de Montaigne, France, IMAGINES 2959

Variations autour de la mise en place d’un dispositif technologique,entre réponse à la massification et organisation de la collaborationinter-établissement

Les pouvoirs publics français ont conduit ces dernières années une réflexion qui s’est concrétisée en2003 par la création d’une certification intitulée « Certificat informatique et Internet (C2i) ». Ce certi-ficat, après plusieurs phases expérimentales et progressives de mise en place dans les établissementssupérieurs français, est en cours de déploiement, ce qui ne va pas sans s’accompagner de nombreuxquestionnements. Les institutions universitaires, selon leur ancrage disciplinaire, sont plus ou moinspréparées à la mise en œuvre de cette certification. Par ailleurs, nous observons une demande massivede la part d’étudiants pour obtenir ce certificat. Dans un contexte de maîtrise des coûts budgétaires,une telle incitation ministérielle n’est pas accompagnée des ressources budgétaires pour assurer laformation et l’évaluation des compétences visées, selon des modalités conventionnelles (cours magis-traux, travaux dirigés). L’objectif de notre contribution est de traiter de la question suivante : « Dansquelles conditions, serait-il possible de faire face à un nombre de plus en plus important d’étudiantsimpliqués dans une démarche de préparation et d’obtention du certificat?

26224

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire



Yvan PIGEONNATConseiller pédagogique

Institut national polytechnique de Grenoble, FrancePerForm

OP^3 : Outil de pilotage de parcours personnalisés

L'outil sera présenté selon le plan suivant : 1.Contexte : les mises à niveau pour les admis sur titre àl'Institut National Polytechnique de Grenoble et la problématique des publics hétérogènes; 2.Métho-dologie de conception de l'outil OP^3 a)Définition d'un cahier des charges; b)Réalisation d'un proto-type; 3.Perspectives : a) Finalisation du prototype; b) Test en situation réelle; c) Évolutions possibles(décontextualisation de l'outil).



Périne BROTCORNEChercheuse-doctorante

Université libre de Bruxelles, BelgiqueGroupe de recherche en informatique et sciences humaines, Faculté SOCO

L’ancrage d’une formation à la recherche documentaire via les TICdans les champs disciplinaires�: une initiative riche en potentiel?Un exemple à l’Université libre de Bruxelles

Dans le cadre d’une thèse de doctorat fondée sur une vaste investigation empirique des usages étu-diants des technologies de l’information et de la communication dans une université belge franco-phone, la présente communication se donne pour objectif de cerner, d’une part, les pratiques de recher-che d’informations académiques des étudiants de différentes filières d’études et de mesurer, d’autrepart, l’impact qu’une formation à la recherche documentaire par le biais des TIC peut avoir sur cescomportements et connaissances. Si les résultats de l’enquête quantitative démontrent les effets posi-tifs d’un tel apprentissage sur les pratiques de recherche des étudiants, l’enquête qualitative nuance detels résultats en montrant que la réussite plus ou moins grande de cette formation dépend de l’adéqua-tion de ses exigences avec les pratiques intellectuelles disciplinaires inculquées aux étudiants.

263



Hélène BILODEAUResponsable

Audiovisuel, formation à distance et pédagogie universitaireUniversité du Québec en Abitibi-Témiscamingue, Québec

Glorya PELLERINProfesseure en technologies de l'information et de la communication en enseignement et

en formation pratiqueUER Éducation

Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, Québec

Une approche virtuelle de supervision de stage à distance

Les TIC sont omniprésentes tant dans nos universités que dans nos écoles québécoises et à l’Universitéde Québec en Abitibi-Témiscamingue, nous en avons fait un outil pédagogique pour offrir aux stagiai-res un accompagnement optimal sur l’ensemble du territoire, et ce, peu importe la distance séparantl’université de l’établissement scolaire. Étant donné que l’accessibilité limitée à certains milieux destage réduit les possibilités d’un retour de la stagiaire dans son milieu d’origine, c’est dans une optiquede développement local et de qualité d’accompagnement en formation pratique qu’il nous est apparuopportun de reproduire le processus de supervision en présentiel dans une supervision synchrone endistancie grâce à une technologie de pointe. Nous ferons donc état de notre approche, des avantagespédagogiques perçus et des difficultés surmontées lors de nos expérimentations des trois dernièresannées ainsi que des questions de recherche qui nous préoccupent.

26424

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire




Nicolas GUICHONMaître de conférences

Université de Lyon 2, France, Laboratoire ICAR (Lyon)Christine DEVELOTTE

Maître de conférencesÉcole Normale Supérieure de Lyon, Laboratoire ICAR (Lyon)

Les défis de la formation à distance synchrone : vers unealphabétisation médiatique des enseignants de langue

Confrontés aux évolutions de leur métier, les enseignants de langues sont amenés à développer descompétences propres à la formation en ligne. Afin de les amener à se doter d'un répertoire profession-nel souvent inédit, un dispositif de formation les met en relation avec des apprenants de FLE états-uniens pour une séance pédagogique hebdomadaire utilisant les outils vidéographiques synchrones(messagerie instantanée). La présente étude s'appuie sur un corpus vidéo constitué, d'une part, desséances de tutorat et, d'autre part, des séances d'explicitation qui suivent les moments d'interactionpédagogique synchrone. L'hypothèse, qui sous-tend le dispositif de formation et la présente étude,pose la réflexivité comme moyen de professionnalisation. En recourant aux outils de l'analyse de dis-cours, nous visons à analyser de quelle façon cette compétence professionnelle s'exprime et se cons-truit par le biais de l'analyse de l'activité et de quelle façon se développe l'alphabétisation médiatiquedes futurs tuteurs en ligne.

265



Roxana OLOGEANU-TADDEIMaître de conférences

Université de Grenoble 3, France, GRESECAdrian STAII

Maître de conférencesUniversité de Grenoble3, GRESEC

Production de dispositifs numériques d’enseignement à distance sousinfluence : lorsque les logiques d’action prennent le pas sur leslogiques de conception

La production des dispositifs d’enseignement numérique à distance est le lieu de rencontre de logiquesdiverses et conflictuelles qui redéfinissent et réorientent de manière contextuelle le projet à travers desnégociations permanentes. Il existe un décalage manifeste entre le savoir disponible que le projet ini-tial se propose de matérialiser et la configuration finale du dispositif mis à disposition des premiersusagers. Ce décalage peut être présent à tous les niveaux du dispositif : celui de la structuration et del’agencement des éléments techniques, celui des contenus scénarisés et médiatisés, celui de l’inscrip-tion pédagogique du dispositif dans son ensemble. Cette thèse s’est vérifiée lors d’une étude portantsur six produits destinés à l’enseignement supérieur en France. Les résultats obtenus nous incitent àinterroger les limites de certaines approches classiques des dispositifs numériques d’enseignement quiprescrivent une optimisation « in saines » sans s’interroger sur l’impact inévitable du cadre réel deproduction de ces outils.

26624

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire



Cynthia-Yaoute EIDDirectrice

Université Antonine, Liban, département des Langues

L’évolution des métiers du génie logiciels : Usages des TIC et projetcollaboratif de formation médiatisée : Quelle dynamique pourapprendre ensemble à distance?

L’enseignement apprentissage des langues recourt de plus en plus aux outils proposés par les Scienceset technologies de l’information et de la communication (STIC). Bien souvent, l’utilisateur est con-fronté à une grande offre de logiciels : ceux-ci sont souvent bien conçus, « robustes » et d’utilisationaisée. Mais parmi eux, certains demeurent inutilisés, voire inutiles, et vont rejoindre prématurément lecimetière des logiciels. Qu’est-ce qui fait qu’un logiciel échoue ou réussit? Cette question se pose avecacuité quand des étudiants sont amenés à travailler ensemble à travers une plateforme d’enseignementà distance. Sa richesse en logiciels peut, de façon paradoxale, entraver sa prise en main. Le risque estde voir les étudiants se décourager et abandonner. Il importe donc d’étudier comment les utilisateursvont vouloir recourir à certains logiciels dans la dynamique d’un projet de travail collaboratif à dis-tance. Nous le ferons à travers l’exemple d’un projet d’atelier d’écriture en français impliquant lesapprenants de l’Université Antonine-Liban et l’Université de Valenciennes et du Hainaut Cambré-sis— France.

