CONGRÈS ANNUEL HORTIS

DU 15 AU 17 OCTOBRE 2020GRAVELINES

La nature, levier de résilience des siteset paysages industriels

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CONGRÈSCO-ORGANISÉ

AVEC

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CONGRÈS ANNUEL HORTIS 15-17 OCTOBRE 20

En cette année très particulière, nous tenons notre congrès à Gravelines sur le thème La nature, levier de résilience des sites et paysages industriels.Cela fait déjà plus d’un an que nous avons défini cette orientation thématique, loin d’imaginer quels seraient les événements qui depuis plusieurs mois marquent le monde et la France. Au regard des éléments multifactoriels qui caractérisent la pandémie qui nous touche, on relèvera aisément les liens entre le sujet de notre congrès et cette crise mondiale.

Aussi ce congrès, dont j’espère au moment où j’écris ces lignes qu’il pourra se tenir, résonnera-t-il d’une tonalité très spéciale. Il est le fruit d’un important travail mené avec le Centre National de la Fonction Publique Territoriale que nous retrouvons ici avec plaisir, de par la qualité de nos relations et avec intérêt de par la qualité de son expertise. Il est rendu possible par le soutien de Patrice Vergriete, Président de la Communauté Urbaine de Dunkerque et de Bertand Ringot, Maire de Gravelines, que je remercie sincèrement et par l’implication sur place de Jean-François Loots, responsable service Espaces Verts de la ville de Gravelines et de Fabrice Truant, chef de servive DPESEN de la Communauté Urbaine de Dunkerque.

Qu’ils soient également chaleureusement remerciés, ainsi que toutes celles et tous ceux, qui par leur travail en amont et leur présence sur place contribueront au succès de cet événement. Je forme le vœu profond que nous puissions nous retrouver nombreux les 15 et 16 Octobre 2020 à Gravelines avec tous nos partenaires et nos amis du Nord dont nous connaissons la chaleur de leur accueil.

Jean-Pierre Gueneau Président d’Hortis

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mercredi 23 et jeudi 24 septembre 2020au Château de Baville à Saint-Chéron (91)

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CO-ORGANISATEURS

VILLE DE GRAVELINES Jean François Loots, responsable Service Espaces Verts,

HORTISJean Pierre Gueneau, président et Stéphane Delavallade, vice-président

CNFPT

Élisabeth Offret, responsable du pôle de compétences nationalbiodiversité paysage, CNFPT/INSET de Montpellier

PARTENAIRESCommunauté urbaine de Dunkerque, OFB, CEREMA, ADEME, UNEP les entreprises du paysage, ENSP, Capitale française de la biodiversité, Plante & Cité

Directeur de la publication : Jean-Pierre Gueneau Rédacteur : Stephane Delavallade, Jean-François Loots, Élisabeth Offret, Anne Marchand et Pascal Goubier Photos : Service communication de la ville de Gravelines Adobe Stock PUNTOSTUDIOFOTO Lda

SommaireP 4 Introduction P 5-7 Jeudi 15 octobreP 8-9 Vendredi 16 octobreP 10 Samedi 17 octobre : Post-congrès P 10 Informations pratiquesP 11 Programme des accompagnants

ÉDIT0

32

08h00 - 09h00

Accueil des participants à l’Espace Sportica Café de bienvenue

09h00 - 10h30 Propos introductifs

Bertrand Ringot : Maire de Gravelines, Vice-Président de la Communauté Urbaine de Dunkerque, Conseiller départemental du Nord - Canton de Grande-Synthe, Président du SIVOM des Rives de l’Aa et de la Colme

Marie-Madeleine Dubois : adjointe au Maire de Gravelines, Déléguée au Cadre de Vie, Parcs et Jardins, Animation nature, et restauration scolaire

Jean-Pierre Gueneau : Président d’Hortis

Agnès Guyot : directrice de l’INSET Montpellier -CNFPT ou son représentantAnimateur Laurent Miguet : journaliste «Le Moniteur»

CARACTÉRISATION DES PAYSAGES INDUSTRIELS D’HIER ET D’AUJOURD’HUI ET POTENTIEL DE RECONVERSION  

Nature et territoire industrialo-portuaire : le défi dunkerquoisFrancis Nave : directeur adjoint de l’Agence d’Urbanisme de Dunkerque et William Maufroy : directeur du centre de la mémoire urbaine d’agglomération - Archives de Dunkerque.

