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CHIM0622 – Vecteurs énergétiques
2. Usages desénergies fossileset de la biomasseProf. dr. ir. Jean-Marie HAUGLUSTAINE,Chargé de cours
Faculté des Sciences – Département desSciences et Gestion de l’Environnement
CHIM0622 – 2. Usages des énergies fossiles et de la biomasse – 26/09/12 2
Sommaire
Chauffage Eau chaude sanitaire Biomasse
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0
+
+
gérer
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Besoins de chauffage
Les besoins nets en énergie dépendent des : Pertes par transmission de l’enveloppe du bâtiment Pertes par ventilation Apports internes Apports solaires
Les besoins bruts en énergie dépendent du : Rendement global de l’installation
(= produit du rendement de production, de distribution, d’émission et de régulation)
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Production (chaudière)
Distribution (réseau de conduites)
Emission (radiateurs,
convecteurs)
Régulation (horloge, sonde
extérieure…)
Rendement global de l'installation
Surdimensionnée Réseau dispersé et mal isolé
Emetteurs trop grands + placés
devant des parois non isolées
Commande manuelle
(marche/arrêt)
Niveau de qualité : médiocre
p = 55 à 60 % d = 80 à 85 % e = 90 à 95 % r = 85 à 90 % ins = 34 à 44 %
Bien dimensionnée Réseau restreint mais mal isolé
Emetteurs bien disposés mais trop
grandsHorloge jour/nuit Niveau de qualité :
standard
p = 65 à 70 % d = 90 à 95 % e = 95 % r = 90 % ins = 50 à 57 %Chaudière Haut Rendement ou
Optimaz
Réseau restreint et isolé
Emetteurs de taille et d'emplacement
corrects
Horloge jour/nuit et robinets
thermostatiques
Niveau de qualité : bon
p = 75 à 85 % d = 95 % e = 95 à 98 % r = 90 à 95 % ins = 61 à 71 %
Chaudière à condensation
Réseau restreint et isolé
Emetteurs de taille et d'emplacement
corrects
Horloge jour/nuit et robinets
thermostatiques, sonde ext., optimiseur
Niveau de qualité : excellent
p = 85 à 95 % d = 95 % e = 95 à 98 % r = 95 % ins = 73 à 84 %
Ordre de grandeur des rendements partielset du rendement global d’une installation de chauffage central
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Besoins de chauffage
Schéma d’une installation de chauffage central
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Chauffage : critères de choix de l’installation
Choix du vecteur énergétique :Privilégier les vecteurs à faibles émissions de polluants Tenir compte de :
Disponibilité + mode d’approvisionnement de l’énergie + intégration de systèmes fonctionnant avec des énergies
renouvelables Gaz naturel
= combustible non renouvelable dont la combustion a le moins d’impact local sur l’environnement
Mazout La combustion du mazout émet plus de polluants que celle du
gaz naturel et est disponible partout
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Chauffage : critères de choix de l’installation
Électricité Rendement à la production = idem que centrales électriques
Avec le parc actuel : 40% càd pour 1 unité consommée dans le bâtiment, il y a 2,5 unités qui sont prélevées à la planète
Son utilisation : Propre Rendement proche de 100 % Investissement en équipement : faible
Bois ou biocarburants = combustibles renouvelables En zone rurale : écologiquement avantageux mais utilisation
contraignante et nécessite la mise en place de filières de distribution Une étude de faisabilité doit en déterminer l’intérêt économique
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Chauffage : critères de choix de l’installation
Chauffage électrique à effet joule Rendement centrales électriques : 40 % à éviter sauf pour des appoints limités dans le temps
(consommation jugée marginale) Chaudières fonctionnant aux granulés de bois (pellets)
Émission de CO2 extrêmement réduite tout en maîtrisant les autres émissions polluantes
Combustible renouvelable Pour autant que la forêt dont le bois est issu soit gérée de manière
durable Facilité de gestion équivalente à une chaudière au fuel
Si équipée d’une alimentation automatique et accompagnée d’un espace de stockage des granulés accessible pour la livraison par un camion souffleur
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Chauffage : pertesà la production
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Rendement d’entretienselon température dufluide caloporteur
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Type de chaudièreRendement de production
Rendement utile (1) Rendement saisonnier
Classique surdimensionnée 88 % 55 à 60 %
Classique, bien dimensionnée 88 % 65 à 70 %
Haut rendement (bien isolée, température d’eau variable) 89 % 75 à 85 %
Au gaz à condensation 100 à 102 % (2) 85 à 95 %
(1) Correspond à un rendement que l’on mesure in situ (intégrant les pertes par chaleur sensible et les pertes par la jaquette), inférieur au rendement nominal mesurable en laboratoire.
(2) Les chaudières à condensation récupèrent une partie de la chaleur latente incluse dans les produits de combustion, en condensant une partie de la vapeur d’eau. Les rendements peuvent ainsi dépasser 100 % car ils sont, par définition, calculés sur la valeur du pouvoir de combustion inférieur du gaz.
Chauffage : pertes à la production
Rendements de production utile et saisonnier
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Pertes à laproduction
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Chauffage : production (mazout ou gaz)
Chaudières fonctionnant aux combustibles fossiles chaudière à basse t° et chaudière gaz à condensation
Chaudières gaz à condensation consommation moyenne de 6 à 9% par rapport aux meilleurs chaudières gaz et fuel traditionnelles Si le circuit hydraulique a été étudié afin de maximiser la condensation
dans la chaudière La technologie de la condensation des fumées permet de récupérer une
grande partie de la chaleur qui s’échappe habituellement par la cheminée rendement théorique supérieur à 100% sur le PCI
En utilisation finale : La combustion du gaz émet moins de CO2 que la combustion du fuel La technique de la condensation permet les meilleurs rendements
Pour qu’une chaudière à condensation présente le haut rendement attendu, il faut que la t° de l’eau de retour soit la plus faible possible préférable de travailler avec des systèmes à basse température (chauffage par le sol, radiateurs surdimensionnés…).
