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2" Edition. Numéro 353 CINO CENTIME^ Dimanche 27 Avril ibvw - ^SHB^HMB^B8HIPUMB^HBBBB WB PARAISSANT TOUS LES JOURS y--^ A T> ATVtATTOTUfTATrnci NANCY v ...• • • • '• • U&uu 20 fr- an- jiEUIlTlIE-KT-MOSELtE,MEUÔE et V OSGES 22 - Autre» iipartementa et Etrangm- 28 l'ibotinenHMit est yw : sauf avis contraire. Rédacteur en chef : LÉON GOTJJLETJrTEi ADMINISTRATION et RÉDACTION : Rue Saint-Dizier, 51, à NANCY I[>SERTIOi.VS RECLAMES (3° page) , 30 cent, la lign». ANNONCES (4« page);: 20 - Pour toute autre publicité, s'adresser à l'Administration. Adresse télégraphique : EST-NANCY. DÉPÊCHES Services télégraphiques spéciaux. LE VOYAGE PRÉSIDENTIEL voi Paris, 20 avril, 1 h. 49 soir. tio M. Carnot a quitté Digne ce matin allant a J 3ap ._-UAV AS . m. Paris, 27 avril, minuit 30. Gap. M. Carnot a visité les hôpitaux, le lycée, la cathédrale il fut ieçu dans cette dernière par Mgr l'évèque, qui lui exposa que t e monument est commencé depuis 23 ans et .. n'est pas encore terminé faute de fonds. Avant son départ, M. le président a reçu pour Mme Carnot un coffret or et argent garni , J de pierres des Alpes acheté par souscription ,J publique. t6f Le train est parti à quatre heures pour Pa- V 1 ris au milieu des acclamations de la popula- tion. HA VAS. CONSEIL DES MINISTRES L'expédition du Dahomey. Le voyage > du président. Le budget g é Paris 26 avril, 1 h. 49 soir. se Le conseil de cabinet a décidé d'expédier à Kotonou (Dahomey), un transport de guerre avec les munitions et approvisionnements né- te cessités par l'approche de la saison des pluies, re En outre le croiseur Rolland, actuellement à n< Dakar, a reçu l'ordre de transporter un cer- m tain nombre de tirailleurs sénégalais : ce ren- d< fort s'ajoutera aux cent hommes que vient de m recevoir la garnison de Porto-Novo. MM. Rouvier et Bourgeois ont constaté que p; le voyage du président Carnot a produit une profonde impression parmi les populations. M. Barbey a constaté la rapidité et la préci- sion des manœuvres de l'escadre pendant la d traversée de Corse. ^ Ecfin le conseil s'est occupé du budget. M. n Rouvier communiquera prochainement à la commission du budget le montant des écono- mies réalisées dans les différents ministères. \ HAVAS. S L'affaire Piétro Contin Paris 27 avril, 1 h. 20 matin. On télégraphie de Nice que le tribunal cor- rectionnel a examiné aujourd'hui l'affaire de 1 l'espion italieu Piétro-Contin, qui a relevé des ( croquis des travaux fortifiés des Alpes fran- r çaises. Les débats ont eu lieu à huis clos. Le 1 tribunal a condamné Piétro-Coutin à cinq ans ( de prison et cinq mille francs d'amende. j HAVAS. M. Goblet contre le « Démocrate ». Paris, 26 avril. i MM. de Belle val, auteur d'un article publié : paf le Démocrate, et Deschamps, qui en est i le gérant, étaient poursuivis par l'ancien mi- ; Bistre, dont l'honneur avait été vivement at- taqué. L'affaire vint aux assises de la Seine Le gérant et l'auteur firent défaut. Ils fu- rent condamnés chacun à 3,000 fr. d'amende et solidairement à 1,000 fr dédommages-in- térêts. Ils firent opposition à cet arrêt rendu sans le concours du jury. Mais M. Deschamps n'ayant pas signifié son opposition dans le dé- lai de dix jours, la cour, devant laquelle l'af- faire est revenue aujourd'hui, a prononcé la non recevabilité de l'opposition et la condam- nation reste définitive. Quant à M. de Belleval, son opposition a été faite dans les délais voulus et le pro- cès, en ce qui le concerne, est repris par la cour d'assises cette fois avec l'assistance du jury- M* Durier, organe de M. Goblet, qui s'est de noaveau porté partie civile, a plaidé pour l'an- cien ministre. 8 h. 10 soir. La cour d'assises a con.daronô M. de Belle- v al à i',500 fr. d'amende et 10,000 fr. de dom- mages intérêt'' envers M. Goblet, à l'insertion d u jugement dan.s le Démocrate et dix autres journaux. HAVAS. Au conseil général de Marseille Paris, 26 aV.'il, 10 h. 38 soir. On télégraphie de MarseiL'e que le conseil É^néral a émis le vœu, que les pouvoirs pu- nies loin de s'opposer à la manifestation du '".mai la laissent se produire danâ les con- ditions pacifiques elle doit se faire. Le préfet fait des réserves en déclarant lu il recevra seulement les délégués ouvriers Q on accompagnés. Le conseil général a émis ensuite le vœu, que le Parlement, dès sa rentrée, vote la ré- duction à huit heures de la journée du tra- vail.- HAVAS. Nouvelles de l'extérieur. Paris, 26 avril, 10 h. 17 matin. New-York. Le cadavre du suicidé retiré Pj'ès de l'île Staten parait ne pas être celui a ^yraud. 1-' est bruit d'une crise ministérielle au Bré- 51 » ministres des finances et des affaires etra «gères ont démissionné. Londres. Le correspondant du Daily à jHome dit que le pape prépare une en- cyclique relative aux devoirs des ecclésiasti- ques et des laïques dans les questions politi- ques et religieuses. Le clergé est invité à ne t as iutervenir dans les polémiques ne touc- wnt pas directement la religion. L encyclique re commande aussi aux laïques éviter l'ingérence 1 dans les controverse» reli- « euses et d'obéir aiuc instructions du clergé. Ces préceptes paraissent destinés surtout à influer sur l'Irlande. i Le Times dit que la visite de l'empereur ïï Guillaume à Darmstadt acquiert de l'impor- |j| tanœ, du fait que l'empereur Guillaume, af franchi de la tutelle de M. de Bismarck, a voulu néanmoins renouveler une manifesta- tion amicale envers l'Angleterre. Le Times conclut à une entente de l'Alle- magne avec l'Angleterre, plus étroite et plus cordiale que précédemment.— HAVAS. I Je Allemagne et Angleterre DU] Londres, 25 avril. 1 er Le gouvernement anglais, répondant à l'in- nie vitation de l'Allemagne pour l'envoi d'une néi flotte aux manœuvres navales qui auront lieu ] à Kiel, en septembre, a informé l'amirauté al- p 0 lemande que la flotte anglaise y sera représen- n > a tée par l'escadre de la Manche, composée de quatre grands vaisseaux et de deux croiseurs 0 l re classe. na pa Les passeports en Alsace-Lorraine ( j e Strasbourg, 26 avril. Q,u La dix-septième session de la Délégation ua d'Alsace-Lorrainne a été close hier après 23 ne séances, toutes les affaires qui lui ont été a ] soumises ayant été réglées. La proposition de M. Grad,relative à l'obli- en gation des passeports, restait à discuter. L'au d teur de la question et les autres orateurs ont , reconnu que le gouvernement tait preuve d'u- 7* . ne grande douceur dans l'application de la " a mesure en question, puis ils ont exprimé le de - désir de la voir bientôt disparaître complète- tri ) ment. av Les représentants du gouvernement n'ont ti< 1 pas pris part au débat. t p i Strasbourg, 26 avril. pi Bien que le gouvernement n ait fait hier vc aucune déclaration lorsque la proposition ,. c 1 d'abolition du passeport a été discutée par la j a délégation, il ne faut pas en conclure que rien ne sera fait à ce sujet. 1 A en croire certaines informations, levoya- " ge de l'empereur aura prochainement pour résultat une abolition de la formalité des pas- rr seports. HAVAS. p La grève en Alsace 0 Colmar, 26 avril. n La grève s'est étendue hier à presque tous a e les établissements industriels du rayon de n s Colmar. Ce matin, les chefs de maisons, au à i- nombre d'une dizaine, se sont réunis à la j] .e kreisdirection. M. Ott, kreisdirector, leur a T is exposé les demandes des ouvriers qui portent plus spécialement sur une augmentation de salaire que sur une diminution des heurss de . travail. Il ressort de la discussion qui s'est élevée, 8 que les industries du coton, de laine et de e soie sont disposées à accorder certaines con- t st cessions. Elles proposent, en conséquence, de i u- fixer les tarifs de telle sorte que l'ouvrier, j tt- tout en travaillont douze heures par jour, ar- c rive à gagner en onze jours autant qu'il ga- , gnait en douze jours. C'est donc pour lui une ' u- augmentation d'un douzième, de Par contre, les autres industries représen- 1 n- tées à la réunion ont déclaté ne pouvoir faire 1 aucune concession, ayant à lutter contre une i ns très forte concurrence qui leur est faite par j ps les industries similaires de l'Allemagne, lé- Toute augmentation de frais les mettrait dans | af- un état d'infériorité qui leur rendrait la lutte j la impossible. Ces propositions ayant été ensuite ; m- communiquées aux ouvriers, ceux-ci les ont refusées. a Tous les établissements de Logelbaoh chô- "0- meut. HAVAS. la (lu i,es travaux de Metz Metz, 26 avril, de Par ordre supérieur, les travaux de fortifi- in- cation sont provisoirement suspendus à Metz. On a renvoyé les ouvriers. le- Stanley en Angleterre on Paris, 26 avril, 10 h. 38 soir. res On annonce de Londres que Stanley est arrivé à six heures ; une foule compacte l'a acclamé. HAVAS. Le 1 er mai en Italie ; -i Paris, 26 avril, 10 h. 38 soir. j U . On télégraphie de Rome que le ministre de l'intérieur a ordonné aux préfets de ne ,„ tolérer aucune manifestation le 1 er mai. Le ministre de la guerre a envoyé, de son côté. , nt des instructions aux autorités militaires pour liï maintenir l'ordre. HAVAS. Télégramme commercial. 3 .''' {Cercle du Louvre.) Chiffres fournis par la maison Hollack-Sarrasm ra ' Paris, 24 avril, 1 h. 50 soir. Avoine, 100 kilog.: courant, 20fr. 35; quatre de mai, 19 fr. 90. Blé, par 100 kilog.: courant, 25 fr. 15; quatre :\..A damai, 24 fr. 90. ; Farinesdouze marques, par sac de 150 kilog.; courant, 55 fr. 75 ; quatre de mai, 54 fr. 40. . L Huile de colza,par 100 kilog.: courant, fr. 70 . 75; quatre de mai, 70 fr. 50. Alcool, courant, 36 fr. .. ; quatre de mai, lihl 37 fr. 25. J Sucre, par 100 kilog. : courant, 31 fr. 75 J3" quatre de mai, 35 fr. 12. Derniers cours de la Bourse ne mc . Paris, 20 avril. 3 0/0, 88 91 1/4. Russe 4 0/0, 90 9/16. ues Turc, 18 47 ./.. Egyptien, 485 93 ./.. Kxté fefr rieurc, 7215/10. 4 0/0 hongrois 1878. 88 ./. gé. Banque ottomane, 5M panama, 54 ... NANCY, samedi 20 avril. ch< I c ' Les élections municipales p. DE PARIS KU( Bilan du dernier conseil s l )! Demain, Paris procède au renouvellement j e] de son conseil municipal, et les cantons su- s burbains au renouvellement des huit conseil- au lers qui, avec les quatre-vingt conseillers mu- t rc nicipaux de la capitale, forment le conseil gé- r jt néral de la Seine. Le défunt conseil municipal de Paris em- re j porte tous les regrets et n'en laisse guère. Il p a n'a peut être commis aucune de ces fautes m j graves qui compromettent l'avenir ou les fi- n i ( nances d'une ville, mais il a fatigué l'opinion D j] par sa rage de faire du bruit, par sa passion ne de violer la loi et finalement le peu d'autorité i»j qui lui restait a sombré dans un histoire fi- a -v uancière, évidemment exagérée par les orga- r jj nés boulango réactionnaires, mais qui n'en ^'i a pas moins causé une impression pénible. orj De temps immémorial, paralt-il, à chaque d e emprunt, les conseillers parisiens jouissaient du privilège de souscrire un certain nombre yj de titres Q2 rente sans passer au guichet. Le c j bas taux de l'emprunt émis au commencement pi de ce mois a amené du jour au lendemain une e i très forte prime et comme les conseillers d ( avaient eu l'imprudence de souscrire des ac- j 0 tions par paquets, l'affaire a pris la tournure d'une véritable spéculation. C'est sous l'im- qi pression de ce scandale que les électeurs vont di ' voter et ils est permis de supposer que beau- ir coup des conseillers sortants paieront cher la faveur dont ils ont abusé. t< N c: : Chose curieuse, la plupart de ces conseillers d - municipaux sont d'honnêtes gens qui, dans r* l'intimité, avouent les fautes commises, qui o ont mémo commis ces fautes par entraine E ment et un peu malgré eux. Ils ont été pour c 5 ainsi dire victimes du milieu ambiant, de l'at- d 3 mosphère étourdissante de cet Iiôtel-de-Ville i dont ils avaient fait un palais somptueux et i ils étaient arrivés à se prendre pour des sou 1 verains. rj 1 Ainsi que nous le disions lors de la ridicule t e aventure de M. Rousselle, la vanité n'est pas e le privilège exclusif des cours et des nobles- 1 , ses, les démocraties sont humaines et n'y i è échappent pas. Il n'est pas rare de rencon- t i- trer des députés qui se croient sérieusement j e investis de la toute-puissance et qui, comme j r, jadis Guzman, ne connaissent point d'oUsta- > des. Tout ce qu'ils demandent doit leur être j v accordé. Ils se croient le droit d'entrer par- 16 tout sans payer, comme l'âne au moulin, et ! j , Iles anciens ducs et pairs ne portaient pas ( - e plus fièrement le manteau de cour qu'ils < ie ne portent leurs écharpes et leurs insi- i ir gnes. i ). Nosconseillers municipaux parisiens étaient i 1S tous plus ou moins atteints de cette maladie. te L'idée qu'ils administraient un budget de M plus de deux cents millions, la magnilicence de l'Hôtel-de-Ville, les flatteries imprudentes 5_ dont certains préfets les avaient accablés, la faiblesse du gouvernement à leur égard, tout contribuait à enfumer et à troubler leur cer- veau.Le désir de passer de l'Hôtel-de Ville au Palais-Bourbon les engageait encore davanta- fi- ge dans cette manie des grandeurs, en les z- poussant sur le terrain politique, en les con- duisant à jouer aux députés pour montrer qu'ils étaient capables de l'être. C'est ainsi que peu à peu ils ont été amenés ir. à des illégalités dangereuses et à des gaspil- iSt lages inexcusables. Ils ont débuté par entrer 1 a en°lutteavec les préfets sur mille détails insi- gnifiants, puis ils ont refusé brutalement le budget do la préfecture de police, ensuite ils . ont fermé l'entrée de l'Hôtel de-Ville à M. Pou- re ' belle. Pendant le même temps, pour mieux ne établir leur puissance et en avoir la réalité, Le ils ont formé peu à peu une administration té. personnelle, distincte de celle de la ville, at- ,ur tachée spécialement au conseil, nommée par lui. Ils ont naturellement recruté cette admi- nistration parmi leurs agents électoraux, ont donné à ceux-ci des appointements superbes, si bien qu'aujourd'hui le budget particulier i . du conseil qui, quelques années aupara- tré v ant. coûtait 71,000 fran° s 5 coûte plus d'un million, tre l * lg Dans le même esprit, ils ont ageucé le* locaux du conseil municipal avec un luxe 70 éblouissant. L'intérieur de la Chambre des députés a l'air misérable à côté des splendides iui ' bureaux que le conseil a organisés pour ses i commissions et de la magnilique salle de dé- /5 libérations cu'il a fait orner avec un faste tout à fait remarquable, même au point de vue artistique. L'Hôte} de Ville, ajnsi embelli, ' on y séjournait plus volontiers, on y recevait 1(i ses électeurs. Une buvette est devenue néces-' s lire. On a commencé par y boire, on a fiai / Dftr v nriii^er. Paris est bien assez riche pour I offrir du bordeaux, des biscuits, une tusse de chocolat ou une tranche de jambon à ses con- M seillers. Le président du conseil a demandé alors 1 , quelque signe qui le distinguât de ses collé- ^ gues. Ou lui a aménagé un bureau opulent j i avec tapis et tentures, ou lui a acheté une voiture particulière avec cocher à la livrée b spéciale. Tout cela pour la plus grande gloire u de l'autonomie communale. Après le prési- g dent, ça été le tour du syndic. 11 convient ^ d'ailleurs de reconnaître que si la majorité autonomiste n'a trouvé rien de trop beau, de trop grand, de trop riche pour elle, les mino- JJ rités royaliste et gouvernementale n'ont ja- a mais protesté avec énergie. Oui, les quelques républicains progressistes du conseil ont péché r: par manque de fermeté: nous devons la vérité, q même à nos amis. Dans les deux conseils mu- s nicipaux de 1882 et 1886, qui ont la responsa- bilité de cette folie vaniteuse et dépensière, il ne s'est trouvé qu'un homme pour refuser j, l'indemnité et condamner ces gasp'llages, un ^ avocat républicain, M. Narcisse Leven. Le rigorisme de cet honnête citoyen ne lui a f d'ailleurs pas profité. Aux élections de 1886 on a dirigé contre lui une odieuse campagne de calomnies et il n'a pas été réélu. s Les électeurs qui venaient à l'Hôtel-de- j Ville visiter leurs conseillers trouvaient ceux- \ ci un peu trop bien logés, ils ont sans doute présenté des observations. Alors on a pensé à c : eux et l'on s'est dit qu'il serait peut-être pru- ! dent de faire goûter au corps électoral ces î jouissances municipales. 1 On a imagmé de donner des fêtes aux- J quelles on a invité naturellement les membres ( i des comités et leurs amis, les commerçants i - influents du quartier. Ces fêtes ont été d'au > tant plus remarquées que les salons de l'Hô- tel-de Ville sont véritablement tiès beaux. Mais la contemplation de cette magnifique ar- chitecture, ce n'était pas assez. On a dressé s des buffets monstres et le Champagne a coulé s royalement. C'était très bien pour les vingt i ou trente mille invités. Les deux millions de Parisiens laissés chez eux ont trouvé l'idée de r ces fêtes moins heureuse. Ils payaient et ne - dansaient pas. G * U i Avoir un palais, une administration, don- ner des fêtes ne suffisait point. Il fallait pro e téger les arts. s La Ville a eu un théâtre à elle et lesconseil- 3- lers municipaux ont été comblés de loges, y Alors on s'est aperçu de luxe en luxe quel'iu- i- demnité de 1,800 fr. était bien mince, on l'a it portée à 3,000, puis pour varier à 4,000. L'Ex- ie position est venue, il fallait bien 6,000. L'Ex- i- position fiuie, on a gardé les 0.000 « pour ne e pas troubler les écritures ». r- Bien entendu, ces 6,000 fr. par conseiller et n'excluent pas le remboursement des dépenses >s dites extraordinaires, et dernièrement la cais- ls se soldait une dépense de trois cent et quel- 4- ques francs pour plusieurs conseillers qui avaient présidé une cérémonie quelconque et at avaient dîner dans le quartier, e. Aujourd'hui la fête est finie et le conseil le municipal en est mort. Celui qui sortira du ce prochain scrutin vaudra-t-il mieux ? Personne es n'en sait rien. C'est le secret de demain. Ja- la mais préface d'élections n'a été aussi obscure, ut X. >r- \ LES ELECTIONS LÉGISLATIVES DE DEMAIISr Outre les élections municipales parisiennes, il y aura dimanche 27 avril, six élections lé- gislatives par suite d'invalidationsou de décès de députés. C^s six élections auront lieu dans les dépar- tements de l'Ardèche, la Charente, la Corrèze, l'Eure, l'Hérault et l'Yonne. Dans la Charente, la situation est curieuse. Uue très vive discussion s'est élevée entre royalistes et bonapartistes ; les premiers rç. prochentaux seconds de susciter un compéti- teur à leur candidat en vue de leur enlever l'unique siège que les monarchistes avaient jusqu'ici dans la Charente. Le département, en effet, avait jusqu'ici un député lôpublicain, cinq bonapartistes et un royaliste. 4 M. Paul de Cassagnac s'est jeté dans cette polémique entre les deux partis réactionnaires et il a pria parti pour les royalistes, Le directeur de l'Autorité n'hésito pas à convenir que la conduite des bonapartistes est « raide», déloyale, que lorsqu'on dépouille les gens on est mal venu à parler encore de sentiments fraternels, que, dans de pareilles conditions, « l'alliance conservatrice » n'est que duperie ot que les royalistes ont raison d'ôtre fort en colère. M. de Cassagnac ne s'en tient pas là. 11 se retourne vers ses vieux amis les bonapartis tes et leur tient ce langage : «Si le prinço Vicior-Napoiéon est autre chose qu'une aLcgoiie ; s'il a pouvoir et vou- loir ; si le comité central impéiial fonctionne encore, si, en un mot, il suivit encore un vestige quelconque de l'ancienne organisation impérialiste une ,j|'ai connu si poissante et si | échiiée, quaraute-huit h u es ne se passe; o ît p,as sans que les rtis>idents de la Oliarente : soient o'flcieusement, mais éiioi^imieinent \ invités à ne pas porter une main imprudente et coupable sur l'Union conservatrice, sans laquelle il n'y a plus, pour les impérialistes et pour les royalistes, qu'à désespérer de l'ave- nir et à s'incliner devant le triomphe définitif de la gueuse. » Ces paroles éloquentes ont mis un peu do baume sur le cœur ulcéré des orléanistes ; mais les déclarations de M.de Cassagnac n'en- gagent que M. de Cassagnac lui-même, tout au plus trois ou quatre personnagos aujour- d'hui sans crédit dans le monde bonapartiste. Depuis que M. de Cassagnac s'est rallié au prince N'importe qui, les comités impéria- listes ont perdu l'habitude de piendre son avis. Quant au prince Victor, en dépit des adiu rations de M. de Cassagnac, il reste muet. Et quelques heures à peine nous séparent du scrutin ! Dès lors, si le dilemme posé par M. de Cas- sagnac est rigoureux, si, hors de l'union con- servatrice, la monarchie n'a rien à espérer de l'avenir, il faudra < s'incliner devant le triom- phe définitif de la gueuse ». Le rédacteur en chef de l'Autorité est par- fois clairvoyant. Les procédés de polémique de M. Rochefort sont connus. C'est le parti-pris brillant mais incohérent porté à sa millième puissance. En voici un nouvel échantillon. Parlant du Dahomey, le rédacteur en chef de l'Intransigeant écrit : Les amazones sont tombées sur nos soldats et noa à leurs pieds ; si bien que, de l'aveu même du Temps, nous avons du battre en retraite après deux heures et demie d'une lutte acharnée, poursuivis pare.es naturels tant m^pris^s et par ces amazones contre la bravoure et le sexe desquelles nous n'avions pas assez de sar- casmes. De sorte que nous nous trouvons dans cette humi- liante alternative : ou de nous rendre odieux en égor- geant des femmes sans défense, ou de nous exposer aux huées de l'Europe en nous faisant battre par des jeunes personnes qui viennent héroïquement s'exposer . toutes nues à nos coups de baïonnettes. i Si les amazones sont les redoutables guer- rières dépeintes dans le premier paragraphe, . comment peuvent-elles être les femmes t saus , défense » et toutes nues » sur lesquelles s'a- \ pitoie ensuite Rochefort ? Le prince Jérôme vient d'écrire au prési- dent de la République, une étrange lettre dont voici le début : Monsieur le président, Vous visitez la Corse. Je n'aurais rien a en di- re si, en allant dans la maison est mon oncle, - vous n'aviez commis une suprême inconvenance. Cette maison n'est pas au gouvernement ; vous n'a- viez à aucun titre le droit d'en franchir le seuil. Il n'y a lieu de s'arrêter à cette ridicule 1 manifestation que pour faire remarquer que - la maison dont le prince Jérôme veut interdire - l'entrée à M. Carnot est une curiosité que l'on e montre quotidiennement aux Anglais et autres touristes, pour quelques sous. M. CARNOT A NICE Un écho du voyage présidentiel : Il n'y a pas eu uniquement place aux ré- flexions sérieuses et la réception à la préfec- ture s'est terminée sur un incident plaisant et touchant à la fois. Les représentantes du syn- dicat des pêcheuses niçoises se sont présentées dans leur costume pittoresque, moueboir écarlate sur la tète et robes blanches, portant un énorme bouquet de camélias. La prési- dente, une fort belle femme, s'est avancée la ligure i;luminée de joie vers le président et elle a voulu lui faire un petit discours. Tout à coup, coupant court, elle s'est mise à crier : « Vive la France t vive la Républi- que! » et enfin à pousser le vieux cri oïçois : E viva lou boun rey t (Et vive le bon roi !) Comme M. Carnot souriait : Monsieur le président, il faut que je vous embrasse, dit la pêcheuse, et aussi notre papa le préfet. Et la présidente des pêcheuses l'a fait com- me elle le disait. On voit que nous sommes dans l'extrême Midi, L'aifaire de la c Cocarde » Un incident s'est produit hier à Paris dans les bureaux de la Cocarde. Ce journal boulangiste avait été condamné récemment à 5,000 fr. d'amende et cette amend e n'avait pas été acquittée. Samedi, à trois heures, M. Cocbefert, com- missaire de police du quartier Vivienne s'est présenté à l'imprimerie de la Cocarde, assis- d'un huissier, pour saisir le journal, si ht somme n'était pas remise à l'huissier. Le journal n'ayant pas acquitté l'amende, le commissaire de police a pratiqué la saisie. Le directeur de la Cocarde a envoyé im- médiatement à la préfecture, le titre la. No.uvelte Cocarde a été déposé, avec la dé- claration d'un nouveau gérant. BAZAINE ET BOULANGER A propos des négociations entre Tioulanger et pa« zaine, au moment de l'atlairc Schnœbelé, on tk.rit du Paris au Lyon lUpublicain : Je puis vous confirmer mais en la rectifiant quelque peu, la nouvelle qui a v%h donnée par le tigaro. tout récemment et que vous av^z reproduite; ce ne fut pas un plan do campa* gne complet contre l'AlJemagne qu'un olli-

