À la dÉcouverte de grtgaz · 2017-10-16 · dossier de presse - À la découverte de grtgaz –...
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DOSSIER DE PRESSE
À LA DÉCOUVERTE DE GRTgaz Octobre 2017
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Dossier de presse - À la découverte de GRTgaz – octobre 2017
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Un réseau de transport de gaz au service des
consommateurs français
En France, GRTgaz construit, entretient et développe 32 450 km
de canalisations de gaz enterrées (86% du réseau français) et
28 stations de compression. En 2016, plus de
54 milliards de m3 de gaz (équivalent à 617 TWh) ont été
transportés pour satisfaire les besoins des consommateurs
français. Une partie de ces volumes de gaz (~ 12%) transite vers
les pays voisins.
Les 7 interconnexions avec les réseaux adjacents et les
terminaux de regazéification français placent le réseau de
GRTgaz au cœur du réseau gazier européen (carte en 3ème de
couverture). Relié aux réseaux de transport norvégien, belge,
allemand, italien via la Suisse et espagnol via TIGF, connecté
aux terminaux de l’Atlantique, de la Méditerranée et de la
Manche, le réseau de GRTgaz permet d’accéder à des sources
de gaz diversifiées et facilite les échanges à l’échelle
européenne.
Les 3 grandes missions de GRTgaz
1. Transporter le gaz de ses clients dans les meilleures conditions de sécurité, de coût et de fiabilité.
2. Assurer le bon fonctionnement du marché du gaz en France dans l’intérêt de tous les consommateurs :
les sites industriels et les centrales électriques à gaz directement raccordés au réseau de transport ;
les particuliers, les collectivités et les entreprises desservis par les réseaux de distribution, eux-mêmes alimentés par le réseau de transport.
3. Développer les capacités du réseau de transport pour satisfaire les besoins du marché et renforcer la sécurité d'approvisionnement en France et en Europe.
Les capacités de transport commercialisées par GRTgaz permettent aux 131 clients
expéditeurs d’accéder facilement aux marchés français et contribuent ainsi à la fluidité des
échanges. GRTgaz accompagne également les industriels raccordés à son réseau pour
contribuer à leur compétitivité, notamment en matière de performance énergétique.
Les clients directement raccordés au réseau de GRTgaz sont :
19 gestionnaires de réseaux de distribution qui alimentent les clients résidentiels ou les petites entreprises ;
Plus de 750 clients industriels actifs : les clients industriels profitent de la flexibilité et de la puissance du réseau de transport qui peut fournir instantanément une puissance 50% plus élevée que le réseau de transport d’électricité, lors des pics de consommation.
GRTgaz, société anonyme créée le 1er janvier 2005, est détenue à 74,7% par ENGIE, 24,9%
par la Société d’Infrastructures Gazières réunissant 3 entités du groupe Caisse des Dépôts
et 0,3% par une partie de ses 3 000 salariés.
Station d’interconnexion de Pitgam (Nord)
©GRTgaz / Nicolas DOHR
© GRTgaz / DOHR
Dossier de presse - À la découverte de GRTgaz – octobre 2017
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Des missions de service public et une activité régulée
Un 1er contrat de service public (CSP), prévu par le Code de l’énergie, a été signé entre
GRTgaz et l’État en novembre 2015. Ce CSP porte sur les objectifs et modalités de mise en
œuvre des missions de service public de GRTgaz. Il constitue le support d’engagements pris
par GRTgaz et l’État dans les domaines clés suivants : la transition énergétique, le service
aux clients, la sécurité d’approvisionnement et le développement des réseaux, la sécurité
des installations et des personnes.
Des tarifs et des investissements régulés
La Commission de Régulation de l’Energie (CRE) a certifié GRTgaz, opérateur de transport
indépendant (ITO) en janvier 2012. Plus précisément, GRTgaz exerce une activité régulée
sous le contrôle de la CRE qui fixe ses tarifs et approuve ses investissements. Par
conséquent, GRTgaz garantit à ses clients une totale égalité de traitement (information sur
les marchés du gaz, réservation de capacités de transport...) et achemine dans les mêmes
conditions le gaz de tous les opérateurs reconnus comme fournisseurs par l’État. Depuis
le 1er avril 2017, le tarif d’accès des tiers aux réseaux de transport, dit « ATRT6 » – le 6ème
tarif depuis la création de GRTgaz – est entré en vigueur pour les quatre prochaines années.
