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AVIS DE VACANCE DE POSTE Chargé de Projet Global Water Initiative (GWI) au Niger Organisation: Union internationale pour la conservation de la Nature (UICN) Lieu: Niamey, Niger Supervision: Coordinateur régional Global Water Initiative Taux d'activité: 100% Groupe de fonction: P1 Date d'entrée prévue: 6 octobre 2014 Type de contrat: Déterminé (12 mois, renouvelable) Date limite: 22 août 2014 CONTEXTE La mission de l’UICN est d’« influencer, encourager et aider les sociétés du monde entier à conserver l’intégrité et la diversité de la nature et à veiller à ce que toute utilisation des ressources naturelles soit équitable et écologiquement durable» L'UICN est un leader mondial dans le développement de la connaissance et la compréhension des actions efficaces de conservation. Elle regroupe des Etats, des agences gouvernementales et des ONG membres, et quelques 11.000 scientifiques et experts de 181 pays en un partenariat mondial unique, destiné à fournir un forum neutre pour le dialogue sur les questions liées à l'environnement et au développement durable. Le poste de chargé de projet s’inscrit dans le cadre du programme de la Global Water Initiative (GWI) en Afrique de l’Ouest, mis en œuvre par le consortium formé par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et l’Institut international pour l’environnement et le développement (IIED), et financé par la Fondation Howard G. Buffett depuis 2009. Ce programme avait pour objectif jusqu’en 2012 de permettre aux populations vulnérables de disposer d’un accès fiable à l’eau salubre, de telle manière à ce que leur dignité, leurs droits, leur culture et leur environnement naturel ne soient pas affectés de façon négative. Pour sa deuxième phase, prévue pour une durée de 5 ans (octobre 2012-septembre 2017), la GWI a décidé d’orienter son champ d’action spécifiquement sur l’eau et l’agriculture, en appuyant un processus régional pour mieux éclairer le débat sur les options d’irrigation et sur une utilisation efficace et équitable de l’eau au moyen d’un plaidoyer pour un changement de politiques dans les trois grands domaines suivants : 1. Premièrement, les données actuellement disponibles tendent à suggérer que les périmètres d’irrigation à grande échelle, conçus pour produire des denrées alimentaires (riz), sont coûteux et ne

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AVIS DE VACANCE DE POSTEChargé de Projet Global Water Initiative (GWI) au Niger

Organisation: Union internationale pour la conservation de la Nature (UICN)Lieu: Niamey, Niger Supervision: Coordinateur régional Global Water Initiative Taux d'activité: 100%Groupe de fonction: P1Date d'entrée prévue: 6 octobre 2014Type de contrat: Déterminé (12 mois, renouvelable)Date limite: 22 août 2014

CONTEXTELa mission de l’UICN est d’« influencer, encourager et aider les sociétés du monde entier à conserver l’intégrité et la diversité de la nature et à veiller à ce que toute utilisation des ressources naturelles soit équitable et écologiquement durable»

L'UICN est un leader mondial dans le développement de la connaissance et la compréhension des actions efficaces de conservation. Elle regroupe des Etats, des agences gouvernementales et des ONG membres, et quelques 11.000 scientifiques et experts de 181 pays en un partenariat mondial unique, destiné à fournir un forum neutre pour le dialogue sur les questions liées à l'environnement et au développement durable.

Le poste de chargé de projet s’inscrit dans le cadre du programme de la Global Water Initiative (GWI) en Afrique de l’Ouest, mis en œuvre par le consortium formé par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et l’Institut international pour l’environnement et le développement (IIED), et financé par la Fondation Howard G. Buffett depuis 2009. Ce programme avait pour objectif jusqu’en 2012 de permettre aux populations vulnérables de disposer d’un accès fiable à l’eau salubre, de telle manière à ce que leur dignité, leurs droits, leur culture et leur environnement naturel ne soient pas affectés de façon négative. Pour sa deuxième phase, prévue pour une durée de 5 ans (octobre 2012-septembre 2017), la GWI a décidé d’orienter son champ d’action spécifiquement sur l’eau et l’agriculture, en appuyant un processus régional pour mieux éclairer le débat sur les options d’irrigation et sur une utilisation efficace et équitable de l’eau au moyen d’un plaidoyer pour un changement de politiques dans les trois grands domaines suivants :

1. Premièrement, les données actuellement disponibles tendent à suggérer que les périmètres d’irrigation à grande échelle, conçus pour produire des denrées alimentaires (riz), sont coûteux et ne produisent pas toujours à des tarifs compétitifs, avec des taux de rendement économique souvent en deçà des attentes ; il se peut aussi qu’ils ne couvrent pas forcément les besoins des ménages en termes de sécurité des moyens de subsistance. Pourtant, ce type de grandes infrastructures reste un élément important et prioritaire des politiques à l’échelle nationale, régionale et aux yeux des bailleurs de fonds. La GWI recueillera des données probantes sur l’efficacité des périmètres d’irrigation intensive pour la satisfaction des moyens de subsistance et des besoins de sécurité alimentaire nationale et elle mobilisera les décideurs dans un débat éclairé sur la question des choix en matière d’investissements.

