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Ensemble, pour agir contrele phénomènedes enfants des rues

 

L'Enfant a la parole

Les oubliés de ma ville

L'affaire de tous

Education et instruction

En faveur des enfants du monde

Comme un enfant

L'Homme nait bon

La Paix !

La chanson "L'Enfant a la parole"

Les premiers signataires

 

Plus d'enfants des rues au Sénégal

A l’heure de la mondialisation et de la globalisation des économies, des richesses considérables ont été produites, notamment grâce aux progrès technologiques mais ces richesses accumulées ne sont peu ou pas redistribuées. L’une des conséquences est que l’écart se creuse entre le riche et le pauvre. Le phénomène “des enfants des rues” augmente sans cesse partout dans le monde avec ses propres réalités culturelles et sociales. Dans notre pays le Sénégal ce phénomène revêt un caractère particulier. Depuis plus de trente cinq ans bon nombre d’Associations à caractère humanitaire travaillent sur le terrain, de nombreuses expériences ont été menées. Saluons au passage cet engouement associatif à un travail d’éradication de la pauvreté.Mais il ne peut y avoir de développement durable dans une société où des milliers d'enfants mendient, manquent d'hygiène et de formation. Toute la société associée doit agir sur différents fronts. Les pouvoirs publics, les politiques, les populations, le secteur associatif, le secteur économique, les artistes et sportifs. Communiquer sans cesse afin de changer les mentalités et agir vite. Nous cotoyons ces enfants comme une fatalité alors que nous pouvons ensemble changer cet état de fait.

Nous pouvons dire aimer son pays ou son continent, mais sans la volonté de faire par tous et le refus de l’intolérable, tout appel à la solidarité et à l’amour est une imposture.

Mame Faguèye Bâ, Styliste et costumière

Agissons ! C’est urgent... Plus d’enfants des rues ! Plus d’enfants en haillons et pieds nus ! Une famille et des droits pour tous les enfants de la terre !

Nous lançons cet appel afin de sensibiliser toutes les populations pour crier :

Plus jamais d'enfants des rues !

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Les oubliés de ma ville

Soupirs nocturnesEtouffés, interditssurgis des entrailles de ma ville qui frémitSous les pas tendus des hères qui la peuplent.LarabirananSarax Ngir YallaSoupirs diurnesCoulées de lave bruteQui emplissent ma villeLa marquent au fer rouge.LarabirananSarax Ngir YallaDakar trembleSous les pleurs de ses enfants talibésAu ventre au ventAux rêves écrasésAu sourire trop vite arrachéPar la sébile impitoyable.Sarax Ngir YallaSous les cris de ses mendiants sans terre, sans butla voix hachéele cour videl'espoir creux.LarabirananDakar la belle vacilleNe sait que faire de ses enfantsQui ne connaissent qu'un seul langage,Celui de la main tendue.LarabirananSarax Ngir Yalla

© Sokhna Benga, Ecrivain, Scénariste

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L'affaire de tous

Une main tendue vers l'enfance, c'est une main tendue vers notre futur. Lorsqu'on laisse un enfant dans la rue, c'est un peu de notre futur qui dort dehors, qui se perd dans la drogue et la misère. Les enfants des rues doivent retrouver le chemin de l'éducation, de la santé, et de l'émotion. C'est l'affaire de tous et de chacun.

Maryse Ewanjé-Epée, Ex internationale d'athlétisme, consultante radio/TV

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Education et instruction

Il était urgent de faire une action comme "L'Enfant a la parole". Bravo et courage à ses concepteurs. Il faut au maximum tenter de sortir tous ces jeunes enfants de cette misère et des dangers auxquels ils sont confrontés. Il est impératif qu'ils puissent avoir accès à l'éducation et à l'instruction. Ces droits légitimes sont les moyens les plus pertinents pour combattre l'exploitation des enfants et enrayer le cycle infernal de la pauvreté. J'espère humblement pouvoir contribuer à la réussite de cette action.

