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06.10.2015 : 339.

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06.10.2015 : 339.

 

 

30.09.2015 : 398.

 

29.09.2015 : 397.

 

 

 

22.09.2015 : 396.  

                              

20.09.2015 : 395. RALENTIR ! :

 

« Slow : ralentir est devenu une sorte de mantra pour les adeptes d’une vie meilleure, comme une réponse quelque peu mécanique à l’accélération de notre quotidien. Or très peu semblent y parvenir. Peut-être parce qu’il ne s’agit pas seulement de ralentir, mais de trouver un nouvel équilibre »

 

14.09.2015 : 394.

« La pratique de la vie spirituelle commence par affiner la perception que vous avez de votre être intérieur, et il est normal que vous ne soyez pas toujours très heureux de ce que vous découvrez : des limitations, des lacunes, des faiblesses. Mais ce n’est pas une raison pour vous décourager et arrêter le travail ; peu à peu vous allez prendre des forces et élargir, enrichir votre domaine.Celui qui reste assis sur une chaise peut s’imaginer capable de tous les exploits. Mais s’il essaie de se lever, de marcher, de courir, de sauter, il mesure le véritable état de ses forces ; là, il est obligé de perdre ses illusions. Dans sa déception, il va se croire plus faible qu’il n’est, alors que cette prise de conscience est en réalité le commencement de sa force. Vous éprouvez des difficultés à vous éloigner de votre mode d’existence passé ? C’est la preuve que vous essayez d’avancer, de faire des efforts. Vous direz : « Oui, mais je souffre. » C’est entendu, vous souffrez, mais c’est parce que vous avez des perceptions nouvelles, parce que vous vous dirigez vers un monde nouveau. »

Omraam Mikhaël Aïvanhov

 

09.08.2015 : 393. Religions :

« Juifs, chrétiens, musulmans, etc., combien de croyants se contentent de glorifier le fondateur de leur religion : Moïse, Jésus, Mahomet… et de proclamer partout sa supériorité sur tous les autres ! Mais Moïse est Moïse, Jésus est Jésus, Mahomet est Mahomet… et eux, les croyants, que sont-ils ? Souvent des ignorants, des paresseux qui ne font rien pour les imiter. Et combien de disciples se conduisent ainsi avec leur Maître ! Ils disent : « Ah ! notre Maître, il est unique ! » Ils mettent sa photo partout, ils iraient jusqu’à se battre pour soutenir qu’ils ont le meilleur Maître, le plus grand, le plus puissant. Mais accepter sa philosophie et l’imiter dans sa conduite, ils n’y pensent pas : un Maître est fait pour être glorifié, pas pour être imité !Eh bien, sachez qu’un Maître n’est pas du tout satisfait d’avoir de tels disciples, car il n’a pas besoin d’être glorifié. Il préfère que ses disciples prennent ses idées au sérieux et se décident à les mettre en pratique. Ce serait beaucoup mieux pour eux… et pour lui aussi. »

Omraam Mikhaël Aïvanhov

 

 

03.09.2015 : 392.

La « misère du monde » en 7 points:

 

 03 septembre 2015  Réseau International : 

1) Les 100 personnes les plus riches possèdent plus que les 3.5 milliards de personnes les plus pauvres. Donc quand on explique qu' »on ne peut pas acceuillir toute la misère du monde », c’est TOUT sauf une question de moyens.

2) Les immigrés rapportent plus à l’Europe qu’ils ne « coûtent ». Donc leur criminalisation et leur diabolisation est un choix politique et NON une question de « rationalité économique ».

3) « On ne peut pas accueillir toute la misère du monde », mais on oublie de dire que dans une partie des situations politiques et économiques qui poussent des êtres humains à quitter leur terre et leur famille, nous avons souvent une part lourde de responsabilité.

Les migrants ne se sont PAS réveillés un matin, de manière spontanée en se disant: « Tiens, si on allait en Europe, histoire d’être traités comme si notre vie ne valait rien? » On a souvent provoqué les conditions de leur départ et de leur détresse.