2. Deuxièmement, plaider pour l’autonomisation et la responsabilisation des petits producteurs dans les projets d’envergure existants afin d’améliorer durablement les pratiques et la productivité agricoles, le partage et l’adoption d’innovations. Les mauvaises performances d’un système sont souvent causées par un manque de libre arbitre de la part des producteurs et par des liens encore peu développés entre les différents acteurs du système d’innovation agricole. De meilleures connaissances des pratiques culturales et du marché doivent parvenir jusqu’à ceux qui en ont besoin, dans un format qui puisse être utilisé pour un apprentissage social. La GWI identifiera les agriculteurs ayant fait preuve d’un engagement à long terme en faveur des systèmes de cultures améliorés et elle travaillera avec eux pour cerner les obstacles en termes de politiques générales afin de les surmonter.

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3. Troisièmement, améliorer les systèmes de gouvernance autour des barrages existants et futurs de façon à ce que tous les usagers d’eau locaux partagent l’eau et les terres d’une manière équitable, en exploitant les opportunités d’investissements dans les diverses activités, en évitant les conflits entre usagers et en encourageant des moyens de subsistance sûrs et durables pour les pasteurs, les agriculteurs et les pêcheurs.

Cette initiative est mise en œuvre à travers des actions faisant le lien entre la gestion de l’eau agricole autour des grands ouvrages hydrauliques et la gestion intégrée des ressources en eau (GIRE) au sens large, en mettant l’accent sur la recherche de connaissances et le plaidoyer pour faire évoluer les politiques et les pratiques en cours. A long terme, l’initiative doit engendrer un processus de changement dans les politiques de développement et le secteur de l’eau agricole, en appuyant surtout les innovations développées en synergie avec les acteurs étatiques concernées et la société civile qui apportent une valeur ajoutée à d’autres initiatives en cours aux niveaux local, national et régional.

En Afrique de l’Ouest, la GWI travaille au Burkina Faso, au Mali, au Niger, au Sénégal et en Guinée, avec des activités plus largement au niveau du bassin du Niger et de l’espace CEDEAO. Elle est pilotée par le consortium IIED/UICN, accompagné de partenaires comme IRAM, IED Afrique, les centres de recherche nationaux, les centres d’innovation paysanne, les coordinations nationales des usagers des ressources naturelles du bassin du Niger, etc.

Au Niger, les activités de la deuxième phase de la GWI s’appuient sur les résultats et acquis obtenus suite aux travaux réalisés depuis 2009 sur le barrage de Kandadji sur le fleuve Niger, dans la région de Tillabéri, qui ont favorisé la participation de la population locale et des usagers dans les prises de décision, renforcé le dialogue entre les différents acteurs, et proposé des solutions innovantes pour un meilleur partage des bénéfices liés à l’eau et au foncier. Ces travaux ont porté en particulier sur les thèmes et enjeux suivants : la sécurisation foncière dans le cadre de l’expropriation et de la compensation juste des 38000 personnes déplacées à Kandadji, l’harmonisation des pratiques et outils juridiques au niveau national pour la gestion et sécurisation des aménagements hydro agricoles, le partage des bénéfices issus du futur barrage de Kandadji, et en particulier le partage des recettes issues de la vente de l’électricité de la future centrale pour alimenter un fonds de développement local, le renforcement de capacité de la société civile (usagers, presse) et des élus, etc.

La GWI intervient au Niger en collaboration avec les partenaires comme le Haut commissariat à l’aménagement de la vallée du Niger (HCAVN), l’Office national des aménagements hydro agricoles (ONAHA), le Haut commissariat à l’initiative 3N (HCi3N), la Coordination nationale des usagers du bassin du Niger (CNU-Niger), et l’Autorité du bassin du Niger (ABN), entre autres.

FONCTIONS ET RESPONSABILITÉS PRINCIPALESLe chargé de projet sera placé sous la tutelle administrative et sous la supervision technique du Coordinateur Régional du Programme GWI en Afrique de l’Ouest, basé à Ouagadougou au Burkina Faso, et fait partie de l’équipe du Programme Ressources en Eau et Zones Humides (PREZOH). Il sera responsable de la mise en œuvre et du suivi des activités du projet GWI au Niger et apportera un appui au coordinateur du projet au niveau régional.

Objectifs principaux

Le chargé de projet aura pour fonction de :1. Coordonner directement les activités au Niger en collaborant étroitement avec le reste de

l’équipe du projet, les partenaires locaux, nationaux et régionaux.2. S’assurer de la bonne gestion des finances et de l’administration relatives aux activités du

projet, en coordination avec le bureau de l’UICN à Niamey et le bureau régional à Ouagadougou.

3. Appuyer le coordinateur régional dans les activités régionales du projet.

Tâches et responsabilités

Le chargé de projet aura pour tâches spécifiques :

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Entretenir des liens étroits avec les Hauts commissariats et Offices partenaires du projet, les services techniques, les organismes de bassins, les ONG, et les autres acteurs techniques et partenaires institutionnels de GWI dans l’exécution des activités du projet et des démarches de plaidoyer.

