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>SPORTS GALA MÉRITAS PAGE 13 >ARTS DANSE MILLENIUM PAGE 9 >ACTUALITÉS JOURNÉE DE GRÈVE PAGE 2 18 avril au 1er mai 2011 | Vol. 6, N o 16 | 16 pages | Bimensuel gratuit | zonecampus.ca BONNE FIN DE SESSION!

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Zone Campus 18 avril 2011

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>SPORTSGALA MÉRITASPAGE 13

>ARTSDANSE MILLENIUMPAGE 9

>ACTUALITÉSjoURNÉE DE GRèvEPAGE 2

18 avril au 1er mai 2011 | Vol. 6, No 16 | 16 pages | Bimensuel gratuit | zonecampus.ca

BONNE FIN DE SESSION!

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2 18 avril au 1er mai 2011

ActuAlités 2-5

Lancement collectif 3

Journée carrière 4

Colloque en psychoéducation 5

SOCIÉTÉ 6

ConfessionsdeSofia 6

LeFantasque 6

OPINION 7

ArtsetspectAcles 8-11

Finale de la LUITR 8

Spectacle de danse 9

Exposition Corps Accords 10

Bobby Bazini 10

Soirée d’humour 11

Programmation été 2011 11

sports 12-15

Mérite sportif 13

Golf 13

Soccer 14

Lancement du CREEM 14

Offresportiveàl’UQTR 15

Recrutement hockey 15

JeuX 13

PavillonNérée-Beauchemin3351,boulevarddesForges,

Trois-Rivières(Québec),G9A5H7Téléphone:(819)376-5011poste3414Publicité:(819)376-5011poste3409

Télécopieur:(819)376-5239

Bimensueldistribuéà5000exemplairessurlecampusdel’UQTR

etdanslarégiondeTrois-Rivières

«Lire est le seulmoyen de vivreplusieurs fois.»– Pierre Dumayet

François-Olivier Marchand | Directeur géné[email protected]

Audrey Tremblay | Rédactrice en [email protected]

Simon Fitzbay | É[email protected]

Marie-Noëlle Marineau | Actualité[email protected]

Marie-Élaine Laroche | Actualité[email protected]

Mélissa Beaupré | Arts et [email protected]

Joanie Dufresne | Sports [email protected]

Nicolas Ducharme | Sports [email protected]

sofiatourigny | [email protected]

Jean-François Veilleux | [email protected] Samson | Caricaturiste

[email protected] Hémond | Correctrice

[email protected] Plante | Infographe et webmestre

[email protected] de la une | DanyJanvier

Les textes publiés n’engagent quela responsabilité de leurs auteurs.

Sommaire

ACTUALITÉS

Quelques milliers d’étudiants sesont rendus à Montréal pour mani-fester contre la hausse drastique des frais de scolarité annoncée par le gouvernement libéral dans sondernier budget. À terme, cette haussedevrait fairedoubler les fraisque paient les étudiants québé-cois pour étudier. Les étudiants de l’UQTR, toutcommeplusde55000étudiants de partout au Québec,ontprispartàune journéedegrèveafin de signifier leur opposition à lahausse des frais. D’ailleurs, plusieurs centaines d’étudiants de diversesassociations, qui n’étaient pas en grève,sontvenustoutdemêmeap-puyer lemouvement. Une partie decontingentdel’UQTRàlamanifesta-tion s’était retrouvée inscrite suiteàl’assemblée générale de la veille quiavaitconfirmélemandatdegrèvedel’association.

Dans la manifestation, plusieurs dénonçaient que la hausse drastique

desfraisdescolaritéempêcheradesétudiants de familles pauvres et declasse moyenne de faire des études supérieures. D’autres soutenaient que cette hausse des frais profiteraplus aux banques qu’aux étudiants. Et plusieurs semblaient craindre une explosion du taux d’endettement des étudiants québécois: « On pense qu’il faut réhabiliter le seul moyen qui a été trouvé dans les dernièresannées pour faire en sorte que tout le monde participe au financementde l’éducation selon ses moyens. Ça s’appelle l’impôt sur le revenu. Etnon pas une hausse des frais de sco-laritéquiestrégressiveetquidonneàchaquepersonneunpoidsinégal»,aaffirméM.GabrielNadeau-Dubois,de l’Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante (ASSÉ), en ent-revueàRDI. En fin de journée, les policiersanti-émeutesontutilisélaforcepourdisperser un petit rassemblement de deux à trois cent personnes quisignifiaient leur appui à la vingtained’étudiants ayant pénétré dans les bureauxdelaCRÉPUQ(édificeLoto-Québec). Ceux-ci sont finalement

sortis une heure plus tard pour re-joindrelesmanifestants.LaCRÉPUQs’est positionnée pour une hausse des frais de scolarité cet automne et était donc une simple symbolique pour les manifestants. Pendant ce temps à l’UQTR, unepoignée d’étudiants sont restés pour inciter les étudiants à être solidairesdumouvementdegrèveetànepasseprésenter à leurs cours. Certains pa-villonssontrestésvidespratiquementtoute la journée tandis que d’autres départements ont tenu à donner lescoursmalgrélevotetenuenassem-

blée générale. De retour chez eux, plusieurs étudiants et associations se disent que cette manifestation n’est que le débutd’unmouvementdecontesta-tionquidevraêtrepluslarges’ilveutfairereculerlegouvernementCharestsur son projet concernant les frais de scolarité des étudiants québécois. D’ailleurs, un comité de mobilisa-tions’estformésuiteàcettejournéede mobilisation à l’UQTR forméd’étudiants de divers départementsdésirant que l’action du 31 mars ne soit que le début des manifestations.

le 30 mars dernier avait lieu àl’UQTR pour une deuxième fois, une assemblée générale spécialedel’Associationgénéraledesétudi-ants de l’UQTR (AGE UQTR) sur la questiond’unegrèved’unejournéequi devait se dérouler le lendemain, le31mars.cettejournéeconcordaitavec la tenue d’une manifestation nationaleàMontréal.larencontreaeulieuau1012Nérée-Beaucheminqui était rempli pour l’occasion avec quelque 650 étudiants, venus seprononcersurlaquestion.levoteafinalementpermislemaintiendelagrèved’unejournée.

L’assemblée avait été convoquée à15h00,maisc’està16h00quelespre-miers points de l’ordre du jour ont pu êtretraités.Cesontsurdesquestionsde procédures qu’a dû débuter cette assemblée puisque certains manques avaientéténotésdanslaconvocationde cette rencontre. Après quelques mécontentements faceà la lourdeurdes différentes étapes avant de serendre au vote, les étudiants ont puargumenter et débattre sur la meil-leurepositionàadopter. D’un côté,

on blâmait l’utilisation trop rapide du moyendepressionqu’estlagrève,etde son utilité. En contre-partie, plu-sieursétudiantssontvenusdéfendrela grève commemoyen de pressionlégitimeetde lanécessitéd’envoyerunmessageclairquantà lanouvellehausse prévue. Une interventiond’Ababacar Thiam, l’un des porte-parole des étudiants internationaux dans le dossier de la hausse des frais des étudiants internationaux, a particulièrement fait réagir: « On

ne doit pas rester les bras croisés, nous, depuis 2008 que l’on milite, la luttedoitêtrecommunepourqu’ellefonctionne ». Il faisait dans ce casréférence à leur demande d’annulerla hausse optionnelle de 10% qu’a effectuée l’UQTR aux étudiants in-ternationaux. Plusieurs officiers dunouvel exécutif de l’AGE UQTR ontcette fois défendu une position claire, cequin’avaitpasétélecaslorsdelapremière assemblée. C’est d’ailleurs uneexécutantedel’AGEquiamisfin

au débat des membres de son organi-sation, en demandant la question préalable. Le temps du vote venu, pourrenverser la position prise lors de lapremière assemblée, les personnes enfaveurde l’annulationde lagrèvedevaientl’emporteravecledeuxtiersdesvotes.Cequin’apasétéatteint.Selonlesscrutateurs,ilétaitévidentqu’ils n’ont pas atteint cet objectif : «jenecroismêmepasqu’ilyavaitlamajoritésimple,c’étaittrèsclairvudelascène»,disaitl’und’eux.Lajournéede grève aura donc été maintenuepour le jeudi 31 mars. L’assemblée a même permis aux organisateurs dela journée du lendemain de récolter denouvellesinscriptionspourlesau-tobus qui devaient se diriger vers lamanifestationnationaleàMontréal.Rappelons que la première assem-bléegénéralequiavaitétéconvoquéesur lesujetn’avaitpaspuobtenirdela part de l’Université une levée decours pour permettre aux étudiants deseréunir.Iln’yavaitdonceuqu’unpeu plus d’une centaine d’étudiants présents. Lors de la deuxième assem-blée,cellequivisaitl’annulationdelagrève, l’UQTR a accepté de donnerune levée de cours aux étudiants.Cettefois,cesontenviron650étudi-antsquisesontprévalusdeleurdroit.

Manifestation étudiante nationale à MontréalL A RÉDACT ION

Zone Campus

L A RÉDACT IONZone Campus

Photo: Thomas-Élie Belley-Côté

Photo: A. Tremblay

Un second vote de grèvepour l’AGE UQTR

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zonecampus.ca 3ACTUALITÉS

Le concours d’affiches scienti-fiques se tenait les 29 et 30 marsderniers, dans le hall Gilles-Bouletainsi qu’à l’atrium Paul-Emile-Bor-duas. Cette année, un nombre record de participants ont pris part au con-cours, soit 122 étudiants. Trente de ces étudiants venaient du premiercycle alors que les autres étaient issus des cycles supérieurs. Aux cycles su-périeurs, les récipiendaires du Prix de ladoyennesontCatherineLemarier-Saulnier, étudiante à la maîtrise encommunication sociale pour la caté-gorie sciences humaines et sociales, Jean-Daniel Dubois, doctorant enpsychologie dans la catégorie des sciences de la santé et Marc-AndréLarose,étudiantà lamaîtriseensci-ences de l’environnement pour la

catégorie des sciences naturelles et génie. Ces trois étudiants se sont mérités un montant de 1000 $. Au premier cycle, les gagnants pour chaque catégorie sont Julie Baillar-geon, étudiante au baccalauréat en psychologie, Justine Renaud, étudi-ante au baccalauréat en biochimie et biotechnologie et Laurianne Bonin, étudiante au baccalauréat en sci-ences biologiques et écologiques. Ces trois étudiantes ont remporté un prix de 500 $. Deux cent cinquante per-sonness’étaientdéplacéesàl’atriumPaul-Émile-Borduas,le30marsenfind’après-midi,afind’applaudirlespar-ticipants du concours. Étant donné la hausse du taux de participation au concours d’affiches scientifiques,l’UQTRévalueprésentement lapos-sibilité de trouver un espace assezgrand pour réunir tous les partici-pants lors de la prochaine édition du concours.

lejeudi31mars,l’uQtrprocédaità un lancement collectif de plu-sieurs ouvrages qui ont été écritspar des membres de la communauté universitaire au cours de la dernière annéeetdemie.lelancementétaitaniméparpatriciapowers,chargéede cours au Département des lettresetcommunication.

