11 09 15 ddccnl.ivry.free.fr/files/6_ddc80.pdf · d’ivry et recensant les différents types de...

12
d roitdecité s LE JOURNAL DE L’OPH D’IVRY-SUR-SEINE - SEPTEMBRE 2011 - N°80 Un nouveau souffle pour la concertation P4 DRÔLE DE TIP P9 Fauconnières, opération convivialité P10

Upload: doquynh

Post on 13-Sep-2018

213 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

droitdecitésLE JOURNAL DE L’OPH D’IVRY-SUR-SEINE - SEPTEMBRE 2011 - N°80

Un nouveau souffle pour la concertation

P4

DRÔLE DE TIPP9

Fauconnières, opération

convivialitéP10

Numéro d’urgence0810 003 509Lorsque les loges et les services de l’OPH sont fermés, la nuit, les week-ends et les jours fériés, un numéro d’urgence est à la disposition des locataires. À l’autre bout du fi l, un employé de la société Sofratel, plate-forme spécialisée dans le logement social. Dès réception de l’appel, une réponse adaptée est mise en œuvre, selon un guide des procédures mis au point par l’OPH d’Ivry et recensant les différents types de pannes concernées : contact avec les entreprises susceptibles d’intervenir, les gardiens, ou le cadre d’astreinte de l’OPH, selon les besoins.

Le 0810 003 509 est à utiliser pour toutes les urgences. De la panne d’ascenseur aux portes de parking qui ne fonctionnent plus, une grosse panne électrique dans les communs ou une fuite majeure, par exemple. Par contre, simple bon sens, en cas d’incendie ou de problèmes de violence, les meilleurs numéros sont ceux des pompiers (18) et de la police (17).

2

Plan local de l’habitat Le 23 juin 2011, le Conseil municipal

d’Ivry a arrêté son Plan local de l’habitat

(PLH) 2010-2016, qui devrait être

approuvé en fi n d’année. La municipalité

affi rme dans ce document le souhait

renouvelé d’un logement pour tous.

« Ivry se transforme et évolue,

accompagner cette mutation est une

évidence. Il est cependant important

qu’Ivry ne devienne pas une ville à deux

vitesses en répondant aux besoins de

ses habitants, en veillant à conserver un

logement social en nombre suffi sant avec

des loyers abordables, et en prévoyant

des logements pour les jeunes et les

personnes âgées » explique Alain Kahan,

directeur de l’OPH d’Ivry. Il développe :

« En réhabilitant le bâti ancien, en

procédant à des rénovations et des

remises aux normes de son patrimoine,

l’Offi ce s’inscrit totalement dans la

démarche du PLH en permettant la

pérennité de logements de qualité à

des prix accessibles, et avec un confort

phonique et thermique satisfaisant. »

Préserver la mixité sociale donner une

place à l’accession et au locatif privé,

ou permettre un équilibre entre habitat,

activités économiques et équipements

font également partie des orientations

municipales exprimées dans

le Plan local de l’habitat.

Numéro d'Urgence0810003 509

BON À SAVOIR

COHÉSION SOCIALE ET SOLIDARITÉ NATIONALE À L’ORDRE DU JOUR

Le prochain congrès du mouvement HLM qui se tiendra à Bordeaux fi n sep-

tembre, examinera la crise économique et fi nancière et ses effets profonds

dans notre société, et particulièrement concernant le logement.

Malgré un nombre important de constructions neuves et de réhabilitations réa-

lisées principalement avec les fonds des organismes HLM et l’aide des collecti-

vités territoriales, la situation du logement continue à se dégrader en France.

On assiste à une explosion des prix, à une hausse continue des loyers, et même

à un blocage de l’accession à la propriété, devenue impossible pour beaucoup.

Le problème des quartiers en diffi culté n’est pas davantage résolu malgré

les programmes de rénovation urbaine. Partout, les gens ont de plus en plus

de peine à se loger décemment, surtout les plus jeunes et les plus âgés

d’entre eux.

Proches des habitants et de nos locataires, nous connaissons bien les diffi cul-

tés qu’ils vivent au quotidien, la dégradation de leur niveau de vie, leur crainte

de la précarité, de se retrouver sans emploi ou sans toit.

Il est particulièrement injuste et choquant que l’emploi, le logement social et les

services publics fassent les frais de la spéculation boursière.

Le gouvernement sait trouver l’argent pour voler au secours des banques. Il

doit en trouver pour aider les familles modestes à se loger, et sans reporter

le poids de la solidarité nationale sur les seules collectivités (villes, dépar-

tements et régions) dont les ressources sont menacées et s’amenuisent

dangereusement.

La Convention d’Utilité Sociale que notre offi ce a signée avec l’Etat le 15 juin

dernier, et le Plan Local de l’Habitat examiné par la ville ce même mois, portent

cette exigence.

De même, le dossier de renouvellement urbain Gagarine-Truillot a fait l’objet

d’une rencontre au Ministère de la Ville en juillet. L’Etat a confi rmé l’intérêt

du projet. À présent, il doit tenir ses promesses et participer au fi nancement

attendu.

Le budget de la Nation, et les crédits affectés au logement social doivent être à

la hauteur des besoins et développer la cohésion sociale.

Il en va de la responsabilité du gouvernement, et nous saurons le lui rappeler

avec votre soutien.