Superviser l’élaboration des TDR, contrats et tout autre document administratif pour les études et les recherches de terrain, ainsi que les ateliers et cadres de concertation, afin de produire la connaissance nécessaire à la mise en œuvre du projet,  et en garantir la qualité technique.

Rédiger des documents d’étude, de vulgarisation et de communication pour valoriser les expériences de terrain et les acquis du projet dans une perspective de plaidoyer à différents niveaux.

Superviser les activités d’animation et de renforcement de capacités des populations, des usagers, des organisations communautaires, des collectivités locales, et des acteurs étatiques parties prenantes dans la gestion de la ressource dans les bassins concernés.

Assurer le suivi général de la mise en œuvre de la GWI au Niger, en particulier sur le site du barrage de Kandadji.

Assurer l’administration et la gestion des ressources et des équipements mis en place par l’UICN dans la gestion du projet.

Assurer la formulation des plans de travail en associant les partenaires nationaux, des budgets annuels, ainsi que des programmations semestrielles et trimestrielles.

Assurer l’élaboration des rapports techniques et financiers trimestriels, semestriels et annuels des activités du projet au Niger.

Assurer la recherche de fonds complémentaires dans une démarche de plaidoyer pour inciter en particulier l’Etat à (co)financer certaines activités.

Coordonner l’ensemble des activités avec le coordinateur régional du projet, et rendre compte régulièrement des activités sur le terrain (CR de missions, rapports d’ateliers, PV de rencontres, synthèse d’informations par mail, etc.) pour un suivi rigoureux au niveau de la région.

Assister, autant que possible, le coordinateur régional du projet dans la réalisation de certaines tâches régionales comme de suivi et de capitalisation, ou dans toute autre activité où son expérience est requise.

Travailler en étroite collaboration avec les autres membres de l’équipe technique du projet dans les autres pays de la région, à travers une communication permanente.

QUALIFICATIONS ET COMPÉTENCES EXIGÉES

Diplôme universitaire de niveau BAC + 5 dans les domaines de l’Hydraulique, du Génie Rural, de l’agriculture irriguée ou de tout autre diplôme équivalent dans les disciplines du développement rural, avec une bonne maîtrise de la GIRE

Au moins 5 années d’expérience de travail dans le domaine de gestion des projets de développement rural sur les ressources en eau / hydraulique, et l’irrigation en particulier

Expérience en conception/élaboration et mise en œuvre de programmes (Conception, suivi, évaluation et rédaction de rapports)

Excellentes compétences en matière d’orientation et de planification Excellente capacité de communication et de rédaction, en particulier pour l’élaboration de rapports

d’activités et de proposition de projets Maîtrise de la langue française et bonnes bases en anglais pour interagir (mails, documents) avec

le niveau mondial du programme GWI Expérience directe dans la mise en œuvre de programmes avec une participation communautaire Bonne expérience dans l’utilisation des méthodes participatives Expérience en matière de budgétisation et de gestion financière d’activités Capacité à gérer une équipe d’animateurs et de consultants Capacité à entreprendre plusieurs tâches à la fois et à respecter les délais Expérience en matière de gestion des relations de partenariats et une bonne compréhension des

interactions avec plusieurs tendances culturelles Avoir le sens des responsabilités et du professionnalisme Maîtrise des logiciels de bureau, et en particulier Office MS Word et Excel

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CANDIDATURESLes candidat(e)s intéressé(e)s, possédant les qualifications requises, sont prié(e)s de soumettre leur curriculum vitae email accompagné d’une lettre de motivation en français ou en anglais. La lettre devra répondre expressément aux exigences et compétences requises dans l’ordre où elles sont présentées ci-dessus. Les candidat(e)s doivent impérativement fournir les noms et adresses de trois personnes de référence, y compris ceux d’un employeur récent. Ces personnes doivent pouvoir être contactées

Nous préférons recevoir les candidatures par e-mail. Elles doivent être envoyées seulement à l’adresse suivante avant le 22 août :

Responsable régional des Ressources humainesGroupe de gestion des ressources humainesUnion Internationale pour la conservation de la (UICN)E-mail : [email protected]

Au sujet de l’UICNL’UICN, Union internationale pour la conservation de la nature, aide à trouver des solutions pratiques aux problèmes de l’environnement et du développement les plus pressants de l’heure.

L’UICN œuvre dans les domaines de la biodiversité, des changements climatiques, de l’énergie, des moyens d’existence et lutte en faveur d’une économie mondiale verte, en soutenant la recherche scientifique, en gérant des projets dans le monde entier et en réunissant les gouvernements, les ONG, l’ONU et les entreprises en vue de générer des politiques, des lois et de bonnes pratiques.

L’UICN est la plus ancienne et la plus grande organisation mondiale de l’environnement. Elle dispose d’un personnel composé de plus de 1 000 employés répartis dans 45 bureaux et bénéficie du soutien de centaines de partenaires dans les secteurs public, privé et ONG, dans le monde entier.www.iucn.org