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-A.nn.ee Paraissant le TVITeiHMrecll. IV<> Décembre ABONNEMENTS : Six mois Un an issoire . ; ........... 3 fr. 50 6 fr. »» Département 3 f r. 50 6 fr. »» Hors du Département 4fr. 50 8 fr. y; i ;V:^ r .^.:;,; D'INFORMÂliiONS ^^^ ; ANNONCES JUDICIAIRES, AGRICULTUÏf, LITTERATURE & NOUVELLES ANNONCES:; Annonces Judiciaires. 2 f r. 40 la ligne Réclames et Avis'divers 3 fr. la ligne UN NUMÉRO : 1 5 c. L'Abonnement se continue jusqu à réception •.•,•'-'•;•;••;•• d'Avis contraire. ; ' Téléphone %4 Chèques Postaux Clermont-Ferrand N<> 33.«o Tout ce qui concerne le . ourhal doi^être adressé à l'Imprimerie ^fcrEJJSST^.T iiT, Siicc dë[ Boucberou et Vessely BOULEVARD DE LA MANLIÈHE ET RUSE DE CHÂTEAUDUN, A ISSOIRE Les Articles d'Agriculture et de Littérature sont insérés gratuitement. SOUHAITS Voici maintenant un demi^siècle que le Moniteur présente ses souhaits de bonne année à ses abonnés, à ses .lecteurs. Il espère qu'ils seront ^accueillis comme ceux d'un vieil ami. Puisse Tannée nouvelle leur apporter à tous la réalisation de leurs voeux, auxquels le Moniteur '•• s'associe sincèrement. : 10DYELLE } iDans quelques jours, nous se- rons en l'année dite nouvelle qui à son tour prendra la suite de celle qui l'a précédée dans la série des siècles. Ce qu'on peut dire d'elle, sans encourir une erreur d'appré- ciation, c'est qu'elle laissera un meilleur souvenir, que bien de ses devancières, dans le cycle du temps. Si ses débuts furent l'objet de multiples critiques et de violentes querelles, elle rachète, par ses der-. niers jours, bien des fautes de son enfance et de san-âge mur. A l'extérieur,;elle a vu s'orienter notre politique étrangère vers une atmosphère moins chargée en nuages et a ilaissé apercevoir une aube de paix générale. Quant à l'intérieur, elle nous a sortis d'un passage difficile où la France risquait de perdre son pas- de grande nation et de devenir la sacrifiée, après avoir été la vic- torieuse. ....... * * . Elle laisse cependant, à celle qui lui succède, une tâche de haute importance, car les dangers qui la menaçaient, ne sont pas à jamais écartés et ceux qui accepteront de garder ou de prendre les rênes du pouvoir ne seront pas -sur un siège moelleux. . Tout en continuant l'oeuvre de leurs prédécesseurs, ils seront obli- gés de faire face, et, aux difficultés de la politique de l'intérieur, et, à celles que nous préparentnos voi- : sins de l'Est qui continuent leur campagne, c'est-à-dire l'abroga- tion~du Traité 1 "<je Versailles. :.: Tous les moyens leur sont bons, preuve la ruée d'insultes et de colère à propos des moindres événements d'où ils croient pou- voir tirer un argument en faveur de-leur plan. Témoin la façon dont ils ont 'monté l'affaire de Landau dont ils ont presque fait un casus belli, un >.eas de guerre. t: Un officier français a été acquit- té par un conseil de guerre, pour avoir tiré Un coup de revolver sur des Allemands peu honorables, qui au nombre de six cherchaient à lui faire un mauvais parti. ; Que pèse cet arrêt contre les 72 acquittements prononcés par des tribunaux allemands, à l'encontre de plus de 60 officiers supérieurs et 12 capitaines dont les Alliés réclamaient la mise du jugement pour meurtre de femmes et d'en- fants ! Et le fameux Kaiser est-ce qu'il a passé en conseil de guerre? En voila pourtant un qui aurait mérité qu'on lui appliquât cette juridiction avec un jury composé de veuves et d'orphelins. Nous avons eu un tort; nous aurions dû depuis longtemps agir suivant le précepte : main de fer dans un gant de velours ! HENRI NICOLE Pas de Combustible en Angleterre Si les londoniens ont pu, cette année, acquérir à bon compte les dindes dont ils sont friands à la Noël et qu'ils nous enlèvent grâce à leur livre, ils ont cependant trouvé un obstacle à leur réveillon. Malgré les efforts du gouverne- ment et des organisations privées, Hs ont manqué du charbon néces- saire à la cuisson. Dans les quar- tiers bourgeois, on a recours aux plus invraisembles solutions, on démolit, par exemple, les cloisons de bois des jardins, pour les jeter dans les cheminées. Cette part du feu, ne résoud pas la difficulté, car ce sont les maîtres des Livres qui seuls peuvent se payer ce luxe, le menu fretin qui, compte par shelling, est obligé de se serrer la ceinture. Une invasion de sangliers En raison du froid intense qui sévit dans toute la France, des ban- des de sangliers sont sorties des forêts de l'Argonne et rodent au- tour des villages. Une bande de 15 