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Chaudière à condensation
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Rendement des chaudières conformément à la Directive européenne 92/42/CEE(A.R. du 18/03/97)
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Critère
min.ou
max. Unité
Puissance nominale P [kW]
P 20 20 < P 60 60 < P 1.000
Rendement de combustion min. % 91
Gaz de combustion :- teneur en suie (Bacharach)- concentration en CO2
max.min.
échelle%
112,5 %
Rendement utile (1) :- à pleine charge (eau à 70 °C)- à charge réduite (eau à 50 °C)
min.min.
%%
8786
87 + 1,5 log P85,5 + 1,5 log P
Pertes à l’arrêt :- Chaudière sans ECS max. % 1 0,8 0,6
- Chaudière avec boiler intégré max. W 450 1,5 P
- Chaudière avec boiler séparé max. °C max. 14 °C par 24 h (2)
(1) La pleine charge s’entend comme 100 % de la charge ; la charge réduite correspond à 30 % de la charge.(2) Diminution de température d’eau dans le boiler de maximum 14 °C par 24 h pour un écart de température entre
l’eau et l’ambiance de 35 °C.
Critères du label Optimaz (mazout)
Production : mazout
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CritèrePuissance nominale P (kW)
P 30 30 < P 1.000
Rendement utile minimal (1) :- à pleine charge (eau à 70 °C)- à charge réduite (eau à 70 °C)- à charge réduite (eau à 50 °C)
0,86 0,92 . 0,97 .
(0,83 + 0,02 log P) (0,88 + 0,027 log P) .
-
(1) La pleine charge s’entend comme 100 % de la charge ; la charge réduite correspond à 30 % de la charge.
Critères du label HR-Haut Rendement (gaz)
Production : gaz
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Production : bois, PAC
Chaudières fonctionnant au bois-bûche chargées manuellement pénalisées par la concurrence de
systèmes moins contraignants Ambitions de la filière = autoconsommation de rebuts de bois et
de coupe d’entretien Pompe à chaleur
Mieux qu’une chaudière à condensation si système performant… Entre autres : performance de sa source froide dans laquelle elle
puise sa chaleur
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Production : cogénération
Cogénération = technologie performante
Simultanément produit localement de l’électricité récupère de la chaleur (pour produire de l’eau chaude sanitaire
ou tout type de chauffage) dans les gaz d’échappement du générateur dans l’eau de refroidissement dans l’huile de lubrification
Rendement global : meilleur qu’en productions séparées A envisager :
Si les besoins de chaleur sont importants et assez constants
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Production : chaudière(s) en cascade ?
Quel que soit le mode de production choisi : Le système de chauffage doit avoir un rendement élevé
(en régime nominal mais aussi à charge partielle) Si surdimensionnement des équipements :
rendement moyen annuel impact non négligeable sur la consommation finale du bâtiment
Chaufferie collective = plusieurs chaudières en cascade en mi-saison, ne fonctionnent que le nombre nécessaire
d’appareils, avec un rendement plus proche de celui obtenu en régime nominal.
Sur une chaudière, brûleur de type modulant amélioration du rendement à charge partielle
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Chauffage : distribution
Conception de la distribution du système de chauffage( pertes de chaleur entre chaudière et corps de chauffe) Isoler les conduites
Impératif d’isoler toutes les conduites de chauffage, y compris les coudes et les vannes : Se trouvant dans le sol, à l’extérieur ou dans des espaces ne faisant
pas partie du volume protégé du bâtiment Passant dans des locaux du volume protégé mais desservant
d’autres locaux et non le local où elles passent Exigence valable
* si diamètre de la conduite est > DN 40* si longueur totale des conduites de ce type est > 6 m * surtout, si déperditions des conduites sont telles qu’elles entraînent une surchauffe du local traversé
Traversant des locaux où un système de climatisation est prévu
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Chauffage : distribution
Limiter la consommation des circulateurs En limitant la longueur des réseaux de
distribution En dimensionnant « largement » les
tuyauteries ( les pertes de charge) En réduisant le débit des circulateurs
Circulateurs électroniques à vitesses variables adaptation du débit réel dans le circuit au débit
nécessaire élimine le problème de surdimensionnement du
circulateur et la surconsommation électrique associée
choix important pour les installations avec chaudières à condensation car si bonne adéquation des débits aux besoins
optimisation de la condensation et donc du rendement
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Chauffage : distribution
Le surcoût engendré par l’installation de tels circulateurs est rapidement remboursé par la consommation électrique si correctement réglés à la mise en service
En intégrant le fonctionnement des circulateurs à la régulation Leur temps de fonctionnement peut être réduit de moitié
En arrêtant les circulateurs si chaudières à l’arrêt (en été)
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Chauffage : distribution
Équilibrer la distribution Manque de débit dans certains locaux = déséquilibre de
l'installation Équilibrer une installation = freiner l'eau dans les circuits
favorisés difficulté de passage est la même dans chacune des boucles de distribution
Il s’agit de placer des vannes d’équilibrages : Au retour des circuits Sur les émetteurs Au minimum sur les colonnes et les branches du circuit : vannes
munies de prises de pression différentielle permettant de mesurer le débit
Pour obtenir un réglage optimal, l’installation doit être équilibrée par un professionnel
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Chauffage : distribution
Isolation des vannes et des tuyauteries de chauffage dans un hôpital
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Chauffage : émission
Choix du mode d’émission A privilégier les systèmes fonctionnant à basse t° : t° moyenne de l’eau du système
rendement de combustion pertes vers l’ambiance
Proportionnelles à t° entre chaudière et chaufferie pertes de chaleur du réseau de distribution sensation de confort grâce à une plus grande homogénéité
des t° dans l’espace Peu de stratification des t° et pas de fort rayonnement sur une des
faces du corps
