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SUNSET MUSIC5 av de Larrieu - 31100 TOULOUSE

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Créé par le label Karnage Records, « Coalition of Sound System » naît dans les années 2000 avec l’idée de réunir tous les sounds systems « alliés » de l’époque (Tnt, Infrabass, Heretik, Fox Tanz, Spiral Tribe, Fraktal, Voodooz, Dpv…) lors d’une même soirée tournée vers les musiques les plus extrêmes de la scène électronique.

Progressivement le festival s’ouvre à d’autres horizons et accueille d’autres crews et d’autres styles musicaux (Nuskool Break, Drum n Bass, Trance, Techno…). « Coalition Of Sound System » devient le « Festival Koalition ». Se déclinant sur 2 ou 3 soirs, il offre désormais jusqu’à 8 stages et plus de 80 artistes Djs, Vjs et performeurs.

Cette année aucune limite à l’extase et au divertissement, retrouvez vos univers musicaux favoris à travers une programmation articulée autour du thème :« Koalition Horror Story ».

Le 31 octobre, les esprits de la Trance et de la Techno viendront hanter deux gale-ries du temple, expérimentations secrètes et particulièrement innovantes seront à l’œuvre.

Pour la deuxième nuit, les spectres du Hardcore et de la Bass Music viendront enhardir l’intégralité du sanctuaire et vous confronter à vos plus grandes frayeurs.

WE ARE KOALITION !

É D I T I O N 2 0 1 4

www.festival-koalition.com

2. Tu es reconnu pour produire du Crossbreed / Industriel, comment le Hardcore est entré dans ta vie ?Peu de gens savent que j’étais totalement dans le Breakcore / Drum n Bass / Uk Hardcore à l’époque. Il n’y avait pas beaucoup de sous-genres au début, et j’ai eu mon premier contact grâce à des amis. Quand je les ai vus créer leurs morceaux, j’ai de suite voulu comprendre le processus et en faire par la suite. Je suppose que j’ai vraiment aimé ça car je pouvais laisser mes frustrations de côté et y inclure toute ma rage. Aujourd’hui, je suis apaisé avec moi-même, ma musique devient plus subtile, mais avec toujours autant d’énergie.

3. L’année dernière, tu as monté ton label « Heresy » (sous-label de The Third Move-ment) avec de belles sorties d’ I:Gor, Tatlum, Deathmachine…Que peut-on attendre dans l’avenir ?Attendez-vous à ce que nous représentons : qualité et brutalité ! Nous portons l’accent sur la musique et non sur la quantité. La prochaine sortie sera de « Switch Technique » pour le 08, avec 2 morceaux Crossbreed violents qui marquent le retour du « Don » !

4. Pour parler de production, quel est ton processus de création, quels sont les élé-ments qui viennent en premiers ?Cela dépend vraiment dans quel état d’esprit je suis. Parfois je travaille sur l’atmos-phère du morceau avant de lancer la séquence de « Kick ». Il arrive que des choses intéressantes se créent par accident. Mais si je dois suivre un plan, je commence par le « Kick » et les percussions. Si l’ensemble sonne bien, je sais que je suis dans la bonne direction. Par la suite, j’y inclue d’autres éléments (fxs, synths) et je travaille la structure du morceau. Mais je dois avouer que je suis chaotique en studio.

5. Un dernier mot ?J’espère que vous mourrez à la Koalition, à cause des fréquences assassines que je vais vous envoyer ! PS: I love you.

1. Salut Davy, nous sommes heureux de te revoir à Toulouse. Qu’est-ce que le public peut attendre de ta presta-tion cette fois ? En premier, j’aimerais préciser que ma première expérience avec le pu-blic toulousain m’a rappelé pourquoi je faisais ce métier.Je suis donc vraiment impatient de jouer mes nouveaux morceaux. Il y a toujours un mystère quand vous les jouez, de savoir si ils sonnent bien, voir la réaction du public, si le message est compris…c’est quelque chose qui me préoccupe.

soundcloud.com/igneonsystem

soundcloud.com/billain

1. C’est un plaisir de t’avoir à nouveau à Toulouse, as-tu un feeling particulier avec cette ville ?Le plaisir est partagé. Ça a été incroyable à chaque fois à plusieurs niveaux pour être honnête. Je ne crois pas au système sans âme des Djs qui viennent, jouent et repartent. Ce snobisme n’a rien à faire dans la musique. Construire des amitiés solides a toujours été et sera tou-jours mon objectif. De Kosen à NeurofunkGrid, tout est question d’amitié. La France et la Bosnie ont cette communication et cette énergie en commun, je suis heureux qu’elles soient perçues dans mes mixes. C’est un des lieux où j’ai toujours envie de rester quelques jours de plus pour voir les potes de Kosen et de NFG.