Gérard GEORGES, Président-délégué de l'Association Actions Toubacouta Sénégal - a.s.b.l. Belgique

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En faveur des enfants du monde

Dans ce monde où le malheur gronde,Sévissant avec son ardeurAlors que sourit la JocondeDe ses yeux remplis de douceur,Il faudrait chasser la rancoeur Et chanter d'une foi profondeAfin que soit perçu le choeurEn faveur des enfants du monde.

De l'égoïsme qui féconde,Avec tant d'ignoble ferveurL'orbe où la misère abonde,Sera-t-il un jour grand vainqueurCe chant qui provient seul du coeur ?Pour qu'il s'élève avec facondeDonnons nos voix, sans avoir peur,En faveur des enfants du monde.

Sous la tendre lumière blondeD'un jour soudain vide d'aigreur,Ensemble formons une rondeAvec l'amour comme entraîneurPour un credo plus tapageur.Peut-être alors qu'à la secondeOuvrera chaque grand seigneur.En faveur des enfants du monde !

Invocation

Humain, toi qui verses ton pleurEn voyant leur souffrance immondeDe ton cri fait monter l'ampleurEn faveur des enfants du monde !

© Johanne Hauber-Bieth, Poète au fémininPrésidente-Fondatrice du Panthéon Universel de la Poésie

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Comme un enfant

Comme un enfant, je voudrais être un petit peu plus vieuxcomme un enfant et pouvoir te dire:c'est du passé !C'est à venir

Je le sais !Parce que je le construiscomme un jeu,comme un enfantau jour le jourcet avenir...

Un monde d'amourde richessede libertépour toi et moi, elle et luicomme des enfants?Ce n'est pas pour demain...

C'est aujourd'hui que cela se construit !Au présent comme un cadeauToi, moi, elle et luiJ'ignore ce que je ne souhaite pas,je bâti ce que je désire: la symbiose et l'abondance !

En aidant 4 personnes à accéder à l'abondance,qui vont aider 4 personnesqui vont aider 4 personnesqui vont...Qui ?Cela va très vite de changer le monde !

Toi. Moi. Elle et lui.Comme des enfantsAu Présent.

Merci d'être,

© Pierre Fosséprez, Créateur

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L'Homme nait bon

La période de l'enfance est un facteur très déterminant dans le devenir de l'être humain. C'est pourquoi, j'abonde sans réserve dans la pensée de Jean-Jacques Rousseau : "L'Homme nait bon. C'est la société qui le transforme". Juste pour exprimer avec la dernière énergie mon allergie à toutes formes de violences faites à l'Homme et en particulier à la femme et à l'enfant. La vue d'un enfant à peine sevrer du sein de sa mère dans la rue ou dans les plantations m'est insupportable. Nous sommes tous interppelés face à ces fléaux qui gangrènent notre société, car de l'action de chacun dépendra l'avenir radieux de l'Afrique débarrassée de la délinquance, la drogue, le SIDA, la misère...

Ahoua Yameogo, Artiste plasticienne, galeriste

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La Paix !

Pour un regard d'enfantDeux grands yeux profonds,Qui ne savent plus rire,Qui n'posent plus d'question,Sachant qu'ils vont mourir,Oui ! ces grands yeux noirsD'enfant meurtri, blessé,Ont regardé ce soir,Le soldat qui les tuait.

Dans ces grands yeux noirs,L'homme y a vu sa honte,Comme dans un miroir,Ceci n'est pas un conte.Les yeux noirs lui parlent :« Si ça ne te fait rien.Dans un dernier râle,Je veux mourir demain. »

Devant ce regard noir,Le soldat a crié :« Il n'faut pas m'en vouloir !Il y a toute une armée ! »Le regard résigné,Devant le noir fusil,Lentement détourné,A quitté cette vie.

Deux paupières fermées,Sur des yeux d'enfant,Qui ne verront jamaisL'homme devenir grand.Des yeux qui n'étaient faitsQue pour aimer le beau,Que pouvaient-ils aimer,Après SARAJEVO ?