Après la reconstruction de la ville et du port, anéantis lors de la Seconde Guerre Mondiale, l’agglomération dunkerquoise a fait l’objet de trois grandes décisions nationales successives : l’implantation d’une usine sidérurgique géante, la création d’un port de dimension nationale et l’édification de la plus grosse centrale nucléaire d’Europe de l’ouest. Le territoire a dû constamment s’organiser pour faire face aux nombreux bouleversements induits par ces décisions. La préservation des sites naturels et la réalisation de grands espaces verts prennent part à ce défi majeur.

DÉLAISSÉS, NOUVEAU SAUVAGE ET BIODIVERSITÉ URBAINE

Les requalifications écologiques des paysages industriels

Rémi Beau  : docteur en philosophie de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Ses domaines de recherche sont l’éthique environnementale et l’écologie politique.

À la fin du XIXe siècle, le géographe français Elisée Reclus décrivait l’industrialisation des paysages comme une profanation de la nature. Un peu plus d’un siècle plus tard, le phénomène de déprise industrielle modifie progressivement les regards portés sur certains sites qui recèleraient des possibilités de « reconquête » de la nature dans ces paysages

JEUDI 15 OCTOBRE 2020

fortement anthropisés. Sous les diverses figures des délaissés, de la « nouvelle nature sauvage » ou encore de la biodiversité urbaine, un autre rapport à la nature pourrait-il se dessiner ? 10h30 - 12h30

Séquence 1

SITES INDUSTRIELS ET NATURE : UNE RÉCONCILIATION EST-ELLE POSSIBLE ?

Les sites industriels : des espaces favorables à la biodiversité ?

Guillaume Lemoine : référent biodiversité et ingénierie écologqiue de l’établissement Public Foncier Nord - Pas-de-Calais.

Les activités industrielles (installation, process) impactent les paysages et la biodiversité. Pourtant, dans certains cas, le chantier d’installation et la phase d’exploitation (surtout pour les activités extractives) génèrent des nouvelles condi-tions écologiques (décapage des terrains et perturbations régulières) favorables à certaines espèces (pionnières ou spé-cialisées sur milieux oligotrophes). Dans d’autres cas, c’est la relative tranquillité des sites (à l’abri de la fréquentation publique) qui en font des espaces refuges. Par ailleurs les sites en fin d’activité laissent souvent sur place des espaces contraints (technosols) voire pollués qui peuvent également être favorables à une « certaine biodiversité ».

Les friches industrielles: quelle gestion de la nature temporaire ?

Luc Chrétien : chef de la division Biodiversité, eau et aménagement - Aménagement et Infrastructures Durables - CEREMA /EPFL.

Les friches industrielles représentent souvent de vastes sur-faces, mêlant des bâtiments diversifiés en nature et en maté-riaux, des zones revêtues, bétonnées, tassées, des espaces de circulation, des zones de stockage et des espaces interstitiels, voire naturels. Sur ces sites abandonnés pendant parfois des décennies, la nature reprend ses droits et une mosaïque de milieux à la faune et à la flore plus ou moins riches peut apparaître. L’aménageur est alors confronté au dilemme que représente une biodiversité non souhaitée, dont il doit tenir compte pour des raisons juridiques bien sûr, mais aussi pay-sagères et éthiques. Quelles sont les caractéristiques de cette nature temporaire ? Comment la « gérer » ? Quelles solutions proposer pour ne pas obérer les projets de développement ultérieurs ? Le Cerema a étudié une dizaine de friches indus-trielles lorraines en partenariat avec l’Établissement Public Foncier de Lorraine, et tire des recommandations de cette expérience.

La nature, levier de résilience des sites et paysages industriels La perte de biodiversité et les différentes conséquences qui en découlent reconnues dans le milieu scientifique, telle que la crise sanitaire, nous obligent à repenser notre rapport à l’environnement et à revoir notamment les modalités d’ar-ticulation entre les activités économiques et la préservation des écosystèmes.