2. Dis-nous en plus à propos de ces deux dernières années, il semble qu’elles aient été les plus productives et constructives de ta carrière.Je n’en ai pas fait assez, je suis loin d’être satisfait. Car vous n’entendez pas ce qui patiente sur mon bureau. J’ai des tonnes de nouveautés et très peu de labels peu-vent prendre le risque de les signer car, je le reconnais, ces morceaux sont très loin des standards de l’industrie musicale, et cela demande du courage et des certitudes. Mais je suis un mec obstiné qui veut des nouveaux standards et de l’innovation. J’irai au bout de mes envies, quoi qu’il arrive. Avec mes films également. J’admet que ces années ont été très constructives, mais ces derniers morceaux avaient déjà 3 ou 4 ans, donc ils n’ont rien de nouveau pour moi si vous voyez ce que je veux dire, c’était juste un échauffement...

3. Tu es aussi un excellent Dj, tes performances sont toujours très énergiques !J’adore communiquer avec la foule, j’aime jouer des classiques et de la nouveauté mais je garderai toujours une place pour l’histoire de la Dnb dans mes valises. C’est important de mixer le passé, le présent et le futur ensemble parce que c’est le seul moyen de propager l’esprit de la Dnb. Le mix est un point de vue de l’artiste, il a besoin d’être fort et intelligent plutôt qu’une simple pub pour les labels. Respecte le travail des gens et tout le monde te respectera. Mais bon, c’est juste mon opinion !

4. Que peut-on attendre de toi cette année ? Des nouveautés musicales, une tournée ?Des court métrages, des remixes, collaborations, une tournée en Australie et beau-coup de shows en Europe.

5. Un dernier mot ?Je vieillis et je me rends compte que ma vie passe par des câbles, des programmes et des sons dans ma tête. Je réalise que le Neurofunk est un mode de vie et je le vis au quotidien car je n’ai rien d’autre, même pas de sport ou d’autres choses que les gens normaux font. Je pense que ce serait une perte de temps, je ne vis qu’au travers d’une grille digitale pleine de gens qui font la même chose que moi. C’est quelque chose que le 21ème siècle a apporté.

1. Bonjour Céline! Pour ceux qui ne le savent pas tu es l’initiatrice du label Kosen Production et de son grand frère Karnage Records, comment t’es venue cette vocation ?Logiquement, de ma passion pour les musiques électroniques. Thanos étant le créateur de Karnage, j’ai voulu monter ma propre structure et organiser des évènements avec Kosen Prod. Je me suis ensuite naturellement tournée vers la production des artistes talentueux qui m’entouraient.

2. Fort de 3 ans d’existence et plus d’une dizaine de sorties digitales, Kosen Prod semble avoir acquis une certaine maturité, quels sont les prochains ob-jectifs du label ? Organiser quelques « Label nights » hors de Toulouse, réaliser de nouvelles collaborations, signer de belles découvertes internationales tout en dévelop-pant nos artistes déjà signés.

3. À l’origine tu ne travaillais qu’avec des artistes français puis tu sembles avoir pris un tournant international, comment est venu ce changement ?Au début, avec Snotrocket (le directeur artistique) nous avions une vision « familiale » du label, nous avons donc produit des artistes comme K12 & The Clamps, Wobble Boy & Discobangerz, Bounce!!!, Animals In Cage et Elleon nous faisait les artworks. Les soirées et les rencontres nous ont donné envie d’accélérer le processus. Cette année, Opsen & Primal Therapy sont devenus « A&R » pour nous seconder. Nous avons pu agrandir notre champ de vision, trouver de nouveaux graphistes et d’autres artistes à produire.

4. Depuis ses débuts Kosen a toujours mis un point d’honneur à promouvoir des talents émergents, comptes-tu suivre cette ligne de conduite ?Cette année nous développerons les producteurs déjà signés sur le label (Kil-ler Industries, Sobec, The Clamps, Opsen & Primal Therapy) avec quelques sorties « découvertes » et quelques guests (Kosmopolitan remix).

5. Le mot de la fin ?Un grand Merci à tous les gens qui nous suivent, merci à mon crew sans qui rien ne serait possible.

C É L I N E KO S E N P R O D

www.kosenprod.com

T H E STO RY

Ce qui n’était initialement qu’une petite chaîne YouTube née du désir de promou-voir le Neurofunk est maintenant la principale source de musique et d’informa-tion du genre sur la toile. Au fil des ans NeurofunkGrid a bâti sa réputation en permettant à de nombreux nouveaux talents de démontrer leur savoir-faire, tels que Joe Ford, Memtrix, L 33 et bien d’autres.