Vingt-et-un ouvrages provenantde15auteursdifférentsétaientmisàl’honneurlorsdece5à7quisedérou-lait à la bibliothèque de l’UQTR.Malgré quelques absents, une dizaine d’auteurs étaient présents lors du lancement, ainsi que plusieurs autres membresde la communautéuniver-sitaire, intéressés par l’événement.Le concept était simple et con-vivial; l’animatrice Patricia Powerss’entretenait quelquesminutes avecchacun des auteurs afin que ceux-cipuissentparlerdeleurlivrerespectif.Leslivresàl’honneurlorsdecelance-ment étaient : Antartica : espace(s)de fragilité de Philippe Boissonnet, professeurauDépartementdesarts;Prise en charge systématisée des personnes atteintes d’hypertension artérielle et L’examen clinique in-firmier, tous deux écrits par LyneCloutier, professeure au Départe-mentdessciencesinfirmières;Tangosans frontières de France Joyal, pro-fesseure au Département des arts;L’ordinaire parisien des Lumières édition critique de trois textes du for privé parisien du XVIIIe sièclede Laurent Turcot, professeur au Départementdesscienceshumaines;Familles et réussite éducative ainsi

que deux autres textes qui étaient des participations à d’autres ouvrages,toustroisécritsparGillesPronovost,professeur émérite au Départe-ment d’études en loisir, culture et tourisme; Approches affectives etmétacognitivesverslesprocessusdecompréhension en formation initiale et continue et trois autres textes fai-sant partie d’ouvrages de d’autresauteurs, écrits par Sylvie Fréquette,chargée de cours du Département des sciences de l’éducation; L’éveilculturelThéâtreetpresseàMontréal1898-1914deHervéGuay,professeurdu Département de lettres et com-munication sociale; Un pied dans levidedeMonique Juteau,chargéedecours du Département de lettres et communication sociale; Mieux vivreavec le TDA/H à la maison de LineMassé, professeure du Département depsychoéducation;PhotosynthesisResearch Protocols de Robert Car-pentier, professeur au Département deChimie-Biochimie;IlétaitunefoislaforêtdePatriceMangin,professeurauDépartement de génie chimique;Absence de Denis Charland, chargé de cours au Département des arts;Numérospécialsurlarésiliencedansla revue Le Bulletin de psychologie

écrit par Colette Jourdan-Ionescu,professeure au Département de psychologie; Psychopathologie del’adulte fondements et perspec-tives de Serban Ionescu, professeurémérite et finalement; Le passageà l’acte dans la famille : perspectivepsychologique et sociale de Suzanne Léveillée, professeure au Départe-ment de psychologie.

Une bibliographie détaillée de chacun des livres est disponiblesur un site Internet qui a été mis en ligne pour l’événement : www.uqtr.ca/lancementcollectif. La biblio-thèque a, de plus, aménagé un coin présentant les ouvrages qui étaientà l’honneur lorsdece lancement,audeuxième étage.

ConCours d’affiChessCientifiques 2011

Participationà la hausse

LanCement CoLLeCtif à L’uqtr

Quinze auteurs à l’honneur

MARI E - NOË L L E MARINEAUJournaliste | Actualités

MARI E - NOË L L E MARINEAUJournaliste | Actualités

Vingt-et-un ouvrages provenant de 15

auteurs différents étaient mis à

l’honneur lors de ce5 à 7 qui se déroulait

à la bibliothèquede l’uqtr.

Les livres sont disponibles à la bibliothèque de l’UQTR. Photo : M.N. Marineau

La gagnante du Prix de la doyenne dans la catégoriesciences humaines et sociales, Catherine Lemarier-Saulnier. Photo : A. Tremblay

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4 18 avril au 1er mai 2011ACTUALITÉS

Les lâchesÉditorial

le29marsavait lieuà l’uQtrunejournée carrière sous le thème:«Aller loin,c’estpayant».troisré-gionsparticipaient à cette journéedanslebutdecombler350emplois:La Côte-Nord, la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine ainsi que le Nord-du-Québec. cette journéeétait à la fois pour les étudiants,les diplômés et les chercheurs d’emplois.

Avec 350 emplois à combler, cesrégions misent sur leurs grands es-paces et la chaleur humaine pour convaincredesTrifluviensdeselancerdanscetteaventure.Lajournéeétaitsuivie d’un 5 à 7 plus convivial et

d’un spectacle de l’humoriste Alex Pépin.Cetteinitiativeavaitlieuaussià l’Université de Sherbrooke et àl’UniversitéLaval.Plusieurskiosquesétaient occupés par des employeurs du domaine de la santé, tels que dif-férents CSSS et par des industries du domaine minier ou de l’aluminium. Chacune des trois régions partici-panteseffectuaientcettejournéederecrutement dans le cadre de pro-grammes ayant pour but de favoriserl’implication des jeunes au sein des diversesorganisations régionales,etainsi permettre le développementet le dynamisme des régions dites éloignées. Pour les régions de Gas-pésie-Îles-de-la-Madeleine, il s’agitdu Portail Jeunesse, un outil Web pour permettredeàlafoisauxjeunestra-vailleurs,maisaussiauxemployeurs,de connaître les diverses opportu-

nités offerts par la région. Dans leNord-du-Québec, il s’agit d’un siteInternet appelé laruéeversl’or.com quiviseàfaireconnaîtrelarégionetactualiser les possibilités d’emplois. Pourterminer,laCôte-Nordaunpor-tail semblable, mais celui-ci a aussil’agréable idée de nous faire décou-vrir ce coin du Québec à travers lesyeux de nouveaux arrivants dans larégion.

Le 28 mars dernier, l’UQTR an-nonçait le lancement d’un nouveau programme court de deuxièmecycle en chiropratique sportive qui débutera dès septembre 2011.ce programme s’adressera auxchiropraticiens qui voudront se per-fectionner dans les soins à donnerauxathlètes.

Les chiropraticiens sont déjà ap-pelés à travailler auprès des sportifset cette formation supplémentaire leur donnera davantage de connais-sances sur cette clientèle comme le dit le docteurDavidO.Hayes, chiro-praticien, professeur et responsable du programme de deuxième cycle en chiropratique sportive dans le com-muniqué officiel du lancement dece programme : « Depuis plus de 50 ans, les chiropraticiens sont présents dans le monde du sport d’élite et pro-fessionnel. Que ce soit en football,baseball ou hockey, la plupart des équipes professionnelles ont main-tenant recours à des chiropraticiensspécialisés. Les sportifs profession-nels de haut niveau profitent aussidessoinschiropratiquespourprévenirles blessures ou assurer une meil-leure récupération, qu’il s’agisse de golf, cyclisme ou triathlon. Les chiro-praticiens sont également de plus en plus partie prenante des équipes soi-gnantes multidisciplinaires entourant les athlètes de haut niveau. L’arrivée

d’un programme en chiropratique sportive,àl’UQTR,permettradoncdeparfaire la formation des chiroprati-ciensdansunsecteurencroissance». Depuis 1993, l’UQTR est la seuleUniversité québécoise à offrir undoctorat de premier cycle en chiropra-tique. Ce programme a d’ailleurs été le premieràsedonnerdansuneuniver-sité francophone et il reste encore le seulàêtredonnédansuneuniversitépubliqueà travers lemonde.Lenou-veau programme court de deuxièmecycle en chiropratique sportive estun pas de plus pour le domaine chi-ropratique, comme l’a commenté le professeurHayes:«Lamisesurpiedd’un nouveau programme de forma-tion continue aux cycles supérieurs, dans une université publique, cons-titue une nouvelle étape importantepourledéveloppementetlareconnais-sancede lachiropratiqueauQuébec,au Canada et à l’international ». Il pourrait également mener à lacréation d’autres programmes du même domaine. Dans cette optique,

le Département de chiropratique de l’UQTR travaille régulièrement encollaboration avec le Conseil chiro-pratique des sciences du sport du Québec, la Fédération internationalede chiropratique du sport et l’Ordre deschiropraticiensduQuébec. Le nouveau programme courtde deuxième cycle en chiropratique sportive est composé de 10 coursobligatoires. Pour répondre aux be-soins des professionnels désireux de suivre cette formation, les cours sedonnerontdefaçonintensivependantlesfinsde semaineetenutilisant lestechnologies de l’information privi-légiant la formation à distance. Pourêtreadmisàceprogramme,lescandi-datsdoiventêtremembresenrègledel’OrdredeschiropraticiensduQuébec(ou l’équivalent hors Québec), êtretitulaires d’un doctorat de premier cycle en chiropratique etmaîtriser lalangue française. De plus, les étudi-ants admis devront prévoir unmilieud’intervention pour le cours Activitésynthèse en milieu sportif.

lemessageétaitclair:n’allez pas à vos cours et venez manifester votre mécontentement envers la hausse des frais de scolarité. Malheureusement, certains étudiants ont décidé d’ignorerle mouvement de solidarité et d’aller à leurs cours. D’autresont décidé d’ignorer notre par-ticularité régionale afin d’allermanifester à Montréal, laissantquelques volontaires faisant le piquetdegrèveauxportes.

Lorsqu’un choix démocratique est fait, il faut faire preuve decivisme et respecter la décisionréalisée par l’ensemble. Malheu-reusement, ce n’est pas ce qui est arrivéle31marsalorsqueplusieursétudiants, des lâches, ont franchi lalignedepiquetageafind’assisteràleurscoursquin’étaientpassus-pendus. Par contre, les professeurs n’avaient pas le droit de légiférercontre lesabsentsquiavaientdé-cidé de respecter la démocratie. Certains de ces étudiants étaient agressifs et très peu d’entre eux ont décidé de quitter leurs cours lorsque les grévistesleur ont demandé poliment. Queleur choix se base sur une obliga-tion morale ou simplement sur une divergence d’opinion politique,ces gens ont décidé d’envoyerpromener la démocratie soit en ne seprésentantpasauvotedegrèveouenne respectantpas le pique-tage. Ce non respect porte le triste symboledu clivage entre certainsgroupes d’étudiants. Il réveille undébat idéologique entre gauche et droite, entre sciences humaines et les formations professionnelles que sont les cours d’ingénierie, de comptabilité ou d’administration. Cesdifférencespolitiquess’étaientapaisées dans les dernières an-nées, par contre, la grève les àréveilleretnousauronsdroitàdenouvelles confrontations dans lesmoisàvenir.

La particularité régionale Certains grévistes sont aussides lâches. Une des raisons pour laquelle certains cours n’ont pas été perturbés pendant la journée repose dans le nombre de gré-

vistes qui étaient sur place pourinciter les étudiants à quitter lesclasses. Effectivement, si l’on re-trouvait beaucoup de gens sur laligne de piquetage le matin, ce nombre à drastiquement baisséen fin d’avant-midi parce qu’unemajorité ont fait le choix d’aller manifesteràMontréal.Ceslâchesont ignorés notre particularité régionale et l’indépendance de notre association en centralisant les maux des étudiants dans la métropoleavecunemanifestationorganiséepar lestêtesbrûléesdel’ASSÉ. L’ASSÉ est une association montréalo-centristequin’aaucunpoids réel en tant qu’organisation politique dû à son manque dereprésentation étudiante et par l’extrémisme inutile de ses membres. Pendant ce temps, àTrois-Rivières,noussommespaci-fistesetréservés.Toutlemondeseconnaît et nous aimons débattre.De plus, et le point que je con-sidère primordial, nous sommes indépendants. L’AGE UQTR n’estpas liée à aucune association na-tionale depuis notre cession avecla FEUQ l’an dernier. Justement,nous avons quitté la FEUQ parceque l’on considérait qu’elle ne représentaitpaslesuniversitésderégions. Heureusement, l’ASSÉn’est pas la bienvenue à Trois-Rivières. La réalité étudiante de l’UQTR n’est pas la même quebeaucoup d’autres universités.Contrairement aux autres, cer-tains étudiants viennent del’extérieur de la ville etmêmeded’autres régions, ce qui implique qu’un travail de sensibilisationsur le terrain et non pas dans les grands centres, où la réalité est tout autre. Donc, à la place des’attaquerausiègesocialdeLoto-Québecarmédedrapeauxrougeset noirs, ces étudiants auraient mieux servi leur cause en restantavec les quelques courageux quiont manifesté dans les corridors denotreUniversitéet sensibiliserles étudiants dans les classes. Ils ont même convaincu des profes-seursetchargésdecoursàquitterleur classe, et ce, dans le respect et le calme. Finalement, saluons les lâches qui ont voté pour la grève et quisont restés bien au chaud dans leur litdouillet.Ilsontprofitédecettejournéepour s’avancerdans leurstravaux ou étudier à la maison.Ceux-là se sont moqués de ladémocratie et de leurs confrères, enlevant beaucoup de poids aumouvementdegrève.