267




Diem-Quyen NGUYENProfesseure agrégée de clinique

Université de Montréal, Québec, Département de médecineJean-Guy BLAIS

Professeur titulaireUniversité de Montréal, Département d'administration et fondements de l'éducation

L'échelle descriptive globale combinée à la coévaluation commestratégie pour développer la capacité à l'auto-évaluation

L'échelle descriptive globale (""scoring rubrics » « ) a été proposée par Wiggins (1989) comme outild'évaluation dans une approche authentique. Les partisans de cette approche considèrent ce type d'échellemeilleur pour développer la capacité des étudiants à s'autoévaluer. Peu de données sont par contreactuellement disponibles pour soutenir cette hypothèse.Nous rapportons ici les résultats d'une expé-rience où une cohorte de 13 étudiants du programme postdoctoral en médecine interne a été suiviependant six mois. Chaque mois, tous ont une session d'évaluation formative de performance clinique(EFPC). Les professeurs et les étudiants utilisent une échelle descriptive globale lors de ces EFPC pourévaluer les étudiants. Nos données tendent à démontrer qu'une utilisation répétitive de cette échelleintégrée à une stratégie de coévaluation associée avec une rétroaction approfondie semble favoriser ledéveloppement de cette capacité à s'autoévaluer.

26824

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire



Abida HADJAREnseignante/chargée de cours

Université d'Annaba, Algérie, Faculté des sciences économiques et de gestionSouhila Faffa BERRAHOU

enseignante/chargée de coursUniversité de Annaba, Faculté des sciences économiques et de gestion

Hasséne HAOUESÉtudiant

Université d’Annaba, Faculté des sciences économiques et de gestion

Processus d'évaluation des apprentissages : Le cas de la faculté dessciences économiques et de gestion de l’Université d'Annaba

Le choix du thème « évaluation d'un processus d'apprentissage » appliqué dans un contexte particulier,l'université algérienne, n'est ni un choix opportuniste, ni le fait d'un hasard.

Notre riche expérience en matière d'enseignement, l'observation attentive de ce domaine de formation,nous ont permis de le caractériser par des dysfonctionnements suivants : la dégradation de la qualité del'enseignement universitaire; la déconnexion de la formation par rapport aux réalités nationales et auxexigences de la compétitivité mondiale; la déperdition gravissime des enseignants chercheurs qui quit-tent l'université. Tous ces phénomènes se ramènent à une cause principale : l’absence d'un modèled'évaluation de l'apprentissage universitaire, capable d'agir sur ces dysfonctionnements, et qui favori-serait l'émergence de nouveaux statuts de l'enseignement universitaire, de l'enseignant, de l'apprenant,de la recherche, de l'université. Les enjeux sociaux, économiques, les exigences de l'économie demarché demandent un nouveau modèle d'évaluation.

269




M'hammed MELLOUKIChercheur Université Laval, Québec

Centre de recherche interuniversitaire sur la formation et la profession enseignante.

Constructivisme et pédagogie : Un leurre et les intérêts qu'il sert

La pédagogie de projet, qui s'inspire largement du constructivisme, est l’une des approches les moinsefficaces auprès des élèves. Pourtant, à écouter ses chantres, l’approche serait la meilleure, celle quicorrespond au stade le plus avancé de nos connaissances sur l’enseignement et l’apprentissage. De làsa popularité grandissante dans le domaine de la formation des futurs enseignants. En s’appuyant entreautres sur les travaux de Boltanski et Chiapello et sur les données de recherches empiriques sur laperformance des approches didactiques et pédagogiques, cette communication soutient que la pédago-gie de projet et, plus généralement, le constructivisme et la pédagogie de la découverte font partie del’effort de redéfinition de l’idéologie néolibérale dans sa version scolaire. Cette nouvelle idéologievise moins l’amélioration de la réussite scolaire des élèves que la contribution au façonnement d’uncitoyen de type nouveau : flexible, malléable, voire soumis, capable de travailler dans l’instabilité, depasser d’un projet à l’autre sans demander son reste.

27024

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire



Caroline VERZATMaitre de conférences

École Centrale de Lille, France, Département ingénierie

Sensibiliser au projet par le jeu, évaluationà chaud et au bout de 6 semaines.

Cette communication s’appuie sur une recherche-action menée en septembre 2006 auprès des élèvesingénieurs de l’École Centrale de Lille (Bac + 3 et 4). Elle vise à évaluer l’impact d’un exercice de jeuen équipe sur la capacité des étudiants à émettre des idées créatives, à constituer des groupes, à gérerleurs relations au sein de ces groupes et à apprendre de leurs expériences. Le jeu consiste en deuxexercices de construction en spaghettis de 45 min suivis de deux phases de retour d’expérience. Ils’inspire d’expériences préalables à l’Université d’Aalborg et à la Faculté des Sciences appliquées àl’Université catholique de Louvain. L’impact du jeu dans notre contexte est mesuré à chaud par l’ana-lyse des retours d’expérience réalisés en séance et au bout de 6 semaines par les indicateurs de suivi dudémarrage des projets (analyse des équipes constituées, et des propositions de projets émises par lesétudiants).

271



Valderez Marina DO ROSARIO LIMAPh.D. / Professeur

Pontificia Universidade Catolica Do Rio Grande Do Sul, Brésil Faculdade de educaçãoMarlene GRILLO

Ph. D./ProfesseurPontificia Universidade Catolica Do Rio Grande Do Sul, Brésil Faculdade de educação

Enseignement et apprentissage avec recherche en salle de classe

Cette étude, développée dans une institution privée d’enseignement supérieur, présente comme objec-tif principal l’instrumentation des professeurs qui souhaitent développer des recherches en salle declasse, solidifiant de la sorte la culture de la recherche simultanée à l’enseignement et à l’apprentis-sage. On a utilisé l’approche méthodologique de la recherche comme principe éducatif, selon Demo(1996) et celle de la recherche en salle de classe, selon Moraes et Lima (2002). Ont participé à l’inves-tigation dix enseignants universitaires qui avaient développé des recherches en salle de classe, répon-dant, chacun, aux spécificités de ses groupes d’élèves. On a adopté aussi la recherche-action en raisonde l’exigence de la prise de conscience et de l’engagement des participants. Les résultats ont montré lapossibilité de l’adoption de la recherche en salle de classe qui, toutefois, ne se vérifie pas dans l’immé-diat. Il faut un temps d’étude, de réflexion et de mûrissement, ce qui implique l’auto-acceptation del’enseignant comme médiateur dans l’enseignement et de l’élève, comme auteur et protagoniste de sonapprentissage.

27224

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire




Evelyne CHARLIERProfesseure

Faculté Universitaire Notre-Dame-de-la-Paix, Belgique, Département éducation ettechnologie

Éliane GODELETChercheure

FUNDP, Département éducation et technologie

Quelles pratiques de formation d'adultes à l'université, dans le cadredes diplômes à horaire décalé : un champ de pratique en constanteévolution

Les récentes réformes en Communauté française de Belgique, suite aux différents traités d'harmonisa-tion des études au niveau européen, ont progressivement attiré l'attention sur la problématique desadultes à l’université avec notamment l’obligation de valoriser tout ou partie de l’expérience tant pro-fessionnelle que personnelle (VAE). Dans ce cadre de deux universités en Communauté française deBelgique, un relevé des pratiques de formation d'adultes inscrits dans des cursus diplômant de forma-tion à horaire décalé a été réalisé et a permis de mettre en exergue l'importance de tenir compte desspécificités du public adulte tout au long du curriculum. La recherche qualitative que nous avonsmenée nous a permis de repérer des pratiques spécifiques en formation d'adultes et notamment enVAE sur diverses dimensions, telles que les modalités d’évaluation, le contrat pédagogique, l'accom-pagnement du processus de formation, les soutiens logistiques et les adaptations structurelles des ins-tituts de formation concernés.