Thierry RossetPrésident de l’OPHAdjoint au Maire

droitdecités Directeur de la publication : Thierry ROSSET - Directeur de L’offi ce

HLM : Alain KAHAN - Conception réalisation Dynamo+ : maquette, illustrations, rédaction (Emmanuelle

PICHELIN, Éric ALLERMOZ), photographies (Sébastien DURAND) - Photographies : Lidia ZALWOWSKA,

Malie LETRANGE et Gérald GOARNISSON (OPH) - Imprimerie : Calligraphy Print

CUSQU’EST-QUE C’EST ? Issues de la loi MOLLE, dite aussi

loi Boutin, et d’une durée de six ans,

les Conventions d’Utilité Sociale sont

signées entre l’État et les organismes

HLM, les sociétés d’économie mixte ou

les unions d’économie sociale. Entre

autres choses, les CUS recensent

les engagements que les organismes

HLM doivent prendre, pour assurer

leur développement, en matière

de constructions, de réhabilitation,

d’entretien du patrimoine, de services

rendus, d’attributions, de prévention

des impayés ou de politique sociale,

notamment. Ces engagements sont

réévalués tous les deux ans, selon des

indicateurs précis et en fonction des

objectifs à atteindre sur le moyen et le

long terme.

À Ivry, le président a signé sa CUS le

15 juin 2011. « Si les Offi ces HLM sont

contraints de signer une CUS, au risque

de se voir pénalisés fi nancièrement,

l’État ne garantit pas pour autant

les fi nancements nécessaires à la

réalisation des objectifs, comme les

réhabilitations ou la construction

par exemple, explique Alain Kahan,

directeur de l’OPH d’Ivry. Lors de la

réalisation de sa CUS, l’Offi ce a proposé

des objectifs réalistes et ambitieux en

matière de construction, de réhabilitation

et d’entretien du patrimoine. Rappelons

que le refus de vente de logements a été

réaffi rmé. »

au sommaire p 4 - 6 Question d’enjeux : Un nouveau souffl e pour la concertation p 7 Échos des quartiers : Plantations

p 8 - 9 C’est en chantier : Le tour de Casanova - Drôle de TIP p 10-11 Ça se passe chez nous : Fauconnières, opération

convivialité p 12 Portrait : A3 Architecture

3

EN BREF

ED

ITO

Obligation légale Les Conseils de Concertation Locative visent à renforcer le dialogue avec les résidents. « Cette démarche était déjà en vigueur au sein de l’OPH d’Ivry sous d’autres formes, comme les rencontres en pied d’immeubles, avec les bureaux des amicales ou en commissions de travail, explique Alain Kahan, directeur de l’Offi ce HLM. Nouvel outil pour nous, le CCL de l’OPH ne se substitue pas aux traditio nnelles rencontres avec les loca-taires, en particulier pour informer des grands travaux ou lors de réhabilitations. »

Au début de cette d’année 2011, l’OPH d’Ivry a acté son Plan de Concertation Locative (PCL). Élaboré

avec les organisations représentant les locataires, CNL et CLCV, il pose le principe d’un Conseil de Concer-tation Locative (CCL).

Issu de la loi du 13 décembre 2000, dite loi de Solidarité et de renou-vellement urbain (SRU), le PCL a également pour objet d’identifi er les thèmes de travail au sein du CCL, et de convenir de ses modalités de fonc-tionnement et des moyens à mettre en œuvre pour la concer tation. Depuis le mois de janvier, le tout nouveau CCL de l’OPH s’est réuni deux fois. Ces réunions ont consisté à présenter aux représentants des locataires le bilan de la Direction de la Vie Quotidienne (DVQ) et le bilan de synthèse du contrôle des charges récupérables.

Dans la cité Pierre et Marie Curie, M. Martinez agent de la Vie Quotidienne, et Mme Ferreira gardienne, font visiter un appartement à une future locataire.

“ Issu de la loi SRU, le Plan

de Concertation Locative

a pour objet de défi nir les

modalités de la concertation

avec les locataires. ”

4

Un nouveau souffl e pour la concertation Les représentants des locataires ont souhaité renforcer le rôle du Conseil de Concertation Locative (CCL) comme outil de dialogue et d’échange.

QUESTION D’ENJEUX

repères

Plan de Concertation Le Plan de Concertation

Locative de l’OPH d’Ivry

est valable trois ans,

renouvelable par tacite

reconduction, il s’applique

à l’ensemble du patrimoine

locatif géré par l’OPH.

Les représentants des

locataires, CNL et CLCV,

en sont le moteur.

Les champs de concertation La Concertation Locative

s’applique à deux niveaux

de rencontres défi nis par

le PCL : le Conseil de

Concertation Locative

et les rencontres en

pied d’immeubles.

Elle s’organise autour

de thèmes généraux

concernant les locataires

et leur cadre de vie, en lien

avec les directions et les

services de l’OPH : charges

récupérables ; maintenance

et entretien du patrimoine

et information sur les

programmes d’amélioration

du cadre de vie ; mesures

nécessaires pour le

« Mieux vivre ensemble » telles que l’environnement

et la tranquillité ;

suivi de travaux et de

réclamations ; qualité

du service rendu par les

entreprises prestataires ;

amélioration de

l’information.