La réconciliation entre industrie et nature peut paraître de prime abord impossible. Or ces milieux fortement artificiali-sés sont parfois d’étonnants réservoirs de biodiversité, et ils bénéficient d’une nouvelle image positive et assumée per-mettant leur requalification à l’aide du végétal et l’expres-sion de nouveaux usages.

Si les questionnements autour de l’espace industriel ne sont pas récents, les enjeux liés à la prise de conscience sociétale, au changement climatique, la lutte contre l’artificialisation des sols et la préservation des ressources, incitent les collec-tivités territoriales à requestionner le modèle de l’aménage-ment industriel et poser la question de la place de la nature dans ces espaces.

Ce colloque, co-organisé par le CNFPT, l’association HORTIS et la ville de Gravelines, propose d’identifier et de débattre des modalités d’intégration des projets d’aménagement indus-triels dans leur écosystème et de proposer des solutions favo-rables et durables pour préserver la biodiversité et favoriser la résilience des sites et paysages industriels.

Ce colloque s’adresse aux responsables territoriaux de l’envi-ronnement, du paysage, de la biodiversité, des espaces verts, de l’aménagement urbain, du foncier et de l’urbanisme.

5Pour s’inscrire : https://tinyurl.com/hortis20205 Pour s’inscrire : https://tinyurl.com/hortis2020

Les méthodes d’évaluation des fonctions des sols dégradés et les techniques de re-fonctionnalisation

Cécile Grand : Chef de projets sites et sols pollués à l’ADEME et Olivier Taugourdeau, ingénieur de recherche, Valorhiz.

Le devenir des friches (industrielles, urbaines ou agricoles) est au cœur de plusieurs enjeux environnementaux, sociaux et économiques notamment liés à la réduction de l’étalement urbain et à la requalification des zones laissées à l’abandon. Ces friches ont le plus souvent été impactées par une activité humaine et présentent des caractéristiques spécifiques (sols déstructurés et compactés, dont la composition en éléments minéraux et matière organique est déséquilibrée et enrichie avec la présence de polluants variés) qui sont autant de contraintes pour la biodiversité et le fonctionnement biolo-gique des sols. Ainsi, il est parfois nécessaire d’envisager une remédiation, afin de rétablir cette compatibilité en adaptant le traitement des sols à la qualité recherchée (par ex : un sol considéré de mauvaise qualité pour l’agriculture peut être favorable pour la biodiversité, un sol considéré mauvais pour l’agriculture et pour la biodiversité peut se révéler utile pour la préservation de la qualité des eaux ou pour la gestion des eaux pluviales). Et d’autre fois, il arrive qu’une friche lais-sée à l’abandon (dont les fonctions du sol n’étaient pas trop altérées) finisse par accueillir des écosystèmes de transition ayant une valeur écologique (présence d’espèces protégées ou patrimoniales).

La renaturation des sites industriels : l’exemple de la création d’une forêt urbaine avec la méthode Miyawaki à Peruwelz (Belgique) et à Aulnay sous-bois

Nicolas de Brabandère : Urban Forest, Belgique.

Urban Forest créé des magnifiques forêts urbaines depuis 2016. La plantation des arbres se fait de façon participative. Une sélection d’espèces indigènes propres aux conditions pédoclimatiques locales sont sélectionnées pour être au plus proche de la forêt spontanée. La méthode Miyawaki permet de recréer un écosystème dynamique et diversifié 10 x plus rapidement. Nous vous expliquerons comment. Ces micro-forêts sont aussi 30 x plus dense et accueillent 20 x plus de biodiversité. Un entretien très léger est nécessaire les deux premières années puis la forêt est complètement autonome et pousse rapidement. Nous vous présenterons plusieurs expériences déjà réalisées autour de sites indus-triels mais aussi dans des écoles et des parcs publics.

12h30 - 14h00 Repas et échanges avec les partenaires

JEUDI 15 OCTOBRE 2020

14h00 - 16h15

Séquence 2

PAYSAGES INDUSTRIELS EN TRANSITION : NOUVEAUX USAGES, NOUVELLES IMAGES

Loos-en-Gohelle : la fabrique des transitions

Jean François Caron : Maire de Loos-en-Gohelle.