273



Kouider BEN-NAOUMConseiller pédagogique en mathématiques

Université catholique de Louvain, Belgique, Ingenierie mathématique, Faculté des sciencesappliquées


Université catholique de Louvain, Belgique,Ingénierie mathématique, Faculté des sciences appliquées

Les mercredis des mathématiques, un lien vers l'enseignementsecondaire

En septembre 2000, la Faculté des Sciences appliquées (FSA) de l’Université catholique de Louvain(UCL-Belgique) a inauguré un environnement de formation centré à la fois sur l’apprentissage parproblèmes et par projets pour les étudiants du premier cycle. Ces étudiants sont admis suite à unexamen de mathématiques pour lequel ils se préparent pendant les deux dernières années d’étudessecondaires. Certains élèves étaient démunis d’informations claires et précises sur notre enseigne-ment et ses nouvelles modalités. Nous avons donc décidé d'organiser dans les établissements du secon-daire qui le souhaitent, trois séances consécutives d’apprentissage par problèmes en mathématiqueappelée « APP », telles qu’elles sont pratiquées avec nos étudiants de premier cycle afin de les sensibi-liser aux méthodes de pédagogie active.

27424

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire




David RIGAUDAssistant

Université de Lausanne, Suisse, Centre de soutien à l'enseignementFabien DE GEUSER

Professeur assistantUniversité de Lausanne, Suisse, Enseignement et recherche — HEC


Université de Lausanne, Suisse, Valorisation et qualité

Une analyse comparative des dimensions perçues de la qualité del’enseignement. L’impact de la faculté, du cycle et de la taille desgroupes enseignés sur la perception de l’enseignement des étudiants

Cette communication se situe dans la continuité des travaux visant à isoler les facteurs constituantl'efficacité pédagogique. Il approfondit l'explicitation du rôle des cultures facultaires, du temps révolud'étude et des tailles de classes dans la constitution de ces facteurs (variables de contrôle). Pour cela,elle s'appuie sur des analyses factorielles appliquées dans le cadre d'une université généraliste euro-péenne, l'Université de Lausanne et portant sur 27 047 questionnaires d'évaluations de cours par lesétudiants. L'analyse globale fait apparaître cinq dimensions qui, comparées aux dimensions repéréespar la littérature, ne font émerger que des spécificités mineures de l'Université de Lausanne. L'analyseen fonction des variables montre par contre un résultat étonnant en mettant en lumière le rôle essentielde la taille des groupes, par rapport à celui des cultures facultaires et du temps révolu d'étude, dans laconstitution des dimensions.

275




Marie-Clotilde PIROTDocteure

Institut National Polytechnique de Grenoble, Suisse, Département formation continue

La VAE sonne-t-elle le glas de la pédagogie en université?

Il est courant d’affirmer que l’écriture d’un dossier de VAE, récit professionnel de valorisation desacquis de l’expérience, est en elle-même formatrice. Dans le même temps, l’université en France tendà abandonner l’accompagnement à cette écriture, dans les mains de techniciens dont la formationconsiste au mieux à faire « surgir » le récit. La méfiance est de mise, les jurys craignent que desaccompagnateurs spécialisés ne « poussent » les candidats et que cela ne perturbe leur décision. Pour-tant, cet accompagnement est la base de la qualité du matériel qui permet de juger l’acquisition ou nond’un diplôme. Est-il raisonnable de se priver du pouvoir de former en université des personnes surlesquelles repose donc indirectement la qualité des jugements et des attributions de diplômes? Si l’onchoisit de s’y intéresser, alors comment former ces accompagnateurs VAE? Comment former à «l’autoformation avec accompagnement »?

27624

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire



Lise ST-PIERREProfesseure

Université de Sherbrooke, Québec, PERFORMAMichelle LAUZON

Conseillère pédagogiqueCollège Maisonneuve, Direction des études

Lina MARTELÉtudiante/chargée de cours

Université de Sherbrooke, PERFORMAFrançoise RUEL

ProfesseureUniversité de Sherbrooke, PERFORMA

Les compétences en enseignement collégial, une expérience dereconnaissance d’acquis expérientiels

Cette communication rapporte l’implantation à l’Université de Sherbrooke d’un dispositif de recon-naissance d’acquis (RA) qui permet l’octroi de crédits dans le cadre du programme de maîtrise enenseignement collégial. En mettant en œuvre le renouveau pédagogique de l’enseignement collégialau Québec depuis le début des années 90, le personnel enseignant a développé sur le terrain diversescompétences pédagogiques correspondant, en tout ou en partie, à plusieurs compétences visées par leprogramme de maîtrise. L’innovation comprend deux volets : 1) concevoir et expérimenter un dispo-sitif de formation et d’accompagnement pour la rédaction d’un portfolio servant de base à la demandede RA expérientiels et 2) concevoir et expérimenter un processus et des instruments de RA expérientielsen enseignement collégial. La communication présente les deux volets : le contexte, les objectifs, lesexpérimentations, les résultats obtenus (matériel produit et évaluation des participants) et l’état del’implantation.

277




Fabien COUTANTÉtudiant en maitrise recherche

École Polytechnique Montréal, Québec, Génie industrielJean-Marc ROBERTProfesseur titulaire

École Polytechnique Montréal, Québec, Génie industrielMarc LAFOREST

Professeur adjointÉcole Polytechnique Montréal, Québec, Génie mathématique

Étude empirique des simulations éducatives pour l’enseignement dessciences : vers une caractérisation des simulations

On trouve sur l'Internet un très grand nombre de simulations éducatives pour l'enseignement des scien-ces, et leurs avantages théoriques sont nombreux. Cependant, il n'existe pas de méthode reconnue quipermettrait aux professeurs de concevoir ou d'évaluer des simulations. Il n'y a notamment pas de carac-térisations, de classifications, ni de critères de qualité. Nous avons réalisé une étude empirique quirecense les pratiques en cours. Ceci nous a permis de construire une analyse des simulations selon troisaxes : fonctionnel, pédagogique et ergonomique. Nous proposons une typologie, et à l'aide de l'ana-lyse, nous pouvons classifier les simulations en prenant en compte ces trois dimensions. Ainsi, lesintentions de l'auteur sont maintenant liées à un type de simulation adapté. Ces résultats nouveauxconstituent le point de départ de la mise en place de critères qui permettront de concevoir et d'évaluerdes simulations éducatives.

27824

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire



Michèle HÉBERTProfesseure adjointe

Université d'Ottawa, Ontario, Programme d'ergothérapieAlbert BOULET

Professeur titulaireUniversité du Québec en Outaouais, Département d'éducation

Robert BAUDOUINProfesseur titulaire

Université de Moncton, Département d'éducationCraig FERGUSONErgothérapeute

Catherine ST-LOUISErgothérapeute

Stéphanie GÉLINASErgothérapeute

Pas encore PowerPoint!

Les salles de classe universitaires font face à un incontournable, la présentation électronique(PowerPoint), mais les avis restent partagés : certains en soutiennent les mérites organisationnels etd’autres décrient la simplification outrageuse des contenus. Dans le but de soulever la réflexion, laquestion suivante est posée : Comment s’actualise la rencontre entre la présentation électronique, sonutilisation en salle de classe, les intentions pédagogiques des professeurs et les étudiants? À l’aided’une méthodologie qualitative, les chercheurs ont recueilli et analysé les dires des professeurs et desétudiants, les transparents électroniques et des périodes de cours. Les résultats montrent que l’appré-ciation de cette technologie demeure controversée et que certains éléments précis demandent atten-tion. Le recours systématique à la présentation électronique devrait être sujet de réflexion pour chacundes professeurs et pour chacune des périodes de cours pour s’assurer de la pertinence de cette stratégiepédagogique.

279



Denise VIGNEAULTConseillère en application pédagogique des TIC

Université Laval, Québec, Réseau de valorisation de l'enseignement

Les hauts et les bas du forum en formation à distance

Avec cette présentation, nous plongeons au cœur de l’apprentissage virtuel partout en étudiant sur leterrain un outil de plus en plus utilisé en FAD de niveau universitaire : le forum. Présentation durésultat d’un sondage effectué auprès des professeurs en formation à distance sur leur expérience del’utilisation du forum comme outil d’encadrement et comme activités d’apprentissage en formation àdistance. À la suite de l’étude d’expériences vécues, chacun pourra enrichir sa propre expérience ettenter d’éviter les écueils contre lesquels, d’autres se sont butés.