Parallèlement Kosen Production, asso-ciation toulousaine militant dans la scène Bass Music depuis plusieurs années, allie l’organisation d’évènements ainsi que le management d’artistes au travers de son empreinte digitale.

Kosen Prod a rassemblé plus d’une cen-taine d’artistes internationaux lors d’évè-nements devenus des références dans le milieu, comme la Konnect Session et le Festival Koalition, réunissant plus de 15 000 personnes chaque année.

C’est lors de l’une de ces soirées que la connexion entre Neurofunkgrid et Kosen Prod opéra, décidant d’allier leurs compétences pour créer une entité capable de promouvoir une sélection d’artistes prometteurs et de les faire découvrir sur scène à travers l’Europe.

La structure « Enter The Grid » développera l’organisation de soirées et le booking d’artistes qu’elle plébiscite. Une dizaine d’artistes internationaux ont d’ores et déjà rejoint le vaisseau depuis quelques semaines afin de former un roster intergalac-tique.

facebook.com/enterthegridevents

D J A N N E L I

plusieurs des plus grand festivals tels que le Burning Man, l’Universo Paralello et le Boom. En 2006 j’ai ajouté de la Techno Minimale et de l’Electro dans mes valises et j’ai coproduit un morceau avec Alex BPM, « Techedelic », sous le nom d’EarTillery. Ces dernières années j’ai également joué de la Trance Progressive et de l’EDM, j’aime beaucoup le développement de ces genres et j’ai réalisé que cet éclectisme m’inspire !

2. Quels sont tes meilleurs souvenirs de scène en France ?J’en ai deux, le Full Love by ETC au Cabaret Sauvage en 2006 et le Festival Triphonik en 2013 ici même. 3. Quel fut ton premier coup de cœur en musique électronique ?Je me suis intéressée à cette nouvelle vague en 92 principalement grâce à « U96 – Das Boot ». Mais je suis réellement tombée amoureuse en 94, j’ai été impressionnée quand « Scooter – Hyper Hyper » a commencé à être joué en boite. J’ai voulu en sa-voir plus sur ce style et j’ai acheté la compilation « Mayday - The Raving Society (We Are Different) », ce nom est devenu mon mode de vie, je suis devenue une raveuse !

4. Quand es-tu tombée dans la Trance ?En 2000 alors que j’écoutais l’album d’Atmos « Headcleaner » et une compilation in-cluant son morceau « The Only Process » ainsi que « Pete Lazonby - Sacred Cycles ». 5. Quelles sont tes principales influences musicales ?J’ai commencé à jouer du piano à l’âge de 4 ans, plus tard j’ai appris la flûte et j’ai inté-gré des orchestres de musique Classique, au même moment je copiais beaucoup de cassettes prêtées par des amis, ce qui m’a permis de découvrir Iron Maiden, Metal-lica, Anthrax et Bad Religion ! Les artistes suivants m’ont beaucoup influencée par la suite : Commander Tom, Gary D, Dj Scot Project, Emmanuel Top, Moby, Junion Jack... Aujourd’hui mon cœur va vers Major 7, Sub 6, Loud, Rinkadink...

6. Un dernier mot ?« Nourrissez-vous de la musique » ! Parce que j’ai parfois l’air d’avoir des tics sur scène, de me nourrir des sons, j’ai découvert qu’être Dj n’était pas une profession, c’est une passion ! Les tics peuvent être alimentés par des émotions négatives ou positives, pour moi l’excitation et l’anticipation, tous les Djs passionnés souffrent de ces tics !

1. Peux-tu te présenter au pu-blic français ?J’ai commencé ma carrière en 98 devenant la première « Djette » suèdoise. Je vou-lais amener la musique un-derground telle que l’Acid-Techno dans les clubs ! Aux alentours des années 2000 j’ai commencé à jouer de la Psytrance, depuis j’ai joué dans le monde entier, dont soundcloud.com/djanneli

1. Bonjour Ian, tu es le fondateur de NBM, peux-tu nous en dire un peu plus ?Oui, l’aventure a commencé il y a bientôt 3 ans. L’idée a germé d’un rêve et d’une en-vie commune de longue date, qui reposait surtout sur l’envie de promouvoir ce cou-rant musical. Au fil du temps nous avons rencontré des personnes qui nous ont per-mis de concrétiser nos projets à 200% : je parle bien sur de Karnage et Kosen Prod, ça fait plaisir de rencontrer une team aussi carré avec la même vision : la musique.