Loos-en-Gohelle a subi de plein fouet l’arrêt de l’activité minière, comme tout le bassin minier du Nord et du Pas-de -Calais. Ces années d’exploitation et d’activité mono-indus-trielle ont plongé le territoire et sa population dans une situation de crise profonde. Nous avons entrevu à l’époque une issue et la possibilité d’un rebond par le développement durable : nous avons voulu, à partir du terrain et sans renier nos racines, partager un projet de ville durable construit avec ses habitants. Nous avons sauvegardé notre patrimoine minier dont nous sommes fiers et nous prenons désormais appui sur ce passé pour nous tourner vers l’avenir. Tout cela montre que le changement vient du territoire. Nous comp-tons bien poursuivre ce chemin et apporter quelques pierres à la construction de la « fabrique des transitions » .

L’approche paysagiste sur la requalification de sites indus-triels : propositions d’étudiants sur des sites de l’étang de Berre et du parc national des Calanques

Jean-Baptiste Lestra : paysagiste dplg et enseignant de projet à l’Ecole Nationale Supérieure du Paysage (ENSP) de Marseille.

Entre mer et montagne, le parcours marseillais de l’École Nationale Supérieure du Paysage propose à des étudiants de niveau Master d’explorer les spécificités de la métropole méditerranéenne à travers des séquences pédagogiques où les apports disciplinaires s’organisent autour de la pratique du projet de paysage. Deux séquences seront présentées ici, en lien avec le thème du colloque : • l’atelier littoral mené avec les DEP2 (niveau M1) sur le pour-tour de l’étang de Berre et du Golfe de Fos ;

• l’esquisse d’écologie menée avec les DEP3 (niveau M2) sur les sites industriels du Parc national des Calanques.

La Presqu’île Rollet à Rouen : une reconquête « naturelle » de la rive gauche.

Loïc Bonnin : paysagiste dplg / Directeur de projet à Atelier Jacqueline Osty & Associés. Il a piloté le projet urbain des quais de Rouen.

L’aménagement de la presqu’île Rollet et des quais préfigure le développement du futur quartier Rouen Flaubert sur un territoire de 90 hectares en bord de Seine. Au fil des quais réaménagés, la zone portuaire change d’image, accueille de nouveaux usages et se prépare à accueillir 10 000 nouveaux usagers d’ici 2030 : 2 600 logements seront construits ici, à l’interface entre le port et le centre-ville historique de la ville de Rouen. C’est un paysage que les impressionnistes ont très bien dépeint, une superposition de champs et cheminées, marquée par deux dimensions a priori antagonistes, la Seine industrielle, et la Seine bucolique. Le rôle du paysagiste a été essentiel dans la conception et notamment dans le rapport du nouveau quartier avec le fleuve, en imaginant une trame verte et bleue, autour de laquelle s’est développé le projet urbain. Depuis 2008, l’équipe de maîtrise d’œuvre urbaine (ATTICA, EGIS, BURGEAP) menée par l’Atelier Jacqueline Osty & Associés (AJOA) pilote ce projet urbain. En 2018, le projet de la presqu’île Rollet a reçu le Grand prix du paysage.

Un nouveau parc de ville de 70 hectares sur une ancienne décharge à Cork

Liam Casey  : Senior Exec Parks Supt Parks, Landscape & Ceme-teries Division Cork City Council City Hall Cork

Le parc est situé sur une ancienne décharge qui ouvre au début des années 1960 et est toujours opérationnelle jusqu’en 2009. Le dernier recouvrement de cette décharge est terminé en 2013 et ouvre la voie au développement d’un parc de ville. Le conseil municipal a approuvé un plan direc-teur pour le parc en 2012, prévu pour les loisirs de famille, la récréation, les activités d’aventure, les activités sportives, le tout aménagé dans un paysage fortement accentué sur la nature et la biodiversité.

Pause de 20 minutes

16h15- 17h30

ET DANS LES TERRITOIRES QUE SE PASSET-IL ? Animé par Élisabeth Fournier, Vice-Présidente d’Hortis

OCCITANIE - Christian Amiel - Ingénieur principal - Directeur Patrimoine Végétal et Environnement Albi

Reconversion de la centrale EDF de Pélissier à Albi : 27,9 ha aménagés en parc avec production d’énergies renouvelables.