Tony TOUFICChargé d'enseignement Université Laval, Québec

Faculté des sciences de l'administration, Département de managementSawsen LAKHAL

Consultante en évaluationUniversité Laval, Faculté des sciences de l'administration, Direction

Stéphane DORAISCoordonnateur au parc APTI aux enseignants

Université Laval, Faculté des sciences de l'administration, Services technologiques

Utilisation d’une simulation informatique dans le cadre d’un cours engestion des ressources humaines

La faculté des sciences de l’administration, étant accréditée AACSB, encourage les enseignants àutiliser des méthodes pédagogiques où l’étudiant est mis au centre de ses apprentissages, et à utiliserdes méthodes d’évaluation authentiques, pour motiver l’étudiant à mieux apprendre. Aussi, nous vou-lons que les étudiants soient capables de faire les liens entre les différents cours, mieux encore, d’inté-grer leurs apprentissages au fur et à mesure qu’ils avancent dans leurs programmes d’études. Or, iln’est pas toujours possible d’utiliser de vraies tâches pour des raisons pratiques. La simulation s’avèrealors une excellente alternative. Nous avons utilisé une simulation informatique dans le cadre d’uncours en gestion des ressources humaines. Afin de mesurer l’atteinte de ces objectifs, nous avonscomparé les scores à l’examen final de deux groupes d’étudiants : un groupe ayant utilisé la simulationet un autre ne l’ayant pas utilisé. Les résultats de cette expérience seront exposés lors de cette commu-nication.

28024

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire

Vendredi 18 maide 10h15 à 11h45, salle Y-117 (Pavillon Roger-Gaudry)


Jacinthe TARDIFChargée de cours

Université du Québec à Rimouski, Québec, Sciences de l'éducationSylvie OUELLET

ProfesseureUniversité du Québec à Trois-Rivières, Québec, Département des sciences de l’éducation

Et si Léonard de Vinci était notre collègue de travail : une pédagogiecréative appliquée à la lecture

Si Leonard de Vinci était notre collègue de travail? Voilà… l'atelier est lancé! L'objectif premier de cetatelier vise l'exploration de la créativité en pédagogie universitaire à partir d’une expérience de déve-loppement de la stratégie d’apprentissage, lire pour apprendre. Nous aborderons ensemble différentsaspects de la créativité et ferons des liens avec les stratégies applicables avec nos étudiants. La com-munauté d'apprentissage sera exploitée lors de l'atelier afin de découvrir les principes léonardiens. Lacompétence à lire pour apprendre est présente en formation initiale. La contribution de la lecture àl’université que ce soit pour construire sa représentation des concepts, pour élaborer des travaux derecherche, pour simplifier la passation des examens ou pour faciliter le transfert des apprentissages estexplicitement reconnue (Sublet, 1993). Cet atelier intéressera les formateurs soucieux de créer unclimat unique pour les apprenants dans un contexte de développement de compétences transversales ettous ceux qui désirent expérimenter une approche privilégiée pour les outiller à apprendre. L’atelier sedéroulera en deux temps. Une première partie sera réservée à l’approche théorique ainsi qu’à l’expé-rience vécue auprès d’un groupe d’étudiants de premier cycle universitaire. La deuxième partie pro-pose une expérience d’apprentissage des différents aspects touchant la lecture efficace. Nous tenteronsd'identifier ce qui fait obstacle à l'utilisation de stratégies créatives ou, au contraire, celles qui bonifientet facilitent la rétention des objets d'apprentissage. L’adage “on apprend en faisant” prend tout sonsens ici, car les participants auront la possibilité d’expérimenter dans un contexte sans prétention lesprincipes léonardiens qu’ils pourront intégrer dans leur pratique : la théorie du battement d’ailes dupapillon. L'objectif premier de cet atelier vise l'exploration de la créativité en pédagogie universitaire.Pour illustrer d’une façon concrète cette pratique innovante, nous utiliserons une expérience vécue enlecture dans un cours universitaire en sciences de l’éducation.

281

Vendredi 18 maide 10h15 à 11h45, salle P-219 (Pavillon Roger-Gaudry)


Mostafa HATIMIMaitre de conférences

Université Nîmes, FranceFarid Boussama

PRAG, Université Montpellier 1, France, DroitJean-Louis MONINO

Directeur, Formation continue, maitre de conférences HDRUniversité Montpellier 1, France, Formation continue

Une évaluation des formations de préparation au certificatinformatique et internet : analyse des résultats des tests

La mise en place du Certificat Informatique et Internet – C2I – pour les étudiants de l’enseignementsupérieur français fait appel à un dispositif en trois étapes. Une première étape consiste à faire passeraux candidats pour la préparation à ce certificat, un test de positionnement. La seconde étape du dispo-sitif consiste en l’analyse des résultats du test afin de constituer des groupes d’étudiants homogènes,ayant des lacunes communes sur les diverses entrées du référentiel. Il est ensuite proposé aux diversgroupes, par l’intermédiaire d’une plate-forme d’enseignement à distance, des formations en adéqua-tion avec les résultats obtenus. Pour faciliter la réussite des étudiants, certaines facultés sont allées plusloin en adaptant les contenus des enseignements relevant des TICE au contenu du référentiel du C2I.La dernière partie du dispositif consiste à faire passer des examens automatisés de certification. Notreétude consiste dans une première partie à analyser les résultats obtenus au test de positionnement deplusieurs facultés et à comparer les résultats des étudiants selon le niveau dans le cursus poursuivi. Unecomparaison est menée entre les divers taux de réussite de chaque faculté. Dans la seconde partie decet atelier, nous confrontons les résultats obtenus aux examens de certification obtenus par les mêmesétudiants. Des comparaisons sont menées entre les divers taux de réussite des étudiants par facultés.Enfin, nous menons une étude de l’impact des diverses formations (à distance et en présentiel) sur letaux de réussite au C2I de chaque faculté. Cet impact est analysé par entrée dans le référentiel afin depermettre la mise en place des dispositifs d’amélioration.

Deux phases à cet atelier :1. Présentation du C2i (certificat Informatique et Internet) mis en place par le ministère de l'Éduca-

tion nationale en FranceDiscussion et présentation des résultats des Universités de Nîmes et Montpellier2. Passage de la certification C2i avec deux étapes (recommandations du Bulletin officiel du 7

avril 2005)Une épreuve théorique — QCM sur ordinateurUne épreuve pratique — Étude de cas sur ordinateur

28224

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire


LUNCH : BUFFET AUX SAVEURS RÉGIONALES ET TRIO MUSICAL




Jacqueline BECKERSProfesseur ordinaire

Université de Liège, Belgique, Faculté de psychologie et des sciences de l'éducation,Service de didactique professionnelle et formation des enseignants

Sylvie VAN DER LINDENAssistante de cours

Université de Liège, Belgique, Faculté de psychologie et des sciences de l'éducation,Service de didactique professionnelle et formation des enseignants

Engager des futurs enseignants dans une analyse conjointe depratiques situées, une compétence travaillée avec les futursformateurs

Un module de la licence en sciences de l’éducation de l’ULg (université belge) se donne spéci-fiquement pour objectif de préparer les étudiants au métier de formateur d’enseignants. Le stage de lapremière partie de ce module, appelé « compagnonnage réflexif », invite chaque futur formateur d’en-seignants à accompagner un futur enseignant. La compétence travaillée est d’« engager autrui dansune analyse de son action professionnelle dans la perspective de sa régulation ». Cette compétence secomplexifie, au terme des accompagnements, lorsque les futurs enseignants animent des séances d’ana-lyse collective (petits groupes de futurs enseignants) des pratiques d’enseignement des futurs ensei-gnants accompagnés. La conceptualisation des actions professionnelles est l’enjeu de ces séances.Durant celles-ci, les futurs formateurs sont filmés en vue d’analyses réflexives de leur pratique. C’estl’analyse de cette étape de l’apprentissage des futurs formateurs et sa régulation, qui fera l’objet decette communication.

283



Denis BERTHIAUMEResponsable, Centre de soutien à l'enseignement

Université de Lausanne, Suisse

Une description empirique du savoir pédagogique disciplinaire desprofesseurs d’université.

Ce projet de recherche examine, de façon empirique, la nature du savoir pédagogique disciplinaire(SPD), ou le savoir relié à l’enseignement d’une discipline à l’ordre universitaire. Dans la traditionanglo-saxonne de recherches en éducation, le SPD a été examiné par deux branches de recherches, soitcelles portant sur la base de connaissances pédagogiques et celles portant sur la spécificité disciplinaireen enseignement universitaire. Pourtant, ces deux branches de recherches en éducation ne parviennentpas à envisager le concept de SPD dans toute sa complexité. Toutefois, réunir ces deux branches derecherches ainsi qu’une troisième, portant sur les épistémologies personnelles, nous permet de captu-rer le phénomène du SPD d’une façon plus adéquate. Ce projet de recherche décrit donc la natureempirique du SPD selon cette nouvelle conceptualisation, de même que les implications de cette der-nière pour la recherche et la pratique en pédagogie universitaire.