2. Après plusieurs soirées et un festival (Triphonik), tu as décidé de monter le label « NBM Records », quels sont les objectifs et quels styles y sont représentés ?Oui le label est actif maintenant depuis janvier 2014. Les objectifs sont de dénicher surtout des nouveaux artistes et de leur offrir un pont vers l’avenir en sortant leurs morceaux. Je mets un point d’honneur à présenter les artistes du roster NBM bien sûr mais aussi à produire mes petits coups de cœur. Les styles représentés sont la Trance Progressive, la Techno, le Off beat, la Psy Trance et nous avons comme projet d’ouvrir une branche Chill Music.

3. Quelle est ta vision de la scène Trance en France, et quelles sont tes idées pour son développement ?Je pense que la scène Trance en France redore son blason, et subit un essor actuel-lement. On a pu le voir au fur et à mesure de nos soirées, de plus en plus de gens s’y intéressent et y prennent goût. Pour ce qui est du développement, je pense qu’il est important de garder des programmations toujours aussi riches et éclectiques avec l’idée de cultiver le public. Ne pas toujours taper dans le cliché afin que nous soyons toujours aussi surpris avec des programmations pointues.

4. Quelles seront les prochaines sorties et soirées du label ? Actuellement le premier Ep de Maokai vient de sortir « Overpowered » avec un remix du « The Late Stages » de The Clamps. De nombreuses sorties sont prévues tout au long de l’année, ainsi que des compiles du crew en free download. Le plus gros projet sur le label actuellement c’est le 1er album de Groove Inspektorz, avec des colla-borations nationales et internationales. Pour la promo-tion de cet album une tournée en France et à l’étranger est prévue. Nous avons également programmé le Festival Triphonik #3 le 20 mars prochain à Toulouse.

5. Le mot de la fin ?« C’est aussi ça NBM » !

www.nbm-records.com

mcore ». J’ai ensuite participé a la création du sound system Toulouse Hard Core, puis j’ai pris une autre direction en réalisant les soirées Lost Island avec Thx, qui sont devenues par la suite les soirées Koalition.

2. En 98 tu montes ton propre label, peux-tu nous présenter tes objectifs, tes choix et l’orientation artistique de Karnage Rec ?1998 fût l’année du Karnage 01, réalisé par Mouse. L’ambiance et la structure sonore contribuèrent pour beaucoup à définir les bases du Hardcore Indus-triel. Puis après plusieurs grosses sorties (Radium, Alcore, Joshua, Kepa La Pierre), le label a marqué une pause avant de revenir en force sous l’impul-sion de The Clamps, avec 6 sorties récentes. Notre style se veut Hardcore In-dustriel / Crossbreed et nous sommes toujours à l’affût de nouveaux artistes.

3. Quelle est ta vision de la technique et des compétences que doit avoir un Dj ? L’évolution du djing a été très importante notamment ces cinq dernières an-nées avec l’arrivée du numérique. Bien qu’ayant toujours les platines à la maison, je suis passé au contrôleur pour éliminer tous les problèmes tech-niques liés à l’utilisation du vinyle. De plus l’offre au niveau des morceaux est devenue nettement plus importante en numérique. Je pense que les com-pétences premières d’un Dj, résident dans sa selecta et dans l’attention qu’il porte au public. Les avancées techniques ont étés très importantes grâce à l’utilisation des points cue, des effets, des boucles...

4. Quel est ton sentiment sur l’évolution du mouvement techno en France ? Je pense que la techno bien que s’étant professionnalisée, subit encore beau-coup trop d’interdictions (free, festivals...), la répression s’est d’ailleurs ac-centuée cette année. De plus en plus de normes doivent être respectées alors que la menace d’annulation est toujours aussi présente. En Belgique et aux Pays-Bas pour ne citer que ces pays, il y a dix fois plus de festivals de grandes tailles qu’en France. Il serait donc temps d’avoir un peu plus de soutien des autorités afin de permettre au mouvement d’avoir la place qu’il mérite.

5. Que peut-on te souhaiter pour 2014 ?La santé et pouvoir continuer à faire ce que j’aime.

1. Tu es présent au sein de la scène Electro-nique depuis 20 ans, peux-tu nous raconter ton parcours dans les années 1995-2000 ? J’ai démarré en 1994 par la création de « Fraktal Concept » avec M.a.t.t et Fred, cette entité avait pour but l’organisation de raves dans le sud de la France, mais aussi la création d’un label musical Fraktal Record, qui collaborera par la suite avec « Stor-

T H A N O Ssoundcloud.com/thanos

Pour la 10ème sortie vinyle Karnage, le label s’est employé à diversifier son uni-vers au travers de 4 morceaux d’artistes connus ou en devenir. En face A, Igneon System, acteur princi-pal de la scène Crossbreed internationale, nous assène de kicks violents et d’ambian-ces indus avec « Play For Blood ». Nous poursuivons avec « Lily’s Theme » de The Clamps qui mélange subtilement une atmosphère classique avec la puis-sance caractéristique du Hardcore. En Face B, un invité d’honneur venant d’Aus-tralie, Splinter Cell, nous martèle à grand coup de « kick & snare » avec le morceau « Killer ». Pour finir, nous retrouvons les tchèques District7, aussi connus sous le nom d’Hungry Beats, avec un morceau Crossbreed des plus ravageurs. Un vinyle qui réunit l’essence même du Hardcore « New Generation ».