PACA, MARSEILLE - Didier Vidal - Ingenieur en Chef - Responsable Division Nord - Service Espaces Verts Marseille.

Création d’un parc (parc du 26e centenaire de la création de Marseille) sur l’ancienne gare d’évacuation des déchets, avec jardins thématiques Provençal, Oriental, Africain et Asiatique.

BOURGOGNE FRANCHE COMTÉ - Nicolas Kieffer : Ingénieur Concepteur paysagiste - Paysages Espaces Verts Milieux Naturels Pays de Montbéliard Agglomération.

Projet de phytoremédiation de sols industriels pollués. Création d’un Living Lab Phytomanagement des sites pollués. Aménagement d’une friche industrielle.

NOUVELLES AQUITAINE, POITIERS - Noémie Jolibois, Ingénieur - Directrice Espaces Verts Poitiers - Thierry Duteuil Technicien principal de 1re classe - Conseiller Environnement et Paysages - Département de La Charente Maritime.

Requalification de l’ancienne STEP en parc naturel : le Parc du Moulin Apparent.

AUVERGNE RHÔNE-ALPES, LYON - Marc Bernière - Ingénieur responsable adjoint, Espaces Verts Saint-Etienne - Laurent Gauthier - Technicien principal de 1re classe - Responsable de la gestion des jardins - rive gauche Direction Espaces Verts, Lyon.

Le Parc Zenith, installé sur le site historique de Renault Véhicule Industriel, avec son cortège de polluants. Le parc fait de plus l’objet d’une étude impact santé.

GRAND EST - Michel Koënig - Ingénieur en Chef Hors Classe - Direction Espaces Verts, Metz- Véronique Lemoine - Ingénieur - Directrice Cadre de Vie, Châlons-en-Champagne.

Le parc de la Seille : transformer une friche industrielle en parc pour les nouveaux habitants et réhabiliter la rivière.

17h30 - 20h00 Assemblée générale ordinaire et assemblée générale extraordinaire

20h30 - 23h30 Soirée de gala à l’espace Sportica

6 7 Pour s’inscrire : https://tinyurl.com/hortis2020 Pour s’inscrire : https://tinyurl.com/hortis2020

8h30 - 9h00 Accueil

9h00- 11h00

Séquence 3QUELS PAYSAGES INDUSTRIELS POUR DEMAIN ?

Mettre la nature au cœur des sites industriels

Anna Grichting : paysagiste et enseignante à l’Université d’Architecture de Genève.

La récente pandémie est à relier à la destruction de notre environnement naturel et notre dangereuse relation désé-quilibrée avec la nature. Chaque nouvelle intervention dans nos territoires devrait être une opportunité de restaurer la nature et de réintégrer la biodiversité dans l’environnement construit. Les concepteurs peuvent créer des modèles écolo-giques afin de réduire les effets négatifs des activités indus-trielles, et les systèmes naturels peuvent être utilisés pour traiter les sites pollués. Au final, les projets devraient intégrer les communautés végétales, animales et humaines dans une symbiose équilibrée et respectueuse, seule à même de résis-ter aux menaces et changements futurs.

L’OIM Bordeaux Aéroparc : concilier requalification/dévelop-pement industriels et préservation de la biodiversité

Camille Uri : Directrice de l’Opération d’Intérêt Métropolitain Bordeaux Aéroparc - Bordeaux Métropole.

Créée en 2015 sur 2500 hectares, l’Opération d’intérêt métropolitain Bordeaux Aéroparc (OIM BA) cherche à trouver un juste équilibre entre la préservation d’espaces naturels de grande qualité écologique et paysagère et l’aménagement de nouveaux secteurs à vocation économique plus particulièrement de la filière d’excellence de l’Aéronautique-Spatial-Défense (ASD) et de l’activité productive.

Face à l’extension des activités, la fragilisation des milieux naturels et du cadre paysager, Bordeaux Métropole s’est attachée à définir une stratégie environnementale globale en cohérence avec les ambitions du SCOT pour une « Métropole Nature ». Cette approche est retranscrite spécialement et de manière itérative à travers le plan guide de l’OIM qui traduit le projet urbain et organise cet équilibre ville-nature sur le long terme. Tout en prenant en compte l’urbanisation de certains secteurs stratégiques de développement économique, le projet valorise et préserve judicieusement l’existant, s’attache à la restauration des continuités écologiques et prépare les paysages de demain pour y introduire des usages et des valeurs bénéfiques au service de l’environnement.