S IMON F I TZBAYÉditorialiste

Programme Court de deuxième CyCLeen ChiroPratique sPortiVe

Du nouveau pour ledomaine de la chiropratique

Photo: A. Tremblay

MARI E - NOË L L E MARINEAUJournaliste | Actualités

Une petite séduction à l’UQTR

Le département de chiropratique de l’UQTR innove unefois de plus en lançant son programme court de 2e cycleen chiropratique sportive. Photo : M.N. Marineau

MARI E - É L A IN E LAROCHEJournaliste | Actualités

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zonecampus.ca 5ACTUALITÉS

Depuis lemois de janvier, le plusjeune entrepreneur de France est étudiant à l’UQTR. En effet, Ben-jamin Gallais, reconnu en France pour avoir mis sur pied son entreprise àl’âgede 18ans, est venuprofiterdel’expertisedel’Universitétrifluvienneen entreprenariat après que Pierre-André Julien, professeur émérite de l’UQTR,aitreçuleprixWilford White Fellow de l’International Council for small business and entrepreneurship (IBSB) en 2010. L’entreprise de M.

Gallais, Sport Lorraine Promotion, consiste en la recherche de comman-ditairespourleséquipessportiveseta aidé les entreprises désireuses de commanditeruneéquipeàlefairedefaçonàcequelacommanditesoitleplus rentable pour elles. « Sa présence auQuébecestpour lui l’occasiondeconfronter non seulement la culture, mais aussi les modèles européens et nord-américains », a commentéMarie Curnat, l’attachée de presse in-dépendante de M. Gallais. (M.-N.M.)

une journée bien remplie pour lesétudiants, professeurs, profes-sionnels et autres curieux de la psychoéducation. l’université duQuébecàtrois-rivières(uQtr)avuson atrium se remplir rapidement pour venir assister à la premièrejournéeducolloqueenpsychoéduca-tion2011,quisedéroulaitlevendredi8avrildernier.ladeuxième journéedecolloqueaura lieu le15avrildansle complexe Bellevue à Québec, auCentre universitaire de Québec, l’un descentreshors-campusdel’uQtr.

Le colloque était l’occasion pour plu-sieurs de présenter leurs projets de stage ou leursmémoires demaîtrise.Plusieursprofesseurssontaussivenusexpliquer les fruits de leur recherche en psychoéducation. En tout, ce sont près de20intervenantsquiontpartagéleurpassion pour ce domaine. C’était aussi une façon concrète de montrer aux étudiantsdepremiercyclelespossibili-tés des études de cycles supérieurs:

« C’était une journée très enrichis-sante, j’hésitais à faire une maîtriseen psychoéducation, mais maintenant jesaisàlafoisquec’estcequejeveuxfaire et comment je veux le faire »,racontait Andrew Bergeron Vandal, étudiant de premier cycle. Cette journée s’est entre autres terminée par la distinction des présen-tations qui avaient ébloui le jury parleur qualité et leur préparation. En pre-mière place, madame Joanie Vadnais, qui a présenté un outil d’évaluationpsychoéducatif pour la clientèle des jeunes en difficulté d’adaptation, quiseradésormaisutiliséparleCSSSavaitlequel elle travaillait. En deuxièmeplace, c’est monsieur David Lavergnequi a remporté les honneurs. Ce dernier expliquaitsonprojetquiviseàévaluerle potentiel d’autodétermination qu’offrent certaines des technologiesadaptées pour soutenir les personnes qui présentent une déficience intel-lectuelle afin de faciliter l’accès à unlogement. Finalement, une troisième place s’est ajoutée au palmarès et a été décernée à deux présentations: cellede Marie-Andrée Boudreau-Pauletteet de Raphaël St-Pierre. La journées’est terminée par un cocktail et le lancementdulivredeLineMassé,Mar-tineVerreaultetClaudiaVerret-Mieux vivre avec le TDAH à la maison : pro-gramme pour aider les parents d’enfant ayant un TDAH.

Le plus jeune entrepreneurde France à l’UQTR

Belle réussite pour lecolloque en psychoéducation 2011

MARI E - É L A IN E LAROCHEJournaliste | Actualités

Joanie Vadnais, gagnante du 1er prix, Sylvie Hamel, professeure au département de psychoéducation et David Lavergne, gagnant du 2e prix. Photo: Département de psychoéducation

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6 18 avril au 1er mai 2011

Le FantasquePar Hubert Samson, étudiant en histoire à l’UQTR

«Nous vivons un âge où le silencen’est pas un crime, mais un suicide.»

– James Baldwin

Lors de la dernière grève étudiantecontre la hausse des frais de scolarité,

plusieurs manifestants de l’UQTR se sontmobilisés pour défendre le bien communet l’équité sociale en matière d’éducation.

En effet, la hausse des frais de scolarité risquede restreindre l’accès aux études supérieures.

En franchissant les lignes de piquetage,les briseurs de grève témoignent donc

d’une indifférence intolérable.

SOCIÉTÉ

Dans cette dernière chronique que je vous adresse, je vais en-core décrire une situation qui me tracasse. Avec le titre, vous mevoyez venir. Vous conviendrezavec moi qu’on a assez entendu le même refrain. celui d’entendrede toutes parts que les étudiants ne votent pas, qu’ils ne sont pas intéressés par l’avenir de notre société ou qu’ils ne se sentent pas concernésparlesenjeuxdontilestquestion actuellement. Ça suffitles affirmations faciles et de sur-croîtgénéralisantes,quinousfontpasser, tous les étudiants, pour des sociopathes qui n’ont aucun intérêt pourlapolitique.

Je suis d’accord pour encenser les faits qui confirment que la présenceaux urnes de notre groupe d’âge est inférieure à celle des baby-boomerspar exemple. Là où je ne suis pasd’accord, c’est quand on entend des commentaires comme celui de Louis-PhilippeSavoie,présidentdelaFédérationétudianteuniversitaireduQuébec (FEUQ), dans une entrevueau Rue Frontenac, qui met la poten-tialité de la non-participation desétudiantsauvotesur ledosde lafindesession.BienquelaFEUQnesoitplus la voix qui représente l’UQTRdans ses négociations avec l’État,elle est malgré tout l’organe étudiant qui a la meilleure tribune médiatique pour exprimer ses positions, ce qui est àmon sens trèsmalheureux. Cegenre de propos sont donc tenus dans l’espace public, et tendent àmontreruneunificationde laparoleétudiante derrière cette position qui ne représente vraisemblablementpas l’état actuel de la question. De plus, on peut facilement penser que pour un parti comme les

Conservateurs, il n’est pas utile devoirlesétudiantsvotermassivement.Eneffet,compte-tenudenosbesoinsactuels, pour plusieurs d’entres nous, l’appui à des partis qui se situentplutôtà lagauchede l’axepolitique,est plus naturel. Ainsi, l’absence du groupe étudiant au scrutin n’augmente pas non plus l’appui aux partis opposants.Un gouvernementvisant la représentation majoritaireadonctoutàgagnerdansuntelcasdefigure.Pasbesoindevousfaireundessin…

Ne croisons pas les bras! Les craintes d’Élections Canada sont certes fondées. Leur réaction est d’ailleurs des plus logiques. Les 18-24 ans ne votent pas : intéres-sons-les à l’activité. Ainsi, ne voussurprenez pas de voir des publicitésqui s’adressent à vous, étudiants,c’estleplan.Informersurlespossibi-litésqu’offrelevote:voilàlamissionque s’est donné l’organisme dans le but d’essayer de nous convaincre.Sachez aussi que l’enjeu du déplace-

ment territorial relatif au lieu d’étude versus la circonscription électoralea été pris en compte. Vous pourrez voteravant,dèsmaintenant,envousprésentant au bureau du Directeur de scrutindevotrecomté,enenvoyantlebulletindevotedûmentremplipar

la poste, ou en votant par anticipa-tion, dans les trois journées prévuesà cet effet. Cette fois-ci, on devraitse forcer, faire mentir toute cette génération qui nous pense complète-ment déconnectés des enjeux de la société!

Enfin, je voudrais mettre surla table deux raisons qui motiventla nécessité de l’augmentation de notre présence aux urnes électorales. D’une part, nous devons continuerde conserver la place du Québecdans le Canada et pour ce faire, ce Québecdontonestfiersetquinousest cher, doit être représentatif desa population active. Nous sommesl’avenir décisionnel d’un peuple quisurvitdepuisdessièclesdansunehé-gémonie anglophone trop présente pour qu’on cesse le combat.Avec laquantité de nos aînés qui tiennentdeplusenplus lediscoursduvirageàdroite,ilestdenotredevoirdecon-trecarrer cette tendance dans le but d’avoir les mêmes possibilités soci-ales que nos prédécesseurs. D’autre part,compte-tenuducontextemon-dial actuel, pendant qu’ailleurs dans le monde, les jeunes de notre âge se battentaupérilde leursviesdans lebut d’améliorer leur accès aux droits civils et sociaux, nous devrions leurrendre hommage et se prévaloir decedroitqu’onaleprivilèged’exercer.

Confessions de sofia

18-24 ans : il faut faire mentir les aînés, allons voter!

SOF I A TOURIGNYChroniqueuse

Ça suffit les affirmations faciles

et de surcroît généralisantes,

qui nous font passer,tous les étudiants,

pour des sociopathesqui n’ont aucun intérêt

pour la politique.