L’anglais Tugie revient sur Karnage pour un 4 titres aux accents Uk Industriel.

Le 1er morceau, « Begotten Wrath » nous amène dans un univers mélancolique dy-namisé par une rythmique soutenue. Le morceau éponyme « Fear Control », quant à lui nous plonge directement dans une ambiance plus dancefloor et rava-geuse, libérant les jambes les plus alan-guies. Nous enchaînons avec « Memories In Music », savant mélange d’atmos-phères planantes et de breaks triturés, dé-finissant le son UK Hard par excellence. Le dernier morceau, « Symphonic Des-troyer », ne manque pas de nous achever pour finir notre écoute en beauté.

KA R N AG E 1 0N E V E R G I V E U P

KA R N AG E D I G I TA L 0 2F E A R C O N T R O L

À ÉCOUTER SUR :soundcloud.com/karnage-records

À ÉCOUTER SUR :soundcloud.com/kosenprod

À ÉCOUTER SUR :soundcloud.com/neurofunkgrid

La nouvelle sortie gratuite de NeurofunkGrid nous vient d’Impak, un de ces producteurs discrets qui fait en sorte d’épater tout le monde à chaque nouveau morceau. Cet Ep n’est pas en reste, affûté et mélodique, Im-pak prouve qu’il a ce qu’il faut pour devenir un nom incontournable de la scène Neuro.

N F G 1 0 - T H E H U M

KO S E N 1 1 - S O B E CNouveau talent fraîchement arrivé et récemment signé sur Kosenprod, le hollandais Sobec nous gratifie d’un Ep en téléchargement gratuit.Au travers de 2 morceaux, « Microbe » et « Thor », il nous démontre ses capacités de production, agrémen-té d’un sound design futuriste et d’un profond sens du mystère. Saupoudré de sons organiques et de basses profondes, cet Ep nous amène au plus profond de son univers.

Cet opus met à l’honneur des nouveaux talents de la scène Drum n Bass : Inward Phase, Opsen & Primal Therapy et Sobec.Cet Ep débordant d’énergie, entraîné par un sombre bourdonnement tapi de basses qui donne le ton, entre mélange de sonorités tribales, de cliquetis métalli-ques et de mélancolie façon Neuro. Les artistes nous donnent leur vision d’un « Broken world », en produi-sant des morceaux qui nous entrainent au fond d’une ville détruite par la fin du monde.

KO S E N 1 0 - B R O K E N WO R L D

1. Bonjour Christine & Stefan, bienvenue à Toulouse. Est-ce votre première venue dans la ville rose ?Oui c’est notre première fois, nous sommes curieux de voir et ressentir Toulouse.

2. Votre album est sorti l’année dernière et continue à faire parler de lui. Que ressentez-vous à ce propos et quelle est la prochaine étape ?Lorsque nous écoutons « Sprouted and Formed » aujourd’hui, nous sommes surpris de voir que nous sommes toujours très heureux du résultat. Nous adorons notre album et nous sommes comblés de vous entendre dire qu’il suscite encore de l’in-térêt. La prochaine étape est un nouvel album qui est en cours de développement.

3. Quel est votre méthode de création ? Commencez-vous vos morceaux avec des élé-ments spécifiques ?Nous avons une fontaine inépuisable de matières, parce que nous créons des sons différents et avons de nouvelles idées chaque jour. Pour notre album, nous avons dé-veloppé environs 3,5 Go de fichiers par chanson. Nous essayons de créer la meilleure version d’une chanson et supprimons les éléments restants. 4. Il semble y avoir un grand bagage culturel dans votre musique, pourriez-vous nous dire qu’est-ce qui vous inspire le plus ?Ce que nous aimons dans la musique classique c’est sa valeur artistique.La musique fonctionnelle est produite pour divertir et ne doit pas être trop com-plexe. Nous ne méprisons pas ce genre d’approche. Nous aimons les deux, et nous aimons être inspirés de ressources illimitées.