© Françoise Bidois, Concours 19922ème Prix pour la Paix HALAF - Médaille d'Argent World Congress of Poets

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© Mahtar GUEYE-LICKA

© Mahtar GUEYE-LICKA

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L'Enfant a la parole

Une étoile venue du cielS'est posée dans ma mainIl est grand temps me dit-elleQue le soleil brille demainQue l'Enfant ait un toit Y vivre chaque jourUne famille et des droitscomme acte d'amour

Une étoile venue du cielS 'est posée dans ta mainIl est grand temps te dit-elleQue le soleil brille demainUne école sur le cheminDu carrefour de sa ruePouvoir écrire son destinNe plus être vendu(e)

Refrain…J'imagine, j'imagine la vieSans enfant des ruesExcisée ou mendier...J'imagine, j'imagineJ'imagine, j'imagine iciPlus d'enfant battuAgressé, humiliéFaisons le pariDe la Solidarité…

Des étoiles venues du cielSont posées dans nos mainsIl est grand temps nous disent-ellesQue le soleil brille demainQue la santé d’un enfantn'ait de prix que son avenirPasse, passe le tempsPour revoir son sourire

Des étoiles venues du cielSont posées dans leurs mainsIl est grand temps leur disent-ellesQue le soleil brille demainPour seul travail d’un enfantSoit l'école et ses jeuxpour que brille tout le tempsLe soleil dans ses yeux

" L'Enfant a la parole " © Claude Feix;compositeurs : William Badji, Ousmane Wade

Enfants de la rue à Manille Philippines - © Jean-Noël GOBRON

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Les premiers signataires

 

Nombre de signataires : 11 274 Dernière mise à jour le 14 avril 2010

A - B - C - D - E - F - G - H - I - J - K - L - M - N - O - P - Q - R - S - T - U - V - W - X - Y - Z

 

Merci de faire circuler et d'envoyer vos signatures de soutien

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Issa, Espace Faguèye

Le Guatemala : une situation économique et sociale difficile

Les enfants de la rue : une tragédie sociale et familiale

Survivre dans la rue

État de la législation

 

Le Guatemala : une situation économique et sociale difficile

Le Guatemala a connu trente-six années de guerre civile qui ont fortement affaibli ce petit pays d’Amérique centrale de douze millions d’habitants. En décembre 1996, des accords de paix ont été signés avec la guérilla, mais leur mise en œuvre n’a guère progressé. La guerre a fait un million de déplacés internes, en majorité des paysans mayas, 100 000 morts, 40 000 disparus, 200 000 réfugiés au Mexique ou ailleurs, des centaines de villages détruits. La société guatémaltèque est profondément marquée par cette période d’extrême violence. Le climat politique s’est à nouveau détérioré à la fin des années 1990, dans ce pays où le fossé qui sépare les plus fortunés des plus pauvres est considérable.

 

Situation économique du GuatemalaMalgré une légère reprise en 2000, la situation économique s’est détériorée avec le ralentissement de la croissance du PIB (1,5% en 2002 contre plus de 3% en 1999 et 2000). Le revenu réel n’a cessé de baisser depuis trente ans (en 2001, le PIB par habitant était de 1753 $) et le Guatemala occupe aujourd’hui le 112ème rang mondial sur un classement de 201 pays. L’inflation avoisine les 10%.

 

Une récession importante affecte les secteurs-clés de l’économie guatémaltèque, symbolisée par la chute de 33% des exportations de café en 2002, principale source de richesse du pays dont les cours s’effondrent.Le déficit de la balance commerciale ne cesse de s’amplifier, la dette externe totale du pays reste très importante (20% du PIB) et le chômage particulièrement élevé. Les conséquences sociales de cette mauvaise situation économique sont désastreuses.

Les conséquences sociales Le gouvernement a tenté de revenir – au détriment du bien-être de la population – à de meilleurs indicateurs macroéconomiques, par des coupes budgétaires dans les domaines de l'éducation, de la santé et du logement. On observe un déficit significatif d’écoles publiques par rapport aux écoles privées ; les inégalités ne cessent donc de s'aggraver et le taux d’analphabétisme reste élevé. L'insuffisance des hôpitaux se traduit par le nombre croissant d’enfants en mauvaise santé, victimes de de malnutrition et de maladies chroniques dues à la carence des programmes de vaccination. Plus de 24% des enfants de moins de 5 ans souffraient de malnutrition en 1999 et 50% des enfants guatémaltèques sont mal nourris. Le taux de mortalité infantile s'élève de 45 à 55 pour 1000 (www.worldbank.org).