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PARAISSANT TOUS LES JOURS

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LE VOYAGE PRÉSIDENTIEL voi Paris, 20 avril, 1 h. 49 soir. tio

M. Carnot a quitté Digne ce matin allant a J

3ap._-UAV

AS. m.

Paris, 27 avril, minuit 30. Gap. — M. Carnot a visité les hôpitaux, le

lycée, la cathédrale où il fut ieçu dans cette dernière par Mgr l'évèque, qui lui exposa que te monument est commencé depuis 23 ans et .. n'est pas encore terminé faute de fonds. „

Avant son départ, M. le président a reçu pour Mme Carnot un coffret or et argent garni , J

de pierres des Alpes acheté par souscription ,J publique. t6f

Le train est parti à quatre heures pour Pa- V1

ris au milieu des acclamations de la popula-tion. — HA VAS.

CONSEIL DES MINISTRES L'expédition du Dahomey. — Le voyage (î>

du président. — Le budget gé Paris 26 avril, 1 h. 49 soir. se

Le conseil de cabinet a décidé d'expédier à Kotonou (Dahomey), un transport de guerre g£ avec les munitions et approvisionnements né- te cessités par l'approche de la saison des pluies, re En outre le croiseur Rolland, actuellement à n< Dakar, a reçu l'ordre de transporter un cer- m tain nombre de tirailleurs sénégalais : ce ren- d< fort s'ajoutera aux cent hommes que vient de m recevoir la garnison de Porto-Novo.

MM. Rouvier et Bourgeois ont constaté que p; le voyage du président Carnot a produit une profonde impression parmi les populations.

M. Barbey a constaté la rapidité et la préci-sion des manœuvres de l'escadre pendant la d traversée de Corse. ^

Ecfin le conseil s'est occupé du budget. M. n Rouvier communiquera prochainement à la commission du budget le montant des écono- „ mies réalisées dans les différents ministères. \ — HAVAS. S

L'affaire Piétro Contin Paris 27 avril, 1 h. 20 matin.

On télégraphie de Nice que le tribunal cor-rectionnel a examiné aujourd'hui l'affaire de 1 l'espion italieu Piétro-Contin, qui a relevé des ( croquis des travaux fortifiés des Alpes fran- r çaises. Les débats ont eu lieu à huis clos. Le 1 tribunal a condamné Piétro-Coutin à cinq ans ( de prison et cinq mille francs d'amende. — j HAVAS.

M. Goblet contre le « Démocrate ». Paris, 26 avril. i

MM. de Belle val, auteur d'un article publié : paf le Démocrate, et Deschamps, qui en est i le gérant, étaient poursuivis par l'ancien mi- ; Bistre, dont l'honneur avait été vivement at- ■ taqué.

L'affaire vint aux assises de la Seine Le gérant et l'auteur firent défaut. Ils fu-

rent condamnés chacun à 3,000 fr. d'amende et solidairement à 1,000 fr dédommages-in-térêts. Ils firent opposition à cet arrêt rendu sans le concours du jury. Mais M. Deschamps n'ayant pas signifié son opposition dans le dé-lai de dix jours, la cour, devant laquelle l'af-faire est revenue aujourd'hui, a prononcé la non recevabilité de l'opposition et la condam-nation reste définitive.

Quant à M. de Belleval, son opposition a été faite dans les délais voulus et le pro-cès, en ce qui le concerne, est repris par la cour d'assises cette fois avec l'assistance du jury-M* Durier, organe de M. Goblet, qui s'est de noaveau porté partie civile, a plaidé pour l'an-cien ministre. 8 h. 10 soir.

La cour d'assises a con.daronô M. de Belle-val à i',500 fr. d'amende et 10,000 fr. de dom-mages intérêt'' envers M. Goblet, à l'insertion du jugement dan.s le Démocrate et dix autres journaux. — HAVAS.

Au conseil général de Marseille Paris, 26 aV.'il, 10 h. 38 soir.

On télégraphie de MarseiL'e que le conseil É^néral a émis le vœu, que les pouvoirs pu-nies loin de s'opposer à la manifestation du '".mai la laissent se produire danâ les con-ditions pacifiques où elle doit se faire.

Le préfet fait des réserves en déclarant lu il recevra seulement les délégués ouvriers Qon accompagnés.

Le conseil général a émis ensuite le vœu, que le Parlement, dès sa rentrée, vote la ré-duction à huit heures de la journée du tra-vail.- HAVAS.

Nouvelles de l'extérieur. Paris, 26 avril, 10 h. 17 matin.

New-York. — Le cadavre du suicidé retiré Pj'ès de l'île Staten parait ne pas être celui a^yraud.

1-' est bruit d'une crise ministérielle au Bré-51 » ministres des finances et des affaires etra «gères ont démissionné.

Londres. — Le correspondant du Daily à jHome dit que le pape prépare une en-

cyclique relative aux devoirs des ecclésiasti-ques et des laïques dans les questions politi-ques et religieuses. Le clergé est invité à ne tas iutervenir dans les polémiques ne touc-wnt pas directement la religion.