VENDREDI 16 OCTOBRE 2020

La réhabilitation de l’ancienne centrale à charbon de Londres : Battersea Power StationBenjamin Walker : LBA Design - Réhabilitation de Battersea, ancien site d’extraction du charbon à Londres.

La Battersea Power Station est une des premières centrales électriques au charbon d’Angleterre. La production a été arrêtée en 1983, c’est aujourd’hui un bâtiment historique londonien de style Art Déco à l’intérieur, et depuis 2007, un bâtiment classé. La centrale a été construite de 1929 à 1939. Elle se reconnaît aisément avec ses 4 énormes cheminées. C’est le bâtiment en briques le plus grand d’Europe. Le projet d’aménagement, pour ce site de 16 hectares, prévoit un hôtel de luxe, des logements et un centre commercial, il est annoncé pour 8 milliards de livres.

L’expérience de Illescas (Toledo) : créer des espaces verts multi-fonctionnels associés aux nouveaux développements industriels.

Puy Alonso : biologiste et paysagiste, Madrid

Lors de la transformation conséquente d’un territoire agricole en territoire industriel à Toledo, en Espagne, 70 ha d’espaces verts ont été conçus d’une façon multifonctionnelle (gestion des eaux pluviales, restauration écologique, adaptation au changement climatique, implication de la société civile…). Cette démarche, assez nouvelle en Espagne, a permis de développer le concept de trame verte et la restauration écologique, dans une région méditerranéenne continentale très sèche.

11h00 - 11h30 Pause

11h30 - 11h45

Gilles Lecuir, Chargé d’études à l’Agence régionale de la Biodi-versité en Île-de-France, responsable du concours annuel Capitale Française de la Biodiversité.Présentation du concours Capitale francaise de la Biodiversité.

11h45 - 12h15 Propos conclusifs

14h00 - 16h30

Les visitesVisite1 - Les opérations de boisement sur Grande-Synthe : Le Grand PrédembourgUn poumon vert au pied de l’industrie au cœur d’une réserve naturelle régionale de 172 hectares, le Grand Prédembourg, entourée d’usines classées « Seveso » était vouée à la culture maraîchère et aux céréales.

Cet espace de 81 hectares, dès sa conception, est tourné vers la Biodiversité malgré des contraintes très particulières. Les nombreuses lignes à haute tension ont obligé la plantation d’essences appropriées arbustives afin de limiter la taille, le tout compliqué encore par le sous-sol, puisque pipelines et hydrogénoduc donnent une nouvelle matière à prendre en compte ! Ces zones techniquement sensibles seront donc réservées à une végétation adaptée, tandis que les 170 000 végétaux plantés au cours des années 2003 et 2004 prennent de la vigueur. Le challenge est de cacher l’aspect industriel du lieu, d’apposer une barrière naturelle de pro-tection contre le vent, les pollutions et le bruit des usines, de développer la place de l’arbre et du boisement dans un paysage où ce type de milieu est peu commun et d’apporter une nouvelle source de promenade et de connaissance de la Biodiversité en milieu parc urbain.

Visite 2 - Le Grand Port Maritime de Dunkerque : découverte de la biodiversité insoupçonnée en territoire industrialo-portuaire.Le Grand port maritime de Dunkerque vous invite à découvrir ses aménagements en cours ou projetés en faveur de la bio-diversité. Ce sera l’occasion d’évoquer son Schéma directeur du patrimoine naturel, le maintien des continuités écolo-giques, les usages faits par le public et la sécurité industrialo- portuaire. De belles découvertes en perspective !