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zonecampus.ca 7

OpInIOn

L’étymologie du mot renvoie auxdeux termes grecs qui le composent : «biblos»quisignifie«papyrus»d’oùprovient plus précisément «biblion»,le livre, et « thêkê » qui veut dire « coffre » ou « entrepôt ». Par-delàcettedéfinitionoriginaire,ilyaunetra-dition de la bibliothèque, une histoire et une culture qui, de la bibliothèque d’Alexandrie jusqu’à l’avènementdesbibliothèques publiques, en passant parcellesdesmonastèresduMoyen-âge,ontprofondémentmarquélavieintellectuelle en Occident. Les grands traitésphilosophiquesetscientifiques,la littérature, la poésie, ont très large-mentvulejourdanslesbibliothèques.L’histoire raconte que Karl Marx a écrit Le Capitalaucompletàlabibliothèquedu British Museum, ce qui lui permet-tait de fuir son exécrable logis mal chauffé et de pouvoir travailler dansun confort relatif… et dans le silence. Voilà où je veux en venir. Jefréquente l’université depuis déjà

quelques années et il me semble que la situation s’est détériorée sur cet as-pect.Plusjeunes,onnousaappris(etriennem’estapparuplusnaturel)quenousnepouvionsécouterunwalkmanà la bibliothèque, par exemple, quenous devions impérativement nousfaire le plus discret possible. La biblio-thèque m’est toujours apparue comme un lieu fascinant qui commande une certaine révérence.Commentnepasêtre émerveillés devant l’amplitudedu savoir disponible et sa sédimen-tation : certaines œuvres de notrebibliothèque ont plus de 2500 ans! Mais pourquoi mon rapport à cette institutiona-t-ilchangé? Il serait trop facile et trop court deprendremaladroitementSartreàtémoinetd’affirmerquel’enfer,c’estlesautres.Nousnousretrouvonstousdans une situation similaire qui nous dépasse en quelque sorte. D’abord, il y a l’époque et l’évolution de latechnique. Il est prouvé que le sys-tèmeneuronal,chezlesindividus,esttrès adaptable et qu’incidemment, il s’ajuste pour mieux répondre à latechnologie ambiante. C’est ce que

Platon, en d’autres mots, faisait dire au sophiste Protagoras dans le mythe de Prométhée : nu, sans défense, sans sabots et sans fourrure, l’homme, pour survivre dans la na-ture,s’estvudotéd’unattributdivinqu’il ne contrôlerait pas : la technè. Aujourd’hui nous sommes très solli- cités par la technologie, d’abord parce que le loisir est devenu un horizonbeaucoup plus obsédant qu’avant lamort de Dieu et des utopies : la télé, Internet, les jeux, etc., ensuite parce que l’information est devenue trèsaccessible et rapide, et aussi parce que la gamme des gadgets est plus vastequ’ellene l’a jamaisété : Ipod,Ipad,Iphone,quesais-je?Nousexcel-lonsdans le travail «horizontal », lemultitasking! Les journaux comptent deplusenplusdebrèvesetdemoinsen moins d’articles de fond et nous sommes de plus en plus incapables de nous asseoir et de lire Proust ou Stendhal pendant une soirée com-plète. C’est la marque de notre époque : Divertissez-moi et vite! Mais dequoisedétourne-t-onainsi?Une des tâches de la philosophie

estdedépartager jusqu’àquelpointnous sommes libres ou jusqu’à quelpoint nous sommes déterminés. Cet après-midi, alors que j’étais inca-pable de lire Heidegger, je me suismis à dénoter les bruits de bottesetdechaînes, lecliquetisdesporta-

bles, lamusique, lescellulaires (!), leparfum… pourrons-nous faire naîtreà nouveau une culture de la biblio-thèque et, quand nous entrerions désormais dans ce lieu rempli de témoignages pertinents, voire plusqu’unentrepôtdelivres?

Avril 2008 : nouvellement finis-sante,jemesuismiseàlarecherched’unboulot…LEboulotàmongoût.L’emploidemesrêvesexistaitbeletbien, mais se trouvait à six heuresde route d’ici... à Chibougamau! Larecherchededéfisetlegoûtdecon-naître de nouveaux horizons m’ontamenée à me lancer dans cetteaventure.C’estainsiquejemesuisre-trouvéeunmoisplustardenJamésieafind’yvivremapremièreexpérienceprofessionnelle. J’y ai découvert unmilieudevieexceptionnel:desgensaccueillants et impliqués, des ser-vices accessibles, des emplois toutaussi stimulants que permanents ainsi qu’une nature enchanteresse, riche et abondante. Située au nord du 49e parallèle, la Jamésie comprend les villes deChibougamau, Chapais, Lebel-sur-Quévillon,Matagami,Radisson,ainsique les villages de Villebois, Val-Canton et Beaucanton. Le tout est dispersé sur 350 000 km2, ce qui en faitlaplusgranderégionduQuébec.LaJamésieoffreunmilieudeviecha- leureux et accueillant. J’ai rapide-ment eu la chance de rencontrer des gens au cœur si riche qu’il pourrait avantageusement rivaliser avec lesplus grandes mines de la région! Il

s’agit d’un pays aisé où tout est en-core possible et où des personnes de partout auQuébec affluent pourveniryposerleurboutdepierre,danslebutavouédevoirgrandircetteré-gion incomparable. Cemilieudeviem’aoffertuneop-portunité inestimable de m’impliquer et de faire une différence au seind’une communauté qui ne demande qu’à être développée. Profession-nellement, les défis ne manquentpas : dansmonmilieu de travail, onm’a fait confiance, onm’a offert degrandes responsabilités qui m’ont permis d’en apprendre davantage.Les emplois foisonnent en Jamésie et les possibilités d’avancement ysont très intéressantes. Un finissantpeutfacilementavoirlesmêmesres- ponsabilités qu’un professionnel d’une autre région ayant plusieurs années d’expérience. Et que dire des salaires! Pour unmême emploi,les Jamésiens gagnent en moyenne 10 % de plus que dans toutes au-tres régions, sans compter tous les avantages financiers que révèlela vie en région nordique (créditsd’impôt pour jeunes diplômés, prime d’éloignement,etc.),cequidonneunsalaired’environ9000$deplusparannée, et ce, pour un coût de la viemoinsélevé! Situéeaucœurdelaforêtboréale,la région regorge de ressources na-turelles. Elle fait le bonheur des

chasseurs,pêcheurs,randonneursetj’en passe. Amateurs de raquette, de vtt,deparaski,debaignade,devélode montagne, d’escalade où mêmedeskialpin,ilestpossibledevaquerà ses activités préférées à quelquespasdechezsoi!On retrouvemême,comme à Chibougamau et à Lebel-sur-Quévillon, une plage de sabledoréenpleincœurdelaville!Quiditmieux? Quand je suis partie m’établir« dans l’Nord », comme le veutl’expression consacrée, j’étais loin de me douter que la citadine en moi allait tomberenamouraveclaviequim’yaétédonnéededécouvriràtraverssesmillions d’épinettes noires. C’est sûr il n’yapasdeWal-Mart…maisilyalasimplicité, la chaleur des gens, la com-plicité, la sécurité et l’opportunité de faire la différence en relevant desdéfis personnels et professionnelsenlevants. C’est une expérience quejesouhaiteàtousdevivre.Quelqu’unvousattendsûrement…enJamésie!

Samedi soir, 19 mars, était une soirée bien particulière pour les personnes qui fréquentent la pas-torale de l’Université du Québecà Trois-Rivières, étudiants actuelset anciens. C’était une soirée pour les dix ans d’implication pastorale de l’aumônier Georges Croteau àl’Université. En effet Georges Cro-teau avait quitté le professorat del’UQTR en 2000 pour accéder à lademande de l’Évêque de prendre ladirection de la pastorale. Donc sa-medi, le 19 mars dernier, un groupe d’étudiants lui avait demandé outre

l’eucharistie, une conférence sur l’Espritdontlavieduchrétien.Cequifut faitde4à6et la soiréeallait seterminerparunpetitsouperavec legrouped’étudiantsauSieurdeLavi-olette.MaiscequeGeorgesnesavaitpas, c’est qu’il allait se retrouveravecautantdepersonnespourfêterlesdix ansde lapastorale. Il y avaità ce souper un invité d’honneur :L’ÉvêquedeTroisRivières,MgrVeil-lette, qui était présent aux côtés du Père Georges Croteau pour célébrer cegrandévénement. La pastorale fait partie depuis plusieurs annéesdu service qu’offrel’Universitéàtouslesétudiantssansdistinction de races, de sexes et de religions.

L’aVenir de La bibLiothèque

Qu’est-ce qu’une bibliothèque?S IMON COUILLARDMaîtrise en philosophie

Ma vie en Jamésie

Fête surprise pour l’aumônier de l’Université

RA CHE L DADZ IEChimie-biologie

MIC HÈ L E BLOUINSciences de la communication humaine

Les textes d’opinion publiés dans le journal Zone Campus n’engagent que leurs auteurs

respectifs dans les propos tenus. Vous pouvez réagiren écrivant à la rédactrice

en chef à l’adresse suivante:[email protected].

Photo: Courtoisie

Les gagnants présents lors de la remise. Photo: A. Tremblay

Bourses d’implication de l’AGE UQTR

Lesrécipiendairesétaient:VincentGrenier,GéraldineCrozier,PascalCholette-Janson,ChanelFerron,CatherineBezeau,BenoitSt-Amand,FélixLanthier,LouisÉtienneVilleneuve,CarolineMoreau,KevinBrasseur,MartinLambert,JeremiePerdriel,PierreHamel,TraoreMohamed,LinaDambrevil,JoelleChampagne,NicolasDucharme,GregoryMarty Ribera, Joseph Anaël Lemieux, Alexandre Richer, René Beauparlant, Lawson LartégoYves,NguidjolNjengDerrick,MariamDiarra,AbabacarThiametAlexDrouin.

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8 18 avril au 1er mai 2011

ARTS ET SpECTACLES

la grande finale de la saison 2010-2011 de la ligue universitaired’Improvisation de Trois-Rivières a eu lieu le4avrildernierà lachasse-Galerie de l’uQtr. l’équipe desoranges a remporté le prestigieuxtrophéedelaperlefaceàl’équipedesBleus,parlamarqueserréede9à8.

QuiauraitcruquelesOrangesrem-porteraientlacoupe?Eneffet,l’équipede Maxime Tanguay s’est classée au dernier rang tout au long de la saison. Le vent a tourné alors qu’ils ont toutdonné lors de l’excellente demi-finalecontre l’équipe des Rouges le 28 mars ainsi que lors de la grande finale.

L’équipe était composée de Maxime Tanguay(c),AlexandreBoisvert,Jean-René Boutin et Alexandra Carignan. Cesderniers ont affronté l’équipedesBleus, composée d’Amélie Brouillette (c), Simon Charron, Laurent Cons-tantin et de Guillaume Vermette. Commeà l’habitude, lepublicaeudroitàdesimprovisationssurprenanteset majoritairement humoristiques. Suiteàlapremièrepériodedecematchdécisif, l’équipe des Bleus a pris les devantsavecquatrepointscontretroispourlesOranges.Cesderniersavaientàcemomentdeuxpointsdepénalité.Suite à l’entracte, le match a reprisavec la traditionnelle ImproUQTRqui

consisteàrecueillirunthèmedelapartd’une personne du public. Pour cette dernière de la saison, le thème a été proposé par la photographe officielledelaLUITR,Marie-EveB.Alarie.Cettedernière a suggéré une improvisa-tion comparée de trois minutes dans laquelle les joueurs devaient prendreun minimum de trois poses originales afin que Marie-Eve puisse recueillirsa photo épique de l’année. Les deux équipes ont alors présenté des impro-visations portant sur des scènes deménage et ce sont les Oranges qui ont recueillileplusdevotes.Parlasuite,lespointssesontsuccédésd’uneéquipeàl’autre.Lorsdelaneuvièmeimprovisa-

tion de la soirée, La cinquième saison, les Oranges ont alors eu leur troisième point de pénalité pour un retard au jeu, ce qui a donné un point supplémentaire àl’équipedesBleus.Lepublicacepen-dantététenuensuspensjusqu’àlafinde la soirée alors qu’il y a eu égalité lors de la dernière improvisation. La lettre d’amour, thème qui a été donné en prolongation, a alors permis aux sous-estimés Oranges de remporterlagrandefinale,par lamarquede9à8.Cefutunetrèsbelle revanchepourla troupe de Maxime Tanguay, lequel était visiblement fier de ses joueurslors de l’annonce de l’équipe champi-onne de la saison.