Ce tarif prend en compte de nouveaux moyens pour soutenir le projet d’entreprise « GRTgaz 2020 » (recherche et développement, nouveaux usages du gaz, promotion du gaz dans la transition énergétique…).
Un dialogue nourri avec les territoires
Les projets de gazoducs font l’objet d’études d’impact approfondies sur le milieu naturel et
l’environnement humain afin de déterminer les meilleurs tracés. Les parties intéressées sont
informées bien avant le début des travaux lors de réunions et de rencontres. Ce dialogue a
pris une nouvelle dimension avec les débats publics organisés par la Commission national
du débat public pour plusieurs projets récents.
Connaître le territoire, ses enjeux, ses évolutions probables, sélectionner les meilleures
techniques environnementales disponibles pour minimiser les nuisances, rencontrer les
riverains et prendre en compte leurs préoccupations, identifier les zones sensibles,
constituent, parmi d’autres éléments, le fondement de la démarche de concertation de
l’entreprise. GRTgaz associe les entreprises locales et compte 4 700 fournisseurs dont 95%
sont des entreprises françaises.
Un réseau efficace et discret
Plus de 90 % du réseau de transport se situent en zone rurale ou
forestière. Ces canalisations enterrées acheminent de grandes quantités
d’énergies de façon sure et discrète. Préserver la biodiversité constitue
un axe majeur de la politique de développement durable et des
territoires. GRTgaz a noué différents partenariats avec par exemple : les
Parc Naturels Régionaux de France, les Chambres d’agriculteurs ou
l’Office National des Forêts. GRTgaz a adhéré à la Stratégie nationale
pour la biodiversité qui comprend 4 grands axes d’engagement :
préserver et recréer les continuités écologiques, appliquer la gestion différenciée sur les bandes de servitude, réintroduire la biodiversité dans les sites industriels et, piloter en interne la biodiversité dans une logique d’amélioration
continue.
Balise - Charly-sur-Marne (02)
© GRTgaz / JORON ARNAUD
Dossier de presse - À la découverte de GRTgaz – octobre 2017
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Chantier Arc de Dierrey (51)
© GRTgaz / JACQUES OLIVIER
Un enjeu majeur :
la sécurité d’approvisionnement
En 2016, GRTgaz a investi 600 millions d’euros
Ce sont 5 milliards d’euros qui ont été investis par GRTgaz en 10 ans pour développer,
renforcer et renouveler le réseau de transport, mais aussi pour assurer son intégrité. GRTgaz
coopère avec les gestionnaires de réseaux voisins tout en développant sa capacité de
transport. La France importe la quasi-totalité du gaz qu’elle consomme. La sécurité
d’approvisionnement est donc un enjeu majeur, tant sur le plan national que sur le plan
européen afin que le gaz circule aisément. Au niveau européen, cela implique de développer
les grands corridors, de renforcer les capacités d’interconnexion bidirectionnelles et de
favoriser la diversification des approvisionnements. Par ailleurs, ces développements
facilitent l’efficacité du marché de gros du gaz et permettent de choisir à chaque instant le
gaz au meilleur prix pour le client final.
S’adapter à un marché gazier en pleine évolution
Les sources d’approvisionnement évoluent avec :
une production de biométhane très localisée qui se développe en France et, la recherche de nouvelles routes pour le transport du gaz.
La production gazière est en baisse aux Pays-Bas et elle le sera probablement à terme en
mer du Nord, tout ceci dans un contexte de baisse modérée de la consommation liée en
partie à l’efficacité énergétique. La création d’une zone de marché unique fin 2018 et la
poursuite de la convergence européenne représentent des enjeux forts pour GRTgaz afin de
répondre à ces évolutions du marché gazier et d’assurer la sécurité d’approvisionnement.
Un vaste programme de développement du réseau de transport de gaz dans le Nord de
la France
GRTgaz a finalisé un vaste programme de développement de ses infrastructures dans le
Nord de la France pour faire suite à la décision de Dunkerque LNG de construire un nouveau
terminal méthanier en France. Ces 5 dernières années, plusieurs grands projets
d’infrastructures, liés au raccordement du terminal au réseau de GRTgaz, ont été réalisés.