L encyclique re commande aussi aux laïques éviter l'ingérence1 dans les controverse» reli-

« euses et d'obéir aiuc instructions du clergé.

Ces préceptes paraissent destinés surtout à influer sur l'Irlande.

i Le Times dit que la visite de l'empereur ïï Guillaume à Darmstadt acquiert de l'impor- |j| tanœ, du fait que l'empereur Guillaume, af franchi de la tutelle de M. de Bismarck, a voulu néanmoins renouveler une manifesta-tion amicale envers l'Angleterre.

Le Times conclut à une entente de l'Alle-magne avec l'Angleterre, plus étroite et plus cordiale que précédemment.— HAVAS. I

Je Allemagne et Angleterre DU]

Londres, 25 avril. 1er

Le gouvernement anglais, répondant à l'in- nie vitation de l'Allemagne pour l'envoi d'une néi flotte aux manœuvres navales qui auront lieu ] à Kiel, en septembre, a informé l'amirauté al- p0 lemande que la flotte anglaise y sera représen- n>a tée par l'escadre de la Manche, composée de quatre grands vaisseaux et de deux croiseurs 0

dé lre classe. na pa

Les passeports en Alsace-Lorraine (je

Strasbourg, 26 avril. Q,u La dix-septième session de la Délégation ua

d'Alsace-Lorrainne a été close hier après 23 ne séances, toutes les affaires qui lui ont été a ] soumises ayant été réglées.

La proposition de M. Grad,relative à l'obli- en gation des passeports, restait à discuter. L'au d teur de la question et les autres orateurs ont , reconnu que le gouvernement tait preuve d'u- 7*

. ne grande douceur dans l'application de la "a

mesure en question, puis ils ont exprimé le de - désir de la voir bientôt disparaître complète- tri ) ment. av

Les représentants du gouvernement n'ont ti< 1 pas pris part au débat. tp i Strasbourg, 26 avril. pi

Bien que le gouvernement n ait fait hier vc aucune déclaration lorsque la proposition ,.c 1 d'abolition du passeport a été discutée par la ja délégation, il ne faut pas en conclure que rien

• ne sera fait à ce sujet. 1 A en croire certaines informations, levoya-" ge de l'empereur aura prochainement pour • résultat une abolition de la formalité des pas- rr

seports. — HAVAS. p La grève en Alsace 0

Colmar, 26 avril. n

La grève s'est étendue hier à presque tous a

e les établissements industriels du rayon de n s Colmar. Ce matin, les chefs de maisons, au à i- nombre d'une dizaine, se sont réunis à la j] .e kreisdirection. M. Ott, kreisdirector, leur a T is exposé les demandes des ouvriers qui portent — plus spécialement sur une augmentation de

salaire que sur une diminution des heurss de . travail.

Il ressort de la discussion qui s'est élevée, 8

que les industries du coton, de laine et de e

ié soie sont disposées à accorder certaines con- t st cessions. Elles proposent, en conséquence, de i u- fixer les tarifs de telle sorte que l'ouvrier, j tt- tout en travaillont douze heures par jour, ar- c rive à gagner en onze jours autant qu'il ga- ,

gnait en douze jours. C'est donc pour lui une ' u- augmentation d'un douzième, de Par contre, les autres industries représen- 1

n- tées à la réunion ont déclaté ne pouvoir faire 1 aucune concession, ayant à lutter contre une i

ns très forte concurrence qui leur est faite par j ps les industries similaires de l'Allemagne, lé- Toute augmentation de frais les mettrait dans | af- un état d'infériorité qui leur rendrait la lutte j la impossible. Ces propositions ayant été ensuite ; m- communiquées aux ouvriers, ceux-ci les ont

refusées. a Tous les établissements de Logelbaoh chô-

"0- meut. —HAVAS. la

(lu i,es travaux de Metz Metz, 26 avril,

de Par ordre supérieur, les travaux de fortifi-in- cation sont provisoirement suspendus à Metz.

On a renvoyé les ouvriers.

le- Stanley en Angleterre on Paris, 26 avril, 10 h. 38 soir. res On annonce de Londres que Stanley est

arrivé à six heures ; une foule compacte l'a acclamé. — HAVAS.

Le 1er mai en Italie ; -i Paris, 26 avril, 10 h. 38 soir. jU. On télégraphie de Rome que le ministre

de l'intérieur a ordonné aux préfets de ne ,„ tolérer aucune manifestation le 1er mai. Le

ministre de la guerre a envoyé, de son côté. ,nt des instructions aux autorités militaires pour liï maintenir l'ordre. — HAVAS.

Télégramme commercial. 3.''' {Cercle du Louvre.)

Chiffres fournis par la maison Hollack-Sarrasm ra' Paris, 24 avril, 1 h. 50 soir.

Avoine, 100 kilog.: courant, 20fr. 35; quatre de mai, 19 fr. 90.

Blé, par 100 kilog.: courant, 25 fr. 15; quatre :\..A damai, 24 fr. 90. ; • Farinesdouze marques, par sac de 150 kilog.;

courant, 55 fr. 75 ; quatre de mai, 54 fr. 40. . L Huile de colza,par 100 kilog.: courant, fr. 70

. 75; quatre de mai, 70 fr. 50. Alcool, courant, 36 fr. .. ; quatre de mai,

lihl 37 fr. 25. J Sucre, par 100 kilog. : courant, 31 fr. 75 J3" quatre de mai, 35 fr. 12. Derniers cours de la Bourse

ne mc. Paris, 20 avril.

3 0/0, 88 91 1/4. Russe 4 0/0, 90 9/16. ues Turc, 18 47 ./.. Egyptien, 485 93 ./.. Kxté fefr rieurc, 7215/10. 4 0/0 hongrois 1878. 88 ./. gé. Banque ottomane, 5M • • panama, 54 ...

NANCY, samedi 20 avril. ch< I c '

Les élections municipales p. DE PARIS KU(

Bilan du dernier conseil sl)!

Demain, Paris procède au renouvellement je] de son conseil municipal, et les cantons su- a»s burbains au renouvellement des huit conseil- au lers qui, avec les quatre-vingt conseillers mu- trc nicipaux de la capitale, forment le conseil gé- rjt néral de la Seine. mî

Le défunt conseil municipal de Paris em- rej porte tous les regrets et n'en laisse guère. Il pa n'a peut être commis aucune de ces fautes mj graves qui compromettent l'avenir ou les fi- ni( nances d'une ville, mais il a fatigué l'opinion Dj] par sa rage de faire du bruit, par sa passion ne de violer la loi et finalement le peu d'autorité i»j qui lui restait a sombré dans un histoire fi- a-v uancière, évidemment exagérée par les orga- rjj nés boulango réactionnaires, mais qui n'en ^'i a pas moins causé une impression pénible. orj

De temps immémorial, paralt-il, à chaque de emprunt, les conseillers parisiens jouissaient du privilège de souscrire un certain nombre yj de titres Q2 rente sans passer au guichet. Le cj bas taux de l'emprunt émis au commencement pi de ce mois a amené du jour au lendemain une ei très forte prime et comme les conseillers d( avaient eu l'imprudence de souscrire des ac- j0 tions par paquets, l'affaire a pris la tournure d'une véritable spéculation. C'est sous l'im- qi pression de ce scandale que les électeurs vont di

' voter et ils est permis de supposer que beau- ir coup des conseillers sortants paieront cher la t£

• faveur dont ils ont abusé. t< N

• • c: : Chose curieuse, la plupart de ces conseillers d - municipaux sont d'honnêtes gens qui, dans r*

l'intimité, avouent les fautes commises, qui o ont mémo commis ces fautes par entraine E ment et un peu malgré eux. Ils ont été pour c

5 ainsi dire victimes du milieu ambiant, de l'at- d 3 mosphère étourdissante de cet Iiôtel-de-Ville i dont ils avaient fait un palais somptueux et où i ils étaient arrivés à se prendre pour des sou 1 verains. rj 1 Ainsi que nous le disions lors de la ridicule t e aventure de M. Rousselle, la vanité n'est pas e le privilège exclusif des cours et des nobles- 1 , ses, les démocraties sont humaines et n'y i è échappent pas. Il n'est pas rare de rencon- t i- trer des députés qui se croient sérieusement j e investis de la toute-puissance et qui, comme j r, jadis Guzman, ne connaissent point d'oUsta- >

des. Tout ce qu'ils demandent doit leur être j v accordé. Ils se croient le droit d'entrer par-16 tout sans payer, comme l'âne au moulin, et ! j , Iles anciens ducs et pairs ne portaient pas ( -e plus fièrement le manteau de cour qu'ils < ie ne portent leurs écharpes et leurs insi- i ir gnes. i ). Nosconseillers municipaux parisiens étaient i 1S tous plus ou moins atteints de cette maladie. te L'idée qu'ils administraient un budget de M plus de deux cents millions, la magnilicence

de l'Hôtel-de-Ville, les flatteries imprudentes 5_ dont certains préfets les avaient accablés, la

faiblesse du gouvernement à leur égard, tout contribuait à enfumer et à troubler leur cer-veau.Le désir de passer de l'Hôtel-de Ville au Palais-Bourbon les engageait encore davanta-

fi- ge dans cette manie des grandeurs, en les z- poussant sur le terrain politique, en les con-

duisant à jouer aux députés pour montrer qu'ils étaient capables de l'être.

C'est ainsi que peu à peu ils ont été amenés ir. à des illégalités dangereuses et à des gaspil-iSt lages inexcusables. Ils ont débuté par entrer 1 a en°lutteavec les préfets sur mille détails insi-

gnifiants, puis ils ont refusé brutalement le budget do la préfecture de police, ensuite ils

•. ont fermé l'entrée de l'Hôtel de-Ville à M. Pou-•re' belle. Pendant le même temps, pour mieux ne établir leur puissance et en avoir la réalité, Le ils ont formé peu à peu une administration té. personnelle, distincte de celle de la ville, at-,ur tachée spécialement au conseil, nommée par

lui. Ils ont naturellement recruté cette admi-nistration parmi leurs agents électoraux, ont donné à ceux-ci des appointements superbes, si bien qu'aujourd'hui le budget particulier i

. du conseil qui, quelques années aupara-tré vant. coûtait 71,000 fran°s5 — coûte plus d'un

million, tre l *

lg • Dans le même esprit, ils ont ageucé le* locaux du conseil municipal avec un luxe

70 éblouissant. L'intérieur de la Chambre des députés a l'air misérable à côté des splendides

iui' bureaux que le conseil a organisés pour ses i commissions et de la magnilique salle de dé-/5 libérations cu'il a fait orner avec un faste

tout à fait remarquable, même au point de vue artistique. L'Hôte} de Ville, ajnsi embelli,

' on y séjournait plus volontiers, on y recevait 1(i ses électeurs. Une buvette est devenue néces-' aè s lire. On a commencé par y boire, on a fiai

/ Dftr v nriii^er. Paris est bien assez riche pour I offrir du bordeaux, des biscuits, une tusse de

chocolat ou une tranche de jambon à ses con- M seillers.

Le président du conseil a demandé alors 1

, quelque signe qui le distinguât de ses collé- ^ gues. Ou lui a aménagé un bureau opulent j

i avec tapis et tentures, ou lui a acheté une voiture particulière avec cocher à la livrée b spéciale. Tout cela pour la plus grande gloire u de l'autonomie communale. Après le prési- g dent, ça été le tour du syndic. 11 convient ^ d'ailleurs de reconnaître que si la majorité autonomiste n'a trouvé rien de trop beau, de trop grand, de trop riche pour elle, les mino- JJ rités royaliste et gouvernementale n'ont ja- a mais protesté avec énergie. Oui, les quelques républicains progressistes du conseil ont péché r: par manque de fermeté: nous devons la vérité, q même à nos amis. Dans les deux conseils mu- s nicipaux de 1882 et 1886, qui ont la responsa-bilité de cette folie vaniteuse et dépensière, il ■ ne s'est trouvé qu'un homme pour refuser j, l'indemnité et condamner ces gasp'llages, un ^ avocat républicain, M. Narcisse Leven. Le rigorisme de cet honnête citoyen ne lui a f d'ailleurs pas profité. Aux élections de 1886 on a dirigé contre lui une odieuse campagne de calomnies et il n'a pas été réélu. s

Les électeurs qui venaient à l'Hôtel-de- j Ville visiter leurs conseillers trouvaient ceux- \ ci un peu trop bien logés, ils ont sans doute présenté des observations. Alors on a pensé à c

: eux et l'on s'est dit qu'il serait peut-être pru-! dent de faire goûter au corps électoral ces î • jouissances municipales. 1

On a imagmé de donner des fêtes aux- J ■ quelles on a invité naturellement les membres ( i des comités et leurs amis, les commerçants i

- influents du quartier. Ces fêtes ont été d'au > tant plus remarquées que les salons de l'Hô-

tel-de Ville sont véritablement tiès beaux. Mais la contemplation de cette magnifique ar-chitecture, ce n'était pas assez. On a dressé

s des buffets monstres et le Champagne a coulé s royalement. C'était très bien pour les vingt i ou trente mille invités. Les deux millions de

Parisiens laissés chez eux ont trouvé l'idée de r ces fêtes moins heureuse. Ils payaient et ne - dansaient pas. G * U

i Avoir un palais, une administration, don-ner des fêtes ne suffisait point. Il fallait pro

e téger les arts. s La Ville a eu un théâtre à elle et lesconseil-3- lers municipaux ont été comblés de loges, y Alors on s'est aperçu de luxe en luxe quel'iu-i- demnité de 1,800 fr. était bien mince, on l'a it portée à 3,000, puis pour varier à 4,000. L'Ex-ie position est venue, il fallait bien 6,000. L'Ex-i- position fiuie, on a gardé les 0.000 « pour ne e pas troubler les écritures ». r- Bien entendu, ces 6,000 fr. par conseiller et n'excluent pas le remboursement des dépenses >s dites extraordinaires, et dernièrement la cais-ls se soldait une dépense de trois cent et quel-4- ques francs pour plusieurs conseillers qui

avaient présidé une cérémonie quelconque et at avaient dû dîner dans le quartier, e. Aujourd'hui la fête est finie et le conseil le municipal en est mort. Celui qui sortira du ce prochain scrutin vaudra-t-il mieux ? Personne es n'en sait rien. C'est le secret de demain. Ja-la mais préface d'élections n'a été aussi obscure, ut X. >r- \

LES ELECTIONS LÉGISLATIVES DE DEMAIISr

Outre les élections municipales parisiennes, il y aura dimanche 27 avril, six élections lé-gislatives par suite d'invalidationsou de décès de députés.

C^s six élections auront lieu dans les dépar-tements de l'Ardèche, la Charente, la Corrèze, l'Eure, l'Hérault et l'Yonne.

Dans la Charente, la situation est curieuse. Uue très vive discussion s'est élevée entre royalistes et bonapartistes ; les premiers rç. prochentaux seconds de susciter un compéti-teur à leur candidat en vue de leur enlever l'unique siège que les monarchistes avaient jusqu'ici dans la Charente. Le département, en effet, avait jusqu'ici un député lôpublicain, cinq bonapartistes et un royaliste. 4

M. Paul de Cassagnac s'est jeté dans cette polémique entre les deux partis réactionnaires et il a pria parti pour les royalistes,

Le directeur de l'Autorité n'hésito pas à convenir que la conduite des bonapartistes est « raide», déloyale, que lorsqu'on dépouille les gens on est mal venu à parler encore de sentiments fraternels, que, dans de pareilles conditions, « l'alliance conservatrice » n'est que duperie ot que les royalistes ont raison d'ôtre fort en colère.