à 20 sangliers ayant pénétré, dans la banlieue de Vifcry-le-Françôis, des chasseurs les poursuivirent. Un solitaire se réfugia dans la cour d'une habita- tion où il fut tué à coups de fourche, puis dépecé pour le ré- veillon. Les fumeurs fument pour la France On pouvait croire que les aug- mentations successives du "prix des tabacs en fit diminuer la consom- mation ; il n'en est rien. Pour les 11 premiers mois de l'année 1926, la vente des tabacs a produit 2 milliards 562 millions, contre 1 milliard 986 millions pen- dant La même période de 1923 Cette progression correspond à peu près à l'augmentation des prix nouveaux qui sont d'environ un quart plus élevés que les anciens. FAITS DIVERS D'AUTREFOIS ;: Iâa Limagne II n'est pas possible, quand on parle d'Issoire, de ne pas dire quel- ques mots de la Limagne, cette splendide plaine qui étend, pendant les beaux jours aux yeux ravis, un tapis où toutes les couleurs unissent leurs teintes. Limagne veut dire limon. Le mot a la même origine que Léman- et s'applique à un lac, aji fond plein de vase II y a des siècles, la Lima- gne n'était elle même qu'un lac, ou plutôt un large bras c|e mer formée par la Méditerranée Jet s'avançant dans les terres, comrpe on en voit encore, en Norvège, j . Ce Lac, d'un côté touchait aux collines de Boulade et du Broc, do l'autre à la base d'Usson etd'Ybois autrefois majestueux volcans. A certains endroits, sa-largeur attei- gnait plusieurs kilomètres, à d'au- tres elle se réduisait à quelques centaines de mètres, à St-Yvoine par exemple. Aune époque indéterminée, la porte de rochers qui le fermait là, se brisa et ses eaux aLlèrent se dé- verser en différents lieux, et contri- buèrent à former l'Allier. Durant les grandes inondations, la Limagne prend de nouveau l'as- pect qu'elle avait, il y a des siècles. 'Toutefois les eaux ne montent pas à l'étiage d'alors dont on constate la hauteur, grâce aux cailloux rou- lés et aux galets, que l'on voit en li- gnes régulières au plateau de Bou- lade. D'après M. H. LecoqV la Limagne serait au contraire la large embou- chure de l'Allier, dans la mer, à l'époque où les eaux de l'Océan s'a- vançaient jusqu'en deçà du lieu fut bâtie depuis la ville de Nevers. Dans cette hypothèse, la continua- tion de la Limagne serait la plaine du Bourbonnais. Quoi qu'il en soit, Sidoine Apol- linaire a célébré la Limagne, dans quelques pages dignes d'être rap- pelées. « La Limagne d'Auvergne, écrit- « il, est un pays doux au voyageur, « fructueux au colon, délicieux au « chasseur; pays que borde une « ceinture de montagnes dont les « plateaux abondent en ; pâturages, « pendant que les flancs sont gar- a: nis de vignes, leurs pentes infé- « rieurw ornées de villas et de mé- « tairies, que leurs pieds se héris- « sent de châteaux fortifiés, leurs « gorges profondes de forêts, re- « paires de bêtes sauvages, que « leurs vallées ouvertes, se prêtent « à la culture, que leurs concavi- « tés bruisseut cie mille ruisseaux « et que les déchirures de leurs ra- ce vins s'emplissent de mille sour- « ces, d'où naissent les tranquilles « rivières ». Monsieur le Directeur du Moniteur d'Issoire, MON CHER DIRECTEUR, Dans le compte-rendu de la séance du Conseil municipal du \& décembre, paru dans voire journal, vous relatez certaines de mes interventions dans des termes qui pourraient laisse*r ; croire que mon ami Bourassel et moi, avons refusé de voter le budget communal, uniquement par parti pris. Je tiens à préciser les principales rai- sons de notre attitude : /. — Emprunt Ha Couvent Les Issoiriens se souviennent qu'un emprunt de cent mille francs, avait été effectué en 1905 pour l'acquisition du Couvent. Celte acquisition n'ayant pas été réa- lisée, l'emprunt s'est trouvé sans objet. Qu'est-il devenu ? Nous avons souvent essayé de savbir si le montant de cet emprunt existait encore dans la Caisse municipale ou s r il avait reçu une affectation. Dans ce der T nier cas, nous demandions les justifica- tions d'emptois réguliers Nous n'avons jamais pu obtenir d'explications. Nous persistons à en réclamer. //. — Emprunt de six-cent mille francs pour l'adduction des eaux. La promesse formelle avait été faite que l'adduction des eaux à Issoire ne nécessiterait aucune imposition nouvelle. (Voir délibération du Conseil). Or le Bud- get présenté à la séance du 18 décembre comportait la création de 30 centimes additionnels. Nous n'avons pas voulu voter ces cen- times. Telles sont les raisons (il y en a d'au- tres) qui nous ont décidé, Bourrasset et moi, à ne