La Confédération natio-nale du logement (CNL) et la Confédération de la consommation, du loge-

ment et du cadre de vie (CLCV) sont les deux organisations re-présentant les locataires de l’OPH d’Ivry. Leurs membres administra-teurs au Conseil d’administration ont co-signé, avec le président, Thierry Rosset, et le directeur, Alain Kahan, le Plan de Concerta-tion Locative de l’Offi ce défi nissant les modalités de fonctionnement et d’action du Conseil de Concertation Locative (CCL).« Pour nos organisations, tout est

nouveau au sein du CCL. Pour y

être effi cace, il nous est nécessai-

re de comprendre comment fonc-

tionne l’OPH. Pour cela, l’Offi ce a

eu l’intelligence de nous exposer,

lors des premières réunions, un

état des lieux, avec bilans et pers-

pectives, et de nous présenter la

Direction de la Vie Quotidienne

et son cahier des charges, expli-que Isabel de Bary, représentante de la CNL. Notre rôle au CCL est

de rendre transparent le travail

de l’OPH, de valoriser ce qui se

fait de bien, et de revendiquer

sur ce qui, à nos yeux, ne va pas.

Nous avons des propositions en

ce qui concerne la qualité des

travaux ou le contrôle des char-

ges, notamment. » Une analyse partagée par Henri Heinich, de la

CLCV : « Nous abordons de nom-

breux sujets lors des réunions du

CCL. Une de nos préoccupations

majeures concerne le suivi des

travaux en vérifi ant la qualité et

la durabilité de ce qui a été fait.

C’est vrai que nous ne pouvons

qu’émettre des avis, mais notre

présence au Conseil est prépon-

dérante car nous pouvons y met-

tre notre grain de sel. » La qualité et la rapidité de la communication de l’Offi ce sur ce qu’il fait, ou ne fait pas, est également un des sujets de préoccupation partagé par la CNL et la CLCV.

5

Comment ça marche ?Le Conseil de Concertation Locative (CCL) se

compose de membres de droit :

• Les représentants de l’OPH présidant à sa

gestion : Le président et les administrateurs

désignés par le Conseil d’administration, la

direction de l’Offi ce et les agents concernés

par les thèmes abordés au sein du CCL.

• Les représentants des associations de loca-

taires, CNL (Confédération nationale du loge-

ment) et CLCV (Confédération de la consom-

mation, du logement et du cadre de vie).

• Des associations et collectifs de locataires

existants lorsque les thématiques abordées

le nécessitent.

Le CCL émet des recommandations soumises

au Conseil d’administration. Il se réunit au

moins trois fois par an pour débattre de thématiques générales (Cf. repè-

res page 4), et peut se réunir exceptionnellement à la demande de l’un de

ses représentants. Il est compétent sur l’ensemble des problématiques de

la vie des locataires.

Les acteurs de la concertation au service des locatairesLe Conseil de Concertation Locative a vocation à émettre des avis soumis au Conseil d’administration de l’OPH. Les organisations de locataires élues, CNL et CLCV, en sont membres de droit.

L’entretien des panneaux d’affi chage, des halls ou des peintures fait partie du quotidien des agents de l’Offi ce.

CONSEIL DE CONCERTATION LOCATIVE

vie des cités, d’autres services

sont aussi concernés sans que

cela soit vraiment visible, estime Sandra Matias. Elle précise : Il est

important d’apporter des expli-

cations car, comprendre ce qui se

passe participe de la qualité de

vie et de son ressenti. Par exem-

ple, le CCL réfl échi à l’élaboration

d’un nouveau guide de proximité

destiné aux résidents afi n qu’ils

s’y retrouvent mieux. »

Il est tout naturel que les problèmes rencontrés au quotidien par les locataires soient discutés au Conseil de

Concertation Locative (CCL). « Les

locataires et les amicales nous

font remonter au quotidien tous

les problèmes vécus dans les cités.

Il est alors question de propreté,

de tranquillité, et d’une manière

générale, de tout ce qui peut

améliorer le cadre de vie. Face

à ces question nements, le trai-

tement de la réclamation exige,

de notre part, de la réactivité.

Dans un premier temps, nous

prenons note des revendications

et remarques, puis en faisons le

compte-rendu que nous commu-

niquons aux locataires d’une

part, et aux différentes directions

de l’Offi ce d’autre part, dans une

démarche de transversalité » explique Sandra Matias, responsa-ble de la DVQ au sein de l’OPH.

Tout naturellement, la Direction de la Vie Quotidienne a participé à la co-élaboration du Plan de Concertation Locative et du Conseil de Concerta-tion Locative qui en découle. « Lors

des premières réunions du CCL,

les associations nous ont fait part

du sentiment d’incompréhension

des locataires face à notre mode

de fonctionnement. Car, si le gar-

dien joue un rôle central dans la

Souvent interpellés sur ce qui ne va pas, les agents de la DVQ gèrent tout ce qui a un rapport direct avec le quotidien. « Nos responsables

de secteurs sont aussi interpel-

lés sur le contrôle et le suivi des

prestataires que nous manda-

tons, développe Sandra Matias. Nous sommes également au cœur

de la médiation sociale, car les

désagréments liés à l’environne-

ment impactent directement sur

le vivre ensemble, et nous devons

traiter incivilités et troubles de

la jouissance. Les solutions que

nous pouvons apporter sont

indispensables pour améliorer

un quotidien de plus en plus

diffi cile, ou vécu comme tel par

les locataires. » Chaque année, la Direction de la Vie Quotidienne diligente de nombreux travaux de proximité, soit en régie directe soit par le biais d’entreprises extérieu-res. Pour autant, si beaucoup reste à faire aux yeux des habitants, les travaux entrepris doivent être appréciés à leur juste valeur.