4) On veut la libre circulation des marchandises, la libre circulation des capitaux, mais pas celle des êtres humains. On veut pouvoir concurrencer les Africains CHEZ EUX en leur vendant NOS produits et NOS légumes sous pesticides, dopés par NOS subventions, tout en leur interdisant de nous concurrencer ICI par leur travail. En fait, ce qu’on leur propose, c’est une prison à ciel ouvert dont NOUS sommes les gardiens.

5) Pour une année donnée (disons 2013), la somme des aides alimentaires aux pays du Sud est de 50 milliards. Pour la même année, les intérêts de la dette payée aux pays du Nord est de 500 Milliards. Donc en gros, je te donne 1 en « charité » et je te prend 10 en intérêts. En fait, si nous finançons la « misère de leur monde », c’est qu’ils financent la richesse du notre.

6) Qu’ils soient migrants, réfugiés, illégaux ou autorisés, les hommes et les femmes qui sont parqués comme des animaux dans des camps ou refoulés aux frontières sont des êtres humains (c’est dramatique de devoir le rappeler) et, à ce titre, ont des DROITS. Il s’agirait de commencer à en prendre conscience plutôt que de les traiter comme des criminels.

7) Certains ont fuit la guerre, l’extrême pauvreté, traversé la mer dans des barques de fortune, résisté aux pires injustices, porté leurs enfants sur le dos sur des distances qui défient l’entendement, subi des épreuves qu’aucun (e) d’entre nous ne pourrait endurer.

Ils ne sont PAS « la misère du monde », ils sont l’honneur de l’humanité.

Marwan Muhammad

 

01.09.2015 : 391. La vraie vérité sur le Tibet, selon le documentariste américain Chris Nebe : une autre version ???.

Sans rien connaitre du Tibet, ni même savoir où se trouve cette région, il suffit de voir le traitement médiatique qui lui est consacré pour deviner ce qu’il en est. Et il se trouve que des documents existent, et ces documents officiels des Etats-Unis nous livrent, sans surprise, la vérité sur ce « peuple opprimé » et son « saint » Dalaï Lama « en fuite pour échapper à la dictature chinoise ». Cette vérité, c’est avant tout que le Tibet a subi exactement le même scénario que subit aujourd’hui la Syrie, et qu’ont subi les pays de l’Amérique latine : des mercenaires entrainés par la CIA, lâchés ensuite dans le pays pour créer le chaos.

 

Le documentariste américain Chris Nebe parle de son « vrai Tibet » (INTERVIEW)

LOS ANGELES, 29 août (Xinhua) — « J’ai fait ‘Tibet : la vérité’ parce que j’étais agacé de voir constamment des informations négatives sur le Tibet dans les médias occidentaux », résume avec simplicité le documentariste américain Chris Nebe dans un entretien à Xinhua.

Pour lui, « les médias occidentaux font preuve de partialité et ne disent pas la vérité sur le passé et le présent du Tibet ».

Son documentaire de 60 minutes sorti en 2013 aux Etats-Unis montre ce Tibet réel en s’appuyant sur des documents historiques nombreux et suffisamment crédibles.

« Faire ce film m’a pris un an. Il se base sur des images que j’ai tournées au Tibet et sur d’importantes recherches », dit M. Nebe. « J’ai ainsi pu dénicher dans des archives à Washington des images tournées par la CIA qui montrent

que les Etats-Unis ont formé des Tibétains au terrorisme dans un camp du Colorado, avant de les infiltrer au Tibet en 1958-59 et de fomenter le soulèvement de 1959″.

« J’ai aussi découvert d’autres images filmées par la CIA montrant que les autorités ont laissé partir le Dalaï Lama et qu’il ne s’était pas enfui du Tibet », dit le réalisateur à Xinhua.

« Ces images top secret le montrent en train de se déplacer librement sur le Plateau tibétain avec son entourage en direction de l’Inde, de franchir sans problème la frontière et d’être accueilli par des centaines de journalistes occidentaux transportés là par la CIA pour une conférence de presse sur sa soi-disant fuite de la Chine communiste », accuse M. Nebe.

Lors de son tournage au Tibet, Chirs Nebe dit avoir été impressionné par le développement rapide de la région.

