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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 avril 2017 : 102e anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 102 ans de déni : ça suffit ! --------------------------------------------------------------- ---- VEILLE MEDIA Vendredi 09 juin 2017 Retrouvez les informations sur notre site : http://www.collectifvan.org Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 et Rubrique News (Revue de Presse) : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1 Législatives 2017 : Campagne pour une Charte transpartisane contre la négation des génocides Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Dans la tribune de Séta Papazian, présidente du Collectif VAN, parue sur le site de La Règle du Jeu ce 6 juin 2017 et intitulée Législatives 2017 : Les partis doivent signer une Charte contre la négation des génocides , le Collectif VAN lance un appel à tous les partis républicains, afin qu'ils adoptent, avant le premier tour des élections législatives 2017, une Charte morale contre les génocides et leur négation, en mentionnant explicitement le génocide arménien qui fait l’objet d’un double négationnisme d’État, exporté en France par Ankara et Bakou.

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES24 avril 2017 : 102e anniversaire du génocide arménien de 1915

perpétré par le gouvernement Jeune-Turc102 ans de déni : ça suffit !

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VEILLE MEDIAVendredi 09 juin 2017

Retrouvez les informations sur notre site :http://www.collectifvan.orgRubrique Info Collectif VAN :

http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1et Rubrique News (Revue de Presse) :

http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1

Législatives 2017 : Campagne pour une Charte transpartisane contre la négation des génocides

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Dans la tribune de Séta Papazian, présidente du Collectif VAN, parue sur le site de La Règle du Jeu ce 6 juin 2017 et intitulée Législatives 2017 : Les partis doivent signer une Charte contre la négation des génocides, le Collectif VAN lance un appel à tous les partis républicains, afin qu'ils adoptent, avant le premier tour des élections législatives 2017, une Charte morale contre les génocides et leur négation, en mentionnant explicitement le génocide arménien qui fait l’objet d’un double négationnisme d’État, exporté en France par Ankara et Bakou.

Voici l'exemple dont les partis peuvent s'inspirer ou qu'ils peuvent reproduire en le personnalisant. Cette Charte doit être intégrée sur leurs sites respectifs et sur tous les supports de communication des différents candidats aux législatives.

Nous n'avons pas adressé cet appel au Front National et ne souhaitons pas qu'il s'en empare. Le subit intérêt de certains

sympathisants de l'extrême-droite pour le combat contre la négation du génocide arménien, nous révolte au plus haut point. Qu'ils cessent déjà de nier la Shoah et les Crimes de l'esclavage, deux sujets qui leur donnent trop souvent l'occasion d'exprimer de terribles propos antisémites et racistes, précurseurs de tous les génocides. Nous n'avons pas non plus contacté Debout La France, du fait du ralliement de Nicolas Dupont-Aignan à Marine Le Pen au second tour des élections présidentielles.

Collectif VAN

---

Charte morale contre les génocides et leur négation

La reconnaissance de tous les génocides des XXe et XXIe siècles et la lutte contre la négation dont ils font l’objet sont inscrites au cœur des valeurs du parti …………..

Parmi les principaux génocides du XXe siècle, le génocide arménien, la Shoah et le génocide des Tutsi au Rwanda, font régulièrement, en France, l’objet de publications, de colloques, mais aussi d’une négation virulente émanant le plus souvent de particuliers ou de personnalités. Le génocide arménien est également ciblé par un négationnisme d’État, impunément importé en France et en Europe par la Turquie et son alliée, l’Azerbaïdjan.

Aucune loi ne permettant de sanctionner juridiquement ce négationnisme, notre parti a conscience qu'il est de sa responsabilité d'exprimer des convictions fortes sur des valeurs humanistes non négociables : en ce qui nous concerne, aucun accommodement avec le négationnisme n'est admissible sur le territoire de la République française et de l'Union européenne.

Cette charte morale engage tous les membres du parti ......., quelle que soit la date de leur adhésion. Elle fait office de reconnaissance des génocides susnommés et d’engagement à combattre la négation qui les vise.

Paris, le 6 juin 2017

Législatives 2017 : Les partis doivent signer une Charte contre la négation des génocides - La Règle du Jeu le 6 juin 2017. http://laregledujeu.org/2017/06/06/31762/legislatives-2017-les-partis-doivent-signer-une-charte-contre-la-negation-des-genocides/

Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] BP 20083 - 92133 Issy-les-Moulineaux - France

Email: [email protected] www.collectifvan.org Compte Twitter : @Collectif_VAN Page Facebook du Collectif VAN

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Il appartient aux électeurs de saisir leurs candidats dans leurs circonscriptions respectives et de leur demander de s'engager sur ces valeurs humanistes transpartisanes.

Exemple de mail à adresser à vos candidats :

Objet : Législatives 2017 : Les partis doivent signer une Charte contre la négation des génocides

A l'attention de : xxxx

Madame, Monsieur,

Je me permets de vous envoyer l'appel que le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] adresse à tous les partis républicains, afin qu'ils adoptent, avant le premier tour des élections législatives 2017, une Charte morale contre les génocides et leur négation, en mentionnant explicitement le génocide arménien qui fait l’objet d’un double négationnisme d’État, importé en France par Ankara et Bakou.

Voici, ci-dessous, l'exemple de Charte dont vos partis respectifs peuvent s'inspirer ou qu'ils peuvent reproduire en le personnalisant. Cette Charte devrait être intégrée sur leurs sites et sur les supports de communication des différents candidats aux législatives.

J'espère que vous relayerez cette initiative qui porte des valeurs humanistes transpartisanes, au sein de votre formation politique et sur vos supports de campagne.

Cette Charte a été lancée ce matin sur le site La Règle du Jeu, dans la tribune de Séta Papazian, présidente du Collectif VAN, qui souligne certaines ambiguïtés émanant de la part de candidats, et, au-delà, qui alerte sur la présence de candidats négationnistes aux Législatives 2017 : je vous remercie de bien vouloir prendre connaissance de ce texte. Législatives 2017 : Les partis doivent signer une Charte contre la négation des génocides

http://laregledujeu.org/2017/06/06/31762/legislatives-2017-les-partis-doivent-signer-une-charte-contre-la-negation-des-genocides/

En vous remerciant de votre attention, je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de ma considération la plus distinguée.

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=96543

SOMMAIREInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone sur les thèmes concernant le négationnisme, le racisme, l'antisémitisme, le génocide arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, les crimes perpétrés au Darfour, la Turquie, l'Union européenne, l'occupation de Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou relire les articles mis en ligne dans la rubrique Info Collectif VAN et les traductions regroupées dans notre rubrique Actions VAN. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture!

08/06/2017 - CCAF CCAF : Non à l'ingérence d'Erdogan dans les élections françaises

08/06/2017 - Reporters sans frontières Turquie: Le procès du représentant de RSF reporté au 26 décembre

05/06/2017 - Sauvons l’Université ! Stop aux crimes commis dans l’enseignement supérieur turc

09/06/2017 - Collectif VAN Collectif VAN : l'éphéméride du 9 juin

09/06/2017 - Ariane Bonzon - Slate Le «Parti turc» aux législatives: «Oui, l’islamophobie est notre moteur commun»

09/06/2017 - Ouest-France Turquie. Le photojournaliste français Mathias Depardon libéré

03/06/2017 - Ara Toranian - NAM Dilemme marseillais

05/06/2017 - Le Parisien L'UE exige la libération d'opposants en Azerbaïdjan

09/06/2017 - Ouest-France Cholet. Sa photo primée raconte l’horreur de la Shoah

05/06/2017 - Benoît Kanabus - L’OBS Ces chrétiens que Daech assassine : "Mon petit garçon criait 'ne me laisse pas'"

06/06/2017 - Pierre GOULLENCOURT - OLJ Erdogan va-t-il céder sur Chypre ?

08/06/2017 - Alexis DUCLOS - Ouest France La Ville de Bayeux apporte son soutien à Mathias Depardon

08/06/2017 - Olivier Tesquet - Télérama Journée cruciale pour le photographe Mathias Depardon, toujours emprisonné en Turquie

07/06/2017 - France Info Détention de Mathias Depardon en Turquie : il n'y a "aucun signe positif émis par le gouvernement turc" sur sa libération

07/06/2017 - Laurence D'Hondt - LeVif/l'Express Génocide arménien: les Justes turcs, ces oubliés de l'histoire

06/06/2017 - Nouvel Obs Le génocide de Srebrenica reste à la porte des écoles serbes de Bosnie

08/06/2017 - Euronews Breivik va saisir la Cour européenne des droits de l'homme

08/06/2017 - L'Express Turquie: Mathias Depardon, toujours détenu, autorisé à voir sa mère

INFOS COLLECTIF VAN

CCAF : Non à l'ingérence d'Erdogan dans les élections françaisesInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous présente ce Communiqué de presse du CCAF (Conseil de Coordination des Organisations Arméniennes de France) publié le 8 juin 2017.

CCAF

08-06-2017

Non à l'ingérence d'Erdogan dans les élections françaises. Le CCAF appelle les citoyens français et le ministère de l’Intérieur à la plus grande vigilance à l’égard des tentatives de l’État turc d’investir le champ politique français, comme l’avait préconisé le président Erdogan dans un meeting à Strasbourg le 4 octobre 2015. En effet une soixantaine de candidats du PEJ (Parti Égalité Justice), organisation directement inspirée de l’AKP, à l’instar de son homologue Denk aux pays bas, se présentent à la députation lors des scrutins des 11 et 18 juin prochain.

Dans la charte de présentation de leur parti, les responsables du PEJ déclarent entre autres vouloir « un moratoire sur la loi sur la laïcité », « lutter contre le positionnement libertin de la société actuelle » ou bien promouvoir l’entrée de la Turquie en Europe.

Par ailleurs, dans un entretien vidéo diffusé sur les réseaux sociaux son président Sakin Colak se livre à des propos négationnistes, reprenant la rhétorique d’Ankara sur un « prétendu génocide arménien ».

L’objectif non dissimulé du PEJ est de devenir une vraie force politique dans le pays. Dans cette perspective, il espère obtenir plus d’1% des votes durant ces législatives sur au moins une cinquantaine de circonscriptions afin percevoir pendant 5 ans environ 160.000 € de subventions publiques dans le cadre de la loi sur les financements des partis politiques, soit 800.000€.

Le CCAF dénonce cette tentative d’entrisme de l’idéologie de l’AKP, porteuse d’un islamisme politique contraire à la laïcité et d’un négationnisme qui s’inscrit en faux par rapport aux valeurs de la République, comme l’ont rappelé à plusieurs reprises le Parlement et les trois derniers présidents français. Il appelle à l’interdiction de ce parti dont le discours et l’idéologie représentent une menace pour la République et l’ordre public.

Bureau National du CCAF (Conseil de coordination des organisations arméniennes de France)

Lire aussi :

Législatives 2017 : Campagne pour une Charte transpartisane contre la négation des génocides http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=96543

Législatives 2017 : Les partis doivent signer une Charte contre la négation des génocides http://laregledujeu.org/2017/06/06/31762/legislatives-2017-les-partis-doivent-signer-une-charte-contre-la-negation-des-genocides/

Législatives : la Turquie d'Erdogan s'invite-t-elle dans les urnes ? http://www.lefigaro.fr/elections/legislatives/2017/06/07/38001-20170607ARTFIG00287-legislatives-la-turquie-d-erdogan-s-invite-t-elle-dans-les-urnes.php

Ce parti islamiste turc qui se présente aux législatives... en France http://www.lepoint.fr/politique/ce-parti-islamiste-turc-qui-se-presente-aux-legislatives-en-france-07-06-2017-2133429_20.php#section-commentaires

Législatives françaises : Le PEJ est la vitrine du parti du président turc http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=96495

Licra : Erdogan, candidat aux élections législatives en France http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=96484

Le président turc RT Erdogan entend peser sur les élections législatives françaises http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=96299

Législatives : le parti « Égalité et Justice » présent dans 68 circonscriptions ? http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=96351

La main d'Erdogan dans les urnes de France : 68 candidats du PEJ aux législatives https://www.marianne.net/politique/la-main-d-erdogan-dans-les-urnes-de-france-68-candidats-du-pej-aux-legislatives

Erdogan s’invite en France pour les législatives françaises. Le PCF dénoncehttp://www.humanite.fr/erdogan-sinvite-en-france-pour-les-legislatives-francaises-le-pcf-denonce-635659

http://www.ccaf.info/item.php?r=0&id=694 http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=96575

Turquie: Le procès du représentant de RSF reporté au 26 décembre

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN publie ci-dessous le Communiqué de Reporters sans frontières en date du 8 juin 2017.

Reporters sans frontières

Turquie

8 juin 2017

4ème report du procès du représentant de RSF en Turquie

Le procès “pour propagande terroriste” du représentant de Reporters sans frontières (RSF) en Turquie, Erol Önderoğlu et de deux autres figures de la société civile turque a été reporté au 26 décembre prochain. L’organisation dénonce ce nouveau report et demande l’acquittement des prévenus ciblés par des accusations sans fondement.

Poursuivi pour avoir pris part à une campagne de solidarité avec le quotidien pro-kurde Özgür Gündem, le représentant de RSF en Turquie Erol Önderoğlu, a comparu ce jeudi 8 juin devant la cour d’assises d’Istanbul. A l’issue de cette 4e audience qui a duré à peine une dizaine de minutes, son procès ainsi que celui de la défenseure des droits humains Şebnem Korur Fincancı et de l’écrivain Ahmet Nesin a été reporté au 26 décembre prochain.

“Non seulement nous voulons être acquittés, mais nous souhaitons que l’ensemble des condamnations prononcées contre les participants de cette campagne de solidarité soient annulées en appel, a commenté Erol Önderoğlu, le représentant de RSF en Turquie en sortant du tribunal. Nous espérons que la justice mette ce nouveau délai à profit pour réaliser l’importance du rôle du journalisme indépendant et de la société civile.”

Des représentants du secrétariat international de Reporters sans frontières, de sa section allemande et de son bureau de Bruxelles ont assisté à cette audience, la quatrième en huit mois. Malgré sa brièveté, RSF a pu soumettre un amicus curiae, un document destiné à présenter des informations au tribunal pour l’aider à trancher l'affaire. Le tribunal a cependant choisi de reporter l’audience pour avoir le temps de contacter et entendre l’un des trois prévenus, l’écrivain Ahmet Nesin, réfugié en France.

Au total, 41 “rédacteurs en chef d’un jour” d’Özgür Gündem sont poursuivis pour avoir pris part à une campagne de solidarité avec le quotidien pro-kurde Özgür Gündem : au nom du pluralisme, 56 personnalités s’étaient relayées, entre mai et août 2016, pour prendre symboliquement la direction de ce journal persécuté par la justice. Erol Önderoğlu, Şebnem Korur Fincancı et Ahmet Nesin sont les seuls à avoir été placés en détention provisoire une dizaine de jours dans le cadre de cette campagne, en juin 2016. Ils sont accusés de “propagande du PKK”, “apologie d’un crime” et “incitation au crime”.

La Turquie est classée 155e sur 180 pays au Classement mondial de la liberté de la presse établi en 2017 par RSF, entre la République démocratique du Congo et le sultanat de Bruneï. Déjà très préoccupante, la situation des médias est devenue critique sous l’état d’urgence proclamé à la suite de la tentative de putsch du 15 juillet 2016 : près de

150 médias ont été fermés et plus de 100 journalistes sont emprisonnés.

TÉLÉCHARGER :  Amicus curiae soumis par RSF http://www.collectifvan.org/pdf/10-30-02-

9-06-17.pdf

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=96576

Stop aux crimes commis dans l’enseignement supérieur turc

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - "En janvier 2016, 2 212 universitaires travaillant en ou sur la Turquie signaient une pétition appelant le gouvernement turc à mettre un terme à la guerre dans la région kurde, à rechercher une solution pacifique à la question kurde, irrésolue depuis des décennies, et à autoriser des observateurs internationaux à suivre la situation dans les villages et villes détruits par les forces de sécurité. Depuis, les signataires, connus sous le nom d’Universitaires pour la paix ont été soumis à des attaques vindicatives et punitives ordonnées par le président de la République, Recep Tayyip Erdoğan, et appliquées conjointement par le gouvernement et les institutions de l’enseignement supérieur." Le Collectif VAN vous invite à lire ce communiqué de l’Intersyndicale publié sur le site Sauvons l’Université !