 

A ceci s’ajoute l’expansion de l’épidémie de sida, qui se répand rapidement en Amérique Latine et en Amérique centrale (Le Monde du 25/04/03). Ce fléau affecte de nombreuses jeunes filles de nos foyers.Enfin, le nombre de logements dans la capitale fait cruellement défaut face à la seconde plus forte densité urbaine d'Amérique latine et à l’important exode rural qui favorisent la dégradation des conditions sanitaires et la multiplication des bidonvilles, dans lesquels s’entassent les populations. Ce phénomène d’exode rural a des conséquences sociales désastreuses : la situation devient explosive dans les zones urbaines du pays. Par ailleurs, l’importante pression démographique aggrave cette situation sociale misérable. Le taux d’accroissement naturel reste très élevé au Guatemala (le taux de croissance annuel de la population est de 2,6%). Le Guatemala est un pays très jeune où les 0-14 ans représentent 41,8% de la population totale.

 

Les enfants de la rue : une tragédie sociale et familiale

L'environnement familialLa population vivant en-dessous du seuil de pauvreté s’élève à 55% de la population totale (Mapas de pobreza de Guatemala, Segeplan, août 2001). La pauvreté en zone urbaine est forte, même si la population rurale est la plus touchée par le phénomène d’extrême pauvreté (23% de la population totale). Les femmes et les enfants sont les deux catégories de la population qui accusent les indices les plus élevés de pauvreté, d’exclusion et de discrimination. Les parents ne réussissant pas à nourrir leurs enfants, ils les utilisent pour survenir à leurs besoins et à ceux de leurs familles : 925 000 enfants travaillent (source Ceipa). En l’absence de scolarisation et de formation professionnelle, ils ne peuvent pas assurer leur futur. Ils sont aussi les principales victimes de la violence familiale, fléau généralisé au sein de la société guatémaltèque. Beaucoup d’entre eux, issus de familles pauvres, violentes et déstructurées, se retrouvent alors jetés à la rue, confrontés aux urgences de la survie au jour le jour. Le nombre de ces enfants de la rue est difficile à estimer, mais la tranche d’âge varie de 7 à 18 ans, et le nombre d’enfants de moins de 12 ans n’a cessé de croître ces dernières années. Les filles doivent affronter des grossesses précoces non désirées.

 

Le manque d'encadrement de la sociétéL’absence d’encadrement par la société des enfants les plus vulnérables, la fragilité du système éducatif et l’inadéquation du système judiciaire de protection de l’enfance expliquent aussi le phénomène des enfants de la rue. Le taux de scolarisation à l’école primaire est assez élevé (81% des enfants selon www.worldbank.org) mais ce taux se dégrade considérablement dans l’enseignement secondaire (moins de 19% des jeunes guatémaltèques y accèdent) . L'insuffisance des ressources allouées au système éducatif et l’extrême pauvreté de la population explique cette désaffection. Le manque d’encadrement scolaire est donc à l'origine du faible niveau d’instruction de la population et du phénomène des enfants de la rue. Les enfants sont donc souvent les premiers à souffrir d’un phénomène d’exclusion sociale. Beaucoup d’entre eux, issus de familles pauvres, violentes et destructurées, se retrouvent alors à la rue, confrontés aux urgences de la survie.

Survivre dans la rue

L'univers de la rueUne fois livrés à eux-mêmes à la rue, les enfants de Guatemala Ciudad tentent de survivre avec leurs maigres moyens, traditionnellement les garçons mendient ou volent. La prostitution demeure le principal moyen de survie des filles. Elles sont prostituées dans la rue ou dans des bars ou des maisons closes. L’exploitation sexuelle commerciale des enfants, sous toutes ses formes, provoque de terribles traumatismes psychologiques et met leur vie en péril (sida et autres infections de transmission sexuelle). Cette forme contemporaine d’esclavage constitue une violation très grave des droits fondamentaux de l’enfant.