GRTgaz a mis en service :
l’Artère des Flandres - 23 km entre Pitgam et Hondschoote dans le département du Nord (59) -,
l’Arc de Dierrey - 308 km entre Cuvilly (60) et Voisines (52) - et,
la station d’interconnexion de Pitgam.
La construction de ces ouvrages, approuvés par
la CRE, a représenté un investissement global de
près de 900 M€ pour GRTgaz.
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Vers un marché de gros du gaz unique en 2018
Pour créer un marché de gros unique, GRTgaz a lancé le programme Val de Saône qui
permettra d’améliorer le fonctionnement du réseau de transport de gaz naturel dans la
perspective de la fusion des deux zones de marché existantes en France : la zone Nord
(PEG Nord) et la zone Sud (Trading Region South). À ce jour, en France, il existe en effet
deux zones (contre 7 en 2003) et par-delà deux prix de marché.
Le programme Val de Saône a pour objectif de développer les capacités de transport :
nécessaires à la construction d’un marché de gros unique du gaz en France et ; qui permettront de faciliter l’accès aux sources de gaz les plus compétitives pour le
consommateur et donc de renforcer l’attractivité du marché du gaz.
Aujourd’hui, les consommateurs de gaz qui s’approvisionnent dans la zone Sud paient le gaz
à un prix souvent supérieur aux consommateurs qui s’approvisionnent dans la zone Nord
comme le traduit le niveau du spread qui se définit comme la différence de prix entre les 2
places de marché. Fin 2018, les industriels français qui s’approvisionnent sur le marché de
gros paieront le gaz au même prix, prix qui de par la fluidité des échanges sur le marché
gazier devrait être plus compétitif
Au niveau européen, il permettra de développer la fluidité du transit entre les marchés du
Nord et du Sud de l’Europe et de renforcer la sécurité d’approvisionnement. Le projet,
approuvé par la CRE dans sa délibération du 17 décembre 2015, représente un
investissement de 727 millions d’euros et porte sur la construction d’une nouvelle
canalisation de transport de gaz naturel de 188 kilomètres entre Voisines (52) et Etrez (01),
la création d’une nouvelle station d’interconnexion et le renforcement de la station de
compression existante sur le site d’Etrez, ainsi que l’aménagement des stations
d’interconnexion existantes de Voisines et de Palleau (71).
© G
RT
gaz / J
AC
QU
ES
OL
IVIE
R
© G
RT
gaz / J
AC
QU
ES
OL
IVIE
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Chantier Val de Saône
© GRTgaz / COM’AIR
Dossier de presse - À la découverte de GRTgaz – octobre 2017
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Le gaz renouvelable, une réalité avec le biométhane
GRTgaz participe à la lutte contre le changement climatique en mettant la puissance et la
flexibilité de ses infrastructures au service de l’instauration d’une économie circulaire plus
sobre en carbone. Le système gazier apporte en effet des solutions d’avenir pour optimiser
les performances écologiques du système énergétique, accompagner la transition
énergétique des territoires et favoriser le développement des gaz renouvelables dans
l’industrie et les transports.
La Loi de Transition Énergétique pour la Croissance Verte (LTECV) fixe à 10% la
consommation de gaz renouvelable en France à l’horizon 2030 avec des paliers
intermédiaires de 1,7 TWh/an de biométhane injecté dans les réseaux dès 2018 et 8 TWh/an
en 2023.
Produit actuellement à partir de déchets
organiques (agriculture, déchets ménagers,
déchets industriels, etc.) ou de boues de station
d’épuration, le biométhane, ou gaz renouvelable,
possède les mêmes caractéristiques que le gaz
naturel et peut être injecté dans les réseaux de
transport et de distribution.
En septembre 2015, à Chagny, en Saône-et-
Loire, du biométhane issu du traitement de
déchets ménagers locaux a été injecté pour la
1ère fois dans le réseau de transport de gaz de
GRTgaz. Avant la fin de l’année 2017, 4
nouveaux sites seront raccordés à notre réseau.
GRTgaz a pour objectif d’avoir 20 sites
raccordés à son réseau en 2020.