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Chauffage : émission
Radiateurs Larges (surdimensionnés)
confort nécessaire avec de l’eau de distribution à basse t° rendement des chaudières à condensation
Pas devant des allèges vitrées Devant des parois présentant une bonne isolation thermique ou le long
des murs intérieurs supprime entièrement les pertes
Chauffage par le sol Pour locaux de grande hauteur, sauf
Si locaux occupés de façon intermittente ou profitant d’apports de chaleur variables importants (inconfort, surconsommation)
Isolation, sous le réseau d’eau chaude, renforcée proportionnellement au type d’ambiance trouvée sous le plancher chauffant Paroi extérieure, vers local non à l’abri du gel, vers local non chauffé à l’abri
du gel, vers local chauffé Pertes vers le bas importante si l’isolation sous le plancher est insuffisante
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Chauffage : émission (radiateurs)
+70°C
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Chauffage : émission (chauffage par le sol)
Distribution uniforme (équidistance des spires du serpentin)
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Chauffage : émission (chauffage par le sol)
Répartition des spires selon les zones déperditives du local
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Chauffage : émission (chauffage par le sol)
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Exemple : sol de rez-de-chaussée sur cave Partie supérieure de la dalle de sol chauffante
Résistance d’échange Ri 0,167 m2K/W Carrelage terre cuite
d=1 cm =0,81 W/mK 0,012 m2K/W Chape d=5 cm =0,84 W/mK 0,060 m2K/W Dalle chauffante (béton non armé)
d=10 cm au-dessus du serpentin=1,7 W/mK 0,059 m2K/W
TOTAL PARTIE SUPÉRIEURE 0,298 m2K/W
Chauffage : émission (chauffage par le sol)
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Exemple : sol de rez-de-chaussée sur cave Partie inférieure de la dalle de sol chauffante
Dalle chauffante (béton non armé)d=2 cm en-dessous du serpentin=1,7 W/mK 0,012 m2K/W
Isolation thermique : polystyrène extrudéd=8 cm =0,035 W/mK 2,286 m2K/W
Hourdis de béton armé d=12 cm 0,140 m2K/W Résistance d’échange Re 0,167 m2K/W TOTAL PARTIE INFÉRIEURE 2,604 m2K/W
Chauffage : émission (chauffage par le sol)
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Exemple : sol de rez-de-chaussée sur cave Partie supérieure = 0,298 m2K/W Partie inférieure = 2,604 m2K/W Rtotale = 2,902 m2K/W
U = 1/Rtotale = 0,345 W/m2K
Qvers le haut = (40 - 20) / 0,298 = 67,2 W 81,4 % Qvers le bas = (40 - 0) / 2,605 = 15,4 W 18,6 %
Chauffage : émission (chauffage par le sol)
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Besoins de chaleur pour le dimensionnement du chauffage par le sol Besoins de chaleur corrigés du local Qc [W] =
QN [W] Besoins de chaleur du local selon NBN B62-003 - Qtrs [W] Pertes par transmission par le plancher sur sol
Besoins de chaleur spécifiques du local Q“c [W] = Qc / Alocal [W/m2] où Alocal = superficie du local [m2]
Chauffage : émission (chauffage par le sol)
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Chauffage : émission (chauffage par le sol)
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Chauffage : émission (chauffage par le sol)
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Calcul du rendement global d’un système de chauffage : global = production . distribution . émission . régulation
Système de chauffage par radiateurs : global = 0,9 . 0,85 . 0,95 . 0.9 = 0,654 (avec intermittence)
Système de chauffage par le sol : global = 0,9 . 0,9 . 0,9 . 0.85 = 0,620 (avec intermittence) global = 0,9 . 0,95 . 0,9 . 0.9 = 0,693 (avec occupation continue)
Chauffage : émission (chauffage par le sol)
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Convecteurs Suppose une t° de fonctionnement > que radiateurs
pertes de distribution et de production légèrement plus importantes Ex. : une chaudière à condensation est moins efficace avec des
convecteurs Impossibilité de raccorder des radiateurs et des convecteurs
sur un même circuit de distribution Transmission de chaleur via de l'air entraîne inévitablement
une certaine stratification des températures obligation la t° moyenne de la pièce pour un même confort au
niveau des occupants En conclusion :
Un convecteur est moins cher et moins inerte qu’un radiateur Il répond rapidement à une variation de charge fréquente (local
ensoleillé, local de réunion)
Chauffage : émission (convecteurs)
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Choix du mode de régulation Une régulation de qualité de l’installation de chauffage doit
permettre : De tenir compte du confort ressenti dans les différents espaces
du bâtiment Le respect des températures de consigne intérieure,
indépendamment des apports de chaleur gratuits L’intermittence de la fourniture de chaleur en période
d’inoccupation La limitation des pertes de distribution et de production De tenir compte des modifications rapides des conditions
météorologiques
Chauffage : régulation
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Chauffage : régulation
Régulation de la chaudière Auparavant
Chaudière maintenue sur son aquastat, thermostat d’ambiance agissant sur le circulateur
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Chauffage : régulation
Aujourd’hui
Température de la chaudière commandéepar un régulateur climatique et sonde extérieure
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Chauffage : régulation
Régulation de la distribution Un grand principe : « à chaque zone thermiquement homogène
son circuit propre » Idéalement, le découpage hydraulique coïncidera avec la
répartition des locaux ayant des besoins similaires : Au niveau des plages horaires d’occupation essentiellement Dans les sollicitations extérieures (soleil, vent…) découpage par façades Dans une moindre mesure, au niveau du type d’équipement de
chauffage et au niveau de l’inertie du bâtiment Chaque découpage : régulé comme une entité à part entière
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Chauffage : régulation
Choix d’un régulateur ajusté en fonction des sondes de compensation : Sonde d’ensoleillement (pour un circuit alimentant une façade
sud) Sonde de vent (pour les immeubles de grande hauteur) Sonde d’ambiance (nécessaire aussi pour gérer l’intermittence
avec un optimiseur Pallie les difficultés de réglage manuel de la courbe de chauffe
