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TABLE RONDE N°3 « PERFORMANCES DES FILIÈRES AGRICOLES » 8 Juillet 2015

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TABLE RONDE N°3

« PERFORMANCES DES FILIÈRES AGRICOLES  »

8 Juillet 2015

Quelles contributions des Institutstechniques agricoles aux politiques

publiques ?Qualité de l’eau

Céréales à pailleMaïs, sorghoPommes de terreFourragesLinTabacInter-cultures

Recherche‐Développement

ARVALIS Institut du végétal400 collaborateurs sur 25 stations

Production

Gène

Territoire

Utilisations

La Jaillière ‐ limons hydromorphes : 11 parcelles drainage et ruissellement depuis 1994

Le Magneraud – argilo‐calcaire moyen : 14 lysimètres depuis 2000

Auradé, Terreforts,  4 mini parcelles ruissellement, depuis 2006

Geispitzen – limon battant3 parcelles, Ruissellement depuis 2000

Lyon St Ex – graviers : 26 lysimètresdepuis 2006

Parisot – boulbènes : 3 parcelles, drainage et ruissellement de 1996 à 2006 

Thibie ‐ craie : 32 lysimètres, depuis 2009

Valoriser les données expérimentales sur le transfert des produits phytosanitaires

BV Fontaine du Theil : > 15 000 analyses

Elaborer et diffuser des outils de diagnostic et de conseil

Diagnostic  Plan d’action Préconisation, sensibilisation

Bonnes pratiques de gestion pour réduire la pollution des eaux par 

les phytosanitairespar ruissellement et érosion

1. Objectif de rendement2. Mesure du RSH3. Dose méthode du bilan4. Pilotage et fractionnement5. Implantation de CIPAN 6. Gestion raisonnée des PRO7. réseau de mesure  du RED

Nitrates: programme AZURproposé dans les BAC

Engagement volontaire des agriculteursObjectif de résultat70% minimum SAU couvertePlans d’actions personnalisées

Logique de moyens  logique de résultats

Quelles contributions des Institutstechniques agricoles aux politiques

publiques ?

Retour sur les programmes dedéveloppement agricole et rural

2009-2013

Contribution de l’iteipmaiPhilippe GALLOIS

Présentation des travaux des ITA – Paris, le 8 juillet 2015

Rappel sur les axes de travail du programme 2009-2013

• Un programme structuré autour de 6 grandes actions– Mobiliser les ressources génétiques– Maitriser les bioagresseurs– Améliorer l’efficience des intrants– Améliorer et caractériser la qualité– Favoriser l’organisation économique– Développer l’Agriculture Biologique

• Un programme conduit en collaboration avec 2 organismes adossés : le Crieppam et le Cnpmai

Présentation des travaux des ITA – Paris, le 8 juillet 2015

Focus sur la création variétale, levier de compétitivité déterminant pour les PPAM

• Une filière « orpheline » où l’offre commerciale en variétés de PPAM reste limitée

• Une particularité des PPAM : culture d’espèces pour la production de métabolites secondaires

• Une co-construction des programmes de création variétale en partenariat avec les professionnels, utilisateurs ou bénéficiaires

Présentation des travaux des ITA – Paris, le 8 juillet 2015

•Une 10aine d’espèces travaillées, avec un dimensionnement des programmes en adéquation avec le poids économique de la plante

• Des résultats tangibles pour quelques espèces phares

• Une évolution des programmes vers d’autres critères de sélection

Quelques éléments chiffrés

Présentation des travaux des ITA – Paris, le 8 juillet 2015

• Coût des programmes publics de création variétale : 345 k€ par an en moyenne sur la durée du PNDA• Financement Casdar à hauteur de 151 k€ par an pour cette action• un peu plus de 2,5 ETP, ingénieurs et techniciens, mobilisés par an (sur 14,5)

• 300 k€ de coût pour les programmes de création privés• 2,3 ETP consacrés

La création variétale occupe 1/3 des activités de l’iteipmai (50% public et 50% privé)

Acquis notables de la période 2009-2013

Présentation des travaux des ITA – Paris, le 8 juillet 2015

• Création d’une base de données sur les ressources génétiques des PPAM• Création de 2 nouvelles variétés de lavande, tolérante au dépérissement• Caractérisation de 9 clones triploïdes de lavandins• Création de 12 hybrides de clones de thym, actuellement en évaluations• Création d’une nouvelle variété de valériane