pas voter le Budget. Ceux qui douteraient de nos affirma- lions pourront se convaincre de leur sin- cérité par la seule lecture des délibéra- tions du Conseil et l'examen des Budgets. Vous voudrez bien, mon cher Direc teur, donner à cette lettre l'hospitalité de vos colonnes dans votre prochain numéro. Je compte sur votre courtoisie pour m'accorder cette insertion que la loi me permet d'exiger. Veuillez croire à mes sentiments les meilleurs. GEORGES MARTIN, Conseiller Municipal. Issoire, 26 décembre 1926. Chronique Locale et Régionale CAISSE D'ÉPARGNE D'ISSOIRE A partir du 1 er février 1927, les Bureaux seront ouverts au public, pour les Ver- sements et les Remboursements : Les Mercredis, Jeudis, Vendredis, Same- dis et Jours de Foire, de 10 hfiures à raidi et de 14 heures à 16 heures. Ils seront fermés : Le Dimanche, les jours de Fêles Légales, les jours de la Fête Patronale d'Issoire, et du 2i> Décembre inclus, au 1<^ Janvier in- clus, pour faciliter le règlement des comp- tes defind'année. Avis Le Marché d'Issoire se tiendra Vendredi 31 Décembre. Le Samedi étant le 1 er jour de l'an. Bibliothèque Municipale La bibliothèque de la ville d'Is- sQire, sera fermée le dimanche 2 Janvier 1927. Promotion militaire Dans les promotion defind'an- née, nous relevons avec plaisir, le nom de M. Glass, chef d'escadron au 113° régiment d'Artillerie lourde promus lieutenant colonel et main- tenu au commaudement du régi- ment. Il occupait depuis peu ces dernières fonctions par imtérim et s'était déjà attiré la sympathie de tous ceux qui furent en rapport avec lui. Sincères félicitations, Syndicat Agricole Les membres du Syndicat Agri- cole d'Issoire, se sont réunis en assemblée générale, le dimanche, 19 décembre, à 14 heures, dans une des salles de la mairie et sous la présidence de M. Félix Tèzenas. M. Retru, secrétaire-trésorier, fit tout d'abord le compte rendu moral et financier du syndicat et la parole fut ensuite donnée au ^sympathique et dévoué directeur des Services agricoles du Puy-de- Dôme, M. Veyret. : ° Ce dernier fît une conférence très documentée et très appréciée sur les coopératives agricoles. Grâce aux renseignements fournis par M. Veyret, la.création immédiate d'une coopérative de battage à Issoire fut décidée, T èt Qiï bureau nommé" "~ et constitué de la façon suivante :' Président : M. Pascal ; vice-pré- sident, MM. Côurty et Mestré; se- crétaire, M. Bard Paul; trésorier M. Laroux. Neuf administrateurs et trois commissaires furent pris parmi les membres du syndicat pour secon- der le bureau de la jeune coopéra- tive. Au cours de la réunion, on pro- céda au renouvellement des mem- bres sortants de la Chambre Syn- dicale, tous furent réélus. La réunnion se termina vers 17 heures 30. Mous ne saurions trop encoura- ger la coopération : aussi souhai- tons-nous de tout coeur que les paysans issoiriens comprennent tout l'intérêt qu'ils ont à seconder et faire prospérer une oeuvre de so- lidarité sociale. Affranchissement des cartes postales illustrées et des cartes de visite Nous croyons être utiles à nos lecteurs, en publiant ci-dessous ces deux tarifs, surtout à cette épo- que de l'année. : Cartes postales illustrées: r *' 1° Régime intérieur et franco-co- lonial. a) Cartes portant seulement la date, la signature et l'adresse de l'expéditeur : 15 centimes... - 1 b) > 'arles postales portant outre les mentions précédentes, une ins- cription manuscrite de 1 à 5 mots : 25 centimes. c) Dans les autres cas : 40 centi- mes. 2° Régime international : : a) Cartes illustrées comportanturie formule manuscrite de politesse, en 5 mots au mximum : 30 centimes b) Dans les autres cas : 90 centi- mes. Cartes de visite : 1° Régime intérieur et franco-co- lonial. a) Cartes de visite ne comportant aucun mot de correspondance 15 centimes. , b) Cartes de visite portant impri- mées ou manuscrites des formules de politesse exprimées en 5 mots maximum : 25 centimes. ... c) Dans les autres cas, tarif des lettres : 50 centimes. 2° Régime international : - :i Cartes de visisite et cartes dites de Noël et du Nouvel an, compor- tant une formule manuscrite depo- litesse en 5 mots au maximum : 30 centimes. Les menlions imprimées -sont admises sans limitations, sur les envois de l'espèce affranchis': 30 centimes. .-. •.;••.• ;: . • • Publications de Mariage M. Brébant Maurice-Victor-tlenri comptable à Issoire et Mlle Douris Mèlanie-Gabrielle à Thiers. M. Bourdillon Gabriel-Emmanuel agriculteur à Issoire et Mlle Hos- pital Marie à BassoRivo près Is- soire. '-1

