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Bulletin de l’ASBL « Les Amis et anciens élèves de l’athénée Adolphe Max et du lycée L.E.Carter ». Périodique trimestriel - Bureau de dépôt 1099 - Bruxelles X Envoi non prioritaire à taxe réduite Numéro 58 - juin 2017 Edition nationale et internationale N° agrégation : P501062 Editeur responsable : Nadine MILO, 191 av. de Roodebeek, 1030 Schaerbeek Email : [email protected]
EN CAS DE NON DISTRIBUTION, VEUILLEZ RETOURNER À : Nadine MILO 191 avenue de Roodebeek, 1030 BRUXELLES
Sommaire
Editorial 3
La cotisation 2017 4
Échos du banquet 4
L’interview 7
Opération Carrières 12
L’Athénée vit 13
PRS 5186383
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Editorial Dans quel monde vivons-nous ?
C’est une question que je suis souvent tentée de me poser au vu de la situation générale : Trump aux Etats-Unis, Erdogan en Turquie, l’Arabie Saoudite membre du Conseil des Femmes de l’ONU, le front National qui obtient 34% des voix en France, les scandales Kazakhgate, Publifin et ISPPC chez nous. Le hic, c’est que les opinions formulées avant ou après cette question sont généralement à l’opposé des miennes, et des vôtres chers Maxien(ne)s formé(e)s aux valeurs humanistes. Il semble que, face au nombre grandissant de sujets d’inquiétude à un niveau global auquel il leur est impossible d’agir, de plus en plus de gens adoptent des positions alarmantes au niveau local. Vous me direz que regarder ‘C’est vous qui le dites’ les matins de semaine sur la Une (RTBF), c’est comme titiller une dent cariée du bout de la langue : on sait que ça va faire mal, mais on ne peut pas s’en empêcher. Je ne parle pas ici de l’animateur qui (pour faire ‘belge’ ?) utilise systématiquement ‘savoir’ au lieu de ‘pouvoir’ (‘ces Wallons qui ne savent pas partir en vacances’). Je parle de l’intolérance de la plupart des intervenants (leur méconnaissance abyssale de l’orthographe pourrait à elle seule faire l’objet d’un billet d’humeur). Une école secondaire organise la visite d’une brasserie pour montrer aux élèves une facette de notre patrimoine : l’école pousserait à l’alcoolisme. Le directeur d’une école primaire supprime le bricolage d’un cadeau pour la Fête des Mères, avançant que cela fait mal au cœur aux enfants dont la maman est décédée ou est séparée du papa. Réaction de la vox populi : ce directeur veut supprimer la Fête des Mères dans toute la Belgique et c’est la faute aux musulmans (?!) Les menaces verbales et physiques ont plu pendant plus d’une semaine ! Heureusement, la RTBF nous apprend aussi que nous vivons dans un monde où, quatre ans après leur arrivée comme réfugiés en Belgique et forts de plusieurs formations, deux frères originaires d’Alep ont ouvert le premier restaurant syrien de Mons, qui attire une clientèle variée. Un monde où Younes, jeune enseignant né à Bruxelles de parents rifains, s’investit en outre tout sourire dans une école des devoirs de St Josse, tout comme Michel Van Strijthem s’investit tout sourire dans celle de Laeken. En cette veille des grandes vacances, nous espérons que vous prendrez plaisir à découvrir la première partie du passionnant entretien que nous a accordé M. Van Strijthem, premier (dans son cas, pas tout à fait) ex-professeur de l’Athénée à être interviewé dans nos pages. Le conseil d’administration vous souhaite un très bel été !
La présidente, Nadine MILO
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Cotisation N'oubliez pas de régler votre cotisation au seul compte valable : IBAN BE89 0010 8488 5685 BIC GEBABEBB La cotisation pour 2017 est de 10€ (2,50€ pour les étudiants)
Échos du banquet Le 18 mars dernier notre banquet annuel a réuni près de cent convives de
plusieurs générations autour d’un buffet froid italien qui a été apprécié de
tous. Parmi les doyens, nous avons noté la présence de Michel Van
Doosselaere, promotion 1947, parmi les plus jeunes celle de deux
diplômés de 2016, Yorick Baily et Vincent Clette.
Frédéric, notre passionné de photo, vous présente ici quelques instantanés
et portraits pris pendant la soirée.