28424

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire




Besma BEN SALAHMaître technologue

Institut supérieur des études technologiques de Sousse, Tunisie, Département d'informatiqueJihane FOUZAI

AnalysteSup» Com

Implantation d’innovation technopédagogique dans un établissementd’enseignement supérieur : démarche à favoriser et défis à relever

L'enseignement constitue un enjeu fondamental. Avec les TIC, le défi est de moderniser les systèmesuniversitaires pour préparer l'individu à jouer son rôle dans la société de l’information. L'innovationest de plus en plus indispensable. Cependant, l’implantation d’innovation technopédagogique rencon-tre de nombreux obstacles. Cette communication se propose d’apporter des éléments de réponse à cesquestions en relatant une expérience de mise en place d’une innovation technopédagogique dans unétablissement de formation supérieure tunisien : la démarche poursuivie pour introduire le changementet les défis à relever pour asseoir ce changement dans les pratiques des divers acteurs. Nous commen-cerons par une présentation de la problématique d’implantation d’innovation technopédagogique dansl’enseignement supérieur. Nous présenterons par la suite les contextes national et institutionnel et nouspassons aux objectifs et à la démarche retenue pour installer ce changement. Nous analyserons ensuiteles problèmes rencontrés pour terminer par des suggestions d’adaptation de la démarche initiale.

285



Dr. Hervé PLATTEAUXUniversité de Fribourg, Suisse, Centre de didactique universitaire

Ana MOURAUniversité de Fribourg, Centre de didactique universitaire

Concevoir des services technologiques adaptés aux besoins d’unecommunauté d’enseignants universitaires

Cette recherche s’inscrit dans le cadre de la problématique du projet européen Palette qui vise à déve-lopper des services logiciels pour faciliter l’apprentissage dans les communautés de pratique. Le groupeDid@cTIC est une CoP d’enseignants universitaires. La communication décrit comment cette CoPfonctionne et quelles TIC elle met en œuvre dans les activités qu’elle développe (enseignement etrecherche). Elle répertorie les besoins exprimés par cette CoP pour évoluer et trace les pistes de déve-loppement adoptées. Ces besoins se situent d’abord au niveau de la capitalisation des multiples res-sources que ces activités génèrent. Ainsi, des échanges oraux sur des pratiques d’enseignements pour-raient être perdus, parce que ne générant pas de traces, alors que très riches en réutilisation potentielle.De plus, faciliter la réutilisation de ces ressources est aussi un défi. Des solutions se dessinent sur lesprincipes du web sémantique. Pourrons-nous ainsi faire ressortir les connaissances tacites des acteursd’une situation pédagogique?

28624

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire




Marc COUTUREProfesseur

Téluq — UQAM, Montréal, Québec, UER science et technologieCatherine MEYOR

ProfesseureUQAM, Département d'éducation et pédagogie

La Boîte noire : conception et expérimentation de simulationsinformatiques non disciplinaires pour susciter et soutenir la réflexionépistémologique

Nous menons depuis trois ans, dans un cours d’épistémologie en formation des maîtres, une expé-rience pédagogique inédite : l’utilisation, en contexte d’apprentissage ouvert, d’une simulation infor-matique en ligne, la Boîte noire, dont nous avons conçu et développé plusieurs versions. Adoptant unprocessus intégré de conception et de design centré sur l’usager, nous avons procédé à l’éliminationprogressive du référent de la simulation, tout en visant l’atteinte d’un équilibre optimal dans l’interac-tivité et le réalisme médiatique. Au terme de nos travaux, nous disposons d’une simulation non disci-plinaire simple d’utilisation, motivante, riche en possibilités d’action et d’interprétation et propice àsoutenir une stratégie d’apprentissage favorisant la réflexion sur les notions de connaissance et d’ex-plication. Pour illustrer nos propos, nous présenterons et commenterons les diverses versions de laBoîte noire (www.teluq.uqam.ca/spersonnel/mcouture/boitenoire).

287



Catherine MEYORProfesseure

UQAM, Montréal, Québec, Département d'éducation et pédagogieMarc COUTURE

ProfesseurTÉLUQ/UQAM, UER Science et technologie

La Boîte noire : élaboration et évolution d’un contexte pédagogiqueintégrant des simulations informatiques non disciplinaires

Nous menons depuis trois ans, dans un cours d’épistémologie en formation des maîtres, une expé-rience pédagogique inédite : l’utilisation, en contexte d’apprentissage ouvert, d’une simulation infor-matique, la Boîte noire, dont nous avons conçu et développé plusieurs versions. Des deux aspectsmajeurs que comporte cette expérience — la conception des simulations et la mise en place d’uncontexte pédagogique adapté à l’usage de ces dernières —, le second suppose l’élaboration, la mise àl’épreuve et l’évolution d’un contexte pédagogique où la Boîte noire joue le rôle de prélude à la com-préhension de l’épistémologie, en fournissant aux étudiants l’occasion de questionner et de rendrecompte de la connaissance en acte. La répétition de l’expérience ayant permis de raffiner la formulepédagogique relative à l’usage de la BN, nous en présenterons les modalités et les objectifs, les jalonsde progression vers un équilibre satisfaisant ainsi que certaines des réponses des étudiant(e) s.

28824

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire




Normand ROY, M.Ed.Université de Montréal, Québec, Département de psychopédagogie et d'andragogie

Diane SAUVÉAdjointe au directeur général

Université de Montréal, QuébecDirection des bibliothèques

Habitudes de recherche et compétence informationnelle chez lesétudiants entrant en sciences de l'éducation

La compétence de recherche, d'évaluation et d'exploitation de l’information de même que la maîtrisedes technologies qui la supportent sont indispensables à la réussite universitaire. Le développement decette compétence est doublement pertinent pour les étudiants en sciences de l'éducation puisqu’elle estciblée dans le Programme de formation de l’école québécoise et que les enseignants du primaire commedu secondaire seront donc appelés à la développer chez leurs élèves. À l'automne 2006, la Faculté dessciences de l’éducation en collaboration avec les bibliothèques de l'Université de Montréal a invitéleurs nouveaux étudiants à remplir un questionnaire en ligne pour leur permettre de s'autoévaluer, pourles informer des moyens mis à leur disposition pour mettre à niveau leurs connaissances et pour re-cueillir des données utiles au développement de programmes de formation. La communication a pourbut de présenter cette expérience, les résultats obtenus et les retombées de ce projet.

289



Michel BEAUDOINProfesseur

Université du Québec en Outaouais, Québec, Département des sciences de l'éducationJohanne APRIL

ProfesseureUniversité du Québec en Outaouais, Département des sciences de l'éducation

Action concertée pour une meilleure intégration du développementdes compétences informationnelles : mise en place d’un dispositiforganisationnel

La communication a pour objet la présentation d’une recherche en pédagogie universitaire portant surle développement des compétences informationnelles d’un groupe d’étudiants (es) du département desSciences de l’éducation à l’Université du Québec en Outaouais (UQO). Le projet a fait l’objet d’unesubvention FODAR (2005-2006). Cette initiative a permis de mettre en place une démarche de colla-boration entre les formateurs et le personnel de la bibliothèque. Le projet s’est réalisé dans le cadre dela mise à l’essai d’un dispositif organisationnel et s’adresse à la formation initiale en éducation. Ledispositif accorde une place privilégiée à l’étudiant (e) et lui permet d’acquérir de l’autonomie dans lesapprentissages reliés aux compétences informationnelles. Dans la communication, nous présenteronsles objectifs du projet et les instruments qui ont été développés. Les résultats permettront de situer leniveau d’appropriation des compétences informationnelles des sujets ainsi que les enjeux de collabora-tion de l’équipe de formateurs.

29024

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire




Bruno DUBOISConseiller à la formation

Université Laval, Québec, Faculté de pharmacieSteve VACHON

Conseiller à la formationUniversité Laval, Faculté de pharmacie

Une culture pédagogique en transhumance. D’une formation axée surles contenus vers une formation visant le développement et lemaintien de compétences professionnelles.