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-A.nn.ee P a r a i s s a n t l e TVITeiHMrecll. — IV<> Décembre

ABONNEMENTS :Six mois Un an

issoire . ; . . . . . . . . . . . 3 fr. 50 6 fr. »»Département 3 f r. 50 6 fr. »»Hors du Département 4fr. 50 8 fr. M»

y;i;V:^r.^.:;,; D'INFORMÂliiONS ^^^ ;ANNONCES JUDICIAIRES, AGRICULTUÏf, LITTERATURE & NOUVELLES

ANNONCES:;Annonces Judiciaires. 2 f r. 40 la ligneRéclames et Avis'divers 3 fr. la ligne

UN NUMÉRO : 1 5 c.

L'Abonnement se continue jusqu à réception•.•,•'-'•;•;••;•• d ' A v i s c o n t r a i r e . ; '

Téléphone % 4 — Chèques Postaux Clermont-Ferrand N<> 3 3 . « o

Tout ce qui concerne le . ourhal doi être adressé à l'Imprimerie^fcrEJJSST^.T iiT, S i i c c d ë [ B o u c b e r o u e t V e s s e l y

BOULEVARD DE LA MANLIÈHE ET RUSE DE CHÂTEAUDUN, A ISSOIRE

Les Articles d'Agriculture et de Littérature

sont insérés gratuitement.

SOUHAITS• Voici maintenant un demi^siècleque le Moniteur présente ses souhaitsde bonne année à ses abonnés, à ses

.lecteurs. Il espère qu'ils seront^accueillis comme ceux d'un vieil

ami. Puisse Tannée nouvelle leurapporter à tous la réalisation deleurs vœux, auxquels le Moniteur '••s'associe sincèrement. :

10DYELLE} iDans quelques jours, nous se-rons en l'année dite nouvelle quià son tour prendra la suite de cellequi l'a précédée dans la série dessiècles. Ce qu'on peut dire d'elle,sans encourir une erreur d'appré-ciation, c'est qu'elle laissera unmeilleur souvenir, que bien deses devancières, dans le cycle dutemps.

Si ses débuts furent l'objet demultiples critiques et de violentesquerelles, elle rachète, par ses der-.niers jours, bien des fautes de sonenfance et de san-âge mur.

A l'extérieur,;elle a vu s'orienternotre politique étrangère vers uneatmosphère moins chargée ennuages et a ilaissé apercevoir uneaube de paix générale.