Un service rendu au quotidien

6

Les agents de la Direction de la Vie Quotidienne, dans leur contact quotidien avec les locataires, sont des acteurs de la concertation.

QUESTION D’ENJEUX

Le coût des travaux Chacun des cinq responsables de

secteur de la Direction de la Vie Quotidienne dispose d’une enveloppe

de 20 000 euros annuels pour procéder à l’ensemble des travaux de

proximité dont il a la charge. Parmi les travaux engagés lors du premier

semestre 2011 citons, entre autres : Le remplacement des carrelages

dans les locaux des ordures ménagères Tour Casanova, Cités Parmentier

1 et 2, Fauconnières et Vanzuppe ; Le changement des serrures des

caves à l’Insurrection ; Les peintures de parties communes ou de halls

à Louis Rousseau, Thorez et Julian Grimau ; Le remplacement des sols

plastiques dans les parties communes du Liegat.

Il faut regretter les actes d’incivilités car la remise en peinture d’un hall

dégradé par des graffi tis coûte environ 3 000 euros à l’OPH.

En mars 2011, les espaces extérieurs

de la cité du Quartier Parisien ont été

embellis par de nouvelles plantations.

Outre l’installation de bordures anti-

stationnement, et la plantation d’orangers

du Mexique et de lauriers roses, une

douzaine d’arbres ont été installés par

les trois jardiniers de l’Offi ce HLM. « Nous

voulions intervenir sur cette cité lorsqu’une

magnifi que opportunité s’est offerte à nous.

Récupérer et replanter les arbres en pots

de la place Charles De Gaulle, située le long

de la Rn 305, raconte Gérald Goarnisson,

responsable des ateliers à l’OPH. Ces arbres

appartenaient à la municipalité qui nous en a

fait don lors du réaménagement de la place,

et qui a procédé à leur déménagement. »

Cependant, transporter et implanter ces

arbres déjà adultes ne fut pas si simple.

« Nous avons rajouté de la terre végétale

pour renouveler les sols, et creusé les

trous à la force des bras car les véhicules

nécessaires ne pouvaient pas accéder

à la zone concernée, développe Gérald

Goarnisson. Des agents de l’atelier sont

venus pour donner un coup de main face à

l’ampleur de la tâche. » Une belle opération

qui permet tout à la fois de sauver des arbres

et de répondre aux besoins d’une cité.

QUARTIER PARISIEN

Plantations Le tout électrique Cité Jean Moulin, des travaux de réfection de l’électricité ont eu lieu dans les appartements et les parties communes. Commencées en mars et ter-minées en juillet, ces réalisations ont été faites en milieu occupé. Elles concernaient l’ensemble du réseau fi laire et les appareillages, comme les prises ou les interrupteurs. « Cette cité, qui compte 155 logements,

date de 1976. Les interventions font partie de la programmation

traditionnelle pour les cités de cet âge », explique Jean-Luc Gatefoin, responsable du service maintenance. Les cités des années 80-85 devraient bientôt être les suivantes pour ces opérations de modernisation et de mise aux normes, hors réhabilitation.

Nouveau parking Durant l’été, les travaux préparatoires à la réfection du parking de la cité des Longs-Sillons ont démarré. Afi n d’en faciliter le déroulement, déci-sion a été prise de suspendre les locations, puis de vider et fermer le parking. Dès septembre, des entreprises spécialisées en maçonnerie et électricité ont pu commencer. Les travaux s’inscrivent dans le cadre du programme de modernisation des parkings en sous-sols, en améliorant la sécurité, l’éclairage et le contrôle d’accès. Les opérations devraient durer deux mois.

Ça va chauffer En juin et en juillet, l’Offi ce a procédé au remplacement d’une colonne de radiateurs dans un bâtiment de l’extension Truillot, cité Gagarine-Truillot. Cette opération concerne 120 radiateurs répartis sur 30 deux pièces. Elle s’inscrit dans le cadre d’une campagne de renouvellement qui se fait progressivement, hors contrat de maintenance. Concernant les interventions de maintenance et d’entretien ordinaires, il est rappelé que, pour les dysfonctionnements de chauffage remarqués l’hiver dernier et les petits travaux à réaliser sur les radiateurs avant l’hiver prochain, il est nécessaire de les signaler aux gardiens.

Cité Spinoza Le ravalement de la façade, commencé début 2011 est en cours d’achèvement. Il a été procédé à la réparation des bétons (éclats et fers à béton apparents), au traitement pour imperméabilisation et à la décoration.

7

En mars 2011, les espaces extérieurs

de la cité du Quartier Parisien ont été

embellis par de nouvelles plantations.

Outre l’installation de bordures anti-

stationnement, et la plantation d’orangers

du Mexique et de lauriers roses, une

douzaine d’arbres ont été installés par

les trois jardiniers de l’Offi ce HLM. « Nous

voulions intervenir sur cette cité lorsqu’une

magnifi que opportunité s’est offerte à nous.