M. de Cassagnac ne s'en tient pas là. 11 se retourne vers ses vieux amis les bonapartis tes et leur tient ce langage :

«Si le prinço Vicior-Napoiéon est autre chose qu'une aLcgoiie ; s'il a pouvoir et vou-loir ; si le comité central impéiial fonctionne encore, si, en un mot, il suivit encore un vestige quelconque de l'ancienne organisation impérialiste une ,j|'ai connu si poissante et si

| échiiée, quaraute-huit h u es ne se passe; o ît p,as sans que les rtis>idents de la Oliarente

: soient o'flcieusement, mais éiioi^imieinent \

invités à ne pas porter une main imprudente et coupable sur l'Union conservatrice, sans laquelle il n'y a plus, pour les impérialistes et pour les royalistes, qu'à désespérer de l'ave-nir et à s'incliner devant le triomphe définitif de la gueuse. »

Ces paroles éloquentes ont mis un peu do baume sur le cœur ulcéré des orléanistes ; mais les déclarations de M.de Cassagnac n'en-gagent que M. de Cassagnac lui-même, tout au plus trois ou quatre personnagos aujour-d'hui sans crédit dans le monde bonapartiste. Depuis que M. de Cassagnac s'est rallié au prince N'importe qui, les comités impéria-listes ont perdu l'habitude de piendre son avis.

Quant au prince Victor, en dépit des adiu rations de M. de Cassagnac, il reste muet. Et quelques heures à peine nous séparent du scrutin !

Dès lors, si le dilemme posé par M. de Cas-sagnac est rigoureux, si, hors de l'union con-servatrice, la monarchie n'a rien à espérer de l'avenir, il faudra < s'incliner devant le triom-phe définitif de la gueuse ».

Le rédacteur en chef de l'Autorité est par-fois clairvoyant.

Les procédés de polémique de M. Rochefort sont connus. C'est le parti-pris brillant mais incohérent porté à sa millième puissance. En voici un nouvel échantillon.

Parlant du Dahomey, le rédacteur en chef de l'Intransigeant écrit :

Les amazones sont tombées sur nos soldats et noa à leurs pieds ; si bien que, de l'aveu même du Temps, nous avons du battre en retraite après deux heures et demie d'une lutte acharnée, poursuivis pare.es naturels tant m^pris^s et par ces amazones contre la bravoure et le sexe desquelles nous n'avions pas assez de sar-casmes.

De sorte que nous nous trouvons dans cette humi-liante alternative : ou de nous rendre odieux en égor-geant des femmes sans défense, ou de nous exposer aux huées de l'Europe en nous faisant battre par des

• jeunes personnes qui viennent héroïquement s'exposer . toutes nues à nos coups de baïonnettes.

i Si les amazones sont les redoutables guer-rières dépeintes dans le premier paragraphe,

. comment peuvent-elles être les femmes t saus , défense » et • toutes nues » sur lesquelles s'a-\ pitoie ensuite Rochefort ?

Le prince Jérôme vient d'écrire au prési-dent de la République, une étrange lettre dont voici le début :

Monsieur le président, Vous visitez la Corse. Je n'aurais rien a en di-

re si, en allant dans la maison où est né mon oncle, - vous n'aviez commis une suprême inconvenance.

Cette maison n'est pas au gouvernement ; vous n'a-viez à aucun titre le droit d'en franchir le seuil.

Il n'y a lieu de s'arrêter à cette ridicule 1 manifestation que pour faire remarquer que - la maison dont le prince Jérôme veut interdire - l'entrée à M. Carnot est une curiosité que l'on e montre quotidiennement aux Anglais et autres

touristes, pour quelques sous.

M. CARNOT A NICE Un écho du voyage présidentiel : Il n'y a pas eu uniquement place aux ré-

flexions sérieuses et la réception à la préfec-ture s'est terminée sur un incident plaisant et touchant à la fois. Les représentantes du syn-dicat des pêcheuses niçoises se sont présentées dans leur costume pittoresque, moueboir écarlate sur la tète et robes blanches, portant un énorme bouquet de camélias. La prési-dente, une fort belle femme, s'est avancée la ligure i;luminée de joie vers le président et elle a voulu lui faire un petit discours.

Tout à coup, coupant court, elle s'est mise à crier : « Vive la France t vive la Républi-que! » et enfin à pousser le vieux cri oïçois : E viva lou boun rey t (Et vive le bon roi !) Comme M. Carnot souriait :

— Monsieur le président, il faut que je vous embrasse, dit la pêcheuse, et aussi notre papa le préfet.

Et la présidente des pêcheuses l'a fait com-me elle le disait.

On voit que nous sommes dans l'extrême Midi,

L'aifaire de la c Cocarde » Un incident s'est produit hier à Paris dans

les bureaux de la Cocarde. Ce journal boulangiste avait été condamné

récemment à 5,000 fr. d'amende et cette amend e n'avait pas été acquittée.

Samedi, à trois heures, M. Cocbefert, com-missaire de police du quartier Vivienne s'est présenté à l'imprimerie de la Cocarde, assis-té d'un huissier, pour saisir le journal, si ht somme n'était pas remise à l'huissier.

Le journal n'ayant pas acquitté l'amende, le commissaire de police a pratiqué la saisie.

Le directeur de la Cocarde a envoyé im-médiatement à la préfecture, où le titre la. No.uvelte Cocarde a été déposé, avec la dé-claration d'un nouveau gérant.

BAZAINE ET BOULANGER

A propos des négociations entre Tioulanger et pa« zaine, au moment de l'atlairc Schnœbelé, on tk.rit du Paris au Lyon lUpublicain :

Je puis vous confirmer mais en la rectifiant quelque peu, la nouvelle qui a v%h donnée par le tigaro. tout récemment et que vous av^z reproduite; ce ne fut pas un plan do campa* gne complet contre l'AlJemagne qu'un olli-

Page 2: - P« Rédacteur en chef : GOTJJLETJrTEi RECLAMES … · fort s'ajoutera aux cent hommes que vient de m ... L'affaire vint aux assises de 1la Seine ... « euses et d'obéir aiuc instructions

Dimanche %7 Avril 1890

cier de l'ctat-major de Boulanger lut c barge | pè(

dire quarante mille saitros CUMIon. ICÊ

I i négociation <sui, d'ailleurs lut faite dans di les conditions que le Figaro a indiquées, j te échoua. e:

Dans le Petit National, M. Ducret it dans i] la Cocarde, M. Castelin viennent ilifarmer d

• était réglé... QUELQUES IIEURUS APUKS la t déclaration de guerre, la France était en « mesure de prendre 10(1 ensive. » .

Boulanger leur écrit pour les remercier et leur dire que c'est bien vrai : tout était prêt. \

Malheureusement Boulanger a dit exacte ment le contraire il y a un an :

BOULANGERA MM. BOULANGER

DUCRET KT CASTSLIN A ROCHEI-ORT

(1890.) C-889.) 1

1 Je vous remercie vive- C'est un grand malheur ! j

ment do l'excellente cam- Kn travaillant comme nous pagne que vous menozdans travaillons, c'est-à-dire jour le Petit National, et je et nuit, il nous faudrait vous félicite de la façon encore un an pour être en dont vous répondez aux état de soutenir ce choc. 1

insanités, aux inepties de I nos adversaires. I i

Si Boulanger disait vrai en 1889, — et il n'avait aucune raison de faire un aveu acca-blant, — il ment en 1890.

.+ ■

Le traitement des instituteurs Le ministre de l'instruction publique, sta-

tuant sur l'application de la loi du 19 juillet 1889, a décidé qu'à partir du 1" mai les insti-tuteurs et institutrices seront payés d'après traitements qui auront été arrêtés dans les tableaux de classement dressés par les préfets.

Les émoluments que les instituteurs et i institutrices des écoles primaires publiques ont reçus depuis le 1er janvier (ayant été fixés en vertu de décisions ministérielles résultant] de cas de force majeure, et prises avant la publication du classement, il y a lieu de con-sidérer comme régulièrement acquis à ces fonctionnaires les traitements exceptionnels qu'ils auront touchés avant d'être rétribués d'après leurs traitements définitifs.

Ll RÉFORME_DES PATENTES \£ Parmi les réformes fiscales intéressantes <lUt

que renferme le projet de budget pour 1871, il I'01

en est une qui a été à peine remarquée et que »& i nous devons signaler avec quelques détails, MS c'est celle de la contribution des patentes. 1

La loi du 15 juillet 1880, qui a établi> sur Blo de nouvelles bases les patentes, prescrit de | me reviser tous les cinq ans le tarif des patentes, en vue d'introduite dans la nomenclature des , 1

patentables les additions ou retranchements l'P rendus nécessaires par le mouvement de lajat Tie industrielle et commerciale. Cette revision ru< a tité effectuée en 1885 et elle devient obligà- tio toire pour l'année 1891. Elle doit être doncjp^1

Le ministre des finances a mis à profit qu cette occasion pour introduire dans la légis- ! tu< lation des modifications de tarif, surtout des j ra

rehaussements qui seraient applicables prin- coi cipalement aux grands magasins vendant plu- pa sieurs espèces de marchandises. Ces établis- tic sements, tout en restant soumis aux règles po générales qui ont présidé à la fixation des ta- . rifs de la loi organique de 1880, supporte- tic raient désormais, d'après le projet de budget ce pour 1891, des taxes plus élevées et mieux tu proportionnées à l'importance présumée de leurs bénéfices. K

A côté de cela, M. Rouvier a introduit dans ai son projet de budget les dispositions intéres- q< santés qui suivent. P(

On sait qu'en cas de cession d'établisse-ment, la loi autorise le transfert de la patente n; du cédant au cessionnaire ; mais ce transfert P ne peut avoir lieu que sur la réclamation des ej parties. Aussi un certain nombre de eontri- ci buables qui, par ignorance ou négligence, a s'abstiennent de remplir cette formalité, se < trouvent exclus du bénéfice de cette mesure, alors que leurs successeurs sont exposés à s

. être soumis à des impositions formant en réa-lité un double emploi. V

Pour augmenter les facilités données aux F contribuables, le ministres deo finances pro- P pose d'autoriser les préfets à prononcer d'of- ï fice les mutations de cote, lorsque les ces-sions d'établissements auront été constatées t par le service des contributions directes.

Autre innovation. Le ministre des finances i propose d'assimiler le contribuable qui a ob- i tenu la liquidation judiciaire — en vertu de la nouvelle loi du 4 mars 1889 — au négociant j mis en faillite, au point de vue de la patente. 1 En d'autres termes le négociant ayant obtenu la liquidation judiciaire aura le droit — i comme le failli — d'être déchargé de la pa-tente à partir de la fermeture des établisse-ments, magasins, boutiques ou ateliers par suite de la liquidation judiciaire.

BULLETIN SCIENTIFIQUE Manière de reconnaître les matières

colorantes dans le beurre On agite une certaine quantité de beurre

dans de l'alcool ; après deux ou trois minutes de repos on décante l'alcool et on fait évapo-rer au-dessus d'une lampe à esprit-de-vin :1e beurre ne cède rien à l'alcool, s'il est pur. S'il est coloré avec du rocou, il se forme au fond du vase un résidu rouge-brun, qui devient bleu par l'addition d'acide sulfurique. Le cur-cuma donne un résidu rose foncé, qui dévie;.! simplement brun avec une addition d'acide chlorhydrique, et brun intense avec une ad-dition de potasse et de soude. Le safran donne un précipité orangé avec un mélange de sous-acétate de plomb.

De l'emploi de la tourbe ponr la conser-vation de divers produits

La tourbe était considérée, il y a quelques années, simplement comme un médiocre com-bustible. On lui donne aujourd'hui toute es-

CHRONIQUE DE L'EST S —__— au |

M Cercle du Travail. — Conférence de ses.'

M. Blondel. -- Samedi soir, dans la salle des par fêtes du Cercle, M. Blondel, professeur à la Faculté de droit, a fait une très intéressan-te conférence sur les Constitutions fran-

L'orateur a rappelé, en débutant, la quan- ^ tité quelque peu exagérée de constitutions qui for» ont régi noue pays. Elles se partagent en d u trois groupes principaux: représentatives Le< (1793, an RI, 1848), parlementaires (1814, Wf 1830) césariennes, (anVIII et 1852). dét

Aucune de ces constitutions n'avait résisté » t à l'épreuve du temps et des événements. | < 11

Après certaines considérations d'ordre éle-|les

vé, M. Blondel établit, avec arguments à l ar-|~ 11

nui. Que notre constitution actuelle, celle ce 1875, ressemble fort peu aux précédentes. . ™

L'Assemblée nationale, élue au lendemain m« de la funeste guerre de 1870, a passé près de cinq années à ne rien faire, mais après l'avor- V1(

temeut de la tentative de fusion de 1873, les mc

monarchistes, qui formaient la majorité au " Parlement, durent s'avouer vaincus et com- ~° prirent qu'il fallait taire quelque chose. Ce su quelque chose a été la République parlemen- t->f

taire. a^ Le conférencier fait ressoitir les avantages je!

de la Constitution de 1875, — tant critiquée J*' par certains adversaires qui seraient bien ua empêchés de faire mieux. Puis il rappelle les aventures du 24 et du 16 Mai, dont la dernière qu

i (grâce au droit de dissolution dont le maré- N; 11 chai Mac-Manon avait fait usage) s'e>t terrai- pl

née par le triomphe définitif de la volonté na- m tiouale. . ao

i Analysant les divers rouages de cette Loris- ta , titiuioii, d cii fonctionnement quelque peu dé-

licat, A. Blondel démontre jusqu a i évidence ; que, dans aucun cas, la mauvaise volonté du y, [ pouvoir exécutif ne saurait prévaloir contre \\\ j la volonté du peuple, à qui le dernier mot doit p,

' L'assistance a écouté avec attention M. pi

3 La question des raisins secs. — M. Phi- ni s Hppot,surveillant à lamanufacture destabnes, M i]a fait samedi soir (salle de la Renaissance, vi n rue du Ruisseau) une conférence sur la ques- —

ig raisins se'oo, aiors que îa i rance cneicne, au p l- contraire, a les augmenter. L Angleterre, i- par conséquent, s approprierait la fabrica- j 3- tion des vins de raisins secs et nous les ex- L >s porterait. j. La consommation du vin excède la produc e- tion nationale et, jusqu'en 1870, pour rempla-et cer le vin manquant « on a eu recours à la ] ix fuschine •. i le Ce n'est pas les vignerons qui réclament i

les droits, ce sont les fabricants qui voient ■ as disparaître leur cliènti iie composée d'ouvriers ■s- qui, vers 1885, ont commencé à faire du vin

pour leur consommation personnelle, je- M. Philippot demande si ce n'est point par rte mesure puiement fiscale que l'Etat veut im-jrt, poser les raisins secs. Il affirme que l'Etat es éprouverait des pertes sérieuses s'il appliquait ri- ces droits. Il prétend que si l'on veut les ;e, appliquer, le prix maximum devrait être de se 7 fr. 50 par 100 kilos. re, M. Philippot réclame l'impôt proportionnel s à sur les vins, depuis si longtemps à l'étude. §a- Il lit ensuite une pétition, demandant que

la proposition de la chambre de commerce de ux Narbonne, qui veut élever à 30 fr. les droits r0- de douane sur les raisins secs ne soit pas of- prise en considération, es- Cette pétition qui doit être adressée aux ées députés de Meurthe-et-Moselle, au président

de la Chambre, et au président du conseil des ces ministres, a été signée à la fin de la confé-3b- renée par un assez grand nombre d'assistants. . de M. Arsant, ouvrier typographe, prend la ant parole et soudent les conclusions de M. Phi-îte. hppot. enu M. Nicolas dit qu'un contre-projet déposé ; _ sur le bureau de la Chambre, demande que pa- l'impôt ne frappe que les fabriques de vins de sse- raisins secs et que le vin fabriqué par les par-par ticuliers ne supporte aucun droit.

Cette conférence qui s'est terminée à neuf heures et demie, a recueilli, de la part des assistants,au nombre d'environ une centaine,

U de nombreuses marques d'adhésion.