 

Violences Les bagarres, les viols, les morts violentes dues à des rixes et à des assassinats – par arme à feu ou par arme blanche – font partie du quotidien des enfants de la rue. Ils sont exposés au danger constant des rixes entre gangs et des opérations de “nettoyage social”(limpieza social) visant à éliminer les éléments que la société juge indésirables. Ces enfants sont considérablement affaiblis par le manque d’alimentation qui ne leur permet pas d’avoir une croissance normale, leur système immunitaire est déficient. La bronchite est la seconde cause de décès, après les armes à feu, chez les adolescents guatémaltèques (www.paho.org). Sans le soutien d’adultes compétents, ils ne peuvent pas réussir à changer radicalement de vie.

 

Hygiène et habitatLes conditions de vie dans la rue ne permettent évidemment pas aux enfants de se reposer et de dormir normalement, ni de se laver ou de se soigner. En l’absence de structures d’accueil, les enfants de la rue se réunissent par petits groupes pour dormir sur le trottoir à même le sol, enroulés dans des bouts de tissus ou de plastique ou dans des squats.

 

Drogues La drogue est le dénominateur commun de tous les enfants de la rue au Guatemala : 90% d’entre eux se droguent. Les petites filles et les adolescentes abandonnées à la rue se droguent. Pourquoi ? Parce que la drogue leur paraît un palliatif à leurs problèmes : c’est ce qui leur donne la force de mendier, de vaincre le sommeil, de couper la faim, de surmonter la peur des violences de la rue et de se défendre. Elles recherchent dans les drogues quelque chose qui va les aider pour tout. Elles ne se rendent pas compte de la forte accoutumance à ces produits (solvants industriels, colle, alcool, médicaments, crack), qui, à un moment donné, les mènera jusqu’à la mort.

État de la législation

La législation nationale sur les droits de l’enfant et son application En 1996, le Congrès a élaboré un nouveau Code de l’enfance et de l’adolescence visant à remédier aux carences de la législation guatémaltèque en la matière. Mais son entrée en vigueur a été reportée à plusieurs reprises et, le 24 février 2000, elle a été suspendue pour une durée illimitée en vertu du décret n°4/2000 du Congrès. Les débats publics autour de ce projet de loi ont été largement politisés et certains secteurs de la population se sont opposés aux mesures visant à contrôler les processus d’adoption et à réprimer plus durement la traite des enfants. Le Comité chargé de veiller à l’application de la Convention relative aux droits des enfants s’est déclaré préoccupé ”par le fait que certaines des dispositions du nouveau projet de code de l'enfance soumis au Congrès en octobre 2000 ne sont pas conformes à la Constitution guatémaltèque et à la Convention.” (CRC/C/15/Add.154 )

 

Les engagements internationaux Le Guatemala a signé les grandes conventions internationales qui visent à protéger les droits des enfants, hormis la Convention de La Haye sur la protection internationale des enfants et la coopération en matière d’adoption internationale. L’Etat s’est donc engagé à respecter et à garantir les droits fondamentaux de l’enfance et de l’adolescence pour l’ensemble des enfants vivant sur son territoire. Cependant la Convention relative aux droits de l’enfant, treize ans après sa signature et sa ratification, n’est toujours pas entrée en vigueur. L'ensemble des recommandations du comité chargé de veiller à l’application de la Convention relative aux droits de l'enfant est consultable sur le site www.unhchr.ch/tbs/doc.nsf. Les observations finales du Comité des droits de l’enfant (Guatemala 09/07/2001. CRC/C/15/Add.154) présentent un état des lieux exhaustif sur l’application de la Convention relative aux droits de l’enfant.