Récupérer et replanter les arbres en pots

de la place Charles De Gaulle, située le long

de la Rn 305, raconte Gérald Goarnisson,

responsable des ateliers à l’OPH. Ces arbres

appartenaient à la municipalité qui nous en a

fait don lors du réaménagement de la place,

et qui a procédé à leur déménagement. »

Cependant, transporter et implanter ces

arbres déjà adultes ne fut pas si simple.

« Nous avons rajouté de la terre végétale

pour renouveler les sols, et creusé les

trous à la force des bras car les véhicules

nécessaires ne pouvaient pas accéder

à la zone concernée, développe Gérald

Goarnisson. Des agents de l’atelier sont

venus pour donner un coup de main face à

l’ampleur de la tâche. » Une belle opération

qui permet tout à la fois de sauver des arbres

et de répondre aux besoins d’une cité.

ÉCHOS DES QUARTIERS

ner à l’automne 2012, concerne 105 logements sociaux et 23 logements-foyers. Au programme : Remplacement des fenêtres par des doubles vitrages avec un renforcement de l’isolation acous-tique et du confort thermique ; réno-vation de la VMC (ventilation méca-nique contrôlée) ; réfection complète de l’électricité dans les logements et les parties communes ; amélio ration des installations de chauffage ; iso-lation de la toiture avec réfection de

À l’heure où vous avez ce journal entre les mains, la Tour Casanova est toute

habillée… d’échafaudages. Instal-lés fi n août, ils vont servir pour la reprise des façades dégradées (fers à béton apparents, éclats), ainsi qu’au changement des menuise-ries extérieures (fenêtres). Car, vous l’aurez compris, c’est le tour de la Tour Casanova de se refaire une beauté intérieur- extérieur. La réhabilitation, qui devrait se termi-

Qui dit période estivale, dit moins d’utilisateurs et moins de va-et-vient, a priori. Le moment idéal pour procéder aux travaux de remplacement et de modernisation des ascenseurs. Très

sollicités, ces derniers ont bien besoin d’un bon coup de neuf de temps en temps. Cet été, c’est le tour de la tour Jeanne Hachette, et des cités Maurice Thorez et Voltaire.• Tour Jeanne Hachette, l’ascenseur gauche a été entièrement remplacé

entre le 4 juillet et fi n septembre. Les travaux sur l’ascenseur droit vont être réalisés dans la lancée, il sera disponible mi-décembre.

• Cité Voltaire, des travaux de modernisation vont êtres effectués de septembre à mi-décembre.

• Cité Maurice Thorez, la modernisation d’un ascenseur a débuté en septembre et doit se poursuivre plusieurs semaines.

Les interventions sur l’ensemble de ces appareils concernent les cabines, mais également les parties invisibles, comme les gaines et la machinerie. Elles sont réalisées par la société Schindler pour le compte de l’Offi ce.

Des travaux de mise en conformité, à échéance 2013, ont été réalisés

en 2011 sur 28 ascenseurs de la cité Pierre et Marie Curie, 8 cité

Amédée Huon-Coutant, 2 aux Longs-Sillons et 1 aux Petits-Bois.

l’étanchéité ; réparation des bétons des façades. « Les travaux d’amé-

lioration du chauffage consistent

à intervenir sur la chaufferie

d’une part, et sur les radiateurs

des ateliers d’artistes d’autre

part, » explique Éliane Simon, char-gée d’opération sur la réhabilitation de la Tour Casanova. Elle précise : « Une double colonne montante va

également être installée dans les

salles d’eau des studios du foyer

pour personnes âgées, au premier

étage, afi n de différencier le chauf-

fage du foyer et celui des logements

sociaux. Une opération qui doit

être terminée impérativement

avant octobre. »

Durant l’été, les interventions de rénovation de la VMC ont été réa-lisées. Commencé fi n juin dans les logements des coursives 3 et 4, le remplacement des fi ls électriques, et l’installation d’une goulotte supplémentaire pour alimenter toutes les pièces en téléphonie et internet, seront terminés en mars 2012 dans l’ensemble des logements. Le remplacement des fenêtres, qui a débuté en septembre, se fera du bas vers le haut, côté avenue Danielle Casanova, et se terminera en juin 2012, côté cour.

RÉHABILITATION

Le tour de Casanova

Ça monte pour Voltaire, Thorez et Jeanne Hachette

ASCENSEURS

8

C’EST EN CHANTIER

Même l’été

Dans le cadre des contrats

de maintenance sur l’en-

semble du parc de l’OPH,

des opérations de remplacement

de matériel sont effectuées sur

treize sous-stations reliées au

chauffage urbain, et vingt-huit

chaufferies. Régularisation des

débits en fonction de la tempéra-

ture extérieure, entretien des pom-

pes chauffages et des pompes de

l’eau chaude des sanitaires, sont

des travaux habituels de remise

en état avant l’hiver. En juin, 70 %

des travaux avaient été réalisés.

Les 30 % restant l’ont été de dé-

but juillet à fin septembre. Par

ailleurs, une chaudière complète

et des brûleurs ont été remplacés

cité du Quartier Parisien, ce qui

devrait palier les défaillances de

chauffage relevées sur une partie

du bâtiment.