Le gaz renouvelable : une solution pour réduire les gaz à effet de serre
Réduisant les émissions de CO2 à toutes les étapes du processus, la filière
d’injection de gaz renouvelable a permis d’éviter le rejet dans l’atmosphère de
40 400 tonnes de gaz à effet de serre en 2016. Avec une augmentation
annuelle de 162% en 2016, 215 GWh ont été injectés dans le réseau de gaz,
soit l’équivalent de la consommation de près de 18 000 logements ou
1 000 bus. L’année 2016 a confirmé l’émergence de la filière biométhane via
la mise en service de 9 nouveaux sites en France portant à 26 le nombre de
sites raccordés aux réseaux gaziers. La tendance se poursuit en 2017 avec :
40 sites en service d’ici la fin de l’année et, 318 projets de biométhane actuellement connus dont le potentiel de
production s’élève à plus de 640 millions de m3 soit environ 7 TWh/an.
De nouvelles filières de production de gaz renouvelable
À moyen et long terme, il faudra également compter sur de nouvelles briques
technologiques de production de gaz renouvelable comme la gazéification de
la biomasse sèche et des Combustibles Solides de Récupération (CSR), le
Power-to-Gas (production d’hydrogène par électrolyse de l’eau à partir
d’énergies renouvelables électriques) et la valorisation des microalgues.
Poste d’injection de biométhane raccordé au réseau de GRTgaz
– Site Bioloie – L’oie (Vendée)
© GRTgaz / Dureuil Philippe
Record d’injection de
biométhane dans les
réseaux gaziers français
en septembre 2017
(source :
application GRTgaz+)
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Le gaz naturel véhicule (GNV), une solution efficace
pour améliorer la qualité de l’air
Le véhicule gaz apporte des solutions rapides et efficaces :
1- Pour améliorer la qualité de l’air dans les centres urbains (-70% d’oxydes d’azote par rapport au diesel, pas de particules fines) à un coût acceptable pour la collectivité au regard des bénéfices induits. Le recours au gaz carburant pour les véhicules de plus de 3,5 tonnes, pour le transport de marchandises et de personnes, est la seule alternative crédible au diesel pour répondre aux problèmes de santé publique.
2- Pour lutter contre le réchauffement climatique en réduisant les émissions de gaz à effet de serre : -10% de CO2 par rapport au diesel avec le GNV, -80% avec du bioGNV ;
Un arrêté du 21 juin 2016 établit la nomenclature des véhicules classés en fonction de leur
niveau d’émission de polluants. Le GNV figure en classe 1 (vignette Crit’Air).
Vers un réseau de 250 stations publiques GNV d’ici 2020
La dynamique de développement des stations
publiques repose sur un enchainement
réglementaire favorable :
2014 : le 22 octobre, la Commission européenne adopte une directive sur le déploiement d’une infrastructure pour carburant alternatif (AFI).
2016 : le 15 mars, l’Association Française du GNV (AFGNV) présente aux pouvoirs publics son objectifs d’atteindre 250 stations GNV d’ici 2020.
2016 : le 27 octobre, le gouvernement publie le décret relatif à la PPE et confirme la place du gaz pour le transport lourd et le transport public.
L’AFGNV estime que le développement d’un parc GNV de 11 000 poids lourd et de 20 000
véhicules utilitaires d’ici 2020 nécessiterait de porter le réseau d’avitaillement à environ
250 stations publiques.
La dynamique de développement des véhicules
En France, la dynamique de développement des véhicules repose essentiellement sur les
poids lourds. La flotte poids lourd GNV, dédiée au transport de marchandises, a doublé en
2016. Cette tendance se poursuit en 2017, la France devrait compter 1 400 poids lourd de
plus de 3,5 tonnes roulant au gaz dès la fin de l’année.
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Le Power to Gas ou comment stocker l’électricité
renouvelable
Le Power to Gas consiste à convertir et stocker de
l’électricité sous forme de gaz. Concrètement, les
installations éoliennes et solaires produisent
aujourd’hui de l’électricité, mais pas toujours quand
les consommateurs en ont besoin. Ces parcs
électriques renouvelables sont amenés à se
développer. Demain, faute de solution de stockage
à grande échelle, leur production pourrait être
arrêtée et l’électricité perdue pour ne pas saturer
les réseaux.
Le Power to Gas utilise l’électricité non consommée
pour produire de l’hydrogène par électrolyse de l’eau.
Par un processus de méthanation, l’hydrogène peut ensuite être éventuellement combiné à
du CO2 pour obtenir du méthane de synthèse, aux propriétés identiques à celles du gaz
naturel. L’hydrogène ou le méthane de synthèse produit, peuvent être ensuite injectés dans
le réseau de transport de gaz.