Gala Mollusque Comme à chaque fin de saison, leGala Mollusque suit le dernier match afinde récompenser les joueurs de laLUITR qui se sont le plus démarqués. Voici les noms des joueurs qui ont ré-colté ces prix. La recrue de l’année : Dave Belley(Verts), le joueur le plus constructif: Pascal Cholette Janson (Verts), lejoueur le plus apprécié par ses pairs: Laurent Constantin (Bleus), le prix

Coup de Coeur du public : Jean-René«Cocotte»Boutin (Oranges), le prixde la meilleure joueuse: Laurence Gé-linas(Verts),leprixdumeilleurjoueur:pourladeuxièmeannéeconsécutive,Louis-ÉtienneVilleneuve(Rouges).Àlasuitedugala,MaximeTanguayavouluremercier sincèrement le public qui a permis la survie de la Ligue Universi-taired’ImprovisationdeTrois-Rivières.En effet, la LUITR attire de plus enplus de gens tous les lundis soirs, ce qui a permis de maintenir la présence de l’événement hebdomadaire sur lecampus.Malgréquelques tempsdiffi-ciles, on a pu constater par le nombre de personnes présentes lors des der-niersmatchsque laLUITRestvivanteplus que jamais. (M.B.)

finaLe de La Luitr

Les Oranges triomphent

L'équipe des Oranges, gagnante de la finale de la LUITR. Photo: Marie-Eve. B Alarie

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zonecampus.ca 9ARTS ET SpECTACLESARTS ET SpECTACLES

le5avrildernier,latroupededanseMillenium de l’UQTR a présenté sa revue musicale « Greatest Hits » au 1012 Nérée-Beauchemin devantquelquescentainesdepersonnes.

Le spectacle haut en couleurs pro-posait des chorégraphies au rythme desplusgrandssuccèsduXXesiècle :Motown, broadway, musique du monde, disco, western, passant par les succès de Céline Dion et de Lady Gaga. Tout y était! Philippe Boulianne, directeur ar-tistique et chorégraphe du spectacle, semblait plutôt satisfait du résultat : « On est satisfaits du résultat et du déroulementde la soirée.Onavenduplusde400billets!»Bienquelatroupede danse soit amatrice, trois danseuses ont particulièrement attiré l’attention : Jade Séguin, Glorianne Paquet et An-dréanne Trudel. Cette dernière n’a cependantpasparticipéàladeuxième

représentation, comme l’explique Philippe Boulianne : « Andréanne s’est blessée à la fin de la première partie,elle s’est fait une entorse et elle a dû arrêterlespectacleetonadûajusterletirpourladeuxièmereprésentation.» Il ne faudrait pas passer sous si-lence les costumes qui occupent une part importante du spectacle. Plumes, paillettes, chapeaux, robes et un éventail d’accessoires, ajoutent unetouche particulière à l’excellent tra-vail des danseuses : « C’est entre 25et 30 changements de costumes par personne!», explique l’organisateur.Quant au décor, on pouvait retrouverau milieu des structures bien décorées un écran qui apportait la touchent finale en présentant des vidéos del’époque concernée ou de l’artiste misdel’avant.Ilfautégalementmen-tionner qu’une partie du spectacle était réservée aux chanteusesAudreyIsabelle, Sherilyn Brodeur et Fadji Koffi. Greatest Hits Millenium représen-tait un énorme travail préparatoirepour la troupe, comme l’explique M. Boulianne : « Le spectacle représente environ420heuresdetravailpourmoi.Pour les danseuses, c’étaitmini-mumquatre heures de pratique par semaine et huit heures par semaine dans le derniermois.»

De retour l’an prochain Le directeur artistique de la troupeconfirmedéjàunretourdelatroupe et prévoit quelques change-ments. Premièrement, les auditions deseptembreserontoffertesàtouslesétudiantsdel’UQTRetlenombrededanseurspourraitpasserde14à20:«Cettefois-ci,ceseraplutôt20

danseurset jeveuxdesdanseursdeplus haut niveau pour augmenterle niveau des chorégraphies. Cetteannée, le but était de faire un spec-tacle avec chorégraphie simplisteavec un synchronisme parfait pourgarder une qualité semi-profession-nelle. Au niveau des changements,ce sera probablement plus gros mais je préfère garder la surprise!», ex-plique-t-il.

La soirée de poésie performance et de slam semi-automatique a attiré une cinquantaine de spectateurs au Centre pauline Julien le 25 mars dernier. ils’agissaitdelatoutepremièreéditiond’une série d’événements biannuels qui se proposent de faire voir et en-tendrelapoésieenvoixetenaction.

Naïd,AlexandreDostie,PaulDallaire,le collectif CLS Poésie, Pascale Bérubé et AnnieBeaulacétaientlesartistesinvités.Les moments forts de la soirée sont sans doute les irrésistibles délires de Paul Dal-laire, la poésie trash et crue de Pascale Bérubé et la performance d’Alexandre Dostiequiaréponduenactesàlaques-

tion:«As-tudéjàpétéunebaguettedepoolsurlatêtedequelqu’un?». « C’est une soirée de poésie non conventionnelle. Les éclairages verts,les projections vidéo et l’animation quiconsistait en un programme informa-tiquede«text-to-speech»ontcontribuéà rendre l’ambiance à la fois ludique etétrange», explique Sébastien Dulude,organisateur de la soirée. Si vous avez manqué cette soiréehors norme, sachez que vous pourrezà nouveau découvrir la poésie dansce qu’elle a de plus spectaculaire le 7octobre prochain en assistant àbrasse-camarade,ledeuxièmeévénementdelasérie. (A.t.)

Photos: Audrey Tremblay

Photos: Sébastien Dulude

sPeCtaCLe de danse

La troupe Millenium charme le public

AUDRE Y TREMBLAYRédactrice en chef

La soirée de poésieSemi-automatique est réussie

« C’est entre 25 et30 changementsde costumes par

personne!»– Philippe boulianne

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10 18 avril au 1er mai 2011ARTS ET SpECTACLES

L’association des étudiantes et des étudiants des programmes enarts (APARTS) a exposé plusieurs oeuvres dans le hall Gilles-Boulet du pavillon Albert-Tessier dans le cadre de l’exposition Corps Accord.letouts’esttenudu1erau9avrilderniers.

La thématique du corps était àl’honneur lors de cette exposition. Introduite sous diverses formeset matériaux, l’exposition offraitau visiteur une représentation ducorps à la fois surprenante et diver-sifiée. Une vingtaine d’étudiantes

et d’étudiants ont réuni leurs ta-lents afin de présenter des oeuvresqui présentent non seulement une réflexion sur le corps humain, maiségalement la façon dont nous le con-cevons en 2011. «Le sujet du corpsdemeure toujours d’actualité en arts comme dans plusieurs domaines. Les réflexions l’entourant sont diverseset soulèvent parfois des débats»,écrit Caroline Moreau, Commis-saire de l’exposition et Présidente de l’APARTS. En effet, l’expositionprésentetouteuneréflexionfaceauxenjeux du corps en 2011, de la per-ception et du regard qu’on lui porte. Parmi les oeuvres présentées,notons La Renaissance de l’homme de Louis-Philippe Boucher. Cetteoeuvre au fusain se veut une repro-

duction déconstruite de La Création d’AdamdeMichel-Ange.La fragilitédu corps est alors exploitée. Autre oeuvre intéressante de

l’exposition, Illusion de Joëlle Cham-pagne. Un buste de bois orné d’un corset vise à représenter la dualité

entre le critère de la beauté face àla rudesse et aux imperfections que peuvent contenir le bois. «L’humainafaitsouffrir lanatureen lui faisant

subir toutes sortes de massacres qui ontfiniparlatransformer,puisilaurachoisi de ne montrer que les beaux attraitsdecequ’ilpenseêtresaréus-site : la naturemaîtrisée», expliqueJoëlle sur son cartel. On peut donc voir que plusieursinfluences ont été prises un peupartout afin de produire cette ex-position sur la thématique du corps. L’étudianteAnnyLevasseur s’est in-spirée de l’exposition Body Worlds du controverséDr. VonHagens afin deconcevoir ses oeuvres Body Woods, L’emprise et Identité. La sérigraphie et l’estampe numérique sont les techniques utilisées quant à la ré-alisation de ses oeuvres. Plusieursautres oeuvres ont également étéprésentées lors de cette exposi-tion très originale qui s’est installée dans lehalld’entréede l’Université.Encore une fois, les étudiants du département des arts ont su montrer leur originalité ainsi que leur talent.

Bobby Bazini était en spectacle àla salle J.-Antonio-thompson detrois-rivières le 9 avril dernier.Après avoir joué à guichet ferméau théâtre du cégep lors de sondernierpassageensoltrifluvien,lejeunechanteuraattirétoutautantde spectateurs, sinon plus, qui se sont déplacés pour entendre ses chansons.

Le spectacle a débuté avec legroupe Play the Angel en première partie. La formation montréalaise a interprété quelques-unes de sescompositionsen versionacoustique,ce qui n’a pas engendré de contraste musical pour l’ensemble de la soirée. Les quatre membres du groupe ont offert quelques ballades, avant de

terminer leur prestation par des chansons plus rock. Suite au pas-sage de Play the Angel sur scène, ce fut au tour de Bobby Bazini d’offrirses compositions. C’est d’une façon graduelle, unmusicien à la fois, quela deuxième partie a donc commencé avec la chanson Mellow Mood. Se sontenchaînéesparlasuitelesautreschansons qui figurent sur le premieralbum de Bobby Bazini, Better in time paru en 2010. Le jeune chan-teur est assez versatile sur scène,chose que le public a pu constater lors de l’interprétation de la chanson Broken Road, alors que Bobby joue de l’harmonica en plus de la guitare et duchant.Lorsdelasoiréedu9avril,quatre nouvelles chansons ont étéprésentéesaupublic.Parmicelles-ci,Cherish Heart Love que le chanteur a interprétéseulsurscèneavecsagui-tare, jusqu’à ce que lesmusiciens lerejoignentunàunafindecompléter

avecdeschoeursetdesclaquementsde doigts. Le public, majoritairement adulte, s’est d’ailleurs montré très réceptif face à ces nouvelles pièces.Parmi les autres nouvelles piècesprésentées lors du spectacle, notons Together Again, Rock and Roll Baby ainsi que Stories from California, en-core une fois d’excellentes chansons danslemêmestyledesautrespiècesdu chanteur. Un medley de reprises qui l’ont inspiré depuis le début de sa courte carrière a également été interprété. Il contenait notamment les chansons Folson Prison Blues de Johnny Cash, et Love me 2 times du groupe The Doors.