Celles-ci et encore d’autres peuvent être retrouvées via le lien suivant :
https://www.dropbox.com/sh/b0o7h655nh5n0bj/AADvUihkhDENAS5q5CwWQt
FPa?dl=0
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L’interview
Entretien avec Michel Van Strijthem (professeur d’anglais-allemand de 1969 à 2007) Cela fait quelques années que nous rencontrons d’anciens élèves ayant tracé leur chemin dans des domaines divers pour recueillir leurs souvenirs et les partager avec vous. Il nous a semblé que vous aimeriez également lire les souvenirs d’anciens professeurs. L’honneur d’inaugurer cette approche revient à Michel Van Strijthem dont plusieurs Maxiens nous ont fait l’éloge lors de leur interview. Ludovic Surin, lui-même ancien élève de Michel, et Nadine Milo ont mené cet entretien. Bienvenue Michel. Je pense que lire ton interview fera plaisir à beaucoup d’anciens élèves : de nombreuses générations doivent leurs connaissances actuelles en anglais et/ ou allemand à tes bons soins. Alors pourrais-tu nous narrer les raisons de ton choix de l’enseignement comme vie professionnelle ? C’est bien simple : depuis que je suis au monde j’ai toujours voulu faire
l’enseignement. Quelque temps j’ai caressé l’idée d’enseigner les
mathématiques, mais ça m’a très vite passé. Une fois en première
secondaire, je me suis dit que j’enseignerais les langues. Pendant un
temps j’ai hésité : latin/grec ? J’aime beaucoup les langues anciennes,
j’aime les langues en général. Par la suite j’ai aussi approfondi le français
et appris l’italien pour me décrasser le cerveau de l’approche en langues
germaniques, mais finalement c’est une question de sensibilité : j’ai tout de
suite été beaucoup attiré par l’anglais et puis l’allemand a suivi.
Je suis issu d’un milieu extrêmement modeste : mon papa m’avait acheté
les 78 Tours d’Assimil anglais pour que je puisse prendre un peu d’avance.
En troisième de l’époque, maintenant c’est la quatrième, j’ai suivi les cours
du soir d’allemand pour déjà me préparer. A l’Athénée de Laeken, j’ai eu
un remarquable professeur d’allemand, Louis Teller, qui m’a bien donné
cette approche rigoureuse, grammaticale et syntaxique de la langue qui
m’a beaucoup servi.
J’étais donc attiré par l’anglais et l’allemand, beaucoup moins par le
néerlandais, ce qui m’a d’ailleurs joué certains tours. A l’époque à l’ULB, il
fallait que nous gardassions les trois langues jusqu’en 2e licence comme
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on disait alors. Pour faire anglais-allemand, j’aurais dû aller à Liège. J’étais
en 1ère licence quand le système a changé à l’ULB. En licence j’ai pris
l’anglais comme branche principale, puis comme cours à option, j’ai fait
l’allemand pendant deux ans alors que les copains faisaient « cours à
option » ? Voyons voir : 60h ? 45h ? 30h !’ J’ai donc fait les trois langues
pendant tout le cursus.
De quand à quand as-tu enseigné à l’Athénée ? Je suis arrivé là en 1969, j’ai fait un an de service militaire, puis j’ai
poursuivi jusqu’en 2007, toujours dans la même école, que j’adore. J’ai
encore fait un an de rabiot en 2008-2009 : une collègue était tombée
malade et Poels m’a demandé de la remplacer. Pour ne pas dépasser le
nombre d’heures de travail autorisé pour un retraité, j’ai fait l’année
complète à raison de 12 heures/semaine, la partie anglaise de l’horaire de
la collègue.
Actuellement, tu donnes toujours cours à option à Max ? Quand j’ai quitté Max, l’allemand a quitté Max avec moi. Poels m’a proposé
de venir donner allemand dans le cadre des activités extra-scolaires. Je le
fais encore, je vais le mercredi à Max, en bénévole. La différence c’est
qu’au début je donnais ça pour les élèves du secondaire supérieur alors
que maintenant j’ai des premières et des deuxièmes aussi. Le mercredi, je
revois donc d’anciens collègues. Enfin, de moins en moins : c’est fou
comme en dix ans le corps professoral a changé.
Justement, qu’as-tu pu constater en termes d’évolutions au cours de tes années à Max ? Dans la vie de l’Athénée, l’organisation des cours ? Quand je suis arrivé, les élèves étaient encore en veston-cravate. La
cravate est ‘tombée’, si j’ose dire, lorsque certains élèves sont venus avec
une cravate à fleurs : c’était l’époque hippie. C’est assez intéressant de voir
comment une limite peut être retournée contre elle : il valait mieux plus de
cravates que des cravates à fleurs.