Sondes de compensation Pas utilisées si le circuit de chauffage dessert des locaux
d’orientation différente ou avec des apports internes de chaleur différents
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Chauffage : régulation
Régulation zonale La seule régulation par zone en fonction de la température
extérieure… ne tient pas compte d’une série d’éléments perturbateurs : Renouvellement d’air variable du bâtiment en fonction du vent Apports internes variables en fonction des locaux (occupants,
bureautique…) Apports externes variables (soleil, ombre d’un bâtiment voisin…) L’impact d’une augmentation des pertes par ventilation sur la
température intérieure est immédiat L’impact d’une diminution de la t° extérieure sur la t° intérieure est
lent, du fait de l’inertie du bâtiment Déséquilibre thermique entre les corps de chauffe
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Chauffage : régulation
Régulation de l’ambiance local par local en complément d’une régulation centrale en fonction des conditions extérieures. Cela peut se faire par le placement : de vannes thermostatiques locales d’un thermostat d’ambianceAttention :
On ne peut pas mélanger dans un même local un thermostat d’ambiance et des vannes thermostatiques
Vannes thermostatiques
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Chauffage : régulation
Les vannes thermostatiques : Rôle : mesurer la t° la plus représentative possible de la t° ambiante La tête de la vanne, comprenant l’élément thermostatique, ne doit
pas être échauffée par le corps de chauffe. Influences parasites : Les coins des murs L’air chaud s’élevant des tuyauteries ou du radiateur (vannes
placée verticalement) Les tablettes ou caches décoratifs (située à moins de 10 cm du
radiateur) Les tentures…
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Chauffage : régulation
L’emplacement des capteurs Le rôle d’un capteur = témoin fidèle... de ce qu’il est censé
mesurer ! Ce n’est pas toujours le cas : Une sonde de température intérieure ne peut être :
Soumise à l’ensoleillement Influencée par une source de chaleur interne (éclairage, radiateur…) Placée sur un mur extérieur, ni contre une cheminée Placée dans un endroit clos, peu influencé par l’air ambiant (dans une
niche, derrière une tenture…)
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Chauffage : régulation
Une sonde de température extérieure : Placée sur une façade N-O ou N-E s’il n’y a qu’une sonde pour le
bâtiment Placée à une hauteur de 2 m à 2 m 50 au-dessus du niveau du sol
ou accessible à partir d’une fenêtre Ne peut être soumise à l’ensoleillement direct Ne peut être placée contre une cheminée, ni au-dessus d’une
fenêtre, ni au-dessus d’une sortie de ventilation
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Chauffage : régulation
L’intermittence et la dérogation Pratiquer l'intermittence de chauffage en fonction de
l'occupation ne peut conduire qu'à une économie d'énergie Le fonctionnement correct de l’optimiseur est lié :
A la bonne conception des circuits hydrauliques A l’emplacement correct des sondes d’ambiance A la prise en compte de la puissance réellement disponible pour la
relance A la gestion de la vitesse des circulateurs électroniques Si conditions non remplies :
L’optimiseur ne pourra calculer le moment de la relance Risque d’anticiper tellement la relance que le ralenti disparaîtra
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Chauffage : régulation
La gestion des dérogations Possible au niveau des régulateurs mais confiée à un minimum de
personnes responsables Rôle : étendre la durée de fonctionnement de l’installation en
dehors des heures d’occupation normales Il est important que le système se remette de lui-même en
fonctionnement automatique après un temps déterminé (par exemple 2 heures)
Une dérogation dont la fin serait gérée manuellement par les occupants risque rapidement de conduire à des oublis
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Chauffage : régulation
Gestion technique et centralisée (GTC) La GTC contribue à améliorer :
Gestion des équipes de maintenance Gestion énergétique des installations (consulter les historiques) Cependant, la GTC
Loin d'être bon marché Ne fait pas encore partie des systèmes dit "ouverts" où la
communication entre divers équipements issus de fabricants différents n’est pas aisée voire impossible
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Sommaire
Chauffage Eau chaude sanitaire Biomasse
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Eau chaude sanitaire : réduction des besoins
Concilier des objectifs « inconciliables », à savoir : Réduire les déperditions thermiques au niveau de la
production et du stockage Limiter la t° de production Choisir des systèmes avec de bons rendements et des ballons
garantissant des constantes de refroidissement faibles (bonne isolation)
Exploiter les énergies renouvelables : notamment par l’utilisation du solaire thermique à compléter par une autre source d’énergie
Réduire les consommations électriques des pompes de distribution
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Eau chaude sanitaire : réduction des besoins
Réduire les déperditions thermiques au niveau de la distribution Le rapprochement entre la production et les points de puisage
permet de : Limiter les déperditions quantité d’eau stagnante dans les tuyauteries et inutilement
chauffée consommations d’eau et d’énergie Donner une réponse plus rapide aux besoins
Par ailleurs : nécessaire de renforcer l’isolation des canalisations
Réduire les volumes d'eau inutilement soutirés Robinets à fermeture automatique temporisée ou à détection dans
les bâtiments tertiaires Mitigeurs thermostatiques…
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Eau chaude sanitaire : réduction des besoins
Limiter les risques d’entartrage et de corrosion Prévenir le risque de prolifération de bactéries
indésirables (Pseudomonas, Legionella) Eau chaude produite à 60°C Maintenue 55 °C en tout point du réseau principal Dans un système de distribution avec recirculation
t° de retour : jamais < 55 °C Réduire au maximum les « bras morts » (zones de stagnation
de l'eau)…
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Eau chaude sanitaire : réduction des besoins