Sauvons l’Université !

Ne soyons pas complices des crimes dans l’enseignement supérieur turc - communiqué de l’Intersyndicale, 6 juin 2017

lundi 5 juin 2017

La situation des droits fondamentaux en Turquie ne cesse de se détériorer depuis la tentative de coup d’Etat avortée en juillet 2016. Sous l’état d’urgence instauré et maintenu dans tout le pays le pouvoir gouverne par décrets-lois sans recours possible. Sous prétexte de lutte contre le terrorisme, les autorités procèdent à des purges et licenciements gigantesques, dont des dizaines de milliers d’enseignants et plus de 5000 universitaires.

Le début des attaques systématiques du pouvoir politique remonte à

janvier 2016 : 2 212 universitaires ayant signé une Pétition pour la paix appelant le gouvernement à mettre un terme aux opérations militaires dans le sud-est et à rechercher une solution pacifique à la question kurde ont été visés. Ils refusaient ainsi d’assimiler cette question à celle du terrorisme pour redonner une perspective démocratique au débat mais nombre d’entre eux ont été licenciés de leurs postes et sont la cible de poursuites disciplinaires et parfois judiciaires.

Le gouvernement utilise ses relais officiels dans l’enseignement supérieur et la recherche, le conseil de l’enseignement supérieur (YÖK) et le conseil de la recherche (TÜBITAK), pour imposer sa politique et faire une épuration efficace de la communauté académique, en supprimant ses libertés : exclusion des collègues des publications ou comités de revues ; censure sur le contenu de leurs livres à paraître et de leurs recherches ; suppression de financements et exclusion de tout projet futur ; suppression des bourses de leurs étudiants. Des présidents d’universités incitent les personnels à dénoncer ceux suspectés de désobéissance politique ou même de recherche « déviante ». La suppression de l’enseignement de la théorie de l’évolution de Darwin dans les classes de terminale est révélatrice de la gravité de l’intervention politique.

Les milliers d’universitaires licenciés sont en train de sombrer dans la précarité totale : ni indemnité de chômage, ni aide sociale, perte de leurs droits à la sécurité sociale.

Les autorités ne supportent pas non plus que l’on réclame ses droits : deux professeurs qui observaient une grève de la faim depuis plus de deux mois pour protester contre leur limogeage et exigeaient leur réintégration ont été arrêtés et mis en détention à Ankara le 22 mai dernier. Comme l’un d’eux, nombre de licenciés sont membres du syndicat de l’enseignement Egitim-Sen affilié à la confédération KESK.

Les collègues de Turquie ont urgemment besoin de notre solidarité active. La délégation intersyndicale française qui s’est rendue dernièrement à Ankara a pu constater la nécessité d’organiser une pression internationale ciblée visant les recteurs et les administrations d’universités et d’institutions scientifiques complices de ces atteintes aux droits et libertés.

Les organisations signataires s’associent à l’appel pour un boycott scientifique : NE SOYEZ PAS COMPLICES DES CRIMES DANS L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR TURC. Elles appellent la communauté scientifique française à exprimer sa solidarité en actes :

1. N’entreprendre aucune nouvelle coopération avec le Conseil de l’enseignement supérieur turc (YÖK) et le Conseil de la recherche scientifique et technologique de Turquie (TÜBITAK).

2. Suspendre toute coopération avec les présidents d’universités (Liste en lien) qui ont violé les normes internationales de l’enseignement supérieur

en participant aux purges arbitraires.

3. Suspendre l’affiliation des dirigeants de YÖK et de TÜBITAK et des présidents des universités complices (liste en lien) aux associations professionnelles et scientifiques internationales.

4. N’entreprendre aucune nouvelle coopération de recherche avec les universitaires des universités complices.

5. Décliner les invitations à participer aux colloques, ateliers et séminaires financés ou co-organisés ou hébergés par YÖK et/ou TÜBITAK, ou toute université complice, en Turquie ou ailleurs.

6. Ne pas participer à la tenue ou l’organisation de colloques, ateliers et séminaires dans les universités complices en Turquie.

Ces propositions sont à soumettre dans les différentes instances universitaires et de recherche.

Nos actions ciblées devraient exclure : (a) les accords conçus pour faciliter la mobilité des étudiants et des collègues ; (b) les candidatures de collègues de Turquie à des postes de professeurs ou chercheurs invités, ou des engagements similaires, avec des universités hors de Turquie. Lien liste des universités complices : https://academicboycottofturkey.wordpress.com/complicit-universities/

Montreuil, le 6 juin 2017

**********

En soutien au mouvement des Universitaires pour la paix, un appel international à un boycott ciblé des universités turques vient d'être lancé. Il s'agit de cesser les relations avec les universités et présidents d'universités complices d'un régime qui oppresse et licencie les universitaires par milliers (sans toucher aux accords permettant les échanges d'étudiants, ni l'accueil à l'étranger d'universitaires turcs).

L'appel est disponible en 20 langues ici http://www.academicboycottofturkey.net/

Pour le signer : https://www.change.org/p/call-for-targeted-academic-boycott-of-turkey?recruiter=728843879&utm_source=share_petition&utm_medium=email&utm_campaign=share_email_responsive

Sur Twitter : https://twitter.com/ACADEMICBOYCOTT

Sur Facebook :

https://www.facebook.com/Academic-Boycott-of-Turkey-1362156170532182/?hc_ref=NEWSFEED&fref=nf

http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?article7816

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=96574

Collectif VAN : l’éphéméride du 09 juin

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN dans la Rubrique Actions VAN, en cliquant ici

Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673

Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie) http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304

Ça s’est passé un 09 juin (les événements sont classés du plus ancien au plus récent) :

9 juin 1861 -- Emancipation des populations du Liban vis-à-vis de l'autorité ottomane. Le 9 juin 1861, un gouvernement uni et autonome était instauré sur le Mont Liban. Son autorité s'étendait sur une large bande de terre entre Damas et Beyrouth, unissant le tracé de l'ancien caïmacanat chrétien à une partie du caïmacanat druze. Le gouverneur devait être un chrétien non-libanais nommé par un firman du Sultan et secondé par un conseil dans lequel toutes les communautés religieuses seraient représentées. Le premier gouverneur, Daoud Pacha, un Arménien catholique d'Istanbul, est nommé le 9 juin par le Sultan avec l'accord des puissances européennes. Wikipedia

9 juin 1905 -- Des juifs sont attaqués et tués, leurs magasins pillés et saccagés lors d'un pogrome auquel se livrent des soldats russes et des cosaques à Siedlce et à Lodz (Pologne). Israelvivra.com

9 juin 1909 -- La Vérité (commandant Bouxin) quitte Alexandrette ou il fait une forte chaleur et redescend le long de la côte. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible.fr : L’intervention de la Marine française durant les massacres de Cilicie d’avril 1909

9 juin 1910 -- Empire ottoman : « Çerkez Ahmed avait assassiné l’éditeur de l’opposition Ahmed Samim le 9 juin 1910 ». Oral, Fuat Süreyya (1967), Türk basin Tarihi 1728-1922, 1831-1922 (Histoire de la presse turque 1728-1922 ; 1831-1922), Vol.1 Istanbul : Yeni Aydın. 272 pages. p. 254. Il avait tué aussi les députés arméniens Zohrab et Vartkes. La bande de brigands de Çerkez Ahmed avait commis des pillages et des meurtres envers les déportés arméniens. Imprescriptible.fr : Aveux des ex-Officiels civils et militaires

9 juin 1915 -- Empire ottoman : le troisième convoi des déportés arméniens part d'Erzincan. ANI:Chronology of the Armenian Genocide -- 1915 (April-June)

9 juin 1915 -- Empire ottoman: trois médecins-officiers arméniens, le Dr Hairanian, le Dr Baghdasar Vartanian, et le Dr Maksud, servant dans l'armée turque, sont assassinés dans la ville de Sivas. ANI:Chronology of the Armenian Genocide -- 1915 (April-June)

9 juin 1915 -- Empire ottoman/sancak de Siirt : sur l’initiative de Serfiçeli Hilmi bey, mutesarif de Siirt, et Erzrumli Nâzım Hamdi bey, commandant de la gendarmerie, le primat arménien du diocèse, Yéghiché, l’évêque des Chaldéens, Addaï Cher, l’abuna des Syriaques, Ibrahim, ainsi que dix notables ont été arrêtés et fusillés le lendemain, à une demi-heure de Siirt.

** (Kévorkian, 2006 :415). Mass Violence - par Raymond Kévorkian

9 juin 1915 -- Empire ottoman : le prêtre chaldéen Djibraïl Gorguis, ancien séminariste des dominicains de Mossoul, est un membre de la famille Abboche. Né en 1885, ordonné prêtre en 1909, il est le secrétaire de Monseigneur Scher. Traîné au konak le 6 juin, il est déshabillé et frappé. On lui demande d’apostasier. Il refuse et est torturé pendant trois jours. L’un de ses bourreaux lui applique un fer à cheval sur le corps. Il meurt le 9 juin. Son cadavre est jeté dans un fossé plein d’immondices. Imprescriptible.fr : RÉCITS DE SÉERT, La mort de Monseigneur Addaï Scher et de l’abbé Djibraïl

9 juin 1915 -- Empire ottoman/Mardin : pour éviter des manifestations le « comité d’exécution » organise le départ des déportés de nuit. Dans la soirée du mercredi 9 juin, des soldats montent à la citadelle de Mardin et en redescendent avec des chaînes, des menottes et de grosses cordes. Les prisonniers sont attachés par groupe de quatre – des témoins diront en avoir vus aussi liés deux à deux ou trois à trois. Les personnes

accusées d’être affiliées à « l’organisation arménienne » ont les poignets attachés par des chaînes et portent des anneaux au cou. Les soldats passent la nuit à préparer les prisonniers pour leur transfert. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 ***** Le 9 juin, par groupes de sept, les détenus sont conduits par une centaine de tchété à une heure de Séert, dans la vallée Zeryébe. Un religieux syrien catholique du couvent Saint-Ephrem de Mardin prononce un court prêche : il exhorte ces hommes à mourir dans la foi du Christ. Ils sont ensuite égorgés. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible.fr : Chapitre III. Juin 1915. Le massacre des hommes de Mardin Imprescriptible.fr : Des informations sur les massacres de Séert parviennent à Mardin

9 juin 1915 -- Empire ottoman : vers cette époque, il arriva des ordres précis enjoignant à Tahsin bey de tuer tous les Arméniens. Tahsin refusa d'exécuter ces ordres et réellement, pendant tout ce temps, il montra de la répugnance à maltraiter les Arméniens ; mais il y fut contraint par « force majeure ». Le 9 juin 1915, il donna l'ordre à toute la population civile de quitter Erzeroum. Le consul d'Allemagne était maintenant au courant de ce qui se passait et télégraphia à son ambassadeur pour protester ; mais il lui fut répondu de rester tranquille, parce que les Allemands ne pouvaient pas se mêler des affaires intérieures de la Turquie. Imprescriptible.fr : Erzeroum. - compte rendu d'une entrevue que le révérend H. J. Buxton eut avec le révérend Robert Stapleton, missionnaire américain qui était à Erzeroum avant la déclaration de la guerre et y resta jusqu'après la prise de la ville par les Russes

9 juin 1915 -- Empire ottoman : aujourd’hui, nous avons appelé le médecin arménien de la ville pour qu’il nous rapporte tout ce qui s’est passé, notamment concernant le cas de Khosrov effendi. Celui-ci avait en effet tenté de se suicider, avait pris une dose énorme de morphine, et tenté en outre de s’ouvrir les veines avec une pièce de tôle. Pour être sûr [de son fait, il avait aussi sur lui de la strychnine et de l’arsenic]. Le médecin qui fut immédiatement appelé arriva à point nommé pour lui sauver la vie. Les motifs: «Mon peuple me considère coupable; les autorités ne me comprennent pas et refusent de me croire. C’est pourquoi je suis las de vivre». Imprescriptible.fr : Désarmement, fouilles à domicile, arrestations, tortures et massacre des hommes

9 juin 1915 -- Empire ottoman/Lettre de Hans Bauernfeind au kaimakam d’Arha (écrite en francais) : Malatia. Monsieur, Excusez que je prends la liberté de m’adresser à vous par écrit. Du fait de ne pas pouvoir vous causer seul, il ne me reste pas d’autre moyen. Comme la question arménienne est une affaire extrêmement importante et ne laisse de tranquillité à personne, nous aussi ne pouvons rester indifférents. Cette affaire exige bien de la sévérité et de la rigueur, mais tout autant de la

sagesse et de recherches d’informations scrupuleuses. Nous savons fort bien que nous n’avons aucun droit officiel de nous mêler de cette affaire, mais d’autre part, quelques raisons m’engagent néanmoins à vous adresser, en cette affaire, quelques lignes. Nous connaissons par propre expérience l’état de la population de Malatia, de différentes nations; nous savons suffisamment les circonstances actuelles; nous sommes, dans l’affaire présente, pour ainsi dire neutres, étant en même temps les confédérés du gouvernement et du peuple ottoman et d’autre part, par notre travail naturellement en contact avec la nation arménienne. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible.fr : LE JOURNAL DE HANS BAUERNFEIND

9 juin 1916 -- Empire ottoman/Allemagne : lettre (en allemand) du professeur Richter, datée du 9 juin 1916 au sujet des massacres des Arméniens par les Turcs. Cette communication tire son intérêt du fait qu'elle donne des indications sur le double jeu de l'Allemagne, qui veut être à la fois protectrice des chrétiens d'Orient, et alliée des Turcs qui les massacrent. Un autre Allemand du même nom, Max Erwin von Scheubner-Richter, (1884-1923), était Vice-consul d'Erzeroum. Il a écrit de nombreux rapport sur l'extermination des Arméniens, et a pris également des photographies. Il a rejoint le parti Nazi en 1920 et a été l'un des plus proches conseillers de Hitler. Ce dernier le considérait comme "irremplaçable" selon Joachim Fest. Archives du ministère des Affaires étrangères, Guerre 1914-1918, Turquie, tome 888, folios 55-88. Imprescriptible.fr : Archives française Imprescriptible.fr

9 juin 1918 -- Le 4 juin 1918, les Turcs signent à Batoum un traité avec l’Arménie, devenue à son tour indépendante le 25 mai. Les Arméniens ne conservent qu’un territoire minuscule. Un gouvernement formé le 9 juin à Tiflis se replie sur Erevan, devenue la capitale du nouvel État. Clio.fr

9 juin 1918 -- Empire ottoman: Hindenberg écrit un télégramme à Enver demandant aux forces turques d’évacuer tous les territoires du Caucase à l'exception de Kars, Ardahan, Batoum. Les Turcs ignorent la demande. Des massacres locaux sont signalés dans les zones occupées. ANI: Chronology of the Armenian Genocide -- 1918

9 juin 1919 -- 12 juifs sont massacrés, plusieurs autres grièvement blessés et de nombreuses femmes juives violées lors d'un pogrome auquel se livrent des bandes commandées par Chepel et Lavorski, alliés de l'Armée nationale ukrainienne de Simon Petlioura, à Staraya Sinyava (province de Podolie). Israelvivra.com