Concours agricole. — Le concours agri-ss cole de la Société centrale d'agriculture dt

Nancy aura lieu à Leyr le 24 août, urre — utes Société de géographie de l'Est. — Ven apo- dredi soir, à huit heures, a eu lieu, dans h. i ;ie salle de l'agriculture, sous les auspices de h . S'il société de géographie, la conférence de M fond Mengin, avocat, sur la Crimée. rient Le conférencier a fait, devant un publii cur- choisi et nombreux, le récit de son voyage di

rient 1884, à travers cette presqu'île fameuse pa: icide les grandes luttes de 1854-55, qui se sont ter e ad- minées par la prise de Séb&stopol.

ser- anrtcra et'las KWaïtao Lni

; t,,ÂBl \.„ „„; i uctuge ^v-o -ivuiaii.Ls, juuaique, — qui

I sans avoir jamais contracté entre elles 1 lquesj moindre alliance, vivent côte à côte suri com- pied d'une paix assurée. te es- Le conférencier nous a lait visiter à sa su;

» _ par la pensée — les paysages tantôt laurie ittores(iu?s tantôt abruptes qui se déroulent lui r/a

•liez les vaincus, aucun souvenir amer. Les La pieuse visite faite par le conférencier au Pefîer

3imetiôre français de Sébastopol lui a rappelé 3, ru i la mémoire ces vers du poète : hôtel

Nous désirons qu'on ait présent à la mémoire . '

' • Ba Nous sommes les petits de ces grands lions là ! no, n

M. Henri Mengin a, pendant plus d'une Uux ' liPiivp vivPYïiPîit i*itpi*p<;Q<£ *5nn iinlitoirfi * tOU- 1 'lui

tefois'nous crovons mi'il aurait eu un succès l'Edc

vilement ses notes écrites, il s'était résolu- So ment fié à sa facilité de parole habituelle rial qui fait de lui un causeur très original. blair

Arrestation. — La police de Nancy a ar- aura rêté, samedi matin, la nommée Marie Ta- de T vard, âgée de vingt-deux ans, recherchée par mati le parquet de Lunéville pour vol de bijoux du s au préjudice des époux Jolibois. Oi

Mario Tavard, qui a été trouvée en pos- i<> M session des objets volés, a été déférée au 33,1 parquet. trési

— jour Tribunal correctionnel Audience du 26 avril 1890 N

M Délits forestiers. — L'administration des forêts poursuit: Félix Jacquot,30 ans, ouvrier

tj d'usine, un mois par défaut ; Michel Lejaille, Léon Humler, Jean Pierre Beaudoin, journa- f liersà Pout-à-Mousson, 15 fr. d'amende, par Jg défaut ; Joseph Jacquitiet. Heloïse Harmand. . • àLaxou, 8fr.,par défaut; femme Protot, à D0£ ("hampigneulles, trois jours de prison ; Char-

. les Bagàrd, 16 ans, à Lay-Saint-Christophe, j£™ ,1,2 fr..par défaut.

Dé1 . Outrages. — Julien Houillon, 32 ans, jour- ■' nalier à Varangéville, a outragé grossière- (

, gare de Varangéville. Bouillon qui est un . vieux cheval de retour, est condamne a six 1 2, j mois et trois jours de prison.

t —Marie-Constance Mathis, femme Poirson, ^ . 28 ans, journalière à Champigneulles, a in- y, B sulté le garde-champêtre de Bouxières-aux-. Dames qui lui dressait procès-verbal pour ,

avoir cueilli de la salade dans les prés. Cette ■ s femme, abandonnée par son mari qui a> T

e laissé à sa charge quatre enfants, est con- CQr u uamnte a un joui ae priso . en

s Abus de confiance. — Jules Petitot, cin- et ; e quante-deux ans, dépositaire de journaux à coi i- Nancy, rue Stanislas, chargé de la vente de rei L- plusieursjournaux, a détourné certaines som- ' L- mes provenant de cette vente. — Un an et un tir

jour de prison, plus i'5 tr. d'amende, par dé- su

e employé : Jean Hindelang, 15 ans ; Charles lef u Vogt, 12 ans; Joseph Géraudel 13 ans; Phi- en e lippe Krœmer, tous de Nancy, ont été surpris et<

i<- péchant à la main dans la Meurthe, au lieu da

r ■ r. 1 *. • * A 1*1 il OÀ

J" 1 mvndldUL tldllS lta lild^di lu> UO ItX llldto UU

s. Marché. A la suite d'une condamnation pour la vol, il avait été expulsé du territoire français, le

s- —Quinze jours de prison. 36 Vols. — Joseph-Eugène Ququ, vingt-neuf

ans. domestique à Xiroucourt, a disparu fur- u.' u" tivemeht, le ;U mars dernier, après avoir dé c" robé une somme de 70 fr. à un vieillard qui es lui avait donné l'hospitalité. — Deux mois de 81 iu prison. 'e, _ Marie Lambert, femme Villery, vingt-a' trois ans, à Nancy, a disparu après avoir volé d

IX" une somme de 80 fr.— Trois mois, par défaut, s*

ic — g la- Faculté de droit. — Cours de doctoral. — la Mardi 29 avril, à quatre heures, salle d'exa-

mens. — Droit constitutionnel : M. Blondel D mt terminera l'étude de l'organisation des pou- g înt voirs publics d'après la constitution de 1875. ^ ers Jeudi 1er mai, à quatre heures, 2e amphi- $ rin théâtre. — Droit coulumier : M. Lederlin ex- l

posera les règles du mariage dans ie droit in- r par termédiaire. r im- — Le registre d'inscription pour le 4» tri- , Hat mestre de l'année scolaire 1889-1890, s'ouvrira r tait le jeudi 1er mai et sera clos le vendredi 16, à , les quatre heures du soir. ( de —

, Tombola du concours de musique. — Le comité du concours nous informe que les lots qu'il a déjà reçus, seront, à partir de di- s

^e manche, 27 avril, exposés dans les magasins i ' -, de M. Gorlacher, rue des Dominicains, 22, 0 qui, avec sa bonne obligeance habituelle, a ! Pas mis ses vitrines à la disposition des organisa- :

teurs des prochaines fêtes musicales. fu* Nous rappelons à nos lecteurs que le tirage

de cette tombola est fixé au dimanche 15 juin. nfé-nts. Chorale Alsace-Lorraine. - La chorale d la A Isace-Lorraine, qui est à la veille de clore l'hi- la série de ses concerts pour l'année 1889-90,

nous annonce le dernier pour le 17 mai pro-posé chain. Par le choix des artistes qui s'y feront que entendre et par la composition de son pro-s de gramme, que nous donnerons ultérieurement, par- cette soirée promet d'être l'une des plus bril-

lantes de la saison, neuf Aussi engageons-nous vivement nos amis des lecteurs, soucieux de l'art musical, de ne pas

aine, manquer d'assister à ce concert, ils prouve-ront une fois de plus toute leur sympathie a cette vaillante phalange orphéonique, qui n'a

agri- jamais reculé devant aucun sacrifice pour •e de contenter ses nombreux membres honoraires.

La société chorale Alsace-Lorraine, qui va entrer dans sa seizième année d'existence, se

Ven- trouve être aujourd'hui l'une des plus ancien-.ns la nés sociétés musicales du département ; aussi de la reconnaissons-nous avec plaisir que ce n est e M qu'en travaillant aussi assidûment quelle l'a

fait jusqu'ici, qu'elle a su toujours se montrer iiiblic à la hauteur de la tâche qu'elle s'est imposée, p-e de celle de propager par tous les moyens possi-e nar bles l'art orphéonique dans notre belle cité t ter- lorraine et ceci grâce au dévouement de tous

ses membres. En présence du résultat acquis

actes: encourager une œuvre aussi patriotique que s des celle qu-i poursuit notre belle société; taisons-ds du nous inscrire membres honoraires de cette - oui chorale qui nous a déjà donné et nous donne es ta encore par ses concerts, des soirées dont cha-sur le cun de nous a toujours gardé le plus char-

mant souvenir ; rappelons-nous que tous ses a sui- efforts tendent à couvrir de plus en plus de

lauriers les plis de son emblème tricolore et Vei lui tarder ainri le rang qu'elle a MI lui faire (aires conuuérir dans le chemin r'e 1 honneur et de avril 1 la gloire dans tous les oon-ourB où la société ville d a pris part; elle saura tenir toujours haut ot et den ferm1 ce drapeau hélas ! recouve't d'un crêpe dun 0

reuse et fière de porter le 1W 2,(H)0 CP<* insrrintinns Sproni uviies chez MM. ouiut;

3, rue Gambetta, et au s-tèye de la société, paille hôtel de ville, entrée, 1, rue des Dominicains, livret mercredi et vendredi, de 8 heures lt2 à 10 de V heures du soir. , Lii

Bal. — M. Armand B«l, di»eoteur du Casi- les bl

no, nous prie d annoncer qrt\ contrairement . , aux bruits qui circulent, il v «tira comme 'Û1S 1

d'habitude grand bal dlmuDeho '27 courant à Le

l'Eden. 8uf,s

Da sera Société de tir du 42e régiment torrito- ïixçLLç

rial d'infanterie. — Stand militaii-c de T<m- 1 §99 blaine (route du Pont-d'Essey à Toniblaine). — La première séance do tir d? la Société, „ aura lieu le 4 mai prochain au Stand militaire N! de Tomblaine de six heures à dix heures du ?a| matin et de une heure et demie à cinq heures >°.1V

An vnir UnCÎ uusoir. M

On peut se faire inscrire dès à présent chez : ' 1° M. Fribourg, lieutenant, directeur du tir, Pj*Je 1 33, rue de la Hache, à Nancy ; 2° M. Perrin,

f_ g

trésorier, limonadier au Pont-d'Essey ; et le jour du tir, au Stand. JJ

sa d Neuves-Maisons.— On nous écrit : „** " Monsieur le rédacteur, comme je vois que . 5 «i» ami vous accueillez volontiers les comniunica- ,

' tions de la campagne, je prends la liberté de ' vous écrire que le syndicat que nous avons y ~ formé à Neuves-Maisons pour la défense des C0H

vignes, marche toujours très bien, grâce à la **** : bonne volonté de tous les propriétaires. Tri11

Dans la nnit de mercredi à jeudi, le ther-momètre était descendu très bas dans no6 * i campagnes, on craignait qu'il n'arrivât à 0. Déjà, les guetteurs de service cette nuit là P se disposaient à aller prévenir lés vignerons, j .'

" mais leur crainte était vaine, le thermomètre r~ n reste à 3» et, s'il y a eu en cette nuit fameuse ~~

quelque chose de gelé à Neuves-Maisons, ce e, n'a pas été les vignes. ""j

J' Tantonville. — Syndicat agricole. — n5" Nous apprenons qu'un syndicat de communes

r va être créé prochainement à Tantonville ;

f .A

î de nombreuses adhésions lui sont déjà ac- j"jr

* quises. 'N Le but de ce syndicat est de favoriser le iUj'

commerce des produits agricoles de la région, g en facilitant les transactions entre vendeurs êtn

n- et acheteurs, comme aussi de procurer à bon gra à compte aux intéressés les produits qu'ils ti- aTe

le rent des autres régions. ma

n- Tantonville est un centre important qui at- * in tire de nombreux cultivateurs et commerçants, é- surtout les jours de foire et de marché aux

C(ie bestiaux, le 1er lundi de chaque mois.

18,1 Le syndicat recueillera toutes les offres et _ es les demandes, môme celles concernant les ii- emplois agricoles, les instruments aratoires, . ria etc. ; elles seront affichées chaque dimanche ^ eu dans les communes intéressées. à :n- Les échantillons seront constamment expo-le ses dans une salle très vaste, mise à la dispo-

sition du syndicat, et où ils pourront être

jté La haute utililé de cette création ne saurait du échapper aux producteurs et aux acheteurs de iur la région, et nul doute qu'elle obtienne tout is. le succès qu'elle mérite.

,uf Bainville-sur-Madon. — On nous signale * Jr_ un fait curieux qui s'est passé dans la loca- tr, dé lité i

Un nommé Bertrand, vigneron, ayant quitté dl de »a maison de bon matin, comme le font tous ai les gens qui travaillent la terre, trouva, en n it,t_ revenant déjeuner, ladite maison remontée de M olé deux pieds. p n{ Il n'y a pas lieu de débourser quoi que ce 8

' soit pour cet agrandissement, — purement gratuit. J

xa" Bertrambois. — MM. Michel et Jeande- p ^ mange, manœuvres, travaillant à la construc ti ou" tion du chemin de Châtillon, sur le territoire

de la commune de Bertrambois, venaient e PDi" de faire un trou de mine pour faire sauter un â

morceau de rocher. Après l'avoir chargé et c : in-J mis le feu à la mine, ils s'éloignèrent. Vingt ■

minutes après, voyant que le coup ne partait . tri- pas, M. Michel s'approcha du trou. A ce mo-

r}r& ment, l'explosion se produisit et Michel fut 8Î

a renversé sur le sol. Il avait la figure et le bras a

droit couverts de blessures. ■ On craint qu'il perde la vue.

I les Pont-à-Mousson. — Sport. — Dans sa t ; di- séance dernière, le comité du Sport a nom- 1 sins mé : 22, Président : M. Henri Adt ; secrétaire : M. 1

e, a le docteur Mangenot ; trésorier : M. Lenoir-îisa- Marion ; directeur du matériel : M. Bourquar-

dé ; directeur militaire et de gymnastique : rage M. J. Foléa. luin.

VOSGES )rale J_,Q crime do Saint-Anthoine (suite). — qrSn Cette affaire reste toujours obscure. On va in-

' terroger le cultivateur de la censé Billot qui, >P

roI le lendemain de l'assassinat, s'étant retiré un Î10n moment sous bois, a vu couché dans une car-Pr<j!" rière abandonnée un inconnu, dont la joue

*h \ gauche était égratignée et qui a pris la fuite. Le fuyard portait il un pantalon gris ?

Un garde-pêche du canton de Lunéville a ami^ rencontré un vagabond, dont le visage portait e P des égratignures, mais sa déclaration est ve-SjT nue tard et le passant est loin. f*?,r Ce qui importe au plus haut degré, c'est II que le public fournisse à la justice des indi-kfrfes cations. Celui ou celle qui a donné un panta-

F • Ion gris à un mendiant doit immédiatement ^a avertir le maire de sa commune. Celui ou celle

ici en ^ a ^0Dn^ ^es vêtements à un vagabond J depuis le vendredi 18 avril, doit en aviser

n'es l,autorité-lie l'a *"es Pms menus indices peuvent être pré-mirer cieux'

posft MEUSE

e cité Saint-Mihiel. — Les ouvriers de toutes les 3 tous branches de l'industrie de la ville de Saint-icquis Mihiel et des communes d Ailly, Bislée et lii'S, à Chauvoncourt-Menonville,sont invités à pren-(e que die part à la réunion qui aura lieu à Saint-isons- Mihiel, le premier dimanche de mai, dans cette un endroit qui sera désigné ultérieurement,

donne Cette réunion a pour ob|et de former une t cha- caisse, dite « Caisse populaire » dont les fonds char- serviraient do traitement mensuel à un méde-

us ses cin spécial pour tous ceux des membres qui lus de feront partie de ladite caisse.