CHAUFFAGE

Votre voisin a déménagé. Bizarrement, malgré des milliers de deman-

des de logement en attente, cet appartement reste inoccupé plusieurs semaines après ce départ. « Cela est dû à ce que

nous appelons la vacance

des logements, explique Catherine de Neuville, respon-sable de la gérance-quittance à l’OPH. Une fois vides, la plu-

part d’entre eux nécessitent

une remise en état avant

le passage en commission

d’attribution. Une opération

qui dure en général moins

de trois mois. » Cependant, cela peut être bien plus long. « Nous parlons de vacance

technique lorsque cette im-

mobilisation est liée à une

réhabilitation, ou a des tra-

vaux lourds de remise aux

normes, notamment. » Mais l’arbre ne doit pas cacher

la forêt. Avec des taux de 2,6 % pour les vacances de plus de trois mois, soit seulement 155 appartements sur les 6000 que compte l’Offi ce, et de 1,1 % pour les vacances de moins de trois mois (hors vacances techni-ques), l’OPH a des résultats in-férieurs aux moyennes nationa-les. Fin 2010, sur un total de 226 logements vacants, 120 étaient immobilisés plus de trois mois pour des raisons techniques,

cependant, 0,6 % l’étaient pour des motifs distincts : « le temps

de retrouver les ayants droit

à la suite d’un décès, par

exemple, à cause des délais

administratifs imposés lors

de l’attribution dans le cadre

du 1 %, ou encore en raison

de contentieux. » De bons résultats mais, pour autant, l’OPH continue de travailler à une amélioration de ce taux de vacance.

Des efforts pour réduire le taux de vacance

9

Drôle de TIP Bientôt, les quittances seront accom-pagnées d’un TIP. Ce Titre Interban-caire de Paiement va faciliter les paie-ments des loyers et devra être adressé au Centre d’encaissement du Trésor Public de Créteil.

Avant la fin de l’année, l’usage du TIP pour le paiement des quittan-ces sera obligatoire, à l’exception

des prélèvements mensualisés, réglés par carte bleue ou en espèces. « Nous mettons en place le TIP comme mode de paiement à la demande du Trésor Public. Celui d’Ivry n’étant plus en mesure de gérer les chèques, ceux-ci seront désormais trai-tés informatiquement, grâce aux TIP, par le Centre d’encaissement de Créteil, » explique Anne Rajchman, responsable à la direction des fi nances et de l’informatique à l’OPH. Désormais, les quittances seront accom-pagnées du TIP et d’une enveloppe à af-franchir au tarif lettre. Il suffi ra de glisser le TIP dans l’enveloppe, accompagné d’un chèque ou d’un RIB. Une opération qui allégera d’autant la charge de travail liée au tri des quittances par les services de l’OPH, et qui tend vers une amélioration du service rendu au public. Cette mesure ne concerne que les locataires qui paient par chèque, soit environ 50 % des locataires de l’Offi ce.

Nous mettons en place le TIP comme mode de paiement

à la demande du Trésor Public. Celui d’Ivry n’étant plus en mesure de gérer les chèques, ceux-ci seront désormais traités informatiquement par le Centre d’encaissement de Créteil.

FACILITÉ DE PAIEMENT

Instants de partage intergénérationnel

dans le jardin des roses, le 24 mai dernier.

Fauconnières : opération convivialité Vide-grenier en avril, apéro-diner en mai, fête des cueillettes de lavande en juin, fête des Fauconnières en septembre, etc. Les moments de convivialité entre voisins se multiplient aux Fauconnières.

FÊTES DE QUARTIER

conde édition de la cueillette de la lavande qui a attiré des nombreux amateurs. L’un des jardins de la cité a en effet cette particularité de voir pousser au pied de ses murs un champ de lavandes parfumées. « Chaque participant est ainsi

reparti avec un bouquet sous le

bras », raconte Lidia Zalwowska. Enfi n, dès le mois de septembre, la fête des Fauconnières est d’ores et déjà programmée. En somme, les initiatives festives s’enchaînent aux Fauconnières. Et l’affl uence est au

Ambiance détendue dans le jardin des roses, le 24 mai dernier. Une trentaine

d’habitants de la cité des Faucon-nières, de tous âges, se sont en effet réunis pour un apéritif dînatoire. « L’objectif est simplement

d’échanger, d’apprendre à

mieux se connaître », explique Lidia Zalwowska, habitante de la cité à l’origine de cette initiative. En prime, le soleil était présent. Un mois plus tard, le 28 juin, les résidents étaient conviés à la se-

rendez-vous. Une bonne nouvelle au regard de quelques tentatives précédentes, qui n’ont pas toujours attiré les foules escomptées.

Une dynamique s’est créée

Forte de ce succès, l’Amicale des locataires des Fauconnières entend renforcer la convivialité entre voi-sins. Et mise pour cela sur les trois jardins* qui jalonnent la cité. Lidia Zalwowska : « Il y a huit ans, nous

avons sollicité la municipalité et

l’OPH pour monter des projets

dans ces jardins. Des ateliers de

jardinage ont par exemple été

créés. À présent, nous devons al-

ler plus loin pour que ces espaces

verts deviennent de véritables

lieux de vie. Il ne faut pas hési-

ter à s’y installer pour boire un

verre entre amis, pique-niquer en

famille ou fêter un anniversaire ».