9 juin 1920 -- 19 juifs sont égorgés, de nombreux autres blessés et beaucoup de femmes juives violées à Berditchev (province de Volhynie) quand l'Armée nationale ukrainienne, renforcée de contingents polonais,

assiège la ville durant quatre jours. Israelvivra.com

9 juin 1935 -- Emeutes antijuives à Gradno en Pologne. Chronique-shoah.com

9 juin 1942 -- 1 200 juifs d'Ivienic (district de Novogrudok, R.S.S. de Biélorussie) sont assassinés par les SS. Walter Rauff, responsable des camions à gaz à l'état-major de la Sécurité du Reich (Reichssicherheithauptamt, Berlin), ordonne les premiers gazages, à Riga (Lettonie), de juifs allemands et autrichiens dans des camions à gaz spécialement construits. 1 006 juifs sont déportés de Vienne (Autriche) à Minsk (R.S.S. de Biélorussie). Israelvivra.com

9 juin 1942 -- Les juifs doivent remettre aux autorités tous les vêtements qui ne leur sont pas indispensables. Compagnienomades.free.fr

9 juin 1942 -- La première « aktion » contre les Juifs de Tarnow a lieu en juin 1942. Le HSSP Obergruppenführer pour le Gouvernement Général F.W. Krüger visite Tarnow et donne ses instructions aux autorités locales de la Sipo sur les prochaines opérations. Le 9 juin les Juifs sont avertis par proclamation de se rassembler le lendemain sur la place Kaplanowka pour l'enregistrement. Les Juifs présentant des papiers prouvant qu’ils travaillent pour l’industrie de guerre sont listés et leurs papiers estampillés du signe « SD ». Les papiers des autres sont tamponnés de la lettre « K ». Lorsque les Allemands arrivent au Judenrat pour récupérer les listes des Juifs destinés à la déportation, Paul Reiss, président du Judenrat, déclare qu’il sera le premier à partir. Il est abattu sur place. D’autres membres du Judenrat sont également abattus. Encyclopédie

9 juin 1943 -- 800 juifs sont assassinés par les SS à Skala Podlaska (province de Galicie, R.S.S. d'Ukraine). Israelvivra.com

9 juin 1994 -- Rwanda/Génocide des Tutsi : le plus extrémiste et le plus tristement célèbre des médias hutus est la radio privée RTLM (Radio Télévision Libre des Mille collines), créée en 1993. Un exemple des émissions de RTLM donnera au lecteur une idée de ce que ces médias sont devenus après l’assassinat du président Habyarimana le 6 avril 1994, au moment où commencent le génocide des Tutsis et le massacre des Hutus du Sud et des Hutus d’opposition. Le texte reproduit sur le lien ci-dessous est une traduction libre d’une émission diffusée sur RTLM le 9 juin 1994 en kinyarwanda. Le journaliste qui s’exprime, Habimana Kantano, est, avec Valérie Bémériki et Gaspard Gahigi, l’un des animateurs vedettes de la radio. Cette émission, qui nous paraît particulièrement cynique, explicite et choquante, s’inscrit parfaitement dans la ligne éditoriale de RTLM. Elle

illustre la banalisation de la propagande la plus extrémiste dans certains médias proches des cercles radicaux, sous couvert de la liberté d’expression. Cahiers du journalisme.net

9 juin 2000 -- Plusieurs historiens et spécialistes de l'Holocauste, dont Elie Wiesel et Yehuda Bauer, ont fait connaître publiquement leur position le 9 juin 2000 dans le New York Times, pour déclarer « incontestable la réalité du génocide arménien et inciter les démocraties occidentales à le reconnaître officiellement ». Wikipedia

Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=54830

LEGISLATIVES 2017

Le «Parti turc» aux législatives: «Oui, l’islamophobie est notre moteur commun» Slate

Ariane Bonzon — 09.06.2017 - 7 h 00, mis à jour le 09.06.2017 à 10 h 45

Le premier tour des élections législatives a lieu ce dimanche. Dans certaines circonscriptions, des candidats du Parti égalité justice (PEJ) se présentent, une formation que l'on qualifie de «parti turc». Que défendent-ils?

Le reportage s’annonçait plutôt bien. Deux jours auparavant, j’avais reçu une réponse positive sur Facebook de la part d’Habip Dagli, candidat dans la 12e conscription de Lyon du Parti égalité et justice   (PEJ) , souvent présenté comme «le parti turc».

«Pas de problème pour vous recevoir, m’écrivait-il, ce que je vous propose: nous réunissons tous les candidats du PEJ et on se voit sur Saint Priest [l’adresse était précisée ici] en fin de journée vers 18h si ça vous convient.»

Il s'agissait de comprendre comment le parti égalité et justice (PEJ) –souvent défini comme communautariste et une émanation du parti de la Justice et du développement (AKP) au pouvoir en Turquie– avec ses 52 binômes de candidats aux législatives en France, s’ouvrait ou pas aux musulmans, non plus d’origine seulement turque, mais aussi maghrébine.

Mais, une heure à peine avant que je n'arrive à Lyon-Perrache, un second message tombe et annule le rendez-vous, avec des prétextes différents au fur et à mesure que j'insiste dans l’espoir de rencontrer au moins l’un des responsables du parti [1].

Pas de problème en revanche du côté des soutiens franco-maghrébins du PEJ pour me parler. Et d’abord du premier d’entre eux: le Français d’origine tunisienne, président de la Coordination contre le racisme et l’islamophobie (CRI), Abdelaziz Chaambi. Celui-ci a commencé à militer en 1976 avec le MRAP et Lutte Ouvrière. Il fut de la Marche pour l’égalité et contre le racisme, dite «Marche des beurs» en 1983, puis cheville ouvrière du Forum social des quartiers populaires en 2003, et enfin co-fondateur du Parti des forces citoyennes populaires (FCP).

Sur le spectre politique, Adbelaziz Chaambi se positionne donc plutôt à gauche, «si ces deux partis n’étaient pas devenus islamophobes, je me dirais Lutte ouvrière et NPA». Figure nationale, il aspire à repenser l’islam dont la «finalité est politique et révolutionnaire» dans le cadre d’une théologie de la libération. C’est dire mon étonnement lorsque j’ai appris qu’il avait rejoint le PEJ. Sait-il le capitalisme sauvage de l’AKP depuis son arrivée au pouvoir en Turquie? Et l’instrumentalisation de l’islam qui y a cours sur fond de corruption et de mise à mal de l’état de droit?

Ce qui est sûr c’est qu’Abdelaziz et son groupe sont eux prêts à parler aux journalistes qui le leur demandent –ce qui est loin d’être le cas de tous au PEJ.

«Les Turcs»

«Les Turcs» comme il dit, ça fait un bout de temps qu’Abdelaziz Chaambi les connait. Dans les années 1980 et au début des années 1990, il a d’abord fréquenté les «kaplanistes» du nom du fondateur de ce parti islamiste auquel l’Allemagne avait donné l’asile:

«Fallait les voir les kaplanistes! Ils se voulaient le califat incarné, des barbus qui traitaient les imberbes de mécréants. J’étais allé écouter leur chef à Cologne qui critiquait Erbakan (mentor du Président Erdogan) parce qu’il jouait le jeu de la démocratie. Lors de ce congrès, je les ai vus dans un gymnase, habillés de noir style unités paramilitaires, défiler en jeep.»

Au début des années 1990, Abdelzaziz Chaambi est mobilisé par le projet de construire un islam de France. Dans le même temps, du côté turc, à l’instar des jeunes d’origine maghrébine qui s’écartent de l’UOIF (union des organisations islamiques de France) et suivent Tariq Ramadan, des Jeunes issus du mouvement islamiste Milli Gorus (la vision nationale), qui peut être vue comme la matrice de l’AKP en Turquie, forment en France un Conseil pour la justice, l’égalité et la paix (Cojep), délaissant les pratiques purement cultuelles et épousant plutôt le projet d’un islam identitaire tourné vers l’Europe.

Or, l’un des fondateurs du Cojep, Ali Gedikoglu, est impliqué dans la fondation du Mouvement citoyen de Strasbourg qui a présenté une liste aux municipales de 2014. Ainsi que dans celle du PEJ dont il est le président honoraire, tandis que Sakir Colak en est le Président actif.

Le Cojep a appelé à voter «oui» à l’hyperprésidentialisation du régime turc, lors du référendum du 16 avril. Le journaliste Olivier Claudon des DNA a trouvé que les mentions légales du site internet du Parti égalité et justice précisaient que «Cojep est propriétaire des droits de propriété intellectuelle ou détient les droits d’usage sur tous les éléments accessibles sur le site, notamment les textes, images, graphismes, logo, icônes, sons, logiciels». Mais la mention de Cojep a disparu des mentions légales depuis ce mardi 6 juin. C’est de ce côté-là qu’on pourrait suspecter un financement extérieur, comme me le suggérait sous couvert d’anonymat un ancien partenaire du PEJ.

Au nom de la lutte contre l'islamophobie

Ces dernières années, s’est développé un partenariat entre le Cojep et de nombreux acteurs des quartiers, dont Abdelaziz Chaambi. Celui-ci a pu juger la forte capacité de mobilisation de Milli Gorus et des représentants du ministère des affaires religieuses turques en France. Par exemple, lors de la manifestation organisée en 2010 à Lyon pour dénoncer l’interception du bateau turc, Mavi Marmara, venu forcer le blocus israélien de Gaza, par les unités spéciales de l’armée de l’état hébreu qui a causé la mort de dix militants turcs.

Ce partenariat entre associations franco-turques et françaises est nettement renforcé depuis que le gouvernement turc fait de la dénonciation et de la lutte contre l’islamophobie un axe principal de ses attaques anti-européennes et anti-occidentales. Ankara organise des voyages et des ateliers en Turquie où sont invités les militants français pour parler lutte «anti-islamophobe». Abdelaziz Chaambi, considère qu’il existe une islamophobie d’État en France et reconnait à la Turquie «de faire du bon boulot dans le cadre de l’Organisation de la coopération islamique et de l’Europe».

Après le massacre des journalistes de Charlie Hebdo, le CRI qu’Abdelaziz Chaambi préside prend la défense d’une jeune collégienne franco-turque de Strasbourg que son professeur a traitée de «terroriste» et obtient que le professeur s’excuse devant la classe. Le père de la collégienne est un membre du Cojep, lequel décerne un Prix de la société civile à Abdelaziz Chaambi en 2015.

Des militants découragés par les autres partis 

Tous ces petits signes de reconnaissance turcs sont autant de beaume sur le cœur d’Abdelaziz Chaambi qui, après «42 balais de militantisme» auprès de la population des quartiers de Lyon est découragé par le «peu

de considération que les partis politiques, racisés socialement, ont pour nous».

Ainsi, lorsqu’au début de l’année, le PEJ l’invite à participer au séminaire de formation des futurs candidats aux législatives pour y parler de l’engagement politique des musulmans, il n’hésite pas deux secondes. Le président du CRI a joué un rôle clé pour convaincre sept personnes dont quatre d’origine maghrébine à présenter leur candidature sous les couleurs, bleu, du PEJ: à Marseille, Perpignan, Villefranche, Chambéry. Puisque les partis traditionnels ne font pas de place à ces hommes et femmes des quartiers populaires, «on va apporter aux Turcs une expertise militante des quartiers parce qu’ils en manquent un peu», justifie Abdelaziz Chaambi.

Ainsi Mourad Ben Mahdi qui se présente à Décines, dans la 13e circonscription du Rhône. À 37 ans, avec 6 enfants, cet ancien responsable d’un centre social de l’agglomération lyonnaise, a perdu son travail après un désaccord avec la directrice. Cette dernière aurait contesté, raconte-t-il, le fait qu’il a recruté une femme diplômée mais sans travail à cause de son voile, pour faire de l’accompagnement scolaire. De cette aventure, il est ressorti «dégouté et découragé».

 «Si je me présente, dit-il, c’est pour montrer l’exemple aux jeunes issus de la diversité que nous avons notre place sur le champ politique.» Pour cela, le PEJ lui offre une structure avec une logistique. Et puis, disent tous ces enfants de la troisième génération d’immigrés maghrébins en France, les Turcs n’éprouvent pas «notre complexe colonial». Dans la région lyonnaise, le dynamisme des entrepreneurs franco-turcs impressionne également tout comme la solidarité des Franco-Turcs (140.000 pour Auvergne-Rhône Alpes) souvent originaires des mêmes villes anatoliennes, Konya et Kayseri.  

Autre marque de fabrique turque, selon ces Franco-maghrébins: le sens de l’organisation. Celui-ci s’illustre parfaitement à la grande mosquée Eyup Sultan du Milli Gorus, à Vénissieux.

On y est accueilli par un drapeau français et un drapeau turc suspendus dans le hall de ce qui forme un grand ensemble avec salle de prières, épicerie, bibliothèque, coiffeur, salles de réunion et restaurant. Rien à voir avec la petite mosquée du Ve arrondissement de Lyon, trop étroite et bien modeste, fréquentée par les Franco-maghrébins. «Nous, on doit quémander au maire pour l’agrandir et ce faisant ne pas offusquer l’opinion publique comme si on n’était pas français et qu’on n’avait pas le droit de pratiquer notre culte!», raconte Abdelaziz Chaambi.

Cerise sur le gâteau turc: la mosquée Eyup Sultan comporte aussi une école maternelle et primaire, hors contrat, de 80 élèves. Une félicitée pour les jeunes enseignantes pieuses d’origine maghrébine, qui ne peuvent travailler dans l’éducation nationale avec leur voile, et trouvent un emploi à l’école de la mosquée turque. Elles sont encadrées par un jeune sheikh,

franco-turc, qui s’inquiète de la perte de spiritualité des jeunes générations devenues très consuméristes. «Nos jeunes sont délavés. Comme laminoir des identités culturelles, la France est très forte. Ce qui n’est pas le cas des Turcs qui eux gardent leur identité!», résume Abdelaziz Chaambi.

Quand on parle programme

Sur la terrasse du McDonald's de Décines-Charpieu, discussion avec Mourad Ben Mahdi et son suppléant, Raphaël Millard, un Français converti à l’islam. «La communauté turque est très disciplinée par exemple si le chef dit qu’il faut porter un bonnet blanc le vendredi, le samedi ils porteront tous un bonnet blanc», explique Raphaël pour schématiser.

«Un Turc m’a dit qu’on était une force énorme et qu’on n’en avait pas conscience. Mais qu’on pourrait avoir autant de pouvoir que le lobby LGBT nous les Français d’origine maghrébine», rapporte Mourad. 

Quand il commence à énumérer le programme du PEJ, le voilà coupé net par Raphaël:

«Quand on parle programme, faut appeler les choses par leur nom, oui l’islamophobie est notre moteur commun et l’islamophobie ça se combat politiquement.»

«En gros, je suis de droite pour ce qui concerne la politique de la famille (adoption, mariage pour tous, NPA), au centre pour les questions sociales et avec Lutte ouvrière pour l’économique», résume Mourad Ben Mahdi auquel ni le programme, quelque peu raboté du PEJ, ni l’ombre du président Erdogan ne lui semblent contradictoires avec ses positions.

«Ce qui m’attire c’est le fait qu’on y parle de valeurs et qu’on met l’humain au centre de nos préoccupations, en pensant plus aux classes moyennes et populaires qu’aux privilégiés.»

La tentative du coup d’état du 15 juillet 2016, déjouée par les autorités turques, entre, pour beaucoup, dans cette admiration. D’autant que mes trois interlocuteurs, Abdelaziz, Mourad et Raphaël ont suivi de près l’échec des Frères musulmans égyptiens et la mise sous le boisseau de l’Ennahda en Tunisie. Le maintien au pouvoir d’Erdogan en Turquie est à leurs yeux une revanche. 

Sauf que… «sur Israël, ça a coincé», confesse Abdelaziz Chaambi, antisioniste militant. Parmi certains militants français, Erdogan est de moins en moins perçu comme le grand défenseur de la cause palestinienne. Ces militants appeleraient volontiers aux sanctions économiques contre l’État hébreu si ce n’était interdit en France. Or, ils voient que les échanges commerciaux entre Turquie et Israël ont augmenté. C’est pourquoi, certains militants de quartier ont fait savoir à Abdelaziz Chaambi qu’ils n’étaient pas d’accord.