Visite 3 - Le site des Hems Saint-Pol à Gravelines ou « mesures compensatoires du terminal Méthanier »La géopolitique et la nature se rejoignent en ces lieux. L’ins-tallation du terminal entraîne une destruction de milieux devenus naturels avec le temps. Gravelines postule pour rece-voir une partie des « mesures compensatoires » obligatoires.En mettant ainsi à la disposition du maître d’ouvrage de l’opération, une vingtaine d’hectares, la ville de Gravelines

voit ainsi l’opportunité de la création d’un espace naturel reconstitué financés par celui-ci dans le cadre de ces « mesures compensatoires ». Celles-ci s’insèrent dans le paysage de la commune et participe depuis à l’enrichissement de sa biodi-versité. La gestion est assurée par le Departement, y sont implantées des vaches « rouges flamandes », race typique de notre région.

Visite 4 - Le Golf Public : l’histoire d’une reconversion… Le Croissant vert : « poumon vert de l’agglomération »Le Golf Public de l’agglomération dunkerquoise s’étend sur près de 70 ha. Propriété de la Communauté Urbaine de Dun-kerque, la gestion a été confié à un délégataire de service public. Situé dans un écrin de verdure dénommé le croissant vert (plus de 600 ha) succession d’espaces dédiés à la nature et aux activités de plein air (boisements, parc, prairies, fort, lac…) lorsque la décision est prise, en 1991, d’ajouter 9 trous au Golf de Dunkerque Grand Littoral qui en comportait 18, son extension est modelée sur le site d’un ancien CET (centre d’enfouissement technique). Après la phase de modifica-tion du CET, de 1996 à sa fermeture en 1999, en 2001/2002, 210 000 m3 de remblais inertes sont apportés et mis en œuvre pour achever le nivellement du projet. Bel exemple d’une reconversion d’un CET en espace vert à caractère sportif…Les espaces naturels du Croissant Vert forment les principaux cœurs de Nature de la Trame Verte Bleue du Territoire. Un des sites emblématiques est la base de loisirs du Bois des Forts. D’une superficie de plus de 450 ha, cet espace a créé au début des année 1970, dans le cadre des compensations liées à l’aménagement du complexe industrialo-portuaire. Cette réalisation reste 50 ans après sa création exemplaire à plus d’un titre et il est devenu, au fil du temps, un des sites les plus prisés des habitants du dunkerquois.

8 Pour s’inscrire : https://tinyurl.com/hortis2020 9Pour s’inscrire : https://tinyurl.com/hortis2020

SAMEDI 17 OCTOBRE 2020 POST-CONGRÈS

9h15 Départ de Sportica

10h00 - 11h30

Visite de l’atelier des Gigottos - Automates à Esquelbecq

La maison des Gigottos est un atelier qui fabrique des automates mécaniques et électriques de taille humaine. Bruno, leur créateur, vous les présente avec beaucoup d’humour. Lors de cette visite amusante et interactive, vous verrez le cireur, le jongleur, le ronfleur, le cycliste en action et bien d’autres personnages surprenants !

11h30 - 13h00

Visite de la Brasserie d’Esquelbecq

Esquelbecq, le houblon est une histoire de famille qui dure depuis 1996. C’est Daniel qui a commencé en brassant les premières bières il y a 20 ans. Et c’est Clara aujourd’hui qui perpétue la tradition avec toute l’équipe. La visite de la brasserie, qui permet de découvrir tout leur savoir-faire, se termine par une dégustation de l’excellent produit local !

13h00 - 15h00

Déjeuner dans le cadre authentique de l’Estaminet Kasteelhof à Cassel

15h00 - 16h30

Visite de Bergues à bord du « Tram 99 »

À bord d’une réplique d’un tramway 1900, partez à la découverte de l’histoire de la ville fortifiée de Bergues et de ses secrets au cours d’un circuit d’une trentaine de minutes. La charmante ville de Bergues fait partie du réseau des plus beaux détours de France. Le tramway a une capacité de 42 personnes.

17h15- 17h45

Trajet de retour de Bergues à Gravelines - Sportica

InscriptionDans tous les cas, vous devez compléter le formulaire Hortis pour choisir les différentes options :https://tinyurl.com/hortis2020

Si vous êtes congressiste et « agent territorial », il faut absolument vous enregistrer aussi sur le site du CNFPT pour participer au colloque. 1

https://tinyurl.com/cnfpt20

Tarifs et règlementCette année la participation au colloque scientifique e st gratuite pour tous les agents territoriaux avec l’inscription CNFPT. Pour les autres, le tarif est de 60 € pour les 2 jours.