Une dynamique semble bel et bien s’être créée. Pour preuve, l’Amicale des locataires s’est dotée d’une « cellule » informelle « Environne-ment et convivialité ».

* Baptisés Roses, Convivialité et Terrasse, et entretenus en collaboration avec les jardiniers de l’Offi ce public de l’Habitat d’Ivry

10

ÇA SE PASSE CHEZ NOUS

“ À présent, nous devons aller

plus loin, et faire de ces jardins de

véritables lieux de vie.

Il ne faut pas hésiter à s’y installer

pour pique-niquer en famille. ”

Le bonheur sur la scène Emmenée par une artiste aux multiples facettes, « La scène

buissonnière » multiplie les initiatives artistiques sur la ville.

À commencer par des ateliers théâtre au cœur de la cité Pierre

et Marie Curie.

« Il dit non avec la tête. Mais il dit oui avec le cœur ». Jean-François récite à toute

vitesse « Le Cancre », de Jacques Prévert. Arrive soudain à ses côtés Mathilde,

qui débite « Dans ma maison » du célèbre écrivain. Chaque semaine, une demi-

douzaine d’apprentis acteurs participent ainsi à des ateliers théâtre orchestrés

par la compagnie La scène buissonnière. Les répétitions ont lieu au centre sportif

et socioculturel Pierre et Marie Curie, dans le quartier Petit Ivry. « Nous cherchons

avant tout le plaisir de jouer, grâce à des jeux vocaux, des mises en scène de

textes ou des improvisations collectives », explique Adeline Nunez, comédienne

et metteur en scène qui dispense les cours.

La scène buissonnière n’en est pas à son coup d’essai sur la ville. Dès 1996,

elle crée le spectacle « Graine de crapule » de l’écrivain et pédagogue français

Fernand Deligny : Adeline Nunez y joue en solo notamment pour les habitants de

Pierre et Marie Curie. Entre 2005 et 2009, elle initie au théâtre des élèves de

l’école Makarenko, en partenariat avec des instituteurs, l’association d’aide aux

devoirs Kinkiliha, les éducateurs spécialisés du club de prévention Espoir, et le

service municipal Loisirs de l’enfance. Lors des fêtes du quartier Pierre et Marie

Curie, Adeline Nunez pointe le bout de son nez en Zune, clown de rue. Enfi n, en

partenariat avec le Centre de Ressources et d’Initiatives Citoyennes (CRIC) d’Ivry,

La scène buissonnière propose des « soirées Exquis-mots » ouvertes à tous,

basées sur des lectures thématiques. En mars prochain, la compagnie fêtera ses

16 ans. Et entend bien célébrer l’événement en proposant spectacles, lectures,

expositions, projections autour de l’œuvre de Fernand Deligny. Le rendez-vous

est lancé au CRIC, dans des librairies et dans la rue !

L’OPH soutient La scène buissonnière

Depuis 2007, l’Offi ce public de l’habitat d’Ivry participe à l’aventure de La scène

Buissonnière, en lui accordant une subvention annuelle de 4 000€, soit plus d’un

tiers du budget de la compagnie. Par ailleurs, les locataires de l’OPH attirés par

le théâtre bénéfi cient d’une inscription à moitié prix. À bon entendeur.

Contact : Adeline Nunez

[email protected] / 01 46 71 53 70

11

Volley-ball au pied des immeubles de Pierre et Marie Curie : un échauffement physique et ludique pour mieux appréhender les mouvements de son corps une fois sur scène.

Le bonheur sur la scèneEmmenée par une artiste aux multiples facettes, « La scène

buissonnière » multiplie les initiatives artistiques sur la ville.

À commencer par des ateliers théâtre au cœur de la cité Pierre

et Marie Curie.

« Il dit non avec la tête. Mais il dit oui avec le cœur ». Jean-François récite à toute

vitesse « Le Cancre », de Jacques Prévert. Arrive soudain à ses côtés Mathilde,

qui débite « Dans ma maison » du célèbre écrivain. Chaque semaine, une demi-

douzaine d’apprentis acteurs participent ainsi à des ateliers théâtre orchestrés

par la compagnie La scène buissonnière. Les répétitions ont lieu au centre sportif

et socioculturel Pierre et Marie Curie, dans le quartier Petit Ivry. « Nous cherchons

avant tout le plaisir de jouer, grâce à des jeux vocaux, des mises en scène de

textes ou des improvisations collectives », explique Adeline Nunez, comédienne

et metteur en scène qui dispense les cours.

La scène buissonnière n’en est pas à son coup d’essai sur la ville. Dès 1996,

elle crée le spectacle « Graine de crapule » de l’écrivain et pédagogue français

Fernand Deligny : Adeline Nunez y joue en solo notamment pour les habitants de

Pierre et Marie Curie. Entre 2005 et 2009, elle initie au théâtre des élèves de

l’école Makarenko, en partenariat avec des instituteurs, l’association d’aide aux

devoirs Kinkiliha, les éducateurs spécialisés du club de prévention Espoir, et le

service municipal Loisirs de l’enfance. Lors des fêtes du quartier Pierre et Marie

Curie, Adeline Nunez pointe le bout de son nez en Zune, clown de rue. Enfi n, en

partenariat avec le Centre de Ressources et d’Initiatives Citoyennes (CRIC) d’Ivry,

La scène buissonnière propose des « soirées Exquis-mots » ouvertes à tous,

basées sur des lectures thématiques. En mars prochain, la compagnie fêtera ses

16 ans. Et entend bien célébrer l’événement en proposant spectacles, lectures,

expositions, projections autour de l’œuvre de Fernand Deligny. Le rendez-vous

est lancé au CRIC, dans des librairies et dans la rue !