Et puis quand je suis arrivé à Max, il y avait cette incroyable qualité du
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corps professoral : nombre d’enseignants auraient pu être professeurs
d’université. Moi issu d’un milieu extrêmement modeste et professeur
fraîchement émoulu, je me suis dit ‘ici il va falloir souquer ferme’ ce que j’ai
fait. Pour être à la hauteur de ce qu’était Max, pour être à la hauteur tout
simplement comme professeur et comme être humain : il faut se
perfectionner tout au long de sa carrière.
Trois préfets A l’époque de mes débuts, c’était Van Hout qui était préfet. L’aspect
culturel, institutionnel était très, très fort. Van Hout était quelqu’un de
polyvalent qui était à la RTB (les émissions de morale laïque), qui était
Jean Le Paillot (écrivain, il a traduit des œuvres de Shakespeare et des
tragédies grecques). Il y avait plusieurs professeurs qui passaient à la
RTB : Sélim Sasson était passé à Max, Krellstein qui s’occupait aussi de
cinéma, Defossé et Dubié sont aussi passés par l’Athénée. Max était une
pépinière de gens remarquables
Evidemment en presque 40 ans, Max a fortement évolué. Ce qui est bien
c’est que l’Athénée a pu garder une certaine chaleur dans les rapports
entre professeurs et élèves. C’était un peu moins le cas quand je suis
arrivé : il y avait une certaine distance. Max n’était pas une école trop
grande, ce n’était pas une usine. On a eu un moment assez pénible quand
l’école a été un peu victime de son succès : on a vu un afflux d’élèves
important qui malheureusement s’est combiné avec le départ de
professeurs-piliers et une « diminution qualitative » avec les remplaçants
envoyés par les autorités de la Ville de Bruxelles. Cela s’est bien remis
depuis. Il faut dire aussi que la période Berger a été marquée par la
création de nombreuses activités : théâtre, musique, ciné-club, sports. Les
élèves avaient une panoplie de choix assez incroyable. Moi j’animais ciné-
club d’un côté et judo de l’autre.
Ciné-club, ça reste un très bon souvenir. Lors de banquets de l’association,
beaucoup d’anciens viennent me parler du ciné-club. C’est dommage que
cette activité ait dû s’interrompre pour des raisons budgétaires et de
sécurité. Le ciné-club se donnait dans la cave. Quand il y avait beaucoup
d’élèves il fallait faire attention à ne pas glisser : la transpiration se
transformait en une fine pellicule par terre. Toutes les conditions de
sécurité n’étaient pas réunies : s’il y avait eu un problème, on aurait dû
sortir par les fenêtres de derrière, ce qui n’était pas véritablement une
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solution. Jean Urbain avait prévu une rénovation du ciné-club avec un plan
incliné, mais ça ne s’est pas fait pour des raisons budgétaires. Mais
j’apprends que par la magie du DVD le ciné-club a repris avec Mme
Bouioukliev et M. Stratidis dans ce qui était le labo de langues.
J’ai donc connu trois préfets : Van Hout, Berger et Poels. Van Hout était
certainement celui qui était le moins présent dans l’école, mais dès qu’il
était là, il se faisait remarquer. Berger et Poels sont deux préfets qui ont
mouillé leur chemise pour leur école, chacun à sa façon œuvrant pour le
mieux de l’Athénée. Dans le cas de Berger, je me souviens que je donnais
des cours du soir et un des autres profs m’avait demandé où j’enseignais.
Quand j’ai dit ‘à Max’ il a fait ‘dans cet enfer ?!’ Berger de l’extérieur
donnait l’image que c’était quasi un régime militaire, mais à l’intérieur, on
s’y sentait bien. S’il avait conclu qu’en tant que professeur tu faisais bien
ton boulot, tu avais une paix monumentale. Avec Poels aussi d’ailleurs.
La rigueur joyeuse On a évolué des relations profs/élèves assez strictes de mes débuts vers
des rapports plus conviviaux. L’Athénée Adolphe Max a bénéficié aussi du
type d’élèves qui le fréquentaient.
En tant qu’étudiant de 2e licence, j’ai fait un remplacement à Catteau et là
ça a été une catastrophe pour moi, mais une catastrophe salutaire. J’ai été
confronté à un public de sales petits bourgeois. Ils savaient que j’étais
encore étudiant. J’ai donc eu droit à des réflexions comme ‘de toute façon
Monsieur, racontez-nous ce que vous voulez, on a plus d’argent de poche
à la fin du mois que vous ne touchez comme traitement’. J’étais arrivé en
prêchant les belles théories de Mai 68 et je me suis fait sortir comme un
malpropre. Mais ça m’a fortement servi quand j’ai commencé à Max parce
que je me suis dit ‘erreur à ne plus commettre’. Comme je l’ai dit plus tard
aux inspecteurs qui ne voient que ‘l’école de la réussite’, les échecs
peuvent être extrêmement formateurs quand on en tire les enseignements.