L’analyse de cycle de vie à l’IFIPEnjeux et programmes d’action

Yvon SALAÜN 8 juillet 2015

Les qualités de l’ACVMéthode normée (ISO 14040), bien documentée, internationalePermet une approche globale des impacts (formalisation des impacts; du berceau à la tombe) Bien adaptée à l’évaluation « verticale » de produits [alimentaires] et des processus y conduisant

Choix de méthode impactants expertise, transparencepérimètre retenu; attributionnel / conséquentiel; règles allocationPertinence pour les impacts locaux ? (ex: eutrophisation)Qualité et spécificité des inventaires (élevage, industrie)

Limites pour décision & Politique publiqueMulticritères=midpoint (technique) / pondération=endpoint (« politique »)

Un besoin: Partager, consolider les aspects méthodo / s’approprier les outils (Simapro, Ecoinvent) atelier dédié au sein du RMT Elevage & environnement

Pourquoi l’ACV ?

1408/07/2015

Analyser les impacts de produits issus de systèmes d’élevage variés

Documenter les « inventaires »: caractériser les systèmes et leur fonctionnement (flux intrants/extrants)Mettre en œuvre les ACV et produire des références-produits porcinsValider des BPE Utilité pour décision publique, dispositifs nationaux (affichage envir…)

ou européens (cf BAT, BRef Européen)

Proposer des outils pour l’aide à la gestion et au conseil lien entre pilotage (structures, performances, BPE) et impacts

pour le conseil aux éleveurs de porcs, GEEP (Ifip) OAD + réseau autour d’une BDD pour le « benchmarking » et l’améliorationcf aussi CAP’2ER-Idele pour bovins

pour l’enseignement, un «serious game», ENGELE (RMT Elev & Env)

L’ACV, pour quoi faire ?

1508/07/2015

Nombreux projets partenariaux « embarquant » l’ACV

1608/07/2015

Projet Cadre AAP PorteurEnjeu scientifique du projet

MéthodoACV

An.systémiqueInventaires

Modélisation et OAD

facteurs d'émission

Melodie CASDAR, 2008 Ifip X XCantogether KBBE, 2011 Inra XAgriBalyse ADEME, 2009 Inra/ART X XAcyvia ADEME, 2012 Iterg X X

ACV agricoles ADEME, 2010 Acta X X

Geep ADEME, 2011, 2012 Ifip X

EcoAlim CASDAR, ADEME 2012 Ifip X X X

Feed‐a‐Gene H2020,  2014 Inra X X

Alloc.biophys. FAM, 2015 Ifip X X

Mogador CASDAR‐RT, 2013 Ifip XAfeep ADEME, 2011 Ifip XEmitec ADEME, 2011 Ifip X XAiréleveur CASDAR, 2014 Crab XElfe ADEME, MEDDE Ifip XEvapro ADEME, 2015 Ifip XEfac ADEME, 2015 Ifip XRMT El & Env CASDAR Ifip/Crab X X XUMT Porcin CASDAR Ifip/Inra X

PNDAR 2009‐2013« Biodiversité Fonctionnelle »

LES OBJECTIFS :Concilier excellence écologique et performance économiqueL’usage du biocontrôle dans la lutte contre des ravageurs majeurs est une réalité depuisplusieurs années dans les systèmes de production fruitiers et légumier sous serres. Celui de larégulation des ravageurs par la biodiversité fonctionnelle par des auxiliaires indigènes ouinstallés est vu comme un moyen de lutte prometteur mais perçu actuellement comme unlevier partiel et/ou peu activable.

Les questions sur la biodiversité fonctionnelle restent nombreuses :• Quelles sont les espèces prédatrices dans les systèmes de production, leur niveau deprédation et quels sont les flux entre les cultures et les abords?• Quels sont les apports possibles de cette approche dans la gestion de la pression deravageurs problématiques? (mouches, thrips en légumes plein champ, pucerons cendrés etcarpocapse en fruits,…)• Comment encourager la présence des auxiliaires, quelles sont les caractéristiques del’environnement proche pour augmenter les capacités de régulation ?

La finalité est également de démontrer les intérêts mais aussi les limites (techniques,économiques) de la biodiversité fonctionnelle afin d’intégrer ce levier dans la conception dessystèmes de culture.

Techniques

• Thèse « Prédateurs généralistes (carabidés, araignées et chauves‐souris) et contrôle des ravageurs du pommier (Puceron cendré et carpocapse ), 2010‐2012.