L’OPH soutient La scène buissonnière

Depuis 2007, l’Offi ce public de l’habitat d’Ivry participe à l’aventure de La scène

Buissonnière, en lui accordant une subvention annuelle de 4 000€, soit plus d’un

tiers du budget de la compagnie. Par ailleurs, les locataires de l’OPH attirés par

le théâtre bénéfi cient d’une inscription à moitié prix. À bon entendeur.

Contact : Adeline Nunez

[email protected] / 01 46 71 53 70

vivre mieux

Un potager sur son balconRadis, tomates-cerises,

concombres, courgettes, etc.

Presque toutes les plantes

condimentaires peuvent

être cultivées sur un balcon.

Quelques précautions sont tout

de même nécessaires. Ainsi,

le choix d’un terreau riche en

éléments nutritifs et peu acide

est déterminant, tout comme

une bonne exposition au soleil.

Ajoutez régulièrement de

l’engrais, et prévoyez un lit de

billes d’argile dans le fond du

bac. Ce dernier est idéalement

en terre cuite (à rentrer l’hiver)

ou en plastique. Arrosez dès

que la terre est sèche, sans

oublier une soucoupe pour

récupérer l’eau (et ne pas

arrosez vos voisins !). Enfi n,

désherbez à la main et utiliser

des moyens écologiques pour

éloigner les insectes (comme

des plantes répulsives). Car

ces légumes fi niront dans votre

assiette !

Haro sur les lingettes Les lingettes nettoyantes

sont certes pratiques, mais

peu écologiques. Elles sont

imprégnées de produits

chimiques, et mettront du

temps à disparaître. Pour

fabriquer vos propres lingettes

écologiques et réutilisables,

mélangez trois cuillères à

soupe de vinaigre blanc avec

une cuillère à soupe de savon

liquide et deux verres d’eau.

Plongez dans cette solution

des carrés de tissus doux

et propres, essorez-les avant

de les faire sécher. Et le tour

est joué.

ATELIER THÉÂTRE

A3 ARCHITECTURE : DU NEUF AVEC DE L’ANCIEN

Partenaire de l’Offi ce, le bureau d’études A3 Architecture pilote la réhabilitation de la tour Casanova. Et vient de terminer celle de la tour Lénine.

Les plans des 110 appartements de la

tour Casanova envahissent les bureaux

de Michel Brunel et Chiara Fontanella, du

cabinet A3 Architecture. Cet été, ils ont

entamé le chantier de la réhabilitation

de la tour Casanova. « Il ne s’agit pas de

modifi er l’esthétique de ce bâtiment d’épo-

que conçu en 1973, mais d’améliorer les

équipements existants dans les appartements, les rendre

plus performants, plus écologiques aussi », explique

Michel Brunel, fondateur de A3 Architecture en 1981,

une fois diplômé de l’école des Beaux-arts de Paris. Au

programme donc, de ce chantier d’un an : changement

des fenêtres, modernisation de l’installation électrique

et de la ventilation.

En amont, les deux architectes ont rédigé les cahiers

des charges qui guident les travaux.

Chiara Fontanella, diplômée des Beaux-arts et de

Polytechnique à Milan et qui a rejoint A3 Architecture en

1999, précise : « On défi nit par exemple l’implantation des

nouvelles prises électriques, le tracé de la ventilation, le

choix des matériaux, les délais par appartements, etc. ».

Puis le duo pilote l’avancée du chantier, gère les cas

particuliers. « Nous sommes installés Rue Marat, ce qui

est très pratique pour se rendre sur le chantier à pied »,

confi e Michel Brunel.

Autre particularité du chantier : il se déroule en site

occupé. « On discute beaucoup avec les locataires, on

leur explique les travaux, ce que ça va leur apporter, les

nouvelles règles en vigueur pour l’installation électrique

ou les normes environnementales. On les rassure éga-

lement sur les éventuelles nuisances », poursuivent les

architectes. Le montant des travaux s’élève à deux

millions d’euros.

Spécialiste de la réhabilitation de logements et de

bureaux (le CNAM, le tribunal administratif de Paris

ou encore un foyer de jeunes travailleurs fi gurent sur

le CV du cabinet), A3 Architecture n’en est pas à son

coup d’essai avec l’Offi ce HLM d’Ivry. Avant la tour

Casanova, le bureau d’études a mené la rénovation de

la tour Lénine (105 appartements) et de six parkings

souterrains en ville.•

DATES 1981 Création du cabinet A3 Architecture.

Mars 2011 – Juil. 2011 Réhabilitation de la tour Lénine, premier chantier

mené par A3 Architecture pour l’Offi ce HLM d’Ivry.

Juil. 2011 – Juil. 2012 Réhabilitation de la Tour Casanova.