Max avait cette alchimie qui fonctionnait très bien entre des élèves qui
voulaient apprendre et des professeurs qui essayaient de les pousser au
maximum tout en les respectant sur le plan humain et en tenant compte de
leurs difficultés, de leurs problèmes. Des élèves conscients qu’on n’arrive à
rien sans travail et des professeurs qui les font bien travailler, c’est
l’équilibre idéal pour une bonne école.
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Tu viens d’évoquer la chaleur des relations entre professeurs et élèves. As-tu quelques anecdotes à nous raconter ? Je me suis toujours très bien entendu avec la plupart des élèves. J’ai
toujours eu une sorte de bienveillance par rapport à eux et j’ai toujours
essayé dans la mesure du possible d’améliorer le niveau des élèves moins
forts.
Quand je vois d’anciens élèves au banquet qui me disent ‘ah merci
Monsieur, on a été bien préparé. Qu’est-ce qu’on s’est marré à votre cours
sans jamais se rendre compte qu’on apprenait tellement’, ce retour me fait
plaisir. Et quand je suis parti à la retraite, comme toujours dans ces
moments-là, il y a un discours de circonstance où tu as l’impression
d’entendre ton oraison funèbre de ton vivant. Berger était là et il a cité une
anecdote. ‘J’ai rencontré Bartholomeeüsen, une ancienne élève qui est
maintenant avocate à New York. Je lui ai demandé comment elle avait fait
son compte. Elle m’a répondu que quand on a eu cours avec Van Strijthem
on sait comment fonctionne la langue. Du coup on n’a plus qu’à adapter
son vocabulaire.’ Je dois dire que cette fille aurait réussi sans moi sans
problème, mais elle avait très bien compris ce que je voulais faire et ça
s’est fait dans un grand respect mutuel.
J’ai toujours été exigent mais sans être cassant : je voulais que ce soit une
exigence comprise. Il est extrêmement important que l’élève comprenne,
que l’être humain comprenne que sans exigence on n’arrive à rien. Etre
exigent, ce n’est pas une punition, une sanction qu’on impose. Etre
exigent, c’est la condition sine qua non pour arriver à un niveau
convenable, quel que soit le domaine qu’on choisisse ou dans lequel on
officie.
To be continued
Dans la seconde partie de cet entretien à paraître dans le MN 59, Michel Van Strijthem évoquera les voyages scolaires et les échanges linguistiques. Il nous dira ce qu’il pense de l’évolution actuelle de l’enseignement et prodiguera quelques conseils aux rhétoricien(ne)s et aux futurs enseignants, en particulier aux germanistes.
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Opération Carrières 2017
Une fois encore l'Opération Carrières a eu lieu cette année, le mardi 21
février 2017 de 18h30 à 21h30 grâce à l'investissement personnel de
quelques parents d'élèves de l'Athénée. Le principe de tables rondes par
filière de métier est resté le même que les années précédentes, mais cette
fois avec de nouvelles filières marketing et tourisme, sous l'impulsion d'une
équipe de parents renouvelée. Cette opération s'adressait aux élèves de
5ème année et de rhétorique et a pu compter sur l’appui de quelque 35
intervenants, dont une bonne proportion d'anciens élèves de Max-Carter de
plusieurs générations. On trouvait à la fois des professionnels aguerris et
des étudiants ayant récemment commencé leurs études supérieures.
Cette opération s'est caractérisée par un taux de participation des élèves
un peu inférieur aux années précédentes (environ 70 %), mais aussi par
une très forte interactivité en comparaison aux éditions précédentes. Les
élèves sont venus bien préparés, avec de nombreuses questions, au point
que les trois périodes de 30 minutes par table ronde ont parfois été jugées
trop courtes. Heureusement, le drink final traditionnel a permis aux élèves
de poser personnellement leurs dernières questions aux intervenants, avec
parfois un échange de coordonnées pour rester en contact au-delà de cette
soirée.
Bref, un succès renouvelé et une opération toujours appréciée. De l'avis de
tous, cette interaction directe offre un complément vraiment utile par
rapport aux autres canaux d'information sur les études et métiers. Au
moins pour certains élèves, cette soirée marquera sans doute le point de
départ déterminant pour se lancer dans une orientation d'étude et de
métier. Une belle motivation pour perpétuer cette initiative des parents de
Max dans les années à venir !