« C’est un endroit très prospère grâce au réseau ferroviaire express qui a donné un coup de fouet à l’économie locale », dit-il. « La Chine a développé de grandes infrastructures de pointe, un système éducatif et encouragé les petites entreprises, ce qui profite à tout le monde. »

Dans les universités du Tibet, lui et son équipe ont découvert que la culture et la langue locales étaient protégées et promues.

« Outre le chinois, le tibétain est enseigné. L’Université du Tibet propose l’intégralité de l’enseignement supérieur en tibétain. Il y a aussi un système informatique spécial pour la langue tibétaine. »

Et M. Nebe de poursuivre : « Les quotidiens, les magazines hebdomadaire, la radio et les programmes télévisés sont tous en tibétain. En fin de compte, le Tibet est un exemple éclatant de la façon dont les Chinois respectent la culture, la langue et l’histoire des quelques 55 minorités » du pays.

Chris Nebe et sa société de productions Monarex Hollywood Corporation ont tourné une série de documentaires baptisée « Chine mystérieuse ». De cette façon, il espère que ceux qui les verront en connaîtront un peu plus sur les réalités d’une Chine réelle et prospère.

 

 

28.08.2015 : 390. "Aide-toi et le Ciel t'aidera" :

« L’être humain est venu sur la terre pour faire un travail, et d’abord un travail sur lui-même, afin de se dépasser, de se surpasser. On voit, bien sûr, chaque jour les gens

aller au travail, mais les efforts qu’ils font ont surtout pour but d’assurer leur subsistance, leur sécurité matérielle, leur bien-être et ceux de leurs proches. Le travail psychique qui les rendrait maîtres de toutes les situations, ils n’y pensent pas. Les croyants comptent sur le Seigneur pour être protégés, et c’est même pour cela qu’ils Lui adressent des prières. Quant aux incroyants, c’est de la société qu’ils attendent aide et secours.Eh bien, non, les humains doivent savoir que ni le Seigneur ni la société ne leur serviront d’abri. Ils ont été envoyés sur la terre pour apprendre, pour se développer, et les difficultés, les épreuves qu’ils rencontrent sont là justement pour les y obliger, ils ne peuvent pas y échapper. Alors, au lieu de courir partout pour protester, exiger et demander de l’aide, chacun doit faire un travail intérieur, car c’est en lui-même qu’il trouvera d’abord les remèdes, les consolations et l’espoir. »

Omraam Mikhaël Aïvanhov

 

 

21.08.2015 : 389.

 

20.08.2015 : 388.Evolution personnelle :

« Efforcez-vous de vivre consciemment. Vous devez pour cela vous habituer à jeter souvent un regard en vous-même afin de constater dans quel état vous vous trouvez. Cette pratique vous donnera peu à peu la possibilité de commander à toutes vos cellules, et un jour vous sentirez que vous maîtrisez vraiment votre monde psychique.Quand se produit un accident, on peut voir comment les pompiers, les militaires, les gendarmes arrivent sans tarder pour éteindre les incendies, réparer les ponts, dégager les routes, etc. Dans le plan physique, on trouve naturel et même nécessaire d’intervenir immédiatement. Mais dans le plan intérieur on ne sait pas comment agir, on est négligent, et non seulement on laisse se produire toutes sortes de dégâts, mais on ne fait rien pour les réparer. Eh bien, chaque jour, c’est trois fois, dix fois, vingt fois qu’il faut regarder en soi-même pour voir ce qu’il y a à réparer, et ne pas attendre pour le faire. Celui qui laisse tout aller en pensant que les choses

s’arrangeront d’elles-mêmes attendra longtemps… Peut-être même, elles ne s’arrangeront jamais. »

Omraam Mikhaël Aïvanhov

 

14.08.2015 : 387. Aimer :

Aimer ne veut pas dire posséder> Aimer ne veut pas dire rendre prisonnier l'autre

> Aimer ne veut pas dire prendre pour acquis l'amour qu'il nous donne

Aimer signifie accueillir l'autre dans sa différence sans en être affecté> Aimer signifie donner à l'être aimé sans rien attendre en retour

> Aimer signifie souhaiter que l'autre soit heureux même sans nous.