Réducteurs de débits Consommation d'énergie = d’abord quantité d'eau utilisée,
avant la t° Régler débit d'eau nécessaire puis adapter la t° souhaitée Privilégier une robinetterie capable :
D’optimiser rapidement la t° désirée (mitigeur thermostatique par exemple)
et de contrôler le puisage en fonction de la présence de l’utilisateur
Il existe également des robinets à blocage limitant le débit par paliers pour n’utiliser que le débit nécessaire à l’usage du moment
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ECS :distribution
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Eau chaude sanitaire : rendement systèmes
Rendement des systèmes disponibles sur le marché : Valeurs du rendement global annuel proposées par le VITO,
dans le cadre d’un programme de recherche (SAVE BELAS) évaluant les systèmes résidentiels
Hypothèses : Demande journalière d’ECS = 43 litres/personne à 40°C
pour une famille de 4 personnes Volume de stockage (quand il existe) = 150 litres Rendement moyen de la production d’électricité en Belgique
= 0.38 Facteur de conversion de l’énergie finale à l’énergie primaire,
tel que repris dans les réglementations belges PEB : = 1 pour le gaz ou le mazout = 2.5 pour l’électricité (ici 1/0.38 = 2.63) = 0.8 pour la biomasse
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Eau chaude sanitaire :rendement systèmes Global efficiency of DHW systems including
production, distribution and storage, in final energy
Efficiency (in final energy)
Thickness of insulation (if tank) 2.5 cm 5 cm 10 cm
Tank in boiler (one shared envelope)
Old boiler at constant t° 0.46 0.52 0.56
New boiler at constant t° 0.61 0.69 0.74
New boiler at floating t° 0.69 0.78 0.83
Tank combined to a boiler (two separate
envelopes)
Old boiler at constant t° 0.41 0.48 0.54
New boiler at constant t° 0.54 0.64 0.72
New boiler at floating t° 0.61 0.72 0.81
Instantaneous gas heater(combined or not with heating) 0.9
Gas heater with storage tank 0.69 0.78 0.83
Electrical heater with storage tank 0.76 0.87 0.93
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Eau chaude sanitaire :rendement systèmes
Efficiency (in primary energy)
Thickness of insulation (if tank) 2.5 cm 5 cm 10 cm
Tank in boiler (one shared envelope)
Old boiler at constant t° 0.46 0.52 0.56
New boiler at constant t° 0.61 0.69 0.74
New boiler at floating t° 0.69 0.78 0.83
Tank combined to a boiler (two separate
envelopes)
Old boiler at constant t° 0.41 0.48 0.54
New boiler at constant t° 0.54 0.64 0.72
New boiler at floating t° 0.61 0.72 0.81
Instantaneous gas heater(combined or not with heating) 0.9
Gas heater with storage tank 0.69 0.78 0.83
Electrical heater with storage tank 0.29 0.33 0.35
Global efficiency of DHW systems includingproduction, distribution and storage, in primary energy
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Eau chaude sanitaire : préchauffage solaire
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Eau chaude sanitaire : préchauffage solaire
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Eau chaude sanitaire : solaire thermique
Principes L’énergie solaire est convertie directement en chaleur
récupérée grâce à un fluide caloporteur qui s’échauffe en circulant dans un absorbeur Pour chauffage, pour eau chaude sanitaire ou les deux Pour réchauffage des eaux de piscines Pour la production de froid, notamment par couplage du
système solaire avec un groupe frigorifique à absorption Sous nos latitudes, l’énergie solaire est collectée
75 % entre avril et septembre 25 % entre octobre et mars
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SlopeAnnual
radiation (%)
Example
[Source : Schüco]
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Eau chaude sanitaire : solaire thermique
Orientation des capteurs Entre le S-E et le S-O
et inclinés de 25° à 60° par rapport à l’horizontale Plein E ou plein O entraîne une perte de rendement des
capteurs d’environ 20 % Au-delà (N, N-E, N-O), les rendements chutent rapidement
Par an : 1 m² de surface horizontale reçoit 1.000 kWh, soit l’équivalent de 100 litres de fuel
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Eau chaude sanitaire :solaire thermique
Les capteurs solaires plans ou tubulaires ? 2 grandes catégories de capteurs :
Les capteurs plans surface plane absorbant la chaleur, au dessus de laquelle est éventuellement placée une vitre
Les capteurs tubulaires tubes en verre dans lesquels on a fait un vide d'air
La différence principale entre ces types de capteurs = qualité d'isolation thermique obtenue :
Une forte isolation thermique limite les pertes du capteur vers l'air environnant
L'introduction d'une vitre améliore l'isolation, mais renvoie une partie des rayons solaires en les réfléchissant
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Eau chaude sanitaire : solaire thermique
Les capteurs les plus "haut de gamme" catégorie tubulaire La forme tubulaire permet de réaliser un vide d'air,
au contraire de la forme plane Dont la vitre ne résisterait pas à la pression atmosphérique
(on peut néanmoins penser à mettre un autre gaz, comme dans un double vitrage à haut rendement)
Le vide d'air sert à l'isolation thermique entre l'absorbeur (le matériau qui capte la chaleur) et l'air ambiant
Les capteurs tubulaires = meilleur rendement dans les moins bonnes conditions, càd :
Énergie solaire relativement faible et/ou t° extérieure basse En été, moins performants que certains capteurs plans
mais rendement annuel global plus élevé que les capteurs plans
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Les capteurs plans Généralement moins chers Rendement > capteurs tubulaires dans les conditions faciles :
Fort ensoleillement et de t° absorbeur - air ambiant modeste rapport coût/performance le plus utilisé actuellement
Eau chaude sanitaire : solaire thermique
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Eau chaude sanitaire : solaire thermique
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Eau chaude sanitaire : solaire thermique
Chauffe-eau solaire Principe de
fonctionnement Un capteur solaire
thermique (1)transforme le rayonnement solaire en chaleur grâce à un absorbeur (un corps noir caractérisé par des propriétés d’absorption très élevées et d’émissivité très basses). L’absorbeur transfère la chaleur à un fluide caloporteur circulant au travers de chacun des capteurs.