Les autres frais d’inscription pour tous sont donc liés aux repas, soirée de gala et post-congrès du samedi. Au fur et à mesure que vous choisirez les options, il s’affichera leur tarif le plus proche possible du prix coûtant. Déjeuner : 30 € - Soirée de gala : 40 € Ce tarif est réduit de 25% pour les membres de l’association Hortis.

Ils incluent un accueil café et des pauses chaque jour mais qui ne sont pas détaillées. En fonction des choix que vous ferez sur le formulaire d’inscription Hortis, vous recevrez ainsi un mail de confirmation avec le total à régler.Les modes de réglement proposés sont CB, virement ou chèque 2.

1 Votre service formation peut le faire pour vous. 2 Pas de possibilité de mandat administratif puisque l’inscription

par le CNFPT est gratuite pour vos collectivités.

INFOS PRATIQUES

Pour adhérer à HortisVous êtes impliqué(e) dans les espaces verts et naturels ouverts au public ou dans l’environnement, en matière de gestion de sites ou d’équipements, de création, de conception, d’enseignement ou de diffusion des valeurs,

vous pouvez adhérer à notre association en vous adressant à un membre d’Hortis lors du congrès, ou en allant sur le site d’Hortis : https://www.hortis.fr - menu «S’enregistrer»

Les montants de cotisation annuelle sont les suivants :18 € pour la première année de cotisation36 € pour les années suivantes18 € si vous êtes retraité

Vous pouvez régler en ligne par carte bleue, par virement automatique ou par chèque

Abonnement à la revue « de ville en ville »Et aux actes des colloquesVous pouvez vous abonner à notre revue « de Ville en Ville » (3 par an) et aux actes du colloque annuel.

Le tarif «papier» est de 100 € par an avec un tarif dégressif de 20% par nouvel abonnement au nom de la même société ou entité dans la limite de 48 €.

Le tarif «numérique» est de 40 € par an sans tarif dégressif. 25% de remise est accordé aux établissements d’enseignement.

15 OCTOBREUNE JOURNÉE CALAISIENNE

08h30 - 09h30

Accueil des participants à l’Espace Sportica avec les congressistes

09h00- 12h30 Départ en bus pour Calais

Visite de la cité de la dentelle, leiu incontournable pour tout savoir sur l’industrie qui a marqué l’histoire locale et façonné toute une partie de la ville. On ne peut pas passer par Calais sans découvrir ce savoir-faire, symbole de luxe à la française.

12h30- 14h00 Repas dans un restaurant calaisien

12h30- 14h00

Tour panoramique de Calais

Votre guide vous fera découvrir l’hôtel de ville, son bef-froi, la statue de Rodin « Les bourgeois de Calais » puis, vous sillonnerez la ville à la découverte des principaux monuments, la citadelle, le quartier Nord reconstruit après la guerre, l’église Notre-Dame ou se marièrent Charles de Gaulle et Yvonne Vendroux.

Et pour finir, une visite sur le front de mer et de sa vedette « le Dragon ».

PROGRAMME DES ACCOMPAGNANTS

16 OCTOBREUNE JOURNÉE À GRAVELINES 08h30 - 09h30 09h15- 12h30

Départ des visites de l’Espace Sportica

• Bord de mer sur Petit-Fort-Philippe.

• Visite du Musée de la gravure et de !’Estampe avec unpassage à la salle du pilier et la réplique du plan relief, lavisite du four à pain sur le site dit« de !’Arsenal ».

• Promenade commentée sur les douves en « bacôve »si les conditions atmosphériques sont favorables.

• Visite commentée du chantier de construction du« Jean-Bart », vaisseau de ligne construit à l’échelle réelle avecles métiers et les techniques s’y rapportant.

12h30- 13h30 Repas avec les congressistes

13h30- 17h00 Suite des visites

11Pour s’inscrire : https://tinyurl.com/hortis2020

CONGRÈS ANNUEL HORTIS

DU 15 AU 17 OCTOBRE 2020GRAVELINES

La nature, levier de résilience des siteset paysages industriels

www.hortis.fr

CONGRÈSCO-ORGANISÉ

AVEC