5. Pour finir… Nous espérons dans l’avenir que la connexion des différents styles sera plus appré-ciée par le public. Merci pour l’interview !

soundcloud.com/rawtekofficial

2. Peux-tu nous raconter le lancement de ta chaîne, quand a-t-elle été créée et dans quel but ? Comment t’es venue l’idée de la monter ? A l’origine j’ai créé une chaine You Tube pour mettre à disposition des mix-cuts de morceaux inédits, à cette époque je me rappelle que les premiers extraits de l’album Split The Atom de Noisia avaient été joués dans l’« Es-sential Mix » de Sub Focus et je m’étais fait un plaisir de découper tout ça ! Malheureusement cette chaine ne survécut pas au système de copyright de You Tube. Sentant le vent tourner et étant témoin du manque de moyens de diffusion dans ce genre, j’ai pris contact quelques mois avant avec plusieurs labels et artistes pour recommencer sur des bases propres, c’est ainsi qu’est née NeurofunkGrid en Février 2010.

4. Quels sont les projets mis en place pour cette année ? Il y en a pas mal ! Le principal est notre tournée et agence d’artistes « Enter The Grid » en collaboration avec Kosen Prod, c’est un aboutissement pour nous car cela nous permet d’accompagner les artistes que l’on aime et de développer leur carrière. Il y a également le label NeurofunkGrid qui évolue-ra, sa nouvelle identité nous permettra de signer des artistes renommés et contribuera encore plus à lancer les nouveaux talents, ce qui est notre ob-jectif principal.

5. Les artistes à suivre en 2015 ? Sans surprise tous les artistes du roster « Enter The Grid » : Akov, Impak, Cruk, Volatile Cycle, The Clamps, Opsen & Primal Therapy, Landscapers, Redject. Mais aussi des artistes comme Steelan, Zombie Cats, A-Cray, Audeka, Signs…

5. Pour finir ?Long vie à la Neurofunk, j’ai la certitude que ce genre qui me passionne a un potentiel démesuré et qu’il continuera à évoluer et à influencer le monde musical pendant plusieurs années.

AX E LN E U R O F U N KG R I D

1. Raconte-nous un peu ton parcours, d’où viens-tu Axel ? Bonjour ! Mon parcours dans la Drum n Bass a débuté il y a environ une dizaine d’années, avec un ami nous étions très branché musiques alternatives du genre « Ninja Tune » ou « Warp ».Un jour il est arrivé avec une clé usb remplie de Calyx & Teebee, Andy C ou encore Pendulum, ce fut la révélation ! L’énergie de ce style était unique et j’ai de suite accroché, me dirigeant de plus en plus vers le Neurofunk après avoir découvert Lifted Music et Spor.

www.youtube.com/user/NeurofunkGrid

2)C’est la deuxième fois que tu joues au festival Koalition, quels sont tes im-pressions sur le public français ?J’ai déjà joué énormément en France, en Charente Maritime à Royan en 95 pendant plus de 2 mois chaque soir, à Dijon plusieurs fois entre 2000 et 2001. Dernièrement dans les Vosges et à Lyon. Je dois dire que la dernière fois que je suis venu à Toulouse c’était vraiment très, très sympa (ma meilleure expé-rience française, superbe club, super light, super public, que du bonheur). Richie et moi on est vraiment hyper motivés pour revenir le 1er novembre.

3) Quand-est ce que tout a commencé pour toi dans la musique électronique, quelles sont tes influences ? J’ai commencé à mixer dans des petits clubs de ma ville de 1992 à 1994, j’ai eu mon premier contrat pro au club « La Grange » à Royan en 1995, une ex-périence inoubliable. Mes influences électroniques ont été Front 242 quand j’avais 10/12ans et à 14ans Jeff Mills, Miss Djax pour son label Djax Up Beat (sur lequel j’ai sorti 3EP dans les années 2006/2007) et dans le Hardcore en 1994/1995 tous les week-ends je partais à Rotterdam pour aller acheter mes vinyles chez « Midtown » où Dj Paul Elstak et Dj Panic étaient les vendeurs, des Djs Hardcore très connus. J’ai toujours été très hétéroclite dans la musique électronique !

4. Quels sont tes projets pour 2014 / 2015 ?En 2014, le 11 octobre les 11 ans de mon concept « Footworxx » en Belgique à Gent, ensuite le 18 octobre la première « Footworxx Australie » ! Pour les mois de novembre et décembre cela devient complètement fou avec 5 « Footworxx » de prévues en Allemagne, Belgique, Italie et Suisse. Pour commencer 2015 les Madhouse Brothers seront au Japon pour une date à Tokyo.Voilà ! À bientôt à la Koalition pour un petit set de folie !

1 ) Peux-tu te présenter au public Français ?Cela fait plus de 9 ans que je tra-vaille avec Footworxx (promoteur, label, agence de booking belge). J’ai sorti plus de 60 Eps depuis 1995, je finalise actuellement mon album en versus avec Bartoch qui sortira en octobre sur mon label Footwo-rxx.