Verdun. — Service des suh ■ ^* aires. — Achat de denrée s^ances tviil 1890, dans l'une d«« i TT Le ma»?""- J! fille de Verdun il scia » 1es d« i'hft?',28 6

ît demie de relevée pir M ,(ié'il une h' 4« lun ou son reDrésent«nt i ' le ^aire it«?!lr« Jant mi!itaire

Pà î' ii

ud l.^-

p4r le souîî> f soumissions cachetéesT r pullÇe ^ ' 2,000 quintaux métriques11^ K •""^'e'? I

?U^aoainteii5Z,iï

a5f-

<J,lint*u

* dVehd-e<fi! li

n-'ilArt» il' » j.ef ' 2,000 Qui, ^'''ots t

d:ryerdu

nn.

leSm '

gaSiûS ̂ SSÎS^ | L instruction et le cahier de?

de Verdun (i la Citadelle) où 1A ie lu'''l<iirp

mis à en Pn ndre connaissance. P Uc^14- \

Les lots de 50 qmntaux métrinnp» sus seront acceptés. ^ et au de

8 Dans le cas d'insuccès total

sera procédé, sans nouvel avis °* il judicatiou qui aura lieu la 1 ne''êàd 1890. 'Mdreai 9

m

Nécrologie. — Mardi, à dix Km ' matin,ont eu lieu les obsèques de M^S? I Boivin, de la maison Braquier et IV - ati I bricants de dmgées à Verdun. 0lvill-.fa. I.

Au rez-de-chaugséôde lam'.ic.^^ une chapelle ardente décoré «i^^Mre de goût, avait reçu le' corps, qu'e M

>eRUCo''P famille de M. Braquier, ainsi que to 'n'601'* sonueldela maison, et une grande afn

n£fr"

de personnes qui étaient venues cond • li sa dernière demeure cet homme enb> À8^ Heur do l'âge, et qui ne comptait nul Y* amis. ^ue des

Le corbillard, dont les cordons terni» ; quatre amis du défunt, était tou' ,

(irtl-pf

couronnes, parmi lesquelles on remaS celles données par la veuve à son reS mari, par son jeune fils à son père Ba. u

_ Braquier à son associé, et d'autres'off/,*.' , par ses amis. 168

Dans le cortège, on remarquait m

,i J portée par un employé, une couronne offert»

parles voyageurs de la maison ; venait en ' suite une magnifique couronne offerte 1,

tous les employés et ouvriers de l'usine re de l'estime qu'ils avaient pour le BatZ" qu'ils viennent de perdre. y

Au cimetière, le discours suivant a été pro-noncé par M. Schmidt, voyageur de la L,\

s son:

Au nom de lout le personnel de l'usine, je Tiens ot. ,' frir à notre bon patron l'expression de nos rerreu ci

lui dire un dernier adieu. " Nous nous résignons difficilement à It perle de ce-

6 lui qui sut conquérir notre estime et nos sympitUes" I, Si ces témoignages d'affection et de regrets peuvent 'S être à sa veuve et à son enfant une consolation à lent n gracie et légitime dooleur, nous les leurs offrons j. aTec l'assurance que nous garderons de cet excellent

maître le meilleur souvenir. ^_ Devant cette tombe ouverte, puisons un encourage-

ment et continuons avec le patron qui nous reste, ép. s* lement juste et bon, la tâche que nous avions commeti-x cée ensensemblc.

Adieu, cher monsieur Bovin ! Adieu !

Les costumes sur mesure qui sor-tent de nos ateliers ne laissent rien à désirer.

A LA GRANDE MAISON 6, rue Saint Jean, 6, Nancy

PETITES NOUVELLES LOCALES

— Des contraventions ont été dressées pour ivres» manifeste contre le nommé L..., manœuvre à Longwy-Haut ; pour défaut de fermeture de colombiers cou- I tre Mme M irmois, propriétaire à Dampvitoux et con-tre M. Despeaux, rentier à Moivrons.

— La gendarmerie de Pagny-sur-Mosel!e a recon-duit à la Irontière les nommés Pierre Christiny, 4f ans, charretier, Charles Emmendorfer, 50 aïs, tisse-rand, Michel Louit, 59 ans, monteur sur bronze et Michel Henrich, 66 ans, maçon, alsacien lorrain, ei-puisés du territoire français à la suite de condama*-tions diverses.

— Procès-verbal pour vol de bois a été dressé con-tre Charles Popp et son fils, âgé de H ans. fl résulte, de l'enquête que le jeune Popp allant ramasser da bois-mort dans la foret communale d'Einville, se serait >p-proprié du bois provenant d'une coupe allouagèrepra-tiquée en 1888.

— Une discussion insignifiante a été élevée dans M café de Jarville entre les nommés Charles Toussaint, âgé de 30 ans, terrassier à Haraucourt et Amérfé W-chel, âgé de 28 ans, ouvrier d'usine à Jarville. Michel a frappé Toussaint à la téte avec un couteau feraw et lûi a fait une légère blessure. Procès-verbal a e»

1 dressé. — Le nommé Léopold Tintinger, âgé de 20atl'»

! aide machiniste a Godbrange, a été arrêté en vertu ' d'un réquisitoire du procureur de la République M

Bciey. Tintinger a à purger une condamnation l deu. mois de prison pour tentative d'escroquerie.

— M. Auguste Lapique, propriétaire à Houdemonb l travaillait dans un de ses champs. Il s'absenta un m» - tant, à son retonr il constata qu'un sac en tollcc:

r tenant trente litres d'orge qu'il avait laissé sur su terrain, lui avait été volé.

Nous vendons 19 fr. 75 des vestes spéciales à l'usage de MM. les cipédistes, ces vestes en draperie bleue sont légères quoique partiel' librement solides.

A LA GRANDE MAISON 6, rue Saint-Jean, G

Le temps qu'il fait à Nancy Après la bourrasque de ve^'e/\SLr-

a causé quelques dégâts, sans grande wi^ tance, et après les averses qui se sont ^ dé pendant toute la journée et la nUlt' temp$ s'est un peu découvert ; néanmoins le, n'est rien moins gue certain. ■ «'

A midi le thermomètre marque ■+■

Dépêche météorologique 751 Dunkerque, 760 Perpignan, genjJLgy,

pression Danemark. Hausse, Stora" 8 Boulogne, Brest, ri Valentia. . D01J-

Probablo : vent d'entre sud-ouest " ouest, nuageux, averses, baisse de turc.

Conseil de guerre du 6" corp Séance dti 22 evru oid'*r'

Le 2b' janvier, le brigadier Jo'yi $W tillerie, se rendait à Nancy, sur ia i >j] ga, nislas, pour y passer une ieyu^;.oDUllio d*»» souvint d'avoir laissé son porte-nion« la poche de son pantalon. Kr(,d'un PDrt

La revue terminée, plus 1 orno'o"lHat0..-< monnaie- dans la chambre le so w e„ monnaie, u««o » surveii'»11 ,:er.

lîsarcisse, aosotumeni 1N1C' brift*"'^ un sourire béat les recherenes u p... Or, il est de notoriété publique 4

Page 3: - P« Rédacteur en chef : GOTJJLETJrTEi RECLAMES … · fort s'ajoutera aux cent hommes que vient de m ... L'affaire vint aux assises de 1la Seine ... « euses et d'obéir aiuc instructions

Dimanctie 21 Avril i890 le sou. Il fut11 n '• soupçonné du larcin,

1 setnidnos api<' -i on retrouvait le porte-

rtoBnal8> t nks un inconnu pour le conseil de

°'re. H a dé'* C0Dllri T °? trlmuiHl

4** n de pistolet dans la mâchoire, lout co1 r j'iio c'est une intelligence niédic-

«ça aux circonstances atténuantes, il tr? niiitte pour un an. en u Louis, soldat de 1" classe au 2e

IW. - - • * » i.nooanra vnnloit f.»ii>n nlaicit>& •ilAn de CliasbBai s, vuuiaib iiino IM.IIMI d Colleur, une tille soumise. Il lui offrit

1' ntre Qu'il avait volée dans la malle uDe marade. L'infidèle amante n'eut rien d'unc ,.,qu-3 de porter lamonticau

i^^conaè injustement. c'e*t du moins " uit, M..- déserta et fut condamné

ce^U'ntuiriace à dix ans de travaux forcés, Par lotion etc. Cela se passait en novem-î;rTr;ti'au ' L t88b'. , . ,

v( est venu dernièrement se constituer ^nnnier. et son affaire a été instruite de

; Pris"'»u La fille Colleur, qui témoigne au-D° rt'lnii contribue à rompre la monotonie ^"h tiiellè des séances. C'est à peine si le pré-

• t parvient à terminer ses questions.— !u répète t-elle à plusieurs reprises, était 1 ""''e nui dirait mon amoureux; il me fai-c asser tout mon temps ; alors je n'avais

i d'argent, lui non plus. Il aurait bien ' ffertque le lui en donne..., etc. On rit de

co9ur mais en silence, car le piquet de î!?de n'admet pas la galté. ' ît est condamne a deux ans de prison.

Notre collection do costumes pour pe-tits "arçons de tous les âges est super-u |es différents modèles exposas dans

vitrines eu donnent du reste une

idee' A LA GRANDE MAISON 0 rue Saint-Jean, 6, Nancy

HALLES ETMARCHÉS F

Marché de Paris du 24 avril. Farines (le sac de 159 kil.) ^

12 marques g r«,irant 55 75 à 55 75 ^ S :. s*25 5435 fïemai 54 35 54 35 * 4 derniers bo oo oo oo ^

Blés (les 100 kil.) Courant 21 90 à 25 15 «ai 24 85 24 10 • "de mai.'." 21 65 24 85 (4 derniers 2i 85 23 85

Seigles (les 100 kil.) Courant ^ 60 15 60

Mai 15 60 15 60 . 4demai 15 60 15 60 4àeraiers 14 75 14 75

Avoines (les 100 kil.) Courant 20 35 à 20 35 Mai 20 10 20 10 Idemai 19 « 19 85 derniers 17 85 17 85

1 Huile colza (les 100 kil., fût compris.) Courant 70 50 à 70 50 Bai 70 .. 70 50 fdemai "'0 .. 70 50 4 derniers 69 75 70 ..

Huile de lin (les 100 kil.) Courant 57 75 57 75 Mai 57 50 57 50 Ide mai 57 25 57 25 1 derniers 55 25 55 25

A Icools (l'hecto nu à 90") lurant 36 .. 36 .. liai 36 50 36 50

[ide mai 37 25 37 25 I (derniers 38 25 38 25 Sucres blancs (les 100 kil.)

■tarant 34 87 à 34 87 Mai 34 87 35 .. ide mai 35 25 35 25 i d'octobre 34 75 34 87

Sucres raffinés, de 105 50à 1055lies 100 kil.

Marché du Havre du 25 avril l Cotons à terme.— Ventes : 1.959 balles.

76 . . Octobre 74 73 ■ 7'> .. Novembre "1 25 I"1» 7i> .. Décembre 6y 37 |"|ift 7(i .. Janvier 68 87

76 li Février 70 .. PPlembre 76 ii Mars 70 12

Cafés à terme.— Ventes : 15,000 sacs.— On n cote : si

A\ril HO r,n Octobre 10; Ktf P Jl

ai i|Q Nflvomh'rnIill d

Août lOi .. Février 97 .. Septembre 108 50 Mars 96 ..

r

NANCY 4 Cours commercial du café de la Rotonde n

Réunion du samedi 20 avril. 5 j > i . n N oie j^o 6 » ,. É, ■

l'arine première (cylindre) 0.. 35 .. »• »» I rarine première (cylindre) lro. 34 .. »» >» Orge (épuisée) »» »» »» »• oeigte (épuisé) , p» • » » & » »

Avoine, hors ville 18 50 »> »» re véroles 15 /5 »» »• oolza de pays »» »» »» i»

Cours das fourrages. Les SOOkilogr. ,

Iroinl'9 qualité.. 35 »»à»» i» | Foin 2° qualité..... 25 »» 28 »» t Luzerne 27 »» 32 »» Trèfle 26 »» 30 »» < faille de blé 25 »» »» i» — d'avoine 18 »» »» »» 1

Regain 28 »» 29 »• 1

Paille de seigle pour paillas- , sons 65 « » »» »» ,

Betteraves, les i,000 kil 20 »» »» »» Navets, id. 5 »» Carottes, id. 6 »» »» »»

Mercuriale du 26 avril. Bœuf 0 70 à l .. le 1/2 kil. Veau 0 70 1 10 — Mouton 0 70 1 .. — Lard frais (J 70 0 75 — Lard sec 1 .. 1 10 — Grillade 1 »» 1 10 — Beurre 1 20 1 40 — Œufs 0 75 0 801a douz.

! Pommes do terre 3 50 7 ..les 100 k.

Marché de Chambley Blé 24 .. à 24 25 les 100kilog. Avoine 18 .. 18 35 — Paille de blé... 19 .. 20 .. les 500 kilog. Paille d'avoine. 10 .. 15 .. —

Marché de Rambervillers Du jeudi 24 avril 1890

Blé 24 25 à 24 50 3 Avoine ordinaire 19 .. 19 50 3 Seigle (épuisé) 5 Farine 0 35 5 Farine lr< 34 5 Sons 12 1

Foin, les 500 kilog 25 .. 28 .. , Paille — 20 5

La Grande Maison, 6, rue Saint-Jean, ne livre que des vêtements dont elle garantit l'usage dans la plus large acception du mot.

ALSACE-LORRAINE

Les grèves. — La grève de Mulhouse est terminée en ce qui concerne l'industrie lai-nière, et le travail a repris hier. Les ouvriers ont définitivement accepté les propositions des patrons, à savoir la réduction de la jour-née à dix heures trois quarts. Le salaire rf ste ■■e qu'il était lorsque la journée était de douze heures.

Une paitie des ouvriers de l'industrie co tonnière a repris le travail.

A la Fonderie, la situation est moins satis-faisante ; avant-hier, le nombre des grévistes a augmenté, quoique la police se fût mise en mesure d'empêcher toute atteinte à la liberté du travail. Les ouvriers de cet établissement ne sont pas d'accord sur le chiffre des aug-mentations de salaires qu'ils désirent.

Les ouvriers charpentiers, menuisiers et maçons continuent à chômer.

Les ouvriers de la filature de laine peignée de Cernay se sont mis en grève. Le mouve ment s'est accentué à Guebwiller ; il a recom-mencé à Buhl.

Les dénonciations.— On a arrêté jeudi à la frontière un ouvrier victime d'une dénon-ciation anonyme.

D'àprès l'auteur de cette délation, le prison-nier, du nom de Ancel, aurait proféré, di-

' manche dernier, dans une auberge de la val-' lée de Munster, des cris séditieux tels que : r f Vive la France ! >

Les dénonciations de ce genre, surtout de ! la part de lonctibunaires allemands subalter-

nes, sont très fréquentes, car si elles aboutis- " sent à une con lamnation à l'amende, outre la I peine de la prison, ce qui arrive toujours, le ja dénonciateur a di oit à la moitié du notant j

r de l'amende. u

Novéant. — Dimanche dernier, M. Gabriel Guirsch a été élu non pas à une, mais bien à

A M. Léopold Febvrel qui se portait sur'là mémo li>te. il manquait 7 voix, la majorité m

étant de 1 r8 voix. Du reste, les électeurs de Novéant, sachant apprécier ses connaissan-ces, ne manqueront pas d'accorder tous leurs suffrages à M. Febvrel, dimanche 27 courant.

FAITS DIVERS § C

L'affaire Gouffô (suite)

noncé qu'on venait de découvrir dans une petite loca- S li té des environs de New-1 ork, à Port-ltichmond (Sta- i ten-lslande), le cadavre d'Kvraud. '

La taule est la môme, les traits du visage les mé-mos que ceux de ses photographies et les mains très ^ grandes comme celles d'Byraud. 1

Le consul général de France s'est rendu liier à Port- J Richmond, afin de commencer une enquête. Le cada- i vre a été transporté dons l'aprfts-midi à New-York, où \ il a été exposé à la morgue. Un avis a élé publié j inyitiiit les rrançus ayant connu Iiyriuda venir , Uire leur déposition au consulat de France, après avoir examiné le cadavré exposé. 1

Ur.e foulo énorme a stationné pendant une partie de ' la journée aux en\ irons de la morgue. En effet, l'affai- ( re lioullé est presque aussi connue à New-York, qu'à 1 Paris, et le récent voyage des deux agents de la sù- i été df Paris avait rendu à l'a liai re un regain d'ac-

tualité.