Alors aimer inconditionnellement est un acte qui rend totalement libre ceux qui en sont pénétrés

>

 

 

11.08.2015 : 386.

 

 

10.08.2015 : 385. Aimer :

« Aimer et être aimé, donner de l’amour et en recevoir, voilà ce dont les humains ont le plus besoin. Et la vérité, c’est qu’ils ont encore plus besoin d’aimer que d’être aimés. Oui, aimer, car c’est leur amour qui les vivifie, qui les inspire. Aimer est la plus grande source de bénédictions. C’est pourquoi n’empêchez jamais votre cœur d’aimer. Aimez toute la création, toutes les créatures, en cherchant toujours la meilleure expression à donner à votre amour.Mais avoir de l’amour pour toutes les créatures ne doit pourtant pas vous dispenser d’être prudent. Si vous exposez trop cet amour, vous courez le risque qu’on abuse de vous. Donc là, c’est la sagesse qui doit venir aussi dire son mot. Elle vous apprendra comment faire preuve de réserve sans pour autant étouffer votre amour. Il vaut mieux, souvent, garder cet amour secret afin qu’il puisse faire son travail bénéfique sur vous et sur les êtres. »

Omraam Mikhaël Aïvanhov

 

 

 

09.08.2015 : 384.

 

 

05.08.2015 : 383.

 

 

02.08.2015 : 382. Sortir de sa "zone de confort" :

« Avoir toujours quelque chose de nouveau à apprendre, toujours des efforts à faire, c’est à cette condition qu’on reste jeune et vivant.À notre époque, malgré les immenses progrès de la médecine, des maladies que l’on ignorait autrefois apparaissent dans les pays industrialisés et prospères. Pourquoi ? Et pourquoi tant de personnes souffrent de dépression, d’angoisses et de troubles nerveux ?… Parce que, même si elles acceptent de faire certains efforts, elles sont toujours à la recherche d’une vie de confort, de plaisirs, et que les moyens pour les satisfaire ne manquent pas. Mais voilà que, dans la nature, ce programme d’une vie facile n’est inscrit nulle part, car le confort, les plaisirs introduisent en l’homme les germes de la maladie : les cellules deviennent paresseuses, elles n’éliminent plus les toxines, elles se laissent empoisonner, et physiquement comme psychiquement l’homme perd ses capacités de résistance. Chassez donc de votre tête cet idéal de vie facile qui est en réalité porteur de mort. »

Omraam Mikhaël Aïvanhov

 

 

29.07.2015 : 381. 5 leçons de sagesse massaï

Chercher et trouver sa cohérence intérieure, rester relié aux autres et à l’univers, c’est ce à quoi nous invite le peuple massaï. L’anthropologue Xavier Péron nous fait découvrir ce mode de vie dans son dernier livre, également manuel de développement personnel.

Flavia Mazelin-Salvi

©

Ilmao : accepter la dualité Encipaï : être dans la joie Osina kishon : accueillir la «

souffrance-don » Eunoto : devenir un planteur Aingoru enkitoo : rechercher le bon

ordre

D’eux, on ne connaît que leur longue silhouette au port altier drapée de rouge. Les Massaïs, un peuple d’éleveurs et de guerriers, figurants photogéniques dans Out of Africa (film de Sidney Pollack, 1986) ou des documentaires sur le Kenya. Ce que l’on ignorait, jusqu’au travail de l’anthropologue Xavier Péron, c’est qu’ils se transmettent de génération en génération une spiritualité riche, vécue au quotidien, d’une portée universelle et qui conçoit l’homme comme le cocréateur de l’univers.