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Eau chaude sanitaire : solaire thermique
Cette chaleur est acheminée par le fluide caloporteur vers le(s) ballon(s) de stockage (2). Un circulateur (3)fait circuler le fluide caloporteur entre les capteurs et le ballon de stockage. Ce circulateur s’enclenche automatiquement par la régulation (4) lorsque la température du fluide à la sortie des capteurs est supérieure à la température de l’eau sanitaire dans le bas du réservoir de stockage.
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Eau chaude sanitaire : solaire thermique
En cas d’ensoleillement insuffisant, une source d’énergie d’appoint (5) porte l’eau préchauffée à la température souhaitée. Cet appoint peut être réalisé par une chaudière, un chauffe-eau instantané ou une résistance électrique.
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Eau chaude sanitaire : solaire thermique
Exemple d’installation domestique Consommation d’eau chaude considérée :
45 litres à 45 °C par personne et par jour Fraction solaire utile : 55 %
Soit la fraction de l’énergie utile qui n’est pas fournie par l’appoint Rendement annuel d’exploitation du chauffage d’appoint de l’eau
sanitaire : 75 % (à ne pas confondre avec le rendement de combustion de la chaudière qui peut être supérieur à 90 %!)
Ballon de stockage “bi-énergie” (solaire + appoint)
NB : chauffage solaire pour les piscines de particuliers succès grandissant
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Eau chaude sanitaire : solaire thermique
Potentiel à exploiter dans le secteur tertiaire Plus la consommation d’eau chaude est élevée,
plus l’installation solaire est grande, et meilleure est sa rentabilité Le coût au m² d’une installation est inversement proportionnel à la
surface installée En Belgique hôpitaux, piscines et établissements d’accueil
social (maison de repos, centre d’accueil pour personnes handicapées...) Les établissements offrant un potentiel certain pour les
applications solaires thermiques se concentrent dans ces trois groupes
Potentiel intéressant grands hôtels, centres de vacances, immeubles de plus de 15 logements, restaurants d’entreprise…
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Eau chaude sanitaire : solaire thermique
Systèmes solaires combinés Production d’eau chaude sanitaire et de chauffage des locaux
essentiellement dans le secteur résidentiel Cette technique convient surtout aux nouvelles constructions
lorsqu’elles sont particulièrement économes en énergie En Belgique, l’ensoleillement ne suffit pas à couvrir totalement le
besoin énergétique nécessaire au chauffage en toute saison complément par un système de chauffage classique (appoint fourni
par la chaudière) Le chauffage à basse t° par rayonnement des parois (ou des
radiateurs surdimensionnés) : Bien adapté à l’utilisation de l’énergie solaire
L’installation d’un système solaire combiné : pas une démarche standardisée Chaque projet doit faire l’objet d’une étude adaptée
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Eau chaude sanitaire : solaire thermique
Avantages du solaire thermique Technologies aisément maîtrisables et adaptables aux
situations de toutes les régions Techniques et matériaux utilisés : similaires à ceux
employés dans le secteur traditionnel du chauffage, du sanitaire et des verrières
Main d'œuvre : formation complémentaire aisément maîtrisable
Forme modulable de production d'énergie que l'on peut adapter en fonction de ses besoins
Frais de maintenance réduits
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Eau chaude sanitaire : solaire thermique
Inconvénients du solaire thermique Variable dans le temps
Sous les climats tempérés, variation importante en fonction des saisons stocker cette énergie disposer d’une source d’énergie d’appoint
Énergie diffuse La puissance disponible par unité de surface est relativement
limitée
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Coûtannuel
Source : O . LESAGE, P . NIES, Production d’eau chaude, un
choix qui compte, in Tes t A chats n°541, A vril 2010, pp.
44 à 48
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Sommaire
Chauffage Eau chaude sanitaire Biomasse
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La biomasse
= ensemble de toutes les matières premières renouvelables d’origine végétale ou animale destinées à des utilisations non alimentaires En Europe : une centaine d’espèces végétales peuvent être
utilisées pour la fabrication de produits non alimentaires et pour la création d’énergie
Valorisation énergétique de la biomasse 3 formes d'énergie utile, en fonction du type de biomasse
et des techniques mises en œuvre : La chaleur L'électricité (ou les deux combinées en cas de cogénération) La force motrice de déplacement (les biocarburants)
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La biomasse
La biomasse peut provenir : Des forêts De l’agriculture De la filière déchets
Les forêts et les industries de première transformation du bois = principales sources d’approvisionnement en combustibles
biomasses solides Grande variété de biocombustibles aux caractéristiques
propres Bûches, écorces, bois déchiqueté et plus récemment granulés
Les granulés grand potentiel de développement au niveau mondial grâce à la densité et à la normalisation de ce combustible, qui peut être produit par diverses biomasses
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La biomasse
L’agriculture = source de produits connexes, telles les déjections animales
et la paille Cultures énergétiques menées :
soit en cultivant les mêmes variétés (colza, blé, maïs, etc.) mais détournées de leur usage habituel
soit en cultivant de nouvelles espèces (peuplier, saule, miscanthus, etc.)