Sous la forme d’un entretien, cet atelier vise à partager notre réflexion et notre expérience sur la réor-ganisation de nos programmes de formation en mettant en évidence divers éléments qui préoccupentl’équipe de la Faculté de pharmacie de l’Université Laval : le passage d’une formation basée sur lescontenus à une formation axée sur le développement de compétences professionnelles : intentions,concepts, démarche; le développement des compétences dans une perspective transversale de ses pro-grammes; les préoccupations relatives au maintien des compétences développées; les outils et les moyenspour soutenir le changement de culture pédagogique de la faculté. Le référentiel de compétences éla-boré, l’architecture du développement des compétences identifiées, le design pédagogique retenu pourle programme de premier cycle, les technologies éducatives mises de l’avant, les outils de traçabilité etd’évaluation, la formation continue sont autant de sujets qui alimenteront la discussion. Les conceptsde savoir-agir, de famille de situations, d’indicateur de développement, de ressource interne et externe,de posture réflexive soutiennent également la démarche de travail de la faculté.

291


AIPU-001-1743560ommunication thématique ou libre


Lionel NEYTSChercheur CIUF

Université catholique de Louvain, Belgique, Administrationde l'enseignement et de la formation

Frédéric NILSResponsable service d'orientation et d'aide à la réussite

Facultés universitaires Saint-LouisPhilippe PARMENTIER

DirecteurUniversité catholique de Louvain, Administration de l'enseignement et de la formation

Bernadette NOËLProfesseure

Facultés universitaires catholique à Mons, équipe d'accompagnementAnne VERWAERDEChercheuse CIUF

Université catholique de Louvain, FOPA

Regards étudiants sur les dispositifs d’aide à la réussite à l’Universitécatholique de Louvain, aux Facultés universitaires catholiques deMons et aux Facultés universitaires Saint-Louis — Enquête auprès desétudiants de première année

Dans le cadre d’une subvention ministérielle « Promotion de la réussite des nouveaux bacheliers »,l’Université catholique de Louvain (UCL), les Facultés universitaires catholiques de Mons (FUCaM)et les Facultés universitaires Saint-Louis (FUSL) ont uni leurs efforts pour interviewer les étudiants depremière année sur leur perception des dispositifs d’aide à la réussite à l’université. La démarche estoriginale : 95 étudiants ont été interrogés, soit en interview en face à face, soit dans des « focus groups». Outre les principaux résultats de l’enquête, la réalisation de cette étude fait émerger un questionne-ment sur le concept « d’aide à la réussite ». Qu’est-ce, tout d’abord, qu’un dispositif d’aide à la réus-site? Dans quelle mesure, ensuite, faut-il aider les étudiants à réussir? Comment, enfin, réagir face auxétudiants qui disent « vouloir s’en sortir seuls »?

29224

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire

Vendredi 18 maide 14H à 16H, SALLE Z-345



Sylvain BOURDONProfesseur

Université de Sherbrooke, Québec, Faculté d'éducationLynn LAPOSTOLLE

ProfesseureCégep du Vieux-Montréal, Québec Département de français

Johanne CHARBONNEAUDirectrice

Institut national de recherche scientifique (INRS), QuébecUrbanisation, culture et société

Environnement social, réseaux et cheminements scolaires au collégial

Bien que plusieurs études aient montré l’importance de l’environnement familial et des réseaux dans lapersévérance scolaire, la faible compréhension des dynamiques en cause fait en sorte que la prise encompte de ces facteurs dans le cadre de l’intervention reste encore peu développée. Depuis maintenantplus de deux ans, notre équipe étudie les cheminements d'études à l’ordre collégial dans la perspectivedes réseaux sociaux et de l’interaction entre les différents calendriers d’évènements (familial, amou-reux, scolaire, professionnel, résidentiel) qui construisent le passage à la vie adulte. En effet, dans lecadre d’une étude longitudinale réalisée sur une période de trois sessions consécutives, auprès de 96collégiens et collégiennes, nous avons resitué les parcours scolaires de ces filles et de ces garçons dansle cadre de l’ensemble du cheminement de vie des élèves, puis établi des liens entre, d’une part, cesparcours et, d’autre part, les influences et les transformations des réseaux sociaux des élèves.

293

Vendredi 18 maide13H30 à 14H30, SALLE Z-209



Jacques MIGNONAssistant pédagogique

Faculté universitaire des sciences agronomiques de Gembloux, Belgique, Entomologiefonctionnelle et évolutive

Jean-Louis CLOSSETProfesseur

Faculté universitaire des sciences agronomiques de Gembloux, Belgique, Pédagogieuniversitaire, didactique des sciences et agrégation

Mise en place d'une session d'interrogations formatives au mois denovembre : impacts sur la motivation et les performances ultérieuresdes étudiants

En première année d'études à la Faculté de Gembloux (Belgique), deux semaines d'interrogationsdispensatoires (janvier et avril) permettent d'alléger peu ou prou la session d'examens du mois de juin.Au terme de ces interrogations dispensatoires, l'équipe pédagogique organise des entretiens particu-liers avec les étudiants. Ceux-ci y déclarent majoritairement avoir trop tardé à se mettre au travail ainsique d'être mal préparés aux exigences universitaires. Ce constat trop tardif est source de démotivation,c'est pourquoi une session d'interrogations formatives, donc non dispensatoires, a été programméedébut novembre 2004-2005. L'évaluation de cette session d'interrogations a permis de mettre en évi-dence les quatre impacts suivants : (1) les étudiants déclarent toujours un travail tardif et un manque depréparation aux exigences universitaires; (2) les performances aux évaluations formatives de novem-bre sont corrélées à la motivation évaluée au mois de décembre; (3) les performances de novembresont corrélées aux performances de janvier; (4) une chute de motivation est observée pour les étudiantsles plus faibles.

29424

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire



Anastassis KOZANITISConseiller pédagogique

École Polytechnique de Montréal, Québec, Bureau d'appui pédagogiqueJean-François DESBIENS

Professeur agrégéUniversité de Sherbrooke, Faculté d'éducation physique et sportive

Roch CHOUINARDProfesseur titulaire

Université de Montréal, Faculté des sciences de l'éducation

L’impact de l’attitude de l’enseignant envers les questions surl’occurrence des questions posées en classe et sur la motivationscolaire

La présente étude s’intéresse à l’impact de l’attitude de l’enseignant envers les questions sur les ques-tions posées en classe par les étudiants ainsi que sur leur motivation scolaire. Un modèle modifié dumodèle Attente et Valeur a servi de cadre conceptuel. Un échantillon de 1549 étudiants a répondu à unquestionnaire autorapporté. Les données ont été analysées au moyen du modèle d'équation structurellelinéaire. Les analyses montrent un effet direct positif entre une perception positive de la réaction del’enseignant envers les questions et le fait de poser des questions en classe, ainsi qu’un effet indirectpositif sur le sentiment d’autoefficacité et la valeur perçue de la tâche. De plus, les composantesmotivationnelles révèlent d’importants effets médiateurs sur l’occurrence de poser des questions enclasse.

295



Bernard CHARLINProfesseur

Université de Montréal, Québec, Faculté de médecineDr. Carole LAMBERT

Université de Montréal, Radio-oncologie

Évaluation standardisée du raisonnement en contexte d'incertitude :le test de concordance de script (TCS)

Selon la théorie des scripts, les professionnels de la santé progressent dans la solution de leurs problè-mes cliniques en ayant à l'esprit des hypothèses ou options et leurs réseaux de connaissances associées(scripts). Ils les utilisent activement pour poser en permanence des jugements sur l'effet que chaquenouvelle information a sur le statut de l'hypothèse ou de l'option. Chacun de ces jugements peut êtremesuré. Le test de concordance de script (TCS) est basé sur ces prémisses. Il permet l'évaluation duraisonnement clinique dans la complexité des environnements cliniques. L'approche est basée sur 3principes : (1) Les candidats font face à des situations authentiques et complexes pour lesquelles plu-sieurs options sont pertinentes; (2) Le format de réponse est une échelle de Likert qui reflète, selon lathéorie des scripts, la façon dont l'information est traitée dans les situations de résolution de problème;(3) Les scores sont établis à partir de la méthode des scores combinés de façon à prendre en compte lavariabilité des processus de raisonnement chez les experts. Les données de la recherche suggèrent quel'approche permet de discriminer de façon reproductible les candidats selon leur niveau d'expérience,et ce, dans des domaines très variés, en sciences de la santé et hors sciences de la santé. Cela rendpossible la mesure d'habiletés ou de domaines jusqu'ici difficiles à mesurer. Les participants découvri-ront le TCS, une méthode d'évaluation innovatrice basée sur des simulations écrites (sur papier ousimulateur d'écran), enrichies au besoin d'images ou de séquences vidéos; discuteront les données derecherche concernant le TCS; étudieront des cas et questions et expérimenteront le processus de score.Le format sera interactif, avec accent mis sur la discussion et l'échange d'idées. Le matériel inclura desexemples pris dans une évaluation du raisonnement clinique en radio-oncologie, mais l'outil peut êtreappliqué dans toute discipline qui gère de l'incertitude

29624

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire

Vendredi 18 maide14h30 à 14h45

PAUSE

Vendredi 18 maide 14h45 à16h, salle Z-200




Université du Québec à Montréal, Québec, Département d'éducation et formationspécialisées

Monique BRODEURProfesseure

Université du Québec à Montréal, Québec, Département d'éducation et formationspécialisées

Un modèle cognitif du raisonnement pédagogique chez desenseignantes en adaptation scolaire et sociale.