 

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12 janvier 2007

L'aube vient de poindre au Caire, Egypte, mais Ahmed est déjà dans la rue. Contrairement à d'autres enfants, il n'est pas en route pour l'école. Ahmed a 12 ans ; il avait à peine six ans lorsqu'il a quitté son foyer parce que son beau-père l’a chassé de la maison. Après avoir erré d'une maison à une autre, il a décidé qu'il serait plus facile pour lui de vivre dans la rue. A cette époque, il ne se rendait pas compte que c'était aussi beaucoup plus dangereux. Lorsque les assistants sociaux du Village Hope l'ont trouvé, il avait été battu, volé à de nombreuses reprises et violé deux fois. Le Village Hope lui a donné un lieu où vivre en sécurité et la protection, les soins et le soutien dont il avait grandement besoin. « Nous l’avons aussi inscrit à une session d’information sur le VIH où il a appris comment se transmet le virus, » explique Nawara, sociologue au Village Hope. « Après ce qui lui est arrivé, il craint d’être lui-même séropositif, » ajoute-t-elle.

L’association Village Hope a tout d'abord été créée pour offrir logement et soutien aux orphelins d'un des quartiers les plus pauvres du Caire. Toutefois, après deux ans, il s’est avéré que les enfants du quartier qui vivaient dans la rue avaient également besoin d'un lieu sûr où se rendre pour recevoir des soins et de l’aide et l’association a créé un centre de jour. L'ouverture de ce centre dans le quartier Shubra du Caire a été rapidement suivie de plusieurs autres dont celui du quartier de Sayeda Zeinab où Ahmed et d'autres jeunes garçons viennent chercher refuge et réconfort lorsque les rues du Caire deviennent trop difficiles.  

Nawara, qui a 23 ans, travaille au Village Hope depuis environ un an. Elle reconnaît que même si son travail est très difficile, il est aussi très gratifiant, « car ces garçons ont vraiment besoin de notre aide, » explique-t-elle. « Le cas le plus difficile que j'ai rencontré est celui d'un garçon de 11 ans dont le père l'avait jeté par la fenêtre car il faisait trop de bruit. J'accompagne les enfants lorsqu'ils doivent avoir un examen médical et je suis choquée de ce qu'on voit sur leur corps – hématomes, coupures, blessures infectées. Il est difficile d'imaginer le vécu de ces enfants,» dit-elle. Khalid Dawoud travaille au Village Hope depuis 17 ans. C’est lui qui a créé le centre de jour de Sayeda Zeinab. Il explique : « Je connais tout de leur histoire et je sais ce que ces enfants subissent.»

Dans le cadre de son travail au Village Hope, Khalid a remarqué que les enfants s'intéressaient à mieux connaître le VIH étant donné les dangers auxquels ils sont confrontés, qu'il s'agisse des agressions sexuelles, de la drogue, de la violence ou de la prostitution. Les rapports sexuels, tant contraints que volontaires, ont souvent lieu dans des endroits déserts. Les filles sont généralement plus menacées car elles sont agressées par les garçons de la rue les plus âgés, par des policiers et par d'autres personnes. Certaines filles acceptent des rapports sexuels en échange d’un sandwich, ou d’une protection. « Il est essentiel... que ces enfants sachent comment se protéger du VIH, » explique Khalid. « Lorsque nous avons annoncé que nous allions ouvrir bientôt un centre de dépistage, tous les enfants ont voulu faire le test pour être sûrs qu'ils n'étaient pas infectés par le VIH. »

Avec l'aide de l'UNICEF et d'autres organisations, la société du Village Hope organise plusieurs activités, qui vont de la fourniture de soins et d'un abri aux garçons et aux filles, au soutien psychologique, à la formation et à la fourniture des compétences nécessaires pour réintégrer la société.

Maha Aon, coordonnateur de l'ONUSIDA en Egypte affirme que « pour nous, la collaboration avec ce type d'initiative est l'une de nos priorités en Egypte. Nous savons combien il est important et utile de cibler les interventions sur les personnes qui sont le plus exposées au risque d’infection par le VIH. Une des façons de protéger les enfants de la rue est de les aider à comprendre où se situent les risques et comment ils peuvent se protéger en prenant soin d'eux-mêmes et en se respectant. »

L'UNICEF, en collaboration avec l'ONUSIDA, dispense une formation sur les questions liées au sida aux assistants sociaux du Village Hope. Nawara, qui a suivi le cours en mars, estime que l'information qu’elle a reçue et les méthodes d'enseignement participatif l’ont beaucoup aidée dans son travail avec les enfants. « Nous avons appris à utiliser des jeux pour communiquer des informations sur le VIH et les dangers de la vie dans la rue, » explique-t-elle. La sensibilisation au sida fait maintenant partie intégrante des activités organisées par le Village Hope pour aider ces enfants.