SA N D Y WA R E Zsoundcloud.com/madhousebrothers

AV R O S S E

1. Peux-tu nous résumer en quelques mots comment tu a découvert la musique électronique, et à quel moment tu a décidé d’en faire ton métier ? J’ai toujours été un fan de tous les styles musicaux, mais vers 2008 quand la minimale anglaise a commencé à prendre de l’ampleur, j’ai réalisé à quel point j’aimais cette musique. J’ai donc décidé de commencer à produire et à jouer ce style.

2. D’où vient ton nom de scène Avrosse ? Mon surnom est « Avo », un jour un de mes amis m’a appelé « Avrosse » en faisant une contraction de « Avo » et « Starvos ». J’ai trouvé cela plutôt ac-crocheur et j’ai décidé d’en faire mon nom de scène.

3. Tu es déjà venu plusieurs fois à Toulouse, que penses-tu du public local

nir avec Louie Cut cette année. Elles sortiront sur mon label Droplet Music et sur le sien Strict Recordings.

5. Quels sont pour toi les talents à venir de la minimale ?Il y a beaucoup de nouveaux bons producteurs minimale en ce moment, particulièrement Sound Cloup, Patrik Soderbom, Futurplays... j’adore ces gars !

? Et de manière générale du public français ?J’aime vraiment venir à Toulouse mais aussi en France. Le public est vraiment incroyable, il se donne à 100% sur le dancefloor. Les gens ici sont vraiment sympas et me font ressentir cela à chaque fois que je viens, ils savent faire la fête !

4. Quels sont tes projets pour 2015 ? Tu as des sorties de prévues ? Sur quels labels ?Je travaille en ce moment sur plusieurs tracks minimale et deep house. J’ai aussi aussi quelques nouveautés à ve-

soundcloud.com/avrosse

GA Ë L1. Gaël, peux-tu nous présenter Dreadful League ? Il s’agit d’un projet personnel, qui va regrouper une agence de booking, une team de producteurs et un label. Le tout spécialisé dans des styles qui me sont chers : la minimale, la minimale progressive et la techno mélodique.J’ai donc créé une association qui a pour finalité de promouvoir de nouveaux artistes producteurs aux cotés de certains déjà largement reconnus, cela à travers de nom-breuses releases, du booking ou encore de l’organisation d’évènements.J’ai notamment eu l’occasion de programmer la scène Techno de cette Koalition 2014 en y incluant 4 membres de la team.

2. Quel est ton parcours ? Je suis sorti d’une école de communication en 2011, j’ai alors rejoint l’entité Kosen Production tout d’abord comme chargé de communication pour devenir par la suite assistant de production. J’ai contribué à l’organisation de gros évènements tels que le Festival Koalition, Triphonik ou encore Konnect Session. J’ai d’ailleurs travaillé comme chargé de production sur le festival Inox Park de Paris.

3. Quels artistes sont signés ?Ont rejoint à ce jour la « League » : Comah (Fr), Romulus (Fr), Zareh Kan (Hu), Corner (Hu), Broxart (Fr), In-DikA (Fr), Stereo-Monkey (Fr) et Bro & Toon’s (Fr).Certains ayant déjà une agence, je ne m’occupe donc pas pour le moment de leur carrière, ils signeront des releases sur le label et seront présents lors des soirées.

4. Que peux-t-on espérer pour ton label cette année ? Ma toute première release sortira en novembre 2014, il s’agirat d’un album complet du jeune français Comah, en featuring avec des pionniers interna-tionaux : R3ckzet, Droplex et Madmal. J’ai aussi programmé plusieurs Eps cet hiver avec Stereo Monkey, Broxart, Bro & Toon’s ou encore Romulus.Au niveau des events, une label party avec Comah et Droplex est prévue le 10 avril 2015 à l’Inox Club de Toulouse !

Aujourd’hui je reste en contact perma-nent avec mes artistes et avec de nom-breux autres, afin de prévoir un bel ave-nir à mon projet.www.dreadful-league.com

Mon activité artistique tourne essentiellement autour de l’image (vidéo, graphisme, photographie). La thématique qui se retrouve dans la plupart de mes projets concerne la frontière entre le virtuel et le réel, entre immatériel et matériel.Mon désir est de pouvoir m’exprimer à travers le vj’ing, le spectacle vivant, l’installa-tion, la performance ou encore les voyages et la photographie. Le mapping est une technique qui consiste à appliquer une texture sur une forme donnée. Bien qu’il existe une multitude de manière d’utiliser cette technique, c’est pour moi, établir un dialogue entre l’image et le support, entre « contenu » et « contenant ».