Frédéric Clette
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L’Athénée vit Voyage scolaire des 2e années à Bruges – Furne – Westhoek (27/03 -28/03)
À Bruges, les élèves ont visité la ville guidés par deux professeurs par
classe. L’accent fut mis sur l’architecture, le commerce et l’histoire.
Un historien a raconté l’ambiance de Bruges au XVIe siècle à travers un
tableau de Jan Van Eyck.
Chaque groupe a également découvert Bruges à l’occasion d’une courte
croisière sur les canaux.
Le soir, après un repas généreux, les élèves ont pu admirer un superbe
coucher de soleil sur la mer du nord.
Le lendemain, pendant qu’en demi-groupes, trois classes visitaient le
West-Hoek avec des guides nature, l’autre demi-groupe a découvert Furne
avec une guide qui leur a décrit la ville pendant la guerre 14-18.
Chaque élève a dû également parcourir la ville en répondant à un
questionnaire.
Deux journées bien remplies, pleines d’émotion et de découvertes.
Marc Englebert
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Ovifat 2017 (27/03 – 02/04) Comme le veut une tradition bien établie depuis plus d’une décennie, nos
premières ont effectué le voyage vers le toit de la Belgique à la découverte
de la nature sauvage des Fagnes et de ses tourbières ancestrales.
Encadrés par une équipe de professeurs plus que motivés, régénérés par
un soleil radieux qui sera resté fidèle toute la semaine.
Voici quelques années que nous logeons dans le même gîte, quasi au
milieu d’une forêt qui se réveille après un long hivernage, nous sommes un
peu chez nous, et nos élèves ressentent certainement cette sérénité qui
nous habite.
Découverte de la réserve naturelle des Fagnes, accompagné d’un guide
nature, visite du château de Reinhardstein (bâtisse médiévale remise en
état au XXe siècle), circuit d’orientation à la boussole et moment de
détente : une ballade en VTT.
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La proximité de Liège nous a permis d’effectuer un saut dans le temps et
de pénétrer « Les territoires de la mémoire ». Choc des mots et des
images, d’une période sombre de notre histoire : la déportation nazie.
Journée empreinte, journée histoire puisque nous avons clôturé ce périple
par la visite des mines de Blegny, seules mines réellement exploitées et
transformées en témoignage du passé de ces régions qui ont fait de la
Belgique une des premières forces économiques mondiales de la fin du
XIXe siècle.
Encore un voyage riche de rires et d’enseignements, nous permettant une
nouvelle fois de partir à la découverte les uns des autres… N’est-ce pas là
le principal ?
Xavier Demoulin
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AVIS IMPORTANT
Envoyez votre adresse e-mail ou la modification de celle-ci à notre
secrétaire, Ludovic Surin ([email protected]), et en particulier
celle destinée à votre courrier personnel, cela nous permet d'éviter
les frais d'affranchissement.
Si vous ne possédez pas d’adresse électronique, signalez
également toute adresse postale faisant double emploi.
Sur votre correspondance, indiquez toujours votre année de
promotion et votre section.
Aidez-nous à compléter le fichier en communiquant, de préférence
par e-mail, les adresses courriel(r) des Maxien(ne)s que vous
connaissez.
Le MaxNews est adressé trimestriellement aux seuls membres en
règle de cotisation.
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L’association
Vous pouvez maintenant contacter directement l'association à l'adresse suivante :
[email protected] PRESIDENT : Nadine MILO, 191 av. de Roodebeek, 1030 Schaerbeek
SECRETAIRE : Ludovic SURIN, 39 clos de Bérine, 1410 Waterloo
TRESORIER : Naim RAHAL, 182/2 Drève de Nivelles, 1150 Bruxelles
COMPTE : IBAN : BE89 0010 8488 5685 BIC : GEBABEBB de “Les Amis et anciens de l’AAM” – 1000 Bruxelles. COTISATION : 10 € - 2,50 € pour les étudiants.
Remarque Le Comité rappelle que les colonnes du Max News sont ouvertes à tous les membres qui souhaitent soit y publier une contribution intéressant l’Association (souvenirs, informations sur d’anciens élèves, réflexions sur des problèmes d’enseignement, opportunités professionnelles, souhaits...) à l’exclusion de tout texte à caractère polémique ou discourtois. Les articles n'engagent que leurs auteurs. Publiés ou non, les textes ne seront pas rendus à leurs auteurs. Les textes sont à transmettre, préférentiellement par e-mail, simultanément à la Présidente et au Secrétaire. IMPRIMERIE : IDENTIC, Brixtonlaan 5, 1930 Zaventem
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