Humble et timide À 22 ans, Bobby Bazini apparaîtrelativement timide lorsqu’il s’agitde parler en public, mais on peut trèsbienvoirque lascène luipermetde s’exprimer aisément. Le chan-

teur était particulièrement gêné del’ovation que lui a offerte le public àlafinduspectacle:«C’estlepluslongapplaudissementquej’aieu(…)Jemesensgêné!»,a-t-ilaffirméalorsquelesspectateurs en redemandaient encore et encore. La réception du public tri-fluvienfaceautravaildeBobbyBaziniest excellente et son passage dans la villeesttoujoursfortapprécié.Malgré

le fait que sa tournée est terminée, les amateurs de sa musique étaient enchantés lorsque l’artiste a affirméqu’il entrerait très bientôt en session d’écriture pour son prochain album. Sion sefieà la réactionpositivedesspectateurs lors de l’interprétation des nouvelles chansons, le deuxièmealbumdeBobbyBazinidevraitproba-blement se mériter un bon succès.

sPeCtaCLe de bobby baZini

Folk & SoulMÉL I S S A BEAUPRÉ

Journaliste | Arts et spectacles

exPosition

Corps AccordMÉL I S S A BEAUPRÉ

Journaliste | Arts et spectacles

«Le sujet du corps demeure toujours d’actualité en arts

comme dans plusieurs domaines. Les

réflexions l’entourant sont diverses et soulèvent parfois

des débats»– Caroline moreau,

Commissaire de l’exposition et Présidente de l’aParts

La Renaissance de l’homme de Louis-Philippe Boucher, une déconstruction au fusain d’une oeuvre de Michel-Ange. Photo: M. Beaupré

Illusion de Joëlle Champagne, un mélange de douceur et de rudesse entre le tissu du bustier et la rudesse du bois. Photo: M. Beaupré

Photo: Archives

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zonecampus.ca 11ARTS ET SpECTACLES

En cette dernière édition du Zone Campus de la session, voyons ce que l’été 2011 nous réserve en termesd’art, de culture et surtout de festi-vals.Voicidoncunbrefaperçudecequivousattendpourlesvacances.

Au moment d’écrire ces lignes, la fébrilitédel’été2011commencedéjààsefairesentir.Onpeuts’enrendrefacilement compte avec toutes cesrumeurs de venues d’artistes dansles différents festivals. C’est le casavec le Festival d’été de Québecqui, depuis quelques semaines, fait objet de spéculations sur la présence de groupes lors de l’édition 2011. Cependant,quelquesnomssontdéjàconfirmés:TheBlackKeysavecCageThe Elephant et Girl Talk le 10 juillet prochain sur la scène Bell des Plaines d’Abraham. Thomas Fersen, qui a lancé très récemment son nouvelalbum Je suis au Paradis, sera à la

PlaceMetrode laPlaced’Youville le17 juillet prochain. Il faut malheu-reusementattendrejusqu’au27avrilpour voir l’intégrale de la program-mation se confirmer. Du côté dessorties CD, on surveille le nouvelalbum de Fleet Foxes, Helpless-ness Blues, qui sera sur les tablettes des disquaires le 3 mai prochain. Le groupe de Seattle fait dans le rock/folketleurnouvelalbumdevraitravirles amateurs du groupe. Pour ceux et celles qui préfèrent profiter de laclimatisation des musées, surveillezl’exposition Rome qui sera en place dès le8maiauMuséede laCivilisa-tiondeQuébec.L’expositionprometunvoyageàlafoishistoriqueetartis-tiquedanslavilleéternelle.

Programmationtrifluvienne Du côté de la Trifluvie, le mêmeenchaînement de festivals prendraplace, particulièrement dans les rues du centre-ville. Du 2 au 5 juin,le Festival DansEncore présentesa 17e édition. Des spectacles de

tous genres vous feront danserdans les rues. Le tout sera suivi parle Festivoix de Trois-Rivières quin’a malheureusement pas encore dévoilé l’intégralité de sa program-mation. Pour l’instant, les chanteurs populaires s’inscrivent au calendrier,mais nous n’avons aucun indice surles artistes émergents qui seront présents lors de l’événement qui setiendra du 30 juin au 10 juillet pro-chains. Toujours du côté musical, le Festival Urbain sera de retour en-core une fois cette année, du 19 au 21 août 2011. Le comité organisateur travaille également à concocter uneprogrammation attrayante pour la septième édition. Du côté des arts visuels,onnemanquesurtoutpaslaBiennale internationale d’estampe contemporaine de Trois-Rivières quise traduira par plusieurs expositions dans les différents centres de diffu-siond’artvisuelde la région (Centred’exposition Raymond-Lasnier,Galerie d’art du Parc, etc.). En villecomme en région, une excellente saisonestivaleàvoustous.

lundi le 4 avril dernier, un grouped’étudiants du cours de Développe-ment et consolidation des équipes detravailontorganiséunconcoursd’humour à la chasse-Galerie auprofit de l’organisme clown sansfrontière. Lesorganisateursdel’événementprécisent qu’ils ont choisi cette cause parce qu’il s’agit d’un organisme qui leur tient a cœur : « C’est un orga-nisme qui soutient des adultes et des enfants partout dans le monde en en-voyant des délégations d’amuseurspublics dans les pays en difficulté,notammentHaïti,oùilsontquelquesmissions en ce moment. Ils leur re-donnent le sourire, ce qui est très importantpournous.» Au total, sept futurs humoristes sesontpartagéslascèneenvuedesgrands honneurs. Il s’agit de : Michael Grenier,Anne-MarieLemieux,BenoitTellier, Antoine Gélinas, Samuel Con-tant, Daniel Lemoine et Jean-RenéBoutin. Le public a finalement eu la lourdetâchederemettrelenezd’oràundesparticipants. C’est Antoine Gélinas qui a été couronné grand gagnant de cette soirée qui a attiré plusieurs dizaines de personnes. « C’était mon

premier concours d’humoriste. J’ai fait UQTR en spectacle, mais tu af-frontes des chanteurs, des danseurs, c’est différent. C’est agréable de

gagner, j’ai eu beaucoup de plaisir et enplus, jeme suis fait voir!», lance-t-il. Aux termes de l’événement, lecomité organisateur se dit satisfait : « On est très satisfaits du déroule-ment de la soirée, les humoristes étaient de qualité, le public attentif et très impliqué. La foule était très impressionnante, bien plus grande quecellequ’onattendaitaudépart.»Au total, c’est plus de 500$ qui seront remis à l’organisme. « Nous avonsvendutousnosnezrouges,soit150»,ajoute une des organisatrices. Pour le chargé de cours YvesCampagna, il s’agit également d’une réussite : « J’ai apprécié le choix du projetqu’ilsontfaitet jesuisfierdel’équipe. Ils ontmené ça à bon portmalgré les contraintes. » M. Cam-pagnaaquandmêmetenuàpréciserquelesétudiantsétaientévaluéssurtoutleprocessusetnonpasexclusive-mentsurlaréalisationdel’activité. Le comité organisateur était formé de Patricia Caouette (Étudesen loisir, culture et tourisme), Jean-François Poirier (Communicationsociale), Michael Grenier (Commu-nication sociale), Camille Lalonde(Sciences de la gestion), JustineBoulanger (Sciences de la gestion),Gabriel Filion Simon (Sciences de lagestion)etAnnieDeGrace(Commu-nicationsociale).

MÉL I S S A BEAUPRÉJournaliste | Arts et spectacles

Ils étaient nombreux à s’être déplacés à la Chasse-Galerie. Photo: Annie De Grace

Le gagnant de l’événement, Antoine Gélinas.Photo: A. Gélinas

Soirée d’humour au profitde Clown sans frontière

Programmation ÉtÉ 2011

Estival et festivals

AUDRE Y TREMBLAYRédactrice en chef

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Horizontalement:

1. Conciliateur 2. Cosse. Pélagique 3. Agacer.Avalé4. Ver marin. Belgique. Marque la surprise 5. Délicatesse 6. Indivisibles.Disposerenréseau7. Moqueries.Amoncellement8. ProducteurdufilmLawrenced’Arabie(1962).Strophe.VilledeBelgique9. Aménager un endroit en agglomération. Interjection exprimant le rire 10. Comédiennes 11.Expulser.Assurelastabilitéauxnavires12.Îledel’océanAtlantique.Seditd’unepublicationquicomporte l’indication de la date et de l’heure

Verticalement:

1. Peindre 2. Acerbe. Contester. Sujet qui parle 3. Praticable 4.Insulaire.Écolenationaled’administration.Cheval-vapeur5.Amulette.Organisationdutraitédel’AtlantiqueNord(ang.)6.Levant.Frapperlatéralementuneballepourluidonneruneffet7.Instrumentdemusique.Note.Élémentdulat.(astre)8. Actinium. Écrin 9. Ville de l’Algérie. Montagne de l’ouest de la Bulgarie 10. Aqua. Peuple de Djibouti et de la Somalie. Adjectif démonstratif 11.Adjectifnuméral.Enlève.Proposition12.Personnequieffectuedesrecherchespourdesmédias

mOTS mySTèRESthème:Députésetministresfédérauxen2010(8lettres)

l’uQtrtenaitson39e mérite sportif le 7 avril dernier. tous les joueursdes Patriotes étaient réunis au cApspourungalavisantàhonorerles meilleurs athlètes, mais aussi les meilleursétudiantsduprogramme.C’est Caroline Lapierre-Lemire qui est sortie grande gagnante de lasoirée.

La nageuse a non seulement mérité le prix de recrue de l’année, mais aussi celui d’athlète féminine de l’année. Tout un exploit pour l’athlète originairedeRouyn-Noranda.Ellenel’a toutefois pas volé ce prix. Lapi-erre-Lemire s’est démarquée toutaulongdelasaison,etamêmepar-ticipé aux championnats canadiens. Elle est passée à une seule positionde représenter le Canada aux Uni-versiades de 2011. L’athlète semblemarcher dans les traces qu’a lais-sées Jennifer Carroll dans le paysage sportif de l’UQTR. D’ailleurs, Lapi-erre-Lemire est la première depuisCarroll à accomplir l’exploit d’êtrenomméeathlètedel’annéeàsapre-mière saison avec le club trifluvien.Lapierre-Lemire était visiblementémuemêmeplusieursminutesaprèsavoir reçu son prix. « Je savais quej’allais être dans les nominées,maisde lààgagner lapremièreannée, jenem’yattendaispas.» Chez les hommes, la palme est allée à Jean-François Fournier del’équipe de soccer des Patriotes. Mutédeladéfensiveaumilieudeter-rainavantlasaisond’hiver,Fournieraété un atout pour sa formation, par-ticulièrement sur les coups francs. Fournier et ses collègues ont aussi obtenu le titre d’équipe de l’année,

devançant de peu celle de volley-ballquia toutdemêmeobtenuuneficheparfaite cette saison. Il faut sedemander si le fait que l’équipe fémi-nineévolueendeuxièmedivisionn’apas nui à ses chances d’obtenir letrophée. C’estJean-SébastienBretonquiaobtenu le titre d’étudiant-athlète del’année. Joueur de quatrième saison au hockey, Breton a réussi à main-tenir une cote de 4 sur son bulletin. BretonenestàsapremièreannéeàlamaîtriseenCommunicationsociale.Les Patriotes ont aussi profité de lasoirée pour remettre de multiples boursesàsesétudiants-athlètes.Autotal, c’est plus de 122 000$ que se sontpartagéslesdifférentsrécipien-daires. Finalement, l’organisation sportive de l’UQTR a profité de lasoiréepourintroniserdeuxnouveaux

membres dans son temple de la re-nommée, Mathieu Gravel et Peter«Doc»Ryan.Gravelaporté lechan-dail de hockey des Patriotes pendant quatre ans, en plus d’aborder le C de capitaine. De son côté, Ryan a fait la pluie et le beau temps au basketball en1976et1977enplusdereprésenterle Canada aux Olympiques.