3. Quelles sont tes références, tes dernières prestations ? En juin dernier, je me suis rendue à New York pour un projet de mapping architec-tural sur le thème de Versailles. À la recherche de nouveaux horizons, j’ai fait une création vidéo pour un spectacle vivant dans le cadre du festival Novela à Toulouse. Récemment, j’ai joué à l’Inox Park Paris sur la scène bass music aux cotés d’artistes tels que : I Am Legion, Camo & Krooked ou encore Araab Muzik.

4. Quels sont tes projets pour 2015 ? Je travaille actuellement sur la nouvelle version d’une performance « Avatar » en collaboration avec Miadana, mêlant dessin et audio-visuel qui sera jouée courant 2015.Je suis également, conviée à travailler sur un projet de documentaire sur Arthur Rim-baud filmé en Ethiopie. Je tiendrai une conférence sur le mapping début novembre en collaboration avec Jean de Boysson, artiste vidéo.

Riche de ces derniers voyages et expériences, j’ai des projets d’installations vidéo, de nouveaux lives vidéo et des sujets photographiques à dévoiler en 2015.

1. Qu’est ce qui t’a amenée à faire du vjing et de la 3d ? Depuis combien de temps te consacres-tu à cette activité ?Je me suis tournée naturellement vers le vj’ing après un parcours aux beaux arts. Pratiquant la vidéo et passionnée par la musique électro-nique, j’ai souhaité composer avec ces deux univers.

L’image 3d s’apparente pour moi, au dessin nu-mérique, on peut tout fabriquer avec de la 3d, rendre une image en volume, riche de textures et de lumières, le champ d’expression est infini.

2. Décris nous ton activité artistique, parle nous de la technique du mapping , de tes expériences.

E C H OV I S U E L L E V Jechovisuellevj.over-blog.com/

soundcloud.com/hungrybeats

H U N G RY B E AT S

pendant notre live set ! Nous donnerons plus d’infos sur l’album dans les semaines qui viennent alors restez à l’affût, « Cz Core is coming » !

2. Pouvez-vous décrire votre performance live, comment jouez-vous et à quoi le public doit-il s’attendre ?Pour nos performances live nous utilisons Ableton avec des contrôleurs « Midi + Mixer ». Nous jouons à deux alors nous nous passons le relais entre celui qui s’oc-cupe du mix et celui qui gère Ableton avec les contrôleurs. A quoi doivent-ils s’attendre ? Du très très lourd ! A partir de maintenant les produc-tions d’Hungry Beats se concentrent uniquement sur le Frenchcore et le Terror Core.

3. Vous avez un projet Industriel / Crossbreed appelé District7, pouvez-vous nous ex-pliquer quelles ont été vos motivations pour le lancer ?Nous avons démarré District7 il y a 2 ans, à cette époque nous produisions de l’Indus-triel et nous ne voulions pas le sortir en tant qu’Hungry Beats. C’est à ce moment-là que nous avons décidé de créer un nouveau projet axé sur différents styles « hards ». Maintenant que l’album d’Hungry Beats est terminé nous allons pouvoir nous pen-cher un peu plus sur District7. Nous avons déjà un Ep de prêt donc le mois prochain vous pourrez vous attendre à le retrouver sur le sous label Prague Nightmare appelé « Inquisition Rec », qui est spécialisé dans l’Industriel / Crossbreed / Expérimental.

4. Vous venez de République Tchèque, pouvez-vous nous décrire la scène musicale là-bas et comment elle évolue ?La scène Hardcore grandit avec chaque nouvelle soirée dans notre pays. Nous sommes vraiment ravis que les gens s’intéressent à ce style. Maintenant tous les tchèques attendent le Festival Imagination qui est le plus gros évènement de l’année. Nous avons aussi plusieurs nouveaux talents qui émergent ce qui est très bon pour l’évolution de la scène. Cette année nous aimerions sortir quelques Eps avec des morceaux de ces nouveaux producteurs, il y a de très bonnes choses à venir.

5. Un dernier mot ?Merci beaucoup pour l’interview, nous sommes impatients de vous voir tous à la Koalition 2014 !!!

1. Nous sommes très content de vous voir à nouveau à Toulouse. Il semble que votre nouvel album soit terminé, aurons-nous l’honneur de l’entendre à la Koalition ? Pou-vez-vous nous en dire un peu plus à son pro-pos ?Nous sommes très heureux également d’être de retour au Festival Koalition cette année ! Oui l’album est déjà terminé, son titre est « Harder Than You » et il sera dévoilé avant la fin de l’année. Il est entièrement axé sur le Frenchcore et oui, vous pourrez l’entendre

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