Pour les Massaïs, comme dans la spiritualité amérindienne ou le taoïsme, l’humain est avant tout un être relié. Aux autres, à son environnement et à une force intelligence qui le dépasse et qu’eux-mêmes nomment Enk’Aï, « la déesse-mère, source de toute vie, explique Xavier Péron. Elle prend différents aspects, multiplie ses manifestations, et chacun est en relation collective et individuelle avec elle, par

les prières, les danses, les pensées comme par les actes. Enk’Aï envoie par exemple la pluie qui nourrit les bêtes et les hommes, mais aussi les épreuves qui leur permettent de grandir spirituellement ».  ouvrir

Xavier PERON  est enseignant-chercheur en anthropologie politique et expert des peuples premiers. Il est l’auteur des Neuf Leçons du guerrier massaï (Jouvence

Éditions, 2013). Dans ce récit initiatique, l’auteur nous présente la spiritualité massaï et la façon de mettre en pratique ses principes au quotidien.

L’anthropologue a vécu pendant des années parmi eux, a été initié à leurs rites et, depuis trente ans, poursuit une relation spirituelle intense avec Kenny, son ami et guide massaï. « Chez eux, remarque-t-il, il n’existe ni philosophie ni dogme religieux ; ils vivent la réalité en faisant corps avec elle, tout en ayant conscience de ce qu’ils doivent apporter en tant qu’individus et membres d’une collectivité pour maintenir l’équilibre et l’harmonie dans la grande chaîne de la vie. »

Selon lui, leur spiritualité peut se traduire par ces lignes de force : vaincre ses peurs, rester relié, ne pas créer de division en soi et autour de soi, tirer parti des épreuves, faire l’expérience de ce qui est.

« C’est ce que je m’efforce de pratiquer au quotidien et qui a changé ma vie, et c’est pour cela que je me sens leur passeur en Occident. Pour les hommes séparés, dispersés, agités que nous sommes devenus, il me semble important de diffuser leur message d’appel à l’unité intérieure, à l’ouverture de la conscience, deux ferments essentiels d’un vivre-ensemble plus juste et plus humain. » C’est cette voix que nous avons eu envie de faire entendre. Non pas pour idéaliser une culture ou un mode de vie, mais plutôt pour nous nourrir et nous inspirer. En découvrant les cinq piliers de la spiritualité massaï.

1.Ilmao : accepter la dualité

Le terme « massaï » provient du mot ilmao (« les jumeaux »), qui exprime la croyance selon laquelle toutes les choses sont reliées à d’autres pour former des paires d’éléments complémentaires. Comme dans le tao et sa figure du yin et du yang, les contraires existent, mais ils ne sont pas antagonistes. La dualité règne à l’extérieur, comme le jour et la nuit, la pluie et la sécheresse ; et à l’intérieur de soi, où s’entrechoquent les élans altruistes et les désirs égoïstes, la peur et le courage… La refuser est, pour les Massaïs, le meilleur moyen de souffrir et d’être en conflit avec les autres. D’où la nécessaire acceptation de la dualité du monde et des êtres. Une posture qui favorise la patience et la bienveillance.

LA PRATIQUE

Identifiez vos jumeaux intérieurs. Dressez la liste de vos qualités et corrélez chacune d’entre elles à un défaut et à des comportements qui ont pu vous conduire à des échecs ou à des conflits. Exemple : « généreux » peut aller de pair avec « inconséquent », la générosité peut aussi devenir attente de réciprocité et être source

de désaccord lorsqu’elle reste à sens unique. Le but est de poser sur soi et sur les autres un regard nuancé et indulgent.

Mettez en adéquation vos mots et vos actes pour éviter les dissonances et les antagonismes, sources de déséquilibre personnel et relationnel. Actes et mots doivent être jumeaux. Aucune différence entre le dire et le faire chez les Massaïs, qui savent par expérience que cette cohérence est la garantie de relations saines et durables.

2.Encipaï : être dans la joie

Pour les Massaïs, la joie n’est pas un but mais un point de départ. Elle est la manifestation du lien vivant qui les unit à la déesse-mère, source de toute vie. La gratitude nourrit la joie, qui, à son tour, renforce le sentiment de gratitude. Gratitude d’être en vie, de pouvoir se nourrir, de pouvoir partager les épreuves et les réjouissances… Partager et se réjouir ensemble, mettre en lumière ce qui va bien, faire preuve d’humour sont autant de pratiques qui entretiennent chaque jour la joie de vivre. Être dans la joie est également une forme de politesse que l’on doit aux autres, elle génère un confort relationnel dont chacun profite. D’ailleurs, les Massaïs ont l’habitude d’annoncer une mauvaise nouvelle en la « coinçant » entre deux bonnes. Cette formulation met du baume au coeur de celui qui la reçoit et allège le fardeau de celui qui la transmet.