«Pro-Erdogan à 100%»

Passé par le RPR et l’UMP, le conseiller municipal Mourad Ghazli, 43 ans, se définit comme «pro-Erdogan à 100%». En France, les auditeurs des «Grandes Gueules» sur RMC et Beurfm se souviennent des interventions tonitruantes de ce Français d’origine algérienne passé par la franc-maçonnerie.

«Ça fait plus de dix ans que j'ai dit qu'à force d'ostraciser une partie de la population française, vous allez faire du communautarisme», rappelle-t-il lorsque je l’appelle sur Skype. Car, Mourad Ghazli suit l’initiative du PEJ de loin, et plus précisément de Turquie. Il y a six mois, il est parti s'installer à Alanya, une cité balnéaire au sud de la Turquie, avec femme, enfants «et chat»... Il raconte son expérience turque sur Facebook, suivi, dit-il, par 30.500 personnes. Mourad Ghazli illustre la passion que peut éprouver un Français d'origine maghrébine pour Erdogan qui «nous a redonné la fierté d'être musulman et de conjuguer liberté et progrès».

Lui aussi a reçu un prix du Cojep, celui de l'homme politique de l'année, «pour ma défense de la Turquie», prend-il soin de préciser tout en ne mâchant pas ses mots à l’égard du PEJ:

«Avec 80% de franco-turcs dans le parti, ils ne sont pas inclusifs et font ce qu'ils reprochent, l'entre soi, aux autres partis. Je vais pas soutenir un parti parce que le candidat s'appelle Aziz ou Mohamed.»

Le PEJ compterait 18 non franco-turcs parmi ses candidats et suppléants, mais je n’ai pu obtenir confirmation de cette information par le Président Sakir Colak.

«Ankara n’est pas derrière le PEJ, ce serait insulter Erdogan de dire qu’il soutiendrait des amateurs», s’exclame Mourad Ghazli qui enfonce le clou et rappelle que, lors de son élection partielle à Strasbourg en 2016, le candidat du PEJ Murat Yozgat avait été invalidé pour non-respect de la loi électorale sur le financement des partis. «Ils n'ont pas de vrai programme; ils veulent lutter contre les discriminations, les inégalités et l'islamophobie, or ils ne respectent pas la parité dans le parti (10 femmes sur 52 candidats).»

Ne plus être la caution diversité

A côté du PEJ, existe un autre parti «musulman» lancé par Nizarr Bourchada. Rencontré à Paris le lendemain de mon voyage lyonnais, celui-ci a été conseiller national à l'Union des démocrates indépendants (UDI), version Borloo, mais ne se sentait «pas audible» après les attentats de janvier 2015 et la profusion d’actes islamophobes. 

«J’étais vu au sein de la sphère politique comme une “caution de la diversité”, dit cet homme qui se définit comme «un homme politique de

combat et de terrain». Il préside donc désormais Français et Musulmans et ses réserves à l’égard du PEJ sont différentes de celles de Mourad Ghazli.

«Il y a quelques mois le PEJ nous a proposé une alliance unilatérale, c’est-à-dire de le rejoindre. Notre bureau a donc offert de conclure une alliance administrative qui consiste à présenter des candidats issus de la diversité sous une étiquette neutre tout en laissant la possibilité à chacun d’apposer le logo de son parti d’origine à sa communication de campagne. Le PEJ a refusé»; Abdelaziz Chaambi n’était pas au courant de cette tentative d’alliance et regrette qu’elle ne se soit pas concrétisée.

Mon interview sur la terrasse du McDo avec Abdelaziz, Mourad et Raphaël se termine. À la différence de Nizarr Bourchada, la proximité supposée du PEJ avec le pouvoir turc ne leur pose pas de problème: «Pourquoi le Maroc et l’Algérie pourraient-ils intervenir sur la scène politique française et pas la Turquie?», riposte Abdelaziz Chaambi. Quant au financement du PEJ, Mourad Ben Mahdi l’assure, il a tout payé lui –même avec son suppléant, et les «frais d’imprimerie [des bulletins de vote] ça coûte cher».

Avant de reprendre le TGV pour Paris, je tâche de résumer ce qui pousse cette poignée de militants franco-maghrébins, pourtant plutôt à gauche, à rejoindre le PEJ. Il y a d’abord la conviction que «la France a un regard impérialiste et que, quelque soient les efforts que les Turcs feront, on ne voudra pas d’eux». Il y a ensuite, et malgré la tournure dictatoriale que prennent le régime turc et son chef, une admiration incontestable pour Erdogan. Et puis, un moteur commun: la lutte contre l’islamophobie dont la Turquie veut devenir le parangon mondial.

Mais, surtout, en rejoignant le PEJ, ces Franco-maghrébins espèrent une «dynamique constructive et pragmatique pour bouleverser les pratiques dans le champ politique et offrir une alternative». Mais ont-ils vraiment choisi le bon parti, indépendant et souverain, pour cela?

1 — Malgré plusieurs tentatives, je n'ai pas rencontré de candidats à Lyon. Mais j'ai finalement pu m’entretenir, deux jours plus tard, avec le président du PEJ, Sakir Colak, par téléphone et par e-mail. Le blocage serait venu d'en haut, selon l’un de mes contacts internes, d’un article que j’ai écrit sur le Mouvement citoyen de Strasbourg soutenu par le Cojep lors des élections municipales en 2014 et qui n’avait pas plu. Information démentie par Sakir Colak. Retourner à l'article

 Ariane Bonzon Journaliste

http://www.slate.fr/story/146754/turquie-legislatives

GENOCIDE ARMENIEN

Génocide arménien: les Justes turcs, ces oubliés de l'histoire Laurence D'Hondt Journaliste

07/06/17 à 14:45 - Mise à jour à 14:48Du LeVif/l'Express du 02/06/17

Alors qu'un million et demi d'Arméniens vivant sous l'Empire ottoman ont perdu la vie entre 1915 et 1923 dans ce qui sera qualifié de premier génocide du xxe siècle, une poignée de Turcs, simples bergers ou fonctionnaires se sont opposés aux ordres de déportation des populations arméniennes, le payant parfois de leur vie. Leur héroïsme n'a jamais été raconté, ni leur mémoire, honorée.

Lorsque Joséphine Mouradian, la mère de Jean-Pierre Fleury, racontait à son fils la tragédie du peuple arménien, elle n'omettait jamais de terminer son récit en lui disant : " Jeannot, n'oublie pas que ce sont des Turcs qui nous ont sauvés. " Jean-Pierre était alors un jeune Français qui avait découvert l'origine arménienne de sa mère au détour d'une conversation échangée avec un inconnu. Bouleversé par la révélation de l'identité cachée de sa mère, le jeune homme n'a alors cessé de l'interroger sur les événements tragiques qui ont conduit près d'un million et demid'Arméniens à perdre la vie sous l'Empire ottoman entre 1915 et 1923. Mais comme des dizaines de milliers d'Arméniens réfugiés en France, la mère de Jean-Pierre était avare de mots pour évoquer ce qui sera qualifié, soixante ans plus tard, de premier génocide du xxe siècle. " Quand elle est morte, je n'en savais pas plus ", déclare-t-il aujourd'hui, devant la cheminée de son pavillon de chasse en Sologne. " Depuis, j'ai parcouru les chemins de la Syrie et de la Turquie, interrogé ceux qui ont encore le souvenir, et appris que mon arrière-grand-père a eu sa tête plantée sur une pique. Mais je ne sais toujours pas qui sont ces Turcs qui nous ont sauvés. " ...

La suite est réservée aux abonnés du Vif/l'Express http://www.levif.be/actualite/international/genocide-armenien-les-justes-turcs-ces-oublies-de-l-histoire/article-normal-670447.html

FRANCE

Dilemme marseillaisNAM

EDITORIAL

Les répercussions des grands enjeux politiques nationaux peuvent parfois entrainer de cruelles compétitions au niveau local. Il en sera notamment ainsi à Marseille. La première circonscription verra en effet se concurrencer, parmi une vingtaine de candidats, la valeureuse Valérie Boyer, députée LR sortante, qui a donné son nom à la proposition de loi anti-négationniste de 2012 ; et le non moins valeureux Pascal Chamassian, ex-président de la JAF Marseille, leader de la troupe Araxe-Sassoun, ex-Secrétaire général du CCAF, qui compte depuis 30 ans au nombre des principales figures de la cause arménienne en France.

Entre deux personnalités si proches de leurs préoccupations, comment les Arméniens de cette circonscription, dont on prétend qu’ils représentent près de 10% de son corps électoral, vont-ils choisir ? Si tant est que de fortes convictions politiques ne les poussent pas finalement vers d’autres rivages ! Bien malin qui pourrait le dire. 

En tout état de cause, il semblerait à la lecture de quelques forums ou autres réseaux sociaux que certains Arméniens reprocheraient à Pascal Chamassian d’aller chasser, en quelque sorte, sur les terres de Valérie Boyer et de se montrer en cela bien ingrat envers elle. Comme il est hélas d’usage dans ces zones de débats anonymes, ces critiques ont donné lieu à de graves dérapages verbaux contre « l’impétrant » (soutenu par Yves Ternon) qui aurait osé défier la « madone » (soutenue par Jean-Claude Gaudin et Martine Vassal).

Pourtant, ce n’est rien retirer à Valérie Boyer que de reconnaitre le droit imprescriptible du citoyen Chamassian à être candidat pour donner au président Emmanuel Macron une majorité pour gouverner (puisque c’est bien là l’enjeu national), laquelle pourrait se décider à un député près... D’autant qu’il s’est déjà présenté trois fois dans cette même circonscription, et y a déjà été élu. Et ce n’est pas faire crédit à la candidate LR que de supposer qu’elle cautionnerait les attaques au ras du caniveau contre l’un de ses 21 adversaires, au motif que ses origines arméniennes impliqueraient une « reconnaissance de dette » politique à son endroit. 

Valerie Boyer a eu certes l’honneur de déposer en 2011, sous la présidence de Nicolas Sarkozy (battu à la primaire de la droite en 2016 par son champion François Fillon), une proposition de loi visant à pénaliser le « négationnisme des génocides reconnus par la France ». Les descendants des victimes ne l’oublient pas. Comme ils n’oublient pas que 5 ans auparavant, Christophe Masse, qu’elle avait vaincu dans cette même circonscription, avait lui aussi proposé et fait voter en 2006 à l’Assemblée Nationale une loi pénalisant le « négationnisme du génocide arménien ». Ainsi va la politique. Que les « non-ingrats » ou les « non-amnésiques » lèvent le doigt !

Bien que d’autres communautés fassent montre de moins de pudeur en ce domaine, on peut tout à fait comprendre et voire même préconiser que la solidarité ne joue pas au profit d’un candidat au motif de ses origines. Réflexe républicain salutaire. 

En revanche on comprendrait moins qu’elle joue en sa défaveur, sauf à sombrer dans la haine de soi, terrifiant complexe propre aux peuples dominés. En serait-on encore là ?

LREM a en tout cas investi 4 Arméniens, Danièle Cazarian, Pascal Chamassian, Jacques Marilossian, Guillaume Kasparian, sans compter Nadia Essayan (Palestinienne chrétienne mariée à un Arménien)à l’issue d’une procédure visant à renouveler le personnel politique pour le rendre plus conforme à l’image du pays. En revanche l’ensemble de ses principaux rivaux réunis, LR, FN, France insoumise, n’en ont pas trouvé, ne fut-ce qu’un seul, digne de les représenter. Dommage !

Alors pour qui voteront les Arméniens de la 1re circonscription du 13 ? Si entre deux membres d’une même tendance, on peut supposer que le soutien à la « cause » peut constituer un critère de sélection, que faire lorsqu’ils sont sur ce sujet en position d’équilibre ? Est-ce l’appartenance partisane qui fera pencher la balance ? Plutôt qu’à trancher entre leur amie Valérie Boyer et leur non moins ami (tout de même !) Pascal Chamassian, vont-ils opter pour ce qu’ils estiment le meilleur pour la France - LR ou LREM ? - faisant abstraction au passage de la dernière prestation de « Les Républicains » au Sénat ( vote massif contre la loi « égalité et citoyenneté » qui permettait de pénaliser sous certaines conditions le négationnisme ) et oubliant que « La République En Marche » n’a pas de bilan en la matière, et pour cause ? 

Choix difficile - qu’on nous autorise à ne blesser personne -, même si d’autres, encore conditionnés par de vieux enjeux de concurrence inter-arménienne, voire d’anciennes querelles qui datent de la guerre froide, font preuves de moins de scrupules à cet égard...Fatiguant. Mais qu’importe... Au-delà de ce dilemme marseillais, une certitude devrait tout de même s’imposer : on attend que celui qui sera le moins bien placé a l’issue du premier tour se désiste au profit de celui qui sera le plus à même de garantir la victoire, dans la logique d’un front républicain. Ce qui serait la moindre des choses dans ce contexte. 

Ara Toranian  

samedi 3 juin 2017,Ara ©armenews.com

http://armenews.com/article.php3?id_article=142750

TURQUIE

Turquie. Le photojournaliste français Mathias Depardon libéré Ouest France

Modifié le 09/06/2017 à 15:22 | Publié le 09/06/2017 à 15:03 Écouter

Il était détenu depuis un mois en Turquie, suite à un reportage. Ce vendredi, le journaliste français Mathias Depardon était en route pour Istanbul, afin d'être expulsé vers la France, a annoncé Reporters sans frontières et l'Élysée.

Le photojournaliste français Mathias Depardon, arrêté pendant un reportage dans le sud-est de la Turquie où il a été détenu un mois, était en route ce vendredi pour Istanbul d'où il sera expulsé vers la France, a indiqué Reporters sans frontières (RSF) à l'AFP.

« La procédure d'expulsion de Mathias Depardon est en cours. Il est dans un avion de Gaziantep vers Istanbul, et devrait être rentré à Paris ce soir », a déclaré à l'AFP le secrétaire général de RSF à la Turquie. L'Élysée a confirmé cette information. 

Le photojournaliste français avait reçu une visite de sa mère jeudi, dans le centre de rétention de Gaziantep où il était détenu depuis un mois. Emmanuel Macron avait demandé le 3 juin à son homologue turc Recep Tayyip Erdogan le retour en France «   le plus vite possible   » de Mathias Depardon.

Il réalisait un reportage pour National Geographic

Ses avocats avaient par ailleurs réclamé vendredi une intervention de la Commission européenne pour mettre fin à la « détention arbitraire » du photojournaliste français.

Installé en Turquie depuis cinq ans, Mathias Depardon, un journaliste indépendant âgé de 37 ans, a été arrêté à Hasankeyf (sud-est), où il réalisait un reportage pour le magazine National Geographic. Il a ensuite été transféré à Gaziantep, où il était retenu jusqu'à ce vendredi, malgré une décision d'expulsion émise dès le 11 mai.

Soupçonné de « propagande terroriste »

Les autorités turques le soupçonnent d'avoir fait de la « propagande terroriste » pour avoir diffusé sur les réseaux sociaux des photos prises au cours d'un reportage sur le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, séparatistes kurdes).

Evoquant le risque d'expulsion de son fils du territoire turc, la mère de M. Depardon, Danièle Van de Lanotte, avait regretté qu'il quitte « comme un malpropre » la Turquie, « un pays qu'il adore ».

http://www.ouest-france.fr/monde/turquie/le-journaliste-francais-mathias-depardon-libere-de-turquie-5050769

Détention de Mathias Depardon en Turquie : il n'y a "aucun signe positif émis par le gouvernement turc" sur sa libérationPour le journaliste et ancien correspondant du Monde en Turquie, Guillaume Perrier, "quand on voit les déclarations des dirigeants turcs des derniers jours, c'est assez inquiétant".

France Info Radio France

Mis à jour le 07/06/2017 | 12:19publié le 07/06/2017 | 12:19

Depuis un mois, le photojournaliste Mathias Depardon est incarcéré en Turquie. La police turque lui reproche de travailler sans accréditation, délivrée par les autorités turques. Un comité de soutien s'est réuni et a manifesté mercredi 7 juin à Paris pour réclamer sa libération.