Quant à l'intérieur, elle nous asortis d'un passage difficile où laFrance risquait de perdre son pas-sé de grande nation et de devenirla sacrifiée, après avoir été la vic-torieuse. .......

* * • .

Elle laisse cependant, à celle quilui succède, une tâche de hauteimportance, car les dangers qui lamenaçaient, ne sont pas à jamaisécartés et ceux qui accepteront degarder ou de prendre les rênes dupouvoir ne seront pas -sur unsiège moelleux. .

Tout en continuant l'œuvre deleurs prédécesseurs, ils seront obli-gés de faire face, et, aux difficultésde la politique de l'intérieur, et, àcelles que nous préparentnos voi- :

sins de l'Est qui continuent leurcampagne, c'est-à-dire l'abroga-tion~du Traité1"<je Versailles.:.: Tous les moyens leur sont bons,preuve la ruée d'insultes et decolère à propos des moindresévénements d'où ils croient pou-voir tirer un argument en faveurde-leur plan.

Témoin la façon dont ils ont'monté l'affaire de Landau dont ilsont presque fait un casus belli, un

>.eas de guerre.t : Un officier français a été acquit-té par un conseil de guerre, pouravoir tiré Un coup de revolver surdes Allemands peu honorables,qui au nombre de six cherchaientà lui faire un mauvais parti.

; Que pèse cet arrêt contre les 72acquittements prononcés par destribunaux allemands, à l'encontrede plus de 60 officiers supérieurs

et 12 capitaines dont les Alliésréclamaient la mise du jugementpour meurtre de femmes et d'en-fants !

Et le fameux Kaiser est-cequ'il a passé en conseil de guerre?En voila pourtant un qui auraitmérité qu'on lui appliquât cettejuridiction avec un jury composéde veuves et d'orphelins.

Nous avons eu un tort; nousaurions dû depuis longtemps agirsuivant le précepte : main de ferdans un gant de velours !

HENRI NICOLE

Pas de Combustibleen Angleterre

Si les londoniens ont pu, cetteannée, acquérir à bon compte lesdindes dont ils sont friands à laNoël et qu'ils nous enlèvent grâce àleur livre, ils ont cependant trouvéun obstacle à leur réveillon.

Malgré les efforts du gouverne-ment et des organisations privées,Hs ont manqué du charbon néces-saire à la cuisson. Dans les quar-tiers bourgeois, on a recours auxplus invraisembles solutions, ondémolit, par exemple, les cloisonsde bois des jardins, pour les jeterdans les cheminées.

Cette part du feu, ne résoud pasla difficulté, car ce sont les maîtresdes Livres qui seuls peuvent sepayer ce luxe, le menu fretin qui,compte par shelling, est obligé dese serrer la ceinture.

Une invasion de sangliersEn raison du froid intense qui

sévit dans toute la France, des ban-des de sangliers sont sorties desforêts de l'Argonne et rodent au-tour des villages.

Une bande de 15 à 20 sangliersayant pénétré, dans la banlieue deVifcry-le-Françôis, des chasseursles poursuivirent. Un solitaire seréfugia dans la cour d'une habita-tion où il fut tué à coups defourche, puis dépecé pour le ré-veillon.

Les fumeurs fumentpour la France

On pouvait croire que les aug-mentations successives du "prix destabacs en fit diminuer la consom-mation ; il n'en est rien.

Pour les 11 premiers mois del'année 1926, la vente des tabacs aproduit 2 milliards 562 millions,contre 1 milliard 986 millions pen-dant La même période de 1923

Cette progression correspond àpeu près à l'augmentation des prixnouveaux qui sont d'environ unquart plus élevés que les anciens.

FAITS DIVERS D'AUTREFOIS;: Iâa LimagneII n'est pas possible, quand on

parle d'Issoire, de ne pas dire quel-ques mots de la Limagne, cettesplendide plaine qui étend, pendantles beaux jours aux yeux ravis, untapis où toutes les couleurs unissentleurs teintes.

Limagne veut dire limon. Le mota la même origine que Léman- et

s'applique à un lac, aji fond pleinde vase II y a des siècles, la Lima-gne n'était elle même qu'un lac, ouplutôt un large bras c|e mer forméepar la Méditerranée Jet s'avançantdans les terres, comrpe on en voitencore, en Norvège, j .