Les déchets biodégradables Plusieurs aspects :
Fraction organique de déchets ménagers Déchets de bois Combustibles tirés des déchets Boues d’épuration ...
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La biomasse
Chaque ressource biomasse se caractérise par : Sa granulométrie Son taux d’humidité Son pouvoir calorifique Son taux de cendres Technologies de conversion en énergie
appropriées à chacune d’entre elles (réactions chimiques, thermiques et/ou biologiques)
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La biomasse
On peut donc classer les bioénergies selon leurs finalités : Production de chaleur :
La combustion de la biomasse pour la production de chaleur = mode de transformation le plus répandu à l’échelle de la planète avec une recherche constante :
de la meilleure efficacité de la réduction des rejets atmosphériques
Plusieurs systèmes existent et se différencient de par leur taille Il est également possible de produire de la chaleur à grande
échelle grâce à la cogénération fournit de la chaleur sous forme de vapeur pour certains
procédés industriels et peut servir à alimenter des réseaux de chaleur
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La biomasse
Production d’électricité : = combustion suivie d’un cycle de transformation en vapeur
d’eau La « co-combustion » de biomasse et de charbon est un mode
de production d’électricité également répandu en Belgique Apparition de nouvelles techniques, telles que :
Les centrales ORC (Organic Rankine Cogeneration) mettant à profit le cycle organique de Rankine Le biogaz issu de la fermentation anaérobique est principalement
utilisé sur site pour des applications de cogénération Les résidus liquides et solides issus de ce procédé sont le plus
souvent utilisés comme engrais pour fertiliser les terres agricoles
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La biomasse
Biocarburants : Les methyl-esters obtenus à partir des huiles végétales (biodiesel)
sont utilisés : soit en mélange avec le diesel d’origine (concentration < 5 %)
pas de modification des moteurs soit purs adaptations : de + en + de fabricants de voitures prennent en
compte le biodiesel Les huiles végétales
Utilisées en mélange ou pures à condition de modifier un peu les moteurs L’éthanol = fermentation de plantes sucrières, suivie d’une distillation
Utilisé dans des moteurs à essence en mélange < 10%, en mélanges plus concentrés dans des véhicules FFV (Flexible Fuel Vehicle) ou pour des moteurs adaptés
Possibilité de produire des biocarburants à partir de biogaz amélioré (méthane)
Les possibilités de production à partir de bois sont à l’étude
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La biomasse
La biomasse se différencie nettement des autres formes d’énergie renouvelable par 2 caractéristiques : Elle est stockable
Susceptible de produire de l'énergie quand on en a besoin Elle permet de produire toutes les formes d'énergie utile
Chaleur, électricité, biocarburants Les autres énergies renouvelables sont mono-produit :
PV, éolien et hydraulique : électricité Solaire thermique : chaleur
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Biomasse : Bois - énergie
Les différentes formes du combustible bois La bûche
Forme de bois la plus utilisée par les particuliers
Combustion efficace si bois suffisamment sec stockage de deux ans est requis afin
de réduire la proportion d’eau à moins de 20 %
L’utilisation d’un bois trop humide provoque une combustion incomplète, peu rentable et polluante
La bûche est commercialisée par stère (un stère est un empilement de 1 m x 1 m x 1 m de bûches)
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Biomasse : Bois - énergie
Les plaquettes de bois ou chips = copeaux de taille de 3 cm
obtenus par déchiquetage de branches, de sous-produits de l’industrie du bois…
Qualité et stockage dépendent de l’humidité du bois ( 30 %)
Double avantage par rapport aux bûches Autorise l’alimentation automatique
des chaudières Prix sensiblement moins élevé
Inconvénient Foisonnement volume plaquettes
ou chips = 1,5 volume bûches
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Biomasse : Bois - énergie
Les granulés ou pellets de bois = petits morceaux
cylindriques faits de sciure bois comprimée et non traitée, ayant un diamètre de 5 à 15 mm (la plupart entre 6 et 8 mm) et une longueur de 10 à 20 mm
Le procédé n’inclut aucun additif chimique, l’agent liant étant la lignine naturelle du bois
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Biomasse : Bois - énergie
Leur petite dimension et leur surface lisse leur procure une grande fluidité permettant l’entière automatisation des installations de production d’énergie
Les pellets ont un taux de cendre (< 1%) et une humidité (< 10 %) très faibles
Prix pellets > prix plaquettes Mais valorisent d’autres sous-produits de l’industrie du bois Occupent moins de place que les plaquettes
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Biomasse : Bois - énergie
Consommation Mazout Chêne Peuplier, pin Pellets
kWh litres m³ m³ m³ sacs de 15 kg kg
50.000 5.000 23 41 17 737 11.055 33.000 3.300 15 27 11 477 7.155 21.000 2.100 10 17 7 303 4.545
10 1 2,24.620 462 2,2 3,7 1,5 66,7 1.000
Source : Dossiers du C STC n°3/2010
2 kg de granulés = 1 litre de mazout = 10 kWh 1 palette de 1.000 kg de granulés = 4,5 stères de bois
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Biomasse : Bois - énergie
Le chauffage central au bois = chauffage d’une habitation par un système centralisé Selon le même principe que chauffage central au gaz ou au
mazout Les gaz de combustion chauffent un fluide caloporteur (le plus
souvent de l’eau), circulant dans un réseau de canalisations La chaleur ainsi véhiculée est ensuite restituée dans les différentes
pièces de l’habitat par système d’émission de chaleur (radiateurs, chauffage par le sol…)