Guillaume Perrier, journaliste et ancien correspondant du Monde en Turquie, est plutôt pessimiste sur une libération prochaine de son confrère. "Concernant sa libération, malheureusement il n'y a pour l'instant aucun signe positif émis par le gouvernement turc. Je dirais même au contraire : quand on voit les déclarations des dirigeants turcs des derniers jours, c'est assez inquiétant", a-t-il confié mercredi 7 juin sur franceinfo.

La France doit réaffirmer "certaines valeurs démocratiques"

Au cours du week-end, le président Emmanuel Macron a joint par téléphone son homologue turc Recep Tayyip Erdoğan pour accélérer la libération de Mathias Depardon. La question avait déjà été abordée lors d'une précédente rencontre au sommet de l'OTAN en mai. "Les deux interventions d'Emmanuel Macron n'ont pas été inutiles. Ça a permis deux visites consulaires déjà, ça permettra sans doute la visite de la maman de Mathias demain à Gaziantep. Donc ça lui permet au moins de recevoir des visites et de ne pas être coupé du monde", a précisé Guillaume Perrier, en évoquant l'isolement et l'incertitude de son confrère.

"Je crois qu'il est temps, pour la France notamment, de dire les choses de manière un peu plus précise, de réaffirmer certains principes, certaines valeurs démocratiques, rappeler que la liberté de la presse est une ligne rouge, explique Guillaume Perrier. Les relations franco-turques ne peuvent pas permettre l'emprisonnement de journalistes de manière illégale et inadmissible, comme c'est le cas avec Mathias Depardon. Mathias est, en plus, un photojournaliste parfaitement innocent. Je dirais que c'est la victime la plus innocente qu'ils aient pu trouver pour remplir ce rôle de prétendu terroriste", a dénoncé l'ancien correspondant du Monde.

http://www.francetvinfo.fr/monde/turquie/detention-de-mathias-depardon-en-turquie-il-n-y-a-aucun-signe-positif-emis-par-le-gouvernement-turc-sur-sa-liberation_2225783.html

Journée cruciale pour le photographe Mathias Depardon, toujours emprisonné en Turquie

Télérama Olivier Tesquet Publié le 08/06/2017. Mis à jour le 08/06/2017 à 16h14.

Abusivement accusé de complicité de terrorisme, le photographe français Mathias Depardon est en garde à vue depuis trente jours. Les autorités turques doivent décider ce jeudi 8 juin d'engager ou non des poursuites à son encontre.

C’est le genre de symbole dont on se passerait volontiers. Lundi 5 juin 2017, le photographe français Mathias Depardon a fêté son 37e anniversaire loin des siens, retenu dans une cellule turque près de la frontière syrienne. Et ce jeudi, il vient de passer le cap des 30 jours de détention. C’est beaucoup. C’est trop. Avec l’état d’urgence décrété par Erdogan au début de l’année 2017, les gardes à vue ne peuvent durer plus d’un mois. Dès lors, les autorités locales doivent faire un choix, puisqu’elles ne peuvent décemment laisser notre confrère dans les limbes administratives : ou elles relâchent Mathias Depardon, ou elles engagent des poursuites. Mais sur quel fondement ? Complicité de terrorisme, en l’accusant d’avoir posté sur son compte Instagram une photo de combattantes kurdes (alors même qu’il faisait son travail) ?

Depuis de longs mois, ces incriminations fantaisistes et zélées sont devenues une bien mauvaise habitude du régime d’Erdogan, jetant des centaines de représentants de la société civile – journalistes, magistrats, professeurs, avocats, simples militants – en prison. « L’image de la Turquie est écornée par l’embastillement des journalistes », s’est ému Christophe Deloire, le directeur général de Reporters sans frontières, en déployant une banderole de soutien sur la façade de la mairie du 4e arrondissement,

le 5 juin. Quelques heures plus tard, il devait s’envoler pour Gaziantep en compagnie de Danielle, la mère de Mathias. Emmanuel Macron a déjà plaidé deux fois la cause du photographe auprès de Recep Tayyip Erdogan ; des discussions ont eu lieu entre le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, et son homologue turc ; l’ambassade est mobilisée. Jusqu’à présent, Ankara se mure dans un attentisme sournois, se contentant de jouer la montre : « Nous allons voir ce que nous pouvons faire ». Il est plus que temps de libérer Mathias Depardon.

Pour le soutenir, Télérama publie Tales from the land of fire, une série récemment réalisée par Mathias Depardon en Azerbaïdjan, un pays historiquement lié à la Turquie. Un terrain comme le photographe les affectionne. La petite république caucasienne, tenue d’une main de fer par Ilham Aliyev, est une terre riche en sols pétrolifères et immeubles luxueux autant qu’elle est gangrénée par la corruption et rongée par la pauvreté. Comme à son habitude, Mathias y a promené son œil acéré et sensible, capturant les failles d’une économie profondément inégalitaire. Et faisant son travail, là encore.

http://www.telerama.fr/medias/journee-cruciale-pour-le-photographe-mathias-depardon-toujours-emprisonne-en-turquie,159239.php?utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Twitter#link_time=1496931632

La Ville de Bayeux apporte son soutien à Mathias Depardon Ouest France

Modifié le 08/06/2017 à 15:16 | Publié le 08/06/2017 à 12:51 Écouter

Alexis DUCLOS.

Un portrait de Mathias Depardon s’affiche désormais sur la façade de l’hôtel de ville, depuis ce jeudi 8 juin 2017. Bayeux souhaite ainsi défendre le photographe emprisonné en Turquie.

L’affiche demandant la libération de Mathias Depardon est désormais posée sur la façade de l’hôtel de ville de Bayeux. Le photographe français de 37 ans, emprisonné en Turquie depuis un mois, peut compter sur une vague de soutiens partout en France. Comme d’autres villes, celle de Bayeux a décidé de traduire cet appui par des actes.  « Reporters sans frontières et dix-neuf rédactions ont envoyé une demande de libération  via le ministère de l’Intérieur. Je souhaitais que la Ville de Bayeux les soutienne dans cette démarche »,  a déclaré Patrick Gomont, le maire.

http://www.ouest-france.fr/normandie/bayeux-14400/la-ville-de-bayeux-apporte-son-soutien-mathias-depardon-5048203

CHYPRE

Erdogan va-t-il céder sur Chypre ?

Pierre GOULLENCOURT | OLJ06/06/2017

« Nous serons là pour toujours. » Au terme de la conférence sur la réunification de Chypre en janvier dernier, Recep Tayyip Erdogan confirmait à Genève la position ferme de la Turquie sur le dossier chypriote. Lors de la rencontre entre les délégations chypriote grecque et chypriote turque, ainsi que les puissances garantes de l'île – la Turquie, la Grèce et la Grande-Bretagne –, l'espoir de trouver un compromis s'était intensifié. C'est pourtant la déception qui a conclu ces négociations mises en place depuis 2015 par Espen Barth Eide, émissaire pour Chypre de l'Organisation des Nations unies (ONU). En cause d'abord, plusieurs sujets épineux dont les ajustements territoriaux, les droits de propriété, le partage du pouvoir au sein de futures instances fédérales et surtout les arrangements en matière de sécurité.Dans la nuit de dimanche à lundi, les présidents chypriote grec et chypriote turc se sont réunis autour d'un dîner à New York en présence du secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres. L'addition ? Une nouvelle rencontre plus tard en juin pour un menu identique : les pourparlers de réunification.La rencontre d'avant-hier a prouvé une nouvelle fois que la question sécuritaire avait « une importance vitale pour les deux communautés », a déclaré Antonio Guterres au terme de la rencontre qui a duré quatre heures. Envisager une cessation du conflit repose assurément sur le retrait de l'armée d'Ankara de la République turque de Chypre du Nord (RTCN) – entité non reconnue, sauf par Ankara, occupant 37 % de l'île méditerranéenne. D'un côté, le refus est catégorique. De l'autre, Nicos Anastasiades, président de la République de Chypre, ne transigera pas sur cette condition. Mais la donne pourrait avoir changé : le point de passage pour sortir de cette impasse est finalement à même de se trouver sur le plan militaire. « Aujourd'hui, l'armée turque n'est pas en très grande forme à cause des purges exigées par le président turc et des effectifs importants placés à la frontière syrienne. Chypre coûte donc cher en hommes », explique Gilles Bertrand, maître de conférences à Sciences Po Bordeaux et spécialiste de la question chypriote, interrogé par L'Orient-Le Jour. Une opportunité de compromis pourrait bien se créer alors que les forces armées d'Erdogan souffrent des enjeux nationaux et internationaux. Mais les pourparlers de réunification se heurtent maintenant à l'élection présidentielle chypriote grecques prévue l'année prochaine, à laquelle se présente Nicos Anastasiades, dont une grande partie de l'électorat « n'est pas préparée à faire des concessions », ajoute Gilles Bertrand.

En 2004, déjà, l'opinion publique chypriote grecque ne semblait pas ouverte au compromis dans le processus de réunification puisque 75 % d'entre eux votèrent contre le Plan de paix Annan, soumis à la population par référendum. Le retrait des troupes turques était pourtant une mesure qu'avait accepté la Turquie du Premier ministre Erdogan, ouverte à en finir avec la partition de l'île. Mais le même Erdogan pourrait-il aujourd'hui faire l'effort de fléchir sa position sur ce plan ? « Ce qui est sûr, c'est que la Turquie ne veut pas renoncer à son statut de puissance garante », rappelle Gilles Bertrand. Si la scène politique est figée par les soutiens respectifs de la Turquie et de la Grèce apportés aux deux républiques chypriotes, les puissances tutélaires semblent pourtant être les leviers d'émergence d'un éventuel accord.

Chypre, nouveau canal de discussion avec l'UEL'enjeu de la réunification de Chypre, membre de l'Union européenne depuis 2004, reste crucial pour envisager un nouveau rapprochement entre Ankara et Bruxelles. Malgré de vives tensions, la rencontre fin mai entre M. Erdogan et les dirigeants européens a montré la volonté de mettre en place une dynamique d'apaisement et de coopération dans leur relation. « Un succès diplomatique à Chypre ferait l'affaire d'Erdogan. Cela lui permettrait de dire aux Européens : "Vous voyez, moi je suis conciliant" », avance Gilles Bertrand. Dans le viseur d'Erdogan, la crise des réfugiés, devenue la priorité des discussions entre la Turquie et l'Union européenne. Lâcher du lest sur la question chypriote pourrait être le moyen d'exiger davantage de l'Europe en matière de migration. « La Turquie est complètement ouverte à trouver une solution » à Chypre affirme, de sources proches du président Erdogan, Ahmet Sözen, expert en relations internationales en RTCN, ayant participé aux négociations en 2008, interrogé par L'Orient-Le Jour.Si la réunification de Chypre encouragerait la relation entre la Turquie et l'Union européenne à se développer, un problème demeure. « Les dirigeants en ont plus qu'assez du comportement des chypriotes grecs qui ne veulent pas partager le pouvoir ou prendre une décision commune avec les chypriotes turcs sur l'exploitation du gaz naturel », ajoute Ahmet Sözen. L'importance des champs gaziers découverts au large de Chypre, comme d'Israël et de l'Égypte, donne en effet du fil à retordre à des négociations déjà compliquées. Les intérêts économiques que représente cette ressource et la position ferme de la République de Chypre se posant comme seul gouvernement légitime pour décider de la question des hydrocarbures inquiètent. « Cela soulève de vives tensions qui pourraient malheureusement dégénérer en conflit », assure Ahmet Sözen.

Les négociations de la dernière chanceL'île de Chypre sera-t-elle réunifiée? Une question posée depuis 1974 mais qui ne trouve aucune réponse encourageante, laissant étrangères de nouvelles générations. Outre l'approfondissement d'un fossé entre communautés, le facteur « temps » multiplie les points de discorde. Mais Ahmet Sözen reste optimiste : « Il y a eu quarante ans de négociations intercommunautaires et j'ai entendu "dernière chance" un grand nombre de fois. » Et les discussions risquent encore d'être longues car « rien ne

sera accepté jusqu'à ce que tout soit accepté », a souligné Antonio Guterres au terme du dîner new-yorkais du 4 juin. Si les pourparlers continuent, la réunification de Chypre nécessitera manifestement beaucoup de salive et un grand appétit. « Dans tous les cas, on ne peut et ne pourra pas tout mettre sur le dos de la Turquie », conclut Gilles Bertrand.

https://www.lorientlejour.com/article/1055578/erdogan-va-t-il-ceder-sur-chypre-.html

LES CHRETIENS

Ces chrétiens que Daech assassine : "Mon petit garçon criait 'ne me laisse pas'"L’OBS

Au fur et à mesure que Daesh perd des territoires, les chrétiens, qui ont croisé le chemin de ces fanatiques, commencent à raconter leur histoire. Elle est terrifiante.

Benoît Kanabus Publié le 05 juin 2017 à 08h00

Qaraqosh, où vivaient plus de 50.000 chrétiens et quelques centaines de musulmans, est tombée dans les mains de l’Etat islamique le 6 août 2014. Ce matin-là, Milad, 9 ans, et David, 4 ans, sortis pour puiser de l’eau dans un champ, sont déchiquetés par un obus. Dès qu’ils ont enterrés les enfants dans le petit cimetière, les habitants abandonnent la ville pour fuir en direction d’Erbil, la capitale du Kurdistan irakien. Lorsque, à la tombée de la nuit, les djihadistes pénètrent dans la ville fantôme, ils ne capturent que 93 âmes. Mais, à celles-ci, ils réservent un été en enfer.

La famille de Christina, 3 ans, reste terrée chez elle. Le 22 août, la porte est fracassée par les soldats de Daesh : "Soit vous vous convertissez, soit vous quittez la ville". Dans le préfabriqué de tôle ondulée où vit aujourd’hui la famille à Erbil, Aida raconte : "J’ai saisi Christina dans mes bras et j’ai guidé Khodr, mon mari qui est aveugle, vers la sortie de la ville. Au dernier checkpoint, un bus nous attendait. Là, Fadel, un musulman de Qaraqosh, s’est dirigé vers moi". L’homme caresse les cheveux roux de la petite fille. Comme elle est mignonne. Il sourit. "Elle est pour moi", dit-il, en arrachant l’enfant à sa mère. Aida hurle, se jette par terre, se traîne vers un émir de l’Etat islamique pour le supplier. "Il ne parlait pas arabe, c’était un Européen". Les djihadistes la poussent dans le bus, elle se tape la tête contre les fenêtres, le bus part, et son enfant disparaît. Christina aurait été adoptée par une famille mossouliote. Cependant, à ce jour, sa trace est perdue.

L’indicible douleur d’Aida, Sanaa, la partage. Dans des circonstances similaires, elle fut séparée de son mari, Sabah, et de ses deux enfants, Tony et Aisa.

"Mon petit garçon criait 'ne me laisse pas, ne me laisse pas'. Dieu merci, ma fille, je l’ai retrouvée à Ankawa chez sa tante qui avait réussi à la recueillir. Je n’ai aucune information concernant Tony et Sabah depuis le jour où nous avons été séparés. Je prie sans cesse pour les revoir."

Naji a réussi à extraire sa femme et ses trois enfants de Qaraqosh. Mais il n’a pas pu se sauver lui-même. Alors, "je me suis converti", avoue-t-il. Etait-ce pour éprouver sa nouvelle foi musulmane que les djihadistes lui ont demandé d’enterrer cinq chrétiens n’ayant pas survécu aux conditions d’incarcération ? Ils s’appelaient Ayoka, Elias, Naima, Oraha et Sabah. Le cadavre de Sabah a pourri 6 jours avant l’enterrement, celui d’Elias 13 jours.

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Le corps de Samira est quant à lui resté deux ans et demi sur le toit de sa maison. La jeune fille de 20 ans a été prise chez elle par les soldats de l’Etat islamique. Ils l’ont violée chacun à leur tour. Puis, ils l’ont laissée là, attachée sur la toiture plate, se consumer sous le soleil et mourir de soif. Ce sont les hommes de la milice chrétienne NPU qui, après avoir libéré la ville, ont enterré ses restes devant sa maison.