Les gagnantsAthlètefémininedel’année:CarolineLapierre-LemireAthlètedel’annéemasculin:Jean-FrançoisFournierrecruedel’année:CarolineLapierre-Lemireéquipedel’année:Soccer masculinétudiant-athlètedel’année:Jean-SébastienBretonBourseraymond-champagne(500$):KimGladuetJean-FrançoisDionne

39e mÉrite sPortif de L’uqtr

Lapierre-Lemiregrande gagnante

N IC OL A S DUCHARMEJournaliste | Sports

Caroline Lapierre-Lemire et Jean-François Fournier,athlètes par excellence à l’UQTR. Photo: N. Ducharme

Louis-PierreGodinest toujours in-décisfaceàsonfuturcommepilotedela formation de golf de l’UQTR. C’estque le joueur qu’il est a décroché un poste comme assistant professionnel au prestigieux club de golf Le Mirage de Terrebonne. « Tout dépendamment de mes disponibilités en septembre, si j’ai le

tempsetsiMonsieur(Pierre)Clermontestintéresséàcequejerevienne,jenedirai jamais non. D’un autre côté, si je vois que le temps que je peuxmettrelà-dedansn’estpassuffisantpouraiderl’équipe et les jeunes à s’améliorer,c’est sûr qu’il faudrait mieux pour moi delaissermaplace.Maisj’espèrevrai-mentqueçapeutfonctionner.»

Godin, qui en était à sa premièresaison comme entraîneur des Pats,a aimé l’effort que ses protégés ontfourni durant la saison. « J’ai été super heureux de mes jeunes. Je pense qu’ils ontmis du temps et des efforts pourbien performer et ça fait en sorte qu’on a eu des résultats qui étaient intéres-sants.»(N.D.)

goLf

Louis-Pierre Godin…Reviendra, reviendra pas?

Ablonczy Aglukkaq Arthur AshfieldBeaudin BellavanceBlackburn Bouchard BourgeoisBrunelle Cannon CoderreDay De Bellefeuille Deschamps Desnoyers DionDorion

FlahertyFortier Généreux GuayHillLaforest Laframboise Malo MerrifieldNicholsonOda Paquette Plamondon Pomerleau Rodriguez Roy Scarpaleggia Shea

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14 18 avril au 1er mai 2011SpORTS

Au cours des dernières années, plu-sieurs éléments ont fait de la Mauricie un lieu propice au développement sportif. l’élite sportive de la régionestdeplusenplusflorissante.Dansl’optique d’offrir un soutien supplé-mentaire aux athlètes et de rendre plus accessibles les services spor-tifs en région, le centre régionald’entraînement et d’événements de la Mauricie (creeM) a été inauguréaudébutdumoisd’avril.

Regroupant plusieurs partenaires de la Mauricie tels que l’UQTR, leCREEM s’inscrit dans la lignée des centres d’entraînements régionauxdu Québec. Souhaitant devenir unleader dans le domaine de l’activitésportive auxniveaux régional, provin-cial et national, le CREEMagit à troisniveaux:développementdesathlètes,formation des entraîneurs et tenued’événementssportifs.

Tout d’abord, plus de 1500 sportifs de laMauricie peuvent bénéficier desservicesoffertsauxdeuxpôlescréés :l’un au Collège Shawinigan et l’autre au Centre sportif Alphonse-Desjar-dins. Le CREEM désire contribuer àl’évolution des jeunes tant du niveauélitequ’émergence.«Nousrépondonsau désir du ministère de permettre aux athlètesdes’entraînerprèsdeleurfa-milletoutenayantaccèsàcedontilsont

besoinpouratteindreleursobjectifs»,commente le président du CREEM, Jonathan Duguay. Par ailleurs, Michel Angers, maire de la ville de Shawini-gan qui est partenaire du CREEM, soutient l’importance d’investir dansl’émergence de modèles de réussite dans des disciplines ciblées : « C’est par la rigueur et le respect que ces athlètes seront des modèles pour les jeunes qui s’yidentifient.»

Ensuite, lesefforts fournispar leCREEM concernant les entraîneurssont concentrés à la profession-nalisationetà la reconnaissancedeleur métier. Plusieurs outils seront mis en place tels que des formations pour soutenir ces professionnels. En outre,lesévénementssportifsdela

Mauricie se verront offrir de l’aidedu CREEM tant sur le plan de la lo-gistiquequefinancier.«Ensomme,le CREEM facilitera la pratique du métier d’entraîneur et offrira unpartage d’expertise et des moyens financiers, humains et techniquesaux organisateurs d’événementssportifs»,ajouteJonathanDuguay.

Avec toutes ces mesures, leCREEMveutpermettreàlaMauriciede se positionner dans le peloton de têteprovincialdanslesecteursportif.« Lorsque nos athlètes atteignent lessommets,c’estunefiertépoursavilleetsarégion»,expliqueGinetteBellemare, conseillère municipale àlavilledeTrois-Rivières,aussiparte-nairedansl’aventure.

Et l’UQTR dans tout ça ? Pour l’instant, le parte-nariat entre le Centre régional d’entraînement et d’événementsde la Mauricie et l’Université duQuébec à Trois-Rivières n’a pas étédéterminé. Jonathan Duguay est toutefois confiant que l’institutionpourraêtrebénéfiqueàl’organisme:«Nousespéronsquel’UQTRpourrainvestirauniveaudelarechercheetdu développement des athlètes. »Par ailleurs, Stéphane Perreault, professeur à l’UQTR, agira en tantqu’intervenant auprès des jeunesen ce qui concerne la psychologie sportive.

L’heure est au bilan pour l’équipe masculine de soccer des patriotes.Après avoir connu une saison au-tomnale plutôt désastreuse, les protégés de pierre clermont ont sumettre leurtalentàprofit lorsde ladeuxièmemoitiéde l’année.«onaplus travaillé sur l’homme que sur le joueur»,confiel’entraîneur.

La pensée positive Les Patriotes s’étaient dûment préparésafindemieuxperformerlorsde la saison intérieure. Les joueurs ont dû faire quelques sacrifices afinde réaliser la totalité des objectifs qu’ils s’étaient fixés. Les Trifluvienssouhaitaient améliorer leur image. Suite à de nombreuses expulsions àl’automne, les équipiers de Clermont avaient tendance à écoper des car-tonsqualifiésderidiculesparl’équipe.«Parfois,onse tuaitnous-mêmesenprenant des cartons inutiles. Il fallait doncêtrecapablesdemieuxcontrôlernos émotions sur le terrain », com-mente le doyen. En prenant sur soi, les Patriotes ont donc été en mesure de remonter la pente et de revenirdanslapartieàplusieursoccasions.La

formation désirait conclure la saison avec un différentiel de buts pour etde buts contre positif contrairement àl’automnealorsqu’ilsavaienteuunedifférencede-12.«Ilyaaucuneéquipequi se classe parmi le top 4 en ayant un différentielnégatif»,relateClermont.L’entraîneurconfieaussi ledésirqu’ilsavaientdeserendreenfinaleetdeneperdreaucunepartieàdomicile.

Mettre lesbouchées doubles Avec un nouvel horaired’entraînements bonifiés, les Pa-triotes ont travaillé sur leur formephysique depuis janvier. « Si on estprêts physiquement, on peut fairebien des choses », dit Clermont. Plusendurants, les Patriotes ont adopté une approche plus offensive. Grâceaux deux attaquants toujours présents sur le terrain, lesTrifluviensontexer-cé beaucoup plus de pression sur

l’adversaire. «On a une équipe assezenthousiaste. Les gars ne peuventpasjouerdefaçonpassiveetattendrel’autre équipe en défensive. On adonc transformé ça pour être plusdangereux offensivement », expliquel’instructeur.Néanmoins,lesPatriotesn’ont pas négligé le jeu défensif qui leurapermisdesurvivreàmaintesre-prises. Les preuves sont nombreusesselon Clermont : « Lors de la première demiedelafinale,l’UQÀMaeffectuéhuittirscadrésetdouzecorners.Nousn’avons encaissé qu’un but. Donc, çaveutdirequ’onsedéfendbien.»

Un gros défi LesPatriotesaurontungrosdéfiàreleveràl’automneprochainselonleurentraîneur : ne pas oublier commentilssesontrendusenfinale.«Ilnefautpasoubliercommentonatravailléfortpour se rendre là, car ça ne s’est pasfaitspontanément»,dit-il. Grâceàdes leaders telsqu’OlivierDumont St-Louis et Geoffrey Jouvin,le lien d’appartenance de l’équipe s’est soudé davantage cette saison. « Ilsont apporté beaucoup au groupe, car ils avaient un peu plus d’expérience.Ils ont réussi à canaliser les joueurscommeil lefallait», révèleClermont.L’entraîneur espère donc que cet es-prit collectif soit toujours présent àl’automne.Mêmesi la formationseraprivéedesservicesdeRobinManceauxet peut-être de ceux de JonathanBrunelle, l’arrivée d’une demi-dou-zaine de recrues lui apportera plus de challenge.

Même si les joueuses de la for-mation de soccer féminine des Patriotes n’ont pas atteint tous les objectifs qu’elles s’étaientfixées, elles n’en sont pas moinsfières des progrès qu’elles ont ef-fectués lorsde la saisonhivernale.suiteàsapremièreannéeauposted’entraîneur-chef, Ghislain Tapsoba a fait un récapitulatif qui ne peut qu’améliorer les performances de sonéquipeàlasaisonprochaine.

Les protégées de Tapsoba ont commencé à croire en leur capacitéen cette deuxième moitié de la saison, ce qui les a grandement ai-dées selon ce dernier : « Elles ont misleseffortsqu’ilfallaitetçal’aétépayant. » Bien que les Trifluviennesvisaient la quatrième position auclassementgénéral, elles sontfièresdu travailqu’ellesontaccomplipouratteindre le cinquième rang. L’équipe désirait aussi passer le premier tour des séries éliminatoires, ce qui n’a pas étélecassuiteàleurdéfaiteenquartde finale contre l’Université Laval.«On s’attendait à passer le premiertour, mais ça l’a été différent. Cen’est que partie remise pour l’année prochaine », commente l’entraîneur.Les Patriotes ont cependant réussi à réaliser l’un de leurs objectifs quiétait de réduire drastiquement leur différentiel de buts marqués et debuts encaissés. En effet, les filles

sontpasséesd’unedifférencede -31à l’automne à -3 à l’hiver. « On esttristes de la manière que la saison s’estterminée,maisonestfiersdecequ’on a accompli, car derrière tout ça il yabeaucoupd’effortsetde sacri-fices»,avoueTapsoba. Ghislain Tapsoba et son assis-tante, Mélissa Lessage, ont été plus exigeantsenversleursjoueusespourla saison hivernale. Les instructeursontmis l’emphasesurtoutauniveaude la récupération de balle. « En ayant toujoursunblocquisuivaitlaballe,çanous a permis d’avoir plus souventle ballon et d’être beaucoup plusdangereux qu’à l’automne », ajoutel’homme de l’équipe. Bien que cet as-pectdu jeusoittoujoursàaméliorerla saison prochaine, le progrès qu’ont connu lesTrifluviennes leurapermisde renforcer leur attaque. « On a pas été passifs. On a fait de belles séquences,doncilvafalloirtravaillerencore plus fort pour être encoremeilleurs dans ce domaine », ditTapsoba. Parallèlement, l’entraîneursoulignelerendementqu’aoffertMé-lanie Soulard tout au long de l’année. «Touteslesfillessesontaméliorées,mais Mélanie a franchi une étape de plus cette saison et on espère qu’elle nes’arrêterapaslà.» L’ajout de nouvelles recrues aunoyau déjà existant va permettre àGhislain Tapsoba de présenter une équipe plus compétitive, espère-t-il.«Ilyadesfillesdeboncalibrequiarrivent.Cesontdonc lesmeilleuresetlespluscombativesquiferontleurplacedansl’équipe»,confie-t-il.