Ce Lac, d'un côté touchait auxcollines de Boulade et du Broc, dol'autre à la base d'Usson etd'Yboisautrefois majestueux volcans. Acertains endroits, sa-largeur attei-gnait plusieurs kilomètres, à d'au-tres elle se réduisait à quelquescentaines de mètres, à St-Yvoinepar exemple.

Aune époque indéterminée, laporte de rochers qui le fermait là,se brisa et ses eaux aLlèrent se dé-verser en différents lieux, et contri-buèrent à former l'Allier.

Durant les grandes inondations,la Limagne prend de nouveau l'as-pect qu'elle avait, il y a des siècles.'Toutefois les eaux ne montent pasà l'étiage d'alors dont on constatela hauteur, grâce aux cailloux rou-lés et aux galets, que l'on voit en li-gnes régulières au plateau de Bou-lade.

D'après M. H. LecoqV la Limagneserait au contraire la large embou-chure de l'Allier, dans la mer, àl'époque où les eaux de l'Océan s'a-vançaient jusqu'en deçà du lieu oùfut bâtie depuis la ville de Nevers.Dans cette hypothèse, la continua-tion de la Limagne serait la plainedu Bourbonnais.

Quoi qu'il en soit, Sidoine Apol-linaire a célébré la Limagne, dansquelques pages dignes d'être rap-pelées.

« La Limagne d'Auvergne, écrit-« il, est un pays doux au voyageur,« fructueux au colon, délicieux au« chasseur; pays que borde une« ceinture de montagnes dont les« plateaux abondent en; pâturages,« pendant que les flancs sont gar-a: nis de vignes, leurs pentes infé-« rieurw ornées de villas et de mé-« tairies, que leurs pieds se héris-« sent de châteaux fortifiés, leurs« gorges profondes de forêts, re-« paires de bêtes sauvages, que« leurs vallées ouvertes, se prêtent« à la culture, que leurs concavi-« tés bruisseut cie mille ruisseaux« et que les déchirures de leurs ra-ce vins s'emplissent de mille sour-« ces, d'où naissent les tranquilles

« rivières ».

Monsieur le Directeurdu Moniteur d'Issoire,

MON CHER DIRECTEUR,

Dans le compte-rendu de la séance duConseil municipal du \& décembre, parudans voire journal, vous relatez certainesde mes interventions dans des termesqui pourraient laisse*r; croire que monami Bourassel et moi, avons refusé devoter le budget communal, uniquementpar parti pris.

Je tiens à préciser les principales rai-sons de notre attitude :

/ . — Emprunt Ha Couvent

Les Issoiriens se souviennent qu'unemprunt de cent mille francs, avait étéeffectué en 1905 pour l'acquisition duCouvent.

Celte acquisition n'ayant pas été réa-lisée, l'emprunt s'est trouvé sans objet.Qu'est-il devenu ?

Nous avons souvent essayé de savbirsi le montant de cet emprunt existaitencore dans la Caisse municipale ou srilavait reçu une affectation. Dans ce derT

nier cas, nous demandions les justifica-tions d'emptois réguliers Nous n'avonsjamais pu obtenir d'explications. Nouspersistons à en réclamer.

/ / . — Emprunt de six-cent mille francspour l'adduction des eaux.

La promesse formelle avait été faiteque l'adduction des eaux à Issoire nenécessiterait aucune imposition nouvelle.(Voir délibération du Conseil). Or le Bud-get présenté à la séance du 18 décembrecomportait la création de 30 centimesadditionnels.

Nous n'avons pas voulu voter ces cen-times.

Telles sont les raisons (il y en a d'au-tres) qui nous ont décidé, Bourrasset etmoi, à ne pas voter le Budget.

Ceux qui douteraient de nos affirma-lions pourront se convaincre de leur sin-cérité par la seule lecture des délibéra-tions du Conseil et l'examen des Budgets.

Vous voudrez bien, mon cher Directeur, donner à cette lettre l'hospitalitéde vos colonnes dans votre prochainnuméro.

Je compte sur votre courtoisie pourm'accorder cette insertion que la loi mepermet d'exiger.

Veuillez croire à mes sentiments lesmeilleurs.

GEORGES MARTIN,Conseiller Municipal.

Issoire, 26 décembre 1926.

Chronique Locale et Régionale

CAISSE D'ÉPARGNE D'ISSOIREA partir du 1er février 1927, les Bureaux

seront ouverts au public, pour les Ver-semen t s et les Rembour semen t s :

Les Mercredis, Jeudis, Vendredis, Same-dis et Jours de Foire, de 10 hfiures à raidiet de 14 heures à 16 heures.