Les djihadistes trouvaient aussi Rana à leur goût. Ils ont donc tué son mari et l’ont déportée à Mossoul où elle a été donnée en cadeau à Hussein, un Shabak, converti au sunnisme, devenu membre de Daech. Pas n’importe quel membre : le responsable de l’administration des biens chrétiens spoliés.

Pour avoir plus d’informations sur le sort réservé aux chrétiens dans Qaraqosh occupée, il faut se tourner vers Adel. Avec son épouse, Fidaa, et leurs trois enfants, Ewan, Ninos et Niven, ils ont été rassemblés avec d’autres prisonniers. "Il y avait environ 40 hommes et 40 femmes que les djihadistes ont séparé", se souvient Adel.

"Un émir est entré dans le baraquement des femmes, il a sorti son sabre et l’a posé sur la gorge de ma fille. Convertis-toi, a-t-il ordonné à ma femme, sinon je la décapite."

Fidaa accepte de se convertir, et, au lieu de la tuer, l’émir décide d’épouser l’enfant. La mère proteste, elle n’a que 8 ans. Fidaa ment, elle en a 10, et donc l’âge de se marier en islam. Tergiversations. Les islamistes menacent de violer la fillette sur le champ. Adel, à qui l’on apprend le sort de sa famille, bondit : "Je leur ai dit que je voulais me convertir et conserver ma famille". Son ami Ammar, 35 ans, a lui aussi choisi de se convertir. Un jour, en cachette, il demande une cigarette. Les

hommes du califat le frappent à coup de crosses de fusil jusqu’à l’éclatement de son crâne.

"Le nazisme du XXIe siècle"

D’autres villes reconquises, des êtres enfin libres marchent avec leur tragédie jusqu’à nous, comme trop peu de Juifs purent sortir de la nuit et du brouillard. Bartella fut conquise le 6 août. Au moins six habitants, parmi lesquels une octogénaire et un vieillard malvoyant, y sont traités de chiens et d’agents des Kurdes avant d’être exécutés. Une petite fille de 11 ans, Sandra, attire le regard des djihadistes. Son père, Layth, achète, avec l’aide d’une tribu de la région de Tel Skuf, un sauf-conduit pour 8 millions de dinars.

Il a eu plus de chance que son voisin, Sameer. Durant 15 jours, les terroristes exigent la conversion de toute sa famille. Sameer refuse, s’obstine, tant et si bien qu’un juge décide qu’ils peuvent partir s’ils laissent leurs biens à l’Etat islamique. Arrivés au checkpoint, des soudards sont séduits par sa petite fille. Ils l’attrapent et commencent à "s’amuser" avec elle. "Sameer est devenu fou", explique Nidal, son épouse. Il se jette sur les hommes armés pour reprendre l’enfant. Les djihadistes le tabassent. Et, pour mieux démontrer au père son impuissance, ils battent sa fille sous ses yeux. Coups de poings, coups de pieds, la fillette râle dans son propre sang. "Dégagez maintenant", hurle l’un d’eux. Sameer se relève à moitié conscient. "Pas toi". Depuis ce jour, la mère et la fille n’ont aucune nouvelle de lui.

Smaïl et sa mère, Jeanne, sont également des rescapés de Bartella. Actuellement, ils végètent, en attente d’un visa, dans un grand appartement vide d’Ankawa dont ils ne sortent jamais. L’adolescent avait 14 ans quand Daech a surgi. "Je suis sorti dans la rue, la ville était déserte. J’ai vu un homme qui s’acharnait à casser la croix de l’église. Je n’ai pas réfléchi, je me suis approché." Smaïl va rapidement comprendre lorsque l’homme pose un fusil sur sa tempe.

Après un mois de détention, 20 soldats entrent dans sa cellule : "'Convertis-toi, mon garçon, tu recevras des vierges sur terre et au paradis.' J’avais peur, reconnaît le gosse, je ne savais pas quoi répondre". Abdallah, un ancien voisin membre de Daesh, use d’un argument plus concret : "Si tu te convertis, tu recevras aussitôt une maison et une femme." Le chef, Abu Atab, perd patience. Il leur montre une vidéo sur son smartphone : "C’était lui en train de torturer et tuer. Il m’a dit : 'Si tu ne te convertis pas, je vous décapite, toi et ta mère'".

Smaïl et Jeanne obtempèrent et, désormais revêtus à l’afghane, sont réduits à l’état de domestiques durant six mois. Ils seront ensuite transférés dans un village à l’ouest de Mossoul. Là-bas, les habitants sont aussi féroces que les hommes de Daech. "Lorsque j’arrivais en retard à la mosquée, ils me donnaient du fouet. 'Si tu ne viens pas vendredi, on te coupe la tête'’. Ils voulaient aussi s’assurer que ma mère récitait bien ses

prières. Mais elle est épileptique, sa mémoire est défaillante. Pour la punir, ils la frappaient avec un bâton et la piquaient avec une aiguille à chaque fois qu’elle commettait une erreur."

Ne devrait-il pas aussi prendre une femme ? Smaïl a maintenant 15 ans, c’est un homme, et ça tombe bien, une fille de 12 ans est marier pour 13 millions de dinars. "'Elle s’occupera de ta mère'. Je ne voulais pas. D’ailleurs, je n’avais pas d’argent. Alors ils m’ont emmené devant un juge, à Mossoul, pour me faire épouser une prisonnière. Il y avait beaucoup de Yézidies et de chrétiennes dans des cages. Ils m’ont proposé de choisir comme on choisit un poulet au marché. J’ai refusé à nouveau, et, finalement, ils m’ont laissé partir."

Dans Mossoul, il est témoin d’une lapidation et d’hommes, "en costume orange", égorgés par des enfants. Quand l’offensive de l’armée irakienne débute en octobre, les djihadistes attrapent Smaïl : direction un camp d’entraînement pour devenir kamikaze. "Nous étions 42, tous très jeunes, moins de 20 ans, puis 16 Turcs nous ont rejoint. Le premier cours a duré 20 jours. On nous a appris comment un bon musulman sacrifie sa vie. Le soir, ils nous montraient des films de combat. Le deuxième cours devait aussi durer 20 jours pour apprendre le maniement des ceintures explosives et des camions suicides. Entre les deux, trois jours de permission. Je suis retourné voir ma mère : elle était délaissée, sans eau et sans nourriture. J’ai décidé de ne pas repartir pour m’occuper d’elle. Nous nous sommes cachés en attendant l’arrivée de l’armée irakienne."

Partout les récits rivalisent dans l’atrocité. Carlos, 28 ans, originaire de Batnaya, a été torturé durant 25 jours dans une prison de Tel Kayf par un Syrien, un Yéménite et un Koweïtien. Son corps n’est plus qu’une cicatrice articulée. Du Sinjar, lieu du génocide des Yézidis, quelques familles chrétiennes ont pu s’échapper. Elles témoignent des conversions obligatoires, de l’abandon de leur nom chrétien, des djihadistes qui forçaient les portes pour trouver des mineurs : les garçons étaient enrôlés dans l’armée, les filles prostituées. Plusieurs chrétiennes, réduites en esclavage avec des Yézidies, n’ont pas quitté leurs sœurs d’infortune et sont aujourd’hui réfugiées en Allemagne.

Parmi cette foule de morts et de victimes, approchons nous encore de Claudia, 20 ans, qui cherche son mari dans les rues de Mossoul. Il a disparu lors de la chute de la ville, en juin 2014, il y a déjà plus trois mois. L’amour est imprudent ; les djihadistes repèrent Claudia et l’arrêtent. Dans la salle d’interrogatoire, un homme lui ôte son voile. Les djihadistes se pâment devant sa beauté. Ils l’agrippent, la serrent, puis la jettent dans un centre de détention, au milieu d’une centaine de captives yézidies, au pied d’une autre chrétienne, âgée de 60 ans. Claudia recueillera le dernier souffle de cette femme dont le corps avait fini par s’épuiser des viols à répétition. Claudia aux cheveux blonds attire la convoitise. Deux hommes, habillés à la mode afghane, la violent brutalement, en même temps que la jeune Yézidie qui partage sa cellule.

"Une nuit, huit hommes se sont mis en file devant la porte ; chacun d’eux, après un 'mariage' expédié, m’a prise avec une violence que l’on ne voit pas chez les animaux." Durant deux mois, en compagnie de la jeune Yézidie, Claudia portera ainsi sa croix - elle en avait une tatouée sur la main. Les hommes se lassent d’elle et Claudia prend le chemin du marché aux esclaves. On la destine à l’Arabie saoudite, glisse-t-on amusé à son oreille. C’est finalement un dénommé Omar qui l’achète. Mais cet homme-là, elle ne le sait pas encore, est l’ami d’Ahmed, le fils de ses anciens voisins, qui entreprend de l’aider à s’enfuir vers Duhok, non sans que, au checkpoint kurde, il ne paye un dessous de table de 2 millions de dinars.

Dialogue avec le diable

Habib vit dans un camp, seul, parce qu’il est veuf et parce que sa fille, Reta, est captive. "Elle a été vendue par Simone, mon voisin depuis 20 ans. Il est musulman. Il avait rejoint Daech, mais je l’ignorais. Il a vendu Reta à un autre musulman de Qaraqosh, Abu Abudi, en même temps que Rana [celle qui fut mariée à Hussein] et Christina [la petite fille de 3 ans]. J’étais dans la voiture avec elles." Simone a empoché 5 millions de dinars pour chacun, puis il a fait les poches du vieil aveugle, 16 millions et un peu d’or amassé en plus, avant de le laisser sur le bord de la route. "Elles ont été conduites à Mossoul, mais je ne sais rien de plus." Reta racontera elle-même, plus tard, avoir été revendue par Abu Abudi à Abu Quetal al-Lebi, lequel la vendra à son tour à Abu Mansur.

Telle est, en effet, l’ambiguïté de cette histoire-ci : Reta a elle-même pris contact avec des chrétiens de Qaraqosh pour organiser sa libération. Une première fois en 2015. Petros Mouché, l’évêque Syriaque catholique, est alors averti, ainsi que le général chrétien Behnam Aboosh. "J’étais prêt à payer les 30.000 dollars réclamé, explique l’évêque. J’ai proposé au djihadiste avec lequel nous discutions par téléphone de verser 10.000 dollars immédiatement, puis le reste lorsque Reta serait en compagnie des passeurs Yezidis habitués à ces transactions. Ils ont refusé, alors je n’ai rien versé." Pourquoi ne pas courir le risque ? La somme semble dérisoire à perdre pour gagner une vie. "Nous avions eu des premiers retours disant que, hélas, Reta collaborait désormais avec Daech", reconnaît Athra, le porte-parole de la milice chrétienne NPU.

En avril 2017, nouvelle tentative, mais cette fois, Reta s’adresse directement à son ami Jameel, via un numéro américain connecté à WhatsApp. Quelques messages, puis une vidéo : Reta est voilée, elle pleure, se lamente, en arrière-fond des enfants crient. Le dialogue avec le diable s’instaure durant près d’un mois.

Nul doute que c’est bien Reta sur la vidéo et les photos, de même que c’était bien sa voix qui parle syriaque, une langue que seuls le chrétiens pratiquent. Mais est-elle manipulée pour extorquer de l’argent par son mari qui essaie de fuir Mossoul assiégée ? Ses messages sont confus, et bientôt elle s’énerve.

"Vous êtes des menteurs. Soyez maudits. On a payé pour les femmes Yézidies, mais, pour moi, personne ne fait rien, personne ne s’inquiète de moi ou de Rana ou de Christina." Comment peut-elle connaître le sort actuel de Rana et de Christina qui sont à Mossoul tandis qu’elle affirme être en Syrie depuis plusieurs mois ? Le nom et les coordonnées d’un membre d’une organisation yézidie lui sont fournis. "J’ai déjà parlé avec eux. Ils n’aident pas les chrétiens." C’est faux, ils en ont libérés 14. "J’ai envoyé des photos, des vidéos, des messages vocaux. Que voulez-vous de plus ?" Reta, personne n’a jamais vu un esclave se vendre lui-même, lui dit-on. "Vous ne voulez pas m’aider. Au revoir."

Des chrétiennes et des Yézidies libérées diront avoir vu Reta, au tout début de la présence de Daech à Mossoul, voler personnellement l’or et l’argent des non-musulmans chassés de la ville…

Benoît Kanabus 

L’organisation de défense des droits civiques et de l’Homme Hammurabi, dont le bureau d’Erbil est composé de chrétiens, dirigé par Youssif Yohanna, a directement aidé à délivrer 16 chrétiennes et une Yezidie avec l’aide d’une association yézidie spécialisée dans le rachat d’esclaves, le Barkhdan Center. Hammurabi Erbil liste les disparus, récolte des informations, paye des rançons, aide matériellement, accompagne psychologiquement et cherche des visas pour ceux qui ne peuvent ou ne veulent plus vivre en Irak.

Benoît Kanabus

http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20170602.OBS0221/ces-chretiens-que-daech-assassine-mon-petit-garcon-criait-ne-me-laisse-pas.html

SHOAHCholet. Sa photo primée raconte l’horreur de la Shoah

Ouest-France

09/06/2017 Capucine Brébion a remporté un prix national après avoir visité Ravensbrück avec des élèves de sa classe du lycée Fernand-Renaudeau. Un hommage aux centaines de milliers de déportés.

C’est l’histoire d’un projet mené de main de maître par Bertrand Bossy, professeur d’histoire au lycée Fernand-Renaudeau. C’est aussi l’histoire d’une photo, celle composée par Capucine Brébion, élève de terminale L dans le même établissement.

L’an dernier, toute une classe a fait le déplacement en Allemagne, aboutissement d’un travail sur le thème « Berlin, Ravensbrück, Weimar,

Buchenwald, des hommes et des femmes en résistance ». « Arrivés à Ravensbrück (1), un guide a donné aux élèves des appareils photo, sans aucune consigne particulière. Ils ont été lâchés dans le camp, qui est immense », raconte le professeur.

Dans la poitrine

Capucine Brébion prend le large et, dans un des bâtiments, tombe sur une exposition de sculpture contemporaine : des personnages d’environ 2,50 m de haut, transpercés d’une sorte de gros clou triangulaire dans la poitrine. « Ces clous transpercent la poitrine des déportés, explique la jeune femme. Cette image dit beaucoup de ce qu’ils ont vécu. C’est le message derrière qui m’intéresse. »

http://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/cholet-49300/cholet-sa-photo-primee-raconte-l-horreur-de-la-shoah-5048515

RUBRIQUE AGENDARASSEMBLEMENTS-COLLOQUES-EXPOSITIONS- SPECTACLES-

PARUTIONS

Agenda - ARAM : Lancement de la bourse d’études sur « la présence arménienne en France »Agenda - ARAM : Lancement de la bourse d’études sur « la présence arménienne en France » - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Soucieuse d’encourager le développement des études universitaires sur la mémoire arménienne en France, l’Association pour la recherche et l’archivage de la mémoire arménienne (ARAM) propose pour l'année universitaire 2017/2018 une bourse destinée à des étudiants menant leurs recherches en France et en français et préparant un mémoire ou une thèse sur « la présence arménienne en France », que ce soit sur un plan historique, sociologique, anthropologique, politique, littéraire, linguistique, psychanalytique, mémorielle ou encore interdisciplinaire. La bourse est dotée de 5000 euros. Les dossiers sont à déposer avant le 10 novembre 2017. Pour demander le dossier à l'association : [email protected].

Publié le 30 mai 2017

Association pour la recherche et l’archivage de la mémoire arménienne (ARAM)

L’Association pour la recherche et l’archivage de la mémoire arménienne annonce la création d’une bourse d’études sur « la

présence arménienne en France » pour l’année universitaire 2017-2018.