Le Dr Erma Manoncourt, présidente du Groupe thématique élargi sur le VIH et représentante de l'UNICEF au Caire , ajoute que « nous devons intégrer le VIH dans les programmes existants et élaborer des programmes et interventions axés sur la réduction de la vulnérabilité des groupes marginalisés, ce qui comprend la prévention du VIH et l'atténuation de son impact. Nous faisons appel au secteur privé et à d'autres groupes de la société civile et travaillons avec les ONG et les organisations communautaires, mais dans le même temps nous collaborons avec le gouvernement et lui apportons notre appui. Tous ces efforts sont nécessaires si nous voulons faire la différence pour tous ceux qui n’ont personne pour les aider, » conclut-elle.

Photos: UNAIDS/P.Virot

Liens:

Hope Village Society (Egypt) (en anglais uniquement)Le sida en Egypte

 

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Canal Maghreb : MAROC : La situation des enfants défavorisés est préoccupante

Posté par Hocine Ali le 21/3/2006 21:36:34 (4245 lectures)

Constat alarmant. Le nombre d'enfants en situation difficile connaît un développement exponentiel à Mohammedia. Ce sont des enfants de 5 à 18 ans, tous en situation difficile dont on peut distinguer ceux qui passent toute la journée dans la rue et rentrent le soir et ceux qui y vivent en permanence.

Différentes causes sont à l'origine de leur situation, notamment les causes familiales : divorce, remariage, violence, prostitution, analphabétisme, pauvreté (dans certaines familles monoparentales, ces enfants sont la principale source de revenus)…La rue représente alors pour ces enfants la seule issue. Selon certaines statistiques, 5,22% de la population de la ville de Mohammedia est pauvre. Ce taux varie entre 3,37 % et 7,11 %, selon les communes.

Les enfants représentent 47 % des personnes en situation de précarité. Devant l'ampleur du phénomène, il est urgent d'encourager toute action associative qui vise à assister les enfants en situation difficile, faciliter leur insertion sociale et professionnelle.

Les responsables à tous les niveaux sont conscients de la réalité des choses et doivent s'impliquer pour associer des politiques sociales et des mécanismes de lutte contre les déficits sociaux, en mobilisant aussi les pouvoirs publics, les collectivités locales, les acteurs de la société civile et le secteur privé pour relancer le développement économique et la promotion sociale.

D'où la nécessité d'une stratégie cohérente dans le domaine social en faisant de la lutte contre l'exclusion, la pauvreté, l'analphabétisme une priorité. Cette stratégie doit être fondée sur une approche de proximité.

Dans cette approche, la priorité doit être accordée à la prise en charge des enfants en situation précaire, l'amélioration de leur condition de vie par la mise en place de structures sociales ainsi que des services de base, notamment dans les quartiers défavorisés.

Dans le cadre de la mise en œuvre du programme général de l'INDH au niveau de la préfecture de Mohammedia, plusieurs actions sociales ont été programmées. Parmi celles-ci figure la lutte contre la précarité des enfants. Il est programmé l'aménagement et l'équipement d'un centre au profit des enfants en situation difficile.

Ce centre ciblera 128 enfants.Sa capacité d'hébergement, 40 à 50 enfants, l'objectif est de renforcer les capacités des centres d'accueil de ces personnes.

Dans le même cadre, il est programmé aussi le réaménagement et l'équipement de la maison de bienfaisance ainsi que la création d'un centre socio-pédagogique pour les enfants handicapés mentaux.

La concrétisation de ces projets de développement social contribuera à régler de nombreux problèmes et à la réalisation de l'unité sociale et l'intérêt général.

Abdelmajid Boustani | LE MATIN

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