• Collaboration : INRA et Université de Cardiff.2 articles scientifiques ; 8 articles techniques ; 2 « Point Sur » ; 1 guide technique de 470p. ; 8 présentations orales ; 1 Rencontre Technique Nationale ; 

• Projet BIODIVLEG sur la régulation des mouches en cultures légumières, 2009‐2011• Labellisé par le GIS PICleg, collaboration : INRA, Université de Rennes I, UNILET,

GRAB, stations régionales, chambres d’agriculture.4 articles scientifiques et techniques ;1 « Point Sur » ; 1 dossier de 16p. ; 8présentations orales ; 1 Journée Nationale co‐organisée Ctifl /GIS PICleg ; 300parcelles suivies sur 10 zones de production; 20000 extractions d’œufs de mouche,;4000 pièges fosses relevés ; 100000 staphylins et carabidés dénombrés .

PNDAR 2009‐2013‐Biodiversité fonctionnelleMoyens et outils

Financiers• Actions soutenues  dans le cadre du PNDAR 2009‐2013 • Coût total sur 5 ans : 1, 3 M€• aide PNDAR :  470 K€• projets soutenus sur AAP Casdar : Biodivleg/2009‐2011 , aide de 113 K€ (coût 340 K€) , 

Agath/2013‐2015, thrips poireau et pucerons melon 2013/2015), réalisé 2013 : aide de 53 K€ (coût 110 K€)

• Thèse « Prédateurs généralistes et contrôle des ravageurs du pommier »Méthodologies d’analyse de la prédationProtocole « Biodiversité araignées » pour réseaux Ecophyto Expé.Un indicateur agro‐écologique qualité des aménagements (I‐Aménagement).Un ouvrage de synthèse sur la régulation des ravageurs en arboriculture.Prix Xavier Bernard 2015 pour une stagiaire de Montpellier SupagroEmergence du RMT Biodiversité 

• Projet BIODIVLEG1 méthodologie pour évaluer l’effet des abords de parcelle sur la colonisation descultures légumières par les mouches et leurs ennemis naturels.De nouvelles connaissances acquises dans le projet :

Les staphylins du genre Aleochara, les petites espèces de carabidés et sansdoute les araignées s’attaquent efficacement aux œufs de mouche du chou.Peu d’ennemis naturels semblent en revanche s’attaquer efficacement à lamouche de la carotte.La présence de haies favorise les pontes de mouches dans les cultures et nepermet à elle seule d’assurer un contrôle efficace de leurs populations.

1 dossier publié sur les auxiliaires des cultures légumières de plein champ.

PNDAR 2009‐2013Productions et transfert

DGERJournée restitution des  travaux PNDAR

2009‐2013 ___________

8 juillet 2015

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L'Institut Technique de la Betterave (ITB)l’organisme interprofessionnel des acteurs du secteur de la betterave à sucre :des producteurs de betteraves et des fabricants de sucre, d’alcool et d’éthanol. 

Sa mission : améliorer la compétitivité de la culture de la betterave à sucre, dans le respect de l’environnement  

En expérimentanttoute nouvelle technique par la mise en place d’essais dans les différentes régions betteravières

En informant et en conseillantles planteurs et tous les acteurs de la filièresur les nouvelles règlementations et selon les données d’expérimentations obtenues

En recensant les pratiques par des enquêtes, des réseaux de suivi de parcelleset une forte présence  sur le terrain pour analyser les évolutions et anticiper les problèmes

En analysant et en modélisanttoutes les variables impactant la culture

En étant au centre de nombreux acteursun relai privilégié de la filière, entretenant des partenariats variés…

Fabricants de sucre, d’alcool et d’éthanol

Fournisseurs

InstitutionnelsEurope, DGAL, 

ministère, ACTA…

Planteurs

Firmes phytosanitaires, semenciers, constructeurs…

Recherche privée et  publique

INRA, Irstea, R&D  fournisseurs…

Autres acteurs du développement agricoleChambres d’agricultures, Arvalis, 

CETIOM, CETA, GEDA…

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L'Institut Technique de la Betterave (ITB)

Ses domaines d'actions :L’expertise de l’ITB au service du progrès de la filière

Génétiques et variétésEvaluer les variétés et leur durabilitéAssigner des objectifs aux sélectionneursGuider dans le choix des variétés

AgronomieEvaluer des nouvelles pratiques culturalesAjuster l’irrigation, la fertilisation…Raisonner la betterave  dans la rotation 

Désherbage, maladies, ravageursTester et proposer des programmes efficaces, économiques et respectueux de l’environnementParticiper aux réseaux de surveillance et alerterMettre en œuvre une protection intégrée

Agro‐équipementsTester les innovations technologiquesConseiller les réglages appropriés à chaque matériel

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ITB – Casdar Darwin 2009‐2013 : les chiffres clés

Le programme de recherche Casdar Darwin, c'est : 4 % des ressources annuelles de l'institut Budget 2013 : 5 360 K€

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Une aide de 15 à 20 % des dépenses mobilisées selon les années pour 5 Actions Élémentaires.