LA PRATIQUE

Cultivez la gratitude au quotidien, en commençant par prendre conscience des dons, aussi minuscules soient-ils, que vous recevez. La porte que l’on vous tient, le sourire que l’on vous adresse, le repas que vous partagez… Donnez à votre tour, en conscience, du temps, des compliments, des conseils, toutes ces petites choses qui adoucissent et embellissent les journées de ceux qui vous entourent.

Positivez en « enserrant » une pensée ou un fait négatif entre deux pensées ou faits positifs, comme le font les Massaïs.

Reconnectez-vous à l’énergie de la nature. C’est elle qui nous fait nous sentir maillons de la grande chaîne du vivant. Rien de tel que de s’adosser à un arbre et de perdre son regard dans sa frondaison jusqu’à se sentir un avec lui pour retrouver sérénité et force intérieure. Deux éléments constitutifs du bonheur d’être.

3.Osina kishon : accueillir la « souffrance-don»ouvrir

Pour aller plus loin

Xavier Péron donne des conférences d’éveil à la spiritualité massaï. Rens. : xavierperon.com.

Sans souffrance, pas d’éveil. C’est la conviction profonde des Massaïs, qui voient, dans les épreuves envoyées par Enk’Aï, l’opportunité de grandir. Un de leurs proverbes sacrés en témoigne : « La chair qui n’est pas douloureuse ne ressent rien. » Dans cette perspective, ils remercient la déesse-mère de placer l’épreuve-opportunité sur leur chemin. Leur rituel collectif consiste alors à « nouer son coeur » en faisant huit noeuds (représentant l’épreuve) sur une corde (le coeur), qu’ils vont dénouer (symbole de la résolution), montrant ainsi que, encore une fois, tout est duel et que l’on ne peut délier un problème qu’en le reconnaissant comme sien puis en affrontant la difficulté pour la résoudre.

LA PRATIQUE

Procédez comme les Massaïs, qui visualisent leurs émotions (peur, tristesse, colère, abattement, désir de vengeance…) après le rituel collectif de la corde, et les transportent vers leur coeur pour les brûler et les transformer en vive énergie, à la manière de l’alchimiste qui, dans son athanor, transforme le plomb en or.

Interrogez ensuite votre épreuve comme le Massaï qui parle à l’épreuve en ami. Que veux-tu me dire ? Quelle est ma responsabilité ? Dois-je attendre ou agir ? Quelle direction dois-je prendre ?

Notez toutes les réponses qui vous viennent spontanément sans les censurer ni les juger.

4.Eunoto : devenir un planteur

À la posture du constructeur, les Massaïs préfèrent celle du planteur. Alors que le premier se concentre uniquement sur la réalisation de l’objectif qu’il s’est fixé, la construction, le second plante son arbre, le soigne, mais accepte de faire avec ce qui lui échappe (le rythme de croissance, les aléas de la météo…). Concrètement, être planteur, c’est se mettre en phase avec le moment présent, s’adapter et se maintenir dans un état entre vigilance et confiance, volonté et humilité. Cette souplesse est facteur de sérénité, de patience et met à l’abri de la colère et de la déception.

LA PRATIQUE

Ancrez-vous, comme l’arbre, dans le moment présent. Les Massaïs disent : « Le passé est un pays où je n’habite plus. » Ici et maintenant, que ressentez-vous ? Comment pouvez-vous composer au mieux avec la situation et les personnes présentes ? Que charriez-vous d’inutile et de pesant du passé ? Quelles projections anxieuses vous empêchent de goûter à la saveur du présent ?

Plantez un arbre, prenez soin d’une plante. Cela vous incitera à mettre momentanément les « je veux » sur la touche et vous aidera à faire simplement avec ce qui est.