Les processus par lesquels les connaissances théoriques sont intégrées à la pratique chez les ensei-gnants sont largement inconnus dans une perspective cognitive. Les théories cognitives actuelles per-mettent toutefois de postuler un modèle de raisonnement pédagogique, en tant que prototype de situa-tions d’articulation théorie-pratique. Cette étude vise à élaborer et vérifier empiriquement un modèledes processus composant le raisonnement pédagogique. L’échantillon est composé de 12 futures en-seignantes et 4 enseignantes. Elles ont planifié des interventions orthopédagogiques en lecture sur labase d’un cas d’élève en difficulté. À travers les protocoles à voix haute, les processus relatifs auraisonnement pédagogique sont dégagés. Les résultats font état de la correspondance entre le modèlepostulé et les données empiriques, et de la chronologie typique des processus. Ce modèle sert notam-ment de base à la configuration du support à l’apprentissage et à l’évaluation du raisonnement pédago-gique dans la formation initiale des enseignants.

297



Sereywathna SOUNGÉtudiante

Université de Sherbrooke, Québec, Faculté d'ÉducationFrançois LAROSE

Professeur titulaireUniversité de Sherbrooke, Faculté d'éducation

Représentations et pratiques de la formation continue chez lesenseignants de français langue étrangère de trois facultésuniversitaires cambodgiennes

La documentation scientifique reconnaît que l’exposition à des activités de formation continue peutaider à améliorer la qualité de l’intervention éducative. La formation continue doit permettre aux en-seignants d'actualiser leurs connaissances et leurs habiletés en ce qui concerne les bases de l'enseigne-ment soit les approches pédagogiques et les connaissances linguistiques. Dans le cadre de l’enseigne-ment du français dans trois universités de Phnom Penh, les enseignants sont peu ou mal préparés ausoutien à l’apprentissage de leurs étudiants. Dans cette optique, la formation continue demeure uneaide importante pour eux. L’objectif principal de notre recherche vise à décrire les représentations desenseignants de français langue étrangère de ces facultés au regard de la formation continue et de laprofessionnalisation des enseignants. Pour mener à bien cette recherche exploratoire et descriptive,nous avons réalisé une enquête par questionnaire et une série d’entrevues semi-dirigées auprès ducorps professoral de l'Institut de technologie du Cambodge, de l’Université des sciences de la santé etde l’Université royale de droit et des sciences économiques.

29824

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire




Oussama BENDEFAInspecteur de l'enseignement secondaire et chercheur en didactique des sciences

Ministère de l'Éducation nationale, MarocDélégation d'Errachidia, Maroc

Nadia MAWFIKProfesseure du supérieurMEN, Maroc, ENS, Rabat

Mohamad BOUJNANAnalyste-programmeur informaticien, MENMaroc, Centre d'innovation pédagogique

Abdellatif ZEROUALEInspecteur de l'enseignement secondaire MEN

Maroc, Délégation Khemisset,

Suivi de professeurs de mathématiques à distance : analyse d’erreurset préparation de cours

Nous avons mis en place, une procédure de suivi à distance de jeunes enseignants de mathématiques dusecondaire de différentes régions du Maroc. Une plate forme de discussions a été créée par le biaisd’Internet, dans le but de permettre aux enseignants de mener un retour réflexif sur leurs pratiquesd’enseignement et les problèmes et situations qu’ils vivent en classe. La réflexion a été centrée autourd’activités telles que : préparation de cours, choix de situations didactiques pertinentes pour certainesnotions mathématiques, exploitation de l’erreur des élèves ou encore l’évaluation des apprentissages.Dans ce travail, nous présentons, d’abord, le contexte de ce suivi ainsi que la méthodologie mise enœuvre, les différentes activités pédagogiques qui la ponctuent de même que les premiers élémentsd’évaluation de cette expérience. Nous résumons ensuite, les principaux résultats obtenus dans la pre-mière phase, les questions que ces résultats ont suscitées, ainsi que les difficultés et problèmes rencon-trés.

299



Said EZZAHRIEnseignant-chercheur

Université Hassan II Mohammadia, Maroc, Observatoire de recherche en didactique etpédagogie universitaire(ORDIPU), Faculté des sciences Benmsik, Casablanca-Maroc

Mohammed TALBIProfesseur de conférence

Université Hassan II Mohammadia, Maroc, Observatoire de recherche en didactique etpédagogie universitaire (ORDIPU), Faculté des sciences Benmsik, Casablanca-Maroc

EPPMI : modèle pour l’évaluation des produits pédagogiquesmultimédias interactifs en ligne

Aujourd'hui, grâce aux possibilités offertes par les TIC dans le domaine de la publication sur supportsnumériques, de nombreux Produits pédagogiques multimédias interactifs (cours, complément de cours,polycopiés interactifs) sont mis en ligne ou sur CD-ROM à destination des étudiants des universitésdans un cadre de formation ou de complément de formation. Mais du point de vue pédagogique etdidactique, ces produits remplissent-ils vraiment leur mission, ou sont-ils uniquement des versionsélectroniques des cours classiques qui n'apporteront rien de particulier à l'apprenant? De ce fait, l'éva-luation méthodique des cours en ligne nous semble une tâche essentielle pour améliorer leur qualité etpar la suite la qualité de la formation à distance. Notre recherche concerne donc, le problème d'évalua-tion des PPMI : Comment peut-on évaluer un PPMI? Quels sont les critères technico pédagogiquesdont on doit tenir compte pour cette évaluation? Pour répondre à ces questions nous avons fixé pourobjectif de mettre en place un modèle d'évaluation qui permettra à tout concepteur de cours en ligned'évaluer sont produit et de s'orienter dans sa production. À souligner enfin, que ce travail s'inscritdans le cadre d'un projet de thèse de doctorat qui consiste à mettre au point un modèle de conception etd'évaluation de produits pédagogiques multimédias interactifs en ligne.

30024

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire

Vendredi 18 maide14h45 à 16h, salle Z-220



Geneviève NAULTProfesseure

Université de Sherbrooke, Québec, Département de pédagogie (PERFORMA)Christian BARRETTE

Membre du Groupe de recherche-action de PERFORMAUniversité de Sherbrooke, Québec, PERFORMA

La formation en ligne en contexte de formation continue : le modèlePERFORMA

La formation en ligne occupe une place de plus en plus importante dans les programmes offerts parPERFORMA à l’Université de Sherbrooke. En effet, à l’automne 2005, 15 % des cours de premier etde deuxième cycles étaient offerts en ligne auprès du personnel enseignant des 50 établissements mem-bres du réseau collégial, tendance qui tend à prendre de l’ampleur. Cette situation a amené l’équipe dePERFORMA à se doter d'un modèle de formation en ligne, ce qui pourrait être appelé le modèlePERFORMA. Il comprend notamment un processus type de développement des cours, des modalitésd’accompagnement des formateurs, ainsi que des considérations liées aux droits d’auteur des forma-teurs.