Soucieuse d’encourager le développement des études universitaires sur la mémoire arménienne en France, l’Association pour la recherche et l’archivage de la mémoire arménienne (ARAM) propose une bourse destinée à des étudiants menant leurs recherches en France et en français et préparant un mémoire ou une thèse.

Pour le président de l’association Jacques Ouloussian, cette démarche se veut clairement incitative : « notre objectif est d’encourager les étudiants à se pencher sur des sujets liés à la présence arménienne en France, dans une perspective pouvant être historique, sociologique, anthropologique, politique, littéraire, linguistique, psychanalytique, mémorielle ou encore interdisciplinaire. Cela permettra l’émergence de travaux et de sujets qui sont à ce jour, dans les cartons ! »

Les étudiants pourront bénéficier du fonds documentaire de l’association, qui a vocation à être mis en lumière à travers cette initiative.

L’association a bénéficié du soutien financier du ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports. « C’est grâce à cette aide que nous pouvons proposer cette bourse » a conclu Jacques Ouloussian.

Cette bourse est dotée de 5000 euros. Les dossiers sont à déposer avant le 10 novembre 2017.

Obtenir le dossier à remplir : [email protected]

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=96483

Agenda - Campagne « Energie solaire pour le village de Khastarak » en ArménieAgenda - Campagne « Energie solaire pour le village de Khastarak » en Arménie - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Lancement par le Fonds Arménien de France d'une campagne de « crowdfunding » sur Hello Asso, pour équiper en panneaux solaires 50 familles d’un village pauvre d’Arménie, Khashtarak, ainsi que deux écoles, la mairie et le dispensaire. Le compteur actuel montre 15680 euros, sur les 65000€ à récolter.

Fonds Arménien de France

Énergie solaire pour le village de Khashtarak

Jusqu'au 9 juillet 2017, participez à notre campagne de financement sur Helloasso pour l'installation de panneaux solaires dans le village de Khashtarak. Nous pourrons ainsi gratuitement de l’eau chaude à 50 familles et de l'électricité à 4 équipements publics (2 écoles, 1 dispensaire et 1 mairie). Avec le Fonds Arménien de France, devenez les acteurs de la transition énergétique en Arménie.

Qui sommes-nous?

Le Fonds Arménien de France est une association humanitaire reconnue d'utilité publique fondée en 1993. Nous œuvrons pour la construction et la rénovation d'infrastructures essentielles au développement socio-économique de l'Arménie (routes, écoles, hôpitaux, centre sociaux, accès à l'eau potable, projet agro-pastoral...). Notre association fait partie d'un réseau international présent dans 22 pays.

Présentation du projet

Le projet consiste à installer des panneaux solaires dans le village de Khashtarak (1900 habitants) situé dans la région du Tavush qui est l'une des régions les plus pauvres d'Arménie. Nous installerons des panneaux solaires thermiques pour fournir de l'eau chaude à 50 familles ainsi que des panneaux solaires photovoltaïques pour fournir de l'électricité aux écoles du village (maternelle et primaire), à la mairie et au dispensaire. L'Arménie profite en moyenne de 300 jours d'ensoleillement par an, une énergie gratuite et renouvelable !

Cette démarche s'inscrit dans un projet global du Fonds Arménien intitulé "Energie Solaire en Arménie" (ESA) qui consistera à fournir des équipements solaires à 100 villages, ce qui représente 20 000 familles. Les Fonds Arméniens de 22 autres pays participeront à ce projet dont le Fonds Arménien de France est initiateur.

Présentation du village de Khashtarak

Khashtarak signifie en arménien "croix perchée", car les alentours du villages abondent de croix, toutes situées en hauteur. Comme dans beaucoup de villages pauvres du pays, la population vit uniquement de l'agriculture de subsistance et de l'élevage. Les hommes ne trouvant pas de travail sont obligés d'émigrer six mois de l'année en Russie afin de permettre au reste de la famille de survivre. Les familles nombreuses sont courantes et plusieurs générations vivent souvent sous le même toit. Les foyers disposent du gaz mais ne l'utilisent pas faute de moyen pour payer les factures. La plupart des maisons sont équipées d'un poêle à bois qui permet de se chauffer (la température peut descendre jusqu'à -10°), cuire les aliments et chauffer l'eau nécessaire aux usages domestiques. Seuls les enfants ont droit à une douche chaude régulière. Les adultes se lavent la plupart du temps à l'eau froide. Ces installations, parfois rudimentaires, ne sont pas dénuées de risques pour la santé (intoxication au monoxyde

de carbone) et contribuent à la pollution sans parler de la déforestation liée à une coupe de bois non raisonnée.

Confort & hygiène : L'installation d'un système d'eau chaude sanitaire apportera aux familles défavorisées une amélioration de leur qualité de vie (douches et usages domestiques). Sécurité : Baisse des risques d'intoxication au monoxyde de carbone. Environnement : Baisse de la déforestation et des émissions de CO2. Economies : Baisse des dépenses d'électricité des équipements publics (écoles, dispensaire, mairie). Revenus complémentaires : L’électricité non utilisée par les équipement publics sera revendue au réseau national. Investissement durable : La durée d'utilisation des panneaux solaires est d'environ 20 ans.

A quoi servira l'argent collecté ?

L'argent récoltés servira à acheter et installer les panneaux solaires pour 50 familles et 4 équipements publics (2 écoles, 1 dispensaire et 1 mairie) :

Détail :

1 famille équipée = 1 000€ 2 écoles = 4 600€ 1 dispensaire = 1 900€ 1 mairie = 3 400€ Contreparties et frais = 5 100€ TOTAL = 65 000€

Diffusez la campagne « Energie solaire pour le village de Khastarak » sur vos réseaux !

Donnez selon vos moyens (66 % du don est déductible du montant de l’impôt sur le revenu). Transférez ce message à vos proches avec un mot d’accompagnement.

Pour faire un don cliquer ICI https://www.helloasso.com/associations/le-fonds-armenien-de-france/collectes/energie-solaire-en-armenie/don

https://www.helloasso.com/associations/le-fonds-armenien-de-france/collectes/energie-solaire-en-armenie

Agenda - Péniche Anako : Notre sélection du mois de juin dédié aux diasporas

Agenda - Péniche Anako : Notre sélection du mois de juin dédié aux diasporas - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Après la dernière soirée de mai qui verra ce soir la prestation de Nara Noïan, auteure, compositrice, interprète et pianiste, née à Erevan, accompagnée de Artyom Minasyan au doudouk, la Péniche Anako dédie son mois de juin aux diasporas avec, entre autres, trois soirées consacrées à la musique arménienne et/ou à la fête : le 9 juin, la Soirée Keyf (fiesta bal-concert) avec Artyom Minasyan et Ela Nuroglu, le 25 juin, le concert de Djivani, Ensemble arménien de musique du Caucase et d’Anatolie, et le 28 juin, le concert de Zulal, trio a cappella.

Publié le 31 mai 2017

Péniche Anako

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Soirée Keyf

le vendredi 9 juin 2017 à 21 h 00

bal/concert

avec Artyom Minasyan et Ela Nuroglu

PAF : 5 euros

https://penicheanako.org/agenda/2017-06-09-soiree-keyf

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DJIVANI, ENSEMBLE ARMENIEN DE MUSIQUE DU CAUCASE ET D'ANATOLIE

le dimanche 25 juin 2017 à 17 h 00

Concert

15 euros, 12 euros t.r.

DJIVANI Ensemble arménien de musique du Caucase et d’Anatolie Jean-Pierre Nergararian, kamantcha et dirigeur de l’ensemble

Berdj Kouyoumdjian, oud Aïda Nergararian, kanun Gabi Loupignan, duduk Siranouche Hourdan, chant Philippe Chahbazian, ploul, shvi, doudouk, zourna parkabzouk Vartan Arslanyan, oud et saz Zadig Panossian, dehol

https://penicheanako.org/agenda/2017-06-25-djivani-ensemble-armenien-de-musique-du-caucase-et-d-anatolie

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Zulal

le mercredi 28 juin 2017 à 20 h 30

Concert

site www.zulal.org

En arménien, zulal veut dire eau limpide. Zulal, le trio a cappella, prend des mélodies populaires arméniennes et les tissent dans des arrangements délicats et complexes, en leur donnant un lyrisme sophistiqué et une nouvelle energie, tout en rappellant les racines rustiques. Les chanteuses, Teni Apelian, Yeraz Markarian, and Anaïs Tekerian, chantent ensemble depui 2002. Le trio a chanté dans des salles célèbres tels Getty Museum, Berklee College of Music, Carnegie Hall’s Weill et Zankel Recital Hall, The Kennedy Center’s Millennium Stage et le Symphony Space de New York, ainsi que des performances au Cirque du Soleil et le Silk Road Project. Le trio a écrit la musique du film Stone Time Touch et a enregistré 3 albums.

Zulal salue les joies et les épreuves de la vie au village arménien d’autrefois : les filles lisent leur destin au clair de lune, la fumée du tonir au matin, les jeunes mariées tissant des fils d’or dans leurs cheveux alors que d’autres filent la laine et les commérages. Ces images du passé reprennent vie dans les arrangements de Zulal, tout en nous rappellant un temps plus simple, nous offrant des brins d’assurance dans notre monde complexe et moderne.

Réservation : Arpi : 06 25 40 70 44 Léna : 06 64 91 51 74 Concert organisé avec le soutien de Hamaskaïne – Համազգային.

https://penicheanako.org/agenda/2017-06-28-zulal

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Tout l'agenda du mois de juin est accessible ICI.

Péniche Anako Bassin de la Villette face au 61, quai de la Seine 75019 PARIS Métro Riquet, Stalingrad ou Jaurès

https://penicheanako.org/agenda

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=96498

Agenda - Lyon: Vernissage de l'Exposition " Le Chemin de Guiragos

Agenda - Lyon: Vernissage de l'Exposition " Le Chemin de Guiragos - Collectif VAN - www.collectifvan.org - « Le Chemin de Guiragos » exposition photographique de Pascal Maguesyan et Jacques Avakian du 1er au 18 juin 2017 du jeudi au dimanche de 14h à 19h. Vernissage & rencontre-débat Jeudi 1er juin 2017 de 19h à 21h (12 rue Emile Zola – 69002 Lyon) avec la participation de l’Ensemble Nor Achough. Séance dédicace de l'ouvrage "sur le Chemin de Guiragos". Cette exposition est portée par l’Organisation Terre et Culture et soutenue par la Fondation Bullukian.

Publié le 12 mai 2017

UGAB Lyon 12 Rue Emile Zola, 69002 Lyon

« LE CHEMIN DE GUIRAGOS » Exposition photographique de Pascal Maguesyan et Jacques Avakian

Du 1er au 18 juin 2017 Du jeudi au dimanche de 14h à 19h

VERNISSAGE & RENCONTRE DÉBAT Jeudi 1er juin 2017 de 19h à 21h 12 rue Emile Zola – 69002 Lyon Avec la participation de l’Ensemble Nor Achough

SEANCE DÉDICACE DE L'OUVRAGE "SUR LE CHEMIN DE GUIRAGOS"

Cette exposition est portée par l’Organisation Terre et Culture et soutenue par la Fondation Bullukian.

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2 500 églises et 500 monastères d’Arménie Occidentale ont été transformés en “charniers de pierre” lors du génocide arménien. Au cours des terribles années de 1915-1916, près de 1,5 million d’Arméniens de l’Empire ottoman ont péri, suite aux déportations, famines et massacres de grande ampleur organisés par les “Jeunes-Turcs” .

Pour faire mémoire de cette tragédie, le journaliste, photographe et écrivain français Pascal Maguesyan a parcouru à pied les chemins où chrétiens arméniens, syriaques et chaldéens ont été conduits à la mort et leurs grandes civilisations anéanties.

Entrée gratuite

En savoir plus ici

https://web.facebook.com/events/415355668851839/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=96355

Agenda - "Peindre la mémoire-Témoigner de ces vies" : L'Exposition de F. Mayran au CNMA

Agenda - "Peindre la mémoire-Témoigner de ces vies" : L'Exposition de Francine Mayran au CNMA - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Centre National de la Mémoire Arménienne à Decines (Lyon) accueille "Peindre la mémoire-Témoigner de ces vies" l'exposition de Francine Mayran du 1 juin au 20 septembre 2017 dans son parcours européen. Vous êtes tous conviés au vernissage jeudi 1 juin à partir de 19h00. (Centre National de la Mémoire Arménienne 32 rue du 24 avril 1915, 69150 Décines-Charpieu.)

Publié le 16 mai 2017

Le Centre National de la Mémoire Arménienne à Decines (Lyon) accueille "Peindre la mémoire-Témoigner de ces vies" l'exposition de Francine Mayran du 1 juin au 20 septembre 2017 dans son parcours européen

Vous êtes tous conviés au vernissage Jeudi 1 juin à partir de 19h00

Une exposition de Francine Mayran, passeuse de mémoire, pour rappeler l'humanité des victimes de génocides, pour que leurs regards s'adressent à nous, nous demandant de nous réveiller face à la barbarie du monde.

Rien n’est plus fort que le témoignage direct !

Malheureusement bientôt les derniers témoins auront disparu; il nous faudra à notre tour porter leur mémoire et leur message. C’est cela l’objectif de son travail artistique.

Ce sera un moment exceptionnel de lien entre les mémoires des 3 génocides, avec une visite commentée de l'exposition et la présence de plusieurs témoins: Maurice Schiff (rescapé de la Shoah), Jean Pierre Kotchian (descendant arménien), Anny Romand (descendante arménienne), Jean Paul Ruta (Président d'IBUKA Lyon, rescapé du génocide des Tutsis)

L'artiste, ainsi que plusieurs des témoins y dédicaceront leur livre

Les vernissages sont toujours des moments émotionnellement très forts... avec quelques surprises chaleureuses et des rencontres dont nous pouvons tous nous enrichir humainement

Entrée libre

Centre National de la Mémoire Arménienne 32 rue du 24 avril 1915, 69150 Décines-Charpieu. Mercredi : 9h30-12h30 / 14h00-17h45 Vendredi : 9h30-12h30 / 14h00-18h15 Samedi : 9h30-12h30

Cette exposition est enrichie de films que l'artiste a monté, liant ses œuvres à des témoignages directs de rescapés et descendants. Certains films sont le fruit d'une collaboration avec des scolaires et des enseignants.

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=96388

Agenda - Colloque sur la pénalisation du négationnisme en Belgique - 09/06

Agenda - Colloque sur la pénalisation du négationnisme en Belgique - 09/06 - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Comité des Arméniens de Belgique organise un colloque sur la pénalisation du négationnisme en Belgique le 9 juin 2017, de 14h à 18h, à la Maison des Parlementaires (Salle des Congrès. Entrée : rue de Louvain 21 - 1000 Bruxelles.) Le colloque doit examiner la question de l’extension de la loi sanctionnant depuis 1995 la négation de la Shoah, au génocide perpétré par le régime jeune-turc ottoman contre les Arméniens, Araméens - Syriaques, Chaldéens, Assyriens - et Grecs pontiques, et à celui commis par le régime Hutu Power rwandais contre les Tutsi. Inscription indispensable au plus tard le 5 juin.

Publié le 30 mai 2017

Comité des Arméniens de Belgique

Colloque sur la pénalisation du négationnisme en Belgique - 09/06

Le 9 juin 2017, de 14h à 18h, à la Maison des Parlementaires

Salle des Congrès. Entrée : rue de Louvain 21 - 1000 Bruxelles.

Le colloque doit examiner la question de l’extension de la loi sanctionnant depuis 1995 la négation de la Shoah, au génocide perpétré par le régime jeune-turc ottoman contre les Arméniens, Araméens - Syriaques, Chaldéens, Assyriens - et Grecs pontiques, et à celui commis par le régime Hutu Power rwandais contre les Tutsi.

En 2015, une proposition visant à élargir le champ d’application de la loi à ces autres génocides a été déposée au Parlement. Elle a relancé une précédente proposition adoptée par la Chambre (Doc 51/1284), puis bloquée au Sénat (2005).