5.Aingoru enkitoo : rechercher le bon ordre

Être dans la justesse – dans ses mots, dans ses actions –, cela signifie pour les Massaïs être reliés à Enk’Aï. Une posture qu’exprime l’expression « avoir le regard clair et la démarche alerte ». La clarté du regard signifiant que la cohérence intérieure se voit de l’extérieur, et la démarche alerte témoignant d’un sentiment de légèreté et de sécurité dû à la certitude de marcher sur son bon chemin. Troubles, conflits, agitation sont, en revanche, les signes que l’on s’est décentré et que l’on s’est éloigné de sa « mission ». Car, pour les Massaïs, être en quête du bon ordre, c’est aussi chercher ce que l’on est venu faire sur terre.

LA PRATIQUE

Écoutez les messages de votre corps lorsque vous avez fait un choix, pris une décision. S’ils sont justes, sous les émotions superficielles (appréhension, excitation), vous devez ressentir une vague de calme, une sensation de paix intérieure, qui peut se traduire en mots par « ce n’est pas facile, mais c’est juste ». En revanche, interrogez-vous si vous ressentez des tiraillements, de l’inconfort, de l’agitation mentale et physique, et que ces sensations durent ou se manifestent chaque fois que vous pensez à votre choix ou à votre décision.

 

 

23.07.2015 : 380.

 

22.07.2015 : 379.

 

18.07.2015 : 378. Le bonheur :

« Les humains associent le plus souvent le bonheur à l’amour. Mais combien aussi finissent par reconnaître que ce bonheur n’a été que de courte durée ! Pourquoi ? Parce qu’ils n’ont pas su comment conserver leur amour.Pour trouver le bonheur dans l’amour, vous devez comprendre qu’il ne dépend pas de la possession physique d’un être, ni même du lien affectif qui vous unit l’un à l’autre. L’amour véritable, vous ne pouvez le goûter que dans ce quelque chose de subtil qui, à travers un homme, une femme, vous lie à tout l’univers, à la beauté des fleurs, des forêts, des sources, du soleil, des constellations. Ne vous dépêchez pas de supprimer la distance physique qui vous sépare de celui ou celle que vous aimez, sinon vous perdrez peu à peu tout ce monde subtil où vous sentiez vivre et palpiter la nature entière ; il ne vous restera que le côté physique, prosaïque, et ce n’est pas là que vous trouverez le bonheur. »

Omraam Mikhaël Aïvanhov

 

 

16.07.2015 : 377. Se faire peur !!! :

Toutes les photos de Djordje Majetic

 

13.07.2015 : 376. Tsipras - Poutine, un rapprochement et un accord qui font mal à l'Europe :

La Grèce et la Russie ont signé vendredi un accord pour la construction d'un gazoduc en Grèce, avec financement russe. Ce contrat, ajouté à la présence du Premier ministre grec Alexis Tsipras au côté du président russe Vladimir Poutine, constitue un double revers pour les Européens.

© Reuters

Les Européens voient ainsi Athènes se rapprocher de Moscou et la Russie trouver des alliés en vue de renforcer sa capacité de livraison de gaz sur le marché européen.

En visite en Russie pour la deuxième fois en moins de trois mois, M. Tsipras a appelé au côté de M. Poutine à la fin du "cercle vicieux de rhétorique agressive, de militarisation et de sanctions économiques". Le chef du gouvernement de gauche radicale a également appelé l'Union européenne à "retrouver la voie de la solidarité".

Quelques heures plus tôt, son ministre de l'Energie Panagiotis Lafazanis avait paraphé un accord négocié depuis des mois pour prolonger sur le territoire grec le projet de gazoduc TurkStream entre la Russie et la Turquie.

Le document est encore au stade de protocole d'entente. Il prévoit des travaux devant être effectués entre 2016 et 2019 par une société commune détenue à parts égales, mais financée en totalité par un crédit de la banque de développement russe VEB d'un montant de 2 milliards d'euros, selon le ministre russe de l'Energie Alexandre Novak.

Isolée comme jamais depuis la fin de la Guerre froide et ébranlée par la chute des cours du pétrole, la Russie traverse elle-même une profonde crise. Elle vient de renouer avec la récession et son produit intérieur brut devrait chuter d'environ 3% cette année, selon ses prévisions et celles des organisations internationales.