301



Olivier IRRMANNProfesseur adjoint

HEC Montréal, Québec, Service de l'enseignement du management

Le Wiki comme vecteur de l'apprentissage de la collaboration engrand groupe

Au sein d'un cours de management des grandes entreprises, nous avons expérimenté l'utilisation d'unWiki afin de permettre à deux groupes de 60 étudiants d'expérimenter les réalités du travail collaboratif,tel qu'il se vit dans les entreprises. Le Wiki est un système de gestion de contenu de site Web, permet-tant à tous les visiteurs autorisés de modifier librement les pages et d'entrer dans un mode de cocréationde contenu avec un minimum de contraintes techniques. L'expérience nous amène un éclairage intéres-sant sur la culture de travail collaboratif des étudiants et leurs difficultés à entrer dans un mode decocréation de matériel (des analyses de l'actualité des affaires dans ce cas particulier). Les expérimen-tations de différents incitatifs durant le cours, ainsi qu'un questionnaire administré aux étudiants, nouspermettent de proposer plusieurs formules afin de faire progresser les étudiants impliqués vers desniveaux cognitifs plus avancés dans leurs activités d'apprentissage.

30224

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire




Jean-Paul PINTEMaître assistant, doctorant

Université Catholique de Lille, France, FLSH-FLSE

La maîtrise des habiletés informationnelles : un enjeu majeur pournotre enseignement supérieur

Culture informatique et culture informationnelle sont venues trop vite constituer une société dite« Cyberculturelle ». Aujourd’hui, la culture informationnelle concerne tout le monde en quête d’infor-mation et dépasse largement la production et la fourniture de l’information autrefois détenues par lemonde de la documentation, des bibliothèques, de l’information scientifique et technique. Conscientqu’en éducation, la prise de conscience est encore trop partielle et que la plupart des enseignants etuniversitaires n’ont pas encore tous saisi ou manifesté un vif intérêt envers les mécanismes structurantaujourd’hui les divers champs de l’activité intellectuelle de recherche d’informations, cette communi-cation apporte des pistes pédagogiques vers le concept d’« info-formationnelle ».

303

Vendredi 18 maide 14H45 À 16H, SALLE Z-315



Marc NAGELSResponsable du développement de la qualité pédagogique

École nationale de la santé publique, France, Direction de l'évaluation et dudéveloppement pédagogique

Augmenter l’autoefficacité au travail pour développer lescompétences professionnelles

En formation professionnelle, un apprenant construit ses compétences en articulant les ressources del’offre de formation à son développement cognitif. Au plan cognitif, l’autoefficacité (Bandura, 2002)peut être perçue comme un facteur clé de la maîtrise du rôle professionnel. Un bon niveau d’autoefficacitéen formation a comme effet la fixation de buts élevés d’acquisition de compétences et une autorégula-tion performante des apprentissages (Carré, 2005). Le niveau d’autoefficacité de 628 élèves de l’Écolenationale de la santé publique en France (ENSP) a été mesuré. Nous observons une distribution desscores d’autoefficacité selon les métiers et un effet « Filières de santé publique » se dessine. La pers-pective est d’améliorer le niveau d’autoefficacité pour faciliter la formation des compétences profes-sionnelles. Une ingénierie pédagogique spécifique est en construction aujourd’hui.

30424

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire



Christian CHAUVIGNÉDirecteur

École nationale de la santé publique, France, Direction de l'évaluation et dudéveloppement pédagogique

Une nouvelle approche des compétences comme analyseurpédagogique

Confrontée à la nécessité d’actualiser les référentiels de compétences des formations supérieures pro-fessionnelles qu’elle organise, l’École nationale de la santé publique a fait le choix de concevoir cesoutils en s’appuyant sur un modèle théorique issu des sciences cognitives. Cette approche est fondéesur la théorie des champs conceptuels (Vergnaud 1990) et les apports de la didactique professionnelle(Pastré, 1997; Mayen 2003). La définition analytique du schème proposée par Vergnaud permet unrepérage particulièrement explicite des niveaux sollicités dans le développement des compétences. Laformation peut alors être définie et ciblée à tous les niveaux d’organisation du schème; l’apprentissageétant censé procéder de multiples régulations auto — ou hétérodéterminés que le sujet opère dansl’action. Le premier référentiel construit sur ce format, celui des ingénieurs en santé environnement,offre une vision dynamique des compétences qui interroge le contenu et les modalités pédagogiques duprogramme et invite à repenser le système de validation de la formation à visée certificative.

305

Vendredi 18 maide 14H45 À 16H, SALLE Z-209




UQAM, Montréal, Québec, Éducation et pédagogieCharlotte SEMBLAT

Étudiante au doctoratUQAM, Montréal, Québec, Éducation

Louis JOLINProfesseur

UQAM, Montréal, Québec, GestionYves LACHANCE

ProfesseurUniversité du Québec à Chicoutimi, Administration

Chantal ST-PIERREProfesseure

UQO, Sciences infirmières

Les déterminants de la persévérance scolaire au baccalauréat :similitudes et différences selon les clientèles

Cette recherche s’intéresse à identifier les déterminants de la persévérance scolaire de deux groupesd’étudiants dont la formation antérieure est différente : ceux ayant complété une formation pré univer-sitaire et ceux qui ont diplômé de la formation technique. Nos travaux de recherche s’appuient sur lemodèle de la persévérance scolaire de Vincent Tinto. La collecte des données est effectuée à l’aided’un questionnaire distribué à l’ensemble des étudiants (plus de 500 étudiants) provenant de la forma-tion pré universitaire et technique de trois programmes différents (sciences administratives, sciencesinfirmières et tourisme et hôtellerie). Le questionnaire couvre toutes les variables du modèle de Tinto.Notre communication présentera les résultats de cette collecte des données qui a été faite à la premièreet à la deuxième sessions d’études et mettra en exergue les variables qui ont eu un impact sur lapersévérance et l’abandon scolaire des deux clientèles concernées.

30624

e c

on

grè

s d

e l’

Ass

oc

iatio

n in

tern

atio

na

le d

e p

éd

ag

og

ie u

niv

ers

itaire



Simon RENAUDMaître intervention éducative

Université de Montréal, Québec, Département de psychopédagogie et d'andragogieMohamed HRIMECH

Professeur titulaireUniversité de Montréal, Département de psychopédagogie et d'andragogie

L'effet d'une interruption de scolarité entre le cégep et l'université surl’abandon des études

L’objet de cette communication est de présenter les résultats d’une enquête qui voulait analyser l’effetd’une interruption de scolarité au niveau collégial et entre ce niveau d’études et l’université sur l’aban-don scolaire et sur la poursuite effective des études. Plus spécifiquement, nous voulions savoir jusqu’àquel point une suspension ou une interruption scolaire pouvait augmenter les taux de décrochage sco-laire entre le cégep et l’université au Québec. Nous voulions aussi savoir si une interruption finissaittoujours par un abandon. Il semble légitime d’étudier ce que le Cégep peut nous apporter en tant quesociété. Favoriser la persévérance du plus grand nombre et augmenter la fréquentation des universitésquébécoises sont des objectifs forts louables. Mieux connaître les motivations des élèves et les obsta-cles qu’ils doivent confronter pourrait nous aider à nous approcher de la réalisation de ces objectifs.

307

Vendredi 18 maide 16h à 16h30, salle Z-110

Remises de prix

• Prix Jean Demal (Meilleure contribution Nord-Sud)

• Prix d’excellence de la Faculté des sciences de l’éducation

- Meilleure présentation étudiant(e) : Maîtrise

- Meilleure présentation étudiant(e) : Doctorat

Mot de clôture de la présidente de la Section Amériques – AIPU

Madame Sylvie Doré

Conférence de clôture du président sortant de l’AIPU

Monsieur Jacques Tardif « Mémoires affectives d’un trajet pédagogique Marrakech / Montréal.»

Mot de la fin

« Le défi de la qualité dans l’enseignement supérieur »Vers un changement de paradigme…

ContactJacqueline Guibal 1635, rue de l’Aiguelonegue34090 Montpelliercourriel : [email protected]

Pour contribuer à l’organisation de ce congrèsen apportant vos réflexions et votre expérience,

nous vous invitons à nous rejoindre lors de l’atelier

« REFLEXION SUR LA QUALITE DANS LE CADRE D’UNE RECHERCHE

ACTION » lors du 24ème congrès de l’AIPU à l’Université de Montréal.

Organisé par l’AIPU-France

19-22 mai 2008MONTPELLIERFrance

25ème Congrès de l’AIPU

www.aipu-france.org/

16-18 mai 2007 e congrès montr”al (qu”b ecca)n,...

Documents