Où en est-on aujourd’hui ? Quels sont les obstacles ? Experts, juristes spécialisés et politiques feront le point (programme ci-dessous).

INSCRIPTION INDISPENSABLE au plus tard le 5 juin. Merci de bien vouloir vous inscrire à l’adresse [email protected] en indiquant: nom, prénom, date de naissance.

Adresse : Maison des Parlementaires (Salle des Congrès), Rue Louvain 21 - 1009 Bruxelles.

PROGRAMME

- 13h30 : Accueil

- 14h : Mot de bienvenue de Karen TADEVOSYAN, président du Comité des Arméniens de Belgique.

- 14h05 : Ouverture par Bernard COULIE. Professeur d’histoire orientale, de culture et d’identité européenne, ancien recteur de l’UCL. De l’empire ottoman à aujourd’hui. Un siècle de négationnisme.

- 14h25 : Olivier MAINGAIN. Député. Le rôle du Parlement dans la lutte contre le négationnisme du génocide.

- 14h45 : Michel MAHMOURIAN. Avocat au Barreau de Bruxelles. Ancien président du Comité des Arméniens de Belgique. La problématique de l’extension de la loi de 1995.

- 15h05 : Pause

- 15h25 : Frédéric KRENC. Avocat au Barreau de Bruxelles. Directeur de la Revue trimestrielle des droits de l’Homme. La pénalisation du négationnisme et la Convention européenne des droits de l’Homme.

- 15h45 : Alexandre COUYOUMDJIAN. Avocat au Barreau de Paris. Président de l’Association Française des Avocats et Juristes Arméniens (AFAJA). Vide juridique et négationnisme du génocide des Arméniens. Le cas français.

- 16h05 : DEBAT - questions/ réponses

- 16h50 : Déo MAZINA. Président d’IBUKA Mémoire et Justice - Belgique. Etat actuel du négationnisme du génocide des Tutsi.

- 17h10 : Nicolas ZOMERSZTAJN. Rédacteur en chef de la revue « Regards » du CCLJ (Centre Communautaire Laïc Juif). Pénaliser la négation de la Shoah et pas celle des génocides des Arméniens et des Tutsi, une position indigne.

- 17h30 : - Conclusions

Modérateur : Tigrane YEGAVIAN, journaliste.

Une interprétation simultanée français-néerlandais sera assurée.

http://armencom.be/fr/ev%C3%A9nements/1374-colloque-sur-la-penalisation-du-negationnisme-en-belgique-09-06

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=96482

Agenda - Paris : Présentation de l'ouvrage de Gérard Guerguerian

Agenda - Paris : Présentation de l'ouvrage de Gérard Guerguerian - Collectif VAN - www.collectifvan.org - L'Institut Tchobanian et l'UGAB France ont le plaisir de vous inviter à une rencontre avec Gérard Guerguerian à l'occasion de la parution de son livre "Nagorny Karabakh, entre sécession et autodétermination" au Centre culturel Alex Manoogian, 118 rue de Courcelles, 75017 Paris (M° Courcelles), en présence du représentant de l'Artsakh en France, Hovannès Guevorkian, rencontre modérée par Laurent Leylekian. Pour des raisons de sécurité, inscriptions avant le 12 juin.

Armenoscope

Présentation de l'ouvrage "Nagorny Karabakh, entre sécession et autodétermination" le 14 juin 2017 à 20h00

Institut Tchobanian / UGAB France

Rencontre avec Gérard Guerguerian à l'occasion de la parution de son livre "Nagorny Karabakh, entre sécession et autodétermination". En présence du représentant de l'Artsakh en France, Hovannès Guevorkian, rencontre modérée par Laurent Leylekian.

Pour des raisons de sécurité, inscriptions avant le 12 juin. Rens. et inscriptions [email protected].

Centre culturel Alex Manoogian, 118 rue de Courcelles, 75017 Paris (M° Courcelles)

http://www.armenoscope.com/agenda/activite.asp?num=7133&type_info=ponctuelle

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=96490

Agenda - Journée de la mémoire de l’Holocauste : Expositions et événements en FranceAgenda - Journée de la mémoire de l’Holocauste : Expositions et événements en France - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le

Mémorial de la Shoah étend son activité et son travail de prévention du racisme, de l’antisémitisme et des génocides au-delà de ses murs. En France, de nombreuses villes accueillent une partie de la programmation et du Mémorial.

Mémorial de la Shoah

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Expositions et événements en France

Le Mémorial de la Shoah étend son activité et son travail de prévention du racisme, de l’antisémitisme et des génocides au-delà de ses murs. En France, de nombreuses villes accueillent une partie de la programmation et du Mémorial.

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SHOAH ET BANDE DESSINÉE du 19 janvier au 30 octobre 2017

L'exposition

La mémoire contemporaine réserve une place particulière à la Shoah, un événement sans précédent dans l’Histoire. Le propre de tout événement est d’être historicisé, médiatisé, bref de devenir sujet de fiction. Le génocide des Juifs d’Europe ne pouvait y échapper. Non sans prudence, erreurs et tâtonnements, parfois avec génie, la bande dessinée s’est donc emparée de la Shoah.

C’est ce parcours historique et artistique dans ce qu’il est convenu d’appeler le 9e art que vous invite à explorer l’exposition Shoah et bande dessinée, en interrogeant les sources visuelles de ces représentations, leur pertinence, leur portée et leurs limites.

Il appartenait logiquement au Mémorial de la Shoah de s’emparer du sujet, de s’interroger sur les tenants et les aboutissants de cet art, populaire s’il en est, et ce dans toute sa diversité, des comics à la bande dessinée franco-belge, des romans graphiques aux mangas.

Autour de cette exposition, de nombreuses rencontres sont organisées au Mémorial, dont celle du 22 janvier 2017 sur le thème « Pourquoi les super-héros n’ont-ils pas libéré Auschwitz ? » avec la présence exceptionnelle de Chris Claremont, l’homme qui fit de Magneto (X-Men) un rescapé de la Shoah.

http://expo-bd.memorialdelashoah.org/expositions.html

http://www.memorialdelashoah.org/evenements-expositions/commemorations/manifestations-commemoratives-a-vocation-pedagogique.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95487

Agenda - Paru : Génocide. Anatomie d’un crime et Genèse du droit international d'Yves TernonAgenda - Parution : Génocide. Anatomie d’un crime et Genèse du droit international d'Yves Ternon - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous annonce la parution des ouvrages d’Yves Ternon Génocide. Anatomie d’un crime, éd. Armand Colin, 2016, et Genèse du droit international. Des pères fondateurs aux conférences de La Haye, éd. Karthala, 2016.

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Génocide - Anatomie d'un crime d'Yves TERNON - Préface d'Annette Becker

Editeur : Armand Colin Année : 2016 Imprimeur/Fabricant : 95-Domont : Dupli-print Description : 14 x 22 cm, 304 pages Collection : Le temps des idées Notes : Contient 4 articles publiés précédemment dans la "Revue d'histoire de la Shoah" et 3 exposés faits lors de conférences, de colloques ou d'enseignement dispensé par le Mémorial de la Shoah. - Bibliogr. p. 288-292. Index Sujets : Racisme - Histoire - Génocide -- 20e siècle ISBN : 9782200614423 Bibliothèques : Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne, Paris Prix : 23,90 euros Achat possible sur : Amazon

Présentation

Génocide. Ce néologisme, créé par Rafael Lemkin en 1943 pour signifier la destruction des Juifs d’Europe, assassinés pour ce qu’ils étaient, n’appartient hélas pas au passé. Avant la Shoah, le monde avait été témoin du génocide des Arméniens en 1915 ; plus près de nous, en 1994, les Tutsi furent également les victimes de ces destructions de masse. Yves Ternon s’est consacré depuis les années 1960 à l’étude de la médecine allemande sous le national-socialisme. Il est depuis devenu un historien de premier plan sur la question du crime de génocide.

Cet ouvrage, qui constitue la synthèse de ses recherches sur la question,

est consacré dans un premier temps à « décortiquer » les sources idéologiques, juridiques et historiques ; dans un second temps, aux paramètres ayant conduit à leur application visant à la destruction du peuple arménien de l’Empire ottoman, des Juifs d’Europe et des Tutsi du Rwanda.

La préface de l’historienne Annette Becker revient sur le parcours d’Yves Ternon, parcours ayant abouti à cette réflexion autour de la genèse du racisme biologique et du crime de génocide.

Une réflexion nécessaire à l’heure où le monde est de nouveau plongé dans d’autres formes de violences.

Analyse scientifique. Le terreau idéologique : "Penser, classer, exclure. Origine du racisme biologique". L'infraction criminelle : "Qu'est-ce qu'un génocide ?" Méthode de travail : "Approche comparée des génocides avérés du XXe siècle : génocide des Arméniens. Génocide des Juifs d'Europe Génocide des Tutsi au Rwanda". Dossiers criminels. Le rôle de la guerre dans l'accélération du processus génocidaire. "Violations des lois et coutumes de guerre au cours des guerres des Balkans (1912-1913)". "Le génocide des Arméniens de l'Empire ottoman (1915-1916). Cent ans de recherche". Première étape de la mise en application du racisme biologique par purification de la race allemande : "L'Aktion T4. De l'usage des chambres à gaz par l'organisation SS". Les méfaits de l'ethnisme : "Le génocide des Tutsi au Rwanda (avril-juillet 1994)

http://www.armand-colin.com/genocide-anatomie-dun-crime-9782200614423

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Genèse du droit international : Des Pères fondateurs aux conférences de la Haye Broché – 18 avril 2016 de Yves Ternon (Auteur)

Détails

ISBN : 9782811114534 Nombre de pages: 480 Hauteur: 215 mm Largeur: 135 mm Date de parution: 2016 Date de publication: 18/04/2016 Editeur: Karthala Prix : 27,00 €

Résumé

Comme le développe Yves Ternon dans cet ouvrage, le droit international est l’œuvre de Pères fondateurs. Pour chacun d’eux, son élaboration se situe dans un espace politique et un mouvement de pensées qui influencent leur œuvre. Ce droit, ils l’ont construit avec les philosophes, les publicistes et autres témoins de leur temps, tout en demeurant attachés aux intérêts de leur nation.

Description complète

Pendant plus de vingt siècles, les jurisconsultes ont débattu du droit. Traitant des lois naturelles, ils faisaient référence aux principes moraux du monde civilisé et à la nécessité pour les États de s’accorder sur des règles qui leur permettraient de coexister dans la paix. Après qu’Athènes eut ébauché les premières règles d’un droit international privé, Rome rédigea un jus gentium, ensemble des droits accordés aux peuples étrangers, un droit que Justinien codifia pour le monde chrétien.

Au XVIe siècle, le théologien catholique espagnol Vitoria pose la première pierre de l’édifice d’un droit des gens, expression de la renaissance de l’humanisme. Au XVIIe siècle, Grotius fixe les règles de ce droit dans la guerre et dans la paix, alors qu’au terme de la guerre de Trente Ans, la paix de Westphalie tente d’établir un équilibre européen. Les jurisconsultes du XVIIIe siècle incluent le droit des gens dans le droit naturel, puis Vattel, dans un ouvrage écrit en langue française – et non plus en latin – dissocie ces deux droits, au nom de la raison. Les Lumières, les Révolutions américaine puis française, l’Empire napoléonien imposent les principes des droits de l’homme : on commence à parler d’un droit international.

Au XIXe siècle, conscients de la nécessité de contenir les violences de guerre, les jurisconsultes posent les fondements d’un droit pénal international. Au terme de congrès et de conférences, ils les font adopter par de plus en plus de nations. Néanmoins, à la veille de la Première Guerre mondiale qui ouvre un siècle de violences extrêmes, ce droit n’est qu’une ébauche.

Comme le développe Yves Ternon dans cet ouvrage, le droit international est l’œuvre de ces Pères fondateurs. Pour chacun d’eux, son élaboration se situe dans un espace politique et un mouvement de pensées qui influencent leur œuvre. Ce droit, ils l’ont construit avec les philosophes, les publicistes et autres témoins de leur temps, tout en demeurant attachés aux intérêts de leur nation.

Yves Ternon, historien, s’est spécialisé dans l’étude des crimes de masse et a initié une approche comparée des trois génocides qui ont marqué le XXe siècle : des Arméniens de l’Empire ottoman, des Juifs dans l’Europe occupée par les nazis et des Tutsi du Rwanda. Il a notamment publié : Les Arméniens. Histoire d’un génocide ; L’État criminel (ces deux livres aux Éditions du Seuil) ; Guerres et génocides au XXe siècle (chez Odile Jacob).

http://www.karthala.com/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95363

DOSSIERS PERMANENTS

Observatoire du Négationnisme du Collectif VANRécapitulatif des principaux faits et articles négationnistes relevés depuis 2006.

SOMMAIRE : http://www.collectifvan.org/article.php?id=21105

EphéméridesLa rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).

Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie)

Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)

SITES INTERESSANTSVisitez notre page de liens : http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7

QUELQUES INFORMATIONS SUR LE SITE DU COLLECTIF VAN

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Retrouvez toutes les traductions de la presse anglophone ou turcophone dans notre rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

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Veille-Media Toutes les Veilles-Media à télécharger sur : http://www.collectifvan.org/rubrique_veille.php?r=9&page=1

MEDIAS

Quelques émissions TV & radios où les citoyens peuvent intervenir

Soyez un citoyen actif et participez aux débats dans les médias.

Quelques coordonnées :

TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40 Internet : www.tf1.fr

France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74 Internet : www.france2.frEmail : [email protected]

France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02 Internet : www.france3.frEmail : [email protected] [email protected]

Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15 Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34 Internet : www.cplus.fr

France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9 Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00 Internet : http://www.france5.fr/Email : http://www.france5.fr/contact/

Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur : http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm

Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00

Internet : www.arte-tv.comEmail : [email protected]

M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10 Internet : www.m6.fr

iTélé - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01 Internet : www.itelevision.fr

LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50 Internet : www.lci.fr

Quelques émissions TV :

France2 :

Relations.france2

Participez

"On n'est pas couché"Chaque samedi soir, en deuxième partie de soirée, retrouvez Laurent Ruquier entouré de Natacha Polony et Aymeric Caron. Vous voulez donner votre avis ? Contactez l'émission au 01 41 11 11 11 On n'est pas couchéParticipez au débat sur le Forum.

Ce soir (ou jamais !) de Frédéric Taddéï. Tous les vendredis, en direct à 22h30 Participez au débat sur le Forum.

Mots croisés avec Yves Calvi Tous les lundis, en deuxième partie de soirée, Mots croisés provoque et nourrit le débat citoyen avec ceux qui font l’actualité. Une fois l'émission terminée, continuez le débat sur le Forum.

Quelques émissions Radio :

Europe 1www.europe1.frSemaine de 10h30 à 12h00 Jean-Marc Morandini Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la télé de la

veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.

RTLwww.rtl.frEn semaine de 13h00 à 14h00 Pierre-Marie Christin"Les auditeurs ont la parole" Pierre-Marie Christin présente de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après 14H, vous pouvez laisser vos messages sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission.

France Interwww.radiofrance.fr

Le téléphone sonne En semaine de 19h20 à 20h00Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne... - le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h - Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir". - le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms) Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralité.

Là-bas si j'y suisEn semaine, à 15h Exprimez-vous sur le répondeur de « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 ou par mail : [email protected].

RMCwww.rmcinfo.fr

BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info Du lundi au vendredi de 6h à 10h. Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin &Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min).

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L'association des auditeurs de France Culture

L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières.

L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :

- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;

- la préservation de son identité et de sa spécificité ;

- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;

- son ouverture aux différents aspects de la culture ;

- son rayonnement et développement de son influence ;

- sa pérennité.

L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique.

Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected]

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Collectif VAN[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme]

BP 20083, 92133 Issy-les-Moulineaux - France Boîte vocale : +33 1 77 62 70 77 - Email: [email protected]

http://www.collectifvan.org

Les Infos Collectif VAN sur :http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=0