Un drame en Cor-e. — Avant-hier, dans l'a-près-midi, une jeune tille nommée Marie Gasandri, se urcseniâii chez ui e de ses voisines, Sébastienne Co-lonna, à Jlonaccia d'Orezza.

— « Votre fils, lui dit-elle, est mon amant ; je viens m'inslaller ici en attendant qu'il m'épouse, car je vais être mère. >

Surprise de cette déclaration, Sébastienne Colonna somma la jeune fille de sortir et, s'arançant vers elle, vouiutla pousser dehors.

Marie Casandri, tirant alors un pistolet de sa poche, fit tcu, blessant légèrement Mme Colonna.

Au bjuit de la détonation, le fils, cause première de toute l'algarade, se précipita dans la chambre et sans pitié pour celle qu'il avait rendue mère, la frappa à coups redoublés d'un poignard dont il était armé. J L'état de Marie Casandri est grave. Le meurtrier

I est en fuite.

Xos chemiae* «le ville, en solide sbir-ling à 3 fr. 05, prêtes» à être mises, ont les «levants, les cols et les poignets en toile «l'Irlande, elles vont bien et font long usage.

A IiA GRANDE HAÏSO.\T

o', rue Saint-Jean, O

NOUVELLES DIVERSES — La nouvelle loi qui augmente les amendes encou-

rues en cas de délit de chasse, fait plaisir aux chas- s seurs. L'article qui défend la vente et le colportage du gibier en temps prohibé, et autorise sa recherche chez i les marchands de gibier et les restaurants, les comble de joie. i . Mais ce qui les inquiète, c'est la façon dont sera i

appliqué ce dernier article. Le barreau de la cour de cassation vient d'offrir un banquet à son ancien prési- i dent, M. Ma/.eau, nommé premier président de la cour de cassation. Dans le menu, on voyait figurer comme rôti : perdreaux et bécasses truffés.

Comment se montrer sévère dans l'application de la loi, si les magistrats eux-mêmes ne prêchent pas d'exemple ?

Une révolution dans les mœurs de la haute société anglaise. U parait qu'à la prochaine réunion du Coa-ching-Club, à Hyde Park, un certain nombre de ladies appartenant à la" plus grande aristocratie, paraîtront en « cavalier », c'est-à-dire qu'au lieu d'être en ama-zones, elles porteront le costume masculin.

Pour donner raison au système des compensations d'Azais, vous verrez que les hommes seront bientôt obligés d'endosser le corsage à pointe et la robe traî-nante des amazones.

Une question à poser cependant aux ladies bien nourries d'Hyde-Parck :

— Où ces "dames mettront-elles cette fameuse as-siette, si utile à cheval, mais si di.gracieuse dans le collant d'un cavalier.

*

Voici un nouveau procédé original pour guérir les rages de dents à l'aide de l'électricité.

Vons placez une pièce d'argent d'un côté de la gen-cive, un petit morceau de zinc de l'autre côté, et en tenant dans la bouche un peu d'eau acidulée, vou-obiencz l'effet d'une pile en miniature.

Nous ne garantissons pas le remède ! nous le d< n-nons seulement tel qu'on nous l'a indiqué. Aun cu-rieux d'essayer.

Nous avons fait établir, dans nos ateliers même, des costumes très résistants destinés à MM. les éco-liers ; les prix de ces costumes sont très abordables.

A LA GRANDE MAISON O, rue Saint-Jean, O

ETAT CIVIL DE NANCY Du 25 avril 1890

NAISSANCES

Emile Ries, rue de Strasbourg, 224. — Ma-

Saint-Georges, 56. — Lucie-Marie-Louist-Creusât, rue Drouin, 5 bis.

DÉCÈS

Madelaine Nadler, 62 ans, cuisinière, ruf Saint-Dizier, 91. — André Henry, 64 ans, mi litaire retraité, chemin de Villers, 70. — Ma rie Sidonie Riboulot, 29 ans, piqueuse en chaussures, célibataire, rue de Strasbourg, 2. — Gertrude-Catheriue Eléonore Veber, veu-ve Dufourt, 71 ans, négociante, rue Stanis las. 90.— Napoléon Jean-Marie Jamet, 2-1 ans, soldat au 4e bataillon de chasseurs à pied, i Saint-Nicolas-de-Port, décédé à l'hôpital mili-taire. — Julie Gbuguenheim, 67 ans, épouse Anselme, sans profession, rue des Carmes. 42. — René Rougieux, 2 ans et 10 mois, rue de la Commandeii;, 32 bis. — Marie-Augus t ne Claudé, épouse Hienne, 61 ans, mena gère, rue Victor, 13 (hôpital civil). —Julie LagraUge, veuve Peti'.jean, 57 ans, journ iliè te, rue de Toul, 109 (hOpilal civil).

ETAT CIVIL DE SAINT-NICOLAS DE-PORT

Du 18 au 25 avril PUBLICATIONS DE MAKIAGE

Joseph Dugout, 24 ans, journalier, domici-lié à Saint-Nicolas, et Viciorine Fortwendel. 30 ans, cuisinière, domiciliée à Nancy. — Ambroise-Paul Maurice, 24 ans, ouvrier de saline, domicilié à ^aint-Nicolas, et Marie Gouget, 27 ans, en service, domiciliée à Va-rangéviile.

NAISSANCES Marie-Augustine Brionnet.

DÉCÈS

Fernand Jean-Eugène Lallement, 1 an. — Auguste Chrétien, 59 ans, journalier, veuf de Marie Paris. — Edouard Caumout, 26 jours.

BULLETIN FINANCIER Paris, 25 avril.

Le 3 0p0 débute à 80 02, baisse à 88 92 et revient à 89 05. L'Amortissable, qui finissait hier à 92 85, cote le même prix, et le 4 1)2 OpO, de 106 90, passe à 106 80.

La rente tunisienne a eu quelques affaires entre

Parmi les fonds d'Etat étrangers, l'Italien est assez soutenu à 94 07.

Le Hongrois a passé de 88 05 à 87 90. L'Extérieure, à 73, a peu d'affaires. Le Portugais est à 62 65.

Les fonds russes sont très fermes : le 4 0[O 1880 est en amélioration à 94 45 et les Consolidés sont deman-dés à 94 75.

L'Egypte unifiée n'a plus qu'un marché très restrein! entre 486 25 et 486 95. Le Turc, série D. a varié entre 18 40 cl 18 50.

Les établissement de crédit maintiennent leurs cours de la veille et ne donnent lieu qu'à peu d'af-.aircs.

La Banque ottomane est à 559. Nos chemins de fer sont l'objet d'achats continus de

l'épargne, qui voit avec satisfaction la progression de leurs recettes se maintenir.

Les chemins autrichiens sont à 465 sans grand changement. Le Sud de l'Autriche i 275 au lieu de 277 50, et le Nord de l'Espagne a fléchi de 363 65 à 358.

Les Omnibus sont à 1,185. Le Gaz parisien à 1,^45. L'action des wagons-lits a des demandes aux envi

rons de 517 50. Le Suez est entre 2,295 et 2,293 et le Panama est à

peu près délaissé aux environs de 52.

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feuilleton de l'Est républicain. N° 91.

AVENTURES DE

IICHEL HARTMANN \ Par Gustave AIMARD ?

r

c (Suite.)

Pn ■ m voyez donc qu'il ne vous reste qu'une chance de vous venger de moi : celle de

, ^assiner. Quant à présent, croyez-moi, t L*loûs-en là, et surtout ne retombez plus r^e mes mains. s

I I R 1 maudit I je me vengerai. '<

L^apitaine haussa les épaules sans ré- <

loua i * convenu, vous vous vengerez.... si K p. pouvez, dit en ricanant le Loup-Ga-K» 1 not' hourgeois, continua-t-il en s'a-Kîi fr.ant au caPitsine, que faut-il faire de ce f '. t^rçon et de ses camarades ?

ttlel lui.dit quelques mots à voix basse. rant p ' k'en trouvé, dit le Loup-Garou en | [ .' ^oyez-moi mon p'tit gars. ri)r*ei s'éloi8na à pas lents et fut se ranger t^eW la carriole qui s'était éloignée de I W pas. 14un o a ici> Zidore, mon p'tit vieux, dit le 1 tt U-

P r,^8e Pochant à son oreille, il lui donna T or<lre â voix basse.

Le garçon s'éloigna en courant dans la di- 1 rection du Parisien. . 9-

— A nous deux, mon gentil garçon, reprit a le contrebandier en s'adressant à son prison- Si

nier et en tirant un paquet de cordes de des- l sous son vêtement. »

— Que prétendez-vous faire ? — Obéir aux ordres que j'ai reçus, voilà s

tout.C'est une simple formalité pour vous em- t pêcher ne nous jouer trop promptement un a de ces mauvais tours que sans doute vous ru-minez en ce moment à part vous. Vous voyez s que j'y mets de la délicatesse. J'aurais pu à vous fouiller, je ne l'ai pas fait, ainsi, croyez-moi, soyez gentil. i

M. de Poblesko tressaillit. Il s/érigea à la, J

ceinture qui lui ceignait les reins. Un sourire i haineux passa sur ses lèvres pâlies par la co- i 1ère et il se résigna.

Faites ce qu'il vous plaira, dit-il. « — Je l'espère bien ainsi, répondit l'autre I

toujours railleur. I i II commença alors h garrotter consciencieu-

sement son prisonnier, puis lorsqu'il se fut i

assuré qu'il lui était totalement impossible de i

• défaire ses liens, il lui entoura la tète et le i

visage avec son mouchoir, et par-dessus il i lui attacha sur la bouche, en guise de bâil-- loh, là cravate qu'il portait au cou, et qu'il - lui'avait enlevée en le délivrant des crocs 3 acérés de Tom.

— Làl voilà qui est fait, dit-il avec un air de satisfaction.

Il prit alors le corps de M. de Poblesko, le a mit sur ses épaules et rejoignit le Parisien

qui, de son côté, s'était livré à la même opé-r ration sur ses trois prisonniers, e — Eh I eh I vous vous y entendez, compère;

voilà un travail bien fait, dit-il en admirant e la façon dont le Parisien avait attaché les

pauvres diables que d'abord il avait si fort ,a maltraités.

— Je ne sais pas parler allemand, répondit

l'autre d'un ton bourru ; mais jai été en Afri- t que, prisonnier des Arabes ; iis m'ont appris i à faire les nœuds. Vous voyez que ça peut servir à l'occasion. Il n'y a rien de tel que i l'expérience, ajouta-t-il avec philosophie. Donnez moi un coup de main à présent.

Alors ils transportèrent leurs quatre pri-sonniers sous bois, les couchant doucement à < terre â une distance assez grande les uns des autres, deux de chaque côté des talus. 1

— Pourquoi ne pas les avoir mis tous en- i semble ? demanda le Parisien lorsque cette < dernière précaution fut prise.

— Tu n'es qu'un niais, avec ton esprit, Pa- ■ risien mon ami, lui dit le Loup-Garou, en i riant. En éparpillant ainsi nos prisonniers, i nous obligerons ceux qui se mettront à leur recherche à perdre beaucoup plus de-temps à les retrouver que s'ils étaient tous réunis, et ce temps perdu, nous en profiterons nous au-tres pour gagner au pied. Comprends tu main-tenant? , , : -, r

— C'est ma foi vrai ; je no suis qu un imbé-cile ; cette idée ne me serait pas venue. Elle est bonne. Je m'en servirai au besoin. Et les chevaux, qu'est-ce que nous en ferons ?Ça a l'air de crânes bêtes ; ce serait dommage de les laisser là.

■-Pour cette" fois, Parisien rnon amour, tu as raison. Nouâ allons transformer notre in-fanterie en cavalerie ; ce sera tout bénéfice

■ pour nous. — A la bonne heure. Je commençais à m'en-

1 nuyer, moi, de marcher comme ça, ainsi ' qu'un vagabond.

Les chevaux furent détachés et amenés près . de la carriole. Les trois hommes se mirent i en selle et l'on repartit. 3 Les dames avaient assisté invisibles & tout t ce qui s'était passé. Elles avaient eu trabord

un mouvement d'épouvante, mais presque t aussitôt elles s'étaient rassuras et elles

étaient toutes disposées maintenant à conti-nuer gaiement leur voyage.

— Avance à l'ordre, Parisien, dit Michel au bout d'un instant.

— A vos ofd'ies, mon capitaine. — Tu sais que je suis très content de toi.

Tu nous a donné fort à propos un excellent coup de main.

*J C'est sans doute coup do crosse que vous voulez dire capitaine, Je suis sûr que les reins leur font mal, aux larbins, répondit-il en riant et en frisant sa moustache.

— Raconte-nous donc comment tu es arri-vé si à point pour nous aider. Sans le brave chien de Loup-Garou,-nous nous trouvions assez embarrassés et il était temps que tu pa-raisses.

— Voilà la chose en deux mots, mon capi-taine. Pour lors, du haut de mon juchoir, je vous ai vus partir, à preuve que le Loup-Gareu m'a fait un signe auquel j'ai répondu. Pas vrai, Loup-Gàrou ?

— Je l'ai déjà dit au capitaine qui te faisait l'honneur d'eue inquiet sur ton compte, à preuve que j'ai ajouté : Y a pas de soin ; si le P;irisien ne vient pas, c'est qu'il a sans doute des raisons pour ça.

— Ah I oui, que j'en avais, et do rudes, al-lez, capitaine ; vous allez voir. Figurez-vous qu'au moment où vous quittiez la maison sans vous méfier d'rien, moi qui du haut de mon juchoir voyais tout ce qui se passait à l'intérieur, j'aperçus tout d'un coup trois in-dividus qui sortaient des chevaux à l'inté-rieur. Ces chevaux étaient sellés et par con-séquent prêts à être montés. Puis au même

| instant, apparut un monsieur, celui-là que le ' chien a si bien arrangé, qui donna des ordres

à voix basse. Alors tous mes gaillards se mi-t rent en selle et se collèrent contre la grille, 1 prêts sans doute à partir au premier signal. D Naturellement cette manœuvre me sembla 9 louche. Alors, au lieu de descendre, je me ca-

t

chai encore avec plus de soin, résolu à voir la fin de cette manigance. Je n'attendis pas long-temps ; un quait d'heure tout au plus; puis le grand blond fit un geste à un individu qui s'était placé le long de la grille. Celui ci l'on vrit alors à deux battants et mes gaillards dé-campèrent comme si le diable les emportait. Faut croire qu'ils avaient pas assez de che-vaux, car il y en avait un qui était en croupe derrière les autres.

— C'est vrai, dit le capitaine. Rs étaient quatre et n'avaient que trois chevaux.

Pour lors, aussitôt qu'ils eurent disparu au tournant de la route, je jotai un regard dans la cour pour m'assuter que tout était rentré dans l'ordre et comme je vis que rien rie bou-geait plus, je dégringolais vivement du haut de mon arbre et je me mis à leur poursuite. .Heureusement pour moi qu'arrivé» a un cer-tain endroit ils s'arrêtèrent assez longtemps pour se consulter probablement qu'ils faisaient leur plan d'attaque. Cela m'a donné le temps de les rejoindre et depuis lors, comme j'ai un jarret assez solide, je ne les ai plus per-dus de l'œil. Quand j'ai vu qu'ils s'arrêtaient et descendaient de cheval, je me suis rappro-, ché tout doucement, afin de les surveiller. Et puis, dame ! quand j'ai cru voir ma belle, j'suis tombé dessus et j'ieur ai tricoté les cô-tes assez joliment, j'mcn flatte.

— C'est une justice à te rendre, répondit én riant le capitaine. Tu y allais de bon cœur.

— Ah ! dame, vous savez, capitaine, dans ces affaiics là, faut, pas rechigner. Silss.pnt pas contents,ils sont diantrement difficiles.