Grande amélioration

JOA N Y DUFRESNEJournaliste | Sports

JOA N Y DUFRESNEJournaliste | Sports

Travailler sur l’homme

LanCement du Centre rÉgionaL d’entraînement et d’ÉVÉnements de La mauriCie

Encore plus de soutien pour les athlètesJOA N Y DUFRESNEJournaliste | Sports

« nous espéronsque l’uqtr pourrainvestir au niveaude la recherche etdu développement

des athlètes. »– Jonathan duguay

Photo: Centre régional d’entraînement et d’événements de la Mauricie

« on a une équipe assez enthousiaste. Les gars ne peuvent pas jouer de façon passive et attendre l’autre équipe en

défensive. on a donc transformé ça pour être plus dangereux

offensivement »– Pierre Clermont

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Même si les Patriotes hockey dési-raient garder confidentielle la listedesesfutursporte-couleursjusqu’àla conférence de presse tenue au début du mois de mai, le Zone Campus a tout de même appris que l’équipe devrait compter dans ses rangsunenfantchéridelaMauricie,tommytremblay.

C’est une excellente acquisi-tion que les Patriotes ont réalisée. Tremblay amènera ce qui manque cruellement à l’UQTR année aprèsannée : la robustesse. Même s’il nejette pas les gants au hockey uni-versitaire, les coups d’épaule del’ancien des Cataractes de Shawini- gan seront extrêmement utiles auxPatriotes. « Ça fait 10 ans que je reste àShawinigan.C’estunchoix logiquequesij’allaisàl’Université,ceseraitàTrois-Rivières.J’aiaussieudesoffresd’Ottawa et Moncton, mais pour moi, rester dans la région était important. Dès que Jacques (Laporte) m’a ap-pelé, je lui ai dit que je voulais jouerpourlesPats.»Il ne faut toutefois pas voir Trem-blay comme un joueur uniquement physique. L’attaquant de 6’0’’ et 196livresaobtenu35pointscettesaisonavec les Olympiques de Gatineau et

Shawinigan dans la LHJMQ. Il pour-rait s’avérer un bon ajout sur unedeuxième ligne pour créer de l’espace àdepluspetitsjoueurscommeOlivierDonovanetFélixPetit,unpeucommel’afaitPierre-AlexandreJoncascetteannée. « Je ne connais pas grand-chose du calibre universitaire. J’aiparlé avec Maxime Robichaud et ilm’aexpliquéàquoiçaressemblait.Jevais devoir amenermon style de jeuetnepaschanger.»L’attaquantorigi-naire de La Tuque compte s’inscrire en Communication sociale.

Recrutement actif LesPatriotessedoiventd’obtenirune excellente récolte printanière pour combler les départs de sept joueurs, soit Étienne Bellavance-Martin, Francis Charland, NicolasDésilets, Guillaume Chicoine, Jean-Christophe Blanchard, SteveBellefleur et Philippe Bronsard. Lenoyau de la formation sera radicale-mentdifférentlasaisonprochaine. C’est pourquoi Jacques Laporte et ses assistants ont redoublé d’ardeur à la tâche. Il est loin le temps oùl’UQTR était la seule option valablepour les joueurs francophones qui terminaient leur stage junior majeur. Les universités McGill et Concordiamettent les bouchées doubles pour aller chercher les meilleurs espoirs francophones. Les résultats sont pro-bants chez les Redmen, alors que les

joueurs francophones comme Francis Verreault-Paul, Alexandre Picard-HooperetMarc-AndréDorionsontlenoyau de l’équipe. De nouveaux adversaires se sontajoutés dans les dernières saisons. Les maisons d’enseignement des Maritimes et de la région d’Ottawa lorgnent de plus en plus vers leQuébec pour renflouer leur banquedejoueurs.Onl’abienvucettesaisonlorsque les Patriotes se sont fait subtiliser à la dernière seconde lesdéfenseurs Dominic Jalbert etMarc-Antoine Desnoyers par Ottawa et Nouveau-Brunswickrespectivement. En plus, les Patriotes doivent ri-valiseraveclaLigueNord-AméricainedeHockey.Aveclessalairesqu’offrentleséquipesde laLNAH,c’estparfoistentant pour un joueur de s’y joindre. L’an dernier, l’UQTR a annoncé lavenue d’Adam Leblanc-Bourque, ungros défenseur qui avait évolué avecShawinigan pendant quatre saisons. Mais à la dernière minute, l’arrièreavaitplutôtdécidéde sedirigerversSorel-TracydelaLNAH. Jacques Laporte annoncera le reste de ses acquisitions lors d’une conférence de presse au début du mois de mai. C’est une bonne stra-tégie que de faire un tel exercice. Une fois devant les caméras, cer-tains joueurs hésiteront sûrement à accepter une offre d’équipes de laLNAH.

Le Centre de l’activité physique et sportive (CAPS) de l’UQTR pourrait biens’agrandirdans lesprochainesannées, le tout au profit des na-geurs. la ville de trois-rivières etl’uQtr sont en grandes négocia-tionspourprocéderàlaconstructiond’un deuxième bassin aquatique à l’intérieur du cAps. et ce n’estpas le seul projet d’infrastructuresportive qui fermente dans la tête deshautsplacésducAps.unarénapourraitaussiêtreenchemin.

Les habitués de la piscine du CAPS lesavent,ilesttrèsdifficiledetrouverde l’espace libre dans les corridors de nage. On doit souvent partagerle corridor avec une autre personne,et parfois plus. Les situations où des

nageurs sont entrés en contact sont chose fréquente. «Officiellement, onestà100%d’affluencepourlapiscine.On doit refuser des demandes pour certaines écoles et les Mégophias. On pourrait quasiment qualifier lasituation de surutilisation », ex-plique Claude Arbour, vice-recteur àl’administration, aux finances et à lavieétudiante. Il n’y a pas que le manque de dis-ponibilité de la piscine qui ennuie les dirigeants du CAPS. « Il y a aussi la problématique qu’on a une très belle piscine olympique, mais on n’arrivepas à attirer des compétitions deniveau national parce qu’il n’y a pasun deuxième bassin. Ce serait très in-téressant en terme de renommée au niveaustructureldanslarégiondelaMauricied’avoirunepiscinequipour-rait attirer des compétitions de haut niveau.» Le nouveau bassin serait côte àcôte avec l’existant, ce qui signifiequ’un mur entier devrait être mis àterre pour procéder à l’expansion.Un deuxième étage s’ajouterait où on retrouverait surtout de petits lo-cauxpourdesactivitésphysiquesde

groupe.LavilledeTrois-Rivièresafaitsavoir qu’elle aimerait que des jeuxd’eau y soient intégrés, une idée que ne partageait pas forcément la direc-tiondel’UQTR.Maissilavilles’offreàfinancerceprojet, l’UQTRnes’yop-posera pas selon Arbour. Les chiffres sont encore pré-liminaires, mais les coûts d’une telle construction s’élèveraient à unequinzaine de millions de dollars. À lui seul, le prix des jeux d’eaux est estimé àseptouhuitmillions.Lerestedelafactureiraitàl’UQTR.

Un aréna hors campus? Il n’y a pas qu’une piscine qui s’ajouterait à l’offre sportive del’UQTR. La ville de Trois-Rivièresdésire fortement ajouter un nouvelarénaducôtédeTrois-RivièresOuest.Lanouvellebâtisseseraitadjacenteàl’ArénaJérôme-Cotnoir,quiest situéà quelques centaines de mètres del’Université. C’est la ville qui insistesur ce lieu, question de faciliter la ges-tion des deux arénas. L’UQTR seraitpartenaire dans cette construction aveclavilleetleSéminaireSt-Joseph.D’ailleurs, c’est le Séminaire St-Jo-

seph qui est l’instigateur du projet, lui qui abrite un programme sport-études en hockey. « Pour nous, ce n’est pas une urgence (d’avoir un aréna). Les Pa-triotes ont déjà leur domicile auColisée. Ce n’était pas une priorité contrairementàlapiscineoùilyaunproblème d’espace. Mais comme nos partenaires sont très intéressés, on a acceptédese joindreàeuxpourtra-vaillersurceprojet»,souligneArbour.

Toutefois, on semble encore loin de voir les grues se présenter sur leterrainde l’UQTR. «Ona rencontréle maire et on s’est entendus que les différents secteurs doivent se réunirpourvoiràlaréalisationduprojetetle financement du projet. C’est sûrqu’on ne fera pas la première pelletée de terre demain matin », souligneAndré-François Lafond, directeurdu Service de l’activité physique etsportive.

Danssondiscourssuiteàlaremisedu prix de l’équipe de l’année au Gala des Patriotes, Olivier Dumont St-Louis, capitaine de la forma-tion masculine de soccer, a abordé le thème de la grande famille despatriotes. pour la première foisdepuis longtemps, une véritablesynergie s’est développée entreles équipes sportives de l’uQtr.Devant ce nouveau sentiment d’appartenance, les dirigeants dusport d’excellence souhaitent éla-borerdesnouvellesmesuresafindeperpétuerceliensocial.

Vous allez voir qui vous ? Que ce soit pour encouragerses compatriotes ou déstabiliser l’adversaire, les joueursdesdiversesformations des Patriotes étaient présents lors des séries éliminatoires d’une ou l’autre des huit équipes. Peut-être les avez-vous vus? Leshockeyeurs et leurs casseroles au soccer, les joueurs de soccer déguisés au hockey ou Sébastien Truchon (natation) avec sa trompette… PourPierre Clermont, coordonnateur du sport d’excellence, ce phénomène doit devenir une véritable tradi-tion:«J’espèrequeles joueursvontcontinuer de s’encourager mutuel-lement. Ça apporte beaucoup aux athlètesetilss’enrendentcompte.» Pour y parvenir, Clermont et sescollègues travaillent à l’élaborationde différentes stratégies. Dans unpremier temps, ces derniers souhai-tent obtenir plus de compétitions

d’envergure à Trois-Rivières. « LeChampionnat provincial de nata-tion aura lieu ici l’an prochain.Nousessayons de ré-avoir les provin-ciaux et une compétition régulière en volleyball. Nous regardons aussice que nous pourrions faire avec lecross-countryetlegolf»,commenteClermont. Dans le but de créer plus d’ambiance aux parties extérieures de soccer, des estrades plus petites seraient installées près du terrain du CAPS. Suite aux nombreuses demandes provenant des athlètes,Clermont affirme que des activitéstelles que des 5 à 7 et des journéessportives seront organisées afin depermettreà lacentainedePatriotesdemieuxseconnaître.Puis, lesdiri-geants du sport d’excellence désirent instaurerun comitéd’étudiants-ath-lètes qui pourra exprimer son opinion face à leurs décisions. « Le comitépermettrait aux joueurs de pouvoirmettreeuxaussi lesmainsà lapâte.En plus, cela dynamisera leur implica-tionauseindesPatriotes»,relate lecoordonnateur du sport d’excellence.

reCrutement

Tommy Tremblay avec les PatsN IC OL A S DUCHARME

Journaliste | Sports

offre sPortiVe à L’uqtr

Une piscine et un aréna en vue?

N IC OL A S DUCHARMEJournaliste | Sports

Photo: Archives

Tisser les liensJOA N Y DUFRESNEJournaliste | Sports

Photo: J. Dufresne

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