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Biomasse : Céréales - paille - énergie
Chauffage aux céréales (aussi bien grain que paille) Depuis 25 ans répandu dans les pays d’Europe du Nord Au Danemark notamment : 10.000 chaudières De plus grosses unités (de 0,5 à 10 MW) : pour chauffer
plusieurs habitations voire même des quartiers entiers par l’intermédiaire de réseaux de chaleur
Expérience positive des pays du nord de l’Europe : de telles filières peuvent être développées
la technologie est mature Il existe marques de chaudières disponibles sur le marché
répondant aux normes européennes en vigueur
Chez nous : quelques personnes se chauffent déjà aux céréales, mais leur nombre est encore très faible
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Biomasse : Biométhanisation
Principe = dégradation de matière organique
En absence d'oxygène (milieu anaérobie) A l'abri de la lumière par l'action combinée de micro-
organismes Matières utilisées
Effluents d’élevage (lisier, fumier, purin…) Matières organiques (tontes de pelouse, ordures ménagères…)
Technique produisant un mélange gazeux appelé biogaz Le biogaz obtenu va alimenter un moteur Le moteur entraîne une génératrice qui va produire de
l’électricité et de la chaleur (cf. « 4.11 La cogénération »)ou uniquement de l’eau chaude avec une chaudière adaptée
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Biomasse : Biométhanisation
L'électricité (dite verte) est Soit consommée par l'exploitation Soit envoyée sur le réseau
La chaleur produite par le moteur Sert à chauffer le digesteur Utilisée pour chauffer
Un bâtiment agricole (étable, porcherie …) Voire des habitations et autres collectivités (bâtiments
communaux, piscine, etc.) grâce à un réseau de chaleur Le produit résiduel de la biométhanisation = biodigestat
Valorisé, selon les réglementations régionales, comme amendement organique sur les terres agricoles
L’épandage est autorisé en Wallonie Pas en Flandre le biodigestat doit être traité
Zone protégée pour les nappes phréatiques
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Principe de labiométhanisation
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Biomasse : Biométhanisation
Avantages de la biométhanisation Production d’énergie thermique et électrique :
L’énergie thermique peut-être utilisée pour couvrir les besoins énergétiques en chauffage pour habitation, immeubles collectifs…
L’électricité produite, dite électricité verte, peut être autoconsommée ou revendue
Diminution des émissions de gaz à effet de serre : Lors de la biométhanisation, le méthane, qui est 21x plus nocif
que le CO2, n’est plus libéré de façon incontrôlée dans l’atmosphère
Une double économie est réalisée en récupérant le méthane en évitant les émissions de CO2 résultant de la combustion
d’énergie fossile
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Biomasse : Biométhanisation
Amélioration de la valeur agronomique : Le traitement par digestion anaérobie d’un effluent d’élevage
sensiblement sa charge polluante risques de pollution lors de son rejet en milieu naturel
De plus, la biométhanisation « stabilise » l’effluent en éliminant les « nuisances » : sanitaires (germes pathogènes) olfactives (ce qui constitue un avantage indéniable, surtout lors de
l’épandage sur culture ou prairie)
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Biomasse : Biométhanisation
Inconvénients de la biométhanisation Principal inconvénient : lourdeur des investissements à
consentir : restent dissuasifs malgré les frais de fonctionnement très faibles ( 2 % de l’investissement)
Le biogaz est hautement inflammable et nécessite, de ce fait, un certain nombre de mesures de sécurité
La biométhanisation ne constitue pas une solution définitive aux problèmes de la charge polluante des élevages En effet, les excédents en azote et phosphate provenant des
élevages ne sont pas éliminés et le volume des effluents n’est diminué que 10 à 20 %
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Biomasse : cogénération
La production d’électricité (nucléaire ou thermique)et son transport = rendements très bas, de l’ordre de 30 %
L’intérêt de la cogénération Récupérer les énormes pertes de chaleur lors de la
production, à des fins thermiques Produire simultanément de l’électricité et de la chaleur Avantage
Meilleur rendement total pour une même puissance délivrée en chaleur et en électricité que si productions séparées moins de combustible pour produire la même quantité d'énergie
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Biomasse : cogénération
Pour produire 350 kWhé d'électricité et 530 kWhq de chaleur : 1 unité de cogénération au gaz
Rendement électrique de 35 % Rendement thermique de 53 % va consommer 1.000 kWhp d'énergie primaire
Filières séparées Meilleure centrale électrique (Turbine Gaz Vapeur)
Rendement de 55 % : va consommer 636 kWhp d'énergie primaire Meilleure chaudière
Rendement annuel de 90 % : va consommer 589 kWhp d'énergie primaire
total filières séparées = 1.225 kWhp d'énergie primaire Le gain en énergie primaire engendré par la cogénération au
gaz est de 225 kWh pour 1.225 kWh, soit une réduction de plus de 18 % par rapport à la consommation totale d’énergie primaire
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Biomasse : cogénération
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Biomasse : cogénération
Systématiquement penser à l’installation de cogénération pour des opérations D’une certaine taille Chaque fois qu’il y a des besoins élevés et simultanés en
électricité et en chauffage (besoins permanents) Hôpitaux, maisons de retraite, hôtels… Habitations
Aux besoins intermittents (écoles ou bureaux), des regroupements peuvent permettre de réunir des conditions favorables