Le Power to Gas répond à un double enjeu : valoriser les excédents d’énergie électrique
produite par les énergies renouvelables intermittentes pour les transformer en gaz et explorer
une nouvelle voie de recyclage du CO2 émis par des industriels.
« Jupiter 1000 », un premier démonstrateur Power to Gas en France raccordé au réseau de transport de gaz naturel dès 2018
Le 1er projet Power to Gas raccordé au réseau de transport de gaz français, baptisé
« Jupiter 1000 », sera construit à Fos-sur-Mer (13), sur la pépinière d’entreprises « Innovex »
située au sein de la plateforme « PIICTO ». Ce démonstrateur d’une puissance de 1 MW
permettra de passer du concept à un démonstrateur industriel. Ce projet unique en France
permettra d’étudier la validité technico-économique du procédé et de faire émerger une
nouvelle filière de production de gaz renouvelable à l’horizon 2030. Huit partenaires français
aux compétences complémentaires – RTE, Atmostat, le CEA, CNR, Leroux et Lotz
Technologies, McPhy Energy, TIGF et le Grand Port Maritime de Marseille – se sont associés
à GRTgaz pour construire ce premier démonstrateur. En décembre 2016, RTE a rejoint le
projet Jupiter 1000 dans le cadre de ses besoins de flexibilité, pour développer l’intégration
des énergies renouvelables et contribuer ainsi à la réussite de la transition énergétique.
Le projet est cofinancé par ces partenaires industriels et soutenu par la Région PACA,
l’Ademe, la Commission Européenne (via le fond Feder) et la CRE.
Suivez le projet sur le site dédié www.jupiter1000.com et Twitter : @Jupiter1000PtG
Éoliennes à proximité du réseau de transport de
GRTgaz - Charly-sur-Marne (02)
© GRTgaz / JORON ARNAUD
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L’innovation, au service de la performance du réseau
Des projets qui accélèrent l’innovation smart grid
Le projet SMILE porté par les régions Pays de la Loire et Bretagne a pour ambition de créer
un grand réseau énergétique intelligent dans l’Ouest de la France. Cet écosystème offre un
territoire de choix pour les 1ers démonstrateurs smart grid territoriaux du gaz renouvelable.
En effet, les projets d’injection de biométhane dans ces 2 régions dépassent déjà les besoins
de consommation des distributions publiques locales sur certaines périodes de l’année.
GRTgaz s’est associé à un collectif d’acteurs réunis dans le projet West Grid Synergy
afin d’imaginer des solutions innovantes alliant numérique et technologies énergétiques pour
maximiser la production de biométhane, développer de nouveaux usages performants du
gaz et optimiser le pilotage global du système énergétique.
Ces solutions se traduisent par le développement d’installations pilote dite de « rebours » à
l’interface entre le réseau de distribution et le réseau transport. Alors que le réseau gaz est
normalement unidirectionnel, avec des flux de gaz allant des réseaux de transport vers les
réseaux de distribution, le « rebours » autorise des flux inversés. Le réseau devient ainsi
bidirectionnel. Ce poste intelligent permettra de tester des configurations de réseaux inédites
en organisant la gestion des flux et le stockage du biométhane produit localement lorsque
l’offre est supérieure à la demande.
La réalité virtuelle au service de la formation
Solution 3D immersive et intuitive,
l’ITX VR (Immersive Training
eXperience Virtual Reality) est une
application de réalité virtuelle destinée
à la formation des techniciens de
maintenance de GRTgaz. Ce nouvel
outil issu de la collaboration entre
GRTgaz et MiddleVR permet de
former les salariés aux enjeux de
sécurité et de performance du
transporteur de gaz. La réalité virtuelle
permet aux exploitants, équipés d’un
casque, de réaliser des actes
techniques et d’appréhender leurs conséquences sur les installations dans des conditions
très proches du réel. L’application reproduit l’outil industriel et offre la possibilité de simuler
des actions rares sans affecter la continuité et la sécurité des ouvrages gaziers. L’innovation
permet désormais de renforcer les compétences des collaborateurs grâce à la réalité
virtuelle.