Action Élémentaire 5 : gestion intégrée des bioagresseurs

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Acquisition de références pour déterminer les intérêts et les limites des machines 

disponibles.

‐ Betteraves sensibles à la concurrence‐ Développement de nouvelles techniques pour diminuer les IFT

• Intervenir mécaniquement sur toute la surface• Désherbage chimique localisé

• Intervenir pour faire évoluerles machines

• Appropriation par les agriculteurs de ces techniques

Moulinets de désherbage Rampe localisée de traitements

Les travaux de l'ITB

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• Réalisation d’essais dans les 8 régions betteravières avec un panel de machines couvrant l’ensemble des modes d’action: houe rotative, bineuse avec moulinets, herse étrille , rampe de localisation.

• Suivi et test des modes de guidage (caméra, trace, RTK,…).• Réflexion sur l’adaptation des machines aux spécificités de la betterave.

Roto Herse Herse étrille

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Un transfert effectif et permanent

• Des articles et des réunions techniques.• Désherb'Avenir IV en mai 2015 dans l'Eure : une démonstration endynamique de plus de 15 machines.

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Bilan de Désherb'Avenir IV

• Conditions climatiques : suspens… et un succès !• Plus de 800 visiteurs, satisfaits d'être venus !

‐ des agriculteurs de nombreuses régions betteravières,‐ des politiques locaux,‐ des représentants ACTA, ITA , Chambres d’agriculture, CGB, SNFS25 personnes de l’IIRB représentant une dizaine de pays

•Un fort rassemblement interne et une logistique millimétrée !

Désherb'Avenir IV

• ACTION Presse autour de l'évènement‐ Conférence de presse le 20 mai au matin‐ Visite d’une dizaine de journalistes sur les 2 jours‐ Dossier de presse transmis à une vingtaine de journalistes ‐ Emission Power Boost du 23 mai dédiée à l’évènement ‐ Articles dans journaux locaux (groupe Réussir), et dans presse nationale (à venir)

ITSAP-Institut de l’abeille Contrat d’objectifs 2009-2013

Journée ACTA/DGER 8 juillet 2015

ACTA/DGER – 8 juillet 2015

MISE EN PLACE ET MONTÉE EN PUISSANCE DE L’INSTITUT

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Allocation de moyens permettant de structurer l’institutBudget qui passe de 280 k€ en 2009 à 1 480 k€ en 2014Équipe salariée : 3 ETP (ingénieurs) à 12 ETP (ingénieurs)

Mise en place d’un Conseil scientifiqueQualification adossée à l’ACTA pour apiculture et pollinisationLabellisation de l’UMT Protection des abeilles dans l’environnement avec ACTA, l’UR 406 de l’INRA d’Avignon et l’ADAPILancement en 2013 du PDDA

Grâce au soutien des pouvoirs publics, CASDAR et FRANCEAGRIMER (via le programme apicole européen) 

ACTA/DGER – 8 juillet 2015

EXEMPLES D’ACTIONS SUR LA PÉRIODE 2009-2013

Mise en place du premier indicateur objectif des pertes hivernales de colonies d’abeillesConception d’itinéraires techniques de culture innovants favorables à l’abeille (Terre Inovia et Arvalis)Développement d’une technique de marquage des ouvrières avec des puces RFIDÉtat des lieux des projets de sélection en France Mise en place d’un réseau d’exploitations apicoles de référence (IDELE)Conception d’une plateforme de mise en relation des apiculteurs pollinisateurs et des agriculteurs multiplicateurs de semences (ANAMSO-UFS-GNIS)

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ACTA/DGER – 8 juillet 2015

QUELQUES PRODUCTIONSConstruction d’un observatoire des résidusde pesticides dans les matrices apicolesConsolidation du réseau national d’expérimentation apicole Des outils pour les exploitations et les techniciens

Outil de comptage de varroas sur les langesGuide à l’installation, annuaire des laboratoiresSite internet, lettre d’informations, offre de formation

Développement de l’expertise et transfert de méthodologies entre l’ACTA et l’ITSAP

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