Ils seront fermés :Le Dimanche, les jours de Fêles Légales,

les jours de la Fête Patronale d'Issoire, etdu 2i> Décembre inclus, au 1<^ Janvier in-clus, pour faciliter le règlement des comp-tes de fin d'année.

AvisLe Marché d'Issoire se tiendra

Vendredi 31 Décembre.Le Samedi étant le 1er jour de

l'an.

Bibliothèque Municipale

La bibliothèque de la ville d'Is-sQire, sera fermée le dimanche 2Janvier 1927.

Promotion militaireDans les promotion de fin d'an-

née, nous relevons avec plaisir, lenom de M. Glass, chef d'escadronau 113° régiment d'Artillerie lourdepromus lieutenant colonel et main-tenu au commaudement du régi-ment. Il occupait depuis peu cesdernières fonctions par imtérim ets'était déjà attiré la sympathie detous ceux qui furent en rapportavec lui. Sincères félicitations,

Syndicat AgricoleLes membres du Syndicat Agri-

cole d'Issoire, se sont réunis enassemblée générale, le dimanche,19 décembre, à 14 heures, dans unedes salles de la mairie et sous laprésidence de M. Félix Tèzenas.

M. Retru, secrétaire-trésorier,fit tout d'abord le compte rendumoral et financier du syndicat etla parole fut ensuite donnée au^sympathique et dévoué directeurdes Services agricoles du Puy-de-

Dôme, M. Veyret. : °Ce dernier fît une conférence très

documentée et très appréciée surles coopératives agricoles. Grâceaux renseignements fournis par M.Veyret, la.création immédiate d'unecoopérative de battage à Issoirefut décidée,Tèt Qiï bureau nommé""~et constitué de la façon suivante :'

Président : M. Pascal ; vice-pré-sident, MM. Côurty et Mestré; se-crétaire, M. Bard Paul; trésorierM. Laroux.

Neuf administrateurs et troiscommissaires furent pris parmi lesmembres du syndicat pour secon-der le bureau de la jeune coopéra-tive.

Au cours de la réunion, on pro-céda au renouvellement des mem-bres sortants de la Chambre Syn-dicale, tous furent réélus.

La réunnion se termina vers17 heures 30.

Mous ne saurions trop encoura-ger la coopération : aussi souhai-tons-nous de tout cœur que lespaysans issoiriens comprennenttout l'intérêt qu'ils ont à seconderet faire prospérer une œuvre de so-lidarité sociale.

Affranchissement des cartespostales illustrées et des cartes

de visite

Nous croyons être utiles à noslecteurs, en publiant ci-dessousces deux tarifs, surtout à cette épo-que de l'année. :

Cartes postales illustrées: r*'

1° Régime intérieur et franco-co-lonial.

a) Cartes portant seulement ladate, la signature et l'adresse del'expéditeur : 15 centimes... - 1

b) > 'arles postales portant outreles mentions précédentes, une ins-cription manuscrite de 1 à 5 mots :25 centimes.

c) Dans les autres cas : 40 centi-mes.

2° Régime international : :

a) Cartes illustrées comportanturieformule manuscrite de politesse,en 5 mots au mximum : 30 centimes

b) Dans les autres cas : 90 centi-mes.

Cartes de visite :

1° Régime intérieur et franco-co-lonial.

a) Cartes de visite ne comportantaucun mot de correspondance 15centimes. ,

b) Cartes de visite portant impri-mées ou manuscrites des formulesde politesse exprimées en 5 motsmaximum : 25 centimes. ...

c) Dans les autres cas, tarif deslettres : 50 centimes.

2° Régime international : - : i •Cartes de visisite et cartes dites

de Noël et du Nouvel an, compor-tant une formule manuscrite depo-litesse en 5 mots au maximum : 30centimes.

Les menlions imprimées -sontadmises sans limitations, sur lesenvois de l'espèce affranchis': 30centimes. .-. •.;••.• ;:. • •

Publications de Mariage

M. Brébant Maurice-Victor-tlenricomptable à Issoire et Mlle DourisMèlanie-Gabrielle à Thiers.

M. Bourdillon Gabriel-Emmanuelagriculteur à Issoire et Mlle Hos-pital Marie à BassoRivo près Is-soire.

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