Le président russe Vladimir Poutine a déclaré que la Grèce va devenir un des centres énergétiques de l'Europe du Sud une fois que le pipeline sera opérationnel. Celui-ci générera "des centaines de millions d'euros" de revenus pour la Grèce, a promis Gazprom.

 

12.07.2015 : 375. Vigilance :

« La vigilance est une condition essentielle du progrès spirituel. À chaque instant de la journée, analysez les pensées, les désirs, les sentiments qui vous traversent, mais aussi les énergies qui vous quittent. C’est dans votre laboratoire intérieur que vous devez étudier la réalité des choses et observer si vous continuez à marcher sur la

bonne voie ou si vous êtes en train de vous égarer.Il m’arrive parfois de demander à quelqu’un : « À quoi pensez-vous ? » et il me

répond : « Je ne sais pas. » Et voilà, il ne sait pas ! Des courants, des entités entrent chez lui ou en sortent, et lui ne se rend compte de rien. Comment un être pareil

pourra-t-il faire face aux situations difficiles qui se présenteront nécessairement à lui ? Il sera toujours faible, sans repère, incertain, ballotté ! Quels que soient les

courants qui vous traversent, efforcez-vous de reconnaître leur nature, les régions d’où ils viennent ; c’est ainsi que vous progresserez. Dans une École initiatique, il n’y

a de place que pour les êtres qui apprennent à devenir conscients. »

Omraam Mikhaël Aïvanhov

 

 

04.07.2015 : 374.

 

30.06.2015 : 373. Valeurs morales :

« Les humains jugent tout d’après leurs critères à eux, et comme ils s’imaginent que ces critères sont excellents, ils ne voient pas qu’ils négligent certaines valeurs et en surestiment d’autres. C’est pourquoi, aux yeux de l’Intelligence cosmique, les valeurs humaines sont rarement les vraies valeurs.Prenons le cas de l’instruction dont on fait généralement tellement de cas, et avec raison, bien sûr. Mais si on demande à quelqu’un combien il lui a fallu de temps pour obtenir un diplôme, il dira : trois ans, cinq ans, ou plus encore s’il est médecin ; et cela paraît beaucoup. Mais pour acquérir des vertus telles que la patience, la bonté, le désintéressement, la générosité, la sagesse, la force d’âme… quelques années ne suffisent pas, il faut quelquefois plusieurs incarnations pour y parvenir. Acquérir des connaissances livresques est tellement plus facile que de développer des qualités morales ! Quand un être possède ces qualités, c’est qu’il a travaillé des siècles pour les obtenir. Alors pourquoi les sous-estimer ? »

Omraam Mikhaël Aïvanhov

 

 

28.06.2015 : 372.

 

22.06.2015 : 371. La Grèce essorée !!!

 

18.06.2015 : 370.

 

 

12.06.2015 : 369.

 

 

10.06.2015  367.

 

10.06.2015 : 367. Loi d'affinité :

« Vous n’arriverez jamais à produire de grandes transformations dans votre vie psychique tant que vous n’aurez pas compris le secret magique de la loi de l’affinité. Cette loi de l’affinité vous dit que chacune de vos pensées, chacun de vos sentiments étant de nature déterminée, ils vont éveiller dans l’espace des forces de même nature qu’eux, et ces forces se dirigent vers vous. Si ces pensées et ces sentiments sont obscurs et malveillants, vous attirez des influences négatives ; s’ils sont lumineux, généreux, vous attirez des bénédictions. Vous pouvez réaliser tous vos meilleurs souhaits, mais à condition de projeter des pensées et des sentiments d’une nature correspondant à ces souhaits. Vos pensées et vos sentiments déterminent absolument la qualité des éléments et des forces qui seront éveillés très loin, quelque part dans l’espace, et qui tôt ou tard arriveront jusqu’à vous.La loi de l’affinité est l’une des plus grandes clés de la réalisation spirituelle. »

Omraam Mikhaël Aïvanhov

 

 

03.06.2015 : 366.