La conversation se continua ainsi, sans au-tre incident, pendant toute la journée.

Page 4: - P« Rédacteur en chef : GOTJJLETJrTEi RECLAMES … · fort s'ajoutera aux cent hommes que vient de m ... L'affaire vint aux assises de 1la Seine ... « euses et d'obéir aiuc instructions

Etudes de M" HÊRI8É, notaire à Pont- I à-Mousson, (t de U* A. BEAU, li 'rlci cencié en drcit, avoué à Nancy, 85, coi Grande-Rue (ville vieille).

VENTE PAR LICITATION TE' Par lo ministère de M* HÉRISÉ, no-

taire à Pont à-Mousson, à ce commis, 1Ul

par jugement contradictoire de ce, Siège du23 décembre 188!), enregistré,'

D'IMMEUBLES Provenant de la communauté de

biens ayant existé entre M. Honoré-!*!11

Louis-Gustave Chardard, en son vivant 60

notaire à Pont-à-Mousson, et de MmeL Marguerite-Françoise dite Eugénie Be \^ noit, sa veuve survivante, et delà " succession dudit M. Chardard, décédé^ à Pont-à Mousson, le 2 août 1888.

I. — Le MERCREDI 7 MAI 1890. à & deux hfures de relevée, en l'étude de bi Me HKBISÉ,notoire à Pont-à Mousson,; tue des Murs, de :

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plusieurs chambres, salon et sallè à 1

manger au premier étage, cabinets, 1

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maison grevée de l'usufruit de Mme veuve Chardard.

Mise à prix : 15,000 Un JARDIN,situé ban deMaidières,1

lieu dit à Saint-Laurent-le-Vieux, sur la route de Saint-Mihiel, entouré de murs, avec une loge en maçonnerie et un puits, contenant en superficie 14 ares 55 centiares, entre Debar et Son-geur.

Mise à prix : 4,000 fr. Ban de Pont-à-Mousson

Un hectare 4 ares 66 centiares de TERRES LABOURABLES en quatre lots,dont les mises à prix additionnées donnent un total de 1,326 fr.

7 ares 33 centiares de CHENEVIE-RES, en deux lots, dont les mises à prix additionnées donnent un total de 500 fr.

26 ares 9 centiares de VIGNES, en cinq lots, dont les mises à prix addi-tionnées donnent un total de.. 167 fr.

II. - Le JEUDI 8 MAI 1890, à deux heures de relevée, en la maison com-mune de Vittonville, de:

Une MAISON, située en cette com-mune, entre le chemin, M. de Pierre-litte et Quenette dit Lilor, comprenant deux chambres, greniers, écurie, gran-ge, aisances et dépendances.

Mise à prix : 500 fr.

Ban de Vittonville Un hectare 77 ares 62 centiares de

TERRES LABOURABLES, en treize lots, dont les mises à prix additionnées donnent un total de 110 f r.

Ban de Champey Un hectare 71 ares 86 centiares de

TERRES LABOURABLES, en qua-tre lols,dont les mises à prix addition-nées donnent un total de 220 fr.

Ban de Vittonville 40 ares 86 centiares de JARDINS,

en cinq lots, dont les mises à prix ad-ditionnées donnent un total de 375 fr.

III. — Le VENDREDI 9 MAI 1890, à deux heures de relevée, en la mai son commune deBouxières-sous-Froid-mont, de : Ban de Bouxières-sous-Froidmont

Un hectare 59 ares 50 centiares de TERRES LABOURABLES, en neuf lots, dont les mises à prix additionnées donnent un total de 185 fr.

11 ares 77 centiares de BOIS. Mise à prix : 10 fr.

S ares 75 centiares de PRÉ. Mise a pixr : 50 fr.

IV — Le LUNDI 12 MAI 1890, a leux heures de relevée, en la maison sommuae de Vandières, de:

Ban do Vandiôres D 7 hectares 74 ares 41 centiares de "

l'EKHES LABOURABLES,en vingt et un lots, dont les mises à prix addition-nées donnent un total de.... 4,185 fr C

Ban do Villers sous Prèny 40 ares 87 centiares de TERRE. m(

Mise à prix : 185 fr, fia

V. — Le MARDI 13 MAI 1890, à|G quatre heures de relevée, en la maison! commune de Morville-snr Seille de :

Utie MAISON, siso à Morville-sur-Seille, derrière les maisons de la rue < BeUeluy, se trouvant vis à-vis de la ç>0 maison de euro, composée de deux chambres avec cabinet, caves dessous, greniera au-dessuset dépendances, en tre MM. Victor Perisct, François Bo- de ban et Voirin. QI

Mise à prix : 500 fr. lu iFi

VI. — Le MERCREDI !4 MAI 1890,|_ à quatre heures de relevée, on la mai-j— son commune d'Atton. |

Ban d'Atton !«' 2 hectare 30 ares 87 centiares de ~~

TERRES LABOURABLES, en six V lots, dont les mises à prix addition-:—-!uées donnent un total do 3,035 fr. Qj

Ban de Pont â-Mousson i 14 ares 13ccntiares en deux portions,^ _ d'un CANAL situé band'Atton.dépen-ln. ,dantd'un ANCIEN MOULIN, sis à,l( Pont-à-Mousson, connu sous le nom de' Moulin de Moselle, entre Simon et lo -t 90'lot de l'affiche. 1

Mise à prix : 100 fr. VIL — Le VENDREDI 10 MAI 1890,

à deux heures de relevée, en la maison - commune de Norroy. L

Ban de Norroy 2 hectares 07 ares 34 centiares de

TERRES LABOURABLES, en cinq _ lots, dont les mises à prix additionnées, ■

, donnent un total de 595 fr. - Ban de Villers-sous-Prèny • Un hectare 10 ares 95 centiares de ITERRES LABOURABLES, en trois dots, dont les mises à prix additionnées donnent un total de 225 fr.

'] VIII.- Le SAMEDI 17 MAI 1890, à " deux heures de relevée, en la mairie i

de Blénod-les Pont à-Mousson. 0

Un hectare 95 ares 84 centiares de PRES, en quatre lots, dont les mises à prix additionnées, donnent un total ■

3 de 1,340 fr. ' IX. - Le LUNDI 19 MAI 1890, à

deux heures «le relevée, en la maison commune de Champey. ,

. Ban de Vandtèrcs, près Champey ,*! 3 hectares 76 ares 76 centiares de

ITERRE, lieu dit aux Grandes-Saus jsaies-devant Champey, entre les prés de l'ancien cours, M. Husson et Mme

; Grandeau, section B, n°63. ;' Avec faculté de vendre en détail, ' sans toutefois diminuer le total de la emiseàpiix. • '■• * s Mise à prix: 5,000 fr. * H Ban de Vandières-sous-Poncey r ,'j 2,hectares 92 ares 87 centiares de 1 PRÉ aux Grandes Saussaies, de l'an-' . cien co>:rs sous Poncey, entre un che-l min d'exploitation à l'est, M. Bar-,

, thelémy, de Metz, au midi, les prés de Vandiôres et la pièce ci dessusau nord,

te section B, n° 170. J Mise à prix : 3,000 fr.

Les enchères s'ouvriront sur les mi-jses à prix ci-dessus fixées par le tribn-jnal, aux clauses et conditions d'un ca-

s' hier des charges, enregistré, dressé par ^r;M

e HERISE, notaire à Pont-à-Mous-*e son, et déposé en son étude où toute e] personne pourra en prendre connais-*•* sance. n" S'adresser pour les renseignements :

|soit à M° HERISE, notaire à Pont-à-; Mousson ; ou à M6 BEAU, avoué à Nancy, 35, Grande-Rue; Me BAR-

, THELEMY, avoué à Nancy, 5, rue de ae la Monnaie ; M8 RAMPONT, avoué à rc Nancy. 1, rue des Michottes; M" JOLY, £s avoué à Nancy, 13, rue Dom-Calmet.

Pour insertion : E: A. BEAU, ai

Etude de M'LAISSY, notaire à Nancy, place Carrière, 41.

Adjudication amiable Le SAMEDI 10 mai 1890, a deux

heures de l'après-midi, à Nancy, en l'é tudeet par le ministère de Me LAISSY,!

■ notaire

D'UNE PROPRIÉTÉ SITUÉE A NANCY

, petite rue de l'Oratoire, n° 2 ayant une entrée sur la rue Isabey,

jentre M. Arnould au nord, M. Louis à ' l'est, une ruelle au midi, et la petite ' rue de l'Oratoire à l'ouest. 1 Et comprenant :

MAISON D'HABITATION, de cons-truction récente, composée de caves, .'rez-de-chaussée, premier étage et

1 deuxième étage dont partie en grenier, dépendances.

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Mise à prix : Σ2S,000 francs. On traiterait avant l'adjudication s'il

était fait des offres suffisantes. S'adresser : pour visiter, de deux

heures à cinq heures, au proprétaire, qui habite la propriété à vendre.

Et pour tous renseignements : à |Me

LALSSY, notaire,

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Etude de M« Ch. LARMOYER, notaire à Nancy, 2, rue Saint-Jean.

Adjudication amiable Le MARDI 29 avril 1890, à trois

heures du soir à Nancy, en l'étude de M" LARMOYER,

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CAFE LAURENT Situé rue Saint-Dizier, 80 et 82, au

coin de la rue de la Hache. Avec droit au bail

Pour plus de détails voir les affiches et s'adresser à M" LARMOYER.

Ij n CTC d'argent sur signatures à | rtlL I O toute personne honnête, commerçants, employés, cultivateurs. 5 0/0 l'an, facilité et entière discrétion. Ecr. à M. COET, 8, rue Renault (square , Parmenticr), Paris. Joindre timbre p. i ponse. (.445),

'.tude de M» BARABAN, licencié en droit, avoué près le tribunal civil de Nancy, demeurant en ladite ville, rue Monte; quieu, 18.

Vente sur saisie immobilière h Le VENDREDI 38 mai 1890, à neuf c

leures du matin, à l'Audience des ven- p ;es du tribunal de première instance C iéant à Nancy, fcéant en ladite ville, nie et bôtej de I Monnaie, il sera pro- I cédé à l'adjudication; aux enchères publiques.

1) UNE

VASTE MAISON SBB A NANCÏ

rue des Ponts n" 10 sur la place iJ

Entre la veuve lYirot, au nord; le sieur Lemoinc, au sud ; par devant, la rue des Ponts, et la place Mengin, pu;' derrière la maison du sieur Zivi.

Cette maison se compesc : d'un pre mier et principal corps de logis, avec façade sur la place Mengin, d'un autre cor.ps de logis, parallèle au premier,! relie par vu autre corps de logis en re oui, du co'é nord, le tout occupant une sm>ei licic d'environ 3 ares 40 cen-

jthires. Cette maison ou étaient installés I

autrefois l'hôtel des Postes et Télégra-phes, puis la succursale du Crédit Lyonnais,est susceptible d'un revenu de huit mille francs.

Sur la mise à prix de trente mille francs, ci 30,000 fr.

Les frais pour arriver à la vente seront payables par l'acquéreur en outre de son prix.

Pour plus amples renseignements, s'rdresser : à M* BARABAN, avoué poursuivant lavent? ; ou à M's THIÉ-

jBAUT, et BARTHÉLÉMY, avoués. Enfin au greffe du tribunal civil de

Nancy, ou le cahier des charges est déposé ; et où toute personne peut en prendre connaissance.

Pour extrait, BARABAN.

Etude de Mè PAUL, notiire à Nancy, à rue de la Monnaie, n° 4. t

_ E VENTE î

par licilalion amiable

D'UNE MAISON, SISE A HANCÏ t

Rue Saint Michel, n° 31, et rue Jacquat d, n° 50

Le SAMEDI 10 mai 1890, à deus li heures après-midi, en l'étude de M« PAUL, notaire, il sera procédé à l'ad iudication D'UNE MAISON, sise è Nancy, rue Saint-Michel, 31, et ru< Jacquard, 50, faisant angle à ces deui c

rues, élevée sur cave, d'un rez-de J chaussée et de deux étages.

Entrée en jouissance immédiate pat 1

liapercention des loyers: le premier* étage est libre de location.

Revenu : 1,500 francs. Mise à prix d'adjudication : (

lt>,OOi> francs. S'adresser pour tous renseignements

à M6 PAUL.

Etude de Me BARABAN, licencié en droit, avoué près le tribunal civil de Nancy, demeurant en ladite ville, rue Montesquieu, 18.

Vente sur saisie immobilière Le VENDREDI 23 mai 1890, à neuf I

heures du matin, à l'audience du tribu-nal de première instance séant à Nan-cy, séant au palais de justice de ladite ville, rue et hôtel de la Monnaie, il sera procédé à l'adjudication aux en-cbères publiques

D URE PROPRIÉTÉ SISE A RÉMÉRÉVILLB

Canton de Sainl-Nicolas-de-Port Lieudit à la Béeolte du-Cbêne, ou

iu milieu du village. Comorpnant : une MAISON D'HA-

BITATION, construite en bois, genre chalet, couverte d'ardoiseset composée d'un rez-de-chaussée, élevé sur cave voûtée ; premier étag», avec grenier au dessus ensuite de ce chalet, sur le côté nord, se trouve une construction en planches servant de remise et écu rie, avec grenier à foin au-dessus,

GRAND JARDIN Le tout entouré de murs, d'une con-

tenance d'environ 22 ares 48 centiares; entre la route nationale, au midi, le sieur Voinier à l'est ; un chemin de communication, et Mlle Bailly, au nord, une grande ruelle et la dame veuve Gérard, à l'ouest. Sur la mise à prix de mille francs, ci.

1,000 fr. Les frais pour arriver à la vente,

seront payables par l'acquéreur en outre de son prix.

3 Pour plus amples renseignements, s'adresser : à Me BARABAN, avoué, poursuivant la vente, eu à Mes THIÉ-BAUT et BARTHÉLÉMY, avoués.

Enfin au grefïe du tribunal civil de i Nancy, où le cahier des chaiges est i déposé et où toute personne peut en prendre connaissance.

Pour extrait : BARABAN

Etude de M« MARIN, notaire à Faulx.

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! S'adresser à M0 MARIN, notaire.

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Mise à prix £5 francs. S'adresser pour tous ren<u>i

m !ments;l'à M" CLÉMENT,T0?

Lunéville, rue Gatnbetta, greffe du tribunal civil de Lunto.' où est déposé le cahier des charges

Greffe de paix de Pont-à Mousson, j

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Le LUNDI 5 mai 1890, à onze heure * du matin, à Mousson dans la mais» 'de ferme de M. Feyen,habitéep«y

' Dezavelle, M« LIEGEOIS, greffier j I paix à Pont-à-Mousson, procéder» il j vente aux enchères d'un tram de cul ture, comprenant :

HUIT CHEVAUX I Dont quatre hongres, une jumentà 5 ans, uue pouliche d'un an, ua lain de 2 ans, un cheval entier.

e CINQ JEUNES VACHES Dont quatre pleines et une fraîche :Î

s lait. i —

[ MATÉRIEL 8 Un chariot dit trois pouces ; une ' charrue système Dombasle aw sot * avant train ; un coupe-racine;™ ' brouette : un foudre de 14 hectolitres;

un bouge de 20 hectolitres; un paii 1 et petit van ; trois balances : sept haï r nais complets, bignons et chate

ieux auges à porcs; deux herwl dents de fer.

Et quantité d'autres objets. A crédit pour les personnes con

ts nues et solvables. I

Etude de M« UDRON, notaire à £iL>| les-Mangiennes (Meuse) f

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en la salle delà mairie, le ÏÏM LHL 4 mai 1890, à dix heures dus* tin.

UNE Mlî PBOPWflt appelée le château de Mangienu» comprenant : maison de maître, m ses et écuries y attenant, jardins pot» gers, verger et bosquet, pièce d'eau.. tout entouré de murs et traversé f une rivière ;

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