Les Challenges Open Innovation 2017, deuxième édition
En 2016, GRTgaz a ouvert son processus d’innovation participatif à l’externe. En intégrant à
l’écosystème des fournisseurs de GRTgaz des structures telles que les start-ups ou les PME,
les Challenges visent à faciliter l’intégration d’innovations dans nos métiers et à apporter plus
d’agilité dans les relations GRTgaz/entreprises. Cette démarche illustre le dynamisme de I
’innovation de l'entreprise à travers un dispositif novateur => https://challenges.grtgaz.com/
Vue immersive de l’application ITX VR
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Une expertise reconnue en Europe et à l’international
GRTgaz Deutschland, filiale de GRTgaz en Allemagne
Certifié gestionnaire de réseau de transport Indépendant (ITO), GRTgaz Deutschland est
gestionnaire du gazoduc MEGAL qui relie la République Tchèque, l’Allemagne, l’Autriche et
la France. Ce réseau de plus de 1 000 km comprend des points d’interconnexion frontaliers
importants tels que Waidhaus, Oberkappel et Medelsheim/Obergailbach. Ce sont 344 TWh
de gaz qui ont été transportés en 2016 par GRTgaz Deutschland.
Relié à la fois au nouveau gazoduc Nord Stream et à l’ancienne route du gaz via l’Ukraine,
le réseau de GRTgaz Deutschland revêt une position stratégique dans le dispositif européen
de transport du gaz. La canalisation de haute capacité qui traverse l’Allemagne d’Est en
Ouest, assure un rôle majeur pour l’acheminement du gaz vers la France et forme l’épine
dorsale de transport de la zone de marché NetConnect Germany dans le sud de l’Allemagne.
Les importants volumes transportés contribuent, d’une part, à la sécurité
d’approvisionnement des deux pays et, d’autre part, à la liquidité du point d’échange de gaz
NetConnect Germany.
Des perspectives à l’international : l’exemple du Mexique
La consommation de gaz augmente fortement à l’échelle mondiale. De nombreux pays
émergents s’appuient sur le gaz pour satisfaire des besoins d’énergie en forte croissance et
préserver l’impact du développement de leurs activités industrielles sur l’environnement.
GRTgaz entend valoriser son expertise auprès d’opérateurs locaux et dans le cadre de
nouveaux projets.
À travers sa filiale GRTgaz Mexico, GRTgaz intervient pour la première fois à l’international
en qualité de prestataire global, aussi bien dans les phases d’appel d’offres que de
réalisation. Le projet de gazoduc Los Ramones Sud au centre du Mexique permettra
d’importer du gaz produit aux États-Unis. Ce projet de 800 M€ comprend un gazoduc de 300
km, une station de compression et cinq stations de comptage. Le gazoduc a été mis en
service mi-2016.
Chantier Los Ramones – Mexique – Juin 2015
© GRTgaz / VAUTRIN LAURENT
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GRTgaz en chiffres
Quelques chiffres clés GRTgaz 2016
617 TWh de gaz transporté 600 M€ d’investissements 2 959 collaborateurs
465,3 TWh de gaz consommé 1,993 Md€ de chiffre d’affaires dont 22% de femmes
L’application
30 millions de données sont traitées chaque jour sur le réseau GRTgaz, dont une partie
alimente quotidiennement le public à travers la plateforme Smart GRTgaz
(http://smart.grtgaz.com/fr) ou l’application GRTgaz+.
L’application GRTgaz+ permet de disposer à tout moment des données clés sur le réseau
de transport de GRTgaz. Disponible dès maintenant sur smartphone, elle est destinée à tous
ceux qui souhaitent comprendre et s’informer en continu sur le transport du gaz naturel en
France.
La plateforme opendata.reseaux-energies.fr
Cette plateforme commune à GRTgaz, RTE, TIGF et l’AFGNV, permet de disposer d’un ensemble
de données de production et de consommation d’énergie au niveau national mais aussi local. Un
moteur cartographique dédié aux stations existantes et futures fournissant du gaz carburant en
France a été intégré à la plateforme en juillet 2017. L’exploitation de ces données multi-énergies
et multi-opérateurs aide à l’élaboration de politiques énergétiques menées par les collectivités et
favorisera l’innovation.
Carte du réseau de transport au 1er janvier 2017
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Contact presse
Claire MAINDRU
+33 1 55 66 40 84
grtgaz.com
Twitter : @GRTgaz
Photo de couverture : © GRTgaz / Jérôme Cabanel